Risque infectieux en rééducation fonctionnelle Principes généraux de prévention
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Risque infectieux en rééducation fonctionnelle
Principes généraux de prévention
Docteur Catherine ChapuisEquipe Sectorielle de Prévention du Risque Infectieux
Lyon - Rhône
Hospices Civils de Lyon
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Risque infectieux et soins
Infections nosocomiales = établissements de santé
Création du COMITÉ TECHNIQUE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET DES INFECTIONS LIÉES AUX SOINS 2004
Infections acquises lors des soins Établissements de santé Structures libérales Soins à domicile
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Rééducation fonctionnelle Mesurer, Récupérer (+ ou – totalement), compenser
les altérations fonctionnelles de l’individu dans un objectif de réinsertion sociale et professionnelle
Moyens Equipe pluridisciplinaire Techniques basées sur - CONTACT - TOUCHER - MOBILISATION DIRECTE
Mise en place précoce mais patients avec fragilité
accrue
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Risque infectieux en rééd fonctionnelle
Prévalence infections dans établissements = 7.4%* mais dépend des spécialités représentées
Ecologie microbienne variable
Peu de données spécifiques à l’activité de rééducation
*ENP 2006, 68 650 patients en SSR
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RI en rééducation fonctionnelle
Patients avec facteurs de risque variables
Risques infectieux majorés dans certaines activités thérapeutiques spécifiques
Multiplicité des intervenants et de lieux d’intervention
grande mobilité des patientsgrande mobilité des patientsrisque du manuportage majorérisque du manuportage majoré
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Risque infectieux et kinésithérapie
Kinésithérapie facteur de prévention primaire des infections Site opératoire
Pneumopathie
Recommandations nationales
Bases rationnelles de prévention de la transmission croisée de
microorganismes
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Transmission « croisée »
Transmission d’un agent infectieux à partir d’un réservoir (patient, personnel, visiteur, environnement) à un individu réceptif
Microorganismes = bactéries, virus, champignons, parasites
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Chaîne de transmission des infections
Réservoir microorganismes
Mode de transmission
Porte d’entrée Hôte réceptif
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Chaîne de transmission des infections
Porte d’entrée
Porte de sortie
RéservoirMicro-organisme
Transmission
Hôte
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Micro-organismes
Bactéries+++
Virus
Champignons et levures
Parasites
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Sources et réservoirs de micro-organismes
Réservoir humainPatient (réservoir endogène)/
Personnel / VisiteurDifférents statuts
Indemne de toute infectionColonisé temporairement ou de manière
chronique par des agents pathogènesEn période d’incubation d’une infectionEn période d’infection active
Réservoir environnemental
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Réservoir humainflores commensales
Un être humain = 1013 cellules, 1014 micro-organismes
Bouche : 108/ml
Estomac : 101- 102/ml
Duodénum : 102 - 104/ml
Int grêle : 107 – 108/ml
Colon : 1011/g
Nasopharynx : ++++
Trachée bronches : stérile
Peau : 102-105 /cm2
Urètre : 103 /mlVagin : 109/ml
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Réservoirs environnemental Naturel ou lié à une contamination à partir d’un
réservoir humain Eau, surfaces, textiles… Milieu favorable pour le développement
microbien Humidité Température Matière organique
Spores
Durée de survie variable selon les micro-
organismes et le type de surface ou de réservoir
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Survie des microorganismes dans l’environnement des patients
Staphylococcus aureus plusieurs semaines sur des surfaces sèches
Pseudomonas aeruginosa 1 semaine sur surface humide
Rotavirus : 1 à 10 jours sur les surfaces, plusieurs jours sur les
mains Virus influenza (grippe)
jusqu’à 12 heures sur surfaces douce 24 à 48 h sur une surface lisse
Virus respiratoire syncytial jusqu’à 6 heures sur surfaces et linge
30 mn à 1 heure sur mains
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0 10 20 30 40 50 60
poignée porte chambre
seringue electrique
poignée porte sdb
barrière lit
table nuit
adaptable
chemise patient
dessus de lit
Pourcentage de surfaces contaminées
Fréquence de contamination de l’environnement des patients
porteurs de S. aureus résistant à la méthicilline (SAMR)
Les soignants peuvent contaminer leurs mains par le biais de l’environnement proche des patients
Contamination de l’environnement
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Mode de transmission Endogène
Le résident est infecté par ces propres germes au cours de certains soins
Exogène
Transmission interhumaine Contact direct ou indirect Gouttelettes Voie aérienne
Transmission par un vecteur Véhicule commun : eau, alimentation, dispositifs,
médicaments Vecteurs vivants
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Transmission par contact
Direct ou indirect La plus fréquente Mains ++++ VRS, Rotavirus, herpes, entérobactéries,
gale…
CONTACT
direct
CONTACT indirect
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GOUTTELETTES
Transmission par gouttelettes
Sécrétions respiratoires ou salivaires Produites par sujet infecté lors de la toux, des
éternuements, de certaines manœuvres… Se déposent sur les muqueuses Souvent associé à
transmission contact Grippe, rhinovirus; coqueluche…
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Transmission par aérosol
Sécrétions respiratoires < 5 m
Suspension dans l’air
Diffusion à distance de la source
Inhalé par l’hote
BK, rougeole, varicelleAIR
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Portes d’entrée
Conjonctive voies respiratoires Plaies, peau lésée Dispositifs invasifs
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Transmission croisée : sujet réceptif
Facteurs extrinsèques liés aux soins diagnostiques et thérapeutique Chirurgie Actes invasifs Traitements Insuffisance du système de soins
Facteurs intrinsèques liés au patient Pathologies chroniques Pathologies aiguës Etat nutritionnel Age
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Risque de transmission accru
Réservoirs : Incontinence, diarrhée, lésions cutanées non
« couvertes », sécr. voies respiratoires abondantes et non maîtrisées, dispositifs invasifs, patients confus...
Partage du matériel de soin, Installations sanitaires communes….
Microorganisme : Survie prolongée environnement, inoculum important,
virulence élevée, forte pathogénicité transmission air porteurs asymptomatiques…
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Risque de transmission accru
Hôte : forte charge en soins, dispositifs invasifs, peau non intacte, ages extrêmes, immunodépression….
Facteurs organisationnels Manquement qualité des soins Ratio patient-personnel élevé
Principales mesures de prévention de la transmission croisée de
microorganismes
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Prévention en rééducation
Principes identiques
Réflexion selon les niveaux de risque infectieux Microorganisme, localisation Acte Patients
Quelques spécificités liées à certaines activités
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Prévention de la transmission croisée en routine lors des
activités de rééducation
Environnement
Patient
Patient
thérapeute (Portage
transitoire)
Précautions standard
Hygiène des mains
Précautions standard
Hygiène des mainsGestion du matériel
Hygiène des mains
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Cibles des mesures de prévention en rééducation
Hygiène des mains Protection individuelle rééducateur Prévention du risque lié au matériel
multipatients Activités spécifiques
Activités à risque Kinésithérapie respiratoire
Rééducation périnéosphictérienne
Massages
Balnéothérapie
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Prévention de la transmission croisée
Précautions générales
tous les patients
Précautions particulières
patients ciblés
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Prévention de transmission croisée
HYGIÈNE DE BASE
PRÉCAUTIONSSTANDARDS
Précautions complémentaires
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Précautions standard
Double objectif
Prévention du contact avec les sécrétions biologiques du patient pour le personnel
protection du personnel
Prévention de la transmission croisée protection des patients
Mesures systématiques : premier niveau de prévention pour tous les patients
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Hygiène de base
Techniques de soins Gestion des dispositifs médicaux Hygiène du patient Gestion des déchets, du linge Bionettoyage Maîtrise du risque lié à l’eau Organisation du travail Tenue vestimentaire du thérapeute
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Protection individuelle
Tous les professionnels de santé sont concernés
Protéger sa propre santé Eviter de devenir un réservoir transitoire de
germes pathogènes
= PRÉCAUTIONS STANDARD
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Organisation de la prévention
CLIN
Unité d’hygiène
Réseau de correspondants en hygiène
Information et formation des
professionnels
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Prévention en rééducation
Priorité au respect des mesures de base et des précautions standard
Respect du processus de réinsertion des patients
Démarche globale d’établissement pluridisciplinaire
BMRBactéries multi résistantes
aux antibiotiques
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Bactéries multirésistantes
Qu'est ce qu'une BMR ?
Pas de définition consensuelle. Bactérie est beaucoup moins sensible aux
antibiotiques que ne le laisserait supposer son phénotype sauvage.
Résistante à un ATB majeur et sensible à peu d’ATB utilisables en thérapeutique
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Pourquoi les bactéries deviennent résistantes aux
antibiotiques?
Règles communes du monde vivant Adaptation aux contraintes extérieures Résistance aux agents antibactériens dont les
antibiotiques Plasticité du génome
Inventivité du monde bactérien pour trouver des solutions aux pressions de sélection environnementales
Pression de sélection des antibiotiques
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Quelques exemples de BMR
Staphylocoques : SARM Staphylococcus aureus résistants à la méticilline
Réservoir : nez Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de
3ème génération Enterobacter aerogenes Klebsiella pneumoniae Réservoir : tube digestif
microorganismes de l’environnement Pseudomonas aeruginosa résistant à l’imipenem et à la
ceftazidime Acinetobacter baumanii résistant à l’imipenem
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Patient porteur de BMR
Habitat / réservoir patients porteurs parfois environnement hospitalier
Patient colonisé aucun signe clinique ou biologique d’infection
porteur sain pas de traitement curatif mais réservoir de BMR
Patient infecté pathologie infectieuse antibiothérapie > 80% des infections surviennent après colonisation
préalable
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Faut-il redouter les BMR ?
Pas de virulence particulièrePas de résistance aux antiseptiques
ou désinfectants Danger du fait de leur résistance
aux antibiotiques Difficultés thérapeutiques et augmentation du coût
du traitement Risques d’épidémies liés à leur multiplication du
fait de la pression de sélection (large utilisation d’antibiotiques en milieu hospitalier)
= problème de Santé Publique.
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Situation épidémiologique française
Préoccupante
Hôpital / communautaire
Nouvelles résistances
SAMR 2007
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Bonne utilisation des antibiotiques Règles d’hygiène (précautions complémentaires pour
lutter leur dissémination essentiellement par voie manuportée
Moyens de lutte contre les BMR
PCH pour les patients colonisés
PCH pour les patients infectés
précautions standards
Dépistage