Le Mahorais n°229

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Mardi 9 décembre 2008 1,80 Mail : [email protected] N°229 Le Mahorais N° 229 11 centre commercial Lukida 97600 Mamoudzou Tél : 0269 61 66 75 - Fax : 0269 61 66 72 MISS MAYOTTE : 3 ème DAUPHINE www.lemahorais.com Retrouvez toute l’actualité mahoraise au quotidien...Abonnez-vous Page 3

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Edition du mardi 9 décembre 2008

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Mardi 9 décembre 2008 1,80 € Mail : [email protected]°229

Le Mahorais N° 229 11 centre commercial Lukida 97600 Mamoudzou Tél : 0269 61 66 75 - Fax : 0269 61 66 72

MISS MAYOTTE :

3ème DAUPHINE

www.lemahorais.comRetrouvez toute l’actualité mahoraise au quotidien...Abonnez-vous

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Le Mahorais N° 229 Mardi 9 décembre 20082

TOTAL MAYOTTEFILIALE DU GROUPE TOTAL

RECHERCHE

Pour l'ensemble de ces postes, les dossiers de candidature (lettre manuscrite + CV avec photos ) sont à adresser au plus tard le 28 novembre à l'adresse suivante :TOTAL Mayotte - Direction des Ressources Humaines

1 lotissement les 3 vallées BP 867 Kawéni 97600 Mamoudzouen précisant la référence du poste.

1 RESPONSABLE COMMERCIAL BOUTIQUES (RÉF C1)

Il assure sous l'autorité du Responsable Commercial, le déploie-ment du concept réalisations des plans, calcul du budget d'investis-sement, montage des dossiers. Il adapte la politique « Boutique » àl'environnement local (fonctionnement, choix d'assortissements,prix). Il gère les commandes de produits, et analyse le résultat desventes.Diplômé BAC +3 à Master Marketing, Merchandising.Une première expérience dans le commercial grande distributionest souhaitable. Aptitude au terrain, sens de la négociation, leader-ship, autonomie, disponibilité.

1 ATTACHE COMMERCIAL CONSOMMATEURS (RÉF C2)

Il assure le suivi de la gestion Commerciale et Technique du porte-feuille de clients (Transports, Industries, Agriculture,Administrations, Services, PME etc..), en Carburants, Lubrifiants,et GAZ. Il négocie, prospecte et fait des préconisations auprès desclients.De formation Bac + Ecole de Commerce, vous avez la connais-sance du terrain et une première expérience de la négociation dansun environnement industriel.

1 ATTACHE COMMERCIAL RESEAU (RÉF C3)

Il assure la Gestion Commerciale et Financière du Réseau deDistribution des stations service. Il s'assure de la qualité des pro-duits et du service à la clientèle. Il s'assure de la bonne applicationdes standards et procédures HSEQ sur les stations services.De formation Bac + Ecole de Commerce ou Ecole de Gestion, vousavez la connaissance du terrain et une première l'expérience de lanégociation dans un environnement grande distribution. Desconnaissances en Merchandising seraient appréciées.

1 ASSISTANT (E) RESSOURCES HUMAINES (RÉF.R1)

Il (elle) assiste le DRH sur l'ensemble de la fonction. Il (elle) sera par-ticulièrement en charge de la Gestion Administrative du personnel. Il(elle) aura la responsabilité de la mise en œuvre du plan de formation,et participera activement à la mise en place du SIRH sur la filiale.

Formation BAC+2, connaissances en système de paie, et règlesadministration du personnel, connaissance des logiciels informati-ques RH.Une expérience de la fonction RH est indispensable.

1 DISPATCHER (RÉF.D1)

Il assure l'approvisionnement des stations service, ainsi que leslivraisons. Il planifie, organise les tournées des chauffeurs (tenuede planning hebdomadaire). Il établit les bons de livraisons pourl'ensemble des clients, et les transmet après ventes.Il gère directement les demandes des clients relatives à leurs com-mandes et livraisons. Il doit gérer des problèmes ponctuels inhé-rents à la logistique des camions citernes.Formation Brevet à Bac, connaissance de l'environnement «trans-port», pratique de l'informatique, entre 3 et 5 ans d'expérience dansla fonction transport.Permis C souhaité. Sensibilité aux règles de sécurité, sens de larelation commerciale, disponibilité et réactivité.

1 ADJOINT CHEF DE DEPOT (RÉF D2)

Il assiste le Chef de Dépôt sur l'ensemble de ses tâches, et assureson intérim en cas d'absence.Il réceptionne les produits, gère l'équipe des Opérateurs d'exploita-tion, en répartissant les tâches et en contrôlant leur réalisation. Ileffectue aussi des tâches opérationnelles. Il veille au respect desrègles de sécurité sur le site. De niveau BAC +2 vous devez avoir l'expérience du terrain(acquise sur site industriel), la capacité à animer une équipe, et uneforte sensibilité au respect des règles de sécurité.

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Miss Mayotte ressort auréolée d'une place sur lepodium. L'élection de Miss France 2009 au Puy-du-Fouen Vendée s'est déroulée pour la première fois dansl'histoire de l'émission sans la Miss de l'année précé-dente, Valérie Bègue, en conflit avec Geneviève deFontenay. C'est la représentante de la région AlbigeoisMidi-Pyrénées, Chloé Mortaud, pas encore 19 ans, quidevient la nouvelle reine de beauté.

"Valérie n'est pas là ce soir, Geneviève ne le souhaitaitpas", a annoncé Jean-Pierre Foucault, mettant fin à une

longue polémique entretenue sur le site dédié à l'électionwww.missfrance.tf1.fr.Cette 62e élection, présidée par Line Renaud, a consacréChloé Mortaud. La jeune femme de formation commercialereprésentera donc la France pendant 1 an, elle est pour lemoment repartie avec les cadeaux d'usage. Nul doute queMme de Fontenay et son indéboulonnable chapeau surveil-lera sa Miss comme l'huile sur le feu, après l'année renduemédiatique depuis la publication de photos dénudées de laréunionnaise Valérie Bègue. Faut-il s'attendre d'ici quelques mois à voir débouler sur lenet des clichés tendancieux de sa remplaçante...? LeComité Miss France s'en passerait bien.Miss Mayotte a dignement représenté l'île au lagon, en ter-minant la soirée aux côtés de celle qu'a choisi le jury. Elledevient 3e dauphine, un titre certes honorifique, mais quidoit rendre fiers les Mahorais. Esthel Née aura désormais àcoeur d'accompagner la gagnante, et représenter dignementle charme à la française. Il est à noter que c'est la toute pre-mière fois qu'une Miss Mayotte s'immisce dans le derniercarré des 12 prétendantes, la toute première fois quel'écharpe estampillée “île au lagon” devient dauphine. Cettebelle performance a marqué les téléspectateurs mahoraisqui n'ont pas manqué une miette de la soirée, savourant lafraîcheur d'une Estelle Née faisant rire un Jean PierreFoucault apparemment tombé sous le charme de cette Missvenue de loin. À peine l'élection terminée, d'éminents jour-nalistes de France Inter se sont dits “déçus” de ne pas voirMiss Mayotte remporter le titre, étant selon eux “la seule àallier beauté et intelligence”… Rien que ça !La soirée présentée par Jean-Pierre Foucault a été suiviepar plusieurs millions de téléspectateurs, les défilés de missalternant avec les intermèdes musicaux.La 1ère dauphine est Miss Lorraine, Camille Cheyere, 21ans, la deuxième dauphine est Miss Pays de Loire, ElodieMartineau, 21 ans, la troisième dauphine est Miss Mayotte,

Esthel Née, 20 ans et la quatrième dauphine est MissBretagne, Bianca Taillard, 23 ans.La 62e Miss France, choisie parmi 36 prétendantes, a étécouronnée par Sylvie Tellier, directrice générale de laSociété Miss France.

UNE MISS POLITIQUE ?

Ils étaient quelques-uns, samedi au bout de la nuit à causedu décalage horaire, à se dire entre l'Afrique et Madagascaravant de rejoindre Morphée que les dés devaient être pipés.Maoré fait parler d'elle dans l'hexagone un peu plus que parle passé, l'échéance mars 2009 faisant se réveiller lesconsciences politiques, qui voient le prétendant départe-ment toquer à la porte de la République. Des années que lesMahorais attendent de voir le bout du tunnel, se demandantpour beaucoup d'entre eux pourquoi une nouvelle consulta-tion est nécessaire puisqu'il y a longtemps que les combatsont montré ce désir d'être Français. Et voilà que justement,la belle Esthel passe son joli minois par la fenêtre du trainqui fait route vers l'évolution statutaire “qui mettra 20 à 30ans sur le plan de la couverture sociale” selon un Yves Jégoqui n'a pu tenir sa langue sur ce sujet sensible.Voir une Miss Mayotte accéder au rang de dauphine, trèsbien, la beauté de la jeune femme est avérée. Pour autant,le Comité et la Société Miss France ont cela d'étrange querares sont ceux “qui y croient encore”. C'est un peu du “rienne va plus, les jeux sont faits” avant même que les maillotsde bains apparaissent sur le plateau, les avis du public pèse-raient peu dans la balance face aux choix du jury, c'est dumoins ce qui se dit dans les cercles d'amis où les midinet-tes sont minoritaires. Mais que Maoré crie sa joie, porte telun flambeau bleu, blanc, rouge cette Miss qui s'est trouvéelà à un carrefour proche de l'Histoire d'une île qu'elle estpartie représenter samedi soir.

Laurent Millet

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

DEUX DÉPUTÉS

POUR MAYOTTE ?

Le gouvernement annonçaitil y a quelques jours que lenombre de parlementairesmahorais ne serait pas changécompte tenu de la populationd'Hippocampe pas assezimportante à se rendre auxurnes. Or, il apparaît que lacopie soit revue le 11 décem-bre prochain à Paris pourdécider que le département endevenir soit doté de 2 dépu-tés. À suivre…

KAMARDINE SORT

SON LIVRE

L'ancien député de Mayotte,Mansour Kamardine vient depublier un nouveau livre autitre évocateur : “J'assume”.Il ne s'agit pas pour l'ouvraged'assumer des erreurs, unedéfaite aux dernières élec-tions, mais bel et bien de nepas renier le combat politiquemené ces dernières années.Mansour assume l'interdic-tion de la polygamie, de larépudiation des femmes, lamise en place de l'intégrationdes agents aux 3 fonctionspubliques… Bref, il assumece que certains lui repro-chent, soit l'une des plus bel-les législatures de ces 25 der-nières années et qui a telle-ment contribué à ce que l'îledevienne département. À lireabsolument !

FERMETURE

DU SERVICE DES

CARTES GRISES DE

LA PRÉFECTURE AU

MOIS DE DÉCEMBRE

2008

Le préfet de Mayotte informela population que le servicedes cartes grises de la préfec-ture sera fermé au public(usagers et professionnels) du8 au 12 décembre 2008 ainsique les 30 et 31 décembre2008, afin de mettre en placele nouveau système d'imma-triculation des véhicules(SIV).qui sera opérationnel àcompter du premier janvier2009.

FOOTBALL : FINALES

DE COUPE DIMANCHE

C'est sur la pelouse de Cavanique les sélections - de 15 et -de 18 ans de Tchanga FootM'Tsangamouji disputent cedimanche 14 décembre lesfinales. Les - de 15 ans serontopposés au redoutableFootball Club de M'Tsapéréqui les a battu à deux reprisescette saison en championnat,et à 15h les - de 18 ans serontface à Etincelle d'Hamjago,pour tenter un doublé quientrerait dans l'histoire duclub du Nord Est.

BELLE ET UTILE

Plus de 150 gamins des éta-blissements scolaires du sudde l'île se sont retrouvés mer-credi 3 décembre pour unecompétition District dekayak. Le nouveau spot envogue, la toute jeune basenautique de Musical Plage àBandrélé a accueilli leslycées de Sada et Chirongui,le LP de Chirongui, les collè-ges de Bandrélé, de Kani-Kéli et de Tsimkoura sous unbeau ciel bleu, dans uneambiance de parfaite sécuritéassurée par les professeurs desport.

CHANGEMENT DE

TÊTE CHEZ ONLY

Only, Groupe OutremerTelecom annonce l'intégra-tion de M.Patrick BATA-GOWSKI au poste deDirecteur à Mayotte.Directement rattaché à MDavid Mignot, DirecteurGénéral Délégué pour laZone Océan Indien, PatrickBATAGOWSKI sera chargéd'assurer la direction et ledéveloppement du GroupeOutremer Telecom et de samarque ONLY à Mayotte.Patrick Batagowski, 50 ans,était précédemment à laDirection de ParaboleMayotte qu'il avait rejointdepuis 2006.Il remplace Marie-LucienneLepiouff, partie pour leGroupe Outremer Telecom enGuyane.

L ’ é c h o c o t i e r MISS FRANCE ET SES DAUPHINES

Esthel vous embrasse

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Un grand rassemblement pour dénoncer à la fois la loirelative à la naturalisation de nombreux investisseurskoweïtiens et le projet de révision de la Constitution como-rienne, s'est déroulé à Moroni la semaine dernière.

M. Mzé Mouigni Abdallah, un important notable desComores a violemment attaqué le président comorien

Ahmed Abdallah Sambi, coupable, à ses yeux, de « nombreu-ses violations de la loi fondamentale des Comores ». « Nous regrettons profondément de l'avoir porté au pouvoir en2006 parce qu'il n'a tenu aucun de ses engagements. Et nousle mettons en garde contre toute tentative de toilettage denotre Constitution » a-t-il déclaré. Le député Soulé Ali, origi-naire de Mohéli, a de son côté critiqué « la voracité » du gou-vernement comorien qui, a-t-il dit est ''prêt à tout, jusqu'à lavente de notre nationalité pour gagner de l'argent''.

« Le comble est que cet argent-làne sert pas le peuple. Il nous dittoujours avoir reçu des dons pourle financement de ses program-mes de développement commecelui de l'habitat, mais on n'a

jamais vu la couleur de cet argent » a-t-il encore accusé. Le projet de citoyenneté économique du gouvernement como-rien fait actuellement l'objet d'une violente polémique dans cepays entre opposants et partisans du texte. Les partisans du projet ont adopté au forceps la loi en ques-tion, et ce malgré l'absence du président de l'Assembléecomorienne, qui n'a pourtant pas été empêché, et d'une quin-zaine de parlementaires. Ce qui pose déjà un sérieux problèmequant à la validité de ce vote. Les élus de Ngazidja ont ainsidénoncé, dans un mémorandum publié jeudi dernier, la cor-ruption dont seraient victimes nombre de députés comoriensayant pris position en faveur du projet de loi.À suivre…

Samuel Boscher

RÉGION

Manifestations aux Comores

Miss France aliasMiss AlbigeoisMidi-Pyrénées

Miss Mayotte, 3ème Dauphine deMiss France, coachée par l’agencemahoraise ‘Ethni’Créatif”

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008LOCALE

Le Mahorais N° 229 Mardi 9 décembre 20084

En janvier 2005, alors que SaïdOmar Oili était président duconseil général depuis le 1er avril2004 jour de la mise en placeeffective de la départementalisa-tion, il prononçait ses vœux pourl'année nouvelle qui démarrait.Des vœux qui firent grand bruitet qui valurent à l'homme politi-que de nombreuses critiques. Eneffet, il déclarait alors : “il seraittemps de s'attarder sur la dépar-tementalisation de Mayotte et derouvrir le débat pour savoir sicette solution est la meilleure”. Ilpoursuivait ensuite : “nousdevons d'ores et déjà réfléchiraux conséquences et préparerl'avenir”.

C'était en 2005 et le discoursétait précurseur. Or, à l'épo-

que, les journaux se sont émus,notamment à La Réunion où ledirecteur de publication du JIR,Jacques Tillier s'emporta et qualifiavertement S2O “d'indépendan-tiste”. Pourtant, le président del'époque souhaitait selon lui “pré-parer le terrain pour ne pas être prisau dépourvu et ne pas avoir à subirune feuille de route” comme c'est lecas à l'heure actuelle. S2O estaujourd'hui conseiller général deDzaoudzi et président du Néma(Nouvel Élan Mahorais) et à cetitre, il prend à nouveau la paroleci-dessous pour décortiquer lasituation institutionnelle actuelle etles débats qui en découlent…

DROIT DE RÉPONSE DE

NEMA EN RAPPORT

AVEC LE COMMUNIQUÉ

DU SÉNATEUR

SOIBAHADINE IBRAHIMSUR LA FUTURE FEUILLE

DE ROUTE DU GOUVERNE-MENT SUR L'ÉVOLUTION

STATUTAIRE DE

MAYOTTE.

“En réponse au communiqué depresse publié la semaine dernièreen marge du congrès des Maires deFrance à Paris par le Sénateur UMPde Mayotte, M. SoibahadineIBRAHIM RAMADANI, par ail-leurs Président du comité pour ladépartementalisation de Mayotte,propos confirmés par le Secrétaired'Etat à l'Outre-mer, M. YvesJEGO, le mercredi 3 décembre2008 lors du journal télévisé deRFO, et réaffirmés le lendemain, 4décembre 2008 sur RFO par deuxsénateurs, Mme Michèle André etM. Christian COINTAT, membresde la délégation du Sénat qui s'étaitrendue à Mayotte du 1er au 6 sep-tembre dernier, le Nouvel Elanpour MAyotte (NEMA) compteréagir sur ces déclarations qui sem-bleraient traduire cette fameuse etfuture « feuille de route » du gou-vernement qui s'articulerait sur dixpoints.De prime abord, le mouvementpolitique NEMA se dit satisfait dela confirmation par le Chef de l'Etatet du gouvernement de la tenue de

la consultation au mois de marsprochain et des autres engagementsqui résulteraient de la consultation,à savoir la préparation d'un projetde loi organique qui serait présen-tée au Parlement faisant deMayotte un département d'outre-mer. Cependant, la loi DSIOM du 21février 2007 qui consacre la règlede l'identité législative applicable àMayotte à compter du 1er janvier2008, exclue six domaines et nonles moindres (la fiscalité, le droitsocial, le droit du travail, le droitfoncier, les conditions d'entrée etde séjour des étrangers). Certainesde ces six matières nous paraissentincontestablement un préalable àl'accès de Mayotte au statut dedépartement d'outre-mer de droitcommun. Or, leur extension neserait prévue qu'à compter du 1erjanvier 2014. En d'autres termes,Mayotte ne pourra pas devenirdépartement de plein droit sans leurextension. Comme l'a exprimé lecomité local pour la départementa-lisation de Mayotte, le Nouvel Elanpour MAyotte demande expressé-ment et fortement que toutes lesmesures soient prises pour le gou-vernement, dans la « feuille deroute », pour présenter un projet deloi organique pour une applicationimmédiate par voie d'ordonnance,soit une adoption fin 2010. Cesdélais nous paraissent raisonnables.

Toutefois, la formation politiqueNEMA se dit choquée et déçue desautres propositions contenues dansce projet de feuille de route quibien ne constituant sans doutequ'une base de discussion (on l'es-père) entre les élus de Mayotte etl'Etat français sur l'avenir institu-tionnel de Mayotte, ne reflète aucu-nement les propositions contenuesdans le document intitulé « rapportd'étape sur la départementalisationde Mayotte » et répond encoremoins aux vraies attentes de lapopulation.Considérant les énormes handicapsstructurels dont souffre Mayottedans certains secteurs clés de sonéconomie et son développement, etcompte tenu des revendicationsincessantes de l'Union desComores, revendications qui n'ontjamais d'ailleurs fait l'objet d'unecondamnation par l'Etat français, laformation politique NEMA estimeque le délai de 2014 envisagé par legouvernement, délai à partir duquelMayotte pourra prétendre devenirRUP, n'est pas une mesure propre àapporter la paix sociale, l'équilibreéconomique et la stabilité dontMayotte a besoin vis-à-vis desComores. Et dans cette quête institutionnelle,nous considérons que l'organisationadministrative de Mayotte ne doitpas différer du modèle existant ail-leurs. NEMA se dit favorable àl'existence de deux organes délibé-ratifs à l'échelle de l'île, à savoirl'existence des deux échelonsdépartemental et régional, avec descompétences dévolues et propres à

chacun. Dans cette optique, nousconsidérons qu'il est plus importantque l'on encourage les deux collec-tivités à mieux travailler ensemble,plutôt qu'à envisager la suppressionde l'une en faveur de l'autre. Concernant l'extension des minimasociaux, le mouvement NEMAdemande fortement l'adhésion detoutes les autres formations politi-ques de Mayotte pour que de réel-les négociations soient tenues surce sujet. Il s'agit là des problèmesfondamentaux de la vie quoti-dienne de la plupart de nos conci-toyens. Les Mahorais ont choisi derester Français pour être les égauxdes Français, de France et desDOM, avec les mêmes droitssociaux, les mêmes obligations, lesmêmes salaires, la même égalitéentre les citoyens, la même solida-rité nationale et la même défensedes plus démunis. C'est pour celaque nous pensons qu'il est intoléra-ble que certaines de ces prestationssociales dont le Revenu deSolidarité Active (le RSA) nesoient prévues que sur une périodede 20 à 25 ans. Cet échéancier mar-que le signe d'un véritable méprisdes Mahorais et des conditionsdélicates dans lesquelles ils peu-vent vivre. La formation politiqueNEMA considère que cette propo-sition est par conséquent totale-ment démesurée, et non adaptéeaux réalités locales mahoraises.La formation politique NEMA sedit très réservée et sceptique surl'efficacité de la création d'un fondsde développement économique,social et culturel dont la vocationmériterait certes d'être saluéepuisqu'il devrait favoriser le déve-loppement économique autonomede l'île. Cependant, NEMA s'inter-roge sur les ressources réelles dufinancement d'une telle mesure àune période où le budget de l'Etat etcelui de la collectivité départemen-tale de Mayotte connaissent desérieuses difficultés. Nous regret-tons que d'autres mesures plusimportantes que celle-là et quicontribuent considérablement àl'essor économique de nos territoi-res ne soient pas étendues àMayotte, telles les zones franchesglobales d'activités étendues dansles quatre DOM.Le mouvement NEMA se dit favo-rable au développement de l'inter-communalité car elle constituerait ànos yeux un moyen important d'op-timiser les ressources et les moyenshumains et techniques de nos col-lectivités dans une situation budgé-taire difficile.La formation politique NEMAconsidère « qu'assurer l'intégrationrépublicaine avec un état civil fia-ble, une seule justice, une meilleuremaîtrise du français, respect del'égalité entre l'homme et la femme,une immigration clandestinecontrôlée », tel que préconisé dansle projet de feuille de route du gou-vernement, ne doit en aucun casêtre pris comme un préalable à l'ac-cès de Mayotte au statut de dépar-tement français d'outre-mer dans

toute sa plénitude. Il ne faudrait pasnon plus faire porter aux Mahoraisdes responsabilités qui ne sont pasles leurs et que d'autres n'assumenttoujours pas. Souvenons-nous,pour enrayer les problèmes queconnaît la commission de révisiond'état civil, le Conseil Général deMayotte avait demandé la mise enplace d'une commission adminis-trative. Ce fut le cas dans certainsautres territoires nationaux, commela Guyane par exemple et les résul-tats ont été satisfaisants. NEMA considère qu'en l'espèce,seuls devront être pris en compte etsurtout respectés la volonté popu-laire et le choix qu'exprimeront lesMahorais lors de la consultation demars prochain. En effet, depuis1841, la population de Mayotte afait le choix de rester dans le gironde la République Française, choixconfirmé à plusieurs reprises dansle passé, pour la liberté, l'égalité etla fraternité. Nous espérons que cestrois valeurs fondamentales denotre République seront respectéeset que cette consultation soit la der-nière pour un devenir définitif deMayotte au sein de la République. Enfin, nous nous devons de réagirsur la conférence tenue le lundi 1erdécembre dernier par le Présidentdu Conseil Général de Mayotte, M.Ahamed ATTOUMANI DOU-CHINA à l'occasion de laquelle, ilappelle à l'unité des partis politi-ques pour parler d'une même voixlors de la rencontre du 16 décembreprochain entre les responsablespolitiques locaux et le Chef del'Etat. Soit, mais ne serait-il pasjudicieux de connaître la baseréelle de cette unité et nous rappe-ler les contours du département deMayotte que nous devrions défen-dre auprès du Chef de l'Etat etqu'attendent les Mahorais depuisplusieurs décennies. Il va de soi que cette unité impliquepréalablement des discussionsdevant aboutir sans doute à desconcessions, des sacrifices pour unaccord entre les différents partisavant la rencontre du 16 décembreprochain avec le Président de laRépublique. Tout le monde sait etce n'est un secret pour personneque la feuille de route déjà définieunilatéralement par le Chef del'Etat est axée sur une départemen-talisation adaptée et progressivepour « tenir compte des spécificitésde la société mahoraise et de l'évo-lution économique et sociale deMayotte ». N'a-t-il pas rappelé dans

son allocution prononcée le 27novembre dernier lors de la récep-tion qu'il a offerte aux élus d'Outre-mer : « je recevrai les élus deMayotte pour leur préciser le calen-drier de la départementalisation etleur indiquer les conditions selonlesquelles cette départementalisa-tion pourra se faire de façon pro-gressive et adaptée ». Devrions-nous de ce fait acceptercomme certains semblent le dire lestermes de cette départementalisa-tion progressive et adaptée qui seranaturellement un modèle d'expéri-mentation pour le gouvernement,avec toutes les contraintes qu'ellepourrait induire pour les Mahoraisou au contraire, devrions-nous entant que responsables des partispolitiques et représentants d'unepopulation, oser, savoir et pouvoirdéfendre d'abord les causes et lesintérêts des Mahoraises et desMahorais, quel que soit le prix àpayer, dans le seul et unique cadredépartemental tel qu'il existe ail-leurs en Outre-mer ou dansl'Hexagone. A moins qu'il ne faillele soulèvement d'un sursaut citoyenet d'une forte volonté populairepour éveiller la conscience de cer-tains et leur rappeler que le combatde nos aînés pour Mayotte qui s'esttoujours inscrit dans la départe-mentalisation et la liberté de notreîle a trop duré et qu'il faut enfin unstatut définitif qui nous garantisseun avenir serein, vecteur d'unmonde social, culturel et économi-que plus harmonieux et plus juste. En guise de conclusion, NEMAdemande purement et simplementque la rencontre du 16 décembreprochain, soit l'occasion d'une véri-table ouverture de négociationssérieuses, constructives, riches enéchange entre le Chef de l'Etat etles responsables politiques locauxpour que la feuille de route qui enrésultera soit la plus consensuelleet la plus partagée par tous pour lebien-être d'une population qui àforce d'être constamment consul-tée, non pas pour une évolutiondéfinitive de leur île dans la France,mais pour des évolutions statutairessui generis, provisoires, bâtardes,aujourd'hui adaptées à son environ-nement, pourrait bien un jour dou-ter de l'engagement de la mèrepatrie pour Mayotte.”

Le Président de NouvelElan pour MAyotte

Saïd OMAR OILI

DÉPARTEMENTALISATION

Néma monte au créneau

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Mardi 2 décembre, le sénateur de MayotteAdrien Giraud prenait la parole au sein del'hémicycle du Sénat dans le cadre du «Projet de loi de finances pour 2009/ missionOutre-Mer ». A plusieurs reprises, l'émi-nent Giraud particulièrement connu surHippocampe a su donner le ton en insistantsur les perspectives de la départementalisa-tion de Mayotte. Les grands électeursauront compris le message : « 2009 devraêtre, pour les Mahorais, une année essen-tielle : celle de l'ancrage définitif et volon-taire de Mayotte au sein de la Républiquefrançaise ; celle d'une politique de dévelop-pement économique et social ambitieuse ;celle de la Paix retrouvée dans notre envi-ronnement régional ». Bref, le débat parle-mentaire n'aura pas lieu mais c'est sanscompter sur les élus Mahorais qui battentle pavé de l'Assemblée et prêchent pourleurs “républicaines mosquées…”.

Partant du fait que « la discussion du projetde loi de finances est toujours un moment

essentiel du travail législatif », le sénateurGiraud a su profiter de l'occasion qui lui étaitdonnée mardi 2 décembre afin de soulignerles impératifs à suivre dans le cadre de l'évo-lution d'Hippocampe. Bien évidemment, lesparlementaires de l'Outre-Mer français atten-dent de pied ferme cet évènement fondamen-tal car les discussions portant sur le projet deloi de finances 2009 engagent des « choixcapitaux pour l'avenir de notre pays » stipulaiten préambule Adrien Giraud. « Mais c'estaussi un temps de réflexion et de bilan, quinous invite tous à réfléchir sur le bien fondé et

l'efficacité de nos décisions passées » précisel'élu emblématique de Mayotte avant de pour-suivre : « nous savons tous que le budget dusecrétariat de l'Outre-mer ne représente qu'unefraction du total des crédits publiés destinés àl'outre-mer français. Mais au-delà, ce débatbudgétaire au Parlement demeure l'occasion,encore trop rare, d'une réflexion d'ensemblesur la situation financière de nos collectivitéset sur leurs priorités ». L'avenir d'Hippocampeétait bel et bien au centre de l'intervention dusénateur Giraud et la départementalisation futciblée à plusieurs reprises et ce, dès le débutde son discours : « aujourd'hui, alors ques'achève l'année 2008, le passé et le futur deMayotte, son bilan et ses projets se rejoignent

dans la perspective désormais proche, du sta-tut départemental ».

“LA DÉPARTEMENTALISATION A

CESSÉ D'ÊTRE UN VŒU PIEUX,UN APPEL SANS RÉPONSE…”

La volonté du peuple a une fois encore étémise sur le devant de la scène : « c'est pour lesMahorais, après cinquante ans de combat, lapossibilité cette fois sacrée, de voir reconnueleur volonté de rester français, c'est-à-dire depouvoir afficher et revendiquer pleinementleur attachement aux institutions et auxvaleurs fondamentales de notre République.C'est dire leur détermination à être également

reconnus à part entière dans le droit euro-péen ». Le développement équilibré del'île « au sein d'un environnement paisible» passe selon le sénateur par l'accessionau statut de département : « l'on nous ditque la départementalisation de Mayotten'est pas une panacée : nous le savonsmieux que personne, mais nous savonsaussi que c'est, avec toutes les adaptationsrequises, la meilleure réponse aux multi-ples problèmes qui freinent, aujourd'hui,nos projets ». « La revendication desMahorais, cette longue marche quiremonte aux premiers temps de la VèmeRépublique, n'a jamais été aussi prochede son aboutissement » proclamait lesénateur Giraud face à ses homologues eten ce sens, ce dernier n'a pas manqué deposer la question qui interpelle la popula-tion : quelle sera la formulation proposéeaux Mahorais lors du référendum prévuen 2009 ? Adrien Giraud s'est montréferme à ce sujet : « cette question devraêtre simple et claire comme, par exemple,dans la formulation suivante : Voulez-vous que la collectivité départementalede Mayotte devienne un départementd'Outre-mer ? ». A terme, l'entrée pleineet entière de Mayotte dans l'applicationdu droit commun a été évoquée : « celaimpliquera donc d'y étendre les sixdomaines où s'applique encore le principede spécialité législative - même si, à cesujet, nous demeurons acquis, je merépète, au principe d'une départementali-sation « adaptée », ce qui dans notreesprit, ne signifie nullement « départe-mentalisation au rabais ».

MAYOTTE A BESOIN DE

MOYENS D'INVESTISSEMENT

POUR COMBLER SES

RETARDS !!

Les besoins de l'île au lagon ont été sou-

lignés lors de l'intervention du sénateurGiraud et celui-ci n'a pas manqué de rappelerles retards dont souffre Hippocampe enmatière de développement que ce soit sur leplan économique ou social. « Surtout, il seranécessaire de donner à Mayotte les moyens deson développement. Trop longtemps en effet,nous nous sommes heurtés à une curieuselogique qui exigeait que nous rattrapions lesautres DOM, pour devenir département, alorsmême que les moyens de ce « rattrapage »résultent justement du statut départemental »soulignait avec justesse le sénateur de Maoré.La nécessité d'une « dotation spéciale d'équi-pement » pour combler partiellement lesretards de l'île a été rappelée mardi 2 décem-bre, tout comme l'importance capitale des cré-dits relatifs au Contrat de projet : « je me doisde vous signaler qu'une part importante descrédits d'Etat, prévus dans le cadre du Contratde Projet 2008-2014 n'ont toujours pas étédélégués. Il en va ainsi notamment de moyensde la politique du logement, où sur les 24 mil-lions d'euros de crédits publics d'Etat, seuls 15ont été délégués ». « Ces retards pèsent lour-dement sur les finances de notre « collectivitédépartementale », et limitent sensiblement sespouvoirs d'initiatives et d'investissement ». Lasituation est bel et bien critique et il est plusque nécessaire que les élus du cru puissent ledéclarer haut et fort au sein des hautes instan-ces de la République. Après avoir évoqué àtitre d'exemple la mise en place d'un lycée pré-fabriqué sur l'île pour faire face aux besoins enmatière de constructions scolaires, AdrienGiraud n'a pas hésité à mettre les pieds dans leplat : « comment voulez-vous que nousmenions une véritable politique de « rattra-page », quand les retards de paiement de l'Etatnous contraignent à ouvrir, dans l'urgence, desstructures éphémères ? Cette situation doitêtre rapidement redressée ». L'importance dela départementalisation qui engagera le pro-cessus d'évolution vers un statut de RUP(Région Ultra Périphérique) a une fois encoreété pointée du doigt : « enfin, comment parlerde développement sans évoquer la place etl'importance des fonds européens ? Car, si laGuyane a pu bénéficier de 338 millions d'eu-ros de subventions entre 2000 et 2006,Mayotte, dont le poids démographique estcomparable, n'a reçu que 15 millions d'eurosentre 2004 et 2008, soit 25 fois moins ! Unetelle inégalité de traitement confine à l'injus-tice ».… « Alors que Mayotte présente tous les traitscaractéristiques des régions ultrapériphériquesde l'Union Européenne, elle est classée parmile PTOM (Pays et Territoires d'Outre mer). Ace titre, elle ne reçoit que les fonds européensd'aide au développement, comme les territoi-res indépendants affiliés à l'Europe ». Lesbesoins criants de l'île au lagon sont palpables: « il est donc urgent que nous ayons accès aufonds structurels européens. Or, il existe pourcela une solution simple et rapide : la départe-mentalisation » se targuait le sénateur Giraudavant d'insister : « en devenant DOM,Mayotte accèdera au statut de RUP, et pourraenfin bénéficier de ces crédits européens aucombien nécessaires à son développement ».L'évolution et les besoins de Maoré étaientdonc au centre des intérêts mardi 2 décembrelors de l'intervention du sénateur AdrienGiraud à Paris, au Sénat. Les impératifs àprendre en compte ont de nouveau été mis surla table, reste à attendre le référendum prévuen mars 2009 et donc, le « top départ » espérépar bon nombre de Mahorais vers un vraichangement…

Lucie Touzé

N°229 du Mardi 9 décembre 2008 LOCALE

Mardi 9 décembre 2008 Le Mahorais N° 229 5

SÉNAT

Le sénateur Giraud donne le ton !

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Monsieur Adrien Giraud, sénateur de Mayotte.

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Un homme de 38 ans, résidant àM'tsapéré a perdu la vie

dimanche 7 décembre au soir,emporté par la rivière Majimbini.Selon les premiers éléments,l'homme, aurait glissé en sortant dechez lui et aurait été emporté parl'eau jusqu'à la rivière en crue. « Untémoin a déclaré avoir entendu « ausecours, au secours » et il a vul'homme se faire emporter, il a alorsimmédiatement alerté les secours »indique le commandant Molinié dela Police Nationale. L'alerte a étéreçue sur les coups de 18h10.Policiers comme pompiers n'ont puatteindre les berges de la rivière,jugées trop dangereuses et n'ont pufaire que des reconnaissancesvisuelles du lieu de l'accident.« Les recherches ont été interrom-pues hier soir à 21 heures et ontrepris ce matin vers 6 heures » ajou-tait le Lt-colonel Sorribas desSapeurs Pompiers. Le maire deMamoudzou s'est déplacé sur leslieux pour soutenir la famille.À l'heure où ces lignes sont écrites,le corps de l'homme n'a toujourspas été retrouvé.

NOYADE À N’GOUJA

Dans l'après-midi du dimanche 7décembre, vers 15 heures, unhomme de 60 ans, parti plonger enpalmes-masque-tuba sur un tom-bant a été signalé disparu. La gen-darmerie est appelée sur les lieux età 15h40, un plan Secmar est déclen-ché avec patrouilles terrestres etmaritimes. Vers 16 heures l'homme est signalésur des rochers à Kani-Kéli et cesont les gendarmes qui arrivent enpremiers sur les lieux et pratiquentun massage cardiaque. Les secoursarrivent quelques minutes plus tardmais ne peuvent que constater ledécès de la victime. Selon les pre-miers éléments, l'homme aurait étévictime d'épuisement ou d'unmalaise cardiaque avant de dériverjusqu'à Kani-Kéli.

ATTAQUE DE REQUIN AU

LARGE DE KANI-KÉLI

Samedi 6 décembre en débutd'après-midi, au large de Kani-Kéli,sur le versant extérieur de la bar-rière de corail, un médecin duCHM, parti chassé avec des amis aplongé par 10 mètres de fond pourtirer un calamar. Malheureusementil le rate mais en se retournant ilvoit un requin gris - plus connusous le nom de dagsit - arriver droitsur lui. Le plongeur n'a que letemps de se protéger avec son brasdroit et son fusil mais le requin lui

mord la main. Après plusieurscoups de palmes, le squale lâcheprise et disparaît aussi vite qu'il estapparu. « Il devait faire environ 1mou 1m50 » précise le médecin ajou-tant que le squale a été particulière-ment rapide. « Il n'y a eu aucunsigne avant-coureur, je ne l'ai pasvu tourner aux environs… Jen'avais pas de poissons accroché àla taille, rien qui pouvait l'attirer »ajoute-t-il.Aussitôt libéré, le médecin estremonté à la surface pour alerter sescollègues et tout le monde estremonté sur le bateau pour rentrer àterre. L'homme s'est ensuite immé-diatement rendu à l'hôpital poursoigner sa plaie. « J'ai une trentainede points de suture à la main droitemais j'ai eu la chance de ne pasavoir de liaisons nerveuses tou-chées » ajoute-t-il encore sous lechoc. Ce type d'attaque est particulière-ment rare dans les eaux mahoraises

et le médecin précise qu'il ne saitmême pas si la Préfecture a été aler-tée par les Urgences du CHM.Si la panique ne doit pas avoir lieu,il convient tout de même d'être pru-dent lors de plongée à l'extérieur dulagon.

LE PRÉVENU TRANSFÉRÉ

À MARSEILLE

Le 26 novembre dernier, sur rensei-gnement de l'attaché de sécuritéintérieure de Moroni (GrandeComore), la brigade judiciaire de laPolice aux Frontières (PAF) a inter-pellé à l'aéroport de Pamandzi, unressortissant français faisant l'objetd'un mandat de recherche. Le man-dat mentionnait : infraction à lalégislation sur les stupéfiants,homicide volontaire en bande orga-nisée, tentative d'homicide volon-taire et association de malfaiteurs.Selon les faits, l'homme était impli-qué dans une affaire de stupéfiantsayant donné lieu à des règlements

de compte et à un homicide, pourlequel l'individu n'était que témoin."Les policiers de la PAF ont reçuune commission rogatoire du juged'instruction de Marseille et ontdonc entendu longuement le mis encause. À l'issue de sa garde-à-vue etvue la teneur des auditions, le jugea délivré un mandat d'amener. Lemis en cause a donc été présentésamedi puis incarcéré à Majicavo.Il a été transféré ensuite à Marseilleoù il a été entendu par le juge" indi-que Thomas Michaud, ajoutant"l'affaire étant couverte par le secretde l'instruction, je ne peux aller au-delà en ce qui concerne les faits".

TRAFIC DE CARBURANT :LES SUITES

DE L'ENQUÊTE

Selon les premiers éléments de l'en-quête sur le trafic de carburant, cene sont plus 6 à 8 000 litres maisbien plus de 200 000 litres de car-burant qui auraient été dérobés.

L'enquête de la brigade de recher-ches a démarré suite au dépôt d'uneplainte de la Direction de l'Équipe-ment. Lundi 1er décembre, douzepersonnes ont été interpellées surtrois sites et ont été placées engarde-à-vue, hier, elles étaientencore retenues.Le dossier prend une ampleur horsnormes. En effet, selon le lieute-nant-colonel Martinez, comman-dant la gendarmerie, ce ne sont plus6 à 8 000 litres de carburant volésmais plus de 200 000 litres. Le pré-judice s'élèverait selon les premierséléments à 270 000 euros, au détri-ment de la Direction de l'Équipe-ment.Lundi dernier, une vaste opération aété menée dès l'aube sur trois sites(Kawéni, M'tsapéré et Sada). Cesont 12 personnes qui ont été inter-pellées dans cette affaire et placéesen garde-à-vue pour être écoutées.Ce vaste coup de filet dont se féli-cite la gendarmerie, fait suite à plu-sieurs semaines d'investigations, derecherches et de surveillances.« Les détournements portent sur lesannées 2006, 2007 et 2008. Desmilliers de litres de gasoil ont étédétournés (un des mis en causedevra justifier d'une surconsomma-tion de plus de 9 000 litres sur lestrois années) les consommationsmoyennes de certains véhiculesdépasseraient les 350 litres au 100Kms s'ils avaient réellement «consommé » le carburant injecté »précise le vice-procureur. Ce der-nier ajoute que les 12 prévenus ontreçu des convocations devant le tri-bunal pour l'audience du 18 marsprochain et encourent des peines de3 ans de prison et 375 000 eurosd'amende pour abus de confiance.

IMMIGRATION

CLANDESTINE

La semaine dernière, 367 étrangersen situation irrégulière ont été inter-pellés par les services de l'État. En parallèle, 7 kwassas ont étéinterceptés par la Police AuxFrontières (PAF, la brigade nauti-que et la gendarmerie maritime).Les pilotes ont été présentés encomparutions immédiates et onttous été écroués à la maison d'arrêtpour des peines allant jusqu'à 12mois de prison ferme et 10 ansd'Interdiction du TerritoireFrançais.Depuis le début de l'année, 14 970personnes ont été éloignées dans lecadre de 12 471 arrêtés préfecto-raux de reconduites aux frontières.

Marion Châteauneuf

Le Mahorais N° 229 Mardi 9 décembre 20086

LOCALE N°229 du Mardi 9 décembre 2008

FAITS-DIVERS

Les fortes pluies ont fait une victime

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008 Le Mahorais N° 229 7

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Mercredi 3 décembre, uneaudience de grande correction-nelle se tenait au sein duTribunal de Première Instance(TPI) de Mamoudzou. A l'ordredu jour, près d'une quarantained'affaires aura retenue l'atten-tion du président, le juge AlainMancini et du ministère publicreprésenté par le vice procureur,Monsieur Thomas Michaud.Après la phase des traditionnelsrendus de délibérés qui prit pasmal de temps avec à la clef « l'af-faire Cataldo » ou le « petit Tapie», de nouvelles affaires ontamené à la barre un bon paquetde prévenus convoqués pourrépondre de leurs actes face à lajustice. Entre délits et infra-ctions, la journée aura été parti-culièrement chargée : agressionssexuelles sur mineurs de moinsde quinze ans, abus de confiance,vol, aide à l'entrée et au séjourd'étrangers en situation irrégu-lière, outrage à une personnedépositaire de l'autorité publi-que, travail dissimulé…

L'audience du mercredi 3décembre débuta comme à

l'accoutumée par une série de ren-dus de délibérés, tous de premièreimportance avec à la clef, « l'af-faire Cataldo » qui avait défrayé lachronique. Une dizaine de victi-mes attendait de pied ferme le ver-dict relatif aux deux chefs d'accu-sation, en l'occurrence : abus deconfiance et faux. Prévenu pour «détournement de fonds à Mayottejusqu'en 2006 et pour avoir altéréfrauduleusement des écrits afin defalsifier des documents bancaires», Monsieur Cataldo - actuelle-ment en détention pour une autreaffaire à la Maison d'Arrêt de

Majicavo-, était présent à l'au-dience et ne pipa pas mot à la lec-ture de la sentence. Le problèmede fond étant de savoir si cethomme a escroqué tant de victimespar abus de confiance. Le casierjudiciaire du prévenu est d'ores etdéjà chargé d'affaires similaires àAix en Provence et Périgueux etles victimes ferrées surHippocampe attendaient bel etbien le verdict les concernant…Aujourd'hui, l'arnaque est recon-nue dans toute sa splendeur pourcertaines victimes et à ce titre, le «petit Tapie » a été reconnu coupa-ble des faits reprochés et a doncécopé d'une peine de prison de 18mois relative au chef d'accusationd'abus de confiance. Parmi la mul-titude de victimes, certaines partiesciviles ont été déboutées commeétant irrecevables, mais pour d'au-tres les sommes à rembourser sontparticulièrement conséquentes etdevront être honorées : 16000,25000, 65000… Le père Cataldon'a plus qu'à mette à son tour lamain à la poche pour remboursercomme il se doit ses victimes…Par contre, au sujet du chef d'incul-pation comprenant abus deconfiance et faux faisant ainsi uncouple de victimes, le prévenu aété relaxé. Pour mémoire, leProcureur Rognoni déclarait lorsdu jugement de cette affaire endate du mercredi 8 octobre : « il ne

faut retenir que les abus deconfiance » et a ainsi requis « troisans d'emprisonnement ferme avecun an de sursis assorti d'une mise àl'épreuve ». Aujourd'hui, le « petitTapie » doit faire face à ses actes etécope de 18 mois fermes àMajicavo.

AUTEURS D'AGRESSIONS

SEXUELLES FACE

AU JUGE…

Parmi la quarantaine de dossierstraités lors des correctionnelles dumercredi 3 décembre, l'une desaffaires a été jugée à huis clos parle juge Mancini. Maître Briard,avocate de la victime sollicita dèsle départ la Cour afin que la fillettevictime d'agression sexuelle nesoit pas confrontée à la barre enprésence de l'assistance. Le verdicta été rendu après délibéré en fin dematinée et le prévenu M.S -inculpé pour agression sur mineurde moins de quinze ans- a écopéd'une peine de 4 ans de prison dont43 mois de sursis assorti d'unemise à l'épreuve. En l'occurrence,l'obligation de soins médicaux aété clairement soulignée par lejuge Mancini, y compris si ce suividoit être effectué sous couvertd'une hospitalisation ainsi que l'in-terdiction de paraître sur la com-mune de Mamoudzou (sauf en casd'obligation professionnelle). La

sentence comprend également uneobligation de résidence surCombani (commune de Tsingoni)ainsi que l'interdiction d'entrer enrelation avec des mineurs de moinsde quinze ans, et plus particulière-ment encore en ce qui concerne lavictime. De plus, la constitution departie civile effectuée par la mère aété reçue par le tribunal. Une autreaffaire d' « atteinte sexuelle parmajeur sur un mineur de 15 ans »aura retenue l'attention du minis-tère public et du président du tribu-nal. Boulanger salarié en PetiteTerre, le prévenu nommé L.B a dûrépondre de ses actes à la barre :trois jeunes filles ont été victimesd'attouchements et plusieurséclaircissements ont dû être faitspar le juge dans le cadre de cetteaffaire. Le prévenu a reconnu lesfaits et prétend qu'il était sousl'emprise de l'alcool lors de lavenue des trois victimes à sondomicile. En clair, « les victimesétaient en difficulté et se trouvaienten situation d'errance au momentdes faits puisqu'elles avaientfuguées du domicile familial »expliquait le juge. Agées de treizeans, les victimes auraient été «consentantes » et les attouche-ments ont été commis en échangesde nourriture et de logement. « Cesactes sont contre nature et contre laloi, vous avez profité de la fai-blesse de ces jeunes filles qui setrouvaient en difficulté » déclaraitfermement le président Manciniavant de poursuivre sur le fait queL.B est atteint de « psychose, pul-sions sexuelles avec dépressionapparente et une dépendance à l'al-cool ». A trois reprises, les victi-mes se sont retrouvées au domiciledu prévenu et c'est en échanges dequelques denrées alimentaires ou

maigres recettes (dix/ quinzeeuros) que l'homme parvenait à sesfins. Le prévenu a égalementreconnu avoir entretenu une rela-tion amoureuse avec une mineurede 17 ans, pendant trois mois lecouple a vécu ensemble, L. B amême été prévenir le juge desenfants quant à cette relation, ilétait donc parfaitement conscientdes risques encourus. Le vice pro-cureur a requis à son encontre unepeine de trois ans de prison dont18 mois de sursis assortie d'unemise à l'épreuve avec obligation desoins. « Vous n'avez aucuneexcuse, aucune circonstance atté-nuante, les faits reprochés sontgraves et récurrents à Mayotte, cesabus de faiblesse doivent cesser »tonnait Thomas Michaud avantd'ajouter : « ce n'est pas pour votrecharme qu'elles sont venues chezvous mais bien parce qu'ellesétaient dans une situation person-nelle difficile ». Le tribunal adéclaré L. B coupable de faitsreprochés et ce dernier écopa d'unepeine de « 32 mois d'emprisonne-ment assorti d'un sursis mise àl'épreuve avec obligation de soins» que ce soit quant à son penchantpour l'alcool comme sur le plan deses problèmes psychologiques. Laconstitution de partie civile desdeux mères présentes a été reçue àhauteur de 2000 euros pour chaquevictime, au lieu des 15000 eurosrequis par les mamans. De plus,L.B a formellement l'interdictiond'entrer en contact avec desmineurs de moins de quinze ans -etencore plus particulièrement en cequi concerne les trois victimes-,sous peine d'être conduit directe-ment à la case Majicavo.

Lucie Touzé

GRANDE CORRECTIONNELLE

Victimes mineures et vulnérables…

Dans le cadre de ses exercices, leSIDPC (Service Interministérielde Défense et de ProtectionCivile) organise cette semainel'exercice « Adjali » (accident enshimaoré). Le scénario est digned'une production hollywoo-dienne : un incendie se déclare àbord d'une barge, les passagerspaniquent et doivent être évacuésd'urgence alors que l'engin est enplein milieu du lagon. Un grandnombre de services de l'Etat etd'associations sont concernés parcet exercice de grande ampleurqui permettra de mettre à jourles difficultés de chacun.

Le Service des TransportsMaritimes (STM) du Conseil

Général, assure le transport de 5millions de personnes par an, cequi en fait le plus important deFrance. Si le trajet entre la Petite etla Grande-Terre n'est pas long, unaccident qui se déclarerait à bordpourrait très vite tourner à la catas-

trophe si les secours n'étaient pasopérationnels. Ainsi, comme ledernier exercice datait de 2004, lanouvelle équipe qui pilote leSIDPC a jugé approprié de mettretous les services concernés ensituation pour mettre à jour leséventuelles lacunes.Le scénario est simple : un incen-die se déclare sur le moteur tribordd'une des barges piétons. Les hom-mes à bord n'arrivent pas à maîtri-ser le feu et la panique éclate chezles passagers. Le commandantstoppe les moteurs d'urgence enplein milieu du lagon. 80 personnesdoivent être évacuées. Le Préfetdéclenche alors le plan ORSEC(secours à de nombreuses victimes)et le plan SECMAR (secours mari-time) est activé. Pour la premièrefois, un poste médical avancé(PMA) sera installé, avec leconcours du SMUR pour venir enaide aux victimes du naufrage.Les Affaires Maritimes, le serviced'incendie et de secours, la direc-

tion de l'équipement, la DASS, lasécurité publique, la gendarmerie,la marine nationale, la police auxfrontières, les douanes, le SMUR,la Société Nationale de SecoursMaritime et la Croix Rouge sontdonc mobilisés pour gérer la crise.« Le but est d'une part de tester ledispositif de secours, mais aussifaire travailler ensemble tous ces

services » souligne M. Baffour,chef du SIDPC . La simulation aura nécessité plusde deux mois de travail qui abouti-ront à un compte-rendu envoyé auxministères concernés. « Une foisl'exercice accompli, il y a aura uncompte rendu d'expérience àchaud, puis un autre une semaineplus tard, pour que nous puissions

recueillir les impressions de tous »explique Nadia Toth, du SIDPC.Les images tournées lors de lasimulation permettront égalementun travail de prévention auprès dela population puisque cette der-nière est directement visée par cedispositif. « Je ne vois pas l'intérêtde faire des exercices en Petite-Terre alors que 80% de la popula-tion vit en Grande-Terre » ajouteM. Baffour. En effet, des simula-tions auront lieu pour sensibiliserla population aux risques qu'elleencourt, comme un exercice quiaura lieu à Sada courant 2009, surun glissement de terrain.Par ces actions d'ampleur, leSIDPC souhaite ainsi améliorer lacollaboration de tous les acteursmais aussi alerter la population,encore trop peu informée sur lesrisques existant sur l'île et lesréflexes à avoir en cas de catastro-phe.

Marion Châteauneuf

EXERCICE DE SÉCURITÉ PUBLIQUE

La barge fera naufrage cette semaine

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Mme Bacar, chargé de communication, M. Baffour, chef du SIDPC et son adjointe Mme Toth.

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Le Mahorais N° 229 Mardi 9 décembre 20088

LOCALE

Samedi soir à 18h14, le SIDPC de lapréfecture envoyait par fax à lapresse un bulletin de vigilanceorage. L’événement est rare et mar-que les nombreux changementsopérés ces derniers mois pourmoderniser la sécurité publiqueainsi que la communication inhé-rente aux catastrophes. En atten-dant, les fortes pluies du week-endauront fait un mort, emporté par leseaux à une heure où les spécialistesmétéo regardent de près la zone ettentent de déceler la formationd’une perturbation tropicale, bébéde cyclone.

“La préfecture de Mayotte vousinforme que l’île se situe dans une

zone instable. Des orages se dévelop-pent à l’Est de l’île. Au cours de lanuit de samedi à dimanche et de lamatinée de dimanche, Mayotte estintéressée par des paquets orageux quiprovoquent des précipitations locale-ment fortes. Le risque orageux devraitdiminuer en cours d’après-midi dedimanche. Des rafales de vent de l’or-dre de 70 km/h peuvent survenir sousgrains”.Voici ce qu’annonçait samedi soir lecommuniqué de la préfecture deMayotte par le biais du SIDPC(Service Interministériel de Défenseet de Protection Civile) pour prévenirde la manière la plus efficace qui soitles dégâts.La météo n’est pas encore une sciencetout à fait exacte et si la violence desorages associés aux précipitationsétaient démontrés, il s’avère que lesphénomènes se sont déclenchésdimanche en fin de journée.Phénomènes qui auront tout de mêmefait une victime, emportée par leseaux. Ce type de fait divers est récur-rent chaque année en période de sai-son des pluies, mais généralement, ce

sont les enfants qui sont victimes deces torrents soudains submergeantravines et caniveaux en quelquessecondes seulement.En attendant, du côté des spécialistesmétéo, la vigilance est également demise, car ce type de concentrationorageuse comme elle vient de se pro-duire est bien souvent moteur de per-turbations tropicales.“En effet, un cyclone se déclenchedans une région où l’air est instable,au-dessus des océans où la tempéra-ture de l’eau est au minimum de 26°C.L’air chaud et humide, plus léger,s’élève et s’accumule en altitude blo-quée par un vent d’Ouest rapide circu-lant entre 10000m et 15000m d’alti-tude.Ensuite, un énorme système nuageuxde cumulonimbus (nuages d’orage),alimenté par le bas, s’établit. Le mou-vement de giration du cyclone estdonné par la rotation de la Terre : laforce de Coriolis. Les cyclones tour-nent ainsi dans le sens des aiguillesd’une montre dans l’hémisphère sud,dans le sens contraire dans l’hémis-phère Nord.Au début de sa formation, le tourbil-lon a un diamètre d’à peine 100km ;en se développant, il peut atteindre300 à 600km, plus rarement 1000km.Le mouvement de rotation sur lui-même déclenche des vents violentsqui convergent vers le centre du tour-billon.Un cyclone tropical ne se forme que siplusieurs conditions environnementa-les sont réunies :-température=26,5°C ;-atmosphère à potentielle instable,cela voudrait dire que l’air continueraà monter et que la perturbation s’in-tensifiera, ce qui ne se produira que siles vents de tous les niveaux soufflentà la même vitesse et dans la mêmedirection. Autrement dit, il doit y

avoir peu de cisaillements verticauxdu vent”, explique le centre de météode La Réunion. Et tous ces ingrédientssont à l’heure actuelle réunis pourdonner naissance à une perturbation.Eaux chaudes, instabilité, orages,etc… D’où l’intérêt porté par lesscientifiques sur la zone en cemoment. À suivre…

DES CHANGEMENTS EN

PÉRIODE DE CRISE

Le plan de secours spécialisé cyclonen’avait pas changé depuis 2002. Ilvient de l’être dernièrement et marquequelques“ petites” révolutions concer-nant les procédures et obligations enpériode de crise cyclonique.Ce plan de secours spécialisé cycloneversion 2008-2009 est le résultat de lamise en conformité avec la loi demodernisation de la sécurité civile de2004.La phase précédant l’arrivée d’uncyclone, connue de tous comme “vigi-lance”, s’appelle désormais “pré-alerte”. Correspondant à une menacepotentielle à plus de 24 heures, ellecomporte toujours les mêmes obliga-tions d’information, de vérificationsdes réserves, d’interdictions de sortielongue en mer ou en montagne… Unchangement de vocabulaire destiné àsouligner le caractère exceptionnel decette phase déclenchée par le préfet, etéviter le doublon avec “vigilance”,désormais associé au plan de secoursspécialisé “événement météorologi-que dangereux” (EMD) validé en mai2007 (vigilance orage, vigilance fortepluie, vigilance forte houle…).- Mais on ne dit plus “phase de pru-dence” mais “phase de sauvegarde”.Cette phase post-alerte rouge est pro-noncée par la préfecture lorsque lamenace cyclonique est écartée maisque des dangers persistent (radiers

submergés, fils électriques à terre, eaudu robinet souillée…). Celle-ci peutêtre accompagnée de mesures ponc-tuelles en fonction des perturbationsconstatées, par exemple une interdic-tion de circuler.- Des pouvoirs décentralisés. Commepour la plupart des plans ORSEC deFrance et de Navarre, les collectivitéslocales disposent d’un plan d’organi-sation cyclone qui s’articule àMayotte autour du SIDPC. Chacuneaura désormais à préparer sa propregestion de l’événement, toujours enrelation avec les informations et direc-tives transmises par le centre opéra-tionnel. Ainsi, le maire pourra distillerdes autorisations ponctuelles de circu-lation à ses services ou à certains opé-rateurs privés en fonction de la situa-tion météorologique et des besoins sursa commune. Pour ce faire, desmoyens devront impérativement êtredonnés aux localités qui à l’heureactuelle ne sont pas prêtes à essuyerun météore de classe 1, ni 2, ni 3, ni 4,ni 5 d’ailleurs. Pour mémoire, lors du passage aularge des côtes mahoraises du cycloneFame, les autorités s’étaient penchéessur le chiffre potentiel de victimes encas de percussion directe. 100, 1000,5000… La configuration de l’habitatsur Hippocampe est telle, qu’un véri-table massacre pourrait se produire. Àce titre, une usine du cru devait êtreréquisitionnée pour sa chambrefroide, la plus grande existante locale-

ment, afin de stocker les corps. C’estdire l’ampleur du problème toutautant que des craintes.

La fin des laissez-passer. Les fameuxet très convoités laissez-passer autori-sant le porteur à se déplacer pendantune alerte rouge étaient au nombre de6 000 en 2007-2008, une situationayant conduit, selon la préfecture, àcertaines “dérives” et à “une banalisa-tion du risque encouru à circuler”durant cette phase. Désormais, les ser-vices de police et de secours d’ur-gence interviendront uniquement àl’initiative de leurs autorités, aprèsanalyse de l’urgence et de la situationgénérale et locale. Les sociétés pri-vées ou services publics dont l’inter-vention s’avère nécessaire recevrontdes ordres de missions précis, soitécrits, soit oraux, que les forces del’ordre pourront vérifier rapidement.Les services de presse agiront quant àeux sous la responsabilité de leursrédactions en chef.Mais ces changements ne concernentpour l’heure que La Réunion qui arevu son plan après le passage deGamède. Mayotte n’est pas encoreconcernée, la phase de vigilancecyclonique ou la levée d’alertedemeurent en place. Toutefois, le SIDPC a renforcé sesmoyens et veille au grain…

Samuel Boscher

MÉTÉO

Le SIDPC se modernise

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Dimanche dernier, un stock deviande de porc en provenanced'Irlande a été stoppé à la fron-tière française lors d'un contrôleà l'importation. La viande s'estrévélée positive à la dioxine, desmolécules qui proviendraientdans ce cas, de l’alimentationdes animaux. La panique n'estpas encore de mise et leMinistère de l'Agricultureinforme que très peu de viandeirlandaise est importée, princi-palement sous forme de viandefraîche ou de bacon.Pour l'heure, il n'est pas encorepossible de savoir si cette alerteconcerne Mayotte, il est doncconseillé de rester vigilant quantà l'origine des viandes et charcu-teries.

Des produits à base de porcirlandais contaminé à la

dioxine, ont été découverts lors decontrôles à la frontière. « Les auto-rités irlandaises ont ordonnésamedi soir le rappel de l'ensembledes aliments à base de porc pro-duits sur l'île depuis le 1er septem-

bre, consommés sur place ouexportés, après avoir découvertdes traces de dioxine dans certainsd'entre eux lors de tests réalisés fin

novembre en Irlande » indique uncommuniqué de l'AgenceFrançaise de Presse (AFP).Certains pays européens comme la

Belgique ou l'Allemagne ontstoppé les importations de viandede porc.En ce qui concerne la France, leministère de l'Agriculture adéclaré dimanche «ne pas pouvoirconfirmer à ce stade l'informa-tion» selon laquelle des produitsirlandais à base de porc contaminéauraient été découverts en Franceselon l'agence irlandaise de lasécurité alimentaire (FSAI).Toutefois, les services du minis-tère ont prévenu les professionnelsde l'industrie agro-alimentaire afinqu'ils repèrent ce qui provientd'Irlande.

LES SOURCES DE LA

CONTAMINATION

La contamination, qui proviendraitd'une préparation alimentaire,affecte les produits à base de porcproduits depuis le 1er septembre, aindiqué une porte-parole du gou-vernement. La contamination a étérepérée à la fin du mois de novem-bre grâce à des tests de routine.Les animaux auraient été affectés

par leur nourriture, nourriturefournie par une seule et mêmeentreprise.Les dioxines, qui sont des pol-luants organiques persistants(Pop), peuvent provenir d'événe-ments naturels comme les feux deforêts. Mais ils proviennent pourl'essentiel de procédés industriels:incinérateurs de déchets, fonderie,métallurgie, production d'herbici-des et de pesticides. L'exposition àdes doses très élevées de dioxine aété associée à un risque accru decancer. Or les doses réglementai-res fixées par l'Union européenne,qui nécessitent l'arrêt de la com-mercialisation et de la consomma-tion, sont très faibles, présentantpeu de risques pour la santé, selonles responsables de la sécurité ali-mentaire.Pour l'heure, il est encore impossi-ble de savoir si cette alerteconcerne Mayotte. Tout commecelle rappelant des boissonssucrées au niveau national, soup-çonnées de contenir des résidusd'ETBE - un additif incorporédans l'essence. Sur ce derniersujet, la DASS ne souhaite pascommuniquer sur la question.

Marion Châteauneuf

SANTÉ PUBLIQUE

Du porc contaminé à la dioxine

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La viande fraîche, le jambon et le bacon peuvent être contaminés

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44 intervenants extérieurs ont fait ledéplacement pour assister au séminaireoù, certes l'Outre-Mer est représenté(Tahiti, St-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Calédonie, Réunion, Martinique etGuadeloupe), mais aussi l'étranger avecdes représentants de Maurice etd'Australie. L'occasion aura été donnée derappeler à plusieurs reprises tous lesenjeux que représente ce secteur en pleineexpansion à travers le Monde et qui, àMayotte, est particulièrement porteurd'espoirs puisque l'île aux parfums est lepremier exportateur ultramarin et repré-sente 60% de la production nationale depoissons d'élevage.La Copemay, Aquamay et MayotteAquaculture ont ouvert leurs portes afinde faire découvrir tout le processus decroissance du poisson d'élevage, jusqu'à sacommercialisation. Pour clôturer enbeauté le tout premier séminaire surl'aquaculture organisé à Mayotte, la der-nière journée aura été marquée par l'inau-guration de la pépinière d'entreprisesaquacoles d'Handré, située à Hajangua.

C'est Ahamed Attoumani Douchina, prési-dent du Conseil Général qui a prononcé

le discours d'ouverture de ce séminaire quidevait, aux dires des différents intervenants,apporter des réponses aux questions que seposent bon nombre de professionnels et d'ac-teurs de l'aquaculture.Après avoir souligné les conditions idéalesque propose Mayotte pour l'élevage des pois-sons tropicaux en cage, 2AD a décliné lesactions du Conseil Général en faveur del'aquaculture mahoraise. Ce dernier accom-pagne les professionnels en matière d'expor-tation, à savoir une aide de 1Û par kilo-gramme de poisson exporté - aide qui devrait

bientôt passer à 2Û en raison de l'augmenta-tion du prix de l'aérien -, de même qu'uneaide à l'achat des aliments pour poissons encage, à hauteur de 0,62Û le kilogramme. LaCollectivité s'est également engagée finan-cièrement dans l'élaboration de l'écloserie deKoungou et de la pépinière d'entreprisesaquacoles d'Handréma, dont l'inaugurationofficielle aura lieu vendredi après-midi.Selon Ahamed Attoumani Douchina : "lesouhait du Conseil Général est de voir s'ins-taller un jeune aquaculteur par an".Olivier Busson ajouta quant à lui que ledéveloppement de l'aquaculture mahoraise apour but en premier lieu de créer de l'emploiet de combler les besoins locaux. "Un autreobjectif, plus ambitieux, vient se greffer,celui de faire de Mayotte le pôle aquacole deFrance".La représentante du Ministère del'Agriculture, Edith Merillon de la directiondes affaires maritimes et de l'aquaculture, fitle constat d'une demande nationale et mon-diale de plus en plus grande à laquelle lapêche seule ne peut répondre. "La France nepeut passer à côté de ce secteur en plein essoret pourtant elle rencontre des difficultés à le

développer" ajoutait-elle avant de soulignerque la France est à l'initiative du mémoran-dum européen sur l'aquaculture, signé par 17pays et qui prévoit la mise en place de nom-breuses actions pour développer ce secteur àl'échelle européenne.Elle cita enfin l'étude sur ce secteur de MmeTanguy, commandée par M. Barnier, ministrede l'agriculture. En effet, ce diagnostiquepréconise plusieurs actions à mettre en placepour assurer un réel essor de l'aquaculturefrançaise :- élaborer une stratégie de développement,- créer un Conseil National de l'Aquaculture,- renforcer la recherche et le développement,- initier un schéma de développement dura-

ble de l'aquaculture (Michel Barnier a déjàcontacté les préfets concernés à ce sujet),

- mettre en place des actions de communica-tion,

- soutenir et encourager ce secteur en Outre-Mer.

L'Odeadom, partenaire dans l'organisationdu séminaire était également présent, par laprésence de Paul Luu, qui tint à préciser quel'objectif de ces trois jours dédiés à l'aquacul-ture ultramarine était de "rompre l'isolementdes régions productrices et partager lessavoir-faire".Le député Abdoulatifou Aly, souligna quant àlui la faible proportion de Mahorais dans l'as-semblée en indiquant que ce n'était pas pourautant que ces derniers ne veulent pas se lan-cer dans ce domaine. "C'est une activité ren-table, qui demande somme toute peu d'ef-forts... 200 tonnes de poissons ont été expor-tées l'année dernière, c'est donc un secteurqui est porteur de grands espoirs" s'enthou-siasmait-il.Après une présentation générale de Mayotte,les intervenants entrèrent dans le vif du sujet.Les représentants des collectivités d'Outre-

Mer présentèrent le secteur dans cha-cune de leur région : Tahiti, Nouvelle-Calédonie, Martinique, Guadeloupe,Réunion et St-Pierre et Miquelon et unelarge place fut donnée aux intervenantsde Maurice et d'Australie.Dans l'après-midi, les thèmes plus tech-niques furent abordés avec des interven-tions sur "la valorisation de l'ombrine etexemples de circuits de distributiondans les dom-toms", "l'optimisation del'écloserie en milieu tropical" ou encore"les systèmes de production en merouverte".

DES AIDES PUBLIQUESPOUR BOOSTERLA PRODUCTION

Jeudi 4 décembre au matin, le rendez-vous était donné sur le site de laCopemay, en plein coeur deMamoudzou pour visiter l'atelier detransformation. Animée par le théâtralPierre Baubet, la visite fut rythmée parles éclats de voix de ce dernier qui nerata pas l'occasion de prêcher pour saparoisse et de dénoncer le manque d'in-vestissements de la France en matière dedéveloppement de la pêche. "Ici, nousne faisons pas de préférence entre lespêcheurs et les aquaculteurs, nous pre-nons tous les poissons !" indiquait M.Baubet.La matinée s'est poursuivie par unevisite de l'écloserie d'Aquamay à

Koungou, menée par Timothée Gadenne. Cesite permet d'alimenter tous les aquaculteursde l'île, en 2007 la production était de 53.000alevins d'ombrine et 2.000 alevins de cobia.Cette année, pour la première fois, le site aproduit des alevins de vivaneau et de dau-rade.Enfin, le site de Mayotte Aquaculture aouvert ses portes et les visiteurs ont pu sepromener autour des cages. Mme Charvoz,dirigeante de la société, est une des précur-seurs dans le domaine et a permis à l'aqua-culture mahoraise de prendre son essor puis-que les 200 tonnes de poissons d'élevageexportées par an, proviennent en majeurepartie de cette société.Après un déjeuner à l'hôtel Trévani, les dis-cussions se sont poursuivies dans l'après-midi, principalement autour des aides finan-cières publiques offertes aux aquaculteurs ;les aides à l'investissement, à l'installation età la filière, le soutien du conseil général, duFonds Européen de Développement (FED)...Les interventions portaient également surl'intérêt des actions collectives et de lobbyingde type Inter-COM. Enfin, le syndicat fran-çais d'aquaculture a également eu son tempsde parole pour tenter de fédérer les profes-sionnels du cru.

UNE PÉPINIÈRE D'ENTREPRISESAQUACOLES

La matinée de vendredi a donné lieu aux der-nières interventions dans l'hémicycleYounoussa Bamana du Conseil Général.Après avoir fait un tour d'horizon de la diver-sification de l'aquaculture tropicale, le cobiaa été mis à l'honneur dans le cadre de sondéveloppement dans l'Océan Indien et auxAntilles. Plus tard, ce sont les poissons lagu-naires qui ont été abordés avec les exemplesdu picot en Nouvelle Calédonie, du sarguedoré à Maurice et du platax à Tahiti.Des spécialistes ont également parlé desfilières en eau douce tropicale, de même quede l'exploitation de la crevette en cage -encore au stade expérimental à Mayotte. Ledéveloppement de l'aquarioculture à LaRéunion et à Tahiti possède également unénorme potentiel puisque les aquariophilessont nombreux à travers le monde et la filièrebénéficie d'un réel effet de mode. Mayottepourrait là encore tirer son épingle du jeupuisque bon nombre d'espèces tropicales,hautes en couleur, trouvent refuge dans leseaux du lagon.Enfin, pour clôturer en grandes pompes cestrois journées dédiées à l'aquaculture Outre-Mer, tous les convives ont été conviés àl'inauguration officielle de la pépinière d'en-treprises aquacoles d'Handré, prèsd'Hajangoua. Pour mettre en oeuvre lavolonté du Conseil Général de voir un jeuneaquaculteur s'installer chaque année d'ici2012, Aquamay a mis en place cette structureafin d'apporter un soutien technique, finan-cier et prodiguer des conseils et des servicespersonnalisés aux jeunes entrepreneurs.L'inauguration s'est fait en présence du PréfetRobin, du président Douchina, du présidentet du directeur d'Aquamay, MM Marot etGadenne, ainsi que tous les participants auséminaire. La soirée s'est achevée dans uneambiance conviviale autour d'un voulé tradi-tionnel.

Marion Châteauneuf

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

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SÉMINAIRE SUR L'AQUACULTURE D'OUTRE-MER

Mayotte doit s'affirmer comme leader du secteur

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LOCALE

Mardi 9 décembre 2008

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Ibrahim Aboubacar est conseillergénéral de Sada et directeur de laChambre de Commerce etd'Industrie (CCIM), l'homme estégalement rapporteur du comité deconsultation sur la départementali-sation et ne peut d'ailleurs s'empê-cher de revenir systématiquementsur ce sujet. Ce dernier vient d'êtreélu à l'unanimité à la tête de lafédération mahoraise du partisocialiste, il s'agit là de sondeuxième mandat à la tête du P.S.local et il souhaite placer ce nou-veau mandat sous le signe du ras-semblement. La fédération pour-rait être d'ailleurs citée en exempleau niveau national pour avoir sufaire preuve d'unité tant lors del'élection nationale du premiersecrétaire, que lors de celle dusecrétaire fédéral. Si pour l'heureles militants sont encore peu nom-breux - 244 à ce jour - IbrahimAboubacar souhaite lancer unecampagne d'adhésion pour relan-cer le parti afin d'en faire une for-mation solide pour faire face auxnombreux chambardementsqu'amènera la départementalisa-tion de l'île aux parfums.

Le Mahorais (L.M.) : Pourquoivous êtes-vous présenté à la tête

de la fédération locale ?Ibrahim Aboubacar (I.A.) : Je mesuis présenté pour deux raisons,d'une part parce que les conditions derassemblement étaient réunies et quema candidature est apparue aux yeuxde mes camarades comme celle durassemblement. D'autre part parceque je crois que le combat pour ladépartementalisation sera long - lestournures et positions oratoires desélus nationaux le montrent bien -,c'est pourquoi à Mayotte nous avonsbesoin de formations politiques for-tes et d'un lobbying efficace enfaveur de l'évolution statutaire.

L.M. : Quelles actions souhaitez-vous mettre en place ?I.A. : J'ai d'ores et déjà défini quatregrands projets ; je veux avant toutqu'un lobby pour la départementali-sation se crée et que le parti socialistese soude autour du changement destatut. Je compte également m'atta-

cher à la restructuration administra-tive du parti au niveau fédéral,comme cela aura lieu sur le plannational. Nous allons d'ailleurs lancerune campagne d'adhésion et d'ouver-ture vers la population et tous lesrelais de la société civile. Nous allonségalement faire un travail pédagogi-que sur les changements liés à ladépartementalisation. Cela passeavant tout par un travail au sein duparti. Je veux aussi remettre sur piedune association des élus, socialisteset apparentés, de manière, comme jel'ai déjà dit, à rassembler et souder leparti. Enfin, je souhaite que nousorganisions courant 2009 une sériede forums de travail sur différentsthèmes tels que l'égalité des chances,la coopération régionale ou encoreMayotte et l'Europe...

L.M. : Le bureau de la fédération aappelé les militants à voter pourMartine Aubry lors des électionsnationales du premier secrétaire duparti, la consigne a bien été suivie.Quel est votre sentiment au lende-main de cette élection ?I.A. : Nous avions fait le choix dès ledépart de soutenir Martine Aubryd'une part parce que nous voulionsmontrer notre unité autour d'un seulcandidat et d'une seule motion, maisaussi parce que nous avions uneproximité de discussion avec sonéquipe qui est d'ailleurs sensible à laquestion de la départementalisationde Mayotte. Je suis très heureux quece soit elle qui ait remporté les élec-tions et j'espère la rencontrer très pro-chainement. Je souhaite d'ailleursl'inviter à venir jusqu'à Mayotte lorsde son déplacement dans l'OcéanIndien.

L.M. : Quelle est la position de lafédération du P.S. au sujet de ladépartementalisation ?I.A. : Lors du Congrès fédéral du 11novembre, nous avons adopté à l'una-nimité une motion très claire sur lesujet. Nous avons réaffirmé notrevolonté d'oeuvrer pour la transforma-tion de Mayotte en départementd'Outre-Mer. La fédération ademandé à l'État de respecter saparole donnée dans l'Accord sur

l'avenir de Mayotte de 2000 et nousavons demandé le soutien du P.S.dans cette démarche. En ce quiconcerne la feuille de route, jeregrette qu'elle ne soit pas encoreofficielle puisque le calendrier d'ap-plication a été validé par le présidentde la République et le premier minis-tre. Le dialogue entre les élus locauxet nationaux n'a pas eu lieu, le débatà l'Assemblée Nationale non plus...La plage prévue pour les débats estdésormais terminée, il va donc falloirfixer au plus vite la date de la consul-tation, vraisemblablement fin mars,et les débats auront lieu pendant lacampagne qui précédera le référen-dum.

L.M. : Que pensez-vous des derniè-res déclarations d'Yves Jégo au sujetde la départementalisation et notam-ment sur les dossiers à régulariseravant le changement de statut ?I.A. : Une série de déclarations ten-dent à indiquer que la position dugouvernement n'est pas trop éloignéedu rapport du sénateur Soibahaddine.Toutefois, sur les sujets de laCommission de Révision de l'EtatCivil (CREC), de la justice cadiale,des douanes, du cadastre… Si desretards ont été pris, ce n'est pas lafaute des élus locaux, il s'agit de mis-sions régaliennes qui reviennent àl'État.Et ces dossiers ne peuvent être despréalables à la départementalisation,les Mahorais sont déjà au courant cartout ceci a été acté dans les accordssur l'avenir statutaire de Mayotte. Onen vient à penser que certains chan-tiers ont été retardés volontairement,sinon pourquoi avoir refusé l'aug-mentation des crédits pour la CRECau député Abdoulatifou Aly ? La mis-sion sénatoriale dit d'ailleurs qu'il estimportant de clore ces dossiers maisne dit pas que c'est un préalable !Pour toutes ces raisons, j'ai espoirque le dialogue sur la départementa-lisation entre élus locaux et natio-naux n'engendrera pas de fauxdébats, car le nœud du problème estla question financière…

L.M. : Pensez vous que la laïcité soità terme totalement applicable à

Mayotte de la même manière qu'ellel'est en métropole et dans les autresDoms ?I.A. : En tant que socialiste, je suistrès attaché à cette valeur. Mais jetiens à préciser qu'il n'y a jamais eud'État islamique à Mayotte et donc leprincipe de séparation entre la reli-gion et l'État ne se pose pas de lamême manière ici et en métropole.La question tourne autour du droitcommun et du droit local : est-cequ'un département est possible avecune partie de la population qui relèvedu statut de droit civil local ?Jusqu'ici, l'article 75 de laConstitution protégeait le statut civillocal et aujourd'hui on considère qu'ilne doit y avoir qu'une seule justice. Ilest donc nécessaire de dire claire-ment que la population devra désor-mais relever du droit commun. Dansce cas, quelles conditions vont menerà l'extinction progressive du statut dedroit civil local ? C'est un des pointsque le gouvernement devra éclaircir.Mais je pense que la population adéjà amorcé cette évolution car beau-coup s'adressent aux tribunaux dedroit commun.

L.M. : Sur le plan de la coopérationrégionale et des travaux du Groupede Travail de Haut Niveau (GTHN),une partie de la population semblerécalcitrante à traiter avec lesComores, qu'en pensez-vous ?I.A. : Depuis les accords de 2001,nous avons reconnu que la coopéra-tion régionale est une bonne chose

pour Mayotte et d'ailleurs beaucoupd'entreprises locales le font. Nous avons toujours affirmé notrevolonté de coopérer avec lesComores, mais deux problèmes seposent : le gouvernement comorienrevendique l'appartenance deMayotte aux Comores et ce dernierne veut pas de document officiel pouracter cette coopération car il considè-rerait cela comme une reconnais-sance de Mayotte française.Concernant les travaux du GTHN,dont je fais partie, le climat créé parles autorités comoriennes n'est paspropice à la poursuite des travaux. Jetrouve intolérables les déclarationsintempestives, les scènes à l'aéroportde Pamandzi, le refus des reconduitesaux frontières… Et je réfute les pro-pos du Ministre comorien desAffaires Étrangères qui prétend quele GTHN œuvre pour un retour deMayotte aux Comores. Il se pose donc deux conditions préa-lables à la poursuite des travaux : lacoopération régionale doit respecterle statut de Mayotte et rien ne doitremettre en cause la souveraineté dela France à Mayotte. Si ces deuxconditions ne sont pas respectées, ladélégation mahoraise se retirera.Il y a des problèmes qui trouventleurs solutions dans le dialogue etpour cela, des efforts doivent êtrefaits des deux côtés.

L.M. : Vous allez être reçu le 16décembre par Nicolas Sarkozy àl'Élysée, avec la délégation maho-raise menée par le présidentDouchina, qu'attendez-vous de cetterencontre ?I.A. : Je souhaite que l'unité des élusmahorais lors des travaux sur ladépartementalisation perdure pourl'intérêt de Mayotte. Nous sommes reçus à un momenthistorique et nous nous devons doncd'avoir un dialogue constructif avecle chef de l'État. J'espère vivementque nous repartirons avec la certituded'une consultation et d'une départe-mentalisation rapides.Malgré cela, le combat continuerapour le progrès et l'égalité sociale.

Marion Châteauneuf

IBRAHIM ABOUBACAR, NOUVEAU SECRÉTAIRE FÉDÉRAL DU P.S.

"Une formation politique forte pour affronterla départementalisation"

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Lundi 1 décembre était organiséeau conseil général une conférencede presse sur la départementalisa-tion. Cette conférence s'est trans-formée en débat sur l'avenir statu-taire de l'île, avant la rencontre desélus avec le président NicolasSarkozy le 16 décembre prochain.

Avancer pour réfléchir, ou réflé-chir sur la façon d'avancer ? Tel

était le thème de la discussion entreles élus de Mayotte et le président duconseil général à l'hémicycle en cettefin de journée. L'ordre du jour était laprochaine réception d'une délégationmahoraise par le président de laRépublique, Nicolas Sarkozy. Des

élus présents en ont donc profité pourdemander à ce que le congrès sur ladépartementalisation ne soit pasrepoussé du fait de ce déplacement,et qu'il soit maintenu au 7 décembre.Le maintien du congrès qui devaitréunir tous les Mahorais sensibles àla question de la départementalisa-tion visait à préparer la rencontreavec le chef de l'Etat. Mais aucontraire, 2AD a souhaité reporter lecongrès après sa rencontre avecNicolas Sarkozy, ce qui permettraitensuite de présenter la fameusefeuille de route dont tout le mondeparle depuis quelques jours. Lesdeux partis n'étant pas du tout d'ac-cord, la conférence de presse a pris

beaucoup plus de temps que prévu àouvrir son ordre du jour, et le prési-dent a du s'isoler dans son bureauavec les journalistes afin de l'aborder.

“IL FAUT SE SERRER

LES COUDES”

Une fois tranquille, M.Douchina a purendre compte de ses derniers dépla-cements, et notamment de l'obtentiondu rendez-vous du 16 décembreentre une délégation de personnalitéspolitiques locales, et le présidentSarkozy, qui en profitera pour pré-senter la feuille de route de la dépar-tementalisation. 14 personnes serontde la délégation officielle, parmi les-

quelles les parlementaires de l'île,actuels et passés, la conseillère éco-nomique et sociale, et un membre dechaque parti politique représenté auconseil général, en plus du présidentdu conseil général lui-même. Cettedélégation très hétéroclite à étéconstituée pour affirmer l'unité desMahorais dans la cause départemen-taliste, et le président a insisté surcette nécessité d'unité en rajoutantque ce serait l'aboutissement d'un tra-vail collectif, et que nul ne devraits'en attribuer seul le mérite. « Pourdes sujets de la plus haute impor-tance tels que la départementalisa-tion, il est important que tout lemonde soit uni, c'est pour cela quechaque parti a été consulté, ainsi queceux qui ont œuvré pour la départe-mentalisation depuis tant d'années ».Cette multiplicité des voix est égale-ment utile pour parler un seul lan-gage devant les hautes instances de

l'Etat, au lieu d'avoir un discours quise verrait par la suite contesté par desformations politiques non conviées.Par ailleurs, M. Douchina a tenu àpréciser que nul ne connaissait lecontenu de la feuille de route qui neva être précisé que le 16 décembre, etque pour le moment, seules de gran-des lignes ont été exposées aux per-sonnes concernées. Les commentai-res qui ont été faits durant tout leweek-end sur cette feuille de route nerelèveraient donc que « d'un excèsd'enthousiasme ». AhamedAttoumani Douchina a toutefois tenuà préciser, de manière rassurante quele président Sarkozy a réitéré sa pro-messe de consulter les Mahorais aumois de mars, et que ceux d'entre euxqui sont pour la départementalisationpeuvent être confiants.

Nassabia Djanfar

DÉPARTEMENTALISATION

En attendant la rencontre

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Joyeux Noel

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SCIENCE

Edition 2008 de la fête de la scienceLe vice rectorat a organisédurant trois jours l'édition 2008de la fête de la science 17ème dunom, au collège de Doujani. Toutcomme les années précédentes,cette fête a mobilisé tous lesniveaux d'enseignement, lespetits de la maternelle, les élèvesdu primaire, le collège, le lycée,mais aussi les professionnels dumonde scientifique.

La fête de la science estaujourd'hui un rendez vous

annuel, très attendu à Mayotte.Chaque année, un établissementscolaire accueille pendant troisjours cette manifestation ouverte àtous. Le nombre croissant d'établis-sements participant montre l'intérêt

qu'a suscité la fête de la sciencelors des années précédentes. Eneffet, la fête de la science 2008,c'est 28 ateliers organisés par des

établissements scolaires. Il y enavait 23 en 2007 et 15 en 2006.Elle a accueilli cette année 9 ate-liers d'autres services publics ou

sociétés privées, contre 4 en 2007.La fête de la science, ce sont desactivités toujours plus nombreusespour petits et grands dans tous lesdomaines des sciences. Cetteannée, quatre grands thèmes étaientabordés : les ressources naturelleset l'environnement, le domainesanitaire et social, jeux, magie, etspectacles, ainsi que les mathéma-tiques et les défis. Depuis 1992, lafête de la science créé des manifes-tations ouvertes à tous, permettantde tisser des liens entre science etsociété. C'est un moment privilégiépour partager des connaissances,des savoir-faire et des informationssur les plus récentes découvertes etinnovations. Elle permet égalementde donner le goût des sciences aux

élèves en entretenant leur curiositéet en éveillant chez eux laconscience de leurs capacités deraisonner à partir du réel. Ainsi,chaque établissement avait sonespace pour présenter l'activité queses élèves ont réalisé. Par exemple,il y avait le lycée de Coconi quireprésentait l'aspect scientifique dela régénération de la cocoteraiemahoraise, ou encore la présenta-tion et lancement de fusées du col-lège de Bandrélé. Le vice rectoratqui organise cette manifestationespère ainsi faire naître des voca-tions et pousser les jeunes vers lesfilières scientifiques qui connais-sent une certaine désaffection.

Nassabia Djanfar

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Redynamiser sa commune estaujourd'hui un sujet qui est aucentre des discussions dans beau-coup de communes, notammentà Pamandzi où l'adjoint auMaire, chargé du développementéconomique, du tourisme et de lacoopération décentralisée,Issoufi Maandhui ne manque pasd'idées pour rendre plus attrac-tive sa commune.

Selon Issoufi Maandhui, c'estplus que nécessaire d'avoir des

idées novatrices pour rendreMayotte plus vivante du fait de sonéventuel statut de département. «En mars 2009, les Mahoraisdevraient être consultés sur leuravenir statutaire. Et, il semble allerde soi, compte tenu de son combatperpétuel pour s'ancrer dans laRépublique, que Mayotte opterapour la départementalisation. Parconséquent, si ce choix seconfirme, c'est une ère nouvelle quis'ouvrira à nous. Je dirai mêmepour être plus précis que ce sont denouvelles règles du jeu qui exige-ront une adaptation rapide et effi-cace pour remettre à jour nos habi-tudes. C'est ce qui, à mon sens, doitmotiver une politique de la villequi donne toujours une longueurd'avance à la commune dePamandzi ». C'est donc pour celaque le jeune élu a choisi de décorerles rues principales de la ville en

faisant des illuminations pendantles moments importants de l'année,comme la fête de l'Ide ou encore lapériode de Noël, une première àMayotte. Il s'agit tout simplementde faire en sorte de refléter la fêtedu moment, et de la rendre féériquepar ces illuminations. Ainsi, pourl'Ide El kabir, des illuminationssont déjà prévues avec la phrase «Ide Mbaraka ». Une chose est sûre,la municipalité en place est trèsimpliquée dans l'amélioration de laville, et est décidée à faire en sorteque les habitants de la communes'y plaisent. « Il faut donner à laville un autre visage » selon l'ad-joint au maire. Ce projet relève

d'une volonté de cohésion socialepuisque décorer la ville, commecela se fait en métropole, a ten-dance à faire sortir les gens, à lesfaire se rencontrer et être fiers deleur ville.Au delà de cela, il existe une ambi-tion économique dans ce projet. Ilne s'agit en effet pas seulement dedécorer pour la beauté visuelle,mais aussi de faire avancer l'écono-mie de la ville. Ces périodes defêtes pourraient accueillir des foi-res, des marchés aux puces, desmarchés à thèmes etc. Ces anima-tions pourraient se coupler avecdes activités culturelles propres àchaque période, projets qui pour-

raient devenir des rendez-vousannuels permettant de promouvoirla commune. Il pourrait s'agir parexemple de tournois de football, oubien des semaines d'activités avecl'A.J.P qui accueillerait des artisteschaque semaine, mais l'élu a égale-ment pensé à un travail en partena-riat avec la bibliothèque munici-pale. Des tournois plus originaux etnovateurs ont également été imagi-nés : dames, m'raha, courses, car-naval. Le jour de l'Ide, par exemplel'élection de la Reine de l'Ide pour-rait avoir lieu.L'idée est de permettre une cohé-sion, une fraternité à travers uneville qui battrait au rythme de lafête. Le projet a donc une portéesociale. Il permettrait aux gensd'aimer leur ville parce qu'elle est

animée. C'est en tout cas un signefort de la municipalité qui affichelà très clairement son désir demodernité. Le parcours choisi pourl'illumination et les animations del'Ide et pour Noël est le suivant :rond point RFO vers la rueSandravoingue jusqu'à la mosquéede vendredi ; du rond point RFO endirection de l'aéroport ; la place ducongrès ; l'AJP. Les autres quartiersde la ville n'ont cependant pas à sesentir délaissés car il s'agit là d'undébut, et le concept va s'étendrepetit à petit dans toute la communelors des prochaines fêtes.

Nassabia Djanfar

ILLUMINATIONS DE LA VILLE DE PAMANDZI

Une fin d'année en lumière

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Les candidats à la présidence dela Caisse de Sécurité Sociale deMayotte (CSSM) sont dans leurdernière ligne droite. Les deuxsont issus du milieu syndical etont donc à cœur la défense de laréalité sociale des individus.Leurs programmes se recoupentdans leur finalité : intégrer lacaisse de Mayotte au sein descaisses Outre-mer et la rappro-cher, dans sa couverture sociale,de celle de la métropole. Leurdifférence tient essentiellementdans leur caractère propre etdans leurs appuis…

Mr Boinali Saïd, secrétairegénéral de la Cisma CFDT a

un programme chargé. Le combatqu'il mène est la construction d'unesolidarité plus large au niveau dela Collectivité. « Comment distri-buer de façon équitable les res-sources de la solidarité ? » telle estla ligne de conduite que comptesuivre Mr Saïd lors de la diffusionde son programme. « Ces derniè-res années, les personnes âgées nepouvaient accéder à une retraite àtaux plein, c'est-à-dire la moitié duSMIG à cause du peu d'années decotisation. Ce qui est catastrophi-que pour elles, car elles ont encoredes charges familiales. Elles conti-nuent alors de travailler dans l'en-treprise qui paie alors le coût de lasolidarité que devrait prendre encharge la CSSM. Une autre spéci-ficité de Mayotte qui mérite quel'on se batte est l'apparition demaladies professionnelles qui necorrespondent pas à celles qui sontcouvertes en métropole. Je défen-

drai également l'idée que la cartede sécurité sociale mahoraise soitreconnue en métropole, et que lacaisse de Mayotte soit intégrée ausein des caisses type DOM pourles retraites, l'assurance maladie,les accidents du travail… Laconvention collective locale doittendre vers une convention collec-tive nationale ».Le taux de recouvrement est meil-leur, mais il manque une approchepolitique et dans ce domaine,Boinali Saïd se demande «Comment construire les textespour les intégrer dans des schémasnationaux ? Tout est encore àconstruire. Avec une meilleureprise en charge des accidents etmaladies professionnels, l'entre-prise deviendra un lieu d'identifi-cation et de participation pour lessalariés et non une contrainte ».La finalité est à l'image de la mar-che de Mayotte vers la départe-mentalisation : rapprocher les ins-titutions mahoraises des institu-tions nationales.Boinali Saïd, s'il est élu le 19décembre, délèguera la gestion dela CFDT aux personnes qui l'en-tourent. Pour cette élection les 15administrateurs voteront pourdépartager le secrétaire de laCisma CFDT et Jacques Toto, l'ac-tuel directeur du Port.« Dans le cadre de cette élection,j'ai entrepris un partenariat avec leMEDEF. En effet, ce dernier repré-sente les entreprises qui abritenttous les travailleurs que nous vou-lons intégrer au système, ainsi queleurs familles ».En tout cas, Boinali Saïd ne sup-

porte pas les labels « Mahorité »que certains prônent : « il fautconstruire une identité par le tra-vail, une vraie solidarité ».L'autre candidat au poste de direc-teur de la CSSM n'est autre queJacques Toto, le directeur du portde Longoni, qui explique ses moti-vations : « Dans le cadre de la logi-que du syndicat FO auquel j'appar-tiens, j'envisage ma candidaturecomme une continuité des chan-tiers entrepris jusqu'ici et l'aboutis-sement au but ultime qui est latransformation de la Caisse deSécurité Sociale à l'instar de cellesdes départements d'Outre-mer ».Mais des nouveautés sont à pré-voir, telle que la construction d'unnouveau siège : « devant l'exiguïtédes locaux, la Caisse a acquis unterrain aux 3 Vallées pour regrou-per les services et rapprocher laCaisse de ses administrés. Il fautdans ce sens créer aussi des anten-

nes dans le centre, au nord et ausud de l'île. En ce qui concerne lesactivités proprement dites de laCaisse, il faut aboutir à la déli-vrance d'une carte Vitale aux affi-liés mahorais et à une meilleureprise en charge des prestations :pour un arrêt maladie, il n'y a pasde prise en charge pendant les 3premiers jours en métropole (délaide carence), et pendant les 5 pre-miers jours à Mayotte. Ce sont desdisparités qu'il faut corriger ».Au niveau de l'action sociale,Jacques Toto se place sur le mêmeplan que Boinali Saïd : « beaucoupde gens sont en urgence sociale. Lacaisse leur vient en aide mais ilfaut bénéficier de fonds plusimportants. C'est à nous ensuite denous assurer que ces fonds sontutilisés à bon escient ».L'adaptation à la conjoncture éco-nomique est une autre de ses prio-rités puisqu'il souhaite « soutenir

le secteur du BTP qui est sinistré etqui va donc subir une forte pres-sion des cotisations sociales l'an-née prochaine ».En conclusion, Jacques Totos'étonne de la rudesse de la campa-gne engagée entre deux connais-seurs de l'institution : « le prési-dent du MEDEF avait affirmé qu'ilconserverait une attitude neutre, oril a pris parti pour l'autre candidat.Il en va de même pour l'ex et nou-veau secrétaire du PS qui fait cam-pagne contre moi. Je souhaiteraisimplement que le meilleur puissegagner. »Les jeux ne sont donc pas faits,mais déjà orientés. Le tout est quel'avenir de la couverture sociale deMayotte en soit gagnant et qu'il n'yait plus d'oubliés des prestationssur l'île au lagon.

Annette Lafond

CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE DE MAYOTTE

Deux candidats pour une meilleure couverture

Les solutions sont encore enattente à la mairie de Koungou.Le personnel attendait le retourde son maire pour réclamer lessalaires du mois de novembre etles écoles ne sont pas mieuxloties. C'est un problème de votede budget initial d'après le direc-teur général des services, MrMounirou Ahmed et la fin del'année approchant, le trésors'épuise.

Le budget étant plus que dans lerouge, les employés n'étaient

plus payés. Au retour du maireAhmed Souffou de son périple enGuyane et à Paris, les employés ontdonc signifié leur colère en mena-çant de manifester lundi 1erdécembre. Les ASSEM, aides desmaîtres et maîtresses de l'écolematernelle de Koungou Plateau nesont pas allées travailler lundi et

s'apprêtaient à participer à lamanif.Mais l'élu a tué le problème dansl'œuf en payant les contractuels.Les titulaires restent donc sur lecarreau et ont posé comme ultima-tum la date du 15 décembre pour

être payés. Le DGS de la mairie deKoungou Mr Mounirou Ahmed,contacté, s'explique : « Nous avonseu un problème de budget : toutétait épuisé avant le 1er décembre.Rien n'a été budgétisé correcte-ment, il aurait fallu prendre des

décisions modificatives et effectuerun transfert de fonds. Nous allonsrégulariser tout ça d'ici le 15décembre ».En attendant, l'école de KoungouPlateau doit faire avec les bacs-poubelle qui viennent de lui êtrealloués, trop hauts pour un enfantet qui n'ont pas été ramassés depuisplusieurs jours. « Un de noscamions poubelle était en panne »informe Mounirou Ahmed, « maisil n'y a pas que l'école de KoungouPlateau qui a des problèmes ». Lasalle d'informatique de cette écolen'est toujours pas sécurisée depuisle mois de septembre, et donc tou-jours pas pourvue d'ordinateurs : «nous sécurisons petit à petit lesécoles. A l'école de Koropa et celledu Baobab, les salles peuventmaintenant recevoir des ordina-teurs, même s'il manque une clé

pour l'une d'entre elle »…Mounirou Ahmed a l'air plein debonne volonté et, selon lui, lesinformations ne remontent pasdepuis les directeurs d'école. En cequi concerne Koungou Plateau, cen'est pas faute de faire parler d'ellepuisque le directeur avait conviévendredi les parents d'élèves à serendre compte des conditions d'ac-cueil de leurs enfants.Maintenant que l'information estpassée, les problèmes devraientêtre débloqués… Moyennantfinances. Finances qui bizarrementavaient été prévues pour partir envoyage en Guyane si on en croit lediscours du DGS. Car avec unedélégation de 5 personnes, l'enve-loppe tourne aux alentours des 30000 euros.

Annette Lafond

MUNICIPALITÉS

Fins de mois difficiles à la mairie de Koungou

Boinali Saïd, secrétaire général dela CISMA-CFDT et candidat à la

présidence de la CSSM.

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

MAYOTTE À TABLE

Préchauffez le four sur 180°C(th.6). Pelez la gousse d'ail et frottez-enl'intérieur d'un plat en terre depréférence. Versez ensuite une CS d'huiled'olive dans le plat. Pelez les pommes de terre,lavez-les et coupez-les en finesrondelles. Disposez les couches de pom-mes de terre. Parsemez de thymeffeuillé. Ajoutez les feuilles de laurierdessus. Faites bouillir 25cl d'eau avec levin blanc et le fumet de poisson,puis arrosez-en les pommes deterre. Enfournez le plat et laissez cuire

pendant 20 minutes. Incisez la peau de la daurade,salez et poivrez-la, intérieur etextérieur. Glissez une branche de thym ettrois rondelles de citron à l'inté-rieur. Versez le reste d'huile dans unplat creux, passez-y la dauradede chaque côté. Sortez le plat du four et posez ladaurade sur les pommes de terre. Parsemez le tout de thym et derondelles de citron. Remettez àcuire au four 30 à 35 minutes. Au bout de 15 minutes de cuis-son, ajoutez les olives. Vérifiezl'assaisonnement et servez direc-tement dans le plat.

La daurade boulangère

1 daurade d'1,2kg 1 gousse d'ail 1kg de pommes deterre à chair ferme 2 citrons

150g de petites oli-ves noires de Nice 2 branches de thym 3 feuilles de laurier 1CS de fumet de

poisson

5cl d'huile d'olive

15cl de vin blanc sec

sel, poivre

INGRÉDIENTS

RECETTE

Voilà des mois maintenant que legouvernement fait pression sur lescompagnies aériennes desservantl’outre-mer français afin qu’ellesbaissent leurs tarifs pour favoriserla mobilité. Des mois qui n’ontabouti sur rien et dont le travaildemeure bloqué, notamment parAir Austral qui invoque le fait quecela mettrait en péril sa stabilitééconomique. Or, cette fois, le tonmonte à l’instar de Nicolas Sarkozyqui expliquait il y a quelques joursqu’il “taperait du poing sur latable”. C’est ce qui est en train dese produire avec une menace“d’obligation de service public”. Lerecours à la loi se profile donc…

Les compagnies aériennes desser-vant l’outre-mer pourraient se

voir imposer des “obligations de ser-vice public” que la direction généralede l’aviation civile a été chargéed’étudier par le gouvernement.L’objectif est clair : sortir de la tabledes discussions qui devait débouchersur une convention unanime. En effet, cette convention n’est tou-jours pas validée après des mois depourparlers, Air Austral faisant figurede “vilain petit canard” et campantfermement sur ses positions.

Concrètement, voilà ce que souhaitaitle gouvernement : projet de conven-tion prévoyant “la mise en place d’uncontingent d’au moins 5 % de placespar vol, y compris les plus chargés,au prix le plus bas des grilles tarifai-res annuelles”. Ainsi, les compagniesdesservant les DOM se seraient enga-gées à réserver 15 % de leurs sièges,du 15 juin au 15 septembre, à leurprix le plus bas.Or, ne voyant rien aboutir, le chef-de

l’État s’est emporté et a prévenu : “jevais taper du poing sur la table (…)L’accord, je le veux. En dehors despériodes de pointe, il n’y a pas assezd’avions et pendant la période depointe, comme par hasard, on se rendcompte que l’outre-mer c’est rentableet que le prix des billets explose. Cen’est pas acceptable…”De son côté, le secrétaire d’État àl’outre-mer, Yves Jégo, brandissait lamenace low cost avec d’autres com-

pagnies afin de faire jouer la carte dela concurrence.Le ton est donc une nouvelle foismonté et le recours à la loi se profilede plus en plus. Une loi qui impose-rait aux entreprises une grille tarifaireau motif simple “d’obligation de ser-vice public”.Dans cet esprit, l’Elysée a doncdemandé au délégué interministérielPatrick Karam d’étudier l’optiond’un passage par les « obligations de

service public » (OSP). Sitôt dit, sitôt fait, la direction géné-rale de l’aviation civile a donc étéchargée de travailler pour les OSP surles points suivants : 15 % de placesdans les avions entre le 15 juin et le15 septembre au prix le plus bas de lagrille tarifaire annuelle, idem pour lapériode allant du 20 décembre au 10janvier ; 5 % de places par vol auprix le plus bas de la grille tarifaireannuelle, après des réformes sur lesaides actuelles aux billets d’avion ;33 % de réduction sur les prixpublics pour les personnes défavori-sées n’étant pas retournées dans leurcollectivité d’origine depuis plus dedix ans, quel que soit le nombre dedemandes ; 25 kg de bagages autori-sés, alignement pour les kgs supplé-mentaires sur le prix pratiqué enmétropole et facturation à 50 % de ceprix pour les déménagements, avecdégressivité à partir de 15 kg ; pasde pénalités sur les changements debillets et remboursement sans fraisdes annulations, si le prix du billetdépasse d’un tiers le prix le plus basde la grille tarifaire annuelle ; facili-tés de paiement grâce à des partena-riats avec les organismes financiers.À force de refuser de signer, les com-pagnies vont donc devoir plier,l’heure n’est plus à l’entente cordiale,mais bel et bien à la pression gouver-nementale qui refuse désormais de sefaire balader… À suivre…

Samuel Boscher

TRANSPORTS AÉRIENS

Le ton est monté d’un cran

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N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

HISHIMA

“Valoriser l'artiste, le genre…”Mardi 2 décembre dernier, leService Culturel conviait l'ensemblede la presse mahoraise pour présen-ter le projet intitulé Hishima -quipourrait se traduire par « récom-pense » en shimaoré- destiné à élireles meilleurs artistes de l'année 2008dans les catégories musique, littéra-ture, théâtre, danses contemporai-nes et danses traditionnelles. Unepremière en la matière qui « consisteà confirmer la politique culturelledu service » selon son directeurAlain Kamal Martial, et surtout «valoriser le travail des artistes lesplus aboutis ». A cette occasion, unjury composé de professionnels duspectacle et de journalistes de l'îleest constitué afin de présélectionner3 nominés dans chaque discipline etce parmi l'ensemble des candidatsproposés par les agents du ConseilGénéral. A l'issue des votes, unegrande soirée de gala, ouverte aupublic, est prévue le 13 décembreprochain dans la salle de cinéma deMamoudzou afin de déterminer leslauréats.

C'est au restaurant Le Dodo que leService Culturel a convié la

presse mardi 2 décembre dernier afinde présenter le projet Hishima, destinéà récompenser les meilleurs artistesmahorais dans les catégories suivantes: musique, littérature, théâtre, dansestraditionnelles et danses contemporai-nes. Cette action, imaginée et pilotéepar le service en collaboration avecRFO, a pour objectif de sélectionnerparmi une liste, préalablement établie

par les organisateurs, les meilleursartistes ayant eu une actualité ou desreprésentations depuis le début 2008.« Nous avons choisi ceux que nousavons pu voir cette année sur scène àMayotte (…) » explique Alain KamalMartial à la tête de la structure cultu-relle, avant d'ajouter : « nous estimonsque notre programmation est suffisam-ment étoffée pour supporter Hishima». L'une des exigences du comité d'or-ganisation était cependant de pouvoirapporter des supports visuels ou sono-res à l'ensemble du jury et donc d'avoirpu rencontrer chaque participant aumoins une fois en condition réelle. Le jury, composé d'une dizaine demembres, s'est vu remettre l'ensembledes supports lui permettant de prendreconnaissance des candidats. Des CD,presse-book et livres ont donc été dis-tribués afin de leur permettre de faireleurs choix. Les premières présélec-tions devaient être remises avant le 6décembre au Service afin que ce der-nier puisse définir les sélectionnés

dans chaque catégorie. A l'issue des votes qui auront donc lieule samedi 13 prochain, les grandsgagnants se verront remettre un tro-phée, mais bénéficieront surtout d'unsoutien artistique par le service cultu-rel pour l'année 2009. Une occasionpour certains de mener à bien leursprojets futurs et de concrétiser leur tra-vail de création ou de promotion.De plus, dans le cadre de la politiquemise en place depuis son arrivée parson récent directeur Alain Kamal, ceprojet est également destiné au publicmahorais. « Nous voulons valoriserl'artiste, le genre, mais aussi permettreau grand public de découvrir l'ensem-ble des arts à Mayotte » profite d'ajou-ter le dramaturge. La soirée de gala etde remise des prix est prévue lesamedi 13 décembre prochain dans lasalle de cinéma AlpaJo deMamoudzou. Le jury annoncera cesoir-là les grands gagnants duconcours devant un parterre de profes-sionnels, mais aussi en présence du

grand public. L'entrée à la cérémonieest de 10 euros par personne.

INSCRIRE LES ARTISTES

À LA SACEM

L'intégralité des recettes de la soiréesera reversée à l'association des musi-ciens et auteurs mahorais (AMAM)présidée par Jean-Raymond Cudza etservira à inscrire l'ensemble des grou-pes et musiciens présents à la Sacem.« Beaucoup d'artistes ne sont pasencore inscrits et nous voulons lesaider dans leurs démarches » com-mente le directeur qui ajoute avoirpassé une convention avec l'associa-tion pour gérer au mieux le suivi dechaque dossier. À noter que l'un desreprésentants régional de la Sacemétait récemment à Maoré pour discuterde l'implantation d'une permanencedans l'île et que ce dernier devraitrevenir très prochainement pour plani-fier sa mise en place. Une nouvelle detaille qui réjouit l'ensemble desauteurs, compositeurs et interprètesmahorais qui voient dans cette arrivéeune impulsion non négligeable vers laprofessionnalisation du secteur.Alors rendez-vous le 13 décembreprochain à partir de 20h30 pour assis-ter à cette soirée haute en couleur ani-mée par Denise et Johnny de RFO etpour connaître les noms des lauréats.De nombreuses formations et groupesmusicaux seront également présentslors de la manifestation afin de fes-toyer ensemble autour de ce beau pro-jet culturel unique en son genre etdéterminant pour la saison prochaine. G.M.

LISTE DES NOMINÉS PAR

CATÉGORIE :

Catégorie MusiqueLes prix musique2008 : - meilleur album- meilleur interprête- meilleur concertNominés : Bedja,M'Toro Chamou et Mikidache,Lathéral, Lima Wild, Diho, Jimmy,Ténor, Le 976, Djesh, Eliasse,Babadi, BoHouss, Ardane et Trio.

Catégorie Littérature- Poésie : Nassuf Djailani, YazidouMaandhui et Issoufali Naouirou.- Théâtre : Nassur Attoumani,Ambass Ridjali et DavidJaomanoro.- Roman / Recueil de nouvelles :Nassur Attoumani, Abdou SalamBaco, Sline Soulat et DavidJaomanoro.

Catégorie Théâtre- Meilleur spectacle 2008 : Lesenfants de Mabawa, Aja de Acoua,M 'Kakamba, Chorale féminine deMayotte et La CompagnieExtensible.

Catégorie Danses traditionnelles- Meilleur spectacle 2008 : Kingafolk, Acjt de Tsingoni et Tyana deM'Tsangamouji.

Catégorie Danses contemporaines- Meilleur spectacle 2008 :Tropical B Boy Crew, Choréart etLe Ballet de Mayotte.

Alain Kamal devant le trophée qui sera remis aux gagnants le 13 décembre prochain

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Mardi 9 décembre 2008

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La direction de l'opérateur SFRrecevait la presse jeudi 4 décem-bre en fin de journée dans seslocaux de Kawéni pour faire lepoint du défilé. Le bilan est posi-tif, mais le vœu de « passer lamain » en quelque sorte se faitsentir. Mais attention, SFR resteet restera attaché à cet événe-ment populaire qui a fait sespreuves. C'est plus exactementle souhait d'en faire LE carnavalde Mayotte, toujours sponsorisépar le fidèle carré rouge, envoyant les annonceurs intéressésse faufiler dans l'occasion publi-citaire. Et le patron du premierimplanté à Maoré sur le marchéde la téléphonie mobile rêve déjàd'en faire à l'avenir LE carnavalde l'océan Indien, rien que ça !

La réponse massive de la popu-lation, aussi bien en Grande

qu'en Petite Terre, d'où le défilé2008 a commencé, appuyé par lacollaboration du STM qui avaitmis en place une barge supplémen-taire spécifique au transport desdéguisés Petits Terriens, a unenouvelle fois fait penser au spon-sor principal que la manifestationvivait de son succès.

Après 3 mois d'organisation, l'ap-pui de partenaires efficaces, pour2h de défilé et 1h30 de concoursdivers, le carnaval 2008 a déplacéune foule estimée à 3000 person-nes par l'opérateur. Cette année, Petite Terre a étéimpliquée, l'expérience est mainte-nant déjà programmée pour leséditions suivantes tellement lepublic a joué le jeu.

C'est la jeune Thalia Nahmias, 6ans, qui avec son papa partira pourle carnaval de Saint-Denis de LaRéunion, elle a gagné son volAller/Retour en empochant le titrede la reine du carnaval.Le lycée de Kahani est récom-pensé pour le concours "cour duroi (de la reine en l'occurrence)".Chaque élève a reçu des cadeauxestampillés SFR.C'est Pamandzi qui avait gagnél'an dernier.Pour le concours du "plus beauroyaume", l'association Kingafolk(hautement impliquée dans ce car-naval, c'est elle qui a la lourdecharge de motiver le public) deLabattoir a gagné pour la secondeannée consécutive. Là aussi, deslots publicitaires pour chacun.En soirée cette année, des bars etdiscothèques du grandMamoudzou ont été investis parles déguisés, prolongeant l'am-biance une bonne partie de la nuit.“Pour l'an prochain, nous souhai-tons que la population s'appropriele carnaval, qu'il devienne LE car-naval de Mayotte, toujours spon-sorisé par SFR qui est très attachéà la manifestation et le restera.

Pour cela, il faudra que plus departenaires s'intéressent à l'événe-ment. Et pourquoi pas en faire unvrai carnaval de l'ocean Indien, leconcept n'existe pas vraiment.Faire venir des troupes de larégion, voilà le projet. Il seraitintéressant que la ville deMamoudzou se mette en "versioncarnaval" quelques jours avant lejour J, pour créer l'émulationpopulaire. Par ailleurs, pourquoiles commerçants ne proposeraientpas tous des masques et déguise-ments, décoreraient leurs vitrines ?Nous avons fait le constat que cecarnaval n'est pas assez accessibleaux scolaires à cette période del'année, nous ouvrons la réflexionde déplacer la date pour l'annéeprochaine en tenant compte de lapériode des pluies..."confie RémyExelmans, un patron ravit de voirl'île qu'il aime faire la fête chaqueannée à l'appel de ce carnaval.SFR entreprise citoyenne ? Oui etbien plus encore… La maison aucarré rouge en a profité pour pré-senter ses dernières offres pour lesfêtes de fin d'année. 2 abonne-ments illimités à 39 et 49 Û / mois,2 comptes liberté illimités à 35 et49 Û/mois et un coupon à 9 Û quipermet d'appeler vers les mobilesSFR en local pendant une semainenon stop de 9h à 17h.

Laurent Millet

UN DÉFILÉ DEVENU ÉVÉNEMENT CULTUREL À PART ENTIÈRE

Voir le carnaval grandir

MARCHÉ DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

Orange entre dans la danse des forfaitsAnnoncée par le big boss deFrance Telecom OrangeRéunion/Mayotte mardi 2 décem-bre, l'offre paraît alléchante.Après un an demi passé depuisson implantation en tant que 3eopérateur du marché, l'opérateurhistorique que les utilisateursattendaient sur le marché trèsconcurrentiel des forfaits sortenfin de sa réserve. La fin d'annéeet la période des fêtes toujourspropices à ce genre d'annoncetombent à point nommé pour lamarque dont les équipes commer-ciales vont avoir à défendre uneoffre produit qui sur le papierprévoit de plaire à la populationmahoraise, friande des toutesdernières offres en la matière.

Christian Blayse, directeurd'Orange Réunion/Mayotte,

Philippe Leroy, directeur local dugroupe, entourés de leurs prochescollaborateurs, ont annoncé lasemaine dernière le lancement d'uneexclusivité que devraient leurenvier les concurrents...Le premier forfait bloqué avec SMSillimités et gratuits vers tous lesopérateurs locaux, 24h/24 est né.C'est à grands renforts de spots télé-visés que le groupe arrive après sonimplantation en avril 2007 sur lemarché des offres forfaitaires. Les équipes commerciales étaient àce moment là sur le terrain, dans lesboutiques, pour préparer un mer-credi matin qui célébrait cette nais-sance. Et M. Blayse assure "revenir trèsprochainement à Mayotte pourannoncer d'autres offres, notam-

ment en direction des profession-nels pour le 1er trimestre 2009."À la direction régionale du groupedepuis 2 ans, il s'appuie sur 800 col-laborateurs du côté de l'île Bourbon,auxquels s'ajoutent les 50 à Maoré.“Nous revendiquons notre positionde 1er et seul vrai opérateur régio-nal, nous comptons par exempleplus de 2 millions de clients àMadagascar, nous misons sur lecontenu de nos offres, ce qu'onappelle les offres d'abondance, quiorientent le développement com-mercial de la marque."Philippe Leroy ajoute : "nous avonssouhaité faire une approche pro-gressive du marché, s'assurer quenotre réseau soit solide. Nous som-mes conscients que ces nouvellesoffres qui vont s'échelonner dans les

mois à venir vont créer un traficsupplémentaire, il fallait donc pré-voir techniquement."Cette offre de forfait bloqué avecSMS gratuits et illimités en local sedécline de la façon suivante: - 20 euros/mois pour des appelsvers les Fixes et Mobiles à 0,27 laminute, 0,34 la minute vers lamétropole.- 25 euros/mois pour des appelsvers les Fixes et Mobiles à Mayotteà 0,26 la minute, 0,33 la minute versla métropole.- 30 euros/mois pour des appelsvers les Fixes et Mobiles à Mayotteà 0,25 la minute, 0,32 la minute versla métropole.Ces 3 forfaits bloqués bénéficientde 10 euros de communicationofferts et les SMS illimités, gratuits,

24h/24, 7j/7 vers tous les opérateurslocaux.Un forfait à 15 euros/mois est éga-lement désormais disponible, pourdes appels vers les Fixes et Mobilesà Mayotte et métropole à 0,32 laminute, + 10 euros de communica-tion offerts.Les forfaits présentés s'entendentavec ou sans engagement (0, 12 ou24 mois). De ça dépend le prix dutéléphone confié par Orange, sansengagement au prix fort, - 50 %pour 12 mois, 1 euro pour 24 mois.La voilà donc la nouvelle qu'Orangeréservait depuis des mois, restera àvoir l'impact sur une clientèle que laconcurrence n'a pas attendu, elle,pour équiper !

Laurent Millet

AVIS D'APPEL D'OFFRES -PROCÉDURE ADAPTÉE

1/Identification de lasociété contractante :Société Immobilière deMayotte (S.I.M.)2/Personne responsable du marché : SociétéImmobilière de Mayotte (S.I.M.), représentéepar son Directeur Général.3/Mode de passation : Procédure adaptéelibrement définie par le pouvoir adjudicateur :procédure ouverte avec possibilité de négocia-tion Procédure de passation en référence au décretdu 30/12/2005 pris en application de l'ordon-nance n°2005-649 du 6/06/2005.4/Objet de l'accord-cadre : achat de petitesfournitures de bureau et de consommablesinformatiques divisées en deux lots :Lot n°1 : Petites fournitures de bureauLot n °2 : Consommables informatiquesCaractéristiques principales : voir règle-ment de consultation5/ Critères de sélection des candidatures etdes offres : Capacités professionnelles, techniques etfinancières du candidat appréciées au regarddes informations indiquées ci-dessous :o une lettre de candidature et habilitation dumandataire et de toute personne habilitée àengager le candidat;o la déclaration sur l'honneur que le candidatou chaque membre du groupement est à jourde ses obligations fiscales et sociales ;o la déclaration sur l'honneur de ne pas recou-rir au travail clandestin et à l'utilisation d'unemain d'œuvre étrangère en situation irrégulière;o la déclaration sur l'honneur qu'il n'a pas faitl'objet, au cours des cinq dernières années,d'une condamnation pour les infractions relati-ves au travail clandestin, à l'emploi d'un étran-ger en situation irrégulière, au prêt illicite demain d'œuvre à but lucratif visées au code dutravail applicable à Mayotte ;o la déclaration sur l'honneur que l'entreprisen'est pas en état de liquidation judiciaire ;o le chiffre d'affaires global et celui concer-nant les fournitures auxquelles se réfère lemarché pour chacun des 3 derniers exercices ;o une liste des principales fournitures livréesau cours des trois dernières années, indiquantle montant, la date et le destinataire public ouprivé.6/ Critères d'attribution de l'accord-cadre :Offre économiquement la plus avantageuseappréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération :1° - Valeur technique (30%) appréciée enfonction des échantillons fournis, délai delivraison et des gammes proposées.2° - Prix (70%)7/ Conditions de retrait des dossiers deconsultation :Les dossiers de consultation sont disponiblessous format papier à : (voir point 10)8/ Conditions de remise des candidatures etdes offres : voir RC9/ Date limite de réception des candidatureset offres : jeudi 15 janvier 2009 à 16h30 mn.10/ Adresse à laquelle les offres/candidatu-res doivent parvenir :Les dossiers seront adressés avec accusé deréception ou remis contre récépissé à :Société Immobilière de MayotteCellule MarchésRue du Stade de Cavani97 600 MamoudzouHoraires d'ouverture :Du lundi au jeudi 7H30-12H00 / 13H30-17H00 et le vendredi 7H30-12H00LA TRANSMISSION ELECTRONIQUEDES CANDIDATURES NE SERA PASADMISE11/ Les renseignements peuvent être obte-nus auprès de : Cellule Marchés SIM Tél : 02.69.61.03.89 /Fax : 02.69.61.08.93, e-mail : [email protected]/ Date d'envoi à la publication chargée del'insertion : 8 décembre 2008

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Le Mahorais N° 22920

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

DÉTENTE

Week-end du 13 et 14 déc. 2008 - PHARMACIE MAHORAISE- Tel : 0269 61 12 39

PHARMACIE DE GARDE

ARRIVEES DZAOUDZI

DEPARTS DZAOUDZI

Jour N°vol Départ de Heure Arrivée à Heure

MARDI UU974 REUNION 13.35 DZAOUDZI 14.359 décembre MERCREDI UU201 REUNION 11.00 DZAOUDZI 12.0510 décembre UU974 REUNION 11.25 DZAOUDZI 12.25JEUDI UU205 REUNION 08.10 DZAOUDZI 10.4511 décembre UU974 REUNION 13.10 DZAOUDZI 14.10

VENDREDI UU974 REUNION 11.25 DZAOUDZI 12.2512 décembre UU203 REUNION 10.55 DZAOUDZI 13.10SAMEDI UU974 REUNION 11.25 DZAOUDZI 12.2513 décembre UU2261 REUNION 10.35 DZAOUDZI 11.40DIMANCHE UU974 REUNION 11.25 DZAOUDZI 12.2514 décembre UU2271 REUNION 16.10 DZAOUDZI 17.15

Jour N°vol Départ de Heure Arrivée à Heure

MARDI UU204 DZAOUDZI 09.00 REUNION 13.159 décembre UU975 DZAOUDZI 16.10 REUNION 19.10MERCREDI UU202 DZAOUDZI 15.55 REUNION 19.0010 décembre UU975 DZAOUDZI 16.10 RÉUNION 19.10JEUDI UU975 DZAOUDZI 16.10 RÉUNION 19.1011 décembre UU206 DZAOUDZI 11.30 REUNION 15.55VENDREDI UU975 DZAOUDZI 16.10 REUNION 19.1012 décembre SAMEDI UU975 DZAOUDZI 16.10 REUNION 19.1013 décembre UU204 DZAOUDZI 12.00 REUNION 16.15

UU2262 DZAOUDZI 12.30 REUNION 15.35DIMANCHE UU975 DZAOUDZI 16.10 REUNION 19.1014 décembre UU2272 DZAOUDZI 18.05 REUNION 21.10

(décret n ° 85-1388 du 27 décembre 1985 - article 21)

JUGEMENT N° 43/08 du 21 novembre 2008

Rendu par le Tribunal de Première Instance deMamoudzou statuant en matière commerciale etprononçant : La liquidation judiciaire de la SARL BATI SER-

VICES CONCEPT inscrite au RCS deMamoudzou sous le N° 2005 b 12327Et dont le siège social est LA GEOLE ZI DEKAWENI - 97600 MAMOUDZOU - MAYOTTELiquidateur : Me Houssen BADAT - 41 rue SainteMarie, BP 735 - 97475 SAINT DENIS Cedex, LAREUNION - Tél. 0262 90 05 05 - Fax 0262 21 7287

AVIS D INSERTION

Appel d'Offres Ouvert (art. 33 et 57 à 59 du Codedes Marchés Publics)

MARCHE DE SERVICES

IDENTIFICATION DE L ORGANISME QUIPASSE LE MARCHENom de l'organisme : Etat - Ministère del'Education NationalePersonne responsable du marché : M. le ViceRecteur de MayotteAdresse : Vice Rectorat de Mayotte - BP 76 -97600 MAMOUDZOUOBJET DU MARCHEObjet du marché : Mission de coordination enmatière de Sécurité et de Protection de la santé(SPS) relative à une opération de bâtiment de caté-gorie 2 au sens de l'article R.238-8 du code duTravail, en phase de conception et réalisation pourla construction d'un lycée 1200 à Dembéni. Type de marché de services : 12Classification CPV : 71317200-5Lieu d'exécution : Tsararani - Commune deDembéniCONDITIONS RELATIVES AU MARCHEModalités essentielles de financement et paiementet/ou références aux textes qui les réglementent : o Origine du financement : ETATo Les comptes seront réglés sous la formed'acomptes et d'un solde ; o Le délai global de paiement du règlement descomptes sera fixé à 45 jours ; Forme juridique que devra revêtir le groupementd'entrepreneurs : Nature de l'attributaire, le marché sera conclu soitavec un prestataire unique soit avec 2 prestatairesgroupés solidaires. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES

L'enveloppe financière affectée aux travaux est de24 000 000.00 ÛLa durée de la mission de SPS est énoncée dans leRèglement de ConsultationCONDITIONS DE PARTICIPATIONLes candidatures seront recevables en applicationdes articles 43 et 44 du Code des Marchés Publics(CMP) ainsi que de l'article 3.3 du Règlement deConsultation ; CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRESOffre économiquement la plus avantageuseconformément aux critères pondérés énoncés dansle Règlement de consultation. PROCEDURESLe présent marché est passé sur Appel d'OffresOuvert selon les articles 33, et 57 à 59 du Code desMarchés PublicsADRESSE A LAQUELLE LES RENSEIGNE-MENTS PEUVENT ETRE OBTENUSDirection de l'Equipement de Mayotte ServiceEquipement des Collectivités / ConstructionsPubliques Etat. - M. Stéphane Métayer, Terre-Plein de M'tsapéré - BP 109, 97600 Mamoudzou,tél. : 02 69 60 92 69, fax : 02 69 60 92 84 courriel: [email protected] A LAQUELLE LE DOSSIER ESTA RETIRER : Direction de l'Equipement de Mayotte - SEC/CPE- M. Métayer Stéphane - BP 109, 97600MamoudzouCONDITIONS DE DELAISLa Date limite de réception des candidatures est le: 30 janvier 2009 à 11 h 00DATE D ENVOI A LA PUBLICATIONL'envoi à la publication a été réalisé le 05 décem-bre 2008

Appel d'Offres Ouvert (art. 33 et 57 à 59 duCode des Marchés Publics)MARCHE DE SERVICES

IDENTIFICATION DE L ORGANISME QUIPASSE LE MARCHENom de l'organisme : Etat - Ministère del'Education NationalePersonne responsable du marché : M. le ViceRecteur de MayotteAdresse : Vice Rectorat de Mayotte - BP 76 -97600 MAMOUDZOUOBJET DU MARCHEObjet du marché : mission d'OPC pour laconstruction d'un lycée 1200 sur la commune deDembéniType de marché de services : 12Classification CPV : 71315200-1Lieu d'exécution : Tsararano - Commune deDembeniCONDITIONS RELATIVES AU MARCHEModalités essentielles de financement et paie-ment et/ou références aux textes qui les régle-mentent : o Origine du financement : ETATo Les comptes seront réglés sous la formed'acomptes et d'un solde ; o Le délai global de paiement du règlement descomptes sera fixé à 45 jours ; Forme juridique que devra revêtir le groupementd'entrepreneurs : Nature de l'attributaire, le marché sera conclu soitavec un prestataire unique soit avec 2 prestatairesgroupés solidaires. CARACTERISTIQUES PRINCIPALESL'enveloppe financière affectée aux travaux estde 24 000 000.00 Û

La mission d'OPC s'étend sur toute la durée del'opération depuis la phase conception jusqu àl'issue de la période de parfait achèvementCONDITIONS DE PARTICIPATIONLes candidatures seront recevables en applicationdes articles 43 et 44 du Code des Marchés Publics(CMP) ainsi que de l'article 3.3 du Règlement deConsultation ; CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRESOffre économiquement la plus avantageuseconformément aux critères pondérés énoncésdans le Règlement de Consultation. PROCEDURESLe présent marché est passé sur Appel d'OffresOuvert selon les articles 33, et 57 à 59 du Codedes Marchés PublicsADRESSE A LAQUELLE LES RENSEI-GNEMENTS PEUVENT ETRE OBTENUSDirection de l'Equipement de Mayotte ServiceEquipement des Collectivités / ConstructionsPubliques Etat. - M. Stéphane Métayer, Terre-Plein de M'tsapéré - BP 109, 97600 Mamoudzou,tél. : 02 69 60 92 69, fax : 02 69 60 92 84 cour-riel : [email protected] A LAQUELLE LE DOSSIER ESTA RETIRER : Direction de l'Equipement de Mayotte -SEC/CPE - M. Métayer Stéphane - BP 109,97600 MamoudzouCONDITIONS DE DELAILa Date limite de réception des candidatures estle : 30 janvier 2009 à 11 h 00DATE D ENVOI A LA PUBLICATIONL'envoi à la publication a été réalisé le 05 décem-bre 2008

MODELE D AVIS D APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCEMODELE D AVIS D APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Appel d'Offres Ouvert (art. 33 et 57 à 59 du Codedes Marchés Publics)

MARCHE DE SERVICES

IDENTIFICATION DE L ORGANISME QUIPASSE LE MARCHENom de l'organisme : Etat - Ministère del'Education NationalePersonne responsable du marche : M. le ViceRecteur de MayotteAdresse : Vice Rectorat de Mayotte - BP 76 -97600 MAMOUDZOUOBJET DU MARCHEObjet du marché : mission de Contrôle Techniquepour la construction d'un lycée 1200 sur la com-mune de Dembéni Type de marché de services : 12Classification CPV : 71631300Lieu d'exécution : Tsararano - Commune deDembéniCONDITIONS RELATIVES AU MARCHEModalités essentielles de financement et paiementet/ou références aux textes qui les réglementent : o Origine du financement : ETATo Les comptes seront réglés sous la formed'acomptes et d'un solde ; o Le délai global de paiement du règlement descomptes sera fixé à 45 jours ; Forme juridique que devra revêtir le groupementd'entrepreneurs : Nature de l'attributaire, le marché sera conclu soitavec un prestataire unique soit avec 2 prestatairesgroupés solidaires. CARACTERISTIQUES PRINCIPALESL'enveloppe financière affectée aux travaux est de24 000 000.00 ÛLa durée de la mission de Contrôle Technique est

énoncée dans le Règlement de ConsultationCONDITIONS DE PARTICIPATIONCritères de sélection des candidatures : o Les candidatures qui sont recevables en applica-tion des articles 43 à 45 du Code des Marchéspublics (CMP) st suivant les exigences prescritesdans le Règlement de Consultation CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRESOffre économiquement la plus avantageuseconformément aux critères pondérés énoncés dansle Règlement de Consultation. PROCEDURESLe présent marché est passé sur Appel d'OffresOuvert selon les articles 33, et 57 à 59 du Code desMarchés PublicsADRESSE A LAQUELLE LES RENSEIGNE-MENTS PEUVENT ETRE OBTENUSDirection de l'Equipement de Mayotte ServiceEquipement des Collectivités / ConstructionPubliques Etat. - M. Stéphane Métayer, Terre-Plein de M'tsapéré - BP 109, 97600 Mamoudzou,tél. : 02 69 60 92 69, fax : 02 69 60 92 84 courriel: sté[email protected] A LAQUELLE LE DOSSIER ESTA RETIRER : Direction de l'Equipement de Mayotte 6 sec / CPEM. Métayer Stéphane - BP 109, 97600MamoudzouCONDITIONS DE DELAILa date limite de réception des candidatures est le: 30 janvier 2009 à 11 h 00DATE D ENVOI A LA PUBLICATIONL'envoi à la publication a été réalisé le : 05 décem-bre 2008

MODELE D AVIS D APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Page 21: Le Mahorais n°229

Le Mahorais N° 229 21Mardi 9 décembre 2008

AGENDA

RENDEZ-VOUS

VENDREDI 12 DÉCEMBRE

- Concert “Compositions d'ici et de là-bas” avec Cathy Forestier et Jean-ClaudeDescieux au Massalé à partir de 20h00.

- Soirée Cabaret au Koropa Club avec ani-mations, défilé et show ! Entrée 10 eurosavec conso.

SAMEDI 13 DÉCEMBRE

- Soirée Hishima organisée par le ServiceCulturel au cinéma de Mamoudzou à par-tir de 20h30. L'objectif de la soirée est derécompenser les meilleurs artistes 2008dans les catégories : Musique, Théâtre,

Littérature, Danses traditionnelles et dan-ses contemporaines. Soirée animée parJohnny et Denise, avec la participation degroupes et formations artistiques deMayotte. Entrée 10 euros.

- Rendez-vous dès 19h00 au gîte duDomaine de Dapani pour assister auconcert de Diho accompagné par WubaniSpirit ! Restauration sur réservations. PAF: 5 euros.Rens. : 02-69-62-30-01

SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 DÉCEMBRE

- Le domaine de Dapani ouvre ses portespendant deux jours dans le cadre d'ungrand “marché de Noël”. Au programme,stands assurés par des artisans locaux etanimations en faveur de la jeunesse.Rendez-vous dès 9h00 et ce, jusqu'à19h00…

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE

- Sortie avec les Naturalistes de Mayotte :Sortie en petite terre, de la plage desBadamiers à la plage de Moya : ContactMichel Charpentier 06 39 69 15 21 [email protected]

SAMEDI 20 DÉCEMBRE

- Hip-Hop Street live seconde édition à laMjc de Mamoudzou à partir de 19h30,suivi d'une boom paka-jo ! Entrée 3 euros/ Collations sur place / infos : 0639 09 8021 ou 27 00 98.

- Présence exceptionnelle des artisans àCoconi pour le 1er marché de Noël orga-nisé par la mairie de Ouangani. Rendez-vous à partir de 8h au lycée agricole pourtrouver des cadeaux originaux.

VENDREDI 26 DÉCEMBRE

- Chakirès en concert au BarAkili (en faceSodicash) à partir de 20h30. Entrée libre -Restauration sur place au 0639 69 49 00.

STAGES- Stage d'initiation aux métiers de l'artisa-nat d'Art, du 15 au 19 décembre et du 05au 09 janvier 2009 à Bambo Ouest(Bouéni). Au programme : Arts graphi-ques, broderie et couture, forge, poterie…A l'attention des adultes et enfants de 8 à13 ans. Horaires : de 7h30 à 12h30. Datelimite d'inscription : 05 décembre 2008.Rens. 0269 63 76 95 (de 7h30 à 11h30) [email protected].

BIBLIOTHÈQUE

-Tous les samedis de 10h30 à 11h30 : ani-mation « le jardin des histoires » pour lesjeunes enfants.-Chaque dernier vendredi du mois de9h30 à 10h30 : « Owa zaza » pour lesbébés lecteurs en Section Jeunesse.

PEINTURE ET DESSIN

- Le peintre Marcel Séjour donne descours de dessin (fusain) et peinture àl'huile dans son atelier à CavaniM'Tsapéré, les samedis et lundis, pardemi-journées. Renseignements et ins-criptions : 06-39-67-68-75

- Cours de dessin et de peinture à l'aqua-relle toute l'année avec Gil à l'Arabesque,près de la mosquée du vendredi àM'Tsapéré. Rens. 0639 23 12 44. Stageadultes et enfants pendants les vacances.

ÉQUITATION

- Du lundi au samedi, toute l'équipe duclub équestre Sainte Armelle sera heu-reuse de vous accueillir de 14h00 à 17h00.Le centre équestre d'Hajangua vous pro-pose des stages "Baby Poney" pour lesenfants âgés de 3 à 5 ans. Des "baladespetits cow-boy" pour enfants âgés de 5 à 9ans et des "cours d'équitation" pour tousceux âgés de 10 à 99 ans. Ce centre éques-tre organise des stages pendant les vacan-ces scolaires (à la semaine, ou bien à lajournée ou demi-journée) : stages poneysdès deux ans et chevaux pour tousniveaux. Renseignements et réservations :02-69-62-54-00

COMMUNIQUÉS- Cours de Kempo (Boxe japonaise) tousles lundis et mercredis soir à partir de20h00 au Dojo de Cavani. Infos : 0639 2529 51.

- Association de danses africaines « Zinana wassi » rencontre tous les mardis à laMJC de M'Tsapéré de 18h à 20h, percus-sionnistes, danseurs et danseuses (débu-tants ou confirmés). Venez nous rejoindrepour partager le plaisir de jouer et de dan-ser. Contact : Nolwenn 06 39 67 99 10 ouSandrine 06 39 28 98 14

- Parole aux images « Atelier Vidéo mar-mailles » propose des cours de vidéo pourenfants à partir de 4 ans jusqu'à 13 ans,pour la réalisation de courts-métrages,écriture du scénario, jeu d'acteur, décor,son, montage… Alors viens faire ton filmtoi aussi. Places limitées. Inscriptions : 0639 23 63 20 ou 02 69 64 59 58.

- L'association Utamaduni vous propose :« Les contes de la Lune », histoires enmusique pour animer soirées, après midiou matinées (Fêtes d'écoles et d'associa-tions, fêtes de fin d'année, anniversaires).Un registre d'histoires de la région pourles enfants à partir de 6 ans, interprétéespar Cathi Forestier et J.C. Descieux.Renseignements au 06 39 19 85 57.

- Les cours de dessin et d'aquarelles ontrepris à l'atelier de GIL, à la galerie d'Artl'Arabesque près de la grande mosquée devendredi à M'Tsapéré. Inscriptions et ren-seignements au : 06 39 23 12 44.

NOUVEAUTÉS DVDVIDÉO PILOTE

TAKEN

Que peut-on imaginer de pirepour un père que d'assisterimpuissant à l'enlèvement desa fille via un téléphone porta-ble ? C'est le cauchemar vécupar Bryan, ancien agent desservices secrets américains,qui n'a que quelques heurespour arracher Kim des mainsd'un redoutable gang spécia-lisé dans la traite des femmes...

JEUX DE DUPES

En 1925, le football profes-sionnel n'est encore qu'unsport de brutes, parrainé pardes petits entrepreneurs locauxà l'usage d'un public rural desplus clairsemés. Faute derègles, les matches tournent leplus souvent au pugilat, maisnul ne s'en plaint : les tribunessont quasi-désertes...

4 MOIS, 3 SEMAINES,2 JOURS

1987, Roumanie, quelquesannées avant la chute du com-munisme. Ottila et Gabita par-tagent une chambre dans lacité universitaire d'une petiteville. Gabita est enceinte etl'avortement est un crime...

NOTRE UNIVERS

IMPITOYABLE

Pour Margot et Victor, tout vapour le mieux dans le meilleurdes mondes. Ils sont beaux,jeunes, cadres dynamiquesdans le même cabinet d'avo-cats d'affaires et surtout, ilsfilent le parfait amour. Maisrien ne va plus le jour oùNicolas Bervesier, leur patron,est contraint de nommer unnouvel associé pour l'épauler...

STAR WARS :THE CLONE WARS

SHAOLIN BASKET

LES ORPHELINS

DE HUANG SHI

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UN MARI DE TROP

COURSE À LA MORT

CINÉMA DE MAMOUDZOU

Décembre 2008

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Page 22: Le Mahorais n°229

Le Mahorais N° 22922

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

ANNONCES

11 centre commercial Lukida 97600 Mamoudzou, Tél : (0269) 61 66 75 - Fax : (0269) 61 66 72

e-mail : [email protected] - web : www.lemahorais.comEdité par : Éditions d’HippocampeSARL au capital de : 7 000 euros

N° SIRET : 054393210 00015Directeur de publication : Samuel Boscher

Rédactrice en chef : Lucie TouzéJournaliste Secrétaire de rédaction : Gaylor Madec

Journalistes : Laurent Millet, Annette Lafond, Faou Antoissi, Nassabia Djanfar et Marion Châteauneuf

Directrice commerciale : Nanou ChapuisatDistribution : Course Express Mayotte

Imprimé par : ImprimahPremière parution : mardi 20 juillet 2004

ISSN 1960-131X

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Centre Hospitalier de MayotteB. P 04 Route de l'hôpital - 97 600

Mamoudzou

Prestations de maintenance etcontrôles réglementaires des instal-

lations techniques du CentreHospitalier de Mayotte

SECTION I : POUVOIR ADJUDI-CATEUR1- 1 Nom et adresse officiels duPouvoir Adjudicateur : Centre Hospitalier de Mayotte - B. P.04, Tél. 0269 61 80 00 Fax. 0269 6480 6997 600 Mamoudzou (Mayotte)Représenté par : M. Alain DANIEL,Directeur Général1- 2 Adresse auprès de laquelle lesdocuments peuvent être obtenus:Centre hospitalier de Mayotte -Direction des ressources Matérielles M. MZE BOINAIDI - CelluleMarchésTél. 02 69 64 80 34 - Fax : 02 69 61

42 14Email : [email protected] 3 Adresse à laquelle les demandesde participation doivent êtreenvoyées: La même que le point 1- 21- 4 Les renseignements d'ordreadministratif et technique peuventêtre obtenus auprès de : BEFS INGENIERIEParc 2000 - Bat 6 - Rue ThéodoreDROUET97420 - LE PORTTél : 02 62 59 36 60 - Fax : 02 62 5994 78Email : [email protected] II: OBJET DUMARCHÉDescription Objet du marché : La présente consultation concernel'exécution des prestations de main-tenance et contrôles réglementairesdes installations techniques duCentre Hospitalier de Mayotte. Division en lots : OuiLOT 1 : Prestations de mainte-nance des installations de productionde froid et de traitement d'air

LOT 2 : Prestations de mainte-nance des installations électriquescourant fortLOT 3 : Prestations de mainte-nance des installations électriquescourant faibleLOT 4 : Prestations de mainte-nance des ascenseurs et des portesautomatiquesLOT 5 : Prestations de mainte-nance des installations de fluidesmédicauxLOT 6 : Prestations de mainte-nance des productions ECS et ali-mentation sécurisée AEPLOT 7 : Prestations de mainte-nance des installations de traitementdes eaux uséesLOT 8 : Prestations de mainte-nance des Systèmes de SécuritéIncendieLOT 9 : Prestations de mainte-nance des moyens d'extinction incen-die et de signalisation de secoursLOT 10 : Contrôles et VérificationsPériodiques Obligatoires

Les prestations faisant l'objet du mar-ché sont divisées en 10 lots. Les lots

sont traités séparément. Chaque can-didat pourra présenter une offre pourun ou plusieurs lots. Les lots serontattribués séparément, le pouvoiradjudicateur se réserve la faculté deretenir un ou plusieurs lots offerts.SECTION III : DUREE DU MAR-CHELe marché est conclu pour une duréed'un an renouvelable 3 fois parreconduction expresse et prend effetà compter de la date de notification.La durée globale du marché nepourra excédée 4 ans. Date prévi-sionnelle de début des prestations :juillet 2009. SECTION IV: PROCÉDUREType de procédure: Appel d'offreouvertLe présent marché est soumis auxdispositions des articles 33, 57 à 59du code des marchés publics.Visite des sites : Une visite des sitesse déroulera les 14 et 15 janvier 2009à partir de 9 heures. Cette visite estobligatoire et les candidats confirme-ront leur présence par fax au 02 6961 78 10 (BEFS Mayotte). Un certi-ficat de visite sera remis aux candi-

dats lors de la visite. Lieu de rendezvous : Direction Technique du CHM.Critères d'attribution :Offre économiquement la plus avan-tageuse appréciée en fonction descritères énoncés dans le règlement deconsultation avec leurs pondérations.Date limite de réception des offres: 27 février 2009 à 15 heuresDélai de validité des offres : 120jours à compter de la date limite deréception des offres.SECTION IV : RENSEIGNE-MENTS COMPLÉMENTAIRES4.1 - Le dossier de consultation seraremis gratuitement à chaque candidatqui en fait la demande.4.2 - Les offres peuvent être transmi-ses par lettre recommandée avecaccusé de réception ou déposéescontre récépissé.4.3 - Les soumissionnaires auront lapossibilité de télécharger le Dossierde Consultation des Entreprises(DCE) dans son intégralité via le sitedont l'adresse Internet est :www.achatpublic.comDate d'envoi du présent avis : 04décembre 2008

AVIS D'APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

La SARL Rousseau Padial informeles maîtres d’ouvrages, maîtresd’oeuvres et les entreprises de sefermeture à compter du lundi 22décembre 2008 au dimanche 04janvier 2009 inclus. Toute l’équipede la SARL Rousseau Padial voussouhaite de bonnes fêtes de find’année.

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Cap Océania - KoungoPrix de vente 170 000 euros

Tél. : 0639 69 00 61

A VENDRE

AVIS

Sarl CHIC & FRIM HOUSE A décidé au terme d'une délibéra-tion du 30/11/08, de la nominationde Mme GENTY HajarizafyClarisse comme cogérante.

Pour avis

AVIS DE MODIFICATION

Par assemblée générale le 28/11/08, il a été décidé à l’unanimité de l’agré-ment d’associé de Mme Lebotlan qui intègre le capital de la SCM MaisonMédicale de Combani

Pour avis

AVIS

Par A.G.E. du 01.12.08 l'associé unique de la Sarl 3 J RCS N°2001.B.10000décide la dissolution anticipée sans liquidation et par voie de TUP, à la date du31.12.2008

Pour avis, la gérance

AVIS DE CONSTITUTION

Sarl MARayVAPar acte sous seing privé en date du 1er novembre 2008, il a été constituéune société à responsabilité limitée d'une durée de 99 ans, au capital de 60000 euros entièrement libéré, domiciliée sis : 1 rue du stade à Cavani - BP406 - 97600 Mamoudzou. La société a pour objet la vente, l'achat, la fabri-cation, la création de tous procédés de culture de produits naturels, ainsi quela fabrication de toutes énergies nouvelles et renouvelables de toutes natu-res, de même que la création, la vente, la location, l'exploitation de tout bre-vet ou licence se rapportant à la commercialisation de ces procédés et maté-riels dans toutes ses étapes.

Pour avis, la gérance.AVIS DE CONCOURS

Dossiers à retirer service Formations en Carrières sociales DSDS-KAWENI (ruelle en face du magasin SHOPPING).

La DGA chargée de la Solidarité et du Développement Social (DSDS)organise les épreuves écrites et orales du concours d'entrée à l'I.R.T.S de laREUNION pour les filières suivantes :

- Assistant de Service Social,- Educateur Spécialisé,- Educateur des Jeunes Enfants.

Epreuves écrites : o Frais d'inscription 40Û Date des épreuves écrites : le 12 mars 2009.

Epreuves orales : o Frais d'inscription :48 Û pour chaque filière choisie : Educateur des Jeunes Enfants ou

Educateur Spécialisé :50Û pour la filière Assistant de Service SocialDate des épreuves orales : du 18 au 30 Mai 2009.

Retrait et Dépôt des dossiers complets du 02/01/2009 au 13/02/2009Les matins de 8h00 à 12h00 (Retrait des dossiers)Les après-midi de 13h30 à 16h00(Dépôt des dossiers) ATTENTION aucun dossier ne sera distribué ni accepté après le 13/02/2008à 18h00.

Pour tous renseignement, merci de contacter Karida NOURDINE au 02 69 64 32 11

A LOUER

Bureaux à louer à Kawéni (120M2)ex Huillet - climatiseurs et grilles. EnR.D.C sis a ICOMA auprès deSocodem OI à côté des pompiers.Propreté et peintures refaites à neuf.Dispo immédiatement. Référencesexigées. Idéal profession libérale.Tél./Fax : 0269 61 05 52 (le soir) ouportable 0639 29 29 10.

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KOUNGOU Pointe, location saisonnière joli T2 meublé tt confort de 70m2, face au lagon, quartier calme résidentielet sécurisé; idéal vacanciers, missionnaires 3 a 4 pers, labellisé 4 ylangs...tel/fax 0269 610552 fixe le soir ou portable 0639 292910.

AVIS D’INSERTION

(décret n° 85-1388 du 27 décembre 1985 -article 21)

JUGEMENT N° 42/08 du 21 novembre2008 Rendu par la Tribunal de Première Instancede Mamoudzou statuant en matière com-merciale et prononçant : La liquidation judiciaire de la SARL PPINGENIEREN° SIREN 494226442Et dont le siège social est CENTRE D'AF-FAIRES KAWENI - 97600 MAMOUD-ZOU MAYOTTELiquidateur : Me Houssen BADAT - 41 rueSainte Marie, BP 735 - 97475 SAINTDENIS Cedex, LA REUNION - Tél. 026290 05 05 - Fax 0262 21 72 87

ENVOYEZ VOS ANNONCES PAR INTERNET : [email protected]

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Le Mahorais N° 229 23

N°229 du Mardi 9 décembre 2008

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