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En 2013 a été lancée la commémoration du soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la Victoire sur la barbarie nazie. C’est un moment dont l’Education nationale tout entière doit pleinement se saisir car il permet d’associer à ce devoir de mémoire un véritable travail d’histoire avec les élèves de tous les niveaux d’enseignement, tout autant les écoliers du cycle des approfondissements, les collégiens que les lycéens géné- raux, technologiques et professionnels, sur tous les territoires de notre académie. Travail d’histoire impliquant différentes disciplines d’enseignement qui permettent d’interroger l’histoire locale pour mieux accéder à l’histoire nationale et globale de cette période pendant laquelle des hommes et des femmes se sont engagés contre la barbarie nazie, se sont engagés pour défendre des idéaux et des valeurs, se sont enga- gés pour restaurer la République bafouée depuis 1940. Cette réflexion doit, autant que possible, être enrichie du contact des témoins toujours pré- sents, témoins qui incarnent la mémoire de ce moment crucial de notre histoire nationale et mondiale. Il est nécessaire de donner du sens à la commémoration par l’histoire, par la connaissance historique. Interroger l’histoire de la Résistance et des résistances, de la Libération et des libérations, de la victoire doit permettre d’amener les élèves à s’interroger, à appréhender et à comprendre la complexité, mais aussi à envisager, dans une perspective civique, leur place et leur rôle dans la société de demain en puisant aujourd’hui dans ce passé. Cette commémoration nous offre donc une opportunité de revisiter nos programmes d’en- seignement en nous appuyant en particulier sur l’existant, qu’il s’agisse des commémora- tions et des célébrations locales, des ressources mises à disposition par nos partenaires (Cinémathèque de Toulouse, archives départementales, musées de la Résistance…), tout autant que les dispositifs tels que le Concours national de la Résistance et de la déporta- tion, les offres de formation proposées dans le cadre du partenariat avec le Mémorial de la Shoah, notamment. Sans compter qu’il est également possible, par exemple, de s’interro- ger ci et là sur le nom du résistant local que porte un établissement ou la rue où il se trouve. Autant de champs des possibles pédagogiques qu’il convient d’investir aussi bien dans l’enseignement ordinaire que dans des démarches de projet. Sans hésiter à mettre en lumière les initiatives, sans hésiter à partager les pratiques et les expériences de manière à ce qu’elles bénéficient au plus grand nombre. Christophe Escartin, Inspecteur de l’Education nationale de lettres-histoire-géographie, référent académique pour la commémoration du Soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie (2013-2015) Editorial Agenda mars 2014 n° 6 recto - verso 24 mars 9h : RED restreinte - salle du Conseil 11h : comité de suivi du nouveau rectorat - salle du Conseil 14h : CTA - salle du Conseil 26 mars 10h : CA du GIP - salle du Conseil 27 mars 9h : Parlement des enfants - salle 301 (Duportal) 28 mars 9h : CODIR académique - salle du Conseil 31 mars 9h : RED restreinte - salle du Conseil 14h : Comité départemental pour la commémoration de la première guerre mondiale - salle 302 (Duportal) Commémorer et enseigner le 70e anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie La rubrique du Pôle civique consacrée au 70e anniversaire sur le site acadé- mique http://www.ac-toulouse.fr/70e offre la possibilité à tout un chacun de s’informer sur les actions académiques et sur les projets menés dans les établissements mais aussi d’accéder à différentes ressources.

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recto - verso n°6, mars 2014

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En hommage à Jean-Claude Fessenmeyer, la rectrice a organisé, jeudi 20 mars, un Comité de Direction académique excep-tionnel à Cahors, associant les sept Ins-pecteurs d’académie, le secrétaire général de l’académie et le secrétaire général du Lot. A cette occasion, un vibrant hommage a été rendu par Hélène Bernard : «j’ai perdu un collaborateur absolument remarquable et attachant, un homme à la fois discret d’une compétence et d’une loyauté à toute épreuve, un homme au jugement sûr, fruit d’une longue et belle expérience profes-sionnelle au service de l’Ecole républi-caine».Devant près de 200 personnes, dans les salons de la préfecture, la rectrice a rappelé la très belle carrière de Jean Claude Fessenmeyer : «20 ans instituteur, 17ans inspecteur de l’Education nationale, Jean-Claude Fessenmeyer était un grand et fin connaisseur du système éducatif. Il se définissait lui-même comme un homme de dialogue, proche du terrain, souhaitant être à l’écoute de tous. Très soucieux de la qualité du travail en équipe, très attentif aux enseignants et à ses propres collabo-rateurs, et de façon générale, extrêmement bienveillant. (…) Il était un grand serviteur et un magnifique représentant de l’Ecole républicaine».Le préfet et la rectrice ont ensuite dévoilé une plaque commémorative qui sera appo-sée dans les futurs locaux de la direction des services départementaux du Lot. Vous trouverez ici le discours de la rectrice.

La réflexion sur le projet académique est lancée !Vous trouverez en ligne le document de tra-vail de l’appel à contributions correspondant à la phase initiale de notre démarche d’élabora-tion du «Projet académique 2014-2017».

En 2013 a été lancée la commémoration du soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la Victoire sur la barbarie nazie. C’est un moment dont l’Education nationale tout entière doit pleinement se saisir car il permet d’associer à ce devoir de mémoire un véritable travail d’histoire avec les élèves de tous les niveaux d’enseignement, tout autant les écoliers du cycle des approfondissements, les collégiens que les lycéens géné-raux, technologiques et professionnels, sur tous les territoires

de notre académie. Travail d’histoire impliquant différentes disciplines d’enseignement qui permettent d’interroger l’histoire locale pour mieux accéder à l’histoire nationale et globale de cette période pendant laquelle des hommes et des femmes se sont engagés contre la barbarie nazie, se sont engagés pour défendre des idéaux et des valeurs, se sont enga-gés pour restaurer la République bafouée depuis 1940. Cette réflexion doit, autant que possible, être enrichie du contact des témoins toujours pré-sents, témoins qui incarnent la mémoire de ce moment crucial de notre histoire nationale et mondiale.

Il est nécessaire de donner du sens à la commémoration par l’histoire, par la connaissance historique. Interroger l’histoire de la Résistance et des résistances, de la Libération et des libérations, de la victoire doit permettre d’amener les élèves à s’interroger, à appréhender et à comprendre la complexité, mais aussi à envisager, dans une perspective civique, leur place et leur rôle dans la société de demain en puisant aujourd’hui dans ce passé. Cette commémoration nous offre donc une opportunité de revisiter nos programmes d’en-seignement en nous appuyant en particulier sur l’existant, qu’il s’agisse des commémora-tions et des célébrations locales, des ressources mises à disposition par nos partenaires (Cinémathèque de Toulouse, archives départementales, musées de la Résistance…), tout autant que les dispositifs tels que le Concours national de la Résistance et de la déporta-tion, les offres de formation proposées dans le cadre du partenariat avec le Mémorial de la Shoah, notamment. Sans compter qu’il est également possible, par exemple, de s’interro-ger ci et là sur le nom du résistant local que porte un établissement ou la rue où il se trouve.

Autant de champs des possibles pédagogiques qu’il convient d’investir aussi bien dans l’enseignement ordinaire que dans des démarches de projet. Sans hésiter à mettre en lumière les initiatives, sans hésiter à partager les pratiques et les expériences de manière à ce qu’elles bénéficient au plus grand nombre.

Christophe Escartin,Inspecteur de l’Education nationale de lettres-histoire-géographie,

référent académique pour la commémoration du Soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la libération de la France et de la victoire

sur la barbarie nazie (2013-2015)

Editorial

Agenda

mars 2014 n° 6

r e c t o - v e r s oCompte-rendu de l’assemblée générale ordinaire de l’Amicale

Directeur de la publication :Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,chancelière des universitésConception et réalisation : Direction de la communicationResponsable de l’édition : Michel-Paul MonredonRédaction : Marianne BouziguesCrédit photo : académie de Toulouse

Une Assemblée Générale Ordinaire de l’Amicale a eu lieu jeudi 13 février 2014, afin de renouveler le Conseil d’Administration et d’élire les membres du Bureau.La séance ouverte à 14 heures 10, par l’ancienne présidente, a été clôturée à 15 heures.Après présentation du rapport moral et du bilan financier, la liste des activités de l’amicale a été établie, puis les ques-tions diverses ont été abordées et enfin, après actes de candidatures, il a été procédé à un vote à main levée des membres du C.A.

Membres élus au Conseil d’Administration :- Isabelle Belloc – DPE- Françoise Benard-Scherrer – Service Social- Bertrand Ducasse – DPE- Anne Dulion – DIPIC- Patrick Guillemot – Cabinet - Danielle Laborde – Retraite- Olivier Lagrange – DOS- Jean-Paul Lartigue – Retraite- Olivier Lenoir - Communication- Caroline Lougnon – DPE- Françoise-Cécile Mir – Retraite- Maryse Paramelle – DPE- Laurence Remaury – DPE- Frédérique Rufas – DPE- Fabienne Tajan – DPE

Membres élus du Bureau : - Présidente : Danielle Laborde- Trésorier : Jean-Paul Lartigue- Secrétaire : Anne Dulion Les membres du bureau ont obtenu 100% des voix.

La Présidente,Danielle Laborde

24 mars9h : RED restreinte - salle du Conseil11h : comité de suivi du nouveau rectorat - salle du Conseil14h : CTA - salle du Conseil

26 mars10h : CA du GIP - salle du Conseil

27 mars9h : Parlement des enfants - salle 301 (Duportal)

28 mars9h : CODIR académique - salle du Conseil

31 mars 9h : RED restreinte - salle du Conseil14h : Comité départemental pour la commémoration de la première guerre mondiale - salle 302 (Duportal)

Hommage de l’académie à Jean-Claude Fessenmeyer

Commémorer et enseigner le 70e anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie

La rubrique du Pôle civique consacrée au 70e anniversaire sur le site acadé-mique http://www.ac-toulouse.fr/70e offre la possibilité à tout un chacun de s’informer sur les actions académiques et sur les projets menés dans les établissements mais aussi d’accéder à différentes ressources.

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s s i e

rUn média national, sur son site, et un quotidien régional, dans ses colonnes, ont évoqué le régime indemnitaire de l’encadrement administratif des services académiques et des départements. L’or-ganisation syndicale, Force Ouvrière, a saisi ces médias sur l’attribution d’in-demnités à 23 responsables laissant croire que ceci se ferait au détriment des autres personnels.

Tout en regrettant l’image trouble que cela donne des services académiques dans l’opinion et parmi vous, je voudrais préciser que cette organisation syn-dicale a été reçue à deux reprises sur cette question et que des explications lui ont été fournies.Ce qui nous occupe concerne les per-sonnels administratifs du rectorat, des huit directions académiques et de leurs responsables. Les personnels des EPLE ne sont pas concernés.

La première interrogation que vous pouvez avoir, et c’est bien naturel, est celle des reliquats. Cette expression est quelque peu malheureuse car l’objectif fixé est de consommer l’ensemble des crédits et d’éviter justement de consti-tuer des reliquats afin de ne pas les «remonter» au ministère en fin d’année. C’est un exercice de prévision com-plexe mais plutôt réussi jusqu’à présent dans l’académie.Toutefois, lorsque, comme en 2011 et 2012, les régimes indemnitaires sont réévalués en cours d’année, le ministère délègue les cré-dits en septembre, ce qui contraint la DPAE à mettre ces crédits, qui font l’ob-jet de rappel de traitement, en paiement en deux mois.

Les mécanismes règlementaires d’attri-

bution des régimes indemnitaires sont différents pour les catégories C, d’une part, et les catégories B et A d’autre part. Nos collègues de catégorie C bénéfi-cient de l’indemnité administrative de technicité (IAT). Pour les personnels de catégorie B et A, il existe la prime dite de fonction et de résultats (PFR) qui s’ap-puie sur une échelle de 1 à 6 pour la part fonction et de 0 à 6 pour la part résultat. En réalité, pour la part résultat, le taux 1 est versé à tous les agents.

Les taux d’indemnités de 1 à 6, pour la PFR, varient en fonction du grade de l’agent. Ils sont plus élevés pour les AAENES que pour les SAENES. Ces taux sont, pour les services acadé-miques, fonction de la cotation de votre poste qui va de 1 à 3.

Le ministère, à partir des taux moyens de l’IAT et de la PFR, attribue un mon-tant de crédits à chaque académie sur la base des effectifs par grade de cette académie. Quel constat fait-on pour l’académie de Toulouse ?

En 2013, la DGRH a publié une étude comparative entre les académies qui fait apparaître qu’en 2012 le taux moyen ver-sé à chaque agent de catégorie A, B ou

A propos des indémnités

C des services académiques est assez nettement supérieur à la moyenne des indemnités versées dans les autres académies et c’est tant mieux !Quant aux montants attribués aux 23 cadres, la question qui se pose est celle de savoir si ces ver-sements ont été faits au détriment de l’ensemble des agents et s’ils ont bénéficié de primes indues.

La réponse est négative dans la mesure où aucun des cadres soumis au régime de la PFR ne perçoit le taux maximum de 6 qui pourrait lui être attribué. Ces taux varient de 5 à 5,8 en fonction des res-ponsabilités et des charges des uns et des autres. Les primes versées respectent la réglementation en vigueur. J’ai tenu, par ailleurs, en accord avec le recteur Olivier Dugrip, à valoriser dès 2010 le régime indemnitaire de l’encadrement supérieur. C’est un choix politique assumé.

Lorsque des revalorisations interviennent, certains d’entre vous s’étonnent de ne pas voir leur régime progresser ou n’augmenter que faiblement, tant en catégorie C que B. C’est le cas pour bon nombre d’entre vous car vous êtes au maximum réglemen-taire du montant auquel vous pouvez prétendre et il est impossible de vous augmenter sauf à ne pas respecter la réglementation. Ceci est lié au res-pect des consignes ministérielles de maintien des indemnités. Les rattrapages entre les collègues qui bénéficient du maximum et les autres person-nels se font progressivement. C’est cette situation qui fait que le niveau moyen dans l’académie est supérieur à celui d’autres académies, comme le montre l’étude comparative ministérielle.

Il n’y a donc ni irrégularité ni scandale comme tente de le faire croire cette organisation syndicale sous des prétextes fallacieux de transparence, de vérité et de justice.

Depuis 2013, les trois organisations syndicales re-présentées au comité technique académique (au-quel FO ne participe pas) sont informées du bilan des primes attribuées dans les EPLE et dans les

services académiques. En 2013, deux d’entre elles ont souligné et remercié l’académie pour les infor-mations fournies. Au cours du comité technique du 24 mars 2014, une organisation syndicale repré-sentative, tout en demandant une amélioration de la communication à l’ensemble des personnels, a dénoncé une «dérive inadmissible» et une « cam-pagne médiatique nauséabonde ». L’action menée par le syndicat FO ne fait donc pas l’unanimité !

Je souhaite, et c’est bien là l’essentiel, que vous conserviez la confiance que vous avez envers l’ensemble de vos responsables, comme je puis vous assurer, en leur nom, de la pleine confiance qu’ils ont en vous.

Jean PIERRE, Secrétaire général

de l’académie de Toulouse

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Un média national, sur son site, et un quotidien régional, dans ses colonnes, ont évoqué le régime indemnitaire de l’encadrement administratif des services académiques et des départements. L’or-ganisation syndicale, Force Ouvrière, a saisi ces médias sur l’attribution d’in-demnités à 23 responsables laissant croire que ceci se ferait au détriment des autres personnels.

Tout en regrettant l’image trouble que cela donne des services académiques dans l’opinion et parmi vous, je voudrais préciser que cette organisation syn-dicale a été reçue à deux reprises sur cette question et que des explications lui ont été fournies.Ce qui nous occupe concerne les per-sonnels administratifs du rectorat, des huit directions académiques et de leurs responsables. Les personnels des EPLE ne sont pas concernés.

La première interrogation que vous pouvez avoir, et c’est bien naturel, est celle des reliquats. Cette expression est quelque peu malheureuse car l’objectif fixé est de consommer l’ensemble des crédits et d’éviter justement de consti-tuer des reliquats afin de ne pas les «remonter» au ministère en fin d’année. C’est un exercice de prévision com-plexe mais plutôt réussi jusqu’à présent dans l’académie.Toutefois, lorsque, comme en 2011 et 2012, les régimes indemnitaires sont réévalués en cours d’année, le ministère délègue les cré-dits en septembre, ce qui contraint la DPAE à mettre ces crédits, qui font l’ob-jet de rappel de traitement, en paiement en deux mois.

Les mécanismes règlementaires d’attri-

bution des régimes indemnitaires sont différents pour les catégories C, d’une part, et les catégories B et A d’autre part. Nos collègues de catégorie C bénéfi-cient de l’indemnité administrative de technicité (IAT). Pour les personnels de catégorie B et A, il existe la prime dite de fonction et de résultats (PFR) qui s’ap-puie sur une échelle de 1 à 6 pour la part fonction et de 0 à 6 pour la part résultat. En réalité, pour la part résultat, le taux 1 est versé à tous les agents.

Les taux d’indemnités de 1 à 6, pour la PFR, varient en fonction du grade de l’agent. Ils sont plus élevés pour les AAENES que pour les SAENES. Ces taux sont, pour les services acadé-miques, fonction de la cotation de votre poste qui va de 1 à 3.

Le ministère, à partir des taux moyens de l’IAT et de la PFR, attribue un mon-tant de crédits à chaque académie sur la base des effectifs par grade de cette académie. Quel constat fait-on pour l’académie de Toulouse ?

En 2013, la DGRH a publié une étude comparative entre les académies qui fait apparaître qu’en 2012 le taux moyen ver-sé à chaque agent de catégorie A, B ou

A propos des indémnités

C des services académiques est assez nettement supérieur à la moyenne des indemnités versées dans les autres académies et c’est tant mieux !Quant aux montants attribués aux 23 cadres, la question qui se pose est celle de savoir si ces ver-sements ont été faits au détriment de l’ensemble des agents et s’ils ont bénéficié de primes indues.

La réponse est négative dans la mesure où aucun des cadres soumis au régime de la PFR ne perçoit le taux maximum de 6 qui pourrait lui être attribué. Ces taux varient de 5 à 5,8 en fonction des res-ponsabilités et des charges des uns et des autres. Les primes versées respectent la réglementation en vigueur. J’ai tenu, par ailleurs, en accord avec le recteur Olivier Dugrip, à valoriser dès 2010 le régime indemnitaire de l’encadrement supérieur. C’est un choix politique assumé.

Lorsque des revalorisations interviennent, certains d’entre vous s’étonnent de ne pas voir leur régime progresser ou n’augmenter que faiblement, tant en catégorie C que B. C’est le cas pour bon nombre d’entre vous car vous êtes au maximum réglemen-taire du montant auquel vous pouvez prétendre et il est impossible de vous augmenter sauf à ne pas respecter la réglementation. Ceci est lié au res-pect des consignes ministérielles de maintien des indemnités. Les rattrapages entre les collègues qui bénéficient du maximum et les autres person-nels se font progressivement. C’est cette situation qui fait que le niveau moyen dans l’académie est supérieur à celui d’autres académies, comme le montre l’étude comparative ministérielle.

Il n’y a donc ni irrégularité ni scandale comme tente de le faire croire cette organisation syndicale sous des prétextes fallacieux de transparence, de vérité et de justice.

Depuis 2013, les trois organisations syndicales re-présentées au comité technique académique (au-quel FO ne participe pas) sont informées du bilan des primes attribuées dans les EPLE et dans les

services académiques. En 2013, deux d’entre elles ont souligné et remercié l’académie pour les infor-mations fournies. Au cours du comité technique du 24 mars 2014, une organisation syndicale repré-sentative, tout en demandant une amélioration de la communication à l’ensemble des personnels, a dénoncé une «dérive inadmissible» et une « cam-pagne médiatique nauséabonde ». L’action menée par le syndicat FO ne fait donc pas l’unanimité !

Je souhaite, et c’est bien là l’essentiel, que vous conserviez la confiance que vous avez envers l’ensemble de vos responsables, comme je puis vous assurer, en leur nom, de la pleine confiance qu’ils ont en vous.

Jean PIERRE, Secrétaire général

de l’académie de Toulouse

Page 4: recto - verso n°6

En hommage à Jean-Claude Fessenmeyer, la rectrice a organisé, jeudi 20 mars, un Comité de Direction académique excep-tionnel à Cahors, associant les sept Ins-pecteurs d’académie, le secrétaire général de l’académie et le secrétaire général du Lot. A cette occasion, un vibrant hommage a été rendu par Hélène Bernard : «j’ai perdu un collaborateur absolument remarquable et attachant, un homme à la fois discret d’une compétence et d’une loyauté à toute épreuve, un homme au jugement sûr, fruit d’une longue et belle expérience profes-sionnelle au service de l’Ecole républi-caine».Devant près de 200 personnes, dans les salons de la préfecture, la rectrice a rappelé la très belle carrière de Jean Claude Fessenmeyer : «20 ans instituteur, 17ans inspecteur de l’Education nationale, Jean-Claude Fessenmeyer était un grand et fin connaisseur du système éducatif. Il se définissait lui-même comme un homme de dialogue, proche du terrain, souhaitant être à l’écoute de tous. Très soucieux de la qualité du travail en équipe, très attentif aux enseignants et à ses propres collabo-rateurs, et de façon générale, extrêmement bienveillant. (…) Il était un grand serviteur et un magnifique représentant de l’Ecole républicaine».Le préfet et la rectrice ont ensuite dévoilé une plaque commémorative qui sera appo-sée dans les futurs locaux de la direction des services départementaux du Lot. Vous trouverez ici le discours de la rectrice.

La réflexion sur le projet académique est lancée !Vous trouverez en ligne le document de tra-vail de l’appel à contributions correspondant à la phase initiale de notre démarche d’élabora-tion du «Projet académique 2014-2017».

En 2013 a été lancée la commémoration du soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la Victoire sur la barbarie nazie. C’est un moment dont l’Education nationale tout entière doit pleinement se saisir car il permet d’associer à ce devoir de mémoire un véritable travail d’histoire avec les élèves de tous les niveaux d’enseignement, tout autant les écoliers du cycle des approfondissements, les collégiens que les lycéens géné-raux, technologiques et professionnels, sur tous les territoires

de notre académie. Travail d’histoire impliquant différentes disciplines d’enseignement qui permettent d’interroger l’histoire locale pour mieux accéder à l’histoire nationale et globale de cette période pendant laquelle des hommes et des femmes se sont engagés contre la barbarie nazie, se sont engagés pour défendre des idéaux et des valeurs, se sont enga-gés pour restaurer la République bafouée depuis 1940. Cette réflexion doit, autant que possible, être enrichie du contact des témoins toujours pré-sents, témoins qui incarnent la mémoire de ce moment crucial de notre histoire nationale et mondiale.

Il est nécessaire de donner du sens à la commémoration par l’histoire, par la connaissance historique. Interroger l’histoire de la Résistance et des résistances, de la Libération et des libérations, de la victoire doit permettre d’amener les élèves à s’interroger, à appréhender et à comprendre la complexité, mais aussi à envisager, dans une perspective civique, leur place et leur rôle dans la société de demain en puisant aujourd’hui dans ce passé. Cette commémoration nous offre donc une opportunité de revisiter nos programmes d’en-seignement en nous appuyant en particulier sur l’existant, qu’il s’agisse des commémora-tions et des célébrations locales, des ressources mises à disposition par nos partenaires (Cinémathèque de Toulouse, archives départementales, musées de la Résistance…), tout autant que les dispositifs tels que le Concours national de la Résistance et de la déporta-tion, les offres de formation proposées dans le cadre du partenariat avec le Mémorial de la Shoah, notamment. Sans compter qu’il est également possible, par exemple, de s’interro-ger ci et là sur le nom du résistant local que porte un établissement ou la rue où il se trouve.

Autant de champs des possibles pédagogiques qu’il convient d’investir aussi bien dans l’enseignement ordinaire que dans des démarches de projet. Sans hésiter à mettre en lumière les initiatives, sans hésiter à partager les pratiques et les expériences de manière à ce qu’elles bénéficient au plus grand nombre.

Christophe Escartin,Inspecteur de l’Education nationale de lettres-histoire-géographie,

référent académique pour la commémoration du Soixante-dixième anniversaire de la Résistance, de la libération de la France et de la victoire

sur la barbarie nazie (2013-2015)

Editorial

Agenda

mars 2014 n° 6

r e c t o - v e r s oCompte-rendu de l’assemblée générale ordinaire de l’Amicale

Directeur de la publication :Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse,chancelière des universitésConception et réalisation : Direction de la communicationResponsable de l’édition : Michel-Paul MonredonRédaction : Marianne BouziguesCrédit photo : académie de Toulouse

Une Assemblée Générale Ordinaire de l’Amicale a eu lieu jeudi 13 février 2014, afin de renouveler le Conseil d’Administration et d’élire les membres du Bureau.La séance ouverte à 14 heures 10, par l’ancienne présidente, a été clôturée à 15 heures.Après présentation du rapport moral et du bilan financier, la liste des activités de l’amicale a été établie, puis les ques-tions diverses ont été abordées et enfin, après actes de candidatures, il a été procédé à un vote à main levée des membres du C.A.

Membres élus au Conseil d’Administration :- Isabelle Belloc – DPE- Françoise Benard-Scherrer – Service Social- Bertrand Ducasse – DPE- Anne Dulion – DIPIC- Patrick Guillemot – Cabinet - Danielle Laborde – Retraite- Olivier Lagrange – DOS- Jean-Paul Lartigue – Retraite- Olivier Lenoir - Communication- Caroline Lougnon – DPE- Françoise-Cécile Mir – Retraite- Maryse Paramelle – DPE- Laurence Remaury – DPE- Frédérique Rufas – DPE- Fabienne Tajan – DPE

Membres élus du Bureau : - Présidente : Danielle Laborde- Trésorier : Jean-Paul Lartigue- Secrétaire : Anne Dulion Les membres du bureau ont obtenu 100% des voix.

La Présidente,Danielle Laborde

24 mars9h : RED restreinte - salle du Conseil11h : comité de suivi du nouveau rectorat - salle du Conseil14h : CTA - salle du Conseil

26 mars10h : CA du GIP - salle du Conseil

27 mars9h : Parlement des enfants - salle 301 (Duportal)

28 mars9h : CODIR académique - salle du Conseil

31 mars 9h : RED restreinte - salle du Conseil14h : Comité départemental pour la commémoration de la première guerre mondiale - salle 302 (Duportal)

Hommage de l’académie à Jean-Claude Fessenmeyer

Commémorer et enseigner le 70e anniversaire de la Résistance, de la Libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie

La rubrique du Pôle civique consacrée au 70e anniversaire sur le site acadé-mique http://www.ac-toulouse.fr/70e offre la possibilité à tout un chacun de s’informer sur les actions académiques et sur les projets menés dans les établissements mais aussi d’accéder à différentes ressources.