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REVUE DE PRESSE Mardi 20 septembre 2016 Social Des « décasages » empêchés par la préfecture ce week-end Publié le lundi 19 septembre 2016 à 12:39 Inattendu ! Les actions illégales de délogement des habitants par les habitats ont été stoppées ce week-end. Mais ses initiateurs, regroupés en Collectif du sud, pointent les insuffisances de l’Etat. Qui ne pourront être comblées rapidement, menant ce bras de fer vers une impasse pour l’instant. Le collectif du sud a été pris de court : « Nous avions prévu de déloger des gens samedi et dimanche dans les village de Bouéni, Chirongui et Kani Keli, mais les forces de l’ordre étaient là avant nous. C’est sûr, on est sur écoute ! », s’agace Chanrani, un des porte-paroles du mouvement. Les nombreuses réunions en préfecture ne les auront pas fait changer d’objectif, « nous allons continuer à décaser, à faire sortir les gens de force de chez eux, mais sans rien brûler. » Les injustices provoquées par ces actions hors la loi qui mettent des habitants à la rue, il ne veut pas en entendre parler : « Lorsqu’ils disent qu’ils paient des loyers, c’est faux, ils se branchent illégalement pour avoir l’électricité et l’eau. » Ils ont donc décidé de rester sourds au côté illégal de leur action, « nous ne connaissons pas la loi », c’est à dire telle qu’elle est appliquée à Mayotte. Et ils invitent volontiers le préfet à scolariser au sein de la préfecture les enfants issus de l’immigration, « nous avons compris que la scolarité est obligatoire, mais nous n’avons plus de place. Ils appliquent des lois bidon à Mayotte, puisqu’on paie des impôts très élevés mais que nous ne pouvons pas profiter de l’hôpital. Nous avons demandé d’enlever le droit du sol, mais on ne nous écoute pas. Nous continuerons donc tant que l’État ne changera pas de politique. » Des actions illégales menées au titre de préoccupations légitimes… Il va falloir trouver un terrain d’entente avec le préfet qui ne pourra pas faire sortir d’un coup de son chapeau, les écoles et hôpitaux taillés pour le territoire. Ils attendent une nouvelle rencontre avec les représentants de l’Etat « d’ici 15 jours, sinon, on reprend les décasages. » Frédéric Veau a donc fait appliquer « la loi, rien que la loi », ainsi qu’il l’avait annoncé lors de sa première conférence de presse. Il faudra tenir sur la distance. Anne Perzo-Lafond Europe L’adaptation des politiques européennes sur nos territoires en question Publié le lundi 19 septembre 2016 à 16:52 Difficile d’y voir le fait du hasard : Au moment où les présidents de région européennes ultrapériphérique (RUP) se retrouvent à Madère pour évaluer la prise en compte adaptée de leurs territoires dans les politiques communautaire, le Parlement européen a décidé de confier à Younous Omarjee une mission sur ce sujet. Il ne s’agit rien de moins que de dessiner une nouvelle stratégie pour les RUP que sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, la Réunion, Saint-Martin, Madère, les Açores, et les îles Canaries. Pour le Député, il s’agit de dresser un état précis de la mise en œuvre de l’article 349* depuis son adoption. C’est à dire de la sous-utilisation ou non de cet article: « La pêche, l’agriculture, l’accès aux fonds européens, et les différentes directives et règlement clefs de l’Union seront placés au centre de ce rapport », indique l’eurodéputé Younous Omarjee, « Ce rapport permettra au Parlement européen de se doter d’une position en amont de la rédaction par la Commission européenne d’une nouvelle stratégie pour les Régions Ultrapériphériques, tel qu’annoncé par le Président Juncker. » * L’article 349 permet au Conseil d’arrêter des mesures spécifiques pour adapter certaines dispositions aux caractéristiques et contraintes particulières de ces régions Contact presse Préfecture de Mayotte - service communication interministérielle - Tél : 06 39 69 00 31, courriel : [email protected] www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

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REVUE DE PRESSE Mardi 20 septembre 2016

SocialDes « décasages » empêchés par la préfecture ce week-endPublié le lundi 19 septembre 2016 à 12:39

Inattendu ! Les actions illégales de délogement des habitants par les habitats ont été stoppées ce week-end.Mais ses initiateurs, regroupés en Collectif du sud, pointent les insuffisances de l’Etat. Qui ne pourront être comblées rapidement, menant ce bras de fer vers une impasse pour l’instant.Le collectif du sud a été pris de court : « Nous avions prévu de déloger des gens samedi et dimanche dans les village de Bouéni, Chirongui et Kani Keli, mais les forces de l’ordre étaient là avant nous. C’est sûr, on est sur écoute ! », s’agace Chanrani, un des porte-paroles du mouvement.Les nombreuses réunions en préfecture ne les auront pas fait changer d’objectif, « nous allons continuer à décaser, à faire sortir les gens de force de chez eux, mais sans rien brûler. » Les injustices provoquées par ces actions hors la loi qui mettent des habitants à la rue, il ne veut pas en entendre parler : « Lorsqu’ils disent qu’ils paient des loyers, c’est faux, ils se branchent illégalement pour avoir l’électricité et l’eau. »Ils ont donc décidé de rester sourds au côté illégal de leur action, « nous ne connaissons pas la loi », c’est à dire telle qu’elle est appliquée à Mayotte.Et ils invitent volontiers le préfet à scolariser au sein de la préfecture les enfants issus de l’immigration, « nous avons compris que la scolarité est obligatoire, mais nous n’avons plus de place. Ils appliquent des lois bidon à Mayotte, puisqu’on paie des impôts très élevés mais que nous ne pouvons pas profiter de l’hôpital. Nous avons demandé d’enlever le droit du sol, mais on ne nous écoute pas. Nous continuerons donc tant que l’État ne changera pas de politique. »Des actions illégales menées au titre de préoccupations légitimes… Il va falloir trouver un terrain d’entente avec le préfet qui ne pourra pas faire sortir d’un coup de son chapeau, les écoles et hôpitaux taillés pour le territoire. Ils attendent une nouvelle rencontre avec les représentants de l’Etat « d’ici 15 jours, sinon, on reprend les décasages. »Frédéric Veau a donc fait appliquer « la loi, rien que la loi », ainsi qu’il l’avait annoncé lors de sa première conférence de presse. Il faudra tenir sur la distance.

Anne Perzo-Lafond

EuropeL’adaptation des politiques européennes sur nos territoires en questionPublié le lundi 19 septembre 2016 à 16:52

Difficile d’y voir le fait du hasard : Au moment où les présidents de région européennes ultrapériphérique (RUP) se retrouvent à Madère pour évaluer la prise en compte adaptée de leurs territoires dans les politiques communautaire, le Parlement européen a décidé de confier à Younous Omarjee une mission sur ce sujet.Il ne s’agit rien de moins que de dessiner une nouvelle stratégie pour les RUP que sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, la Réunion, Saint-Martin, Madère, les Açores, et les îles Canaries.Pour le Député, il s’agit de dresser un état précis de la mise en œuvre de l’article 349* depuis son adoption. C’est à dire de la sous-utilisation ou non de cet article: « La pêche, l’agriculture, l’accès aux fonds européens, et les différentes directives et règlement clefs de l’Union seront placés au centre de ce rapport »,indique l’eurodéputé Younous Omarjee, « Ce rapport permettra au Parlement européen de se doter d’une position en amont de la rédaction par la Commission européenne d’une nouvelle stratégie pour les Régions Ultrapériphériques, tel qu’annoncé par le Président Juncker. » * L’article 349 permet au Conseil d’arrêter des mesures spécifiques pour adapter certaines dispositions aux caractéristiques et contraintes particulières de ces régions

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EnvironnementBaromètre des déchets: Pour 73% des Mahorais, l’espace public n’est pas suffisamment entretenuPublié le lundi 19 septembre 2016 à 17:03

Le cabinet Insidens publie aujourd’hui les résultats de la 4e édition de son «Baromètre des déchets», une enquête annuelle pour connaître nos comportements et notre perception de la propreté. Conclusion: C’est (un peu) mieux mais il reste encore du travail, même si de nouvelles pratiques comme le compostage font leur apparition.L’étude s’est installée dans le paysage. Chaque année depuis 4 ans, le cabinet Insidens réalise son «baromètre des déchets» en questionnant plus d’un millier de personnes sur leur ressentie sur la problématique de la propreté. Cette année, ce sont ainsi 1.167 personnes qui ont répondu aux enquêteurs dans les 17 communes de Mayotte. Et les résultats sont «sensiblement différents» que les années précédentes, note Insidens.Tout d’abord, la note générale sur l’appréciation de la propreté du territoire est en hausse… Mais il est vrai que l’on pouvait difficilement descendre plus bas. En 2016, elle s’établit à 3,4/10 contre 2,5/10 l’an dernier. Nous sommes 7% de moins qu’en 2015 à qualifier l’ensemble du territoire de Mayotte de «sale».Mais les bons sentiments trouvent rapidement leur limite. Ainsi, les Mahorais sont encore 73% à continuer de penser que l’espace public est insuffisamment entretenu. Seules 2% des personnes interrogées pensent que les rues et les plages sont «bien entretenues».Problème: Alors que le sujet est au centre des préoccupations des pouvoirs publics, les Mahorais sont moinsnombreux à avoir le sentiment que les choses changent. Ils étaient 66% l’an dernier à voir des changementscontre 58% cette année.

Vers un phénomène de lassitude

Insidens a une explication: «Depuis quelques années, le sujet des déchets a été au cœur de l’actualité avec de nouvelles initiatives régulièrement mises en œuvre», comme le tri sélectif, la fermeture des décharges sauvages ou la mise en place de plusieurs éco-organismes… De quoi créer «des attentes fortes parmi la population qui ne voit pas les choses changer assez vite». Insidens parle même d’un «phénomène de lassitude» qui pourrait rendre la population «moins réceptive» aux efforts «indispensables» pour trier et réduire les déchets produits.L’étude pointe également une information «largement insuffisante» de la population face aux déchets. Selon ce document, 66% des personnes interrogées déclarent ne pas savoir que les déchets sont triés et repris dans une filière.Ainsi, le tri sélectif progresse mais de façon «insuffisante» avec seulement 1% d’augmentation (après une progression de 10 points entre 2014 et 2015). «Les habitants sont encore trop nombreux à jeter à la poubelle», des déchets qui peuvent être recyclés: Selon Insidens, 42% des personnes interrogées déclarent jeter leurs bouteilles plastiques, 45% le verre et plus de 54% les cannettes.La présence des bornes Tri-O sur l’ensemble du territoire est pourtant très visible et le travail de nombreusesassociations impliquées dans la diffusion des messages se poursuit. Mais il faut du temps pour changer les habitudes et transformer un geste de tri «occasionnel» en réflexe systématique.

La mode du compostage

Les personnes interrogées affirment manquer d’explications sur les emballages ménagers à 54%, sur les ordures ménagères à 60%, sur le encombrants à 87% et sur les déchets verts à 84%… Conséquence, un nouveau motif d’inquiétude apparaît avec le brulage de ces déchets verts qui devient une pratique courante, passant de 23% à 46% entre 2015 et 2016.Malgré tout, le baromètre relève l’apparition de «nouvelles pratiques encourageantes». Ainsi, 23% des Mahorais pratiquent le compostage pour éliminer certains de leurs déchets et nous serions bien plus nombreux à être intéressés par la méthode. «Les habitants de Mayotte aiment se mobiliser et s’investir sur de nouvelles pratiques, une mode en chassant une autre», note Insidens… à condition de disposer des

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informations et du matériel pour se lancer.Si le SIDEVAM 976, le syndicat intercommunal de collecte et de traitement des déchets, continue de se structurer et de s’équiper pour assurer ses missions, nul doute que le lancement l’an prochain des premièresdéchetteries va faire changer les choses. Le geste de tri deviendra probablement bien plus simple et l’information sur les lieux où déposer ses déchets bien plus facilement mémorisable.

EducationLa lutte contre l’illettrisme va rester un combat pour de très longues annéesPublié le mardi 20 septembre 2016 à 4:30Aucun commentaire

Les deux départements français de l’océan Indien font face à la lourde problématique de l’absence de maîtrise du français d’une part très importante de leur population. A La Réunion comme à Mayotte, les pouvoirs publics se mobilisent. Ils auraient tout à gagner d’apprendre des actions qu’ils engagent chacun de leur côté.Les chiffres claquent comme un constat d’échec de nos sociétés. À la Réunion, plus de 116.000 personnes ne savent pas lire, écrire ou compter. L’illettrisme touche 14% des jeunes Réunionnais (3 fois plus qu’en métropole) et environ 22% des 16-65 ans, selon une enquête de l’Insee de 2011. A Mayotte, 6 personnes sur10 ne maîtrisent pas les compétences de base en langue française.Dans notre département où la scolarisation de masse est récente, une personne sur trois n’a jamais été scolarisée. Mais alors que près de 97% des jeunes mahorais vont aujourd’hui à l’école, cette massification de l’enseignement n’a pas résolu tous les problèmes. Plus qu’ailleurs, la difficulté avec la langue française persiste. L’illettrisme touche chez nous encore 19% des bacheliers. «La situation est très atypique comparéeaux autres départements», confirme Jamel Mekkaoui de l’Insee Mayotte.Les deux îles s’attaquent à ce fléau pour ne pas laisser une grande part de leur population sur le bord de la route d’une société où l’écriture et la lecture sont toujours plus essentielles.

Un plan porté par la commune de Saint-Pierre

En fin de semaine dernière, la ville de Saint-Pierre (sud de La Réunion) a signé une convention pour élaborer d’un plan de prévention et de lutte contre l’illettrisme (PPLI).Avec l’agence nationale de lutte contre l’illettrisme, la mission locale et le centre du service national Réunion-Mayotte, l’objectif est tout simplement d’éradiquer le phénomène. «C’est un engagement commun entre quatre partenaires pour que chacun puisse lire, écrire, compter, c’est-à-dire maîtriser les compétences indispensables», explique Daniela Soundron, conseillère en charge de la jeunesse et de la vie éducative à Saint-Pierre.Le but de cette convention est de «mutualiser au maximum les outils, les actions et le diagnostic des personnes touchées par l’illettrisme», explique Vincent Lagoguey, sous-préfet de Saint-Pierre. Avec plus de 80.000 habitants, la capitale du sud de la Réunion est particulièrement touchée par ce problème et par le tabou qui l’entoure. «Cela concerne tout le monde, précise Paella Gigan, chargé de ce plan. Il faut sensibiliser à l’existence des illettrés. Il faut mettre ce fléau en lumière pour mieux le combattre». Ce sont ainsi des actions concrètes qui vont se mettre en place comme la «prévention de l’illettrisme en milieu scolaire, des formations pour les publics concernés, la création et l’animation d’un réseau de partenaires», poursuit Paelle Gigan.

Un travail de plusieurs décennies

A Mayotte, le principe d’une plate-forme contre l’illettrisme (PFLCI) a été acté par le département pour coordonner les différentes actions engagées. Une enveloppe de l’ordre de 1,2 million d’euros a été mobiliséeau mois d’août dernier, la CSSM est également engagée dans cette action. L’enjeu est tel que cette plate-forme a été intégrée au contrat de plan Etat-Région.Ce dispositif commence à monter en puissance en procédant à des recrutements de spécialistes pour ensuite déployer des actions de formation l’année prochaine dans diverses institutions. Un plan d’actions 2015-2016 a même déjà été élaboré. Mais déjà, des collectivités se mobilisent pour leurs agents. Ainsi à

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Chiconi, une quarantaine de fonctionnaires en difficulté avec la langue française, vont prochainement bénéficier d’une formation du CNFPT spécialement mise en place pour eux. Les agents du SIDEVAM pourraient également bénéficier de formations de ce type.Et ce n’est que le début d’un très long travail. «Ce bon démarrage ne sera qu’une très modeste contribution à la lutte contre l’illettrisme à Mayotte, qui requerra des décennies d’efforts», estimait Jean-Christophe Lebrun, chargé de mission pour la plate-forme de lutte contre l’illettrisme (PFLCI) en mai dernier lors d’un atelir sur la question organisé par le CNFPT. «En effet la démographie de l’île, l’immigration massive et la production d’illettrés, malgré la scolarisation, sont autant d’obstacles qu’il convient d’appréhender dès maintenant pour éviter toute désillusion…»

La question de l’apprentissage des langues

Au moment où la notion d’égalité avec la métropole devient un enjeu politique, les journées nationales d’action contre l’illettrisme organisées au début du mois rappelaient que le fossé est grand avec l’hexagone où la situation n’est pourtant pas brillante. En métropole en effet, 7% de la population est considérée commeillettrée. Ce sont donc deux millions et demi d’adultes*, passés sur les bancs de l’école pendant au minimum10 ans qui en sont ressortis incapables de se débrouiller avec la langue française.Chez nous, une donnée est tout de même à garder en mémoire: le français n’est pas la langue maternelle de la majorité de la population. Pour autant, la dernière étude de l’Insee sur le sujet en 2012, montrait que les personnes dont les lacunes étaient importantes en français maîtrisaient également mal la langue mahoraise. C’est donc bien la question générale de l’apprentissage des langues auquel notre département est confronté. L’évolution notable du vice-rectorat sur la question montre que l’Education nationale aussi est prête à faire face à la question, espérons-le sur le long terme.

RR

*En métropole, on estime que les personnes concernées par l’illettrisme sont des hommes à plus de 60%. Plus de la moitié ont un emploi (51 %), 10 % sont au chômage, 17,5 % sont retraités, 13,5 % en formation ouen inactivité et 8 % sont au foyer.

PolitiqueLe développement économique par l’intégration des exclus, par Zaïdou BamanaPublié le mardi 20 septembre 2016 à 5:00

C’est un projet de loi émis par un journaliste local qui pourrait s’appliquer à l’international : en finir avec l’arrachage de cheveux que nous procure les croissances à des chiffres dépassant à peine le zéro pointé, et inclure tous les acteurs de la société, tous. Plus personne au bord du chemin, et les citoyens seront bien gardés.Notre confrère et surtout écrivain* Zaïdou Bamana, un des fils du Mzé, s’est penché sur le mode de développement qui collerait le mieux à la peau de Mayotte. Il en est ressorti une loi bizarrement condensée en Lop-Didm (LOP-DIDuM sonnerait mieux au palais), dite « Loi d’orientation et de programmation pour le développement inclusif et durable de Mayotte*** » (Lire une-loi-de-developpement-inclusif-pour-mayotte)Ce n’est pas la première fois que Zaïdou Bamana est force de proposition d’un modèle de développement. Ilmaintient d’ailleurs qu’un « Big Push » financier, à l’image de l’investissement dont ont bénéficié les 4 autres DOM en 1946, permettrait de faire sortir Mayotte de sa « trappe à pauvreté ».Sa proposition part du travail du député PS de Guadeloupe Victorin Lurel, préalable à la Loi sur l’égalité réelle. Mais son « big-bang économique » et sa stratégie de développement n’ont pas été retenus, pourtant « il s’imposait sans aucun doute pour Mayotte. »

L’exclusion généralisée

Zaïdou Bamana fait un constat sombre de la mondialisation telle qu’elle est pratiquée, et cite Ignacy Sachs**: « La mondialisation reproduit entre pays le modèle pervers de ‘concentration et d’exclusion’ qui existe à l’échelle nationale entre centre et périphérie et profite à quelques uns pour exclure la majorité. » L’économiste plaide alors pour un développement inclusif « qui vise à l’intégration économique des exclus,

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notamment les travailleurs du secteur informel à intégrer à l’économie formelle. »Sans quoi, le journaliste rappelle qu’on fabrique de l’exclusion, avec « des moyens de subsistance précaires,tirés de petites exploitations agricoles familiales qui ne permettent pas l’accès à la protection sociale, la participation à la vie politique », et plus généralement, aux services publics, « l’éducation, la santé et le logement. »Il propose de financer ces quatre secteurs, protection sociale, éducation, santé et logement, par la redistribution du Produit Intérieur brute (PIB, la richesse produite par un territoire).

« La société est le problème, pas l’individu »

Un développement qui intègre les exclus non pas comme assistés, mais comme acteurs, « tous les groupes doivent contribuer à la création d’opportunités, partageant les bénéfices du développement et participant à laprise de décision. » Un concept pacificateur, « le développement inclusif est une des conditions de la sécurité. Les révoltes et les conflits se nourrissent souvent d’un sentiment d’exclusion et d’injustice, à l’égardd’un groupe social ou d’une communauté ethnique ou religieuse. »En un mot, il s’agit de « traiter de la société qui change pour s’adapter à la différence et combattre la discrimination. C’est la société qui est considérée comme un problème, et non l’individu. »Les objectifs du millénaire pour le développement collent parfaitement, et nous ne citerons que les premiers :Eradiquer l’extrême pauvreté et la faim, Atteindre un niveau d’éducation primaire universel, promouvoir l’égalité des sexes. Elle correspond aussi à un aboutissement de l’une des conclusions des Etats généraux de l’Outre-mer, qui voulait favoriser le développement endogène.

Élever le débat des futures législatives

Cette loi est à écrire. Et Zaïdou Bamana invite les candidats aux futures élections législatives à être force de proposition. Il en donne les six articulations centrales :- Etablir une définition du développement inclusif et durable pour le Département de Mayotte– Instaurer des principes pour guider l’action de l’administration publique– Engager le gouvernement à adopter une stratégie de développement inclusion applicable à tous les ministères– Attribuer au ministre de l’outre-mer la responsabilité de déposer la Stratégie gouvernementale de développement inclusif et durable à l’Assemblée nationale et d’en présenter le bilan aux cinq ans– Engager les ministères et les organismes visés à identifier les actions qu’ils mèneront pour contribuer à l’atteinte des objectifs gouvernementaux de la stratégie– Instaurer des mécanismes d’évaluation afin de mesurer les progrès accomplis.

« Avec cette loi, la France marque ainsi sa volonté et son ambition d’inscrire sa politique dans une nouvelle dynamique envers ses concitoyens mais aussi envers ses interlocuteurs locaux et nationaux. »Un projet de loi qui lutte contre la pauvreté et œuvre en faveur du développement humain dans les secteurs de l’économie, du social et de l’environnement, « pour un développement économique équitable et riche en emplois. »Après les Etats généraux et Mayotte 2025, un enfant du pays propose de se pencher sur un modèle de société que pourra s’approprier la population, permettant « une meilleure visibilité de l’action gouvernementale. »

A.P-L.

*Ouvrage référencé à la BNF : « Le choix du refus, Mayotte et l’indépendance des Comores » – Courriel : bamana.zaï[email protected]** Ignacy Sachs : Directeur d’études honoraire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris*** Zaïdou Bamana la rebaptise « Loi Bamana », « en hommage au Mzé »

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FiscalitéPrélèvements des impôts fonciers… ça grogne dans les villagesPublié le mardi 20 septembre 2016 à 5:30

C’est une somme de cas particuliers qui motive l’action collective contre l’explosion des impôts fonciers. Certains contribuables qui ont contesté leur triplement, ont eu la désagréable surprise d’en voir le montant prélevé sur leurs comptes en banque. Une procédure sur laquelle nous éclaire le directeur des Finances Publiques.« Le 9 juin 2016, mon fils a fait parvenir sa lettre de contestation auprès du service des impôts, en recommandé avec accusé de réception. Le 29 juillet, il a reçu un avis à tiers détenteur* émanant de l’inspecteur divisionnaire des Finances publiques, lui indiquant que le solde de sa taxe d’habitation serait prélevé sur son compte bancaire dans la limite des quotités disponibles. Et le 8 août, il a reçu un courrier du responsable du service de la Direction Générale des Finances Publiques, lui indiquant que sa situation était actuellement en cours d’examen et nécessitait un délai supplémentaire. Il s’apprête à contester l’avis à tiers détenteur, sachant que le service des impôts a déjà commencé à effectuer des prélèvements… »Des témoignages comme celui-ci sont légion, sans compter ceux qui n’ont pas de clavier, et qui se rendent chaque jour aux services de impôts pour plaider leur cas. « Je n’ai pas assez d’argent sur mon compte, comment je vais faire ? », nous interpelle l’un d’entre eux.Propriété foncière et élévation du statut social ne vont pas forcément de pair à Mayotte. La tradition mahoraise de possession de la terre se heurte au droit commun de règlement des impôts fonciers, exacerbés par une valeur locative quadruple de la métropole, un pourcentage assassin de la part de certaines mairies, et un cadastre que n’arrivent pas à déchiffrer les services fiscaux.

Taxe foncière

On remarquera que les mairies déficitaires qui n’ont pas suivi les préconisations de relèvement des taux des impôts de la part de la Chambre régionale des comptes, voient leurs budgets réglés par le préfet, qui parvient à le rééquilibrer sans trop faire trinquer les contribuables : le taux pour la commune de Tsingoni serade 35% au lieu des 42% préconisés par la Chambre.Pendant ce temps, les contribuables sont soumis aux échéances de paiement, en voyant fondre leur compteen banque.Jean-Marc Leleu, le directeur de la Direction Régionale des Finances Publiques, s’explique : « Ils peuvent déposer une réclamation, qui bloquera automatiquement le recouvrement. Mais elle doit être recevable. Or, la contestation d’un taux d’imposition est un problème de démocratie locale, nous ne sommes pas des législateurs. Il n’est pas de notre fait, et ne peut être suspensif du paiement des impôts. » Dans ce cas, l’impôt de l’année précédente non réglé, sera débité.

Nombre croissant de plaignants

Pour que la réclamation soit valable, elle doit porter sur deux points : la contestation de l’évaluation de la surface habitable, ou la difficulté financière du contribuable. « Dans ce deuxième cas, nous pouvons proposer des aménagements, comme un échéancier. Beaucoup de personnes sont dans ce cas. »Pour effectuer toute démarche, il faut adresser un courrier sur l’adresse mail inscrite sur la feuille d’impôt ou se rendre aux services de la DRFIP rue de l’hôpital. Il y a d’ailleurs foule devant le portail tous les jours, « nous allons communiquer sur les moyens alternatifs pour contacter nos services. »A Koungou, les victimes de la flambée des taux se sont rassemblées en collectif, en sollicitant les conseils d’un avocat, qui dit ne plus pouvoir assurer face au nombre croissant de plaignants. Lors de leur réunion jeudi soir à Kangani, ils ont décidé de rallier le Collectif du conseiller départemental Chihabouddine Ben Youssouf. Ce dernier demande un arrêt de tout imposition pendant 30 ans, histoire de tout remettre d’équerre, « l’Etat devra compenser. »

Par la volonté du peuple

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Son dossier a bien été transmis à Michel Sapin, ministre des Finances, qui en a accusé réception… Sans autres réponses. Son coût ne doit pas y être étranger, « Je l’évalue à 100 millions d’euros pas an pour l’Etat », nous apprend-il.« Les élus sont au pouvoir par la volonté du peuple », rappelle Chihabouddine Ben Youssouf qui en est un, «plus nous serons nombreux à faire remonter nos problématiques, meilleurs seront les impacts. » Pour justifier la traversée du désert fiscal, le conseiller départemental d’opposition se base sur les seuls 60 titres de propriété débloqués par l’Etat depuis le décret de 2009 sur la Zone des pas géométriques, et sur les 22.000 titres domaniaux en souffrance.Il se heurte toujours à la démarche concurrente des autres élus, parlementaire, conseillers départementaux et maires de Mayotte, qui ont engagé dans l’unité, une négociation avec l’Etat. « La démarche dérogatoire de Chihabouddine sur une fiscalité qui a déjà intégré le droit commun ne trouvera l’approbation d’aucun gouvernement », critique l’un d’eux.Le conseiller départemental a donc sollicité l’écoute bienveillante de l’ensemble de la classe politique nationale, « de Mélenchon à Marine Le Pen », et a demandé à rencontrer la ministre des Outre-mer à la fin du mois.

Anne Perzo-Lafond

* Si la somme due aux Impôts n’est pas réglée par le contribuable, l’avis à tiers détenteur permet à l’administration fiscale de demander à un tiers (le plus souvent, sa banque) le paiement de la somme due

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Mayotte Accueil populaire et surveillance sanitaire pour les hadjs Par Chamsudine Ali

Depuis dimanche, les pèlerins mahorais reviennent de la Mecque avec le titre de hadj. Une distinction qui montre qu’ils ont accompli le 5ème pilier de l’islam.Scènes de liesse et embrassades. Les tous nouveaux hadjs sont accueillis comme il se doit. Ils reviennent d'Arabie Saoudite en musulmans accomplis, et sains et saufs.Cette année encore, des mesures sanitaires particulières ont été prises car « les grands rassemblements depopulation favorisent la transmission de certaines maladies. Il est important de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas exposer vos proches à votre retour ». C’est ce qui est écrit en grand sur les prospectus distribués aux pèlerins à leur descente d’avion par les agents de l'Agence Régionale pourla Santé.Principalement à l’aéroport de Pamandzi… plusieurs centaines de prospectus de l’Agence régionale de santé sont distribués individuellement… et à chaque pèlerin arrivant à la frontière de Mayotte en provenanced’Arabie Saoudite… Un système de contrôle et de dépistage, afin de prendre en charge de façon adéquate d’éventuels malades, et d’un autre côté, prémunir la population autochtone d’une possible épidémie ayant pour point de départ des malades de retour d’Arabie Saoudite…Raison pour laquelle, l’ARS recommande aux pèlerins arrivant de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas exposer les proches… à des risques sanitaires importés… dans les deux semainessuivant leur arrivée dans l’île…Malgré les vaccinations préventives avant le départ contre la fièvre jaune…D’autres pathologies telle que le coronavirus sont délétères et facilement transmissibles.Il est par ailleurs rappelé aux hadjs de signaler au 15 tous les signaux de fièvre, toux, diarrhée, fatigue profonde et persistante…Malgré la fatigue du voyage et l’émotion après avoir retrouvé leurs familles, cet accueil sanitaires a été compris et accepté.

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