Rebutia, Lobivia Parodia Mammillaria Euphorbe Conophytum · cactus. Il existe une vingtaine de...

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marché des collectionneurs, on dénombre déjà à ce jour dans le monde plus de 12 000 espèces de plantes succulentes dont plus de 2 000 espèces de cactus. Il existe une vingtaine de familles végétales et trois types distincts selon la partie du plant destinée à stocker l’eau : le feuillage, la tige ou la racine. Les cactus sont rassemblés plus précisément en sous-familles, notamment : - Les Pereskioidées forment la famille la plus primitive. Elle regroupe les plus anciennes formes peu évoluées de cactus à feuilles. - Les Opuntioidées constituent l’une des plus importantes sous-famille, par le nombre d’espèces réparties sur l’ensemble du continent américain. - Les Cactoidées réunissent toutes les autres cactacées en six sous-tribus : les Cereinées (comprennent notamment des cactus colonnaires érigés en forme de cierge), les Echinopsidinées (plantes naines, globuleuses ou érigées réparties sur toute la chaîne andine), les Hylocereinées (cactus forestiers), les Neoportérinées (petites plantes provenant d’Amérique du Sud), les Cactinées (cactus développant un céphalium terminal ou latéral) et les Echinocactinées (la grande majorité des cactus globuleux, produisant leurs fleurs au sommet des tiges). UNE PLANTE PRÉCIEUSE Les plantes succulentes sont réputées depuis des siècles pour leur vertus médicinales. On leur prête une efficacité certaine –relevant parfois de la croyance populaire, contre toutes sortes de maux : les brûlures, les fièvres et migraines, les rhumatismes et l’arthrose, les cancers, etc. Certaines sont également très appréciées en alimentation pour leurs fruits, notamment transformés en confitures, vins et alcools. De la farine peut être obtenue à partir de graines. Parmi les autres utilisations du cactus, on peut citer la transformation de leur squelette en charpentes ou en ébénisterie, celle des aiguillons en aiguilles à coudre et à tisser, en hameçons, etc. La Collection de la Ville de Mérignac constitue le plus bel ensemble de cactées et autres plantes succulentes de la région avec plus de 5 000 plants et plus de 2 000 espèces. Elle s’est vue décerner en 1995 quatre labels «Collec- tion Nationale» par le Conservatoire Français des Collections Végétales Spécialisées (CCVS) pour les genres Rebutia, Lobivia, Parodia et Mammillaria, ainsi que deux labels de «Collection Agréée» pour les genres Euphorbe et Conophytum. Chaque année, cette collection s’enrichit de nouveautés grâce à des semis, des acquisitions et des échanges pratiqués avec des jardins botaniques ou des collectionneurs privés. Parfois aussi, au hasard d’une livraison de plantes plus communes, Francis Bugaret repère un spécimen isolé qu’il s’empresse d’acquérir. Une collection de cactées doit s’enrichir en permanence pour rester vivante et attrayante. Ce n’est pas le choix qui manque. Alors que des nouveautés apparaissent régulièrement sur le Cultivés dans le monde entier, les cactus prospèrent avant tout sur le continent américain, du sud du Canada jusqu’en Patagonie, à l’extrême sud de l’Amé- rique Australe en passant, bien sûr par les USA et le Mexique. D’autres zones géographiques sont également répu- tées pour certaines espèces de plantes succulentes : l’Afrique du Sud pour les Pelargonium Succulents, Madagascar et la Namibie pour les Aloes Arborescens. En France, on trouve quelques espèces de Sedum et de Sempervivum. Autrefois, on les plantait sur les toits des maisons pour éloigner la foudre et le diable ! Qui s’y frotte s’y pique ! La passion de Francis Bugaret pour les cactus et les plantes succulentes n’est pas nouvelle. Ce Mérignacais a commencé sa collection il y a plus de 20 ans mais sa passion s’est rapidement révélée très envahissante. Aussi cet employé municipal s’est-il naturellement tourné vers la Ville Verte pour lui proposer d’accueillir ses précieux plants. La Mairie, soucieuse de préserver ce patrimoine végétal original et d’en faire profiter le plus grand nombre, a répondu positivement à cette sollicitation qui ne manquait pas de piquants. Elle lui a proposé d’abriter la collection au Centre Technique de l’Environnement situé dans le quartier… Beaudésert ! Installée depuis 2003 dans une serre en verre ultra moderne – la température, l’ensoleillement et l’aération y sont contrôlés par ordinateur -, la collection a prospéré et embelli grâce aux soins attentifs de Francis Bugaret. Mais rassurez- vous, notre collectionneur a conservé à son domicile plus de 800 spécimens et il est toujours à l’affût de plants rares ou nouveaux. On ne se refait pas ! C’est Christophe Colomb qui découvrit… le cactus quand il débarqua aux Antilles le 12 octobre 1492 après 71 jours de traversée. Logique : il met alors le pied sur le continent américain, la terre de prédilection de cette plante succulente qui n’aime rien tant que la chaleur et la sécheresse depuis qu’au hasard d’un bouleversement climatique, elle y a laissé ses feuilles et les a remplacées par de caractéristiques aiguillons. La première espèce de cette flore, jusqu’alors inconnue, repérée par le navigateur génois est le Melocactus Intortus, un cactus globuleux et fortement épineux, installé en colonies sur les bordures rocheuses des îles. Plus intéressants encore pour ces marins dont l’alimentation à bord manquait de verdure, les Opuntia sont également présents en abondance. Colomb, qui était encore persuadé d’avoir ouvert la Route des Indes, les surnomme Figuiers des Indes pour leurs gros fruits juteux. Il en fait embarquer en quantité dans les cales de ses caravelles et les ramène en Europe. Ils se révèleront très précieux pour lutter contre le scorbut. Afin d’approvisionner les bateaux dans les deux sens, des plantations voient le jour aux Canaries puis dans les grands ports méditerranéens. Avec l’essor du commerce maritime, le cactus peut alors se répandre rapidement dans le monde entier. C’est le Chardon (Carduus), avec son aspect épineux, qui est à l’origine du nom «cactus». Les plus grands Le PERESKIA et le PACHYCEREUS. Ils mesurent plus de 20 mètres et pèsent plusieurs tonnes. Le plus petit Le BLOSSFELDIA LILIPUTANA. Il est de la taille d’une pièce de centime. Le plus piquant Le FEROCACTUS WISLIZENII, originaire de basse Californie, non seulement très résistant, il est un des cactus les plus féroces par sa couverture de piquants. Le préféré du collectionneur L’AZTEKIUM RITTERI (Mexique). “Ses dessins rappellent ceux des Aztèques. Sa croissance est longue et difficile”. Le premier découvert MELOCACTUS INTORTUS, par Christophe Colomb aux Antilles en 1492. Le plus savoureux L’ECHINOCEREUS. Il est surnommé “cactus fraise” pour le goût de fraise de ses fruits dont on fait des confitures. Les plus haut perché Le THEPHROCACTUS. Il pousse dans la Cordillère des Andes, entre 4000 et 5000m d’altitude.

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marché des collectionneurs, on dénombre déjà à ce jour dans le monde plus de 12 000 espèces de plantes succulentes dont plus de 2 000 espèces de cactus.

Il existe une vingtaine de familles végétales et trois types distincts selon la partie du plant destinée à stocker l’eau : le feuillage, la tige ou la racine. Les cactus sont rassemblés plus précisément en sous-familles, notamment :- Les Pereskioidées forment la famille la plus primitive. Elle regroupe les plus anciennes formes

peu évoluées de cactus à feuilles.- Les Opuntioidées constituent l’une

des plus importantes sous-famille, par le nombre d’espèces réparties sur l’ensemble du continent américain.- Les Cactoidées réunissent toutes les autres cactacées en

six sous-tribus : les Cereinées (comprennent notamment des

cactus colonnaires érigés en forme de cierge),

les Echinopsidinées (plantes naines, globuleuses ou érigées réparties su r toute l a chaîne andine), les Hylocereinées

(cactus forestiers), les Neoporté r inées

(petites plantes provenant d’Amérique du Sud), les Cactinées (cactus développant un céphalium terminal ou latéral) et les Echinocactinées (la grande majorité des cactus globuleux, produisant leurs fleurs au sommet des tiges).

Une Plante PrécieUse

Les plantes succulentes sont réputées depuis des siècles pour leur vertus médicinales. On leur prête une efficacité certaine –relevant parfois de la croyance populaire, contre toutes sortes de maux : les brûlures, les fièvres et migraines, les rhumatismes et l’arthrose, les cancers, etc.Certaines sont également très appréciées en alimentation pour leurs fruits, notamment transformés en confitures, vins et alcools. De la farine peut être obtenue à partir de graines.Parmi les autres utilisations du cactus, on peut citer la transformation de leur squelette en charpentes ou en ébénisterie, celle des aiguillons en aiguilles à coudre et à tisser, en hameçons, etc.

La Collection de la Ville de Mérignac constitue le plus bel ensemble de cactées et autres plantes succulentes de la région avec plus de 5 000 plants et plus de 2 000 espèces. Elle s’est vue décerner en 1995 quatre labels «Collec-tion Nationale» par le Conservatoire Français des Collections Végétales Spécialisées (CCVS) pour les genres Rebutia, Lobivia, Parodia et Mammillaria, ainsi que deux labels de «Collection Agréée» pour les genres Euphorbe et Conophytum.

Chaque année, cette collection s’enrichit de nouveautés grâce à des semis, des acquisitions et des échanges pratiqués avec d e s j a r d i n s botaniques ou des collectionneurs privés. Parfois aussi, au hasard d’une livraison de plantes plus communes, Francis Bugaret repère un spécimen isolé qu’il s’empresse d’acquérir.

Une collection de cactées doit s’enrichir en permanence pour rester vivante et attrayante. Ce n’est pas le choix qui manque. Alors que des nouveautés apparaissent régulièrement sur le

Cultivés dans le monde entier, les cactus prospèrent avant tout sur le continent américain, du sud du Canada jusqu’en Patagonie, à l’extrême sud de l’Amé-rique Australe en passant, bien sûr par les USA et le Mexique.D’autres zones géographiques sont également répu-tées pour certaines espèces de plantes succulentes : l’Afrique du Sud pour les Pelargonium Succulents, Madagascar et la Namibie pour les Aloes Arborescens. En France, on trouve quelques espèces de Sedum et de Sempervivum. Autrefois, on les plantait sur les toits des maisons pour éloigner la foudre et le diable !

Qui s’y frotte s’y pique ! La passion de Francis Bugaret pour les cactus et les plantes succulentes n’est pas nouvelle. Ce Mérignacais a commencé sa collection il y a plus de 20 ans mais sa passion s’est rapidement révélée très envahissante. Aussi cet employé municipal s’est-il naturellement tourné

vers la Ville Verte pour lui proposer d’accueillir ses précieux plants. La Mairie, soucieuse de préserver ce patrimoine végétal original et d’en faire profiter le plus grand nombre, a répondu positivement à cette sollicitation qui ne manquait pas de piquants. Elle lui a proposé d’abriter la collection au Centre Technique de l ’Envi ronnement situé dans le quartier… Beaudésert !

Installée depuis 2003 dans une serre en verre ultra moderne – la température, l ’ e n s o l e i l l e m e n t e t l’aération y sont contrôlés pa r o rd inateu r - , l a collection a prospéré et embelli grâce aux soins a t tent i f s de F ranc i s Bugaret. Mais rassurez-vous, notre collectionneur

a conservé à son domicile plus de 800 spécimens et il est toujours à l’affût de plants rares ou nouveaux. On ne se refait pas !

C’est Christophe Colomb qui découvrit… le cactus quand il débarqua aux Antilles le 12 octobre 1492 après 71 jours de traversée. Logique : il met alors le pied sur le continent américain, la terre de prédilection de cette plante succulente qui n’aime rien tant

que la chaleur et la sécheresse depuis qu’au hasard d’un bouleversement climatique, elle y a laissé ses feuilles et les a remplacées par de caractéristiques aiguillons.La première espèce de cette flore, jusqu’alors inconnue, repérée par le navigateur génois est le Melocactus Intortus, un cactus globuleux et fortement épineux, installé en colonies

sur les bordures rocheuses des îles. Plus intéressants encore pour ces marins dont l’alimentation à bord manquait de verdure, les Opuntia sont également présents en abondance. Colomb, qui était encore persuadé d’avoir ouvert la Route des Indes, les surnomme Figuiers des Indes pour leurs gros fruits juteux. Il en fait embarquer en quantité dans les cales de ses caravelles et les ramène en Europe. Ils se révèleront très précieux pour lutter contre le scorbut.Afin d’approvisionner les bateaux dans les deux sens, des plantations voient le jour aux Canaries puis dans les grands ports méditerranéens. Avec l’essor du commerce maritime, le cactus peut alors se répandre rapidement dans le monde entier.C’est le Chardon (Carduus), avec son aspect épineux, qui est à l’origine du nom «cactus».

Les plus grands

Le Pereskia et le Pachycereus. Ils mesurent plus de 20 mètres et pèsent plusieurs tonnes.

Le plus petit

Le Blossfeldia liliPutana. Il est de la taille d’une pièce de centime.

Le plus piquant

Le ferocactus Wislizenii, originaire de basse Californie, non seulement très résistant, il est un des cactus les plus féroces par sa couverture de piquants.

Le préféré du collectionneur

L’aztekium ritteri (Mexique). “Ses dessins rappellent ceux des

Aztèques. Sa croissance est longue et difficile”.

Le premier découvert

melocactus intortus, par Christophe Colomb

aux Antilles en 1492.

Le plus savoureux

L’echinocereus. Il est surnommé “cactus fraise” pour le goût de fraise

de ses fruits dont on fait des confitures.

Les plus haut perché

Le thePhrocactus. Il pousse dans la

Cordillère des Andes, entre 4000 et 5000m d’altitude.

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etymologie et classification

Pour éviter toute erreur dans l’identification et la classification des plants, un code international a été créé. Il désigne chaque cactus par un minimum de deux noms scientifiques écrits sous la forme latine pour être reconnue dans le monde entier. Le premier indique le genre auquel appartient la plante tandis que le second désigne son espèce. Ces noms sont souvent attribués en l’honneur d’un botaniste, auteur ou prospecteur célèbre, d’une ville ou d’un pays. Ils peuvent également mettre en exergue un caractère particulier de la plante. Le Carnegia Gigantea fait ainsi référence à l’Américain Andrew Carnegie et au gigantisme de ce cactus.A ces noms scientifiques de référence s’ajoutent parfois des appellations plus populaires et locales. Le Pereskia Aculeata porte par exemple aux Antilles le surnom de «groseiller des Barbades».

ROCADE

BAYONNE

UsinesMarcel

Dassault

Collection

Mérignac centreBordeaux

1er rond-point

SORTIE 10

2ème rond-point

3ème rond-point

PARIS

Renseignements :

05 56 34 95 97 ou standard Espace Vert 05 56 34 80 71www.merignac.com

Centre Technique de l’Environnement165, avenue des Marronniers - Mérignac Contact : Julien Brandam

Horaires de visite :En été : du lundi au vendredi de 11h30 à 14hEn hiver : le lundi, le mercredi et le jeudi de 13h à 17h

Pour les groupes, sur rendez-vous uniquement.

Présentation aU PUblic

Plusieurs milliers de personnes ont déjà admiré la collection de cactées de Mérignac depuis sa création en 1987. Des collectionneurs et des passionnés viennent de toute la France pour la découvrir.Mise en valeur sur près de 250 m2, elle se visite gratuitement, uniquement sur rendez-vous.Julien Brandam accueille ainsi régulièrement des groupes : classes, clubs de loisirs, clubs seniors, etc. Des opérations portes ouvertes sont également régulièrement organisées chaque année, notamment en juin lors des Journées du Développement Durable.Renseignements : 05 56 34 95 97 ou standard Espace Vert 05 56 34 80 71ou www.merignac.comCentre Technique de l’Environnement165, avenue des Marronniers - Mérignac

Plan d’acces

PoUr en savoir PlUs

Des sites internet- www.merignac.com (rubrique environnement)- www.aiaps.org, Association internationale des

amateurs de plantes succulentes (Monaco),- www.cactus-aventures.com, Cactus Aventures

International (Espagne)

Des livres- L’encyclopédie illustrée des cactus, de Clive Innes et

Charles Glass, éd. Bordas- Portrait de cactées, de Rod E. Ken Preston-Mafham,

éd. Ulmer- Guide des cactus du monde, de B.M. Lamb,

éd. Delachaux et Niestle

Le cactus est une plante très résistante. Voici quelques conseils qui lui permettront de croître dans les meilleures conditions.

la PlantePour débuter dans la culture des cactus, pas d‘hési-tation : achetez un Echinopsis Eyriesii. Il résistera au froid et à vos erreurs de jardinier en herbe. Originaire des prairies alpines des Andes argentines, cette plante aux belles floraisons blanc-rosé et ses nom-breux hybrides très colorés produit de nombreuses fleurs en trompette au parfum suave proche de celui de la jacinthe. Ses tiges globuleuses vert foncé, pourvues d’une quinzaine de côtes bien prononcées

et d’aiguillons très courts, forment avec l’âge - les cactus sont une école de patience ! – des groupes à plusieurs têtes atteignant jusqu’à 60 cm de hauteur.

le PotNe plantez jamais votre plante dans le jardin car il vous faudra la rentrer en hiver. L’idéal est de la placer dans un pot en terre cuite. Il existe mainte-nant des pots en plastique plus légers à manipuler. Attention tout de même à bien contrôler alors les apports d’eau car les parois imperméables ne lais-sent pas transpirer l’excès d’humidité. Quand on constate que la plante végète, que son système racinaire est devenu trop important, il convient de le rempoter car la nourriture est épuisée. Choisissez alors un pot d’une taille juste supérieure : les cactus ne sont pas à l’aise dans de trop grands volumes de terre.

la terre et l’alimentationOptez pour un mélange stan-dard comprenant à parts égales de la terre de jardin un peu argileuse, du terreau de feuilles bien décomposé et du gros sable de

rivière. Suffisamment filtrant, il ne conservera pas l’humidité

des arrosages trop long-temps.Vous trouverez en jardi-nerie des engrais liquides

pour cactus ou géraniums

fleurs, conservez-la à une température fraîche (de 5° à 10°) et cessez tout arrosage. Procédez seulement à quelques brumisations les jours de beau temps et reprenez les arrosages aux premiers signes de croissance.

la cUltUreLa multiplication et la reproduction des cactus s’avère relativement facile. Par précaution, le collectionneur veille à posséder deux plants de chaque espèce pour prévenir tout accident.Plusieurs techniques existent. Le semis est la plus naturelle. Il nécessite une petite préparation, mais, curieusement, le plant obtenu ne ressemble pas forcément à la plante-mère. Le prélèvement de rejet constitue le mode de propagation le plus rapide, mais il ne peut s’effectuer que sur les plantes cespiteuses. Le bouturage est également simple et facile si l’on prend bien soin de laisser sécher la surface de la coupe avant la mise en place. Enfin, le greffage sera réservé aux espè-ces délicates ou de croissance très lente, ainsi que pour la culture des mutations dépourvues de chlorophylle. Cette méthode consiste à fixer une partie de tige sur un porte-greffe puissant qui va provoquer une croissance accélé-rée.

très pratiques car ils contiennent tout ce dont la plante a besoin : le phosphore nécessaire à la bonne construction du squelette et à la solidité

des aiguillons, de la potasse qui favori-sera la floraison et la fructification et

différents oligo-éléments en petite quantité : du magnésium et du fer, du bore, du manganèse, du cuivre, du molybdène ou du zinc.

l’arrosageIl doit être très contrôlé. Un bon arrosage doit humidifier complète-

ment la motte radiculaire, mais ne doit être renouvelé qu’à

l’assèchement total de cel-le-ci. Sa fréquence varie donc en fonction des sai-sons, des changements de temps et des diffé-rents cycles végétatifs de

la plante.

exPositionLe Cactus aime le soleil

qui donne une belle coloration. Pendant la saison estivale, placez-le en extérieur dans un endroit bien exposé et très lumineux. Après cette période de croissan-ce, la plante a besoin de repos. Entre novembre et mars, pério-de pendant laquelle se prépare la formation des boutons à

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