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RECOMMANDATIONS POUR LA DIVERSIFICATION
ALIMENTAIRE DU NOURRISSON ALLAITÉ
AU COURS DE LA 1ÈRE ANNÉE
Version du 1er décembre 2017
Rédaction : Bernard BRANGER – [email protected] le 1er décembre 2017
Membres du CS : Bernard BRANGER, pilote du CS (Pédiatre, épidémiologiste), Aurélie SERRY
(Présidente COFAM, Consultante en lactation IBCLC), Anne TESSIER (Pédiatre, Consultante en
lactation ICBLC), Marie COURDENT (Consultante en lactation IBCLC, puéricultrice), Dominique
LEYRONNAS (Pédiatre, Antony), Fabienne HAMIDI (Consultante en lactation IBCLC,
puéricultrice), Danielle DURET (Nutritionniste, sociologue de l'alimentation), Britta BOUTRY-
STADELMANN (Consultante en lactation IBCLC, Coordination WBTi France). Juanita
JAUER-STEICHEN (Consultante en lactation IBCLC).
Invitées : Véronique SIROT (ANSES), Marie-Françoise ROLLAND-CACHERA (U Paris 13,
INSERM U1125).
Déclaration d'intérêts des participants : aucun
Précautions Les membres du conseil scientifique de la CoFAM ont déposé leurs déclarations d'intérêt
auprès du conseil d'administration de la CoFAM. Les participants n'ont déclaré aucun
conflit vis-à-vis des industriels fabricant des PPN ou des aliments pour bébés.
Les recommandations proposées sont basées sur les preuves scientifiques publiées dans
des revues à comité de lecture avec des arguments soit biologiques, soit
épidémiologiques. A noter que certaines publications de sociétés savantes font état de
liens d'intérêt avec industriels fabricant des PPN ou des aliments pour bébés, et, qu'à
ce titre, les recommandations publiées ne sont pas toutes recevables en tout ou pour
partie.
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Abréviations
- AA Acides aminés
- AC Aliments complémentaires
- AG Acides gras dont en particulier l'acide docosahexaénoïque (DHA), l'acide
-linolénique (ALA), et l'acide éicosapentaénoïque (EPA), acides
gras polyinsaturés de la catégorie des 3 (ou n-3), et l'acide arachidonique
(ARA) des 6 (n-6). Cas acides gras ne sont pas fabriqués par le corps
humain, mais doivent être apportés par l'alimentation
- ALA Acide alpha-linolénique (c'est un 3)
- ANC Apports nutritionnels conseillés (voir nouvelles définitions ANSES [1]), Voir
aussi : BNM (Besoins nutritionnels moyens), RNP (référence nutritionnelle
pour la population), AS (apport satisfaisant) et IR (intervalle de référence).
- AFSSA Voir ANSES
- ANAES Voir HAS
- ANSES Agence française de sécurité sanitaire des aliments
- AM, LM Allaitement maternel, lait maternel
- CoFAM Coordination française pour l'allaitement maternel
- DGCCRF Direction générale de la concurrence, de la consommation,
et de la répression des fraudes
- DHA Acide docosahéxaénoïque (c'est un 3)
- EAT, EATi Etude de l'alimentation totale, EAT infantile (voir ANSES)
- EFSA European Food Safety Authority
- EPIFANE Enquête prévalence allaitement maternel (InVS)
- ELFE Enquête longitudinale de la santé de l'enfant (PANDORA en cours)
- ESPGHAN European Society for Pediatric Gastroenterology, Hepatology, and nutrition
- INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale
- InVS Voir SPF
- DME Diversification menée par l'enfant
- DVSF Diversification
- HAS Haute Autorité de Santé
- PPN Préparation pour nourrisson (lait artificiel 1er et 2ème âge)
- PDS Préparation de suite (lait artificiel)
- PNNS Programme National Nutrition Santé
- SFP Société française de Pédiatrie
- SPF Santé Publique France (ex-InVS)
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Le message
A. Les objectifs de la diversification de l'enfant allaité sont :
1) Adapter les apports nutritionnels pour couvrir les besoins de l'enfant qui
évoluent avec la croissance,
2) Faire découvrir à l'enfant l'alimentation des adultes, et construire sa
socialisation.
B. L'allaitement maternel…
1) Suffit pour couvrir tous les besoins de l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois,
2) Est recommandé jusqu'à 2 ans au moins, en fonction du souhait de
l'enfant et de la mère.
C. Les principes généraux :
1) La diversification débute vers 6 mois, tout en continuant l'allaitement
maternel; elle est progressive, en respectant l'autonomie de l'enfant, ses
rythmes, et ses compétences,
2) Tous les groupes d'aliments peuvent être introduits dès 6 mois,
3) Les apports en lipides doivent être suffisants (40 % de la ration
calorique).
D. En pratique :
1) La diversification se déroule dans un environnement serein, sans
contrainte ni pression,
2) Les aliments peuvent être mixés (ou "lisses"), ou écrasés, ou présentés
plus tard en morceaux,
3) Les aliments sont préparés de préférence à la maison,
4) La diversification peut être menée par l'enfant (DME ou auto-
alimentation avec les doigts),
5) Les laits de croissance, et les aliments "en relais de l'allaitement
maternel" n'ont pas d'avantages.
E. Aliments potentiellement allergisants
1) Ils peuvent être introduits dès 6 mois, y compris dans les familles à risque
allergique,
2) Les réactions de l'enfant doivent être surveillées.
F. Situations particulières
1) Les régimes particuliers sont à risque de carences : les régimes
végétariens doivent être surveillés, et les régimes plus restrictifs
(végétaliens, végans..) ne sont pas recommandés,
2) L'allaitement des enfants de familles en situation de précarité doit être
particulièrement encouragé et soutenu, et la diversification doit prendre
en compte les moyens dont dispose la famille.
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1. Définition
La diversification alimentaire, chez un bébé exclusivement allaité, est une adaptation
alimentaire d'ordre physiologique, sensorielle, psycho-affective et socio-culturelle. Elle
consiste en une introduction de tout aliment y compris les PPN, à l'exception des
suppléments en vitamines, minéraux, eau de boisson, et solutions de réhydratation orale
(OMS) [2, 3]. La période retenue pour le présent document est la 1ère année de l'enfant.,
et concerne les enfants non malades sans régime particulier.
2. Les enjeux
La période de la 1ère année est fondamentale pour la santé ultérieure de l'enfant, et même
pour la santé du futur adulte. Ce paradigme a été développé sous le nom de "Developmental
Origins of Health and Disease (DoHad)" [4, 5] que l'on peut traduire par "Origines
développementales, environnementales et épigénétiques de la Santé et des Maladies" en
raison de l'origine précoce des répercussions de l'environnement, de l'éducation, et de la
nutrition sur la santé future. Les preuves des liens entre pratiques alimentaires précoces
et santé sont validées actuellement [4, 5].
Par ailleurs, sur le plan nutritionnel, la diversification dans les pays occidentaux doit éviter
deux écueils : la sous-nutrition globale ou sélective sur certains nutriments (fer par
exemple [6]), et l'excès calorique global [7] ou sélectif en sucres [8] ou en protéines [9]
avec le risque d'obésité [10, 11].
3. Etat des lieux en France
Durée observée de l'allaitement maternel : EPIFANE [12-15] sur l'ensemble des
femmes
Allaitement maternel à la maternité
AM exclusif : 59 %; AM mixte : 15 % = soit AM "total" : 74 %
Allaitement maternel à 4 mois et 6 mois
AM exclusif = 6 % à 4 mois et 2 % à 6 mois
AM prédominant = 8 % à 4 mois et 4 % à 6 mois
AM "total" = 33 % à 4 mois et 23 % à 6 mois
Aucun allaitement maternel = 67 % à 4 mois et 77 % à 6 mois
Figure 1 : Courbes de durée de l'allaitement maternel (EPIFANE) (toutes les femmes)
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Moment observé de la diversification : ELFE [16]
L’étude menée à partir de la cohorte ELFE montre que 62% des mères diversifient entre
4 et 6 mois et que 26,1% des mères diversifient avant 4 mois. Les mères qui diversifient
avant 4 mois révolus allaitent moins, sont plus jeunes, ont un niveau d’études inférieur au
bac, un IMC supérieur à 25 kg/m², sont davantage fumeuses, et ont moins fréquemment
suivi de cours de préparation à la naissance. L’enfant est plus souvent un garçon et un
premier enfant. Cette diversification précoce survient aussi plus souvent dans les familles
dont les deux parents sont nés à l'étranger, mais elle se superpose dans ce cas avec un
allaitement maternel plus long [16].
Figure 2 : Durée de l'allaitement maternel (ELFE) [17] pour l'allaitement maternel
prédominant (en bleu) ou pour tout allaitement (en violet)
Pour des éléments mondiaux, voir la revue du Lancet de 2016 [18].
4. Raisons biologiques, culturelles et sociales de la diversification de l'enfant
allaité [19-22]
Le LM apporte tous les nutriments dont le bébé a besoin jusqu'environ 6 mois. Il est
recommandé que l'allaitement maternel se poursuive au-delà avec en plus, une alimentation
saine, variée et équilibrée [2, 9, 23-27]. Il est préconisé de continuer l'allaitement
maternel pendant la période d'introduction des aliments complémentaires, et jusqu'à 2
ans ou plus si la maman le souhaite [28].
L'allaitement maternel reste l'alimentation principale [1, 23, 29-32] car, selon l'OMS,
c'est une "source importante d'énergie et de nutriments chez les enfants âgés de 6 à 23
mois. Il peut fournir la moitié ou plus des besoins énergétiques d'un enfant entre 6 et 12
mois et un tiers des besoins énergétiques entre 12 et 24 mois. Le lait maternel est
également une source essentielle d'énergie et de nutriments pendant la maladie et réduit
la mortalité chez les enfants qui souffrent de malnutrition" [33, 34].
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Les besoins nutritionnels moyens (BNM) avec les apports nutritionnels conseillés
(ANC) sont publiés par l'ANSES/AFFSA [3], le PNNS [21] ou l'ONE belge [35] au-
delà des 6 mois de l'enfant.
Exemple de ration journalière d'un enfant allaité à 6 mois (avec un poids
moyen de ≈ 7 kg) : ≈ 840 mL de lait maternel, soit ≈ 650 kcal (≈ 90 kcal/kg),
dont ≈ 10 g protéines (≈ 1.4 g/kg), soit une proportion par rapport aux
calories totales : protides = 8 %, glucides = 45 %, lipides = 47 %.
Les objectifs nutritionnels pour l'enfant au-delà de 6 mois par rapport aux
pratiques actuelles sont les suivants :
Répartir les nutriments de la manière suivante par rapport à l'apport
calorique global : protides 6 %, glucides 54 %, lipides 40 %, vers 9 mois [36,
37].
Introduire dès 6 mois des viandes/poissons/œufs sans dépasser 10 g/j de
protéines, soit environ 6 % de la ration calorique [3, 38-40]. Une ration
protidique trop élevée (> 15 % de l'apport calorique) est associée à un risque
d'obésité ultérieure [9, 37, 41, 42].
Maintenir des apports lipidiques plutôt élevés, sur le modèle du LM (≈ 40 %
ration calorique, rapport -6/-3 = 5) [37, 43-45].
Augmenter les apports de féculents, fruits et légumineuses pour couvrir les
besoins glucidiques. Eviter les apports glucidiques simples tels que les
sucres ajoutés, et les produits préparés, dont les jus de fruits. Privilégier
les aliments à index glycémique faible.
Augmenter la ration de légumes (hors féculents).
Augmenter les apports en fer (> 6 mg/jour surtout origine animale) [46,
47], et s'assurer des apports en zinc (viandes, pain…) [48, 49] à partir de
6 mois.
Maintenir les apports calciques avec le lait maternel.
Continuer les supplémentations en vitamine D et favoriser l'ensoleillement
pour une fabrication endogène [50, 51].
Proposer de l'eau qui est la seule boisson adaptée. Les boissons sucrées,
aromatisées, ou à base de plantes ne sont pas recommandées.
Figure 3 : Apports observés et recommandés tirés de [37]
* PROTEIN = protéines; FAT = lipides; CHO (carbone, hydrogène, oxygène) = glucides
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Les autres objectifs de la diversification de l'enfant sont d'élargir la palette des
goûts et de l'initier à de nouvelles textures pour découvrir l'alimentation qu'il va
partager avec les adultes. A noter également que :
L'alimentation s'inscrit dans l'histoire et le contexte socio-culturel des
parents, de la famille et de la société. Il est important de tenir compte des
représentations symboliques des aliments et des pratiques alimentaires du
milieu où l'enfant vit, afin de permettre à l’enfant de satisfaire à la fois
ses besoins nutritionnels et son besoin de socialisation.
La prise alimentaire est régulée physiologiquement chez l’humain par deux
types de contrôles interdépendants [52] : homéostatique et hédonique par
le maintien physiologique à un niveau constant ou adapté des apports
énergétiques et nutritionnels grâce à la faim, au plaisir de manger et à la
satiété [53-56].
5. Contaminants dans les aliments
L'ANSES a organisé une étude sur l'alimentation totale infantile (EAT i) entre 2010 et
2016 et publiée en 2016 [57]. L'objectif principal était d'évaluer l’exposition alimentaire
des enfants jusqu'à 3 ans à des substances d’intérêt en termes de sécurité sanitaire. Les
consommations des aliments (y compris l'eau de boisson, les PPN ou le lait "courant") ont
été étudiées au cours de quatre périodes (1-4 mois, 5-6 mois, 7-12 mois et 13-36 mois).
La consommation de lait maternel fera l'objet d'une publication à part en 2018.
Méthodes
1. Identification des pratiques alimentaires et constitution des échantillons
d'aliments selon les sources d'approvisionnement et les présentations,
2. Sélection de 670 substances possiblement contaminantes réunies en 10 familles
(d'origine naturelle ou anthropique, par contact, par ajouts ou à la suite de
conservation) : polluants organiques, minéraux, traces métalliques, mycotoxines,
résidus de pesticides, additifs, stéroïdes naturels, composés néoformés,
substances en contact avec les aliments, phyto-oestrogènes,
3. Calcul des expositions selon la teneur des aliments et leur quantité ingérée,
4. Détermination des limites d'exposition,
5. Evaluation du risque sanitaire (ERS) par rapport aux limites fixées.
Résultats
330 substances ou familles de substances évaluées,
303 (90 %) substances pour lesquelles le risque est jugé tolérable ou acceptable,
9 (4.6 %) substances pour lesquelles la situation est jugée préoccupante : métaux
(arsenic, plomb, nickel), dioxines, polychlorobiphényles (PCB), mycotoxine
(déoxynivalénol (DON), et T2-HT2), acrylamide, furane. Le bisphénol A (BPA) a été
testé avant la nouvelle réglementation d'interdiction (1er janvier 2015) dans les
biberons et montrait une situation préoccupante. Les autres types de bisphénol
(BPS ou BPF) n'ont pas été recherchés,
18 (5.4 %) substances pour lesquelles le risque ne peut être exclu. Parmi celles-ci,
il est recommandé de réduire les expositions à titre de précaution pour 7
substances : essentiellement des métaux (aluminium, cadmium, méthylmercure,
cobalt, strontium, sélenium) et la génistéine (dans le soja),
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Pour l'eau de boisson, en l’absence de résultats complémentaires, l’Agence ANSES
rappelle que l’eau du robinet, non adoucie et non filtrée, convient pour les
nourrissons
.
Figure 3 : Origine des substances de l'alimentation des enfants de 0 – 3 ans
présentant ou pouvant présenter des risques pour la santé
Les recommandations de l’ANSES (2016)
Face à ces constats, l’ANSES rappelle l’importance de mieux comprendre l’origine de
la présence de ces substances chimiques dans l’alimentation.
Concernant les 16 substances à surveiller, notamment les 9 pour lesquelles la situation
a été jugée préoccupante, la mise en place ou le renforcement de mesures de gestion
visant à limiter les niveaux d’exposition s’avère nécessaire (..). Pour les substances
pour lesquelles le risque ne peut être exclu ou n’a pas pu être évalué, l’Agence
recommande d’acquérir des connaissances complémentaires.
L’étude montrant par ailleurs que la diversification alimentaire entraîne des expositions
à certains contaminants supérieures à celles engendrées par la consommation de
préparations infantiles, sans pour autant que celles-ci soient jugées préoccupantes,
l’Agence rappelle la nécessité de suivre les recommandations du programme national
nutrition santé (PNNS) et de ne commencer la diversification alimentaire qu’à partir
de 6 mois. Après 6 mois, l’Agence rappelle la recommandation générale de diversité du
régime alimentaire et des sources d’approvisionnement.
Conclusion de l'étude
L'ANSES note que les expositions sont globalement maîtrisées, que les aliments
de la diversification doivent être variés dans leur composition et leur
approvisionnement. Il n'a pas été fait de distinction entre les aliments dits "bio"
des autres types (les aliments étaient "poolés").
La nature et l'importance des conséquences sur la santé de ces expositions aux
substances testées ne sont pas analysées (ce n'est pas du ressort de l'ANSES).
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6. Groupe d'aliments
Pour traiter des différents types d'aliments à introduire lors de la diversification, 10
groupes d'aliments ont été retenus :
Tableau : 10 groupes d'aliments
Groupe d'aliments
(1 à 10) Détails, formes Avantages nutritionnels
1. Légumes (verts,
racines, colorés….)
Cuits/crus Fibres, micro-nutriments, vitamines B
dont B9, -carotènes
2. Fruits Cuits/crus Glucides, fibres, anti-oxydants,
vitamines surtout C
3. Féculents (hors
pomme de terre)
Pain, biscuits, céréales,
pâtes, riz, semoule…
Glucides à index glycémique bas,
protides, fibres si complets
4. Pomme de terre Glucides à index glycémique bas (sauf
purée en flocon)
5. Viandes Bœuf, volailles, porc,
mouton…
Protides dont les acides aminés
essentiels, fer héminique, vitamines
B, micro-nutriments (3 selon mode
d'élevage)
6. Produits de la mer Poissons, crustacés,
coquillages…
Protides, lipides 3 pour les poissons
gras, vitamines B et D, micro-
nutriments, fer
7. Œufs Jaune/blanc Protides, lipides, vitamines lipo-
solubles
8. Beurre et matières
grasses
Beurre, huiles végétales,
graisses animales
Lipides, vitamines A et E, besoins
énergétiques
9. Laits et produits
laitiers
Lait maternel, laits de
vache entiers et produits
transformés (laitages,
fromages…), PPN
Protéines, lipides, calcium (peu
d'intérêt chez un bébé allaité),
besoins énergétiques
10. Légumes secs Haricots, pois, fèves,
lentilles…
Glucides à index glycémique bas,
fibres, ≈ protides, fer
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7. Recommandations de la CoFAM
Les recommandations de la COFAM sont basées, d'une part, sur les données de la
littérature et des sociétés savantes françaises, européennes et américaines [9, 19-22],
et, d'autre part, pour la partie de mise en route pratique, sur l'expertise des membres
du Conseil Scientifique.
A. Préalable
Ces recommandations sont établies pour les nourrissons vivant en Europe, pour des
populations ayant accès à l'eau potable et aux soins de santé. Il est toutefois
important de s'assurer que les conseils soient adaptés aux groupes à haut risque
tels que les enfants à pathologie particulière, les familles en situation de précarité,
et d'adapter les conseils pour chaque nourrisson compte tenu de sa situation et de
son environnement.
Lors des contacts avec les parents, les informations ne se limitent pas à la
diversification alimentaire, mais portent sur tous les aspects du mode de vie pour
le nourrisson, y compris les occasions de jouer qui favorisent l'activité physique.
Les recommandations sur des types spécifiques d'aliments complémentaires
doivent tenir compte des traditions et des modes d'alimentation dans la population.
Les nourrissons doivent se voir proposer une alimentation variée, incluant des
aliments à saveurs et textures différentes.
Les recommandations s'appliquent à la MOYENNE des enfants allaités sur la base
de la santé publique pour tous. Chaque enfant est différent, et certains enfants
peuvent être prêts plus tôt, d'autres prêts plus tard. Les parents et les
professionnels doivent observer l'enfant sur son développement psychomoteur,
doivent savoir quand il montre la capacité de saisir, de mâcher et de mettre à la
bouche en toute sécurité [48].
B. Données scientifiques actuelles
Allaitement maternel
L'allaitement maternel exclusif est recommandé et est suffisant jusqu'à environ
6 mois pour couvrir les besoins de l'enfant [26, 29-31, 33, 34, 58].
Il est recommandé de continuer à allaiter jusqu'aux 2 ans de l'enfant au moins en
association avec des aliments complémentaires [2].
Moment de la diversification
La diversification est recommandée à partir de 6 mois après la période
d'allaitement exclusif [29-31, 58] en fonction du désir de l'enfant et de ses
possibilités. Pour un enfant prêt plus tôt, l'introduction ne doit pas être faite avant
4 mois en raison du risque allergique et du risque d'obésité ultérieure [9].
Méthode d'alimentation
Les aliments peuvent être donnés à la cuiller (l'enfant pouvant tester la prise en
main et apprendre à s'en servir lui-même), ou selon la méthode de diversification
menée par l'enfant (DME) comme l'auto-alimentation avec les doigts (en anglais
(baby-led weaning (BLW)) [59-62]. Un article fait état d'un IMC plus bas pour les
bébés sevrés avec la méthode DME par rapport à la cuiller [62].
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Le risque de fausse route n'est pas spécifiquement évalué avec la DME par rapport
à l'alimentation à la cuiller. Le risque de fausse route peut dépendre du type
d'aliments, de leur consistance et de l'attention de l'enfant au moment du repas
[63-65]. Quoi qu'il en soit, pour les deux modes, la présence d'un adulte est la
règle au cours des repas de l'enfant.
Aliments potentiellement allergisants
Les aliments consommés par la femme enceinte et par la femme allaitante entrent
en contact avec le système immunitaire du fœtus et de l'enfant. La fréquence et
l'importance des quantités de ce passage sont variables selon les mères et les
enfants, et l'impact sur le risque d'allergie n'est pas déterminé [66, 67]. Selon le
patrimoine génétique de l'enfant et en fonction de la quantité d'allergènes
transmis, selon l'âge de l'enfant et la présence de facteurs environnementaux (non
connus), la transmission pourrait avoir un rôle protecteur de l'allergie, ou un rôle
favorisant une sensibilisation [68].
Du fait du passage dans le lait maternel de nutriments consommés par la mère, et
donc de l'exposition des nourrissons allaités aux nutriments potentiellement
allergisants (gluten, cacahuète/arachide, lait de vache et autres laits…) depuis la
naissance, l'introduction de ces aliments n'est pas utile avant 6 mois [32, 58, 69-
76].
L’âge d'introduction des aliments contenant du gluten n’a pas d’influence, positive
ou négative, sur le risque ultérieur de maladie cœliaque, et il est actuellement
recommandé de débuter par de faibles quantités [70, 71, 77], y compris pour les
enfants à risque de maladie cœliaque. Cependant, une étude ne montre pas de
différences d'incidence de la maladie cœliaque chez des enfants à risque
(génétique) selon la quantité de gluten ingéré entre 11 et 36 mois [78].
Chez les enfants à risque d’allergie (père, mère, frère ou sœur allergiques), la
diversification des enfants allaités peut être conduite de la même manière que les
enfants sans contexte d'allergie, y compris pour les aliments les plus allergisants
(œuf, poisson, arachide, blé...), tout en observant les réactions de l'enfant [9].
Apports lipidiques pour la mère et pour l'enfant
L'alimentation des mères en France est déficiente en apports d'acides gras
insaturés en 3 (en particulier en DHA) aussi bien pendant la grossesse que lors
de lactation des premiers mois. Cette déficience se traduit par des concentrations
non optimales de ces acides gras dans le lait maternel [37, 42].
Par extension, à partir de 6 mois, on peut considérer que cette déficience perdure.
Aussi, il est conseillé aux mères allaitantes au-delà de 6 mois de consommer deux
fois par semaine des poissons gras et riches en DHA (sardines, maquereaux,
saumon). Les quantités d'éventuels polluants absorbés (dont le mercure et les PCB)
sont faibles quand il s'agit de petits poissons en début de chaîne alimentaire
animale. On peut aussi consommer des produits issus d'animaux nourris avec des
aliments riches en 3.
Pour l'enfant allaité après 6 mois, et pour apporter suffisamment d'acides gras
essentiels (dont ALA et DHA), il est conseillé d'utiliser des huiles riches en 3
(colza, olive et noix, ou des huiles mélangées) par exemple avec une cuillérée à café
par repas, ainsi que les poissons gras déjà cités [42].
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Apports en protides
Les besoins journaliers en protéines sont assez constants : entre 7 et 7,5 g/
jour jusqu'à l'âge de 9 mois, avec une petite augmentation au-delà afin de tenir
compte de la baisse d'efficacité de l'utilisation des protéines alimentaires
fournies par des aliments plus variés. Par rapport au poids du nourrisson, la ration
quotidienne à partir de 6 mois est autour de 1 g/kg/j; par rapport aux apports
caloriques, la proportion de protéines est fixée à 5-6 % [79, 80]. Un excès de
protides est lié au risque d'obésité ultérieure [9, 37, 41, 42].
Pour les diversification avec un régime végétarien, les apports protéiques
doivent être accrus de 30 à 35 % jusqu'à l'âge de 2 ans pour assurer les apports
de base en acides aminés essentiels : la digestibilité des protéines végétales se
trouvant dans les céréales (blé, riz, maïs, etc.), dans les légumes secs, et dans le
soja est généralement inférieure à celle des protéines animales, et leur teneur en
acides aminés essentiels est moins bien adaptée [81].
Apports en fer et en zinc
Les besoins en fer ne sont pas couverts par le lait maternel après 6 mois. L'apport
grâce à la diversification doit être aux environs de 8-10 mg/jour que l'on trouve
sous forme héminique (viandes, poissons, œufs) ou non héminique (légumineuses
tels que pois chiches, lentilles, pois secs, haricots secs, et légumes tels que épinard,
brocoli, choux de Bruxelles, pois verts, haricots verts…) [82].
Le zinc joue un rôle essentiel dans la croissance et la différenciation cellulaire, et
les déficits en zinc sévères sont associés à des troubles de la croissance et une
susceptibilité accrue aux infections. Les besoins en zinc sont de l'ordre de 5
mg/jour [83]. On en trouve dans les fromages, la viande de bœuf et de porc, les
crustacés, le pain complet et les légumes .
Laits autres que le lait maternel
L'enfant allaité n'a pas spécifiquement besoin de PPN ni d'autres laitages pour sa
croissance.
Les préparations dites "en relais de l'allaitement maternel" (PPN-Relais ou PS-
Relais) ne répondent à aucun besoin nutritionnel particulier lors du sevrage. Selon
la Société Française de Pédiatrie [22], les compositions des 9 PPN "en relais de
l'allaitement maternel" ne sont pas spécifiques, et certaines sont même identiques
à celles de PPN, ou différentes sans aucun avantage. Enfin, elles sont vendues plus
chères. Au total, ces préparations n'apportent rien, et devraient être supprimées
de l'offre des PPN car leurs allégations sont illégales et prêtent à beaucoup de
confusions.
Les "laits de croissance" (’Growing-up milk') selon EFSA (European Food Safety
Authority) (2013) ou "laits d'éveil" ou "laits 3" "n’apportent pas de valeur
supplémentaire (par rapport) à une alimentation équilibrée pour répondre aux
besoins nutritionnels des enfants en bas âge dans l’Union européenne" [84]. Les
experts scientifiques de l’EFSA n’ont pas pu identifier de spécificité pour ces laits
dans l’alimentation des jeunes enfants (âgés de 1 à 3 ans). Ils ont conclu qu’ils ne
sont pas plus efficaces, en ce qui concerne l’apport en nutriments, que les autres
aliments constituant le régime alimentaire équilibré des enfants en bas âge [84].
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Les laits animaux "courants" (au sens de la définition de l'ANSES, c'est-à-dire les
laits disponibles dans les commerces) sont inadaptés aux besoins de l'enfant allaité
puisque ses besoins sont couverts par le lait maternel et la diversification. Ils
peuvent conduire à des niveaux d'exposition aux produits contaminants élevés, en
particulier les polluants organiques persistants) (Avis ANSES du 5 février 2013,
et [1, 21, 57]. Ils peuvent néanmoins être utilisés en petite quantité dans la
préparation d'aliments diversifiés chez un enfant allaité.
Les PPN n'ont pas d'intérêt non plus chez l'enfant allaité puisque les apports
nutritionnels sont couverts par le lait maternel. Cependant, si le sevrage intervient
avant l'âge d'un an, les PPN sont nécessaires et ne peuvent pas être remplacés par
les laits courants à cause de leur composition nutritionnellement insuffisante et
leur composition de produits contaminants [85].
Les boissons végétales (faussement appelées "lait") ne répondent pas aux besoins
des enfants de moins de 1 an (leur composition est inadaptée). Ils peuvent être
utilisés en petite quantité dans le cadre de la diversification.
C. Conseils pratiques
Les périodes clés sont des repères généraux, dont les limites peuvent varier en
fonction de l'intérêt de l'enfant pour les aliments que les parents proposent.
L'enfant doit pouvoir tenir assis, avoir une préhension palmaire, pour porter les
aliments ou les ustensiles spontanément à la bouche. La répartition des repas
diversifiés dans la journée est en lien avec les habitudes familiales.
A partir de 6 mois, 1 repas diversifié, proposer des petits morceaux. Il
n'est pas nécessaire aux bébés d'avoir des dents pour manger des petits
morceaux d'aliments mous ou écrasés à la fourchette. Il n'est pas
obligatoire de commencer par le repas de midi.
A partir de 8 mois, 2 repas diversifiés,
A partir de 12 mois, 3 repas diversifiés.
Les aliments à proposer (référence des groupes, voir tableau) dépendent des
habitudes familiales, des facteurs culturels et des aliments disponibles [86, 87].
Un choix équilibré doit se faire dans les différentes catégories (produits animaux,
féculents, légumes, fruits…. Voir tableau).
Le sel, le sucre et les fritures doivent être limités. Le miel ne doit pas être
consommé avant un an du fait du risque de botulisme. Les légumes et les fruits, peu
caloriques, doivent être associés à des aliments à base de céréales et de produits
animaux (viandes, poissons, œufs) dès le début de la diversification. La quantité
quotidienne de produits animaux correspond à la grandeur et à l'épaisseur de la
paume de la main de l'enfant. L'eau est la boisson idéale après le lait maternel. Les
boissons sucrées (sodas, sirops, jus et nectars de fruits) et les boissons
industrielles à base de thé ou de plantes doivent être évitées.
Les aliments devraient être ceux qui sont habituellement consommés par la
mère (les enfants ont la mémorisation sensorielle des aliments pris pendant la
grossesse et la lactation) [60]. La variété des plats consommés sur une semaine
permet de fournir un éventail plus complet de nutriments, avec une satiété
supérieure de par la présence de morceaux, même ramollis par la cuisson ou
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écrasés, que les petits pots mixés et standardisés. L'enfant aura donc moins
d’effort à mettre en œuvre pour accepter des aliments habituellement consommés
par la mère, en raison de la connaissance des goûts et des odeurs avec lesquels il
est familiarisé grâce à sa mère (liquide amniotique et lait maternel).
Il est recommandé de débuter les repas par une tétée ce qui permet de maintenir
la lactation et d'assurer un apport suffisant en calcium et en protéines.
L’allaitement se poursuit durant la diversification. Il est recommandé de
débuter les repas par une tétée ou avec du lait maternel tiré. Le lait maternel
demeure la base de l'alimentation, même après 6 mois.
Les aliments doivent être le moins transformés possible pour éviter les additifs
ou autres substances ajoutées. La préparation des aliments devant l'enfant est
recommandée.
Les aliments doivent avoir une texture et une consistance adaptées à l'âge de
l'enfant; ils sont mixés ou écrasés au début de l'introduction. L'utilisation
prolongée d'aliments en purée ne doit pas être encouragée, et les nourrissons
devraient manger des aliments solides en morceaux ou en grumeaux dès la 1ère
année. A l'âge de la diversification, les nourrissons sont capables de boire au verre
ou à la tasse plutôt qu'au biberon.
Photos tirées de "Eating well: the first year A guide to introducing solids and eating well
up to baby’s first birthday" [88].
Voir aussi http://www.firststepsnutrition.org/publications.html
Il est important de répondre aux signaux de faim et de satiété de l'enfant,
d'éviter d'utiliser la nourriture comme récompense ou moyen de pression, ou de le
forcer malgré les refus (comme l'obligation de "finir l'assiette").
Les repas doivent être donnés dans une atmosphère détendue et agréable, et
être une occasion d'interaction sociale. Les aliments refusés par l’enfant peuvent
être reproposés sans forcer, ou associés à d’autres aliments. Ne pas se focaliser
sur le fait de "manger proprement".
Mixés Ecrasés En morceaux
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D. Parents, familles particulières
La diversification dans les familles ayant adopté un régime végétarien présente
des risques de carences [9], et demande de prendre des précautions en l'absence
de consommation de viande et de poissons. Le maintien de l'allaitement maternel
apporte, en partie, les éléments nécessaires en protéines, acides aminés et oligo-
éléments
Dans les familles végétaliennes ou véganes, sans consommation de produits
animaux dont le lait animal et les œufs, le risque de carence est avéré [9]. La mère
allaitante suivant un tel régime doit être supplémentée. Pour l'enfant, un régime
végétalien est dangereux et déconseillé fortement (malnutrition sévère, retard
cognitif et risque de décès) [80].
Les mères allaitantes ayant eu une chirurgie bariatrique peuvent nécessiter une
supplémentation vitaminique.
Pour les familles en situation de précarité, l'allaitement maternel doit être
préservé à tout prix. En situation d'urgence, les dons de PPN sont strictement
réservés aux enfants non allaités, après une évaluation médicale de la situation
familiale, conformément au Code de commercialisation des substituts du lait
maternel (voir résumé en français [89]). Pour les PPN et les aliments
complémentaires, il faut tenir compte de la qualité et de la disponibilité de l'eau
utilisée, y compris pour la préparation et pour le nettoyage des biberons.
8. Recherches futures [9]
Mieux connaître les besoins en fer, et en zinc.
Evaluer l'impact de différentes sources de protéines et de leur transformation
technologique sur la croissance et la composition du corps,
Mieux connaître les besoins en protéines pour les mères et les bébés,
Evaluer l'impact de la restriction précoce des lipides,
Mieux déterminer la quantité de gluten à introduire avec les aliments et pendant
la petite enfance, ainsi que la dose et le moment de l'introduction des allergènes
alimentaires pour mieux en connaître la tolérance,
Evaluer l'effet de la méthode d'introduction des aliments à la cuiller par rapport
à la diversification menée par l'enfant (DME) sur l'apport en nutriments, et les
risques sanitaires en particulier vis-à-vis de la régulation de l'appétit et les
résultats en termes de croissance et d'obésité, et des fausses routes,
Mesurer l'effet des différents modes de parentalité sur l'appétit (repas en
famille, repas séparés, repas devant un écran…), les apports alimentaires et le
risque d'obésité,
Etablir les liens entre modes de diversification et risque de sevrage non souhaité.
Mieux étudier la différence entre la diversification des enfants allaités et des
enfants non allaités, en raison de besoins différents, et optimiser les
recommandations.
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Annexe 1 : Conseils pour présenter des images concernant la diversification
Les aliments doivent correspondre aux habitudes de la population cible.
L'enfant doit être assis.
Les enfants doivent être présentés détendus, libres de leurs mouvements, avec une cuiller
ou avec les doigts (DME).
(Images tirées du site "Maman Ours" avec permission; voir http://www.maman-ours.fr )
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