RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

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RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Le rapport de gestion ci-après doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les notes complémentaires figurant à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et avec d’autres informations figurant ailleurs dans ce rapport annuel. À moins d’indication contraire, l’information financière est présentée en dollars canadiens. Sommaire Résultats de 2015 Rendement financier – En 2015, le CP a déclaré un RPA dilué de 8,40 $ tandis que le RPA dilué ajusté a atteint un résultat sans précédent, soit 10,10 $, une hausse de 19 % par rapport au RPA dilué ajusté de 8,50 $ en 2014. L’engagement du CP en matière d’efficience opérationnelle lui a permis d’atteindre le meilleur ratio d’exploitation déclaré et ajusté pour un exercice complet, soit 60,0 % et 61,0 %, en hausse de 470 et 370 points de base, respectivement, par rapport aux derniers résultats sans précédent établis en 2014. Le RPA dilué ajusté et le ratio d’exploitation ajusté sont définis dans les mesures non conformes aux PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement, et ils sont analysés plus en détail dans les résultats d’exploitation à la rubrique 7, Rapport de gestion. Flux de trésorerie disponibles – En 2015, le CP a généré des flux de trésorerie disponibles sans précédent de 1,15 G$, une hausse de 59 % par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse découle surtout de l’augmentation des flux de trésorerie liés à l’exploitation et du produit tiré de la vente d’actifs, facteurs contrebalancés en partie par une hausse des dépenses en immobilisations de 1,5 G$. Les flux de trésorerie disponibles sont définis dans les mesures non conformes aux PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement, et ils sont analysés plus en détail dans les indicateurs de rendement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Rendement d’exploitation – Les efforts continus du CP à l’égard de l’utilisation des actifs et des investissements dans le réseau ont donné lieu à des améliorations importantes des indicateurs clés de l’exploitation du CP. En 2015, la vitesse moyenne des trains sur le réseau du CP a augmenté de 19 %, pour passer à 21,4 mi/h, le temps d’arrêt aux terminaux a diminué de 17 %, pour s’établir à 7,2 heures, et le rendement du carburant s’est amélioré de 4 %, à 0,994 gallon américain de carburant pour locomotives par 1 000 tonnes-milles brutes (« T-MBU »). Ces indicateurs sont analysés plus en détail dans les indicateurs de rendement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Prévisions pour 2016 Les prévisions de la Compagnie pour 2016 comprennent ce qui suit : Ratio d’exploitation inférieur à 59 %. Croissance du RPA dans les deux chiffres par rapport au RPA dilué ajusté de 2015 de 10,10 $. Dépenses en immobilisations d’environ 1,1 G$. 1

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RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Le rapport de gestion ci-après doit être lu en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les notes complémentaires figurant à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et avec d’autres informations figurant ailleurs dans ce rapport annuel. À moins d’indication contraire, l’information financière est présentée en dollars canadiens. Sommaire Résultats de 2015

• Rendement financier – En 2015, le CP a déclaré un RPA dilué de 8,40 $ tandis que le RPA dilué ajusté a atteint un résultat sans précédent, soit 10,10 $, une hausse de 19 % par rapport au RPA dilué ajusté de 8,50 $ en 2014. L’engagement du CP en matière d’efficience opérationnelle lui a permis d’atteindre le meilleur ratio d’exploitation déclaré et ajusté pour un exercice complet, soit 60,0 % et 61,0 %, en hausse de 470 et 370 points de base, respectivement, par rapport aux derniers résultats sans précédent établis en 2014. Le RPA dilué ajusté et le ratio d’exploitation ajusté sont définis dans les mesures non conformes aux PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement, et ils sont analysés plus en détail dans les résultats d’exploitation à la rubrique 7, Rapport de gestion.

• Flux de trésorerie disponibles – En 2015, le CP a généré des flux de trésorerie disponibles sans précédent de 1,15 G$, une hausse de 59 % par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse découle surtout de l’augmentation des flux de trésorerie liés à l’exploitation et du produit tiré de la vente d’actifs, facteurs contrebalancés en partie par une hausse des dépenses en immobilisations de 1,5 G$. Les flux de trésorerie disponibles sont définis dans les mesures non conformes aux PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement, et ils sont analysés plus en détail dans les indicateurs de rendement à la rubrique 7, Rapport de gestion.

• Rendement d’exploitation – Les efforts continus du CP à l’égard de l’utilisation des actifs et des investissements dans le réseau ont donné lieu à des améliorations importantes des indicateurs clés de l’exploitation du CP. En 2015, la vitesse moyenne des trains sur le réseau du CP a augmenté de 19 %, pour passer à 21,4 mi/h, le temps d’arrêt aux terminaux a diminué de 17 %, pour s’établir à 7,2 heures, et le rendement du carburant s’est amélioré de 4 %, à 0,994 gallon américain de carburant pour locomotives par 1 000 tonnes-milles brutes (« T-MBU »). Ces indicateurs sont analysés plus en détail dans les indicateurs de rendement à la rubrique 7, Rapport de gestion.

Prévisions pour 2016 Les prévisions de la Compagnie pour 2016 comprennent ce qui suit :

• Ratio d’exploitation inférieur à 59 %. • Croissance du RPA dans les deux chiffres par rapport au RPA dilué ajusté de 2015 de 10,10 $. • Dépenses en immobilisations d’environ 1,1 G$.

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Indicateurs de rendement Le tableau suivant présente les indicateurs clés du rendement d’exploitation de la Compagnie :

% de variation

Exercices clos les 31 décembre 20151) 20141) 2013 2015 par

rapport à 2014 2014 par

rapport à 2013

Rendement de l’exploitation Tonnes-milles brutes (« T-MB ») de marchandises (en millions) 263 333

272 862

267 629

(3) 2

Tonnes-milles commerciales (« T-MC ») (en millions) 145 257 149 849 144 249 (3) 4 Trains-milles (en milliers) 34 047 36 252 37 817 (6) (4) Poids moyen des trains – en excluant le trafic local (en tonnes) 8 314

8 076

7 573

3

7

Longueur moyenne des trains – en excluant le trafic local (en pieds) 6 935

6 682

6 530

4

2

Temps d’arrêt moyen aux terminaux (en heures) 7,2 8,7 7,1 (17) 23 Vitesse moyenne des trains (en mi/h) 21,4 18,0 18,4 19 (2) Rendement du carburant (gallons américains de carburant pour locomotives/1 000 T-MB) 0,994

1,035

1,060

(4) (2)

Total des employés (moyenne) 13 735 14 498 15 011 (5) (3) Total des employés (fin de la période) 12 739 14 352 14 506 (11) (1) Effectif (fin de la période) 12 899 14 698 14 977 (12) (2) Indicateurs de sécurité Blessures à signaler à la FRA par 200 000 heures-personnes 1,74

1,67

1,71

4

(2)

Accidents ferroviaires à signaler à la FRA par million de trains-milles 1,30

1,26

1,80

3

(30)

1) Certains montants ont été retraités afin d’être conformes à la présentation de l’exercice concerné ou ont été mis à jour afin de rendre compte de nouveaux renseignements.

Rendement de l’exploitation Les T-MB (tonnes-milles brutes) correspondent au déplacement du poids total d’un train sur une distance d’un mille. Le poids total d’un train correspond au poids des wagons et de leur contenu et à celui des locomotives inactives. Une augmentation des T-MB dénote un accroissement de la charge de travail. En 2015, les T-MB s’étaient établies à 263 333 millions, contre 272 862 millions en 2014, soit une diminution de 3 %. Cette baisse découle surtout d’une diminution des volumes dans les secteurs du trafic intermodal, du pétrole brut, des métaux et des produits miniers et des produits de consommation. En 2014, les T-MB avaient augmenté de 2 % par rapport aux 267 629 millions en 2013. Cette amélioration était principalement attribuable à la hausse des envois de céréales en provenance du Canada, de pétrole brut, de métaux, de produits miniers et de produits de consommation ainsi que des envois en régime intérieur du secteur intermodal. Les T-MC (tonnes-milles commerciales) correspondent au déplacement d’une tonne de marchandises commerciales (c.-à-d. payantes) sur une distance d’un mille. Les T-MC mesurent le poids et la distance relatifs des marchandises transportées en service ferroviaire par la Compagnie. En 2015, les T-MC s’étaient établies à 145 257 millions, contre 149 849 millions en 2014, soit une baisse de 4 592 millions ou de 3 %. Cette baisse découle surtout de la diminution des volumes transportés de pétrole brut, de métaux et de produits miniers, de produits de consommation et de céréales en provenance des États-Unis. Cette baisse des T-MC a été compensée en partie par une hausse des envois de potasse, de céréales en provenance du Canada et de produits forestiers. En 2014, les T-MC ont atteint 149 849 millions, une hausse de 4 % par rapport à 144 249 millions en 2013. Cette hausse était principalement attribuable à l’augmentation des envois de céréales en provenance du Canada, celle des volumes de marchandises liées au secteur énergétique et de sable de fracturation et des envois intermodaux en régime intérieur. Cette

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hausse a été neutralisée en partie par la baisse des envois intermodaux en régime international, des envois d’engrais et de soufre et des envois de charbon thermique en provenance des États-Unis. En 2015, les trains-milles ont baissé de 6 %, par rapport à 2014, lesquels ont diminué de 4 % par rapport à 2013, ce qui rend compte d’améliorations continues de l’efficience opérationnelle attribuable aux trains plus longs et plus lourds. Le poids moyen des trains correspond au poids brut moyen des trains du CP, chargés et vides. Ce chiffre exclut les trains qui assurent le transport sur de courtes distances, les trains de travaux servant au transport du matériel d’entretien de la voie du CP et l’acheminement des trains d’autres chemins de fer sur le réseau du CP. Le poids moyen des trains s’est accru de 238 tonnes en 2015, ou 3 %, par rapport à 2014. La longueur moyenne des trains correspond à la somme de chaque wagon multipliée par la distance parcourue divisée par les trains-milles. Les trains locaux sont exclus de cette mesure. La longueur moyenne des trains a augmenté de 253 pieds en 2015, soit de 4 % par rapport à 2014. Le poids moyen et la longueur moyenne des trains en 2015 ont tiré avantage des améliorations apportées au plan d’efficience opérationnelle. Le poids moyen des trains s’est accru de 503 tonnes en 2014, ou 7 %, par rapport à 2013. En 2014, la longueur moyenne des trains a augmenté de 152 pieds, ou de 2 %, par rapport à 2013. Le poids moyen et la longueur moyenne des trains ont pleinement tiré avantage des améliorations apportées au plan d’efficience opérationnelle et de la hausse des volumes de trafic en vrac au moyen de trains plus longs et plus lourds. Ces améliorations tirent profit de l’allongement des voies d’évitement effectué en 2013 et en 2014. Le temps d’arrêt moyen aux terminaux correspond au temps moyen d’immobilisation d’un wagon dans un terminal exprimé en heures. Le temps commence lorsque le train arrive au terminal, que le client remet le wagon à la Compagnie ou à l’arrivée d’un wagon à un point d’échange d’un autre chemin de fer. Le temps cesse lorsque le train quitte le terminal, que le CP remet le wagon à un client ou que le wagon est remis à un autre chemin de fer. Les wagons sont exclus s’ils sont entreposés au terminal ou s’ils sont utilisés pour la réparation des voies. Le temps d’arrêt moyen aux terminaux a baissé de 17 % en 2015, passant de 8,7 heures en 2014 à 7,2 heures en 2015. Cette baisse favorable découle surtout des améliorations continues du rendement d’exploitation des triages. Le temps d’arrêt moyen aux terminaux, soit le temps moyen où un wagon demeure dans un terminal, a augmenté de 23 % en 2014, pour s’établir à 8,7 heures, contre 7,1 heures en 2013. Cette hausse défavorable découle surtout de défis sur le plan opérationnel dans le Midwest américain. La vitesse moyenne des trains est définie comme une mesure du mouvement du transport d’une ligne d’un point d’origine à un point d’arrivée, y compris le temps d’arrêt aux terminaux en heures. Elle est établie en divisant le total des trains-milles parcourus par le nombre total d’heures de service. Ce calcul ne comprend pas les retards attribuables aux clients ou aux chemins de fer étrangers, ni le temps ni la distance de déplacement : i) des trains utilisés dans les triages du CP ou près de ceux-ci; ii) des trains voyageurs; iii) des trains utilisés pour la réparation des voies. La vitesse moyenne des trains a été de 21,4 mi/h en 2015, soit une augmentation de 19 % par rapport aux 18,0 mi/h enregistrés en 2014. Cette hausse favorable découle surtout de l’amélioration de la conception des trains et de la mise en œuvre du plan d’exploitation. La vitesse moyenne des trains en 2014 a diminué de 2 % par rapport aux 18,4 mi/h enregistrés en 2013. Cette baisse défavorable découle surtout de défis sur le plan opérationnel dans le Midwest américain. Cette baisse a été compensée en partie par une amélioration de la vitesse au quatrième trimestre de 2014 grâce à l’augmentation de la vitesse d’acheminement du matériel, à la baisse du temps d’arrêt aux terminaux et à la mise en œuvre fructueuse du plan d’exploitation de la Compagnie. Le rendement du carburant s’est amélioré de 4 % en 2015 par rapport à 2014. L’amélioration du rendement du carburant découle de l’augmentation de la productivité des locomotives, de la fluidité opérationnelle et de la mise en œuvre de stratégies d’économie de carburant.

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Le rendement du carburant s’est amélioré de 3 % en 2014 par rapport à 2013. Cette amélioration est principalement attribuable à la mise en œuvre continue de la stratégie d’économie de carburant de la Compagnie et de la hausse de la productivité des locomotives grâce à la hausse du poids moyen des trains. En 2015, la moyenne du total des employés a diminué de 763, ou de 5 %, par rapport à 2014. Le nombre total moyen d’employés au 31 décembre 2015 s’établissait à 12 739, une baisse de 11 % par rapport à 14 352 en 2014. Cette amélioration est surtout attribuable aux suppressions d’emplois résultant de la solidité continue du rendement d’exploitation et aux départs naturels. En 2014, la moyenne du total des employés a diminué de 513, ou de 3 %, par rapport à 2013. Le nombre total moyen d’employés au 31 décembre 2014 s’établissait à 14 352, une baisse de 154 employés par rapport à 14 506 en 2013. Cette amélioration découle essentiellement des suppressions d’emplois résultant de la solidité continue du rendement d’exploitation et aux départs naturels, et elle a été partiellement neutralisée par l’augmentation de l’effectif des systèmes d’information dans le cadre de la stratégie d’internalisation de la Compagnie. L’effectif correspond au total des employés plus les employés à temps partiel, les entrepreneurs et les consultants. Au 31 décembre 2015, l’effectif avait baissé de 1 799, ou de 12 %, par rapport au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2014, l’effectif avait baissé de 279, ou de 2 %, par rapport au 31 décembre 2013. Cette amélioration est surtout attribuable aux suppressions d’emplois résultant de la solidité continue du rendement d’exploitation, aux départs naturels et à la diminution du nombre d’entrepreneurs. Indicateurs de sécurité La direction, le personnel et le conseil d’administration du CP font de la sécurité une de leurs grandes priorités et de leurs stratégies fondamentales. Les deux principaux indicateurs de sécurité de la Compagnie, soit les blessures et les accidents ferroviaires, sont conformes aux rigoureuses exigences de déclaration de la FRA des États-Unis. Le taux de blessures à signaler à la FRA par 200 000 heures-personnes correspond au nombre de blessures multiplié par 200 000 et divisé par le nombre total d’heures-personnes. On entend par blessure un dommage corporel qui oblige un employé à s’absenter du travail, à faire modifier ses tâches ou à obtenir un traitement médical plus approfondi que des premiers soins mineurs. Les heures-personnes aux fins de déclaration à la FRA correspondent au total des heures travaillées, à l’exclusion des congés annuels et des congés de maladie, par tous les employés, sauf les entrepreneurs. Le taux de fréquence des blessures à signaler à la FRA par 200 000 heures-personnes, pour le CP, a été de 1,74 en 2015, de 1,67 en 2014 et de 1,71 en 2013. Le taux d’accidents ferroviaires à signaler à la FRA correspond au nombre d’accidents ferroviaires multiplié par 1 000 000 et divisé par le total de trains-milles. Les accidents qui entrent dans cette catégorie sont ceux qui occasionnent des dommages égaux ou supérieurs au seuil de déclaration de la FRA, soit 10 500 $ US ou 13 900 $. En 2015, le taux d’accidents ferroviaires à signaler à la FRA, pour le CP, a été de 1,30 accident par million de trains-milles, comparativement à 1,26 en 2014 et à 1,80 en 2013. Résultats d’exploitation Bénéfice Le bénéfice d’exploitation s’est établi à 2 688 M$ en 2015, soit une augmentation de 349 M$, ou de 15 %, par rapport au bénéfice de 2 339 M$ inscrit en 2014. Cette augmentation est surtout attribuable :

• à l’effet favorable des fluctuations du change; • à des gains d’efficience attribuables à l’amélioration du rendement d’exploitation et à une meilleure utilisation des actifs; • au gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H; • à la baisse de la rémunération à base d’actions attribuable surtout à la variation du cours de l’action et à la baisse de la

rémunération incitative; • à la diminution des prix du carburant; et • à l’augmentation des ventes de terrains.

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Cette hausse a été partiellement compensée par : • la baisse du volume de trafic; • la hausse de la charge de retraite; • la montée des taux de salaire et des charges sociales; et • la hausse des charges liées aux risques divers en raison de l’augmentation du coût des accidents.

Le bénéfice d’exploitation s’est établi à 2 339 M$ en 2014, soit une augmentation de 919 M$, ou de 65 %, par rapport au bénéfice de 1 420 M$ inscrit en 2013. Cette augmentation est surtout attribuable :

• à une charge au titre de la dépréciation d’éléments d’actif en 2013; • à la hausse des volumes de trafic; • aux économies découlant d’une plus grande efficience attribuable à l’amélioration du rendement d’exploitation, à une

meilleure utilisation des actifs et à l’internalisation de certaines activités liées aux TI; • à la réduction de la charge de retraite; • à l’effet favorable des fluctuations du change; et • à la réduction des charges liées aux risques divers.

Cette hausse du bénéfice d’exploitation a été neutralisée en partie par la hausse de la rémunération incitative et de la rémunération à base d’actions à la suite de l’amélioration du rendement de la Compagnie et à la montée des taux de salaire et des charges sociales. Le bénéfice d’exploitation ajusté, défini dans les mesures non conformes aux PCGR, où il fait l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion, s’est établi à 2 620 M$ en 2015, soit une hausse de 285 M$, ou de 12 %, par rapport à 2 335 M$ en 2014. Cette hausse est attribuable aux mêmes facteurs susmentionnés concernant l’augmentation du bénéfice d’exploitation, sauf que le bénéfice d’exploitation ajusté ne rend pas compte du gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H. Le bénéfice d’exploitation ajusté s’est établi à 2,335 M$ en 2014, en hausse par rapport à 1,844 M$ en 2013. Cette amélioration découle pour l’essentiel de l’accroissement des volumes, qui a fait monter les produits tirés du transport des marchandises et entraîné des économies, facteurs partiellement neutralisés par la hausse des charges liées à la rémunération incitative et à la rémunération à base d’actions, à la suite de l’amélioration du rendement, et à la montée des taux de salaire et des charges sociales. Le bénéfice net s’est chiffré à 1 352 M$ en 2015, soit une baisse de 124 M$, ou de 8 %, par rapport au bénéfice de 1 476 M$ en 2014. Cette baisse s’explique principalement par l’effet défavorable des fluctuations des taux de change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains et à la hausse de la charge d’intérêts sur l’émission de nouveaux emprunts en 2015, facteurs compensés en partie par l’augmentation du bénéfice d’exploitation. Le bénéfice net s’est chiffré à 1 476 M$ en 2014, soit une augmentation de 601 M$, ou de 69 %, par rapport au bénéfice de 875 M$ inscrit en 2013. Cette hausse s’explique essentiellement par la montée du bénéfice d’exploitation, freinée partiellement par l’augmentation de la charge d’impôts sur les bénéfices. Le bénéfice ajusté, défini dans les mesures non conformes aux PCGR, où il fait l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion, s’est établi à 1 625 M$ en 2015, soit une hausse de 143 M$, ou de 10 %, par rapport à 1 482 M$ en 2014. Cette hausse s’explique essentiellement par la montée du bénéfice d’exploitation ajusté, freinée partiellement par l’augmentation de la charge d’impôts sur les bénéfices. Résultat par action dilué Le résultat par action dilué s’est établi à 8,40 $ en 2015, une baisse de 0,06 $, ou de 1 %, par rapport à 8,46 $ en 2014. Cette baisse s’expliquait essentiellement par la diminution du bénéfice net, contrebalancée en partie par une diminution du nombre moyen d’actions en circulation découlant du programme de rachat d’actions de la Compagnie. Le résultat par action dilué s’est établi à 8,46 $ en 2014, une hausse de 3,50 $, ou de 71 %, par rapport à 4,96 $ en 2013. Cette hausse s’expliquait essentiellement par l’augmentation du bénéfice net et la diminution du nombre moyen d’actions en circulation découlant du programme de rachat d’actions de la Compagnie.

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Le RPA dilué ajusté, défini dans les mesures non conformes aux PCGR, où il fait l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion, s’est établi à 10,10 $ en 2015, soit une hausse de 1,60 $, ou de 19 %, par rapport à 8,50 $ en 2014. Le RPA dilué ajusté a été de 8,50 $ en 2014, en hausse de 2,08 $, ou de 32 %, par rapport à 6,42 $ en 2013. Ces hausses s’expliquaient essentiellement par l’augmentation du bénéfice ajusté et la diminution du nombre moyen d’actions en circulation découlant du programme de rachat d’actions de la Compagnie. Ratio d’exploitation Le ratio d’exploitation indique le pourcentage des produits consacré à l’exploitation du chemin de fer. Une baisse du pourcentage dénote normalement une hausse de l’efficience dans l’exploitation. Le ratio d’exploitation de la Compagnie s’est établi à 60,0 % en 2015, une hausse de 470 points de base par rapport à 64,7 % en 2014. Cette amélioration est surtout attribuable :

• à l’effet favorable des fluctuations du change; • à des gains d’efficience attribuables à l’amélioration du rendement d’exploitation et à une meilleure utilisation des actifs; • au gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H; • à la baisse de la rémunération à base d’actions attribuable surtout à la variation du cours de l’action et à la baisse de la

rémunération incitative; • à la diminution des prix du carburant; et • à l’augmentation des ventes de terrains.

Cette amélioration a été partiellement contrebalancée par :

• la baisse du volume de trafic; • la hausse de la charge de retraite; • la montée des taux de salaire et des charges sociales; et • la hausse des charges liées aux risques divers en raison de l’augmentation du coût des accidents.

Le ratio d’exploitation de la Compagnie a été de 64,7 % en 2014, en baisse par rapport au ratio de 76,8 % enregistré en 2013. Cette amélioration découle pour l’essentiel d’une charge au titre de la perte de valeur d’éléments d’actif en 2013 et de l’accroissement des volumes, qui a fait monter les produits tirés du transport des marchandises et entraîné des économies, facteurs partiellement contrebalancés par la hausse des charges liées à la rémunération incitative et à la rémunération à base d’actions, à la suite de l’amélioration du rendement de la Compagnie, et à la montée des taux de salaire et des charges sociales. Le ratio d’exploitation ajusté est défini dans les mesures non conformes aux PCGR, où il fait l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion, et s’est établi à 61,0 % en 2015, soit une amélioration de 370 points de base par rapport à 64,7 % en 2014. Cette amélioration du ratio d’exploitation ajusté est attribuable aux mêmes facteurs susmentionnés, sauf qu’il ne rend pas compte du gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H. Le ratio d’exploitation ajusté s’est établi à 64,7 % en 2014, en baisse par rapport à 69,9 % en 2013. Cette amélioration découle pour l’essentiel de l’accroissement des volumes, qui a fait monter les produits tirés du transport des marchandises et entraîné des économies, facteurs partiellement neutralisés par la hausse des charges liées à la rémunération incitative et à la rémunération à base d’actions, à la suite de l’amélioration du rendement, et à la montée des taux de salaire et des charges sociales. Rendement du capital investi Le RCI indique dans quelle mesure la Compagnie utilise ses investissements à long terme de manière productive; il représente un indicateur clé des décisions éclairées de la direction en ce qui concerne l’exploitation et les placements et constitue un critère de rendement important en vue de déterminer certains éléments du régime d’intéressement à long terme de la Compagnie. Le RCI s’est établi à 12,9 % en 2015, une baisse de 150 points de base par rapport au RCI de 14,4 % en 2014 attribuable à l’émission de titres d’emprunt à long terme, contrebalancée en partie par une diminution du total des capitaux propres découlant surtout du programme de rachat d’actions de la Compagnie. Le RCI s’est établi à 14,4 % en 2014, une hausse de 440 points de base par rapport au RCI de 10,1 % en 2013 attribuable à l’augmentation du bénéfice et à une diminution du total des capitaux propres découlant surtout du programme de rachat d’actions de la Compagnie.

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Au 31 décembre 2015, le RCI ajusté s’est établi à 15,2 % contre 14,5 % et 12,3 % aux 31 décembre 2014 et 2013, respectivement. Ces hausses découlent d’une augmentation du bénéfice d’exploitation ajusté, contrebalancée en partie par la hausse de la charge d’impôts sur les bénéfices et des réductions du total des capitaux propres dont il a été question plus haut. Le RCI et le RCI ajusté sont définis dans les mesures non conformes aux PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Effet du change sur les résultats Les fluctuations du change ont une incidence sur les résultats de la Compagnie, parce que les produits et les charges libellés en dollars américains sont convertis en dollars canadiens. Une baisse (hausse) du dollar canadien par rapport au dollar américain fait augmenter (baisser) ces produits et charges. En 2015, l’effet de l’appréciation du dollar américain s’est traduit par une hausse de 553 M$ du total des produits, par une hausse de 306 M$ du total des charges d’exploitation et par une hausse de 37 M$ de la charge d’intérêts.

Taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain Taux de change moyens 2015 2014 2013

Exercices clos les 31 décembre 1,28 $ 1,10 $ 1,03 $ Trimestres clos les 31 décembre 1,34 $ 1,13 $ 1,04 $

Taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain Taux de change 2015 2014 2013

Début de l’exercice – 1er janvier 1,16 $ 1,06 $ 0,99 $ Début du trimestre – 1er avril 1,27 $ 1,11 $ 1,02 $ Début du trimestre – 1er juillet 1,25 $ 1,07 $ 1,05 $ Début du trimestre – 1er octobre 1,33 $ 1,12 $ 1,03 $ Fin du trimestre – 31 décembre 1,38 $ 1,16 $ 1,06 $

En 2016, le CP prévoit que chaque augmentation de 0,01 $ de la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien fera grimper les produits de 30 M$, les charges d’exploitation de 15 M$ et la charge d’intérêts de 3 M$ sur une base annualisée.

Effet des prix du carburant sur les résultats L’effet des fluctuations des prix du carburant a une incidence sur les résultats de la Compagnie, car le carburant représente une tranche importante des charges d’exploitation du CP. Lorsque les prix du carburant fluctuent, ils ont une incidence sur le moment de la constatation des résultats. En 2015, l’effet de la baisse des prix du carburant s’est traduit par une diminution de 334 M$ du total des produits et par une baisse de 403 M$ du total des charges d’exploitation.

Prix moyen du carburant (en dollars US par gallon américain) 2015 2014 2013

Exercices clos les 31 décembre 2,13 $ 3,41 $ 3,47 $ Trimestres clos les 31 décembre 1,91 $ 3,11 $ 3,51 $

7

Page 8: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Produits d’exploitation

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013 Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013

% de variation

Variation totale

Effet du change2)

% de variation

Variation totale

Effet du change2)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions)1) 6 552 $ 6 464 $ 5 982 $ 1

88 $ 549 $ 8

482 $ 217 $

Produits tirés du transport hors marchandises (en millions) 160 156 151 3

4 4 3

5 1

Total des produits (en millions) 6 712 $ 6 620 $ 6 133 $ 1

92 $ 553 $ 8

487 $ 218 $

Envois en wagons complets (en milliers) 2 628 2 684 2 688 (2) (56) s.o. –

(4) s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 145 257 149 849 144 249 (3) (4 592) s.o. 4 5 600 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 2 493 $ 2 408 $ 2 226 $ 4

85 $ s.o. 8 182 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 4,51 4,31 4,15 5

0,20 s.o. 4 0,16 s.o. 1) Les produits tirés du transport des marchandises comprennent des produits tirés du supplément carburant de 293 M$ en 2015, de 637 M$

en 2014 et de 598 M$ en 2013. 2) L’effet du change est une composante de la variation totale.

La Compagnie tire la plus grande partie de ses produits du transport de marchandises. Les produits du transport hors marchandises sont tirés de la location de certains biens, de services de manœuvres, de contrats avec des exploitants de services voyageurs et de services de gestion logistique. Les fluctuations des volumes marchandises entraînent en général des fluctuations correspondantes des produits tirés du transport de marchandises et de certaines charges variables, comme celles afférentes à la consommation de carburant, à la location du matériel et aux équipes. Produits tirés du transport de marchandises Les produits tirés du transport de marchandises ont totalisé 6 552 M$ en 2015, en hausse de 88 M$, ou de 1 %, par rapport aux produits de 6 464 M$ réalisés en 2014. Cette hausse découle avant tout de l’effet favorable des fluctuations du change de 549 M$ et d’une augmentation des produits tirés du transport des céréales en provenance du Canada attribuable à une hausse des exportations. Cette hausse a été contrebalancée en partie par l’effet de la baisse des prix du carburant sur les produits au titre du supplément carburant de 334 M$ et par une baisse des volumes transportés de métaux et de produits miniers, de produits de consommation et de pétrole brut. Les produits tirés du transport de marchandises se sont chiffrés à 6 464 M$ en 2014, soit une hausse de 482 M$, ou de 8 %, par rapport aux produits de 5 982 M$ réalisés en 2013. Cette augmentation est surtout attribuable :

• à l’accroissement des envois de céréales en provenance du Canada, des envois intermodaux en régime intérieur ainsi que des envois de pétrole brut, de métaux, de produits miniers et de produits de consommation;

• à la hausse des prix de transport des marchandises; et • à l’effet favorable des fluctuations du change.

Cette hausse a été partiellement contrebalancée par :

• la diminution des envois intermodaux en régime international et des envois de produits automobiles en raison surtout du retrait de certains contrats avec des clients;

• la baisse des envois d’engrais et de soufre essentiellement imputable à des arrêts de la production de soufre; et • la diminution des envois dans certains secteurs d’activité au premier semestre de l’exercice en raison de l’incidence

des conditions hivernales difficiles.

8

Page 9: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Produits tirés du trafic hors marchandises Les produits tirés de ce transport se sont chiffrés à 160 M$ en 2015, soit une hausse de 4 M$, ou de 3 %, par rapport à 156 M$ en 2014. Cette baisse est attribuable à l’effet favorable des fluctuations du change. Les produits tirés de ce transport se sont chiffrés à 156 M$ en 2014, soit une hausse de 5 M$, ou de 3 %, par rapport à 151 M$ en 2013. Cette hausse découlait avant tout de l’augmentation des produits tirés des activités de location. Secteurs d’activité Céréales en provenance du Canada

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 1 068 $ 988 $ 869 $ 8

80 $ 38 $ 14 119 $ 18 $

Envois en wagons complets (en milliers) 285 291 256 (2) (6) s.o. 14 35 s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 27 442 26 691 22 864 3

751 s.o. 17 3 827 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 3 750 $ 3 391 $ 3 397 $ 11

359 $ s.o. – (6) $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 3,89 3,70 3,80 5

0,19 s.o. (3) (0,10) s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

En 2015, les produits tirés du transport de céréales en provenance du Canada ont été de 1 068 M$, soit une hausse de 80 M$, ou de 8 %, par rapport aux produits de 988 M$ en 2014. Cette hausse découle surtout de l’augmentation des prix de transport des marchandises, de l’effet favorable du change et des volumes d’exportations importants par le biais de Port of Vancouver, facteurs contrebalancés en partie par une baisse des produits au titre du supplément carburant. En 2014, les produits tirés du transport de céréales en provenance du Canada ont été de 988 M$, soit une hausse de 119 M$, ou de 14 %, par rapport aux produits de 869 M$ en 2013. Cette hausse découle surtout des envois plus élevés en raison de la forte demande sur les marchés d’exportation et de la production record des cultures au Canada, contrebalancée en partie par la réduction des prix de transport. Céréales en provenance des États-Unis

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 522 $ 503 $ 431 $ 4 19 $ 87 $ 17 72 $ 32 $

Envois en wagons complets (en milliers) 157 173 182 (9) (16) s.o. (5) (9) s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 10 625 11 724 11 119 (9) (1 099) s.o. 5 605 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 3 326 $ 2 909 $ 2 359 $ 14 417 $ s.o. 23 550 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 4,91 4,29 3,87 14 0,62 s.o. 11 0,42 s.o.

1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

9

Page 10: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Les produits tirés du transport de céréales en provenance des États-Unis ont totalisé 522 M$ en 2015, soit une hausse de 19 M$, ou de 4 %, par rapport aux produits de 503 M$ constatés en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet favorable du change, contrebalancée en partie par une baisse de 9 % des volumes attribuable en grande partie à la réduction des volumes d’exportations et à la baisse des produits au titre du supplément carburant. Les produits tirés du transport de céréales en provenance des États-Unis ont totalisé 503 M$ en 2014, soit une hausse de 72 M$, ou de 17 %, par rapport aux produits de 431 M$ constatés en 2013. Cette augmentation est surtout attribuable à la hausse des prix de transport; aux volumes d’envois accrus dans la deuxième moitié de l’exercice vers la région nord-ouest du Pacifique où les distances sont plus longues; et à l’effet favorable du change. Cette hausse a été atténuée partiellement par les conditions hivernales difficiles au premier trimestre de 2014. Charbon

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation totale

Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 639 $ 621 $ 627 $ 3

18 $ 12 $ (1) (6) $ 6 $

Envois en wagons complets (en milliers) 323 313 330 3

10 s.o. (5) (17) s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 22 164 22 443 23 172 (1) (279) s.o. (3) (729) s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 1 978 $ 1 985 $ 1 904 $ –

(7) $ s.o. 4

81 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 2,88 2,77 2,71 4

0,11 s.o. 2

0,06 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

En 2015, les produits tirés du transport du charbon ont été de 639 M$, soit une hausse de 18 M$, ou de 3 %, par rapport aux produits de 621 M$ en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet favorable du change et des augmentations des prix de transport des marchandises et des volumes de charbon thermique des États-Unis, facteurs contrebalancés en partie par des baisses des produits au titre du supplément carburant et des volumes de charbon canadien. En 2014, les produits tirés du transport du charbon ont été de 621 M$, soit une baisse de 6 M$, ou de 1 %, par rapport aux produits de 627 M$ en 2013. Cette baisse s’explique surtout par la diminution des envois de charbon thermique en provenance des États-Unis, partiellement atténuée par la hausse des envois de charbon métallurgique en provenance du Canada et des prix de transport.

10

Page 11: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Potasse

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 359 $ 347 $ 312 $ 3

12 $ 28 $ 11

35 $ 12 $

Envois en wagons complets (en milliers) 124 118 114 5

6 s.o. 4

4 s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 15 117 14 099 13 231 7

1 018 s.o. 7

868 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 2 887 $ 2 941 $ 2 745 $ (2) (54) $ s.o. 7

196 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 2,37 2,46 2,36 (4) (0,09) s.o. 4

0,10 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport de la potasse ont totalisé 359 M$ en 2015, soit une hausse de 12 M$, ou de 3 %, par rapport aux produits de 347 M$ constatés en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet favorable du change et de l’augmentation des volumes où la croissance des exportations de la potasse, dont les produits par T-MC sont inférieurs, a surpassé la croissance des envois de potasse destinés aux marchés intérieurs. Les produits tirés du transport de la potasse ont totalisé 347 M$ en 2014, soit une hausse de 35 M$, ou de 11 %, par rapport aux produits de 312 M$ constatés en 2013. La hausse s’explique surtout par l’effet favorable du change; les envois plus élevés, alimentés par les volumes d’exportation dans la deuxième moitié de 2014 et des envois plus élevés au Canada dans la première moitié de 2014; et la hausse des prix de transport. Cette hausse a été contrebalancée en partie par l’incidence des conditions hivernales difficiles au premier trimestre de 2014. Engrais et soufre

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 272 $ 234 $ 258 $ 16

38 $ 23 $ (9) (24) $ 11 $

Envois en wagons complets (en milliers) 62 61 71 2

1 s.o. (14) (10) s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 4 044 4 180 4 939 (3) (136) s.o. (15) (759) s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 4 410 $ 3 801 $ 3 615 $ 16

609 $ s.o. 5

186 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 6,71 5,59 5,22 20

1,12 s.o. 7

0,37 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport des engrais et du soufre ont totalisé 272 M$ en 2015, en hausse de 38 M$, ou de 16 %, par rapport aux produits de 234 M$ en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet favorable du change, de l’augmentation des prix de transport des marchandises et de la modification de la composition du trafic en vue de favoriser les engrais, dont les prix de transport sont généralement plus élevés que ceux du soufre.

11

Page 12: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Les produits tirés du transport des engrais et du soufre ont totalisé 234 M$ en 2014, en baisse de 24 M$, ou de 9 %, par rapport aux produits de 258 M$ en 2013. Cette baisse s’explique surtout par la diminution des envois attribuable à la faiblesse de la demande et aux niveaux élevés des stocks à destination et par le retour tardif à la pleine production des installations de soufre des clients. Cette diminution a été atténuée en partie par l’effet favorable du change et la hausse des prix de transport. Produits forestiers

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 249 $ 206 $ 206 $ 21

43 $ 24 $ –

– $ 12 $

Envois en wagons complets (en milliers) 62 59 66 5

3 s.o. (11) (7) s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 4 201 3 956 4 619 6

245 s.o. (14) (663) s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 4 026 $ 3 493 $ 3 132 $ 15

533 $ s.o. 12

361 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 5,92 5,20 4,46 14

0,72 s.o. 17

0,74 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport de produits forestiers se sont chiffrés à 249 M$ en 2015, soit une hausse de 43 M$, ou de 21 %, par rapport à 206 M$ en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet favorable du change, de l’augmentation des prix de transport des marchandises et de la modification de la composition du trafic en vue de favoriser le bois d’œuvre et les panneaux, dont les prix de transport sont généralement plus élevés que ceux de la pâte et du papier. Les produits tirés du transport de produits forestiers se sont chiffrés à 206 M$ en 2014, essentiellement les mêmes qu’en 2013. Les hausses au sein des produits forestiers sont attribuables à la demande vigoureuse pour le bois d’œuvre auprès des clients existants, à l’effet favorable du change et à la hausse des prix de transport. Ces augmentations ont été contrebalancées par le retrait de certains contrats de clients de bois d’œuvre dans l’Ouest canadien et de la réduction des envois de pâte et papier en raison de problème de production chez le client. Produits chimiques et plastiques

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 709 $ 637 $ 565 $ 11

72 $ 84 $ 13

72 $ 32 $

Envois en wagons complets (en milliers) 203 198 197 3

5 s.o. 1

1 s.o.

Tonnes-milles commerciales (en millions) 13 611 13 635 13 573 –

(24) s.o. –

62 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 3 483 $ 3 214 $ 2 857 $ 8

269 $ s.o. 12

357 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 5,21 4,67 4,15 12

0,54 s.o. 13

0,52 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport des produits chimiques et des plastiques ont totalisé 709 M$ en 2015, en hausse de 72 M$, ou de 11 %, par rapport aux produits de 637 M$ en 2014. Cette hausse découle avant tout de l’effet favorable des fluctuations du change contrebalancé en partie par la baisse des produits au titre du supplément carburant.

12

Page 13: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Les produits tirés du transport des produits chimiques et des plastiques ont totalisé 637 M$ en 2014, en hausse de 72 M$, ou de 13 %, par rapport aux produits de 565 M$ en 2013. Cette hausse s’explique surtout par l’effet favorable du change, l’augmentation des prix de transport et l’accroissement des volumes découlant de la vigueur de la demande de gaz de pétrole liquéfié, de mazout, d’asphalte et de plastiques au second semestre de 2014. Cette hausse a été neutralisée en partie par la baisse des envois de biocarburants au cours des six premiers mois de 2014 en raison de problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement. Pétrole brut

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 393 $ 484 $ 375 $ (19) (91) $ 71 $ 29 109 $ 26 $

Envois en wagons complets (en milliers) 91 110 90 (17) (19) s.o. 22 20 s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 13 280 16 312 13 898 (19) (3 032) s.o. 17 2 414 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 4 309 $ 4 419 $ 4 144 $ (2) (110) $ s.o. 7 275 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 2,96 2,97 2,70 –

(0,01) s.o. 10 0,27 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport de pétrole se sont chiffrés à 393 M$ en 2015, soit une baisse de 91 M$, ou de 19 %, par rapport à 484 M$ en 2014. Cette baisse découle surtout d’une diminution des volumes transportés attribuable au recul des prix du pétrole brut et à la baisse des produits au titre du supplément carburant, facteurs compensés en partie par l’effet favorable du change. Les produits tirés du transport du pétrole brut se sont établis à 484 M$ en 2014, ce qui représente une hausse de 109 M$, ou de 29 %, par rapport aux produits de 375 M$ réalisés en 2013. Cette hausse découle surtout de l’augmentation des envois en provenance de l’Ouest canadien et de la région de Bakken, de l’effet favorable du change et de la hausse des prix de transport. Métaux, produits miniers et produits de consommation

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 643 $ 712 $ 608 $ (10) (69) $ 95 $ 17 104 $ 32 $

Envois en wagons complets (en milliers) 217 253 232 (14) (36) s.o. 9 21 s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 9 020 11 266 10 404 (20) (2 246) s.o. 8 862 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 2 963 $ 2 814 $ 2 655 $ 5

149 $ s.o. 6 159 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 7,13 6,32 5,90 13

0,81 s.o. 7 0,42 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du transport des métaux, des produits miniers et des produits de consommation se sont chiffrés à 643 M$ en 2015, contre 712 M$ en 2014, soit une baisse de 69 M$, ou de 10 %. Cette baisse découle surtout d’une diminution des volumes de sable de fracturation, d’acier et d’autres granulats, facteur compensé en partie par l’effet favorable du change.

13

Page 14: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Les produits tirés du transport des métaux, des produits miniers et des produits de consommation se sont chiffrés à 712 M$ en 2014, contre 608 M$ en 2013, une hausse de 104 M$ ou de 17 %. La hausse est avant tout attribuable à l’accroissement de volumes, en raison surtout de la vigueur de la demande du sable de fracturation, à l’effet favorable du change et à la hausse des prix de transport. Produits automobiles

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 349 $ 357 $ 403 $ (2) (8) $ 35 $ (11) (46) $ 15 $

Envois en wagons complets (en milliers) 131 134 146 (2) (3) s.o. (8) (12) s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 1 750 1 953 2 329 (10) (203) s.o. (16) (376) s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 2 659 $ 2 670 $ 2 758 $ –

(11) $ s.o. (3) (88) $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 19,97 18,26 17,27 9

1,71 s.o. 6 0,99 s.o. 1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

En 2015, les produits tirés du transport de produits automobiles se sont établis à 349 M$, une baisse de 8 M$, ou de 2 %, par rapport aux produits de 357 M$ en 2014. Cette baisse découle surtout de diminutions des produits au titre du supplément carburant et des volumes découlant de la baisse du trafic vers l’Ouest canadien, facteurs compensés en partie par l’effet favorable du change. Les produits tirés du transport de produits automobiles ont été de 357 M$ en 2014, en baisse de 46 M$, ou de 11 %, par rapport aux produits de 403 M$ constatés en 2013. Cette baisse est essentiellement attribuable à un recul des volumes qui s’explique par les défis opérationnels dans le Midwest américain découlant des conditions hivernales difficiles, au retrait d’un contrat avec des clients et à un repli du trafic d’importation acheminé sur de longues distances. Cette baisse a été compensée en partie par l’effet favorable du change. Trafic intermodal en régime intérieur

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 757 $ 787 $ 684 $ (4) (30) $ 19 $ 15 103 $ 7 $

Envois en wagons complets (en milliers) 414 428 370 (3) (14) s.o. 16 58 s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 12 072 11 867 10 276 2

205 s.o. 15 1 591 s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 1 831 $ 1 837 $ 1 850 $ –

(6) $ s.o. (1) (13) $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 6,27 6,63 6,65 (5) (0,36) s.o. – (0,02) s.o.

1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du trafic intermodal en régime intérieur se sont chiffrés à 757 M$ en 2015, soit une baisse de 30 M$, ou de 4 %, par rapport à 787 M$ en 2014. Cette diminution découle surtout de la baisse des produits au titre du supplément carburant neutralisée en partie par l’effet favorable du change et l’augmentation du trafic en régime transcontinental.

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Page 15: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Les produits tirés du trafic intermodal en régime intérieur se sont chiffrés à 787 M$ en 2014, en hausse de 103 M$, ou de 15 %, par rapport aux produits de 684 M$ réalisés en 2013. Cette hausse s’explique essentiellement par l’augmentation des volumes, y compris le service de transport sur de courtes distances Expressway entre Toronto et Montréal. Trafic intermodal en régime international

2015 par rapport à 2014 2014 par rapport à 2013

Exercices clos les 31 décembre 2015 2014 2013 % de

variation Variation

totale Effet du change1)

% de variation

Variation totale

Effet du change1)

Produits tirés du transport de marchandises (en millions) 592 $ 588 $ 644 $ 1 4 $ 33 $ (9) (56) $ 14 $

Envois en wagons complets (en milliers) 559 546 634 2 13 s.o. (14) (88) s.o. Tonnes-milles commerciales (en millions) 11 931 11 723 13 825 2 208 s.o. (15) (2 102) s.o.

Produits tirés du transport de marchandises par envoi en wagon complet (en dollars) 1 061 $ 1 077 $ 1 016 $ (1) (16) $ s.o. 6 61 $ s.o. Produits tirés du transport de marchandises par tonne-mille commerciale (en cents) 4,96 5,02 4,66 (1) (0,06) s.o. 8 0,36 s.o.

1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

Les produits tirés du trafic intermodal en régime international se sont chiffrés à 592 M$ en 2015, soit une hausse de 4 M$, ou de 1 %, par rapport à 588 M$ en 2014. Cette hausse découle avant tout de l’effet favorable du change contrebalancé en partie par la baisse des produits au titre du supplément carburant. Les produits tirés du trafic intermodal en régime international se sont établis à 588 M$ en 2014, contre 644 M$ en 2013, ce qui représente une baisse de 56 M$, ou de 9 %. Cette baisse est imputable au recul des volumes résultant du retrait de certains contrats avec des clients. Elle a été atténuée en partie par l’augmentation du trafic conteneurisé en régime transcontinental des clients actuels, par la hausse des prix de transport et par l’effet favorable du change. Charges d’exploitation

Charges d’exploitation en 2015 Charges d’exploitation en 2014

Rémunération et charges sociales 34 %

Rémunération et charges sociales 31 %

Amortissement 15 %

Amortissement 13 %

Location de matériel 4 % Location de matériel

4 % Matières

5 % Matières 5 %

Carburant 18 %

Carburant 24 %

Services achetés et

autres 24 %

Services achetés et

autres 23 %

15

Page 16: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

% de variation

% de variation

Exercices clos les 31 décembre (en millions) 2015 2014 2013

2015 par rapport à 2014

Variation totale

Effet du change1)

2014 par rapport à 2013

Variation totale

Effet du change1)

Rémunération et charges sociales 1 371 $ 1 348 $ 1 378 $ 2

23 $ 62 $ (2) (30) $ 23 $

Carburant 708 1 048 1 004 (32) (340) 143 4 44 62 Matières 184 193 160 (5) (9) 5 21 33 1 Location de matériel 174 155 173 12 19 18 (10) (18) 9 Amortissement 595 552 565 8 43 18 (2) (13) 8 Services achetés et autres 1 060 985 998 8 75 60 (1) (13) 60 Perte de valeur d’éléments d’actif – – 435 –

(100) (435) –

Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H (68) – – 100

(68) –

Total des charges d’exploitation 4 024 $ 4 281 $ 4 713 $ (6) (257) $ 306 $ (9) (432) $ 163 $

1) L’effet du change est une composante de la variation totale.

En 2015, les charges d’exploitation se sont établies à 4 024 M$, contre 4 281 M$ en 2014, soit une baisse de 257 M$, ou de 6 %. Cette baisse est essentiellement attribuable :

• à l’effet favorable de 403 M$ d’une baisse des prix du carburant; • à des gains d’efficience attribuables à l’amélioration du rendement d’exploitation et à une meilleure utilisation des actifs; • à l’effet favorable de 87 M$ de la baisse de la rémunération à base d’actions attribuable surtout à la variation du cours

de l’action et à la baisse de la rémunération incitative; • au gain de 68 M$ tiré de la vente du tronçon sud de la ligne D&H; • à la diminution des charges qui varient en fonction du volume; et • à une hausse de 42 M$ de la vente de terrains.

Cette baisse a été neutralisée en partie par :

• l’effet défavorable de 306 M$ du change; • la hausse de 84 M$ de la charge de retraite; • l’effet de la montée d’environ 3 % des taux de salaire et des charges sociales; et • la hausse des charges liées aux risques divers en raison de l’augmentation du coût des accidents de 37 M$.

En 2014, les charges d’exploitation se sont établies à 4 281 M$, contre 4 713 M$ en 2013, soit une baisse de 432 M$, ou de 9 %. Cette baisse est essentiellement attribuable :

• à une charge de 435 M$ au titre de la perte de valeur d’éléments d’actif en 2013; • à des gains d’efficience attribuables à l’amélioration du rendement d’exploitation, à une meilleure utilisation des actifs et

à l’internalisation de certaines activités liées aux TI; • à une baisse de 96 M$ de la charge de retraite; et • à la réduction des charges liées aux risques divers.

Cette baisse a été neutralisée en partie par :

• l’effet défavorable de 163 M$ du change; • la hausse des charges liées à la rémunération à base d’actions et à la rémunération incitative de 41 M$; • l’effet de la montée d’environ 3 % des taux de salaire et des charges sociales; • la hausse du coût des matières servant à la réparation des wagons et des locomotives et l’accroissement des activités

d’entretien des voies; et • l’augmentation des charges qui varient en fonction du volume, en raison de l’accroissement de la charge de travail

mesurée en T-MB.

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Page 17: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Rémunération et charges sociales Les charges de rémunération et charges sociales comprennent les salaires, les avantages sociaux et la rémunération à base d’actions des employés. Pour 2015, les charges de rémunération et charges sociales se sont chiffrées à 1 371 M$, en hausse de 23 M$, ou de 2 %, par rapport aux charges de 1 348 M$ en 2014. Ces augmentations s’expliquent essentiellement par :

• la hausse de 84 M$ de la charge de retraite; • l’effet défavorable des fluctuations du change de 62 M$; et • l’effet de la montée d’environ 3 % des taux de salaire et des charges sociales.

Ces hausses ont été neutralisées partiellement par :

• l’effet favorable de 87 M$ de la baisse de la rémunération à base d’actions attribuable surtout à la variation du cours de l’action et à la baisse de la rémunération incitative;

• la réduction des charges résultant des suppressions d’emplois; • les gains d’efficience des équipes de ligne et de triage, en raison de la solidité continue du rendement d’exploitation; et • la réduction des charges qui varient en fonction du volume, en raison de la diminution de la charge de travail mesurée

en T-MB. Carburant Les charges de carburant correspondent principalement au coût du carburant utilisé par les locomotives et comprennent les taxes provinciales, étatiques et fédérales sur le carburant. En 2015, les charges de carburant se sont établies à 708 M$, soit une baisse de 340 M$, ou de 32 %, par rapport aux charges de 1 048 M$ en 2014. Ces diminutions s’expliquent essentiellement par :

• l’effet favorable de 403 M$ d’une baisse des prix du carburant; • la baisse de la charge de travail mesurée en T-MB; et • les améliorations du rendement du carburant découlant de l’augmentation d’environ 4 % de la productivité des

locomotives, de la fluidité opérationnelle et de l’évolution de stratégies d’économie de carburant de la Compagnie.

Ces baisses ont été neutralisées en partie par l’effet défavorable de 143 M$ du change. Matières Les charges liées aux matières comprennent le coût des matières servant à l’entretien des voies, des bâtiments, des locomotives et des wagons, ainsi qu’à la maintenance des logiciels. Les charges liées aux matières se sont chiffrées à 184 M$ en 2015, une baisse de 9 M$, ou de 5 %, par rapport à 193 M$ en 2014. Cette baisse s’expliquait essentiellement par la diminution du parc de traction. Location de matériel Les charges de location de matériel comprennent les frais associés à l’utilisation de wagons, de matériel intermodal et de locomotives appartenant à d’autres sociétés, déduction faite des revenus de location reçus d’autres chemins de fer pour l’utilisation du matériel de CP. En 2015, les charges de location de matériel ont été de 174 M$, en hausse de 19 M$, ou de 12 %, par rapport aux charges de 155 M$ en 2014. Cette hausse découle surtout de l’effet défavorable du change de 18 M$, du retour de locomotives sous-louées, réduisant les revenus de location de 15 M$, et d’une diminution des charges afférentes aux redevances d’utilisation de wagons découlant d’une utilisation moindre par le CP du matériel d’autres chemins de fer. Cette hausse a été contrebalancée en grande partie par l’achat de wagons précédemment loués, réduisant les charges locatives de 21 M$, et la baisse de l’utilisation de matériel appartenant à d’autres chemins de fer. Amortissement La charge d’amortissement représente la charge qui résulte de l’utilisation de la voie ferrée et de l’infrastructure, des bâtiments, du matériel roulant, des systèmes informatiques et d’autres biens amortissables. La charge d’amortissement a totalisé 595 M$ en 2015, contre 552 M$ en 2014, soit une hausse de 43 M$, ou de 8 %. Ces hausses découlent surtout de l’augmentation des biens amortissables et de l’effet défavorable du change de 18 M$.

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Page 18: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Services achetés et autres

% de variation

Exercices clos les 31 décembre (en millions) 2015 20142) 20132) 2015 par

rapport à 2014 2014 par

rapport à 2013

Soutien et installations 298 $ 297 $ 313 $ – (5) Voies et exploitation 266 243 236 9 3 Intermodal 184 176 169 5 4 Matériel 196 166 165 18 1 Risques divers 74 35 63 111 (44) Impôts fonciers1) 103 94 91 10 3 Autres 13 6 (1) 117 (700) Vente de terrains (74) (32) (38) 131 (16) Total – Services achetés et autres 1 060 $ 985 $ 998 $ 8 (1)

1) Ces montants étaient auparavant inscrits au poste Soutien et installations. 2) Certaines données comparatives figurant au poste Services achetés et autres ont été reclassées afin que la présentation soit conforme à celle

adoptée en 2015.

Les services achetés et autres regroupent un large éventail de charges, dont les charges liées aux installations communes ainsi qu’aux préjudices et dommages personnels, les coûts liés à des mesures environnementales correctives, les taxes foncières et autres, les honoraires des contractuels et des experts-conseils, l’assurance et les gains à la vente de terrains. En 2015, les charges liées aux services achetés et autres se sont établies à 1 060 M$, contre 985 M$ en 2014, soit une hausse de 75 M$, ou de 8 %. Cette augmentation est surtout attribuable :

• à l’effet défavorable de 60 M$ du change; • à la hausse des charges liées aux risques divers en raison de l’augmentation du coût des accidents, inscrites au

poste « Risques divers »; • à l’augmentation des frais intermodaux liés au service de collecte et de livraison, inscrits au poste « Intermodal »; • à l’augmentation des coûts liés à la révision des locomotives, inscrits au poste « Matériel »; et • à la hausse des frais juridiques et des frais de soutien, inscrits au poste « Soutien et installations ».

Cette hausse a été contrebalancée en partie par l’augmentation des ventes de terrains de 42 M$ et les gains d’efficience découlant de l’internalisation de certaines activités liées aux TI, inscrits au poste « Soutien et installations ». Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H Le 17 novembre 2014, la Compagnie a annoncé un projet d’entente avec la NS visant la vente d’un tronçon d’environ 283 milles de la ligne Delaware and Hudson Railway Company, Inc. entre Sunbury, en Pennsylvanie, et Schenectady, dans l’État de New York. Au cours du premier trimestre de 2015, la Compagnie a conclu un contrat de vente avec NS au nom de D&H. La vente, qui a reçu l’approbation du Surface Transportation Board le 15 mai 2015, a été conclue le 18 septembre 2015 pour un produit de 281 M$ (214 M$ US), sous réserve des ajustements après la clôture que la Compagnie et NS doivent finaliser au premier trimestre de 2016. Les actifs vendus étaient auparavant comptabilisés à titre d’« Actifs destinés à la vente » au bilan consolidé de la Compagnie, au 31 décembre 2014. La Compagnie a inscrit un gain à la vente de 68 M$ (42 M$ après impôts) sur l’opération au cours du troisième trimestre de 2015. Autres postes de résultats Autres produits et charges Les autres produits et charges se composent des gains et des pertes dus à l’incidence des fluctuations du change sur la dette à long terme dont il est davantage question dans les mesures non conformes aux PCGR à la rubrique 7, Rapport de gestion, du fonds de roulement, des coûts divers associés au financement, des coûts liés aux actionnaires, de la quote-part des bénéfices et d’autres dépenses hors exploitation. En 2015, les autres produits et charges étaient constitués d’une charge de 335 M$, contre

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Page 19: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

une charge de 19 M$ en 2014, soit une hausse de 316 M$, ou de 1 663 %. Cette hausse s’explique principalement par l’effet défavorable de 297 M$ du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains et la perte de 47 M$ sur le rachat anticipé de billets. La hausse a été contrebalancée en partie par d’autres gains et pertes de change de 24 M$. En 2014, les autres produits et charges étaient constitués d’une charge de 19 M$, contre une charge de 17 M$ en 2013, soit une hausse de 2 M$, ou de 12 %. Cette hausse s’explique principalement par les pertes de change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains compensées en partie par l’augmentation de la quote-part des bénéfices. Charge d’intérêts, montant net Le montant net de la charge d’intérêts comprend les intérêts sur la dette à long terme et sur les contrats de location-acquisition. Le montant net de la charge d’intérêts s’est chiffré à 394 M$ en 2015, soit une hausse de 112 M$, ou de 40 %, par rapport à 282 M$ en 2014. Cette hausse découle avant tout de l’effet défavorable de 37 M$ du change et d’une charge d’intérêts de 74 M$ sur les nouveaux titres d’emprunt émis en 2015. Le montant net de la charge d’intérêts s’est chiffré à 282 M$ en 2014, soit une hausse de 4 M$, ou de 1 %, par rapport à 278 M$ en 2013. Cette hausse s’explique principalement par l’effet défavorable des fluctuations des taux de change sur la charge d’intérêts en dollars américains, facteur compensé en partie par l’augmentation du revenu d’intérêts et par l’incidence des remboursements du capital de titres d’emprunt. Charge d’impôts sur les bénéfices La charge d’impôts sur les bénéfices s’est chiffrée à 607 M$ en 2015, en hausse de 45 M$, ou de 8 %, par rapport à la charge de 562 M$ en 2014. Cette hausse est attribuable à un taux d’imposition effectif plus élevé compensé en partie par une baisse des bénéfices imposables en 2015. La charge d’impôts sur les bénéfices s’est chiffrée à 562 M$ en 2014, en hausse de 312 M$, ou de 125 %, par rapport à la charge de 250 M$ en 2013. Cette hausse est principalement attribuable à l’augmentation des bénéfices imposables et au taux d’imposition effectif plus élevé en 2014. En 2015, le taux d’imposition effectif s’est établi à 31,0 % sur les bénéfices non ajustés et à 27,25 % sur les bénéfices ajustés, contre 27,6 % sur les bénéfices non ajustés et ajustés en 2014. Le taux d’imposition effectif a été de 27,6 % en 2014, contre 22,2 % en 2013. La Compagnie prévoit que le taux d’imposition normalisé sera d’environ 27,5 % en 2016. Les prévisions de la Compagnie concernant le taux d’imposition normalisé pour 2016 reposent sur certaines hypothèses au sujet d’événements et de faits nouveaux qui pourraient se produire ou ne pas se produire, ou dont l’effet pourrait être annulé entièrement ou partiellement par d’autres événements et faits nouveaux dont il est question de façon plus détaillée à la rubrique 1A, Facteurs de risque. La Compagnie s’attend à ce que ses décaissements d’impôts augmentent, car elle a utilisé une partie importante des pertes fiscales reportées en avant liées à l’exploitation non utilisées pouvant autrement servir à réduire les impôts sur les bénéfices. Situation de trésorerie et sources de financement La Compagnie croit disposer de suffisamment de trésorerie et d’équivalents, dans le cours normal des activités, pour assurer son exploitation courante et honorer les obligations inscrites dans les tableaux des engagements contractuels figurant dans la rubrique 7, Rapport de gestion. La Compagnie n’observe ni ne prévoit de fluctuation de ses liquidités qui serait susceptible de provoquer une insuffisance de fonds. La principale source de liquidités de la Compagnie comprend sa trésorerie et ses équivalents, ses lettres de crédit bilatérales et sa facilité de crédit renouvelable. Au 31 décembre 2015, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la Compagnie s’établissaient à 650 M$ et, aux termes de ses facilités bilatérales de lettres de crédit, elle avait prélevé 375 M$ sur ses lettres de crédit, soit un montant disponible total de 600 M$. Au 31 décembre 2015, la Compagnie disposait d’une facilité de crédit renouvelable de 2 G$ US, qui inclut une tranche de cinq ans de 1 G$ US et une tranche de un an de 1 G$ US assortie d’une option de conversion en emprunt à terme de un an, sur laquelle aucun montant n’avait été prélevé. Les indicateurs de situation de trésorerie et de sources de financement de la Compagnie sont décrits dans le compte rendu des activités d’exploitation, d’investissement et de financement qui suit.

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Page 20: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Activités d’exploitation Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont totalisé 2 459 M$ en 2015, contre 2 123 M$ en 2014, soit une hausse de 336 M$. La hausse des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation découle surtout de l’augmentation des bénéfices générateurs de trésorerie et de l’amélioration du fonds de roulement en raison d’une baisse des débiteurs attribuable aux taux de recouvrement plus élevés et à la diminution des impôts sur les bénéfices payés, facteurs contrebalancés en partie par une hausse des paiements d’intérêts liés aux titres d’emprunt émis en 2015. Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont totalisé 2 123 M$ en 2014, contre 1 950 M$ en 2013, soit une hausse de 173 M$. Cette hausse s’explique largement par l’amélioration des bénéfices, neutralisée en partie par l’accroissement des impôts payés et par l’augmentation des débiteurs attribuable aux activités de facturation plus importantes. Activités d’investissement Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement ont totalisé 1 123 M$ en 2015, contre 750 M$ en 2014, soit une hausse de 373 M$. Cette hausse découle surtout de la variation de 411 M$ de la trésorerie et des équivalents soumis à restrictions relative aux placements donnés en garantie de lettres de crédit en 2014 et de l’accroissement des nouvelles immobilisations corporelles (« programmes d’investissement ») en 2015. Cette hausse a été compensée en partie par l’augmentation des produits tirés de la vente de tronçons, notamment 281 M$ pour la vente du tronçon sud de la ligne D&H en 2015 contre 236 M$ pour la vente du tronçon ouest de la ligne DM&E en 2014, et la vente d’autres actifs dont la Compagnie a tiré un produit plus élevé, soit 114 M$ en 2015 contre 52 M$ en 2014. Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement ont totalisé 750 M$ en 2014, contre 1 597 M$ en 2013, soit une baisse de 847 M$. Cette baisse est principalement imputable à une diminution de la trésorerie et des équivalents soumis à restrictions liés aux garanties données pour des lettres de crédit. La baisse tient également compte du produit tiré à la vente du tronçon ouest de la ligne DM&E en 2014, qui a été partiellement neutralisée par l’augmentation des nouvelles immobilisations corporelles. Les nouvelles immobilisations corporelles se sont élevées à 1 522 M$ en 2015, contre 1 449 M$ en 2014, soit une augmentation de 73 M$. L’augmentation, qui découle avant tout d’investissements dans la voie et les installations, s’inscrit dans la stratégie du CP qui veut réinvestir dans le réseau, améliorer le rendement et la capacité et optimiser les actifs existants. Les nouvelles immobilisations corporelles se sont élevées à 1 449 M$ en 2014, contre 1 236 M$ en 2013, soit une augmentation de 213 M$. L’augmentation, qui découle avant tout d’investissements dans la voie et le matériel roulant, témoigne de la stratégie du CP qui veut réinvestir dans le réseau, améliorer le rendement et la capacité et optimiser les éléments d’actif existants.

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Page 21: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Programmes d’investissement

Exercices clos les 31 décembre (en millions, sauf le nombre de milles et de traverses) 2015 2014 2013

Nouvelles immobilisations corporelles Voie ferrée et infrastructure 1 119 $ 1 011 $ 831 $ Matériel roulant 158 219 169 Systèmes d’information1) 79 96 110 Bâtiments et autres éléments 180 150 155

Total – Nouvelles immobilisations corporelles à payer 1 536 1 476 1 265 Moins :

Opérations sans effet sur la trésorerie 14 27 29 Fonds investis dans les nouvelles immobilisations corporelles (selon les états consolidés des flux de trésorerie) 1 522 $ 1 449 $ 1 236 $ Programmes d’investissement – Renouvellement de la voie

Rails posés (en milles de voie) 468 492 429 Agrandissement du réseau ferroviaire (en milles de voie) 22 21 24 Traverses posées (en milliers) 1 009 1 040 926

1) Les systèmes informatiques comprennent le matériel et les logiciels.

Les dépenses de la catégorie Voie ferrée et infrastructure comprennent le remplacement et l’amélioration de l’infrastructure des voies de la Compagnie. Du montant de 1 119 M$ consacré aux nouvelles immobilisations corporelles en 2015, environ 832 M$ ont servi au renouvellement d’actifs épuisés, soit les rails, les traverses, le ballast, les dispositifs de signalisation et les ponts. Environ 54 M$ ont été consacrés à la conformité à la CIT et un montant de 233 M$ a été investi dans l’amélioration du réseau, ce qui a contribué à accroître la productivité et la capacité. Les investissements dans le matériel roulant visent les locomotives et les wagons. En 2015, les dépenses liées aux locomotives ont été d’environ 105 M$ et ont surtout servi à la remise à neuf de locomotives de triage à six essieux plus anciennes. Les investissements liés aux wagons ont été d’environ 53 M$ et ont surtout servi à l’acquisition de wagons que la Compagnie détenait auparavant aux termes de contrats de location-exploitation. En 2015, le CP a investi environ 79 M$ dans les systèmes d’information, surtout aux fins de rationalisation et d’amélioration des systèmes de gestion, fournissant des données en temps réel ainsi que du matériel et des applications essentiels. Les investissements dans les bâtiments et autres éléments se sont élevés à 180 M$ et ont notamment porté sur l’amélioration et la rénovation des bâtiments, des parcs automobiles, des conteneurs et du matériel des ateliers. En 2016, le CP devrait investir environ 1,1 G$ dans ses programmes d’investissement qui seront financés au moyen des flux de trésorerie provenant de l’exploitation et tirera profit des investissements massifs destinés à la modernisation et à l’amélioration du réseau effectués au cours des derniers exercices. Environ 75 % des dépenses prévues aux programmes d’investissement iront à la voie et à l’infrastructure, y compris quelque 44 M$ pour le CIT. Environ 10 % devraient être destinés au matériel roulant, y compris l’amélioration de locomotives et l’acquisition continue de wagons qui étaient auparavant détenus aux termes de contrats de location-exploitation. Entre 5 % et 10 % devraient être affectés aux systèmes d’information et entre 5 % et 10 %, aux bâtiments et autres éléments. Activités de financement Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement ont totalisé 957 M$ en 2015, contre 1 630 M$ en 2014, soit une baisse de 673 M$. Cette baisse découle surtout de l’émission de titres d’emprunt à long terme durant l’exercice 2015, pour un produit net total de 2 669 M$ US (3 474 M$), tel qu’il est mentionné à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et à la note 19, Dette. Au cours du premier trimestre de 2015, la Compagnie a également réglé des swaps différés de taux d’intérêt fixes-variables d’un montant nominal de 700 M$ US (les « swaps différés ») pour un paiement de 50 M$ US (63 M$) dont il est question à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et à la note 20, Instruments financiers. De plus, les paiements de dividendes ont diminué de 18 M$ pour s’établir à 226 M$ en 2015, car le programme de rachat d’actions de la Compagnie a fait diminuer le nombre d’actions en circulation.

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Page 22: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

La diminution des flux de trésorerie affectés aux activités de financement a été contrebalancée en partie par une hausse des paiements effectués pour le rachat d’actions dans le cadre du programme de rachat d’actions de la Compagnie, qui ont totalisé 2 787 M$, contre 2 050 M$ en 2014, et au sujet duquel plus de précisions sont données à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et à la note 23, Capitaux propres, le remboursement d’effets de commerce d’un montant net de 893 M$ contre des émissions de 771 M$ en 2014, et le rachat anticipé de quatre billets totalisant 281 M$ US (374 M$). Ce rachat rend compte de paiements de capital de 247 M$ US (329 M$) et d’une prime de rachat anticipé de 34 M$ US (45 M$). La Compagnie dispose, comme sources de financement, d’un montant pouvant aller jusqu’à 2 G$ US aux termes de sa facilité de crédit renouvelable et d’un montant pouvant aller jusqu’à 225 M$ aux termes de ses facilités bilatérales de lettres de crédit, dont il est plus amplement question à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et à la note 19, Dette. En vertu des facilités bilatérales de lettres de crédit, la Compagnie a l’option de présenter des garanties sous la forme de trésorerie et d’équivalents, équivalant au moins à la valeur nominale de la lettre de crédit émise. Les garanties comprennent des placements très liquides, dont l’échéance est de trois mois ou moins. Elles sont constatées au coût, qui se rapproche de la valeur de marché, et sont présentées distinctement au poste « Trésorerie et équivalents soumis à restrictions » du bilan. La Compagnie peut retirer entièrement cette garantie au cours de n’importe quel mois. Au 31 décembre 2015, la Compagnie n’avait prélevé aucun montant sur la facilité de crédit renouvelable ni n’avait-elle prélevé de montant sur cette facilité au cours de l’exercice 2015. En vertu de la facilité de crédit renouvelable, la Compagnie ne doit pas dépasser un ratio maximum dette/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements. Au 31 décembre 2015, la Compagnie se conformait au ratio stipulé dans cette clause restrictive financière. Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement ont totalisé 1 630 M$ en 2014 contre 220 M$ en 2013. Cette hausse est largement attribuable aux paiements effectués pour le rachat d’actions dans le cadre du programme de rachat d’actions de la Compagnie et au remboursement d’un contrat de location-acquisition. L’affectation de ces flux de trésorerie a été compensée en partie par le produit de l’émission d’effets de commerce de 675 M$ US (771 M$). Ratio de couverture des intérêts Au 31 décembre 2015, le ratio de couverture des intérêts de la Compagnie était de 6,0, contre 8,2 au 31 décembre 2014. Cette baisse découle surtout de la hausse de 112 M$ du montant net de la charge d’intérêts par rapport à l’exercice précédent, compensée en partie par la hausse des bénéfices avant intérêts et impôts (« BAII ») d’un exercice à l’autre. En 2015, le BAII a subi l’effet défavorable du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains et de la prime de rachat anticipé sur les billets, et tiré parti de l’effet favorable du gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H; en 2014, le BAII avait subi l’effet défavorable du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains et tiré parti du recouvrement de charges de restructuration de l’effectif mise en place au cours de l’exercice précédent. Si l’on exclut ces éléments importants du calcul du BAII, le ratio de couverture des intérêts ajusté était de 6,7 au 31 décembre 2015, contre 8,3 au 31 décembre 2014. Cette baisse découlait pour l’essentiel de l’augmentation du montant net de la charge d’intérêts. Le ratio de couverture des intérêts, le ratio de couverture des intérêts ajusté, le BAII, le BAII ajusté et les éléments importants sont définis dans les mesures non définies par les PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Mesure du crédit Les notations de crédit fournissent des renseignements relativement aux coûts de financement de la Compagnie, aux liquidités et aux activités d’exploitation et ont une incidence sur la capacité de la Compagnie d’obtenir du financement à court terme et à long terme, ou sur le coût du financement. Une notation de crédit de moyenne qualité est une mesure importante pour évaluer la capacité de la Compagnie à maintenir l’accès à des sources de financement public et pour réduire au minimum le coût du capital. Elle touche aussi la capacité de la Compagnie à prendre part à des activités commerciales garanties dans une optique de rentabilité. Les notations et les perspectives de crédit sont établies selon les méthodologies employées par les agences de notation et peuvent varier de temps à autre pour faire état de leur appréciation du CP. Leur appréciation est tributaire de nombreux facteurs y compris, sans s’y limiter, la situation financière et les liquidités de la Compagnie, ainsi que de facteurs externes indépendants de la volonté de la Compagnie.

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Page 23: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Au 31 décembre 2015, Standard & Poor’s Ratings Services (« Standard & Poor’s »), Moody’s Investor Service (« Moody’s ») et Dominion Bond Rating Service Limited (« DBRS ») ont maintenu la notation de crédit que le CP avait obtenu au 31 décembre 2014 : Notation de crédit au 31 décembre 20151)

Dette à long terme Perspectives

Standard & Poor’s Notation de crédit à long terme BBB+ stable

Titres d’emprunt garantis de premier rang A stable

Titres d’emprunt non garantis de premier rang BBB+ stable

Moody’s Titres d’emprunt non garantis de premier rang Baa1 stable

DBRS Débentures non garanties BBB (élevé) stable

Billets à moyen terme BBB (élevé) stable

Programme d’effets de commerce de 1 G$ Standard & Poor’s A-2 s.o.

Moody’s P-2 s.o.

DBRS R-2 (élevé) s.o. 1) Les notations de crédit ne constituent pas des recommandations d’achat, de conservation ou de vente de titres et ne tiennent pas compte du

cours des titres précis ni de leur pertinence pour un investisseur donné. Les notations de crédit sont établies selon les méthodologies employées par les agences de notation, qui peuvent les réviser ou les retirer en tout temps.

La Compagnie a pour objectif de maintenir un degré de continuité et de prévisibilité pour les investisseurs en respectant un seuil minimum. Le ratio dette nette ajustée/bénéfice ajusté avant intérêts, impôts et amortissements (« BAIIA ») pour les exercices clos les 31 décembre 2015, 2014 et 2013 s’est établi à 2,8, 2,2, et 2,1, respectivement. La hausse du ratio en 2015 par rapport à 2014 est attribuable à l’émission d’autres titres d’emprunt au cours de l’exercice 2015, compensée en partie par la hausse du bénéfice ajusté pour l’exercice clos le 31 décembre 2015. La hausse du ratio en 2014 par rapport à 2013 est attribuable à l’émission d’autres titres d’emprunt au cours de l’exercice 2014, compensée en grande partie par la hausse du bénéfice ajusté pour l’exercice clos le 31 décembre 2014. Le ratio dette nette ajustée/BAIIA ajusté et le bénéfice ajusté sont définis dans les mesures non définies par les PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Flux de trésorerie disponibles Le CP a généré des flux de trésorerie disponibles positifs de 1 155 M$ en 2015, contre 725 M$ en 2014, soit une hausse de 430 M$. La hausse découle surtout de l’augmentation des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et du produit tiré de la vente du tronçon sud de D&H en 2015, facteurs contrebalancés en partie par le produit tiré de la vente du tronçon ouest de la ligne DM&E en 2014 et la hausse des nouvelles immobilisations corporelles. Les flux de trésorerie disponibles sont définis dans les mesures non définies par les PCGR, où ils font l’objet d’un rapprochement à la rubrique 7, Rapport de gestion. Les flux de trésorerie disponibles sont sensibles aux fluctuations saisonnières ainsi qu’à d’autres facteurs, dont l’importance des programmes d’investissement de la Compagnie. Les nouvelles immobilisations corporelles se sont établies à 1 522 M$ en 2015, en hausse de 73 M$ par rapport à 2014. Des précisions au sujet des programmes d’investissement de 2015 sont données ci-dessus, à la rubrique Activités d’investissement.

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Page 24: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Mesures non définies par les PCGR La Compagnie présente de l’information sur des mesures et des flux de trésorerie non définis par les PCGR afin que les tendances sous-jacentes de ses résultats et de ses liquidités puissent être comparées aux résultats d’exploitation des périodes antérieures. En outre, ces mesures non définies par les PCGR aident la direction et d’autres utilisateurs externes de l’information financière consolidée de la Compagnie à évaluer la rentabilité à long terme sur plusieurs périodes, notamment l’évaluation de la rentabilité future, en comparaison avec ses pairs. Ces mesures non définies par les PCGR n’ont pas de définition normalisée; par conséquent, il est peu probable qu’elles puissent être comparées à des mesures du même type présentées par d’autres entreprises. La présentation de ces mesures non définies par les PCGR ne doit pas être considérée séparément de l’information financière présentée conformément aux PCGR, ou être considérée supérieure à celle-ci ou s’y substituer. Mesures de rendement ajustées La Compagnie a recours au bénéfice d’exploitation ajusté, au bénéfice ajusté, au résultat par action dilué ajusté et au ratio d’exploitation ajusté afin d’évaluer son rendement d’exploitation et de planifier et de prévoir ses activités commerciales et sa rentabilité futures. Ces mesures non définies par les PCGR sont présentées à la rubrique 6, Principales données financières, et analysées de façon plus détaillée dans d’autres sections de la rubrique 7, Rapport de gestion. Ces mesures non définies par les PCGR fournissent d’autres renseignements pertinents sur les résultats d’exploitation, car elles ne tiennent pas compte de certains éléments importants qui ne sont pas considérés comme étant représentatifs des tendances financières futures de par leur nature ou leur montant. Ces éléments ont ainsi été exclus de l’évaluation du rendement d’exploitation de la direction, de sa répartition des ressources et de sa préparation des budgets annuels. Ces éléments importants peuvent notamment comprendre les charges au titre de la restructuration et de la perte de valeur d’éléments d’actif, des gains et pertes individuellement importants découlant de ventes d’éléments d’actif et certains éléments sur lesquels la direction n’a aucun contrôle. Ces éléments peuvent être non récurrents. Par contre, le fait d’exclure ces éléments importants des résultats selon les PCGR permet une compréhension uniforme du rendement financier consolidé de la Compagnie au moment de l’évaluation sur plusieurs périodes, notamment l’évaluation de la vraisemblance des résultats futurs. Par conséquent, ces mesures financières non définies par les PCGR peuvent fournir des renseignements utiles aux investisseurs et à d’autres utilisateurs externes de l’information financière consolidée de la Compagnie. En 2015, le bénéfice net comprenait les quatre éléments importants suivants :

• au troisième trimestre, un gain de 68 M$ (42 M$ après impôts) lié à la vente du tronçon sud de la ligne D&H; • au troisième trimestre, une charge de 47 M$ (35 M$ après impôts) liée à la prime au rachat anticipé sur les billets; • au deuxième trimestre, une charge d’impôts sur les bénéfices de 23 M$ découlant du changement du taux d’imposition

du revenu des sociétés en Alberta; et • au cours de l’exercice, une perte de change nette hors trésorerie de 297 M$ (257 M$ après impôts) attribuable aux

titres d’emprunt de la Compagnie libellés en dollars américains comme suit : • au quatrième trimestre, une perte de 115 M$ (100 M$ après impôts); • au troisième trimestre, une perte de 128 M$ (111 M$ après impôts); • au deuxième trimestre, un gain de 10 M$ (9 M$ après impôts); et • au premier trimestre, une perte de 64 M$ (55 M$ après impôts).

En 2014, le bénéfice net comprenait les deux éléments importants suivants :

• au quatrième trimestre, une perte de change nette hors trésorerie de 12 M$ (9 M$ après impôts) attribuable aux titres d’emprunt de la Compagnie libellés en dollars américains; et

• au premier trimestre, un recouvrement de 4 M$ (3 M$ après impôts) a été comptabilisé au titre de l’initiative de restructuration de l’effectif de la Compagnie en 2012 en raison de gains actuariels favorables, constaté au poste « Rémunération et charges sociales ».

En 2013, le bénéfice net comprenait les cinq éléments importants suivants : • au quatrième trimestre, une charge au titre de la perte de valeur d’éléments d’actif et des charges à payer au titre des

coûts futurs totalisant 435 M$ (257 M$ après impôts) relativement à la vente du tronçon ouest de la ligne DM&E conclue au deuxième trimestre de 2014;

• au quatrième trimestre, des coûts liés à la transition au sein de la direction de 5 M$ (4 M$ après impôts) relativement au départ à la retraite du chef des services financiers de la Compagnie et à la nomination de son remplaçant;

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Page 25: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

• au quatrième trimestre, un recouvrement de 7 M$ (5 M$ après impôts) au titre de l’initiative de restructuration de l’effectif de la Compagnie en 2012 en raison de gains actuariels favorables;

• au troisième trimestre, une charge d’impôts sur les bénéfices de 7 M$ à la suite du changement du taux d’imposition du revenu des sociétés en Colombie-Britannique; et

• au premier trimestre, un recouvrement de 9 M$ US (6 M$ US après impôts) en règlement de certaines sommes liées à la transition au sein de la direction qui avaient fait l’objet d’actions en justice.

En 2012, le bénéfice net comprenait les six éléments importants suivants :

• au quatrième trimestre, une charge au titre de la perte de valeur d’éléments d’actif de 185 M$ (111 M$ après impôts) au titre de l’option de construire de nouvelles voies dans le bassin de la Powder River et d’un autre placement;

• au quatrième trimestre, une charge au titre de la perte de valeur d’éléments d’actif de 80 M$ (59 M$ après impôts) se rapportant à une certaine série de locomotives;

• au quatrième trimestre, une charge de restructuration de l’effectif de 53 M$ (39 M$ après impôts) dans le cadre d’une initiative de restructuration;

• au deuxième trimestre, une charge de 42 M$ (29 M$ après impôts) au titre de la rémunération et d’autres coûts de transition au sein de la direction;

• aux premier et deuxième trimestres, des honoraires de services-conseils de 27 M$ (20 M$ après impôts) pour des questions concernant les actionnaires; et

• au deuxième trimestre, une charge d’impôts sur les bénéfices de 11 M$ relativement au changement du taux d’imposition du revenu des sociétés en Ontario.

En 2011, le bénéfice net comprenait les deux éléments importants suivants :

• au quatrième trimestre, des honoraires de services-conseils de 6 M$ (5 M$ après impôts) pour des questions concernant les actionnaires; et

• au quatrième trimestre, une économie de 37 M$ découlant du règlement de certaines questions fiscales. Rapprochement des mesures non définies et des mesures définies par les PCGR Les tableaux suivants présentent un rapprochement des mesures non définies par les PCGR dont il est question à la rubrique 6, Principales données financières, et analysées dans d’autres sections de la rubrique 7, Rapport de gestion, et des mesures les plus directement comparables présentées selon les PCGR pour les exercices clos les 31 décembre 2015, 2014, 2013, 2012 et 2011 : Le bénéfice d’exploitation ajusté correspond au bénéfice d’exploitation calculé selon les PCGR moins les éléments importants.

Bénéfice d’exploitation Exercices clos les

31 décembre (en millions) 2015 2014 2013 2012 2011

Bénéfice d’exploitation ajusté 2 620 $ 2 335 $ 1 844 $ 1 309 $ 967 $ Ajouter les éléments importants :

Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H 68 – – – – Restructuration de l’effectif – 4 7 (53) – Perte de valeur d’éléments d’actif – – (435) (265) – Coûts de la transition au sein de la direction – – 4 (42) –

Bénéfice d’exploitation déclaré 2 688 $ 2 339 $ 1 420 $ 949 $ 967 $

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Page 26: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Le bénéfice ajusté correspond au bénéfice net calculé selon les PCGR moins les éléments importants.

Bénéfice net Exercices clos les

31 décembre (en millions) 2015 2014 2013 2012 2011

Bénéfice ajusté 1 625 $ 1 482 $ 1 132 $ 753 $ 538 $ Ajouter les éléments importants, après impôts :

Gain à la vente du tronçon sud de D&H 42 – – – – Restructuration de l’effectif – 3 5 (39) – Perte de valeur d’éléments d’actif – – (257) (170) – Coûts de la transition au sein de la direction – – 2 (29) – Honoraires de services-conseils liés à des questions concernant les actionnaires – – – (20) (5) Effet du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains (257) (9) – – – Prime au rachat anticipé sur les billets (35) – – – – Changement de taux d’imposition (23) – (7) (11) 37

Bénéfice net déclaré 1 352 $ 1 476 $ 875 $ 484 $ 570 $

Le résultat par action dilué ajusté correspond au bénéfice ajusté, défini plus haut, divisé par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de la période, après dilution, tel qu’il est déterminé selon les PCGR.

Résultat par action dilué Exercices clos les

31 décembre 2015 2014 2013 2012 2011

Résultat par action dilué ajusté 10,10 $ 8,50 $ 6,42 $ 4,34 $ 3,15 $ Ajouter les éléments importants :

Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H 0,26 – – – – Restructuration de l’effectif – 0,01 0,03 (0,22) – Perte de valeur d’éléments d’actif – – (1,46) (0,98) – Coûts de la transition au sein de la direction – – 0,01 (0,17) – Honoraires de services-conseils liés à des questions concernant les actionnaires – – – (0,12) (0,03) Effet du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains (1,60) (0,05) – – – Prime au rachat anticipé sur les billets (0,22) – – – – Changement de taux d’imposition (0,14) – (0,04) (0,06) 0,22

Résultat par action dilué déclaré 8,40 $ 8,46 $ 4,96 $ 2,79 $ 3,34 $

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Page 27: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Le ratio d’exploitation ajusté ne tient pas compte de ces éléments importants compris dans le bénéfice d’exploitation. Le ratio d’exploitation ajusté est une mesure clé du rendement d’exploitation suivi par la direction.

Ratio d’exploitation Exercices clos les

31 décembre 2015 2014 2013 2012 2011

Ratio d’exploitation ajusté 61,0 % 64,7 % 69,9 % 77,0 % 81,3 % Ajouter les éléments importants :

Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H (1,0) % – – – – Restructuration de l’effectif – – (0,1) % 0,9 % – Perte de valeur d’éléments d’actif – – 7,1 % 4,7 % – Coûts de la transition au sein de la direction – – (0,1) % 0,7 % –

Ratio d’exploitation déclaré 60,0 % 64,7 % 76,8 % 83,3 % 81,3 % RCI et RCI ajusté Le RCI correspond au bénéfice d’exploitation moins les autres produits et charges imposé, au taux d’imposition effectif annualisé de la Compagnie, sur une période de douze mois consécutifs, divisé par le total des capitaux propres, de la dette à long terme, de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an et des emprunts à court terme, tels qu’ils sont présentés dans les états financiers consolidés de la Compagnie, et établis sur la moyenne entre le solde d’ouverture et le solde de clôture sur une période de douze mois consécutifs. Le RCI ajusté ne tient pas compte des éléments importants compris dans le bénéfice d’exploitation et les autres produits et charges et des charges figurant dans les états financiers consolidés de la Compagnie, car ces éléments importants ne sont pas considérés comme étant représentatifs des tendances financières futures de par leur nature ou leur montant. Le RCI et le RCI ajusté sont des mesures de rendement globales qui indiquent dans quelle mesure la Compagnie utilise ses investissements à long terme de manière productive et représentent des indicateurs clés des décisions éclairées de la direction en ce qui concerne l’exploitation et les placements, et ils constituent des critères de rendement importants en vue de déterminer certains éléments du régime d’intéressement à long terme de la Compagnie. Le RCI et le RCI ajusté sont présentés à la rubrique 6, Principales données financières, et ils font l’objet d’une analyse plus détaillée dans les résultats d’exploitation de la rubrique 7, Rapport de gestion.

Calcul du RCI et du RCI ajusté

(en millions, sauf les pourcentages) 2015 2014 2013 2012 2011

Bénéfice d’exploitation pour les exercices clos les 31 décembre 2 688 $ 2 339 $ 1 420 $ 949 $ 967 $ Moins :

Autres produits et charges 335 19 17 37 18 Impôts1) 728 640 312 218 172

1 625 $ 1 680 $ 1 091 $ 694 $ 777 $ Moyenne annuelle du total des capitaux propres, de la dette à long terme, de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an et des emprunts à court terme 12 561 $ 11 653 $ 10 842 $ 9 564 $ 9 259 $ RCI 12,9 % 14,4 % 10,1 % 7,3 % 8,4 %

1) Les impôts ont été établis au taux d’imposition effectif annualisé pour chaque élément susmentionné des périodes présentées.

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(en millions, sauf les pourcentages) 2015 2014 2013 2012 2011

Bénéfice d’exploitation ajusté pour les exercices clos les 31 décembre 2 620 $ 2 335 $ 1 844 $ 1 309 $ 967 $ Moins :

Autres produits et charges 335 19 17 37 18 Ajouter les éléments importants :

Honoraires de services-conseils liés à des questions concernant les actionnaires – – – 27 6 Effet du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains 297 12 – – – Prime au rachat anticipé sur les billets 47 – – – –

Moins les impôts1) 716 642 491 344 221 1 913 $ 1 686 $ 1 336 $ 955 $ 734 $ Moyenne annuelle du total des capitaux propres, de la dette à long terme, de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an et des emprunts à court terme 12 561 $ 11 653 $ 10 842 $ 9 564 $ 9 259 $ RCI ajusté 15,2 % 14,5 % 12,3 % 10,0 % 7,9 %

1) Les impôts ont été établis au taux d’imposition effectif annualisé pour chaque élément susmentionné des périodes présentées.

Flux de trésorerie disponibles Les flux de trésorerie disponibles correspondent aux flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, moins les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement, à l’exclusion des variations des soldes de trésorerie et d’équivalents soumis à restrictions et de placements donnés en garantie de lettres de crédit, et les dividendes versés, après ajustement au titre des variations des soldes de trésorerie et équivalents de trésorerie découlant des fluctuations du change. Les flux de trésorerie disponibles sont une mesure que la direction considère comme étant une bonne indication des liquidités. Les flux de trésorerie disponibles sont utiles aux investisseurs et à d’autres utilisateurs externes de l’information financière consolidée, car ils permettent l’évaluation de la capacité de la Compagnie à générer de la trésorerie de ses activités sans avoir recours à d’autres sources de financement externes. Des flux de trésorerie disponibles positifs indiquent le montant de trésorerie disponible aux fins de réinvestissement dans l’entreprise ou la trésorerie qui peut être remise aux investisseurs par le biais de dividendes plus élevés, de programmes de rachat d’actions, d’extinction des dettes ou une combinaison de ceux-ci. À l’inverse, des flux de trésorerie disponibles négatifs indiquent le montant de trésorerie devant être obtenu auprès des investisseurs par le biais de nouvelles émissions de titres d’emprunt ou de titres de capitaux propres, d’une réduction des soldes de trésorerie disponibles ou d’une combinaison de celles-ci. Les flux de trésorerie disponibles doivent être considérés comme un complément aux flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation; ils ne doivent pas les remplacer. Les flux de trésorerie disponibles sont présentés à la rubrique 6, Principales données financières, et ils font l’objet d’une analyse plus détaillée dans la Situation de trésorerie et sources de financement de la rubrique 7, Rapport de gestion. Rapprochement des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et des flux de trésorerie disponibles

Exercices clos les

31 décembre (en millions) 2015 2014 2013 2012 2011

Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation 2 459 $ 2 123 $ 1 950 $ 1 328 $ 512 $ Flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement (1 123) (750) (1 597) (1 011) (1 044) Variation de la trésorerie et des équivalents soumis à restrictions donnés en garantie de lettres de crédit1) – (411) 411 – – Dividendes versés (226) (244) (244) (223) (193) Incidence des variations du change sur la trésorerie et les équivalents libellés en dollars américains 45 7 10 (1) 1 Flux de trésorerie disponibles 1 155 $ 725 $ 530 $ 93 $ (724) $

1) Les variations de la trésorerie et des équivalents soumis à restrictions liés aux garanties données pour des lettres de crédit sont expliquées de façon plus détaillée à la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires, et à la note 19, Dette.

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Page 29: RUBRIQUE 7. RAPPORT DE GESTION Sommaire

Ratio de couverture des intérêts Le ratio de couverture des intérêts correspond au BAII divisé par le montant net de la charge d’intérêts, sur une période de douze mois consécutifs. Le ratio de couverture des intérêts est un indicateur des liquidités utilisé pour évaluer la capacité de la Compagnie à l’égard du service de la dette. Ce ratio fournit des renseignements utiles en indiquant dans quelle mesure la capacité de la Compagnie à l’égard du service de la dette a changé, en glissement périodique, en comparaison avec ses pairs. De plus, les investisseurs, analystes et prêteurs peuvent utiliser cette mesure pour évaluer la capacité de la Compagnie à l’égard du service de la dette. Le ratio de couverture des intérêts est analysé plus en détail dans la Situation de trésorerie et sources de financement de la rubrique 7, Rapport de gestion. Le ratio de couverture des intérêts ajusté correspond au BAII ajusté divisé par le montant net de la charge d’intérêts. En excluant les éléments importants ayant une incidence sur le BAII, le ratio de couverture des intérêts ajusté permet à la direction de comparer de manière uniforme le rendement de la Compagnie sur plusieurs périodes de présentations de l’information financière. Le ratio de couverture des intérêts ajusté est analysé plus en détail dans la Situation de trésorerie et sources de financement de la rubrique 7, Rapport de gestion. Calcul du ratio de couverture des intérêts et du ratio de couverture des intérêts ajusté

(en millions, sauf les ratios) 2015 2014 2013

BAII 2 353 $ 2 320 $ 1 403 $ BAII ajusté 2 629 $ 2 328 $ 1 827 $ Charge d’intérêts, montant net 394 $ 282 $ 278 $ Ratio de couverture des intérêts 6,0 8,2 5,0 Ratio de couverture des intérêts ajusté 6,7 8,3 6,6

Le BAII correspond au bénéfice d’exploitation moins les autres produits et charges. Le BAII ajusté ne tient pas compte des éléments importants compris dans le bénéfice d’exploitation et les autres produits et charges. Ce sont des composantes prises en compte dans le calcul du ratio de couverture des intérêts et du ratio de couverture des intérêts ajusté.

Bénéfices avant intérêts et impôts Exercices clos les

31 décembre (en millions) 2015 2014 2013 2012 2011

BAII ajusté 2 629 $ 2 328 $ 1 827 $ 1 299 $ 955 $ Ajouter les éléments importants :

Gain à la vente du tronçon sud de la ligne D&H 68 – – – – Restructuration de l’effectif – 4 7 (53) – Perte de valeur d’éléments d’actif – – (435) (265) – Transition au sein de la direction – – 4 (42) – Honoraires de services-conseils liés à des questions concernant les actionnaires –

(27) (6)

Effet du change sur les titres d’emprunt libellés en dollars américains (297) (12) – – – Prime au rachat anticipé sur les billets (47) – – – –

BAII 2 353 2 320 1 403 912 949 Moins :

Charge d’intérêts, montant net 394 282 278 276 252 Charge d’impôts sur les bénéfices 607 562 250 152 127

Bénéfice net déclaré 1 352 $ 1 476 $ 875 $ 484 $ 570 $

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Ratio dette nette ajustée/BAIIA ajusté La dette nette ajustée est définie comme étant la dette à long terme, la tranche de la dette à long terme arrivant à échéance à moins de un an et les emprunts à court terme présentés dans les bilans consolidés de la Compagnie, ajustés en fonction du déficit des régimes de retraite, de la valeur actualisée nette des contrats de location-exploitation, qui sont actualisés aux taux d’intérêt en vigueur de la Compagnie pour chaque exercice présenté, et de la trésorerie et des équivalents. Le BAIIA ajusté est calculé comme étant le BAII ajusté majoré de l’amortissement, ajusté de la charge de retraite nette établie périodiquement, des coûts des autres avantages et des charges au titre des contrats de location-exploitation. Le ratio de la dette nette ajustée au BAIIA ajusté correspond à la dette nette ajustée divisée par le BAIIA ajusté. Le ratio de la dette nette ajustée au BAIIA ajusté est l’une des mesures clés utilisées par les agences de notation du crédit afin d’évaluer les capacités financières de la Compagnie et de déterminer la notation de crédit de la Compagnie. Compte non tenu de l’incidence de certains éléments qui ne sont pas pris en compte par la direction dans sa détermination du seuil minimum, le ratio de la dette nette ajustée au BAIIA ajusté fournit une mesure utilisée par la direction pour évaluer la discipline financière de la Compagnie à l’égard de la sensibilité au crédit des marchés financiers du point de vue de la direction, qu’elle communique aux investisseurs, aux analystes et aux agences de notation du crédit. Le ratio de la dette nette ajustée au BAIIA ajusté est analysé plus en détail dans la Situation de trésorerie et sources de financement de la rubrique 7, Rapport de gestion. Calcul du ratio de la dette nette ajustée au BAIIA ajusté

(en millions, sauf les ratios) 2015 2014 2013

Dette nette ajustée aux 31 décembre 9 041 $ 6 268 $ 5 108 $ BAIIA ajusté pour l’exercice clos le 31 décembre 3 281 2 864 2 464 Ratio dette nette ajustée au BAIIA ajusté 2,8 2,2 2,1

Les tableaux ci-après présentent un rapprochement de la dette nette ajustée et de la dette à long terme et du BAIIA ajusté et du BAII ajusté pour les exercices clos les 31 décembre 2015, 2014 et 2013. Rapprochement de la dette nette ajustée et de la dette à long terme

(en millions) 2015 2014 2013

Dette nette ajustée aux 31 décembre 9 041 $ 6 268 $ 5 108 $ Ajouter :

Déficit au titre des régimes de retraite (295) (288) (227) Valeur actualisée nette des contrats de location-exploitation1) (439) (447) (518) Trésorerie et équivalents 650 226 476

Dette à long terme aux 31 décembre 8 957 $ 5 759 $ 4 839 $ 1) Les contrats de location-exploitation ont été actualisés aux taux d’intérêt en vigueur de la Compagnie pour chaque période présentée.

Rapprochement du BAIIA ajusté et du BAII ajusté

(en millions) 2015 2014 2013

BAIIA ajusté pour les exercices clos les 31 décembre 3 281 $ 2 864 $ 2 464 $ Ajouter :

Ajustement pour la charge de retraite nette établie périodiquement et les coûts des autres avantages 70 137 82 Charge au titre des contrats de location-exploitation (127) (121) (154) Amortissement (595) (552) (565)

BAII ajusté pour les exercices clos les 31 décembre 2 629 $ 2 328 $ 1 827 $

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Arrangements hors bilan Garanties Au 31 décembre 2015, la Compagnie avait des garanties de valeur résiduelle à l’égard de contrats de location-exploitation d’une valeur de 28 M$, contre 120 M$ au 31 décembre 2014. Le montant maximal qui pourrait être payable aux termes de ces garanties et de toutes les autres garanties de la Compagnie ne peut faire l’objet d’une estimation raisonnable, en raison de la nature de certaines garanties. La totalité ou une partie des montants versés en vertu de certaines garanties pourrait être recouvrée auprès de tiers ou en vertu de contrats d’assurance. Au 31 décembre 2015, la juste valeur de ces garanties comptabilisées comme un passif était de 4 M$, contre 3 M$ au 31 décembre 2014. Engagements contractuels Le tableau ci-après montre les obligations et les engagements contractuels de la Compagnie quant aux paiements futurs, notamment à l’égard de la dette, des contrats de location-acquisition et des engagements commerciaux. Engagements contractuels Au 31 décembre 2015

Paiements par période (en millions) Total 2016 2017 et 2018 2019 et 2020 2021 et après

Engagements contractuels Intérêts sur la dette à long terme et sur les contrats de location acquisition 13 398 $ 507 $ 983 $ 851 $ 11 057 $ Dette à long terme 8 784 26 807 576 7 375 Contrats de location-acquisition 174 4 9 11 150 Contrats de location-exploitation1) 553 106 153 97 197 Achats auprès de fournisseurs 1 544 223 374 196 751 Autres passifs à long terme2) 617 95 118 112 292

Total des engagements contractuels 25 070 $ 961 $ 2 444 $ 1 843 $ 19 822 $ 1) Les garanties de valeur résiduelle d’une partie du matériel loué, qui représentent un risque maximal de 28 M$, ne figurent pas dans les

paiements minimaux indiqués ci-dessus, étant donné que la direction estime que le CP n’aura pas de paiements à effectuer au titre de ces garanties.

2) Comprennent les décaissements prévus au titre de la restructuration, des mesures environnementales correctives, des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations, des avantages postérieurs au départ à la retraite, des indemnités pour accidents du travail, des prestations d’invalidité de longue durée, des prestations de retraite en vertu du régime de retraite complémentaire non agréé et de certains autres passifs à long terme de la Compagnie. Dans le cas des avantages postérieurs au départ à la retraite, des indemnités pour accidents du travail et des prestations d’invalidité de longue durée, les projections comprennent les paiements prévus pour les exercices 2016 à 2025. Les cotisations aux régimes de retraite agréés de la Compagnie ne sont pas incluses en raison de l’élément de volatilité qui entre dans le calcul. Les paiements au titre des régimes de retraite sont décrits plus en détail sous Estimations comptables critiques de la présente rubrique 7, Rapport de gestion.

Autres engagements financiers En plus des engagements financiers mentionnés sous Arrangements hors bilan et Engagements contractuels de la présente rubrique 7, Rapport de gestion, la Compagnie a conclu d’autres engagements qui sont présentés dans le tableau et expliqués ci-après. Lettres de crédit Les lettres de crédit servent surtout à donner des garanties à des tiers en vertu de diverses ententes, comme celles concernant l’indemnisation des accidents du travail et le régime de retraite complémentaire. En cas d’inexécution d’une obligation en vertu de ces ententes, le CP serait tenu de verser les montants prévus. Les lettres de crédit sont émises par l’entremise d’une facilité de crédit renouvelable et de la facilité bilatérale de lettres de crédit de la Compagnie.

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Engagements de dépenses en immobilisations La Compagnie reste déterminée à maintenir la qualité supérieure de ses installations et à renouveler son patrimoine. Dans le cadre de cet engagement, le CP a signé des contrats avec des fournisseurs en vue d’acquérir différentes immobilisations pour les programmes d’entretien de la voie. Les paiements au titre de ces engagements s’échelonneront de 2016 à 2032. Ils devraient être financés à même les liquidités provenant de l’exploitation ou au moyen de l’émission de nouveaux titres d’emprunt. Au 31 décembre 2015

Montant des engagements par période (en millions) Total 2016 2017 et 2018 2019 et 2020 2021 et après

Engagements Lettres de crédit 375 $ 375 $ – $ – $ – $ Engagements de dépenses en immobilisations 374 296 44 19 15

Total des engagements 749 $ 671 $ 44 $ 19 $ 15 $ Estimations comptables critiques Pour dresser des états financiers consolidés conformes aux PCGR, la Compagnie devra faire des estimations et poser des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés de l’actif et du passif, sur la présentation de l’actif et du passif éventuels à la date des états financiers consolidés et sur les montants des produits et des charges présentés pour les périodes. En utilisant l’information la plus à jour dont elle dispose, la Compagnie réexamine constamment les estimations, dont celles qui ont trait au passif au titre de mesures environnementales correctives, aux prestations de retraite et avantages complémentaires de retraite, aux immobilisations corporelles, aux impôts sur les bénéfices reportés, à la responsabilité juridique, à la responsabilité pour préjudice personnel et à l’écart d’acquisition. L’élaboration, la sélection et la présentation de ces estimations ainsi que le présent rapport de gestion ont été revus par le comité d’audit du conseil d’administration, qui est formé entièrement d’administrateurs indépendants. Passif au titre de mesures environnementales correctives Le CP estime le coût probable de restauration des propriétés qui ont été contaminées par des activités ferroviaires passées. Après avoir examiné et classé les sites en fonction de la nature et de l’envergure des activités qui s’y sont déroulées, la Compagnie met au point des stratégies d’assainissement pour chacun, selon la nature et l’ampleur de la contamination, ainsi que l’emplacement du site, et en fonction des zones périphériques que la présence de contaminants pourrait affecter. Le CP étudie aussi les moyens techniques disponibles ainsi que les installations de traitement et d’élimination existantes et s’assure que les plans établis pour le site sont conformes au cadre réglementaire local. Les mesures prévues dans ces plans vont du confinement et de la gestion des risques posés par les contaminants à l’enlèvement et au traitement des sols et des eaux souterraines contaminés. Les estimations tiennent compte de la responsabilité environnementale à chaque site. La Compagnie s’engage à s’acquitter consciencieusement de ses obligations réglementaires et légales en matière d’environnement. Les charges à payer au titre de mesures environnementales correctives pourront changer au fur et à mesure que de nouveaux renseignements sur les sites qui n’avaient pas encore été examinés deviendront disponibles. La provision nette pourra aussi changer selon la décision que rendront les tribunaux au sujet des poursuites intentées contre des tiers responsables de la contamination. Ces charges potentielles, qui ne peuvent être quantifiées pour l’instant, ne devraient pas avoir un effet significatif sur la situation financière de la Compagnie, mais elles pourraient avoir un effet significatif sur le bénéfice de la période où une charge sera comptabilisée. Les augmentations importantes des coûts seraient présentées comme des augmentations aux postes « Autres éléments de passif à long terme » et « Créditeurs et charges à payer » dans les bilans consolidés ainsi qu’au poste « Services achetés et autres », sous les charges d’exploitation, dans les états consolidés des résultats. Aux 31 décembre 2015 et 2014, le passif au titre de mesures environnementales correctives qui figurait dans les bilans consolidés de la Compagnie était de 93 M$ et de 91 M$ respectivement. De cette somme, une tranche à long terme de 80 M$ en 2015 et de 75 M$ en 2014 était inscrite au poste « Autres éléments de passif à long terme », et une tranche à court terme de 13 M$ en 2015 et de 16 M$ en 2014, au poste « Créditeurs et charges à payer ». Les décaissements liés au programme de mesures environnementales correctives de la Compagnie ont totalisé 18 M$ en 2015, comparativement à 8 M$ en 2014.

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L’incidence des fluctuations du change sur la tranche des charges à payer libellée en dollars américains a fait augmenter le passif au titre de mesures environnementales correctives de 12 M$ en 2015 et de 6 M$ en 2014. Les décaissements au titre des mesures environnementales correctives sont estimés à environ 13 M$ en 2016, 11 M$ en 2017, 10 M$ en 2018 et d’environ 61 M$ au total pour les autres années jusqu’en 2025, montant qui sera payé en versements dégressifs. Tous les décaissements seront financés à même les fonds provenant de l’exploitation générale. Le CP reste responsable des travaux d’intervention environnementale qui devront être effectués sur des parties d’une propriété située dans l’État du Minnesota et garde une provision pour les charges à payer au titre des coûts futurs prévus. Les coûts devraient être engagés sur une période d’environ 10 ans. Les travaux seront menés sous la surveillance des responsables du programme volontaire de reconnaissance et de nettoyage de l’État, qui s’assurent que tous les travaux sont effectués selon les normes applicables. Prestations de retraite et avantages complémentaires de retraite Le CP offre des régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations déterminées. Les avantages complémentaires de retraite comprennent les régimes d’assurance-vie et d’assurance maladie des retraités et certaines indemnités pour accidents du travail et prestations d’invalidité de longue durée postérieures à l’emploi au Canada. Les indemnités pour accidents du travail et les prestations d’invalidité de longue durée sont traitées sous Responsabilité légale et responsabilité pour préjudice personnel ci-après. Des influences extérieures et des éléments incertains peuvent faire varier le passif au titre des régimes de retraite et des avantages postérieurs au départ à la retraite. Les charges de retraite sont établies par calcul actuariel au moyen de la méthode de répartition des prestations au prorata des services crédités du groupe de salariés. Cette méthode rend compte des hypothèses les plus probables à l’égard du rendement de l’actif des régimes, de la croissance des salaires et de l’âge du départ à la retraite des salariés. Le rendement prévu de l’actif des régimes est fondé sur une valeur des actifs liée au marché, laquelle est déterminée en fonction de la moyenne sur cinq ans de la valeur de marché des titres de participation de sociétés ouvertes et des stratégies de rendement absolu du régime (la valeur de marché de l’exercice précédent est ajustée à la date courante en fonction du produit de placement présumé de la période) et de la valeur de marché des titres à revenu fixe et des placements dans les biens immobiliers et les infrastructures du régime; la valeur liée au marché des actifs ne doit cependant pas être supérieure à 120 % ni inférieure à 80 % de la valeur de marché. Le taux d’actualisation servant au calcul de l’obligation au titre des prestations correspond aux taux d’intérêt du marché s’appliquant à des titres d’emprunt de qualité supérieure émis par des sociétés générant des flux de trésorerie comparables. Les gains et pertes actuariels non constatés dépassant 10 % de l’obligation au titre des prestations ou la valeur liée au marché de l’actif au titre des régimes de retraite, selon le montant le plus élevé, sont amortis sur la durée résiduelle moyenne d’activité du groupe de salariés actifs qui devraient normalement toucher des prestations en vertu des régimes (environ 10 ans). Les coûts des services passés découlant de modifications négociées par convention collective apportées aux prestations de retraite sont amortis sur la durée de la convention collective applicable. Les coûts des services passés découlant d’autres sources sont amortis sur la durée résiduelle moyenne d’activité du groupe de salariés actifs qui devraient recevoir des prestations au titre du régime à la date des modifications. Les obligations au titre des avantages postérieurs au départ à la retraite, qui incluent les régimes d’assurance-vie et d’assurance-maladie des retraités, sont établies par calcul actuariel et comptabilisées selon la méthode de répartition des prestations au prorata des services crédités du groupe de salariés. Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi, qui comprennent certaines indemnités pour accidents du travail et prestations d’invalidité de longue durée au Canada, correspondent à la valeur actuarielle des prestations payables aux employés qui ont présenté une demande d’indemnité pour blessure ou invalidité. Passif et actif au titre des régimes de retraite La Compagnie a inscrit un passif au titre des prestations constituées de 285 M$ au poste « Passif au titre des régimes de retraite et avantages complémentaires de retraite » et un montant de 10 M$ au poste « Créditeurs et charges à payer » de ses bilans consolidés au 31 décembre 2015. La Compagnie a également inscrit des charges à payer au titre des avantages postérieurs au départ à la retraite de 387 M$ et de 21 M$, respectivement, aux postes « Passif au titre des régimes de retraite et avantages complémentaires de retraite » et « Créditeurs et charges à payer » de ses bilans consolidés au 31 décembre 2015.

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Des précisions au sujet des charges à payer au titre des prestations d’invalidité de longue durée versées dans le cadre de régimes autoassurés, dont un montant de 86 M$ porté au poste « Passif au titre des régimes de retraite et avantages complémentaires de retraite », sont données ci-dessous, sous Responsabilité juridique et responsabilité pour préjudice personnel. La Compagnie a inscrit un actif au titre des prestations constituées de 1 401 M$ au poste « Actif au titre des régimes de retraite » de son bilan consolidé au 31 décembre 2015. Coût net des prestations périodiques Le coût net des prestations périodiques découlant des régimes de retraite et des avantages postérieurs au départ à la retraite est compris dans le poste « Rémunération et charges sociales » de l’état consolidé des résultats au 31 décembre 2015. Le coût net combiné des prestations périodiques découlant des régimes de retraite et des avantages postérieurs au départ à la retraite, qui exclut les indemnités pour accidents du travail et les prestations d’invalidité de longue durée versées dans le cadre de régimes autoassurés, a totalisé 66 M$ en 2015, contre un crédit net au titre des prestations périodiques de 19 M$ en 2014. Le coût net des prestations périodiques découlant des régimes de retraite s’est chiffré à 41 M$ en 2015, contre un crédit net au titre des prestations périodiques de 44 M$ en 2014. La partie du coût des prestations qui est liée aux régimes à prestations déterminées a été de 32 M$ en 2015, alors que la partie du crédit au titre des prestations périodiques qui est liée à ces régimes était de 52 M$ en 2014. La partie du coût des prestations qui est liée aux régimes à cotisations déterminées (l’équivalent des cotisations) s’est établie à 9 M$ en 2015, contre 8 M$ en 2014. Le coût net des prestations périodiques découlant des régimes d’avantages postérieurs au départ à la retraite a été de 25 M$ en 2015, contre 25 M$ en 2014. Le CP estime que le crédit net au titre des prestations périodiques découlant des régimes à prestations déterminées sera d’environ 90 M$ en 2016 et que le coût net des prestations périodiques découlant des régimes à cotisations déterminées sera d’environ 9 M$ en 2016. Le coût net des prestations périodiques découlant des régimes d’avantages complémentaires de retraite en 2016 ne devrait pas varier de façon significative par rapport à 2015. Cotisations aux régimes de retraite La Compagnie a versé des cotisations de 81 M$ aux régimes de retraite à prestations déterminées en 2015, contre 80 M$ en 2014. Le principal régime de retraite à prestations déterminées de la Compagnie au Canada compte pour 95 % de l’obligation du CP découlant des régimes de retraite. Il peut donc être à l’origine d’importantes fluctuations dans l’ensemble des besoins de capitalisation des régimes de retraite, étant donné l’importance de la caisse de retraite, les nombreux facteurs déterminant la situation de capitalisation du régime et les exigences légales en matière de capitalisation au Canada. La Compagnie a effectué des versements anticipés volontaires de 600 M$ en 2011, de 650 M$ en 2010 et de 500 M$ en 2009 à son principal régime de retraite à prestations déterminées au Canada. Le CP a utilisé 1 276 M$ de ces versements anticipés volontaires pour réduire ses exigences de capitalisation entre 2012 et 2015; au 31 décembre 2015, il lui restait 474 M$ de ces versements pour réduire les montants de capitalisation exigibles en 2016 et après. Le CP continue de bénéficier d’une marge de manœuvre importante en ce qui concerne le rythme auquel les versements anticipés volontaires qui restent peuvent être utilisés pour réduire les cotisations exigibles au cours des exercices futurs, ce qui permet au CP de gérer la volatilité des exigences de capitalisation futures. À l’heure actuelle, le CP estime qu’il appliquera 35 M$ des versements anticipés volontaires qui restent à ses exigences de capitalisation de 2016. Le CP estime que ses cotisations totales, y compris les cotisations aux régimes de retraite à prestations et à cotisations déterminées, se situeront entre 80 M$ et 90 M$ en 2016, et entre 60 M$ et 110 M$ par année entre 2017 et 2019. Ces estimations tiennent compte du rythme auquel la Compagnie prévoit appliquer les versements anticipés volontaires qui restent par rapport aux cotisations qui seront exigées au cours des prochains exercices. Le montant des cotisations futures de la Compagnie dépendra en grande partie des résultats réels enregistrés à l’égard de variables comme le rendement des placements, les fluctuations des taux d’intérêt et les changements démographiques, du rythme auquel les versements anticipés volontaires des exercices précédents seront appliqués aux cotisations exigibles, ainsi que de l’évolution du contexte réglementaire. Le CP continuera de verser aux régimes de retraite des cotisations qui doivent satisfaire aux exigences minimales des lois sur les régimes de retraite.

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Risques liés aux régimes de retraite Les fluctuations du passif et du coût net des prestations périodiques découlant des régimes de retraite sont attribuables au rendement favorable ou défavorable des placements et aux fluctuations des taux d’intérêt à long terme. Pour atténuer l’incidence du rendement favorable ou défavorable des placements, la Compagnie utilise une valeur liée au marché pour les titres de participation de sociétés ouvertes que détient le principal régime de retraite à prestations déterminées canadien ainsi que des stratégies de placement à rendement absolu. L’incidence des fluctuations des taux à long terme sur les obligations au titre des prestations de retraite est neutralisée en partie par leur incidence sur les placements des caisses de retraite dans des actifs à revenu fixe. Selon la répartition cible prévue dans la politique de placement des régimes, les titres de participation de sociétés ouvertes représentent environ 46 % de l’actif des régimes. Le rendement de l’actif des caisses de retraite est donc fortement tributaire du rendement du marché boursier. Si le taux de rendement des placements dans les titres de participation de sociétés ouvertes détenus par le régime en 2015 avait été supérieur (ou inférieur) de 10 points de pourcentage au taux de rendement réel de ces titres en 2015, le coût net des prestations périodiques découlant des régimes de retraite en 2016 diminuerait (ou augmenterait) de 26 M$. Les fluctuations du rendement des obligations peuvent entraîner des changements dans les taux d’actualisation et dans la valeur des actifs à revenu fixe. Si le taux d’actualisation au 31 décembre 2015 avait été de 0,1 % de plus (ou de moins), sans changement connexe dans la valeur des placements des caisses de retraite dans des actifs à revenu fixe, le coût net des prestations périodiques découlant des régimes de retraite en 2016 diminuerait (ou augmenterait) de 13 M$. Par contre, la fluctuation du rendement des obligations entraînerait aussi une fluctuation de la valeur des placements des caisses de retraite dans des actifs à revenu fixe, et cette fluctuation neutraliserait partiellement l’effet sur le coût net des prestations périodiques dont il est question ci-dessus. La Compagnie estime qu’une augmentation de 0,1 % du taux d’actualisation ferait diminuer l’obligation au titre des prestations projetées pour les régimes à prestations déterminées d’environ 151 M$, et qu’une diminution de 0,1 % du taux d’actualisation ferait augmenter l’obligation au titre des prestations projetées pour les régimes à prestations déterminées d’environ 153 M$. De même, chaque variation de 0,1 % du rendement réel de l’actif au-dessus (ou au-dessous) du rendement estimatif pour l’exercice ferait augmenter (ou diminuer) la valeur de l’actif au titre des régimes à prestations déterminées d’environ 12 M$. En fait, selon que ces facteurs évoluent de façon défavorable ou favorable, la capitalisation et la charge de retraite pourraient augmenter ou diminuer considérablement. Les fluctuations de l’obligation au titre des avantages postérieurs au départ à la retraite peuvent aussi découler de variations du taux d’actualisation utilisé. Une augmentation (ou une diminution) de 0,1 % du taux d’actualisation ferait diminuer (ou augmenter) l’obligation d’environ 6 M$. Le CP examine les résultats de mortalité de ses retraités pour s’assurer que l’hypothèse concernant le taux de mortalité reste appropriée ou, dans le cas contraire, pour déterminer quels changements il faut y apporter. Immobilisations corporelles La Compagnie suit la méthode de l’amortissement par classes homogènes, en vertu de laquelle un seul taux d’amortissement est appliqué au coût total dans une catégorie particulière de biens, même si les biens de cette classe n’ont pas tous la même durée de vie utile ni la même valeur de récupération. Tous les trois ans environ, le CP fait des études sur l’amortissement de chaque classe de biens pour actualiser les taux d’amortissement. Ces études se fondent sur l’analyse statistique des précédentes mises hors service de biens appartenant à la même classe et tiennent compte des estimations des ingénieurs quant aux changements apportés à l’exploitation et aux progrès technologiques. Le CP amortit le coût des immobilisations, moins la valeur de récupération, selon la méthode linéaire en fonction de la durée de vie utile estimative de la classe de biens. Les durées économiques estimatives comportent un niveau d’incertitude et peuvent varier en raison des changements technologiques ou des changements dans les taux d’usure. En outre, les taux d’amortissement sont mis à jour en fonction des changements dans les valeurs résiduelles des biens de la classe. Selon la méthode de l’amortissement par classes homogènes, on comptabilise la mise hors service ou la vente des biens dans le cours normal des activités en portant le coût du bien, moins la valeur de récupération nette, à l’amortissement cumulé. En ce qui concerne la vente ou la mise hors service de groupes plus importants d’actifs amortissables inhabituels et qui n’ont pas été pris en compte dans les études sur l’amortissement de

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la Compagnie, le CP comptabilise un gain ou une perte au titre de la différence entre le produit net et la valeur comptable nette des actifs vendus ou mis hors service. Comme le secteur ferroviaire est capitalistique, l’amortissement est un élément important des charges d’exploitation. La durée de vie utile estimative des immobilisations corporelles a une incidence directe sur le montant d’amortissement qui est inscrit au poste « Immobilisations corporelles » des bilans consolidés de la Compagnie. Aux 31 décembre 2015 et 2014, l’amortissement cumulé totalisait 6 952 M$ et 6 505 M$ respectivement. La révision de la durée de vie utile estimative et de la valeur de récupération nette estimative des immobilisations corporelles constitue un changement d’estimation comptable qui est traité prospectivement en modifiant les taux d’amortissement. Il est probable que les estimations de la moyenne pondérée de vie utile et de la valeur de récupération nette de chaque classe de biens changeront au fur et à mesure de l’achat, de l’utilisation et de la mise hors service des éléments d’actif. Des changements importants de la durée de vie utile et de la valeur de récupération estimative d’immobilisations corporelles pourraient avoir des effets considérables sur la charge d’amortissement. Par exemple, si la durée estimative moyenne des locomotives de ligne, soit le groupe d’actifs le plus important, augmentait (ou diminuait) de 5 %, la charge d’amortissement annuelle diminuerait (ou augmenterait) d’environ 3 M$. La Compagnie examine la valeur comptable des immobilisations corporelles lorsque les circonstances indiquent qu’elle pourrait ne pas être recouvrable, compte tenu des flux de trésorerie futurs non actualisés. En cas de baisse constatée de la valeur de ces immobilisations corporelles, leur valeur inscrite est ramenée à leur juste valeur et la perte de valeur est comptabilisée. Impôts sur les bénéfices reportés Le CP comptabilise les impôts sur les bénéfices reportés selon la méthode axée sur le bilan, qui porte plus précisément sur les écarts temporaires entre la valeur comptable et la valeur fiscale. Il est présumé que ces écarts temporaires donneront lieu à l’actif et au passif d’impôts reportés à la date du bilan. Pour déterminer les impôts sur les bénéfices reportés, la Compagnie fait des estimations et pose des hypothèses au sujet de questions liées aux impôts reportés; par exemple, nous devons estimer le moment de la réalisation des actifs d’impôts reportés (y compris les avantages liés aux pertes fiscales) et du règlement des passifs d’impôts reportés. Les impôts sur les bénéfices reportés sont déterminés en fonction des futurs taux d’imposition fédéral, provinciaux et étatiques en vigueur; ces taux pourraient être différents au cours des exercices futurs. Des charges d’impôts reportés de 234 M$ et de 354 M$ sont comprises dans les impôts de 2015 et de 2014 respectivement. La baisse de la charge d’impôts reportés en 2015 est principalement attribuable au reclassement de la charge d’impôts reportés dans la charge d’impôts exigibles liée à la vente du tronçon sud de la ligne D&H, aux économies d’impôts reportés liées à la conversion de devises pour la dette libellée en dollars américains, à la prime de remboursement anticipé sur billets et à une baisse de la charge d’impôts reportés compensée par une hausse de la charge d’impôts exigibles en raison de l’utilisation d’une tranche importante des pertes fiscales liées à l’exploitation non utilisées et reportées en avant. Aux 31 décembre 2015 et 2014, des passifs d’impôts reportés de 3 391 M$ et de 2 717 M$ respectivement étaient comptabilisés comme un élément de passif à long terme et étaient constitués en grande partie d’écarts temporaires relatifs à la comptabilisation d’immobilisations corporelles. Responsabilité légale et responsabilité pour préjudice personnel La Compagnie est partie à des litiges ayant trait aux activités de CP au Canada et aux États-Unis. La direction doit estimer jusqu’à quel point sa responsabilité peut être engagée dans des incidents, des réclamations ou des causes en instance, y compris des réclamations pour préjudice personnel et certaines réclamations relatives à la santé et à la sécurité au travail et à des dommages matériels. Les charges à payer au titre des incidents, réclamations et poursuites en justice (y compris les indemnités de l’organisme d’indemnisation des accidents du travail), moins les recouvrements d’assurance, totalisaient 133 M$ au 31 décembre 2015 et 150 M$ au 31 décembre 2014. Aux 31 décembre 2015 et 2014, ces montants étaient constitués de tranches respectives de 86 M$ et de 89 M$ comprises dans le poste « Passif au titre des régimes de retraite et avantages complémentaires de retraite », de 18 M$ et de 15 M$ comprises dans le poste « Autres éléments de passif à long terme » et de 30 M$ et de 47 M$ inscrites au poste « Créditeurs et charges à payer »; elles étaient en partie contrebalancées par les sommes de 1 M$ et de 1 M$, respectivement, portées au poste « Autres éléments d’actif ».

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Responsabilité légale Ces estimations sont effectuées au cas par cas. Elles reposent sur une évaluation des dommages réels et sur des avis juridiques au sujet des règlements accordés dans des causes semblables. Le CP fait appel à des experts en sinistres d’expérience qui font enquête et évaluent la validité des réclamations qui sont présentées à la Compagnie et qui font une estimation des dommages subis. Une provision pour incidents, réclamations ou poursuites en justice est constituée en fonction des faits connus au moment considéré. Le CP inscrit des charges à payer au titre d’une réclamation probable quand les faits de l’incident sont connus et que les résultats de l’enquête permettent de faire une estimation raisonnable du passif. Quand les faits ne permettent de créer qu’une fourchette d’estimations raisonnables et qu’aucun montant de la fourchette ne constitue une meilleure estimation que les autres, ce sont les estimations les plus basses qui sont inscrites comme charges à payer. En outre, pour des raisons de commodité administrative, la Compagnie garde une provision générale pour les cas de préjudice de moindre valeur. Comme les faits associés à des réclamations présentées peuvent changer, un processus a été mis en place pour surveiller les charges à payer au titre de modifications des estimations comptables. Responsabilité pour préjudice personnel Pour les réclamations en matière de santé et de sécurité au travail au Québec, en Ontario, au Manitoba et en C.-B., les réclamations administrées par l’organisme d’indemnisation des accidents du travail sont déterminées par calcul actuariel. En Saskatchewan et en Alberta, la Compagnie verse une cotisation annuelle à l’organisme d’indemnisation des accidents du travail. La direction n’a donc pas à estimer le montant à verser. Les cheminots des États-Unis ne sont pas couverts par un programme d’indemnisation des accidents du travail, mais par la loi fédérale américaine qui vise les employés des chemins de fer. Pour le calcul des charges à payer, l’analyse au cas par cas est combinée à l’analyse statistique. Écart d’acquisition Dans le cadre de l’acquisition de DM&E en 2007, le CP a constaté un écart d’acquisition de 147 M$ US au moment de la répartition du prix d’acquisition qui correspond à l’excédent du prix d’acquisition sur la juste valeur du montant net des actifs acquis. Depuis l’acquisition, les activités de DM&E ont été intégrées aux activités américaines du CP et l’écart d’acquisition connexe est attribué à l’unité d’exploitation américaine du CP. L’écart d’acquisition est soumis à un test au moins une fois par année le 1er octobre pour déterminer s’il y a perte de valeur. Le test permet de déterminer si la juste valeur de l’unité d’exploitation reste supérieure à sa valeur comptable nette ou s’il faut comptabiliser une perte de valeur. La juste valeur de l’unité d’exploitation est touchée par des projections sur sa rentabilité, incluant des estimations de la croissance des produits qui sont essentiellement incertaines. Les tests de dépréciation annuels de 2015 et de 2014 ont confirmé que la juste valeur estimative de l’unité d’exploitation américaine du CP excédait la valeur comptable nette, y compris l’écart d’acquisition qui lui est attribué d’environ 27 % et 102 %, respectivement. Le test de dépréciation a été effectué en grande partie selon l’approche bénéfices, qui est basée sur les flux de trésorerie actualisés. Un taux d’actualisation de 10,0 % a été utilisé selon le coût du capital moyen pondéré de la Compagnie. Un taux d’actualisation de 10,0 % a également été utilisé pour le test de dépréciation de 2014. Une variation des taux d’actualisation de 0,25 % modifierait l’évaluation de 4,0 % à 4,4 %. L’évaluation a été fondée sur des projections de croissance des produits de 2,8 % à 5,0 % par année. Une projection de croissance des produits de 4,0 % à 14,8 % a été utilisée pour le test de dépréciation de 2014. Une variation de 0,25 % du taux de croissance à long terme modifierait l’évaluation de 2,5 % à 2,7 %. Une approche secondaire utilisée dans l’évaluation a été l’approche marché, qui a notamment consisté à comparer les multiples de capitalisation implicites de l’unité d’exploitation américaine du CP aux multiples boursiers d’entreprises comparables. La valeur de l’unité d’exploitation américaine du CP établie selon l’approche bénéfices se comparait avantageusement aux multiples boursiers des autres chemins de fer de classe I. L’approche bénéfices a été préférée à l’approche marché, mais les deux approches ont permis de conclure que les éléments d’actif de l’unité d’exploitation américaine du CP étaient évalués à leur juste valeur.

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Des réductions des projections de bénéfices pouvant résulter d’une récession économique prolongée ou des augmentations du taux d’actualisation utilisé aux fins de l’évaluation pourraient exiger la comptabilisation d’une perte de valeur dans des périodes futures. La valeur comptable de l’écart d’acquisition du CP change d’une période à l’autre, en raison de la fluctuation du taux de change. Au 31 décembre 2015, l’écart d’acquisition s’élevait à 198 M$, comparativement à 164 M$ en 2014, l’augmentation étant principalement attribuable à l’effet favorable des fluctuations du change. Information prospective Le présent rapport de gestion et le rapport annuel sur formulaire 10-K contiennent certains énoncés prospectifs au sens de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et de certaines autres lois sur les valeurs mobilières. Ces énoncés prospectifs comprennent notamment des énoncés concernant les attentes de la Compagnie relatives aux régimes de retraite à prestations déterminées pour 2016 et jusqu’en 2019, et nos attentes pour 2016 qui comprennent un ratio d’exploitation en dessous de 59 %, une croissance à deux chiffres du résultat par action par rapport au résultat par action dilué ajusté pour l’exercice 2015 de 10,10 $ et des dépenses en immobilisations d’environ 1,1 G$ ainsi que des énoncés concernant les activités, le rendement financier prévu, ses perspectives et stratégies commerciales, y compris des énoncés quant à la prévision que les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et des diverses sources de financement seront suffisants pour rembourser les dettes et répondre aux obligations dans un avenir prévisible, ainsi que des énoncés sur les programmes d’investissement prévus et les paiements futurs, y compris les impôts sur les bénéfices et les cotisations aux régimes de retraite, et les dépenses en immobilisations. Les renseignements de nature prospective comprennent généralement des énoncés contenant des termes tels que « attentes financières », « principales hypothèses », « anticiper », « croire », « s’attendre à », « prévoir », « vont », « perspectives », « devraient » ou autres mots similaires qui sous-entendent des résultats futurs. Le lecteur est invité à faire preuve de circonspection et à ne pas tabler outre mesure sur les énoncés prospectifs fournis, car il est possible que les prédictions, prévisions, projections et autres déclarations prospectives ne se matérialisent pas. En raison de la conjoncture économique, ces hypothèses, qui étaient raisonnables au moment où elles ont été formulées, comportent un degré plus élevé d’incertitude. En outre, sauf si la loi l’exige, le CP ne s’engage nullement à mettre à jour publiquement ni à réviser d’une autre façon l’information prospective par suite de données nouvelles, d’événements futurs ou d’autres éléments. En raison de leur nature, les renseignements prospectifs comprennent de nombreuses hypothèses, des risques inhérents et des incertitudes, dont les suivants : des changements dans les stratégies commerciales; les économies nord-américaines et mondiales en général, les conditions de crédit et commerciales; les risques associés à la production agricole, comme les conditions météorologiques et des populations d’insectes; la disponibilité et le prix des produits de l’énergie; les incidences de la concurrence et les pressions sur les prix; la capacité de l’industrie; les changements dans la demande du marché; l’inflation; les modifications aux lois et aux règlements, notamment la réglementation des tarifs; les modifications aux taxes et aux taux d’imposition; les hausses potentielles des coûts d’entretien et d’exploitation; les incertitudes des enquêtes, des poursuites ou d’autres types de réclamations et de litiges; les conflits de travail; les risques et les responsabilités découlant des déraillements; le transport des produits dangereux; le calendrier d’achèvement des projets d’immobilisations et d’entretien; les fluctuations des taux de change et d’intérêt; les incidences des changements dans la conjoncture du marché sur la position financière des régimes de retraite et des placements; et divers événements qui pourraient perturber les activités, notamment les conditions météorologiques extrêmes, les sécheresses, les inondations, les avalanches et les tremblements de terre, de même que les menaces à la sécurité et la réaction du gouvernement à celles-ci, de même que les changements technologiques. Il existe des facteurs plus particuliers qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent des estimations données dans les énoncés prospectifs du présent rapport de gestion. Ces facteurs sont décrits et abordés à la rubrique 1A, Facteurs de risque. D’autres risques sont décrits de temps à autre de façon détaillée dans des rapports déposés par le CP auprès des organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis.

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RUBRIQUE 7A. INFORMATIONS QUANTITATIVES ET QUALITATIVES SUR LE RISQUE DE MARCHÉ Risque de change Bien que la Compagnie mène ses affaires surtout au Canada, une partie importante de ses produits, de ses charges, de ses éléments d’actif et de ses éléments de passif, dont sa dette, est libellée en dollars américains. La valeur du dollar canadien dépend d’un certain nombre de facteurs nationaux et internationaux, dont les résultats économiques et les politiques monétaires canadiennes, américaines et internationales. Les résultats de la Compagnie sont donc vulnérables aux fluctuations du taux de change entre ces deux monnaies. Sur une base annualisée, une diminution (ou une augmentation) de 0,01 $ du dollar canadien a un effet positif (ou négatif) d’environ 29 M$ sur les produits tirés du transport de marchandises et un effet négatif (ou positif) d’environ 13 M$ sur les charges d’exploitation. L’effet de la conversion des devises sur la dette à long terme de la Compagnie libellée en dollars américains est exclu de ces éléments de sensibilité. En vue de se protéger contre les effets des fluctuations du taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain, le CP peut vendre ou acheter à terme des dollars américains à un cours stipulé d’avance. En outre, les fluctuations du taux de change entre le dollar canadien et d’autres devises (y compris le dollar américain) font en sorte que les biens que la Compagnie transporte sont plus ou moins concurrentiels sur le marché mondial, ce qui se répercute de façon positive ou négative sur ses produits. Risque de taux d’intérêt Pour satisfaire aux exigences visant la structure du capital de la Compagnie, le CP pourrait conclure des accords de dette à long terme. En agissant de la sorte, le CP s’expose à l’augmentation des frais d’intérêt sur les instruments de créance à taux fixe futurs et sur les instruments de créance à taux variable actuels, si les taux du marché augmentent. De plus, la valeur actualisée des éléments d’actif et de passif de la Compagnie variera selon la fluctuation des taux d’intérêt. Pour gérer l’exposition à la fluctuation des taux d’intérêt, le CP pourrait conclure des contrats de garantie de taux, comme des accords de fixation de taux pour des titres non émis et des contrats à terme de gré à gré sur obligations, pour fixer les taux à une date ultérieure, ce qui nous protégera contre toute augmentation des taux d’intérêt. Le CP pourrait également conclure des swaps de taux d’intérêt en vertu desquels une partie accepte de payer un taux fixe tandis que l’autre partie paye un taux variable. Selon l’orientation des taux d’intérêt, la Compagnie pourrait engager des coûts plus élevés, en fonction du taux convenu. L’information sur le risque de marché est présentée à la note 17, Créditeurs et charges à payer, et à la note 19, Dette, de la rubrique 8, États financiers et données supplémentaires.

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RUBRIQUE 9. MODIFICATIONS DE LA COMMUNICATION DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE ET DIVERGENCES D’OPINIONS AVEC LES EXPERTS-COMPTABLES À CET ÉGARD

Aucun.

RUBRIQUE 9A. CONTRÔLES ET PROCÉDURES

Évaluation des contrôles et procédures de communication de l’information

Au 31 décembre 2015, une évaluation a été effectuée sous la supervision de la direction du CP et avec sa participation, y compris le chef de la direction et le chef des services financiers, de l’efficacité de la conception et du fonctionnement des contrôles et procédures de communication de l’information selon les exigences définies dans les règles 13a-15e) et 15d-15e) de l’Exchange Act. En se fondant sur les résultats de cette évaluation, le chef de la direction et le chef des services financiers ont conclu que ces contrôles et procédures de communication de l’information étaient efficaces au 31 décembre 2015 pour assurer que l’information à fournir par la Compagnie dans les rapports qu’elle dépose ou présente en vertu de l’Exchange Act est i) enregistrée, traitée, résumée et communiquée à l’intérieur des périodes spécifiées dans les règles et formulaires de la SEC etii) cumulée et communiquée à la direction de la Compagnie, y compris le chef de la direction et le chef des services financiers,selon ce qui est approprié, pour que les décisions relatives aux obligations d’information soient prises en temps opportun.

Rapport sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière

La direction doit mettre en place un système adéquat de contrôles internes à l’égard de l’information financière de la Compagnie selon les exigences définies dans les règles 13a-15f) et 15d-15f) de l’Exchange Act et en assurer la tenue. Étant donné ses limites inhérentes, le contrôle interne à l’égard de l’information financière peut ne pas prévenir ou déceler des inexactitudes. En outre, toute projection quant à l’évaluation de l’efficacité dans des périodes subséquentes est assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements dans les conditions ou que le degré de conformité aux politiques ou aux procédures se détériore.

La direction a évalué l’efficacité des contrôles internes de la Compagnie à l’égard de l’information financière en fonction des critères définis dans le document intitulé Internal Control – Integrated Framework (2013) publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission. À la lumière de cette évaluation, la direction a conclu que la Compagnie avait maintenu un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2015. Tous les systèmes de contrôle interne, peu importe la qualité de leur conception, ont des limites qui leur sont inhérentes. Par conséquent, même ces systèmes dont le fonctionnement a été jugé efficace peuvent seulement fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis conformément aux principes comptables généralement reconnus.

L’efficacité du contrôle interne de la Compagnie à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2015 a été auditée par Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l., cabinet d’experts-comptables inscrits indépendants, comme il est indiqué dans le rapport du cabinet dont une copie est jointe aux présentes.

Changement dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière

Durant l’exercice, la Compagnie n’a relevé aucun changement dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière qui a eu des répercussions importantes ou qui pourrait raisonnablement avoir des répercussions importantes sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière.

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