Revue de presse janvier 2014 - eedf.fr · PDF file20 JAN 14 Quotidien OJD : 749258 Surface...

Revue de presse janvier 2014

30 JAN 14Quotidien

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Eléments de recherche : EEDF ou Eclaireuses et Eclaireurs de France ou Eclaireurs de France ou Eclés ou Eclé ou Eclais : association laïque descoutisme français, toutes citations

Saint-Michel

Les Eclaireurs dè France dans la commune

Au cours du week-end les 11-15 ans ont appris à faire dufeu./

Le week-end des 18 et 19 janvier, un groupe desÉclaireuses et Eclaireurs de France du Volvestre a séjournédans le village de Saint-Michel.

Habitués à se rassembler un week-end par mois, les jeunesâgés de ll à 15 ans ont pris part à différentes activitéssous la houlette de plusieurs animateurs. Au programme,différents ateliers (apprentissage du feu, cordage, radioetc.) destinés à les préparer à une veillée thématique baséesur l'orientation.

Durant ces deux journées, ils ont été accueillis au foyerrural. Les Éclaireuses et Eclaireurs de France (EEDF) sontun mouvement de scoutisme laïque fondé en 1911. C'estpar le jeu et l'action que les Éclaireuses Eclaireurs deFrance amènent à l'autonomie, à la prise de responsabilitéet à l'engagement à des valeurs auxquelles se réfèrel'association : la laïcité, la démocratie, la solidarité, lacoéducation (l'éducation en commun des filles et desgarçons par exemple), l'écocitoyenneté (pour la défense del'environnement)

A.Mi

25 JAN 14Quotidien

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Les « Éclés » sont à la recherchede responsablesComme à leur habitude,chaque fin d'année, lesÉclaireuses et Éclaireurs deFrance du grouped'Onet-le-Château organi-sent un mini-camp avec legroupe de Millau-Saint-Af -frique. Toutes les branches,des Lutins aux Éclés, sesont réunies à Saint-Ro-me-de- Dolan, afin de parta-ger des moments convi-viaux, riches en activités eten partage.Du plus grand au plus petit,chacun a participé aux diffé-rentes activités proposéestout en s'investissant dansles différents rôles de la viequotidienne.C'est ainsi qu'ils ont pu fê-ter ensemble la fin d'annéequi marque l'investisse-ment des responsables et lajoie de tous.En cette nouvelle année, ilspeuvent donc commencer àpréparer leurs camps, toutmettre en œuvre pour la réa-lisation de leurs différentsprojets. Bien sûr, ces aven-

Un bon début d'année pour les Eclés castonétois.

tures ne pourraient pas exis-ter sans la présence des res-ponsables bénévoles ; legroupe castonétois recher-che donc des responsables.Toute personne de plus de18 ans, intéressée par le vo-

lontariat et l'animation, quisouhaite passer le B af a oule BAFD, peut tenter l'ex-périence.Contacts auprès de DavidBarriendos et Claire [email protected]

117 BOULEVARD ST GERMAIN75006 PARIS - 01 45 49 83 64

JAN/MARS 14Trimestriel


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PALLUAU NICOLAS, La Fabrique des pédagogues enca-drer les colonies de vacances, 1919-1939, Rennes,Presses universitaires de Rennes, « Histoire »,2013, 301 p, 22 €

Que notre société se soit pleinement appro-priée la question de la formation des cadres nesouffre guère de contestation. Si elle se déclineaujourd'hui à Pema, celle-ci s'est diffusée, a partirdu début du 20e siècle, en se formalisant peu à peuautour de dispositifs singuliers et souvent inéditsportés par des institutions socio-éducatives qui sevoulaient en avance sur leur temps. La formuledu stage, édifiée par les mouvements de jeunesseau cours de l'entre-deux-guerres notamment, enconstitue sans doute l'archétype Nicolas Palluau,historien specialiste des Éclaireurs de France,entreprend ici de décrypter la manière dont cetteidéologie formatrice a essaimé, dans les associa-tions puis par capillarité dans l'école populaire, aupoint de constituer « un phénomène culturel etsocial majeur de la France du premier 20e siècle »

(P- 245).L'aventure scoute, à partir des annees 1910,

consacre le plein air éducatif qu'avaient déjà envi-sagé les caravanes scolaires et quelques-unes despremières colonies de vacances Le camp devientalors le pilier de l'apprentissage, se détachantvolontairement des normes scolaires en recher-chant une forme d'authenticité. Les chefs et chef-taines, eux, vivent des camps écoles (au celèbrechâteau de Cappy notamment, pour les Éclaireurs

de France à partir de 1923) où ils s'exercent à ani-mer des veillées, conduire des exercices physiqueset mener une troupe L'idée séduit bien au-delàdes mouvements de jeunes et se transpose a toutela sphère de la formation des cadres , les coloniesde vacances forment leurs moniteurs et moni-trices dans ce qu'il conviendra de nommer bien-tôt des « centres d'entraînement ». Porteur d'unprojet pedagogique autant que social et politique,celui de faire émerger les élites, le stage devientun creuset incontournable de formation pour lesmaîtres de la République En parfaite résonanceavec le courant de l'éducation nouvelle, le modèledu stage fait donc entrer à l'école, subtilement etpar le haut, une pédagogie du jeu, de l'imaginaireet de l'action qui n'y avait jusque-là trouvé qu'uneplace minime.

Nicolas Palluau interroge avec une précisionremarquable cette dynamique, dont l'élan décisifse situe dans la seconde moitié des années 1930,qui influence l'école pour tout le siècle à venir Enmettant à l'honneur une trentaine de documentset photographies caractéristiques, et en dressantun portait fin des acteurs les plus marquants decette mouvance, de Georges Bertier et FernandBouteille à André Lefèvre et Gisèle de Failly, ilredonne vie à ces moments de formation Et c'estlà que se situe l'intérêt premier d'un ouvrage enforme de véritable plongée dans un univers ayantmarqué des générations d'éducateurs enthou-siastes qui, convaincus de l'humanisme de leurmission, ont contribué à faire de l'être une fina-lité supérieure au savoir.

Julien Fuchs

JAN 14Mensuel


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Une journée de la mémoire du scoutismelaïque sous l'Occupation

< /94(7-/944- IP scoutisme Jfiimip /inn* ln Rpsistnnrp à Pranrnic Ammir1rii7 pt Ywtt<1940-1944: le scoutisme laïque dans la Résistance àl'occupation allemande et au gouvernement de Vichy -De la Résistance à l'éducation à la citoyenneté ». Vastethème que celui abordé par l'Association des EclaireusesEclaireurs de France le 30 novembre dernier à Paris afinde mieux faire connaître cette branche du scoutismefrançais et de présenter le rôle joué par cette associationau cours de son premier siècle d'existence.

Le déroulement de cette journée a été détaillé parHenri-Pierre Debord, organisateur, et Yvon Bastide,président de l'Association pour l'histoire du scoutismelaïque. Journée à laquelle assistaient Anita Baudouin,Léonie Konieczka et Patricia Surmont pour représen-ter la FNDIRP.

L'un des moments cruciaux de l'histoire du scoutismelaïque correspond à lengagement de centaines de sescadres et jeunes adultes dans la Résistance à l'occupantnazi et au gouvernement de Vichy, la protection desenfants juifs et la libération de la France.

Cette rencontre au programme très dense et intéres-sant, qui aurait mérité deux journées pleines, s'est tenuedans l'auditorium de l'Ecole militaire, déjà tout un sym-bole, devant un public nombreux. Elle s'est décomposéeen quatre parties et quatre thèmes traités par de nom-breux intervenants :

Première partie, « 1940-1944: Un mouvement face à sondestin» - « De l'idéal à la réalité: une grande diversitéd'engagements conformes à des valeurs ».

François Amoudruz et Yvette Lévy ont témoigné deleur engagement à cette période, Dominique François etAnnette Hervieu-Ricordeau ont parlé de ceux de leurspères, Pierre François et Roland Ricordeau, reconnus« Juste parmi les Nations » en 2011.

Deuxième partie, « Del'après guerre à aujourd'hui: évo-lutions, expérimentations et innovations éducatives » - Unexemple majeur, le Concours national de la Résistance etde la Déportation, a été présente par Anick Mellina, ins-pectrice d'Académie et membre du jury du Concours.

Troisième partie, « Le scoutisme laïque aujourd'hui:héritier de son histoire, novateur et force de propositionspour l'éducation à la citoyenneté» - « La formation ducitoyen de la Résistance à aujourd'hui : méthodes, outilset actes » avec la participation d'acteurs du scoutisme àtravers le monde.

Quatrième partie, « De la mémoire à l'histoire duscoutisme laïque » - « Les traces des engagements dansl'histoire du scoutisme laïque: des témoignages à la valo-risation historique » avec l'exposé très applaudi d'Hé-lène Mouchard-Zay, présidente du Musée-Mémorialdes enfants du Vel d'Hiv (Cercil d'Orléans), qui a traitédes recherches concernant les 4115 enfants internes àPithiviers et Beaune-La-Rolande après la rafle du Veld'Hiv, puis déportés à Auschwitz.

Cette première rencontre sur le scoutisme laïque a été uneréussite et c'est bien plus tard que prévu que le présidentnational eut la difficile tâche de conclure cette journée,exprimant l'espoir qu elle se renouvelle dans lavenir. A.B.

20 JAN 14Quotidien

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Le premier conseil des jeunes chez les Éclaireurs

Marion Jaffrézic, a droite, et les enfants du conseil des jeunes eclaireurs

Le premier conseil des enfants etjeunes des Éclaireurs de France s'esttenu, samedi, dans ses locaux de Ke-rentrech.

« L'association des Éclaireuses etéclaireurs de France est un mouve-ment de scoutisme et de jeunesselaïque. Des activités régulières sontorganisées, indique Marion Jaffré-zic, permanente. Aujourd'hui, c'estla première réunion du conseil desenfants nouvellement élu. »

Douze conseillers ont été elus endécembre : deux lutins (6-8 ans),quatre louveteaux (8-11 ans), quatreéclaireurs (11-15 ans) et deux aînés(15-17 ans). « Ils vont construire une

structure représentant un arbre afinde pouvoir s'exprimer à travers depetits messages, ajoute Manon Jaf-frézic. Les enfants sont associés, defaçon permanente, aux choix et auxmodalités de l'organisation. Nousleur donnons toujours la parole. »

Les Éclaireurs de Lorient comptentcent trente jeunes et quatre-vingtsadultes.

Renseignements : EEDF pays deLorient, 55, rue Louis-Roche, tél.02 97 21 22 21, blog : http://environ-nement.vefblog.net.

9 rue Gambetta50104 CHERBORUG CEDEX - 02 33 97 16 16

14 JAN 14Quotidien

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I» L'INFO EN BREF

Appel à témoinsJacques Letourneur, un de nos lecteurs de Sainte-Mère-Eglise

nous a confié cette photo en demandant sa publication dans lejournal.

Il espère ainsi retrouver la trace de ceux qui étaient Eclaireurs deFrance avec lui à Cherbourg juste après la Guerre.

La photo a été prise le 7 août 1946, à bord de l'escorteur Lans-quenet, qui emmenait les scouts cherbourgeois en Angleterre, àla rencontre de leurs homologues de Barton-on-Sea.

Sur la photo, pêle-mêle, on retrouve Guy Lemoine, Roger Jan-vier, Bernard Sevellec, B. Houyvet, André Miquelot, Tabuteau, etles frères Letourneur (Jacques et Guy). Mais il y en a d'autres en-core.

Pratique : voici les coordonnées de Jacques Letourneur pourceux qui voudraient évoquer quèlques souvenirs : 02.33.41.24.57.

Les scouts cherbourgeois à bord de l'escorteur Lansquenet le 7 août1946.

28 JAN 14Quotidien

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OSA

Le Monêtier-les-Bains

Moins d'oiseaux dans le Briançonnaisque Tannée dernière

Durant tout le week-end, la LPO (Ligue pour la protectiondes oiseaux) et le Muséum national d'histoire naturelleinvitaient pour la deuxième année consécutive à compterles oiseaux durant une heure.

Des membres des Eclaireuses et éclaireurs de France et dela LPO ont compte les oiseaux à la mangeoire du Fontenil,et aux alentours le week-end dernier.

Le but est d'aider les scientifiques à mieux connaître leurrépartition sur le territoire et de mieux les protéger. L'andernier, il y a eu en France 3000 jardins participantset environ 130000 oiseaux observés. Pour cette secondeédition, les membres du groupe LPO du Briançonnais sesont installés au chalet des Eclaireuses et éclaireurs deFrance (EEDF) du Fontenil sur la commune du Monêtier-le-Bains. Ce chalet est devenu "refuge LPO".

L'hiver 2013 a été long, suivi d'un printemps froid etpluvieuxau moment de la reproduction

Malheureusement, le nombre d'oiseaux a chuté cetteannée. «L'hiver 2013 a été long, suivi d'un printempsfroid et pluvieux au moment de la reproduction», indiquel'ornithologue et représentant de la LPO du BriançonnaisYves Zabardi. «La dernière chute de neige était de 30 cmdébut juin 2013, avec un début d'été pluvieux», ajoutentAlexis Marais Le Vêler et Michel Clerget des EEDF.De plus, la journée était ensoleillée et ce n'est pasla meilleure journée d'observation, puisque les oiseauxpréfèrent se nourrir dans les mélèzes.

Avec une journée de mauvais temps, les oiseaux viennentplus facilement à la mangeoire. Il est alors possible d'enavoir une vingtaine autour de la mangeoire. Arrivés enmars, les oiseaux doivent avoir une alimentation plusprotéinée (insectes) pour la reproduction. Les mangeoiressont donc retirées. «Le but n'est pas uniquement de nourrirles oiseaux, mais de les voir et de les compter dansde bormes conditions», ajoute Yves Zabardi. «Certainesespèces ne peuvent être vues que grâce à la mangeoire».

Le comptage se fait 2 à 3 fois par an. «A long terme, lecomptage des oiseaux sera intéressant. Les données sontinformatisées dans toute l'Europe», conclut l'ornithologue.

La LPO Paca est installée dans les six départements, soitun total de 21 groupes. Dans les Hautes-Alpes, il y en atrois: dans le Briançonnais, le Gapencais et l'Embrunais. Ilssont une vingtaine de membres actifs dans le Briançonnaisdepuis 2006, des passionnés d'ornithologie qui organisentdes randonnées, des comptagespour le plaisir d'apercevoirtoutes sortes d'animaux et dans une ambiance conviviale.

Pascal MARTEL

Une mangeoire installée par le chalet du Fontenil desEclaireuses et éclaireurs de France.

www.nordeclair.fr

Évaluation du siteLe site du quotidien Nord Éclair diffuse à la fois l'actualité régionale et nationale répertoriées sousdiverses rubriques : actualités, sports, opinions, services,temps libre,... Ce site dispose aussi de blogset de forums.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 284* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

EEDF / 207437428 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 14/01/2014 Auteur : -

Villeneuve-d'Ascq: une journée pour débattre de la formation desenseignants avec le CAPEPar Nord Eclair

À l’université Lille III, le CAPE Nord-Pas-de-Calais (collectif des associations partenaires de l’écolepublique, qui regroupe treize organisations) a fait salle comble pour sa première journée régionale. LeCAPE a même dû réserver un second amphi et organiser une visioconférence pour accueillir tous lesinscrits.

« Pour une première, c’est plus qu’un succès, constate Sylvain Hannebique, représentant l’ICEMPédagogie Freinet, l’une des chevilles ouvrières de l’organisation de la journée. Il est venu 650personnes dont la moitié sont des enseignants. Les autres sont des parents d’élèves, des animateurs,des membres de nos associations ou appartiennent aux corps d’inspection et à différentes instancesacadémiques. »

Si le public a plébiscité la journée, c’est sans doute en raison du plateau de choix qu’a su réunir leCAPE, avec Marie-Christine Blandin (ancienne présidente du conseil régional), le professeur PierreDelion (CHRU Lille), Pierre Frackowiak (ligue de l’enseignement et CAPE Nord - Pas-de-Calais), ÉricFavey (CAPE national) et Philippe Meirieu (professeur à l’université Lumière, Lyon II), figure tutélairereconnue de la pédagogie française.

Le succès s’explique aussi par le débat particulièrement vif, dans ce contexte de refondation del’école, sur l’organisation de l’enseignement et la formation des maîtres.

http://www.nordeclair.fr/info-locale/villeneuve-d-ascq-une-journee-pour-debattre-de-la-jna57b0n344601




















EEDF / 207437428 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés

« Nous regroupons beaucoup de gens qui s’intéressent à l’école publique et qui militent pourson succès, commente Laurent Verdières, directeur des CEMEA Nord - Pas-de-Calais, l’un desorganisateurs de la journée. Nous voulons, à travers cette réunion des forces vives de notre collectif,faire entendre notre voix qui est le plus souvent diluée dans de vastes instances dont nous nesommes qu’une petite composante. C’est aussi une manière de nous réunir, de coopérer et degommer les effets pervers d’un système où nous sommes le plus souvent en position de prestatairesconcurrents. »

Le CAPE veut prendre toute sa place, dans la démarche de pensée et d’organisation du paysageéducatif. Il le fait déjà, partiellement, en accompagnant la réflexion sur les rythmes scolaires quemènent la DSDEN (direction des services départementaux de l’éducation nationale) et le conseilgénéral du Nord. Mais il voudrait aller plus loin : « Nous souhaiterions pouvoir élargir le champ de laréflexion en matière de formation initiale et continue des enseignants, confirme Sylvain Hannebique.C’est un euphémisme de dire que nos offres de services sont ignorées, notamment au niveau del’école supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE : organisme qui a remplacé l’IUFM dans lecadre de la refondation de l’école). »

« Nous sommes totalement en dehors de la formation initiale des enseignants telle qu’elle se pratiqueactuellement, poursuit Laurent Verdières. C’est d’autant plus gênant que les formateurs de terrain ontété écartés du système. Seuls les diplômes universitaires sont pris en compte. Pour ce qui est de laformation continue des enseignants, c’est encore plus inquiétant. Il n’existe pas, à ce jour, de lignebudgétaire sérieuse pour la mettre en œuvre… »

Une réalité qu’a confirmée Philippe Meirieu au cours de sa conférence : « On peut noter que 64 %des enseignants de l’OCDE ont reçu une formation en 2013, contre seulement 17 % pour la Francece qui nous classe dans le petit peloton des lanternes rouges. »

Les signataires du CAPE Nord - Pas-de-Calais : AFEV, Aroéven, CEMEA, CRAP cahierspédagogiques, Éducation et Devenir, EEDF, Francas, ICEM Pédagogie Freinet, Léo Lagrange, Liguede l’enseignement, OCCE, PEP, Planning Familial. Contact : Laurent Verdières, directeur CEMEANpdc, 11, rue Ernest Deconinck 59000 Lille, 03 20 12 80 07, lille@collectif – cape.fr.




























NICE MATIN 10 JAN 14Quotidien

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Séjour de ski avec les « Éclés »du groupe « Grasse Jean-Moulin »

Comme chaque annee, les filles et les garçons de 6 a 12 ans qui le souhaitentpourront faire du ski tous les jours en fonction du niveau, du 22 au 28 février. (DR)

D u ii au 28 lévrier,les ÉclaireusesÉclaireurs de France

du groupe local « brasseJean Moulin » proposentun séjour de skiLe tarif du séjour est de388 euros, équipement deski en susLe sejour est propose auxfilles et aux garçons de 6 à12 ans Ils feront du skitous les jours en fonctiondu niveau des enfants Ilssont en gestion libre, ce quiimplique une participationcollective aux tâches mé-nagèresLes dirigeants proposentde sensibiliser les enfants àl'ensemble de leurs va-leurs démocratie, laïcité,solidarité, coéducation etécocitoyenneté, proposi-

tion éducative incontour-nable de notre scoutismelaïque, se réclamant égale-ment de l'éducation popu-laireLe groupe « brasse Jean-Moulin », c'est aussi un sé-jour d'une semaine soustentes aux vacances deprintemps, et différents sé-jours de I à 3 semainessous tentes au mois dejuillet Ce sont égalementdes réunions de prépara-tion et des week-endsLes unités d'âge sont mix-tes et vont préparer desprojets qui se concrétise-ront au camp d'étéLes Lutins, les Louveteaux,les Éclais et les Aînés, sontencadrés par des anima-teurs bénévoles certifiésChaque année, nous re-

cherchons des jeunes agesde 17 ans au moins, inté-ressés pour vivre l'aven-ture du scoutisme en de-venant « responsablesd'animation »En échange de leur bénévo-lat, les Éclaireurs et Éclai-reuses de France assurentgracieusement la formationdu BATA

Savoir +Les inscriptions se font auprès dePierre Malet au 06 88 39 37 54Site wwweedffr/groupe-grasse

Lassociation des Éclaireiises ÉdaireursDe France (EEDF) est agréée par leministere des Sports de la Jeunesse deI Éducation populaire et de la Vieassociative et celui de I ÉducationNationale

07 JAN 14Quotidien

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Cinquante jeunes scouts sont partisen camp deC'est une tradition au, sein dugroupe des Éclaireuses Éclaireursdè France de Lambersart d'organi-ser un camp de Noël durant lesvacances. Après l'Angleterrel'année dernière, une cinquan-taine de scouts sont donc partis àBailleul pour quatre jours.Durant ce séjour, les jeunes sontpartis à la découverte de la régiondes Flandres à travers l'initiationà la bourle, des jeux de pistes au-tour du Mont Noir et du Mont desCats, des veillées. Le camp a per-mit également aux jeunes de pas-ser leurs progression interne auscoutisme. Le groupe a égalementparticipé à une soirée à la baseEEDF dè Morbecque où un stagede perfectionnement BAFA, orga-nisé par l'association, avait lieu.Les 50 « éclés » ont été un publicde choix pour les trente stagiairesvalidant leur formation.

Les enfants se sont beaucoup amusés, mais ils ont également dé-couvert leur région.Le séjour s'est terminé par unefiesta suédoise où le père Noël estrevenu pour distribuer des ca-deaux aux jeunes scouts, en espé-rant les revoir l'été prochain. Eneffet, le groupe partira peut êtreen août en Suède pendant trois

semaines.Les enfants sont rentrés du campheureux et pourront reprendre laroute de l'école avec pleins desouvenirs et un rêve de Suèdepour tenir jusqu'à la fin de l'an-née scolaire. •

02 JANVIER 14Quotidien

OJD : 198324


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LYON ISR Les éclaireurs de France proposent('apprentissage de la démocratie

i Les éclaireuses apprennent ensemble la responsabilité et l'éco-citoyenneté Photo archives Yves Le Pape

Les Eclaireuses et Eclaireursde France (EEDF) est uneassociation laïque du scou-tisme, implantée dans le 1er

arrondissement.Dans ce groupe, ils sont 15lutins (6/8 ans), 15 louve-teaux (8/11 ans) et 10 éclai-reurs (11/16 ans) et se réu-nissent dans les locaux de laMaison de l ' E d u c a t i o n(mais cherchent un localpour entreposer leur maté-

riel). Toutes les 3 semainesils font ensemble une sortiesur une j o u r n é e ou unweek-end à la découverte dela nature. Ils sont organisésen « équipages » qui fonc-tionnent en autonomie etdont chaque membre estdoté d'une responsabilité.Les éclaireurs défendentdans l ' ac t ion quèlquesvaleurs fortes : l'apprentis-sage de la démocratie, l'éco-

citoyenneté, la solidarité etla laïcité.L'adhésion annuelle s'élèveà 80 € et permet de partici-per à toutes les sorties, uneparticipation supplémentai-re étant demandée pour lescamps d'été. •Groupe EEDF Lyon 1er

17 rue neuve, 69001 LyonTél. : 04 72 00 20 [email protected]://lyon1er.ecles.fr/

10 AVENUE VICTOR HUGO55800 REVIGNY SUR ORNAIN - 03 29 70 56 33

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Bon a savoir RÉGLEMENTATION CESTACM

L'accueil de scoutismeAu jeu des sept familles d'ACM, tirons aujourd'hui la catégorie dite « mixte » :l'accueil de scoutisme. Est-ce parce que trop de films ont tourné en dérision son« folklore » ou parce que ses particularités sont méconnues ? On oublie parfoisque l'intuition sur laquelle le scoutisme repose s'inscrit fortement dans les valeursde l'éducation populaire. Avec un projet éducatif exigeant, le scoutisme resteun des rares domaines où les valeurs d'engagement, d'initiative, de participationdes jeunes et de citoyenneté se vivent au quotidien. Les familles ne s'y trompentpas : alors que le nombre d'inscriptions en cola traditionnelle recule, les effectifsdu scoutisme grimpent, dans tous les mouvements.

Un accueil « mixte »

Employer l'adjectif « mixte » pour le qualifier paraît assezparadoxal, car le scoutisme est un des seuls lieux éducatifsoù subsiste, dans plusieurs de ses composantes, le principede faire grandir séparément les garçons et les filles.Il s'agit en réalité par cette appellation, vous l'avez biencompris, de classer l'accueil de scoutisme entre lesquatre types de séjours avec hébergement et les deuxcatégories d'accueils sans hébergement, puisqu'il est àla fois l'un et l'autre.

En effet, le scoutisme a longtemps été réglementairementinclassable.Jusqu'en 2006, les scouts devaient déclarer leurs activitésd'année en centre de loisir sans hébergement et leurscamps en centre de vacances - s'ils avaient une duréede plus de cinq nuits.Mais les activités scoutes n'ont rien de la régularité d'uncentre de loisirs :• situées rarement le mercredi, plutôt le week-end, maisparfois le samedi, parfois le dimanche, parfois les deux,avec une nuitée entre - ou pas ;


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- des accueils a certains moments en petites equipes desix ou sept jeunes sans encadrement, a d'autres momentsen « compagnies » ou « troupes » d une vingtaine voireen « groupes » beaucoup plus importants aux tranchesd'âge tres étendues- la plupart du temps hors les murs, ou alors dans un oudes locaux pour lesquels le qualificatif de « sommaire »constituerait un joli superlatifFace a ces difficultés, le Ministere a trouve plus satisfaisantde creer une catégorie sur mesure l'accueil de scoutisme

De quels scouts s'agit-il ?N'importe quelle association peut se prévaloir d'appliquerla methode ou la pédagogie scoutes inventées par BadenPowell Maîs porter un foulard, camper dans les bois etchanter Youkaidi youkaida (bonjour les cliches ) n estpas suffisant pour constituer un accueil de scoutisme auxyeux des fonctionnaires d'une DOCSL'article R 227-1 du Code de l'action sociale et des famillesle qualifie ainsi « L'accueil de scoutisme d'au moins septmineurs, avec et sans hebergement, [est] organise par uneassociation dont l'objet est la pratique du scoutisme etbénéficiant d'un agrement national délivre par le ministrecharge de la Jeunesse »Ces associations sont actuellement au nombre de neuf- Les associations membres de la Federation du scoutismefrançais- Eclaireurs et eclaireuses de France (EEDF),- Eclaireuses et eclaireurs Israélites de France,- Eclaireuses et eclaireurs unionistes de France,- Scouts et guides de France,- Scouts musulmans de France- Les autres associations- Eclaireurs neutres de France,- Federation des eclaireuses et eclaireurs,- Guides et scouts d'Europe,- Scouts unitaires de France

Pourquoi deux listes d'associations ?Parmi ses nombreuses spécificités, le scoutisme en aquelques-unes sur le plan de son organisation

Une organisation mondiale et par religionL'Organisation mondiale du mouvement scout, créée dansles annees 1920 pour reunir et fédérer les scoutismesnationaux, ne peut reconnaître selon ses statuts qu'une

seule Organisation scoute nationale (CSN) par pays EnFrance, l'organisation reconnue est celle qui a le plusd ancienneté, la Federation du scoutisme français, quicomprend elle-même plusieurs associations distinctesen fonction de leur appartenance confessionnelle ll s'agitpar ordre de taille des• 65 DOO Scouts et guides de France (catholiques),• 12 DOO Eclaireurs et eclaireuses de France (laïcs),• 5 DOO Eclaireuses et eclaireurs unionistes de France(protestants),• 3 800 Eclaireuses et eclaireurs Israélites de France ,• 2 500 Scouts musulmans de France (association crééeen 1990, qui comprend filles et garçons bien que son nomne le précise pas)La deuxieme liste comporte• les 29 DOO Guides et scouts d'Europe (catholiques),crées en 1958, membres de l'Union internationale desguides et scouts d'Europe ,• Les 27 300 Scouts unitaires de France (catholiques),crées en 1971 a la suite d'une scission avec les Scoutsde France,• Les 3 500 Eclaireurs neutres de France (non pas laïcs,maîs revendiquant une « neutralite active »), crées en1947, et rassemblant des unites et des associationsconfessionnelles ou non,• La Federation des eclaireuses et eclaireurs mouvementlaïque maîs regroupant des associations confessionnelleset non confessionnelles, cree en 1989 en s'éloignantdes EEDFLe point commun des associations de cette deuxiemeliste est qu'ils ont maintenu au plus pres le systemepedagogique invente par le fondateur du scoutisme Baden-Powell Les Scouts et guides de France ont par exemplescinde dans les annees 1960 la branche Eclaireurs etEclaireuses d'origine (12-17 ans) en deux tranches d'âgeplus resserrées les scouts ou guides (12-14 ans) et lespionniers ou caravelles (14-17 ans) Ils ont également choisid'adapter leur projet educatif a une vie plus urbaniséeLes associations de la deuxieme liste continuent a pratiquerle systeme historique en ne maintenant que trois branches• la branche dite «jaune» pour les enfants de 8 a 12 ans.louveteaux, louvettes ou jeannettes,• la branche « verte » pour les ados de 12 a 17 ans •eclaireurs et guides,• la branche « rouge » pour les jeunes adultes a partir de17 ans routiers, guides-aînéesD'une maniere generale, ces dernieres associations secaractérisent par le maintien d'un fonctionnement


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plus traditionnel que celui du scoutisme françaisorganisation pedagogique, vie au grand air, uniforme plus« strict», texte de la loi et de la promesse

Quelle réglementation pour les autresassociations ?La soixantaine d'autres associations qui utilisent ladénomination « scoutisme" en France doit se conformera la reglementation generale des ACM• déclarer les activites de 1 a 3 nuits comme sejours courts,• déclarer les camps de plus de 4 nuits comme sejoursde vacances,• déclarer les activites d'année sans hebergement commeaccueils de loisirs,• avoir un encadrement qualifie de type Bafa/Bafd (ouéquivalent) sans pouvoir se prévaloir de leurs formationsinternes

Les scouts bénéficient-ils de beaucoupde dérogations ?Sur le plan reglementaire, l'accueil de scoutisme relevédes mêmes dispositions que le sejour de vacances etl'accueil de loisirsNéanmoins l'agrément donne aux associations la possi-bilité de former elles-mêmes leurs cadres et leur octroiecertains allegements réglementaires du fait de la spécificitéde leurs activitesAinsi s'ajoutent a la liste des diplômes et titres de l'enca-drement (Bata, Bafd ) ceux qui sont délivres a l'issuedes formations internes des mouvements scouts agreesCette disposition a pour limite que ces titres et diplômesne permettent d'être directeur ou animateur qu'au semdes accueils de scoutisme Ils ne sont pas transférablesen accueil de loisirs ou en sejours de vacancesPar ailleurs, la pratique de l'autonomie par les jeunes,inhérente a la pédagogie scoute, est cadrée tres préci-sément dans un texte

la qualification du directeur

Dans les activites organisées par les associations descoutisme agréées au plan national, s'ajoutent a la listedes titres et diplômes permettant d'exercer les fonctionsde direction les titres et diplômes internes suivants délivrespar ces associations• Diplômes et titres délivrés par les associations agrééesmembres de la Fédération du scoutisme français :

- certificat d'aptitude aux fonctions de responsable d'unitéscoutisme français,- certificat d'aptitude aux fonctions de directeur scoutismefrançais- Diplômes et titres délivrés par les autres associa-tions agréées :- chef de groupe, attestation délivrée par le commissairegeneral, formation tnpode (Scouts unitaires de France),- chef de camp, camp ecole préparatoire deuxieme degré(Scouts unitaires de France),- attestation de capacite ou licence capacitaire (Eclaireursneutres de France, Federation des eclaireuses et eclaireurs,Guides et scouts d'Europe),- licence de chef de premier, deuxieme et troisieme degré(Eclaireurs neutres de France, Federation des eclaireuseset eclaireurs, Guides et scouts d'Europe)

La possibilité de dérogation pour la directionUne derogation peut être accordée pour la direction desaccueils de scoutisme (avec ou sans hebergement) des lorsque l'effectif du camp ou de l'unité est égal a 50 mineursau maximum La demande doit être faite auprès de laDOCS La derogation ne peut excéder 12 mois

La qualification des animateursDans les activites organisées par les associations descoutisme agréées au plan national, s'ajoutent a la listedes titres et diplômes permettant d'exercer les fonctionsd'animation les titres et diplômes internes suivants délivrespar ces associations- Diplômes et titres délivrés par les associations agrééesmembres de la Fédération du scoutisme français :- certificat d'aptitude aux fonctions d'animateur scoutismefrançais- Diplômes et titres délivrés par les autres associa-tions agréées :-assistant d'unité, camp ecole préparatoire premier degré(Scouts unitaires de France),-attestation de capacite ou licence capacitaire (Eclaireursneutres de France, Federation des eclaireuses et eclaireurs,Guides et scouts d'Europe)

Les taux d'encadrementMême si, depuis peu, les Scouts et guides de France et lesEEDF ont ajoute pour les enfants de 6 a 8 ans une branchede scoutisme adapte a cet âge, aucune association de


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scoutisme agréée n'accueille d'enfants de moins de 6 ansLe taux d'encadrement est donc le même qu'en accueilde loisirs ou en séjour de vacances pour les enfants deplus de 6 ans : un animateur pour 12 enfants.

Direction et animation

Le directeur peut être inclus dans l'effectif d'encadrementdans deux cas• pour les activités sans hébergement et les camps de1 à 4 nuits, si l'effectif est égal au plus à 80 mineurs ,• pour les camps d'au moins 4 nuits dont l'effectif est d'auplus 50 mineurs âgés d'au moins 14 ans

Activités en autonomie

La vie permanente en petits groupes de 6 à 8 jeunes,autogérés, est un principe fondamental de la méthodescoute Toutes les activites, aussi bien en cours d'annéeque pendant les camps, se vivent au sem de ces equipes,où chacun, quel que soit son âge, a un rôle a remplir et uneresponsabilite. Les equipes organisent, après validation parla maîtrise maîs en toute autonomie, des activités, maîsaussi des sorties, des week-ends, des « explorations» quipeuvent durer jusqu'à 4 jours et 3 nuitsLarréte du 21 mai 2007 modifié demande aux organisateursde prendre certaines précautions pour les activités

Le projet éducatif scoutLe projet éducatif scout vise au « développement intégral de la personne » à travers cinq buts : le dévelop-pement physique, l'habileté manuelle, la formation du caractère, le sens des autres et la dimension spirituelle.Quèlques extraits de la constitution de l'Organisation mondiale du scoutisme permettront de mieux comprendrece qui lie les scouts du monde entier, par-delà les quèlques différences évoquées dans cet article.- Une définition : c'est « un mouvement éducatif pour les jeunes, fondé sur le volontariat, à caractère nonpolitique, ouvert à tous sans distinction d'origine, de race, ni de croyance ».- lin but : « Contribuer au développement des jeunes en les aidant à réaliser pleinement leurs possibilités physiques,intellectuelles, sociales et spirituelles en tant que personnes, que bons citoyens et que membres des communautéslocales, nationales et internationales. »- Des principes : le scoutisme est fondé sur trois principes de base :- le principe spirituel : « L'adhésion à des principes spirituels, la fidélité à la religion qui les exprime et l'accep-tation des devoirs qui en découlent. »- le principe social : « La loyauté envers son pays dans la perspective de la promotion de la paix, de la compré-hension et de la coopération sur le plan local, national et international, la participation au développement dela société dans le respect de la dignité de l'homme et de l'intégrité de la nature. »- le principe personnel : « La responsabilité de son propre développement et une progression personnelle. »- line méthode : « Un système d'auto-éducation progressive fondé sur :- l'adhésion à une promesse et à la loi scoute, la promesse étant un engagement personnel de chaque jeune àfaire de son mieux pour vivre la loi scoute ;- une éducation par l'action et par le jeu ;- une vie en petites équipes « comprenant, avec l'aide d'adultes qui les conseillent, la découverte et l'accep-tation progressives par les jeunes des responsabilités et la formation à l'autogestion tendant au développementdu caractère, à l'accès à la compétence, à la confiance en soi, au sens du service et à l'aptitude aussi bien àcoopérer qu'à diriger. »

- « des programmes d'activités fondées sur les centres d'intérêt des participants et comportant des jeux, destechniques utiles et la prise en charge de services à la communauté ; ces activités se déroulant principalementen plein air, en contact avec la nature. »D'autres éléments du projet scout comme le bénévolat des chefs, l'éducation des jeunes par les jeunes et lapédagogie des conseils mériteraient aussi un développement.


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Les activites en autonomie sont réservéesaux « groupes constitues ».

»> en autonomie Des activites sans hebergementou comprenant au plus 3 nuits consécutives peuventainsi être organisées sans encadrement, des lors que lesmineurs en groupe constitue ont plus de 11 ans, dans lesconditions suivantes• les caractéristiques de l'activité sont précisées dans leprojet pedagogique,• les familles en sont informées, ont atteste en avoir prisconnaissance et ont donne leur accord ,• la preparation inclut la mise a disposition pour le groupede moyens adaptes et le repérage des lieux,• les responsables du groupe reconnus par les instancesnationales du mouvement valident le projet en tenantcompte des capacites d'autonomie des mineurs ,• lors du déroulement de l'activité, des moyens decommunication effectifs sont a la disposition du groupeet un adulte responsable peut intervenir a tout momentNous constatons que la pratique de l'autonomie est réservéepar le texte aux « groupes constitues » La pratique desraids en solitaire est donc a reserver aux jeunes majeurs

Les activités physiquesLe nouveau cadre reglementaire des activites physiquesen ACM étend aux accueils de scoutisme les dispositionsdérogatoires relatives aux accueils de loisirs et aux sejoursde vacances, dont celles de l'arrête du 25 avril 2012Notons que la fiche sur le radeau, qui a ete particuliè-rement détaillée, permet de donner un cadre plus précisa cette activite assez régulièrement pratiquée en accueilde scoutismePar ailleurs les qualifications internes aux mouvements descoutisme dans le cadre du scoutisme marin (associations

du Scoutisme français, Guides et scouts d'Europe, Scoutsunitaires de France) sont prises en compte dans la ficheVoile de cet arrêteLa possibilité de pratiquer le tir a l'arc avec « du materielconstruit par les mineurs a partir d'éléments naturels »n'a pas ete reprise dans la fiche Tir à l'arc Maîs ellefigure sur la liste d'exemples d'activités a finalité ludiqueet récréative qui peuvent continuer a être encadrées partout membre permanent de l'équipe pedagogique del'ACM, sans qualification sportive particulière (fiche n° 6de la circulaire du 30 mai 2012)

Le camp scoutLe mode de vie scout a longtemps ete régi par l'arrêtedu 23 avril 1998 qui définissait « des conditions particu-lières pour l'installation et le fonctionnement des campscle scoutisme », pour tenir compte de leur organisationspécifique dans un cadre de vie en pleine nature Depuisson abrogation il y a 10 ans, l'ensemble des associationsdoit se conformer aux textes generaux et en particulieraux reglements sanitaires départementauxEn réalité, cet arrête était un récapitulatif de diversesreglementations, assorties de conseils de bon sens et deprudence Son intérêt principal était de donner une légitimitéau mode de vie scout face aux exigences parfois tatillonnesd'autres administrations accueil occasionnel dans desgranges, cuisine sur feu de bois, utilisation de feuillesBeaucoup de ses contenus sont dépasses, maîs nouspouvons reprendre certaines des têtes de chapitre de sesannexes en les revisitant

Implantation du campLes camps scouts sont implantes le plus souvent a l'écartdes terrains de camping, chez des proprietaires prives llsuffit a l'organisateur d'avoir l'autorisation du proprietaire,en respectant les interdictions suivantes• sur le rivage de la mer,• dans un rayon de 200 metres de points d'eau captéepour la consommation,• dans un site classe, inscrit ou protege et a moins de500 metres d'un monument historique,• aux emplacements interdits par arrêtes préfectorauxou municipauxPenser a bien définir les limites du camp et la dispositiondes tentes pour assurer au mieux la securite des jeuneset permettre une surveillance adaptée a l'âge des partici-pants Contrairement a une legende bien établie, aucunereglementation n'interdit d'installer des tentes surélevées


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Certaines associations en limitent la hauteur à 3 metres(comme la fiche escalade), d'autres a la hauteur du pluspetit des scouts La construction, dont la solidité doit êtrevérifiée, doit aussi prendre en compte autant que possiblela sécurite des dormeurs.

Les feuxÉlement fondamental de leur mode de vie, les scoutsutilisent quotidiennement le feu de deux manières. pourla cuisine (en general sur des tables à feu en hauteur, pourlesquelles le risque n'est pas plus grand que celui d'unbarbecue) et pour la veillée dont il est l'élément central(grand feu monté a même le sol).Dès leur plus jeune âge, les scouts doivent être sensibilisésau danger du feu, aux mesures de securite a mettre enœuvre et à la conduite à tenir en cas d'incendie• Dégager les alentours • placer le foyer largement à l'écartde tout ce qui pourrait nourrir le feu (herbes sèches, tentes,racines traçantes pour les feux au sol . ), y compris enhauteur (branches basses)• Vérifier la solidité et la stabilité des tables à feu. Circons-crire les feux de veillée avec des pierres.• N'allumer un feu que si on dispose à côté d'une quantitéd'eau suffisante pour l'étemdre (au moins un jerricane de20 I pour un feu de cuisine)• Les feux ne sont jamais laissés sans surveillance et sontéteints complètement en fm d'utilisation, le plus radicalétant de les noyer sous l'eau.

Hygiène corporellell faut bien reconnaître qu'il est plus difficile et moinsagréable de se laver complètement chaque jour et defaire sa lessive au fond des bois, à l'eau froide, que dansun terrain de camping bien équipe La maîtrise veilleranéanmoins à faciliter l'hygiène corporelle en s'assurantd'avoir de l'eau en quantité suffisante et en faisant monterde vrais coms toilette isoles et bâchés, suffisamment vastespour qu'on puisse s'y laver entièrement et y déposer sesvêtements et affaires de toilette sur un portant. Les douchessolaires peuvent être un bon plan, à condition de disposerde suffisamment de poches et évidemment de soleil.

Les feuilléesLa mode ecologique des toilettes sèches a rendu moinsétrange la pratique scoute du trou dans la terre pour yfaire ses besoins naturels On veillera à équiper ces lieuxbâchés d'eau et de savon pour le lavage des mains, àmettre le papier toilette a l'abri de la pluie, à les désinfecterrégulièrement et à les reboucher pour en creuser d'autreslorsqu'ils arrivent aux 4/5 de leur remplissage.

Hygiène alimentaireLes scouts peuvent se reporter utilement aux donnéesréglementaires et conseils pratiques donnés dans l'article« Préparer des repas en plein air avec les enfants» publiédans ie Journal de l'Animation n° 138 d'avril 2013 k

Roselyne Van Eecke

Les feux ne doivent jamais être laissés sans surveillance.

22 JAN 14Quotidien

OJD : 119278


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•VALLIERESSéjour d'hiverdans les Vosges

Le groupe Visa des Éclaireuseset éclaireurs de France, associa-tion de scoutisme laïque sansuniforme, organise un séjourd'hiver, dans les Vosges, dudimanche 2 au vendredi 9 mars,pour les enfants âgés de 6 à ISans. La participation aux frais estde 295 € (adhésion et assuranceincluses).

16 JAN 14Quotidien

OJD : 203298


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TROC ET PUCES DIMANCHELes Éclaireuses et éclaireurs de France (EEDF) organisent un troc etpuces, dimanche, à l'Espace Cosmao-Dumanoir, à Lorient, de 9 h à18 h. Entrée: 1,50 €, gratuit moins de 12 ans. Réservations d'empla-cement au 06.51.78.65.97 ou sur le site www.eedf.fr/groupe-lorient

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