UNIVERSITE PARIS 13 / SORBONNE-PARIS CITÉU.F.R. DES LETTRES, DES LANGUES, DES SCIENCES DE L'HOMME ET DES SOCIETES

Formation Continue01.49.40.38.21

ECOLE NORMALE SOCIALE2, RUE DE TORCY75018 PARISTÉL: 01.40.38.67.00

à l’ENSCécile Offroy, UP13

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHAutour du territoire Lundi 12 janvier

Les différentes méthodes d’investigation : L’entretien L’observation

Objectifs : Faire parler sur les pratiques Quels sont les différents types d’entretien dans la recherche ?

UNE DONNEE EST QUELQUE CHOSE QUI EST CONSTRUIT,UN FAIT CONSTRUIT PAR UN CHERCHEUR

Travail du chercheur est de : Recueillir des données qui peuvent être de deux types   :

o Quantitatives : que l’on peut traduire en nombre, %, âges, moyenne, médiane, rapportComment recueille t on des données quantitatives ?Il existe des sources statistiques comme l’INSEE, communes… Recueil de données auprès de la population à partir d’un échantillon représentatif c’est à dire d’un échantillon qui a les mêmes caractéristiques que « l’échantillon mère » mais qu’il faut définir en fonction de l’objet de l’étude (Caractéristiques représentatives)Le recueil va se faire en posant des questions Réalisation d’un questionnaireUne fois recueillies :

dépouillement traitement des réponses tris croisés : on prend 2 (ou plus) variables et on va les croiser

Intérêts des données quantitatives : observations en grand nombre qui permettent d’établir des tendances. Ce qui fait leur objectivité

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Toutefois les donnés quantitatives gomment les nuances et pour y remédier on recueille des données qualitatives

o Qualitatives : ressenti, vécu, biographie, systèmes de justification (lire Luc Boltansky), nuances. Recueil de données qui va s’intéresser davantage au processus et représentation, vécu et usages des personnes.

Il existe 3 méthodes :A. l’entretien recueille le discours des personnes :B. l’observation C. l’analyse ou l’observation documentaire = partir du principe que

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A. l’entretien recueille le discours des personnes :

CONTEXTE TYPE BUT ENJEUX FICELLES OUTILS

ENTRETIEN PROFESSIONNEL

Rue/territoireDispositifSituation des personnesDemande

informel Connaissance des difficultés

Confiance ConfianceEmpathieBienveillanceDisponibilité

Confiance

Accompagner Associer, participation

Temps

Remplir une mission Ecoute Ecoute EcouteFaire émerger un projetPermettre l’expressionMettre en place une action

formel Présenter une situation

grille

Individuel/collectif Prendre une décisionRépondre à une demandeRésoudre une situation

NotesParoles

ENTRETIEN DE RECHERCHE

L’entretien sert un but professionnel, il a une visée opératoire. Il est l’outil qui sert à exercer nos métiers avec des enjeux respectueux d’une démarche professionnelle./ Entretien de recherche, il s’agit de produire de la connaissance sur le territoire, faire des choses avec les habitants mais le « faire avec », on n’en sait rien

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Il faut être dans une posture compréhensive, ce n’est pas des entretiens techniques !

En général, on utilise plusieurs type d’entretiens : directif : celui qui se rapproche du questionnaire semi-directif :

On a une trame, des questions à poser naturellement. Une même grille pour tous les entretiens afin de pouvoir faire des comparaisons et faire apparaître des récurrences et divergences.L’outil est le guide ou la grille d’entretien qui sera élaborée en fonction de chaque catégorie d’acteurs.

THEMES PRINCIPAUX QUESTIONS PRINCIPALES QUESTION DE RELANCE

Construction de la grille selon le principe de l’entonnoirQuestion de relance sont de 2 types :

vous avez dit… pouvez vous préciser ? déclinaison de la question principale

Dans un entretien semi-directif on laisse le temps à la personne de s’exprimer.

libre (ou non directif) : un même point de départ puis on laisse l’entretien se dérouler. (cf parcours de vie)

B. l’observation qui : comprend tout ce qui relève du non verbal permet de confronter le discours aux pratiques, usages, activités des personnes

En quoi l’observation a t elle une présence dans les pratiques professionnelles ?

Questionnement   :Existence de l’observation dans les pratiques professionnelles ?Dans quel cadre ?Qu’est ce que l’observation pour chacun ?Qu’est-ce-qui est observé ?A quoi elle sert ? Dans quel but ?Quand êtes vous en situation d’observation ?Outils et moyens d’observation ?Comment l’exploitez-vous ?

Synthèse   :Métier :Dans quel contexte utilise t on l’observation ?Contexte :Quelle est la finalité de l’observation des pratiques ?Finalité : En quoi consiste l’observation ?

THEME QUESTION PRINCIPALE RELANCES

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Métier ? cadre professionnel ?

Quel est votre métier ? Dans quelle structure ?

Dans quel contexte utilise t on l’observation ?

Racontez-moi une situation d’observation

Dans quel contexte ? auprès de quel public ? Qu’est-ce-qui est observé ? Quand ? Comment ?

Quelle est la finalité de l’observation des pratiques ?

Que vous apporte l’observation dans vos pratiques ?

Pourquoi vous observez ? A quoi vous sert-elle ?

En quoi consiste l’observation ?

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Exercice :

THEME QUESTION PRINCIPALE RELANCES

Métier ? cadre professionnel ?

Quel est votre métier   ?Animatrice dans un CS

Avec qui   ? Travail avec les habitants du quartier, bénévoles, partenaires,Où : Quelles quartier ? 18ème quartier La ChapelleSur Paris   : OuiQuelles sont vos activités principales ?

Dans quel contexte utilise t on l’observation ?

Vous arrive t il d’observer dans vos activité   ?« Ouai »Racontez-moi une situation d’observationObservation des apprenants au moment du jeu (exemple ludo ASL « bainsdelangues »)

Auprès de quel public   ?TousQuand   ?Avant de mettre en place une activitéComment   ? Dans quel contexte   ?Situation de jeuQu’est-ce-qui est observé   ?Comportement de l’enfant et relation avec le parent

Quelle est la finalité de l’observation des pratiques ?

Que vous apporte l’observation dans vos pratiques   ?Analyser les comportements et relations parents-enfants d’une séparationEn tirer des éléments d’amélioration de la pratique professionnelle personnelle

Pourquoi vous observez   ?Mesurer et évaluer le niveau d’appropriation de la ludothèque et des différents espacesA quoi vous sert-elle   ?Appréhender l’adaptation de la familleAppréhender et faciliter la séparation pendant le cours du parentSe remettre en question et questionner ses pratiquesDe prendre de la distanceMieux connaître son publicPour apporter des éléments d’explication adaptés aux situations des famillesAmélioration des conditions d’accueil et les activités à destination des habitants

En quoi consiste l’observation ?

C. l’analyse ou l’observation documentaire = partir du principe que les documents nous renseignent sur la façon dont les gens présentent leur activités

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à l’ENSIzabel Galvao, UP13

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHAutour du territoire Mardi 13 janvier

MISE EN COMMUN DE LA SITUATION D’ENTRETIEN

Définition de l’observation. La question aurait-elle dû être dans la L’attachement du chercheur

L’entretien fait réfléchir l’enquêté L’enquêté cherche la « bonne » réponse. Par rapport à l’attente qu’il pense être celle de l’enquêteur Le climat :

Quel climat créer pour réduire les effets « crispants » afin de mettre à l’aise l’enquêté ? Réduire la verticalité entre l’enquêteur et l’enquêté. (Exposition de soi) le cadre

Positionnement de l’enquêteur. Neutralité ? La »qualité » des propos de l’enquête : discours tout fait ?

Est-ce-que la personne dit des choses auxquelles elles croient vraiment ? S’agit-il de discours « tout faits » ?Dans la conduite et l’écoute d’un entretien, il faut savoir écouter et creuser  pour aller au delà de ce que nous dit l’enquêté

modifier un comportement ?Au quotidien

Le fait d’être interrogé fait réfléchir et cheminer l’enquêté

La notion de TEMPS est importante (durée)

Phase 1 : on ne sait pas et on adopte un positionnement avec l’esprit viergePhase 2 : avec les entretiens, le positionnement va évoluer est reste un « chantier ouvert ». Tenir en tension le positionnement évolutif et changeant, que l’on construit dans la démarche. A articuler avec le positionnement du « chercheur » qui utilise des outils comme le journal de bord

Izabel Galvao :Science de l’Education, 3 axes :

« Le sujet dans la cité » http://www.lesujetdanslacite.com/index.html Enfance Formation tout au long de la vie

IUT de Bobigny, Département carrière socialeEnseignante à l’université de Sao Paulo sur l’Ecole (conflit, émotions, violence à l’école…)2 pôles de recherche de IG :

formation des adultes (qu’est ce l’écriture nous permet de comprendre et réfléchir ?), récit biographique

principe d’intervention et ressources du territoire

Grille ?

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L’enquêté qui attend de satisfaire l’enquêteur

A travers les entretiens on va essayer de construire quelque chose « avec »

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Raconter une situation d’observationAller au delà des opinions sur les choses observées afin d’offrir la possibilité de discuter, raconter des situations, et libérer la parole sur les choses : la vie, expériences du quartier…

3 questions soulevées   :

L’interprétationIl existe 2 volets :

sur le moment, on reformule (sans agacer) après coup, quand on va mettre en lien cet entretien avec d’autres réalisés

Quand je vais m’imprégner, comment rester fidèle à ce que les gens ont dit ?Il faut faire travailler notre propre subjectivité et pas simplement agir sur elle.La restitution peur répondre à un souci de validation de notre compréhension. Le deuxième objectif consiste à créer du lien avec l’enquêté.

TranscriptionPour que mes propos fassent trace et qu’ils puissent être partagés, la production des traces est importante. Il fait passer des mots au papier. Pour cela il y a 2 modes   :

Traitement

J’enregistre (avec l’accord nécessaire) Transformer l’enregistrement en écrit, ce qui prend du temps

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Lecture du texte : « Comment étudier l’enfant ? »1 Henry WALLON

1 Extrait de WALLON, Henry. L’évolution psychologique de l’enfant, Paris Armand Colin, 1941/1968, pgs 19/20

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Comment avez-vous lu le texte   ? Exemple du cinéma :Derrière la machine, il y a quelqu’un qui regarde et l’autre qui film.

Moment 1 : le choix de l’image, le QUOI. Qu’est-ce qu’on regarde ?Moment 2 : l’outil technologique permet de mieux (re)voir mais l’observation implique UN CHOIX !

HW reconnaît certains atouts du cinéma mais elle ne sera jamais le reflet de la réalité car reste le reflet de ce qu’on l’on aura voulu montrer

attentedésir

Le choix  hypothèsehabitudes mentales

Le rendu compte Table de référence

ExpliciterObjectiver

Nous interprétons en fonction de notre « table de référence »Jusqu’à quel niveau de détail aller et donner des éléments qui permettent de montrer pourquoi j’attribue cette signification.

Rendre explicite l’implicite L’objectivité scientifique ne nie pas la subjectivité mais oblige à expliciter ce qui est impliciteExpliciter, objectiver la table de référence

Point de vue/interprétationLien entre l’interprétation et la subjectivité

plus ou moins explicite ou conscientes, intentionnelles

Interprétationsignification à ce

que j’observe

Description Signification

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PHASE EXPLORATOIRE

Quoi observer ?Le lieu, l’environnement, le mouvement, le quartier, les extérieurs, les bâtis, les points de concentration et de rencontres (café, toilettes publiques…), les équipements publics, structures, de espaces publics ouverts (square, aire de jeu, boulodrome…), les flux, les langues parlées, l’ambianceIl faut pouvoir s’imprégner du terrain

Comment regarder ?Faire preuve de curiositéAvoir un regard qui cherche à comprendre et découvrir

Comment en faire trace ?PhotosCarte L’écritVidéo, film

Collecte d’information

Entretiens

OBSERVATION

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Henry Matisse, « Il faut regarder toute la vie avec des yeux d’enfants »

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à l’ENSMartine TRAPON, ENS

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHAutour du territoire Mercredi 14 janvier

privée

La parole

publique

Le discours qui a une visée

« Le programme institutionnel », expression utilisée par François DUBET2, désigne comment on a intégré le projet d’institutionnalisation que l’on porteNous portons des projets de socialisation

Transmettre, apprendre, Gauchet

Le langage (professionnel, des animaux…) est ce qui renvoie à l’utilisation de termes dans un contexte.

Dans quel registre sommes-nous ? Quelle est la visée ?

Dans une interaction, il existe plusieurs modèles. Mais ce qui est commun à tous les travailleurs sociaux, contrairement aux métiers de service, la relation est à la fois la finalité et l’objet de l’intervention.C’est à dire que la technique est l’objet de la relation (cf dossier de surendettement : comprendre les raisons du sur endettement pour une amélioration globale de surendettement)Ce n’est pas une relation de service mais de compréhension

Paul Ricoeur, temps et récit

Mettre en récit demande certaines conditions : notion de temporalité, d’utilisation du JE

Le travailleur social a cette mission de FAIRE RECITC’est une façon de se réapproprier ce que l’on vitCette capacité transmettre est en lien avec la capacité à l’engagement dans cette parole

2 François Dubet, né le 23 mai 1946 à Périgueux, est un sociologue français, et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il était professeur à l'Université Bordeaux II jusqu'à sa retraite en 2013. Il est l'auteur d'études consacrées à la marginalité juvénile, à l'école et aux institutions. Il a dirigé l'élaboration du rapport Le Collège de l'an 2000 remis à la ministre chargée de l'enseignement scolaire en 1999.

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La relation n’est pas symétrique. Elle doit être équilibrée. On s’engage dans la parole, on est dans son « dire »

Il faut des espaces, lieux, institutions pour faire cela

Un processus de reconnaissance mutuelle s’enclenche, c’est à dire comment je reconnaît l’autre et comment il me reconnaît comme tel.Cela consiste à approuver son existence.Ce parcours de reconnaissance

Que sais-je Lien social, Serge Paugam

Pour Paugam, je compte POUR (valeur) ou je compte SUR (confiance). Ce processus est lié au processus d’identité.Cela renvoie à la protection

PAUGAM dit le w social crée de la disqualification sociale.

La carrière morale des assistés.

3 catégories d’assistance :▪ différée   : « les marginaux » assistée mais pas trop, peuvent échapper à la notion d’aide. Il sont dans la

distanciation et sont appelée les « fragiles »▪ installée   : « les fragiles » système de relation organisée avec les services sociaux, dépendance forte et

élaboration d’une rationalisation. Ils sont dans une coopération▪ revendiquée   : « les assistés »

Caractère composite d’une personneIl est un être social qui a une communauté, une culture, un statut juridique, en tant que citoyen (capacité d’agir) qu’elle est sa marge de manœuvre ?, Ne pas confondre la personne et sa situation sociale, quelle est la part de choix dans la rencontre avec un travailleur social ? Rencontre arbitraire ;A partir de là, on pourra mesurer la marge de manœuvre avec la personne.

Stigmates, Erwing GOFFMAN

Les naufragés, Frédéric DECLERCK

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à l’ENSNicolas VAL, UP13

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHAutour du territoire Jeudi 15 janvier

AXE 1 : démocratie, participation et citoyennetéAXE 2 : question et approche du territoireAXE 3 : Ethique du travail social et expertise socialeAXE 4 : Enquête de terrain et investigation professionnelle

I. COMMENT A PARTICIPATION A T ELLE EMERGEE ?

Ecole des Relations HumainesElton MAYO HAWTHRONE

Alexis De TOCQUEVILLE

CITOYENNETE

Citoyenneté et construction d’une construction sociale Question d’une citoyenneté en quête de sens. Qu’est ce que c’est qu’exercer une citoyeneté ?

Participation des habitants en référence à : des territoires des politiques publiques dispositifs

De la Grèce antique à la philosophie néolibérale, il persiste une citoyenneté à 2 vitessesEx : pour Platon, la république des élites et autoritaire. Il souligne l’incompétence des citoyens régit par des passions irréfléchies et manipulables par les démagogues.Conception d’une République qui doit être dirigée par des élites avec un gouvernement autoritaire. Pour le peuple, c’est l’émotion qui domine et donc facilement manipulable par les démagogue.

Le système représentatif est constamment justifié par : l’incompétence le désintérêt du peuple pour les affaires publiques

La démocratie s’est longtemps appuyée sur le suffrage censitaire. Celui qui s’acquitte du « cens » (impôt)Ploutocratie

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DONZELOT

PRAXIS

DOXA

Sociologue de la fin du 19ème et début 20ème comme Max WEBER s’oppose au système censitaire.Dans son ouvrage Le savant est politique, MW distingue le fait de vivre POUR la politique du fait de vivre DE la politique. La politique ne doit pas être une profession.

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Les citoyens n’ont pas à s’occuper des affaires collectives, c’est l’affaire des spécialistes. Les individus recherchent l’intérêt individuel qui enrichit le collectif. L’enrichissement de la nation se fait par l’adition des enrichissements personnels.La croyance en un ordre naturel ; il y a des loi de la nature qui régule la société

La démocratie : le pouvoir du peupleLa représentativité et les mécanismes de délégation émergent au cours du 19ème siècle. Le courant humanisme qu 16ème et la philosophie des lumières au 18ème siècle représentent des prémisses.

Alexis de TOCQUEVILLE3 a fait un travail d’ethnographie. Il défendait les idées révolutionnaires.De la démocratie en Amérique (1840)Il constate que les Américains s’associent constamment alors qu’à la même période, le droit à l’association est interdit en France.Légitimité républicaine en France et légitimité participative des associations.

Les corps intermédiaires (associations, Eglises4…) protègent les individus et : garantissent un pluralisme social permettent de vivifier la démocratie et représentent un contre pouvoir

Les associations sont un marqueur de la démocratie

1901 : loi sur les associations

En France, le citoyen est face à l’Etat. Les organisations intermédiaires viennent interférer.

Le contrat social (notion de droit et devoir) fonde la notion de la citoyenneté. Un pacte entre la société et le citoyen. 2 piliers, l’assurance et l’assistance.L’individu par cette protection, accepte d’aliéner une partie de sa liberté.

1884 : Loi sur la liberté syndicale sous le Gouvernent Waldeck Rousseau

La question de la participation émerge tout au long du 19 et 20ème siècle.

3 Alexis-Henri-Charles Clérel, vicomte de Tocqueville, généralement appelé par convenance Alexis de Tocqueville, né à Paris le 29 juillet 1805 et mort à Cannes le 16 avril 18591, est un philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français. Il est célèbre pour ses analyses de la Révolution française, de la démocratie américaine et de l'évolution des démocraties occidentales en général.4 Ce que M. Weber appelle « les sectes »

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Les penseurs économiques de l’école classique anglaise commeVilfredo PARETO & Thomas MALTHUS

prônent un Etat non interventionniste

Réactivée par le mouvement marxiste qui parle de « démocratie réelle » qu’il oppose à une « démocratie bourgeoise » : condition de vie, répartition des richesses…

ROUSANVALLON parle de peuple introuvable, absent des arcanes du pouvoir et des cercles de décisions. Dans un système élitiste et concentré, confisqué aux populations

Charles Wright MILLS (USA) avec sa thèse sur l’élitisme du pouvoir à laquelle s’oppose celle de Robert DAHL sur le pluralisme du pouvoir.

Selon C.W. MILLS, pouvoir triangulaire dans les mains d’élites interchangeable. Personnes qui ont les mêmes niveaux sociaux. (milieu 1950’)

R. DAHL considère à contrario que le pouvoir est beaucoup plus diffus. Des pouvoirs d’influence comme les lobbys.

Le sociologue Michel CROZIER sur l’analyse des systèmes, son objet est l’organisation dans les entreprises.

Les lois de 1871 et 1884 – élections à l’échelon local (à retrouver)

Au cours du 20ème siècle, la participation fut abordée d’un point de vue économique et politique.LA PARTICIPATION prend la forme d’un négociation avec les syndicats ouvriers et organisations syndicales. Cela en lien avec le Droit du travail. Un participation dans le domaine des relations professionnelles représentant des classes sociales.

Milieu 60’ émerge la question de la partipation citoyenne et des mouvements sociaux urbains qui tentent de revendiquer leur place dans l’espace public. On parle de « mouvements sociaux urbains » atelier autour de l’urbanisme, coopérative, mouvements auto gérés

Voir Manuel CASTELLS (auteur espagnol)

1968 et 70’ : développement des collectif comme les collectifs de locataires, les maisons rurales…S’approprier l’espace urbain et prendre des décisions ! Revendication autour de la participation. Formes d’expérimentations sociales

Milieu 70’ se produit un effort associatifDéveloppement des associations en chiffres :

1910 : 35001950’ : 35000

milieu 70 : 70000

Lutte urbaine, dans un contexte de remise en cause de l’Etat central.Slogans : « auto construction du cadre de vie, logement…

Fin 70’ & début 80 : prise en compte de ce mouvement se traduit par : les politiques de décentralisation la politique de la ville5

Construire du lien social, exercice de la citoyenneté à exercer au quotidienVolonté de transparence démocratique, de gestion, de décision.Passer du gouvernement à la gouvernance

5 Raport Mauroy, Sueur et de la DIV

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Approche de plus en plus gestionnaire de la participation

La mondialisation se double d’une crise de la gouvernance.

6 janvier 2015 chantier de la modernisation de la démocratie. Le gouvernement propose les conférences de citoyens, le référendum local…

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Conclusion :La participation :

est une constante de la vile politique n’est pas suffisamment médiatisée se manifeste, selon les périodes, sous des formes différentes

de démocratie

II. LES FORMES DE PARTICIPATIONS

Projection du film documentaire : « pourquoi j’ai pas voté ».

La participation porte sur différents objets : culture, environnement…Elle est aménagée à différents échelons du territoire : local, intercommunal, quartier, rue, immeuble, international…

La société civile européenne, à partir de Maastricht (et l’Union européenne) des réseau européens émergent. L’UE a reconnu les formes de dialogues civiles.

Au niveau national, la politique de concertation entre les acteurs sociaux (développée à partir de 1945).

Démocratie dialogique = apprentissage réciproquePrise en compte des habitants en tant « qu’experts de la quotidienneté »

Typologie de la participation   :1. l’information

Préalable à la participation : réunion, gazette locale…Transparence

2. la consultationPar les instances politiques, notamment en matière d’urbanisme et d’environnementFonction tribunitielle

3. la concertationponctuelle ou durable, s’instaure sous forme d’instances de travail et de réflexion réunissant experts, habitants, élus, techniciens…l’enjeu est la coproduction des décisions. De la définition à la réalisation d’un projet, sans remettre en cause le pouvoir décisionnairesElle induit une redéfinition et une redistribution partielle du pouvoir.

4. La codécisionl’insertion des citoyens dans la décision elle même. Partage du pouvoir

Quelques distinctions   :

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Ascendante : demandée (il existe un cadre

prévu) ou revendiquée

Descendante provient d’une initiative des pouvoirs publics. Elle peut

être requise ou offerte

La participation peut être :