Samedi 3 mars, le collectif Droits des femmes et ses ... · travaillé pendant trente ans à la...

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www.vaulx-en-velin-journal.com A Vaulx-en-Velin, commune dont les champs cap- tants couvrent 95 % des besoins en eau potable de l’agglomération, la municipalité participe active- ment au débat sur l’eau et défend le retour à une gestion publique directe. Lire p.4 Samedi 3 mars, le collectif Droits des femmes et ses nombreux partenaires célèbre la journée internatio- nale des femmes au centre culturel Charlie-Chaplin. Une manifestation festive mais surtout militante, pour sortir des stéréotypes. Lire p.14 Journée des femmes : lutter contre les préjugés Défendre l’eau comme bien public 15 février 2012 n°46 - 0,76 Le Conseil municipal vote un budget dynamique Avec 25 millions d’euros d’investissement et 70 millions de fonctionnement, la Ville a adopté un budget en hausse de 4 % par rapport à 2011. Un budget qui soutiendra des projets d’ampleur et la satisfaction des besoins sociaux, afin d’accompagner les transformations en cours de Vaulx-en-Velin. Sans augmentation des taux d’imposition. Lire pages 8 et 9 Marie Gerez, la jeunesse au cœur Lire p.3

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A Vaulx-en-Velin, commune dont les champs cap-tants couvrent 95 % des besoins en eau potable del’agglomération, la municipalité participe active-ment au débat sur l’eau et défend le retour à unegestion publique directe. Lire p.4

Samedi 3 mars, le collectif Droits des femmes et sesnombreux partenaires célèbre la journée internatio-nale des femmes au centre culturel Charlie-Chaplin.Une manifestation festive mais surtout militante,pour sortir des stéréotypes. Lire p.14

Journée des femmes :lutter contre les préjugés

▲Défendre l’eau commebien public

15 février 2012n°46 - 0,76 €

Le Conseil municipal vote un budget dynamiqueAvec 25 millions d’euros d’investissement et 70 millions de fonctionnement, la Ville a adopté un budget enhausse de 4 % par rapport à 2011. Un budget qui soutiendra des projets d’ampleur et la satisfaction desbesoins sociaux, afin d’accompagner les transformations en cours de Vaulx-en-Velin. Sans augmentation destaux d’imposition. Lire pages 8 et 9

Marie Gerez,la jeunesse au cœur

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Récipro-Cité, ou la cité-jardin du 21e siècle

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Zohra Menouer, pour l’amour de la Grappinière

“J’AI DES PROJETS plein la tête”, confie Mélissa, sourire auxlèvres. Sa bonne humeur semble être constante et reflètela flamme qui l’habite : “J’ai 22 ans, je ne me plains pas. Jeveux créer une société, je suis entourée de personnes plusâgées que moi et qui m’ont aidée à gagner en maturité”, pour-suit la jeune fille. Elle a intégré le groupement des jeunescréateurs et son projet lui sied bien : “Je veux créer et vendrede vêtements traditionnels des Antilles d’où je suis originaire”.Il est facile de l’imaginer dans un univers rempli de dou-ceur, faisant surgir de ses doigts agiles, robes de soirée auxcouleurs éclatantes ou chatoyantes. Mélissa est persuadéedu bien-fondé de son projet car, dit-elle “il répond à unbesoin”. Une évaluation en milieu du travail (EMT) va luimettre le pied à l’étrier pour acquérir les compétencesnécessaires. Mélissa bouillonne d’énergie et rêve aussi decréer une association multiculturelle. J.P

Mélissa Berald,bouillonnante de vitalité

Patrick Rheinert, architecte vaudais s’est associé au consultant Serge Le Bouch pour imaginer une nouvelle forme d’habitat. On s’y prenden main, se rend service dans un écrin végétalisé. Où tout est optimisé pour réduire les coûts. Une première réalisation est prévue à Tarare.

A 25 ans elle vient de se lancer dans la diététique à domicile. Etcroit aux vertus des produits, de tous les produits, et bien sûr dela modération.

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L’ÉQUILIBRE est la voie de la raison en matièrede régime. En tout cas selon Jessy Evrard, dié-téticienne nutritionniste… à domicile. Eneffet, la jeune vaudaise se déplace directe-ment chez ses clients. Et propose depuisquelques semaines des conseils pour mangermieux et des régimes en fonction de leurdemande, la plupart du temps pour perdredu poids. Elle élabore des menus type et leurfacilite le travail : par simplicité, les quantitéssont mesurées en cuillères ou assiettes. Jessy bondit quand on lui parle Dukan etcompagnie. “Ce sont des régimes commerciauxtotalement farfelus et qui peuvent s’avérer dan-gereux puisqu’ils ne sont pas équilibrés”, s’in-surge-t-elle. Le mot est lancé : équilibre. “Enétant suivi par un diététicien, on évite les caren-ces. Un bon régime, efficace, ne doit pas nonplus frustrer. Rien n’est interdit, il faut manger detout, mais modérément”, assure-t-elle. Le plus

dur étant donc de se limiter à UNE cacahuèteou UN carré de chocolat. “Et faire en sorte quele régime soit le plus plaisant possible”, assure-t-elle sans craindre l’antinomie. En privilégierles produits sains et de saison, et en utilisantles petits trucs de Jessy pour donner encoreplus de goût aux légumes verts. “Je me suis intéressée à la diététique alors que jetravaillais dans l’hôtellerie et la restauration. J’aidonc passé un BTS”, rappelle-t-elle. Et comptesur son site Internet pour se faire connaître.Un site où l’on retrouve aussi des recettes.“L’aspect plaisir et bien-être est très importantpour moi. Je suis une passionnée de cuisine etles liens entre notre alimentation et notre santésont nombreux”, insiste Jessy, sortant uneappétissante et éloquente pièce de bœufpour le repas du soir…

S.Lwww.dietetique-et-plaisir.fr

Jessy Evrard : un régime, mais pas la frustration

ENCORE un couscous… Oui, mais pas n’importe lequel.Celui-ci est à la Grappinière ce que le tablier de sapeur està la rue Mercière. Une institution, comme sa cuisinière :“Tatie” alias Zohra Menouer. Mardi 7 février, elle a cuisinéavec quelques autres bénévoles, semoule, légumes etpoulet pour un repas solidaire destiné à financer le projetde voyage d’un groupe de jeunes du centre socialGeorges-Levy. Normal pour cette retraitée de 66 ans qui “atravaillé pendant trente ans à la halte garderie du quartier”, ya gagné son surnom, et désire “faire du bien”. Figure deLevy elle y est bien sûr bénévole et fait même maintenantpartie du conseil d’administration. “J’assure le lien avec leshabitants du quartier notamment les femmes. Elles me fontconfiance et découvrent tout ce que le centre social peut leurapporter”, explique-t-elle. Avant de sourire en voyant s’ac-tiver Hymen, une des animatrices : “Je l’ai gardée gamine,comme les enfants du directeur !”

Un projet de vie :“Vivre ensemble”. Al’expression galvaudée, PatrickRheinert (à gauche) et Serge LeBoulch, veulent redonner du sensgrâce à Récipro-Cité, leur sociétémontée en décembre. Leur dessein :créer les plus belles cités-jardin du21e siècle dont les résidents seraientles acteurs. A coup de jardins et ter-rasses, ces habitats collectifs donnentmême l’illusion de vivre dans unemaison individuelle, mais en soi-gnant le lien social.Un concept : mélanger les généra-tions et les cultures, sans tomberdans des excès anachroniques. Ets’entraider dans des bâtiments dequalité, modulables, végétalisés etorganisés autour d’une rue. Une uto-pie de doux rêveur ? “Pas du tout !”,sourit faussement indigné l’archi-tecte d’origine allemande. “Nousnous sommes inspirés d’expériencesqui fonctionnent déjà outre-Rhin”,assure Patrick Rheinert. Vieillissement de la population, lienssociaux de plus en plus ténus etdégradation du pouvoir d’achat :leurs constructions de deux étages etaccessibles apportent une sédui-sante réponse. “Notre idée est quechacun apporte ses compétences ouson temps”, détaille-t-il. Quand la per-sonne âgée gardera les enfants d’unjeune couple, le bricolo du deuxièmeréparera la porte qui ferme mal et lamain verte du rez-de-chausséeveillera à la bonne croissance desficus et crocus. Les plus passionnéspourront se charger des jardins pota-

gers. “Des études ont montré qu’aucontact de plus jeunes, les personnesâgées vivaient plus longtemps et plusheureuses. D’autant qu’elles peuventfaire profiter de leur longue expé-rience”, insiste-t-il. Un gestionnaire animateur. Si “larichesse ce sont les gens”, il faut parfoisun peu aider à faire émerger les pépi-tes. Ici intervient la gentille baguette

magique des coordinateurs de cesnouvelles cités-jardin qui se ferontaussi médiateurs. En s’assurant queleur charte de bon comportement etfonctionnement soit suivie par seshabitants. Bref, avant de fêter la vic-toire de l’OL ou de l’Asvel, on prévientses voisins. “On n’est pas non plusobligé d’appeler la régie pour changerune ampoule. S’impliquer, faire les cho-

ses soi-même permet de réaliser deséconomies”, renchérit Serge LeBoulch. Tout comme l’absence d’as-censeurs et de parties communes.“Les bâtiments sont intelligents etconsomment peu d’énergie”, ajoute-t-il. Quant au gestionnaire animateur, ilcréera des clubs, de jardinage ou decovoiturage. Le boom des réseauxsociaux témoigne du besoin de

liens… virtuels. Récipro-Cité c’est unpeu le Facebook en pierre, terre etbéton. Des partenaires. “Nous ne sommespas dans l’habitat militant”, rectifientses tenants. S’il y a des espaces com-muns, le concept respecte l’intimitéde chacun et peut tout aussi bienfonctionner dans l’habitat social quepour de petites copropriétés privées.Mais pour le premier cas “nousdevrons faire appel aux collectivitéslocales, qui pourront par exemple nouslouer pour de très longues durées desterrains à prix avantageux”, poursuit leconsultant. Combinée aux écono-mies de fonctionnement, cette colla-boration permettrait des loyers sem-blables aux habitats traditionnels. Nouveau né. Une première rési-dence devrait rapidement voir le jourà Tarare, mais Patrick Rheinert etSerge Le Boulch nouent déjà descontacts avec Vaulx-en-Velin etmême en Bourgogne. “Maintenantque nous avons pensé, mis en place etdétaillé le concept, nous sommes prêtsà accompagner des Villes et des pro-moteurs désireraient se lancer”, confir-ment-ils. Réalistes : “Ils ne peuvent êtreimplantés partout, bien sûr, mais peu-vent être adaptés. Si le territoire lenécessite, il y aura des commerçants etdes praticiens en rez-de-chaussée”. Etpourquoi pas imaginer des trois piècesdestinés à de la colocation. Philosophie. “Nous nous voulonsentrepreneurs d’avenir. Nous ne vou-lons pas faire du fric mais être utiles etdonner du sens”… Stéphane Legras

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3Vaulx-en-Velinjournal - 15 février 2012 - N°46

Impact lyrical, donner de lavoix par les motsILS N’ONT QU’UNE quinzaine d’années, mais on dirait devieux briscards. C’est que la passion du rap est venue il y alongtemps chez Inedy, Retro, Alpha (notre photo) etDerka. Née en écoutant le flow d’un frère ou d’un copainde classe… C’est devenu plus sérieux en quatrième et sur-tout depuis deux mois avec la formation d’Impact lyrical.“Nous voulons montrer dans nos textes que ce ne pas parcequ’on vient de Vaulx qu’on n’a pas de talent”, expliquent-ils.Et de lancer : “On dit les choses telles qu’elles sont”. S’ils ontdéjà enregistré quelques titres, ils ne manquent pas d’am-bition et comptent sur Internet pour se faire connaître et,pourquoi pas, attirer l’œil de producteurs : “Nous avonsmis en ligne quelques street clips et ouvert notre Facebook(impact lyrical officiel)”. Mais surtout ils se sont qualifiéspour la finale du Hip-hop talent tour, le 4 juin à Gerland.Un concours organisé notamment par la Fédévo.

Les Ultimate girls, du classique au hip-hopIL PARAÎT qu’elles suscitent la crainte des autres danseusesà cause de leur talent… Et en rythme. Avec un soupçon dedynamisme et de grâce, on obtient les Ultimate girls, desjeunes danseuses d’à peine quatorze ans, scolarisées aucollège Barbusse. “Même si nous ne sommes que deux sur laphoto, nous sommes trois dans notre groupe, expliquentAudrey et Enora. On danse depuis notre plus jeune âge. On adébuté par le modern jazz, puis par le classique et ce n’est queplus récemment que nous sommes venues au hip-hop”. Uneexpérience aussi diverse et variée qui fait la force de cesjeunes femmes. Membres depuis un an de la Fédévo, ellesont très récemment remporté le Hip-hop talent tour, lorsde sa halte à Vaulx. Les danseuses passeront à une étapesupérieure le 9 mars prochain à Lyon, lors de la finale.Parallèlement, elles sont en classe à horaires aménagésmusique et continuent de s’entraîner en dansant. R.C

L’HISTOIRE un peu féérique de Coline dont elle fait le récit, commence lors-qu’elle a cinq ans : “Au départ, j’ai voulu faire de la danse classique. C’était un peudur au début”. Coline va tenir pendant deux ans, puis s’oriente vers le modernjazz et la gymnastique rythmique et sportive. Bon compromis entre la danse etla gymnastique. Car, “en réalité, confie Coline, je voulais faire de la gymnastique,mais la danse aussi me plaisait”. La fillette n’aime pas devoir choisir. Elle décidedonc de goûter aussi à la musique. Elle entre tout d’abord au conservatoire deVaulx-en-Velin. Elle prépare dans le même temps, et réussit, le concours de celuide Lyon pour intégrer la section musique et danse. Sa soif de découverte est sigrande et son appétence pour tout ce qui est artistique si intense que Colinepasse un casting. Elle jouera prochainement le rôle d’Agathe dans un courtmétrage intitulé White spirit. Et la GRS dans tout ça ? Aux championnats deFrance le 25 janvier, Coline se classe quatrième. Une bagatelle pour cette enfantprodige qui vise plus haut et entend bien convaincre ses coachs de l’Ententesportive Décines de lui permettre de se présenter, lors de la prochaine compé-tition, dans la catégorie excellence : “Ce qui me permettrait de choisir ma musiqueet les accessoires”, explique la jeune artiste. Coline ne manque pas d’aptitudes etsurtout de cran, elle a aussi une bonne dose de courage et des parents aimantsqui l’encouragent dans tous ses projets. J.P

Marie Gerez, la jeunesse au cœurA 90 ans, Marie Gerez ancienne bénévole du Secours populaire aspire à la tran-quillité tout en suivant les événements commémoratifs de la commune en tantque membre de la chorale Les Ans chanteurs.

Depuis 2008, une association pas comme les autres propose d’organiser des évé-nements festifs pour tout-petits et adolescents. Une idée innovante qui permet àtous, surtout aux enfants, de célébrer différents types de cérémonies.

Il y a des enfants à qui la vie sourit. Sans doute Colinefait-elle partie de ceux là. A 11 ans, elle a en effet déjàpu réaliser un grand nombre de rêves.

IL N’Y A PAS D’ÂGE pour faire la fête.Mais pour les enfants et même pourles adultes, il est difficile d’être sur lamême longueur d’onde. Surtout lorsd’événements comme les mariages.Tel a été le constat de Jenifer Fiori,fondatrice des Enfants fêtards, uneassociation créée en 2008. Son but :lancer des animations pour enfantslors d’événements festifs. “J’ai été formée à l’animation grâce àun Brevet professionnel de la jeunesse,de l’éducation populaire et du sport(BPJEPS), explique Jenifer Fiori, prési-dente et fondatrice de la structure.L’animation est un domaine passion-nant mais ce n’est pas évident de fairesa place. Du coup, j’ai eu l’idée de mon-ter l’association. Nous proposons desprestations pour les 3-12 ans, ensomme une garde améliorée, conve-nue en concertation avec les familles. Achaque animation, nous pouvonsgérer des groupes de 10 à 30 enfants enfonction des demandes. Avec toujoursun adulte pour encadrer dix enfants”.Seule ou accompagnée de profes-sionnels de l’animation, Jenifer pro-pose des jeux et d’autres activités quipermettent à tous de profiter de lafête. Ainsi en journée ou soirée, lesenfants peuvent participer auxréjouissances et les adultes sont libé-rés, sans avoir à subir les cris ou les

pleurs. Côté matériel, l’associationdispose de nombreux jeux mais ausside lits pour faire dormir les pluspetits. Enfin, elle espère investir uncréneau en plein développement, l’a-

nimation dans les foires et les salons.R.C

Pratique : les Enfants fêtards, 1 ruede l’Egalité. Tél : 06 69 44 89 01.www.lesenfantsfétards.com

Les Enfants fêtards, la fête adaptée aux plus petits

“HIER ENCORE, j’avais vingt ans”,chante Aznavour, mais ce pourraitêtre aussi Marie Gerez qui n’a pas vule temps passer, aime chanter et, à 90ans, en paraît beaucoup moins. “Letemps galope mais je ne me sens pasvieille”, affirme-t-elle, presque un peugênée de faire cet aveu.Marie se perd parfois un peu dans lesdates et le nombre d’enfants, depetits-enfants et d’arrière-petits-enfants et il y a de quoi car ils sonttous très nombreux. Mais elle gardel’esprit alerte pour battre sa fille auscrabble et évoquer ses souvenirs.Installée depuis 1956 à Vaulx-en-Velin, elle s’est investie pendant desannées dans la vie associative en tantque bénévole au Secours populaire :“J’aimais bien y aller, je retrouvais mescopines. C’était le mardi et le jeudi”, sesouvient-elle. Puis, poursuivant sonrécit : “Il y avait eu des inondations ettout le linge avait été abîmé”. Ainsi, la

vieille dame porte-t-elle en elle lamémoire de cette ville dont elle a faitsienne une des valeurs : “A Vaulx, il y apas mal de choses qui se font pouraider les gens, c’est bien une ville soli-daire et c’est même inscrit sur le fron-ton de la mairie. Ça me plaît”, souli-gne-t-elle.Son engagement a pris aujourd’huiune autre forme puisqu’elle est mem-bre assidu de la chorale Les Anschanteurs, dirigée d’une main demaître par Monique Martin qui “nousfait souffrir”, s’amuse Marie Gerez.Chanter a toujours fait partie de savie : “Le chant, c’est la joie de vivre. Jechante tout le temps, en faisant la vais-selle ou autre chose”, confie-t-elle.Pour preuve, elle se met à chanterquelques chants tirés du répertoirede la chorale. En entonnant ces paro-les de l’Affiche Rouge, “Vous n’aviezréclamé ni la gloire ni les larmes”, lavoix devient vibrante et résonne

dans ce petit pavillon de Vaulx-en-Velin transportant l’auditeur dans unautre temps. Celui où Marie avait 18ans et, malgré la guerre, croquait lavie : “Nous étions jeunes, nous ne nousrendions pas compte”, livre-t-elle.Pourtant la guerre, elle la subira, aujour le jour, non seulement à causedes “problèmes de ravitaillement”,mais aussi car elle entre chez Far,société reconvertie dans l’armement :“Je faisais des noyaux d’obus”,explique-t-elle. De fil en aiguille, ellerelate aussi le “jour où il y a eu un bom-bardement à Bron. Ma mère étaitcatastrophée et moi j’avais pris un fourire nerveux”. Il y a aussi celle qu’ellenomme “ma copine” qui a pris part àla Résistance, “une corse”, précise-t-elle. Tout cela fait partie des souve-nirs précieux de Marie.

Jeanne Paillard

Coline Préher, des projets artistiques

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APRÈS l’exposé fait par le maire,Bernard Genin, sur les travaux réalisésou à venir, les habitants ont pris laparole dans un climat à la fois reven-dicatif et bon enfant, qui a permis unéchange constructif. Parmi les problè-mes évoqués : le stationnement, lespannes d’ascenseur, la dégradationde certains espaces publics, l’aug-mentation des loyers, le prix de l’eauet les problèmes de chauffage. “A la Thibaude nous avons de gros sou-cis avec Grand-Lyon habitat qui nenous prend pas en considération. Lesagents de nettoyage ne sont pas rem-placés lorsqu’ils sont absents. Il y a descafards dans les parties communes, lesinterphones ne fonctionnent pas. Lequartier se dégrade”, déplorait Habiba

Guerdani. Un habitant de l’avenueVoltaire a suggéré de créer des sta-tionnements en épi afin de solution-ner les problèmes de stationnementsauvage. “Nous allons aller sur placepour voir si c’est réalisable”, proposaitle maire. Christiane Pradier, prési-dente du comité de locataires deVernay, demandait si “la mairie a unregard sur le prix des loyers”. Le maire arépondu par la négative tout en poin-tant “la responsabilité de l’Etat qui, endiminuant les subventions aux officesHLM, les oblige à les répercuter sur leslocataires”. Sur le prix de l’eau, tropélevé aux yeux des habitants, le mairea réaffirmé l’intention de la Ville d’exi-ger du Grand-Lyon de passer en régiepublique pour réduire le coût. “Il fau-

drait une réunion avec les usagers pouren expliquer les raisons, quitte à faireun référendum”, continuait ChristianePradier. “C’est ce que nous proposons,que le Grand-Lyon puisse interroger lesusagers. Nous serons à vos côtés”, assu-rait le maire. J.PPratique : le Grand projet de ville(GPV) a édité une plaquette sur lestravaux du quartier Vernay-Verchères.Un renouvellement urbain, à l’hori-zon 2015, qui prévoit le réaménage-ment des espaces extérieurs afind’ouvrir le quartier sur la ville et d’enaméliorer les circulations. Des inter-ventions sur le bâti sont aussi prévuespar le bailleur Dynacité. Ce documentest disponible au local du GPV, 3 ave-nue Maurice-Thorez.

Chaude ambiance à l’assemblée générale des quartiers Est

CONCERTATION

EN PARTENARIAT avec le Mouvementnational de lutte pour l’environne-ment (MNLE), la Ville a organisé, le 7février, une journée de débats. L’évé -nement, intitulé “L’eau, ça n’a pas deprix !”, visait à engager la discussionautour des modes de gestion del’eau : délégation de service public,régie directe, établissements publics…Participaient notamment à cette dis-cussion contradictoire FrançoisCosserat, président du MNLE, Jean-Michel Drevon, représentant du col-lectif de défense des services publics,Jean-Louis Linossier de l’Associationdes consommateurs de l’eau duRhône, Jacques Ollivier, directeurgénéral du Siapp, Service public del’assainissement Francilien, les direc-teurs régionaux de Veolia eau, SuezLyonnaise des eaux, Saur, deux repré-sentants syndicaux de Veolia…Le maire de Vaulx-en-Velin introdui-sait le débat en avançant sa position :“Faire barrage à la marchandisationde l’eau, tendre à une réappropriationpublique et universelle, travailler tousensemble pour un projet novateur”. Etde citer le philosophe WalterBenjamin pour dire la nécessité “d’ac-tiver le frein d’urgence”. Alors qu’au même moment, le Grand-Lyon prévoit de renégocier le prix del’abonnement (le plus cher de France :34,37 euros par semestre en décem-bre 2011) lors de la prochaine révisionquinquennale des contrats avec lesfermiers Veolia et Suez, qui détien-nent respectivement 85 % et 15 % dela concession. Une baisse pourraitêtre consentie si la délégation de ser-

vice public est reconduite en 2015.Quand le président du Grand-Lyon,Gérard Collomb, semble plutôt favo-rable au privé – expliquant que Suezet Veolia ont pu se développer à l’in-ternational grâce aux bénéfices réali-sés en France et qu’il faut se soucierde l’équilibre économique de cesgroupes – d’autres élus (PC, PS, LesVerts…) prônent un retour au publicet sont engagés dans la campagnecitoyenne pour que l’eau du Grand-Lyon redevienne un bien commun. Ilsdemandent la suppression de l’abon-nement et plus d’égalité sur le tarif del’eau (l’actuelle tarification dégressiveavantage les gros consommateurs).“Il ne s’agit pas d’avoir la nostalgie duservice public d’avant, qui avait pourprincipal défaut de ne pas être démo-cratique. Mais de mettre en place unservice dans lequel les personnels, lesusagers, les syndicats, les élus aient unrôle de pilotage”, exposait Jean-MichelDrevon. Assurant aussi que “labataille serait menée pour que les sala-riés du privé soient repris dans desconditions où ils ne perdent rien” etaffirmant que l’efficacité et le profes-sionnalisme ne sont pas l’apanage dusecteur privé.Dans les villes françaises qui sontrevenues à une gestion directe(Grenoble, Paris, Viry-Chatillon,Castres…), force est de constater labaisse significative du prix de l’eau.Bordeaux fera le pas en 2018. D’ici là,le Grand-Lyon peut-être…

Fabienne Machurat

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A Vaulx-en-Velin, commune dont les champs captants (Crépieux Charmy) couvrent 95% des besoins en eaupotable de l’agglomération, la municipalité participe activement au débat sur l’eau.

ENVIRONNEMENT

De nombreux débats lors de l’assemblée générale des quartiers Est, alors que les habitants étaient venus avecla ferme intention d’exprimer leur amertume sur un certain nombre de sujets.

L’eau n’a pas de prix

LE CINQUIÈME cycle des assembléesgénérales de quartier (AGQ) suit soncours et fera une halte par le Mas.L’occasion pour le maire et les élus devenir écouter les doléances des habi-tants et d’exposer les grands projetsde la Ville. Notamment au niveau descommerces du Mas où des travauxd’entretien et d’embellissement ontété réalisés par la Ville et le Grand-Lyon pour un montant d’environ 100000 euros. Se posera également laquestion du départ de la moyennesurface du centre commercial et deson remplacement. Les travaux derésidentialisation réalisés cheminsMalval et du Mont-Pilat, récemment

achevés, seront évoqués aux partici-pants. Une opération d’ampleur d’unmontant de 2,7 millions d’euros finan-cés par l’Agence nationale pour larénovation urbaine (Anru), le bailleur,la Ville, le Grand-Lyon et la Région, surles dix bâtiments de Villeurbanne Esthabitat. Enfin, le point sera fait sur lefutur centre aquatique. Un largetemps sera accordé aux débats et auxdiverses questions qui seront poséesdirectement au Premier magistrat dela Ville. Pratique : AGQ du Mas, Pré del’Herpe et Cervelières-Sauveteurs,jeudi 1er mars à 19h, salle Victor-Jara(esplanade Duclos).

AGQ du Mas : de l’avenir du quartieraux questions quotidiennes

L’EAU, ce bien commun de l’huma-nité, s’est vue transformée en produitmarchand. Pour faire barrage aulobby des multinationales, la batailleest engagée depuis des années. EnFrance, les collectivités ont leur mot àdire. Sans parler des citoyens !Dans le monde plus d’ un milliard depersonnes n’a pas accès à l’eau pota-ble. Des sources tarissent ; la pollutiondes nappes phréatiques, ruisseaux,rivières, fleuves et océans va crois-sant. Tandis que des hommes meu-rent faute d’eau potable, d’autrestirent des bénéfices astronomiquesde sa distribution et de la vente desservices qui y sont liés. Cette sourcede vie est-elle vouée à être source deprofit, celui des actionnaires desgrands groupes qui se partagent lemarché ? Depuis près de dix ans, col-

lectifs, associations, élus et citoyensdénoncent le scandale de la mar-chandisation de l’eau et défendentl’intérêt général. Leurs voix s’élèventcontre l’emprise exercée à l’échellemondiale par les multinationalesfrançaises, Veolia et Suez.

Les peuples ont leur mot à dire……A l’heure où la commission euro-péenne a ouvert une enquête surtrois grands groupes du secteur del’eau – la Saur, Suez Environnement(ex Lyonnaise des eaux) et Veolia –pour savoir s’il y a eu entente sur lestarifs de l’eau et abus de positiondominante.…A l’approche du 6e Forum mondial

de l’eau (à Marseille du 12 au 17 mars)– co-organisé par le gouvernementfrançais, la Ville de Marseille et leConseil mondial de l’eau – et duForum alternatif mondial de l’eauorganisé en parallèle, alternative à lapensée unique des marchands d’eau,porteur d’une autre vision du monde.…Sachant que d’ici 2015 en France,les trois quarts des contrats de délé-gation de service public signés entredes collectivités et des entreprises pri-vées arrivent à échéance et que lesmunicipalités concernées ont unchoix politique à faire.La question de l’eau est cruciale. Elles’inscrit avec force dans le débatpublic.

Défendre l’eau comme bien public

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Plus d’infos sur www.vaulx-viedequartier.com

Tout le projet sur www.gpvvaulxenvelin.org

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A VAULX-EN-VELIN, 1373 logementssont concernés par le recensement,soit 232 adresses tirées au sort(1).Depuis 2004, le recensement s’effec-tue par tranche de 8 % de la popula-tion. Le dernier recensement àconcerner toute la population dansson ensemble a eu lieu en1999. Chaque agent recenseur déposedans chaque logement, une feuille delogement, un bulletin individuel parpersonne vivant habituellement dansle logement, une notice d’informa-tion sur le recensement et sur lesquestions posées. Il peut aider à rem-plir les questionnaires.

Les résultats de l’enquête permettentaux pouvoirs publics de répondre auxbesoins de la population et d’adapterles équipements collectifs aux évolu-tions de la société (crèches, écoles,hôpitaux, équipements sportifs) oude mieux connaître le parc de loge-ments et les besoins en la matière. Cesont des éléments qui servent égale-ment à l’action des associations. Il estdonc important que chaque per-sonne enquêtée remplisse les ques-tionnaires. L’Insee rappelle que parti-ciper au recensement est un actecivique et une obligation en vertu dela loi du 7 juin 1951. Les informations

collectées demeurent strictementconfidentielles et servent unique-ment à produire des statistiques. Ellesne peuvent en aucun cas donner lieuà un contrôle administratif ou fiscal.Toutes les statistiques produites sontanonymes et toutes les personnesayant accès aux questionnaires sonttenues au secret professionnel.

(1)Liste des adresses disponibles en mairie.

Pratique : informations à l’Hôtel deVille (place de la Nation) auprès de ladirection de la Population au 04 72 0480 08. Service-public.fr ou insee.fr

Les agents recenseurs : ElianeDescotes, Sarah Kbaier, AïchaOuldbey, Françoise Bros, Nadine

Ravier, Sabrina Caleyron, JeanneTesta, Emmanuelle Debulois, JessicaGrillet, Cheïa Milouda.

5Vaulx-en-Velinjournal- 15 février 2012 - N°46

DÉVELOPPEMENT

La cohésion sociale peine à entrer dans le droit commun

THÉÂTRE

Les dix agents recenseurs vont passer dans plus d’unmillier de foyers concernés par le recensement 2012.

L’enquête de recensement jusqu’au 25 févrierPOPULATION

PROLONGÉ jusqu’au 31 décembre2014, le contrat urbain de cohésionsociale (Cucs) définit les actions surlesquelles l’Etat entend accorder unepriorité dans les quartiers en poli-tique de la ville. Après la douchefroide d’une baisse de près de 17 %des crédits en 2011, l’Etat lanceaujourd’hui des avenants expéri-mentaux dans cinq villes de l’agglo-mération (Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, Vénissieux, Lyon Mermoz etOullins). “On nous annonce déjà pour2012 une baisse des crédits de l’ordrede 5 %”, regrette le maire. Alors quecertains indicateurs restent alar-mants, comme le taux de chômage,l’échec scolaire ou les difficultés d’in-sertion sociale. “Notre ville subit unebaisse identique à d’autres qui neconnaissent pas les mêmes difficultés.Le système de péréquation propre à lapolitique de la ville est nié, l’Etat neprend même pas en compte les carac-téristiques sociodémographiques deVaulx-en-Velin”.L’expérimentation doit permettre detester des modes d’organisation etde travail afin de mobiliser plus effi-cacement les politiques de droitcommun en faveur des habitants.Elle porte sur trois thématiques :l’emploi et l’insertion, l’éducation, la

prévention de la délinquance et lasécurité. A cela, s’ajoutent quatre thè-mes complémentaires : le cadre devie, la santé, la culture et la citoyen-neté. Pour la Ville, il s’agit en particu-lier de renforcer la santé scolaire, enaugmentant le nombre d’infirmières.Il y a actuellement une infirmière

pour mille élèves, il s’agira de passer àune pour six cents en primaire et unepar établissement en secondaire. LaVille entend aussi maintenir la qualitédes Réseaux d’aides spécialisées auxélèves en difficulté (Rased). “Maiscomment le Cucs peut-il renforcer lapolitique de droit commun quand par-

tout en France des postes sont suppri-més”, interroge le maire ?En terme de développement écono-mique, il s’agira de consolider ledispositif Groupement de jeunescréateurs, avec la participation de laRégion pour obtenir le statut de for-mation qualifiante. Et de faire de

l’Ecole de la deuxième chance unéquipement d’agglomération dansles deux ans. Enfin, la Ville va renfor-cer la prévention et la sécurité avec lamise en place d’une équipe de cinqmédiateurs au printemps 2012. Du côté des thématiques transversa-les, la Ville a choisi de maintenir laqualité de l’entretien dans les quar-tiers en attente de renouvellementurbain. Elle veut aussi mobiliser sespartenaires sur le fonctionnement duPôle d’astronomie et de culture spa-tiale (Pacs), équipement d’agglomé-ration et régional. Les associations dela Ville ont perdu 135 000 euros en2011, notamment les associationsstructurantes telles que les centressociaux. Il s’agira donc, à travers leCucs, de pérenniser leur finance-ment. “Le Contrat urbain de cohésionsociale est prolongé, mais ne soyonspas dupes, annonce le maire. Il ne ren-force pas la politique de droit communcar la politique de droit commun est endanger, avec des suppressions massi-ves de postes et de moyens. Le Cucs estun dispositif important mais ne noustrompons pas, c’est l’ensemble de lapolitique de la ville qui est remise encause !”. E.G

Prolongé jusqu’en 2014, le contrat urbain de cohésion sociale fait l’objet d’avenants expérimentaux ce qui meten danger l’existence même de ce dispositif, censé mobiliser les moyens de droit commun.

Vaulx premières planches rend hommage à Naïma DaïraFONDÉE en 2006, l’association a pourprincipale vocation de créer des scè-nes d’improvisations théâtrales envue de lancer des débats. Ellerayonne sur la ville et même au-delà.Parmi ses membres, elle comptaitNaïma Daïra, qui officiait en tant que

trésorière. Connue et surtout appré-ciée, passionnée d’écriture, la jeunefemme était correspondante auProgrès et rédactrice au Lyon Bondyblog. Sa disparition en 2009 avait sus-cité beaucoup d’émotion. Aujour -d’hui, Vaulx premières planches sou-

haite lui rendre hommage avec deuxpièces que Naïma avait rédigées dontune inachevée. Ainsi, l’associationrecherche des bénévoles pour lire sestextes en public mais également desacteurs masculins, des costumiers,des décorateurs et une danseuse

orientale. Des auditions auront lieu àl’espace Frachon, mardi 6 mars de18h30 à 20h30 et jeudi 8 mars à 18h.

Pratique : [email protected] ou 06 13 62 06 61 (après 17h).

LE DOSSIER concernant le Boulevardurbain Est (BUE) devait être présentéau dernier conseil municipal. Mais,“au vu d’éléments nouveaux”, le maireBernard Genin a choisi de le retirer.“Deux raisons à cela, expliquait-il.Nous sommes hors délai légal et cettedélibération n’aurait donc pas uncaractère juridique, seul l’avis défavo-rable que j’ai émis reste. Mais surtoutparce que de nouveaux chiffres contra-dictoires avec ceux de l’enquête, nousont été fournis sur les reports de circu-lation”. L’enquête publique, qui s’estachevée fin décembre, faisait état

d’un important report de circulation :“Les comptages annoncés montraientun trafic au moins deux fois plusimportant sur les rues adjacentes, aannoncé Bernard Genin. Or, à la veilledu conseil municipal, les services duGrand-Lyon ont fourni d’autres chiffres,indiquant qu’il y aura moins de véhicu-les”. Face à “d’un côté, une situationcatastrophique et de l’autre une situa-tion idéale”, le Premier édile ademandé, en accord avec le maire deDécines et le président du Grand-Lyon, une rencontre avec le Conseilgénéral, maître d’ouvrage de la sec-

tion Nord du BUE. La Ville ne retirecependant pas ses remarquesconcernant les problèmes environ-nementaux que soulève le dossier :préservation des zones agricoles etdes espaces naturels, mise à l’air librede la Rize insuffisamment prise encompte, gestion des eaux pluviales,gestion du bruit, qualité de l’air etprise en compte des anciennesdécharges. Et le maire de conclure :“Le dossier n’est pas assez avancé”.Cela fait pourtant plus de vingt-sixans que le Conseil général planchesur le BUE puisque le projet avait été

inscrit dans son schéma de voirie en1985. Le BUE doit à terme faciliter lesliaisons du centre Est de l’aggloméra-tion et améliorer la desserte des villesde l’Est lyonnais ; être un axe clé dufutur réseau de modes doux, ainsiqu’un maillon du futur système detransports collectifs (même si la ligneA8 n’est pas confirmée pour l’heure) ;permettre l’urbanisation de sesabords. Et il reliera le boulevardurbain Sud (Bus) à Vénissieux jusqu’àla rocade à Décines, via Saint-Priest,Bron et Vaulx-en-Velin. Ce derniertronçon – entre le pont de la Soie et

la rocade Est à Décines – a réussit àfaire l’unanimité contre lui. En effet, leConseil général prévoit deux fois unevoie entre le pont de la Soie et laroute de Vaulx (qui commence àDécines après le rond-point Marcel-Cachin). Et deux fois deux voies entrela route de Vaulx et la rocade. QuandVaulx et Décines demandent de rete-nir le principe de deux fois une voiesur l’ensemble du tronçon et préser-ver ainsi l’impact sur les zones agrico-les et naturelles. Le BUE reste un dos-sier qui, plus de vingt ans après, a dumal à aboutir. E.G

L’enquête publique sur la partie Nord du Boulevard urbain Est a fait l’objet d’un avis défavorable des communes de Vaulx et Décines. Maisface à des chiffres contradictoires, le maire demande que le dossier soit revu avec le Conseil général.

Boulevard urbain Est : dossier à revoir pour le Conseil généralVOIRIE

Renforcer la santé scolaire en augmentant le nombre d’infirmières, fait partie des priorités du Cucs.

VMag 15 fevrier 2012v8_Vaulxmag 7 septembre 14/02/12 10:24 Page5

Le bureau de poste du quartier accueille à nouveau le public depuis le 13 février. Dans un nouvel espace, leshabitants peuvent bénéficier des services publics de proximité que propose l’établissement.

FERMÉE depuis le 25 novembre der-nier, la poste du Mas du Taureau rou-vre enfin. Après plus de deux mois detravaux, le bureau remis à neuf a étélivré aux habitants lundi 13 février. Unsoulagement pour les seniorscontraints de faire le déplacementjusqu’au centre-ville pour retirerrecommandés, paquets ou effectuerdes opérations bancaires. L’ouverture,initialement prévue le 2 janvier a étérepoussée à la suite d’un retard deconstruction. “C’est un nouveau

bureau entièrement neuf, insistePatrick Duranson, directeur desbureaux du Mas et du centre-ville.Nous avons supprimé les hygiaphonespour de meilleures conditions d’accueil.Un nouveau photocopieur et unemachine à scanner les chèques sont àdisposition pour gagner du temps. Au-delà de ces aménagements, le bureau aété repensé. Le personnel était à l’étroitdans les locaux. Il s’agit d’un investisse-ment lourd, de plusieurs centaines demilliers d’euros”. Un nouvel espace

pour un meilleur accueil, avec unesignalétique renforcée qui permet defaire la distinction entre les servicespostaux et bancaires. Le bureau deposte accueille quotidiennementprès de 300 clients.

Pratique : le bureau de poste du Mas,9 place Guy-Môquet, est ouvertdepuis le lundi 13 février. Les horairesrestent inchangés : du lundi au ven -dredi de 9h à 12h et 14h à 17h30. Lesamedi de 9h à 12h15.

La poste du Mas rouvre ses portes

SERVICES

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Le chantier de construction du restaurant scolairede l’école Grandclément a pris du retard. Les tra-vaux commencent fin février.

REFECTOIRE

Les travaux du restaurant scolaireGrandclément débutent

DEPUIS le 13 février, le Centre communal d’action sociale (CCAS) s’est installé pro-visoirement dans les bâtiments préfabriqués au 60 rue Emile-Zola, qui autrefoisaccueillaient le centre de santé Jean-Goulard. Cette opération entre dans le cadred’une vaste restructuration du service municipal qui accueille quotidiennementprès de 150 personnes. Ses locaux n’avaient pas connus de tels changementsdepuis 1991, année d’instauration du RMI (revenu minimum d’insertion) aujour-d’hui devenu RSA (revenu de solidarité active). Situé au premier étage, le CCCASs’étendra en lieu et place de l’ancien commercial du Grand-Vire et ainsi doublerala surface de ses locaux. Qui, une fois rénovés rouvriront en septembre 2012. Lemontant des opérations est quant à lui estimé à environ un million d’euros.Pratique : le CCAS est transféré dans les bâtiments préfabriqués au 60 rue Emile-Zola. Tél : 04 72 04 80 04.

Le CCAS fait peau neuve et déménage

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AMÉNAGEMENTS

DANS LE CADRE de l’aménagement du parc du Château, des travaux commen-cent pendant les vacances de février pour une durée d’un mois. Une premièrezone d’une surface de 2700 mètres carrés, destinée à devenir une zone verte, estcréée du côté de l’extension du groupe scolaire Langevin. Les travaux consiste-ront à préparer le terrain (nettoyage et travaux de terrassement) puis à déposerde la terre végétale et à engazonner cette parcelle. Du côté de la rue Franklin, unparking va être créé provisoirement, dans l’attente d’un aménagement définitif.L’entrée et la sortie se feront sur la rue Franklin avec un sens unique de circulationà l’intérieur du parking. Il comptera une vingtaine de places de stationnement.Enfin, un portail et un portillon seront installés pour séparer les deux zones.

Un parking rue Franklin au Village

LA CONSTRUCTION d’un restaurantscolaire à l’école Grandclément estun chantier difficile puisque réalisédans l’existant. Pour diminuer lagêne pendant les travaux, la Ville apris les devants. Les travauxdevaient démarrer en septembre2011. Les garages situés à côté del’espace culturel René-Carrier ontété démolis dès l’été ainsi que lesblocs sanitaires du même côté. Lorsdes rencontres sur ce projet, en mai2011, les services de la Ville avaientaussi proposé aux enseignants declôturer le terrain de basket pour letransformer en cour de récréation,puisque l’autre cour serait réduitelors des travaux. Les enseignantsn’ont pas retenu cette solution. Mais voilà, le lot correspondant augros œuvre dans le marché publics’est révélé infructueux. Il a doncfallu relancer une procédure deconsultation des entreprises et lechantier a pris cinq mois de retard.Un problème ne venant jamais seul,la Ville a fait installer par ses services

des containers pour abriter les pou-belles dans la cour de l’élémentaireEst. Ce qui a déclenché l’ire desenseignants et des parents d’élèves,affichant une banderole “école pou-belle”. “Plutôt que cette banderole,une simple discussion a suffit à réglerle problème, expliquait le maire auconseil municipal, le 1er février. Onpeut effectivement constater des diffi-cultés sur ce chantier, difficultés quenous avons signalées depuis le débutdu projet en 2010. Nous avons eu plu-sieurs réunions depuis, la dernièreayant eu lieu mi-janvier pour présen-ter l’organisation du chantier”, ajou-tait-il. Avant de rappeler le montantde ces travaux : “2,2 millions d’eurospour la construction du restaurantscolaire auxquels nous ajouterons en2013 la réhabilitation de l’école élé-mentaire pour 2,6 millions d’euros.Sans compter les travaux déjà effec-tués depuis cinq à six ans pour envi-ron 450 000 euros, dont la réfectionde la toiture”. Les vacances d’hiversont mises à profit pour installer la

base vie des ouvriers. Les travauxvont donc débuter le 27 février pourune durée de quatorze mois. Il s’a-gira de bâtir le restaurant scolaire(400 mètres carrés) avec une sallepour les maternelles et une pour lesenfants d’élémentaire, ainsi qu’unoffice de réchauffe. S’y ajoutera unesalle pour les représentants desparents d’élèves. Des sanitairesseront installés et le préau de l’écolesera reconstruit. En attendant, lesenfants se rendent au restaurant dugroupe scolaire Langevin, de l’autrecôté de la rue Duclos, où un bunga-low a été ajouté. Pendant la durée du chantier,aucune rotation de camion n’auralieu lors des entrées et sorties d’éco-les. L’accès au chantier se fera ducôté de l’espace culturel René-Carrier, où quelques places de par-king seront supprimées (2 à 4 selonl’avancée des travaux), et les flux pié-tons y seront sécurisés.

E.G

L'UNIVERSITÉ de Lyon – dont sontmembres l’Ecole nationale des tra-vaux publics d’Etat (ENTPE) et l’Ecolenationale d’architecture de Lyon(Ensal), toutes deux sur le campus deVaulx-en-Velin – ainsi que celle deSaint-Etienne, réunies dans le Pôle derecherche et d’enseignement supé-rieur (Pres), viennent d'essuyer pourla seconde fois un cuisant échec en se

voyant refuser le label Initiative d'ex-cellence et les 165 millions d'eurosqui l'accompagnait. L’université deGrenoble ayant aussi vu son projetrecalé, aucune université rhônalpinene fait partie des huit campus retenusdans ce label. Michel Lussault, président du Pres deLyon, et Jacques Samarut, pilote duprojet de label Lyon/Saint-Etienne,

sont “inquiets de constater l’absenceincompréhensible de la région Rhône-Alpes sur la carte actuelle des pôles derayonnement mondial” quand bienmême le projet Lyon/Saint-Etienneavait “pourtant été évalué favorable-ment par plus de la moitié des memb-res du jury”. Lequel a estimé que lacandidature manquait de synergiesentre ses nombreux acteurs et n'affi-

chait pas une stratégie suffisammentconvaincante.L’université lyonnaise aura peut-êtredroit à une session de rattrapagepuisque le Premier ministre, FrançoisFillon, a proposé la mise en place d’undispositif d’accompagnement duprojet, “afin d’aboutir à la qualificationd’excellence que notre site mérite”,espère les représentants lyonnais.

Pas de label Initiative d'excellence pour l’université lyonnaise CAMPUS

C’est sur le terrain à l’arrière du parc du Château que sera aménagé un parking d’une vingtaine de places.

VMag 15 fevrier 2012v8_Vaulxmag 7 septembre 14/02/12 10:24 Page6

7Vaulx-en-Velinjournal - 15 février 2012 - N°46

SANTÉ Les soins dentaires low cost arrivent à Vaulx

Evénement festif rassemblant plus de 800 personneschaque année, le repas des têtes blanches se tiendrales 3 et 5 avril au centre culturel Charlie-Chaplin.

S’inscrire pour le repas des têtes blanches

RETRAITÉS

Figure de proue du quartier Tase, Woopa, bâtiment tertiaire de 7 étages qui sedresse à proximité du pôle multimodal de La Soie, est l’un des premiers immeublesproducteurs d’énergie dans le monde.

WOOPA, pôle coopératif, est à l’avant-garde tant en matière d’économiesociale que sur le plan environne-mental. Pour la première fois enFrance, un immeuble de bureaux de9000 m2 regroupe 12 partenaires dumouvement coopératif issus de lafinance éthique, du domaine HLM, dusecteur de l’ingénierie et du conseil,de l’industrie alimentaire(1). Qui plusest, ce bâtiment, dont l’architecteThomas Rau (Amsterdam) et le cabi-net Soho architectures (Lyon) ontsigné la conception innovante, vaproduire plus d’énergie électriquequ’il n’en consommera, grâce à1600 m2 de panneaux photovol-taïques et un système de cogénéra-tion. L’électricité fabriquée sera reven-due à la société coopérative d’intérêtcollectif Enercoop, avec laquelle lepôle d’entreprises a signé un contratd’un an renouvelable. Woopa intègrejusqu’à la consommation informa-tique et les espaces parkings (220 pla-ces sur deux niveaux) dans ses calculsd’économie.Les architectes ont choisi des solu-tions permettant de réaliser un bâti-ment “zéro carbone”, un bâtimentdont les émissions de CO2, liées à la

consommation énergétique, sontnulles et atteignent des objectifs fixésà 2050. Outre le chauffage – qui mixecogénération à l’huile de colza, chau-dière à bois à granulés et une chauffe-rie gaz mutualisée avec les logementsgérés par Rhône Saône Habitat (encours de construction) – ils ont optépour le rafraîchissement sur nappephréatique, la récupération des eauxde pluie pour les sanitaires, la gestionde l’éclairage (capteurs de lumière etdétecteurs de présence)...

La démarche a été primée en 2008dans le cadre du Programme derecherche et d’expérimentations surl’énergie dans le bâtiment (Prebat)organisé par l’Ademe et la RégionRhône-Alpes. Montant du prix :200 000 euros pour des travaux quiont coûté 30 millions d’euros (HT).

F.M

(1) Nef, Rhône Saône Habitat, groupeQuadriplus (Cogeci, Etamine, Katene, Procobat),Urscop, Agora, Destim, Biocoop (qui devraits’installer en juin)…

Woopa pionnier de l’énergie positiveECOLOGIE

Début avril, un centre dentaire low cost ouvrira ses portes, avenue Péri, en propo-sant prothèses et implants à moitié prix. Les dentistes libéraux accueillent ladémarche avec scepticisme.

Vaulx talents expose ses œuvres CONCOURS

LES ŒUVRES des lauréats du concours d’arts graphiques et de photos, Vaulxtalents, organisé par l’association Vaulx-en-Velin entreprises (VVE) avec laMission locale et la participation de Pôle emploi, du lycée Les Canuts et del’Artistorium, sont exposées dans le hall de l’Hôtel de ville (place de la Nation) jus-qu’au 7 mars. Les lauréats du concours : Photos1er prix : Mlle Benchirk (Mission locale), M. Lashar (Pôle emploi), M. Mesouar (lycéeLes Canuts) pour la photo “donnez moi de l’air” à l’entreprise Unigraphic.2e prix : Mlle Belkazar (Mission locale), Mme Barlat (Pôle emploi), Mlle Camphin,M. Gorsal, M. Mebarka et M. Yoclu (lycée Les Canuts) pour la photo “Le ponceur”au garage Etincelle.3e prix : Mlle Khaldi (Mission locale), Mme Bardesono, M. Moutchou et M.Tabaczynski (lycée Les Canuts) pour la photo “Une main de velours dans un cadrede velours” à l’entreprise Bouton-Renaud.Arts graphiques (Artistorium) : 1er prix Alexandra Kriknoff, 2e prix ChristineEstienne, 3e prix Chantal Meine.

Rap, chant, slam ou plus simplement écriture, il existe plusieurs façons des’exprimer et mettre forme le vécu des jeunes des quartiers populaires. Telleest la vocation du projet Poètes du bitume. Un projet en lien avec l’auteurMohamed El Amraoui, de l’association Dans tous les sens, Rudy Bwoy etNaïma de la Fedevo, qui à terme mènera à l’écriture d’un ouvrage, voire àl’enregistrement d’un disque. Le tout accompagné d’une représentation scé-nique. Pour y participer, il faut avoir entre 10 et 25 ans. Des réunions sontorganisées chaque vendredi soir de 18h30 à 20h30 à la salle des Verchères,11 rue des Verchères. Contact : association Dans tous les sens, au 04 72 04 13 39. [email protected] - Fédévo au 04 27 01 55 45. [email protected]

“Poètes du bitume” : paroles de jeunes sur les quartiers

“CET ÉVÈNEMENT symbolise le partageet la solidarité que nous tentons demettre en œuvre dans notre politiquemunicipale”, explique Pamela Alba-Rubio au sujet du traditionnel repasdes têtes blanches qui se tiendra les 3et 5 avril au centre Charlie-Chaplin.Mais aussi, “simplement faire la fête,poursuit l’élue, en particulier danscette époque de crise, faire la fête faitaussi partie de la vie. C’est pourquoi,nous tenons à ces deux jours de ren-contre, d’échanges, de danses avec lespersonnes âgées de notre ville”. Le

repas des têtes blanches s’adresse àtous les Vaudais de plus de 70 ans,ainsi qu’à leurs conjoints. Les inscrip-tions sont ouvertes à partir du lundi27 février à 8h30 et seront closes ven-dredi 16 mars à 16h30. Les invitationssont à retirer au service municipal desRetraités (pour l’un ou l’autre desjours proposés) avant le 16 mars à16h30. Cette invitation sera exigée àl’entrée. L’inscription est obligatoirepour pouvoir participer à ce repasamical, et aucune inscription ne sefera par téléphone (ni sur le répon-

deur téléphonique du service). Lesjours de repas, un transport en carsera organisé à partir de 11h. En find’après-midi, les cars repartiront vers17h. Le transport sera assuré unique-ment sur demande formulée à l’ins-cription.Inscriptions au service municipaldes Retraités : 41, avenue GabrielPéri. Tél. 04 72 04 78 40. Ou dans lesmairies annexes : au Bourg, espaceculturel René-Carrier, 55 rue de laRépublique. Au Sud, 32 rue Alfred-de-Musset.

IL Y A 4 ANS, chemin Tony-Garnier àVaulx-en-Velin, un cabinet dentaire aété créé pour des patients précaires,bénéficiaires de la couverture ma-ladie universelle (CMU). C’était là l’ini-tiative des porteurs du projetDentexia, qui n’affichait pourtant pasencore son nom. En 2012, Dentexiaimplante deux centres low cost (litté-ralement : bas coût) à Lyon (Tête d’orà Lyon 6e et hôpital privé Natécia àLyon 8e) et déménage son cabinetvaudais. Celui-ci développera bientôtson activité avenue Gabriel-Péri, dansdes locaux anciennement occupéspar l’enseigne Akeva. L’ouverture dece centre au statut associatif est pré-vue début avril.Les établissements Dentexia sont descentres de santé contrôlés par lesAutorités régionales de santé. Ilsavancent des tarifs divisés par deux,quand 63 % des Français renoncentaujourd’hui aux soins dentaires pourdes raisons financières. Outre l’acti-vité de prévention et les soins pre-

miers, leurs praticiens sont spécialisésdans la pose d’implants et affichent ladifférence : “Chez Dentexia, le forfaitimplant + couronne est à 970 euros,quelle que soit la complexité de l’acte,tandis que le prix moyen constaté enRhône-Alpes est de 2370 euros”. Desprix “inférieurs à ceux des pays prati-quant le tourisme médical”, soulignentencore les porteurs du projet.Ici, les salariés ne sont pas rémunérésau pourcentage mais au fixe commeà l’hôpital. Les chirurgiens dentistesdisposent d’assistants à temps com-plet pour les actes de chirurgie etsont soulagés de la gestion adminis-trative. La méthode, pensée parPascal Steichen, président deDentexia et conseiller en organisa-tion, vise une économie d’échelle etdes tarifs fortement réduits.Grâce au nombre de ses centres,Dentexia bénéficie de prix avanta-geux de la part de ses fournisseurs.Sans que cela nuise à “l’exigence dequalité” affirment les partisans du low

cost, en expliquant : les implants etprothèses sont achetés en France. Ils’agit de fournitures fabriquées pardes machines outils de haute techno-logie, avec un faible taux de maind’œuvre, des produits contrôlés parl’Agence française de sécurité sani-taire des produits de santé (Afssaps).Du côté des dentistes libéraux, cettedémarche fait grincer des dents.“Pour le syndicat des chirurgiens den-tistes du Rhône, la démarche low costest incompatible avec la santé et lapratique médicale”, déclare son prési-dent Philippe Balagna. Selon lui, ser-rer au niveau des prix ne peut se fairesans compromis. L’ordre des dentistesdu Rhône pense que pour être renta-bles, ces centres vont devoir produirebeaucoup. Au détriment des patients ?Les dentistes libéraux expriment leurinquiétude et mettent en gardecontre ces praticiens d’un nouveaugenre qui cassent les prix. Ce qui s’ap-pelle avoir une dent contre quel-qu’un. F.M

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A LA SUITE du débat d’orientationbudgétaire, qui s’est tenu lors duconseil municipal du 14 décembredernier, les élus ont adopté le budgetprimitif 2012. “Un budget au servicedu développement social, écono-mique, urbain et culturel de la ville,commentait Saïd Yahiaoui, Premieradjoint chargé des Finances auconseil municipal du 1er février. Maisaussi d’une dynamique de transforma-tion en cours, que tout un chacun peutobserver”. Dynamisme que l’élu illus-trait par l’évolution des budgetsdepuis 2010, passés de près de 82millions d’euros à 95 millions aujour-d’hui. “Cet élan est visible tant en inves-tissement qu’en fonctionnement, ajou-tait-il. Il s’explique par le lancement, ouencore la mise en œuvre et l’accomplis-sement de nombreux projets tels que lePôle d’astronomie et de culture spa-tiale ou encore celui du centre aqua-tique, mais aussi par la concrétisationde services publics répondant à desbesoins primordiaux pour nos admi-nistrés, comme l’ouverture de classes,le développement de structures petiteenfance, l’accueil de loisirs enfance-jeunesse, le renforcement du service desoins à domicile”.Ce qui donne un budget primitif de70 millions d’euros en fonctionne-ment et de 25,3 millions d’euros eninvestissements, “un des plus impor-tants budgets d’investissement que laVille ait jamais réalisé”, rappelait SaïdYahiaoui. Le budget d’investissementa plus que doublé depuis 2009, où ilétait de 11,7 millions d’euros. Uneprogression rendue possible par l’en-gagement d’opérations partenarialesimportantes cofinancées par l’Agencenationale pour la rénovation urbaine,à hauteur de 8 millions d’euros (sub-ventions d’équipement). Toujours ducôté des recettes d’investissement, laVille bénéficie de 1,4 millions d’eurosde ressources propres externes. Elle aune capacité d’autofinancement de4,27 millions d’euros (qui correspondau remboursement du capital de ladette) et disposera de cession d’im-mobilisation (ventes de terrains) àhauteur de 2,88 millions d’euros. Soitun autofinancement sur des ressour-ces propres internes de 7,15 millionsd’euros. Enfin, elle fera appel à l’em-prunt pour 8,72 millions d’euros.

Le centre aquatique et le Pacs en investissementEn dépenses d’investissement, lesécoles représentent 5,2 millions d’eu-ros (dont 1,35 millions d’euros pour legroupe scolaire Wallon et près de 2millions d’euros pour le groupe sco-laire Grandclément). Les investisse-ments dans les équipements sportifsseront d’un peu plus de 4 millionsd’euros (dont 1 million pour les étu-

des du futur centre aquatique, 1,6pour le stade Aubert et 1,2 pour legymnase Valdo). Enfin, les investisse-ments dans les équipements cultu-rels (3,8 millions d’euros) iront princi-palement au Pôle d’astronomie et deculture spatiale (Pacs). Dans les quar-tiers, 239 000 euros sont prévus pourles opérations partenariales durenouvellement urbain et 150 000euros sont consacrés aux travaux à lasuite des visites de quartiers.L’entretien des espaces publics (voirie,éclairage, espaces verts, enfouisse-ment de réseaux…) se chiffre à prèsde 2,2 millions d’euros, les travauxd’amélioration du patrimoine (étan-chéité, réseaux d’eau et de chauf-fage…) à 1,2 millions d’euros et leremplacement de véhicules et dumatériel nécessaire aux activités(équipement des stades, des gymna-ses, du centre culturel, du cinéma, deshaltes garderies…) à 1,4 millionsd’euros. La Ville participe à des opéra-tions partenariales de restructurationurbaine pour un peu plus de 952 000euros. Elle devra enfin rembourser lecapital de la dette pour 4,27 millionsd’euros.Pour fonctionner, la Ville a un budgetde 70 millions d’euros. Les recettesprogressent de 4,41 % par rapport aubudget primitif 2011. Les recettesgénérées par les centres aérés, lescentres de loisirs, la restauration sco-laire, les équipements culturels, maisaussi par les redevances d’occupationdu domaine public, s’élèvent à2,64 millions d’euros. Les impôts ettaxes rapportent 38,7 millions d’eu-ros, les dotations et subventions27,4 millions d’euros.Les dépenses de fonctionnementvont principalement aux charges depersonnel avec 39,2 millions d’euros.Les charges générales (achat de pres-tations de service, de maintenance,assurance, eau, énergie, électricité,téléphone…) sont de 15 millionsd’euros et les charges de gestionscourantes (subventions de fonction-nement pour les budgets médico-sociaux, le CCAS, les clubs sportifs etles associations) de 9 millions d’euros.Les intérêts des emprunts et dettess’élèvent à 2,17 millions d’euros.

La dette en questionIntervenant au nom du groupeRéussir ensemble Vaulx-en-Velin(Revv), Philippe Moine dénonçait :“Vous tentez de nous convaincre quenotre commune voit ses dotationsdiminuer. Malgré la crise, les recettessont à la hausse en fonctionnement eten investissement. On ne peut pas direque l’Etat se désengage”. Et regrettait“des dépenses de fonctionnement demoins en moins maîtrisées. L’explica -tion se trouve dans les chiffres élo-

quents des charges de personnel quireprésentent 1000 euros par habitant”.Laurent Clamaron renchérissait surl’inquiétude du groupe Revv “quantau remboursement de la dette, qui aaugmenté de 25 % entre 2000 et 2012”. “Avec quoi rembourse-t-on la dette ?,reprenait Saïd Yahiaoui. Avec l’autofi-nancement !”. Et le maire, BernardGenin, d’ajouter : “Messieurs Moine etClamaron, tous les ans vous nous pré-sentez le budget comme un exercicepurement comptable, avec les erreursqui vous font comparer Vaulx-en-Velinà des villes de même strate mais quin’ont pas les mêmes besoins que notrepopulation. Le poids de la dette n’estpas le plus important, c’est notre capa-cité à rembourser. La dette, frais com-pris, c’est moins de 6,5 millions d’eurossur 70 millions d’euros de budget defonctionnement, soit 9,20 %. Nousavons donc une capacité large à rem-bourser”.Pour le Parti socialiste (PS), HélèneGeoffroy, rappelait que “la ville est àun moment charnière où l’ensembledes quartiers est reconfiguré, le Sud, leVillage, le Mas du Taureau. Il y a du bâtimais aussi de l’humain, d’où la néces-sité de réussir les équipements”. L’élueinterrogeait aussi sur les dépenses defonctionnement des équipements. Stéphane Guyon, de Lutte ouvrière(LO), estimait que “la gestion munici-pale essaie de répondre au mieux auxbesoins de la population. Une com-mune comme la nôtre ne doit pasdiminuer les services rendus aux habi-tants, dont la situation se dégrade”. Etse félicitait “d’un budget en augmenta-tion, quand les taux d’imposition nebougent pas”. Au nom du Front degauche, Alain Touleron acquiesçait :“Il n’est pas question de baisser leniveau de service à la population aumoment même où les besoins se fontplus pressants. Nous sommes donc enmesure de présenter un budget quipermet de poursuivre un niveau élevéd’investissements, en rapport avec ledéveloppement que connaît notre ville,y compris un développement démo-graphique”. Et poursuivait : “Nousconsidérons même que la Ville se doitde résister, aux côtés des habitants, sedoit de constituer un rempart contreles dégâts des politiques libérales etautoritaires”. Il revenait au maire deconclure : “Oui, ce budget est ambi-tieux, mais nous n’avons pas la mêmevision de notre ville, ajoutait-il à l’a-dresse du groupe Revv. Vous n’avezpas notre ambition pour elle. Nousvoulons rester une ville populaire, uneville en développement et participer audéveloppement de l’agglomération”.

Edith Gatuing

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FINANCES La Ville vote un budget 2012“

LE VOTE du budget a été l’occasion de rappeler la part de Vaulx dans le dévelop-pement de l’agglomération. “La participation de la ville au développement démo-graphique de l’agglomération génèrera à terme des besoins importants en infras-tructures et en équipements publics dont le financement devra être accompagnépar le Grand-Lyon, expliquait le Premier adjoint Saïd Yahiaoui. Nous avons doncdemandé au Grand-Lyon la création d’une dotation de développement urbaind’agglomération pour contribuer au financement des équipements induits parcette croissance”. Faisant aussi référence au Fonds de péréquation intercommu-nale et communale (FPIC), prévu dans la loi de finances 2012, il indiquait queVaulx-en-Velin devait contribuer à ce fonds sans en être bénéficiaire puisqu’elleappartient à une agglomération riche. “Des amendements ont été proposés,notamment par le maire, Bernard Genin, avec l’association Villes et banlieues.Aujourd’hui, nous avons gagné que Vaulx n’est plus contributrice mais nous ne som-mes toujours pas bénéficiaires”. Dans ce dispositif où les agglomérations devien-nent des acteurs de la péréquation, la dotation de solidarité communautaireexiste toujours, mais ne corrige pas les inégalités. Et l’élu de citer en exempleAlbigny-sur-Saône, première en dotation en euros par habitant, quand Vaulx-en-Velin est seizième, alors qu’elle est la commune qui a le plus faible revenu moyenpar habitant de l’agglomération.

Vaulx-en-Velin dans l’agglomération

Comme pour les trois années précédentes, le budget primitif 2012a été construit sur une fiscalité à taux constant. Il faut cependantnoter que les bases augmentent, a souligné le Premier adjoint, SaïdYahiaoui, ce qui équivaut à une augmentation des recettes puisquela population augmente. L’élu prévoyant une évolution des basesde 3,5 %, le produit des cotisations directes est de 21,8 millionsd’euros, auquel s’ajoute les allocations compensatrices de 2,5millions d’euros, soit un total de 24,3 millions d’euros.

Taxe d’habitation : 22,46 %Taxe foncière (bâti) : 22,46 %

Taxe foncière (non bâti) : 74,82 %

Les taux d’imposition n’augmentent pas

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2“dynamique” Avec 25 millions d’euros d’investissement et 70 millions de fonctionnement, laVille a adopté un budget en hausse de 4 % par rapport à 2011. Un budget qui sou-tiendra des projets d’ampleur et la satisfaction des besoins sociaux. Sans aug-mentation des taux d’imposition.

Vaulx-en-Velinjournal - 15 février 2012 - N°46

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CENT-QUATRE-VINGT personnes pré-sentes lors de l’assemblée généraledu 7 février et 70 % de grévistes dansles écoles vaudaises : “Du jamais vu !”,lance-t-on dans l’assemblée quiréunit parents et enseignants, venusoccuper les locaux de l’Inspectionacadémique (IA) de circonscriptionde Vaulx-en-Velin, basés à l’écoleCourcelles. “Ce qui se passe actuelle-ment est inadmissible. On n’arrête pasde supprimer des postes et surtout lespostes Rased (Réseaux d’aides spéciali-sées aux élèves en difficulté). On en aras le bol ! A l’école Vilar, depuis décem-bre, il y a eu six remplaçants en CP. Lesenfants sont perdus, pour eux c’est dif-ficile”, s’insurgent des parents d’élèvesde l’école. Ils relaient le discours desenseignants grévistes qui appellent“à la mobilisation pour sauver l’éduca-tion prioritaire et à suivre la prochainegrève qui aura lieu le 12 mars auniveau départemental. Nous avonsdécidé le blocage des projets d’écolesen attendant la réponse de l’Inspectiond’académie sur la sauvegarde des pos-tes Rased et Rep (réseau d’éducationprioritaire) et aussi des Clin (Classe d’i-nitiation pour non-francophones)”. Le2 février, c’était les enseignants dulycée Les Canuts qui, excédés par la

diminution de la dotation horairesglobale, se mettaient en grève à 80 %et exigeaient du rectorat vingt-deuxheures supplémentaires pour assurerun enseignement normal. “Unedemande restée lettre morte”, regret-tent-ils en appelant à poursuivre lamobilisation.La colère monte. Parents et ensei-gnants refusent que l’on prive lesenfants des quartiers classés en zoneprioritaire des moyens pour leur offrirles mêmes chances de réussite qu’auxautres : “C’est l’avenir de nos gosses quiest en jeu. Si on leur enlève le peu d’ou-tils qu’ils ont, c’est fichu pour nosgamins”, s’insurge Fatima Kebbouche,parent d’élève. “Nous restons vigilantset on tient à vous avertir qu’on ne lais-sera rien passer”, lançait MoradAggoun à l’encontre des deux inspec-teurs de l’Education nationale,contraints au dialogue avec l’ensem-ble des personnes mobilisées. L’Inspection académique doit trouverdes solutions pour faire face aux 2200inscriptions supplémentaires prévuesdans les écoles du Rhône à la rentréeprochaine alors que, dans le mêmetemps, le gouvernement enchaîne lessuppressions de postes. “Nous som-mes dans des hypothèses de travail et

nous réfléchissons à un redéploiementdes postes en surnuméraire selon unprincipe de solidarité”, se sont défen-dus les représentants de l’IA. Le mes-sage est très mal passé, d’autant plusqu’il a été repris par l’Inspecteur d’a-cadémie lors de l’entrevue qu’il aaccordée à une délégation d’ensei-gnants : “Nous assistons à un dialoguede sourds. Il n’y aura pas de création depostes d’enseignants. Ils vont en pren-dre là où ils peuvent et nous allons per-dre trois postes”, résume Frédéric Piret,

le directeur de l’école Jean-Vilar. Le maire, Bernard Genin et sonadjointe chargée de l’Education,Marie-France Vieux-Marcaud, ontexprimé leur soutien à ce mouve-ment de protestation. Qui est, pourMarie-France Vieux-Marcaud “à lahauteur des coups portés au servicepublic de l’Education nationale. Vaulx-en-Velin est une ville où la mobilisationdes enseignants et des parents a per-mis, jusqu’à aujourd’hui, d’éviter lepire”, poursuit-elle. A l’instar des ensei-

gnants, elle déplore un discours cul-pabilisant autour de la solidarité quilaisserait entendre que Vaulx-en-Velinest mieux dotée que les autres villesdu département : “On ne bénéficie pasd’un traitement particulier, on ne volede postes à personne, nous sommesdans le cadre des dispositifs. Lesmoyens dont nous disposons sontindispensables et quand les gens sebattent pour les maintenir, nous nepouvons qu’être d’accord”.

Jeanne Paillard

Grève nationale le 12 marsHuit syndicats d’enseignants(1) ontappelé les collèges et lycées à unejournée nationale de grève et demanifestations, lundi 12 mars, pourprotester contre les réformes dansl’Education, a annoncé l'intersyndi-cale. Laquelle s’oppose aux condi-tions dans lesquelles va s'effectuer larentrée, en raison des coupes budgé-taires et des suppressions de postes, àla réforme du lycée et aux conditionsd'accueil des futurs lauréats desconcours enseignants à la rentrée.(1)L'intersyndicale comprend, outre le Snes-FSU,les organisations Snalc-Csen, Snep-FSU,Snetap-FSU, SNFOLC, CGT Educ'action, SudEducation, et SNCL-FAEN.

Alors que le thermomètre affichait des températures largement en dessous de zéro, les esprits étaient bien échauffés lors des grèves qui sesont déroulées dans les établissements scolaires pour protester contre les suppressions de postes.

GRÈVE

Depuis la rentrée, élèves de cinquième, enseignantset personnel éducatif testent une organisation dutemps scolaire non conventionnelle. Premier bilan.

La colère monte dans les écoles vaudaises

EDUCATION

LE COLLÈGE Duclos a mis en pratiquele programme Eclair (lire ci-contre) àtitre expérimental pendant deux anspour ses élèves de cinquième. C’estainsi que leur emploi du temps a étérevu pour privilégier l’enseignementdes matières dites lourdes (maths,français, langues) le matin et permet-tre aux jeunes de bénéficier d’activi-tés sportives ou culturelles l’après-midi. Ecueil inhérent à toute expéri-mentation, sa mise en place estimparfaite : “Nous avons dû tenircompte des contraintes d’aménage-ment du temps de chacun et de ladisponibilité des locaux, expliqueRaoul Savey, le principal du collègeDuclos. C’est pour cela que nous avonsfait l’expérience seulement avec lesclasses de cinquième qui sont moinsnombreuses”. Parmi les activités proposées l’après-midi, la prévention secours. Elle réunitun petit groupe d’élèves autour d’uneenseignante et de la conseillère prin-cipale d’éducation (CPE). Ces élèvesparticipent aussi à l’activité yoga qui,elle, a été imposée. “Nous sommespartis du principe que cela allait aiderles élèves pour la concentration et leurbien-être. Et aussi à se préparer auxexamens. Mais, après cinq mois d’expé-rience, nous nous sommes aperçu quel’objectif n’est pas atteint pour tous. Il yavait des élèves qui n’accrochaient pasdu tout. Il est donc préférable de tra-vailler avec des élèves volontaires”,commente le principal. Du côté desélèves, le point de vue est mitigé.Certains affirment que “ça relaxe”,d’autres que “ça fatigue”. Medhiapprouve la nouvelle organisation deson emploi du temps : “Le matin onarrive mieux à se concentrer, on réflé-chit plus, alors que l’après-midi, on estexcité”.Le principal du collège Duclos admetqu’il est cependant prématuré de tirerdes conclusions définitives de cetteexpérience. “Ça pose quelques problè-mes pour la construction des emploisdu temps et pour l’utilisation des sites

sportifs. On n’a pas pu mettre tous lescours le matin, ça ne répond donc pasà tous nos objectifs”, concède-t-il. Ce programme est loin de recueillirl’assentiment des enseignants auniveau local et national. Pour un desenseignants grévistes le 7 février,mobilisés contre les suppressions depostes Rased ou Rep sur la circons-cription de Vaulx-en-Velin, “c’est undispositif qui en remplace un autre.Selon notre hiérarchie, il y a plus demoyens, mais nous, sur le terrain, onvoit que la situation se dégrade et queles moyens ont, en fait, diminué. Cedont nous avons besoin, c’est d’ouver-tures de classes”. Sentiment sembla-ble chez Marie-France Vieux-Marcaud, adjointe au maire déléguéeà l’Education et à la Vie de l’enfant. Elledénonce “un empilement de disposi-tifs qui est en fait de la poudre auxyeux, car dans le même temps onassiste à des diminutions de moyens”.D’autant que les professeurs ne sebousculent pas au portillon des collè-ges Eclair : le dispositif prévoit qu’ilspeuvent être recrutés sur profil par lechef d’établissement, mais dans lesfaits, seulement un quart l’a été.

Jeanne Paillard

Le programme EclairEclair (Ecoles, collèges et lycées pourl’innovation, l’ambition et la réussite)remplace un autre programme natio-nal, Collèges et lycées pour l’innova-tion, l’ambition et la réussite (Clair),mis en place dans 105 établissementsen 2010 et qui intègre depuis la ren-trée dernière les écoles et collègesdes réseaux ambition réussite. Unprogramme qui se veut “au centre despolitiques de l’Education nationale enfaveur de l’égalité des chances”. Parmises objectifs, Eclair doit constituer unlevier pour faire évoluer les pratiquesquotidiennes au service de la réussitede tous. Pour cela, les établissementspeuvent faire appel à l’expérimenta-tion, sur la base d’un contrat d’objec-tifs, corollaire de l’autonomie renfor-cée qui leur est accordée. Ainsi, leschefs d’établissement peuvent recru-ter les enseignants sur profil, lesquelsseront récompensés au mérite. Despréfets des études sont nommés surla base du volontariat : ils coordon-nent et animent le travail pédago-gique et éducatif. J.P

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Expérimentation pédagogique au collège Duclos

111 000 visiteurs sont venus chercher des informations lors de la 16e édition duMondial des métiers et ont pu assister aux démonstrations réalisées par des jeu-nes en formation. Parmi ces jeunes, les élèves du lycée Les Canuts (photo) ainsique ceux de l’école de production Boisard. Derrière une machine à graver,Antoine qui prépare un bac pro en mécanique générale, satisfait la curiosité desvisiteurs en expliquant son fonctionnement. Il fait partie des élèves du lycée LesCanuts venus en tant qu’exposants. “Il y a toujours beaucoup d’élèves volontaires.C’est valorisant pour eux de parler du métier qu’ils préparent”, soutient YoucefLamamra, enseignant en mécanique générale production. Il y a aussi Eddy, élèveen seconde, qui prépare un bac de protechnicien d’usinage en trois ans. “Ils fonttous du dessin assisté par ordinateur et apprennent à travailler sur le logiciel defabrication assisté par ordinateur, ça leur donne des billes”, précise l’enseignant.

J.P

Lycéens en modedémo au Mondial des métiers

SALON

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Le gymnaseValdo devient gymnase Jesse Owens

11Vaulx-en-Velinjournal - 15 février 2012 - N°46

ENCORE en travaux jusqu’à l’été, legymnase Valdo change de nom. Auconseil municipal du 1er février, lesélus ont choisi à l’unanimité de lenommer gymnase Jesse Owens. Néen 1913 dans l’Alabama, Jesse Owensétait un petit fils d’esclaves, qui devintathlète de haut niveau dans lesannées trente. En 1935, aux Jeuxolympiques de Berlin, alors qu’AdolfHitler veut faire de ces jeux un événe-ment politique prouvant la supério-rité de la race aryenne, Jesse Owensremporte quatre médailles d’or : au100 mètres, au saut en longueur, au200 mètres et au relais 4 fois 100 mè-tres. “Les victoires de Jesse Owens per-mettent de rappeler les valeurs univer-selles du sport, elles qui font de la réus-site sportive le symbole de la lutte contre le racisme et les ségrégations de toutes sor-tes”, commentait Philippe Zittoun, adjoint au maire chargé des Sports. Construit au milieu des années 70, le gymnase Valdo faisait corps avec le collègedu même nom. Démoli car collège dit Pailleron, ce dernier a été reconstruit auxVerchères. “Ce gymnase n’a plus aucun lien avec le collège Valdo, a expliqué l’ad-joint aux Sports. Il y avait risque de confusion”. Restait alors le gymnase, vieux deplus de trente ans. En cours d’extension et de réhabilitation depuis le printemps2011, le gymnase verra aussi ses espaces extérieurs entièrement repensés, letout dans une démarche de qualité environnementale : panneaux solaires, enve-loppe bois, système de récupération des eaux de pluie et espaces extérieursentièrement végétalisés, en lieu et place de l’actuel plateau sportif en béton.Côté pratique, l’entrée sera retournée sur la rue Seguin, créée entre l’avenueSalvador-Allende et la rue Lounès-Matoub. Le gymnase accueille plusieurs typesd’activités sportives : handball, badminton, tir à l’arc, basket, futsal et, bien sûr,bon nombre de scolaires en journée. Sans oublier les enfants du centre de loisirs.Il a donc fallu déployer l’ensemble de ces activités sur d’autres structures, saufcelles du centre de loisirs, maintenues sur site.

LA LIGUE pour la protection desoiseaux fêtait ses 100 ans au Grandparc de Miribel-Jonage, le 5 février.Elle a invité le public à observer lesoiseaux des plans d’eau avec desnaturalistes chevronnés. Malgré letemps glacial, ils se sont déplacésnombreux pour profiter des longues-vues mises à disposition. A cetteépoque, les plans d’eau du Drapeau,des Grands Vernes, des Allivoz… , lacsartificiels issus de l’exploitation degravières et qui ont remplacé leslônes du Vieux Rhône, accueillentprès de 20 000 oiseaux d’eau dont leGarrot à oeil d’or, le Cygne chanteur,les Plongeons, Harles… Ces hiver-nants viennent de l’Europe du Nordet trouvent ici des plans d’eau libresde glace.

100 longues-vues pour un centenaireORNITHOLOGIE

Deux jours de compétition, vingt équipes et des matches à gogo : la quatrième édition duchampionnat de France des apprentis s’est tenue à Vaulx-en-Velin, pour la troisième année,les 9 et 10 février.

HANDBALL

S’IL EXISTE depuis quatre ans, le champion-nat de France de handball des apprentiss’est déroulé pour la troisième annéeconsécutive sur la ville. Un attachementpour cette compétition qui a réuni prèsd’une centaine de jeunes joueurs venus detoute la France. Le tournoi est organisé parl’Association nationale pour le développe-ment du sport dans l’apprentissage(Andsa), le centre de formation des appren-tis de Lyon, la Fédération française dehandball avec le soutien de la municipalitéet de l’Ecole nationale des travaux publics

de l’Etat (ENTPE) mais aussi de partenairesprivés comme la Maaf. Ainsi, jeudi 9 et vendredi 10 février, unevingtaine d’équipes se sont affrontéesentre les gymnases Blondin, Rousseau, del’ENTPE sans oublier le palais des sportsJean-Capiévic. Deux jours de compétions,où les matches se sont enchaînés à unrythme d’enfer. Des matches d’une duréede six minutes, pas le temps de souffler ! Unbon esprit, surtout lors des repas partagés,des grands moments de sport et un vain-queur : l’équipe Paris université, qui a rem-

porté la finale de huit minutes. DesParisiens en forme face à Plérin IND (Saint-Brieuc) un peu à la traîne, avec un scoresans appel de 12 à 7. Partie remise l’annéeprochaine... Sûrement à Vaulx-en-Velinpour l’édition 2013.

R.CLe palmarès :1. Paris université2. Plerin IND3. Lachapelle Saint-Mesmin4. Saint-Grégoire BTP

Place aux apprentis “Experts”

EQUIPEMENT365 PARTICIPANTS ont bravé le froidpour participer à la Rand’o givrée,dimanche 5 février au Grand parc deMiribel-Jonage. Pour cette quatrièmeédition, qui allie randonnée et orien-tation, la plupart des courageux sontvenus en famille (53 %). 43,5 % sontdes individuels non licenciés et seule-ment 3,5 % sont licenciés. C’est doncun esprit principalement familial etde découverte-loisir qui règne surcette manifestation. Quel que soit leparcours choisi, tous ont été accueillisà l’arrivée par une soupe.

Une Rand’o plus que givréeCOURSE

LA FEMME est l’avenir de l’hommegrand, comprendre du basketteur, sil’on observe l’évolution des effectifsdu Vaulx basket club (VBC). “Nousvenons de passer la barre des 300 licen-ciées, notamment grâce à la sectionmini-basket et surtout aux équipesféminines”, confirme RogerVuillemenot, le président du clubvaudais. “Nous désirions établir unebase solide avec beaucoup d’enfants etremonter une section féminine. Quandnous sommes arrivés il y a huit ans, iln’y avait que deux équipes, elles sontsept maintenant”, poursuit le prési-dent. Et couvrent toutes les tranchesd’âge. Roger Vuillemenot y voit un

souci social, dans une commune de lataille de Vaulx. “Nous devons pouvoirrépondre à la demande, des hommes,comme des femmes, de pratiquer ici, lebasket à un niveau correct. Sans cher-cher l’élite, nous voulons offrir ce qu’il ya de mieux”, assure-t-il. En fait, que lesVaudais ne soient pas freinés dansleur progression s’ils désirent prati-quer le basket “à domicile”. Le prési-dent voit plus large : “Les jeunes fillesdoivent pouvoir trouver leur placedans la commune. Et cela peut trèsbien passer par le basket !”. Le club, endéveloppant la formation des arbitreset des cadres dirigeants et tech-niques, offre également une piste à

ceux qui ne sont pas des as dans laraquette. Remontée en deuxième divisiondépartementale l’an passé, l’équipepremière féminine est actuellementen tête de son championnat.

Evidemment, une telle qualité ne vapas sans dommages collatéraux. “Degros clubs du coin commencent à lor-gner sur nos filles”, concède RogerVuillemenot, qui espère les menerjusqu'au niveau régional. Club forma-

teur et ancré sur un territoire, leVBC… Bien ancré même, quand dansl’équipe première masculine qui évo-lue en N3, six joueurs vaudais y ontfait leurs premiers dribles…

S.L

BASKET

Le nombre de licenciésau plus haut

En franchissant la barre des 300 sociétaires, le Vaulxbasket club confirme le rôle qu’il joue sur la com-mune. Sportif mais aussi social. Cette hausse estnotamment le fruit de la relance du basket féminin.

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Darwin c’est pourtant simple,

avec la Nième compagnie

POURQUOI les girafes ont-elles un grand cou ? Selon la théorie de l’évolution, c’est parce

qu’elles se sont adaptées. Alors que vient faire dans le spectacle “Darwin c’est pourtant sim-

ple” une réunion de petits cous ? Les petits cous sont justement ceux qui ne se sont pas

adaptés à ce monde : les ratés, les malchanceux… Compagnie en résidence au centre cul-

turel communal Charlie-Chaplin de 2003 à 2009, la Nième a saisi la demande des habitants

de poursuivre le travail engagé autour du théâtre, en créant la Crac : Communauté de

recherches artistique et citoyenne. Ensemble, ils ont présenté “Darwin c’est pourtant sim-

ple”, un spectacle sur l’(in)adaptabilité, les 6 et 7 février au cinéma Les Amphis.

L’occasion de voir non seulement un spectacle de qualité, où l’on rit, mais aussi un specta-

cle qui a du sens, sur l’absurdité d’une société où il faut à tout prix “rentrer dans le moule”.

A travers des situations cocasses, émouvantes, à travers des portraits de “petits cous”, Claire

Truche de la Nième compagnie et les habitants ont proposé des textes de leur composition

qui font rire et réfléchir. Un spectacle que l’on souhaiterait revoir dans les salles vaudaises.

Voir Venise au centre social du Grand-Vire

Ecrire pour ne pas rester seul

“Il n’y a pas de plus beaux projets que ceux qui émanent des habitants”,soulignait Muriel Lecerf, présidente du centre social du Grand-Vire etconseillère municipale. La soirée organisée dans le but de présenter lecarnet de voyage, du séjour que des habitants ont effectué en juin àVenise, a été rendu possible grâce au Fonds d’initiative habitants (FIH).Il a permis d’éditer un recueil dans lequel sont consignées des impres-sions de voyages, des photos et des dessins mais il a aussi été l’occasionde dresser un buffet pour tous les convives. “L’idée est partie du grouped’adultes participant aux ateliers de culture générale. Ils ont effectué unpremier voyage ensemble à Paris et dès la descente du bus, ils ont expriméle désir de repartir ensemble”, relate Maud Aufauvre, la directrice du cen-tre social. L’effervescence s’est ensuite emparée du secteur adultes pourpréparer ce voyage : “Il y a eu la confection des masques vénitiens avantle voyage”, poursuit-elle. Au retour, un petit groupe de l’atelier arts plas-tiques s’est mis en tête de garder une trace et, petit-à-petit, est née l’idéedu carnet de voyage pour concrétiser ce projet. J.P

Le lancement de Bab el bal, au Planétarium le 10 février, arassemblé les habitués du défilé de la biennale de la danse etde nouveaux venus désireux de tenter l’aventure. Tous ontpu découvrir le projet et les deux chorégraphes qui le por-tent : Anan Atoyama qui, passée par l’école d’Alvin Ailey àNew York, a dansé partout dans le monde, a travaillé auNicaragua, en Allemagne, en Tunisie avant de créer sa com-pagnie en France (AtoU) et Sylvaine Deschamps Garciaartiste aux multiples atouts qui se plaît à mêler dansecontemporaine, théâtre, chant, arts de rue et qui a montréses talents d’échassière jusqu’en Egypte.Leur projet, à la croisée des cultures d’Orient et d’Occident, parle de construction col-lective (tour de Babel), de mixité culturelle, de mythe et d’utopie, d’ordre et de désor-dre … Les inscriptions sont lancées ! Les répétitions démarrent le 24 février à Sainte-Foy (19h-21h) et le 25 février à Vaulx au centre social et culturel Peyri (10h-13h).Premier atelier couture le 1er mars à 14h à Carco.Les calendriers sur www.mediactif-biennale.frContact : Aurélie Boutenègre, Médiactif, espace Carco. Tel : 04 78 80 22 61. [email protected]

“Quand le handicap vous tombe dessus, vous rencontrez vite la solitude.

Si seulement je pouvais en parler. Dans notre souffrance, on est seul tous

les jours”. Ces propos, lus par les parents du Réseau d’enfants diffé-

rents des Hauts du Lyonnais à la bibliothèque Chassine, ont trouvé

leur source au cours d’un atelier d’écriture conduit par Mohamed El

Amraoui, écrivain de l’association vaudaise Dans tous les sens. Tous

les textes ont été consignés dans un livre intitulé “Pourquoi moi ?”.

Après la lecture, au cours de l’échange avec le public, les parents ont

expliqué que ce recueil de textes est “un livre pour l’espoir”.

Celui de les sortir de leur isolement, de pouvoir être entendus, accep-

tés. Selon eux, il reste beaucoup à faire pour que les mentalités chan-

gent, comme leurs écrits en témoignent :

“Lorsque l’on a un enfant handicapé, il se passe une chose curieuse, on

ne voit que nous mais on ne veut pas de nous. Mon fils est le seul

à ne jamais être invité à un anniversaire”. La lecture s’est déroulée

sur fond musical grâce à la présence de l’Atelier musiques

pour tous du conservatoire et du violoncelliste Yves Drouet. J.P

La bonne voie des motsUn monument, un auteur et un showman. Oules ingrédients de la dernière édition de Lavoix des mots. Plus de deux cents personnesse sont plongées chaque soir, du 7 au 10février, dans un univers différent au centreculturel Charlie-Chaplin. Une grande chan-teuse de 80 printemps tout d’abord :Francesca Solleville. Toute en simplicité etémotion, elle incarne les textes de Ferratou Leprest, comme pour nous rappelerqu’ils font partie de notre histoire musi-cale. Deux jours plus tard, Lee HarveyAsphalte, a flanqué un coup de fouet auslam, que la mise au musée parfoismenace. A coup d’envolées électro etsurtout de textes intelligents et pro-fonds, il a redonné du peps à des thè-mes un peu éculés, comme les affresde la double culture. Le très jeunepublic ne s’y est pas trompé. Le festi-val a fini scotché. Par le spectacle deManu Galure. Entre humour etmélancolie, son spectacle a pris lepublic à rebrousse poil avant de lemettre dans sa poche. Orfèvre entresseur d’atmosphères, il s’estmême autorisé en rappel unereprise de Chantal Goya à lamanière de Johnny …

Venez danser le Bab el bal

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▲En permanenceRetrouvez l’actualité de la ville Evénements, résultats sportifs, actualité des associations, entreprises, ou des établissementsscolaires : tout ce qui n’a pu être publié dans saversion papier est à retrouver sur le site du journal.www.vaulx-en-velin-journal.com

13JUSQU’AU26FEV

PENDANT les vacances, le temple de la culture spatiale et scientifique tourne àplein régime. Chaque jour, quatre séances sont proposées (deux le samedi).L’occasion de découvrir les nouveautés de la saison. Comme l’Intrépide petitetaupe, spectacle pour les 4/7 ans, où Platon, la fameuse et irrésistible petitetaupe, part à la découverte des beautés et mystères du ciel. Et répond aux cru-ciales questions : pourquoi ne voit-on les étoiles que la nuit? Pourquoi le Soleilse lève-t-il et se couche-t-il ? Pourquoi la Lune change-t-elle de forme? Sansoublier Histoire de nos origines (à partir de 10 ans) ou Terre, Lune, Soleil. A noterque les Vaudais bénéficient d’un tarif préférentiel sur présentation d’un justifi-catif (4 euros pour les adultes et 3,3 euros pour les moins de 18 ans). Pratique : Planétarium, place de la Nation. Tél. 04 78 79 50 12. Programme com-plet et billetterie en ligne sur www.planetariumvv.com.

Inscriptions au tremplin danse de la MJC Pour la première année, la MJC orga-nise le 23 mars un tremplin de danse.Salsa, hip-hop ou zumba, il est ouvertaux groupes amateurs du Grand-Lyon avec deux catégories : danse dumonde et danse moderne. A gagner :des places pour un spectacle à laMaison de la danse. Attention, lesbulletins d’inscription, disponibles àla MJC (13, avenue Henri-Barbusse.Tél. 04 72 04 13 89), sont à retourneravant le 16 mars.

Le plein de séances au Planétarium

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LES CIRCUITS imprimés vous font peur et vous ne savez pas qui est R2-D2 ?Planète sciences Rhône-Alpes et la Ville de Vaulx-en-Velin vont vousaider à rattraper votre retard dans l’exploration du mer-veilleux monde des robots. En plus de la finale régio-nale des Trophées de robotique, elles organisent, pourla 11e année, différentes animations de vulgarisationpour découvrir les sciences et techniques. Le thèmeretenu pour 2012 ? L’île au trésor…Le programme : Lundi 20 et mardi 21 : mini-stage robotique pour lesjeunes de 8 à 14 ans. A l’espace Carco, dans les locaux dePlanète sciences de 10h à 16h30 (20, rue Robert-Desnos), 65euros sur inscription.Mardi 21 : spectacle “Se promener dans les nuages” de la com-pagnie A.M.U.S.E. Dès 4 ans, de 15h à 16h au centre Charlie-Chaplin (place de la Nation), gratuit, sur réservation, dans la limitedes places disponibles. Mercredi 22 : dernière répétition pour les équipes participant aux tro-phées, de 14h à 17h au centre Charlie-Chaplin, entrée libre. On pourraégalement participer à un atelier d’initiation à la robotique, gratuit, surréservation, dans la limite des places disponibles. Jeudi 23 : grande chasse au trésor GPS à la découverte de Vaulx-en-Velin, dès 7ans, de 14h à 17h, gratuit, sur réservation, dans la limite des places disponibles. Vendredi 24 : visite d’un site industriel robotisé, gratuit, sur réservation, dans lalimite des places disponibles. Samedi 25 : trophées de robotique. En plus d’admirer et encourager la trentainede bolides en compétition, les visiteurs peuvent profiter gratuitement des ate-liers d’initiation à l’électricité, de découverte du ciel et de plusieurs surprises, de10h30 à 18h, au centre Charlie-Chaplin, entrée libre.Programme complet, renseignements et inscriptions : www.planete-sciences.org/rhone-alpes et au 04 72 04 34 48.

Rencontres de robotique

28FEV/24MARAVANT que le festival vaudais n’inves-tisse le centre Charlie-Chaplin à partirdu 9 mars, concerts et événementsgratuits se multiplient avec la versionhors les murs de cette 25e édition. Le programme :Mardi 28 février à 19h, Booster echo-plex project invite Romain Dugelay(entre jazz audacieux et electro chic), àla MJC (13, avenue Henri-Barbusse).Mercredi 29 février à 17h, jazz aucoin du feu avec Les canards en fan-fare (bal traditionnel aux sons desmusiques de l’Est), sur l’esplanadeJacques-Duclos. Jeudi 1er mars à 12h, petit concert àcroquer avec Escarmouche trio (jazzpoétique), à l’Hôtel de ville (place de laNation, salle du 6e).Jeudi 1er mars à 19h, Lunatic toysavec les ateliers jazz et musiquesactuelles du conservatoire en pre-mière partie (entre jazz, rock et pop), àl’Ecole nationale d’architecture de

Lyon (3, rue Maurice-Audin).Vendredi 2 mars à 16h30, Lescanards en fanfare (bal des Balkans), àl’école Ambroise-Croizat (79, avenueRoger-Salengro). Samedi 3 mars à 20h30, “Y agrandi”and Soundpainting expérience(œuvre musicale démesurée entrejazz et musiques actuelles), salleVictor-Jara (rue Lesire).Mardi 6 mars à 14h30, Nouk’s (jazz,valse, tango, twist et choro), salleEdith-Piaf (41, rue Gabriel-Péri). Mardi 6 mars à 19h30, Roland Tixier,lecture signature de son recueil Lepassant de Vaulx-en-Velin, avec lachorale Les Ans… chanteurs, à labibliothèque Georges-Perec (rueLouis-Michoy). Mercredi 7 mars à 16h, Ça jazz auMas avec Slurp brass band (répertoiretraditionnel de la Nouvelle-Orléans),place du marché du Mas, précédéd’une déambulation depuis l’école

Martin-Luther-King (promenadeLénine) jusqu’à la place.Jeudi 8 mars à 14h30, Slurp brassband et Owl collision (20h30), à laFerme du Vinatier (boulevard Pinel àBron), 5 et 10 euros. Vendredi 9 mars à 19h, apéro jazzavec Maqamat (entre jazz et Orient),conservatoire de musique (55, rue dela République). Samedi 10 mars à 14h, Slurp brassband (répertoire traditionnel de laNouvelle-Orléans), pôle commercialdu Carré de Soie (2, rue Jacquard).Jeudi 15 mars à 12h, petit concert àcroquer avec Coffee tone (standardsjazz et soul), espace Carco (20, rueRobert-Desnos). Du 15 au 24 mars à 19h30, apérosjazz, au centre Charlie-Chaplin (placede la Nation).

A Vaulx Jazz hors les murs ouvre le bal

JUSQU’AU16MARQuand la pluie tombe, les grillonschantent”Ce spectacle jeune public proposé àla MJC par la compagnie Argranol estempreinte de fantaisie. Une aire dejeux, une balançoire… et le mondenous appartient ! L’on voyage libre-ment vers un pays lointain, où lesoleil croise la lune et où les étoiles nes’éteignent jamais, vers un pays quin’a pas de frontières, vers un paysqu’on appelle le conte. Et nousraconte l’histoire la plus merveilleuseau monde : la naissance de l’amour. A14h30, dès 7 ans, tarif : 3 euros.Réservations à la MJC (13, avenueHenri-Barbusse. Tél. 04 72 04 13 89).

MER15FEV

Crêpes party avec Culture EllesL’association propose une soiréeconviviale autour des crêpes avec desateliers de maquillages pour lesenfants. De 16h à 20h à l’espaceFrachon, 3 avenue Maurice-Thorez.Inscriptions auprès de Culture Ellesau 06 18 41 30 33 ou sur [email protected]

VEN17FEV

Cafés des entrepreneursLe centre d’affaires Activ’buro avec leCridel, organise des rencontres thé-matiques, d’information et d’échangesur la création d’entreprise pour lesporteurs de projet et les jeunes diri-geants. Les 2e et 4e mardis du mois de17h à 19h. 21 février : la communica-tion (graphique, réseau, médias). 6mars : les financements (création etdéveloppement). 20 mars : l’étude demarché. 3 avril : la protection sociale(du dirigeant et des salariés).Activ’buro : 1, chemin du Mont-Pilat.Tél. 04 26 78 17 30.Cause café D’un quartier à l’autre, des habitants,des associations, des professionnelsse rencontrent. Venez avec vos idéeset vos projets, en discuter avec l’é-quipe de Médiactif. Cause café de 9het 11h, à l’espace Carco : 20, rueRobert-Desnos.

MAR21FEV

Rink-hockeyL’équipe première du Roc (N2)accueille Gazinet-Cestas, à 20h augymnase Ambroise-Croizat (avenueRoger-Salengro). En lever de rideau,la réserve (N3) affronte Voiron.

SAM25FEV

Ça va ?, de Jean-Claude Grimberg à ChaplinParfois drôles, tantôt cruelles, lesséquences entre deux êtres se succè-dent. Le Groupe décembre reprendla pièce de Jean-Claude Grimberg oùces deux personnalités si différentesse font complémentaires. Pratique : mardi 28 février à 20h30 aucentre culturel Charlie-Chaplin (placede la Nation), réservations au 04 7204 81 18 et sur www.centrecharliechaplin.com.

MAR28FEV

Opération sacs du Secours populaireLe Secours populaire met en placeson opération sacs, pour permettrel’acquisition, pour 5 euros, de 50 litresde vêtements et de chaussures. Les28 février et 1er mars : accueil de 14h à17h au siège du Secours populaire,15 rue Franklin. Tél. 04 72 04 33 45.

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Hommage au groupe Manouchian Pour rendre hommage au groupeManouchian, le ciné club RoubenMamoulian de l’Union culturelle fran-çaise des Arméniens de France(Ucfaf) présente le film L’armée ducrime, de Robert Guédiguian. Dans laFrance occupée par les Allemands,des communistes, réfugiés dans laclandestinité depuis l’interdiction deleur Parti en septembre 1939, char-gent le poète arménien MissakManouchian de constituer un groupede têtes brûlées issues de la maind’œuvre immigrée. Souvent très jeu-nes, les membres du groupeManouchian sont juifs, hongrois,arméniens, roumains, polonais, espa-gnols… A voir jeudi 23 février aucinéma Les Amphis (rue Pierre-Cot).Le 25 février, c’est la municipalité quirendra officiellement hommage aux23 membres du groupe Francs tireurspartisans – Main d’œuvre immigrée(FTP-MOI), fusillés le 21 février 1944au mont Valérien. La cérémonie sedéroule à 10h30, square Manouchian(angle avenues Garibaldi etSalengro).

23/25FEV

Courses et animations à l’hippodrome L'hippodrome propose des anima-tions gratuites : voiture suiveuse etvisite de l'hippodrome. Inscriptionsdans le hall de l'hippodrome le jour Jou sur réservation : 04 78 77 45 48.Avenue de Böhlen. Le calendrier descourses et des animations surwww.leshippodromesdelyon.fr

DIM19FEV

City ciel aux VerchèresL'association Planète sciences Rhône-Alpes organise une semaine de vul-garisation scientifique auprès desjeunes : City ciel. Ces animations gra-tuites ont pour objectif de fairedécouvrir la robotique et le fonction-nement des fusées aux 8-16 ans. Ellese tient les après-midis au local d'ani-mation du quartier des Verchères, 14chemin Hector-Berlioz, les 15 ,16 et17 février de 14h à 17h.Renseignements à Planète sciencesRhône-Alpes au 04 72 04 34 48.www.planete-sciences.org/rhone-alpes

15/17FEV

Courses à l’hippodrome Galop, à partir de 11h45 : avenue deBöhlen. Le calendrier des courses etdes animations sur www.leshippodromesdelyon.fr

VEN24FEV

Championnats de France de karaté23 jeunes de la section karaté de laMJC sont engagés dans la compéti-tion qui se déroule au palais dessports de Lyon Gerland. Pour aller lessupporter, des invitations sont à reti-rer à la MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. Pratique : palais des sports de LyonGerland, 350 avenue Jean-Jaurès,Lyon 7e, combats de 9h à 18h.

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MER29FEVCourses à l’hippodrome Galop, à partir de 11h45 : avenue deBöhlen. Le calendrier des courses etdes animations sur www.leshippodromesdelyon.fr

VEN2MARLectures de Vies de femmesEn lien avec la journée du 8 mars, desauteurs de l’association Dans tous lessens et des femmes de l’atelier d’écri-ture du centre social Peyri liront leurstextes qui racontent l’espace public,l’espace privé, l’espace rêvé. A 20h à labibliothèque Chassine, rue Joseph-Blein. www.danstouslessens.org

ROLAND TIXIER, qui a animé et anime encore de nombreux ateliers de créationpoétique, notamment dans les établissements scolaires de Vaulx-en-Velin, seconcentre depuis douze ans sur les haïkus, ces poèmes courts de trois versvenus du Japon. “Un millier a déjà été publié”, compte-t-il. Et les derniers sontregroupés dans “Le passant de Vaulx-en-Velin”, qui vient de sortir et sera pré-senté lors d’une soirée à la bibliothèque Georges-Perec dans le cadre du off dufestival A Vaulx jazz. “J’ai travaillé pendant 36 ans à la direction de l’Education dela commune et ce recueil en est la trace”, rappelle Roland Tixier. L’écriture propre-ment dite s’est alanguie sur douze mois, douze mois à consigner instants et sou-venirs, au gré des errances du poète du Nord au Sud de la commune. Si lespuristes du haïku tiennent à ce que les règles originelles très strictes soientrespectées, Roland Tixier s’en affranchit par souci de fluidité. “A l’inverse, commele veut la tradition, je respecte l’évocation de la succession des saisons”, souligne-t-il. Affirmant les vertus apaisantes de ce style poétique de la plénitude. Où desfragments de vie disent l’universel. Voilà pour la théorie. Pour la pratique, laparole à Roland : “Ecrire un poème peut prendre une minute ou plusieurs heures.J’ai une idée, la tourne dans tous les sens et ne couche sur le papier que les mots jus-tes. J’écris sans écrire. Du coup, j’ai déjà perdu pas mal de haïkus dans les transportsen commun”, sourit-il. Le poète est un fou de bus, métros et autres trams, et onle soupçonne même de mélanger les itinéraires, juste pour le plaisir de prolon-ger l’escapade, l’œil et les oreilles aux aguets. Dans quel but cher Roland ?“Photographier des instants que chacun a pu connaître, capter une conversation etles transmettre dans toute leur simplicité, sans négliger les doubles sens. Je suis unesorte de révélateur”, assure-t-il. Un photographe sans appareil qui s’est fait le por-traitiste officiel et amoureux de la banlieue Est. En communion avec chacun, ilécrit pour se relier aux autres. Un poète humaniste qui “n’invente rien”.Pratique : à 19h30, lecture signature à la bibliothèque Georges-Perec (rueLouis-Michoy), en présence de la chorale “les Ans… chanteurs”. Le passant deVaulx-en-Velin, publié aux éditions Le Pont du change, est notamment disponi-ble sur les sites Internet de la Fnac, Decitre et Amazon.

JEU1ERMARLa Sagouine, à ChaplinQuand la petite histoire se rapprochede la grande. Quand les pauvrescôtoient les riches. La Sagouine,pièce d’Antonine Maillet, ici incarnéepar Jacqueline Jacot, se situe enAcadie. Ce monologue d’une fille etfemme de pêcheurs devenue femmede ménage gouailleuse, raconte unevie, sa vie. Et évoque aussi bien ladépression, la Seconde guerre mon-diale et celle du Vietnam, la conquêtede la Lune ou même les chicanesentre voisins. Pratique : à 15h et 19h30 au centreculturel Charlie-Chaplin (place de laNation), réservations au 04 72 04 8118 et surwww.centrecharliechaplin.com

A Vaulx jazz les petits !Comme le veut la tradition, ce sontdes centaines d’écoliers vaudais quiinaugurent les concerts à Chaplin dufestival A Vaulx jazz. Avec Le facteuridéal du Cheval Palais, cette créationdevrait leur faire ressentir l’œuvrearchitecturale, les intuitions oni-riques et mondialistes du visionnaireFerdinand Cheval. A 14h30, centreculturel Charlie-Chaplin (place de laNation). Cercle de lecteursLe prochain cercle de lecteurs de labibliothèque Georges-Perec (rueLouis-Michoy) “A livre ouvert”, a lieu le9 mars à 18h30.Courses à l’hippodrome Courses régionales de trot et galop, àpartir de 13h : avenue de Böhlen. Lecalendrier des courses et des anima-tions sur www.leshippodromesdelyon.fr

SAM10MARBourse de printemps avec FrametoPar l’association Frameto, de 13h30 à18h pour vendre et acheter outils dejardin, vaisselle, décorations. Inscrip -tion : 2 euros. Frameto : 16, avenueVoltaire. Tél. 06 13 58 71 60.Portes ouvertes à BoisardL’école Boisard ouvre grand ses por-tes au public entre 9h et 14h. Les septateliers de production seront enfonctionnement et ouverts aux visi-teurs. Formation aux métiers de l’au-tomobile, du bâtiment et de l’indus-trie. Renseignements et inscriptions àl’école de production Boisard : 148,avenue Franklin Roosevelt. Tél. 04 7849 03 78. Une autre journée portesouvertes est organisée le 12 mai.Les rencontres sportivesEn championnat d’honneur Rhône-Alpes, le FC Vaulx accueille La TourSaint-Clair à 18h au stade Francisque-Jomard (avenue Paul-Marcellin). Enrink-hockey, l’équipe première duRoc rencontre Nantes (N2) à 20h augymnase Ambroise-Croizat (avenueRoger-Salengro), quant à la réserve(N3), c’est Seynod qu’elle défie enlever de rideau.

Une journée pour sortir des stéréotypesSamedi 3 mars, le collectif Droits des femmes et sesnombreux partenaires célèbre la journée internatio-nale des femmes au centre culturel Charlie-Chaplin.Une manifestation festive mais surtout militante.

SAM3MAR

Le passant,poète de l’instantInfatigable arpenteur de Vaulx-en-Velin, Roland Tixiervient de lui consacrer un nouveau recueil d’haïkus. Decourts poèmes urbains présentés le mardi 6 mars à labibliothèque Georges-Perec.

MAR6MAR

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PLUSIEURS RÔLES mais un point com-mun : être femme. Dès le début duvingtième siècle, elles ont milité pourobtenir davantage de reconnaissance.Aux Etats-Unis ou en Europe, elles ontlutté pour l’égalité des droits, demeilleures conditions de travail etbien sûr pour l’obtention du droit devote. Le 8 mars 1977, l’Organisationdes Nations unies (ONU) adopte unerésolution enjoignant ses pays mem -bres à célébrer une “Journée desNations Unies pour les droits de lafemme et la paix internationale”. Unmoment symbolique pour les mili-tants et associations. Toutefois, denombreuses femmes dans le mondecontinuent de souffrir de mauvais trai-tements. Le combat se poursuit pourl’obtention de l’égalité de traitementdes salaires. Et davantage de repré-sentations dans les sphères du pou-voir. Cette journée prend tout sonsens à Vaulx. 2012, une année pourlutter contre les préjugés. Le collectifDroit des femmes organise une jour-née le 3 mars, autour des représenta-tions hommes-femmes véhiculées parles médias et la publicité. Des imagestrop souvent en inadéquation avec laréalité. “Nous changeons de probléma-tique, souligne Sophie Charrier,adjointe déléguée aux Droits del’Homme et de la Femme. Nous étionsauparavant sur des thématiques liéesaux violences conjugales. Il est impor-tant de se focaliser sur les représenta-

tions afin de casser les clichés, d’allervers plus d’égalité entre hommes et fem-mes”. Ainsi, le centre culturel Charlie-Chaplin se transformera en théâtre deréjouissances mais aussi de luttes.Avec au programme une journée fes-tive ouverte à tous.Programme :11h30-14h : repas solidaire (chacunrapporte quelque chose) avec lecture14h : lancement de l’après-midi.De nombreux espaces sont prévusavec des quizz, des ateliers scéniques.16h45 : surprise 17h15 : clôture de la journéeUn espace de garderie est prévu. L’entrée est libre et gratuite. En marge de cette journée :Vendredi 2 mars à 20h, “La vie desfemmes“ à la bibliothèque Chassineavec le centre social Peyri et Danstous les sens.Mercredi 7 mars à 17h15, cercle delecture autour des femmes dans la lit-térature à la bibliothèque Perec. Jeudi 8 mars à 18h, pose d’uneplaque Dulcie September, militanteanti-apartheid (rue de l’Egalité face àl’entrée du cimetière). Du 7 au 16mars, une exposition sur la vie et l’as-sassinat de Dulcie September et surl’ANC se tient à l’Hôtel de ville (placede la Nation).Vendredi 9 mars à 19h, à la mairieannexe, une conférence-débat avecLDH animée par Nicole Savy, respon-sable du groupe Droits des femmes. Participent notamment à cette jour-née : la ligue des Droits de l’Homme,

Femmes solidaires, le Secours catho-lique, l’Epi, le Collectif des précaires etprivés d’emploi, Forum réfugiés,Mémoires, l’association Babylone, laMission locale, Médiactif, le GPV, lecomité des locataires des Grolières,des adolescents encadrés par le ser-vice Médiation-Jeunesse, les centressociaux, les services municipaux.

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Mais aussiLire, écouter la langue des poètesLa poésie est lecture et la poésie estécoute. “En poésie, la diction précèdela contradiction d'un adieu.” (RenéChar) Sa langue, notre langue estenfance et combat pour se dire, seprononcer. Dans le cadre duPrintemps des poètes, deux auteurs,Marc Rousselet et Valérie Rouzeau,invités par l’espace Pandora, liront àVaulx-en-Velin à la suite de quelquespoètes de l’association Dans tous lessens. A 19h30 au Grand café de la mai-rie, 18 rue Maurice-Audin. AssociationDans tous les sens : 1, rue Robert-Desnos. Tél. 04 72 04 13 39.www.danstouslessens.orgCafés des entrepreneursLe centre d’affaires Activ’buro, en par-tenariat avec le Cridel, organise desrencontres thématiques, d’informa-tion et d’échange sur la création d’en-treprise pour les porteurs de projet etles jeunes dirigeants. Les 2e et 4e mar-dis du mois de 17h à 19h. 6 mars : lesfinancements (création et développe-ment). 20 mars : l’étude de marché. 3avril : la protection sociale (du diri-geant et des salariés).Activ’buro : 1, chemin du Mont-Pilat.Tél. 04 26 78 17 30.Cause café D’un quartier à l’autre, des habitants,des associations, des professionnelsse rencontrent. Venez avec vos idéeset vos projets, en discuter avec l’é-quipe de Médiactif. Cause café de 9het 11h, à l’espace Frachon : 3, avenueMaurice-Thorez.

Mais aussiJournée portes ouvertes à ArchiL’Ecole nationale supérieure d’archi-tecture de Lyon (Ensal) organise unejournée portes ouvertes, de 10h à17h, avec des séances d’information à10h30 et 14h30. Ensal : 3 rue Maurice-Audin. Tél. 04 78 79 50 50.www.lyon.archi.frLes rencontres sportivesLes handballeuses de l’Asul (N2) ren-contrent Yutz à 16h au palais dessports Jean-Capiévic (place de laNation). De son côté, le Roc (D2)affronte les hockeyeurs d’Aix-les-Bains à 20h au gymnase Ambroise-Croizat (avenue Roger-Salengro). A lamême heure, et cette fois en basket,le VBC (N3) accueille Nîmes au gym-nase Edouard-Aubert (allée du Stade). Boules : coupe Pizza SolUn 16 quadrettes 3 et 4e divisionpromo par poules organisé par l’asso-ciation bouliste de Bron au boulo-drome Flachet, 40 rue Jules Verne àBron, à partir de 8h. Tél. 04 72 37 46 57.

DIM4MARLes rencontres sportivesLa réserve de l’Asul (N2) reçoit les handballeuses de Saint-Genis-Laval, à 14h augymnase Jean-Capiévic (place de la Nation). Quand à 15h, les footballeurs del’Olympique de Vaulx défient Grézieu-la-Varenne au stade Jules-Ladoumègue(158, avenue Gabriel-Péri), dans leur championnat de promotion d’excellencedépartementale.Courses à l’hippodrome Course régionale de trot, à partir de 13h : avenue de Böhlen. Le calendrier descourses et des animations sur www.leshippodromesdelyon.fr

JEU8MARBoules : coupe du Café NeufUn 16 quadrettes 3 et 4e divisionvétérans loisir système Aurard orga-nisé par le club bouliste Décinois àson siège : 30 rue Paul-Bert à Décines,à partir de 9h30 au boulodrome deDécines et. Tél. 04 78 49 85 06

DIM11MARFootballEn promotion d’excellence départe-mentale, l’US Vaulx affrontel’Olympique des Monts à 15h austade Edouard-Aubert (allée duStade).

11/18MARPortes ouvertes aux Pot’irontCe jardin collectif associatif ouvre sesportes aux amateurs les 11 et 18mars. Accompagné par un maraîcherprofessionnel, on jardine bio, pour unpanier de légumes par semaine. Lesadhérents accordent six à huit jour-nées par an au jardinage et à larécolte. Les Marais à Décines, anglerue Monet – allée des Orangères. Tel :04 78 49 91 25. www.lespotiront.fr

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Jusqu’en juin 2012, le service social de la Caisse d'as-surance retraite et de la santé au travail (Carsat)Rhône-Alpes organise des sessions d’aide aux aidantsà Lyon, à Villeurbanne et à Vénissieux

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Les petites annonces ne pouvantfaire l’objet de vérifications systéma-tiques, elles sont publiées sous laseule responsabilité de leurs auteurs.

SERVICES

• Cherche assistante maternelle pourgarder enfant de 2 ans. Appeler au 0629 30 23 87 entre 12h et 14h ou à par-tir de 17h.• Assistante maternelle agréée cher-che à garder bébé ou enfants, bonssoins assurés, libre de suite, secteurMalval. Tel : 04 78 80 17 69.• Personne sérieuse cherche des heu-res de ménage, CES accepté. Tel : 06 9912 83 02.

MEUBLES / MÉNAGER

• Vds cafetière électrique Expresso + 4tasses et sous-tasses, état neuf. Prix :15 euros. Tel : 04 26 01 37 42.

• Vds ventilateur Féristine 220V, 2 vites-ses, état neuf. Prix : 15 euros. Tel : 04 2601 37 42.• Vds télé couleur 55cm Sony 50 euros+ vaisselle cause double emploi +radiateur électrique 40 euros. Tel : 0623 84 65 43.• Vds cafetière Senséo jaune en trèsbon état. Prix : 30 euros. Tel : 06 98 8120 88 ou 09 81 85 92 92.• Vds salon avec 2 canapés noirs imita-tion cuir en très bon état. Prix : 170euros à débattre. Tel : 06 46 75 37 61.• Vds table en bois rectangulaire + 2fauteuils (1 d’une place et le 2e de 2places en cuir marron + bahut, en bonétat. Prix : 250 euros le tout. Tel : 06 1989 90 81.

VÉHICULES

• Vds 4 roues complètes avec jantes alu195/60/14 Michelin, presque neufs.Prix : 120 euros. Tel : 06 77 55 59 28.

• Vds 1 roue de secours 165/65/13pour Clio. Prix : 25 euros. Tel : 06 77 5559 28.• Vds moto DAX 125 cm3 de 2011, étatneuf, 1ère main, 150km avec attachecase. Prix : 1 000 euros. Tel : 06 63 01 4228.• Vds caravane 4 places + auvent neuf+ tonnelle. Tel : 04 78 80 68 69.

DIVERS

• Vds service à fondue avec 6 assietteset 10 fourchettes. Prix : 8 euros. Tel : 0426 01 37 42.• Vds parapluie grande taille état neuf.Prix : 8 euros. Tel : 04 26 01 37 42.• Vds très belle veste femme en laineT40, neuve, ton gris. Valeur 120 euros.Prix sacrifié 50 euros. Tel : 06 28 34 1391.• Vds chaise haute avec roulettes +transat + baignoire bébé. Prix : 30euros. Tel : 06 12 74 89 66.

• Vds poêle à pétrole + ½ bidon decombustible. Prix : 90 euros. Tel : 06 1274 89 66.• Vds produits beauté visage et corps,eaux de toilette, robes et poupéesfilles, litière chat, soutien-gorge d’allai-tement. Tel : 06 64 81 71 85.

IMMOBILIER VENTE

• Vds F4 situé au centre du village, dansrésidence calme au 3e étage, 3 cham-bres avec parquet, salon, cuisine etsdb équipées, double vitrage, tout car-relé. Prix : 130 000 euros. Tel : 06 72 1191 63.• Vds appartement T5 traversantest/ouest de 103m2 au nouveau cen-tre, proximité immédiate toutes com-modités, chauffage individuel gaz,construction 2006, 2 balcons + garage(possibilité 2ème garage). Prix : 210

000 euros. Tel : 09 77 99 10 82 ou 06 3022 11 22.• Vds appartement T4 – 103 000 euros– cuisine ouverte sur séjour, 3 chamb-res, cellier, loggia fermée + garage. Tel: 06 08 78 02 29.

IMMOBILIER LOCATION

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Pour paraître dans le journal du 7 mars, les petites annoncesdevront parvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 2 mars en uti-lisant obligatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petitesannonces gratuites sont réservées aux particuliers demeurant surVaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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sine, 2 chambres, SDB, balcon, cave.TBE. DPE D. PRIX : 110 000 €● T3 de 55m2 comprenant séjour, bal-con, 2 chambres, SDE, cave. TBE. DPE DPRIX : 117 000 €● T4 de 65m2 comprenant 3 chambres,séjour, cuisine avec loggia, SDB, WC,DPE D. PRIX : 125 000 €● T3 de de 66m2 avec séjour, 2 cham-bres, cuisine, balcon, cave et place deparking privée. DPE D. PRIX : 125 000 €● T4 comprenant double séjour, 2chambres, cuisine, balc, cave. DPE D.PRIX : 138 000 €

BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 [email protected]

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin

Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de la publication : le maire - Rédactriceen chef : Edith Gatuing - Rédacteur en chef adjoint : Stéphane Legras - Rédaction :Rochdi Chaabnia, Fabienne Machurat, Jeanne Paillard - Photos : Jean-Loup Bertheau,Charly Bourganel - Illustrations : Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, AleksandarZauli - Réalisation : Public Imprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression :SIEP, ZA les Marchais, 77590 Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813

Vaulx-en-Velinjournal- 15 février 2012 - N°46

Enlèvement gratuit des épaves

Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville, la société MapDépannage assure gratuitement l’enlèvement et la destruc-tion des véhicules hors d’état de circuler. Il suffit de se présen-ter, muni de la carte grise du véhicule, du certificat de nongage et d’une pièce d’identité au bureau de la société où ilsera établi le certificat de destruction. Ces véhicules serontconfiés pour dépollution à une société agréée par la préfecture.

MAP DÉPANNAGE

16 rue Louis-Varignier,69120

Vaulx-en-Velin. Tel : 04 78 79 25 28.se

rvic

eSOCIAL

L’INSTITUT national de la statistique etdes études économique (Insee)réalise, jusqu’au 14 avril, une enquêtesur le cadre de vie et la sécurité. Lapremière partie de cette enquêteporte sur la qualité de l’environne-ment de l’habitat, la seconde sur lesproblèmes d’insécurité. L’enquête estréalisée sur un échantillon de 24 000logements dont certains à Vaulx-en-Velin. Une autre enquête de l’Insee esten cours, sur l’emploi, le chômage etl’inactivité. Elle se déroule tout aulong du premier trimestre 2012.Des ménages seront donc sollicitéspour ces deux enquêtes. Un enquê-teur de l’Insee prendra contact aveceux. Il sera muni d’une carte officiellel’accréditant. Les réponses fournieslors des entretiens restent anonymeset confidentielles, comme la loi en faitla plus stricte obligation. Elles serventuniquement à l’établissement de sta-tistiques.

Enquêtes Insee

VAULX-EN-VELIN Journal, à lademande du Syndicat des pharma-ciens du Rhône, ne diffuse plus lespharmacies de garde pour des raisonsd’actualisation et d’exactitude de l’in-formation. Il existe désormais un nou-veau système d’information à desti-nation des patients : le numéro detéléphone 3237. Pour connaître lapharmacie de garde composez le3237 sur votre téléphone (0,34cts laminute depuis un poste fixe) ou ren-dez-vous sur le www.3237.fr Le pharmacien de garde est égale-ment indiqué sur la porte des phar-macies.

Pharmacies de garde

PARTANT du constat que 80 % des personnes en perte d’autonomie vivent àdomicile et que la moitié d’entre elles est aidée exclusivement par des membresde la famille, la Carsat s’intéresse à cette population de l’ombre. Pour ceux quel’on nomme les aidants familiaux, être confronté à la dépendance d’un proche serévèle une situation éprouvante et difficile à assumer.Pour les accompagner, le service social de la Carsat Rhône-Alpes organise depuis2001 des réunions d'informations et d'échanges, mensuelles et gratuites. Les ses-sions “Prendre soin de soi pour mieux accompagner l’autre” ont plusieurs objec-tifs : soutenir l'entourage familial dans son rôle d'aidant, permettre aux famillesde maintenir des liens de qualité avec la personne âgée, prévenir l'épuisementdes familles, rompre l'isolement des aidants, apporter un accompagnementsocial et psychologique.Ces programmes sont construits au plus près des besoins des personnes concer-nées et les thématiques sont construites avec les futurs participants. Le contenudu programme peut être axé autour de différents points : l’approche du compor-tement de la personne âgée, le maintien d’un bon équilibre (sommeil et alimen-tation), les solutions de dépannage et d’accueil temporaire, les soins au quoti-dien, l’adaptation du logement, la prévention des chutes, les aspects juridiques(obligation alimentaire, succession, mesure de protection légale), les effets duvieillissement (vieillissement / séparation, travail de deuil). Il peut s’agir dansd’autres cas, selon les problématiques exposées, de groupes de paroles animéspar un psychologue et une assistante sociale de la Carsat.Pratique : pour s’inscrire ou obtenir des renseignements, contacter le servicesocial de la Carsat Rhône-Alpes (27-29 cours de Verdun, Lyon 2).Tél : 04 72 56 52 45.

Soutenir ceux qui accompagnent despersonnes dépendantes

LA DIRECTION du Développement social et de la Vie associative a entrepris deremettre à jour le listing des 550 associations répertoriées sur la commune. Uncourrier avec une fiche signalétique à remplir leur a été adressé qui doit êtreretourné, une enveloppe dispensée d’affranchissement ayant été fournie à ceteffet. Renseignements : service du Développement social et de la Vie associative.Tél. 04 78 80 44 35.

Recensement des associations

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