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Rapport sua V Q-vaZu/Jution du pttoQiajtme, LES VECOUVERTES VE GRIGNOTE Jois

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Rapport sua V Q-vaZu/Jution du pttoQiajtme,

LES VECOUVERTES VE GRIGNOTE

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J o i s

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N AUDI ERE

Institut national de santé publique du Québec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J 3GB Tél.: (514) 597-0606

RAPPORT SUR L'EVALUATION VU PROGRAMME

"LES DECOUVERTES VE GRIGNOTE"

PsLëAznté au Vzpcuvtzmzyvt de, Sanli CommunautcUAz de LanaudL&iz

EqtuLpz Canada au TiavaiZ

PKOje£:"L&> Vëcouv&fiteA de G r i g n o t e "

S e p t e m b r e 7979.

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Rapport dzpoàz à:

- V<UwcZion dz ta cAzcution d'wp£o<Lf a/6 Suzannz Richmont

- FzdéJuxtlon d<HM pJioductzunA dz loUX (F.P.L. )

- Union dzb pAoducteuAà aQtbicoZzA (U.P.A.) région dz LanaudLètz

- VzpaAZwznt dz àantz cormunatutcUAz du zzyv&lz hoàpÀJtaJLLzk tâgion LanaudiêAz

- CommL&éion acjoIoàaz dz l'InduA&iiz

- CorrmU6Zon bColaÀAz dzà Ca6cadzà-l'AcJUgan

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Vanà 6on document "Unz polttiquz quzbzcoi&z zn mattê/iz dz nutni-

tion" au chapWiz l/I VmAXant dz& piogiaimzA au nZve.au dzà zn^antà

et de6 adoleAczntà d ' â g e 6coZcuUlz, Iz comité, d'étude. 6u/i la politique,

québécois z en matièAZ dz nut/Ution dit:

"Le sizézau dz& dzpantemzntA dz 6anté communautaVtz zt dz4 cznt/ieA

locaux, dz 6eAvi.cz6 communautaiAzA zlabotiz et kzoJUmz deA pfLogsicunmzà

pKattquzb d'éducation zn aJUmzntoution pouA Iz milizu hcotoJjiz et ixti-

ta>z du matzhtzJL éducatif conçu à cettz Il iaxxt bignaWi à cet

zganA VzxcztlZYVtz initiative dz la Fédération dzt> pnoductzuAA laitieM

du Québzc qui a &ubvzntionnz la difâuAÂ.on d'un maténizl éducatif con-

çu pouA Iz6 zlèvz& dz l'zlémzntcujLz"•

Le pKpgnnxmz "LES PEC^Ul/ERTES VE GRIGNOTE" ut un dz ce6 pnogummeA

conçu pouA lz& zJLlveA du nivzau matzswzllz.

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AVANT-PROPOS

Tauant &uite à"V enquête NutnÂtion-Canada"et à la publication

d'"Une politique, zn matilne dz nutrition au; Quzbzc", Iz pnagnammz "LeÀ

VécouveAtzA dz Gntgnotz" vààz d modi^izA centaine compontementA a e l i é A

à. la 4>antz,. tdtA la mauvaUz alimzntation chez Iza znfiantb dz maternel-

Iz et Izu/tA paAentb. Lz piojet "GAignotz", apn.èà avoir apprécié Iz dz-

roulemznt dzà activités, a voulu mesurer systématiquement lz& possibi-

lités réelles du programme à. produire des changements dz comportements

çhzz .l'enfant dz matznnellz zt ses parznts.

L'équipe de: recherche a trouvé très enrichissant dz pouvoir tra-

vailler zn équipz multidisciplinaire autouA d'un programme qui a susci-

té. autant d'intérêts dans lz milizu zt qui semblz promis à unz :infiluzn-

cz sur lz changement dz comportement alimentaire dz cz même milieu.

Ce que nous n'avions pas prévu et qui s'est avéré tris positif

est lz £aitque cette équipz muitidisciplinaire a réussi à. stimulen zt

motiveriez "multiplicateurs" du-programmz zn donnant plu& dz crédibi-

lité à , un programme conçu par des- nutritionnistes mais Jiznion.cz pan., ta

présence des pédagogue6 au sein dz l1 équipz. Vz plus, czla a créé un.

efc&et d'entraZnemznt dans lz milizu, si bizn quz nous avons répondu

à dz nouvzaiix besoins, corme cette demande de paAtidpeA à une-journée

dz l'enfant par:lz biais d*un kiosquz aua l'dlimzntatidn et- cettz autrz

demandz dz donner un-'cours sur l'alimentation à un stagerégional de

formation dz- moniteurs-monitrices. Ce* demandes - dépassaient le cadÀe

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denotre projet mais nous y avons quand même répondu. Nous croyons

qu'une. telle équipe entourant les nutritionnistes d'un Department de

santé communautaire serait une stratégie innovatrice permettant l'amé-

lioration des habitudes alimentaires de la population québécoise.

Nous tenons à remercier tous ceux-qui ont si aimablement collabo-

ré avec nous pour la réussite du projet de recherche, plus spécialement:

Mesdames Mireille Mardi, conseiller en recherche et adjoint adminis-

tratif au Département de santé communautaire de Lanaudiêre et Huguette

Lemyre, dietétiA te-nutritionniste au Département de santé communautaire

de Lanaudiêre et personne-ressource en nutrition auprès des enseignants.

Elles ont été les initiatrices du projet de recherche. . Tout au long de

l'année,, elles ont .supervisé le projet et nous ont aidés par leur pré-

sence et leurs conseils.

- La Commission scolaire l'Industrie

- La Commission scolaire des Cascades-l'Achigan

- Mme Nicole Provost, directeur des services aux élèves à. la Commission scolaire l'Industrie

- M. Vvon Beautieu, directeur des services à Venseignement à la Commission scolaire l'Industrie

-M. Michel Roy, coordonnaient des services aux élèves à la Commission scolaire des Cas cades -l' Achigan

- Toutes les jardinières des deux Commissions scolaires.

- Mesdames Jeanne D. Gauthier, Jacinthe Bélisle, Jacinthe Coderre, secrétaires qui ont dactylographié

ce rapport

- M. Raymond Laprée, agent d'information au Département de santé " communautaire, qui a vu à Vimpression de ce rapport.

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L'zqtLlpe. dz KzcheAckz "GiLgnotz.":

Lajolz-Pluzz, Suzanne (Ja/LcUni&izl ëootidonncuùUce. du pnajut du 2-1,0-78 au 75-06-79 zt du 21-08-79 au 28-09-79

Lzpim. CztLnz, tzckyiLclznnz en diztztLquz du 2-10-78 au 15-06-79

iavatte.z-Th.ujot, Suzannz, ja/idLyii&iz du 2-10-78 au 8-06-79

SzVut CaXhz/Unz, àocÀologuz du.6-11-78 au 4-05-79

BAuZé MadeZzlnz, diztztl&tz du 22-01-79 au 15-06-79

Gsiavzl Ronatd, diztztUtz du 2-10-78 au 19-0.1-79

l/ez-ôia Ma/utinz, tzchnicÂznnz en n.zchznchz du 7-05-79 au 15-06-79

SÀjnaAd MaAczt, AocÂologuz du 25-09-78 au 20-10-79

JolieXtz, AzptmbsLZ 1979.

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Table des matières

Page Auant-propos , ..., . . . . I

Table des matières . 11/

Liste- des schémas, tableaux et graphiques.. l/I

Liste des ternes utilisés IX

I ntro duction , X

Méthodologie - XI/

1 ère partie: Etude du processus

Chapitre I: Evaluation du programme par les rencontres . des jardinières 7

Concept I: Sensibilisation générale 4 Concept II: Les fruits et les légumes 17 Concept HT: Le pain et les céréale 40 Concept II/: Les noix 55 Concept l/: Le lait et les produits

laitiers 70 Concept l/I ? Les sucres concentrés 14 Concept l/IT: Les bonnes collations 95

Chapitre II: Le cahier de Venfant 108

Chapitre III: Evaluation par les journées de mise à jour. . 113

Chapitre IU: Etude descriptive de la Commission scolaire des Cascades-L*Achigan au niveau élémentaire 128

Chapitre l/: Etude descriptive de-la Commission scolaire;l'Industrie au niveau élé-mentaire ;. 157

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1/

Page

ChjxpÀJtxz l/I: Ju&£î£tca£t0n ... .. 168 •CommzntcUAzs dz& patents zt dzs j aAcLiyii&izs

2i-.paA£U:. Etude, dz l'Impact

ChapJj&iz i/II: AcquLsÀJû.on dz conncuissanczs .. 180 A) Tzst sua Izs {kuJJls zt Izs Izgumzs... 180 B) Tzst SUA. Izs bonnzs collations 189

CkapltAZ l/ITI: Cfuzngzmznts -dz compoAtzmzYvts au nlvzau aLLmzntoAAz 195 A) Chzz Izs zn^ants- (cuzltlzttz dz col-

lations) 195

8) Chzz Izs paAznts Isondagz].. : 115

ChapltAz IX: CKitÀjquz dz la m&thodàlogtz 244

Conclusions zt kzcormandoubioris — 249

KibliogAaphtz

Annzxzs.

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Listé des schémas

Page

I- Schéma de recherche Méthodologie XX .

II- Modifications apportées au. schéma de recherche . 246 a

Liste dés tableaux

I- Fruits observés et goûtés lors de l'activité 2.5 26

II- Légumes observés et goûtés JLors de l'activité 2.9 30

III- Aliments apportés en collation durant le 2i concept... 39

IV- Aliments étudiés ci Vactivité 3.3 50

V- Aliments étudiés à l'activité 3.4 50

VI- Aliments étudiés à Vactivité 3.5 50

Vil- Aliments en rapport avec le concept III apportés en

- collation 54

Vlll- Aliments apportés en collation durant le concept Vil... 107

. IX- Remarques sur les travaux du cahier de l'enfant. 112 X- Commission scolaire des Cascades-L'Achigan 129

Kl- Relevé des montants dépensés par les jardinières en 1978-79 pour réaliser "Grignote 176

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liste des tableaux [suite)

Page

XXI/- % aliments consommes dans les deux groupes se retrouvant dans l'un ou l'autre groupe alimentaire... 239

XXl/I- Budget minimum pour l'application du programme "Les découvertes de Grignotew Conclusions et recom-mandations 259

Listé dés graphiques

• I- - Fruits et légumes reconnus 1&6

I- Légumes reconnus / fruits reconnut 1B7

III- % des enfants ayant répondu correctement ou non pour chaque aliment [test des bonnes collations} 194

II/- Aliments nutritifs [aucun point/tous les points) (Industrie) 204

l/- Aliments non-cariogènes [Industrie] 206

l/I- Aliments légers [toujours/jamais) (Industrie) 2OS

l/ll- Comparaison aliments nutritifs [Industrie/Cascades).. 211

l/III- Fréquence des déjeuners par semaine [Industrie) 231

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Liste de* tableaux [suite]

Page

XII- Test des faults et légumes- description ,des . variable* 182

XIII- Réponse de la population chez les 2 commissions sco-laires [test inuits et légumes) 184

XIU- % des enfants ayant reconnu chaque fruit et

chaque légume 188

XI/- Critère de codification des collations 198

Xl/I- Classification des aliments en 4 groupes 201

Xl/II- Population et réponse .â. Industrie [cueillette

de collation], - 202

Xl/III- Réponse â Cascades [cuellletti de collation) 203

XIX- Collations: Amélioration pah cAlt&te [Industsuie.] 209

XX- Sondage aux parents: nombre de personnes ayant : . ' répondu ... 220 XXI- -Causes de la baisse.du taux de.réponse pré et post-test 221

XXII- % des aliments consommés par les- populations rejointes se retrouvant dans l'un ou Vautre groupe aLimentalre [pré-test] 226

XXIII- % aliments consommés, à Industrie dans l'un ou l'autre groupe alimentaire fpKé et post-test] .232

XXIV- % aliments consommés d Cascades se retrouvant dans lrunou Vaut/ie groupe aJLvnentaZre. 236

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LISTE VES TERMES UTILISES

1. Indus trie: Commission scolaire V Industrie

2. Cas codes : Commission scolaire Co6 cades-l ' Ackigan

3. Enfants: Jeunes ou enfants de la maternelle concernes par le

projet Grignote.

4. Groupe témoin: Population constituée par la Commission scolaire

l'Industrie ayant suivi le projet Grignote.

5. Groupe contrôle: Population constituée par la Commission scolaire des

Cas cades -1'Achigan n'ayant pas suivi le projet

Grignote•

6. Pré-test: Test administré avant l'application du programme.

7. Post-test: Test administré après V application du programme.

S» Programme: Ensemble des activités constituées par le projet Grignote.

9, Test: Instruments de mesure conçus pour provoquer chez l'individu

des réactions enregistrables,

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INTRODUCTION

A partir des statistiques réunies lotis de l'enquête, nutrition

Canada (d'octobre 1970 à octobre 1972), un rapport sur les habitudes

alimentaires des canadiens nous a permis de tracer un profil des com-

portements alimentaires de la population à travers tout le pays et

de faire ressortir quelques points saillants dans chacune des provin-

ces. Si l'on jette un coup d'oeil sur. l'analyse faite au Québec, on

voit au chapitre des conclusions que:

- En moyenne 30% des québécois ne déjeunent pas le matin.

- Les céréales du petit déjeuner, à teneur élevée en fer, sont

très peu consommées au Québec, tant par les enfants que-par

les adultes.

- La consommation de céréales et grains entiers et de pain complet

est trop faible.

- La consommation de calories des québécois est toujours excessi-

ve de l'enfance £ l'&ge adulte.

- La consommation de sucre est de 100 livres par habitant, par

année.

- Les québécois consomment plus de boissons gazeuses que tous

les autres canadiens.

- Passé l'âge de 12 ans, les jeunes québécois ne consomment pas

suffisamment de lait, principale source de calcium et de vita-

mine V. A Vadolescence déjà leur consommation est de 20 à 25?

inférieure à. la moyenne nationale. Cette tendance va en s'ac-

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centuant avec, l'âge.

Autrefois composée principalement de céréales, de pommes de terre,

de légumineuses et de quantités modérées de viande, notre alimentation

s'est modifiée et renferme maintenant des matières grasses en abondan-

ce, une quantité trop élevée d'acides gras saturés, beaucoup de sucres

raffinés et une très faible proportion de résidus. Cette façon de man-

ger engendre un déséquilibre dans le régime alimentaire dont on commence

à peine à mesurer les conséquences, sur la santé.

/

. Comme on peut le constater, l'étendue du problème nutritionnel au

Québec s u f f i t grandement à justifier la publication, par le Ministère

des Affaires Sociales, du document: "Une politique québécoise en matière

.de nutrition" en mai 1977. Par cette politique.le Ministère se propo-

se: "de modifier d la fois les habitudes alimentaires et la composition

des aliments, de sorte que le régime des personnes de tout âge fournis-

se tout ensemble un apport énergétique suffisant et une quantité satis-

faisante de nutriments essentiels".

En janvier 1978, la direction générale de la programmation du Mi-

nistère des Affaires Sociales du Québec faisait parvenir à tous les

directeurs: généraux des centres hospitaliers possédant .un département

de santé communautaire (P.S.C;) un pro jet-type afin d'aider à la. plus

grande diffusion'possible de la politique en nutrition par le réseau-

des Affaires Sociales, malgré le manque d'agents multiplicateurs en

nutrition au sein des V.S.C. Le Ministère invitait donc le département

de santé communautaire à soumettre ce pro jet-au Service de création-

d'emploi du Centre, de Main-V'Oeuvre du Canada de la localité concernée.

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A la sulte de c e t t e Invitation, le Département dz santé communau-

talrz Lanaudlirz décidait, en juin 1978, dz soumettrz son proprz pro-

jet Canada au Travail qui sz voulait un projet dz rzchzrchz zn nutrition

zt qui s'adressait aux enfants de la maternelle• La Fédération de: l'U-

nion des Producteurs Agricole* (U.P.A. ) de Joliette accepte de parrai-

ner le projet.* "Les Découvertes de Grignote" zt la Commission scolaire

dz VlnduJstKiz dz Jotizttz sz montrz Intéressée à participer au pro-

gramme en tant que commission scolaire à l'étude. La Commission sco-

laire des Cas codes-l' Achlgan, regroupant Rawdon et les municipalités en-

vironnant eà , szrvlra dz groupe-contrôle.

Cette recherche se fera ci partir d'un programme d'éducation, rôdé

en 7975-76 et 1976-77 dans deux maternelles de la Commission Scolaire

de St-Jean sur Richelieu, zt mis ci l'zssal zn 1977-78 à l'écolz St-Jo-

szpfi dz St-Tkomas dz Joliette. Cette mise à. l'essai, dans une école

de la Commission scolaire de l'Industrie, visait à. s'assurer quz Iz

projet était réalisable dans la région. Le programme, ayant pour titre

"Les Découvertes de Grignote" a été conçu par des nutritionnistes de

D.S.C., C.L.S.C., e t de la Fédération des Producteurs de lait du Québec

{F.P.L.Q.) et est diffusé par cette même fédération. Il sera appliqué

par les jardinières des maternelles de la Commission 'Scolaire dz V In-

dus triz pour l'annéz 1978-79.

Les objectifs du projet de recherche sont:

J. Identifier les activités pédagogiques du programme qui favori-

sent chez les enfants de maternelle l'acquisition dz nouvelles connais-

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sances dans le domaine, de. ta nutrition.

2. Identifier les activités pédagogiques, du- programme, qui favori-

sent une modi fication des habitudes alimentaires.

3. Etablir une relation causale, entre les activités au programme

et les modifications de comportement.

Pour arriver à atteindre ces objectifs il y â des activités ma-

jeures .à réaliser*-

1. Implantation et évaluation du projet Grignote.

c f . Programme par objectif

Manuel "Les Découvertes de Grignote"

2.. Evaluation des habitudes alimentaires.

a) se basant sur la collation avant et après l'implantation

du programme (pré et post-test)

b) en référence d un groupe contrôle. .

Pourquoi appliquer le programme d la maternelle?

La maternelle constitue un milieu privilégié pour donner l'occa-

sion à Venfant de s'intéresser à son alimentation. En e f f e t , il est

â l'âge de. la découverte, de la transition entre le foyer et l'école

et ses habitudes alimentaires ne sont, pas encore trop "enracinées".

LeM parents suivent habituellement avec beaucoup d'intérêt l'évolution

de leur enfant à la maternelle. Ainsi ce dernier devient un'agent d'in-

- formation dont on a jusqu'à- date sà us-estimé l'influence sur le compor-

tement des parents. Il est important de bien amorcer-le programme d

•:.la maternelle'de façon à s'assurer l'intérêt de l'enfant pour.les autres'

étapes prévues di chacun .des niveaux; scolaires.

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Ce projet permettra donc, d'évaluer VImpact da programme sur les

habitude* alimentaire* de* enfanté et d*Identifier les activité* qui

*ont le plu* *u*ceptlble* de favoriser Vapprentissage de nouvelle*

connaissance* en nutrition de façon à. améliorer le comportement ali-

mentaire de* enfant*.

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METHODOLOGIE

Introduction

Des objectifs de modification de comportements accompagnent

les objectifs d'apprentissage.

Il importe donc d ce stade-ci de différencier deux types d'ob-

jectifs qui bien que complémentaires dans l'optique de ceux qui ont

conçu le programme feront appel dans le déroulement de la recherche

d Uutilisation de méthodes d'Investigation différentes.

7 . Objectifs liés d l'acquisition de concepts et de connais-

sances,

2 . Objectifs liés d des changements de comportements

- chez l'enfant

- chez la famille

Schéma de recherche

Bien que les limites du modèle expérimental dans une recherche

evaluative aient été fréquemment dénoncées nous recourrons d ce modèle

dans notre recherche d l'Intérieur des limites de la faisabilité.

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1. Objectifs ties à Vacquisition de concepts et connaissances.

Les enfants du groupe expérimental seront soumis avant le début

de l'application du programme à un pré-test visant à. évaluer l'état

de leurs connaissances alimentaireset de leur* connaissances des

principes d'une saine alimentation. Les enfants du groupe-contrôle

soit ceux de Cascades-L'Achigan seront soumis à ce même test.

A la fin de Vannée scolaire, , soit après le déroulement du pro-

gramme, les élèves des deux groupes seront soumis à nouveau à ce mê-

me test dans le but de mesurer l'évolution des acquis cognitifs reliés

à. la nutrition.

Parallèlement au déroulement du programme, à la fin de chaque

concept, les élèves de l'Industrie seront soumis à un examen d'évalua-

tion de leur acquis infoimatif.

. Pour mieux cerner la relation existant entre le programme et cet

apprentissage de nouveaux concepts en alimentation, deux démarches sont

prévues. Nous procéderons auprès des enseignants de l'Industrie à. une

évaluation des activités pédagogiques proposées dans le programme "Les

découvertes de Grignote" de-manière à mettre en évidence leur valeur ou

leur absence de valeur sur le plan pédagogique. Des entrevues semi-ou-

vertes seront réalisées avec chacune des jardinières à la fin de chaque

concept réalisé dans leur classe. La faiblesse ou la force de l'instru-

ment pédagogique constituera un élément permettant. d'interpréter les

résultats au niveau des apprentissages en nutrition.

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m i

Nous réaliserons auprès des intervenants du milieu de Cas cades -

L'Achtgan une sente d'entrevues de groupe pour établir un portrait

aussi fidèle que possible des réalisations"nutrition" dans ce grou-

pe-contrôle. Le milieu ne sera pas soumis à aucun programme spéci-

fique d'éducation en nutrition; aucune directive particulière ne se-

ra émise. Toutefois des initiatives individuelles sont-susceptibles

d'émerger lesquelles devront être prises en considération lors de

l'analyse des données sur les. acquis cognitifs et les modifications

de comportements.

.2.- Objectifs liés ci.des changements de comportements

r- Chez l'enfant

Les modifications du comportement alimentaire de l'enfant seront

étudiées à l'aide d'un test fort simple soit la cueillette des colla-

tions apportées d l'école par chaque enfant. Les collations seront

codifiées selon, quatre critères

- aliment léger

- aliment nutritif

. - aliment â faible teneur en sucre, [non-cariogène]

- aliments variés

Les enfants des deux groupes seront soumis au pré-test avant le

début de la mise en opération, du programme. Une seconde cueillette de

collation s'effectuera â. la suite de l'application du: programme auprès

des-: deux groupes.

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mil

Vurant le programme, à la fin de. civique concept, des entrevues

semi-ouvertes seront menées auprès des professeurs de l'Industrie

en vue de recueillir leurs observations et commentaires sur les amé-

liorations des habitudes alimentaires des enfants.

- Chez la famille

Une des hypothèses de base de Grignote présuppose que le program-

me vécu par les enfants est susceptible d'orienter positivement les

comportements alimentaires des parents. Cette hypothèse s'appuie sur

le fait que l'entrée dans le système scolaire constitue un moment pri-

vilégié de la vie familiale moment durant lequel les parents sont plus

réceptifs, à de nouveaux schèmes de vécu. Grignote serait ainsi en po-

sition privilégiée pour agir au niveau des habitudes alimentaires des

parents.

Pour vérifier cette hypothèse nous procéderons à un sondage au-

près des parents pour connaître leurs habitudes au déjeuner de même

que d'autres aspects de leur comportement alimentaire. Ce sondage

sera entrepris en pré-test auprès des parents des deux groupes (L'In-

dustrie et Cascades). - Il sera repris en post-test, il sera de nouveau

administré aux parents des deux groupes après le programme.

AUse au point

Vans le but de circonscrire te maximum d'éléments pouvant influen-

cer notre objectif ultime soit une amélioration des habitudes alimentai-

res, nous utiliserons plusieurs instruments qui isolément en soi, n'ont

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XIX

pas de vale.uA explicative sûre. Toutefois le programme que nous ten-

terons d'évaluer est complexe tant au niveau des objectifs que du dé-

routement:. Aussi, nous tenons le pari que le recours et plusieurs ins-

truments permettra de mettre en évidence plusieurs facettes du program-

me, de les relier et ainsi maximiser les décisions futures qui suivront

ce processus d'évaluation.

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Schéma J XX

SCHEMA VE RECHERCHE

Objectifs liés à l'acquisition de

concepts et connaissances

Groupe-témoin

Groupe-Contrôle

enfant enfiant

- test de connaissance:

(queLs aliments constituent une bonne collation?)

test de connaissance: [quels aliments constituent une bonne collation?)

entrevue semi-ouverte avec les profess eurs--pour recuillir leurs observations sur la valeur pédagogique de Grignote,

test de connaissance après chaque concept (7X)

monographie pour dresser le portrait des activités "nutrition"

test de connaissance corres-pondant aux tests du groupe-témoin (7X)

- test de connaissance: [quels aliments constituent une bonne collation?)

- test de connaissance: (quels aliments constituent une bonne collation?)

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XXI

^RE-TEST

Groupa-témoin

en fiant

cueillette de

collations

JURANT LE PROGRAMME

parent sondage

sur habitudes alimentaires

POST-TEST r

Entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leurs observations sur tes modifica-tions des habitu-des alimentaires des enfants lors des

. collations.

cueillette sondage de sur

collations habitudes alimentaires

Objectifs liés à la modification des

habitudes alimentaires

Groupe-contrôle

1—•— » enfant parent

cueillette de

collations

sondage sur

habitudes alimentaires

cueillette de

collations

sondage sur

habitudes alimentaires

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l&iz pontic

ETUVE VU PROCESSUS

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CHAPITRE 1

EVALUATION VU PROGRAMME. PAR LES RENCONTRES VE JARDINIERES

Vans une entrevue ouverte, nous avons rencontre chacune des 19

jardinières de la Commission scolaire l'Industrie à la fin de la réa-

lisation des concepts 1, 2, 3 et 4, 5, 6 et 7, soit 19 jardinières

par 5 rencontres pour un total de 95 rencontres.

Nous avons fait ces rencontres pour en apprendre davantage sur

tes capacités et les limites des enfants face au programme "Les Vécou-

vertes de Grignote".. Nous avons ainsi, combiné la recherche théorique

et l'expérience pratique. Les jardinières ont observé directement le

comportement des enfants dans les situations suggérées par le program-

me "Les Vécouvertes de Grignote" touchant l'alimentation, la nutrition.

Pour recueillir ces données, nous utilisions une grille d'observation,

la meme pour toute les jardinières et pour toutes les rencontres• (cjJ

annexe ).

Voici maintenant quelques informations générales. Notez que nous

avons divisé la-Commission scolaire l'Industrie en écoles de milieu

rural et en écoles de milieu urbain.

A. Informations générales

.7,7 Nombre de jardinières

milieu urbain 10

. milieu rural: 9

total: 19

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z

7 .2 ' Worn des idole* :.

Milieu urbain:

Vominiq ue-Savio Joliette Gzkvais Lorznzo-Gauthizr Mgr Papine.au Stz-Mariz Stz-Thérèsz

Milizu Aural:

St-Alzxis St-Es prit St-Thomas St-Jacques Stz-Mariz Saloméz St-Gérard St-AmbAO-is z St- Liguori St-Paul Crabtre:z

1 • Nombre d1enfants

Milieu urbain:

Avant-midi: 190 Après-midi: 192

Grand total: 677

8. Résultats des rencontres dz jardinièAzs

Mous vous livrons maintenant Iz résultat dzs rzncontrzs concept

par conczpt (il y a szpt conczpts dans Iz programmz). Pour chaquz con-

czpt vous retrouverzz la démarche suivante:

Total : III

Milieu rurat:

Avant-midi Après-midi Total:

141 154 295

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A. Introduction

8.. Appreciation des activités

Chaque activité sera appréciée

a) au niveau pédagogique 1- fonctionnement de Vactivité

2- ameliorations suggérées

fa), au niveau alimentaire J- objectif

2- concepts assimilés

C. Analyse des données

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4

CONCEPT 1

. "Le choix des collations influence la santé de. l'enfant" (pp.27 dL 60-dans le. cahier ^Programme les Découvertes de Grignote)

A. Introduction

Ce concept a comme objectif:

7. Permettre et' Venfant d'avoir un premier contact avec ses com-

pagnons, par le biais des aliments;

2. Illustrer les e f f e t s d'une bonne collation sur la santé de l'en-

fant;

3. Illustrer les e f f e t s d'une mauvaise collation sur la santé de

l'enfant;

4. Permettre â l'enfant de découvrir et de goûter de nouveaux ali-

ments;

5. Amener l'enfant à distinguer les aliments qui constituent une

bonne collation.

Les jardinières ont réalisé ce concept entre le 9 octobre et le

7novembre 7978. Elles ont pris entre 2 et 4} semaines en milieu ur-

bain et- entre 1 â 3 semaines en milieu rural pour le compléter. Toutes

les activités ont été réalisées par plusieurs ou toutes les jardiniè-

res. Voir le tableau ci-dessous.

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5

Activité* réalisées :

Urbain: Activité

Rural:

1 = 9/10 Pas fait dan* l'ordre

2 = 10/10 A 2 avant A 1 z •1/10

3 = 10/10

4 - S/10 -

5 = S/10

6 = •• 10/10

1 • = S/9 Pas fait dans l'ordre

2 ' 9/9 A- 5 avant A 4 = 1/9

3 = 9/9 A 6.avant A 5 = 7/9

4 - 9/9

5 = 7/9

6 = 8/9

Van* Vensemble le* jardinière* ont apprécié ce premier concept

comme étant une bonne introduction au domaine de la nutrition• Mai*

toute* ont précisé que le lancement du programme s'est fait trop tard

[en octobre plutôt qu'en septembre comme le suggère le programme) et

cela a nui à l'atteinte complète de* objectifs tel* qu'élaboré* dan*

le programme. '

Voyons maintenant l'appréciation de chaque activité.

B. Appréciation des activités

M- Trouve ta moitié i pp.22 40)

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a) ALLv2.au. pédagogique

7. To nctio nnement

Autant en milieu rural qu'urbain, les deux-tiers des jardi-

nières ont appliqué la démarche suggérée pan. le programme• Celles qui

ont modifié ta démarche Vont fait 1} au niveau du matérielsubsti-

tuer des photos aux gravures, ou ajouter d'autres gravures à celles

fournies dans le programme; 2) au niveau du déroulementétaler l'ac-

tivité sur deux jours dont le premier sert à identifier les gravures

non découpées et le 2ème à poursuivre comme suggéré, ajouter l'élément

"musique" (lorsque la musique arrête les enfants assemblent leur moitié)

et enfin jumeler les gravures des enfants avec les moitiés disposées

sur le sol et non avec d'autres compagnons.

2. Améliorations suggérées

Unanimement en milieu rural et urbain les jardinières ont de-

mandé.*

- des illustrations plus réalistes (p. 26,27,29,30,33,39)

- des illustrations en couleur et plastifiées.

Une a suggéré:

- que les enfants dessinent eux-mêmes les aliments et les dé-

coupent en deux•

Une autre:

- que tes aliments soient classés par catégorie alimentaire.

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7

Une dernière:

- que l'activité 2 passe avant l'activité. 1 afin que Grigno-

te soit présent dés le début.

b) Niveau alimentaire

L'objectif de cette activité est "de permettre à l'enfant

d'avoir un premier contact avec ses compagnons par le biais des ali-

ments ".

En milieu rural, plus des deux-tiers des jardinières ont at-

teint l'objectif de l'activité. Seule une jardinière note que les en-

fants cherchaient la moitié mais ne tenaient pas à connaître leurs com-

pagnons .

En milieu urbain, par contre, la majorité des jardinières

note que "le premier contact avec les compagnons" était déjà fait,

puisque Vactivité s'est tenue en octobre et que les enfants ont com-

mencé à se connaître en septembre. D'autre part, il y a eu pour les

enfants un premier contact avec tes aliments et,pour une classe,un tra-

vail d'équipe.

1.2 Grignote arrive [pp. 41 à 46}

a} Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

En milieu urbain et rural, cette activité fut faite comme sug-

gérée par toutes les jardinières et aucune modification ne fut apportée.

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8

On note que pour les enfants Grignote est un héros et que la marion-

nette transmet facilement un savoir.,

2. Améliorations suggérées

Que Grignote ait "l'air" plus en santé (plus de dents, traits

plus accentués)

Que Grignote soit agrandie {il est d i f f i c i l e de manipuler

normalement la marionnette avec une main d'adulte)

Que l'on pose les questions sur le texte après l'activité

trois; les enfants auraient ainsi plus de connaissance pour répondre•

fa) Niveau alimentaire

L'objectif de l'activité qui était "d'illustrer les e f f e t s

d'une bonne collation sur la santé de l'enfant" a été atteint par la

majorité des jardinières du milieu urbain (8/10). Une a dit avoir at-

teint l'objectif partiellement tandis qu'une autre constate que ce der-

nier était déjà atteint avant l'activité, les enfants étant'déjà sensi-

bilisés. En milieu rural, toutes les jardinières ont atteint l'objec-

t i f .

2. Se l'on évalue l'atteinte de l'objectif en fonction des

concepts assimilés par les enfants, nous retrouvons après cette acti-

vité, trois (3) notions nouvelles assimilées par les enfants:

- les fruits et les. légumes constituent une bonne collation

- une bonne collation est légère

- une bonne alimentation a des e f f e t s sur l'apparence phy-

sique (dents, joues, etc...)

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9

1.3 Jojo les bonbons est malade [pp.41 à 52)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Toutes les jardinières en milieu rural et plus des deux-tiers-

des jardinières en milieu urbain ont réalisé l'activité comme suggérée.

Celles qui ont modifié l'activité l'ont fait en changeant te texte car

ces jardinière* n'étaient pas d'accord avec la présentation d'une grand-

mère "pourvoyeuse de friandises". Cette activité fut bien appréciée

des enfants et on a noté que les enfants s 'attachaient beaucoup à Joj.o

qui leur semblait plus' près d'eux(car comme eux il fait des erreurs et

se laisse tenter). Ve plus, on note que Jojo, marionnette, n'a pas

. l'air assez différent -de Grignote, considérant sa maladie et sa mauvai-

se alimentation.

2. Améliorations suggérées

- noircir teÀ[ dents de Jojo pour démontrer l ' e f f e t des ali-

ments cario gènes sur les dents.

- que la marionnette soit d'une couleur terne [exgris]

pour accentuer son air malade et la différencier de Grignote.

b) Niveau alimentaire;

1. l'objectif, de l'activité qui était "d'illustrer les e f -

fets d'une.mauvaise collation sur la santé de. l'enfant" fut atteint

selon toutes, les jardinières. La maladie de Jojo fut très exemplaire.

Cette activité a amené-les enfants à découvrir et verbaliser trois nou-

velles notions : .

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10- ..

2. Concepts assimilés:

- aliments comme pomme, fromage, yogourt et arachides

peuvent remplacer les bonbons à V heure de II collation.

- i l faut goûter les aliments pour les découvrir et les ap-

précier.

- les sucreries ouvrent l'appétit et portent à manger beau-

coup de sucreries.

1.4 La botte mystère, [pp. 53-54)

a] Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

La majorité des jardinières ont appliqué l'activité à la

lettre et elles trouvent que la "botte mystère" est une idée très ori-

ginale car les enfants raffolent du mystère. Pour plusieurs jardiniè-

res, la botte mystère s'est transformée en "sac mystère". Veux jar-

dinières du milieu rural ont préféré le travail individuel au travail

en équipe car il est d i f f i c i l e de travailler efficacement en équipe à

cet dige disent-elles.

2. Améliorations suggérées

Jumeler les activités 4 et 5: soit bander les yeux en réali-

sant la botte-mystère ou encore o f f r i r le choix entre l'une ou l'autre

activité car ces deux activités se rapprochent de par leur- objectif

et leur fonctionnement.

b) Niveau alimentaire

. 1. L'objectif qui est de "permettre à l'enfant de découvrir

et de goûter de nouveaux aliments" fut atteint par toutes les jardi-

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nières sauf deux. Ces dernières ont fait "goûter" dus aliments déjà

connus.. • Cette, activité a entraZnéde grandes discussions sur te goût,

ta senteur, ta texture, des divers aliments goûtés (tous ont goûté à

tous tes aliments même si certains rejettent tes bouchées non appré-

ciée*}. On a aussi découvert que lorsque l'on sent ses mains après

avoir touché un aliment coupé il y reste une odeur que l'on peut iden-

t i f i e r .

Une notion déjà apprise à l'activité 7 . 3 fut approfondie pour de-

venir.

2. - Concept assimilé

- Plus on goûte, un aliment, plus on apprend à l'apprécier;

- En sentant ses mains après l'avoir touché, on peut iden-

-tifièr un aliment.

7 . 5 CoULin-MaiHard' ip.55)

a} Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

La majorité des jardinières en milieu urbain et la moitié en

milieu rural .ont fait V.activité telle, que suggérée. Mais toutes ont

noté que cette activité , est presque identique à- l' activité 1.4 tant

dans son .fonctionnement que dans son objectif.

6) Niveau alimentaire

1. Obj ectif

Toutes les jardinières' qui ont réalisé-l'activité ont atteint

ï' objectif identique à celui de l'activité 1.4. En-faisant l'activité

1.4 et 1 .S' -on a. approfondi avec quelques nuances-tes concepts suivants:

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12

2. Concepts assimilés

- Les aliments ne, sont pas rebutants: Il s'agit d'y goûter

souvent et à petites doses pour s'assurer de les aimer.

- certains aliments sont moins "alléchants" au premier abord

[ex: oignon)

1.6 Grignote et Joj.o les bonbons collationnent (p.56)

a) Kiveau pédagogique

7 . Fonctionnement

Cette activité a suscité toutes sortes de modifications par

1/3 des jardinières. Une première modification tient au fait qu'on

n'a pas collé les gravures sur les marionnettes mais dans un cadre sous

les marionnettes. Une deuxième modification: on n'a pas fait apporter

de gravures mais on partait des collations des enfants pour faire juger

et codifier les collations en bonnes ou mauvaises par Jojo et Grigno-

te.

2. Améliorations

Plusieurs jardinières signalent que Jojo devrait évoluer avec

les activités et qu'on né devrait plus poursuivre l'activité 1.6 après

le 1er concept. Car si on découvre.de bonnes habitudes alimentaires,

on ne va.pas continuer de coller sur Jojo, des bonbons• et autres sucre-

ries. Quelques-unes veulent mime changer le nom de Jojo en cours d'an-

née [ex: "Jojo les bonbons" deviendrait "Jojo" tout court).

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13

b ) Niveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif de cette activité veut amener V enfant "à distin-

guer tes aliments qui constituent une. bonne collation de ceux qui en

constituent une mauvaise. Il fut .atteint par plus de 2/3 des 'jardi-

nières. L'activité a entraîné beaucoup de discussions £ur les aliments

et a influencé les collations qui se sont améliorées, les; enfants

entraînant les parents dans le sillage de "Grignote". On sait mainte-

nant que:

2. Concepts assimilés

- Les bonbons constituent une mauvaise collation.

- Certains aliments constituent une bonne collation (ex:

.fruits, légumes, yogourt).

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14

C. ANALYSE DU PREMIER CONCEPT

- A près avoir apprécie, toutes ces activités tant au niveau pédago-

gique qu'alimentaire, nous pouvons maintenant tirer certaines conclu-

sions .

1. Au niveau pédagogique

Tant en milieu rural qu'urbain, sauf pour quelques changements

mineurs, toutes les jardinières ont apprécié les activités du concept

1, sont favorables au programme "Les Découvertes de Grignote" et ont

exécuté les activités avec facilité. On fait quand même remarquer

que le programme apporte un surcroît de travail et que les activités

prennent plus de temps que suggéré.

Unanimement on souligne l'intérêt des enfants pour les marionnet-

tes. Celles-ci font partie de la classe presqu'au mime titre qu'un

enfant et seront sûrement l'un des facteurs-clés du succès du program-

me.

1. Au niveau alimentaire

Déjà après les six activités du 1er concept, les enfants ont mo-

difié certains comportements et ont assimilé quelques notions alimen-

taires. [cf. concept assimilé pour chaque activité en B) 6) 2 ) ) .

Les comportements se sont manifestés lors des collations et c'est

par ce biais que nous pouvons évaluer les changements. Dix jardiniè-

res ont noté une nette amélioration du critère "légèreté" dans les

collations. Dès la fin du 1er concept, la surcharge des collations

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observée au début de l' année, avait nettement diminué.

15

Quelques aliments nouveaux [exr.yogourt, céréale., fruits sêchés)

sont apparus ci qui a amélioré ta variété des collations au dire de

quatre jardinières. Ve plus,, ces aliments étaient ceux étudiés dans

les activités, mentionne une autre jardinière.

Les discussions entre les enfants sur les aliments apportés en

collation de même que la collaboration de "Grignote" pour trancher les

litiges ont favorisé l'évolution positive des collations dans les clas-

ses de trois jardinières.

Ici et là, on a noté le danger de "moraliser" en appliquant le

programmei si tu as une "bonne collation" tu es. - "un bon" et si ta col-

lation laisse cL désirer tu te fais pointer du doigt. Il faut créer un

climat qui respecte l'évolution des; enfants.

Le programme et l'intérêt de la Jardinière dans l'application du

programme ont soutenu l ' e f f o r t des enfants pour "mieux", collationner.

Mous verrons au f i l des concepts si les progrès continueront de se ma-

nifester.

Un fait mérite notre attention: de l'avis général des jardinières,

Vhallomen .'a dérangé des collations pour quelques jours. Il faut donc

se poser les questions suivantes: qu'adviendrait-il si on cessait les

activités "du. programme à, un moment où l'autre? Sans le support d'un

programme, les . comportements acquis le demeureraient-ils et po.ur .com-

bien de temps? Devrons-nous impliquer davantage les parents' [par de

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16

l'information donnez pan lettre ou rencontre) pour renforcer les com-

portements nouvellement acquis?

Vans la même vzinz, nous rzlzvons la grande concurrzncz apportez

au programme, par les mass-media (surtout la T.l/. ) . Nous devrons véri-

fier au cours de l'année si le programme aura une'influence réelle

sur les enfants et les parents pour contrer tous les facteurs qui inci-

tent la société en général à se nourrir pour le moins d'une façon in-

complète.

Plusieurs- jardinières aimeraient avoir des journées de frise À Jour

pour discuter de la valeur des aliments et ainsi pouvoir juger et clas-

sifier les, collations des enfants à la maternelle.

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17

CONCEPT 11

"La variété dans ta consommation des fruits et légumes est nécessaire d la santé".

"Les remarques des jardinières ont-été recueillies par l'équipe entre le 20 décembre 197B et le 6 février 1979".

A. Introduction

Ce concept veut amener l'enfant d:

1. Observer et goûter les fruits et légumes.

. 2. S'intéresser d la croissance des fruits et des légumes.

3. Comprendre l'étroite relation qui existe entre la nature et

les aliments.

. Les dix-neuf jardinières de la Commission Scolaire l'Industrie ont

réalisé ce. long concept qui compte douze activités touchant quatorze

fruits et plus., de vingt-trois- légumes, entre les 10 octobre 197% et le

31 janvier 1979; Dix d'entre elles ont terminé-le concept avant No&t

et les neuf autres ont entrecoupé les activités par les vacances de

Noil. . On a mis entre six et douze semaines pour couvrir toutes les

activités

Ve façon générale, les jardinières ont beaucoup apprécié les acti-

vités et elles ont découvert "en même temps que les enfants" plusieurs

légumes surtout. Mais comme elles expérimentent le programme pour la

première fois, presque toutes tes jardinières ont mentionné la somme

énorme de travail requis pour préparer te matériel et pour acheter les

aliments, d'autant: plus que plusieurs- fruits et légumes sont difficiles

à trouver à cette;période: de Vannée. Sauf une qui aimerait avoir des

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informations sur la préparation des fruits ou légumes comme l'avocat

ou l'aubergine, toutes les jardinières étaient suffisamment informées

pour mener à bien les. activités.. Nous pouvons dire que les jardiniè-

res ont mis beaucoup d'ardeur à réaliser ce concept.

8. Appréciation des activités

Voyons maintenant comment^ le programme a été réalisé à chaque

activité et comment les connaissances alimentaires des enfants ont

évolué.

2.1 La maison à l'étoile (pp.64-65)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Toutes tes jardinières, en milieu rural et urbain, ont réa-

lisé cette activité en trente (30] minutes et la majorité l'a faite

comme suggérée. Quatre jardinières avaient déjà parlé de la pomme

avant ce jour. Six jardinières ont enrichi l'activité surtout en

travaillant les sous-produits de la pomme• on a préparé de la compo-

te de pommes et de la gelée et on y a goûté. Une jardinière a profité

de Voccasion pour comparer la pomme et la poire par le jeu de la botte

mystère. Trois jardinières du milieu urbain ont fait dessiner la .pomme

la veille de l'activité. Ainsi le jour même, chacun avait apporté sa

pomme.

2. Améliorations suggérées

- S'il est vrai que la. seule façon d'apprendre c'est de dé-

couvrir par soi-même, il faudrait que les enfants expérimentent et trou-

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vent eux-m mes la .façon de couper la pomme pour obtenir une étoile.

- Cinq 15) jardinières suggèrent quand même d'indiquer dans

le programme la façon de couper la. pomme pour obtenir une étoile.

-Le livre "Les pommes" de la collection "J eunes: Chercheurs"

pourrait être suggéré en bibliographie.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Si l'on compte, les quatre (4) jardinières ayant déjà, atteint

l'objectif en une autre occasion, toutes les jardinières disent avoir

réalisé l'objectif.

Plusieurs enfants, suite à l'activité ont apporté des pommes

comme collation en vue d'expérimenter à nouveau "La maison à Vétoile"•

Les enfants ont été impressionnés et ravis de cette découverte• Ve

plus, dans douze V2} classes, -on connaît maintenant les parties de la

pomme, dans six (6) autres les dérivés de la pomme et dans deux (2)

. autres le lieu.de provenance des pommes. Vans une classe, on a aussi

fait semer les. pépins de pomme par les enfants, à la maison.: En géné-

ral les• enfants ont pu transformer l'expérience en:

2. Concepts assimilés

- En palpant et découpant un fruit, -on] découvre-des surpri-

ses.

- Si on découvre sur la pomme on peut peut-être découvrir; '

des surprises sur d'autres fruits (ex . : orange, .poire). .

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2.2 Le fruit d'or (pp.66-67)

a} Niveau pédagogique

1. Foyiotcoiinement

(/7) jardinières ont réalisé "Le fsmit d'or" en

vingt [20] minutes en moyenne sauf deux d'entre eJULes qui ont pris

une heure. Mais tes 2/3 des jardinières ont modifié l'activité car

ettes trouvent le conte trop astucieux pour des petits qui ne font

pas l'association OR-ANGE désirée. Pour résoudre le problème de l'an-

ge, deux jardinières ont eu recours à une fée angélique surnommée Ange,

ou à M. Ange. Mais dans Vensemble on n'a pas insisté sur l'histoire

et on a axé l'activité sur l'observation des parties de l'orange. Une

jardinière a pris une grosse loupe pour regarder la pelure et ses pe-

tits points et une autre a fait du jus d'orange. Une jardinière a aus-

si comparé orange, clémentine et mandarine. Les deux jardinières qui

.ont appris aux enfants à peler leur orange et ci faire la fleur ont

trouvé cette expérimentation très longue.

2. Amélioration suggérée

- Changer le conte.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif de l'activité.

Par la suite on remarque un intérêt pour l'orange de même qu'une con-

sommation accrue aux collations. On s'est servi de ses sens pour étu-

dier ce fruit (texture, odeur, saveur} et ceux qui ont appris â. le

peler en sont fiens.

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2. Concepts assimilés

Suite, à Vactivité les enfants ont assimilé ce .concept:

- On aime davantage un fruit après l'avoir bien observé,

-goûté. . On le connaît.

2.3 Jojo les bonbons a soif Ipp 68-69)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Toutes les jardinières ont réalisé cette activité qui fut

fort appréciée mais le temps consacré a beaucoup varié d'une classe à

l'autre selon les modifications apportées.. Ainsi dix (JO) jardinières

ont fait observer, comparer et goûter les fruits avant.de flaire te jus

et une d'elle a fait une exposition avec les feuilles du cahier de

l'enfant. Par contre, deux (2) jardinières ont seulement expliqué:

les différences* entre les fruits sans faire le.jus. Pour faire le jus

on a varié la recette en prenant du jus en boite, en ajoutant les pe-

lures ou des morceaux de fruits dans le jus, en omettant d'ajouter le

jus et comme bol à punch, une jardinière a utilisé une citrouille vi-

dée. Quant à la chanson, une jardinière mentionne que le 1er couplet

, s u f f i t .

2. Améliorations suggérées

On suggère de:

' - Changer la recette en ajoutant plus . de pamplemousse et de

. . citron pour diminuer le goût d'orange.

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- Faire obseJiver aux enfants les pamplemousses et citrons

qui.sont peu connus.

- Ajouter une histoire préparée pour cette activité.

- donner ta recette aux enfants pour qu'ils en fassent à. ta

maison.

b) Niveau alimentaire

1. Obj ectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif car les enfants

aiment le goût du jus, ils en apportent en collation dans les jours

suivant l'activité. Ils mentionnent l'odeur forte se dégageant des

fruits pressés et découvrent la saveur acide des fruits citrins. Tous

tes enfants ont ainsi observé le pamplemousse [qui fut une.nouveauté

pour un très grand nombre) le citron, l'orange [déjà connue) et dans

quatre classes la lime qui est aussi un fruit ignoré dont on dit main-

tenant qu'elle est "meilleure" mais plus "amère" que le citron.

2. Concepts assimilés

Suite à l'activité, tes enfants peuvent exprimer ce qui suit:

- Le jus de fruits, la limonade sont meilleurs pour la santé

. et au. goût que la liqueur.

- Avec certains fruits, comme tes citrins, on peut faire du

jus. :

-. Les fruits citrins ont une saveur acide.

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2.4 Mlle salade, de (pp. 70 £ 7S)

a) Niveau pédagogique.

7. Fonctionnement

Dix-sept (77) jardinières ont réalisé cette activité inté-

gralement en introduction aux fruits quoique l'une d'elles l'ait réa-

lisée après l'activité 2.7 en couronnement au thème des fruits. Veux

(2) jardinières par contre ont jumelé les activités 4 et 5. Huit (S)

jardinières ont consacré vingt (20) minutes à. Vactivité, \uatre (4)

autres trente (30) minutes, deux (2) quarante (40) minutes et trois

(3) ont mis plus d'un jour. Vans l'ensemble, on note le manque de pro-

portion des patrons et la difficulté pour les enfants d'identifier la

rhubarbe. Ceci n'a pas empêché plusieurs jardinières de faire réali-

ser par chaque enfant sa grosse Mlle salade de fruits (souvent tracée

sur des feuilles de papier construction de même couleur que les fruits

du patron), Quatre (4) jardinières ont de plus réalisé Mlle salade

de fruits avec des fruits frais avant de faire le "casse-tête" en pa-

pier. Une jardinière a modifié les patrons en substituant aux oranges,

pommes, bananes, des fruits moins connus tels le pamplemousse pour la

tête et l'ananas pour le corps. Les enfants ont manifesté beaucoup

d'intérêt pour cette activité. Ils ont aimé réaliser le casse-tête.

2. Améliorations suggérées

On suggère que:

- Le programme fournisse des gravures colorées et plastifiées.

- Le programme substitue des fruits moins connus (pamplemous-

se, ananas) aux plus connus (pomme, orange, banane).

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- Les jardinières utilisent des fruits frais, c'est plus in-

téressant.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Seize (16) jardinières disent avoir atteint l'objectif.

Les enfants ont beaucoup discuté sur la grosseur des fruits,

leurs formes, leurs couleurs et pour quatre 14} classes les enfants

ont pu goûter et-toucher les fruits. On a étudié les dix {10} fruits

proposés dans le programme soit en gravures ou frais. On note que te

bleuet est peu connu. Une jardinière fait remarquer que cette activi-

té est seulement une approche et une étude superficielle des fruits.

Elle ajoute que tout sera approfondi à l'activité 2.5.

2. Concepts assimilés

Aucun nouveau concept mentionné. .

2.5 La fête des fruits (pp. 79-80)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Toutes les jardinières ont .réalisé l'activité mais en prenant

plus de trente (30) minutes, deux d'entre elles, en milieu rural, pre-

nant une semaine ou deux pour étudier les fruits à raison de deux ou

trois par jour avant de réaliser l'activité dans son entier. Vans six

(6) classes les enfants ont lavé et coupé les fruits pour fabriquer la

salade de .fruits eux-mêmes. Vans ces classes, on a souvent observé le

fruit entier avant de le couper et on a comparé les fruits entre eux.

Vans ces classes et dans deux autres où les fruits étaient déjà coupés,

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on a goûté les fruits un par un pour bien les identifier avant de les

mêlvi en 4a tade . La veille de l'activité, une classa est allée visi-

ter un fournisseur en gros de fruits et légumes. On a aussi introduit

le jeu de la botte-mystère et du collin -maillard dans trois classes.

Vans quelques classes, on a ajouté quelques fruits à ceux proposés

dans le programme.

2. Améliorations suggérées

On suggère de:

-Approfondir un ou deux fruits d la fois plutôt qu'un ensem-

ble de fruits en une seule activité.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif proposé. Tous

les enfants ont goûté à. tous les fruits même si quelques-uns n'aiment

pas tous les fruits goûtés. On a surtout découvert l'ananas, le pam-

plemousse, le cantaloupe (voir tableau ci-dessous). Les enfants savent

le nom et tes principales caractéristiques de chaque fruit. C'est avec

beaucoup de fierté qu'ils savant maintenant préparer une salade de

fruits.

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TABLEAU 7 26

FRUITS OBSERVES ET GOOTES LflRS VE L'ACTIVITE 2.5

{Nombre de fois mentionnés par les jardinières)

Ananas (74) F ram bois e ( 7 ) Poire (76)

Avocat (7) ICùai (1) Pomme (74)

Banane (76) Mandarine (2) . Pruneau (3)

Bleuet 12) Melon miel (3) Raisins ( 76 )

Cantaloupe (7) Orange (76) Rhubarbe (7)

Cerise ( 7) Pamplemousse (12)

Citron (2) Pèche (4) '

Clémentine ( 7 )

2.6 Coco Soleil s'endort (pp. 81 d 85)

a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Toutes tes jardinières ont réalisé cette activité dans le

temps indiqué. Six (6) jardinières ont beaucoup aimé Vactivité, ont

trouvé le test simple et aimé des .enfants. Veux (2) jardinières ne

t'ont pas appréciée du tout: que vient faire un épouvantait avec le so-

leil pour faire croître les légumes? Trots (3) autres l'ont plus ou

moins appréciée. Pour deux ( 2 ) jardinières ce fut formidable car la

troupe de théâtre "Ve la noix de coco" avait présenté à l'école une piè-

ce ayant comme sujet l'épouvantait. Ce fut l'occasion de faire assimi-

ler plusieurs concepts de façon vivante. Certaines jardinières n'ont

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pas parlé de Vépouvantait mais seulement du soleil et dz la pluie.

Vautres ont donné les- gravures zt l'histoire aux enfants pour zn par-

1er à.la maison. Unz dernière a fait du popcorn à l'hallomen avec tes

enfants avant d'introduire Coco-Soleil qui devenait, un personnage dégut

se et devenait prétexte à parler dz V histoire.

. 2. Améliorations suggérées

- Faire coZncider l'activité avec unz saison plus appropriée,

au thème que. l'hiver.

- Rendre-les gravures plus concordantes avec le tzxtz.

- Profiter de l'activité pour semer des graines dans des pots

b. Niveau alimentaire

1. pbj ectif

Trzizz [13} jardinières disznt avoir atteint l'objectif car

Vactivité a entraîné des discussions sur les jardins, sur le râle du

soleil et des êpouvantails. Par contre, cinq (5) jardinières disent

qu'elles- ont plus ou moins atteint Vobjectif car il est d i f f i c i l e

pour un enfant de cinq ans d'être conscient de la relation nature/ali-

ments . Les enfants n'ont pas découvert spontanément les e f f e t s du so-

leil et dz la pluiz. De plus, étant en hiver, ce concept est très peu

verifiable par tes enfants. Certaines jardinières notent que l'épou-

vantait est un objet inconnu surtout en milieu urbain.

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u

2. Concepts assimilés,

. Vans plusieurs classes, les enfants ont compris que:

- Les oiseaux sont nuisibles aux récoltes et Vépouvantait

tes éloigne.

- Le soleil_ est nécessaire pour que tout pousse.

- Les plantes se nourrissent mais différemment des humains.

- Tous les fruits et légumes ne prennent pas te même temps

pour^ pousser.

2.7 Le Mime du melon [pp. 86-87)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Vix-sept ( 17) jardinières ont réalisé Vactivité dans le

temps indiqué. Ce fut surtout une activité physique avec un aliment

comme amorce. On avait présenté et observé soit une citrouille, un me-

lon, un concombre ou mis en terre des. pépins de pommes avant de mimer.

On a bien aimé Vactivité.

2. Amélioration suggérées

Cette activité peut devenir un exercice de détente tout au

long de l'année.

- Faire cette activité'au gymnase.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif. Huit (5) jar-

dinières avaient les dix {10) légumes frais suggérés en plus de dessins

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deM. Macédoine. On a beaucoup discute et comparé la forme, la gro-s-

-seur et la couleur des légumes utilisés. On en a appris les noms. Les

jardinières admettent que les légumes sont moins connus que tes. fruits

mais si on.part des connaissances des enfants au début de l'activité,

on note une grande amélioration à la-fin de l'activité. Certains en-

fants ont rappelé, l'activité 2.4 "Mlle Salade.de fruits" lors de la

présentation de M. Macédoine.

2.9 Qn -goûte à M. Macédoine (pp.97-98)

a) Niveau pédagogique

. 1. Fonctionnement

Toutes les jardinières ont réalisé, l'activité avec beaucoup

d'ardeur dans des temps divers selon les modifications apportées. Cette

activité a été très appréciée. On a joué.au restaurant chinois avec

tables basses et cure-dents en guise de fourchette pour piquer tes cu-

bes de-légumes . On a faut de cette activité une fête; on a ajoutê_ la

boite-mystère:. Certaines jardinières ont associé les enfants à. toutes

les étapes de préparation de la salade: on a lavé, brossé, coupé, pelé,

rape, mêlé les légumes ensemble ce qui fut long mais très enthousias-

mant. Vautres jardinières n'ont pas fait de salade mais ont fait goû-

ter chaque légume cru un par un avec diverses variantes comme goûter .

d'abord ceux qu'on-aime puis essayer un légume nouveau puis un qui nous

tente moins, etc. Quatre (4) jardinières n'ont pas utilisé de vinai-

grette pour ne pas changer te goût des légumes et ont utilisé seulement

•le sel et le poivre.

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2. Améliorations suggérées

- Chaque enfant devrait couper son légume pour participer à

une activité collective.

- Le programme. devrait fournir des gravures en couleur des

légumes consommés.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif. Les enfants

ont appris à goûter tes légumes crus. Chacun a goûté à de nouveaux

légumes. Les enfants let mime les jardinières) découvrent surtout le

chou rouge, le chou-fleur et le brocoli crus, la betterave crue, le

navet cru et les épinards. . Certaines jardinières notent que le radis

et l'oignon sont peu appréciés et que l'aubergine est la grande per-

dante dans les groupes otl on l'a goûtée. On connaît de plus les éta-

pes pour faire une salade. Ceux qui ont mangé plusieurs légumes étaient

valorisés. En milieu urbain, on a étudié vingt-six (26) légumes et

vingt (20) en milieu rural.

TABLEAU II

LEGUMES OBSERl/ES ET GOLfTES LORS VE L'ACTIVITE 2.9 (Nombre de fois mentionnés par les jardinières)

•Asperge (2) Chou-fleur (3) Aubergine (2) Chou rouge 14) Betterave (2) Chou vert (I)

;Brocoli 13) Concombre [16) Carotte (18) Echalotte (3) Céleri (18) Epinard 13) Champignon {18} Haricot {18) Chou de bruxetles -(M Laitue (18) Chou de Siam (1) Mais (7)

Navet (4) Oignon (5) Panais (1) Piment (S) Poireau (1) Pois (5) Pomme de terre (15 ) Radis (75) Tomate (18)

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2.10 Le concouru* de beauté (pp. 99 à 104)

a) Ntve,au pédagogique

1. Fonctionnement

Vix-huit (1S) jardinières ont réalisé Vactivité dans des

temps très variés, le tiers d'entre elles prenant une demi-heure. Tou-

tes disent l'activité très intéressante et bien aimée des enfants.

Servie par un texte très vivant, l'activité fut appréciée en ce qu'elle

donne une approche différente au thème. Les enfants sont stimulés

car ils devront voter à, la fin du spectacle. Par contre, une jardi-

nière doit être très habile pour manier les marottes seule. Les trois

(3) jardinières d'une même école ont joint leurs services pour présen-

ter le spectacle à leurs classes rassemblées dans un même local. Veux

(2) jardinières ont aussi utilisé les légumes frais ou en conserve et

tes ont associés aux marottes, puis les ont fait goûter avant de vo-

ter. Une jardinière remarque que trouver un légume gagnant peut ren-

dre les autres légumes moins tentants à goûter. C'est pourquoi une

autre jardinière a fait goûter aux légumes puis elle a fait 'voter

dans un premier temps pour le légume qui avait meilleur goût puis dans

un deuxième temps pour le plus beau. Enfin une jardinière a remplacé

la chanson "La ronde des légumes" par "Savez-vous planter des choux?".

2. Améliorations suggérées

- Pousser plus en profondeur l'étude des légumes de cette

activité dans d'autres activités pour permettre aux enfants de mieux

les connaître.

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kl Niveau alimentaire

1. Objectif

Dix-sept (Ï7) jardinières ont atteint l'objectif. Une dit

l'avoir atteint partiellement car il est d i f f i c i l e de retenir les

noms de ces legumes. C'est un jeu intéressant mais sans lendemain,

d'autant plus que les enfants n'apportent pas ces légumes en collation.

Four tes autres, ce fut une approche intéressante des.sept légumes

suggérés. Les enfants qui. ont goûté en plus de voter, ont apprécié le

goût des brocoli, chou-fleur et betterave. crus. Les collations ont

varié en conséquence les jours suivants. On n'a pas aimé le goût de

l'aubergine• En général, les enfants peuvent reconnaître tes légu-

mes mais retiennent encore mal les noms. -De plus, les enfants ont

appris à voter. Quelques jardinières ont .donné les résultats des

votes: le brocoli et le mais arrivent en tète suivi du chou-rouge.

• 2. Concepts assimilés

- Quelques légumes inconnus sont bons si on ose y goûter.

- Quand on vote on choisit.

- Il y a diverses façons de choisir: ci main levée, par

un X, etc.

- Celui qui obtient le nombre te plus élevé de votes est

le gagnant.

2.11 La marguerite (p. 105)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Douze '[12] jardinières ont réalisé l'activité en quarante

( 4.0) - minutes . et moins . Cette activité est populaire auprès des en-

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font* qui y jouent encore seuls durant les jeux Libres'. Veux (2) jar-

dinières ont ajouté tes. fruits aux légumes pour cette activité. Pour

enlever Vaspect frustrant de l'activité (toujours les-plus rapides qui

ont là. chance de répondre), deux (2) jardinières ont posé une question

ci chaque enfant et une d'elles donnait une deuxième chance plus facile

si l'enfant se trompait.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Vix (10) jardinières ont atteint l'objectif de Vactivité.

C'est une bonne revue de tous les légumes. Les enfants disaient: "Je

m'en souviens, j'y ai. goûté". Vans l'ensemble les enfants connaissent

bien tes légumes sauf peut-être l'aubergine, Vépinard et l'asperge

On a revu, dans cette activité les vingt-trois (23) légumes

suggérés.

2. Concepts assimilés

- Quand on a déjà observé et goûté un aliment,- on se souvient

• de son nom.

2.12, La Macédoine en couleur [p.106)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Onze ( 77) jardinières ont Aéalisé cette activité, qu'elles ju-

gent un peu difficile'ou presqu'inutile car souvent les couleurs des lé-

gumes ne sont, pas des couleurs "franches".

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b) Niveau alimentaire ,

l. Objectif

Neuf (9) jardinières disent quand mime avoir atteint Vobjectif

de Vactivité- car elle favorise une discussion sur un aspect des légumes:

leurs couleurs. Les enfants de trois jardinières ont eu beaucoup de plai-

sir à vivre l'activité même s'ils se trompaient. La couleur violet est

très peu sue d'autant plus que l'on dit: "chou-rouge" et certains légumes

n'ont pas une couleur "franche" .(ex.-* champignons). On a joué avec les

légumes suggérés à. la page 106 du programme.

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C. ANALYSE

U Au niveau pédagogique

A pris avoir mis entre six à douze semaines et beaucoup d'énergies

à réaliser ce long concept tris intéressant, il est tout naturel que

les jardinières soient un peu essouflées* Les activités de ce concept

sont nombreuses et si on veut atteindre les objectifs, il faut mettre

beaucoup de temps pour préparer le matériel et acheter les aliments

[surtout la première année). C'est ici qu'une suggestion recueillie

à: la Commission Scolaire des Cascades-UAchigan vaut son pesant d'or:

il serait opportun, pour une jardinière qui veut réaliser le programme

de former un comité-nutrition chargé d'administrer le budget, d'ache-

ter les aliments nécessaires aux activités et même de préparer le maté-

riel (gravures, photos, etc..). Ce comité déchargerait les jardiniè-

res déjà débordées de travail.

On constate aussi qu'un programme comme "Les Découvertes de Gri-

gnote" amène les jardinières d faire "le grand ménage" dans leurs cen-

tres d'intérêt. Il faut modifier ceux-ci pour intégrer le point de

vue alimentaire et d'autre part, "Grignote" peut devenir le pivot d'une

multitude d'activités nouvelles. "C'est intéressant de transformer

ainsi son programme après quelques années d'enseignement'rnotent deux

( 2 ) jardinières.

Pour tes enfants, le programme a beaucoup d'attraits car les ac-

tivité de dégustation sont nombreuses et comme "ta seule façon d'ap-

prendre c'est de découvrir soi-même" [Jérôme S. Brunner), les enfants

apprennent beaucoup et pour plus longtemps en dégustant tes aliments

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Après avoir complété le deuxième concept, plusieurs jardinières

admettent avoir défoncé leur budget ou être près de le faire. Les

fruits et légumes coûtent cher, il y a aussi danger de gaspillage lors

d'une consommation de fruits ou légumes moins populaires (ex . : l'auber-

gine). Les parents pourraient être mis d contribution en offrant une

collation "commandée" lors de. certaines dégustations ou lors d'une fête.

Concrètement, une jardinière en milieu rural a expérimenté cette sug-

gestion d Noël alors que les parents. ont préparé le goûter en apportant

des, fruits et des légumes coupéstranchés, entiers, en salades de tous

genres. Cette initiative a eu pour e f f e t d'impliquer tout le milieu,

parents et enfants, et cette fièvre a gagné les autres • niveaux si bien

que toute l'école a fêté NoUl d la façon "Grignote".

1. Au niveau alimentaire

Nous avons remarqué tors des rencontres, un grand intérêt des jar-

dinières envers te thème des fruits et légumes. C'est que même avant

la mise en application du programme "Les Découvertes de Grignote", les

jardinières en général étaient sensibilisées d ce concept et réalisaient

un centre d'intérêt sur "les fruits, tes légumes" d l'automne. C'est

pourquoi elles ont bien appliqué le programme, Vont modifié avec ai-

sance et surtout l'ont enrichi pertinemment. C'est ainsi que leurs

remarques méritent une attention particulière.

D'abord la variété des fruits et légumes d l'étude est semble-t-il,

un peu vaste pour des petits de cinq ans, surtout si on observe une

grande quantité d'aliments lors d'une même activité. . Il faudrait plutôt

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étudier deux d trois aliments lplutôt deux) d la fois et poJi JOUA si

V on veut que tes enfants retiennent davantage.

Se l'on consulte les tableaux du chapitre 1. concept 2 en 8. 2.5 et

en 8 2.9 et si. on leur ajoute les quelques autres fruits et légumes qui

ont été abordés dans les activités suivantes, on demeure Impressionné

du nombre élevé de fruits et légumes auxquels les enfants ont eu accès

durant le concept 2, Il en résulte une attitude plus ouverte des jeu-

nes qui ont appris d goûter sans émettre d'onomatopées dédaigneuses,

qui ont découvert la saveur agréable des légumes crus tels le brocoli,

le chou-fleur, le piment,pratiquement ignorés jusque là et sortis- vain-

queurs du concept. Vu côté des fruits, on a. découvert l'ananas frais

et aussi on a. apprécié la limonade sans avoir besoin d'ajouter de su-

cre.

On suggère aussi que l'ananas devrait faire le sujet d'une acti-

vité parce.qu'il est peu connu par les enfants d l'état nature et il

est intéressant. Ve même l'aubergine, grande perdante du concept pour-

rait être remplacée par un autre légume tel le chou de Bruxelles. L'au-

bergine est peu connue des jardinières qui ne savent l'apprêter et les

enfants n'en ont. pas aimé le goût, ni cuite ni crue.

toutes ces découvertes se sont concrétisées dans les collations.

On a noté un éventail nettement plus large d'aliments bons pour la san-

té apportés en collation, ( c f . Tableau 111). Les enfants savent et

sont motivés par-le programme d apporter des collations bonnes .plutât que

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sucrées. Il n'y a plus de mauvaises collations, {sauf quelques rares

exceptions). Par contre., même, si la variété, est Intéressante, pour tout

le groupe, ce critère laisse encore à désirer individuellement, c'est-

à-dire que chaque enfant apporte sensiblement le même menu chaque jour

et n'en déroge pas souvent. Les jardinières notent que les enfants hé-

sitent à go Citer à des aliments trop nouveaux et si par hasard leur goût

se fixe avec bonheur sur un nouvel aliment, ils répéteront la dégusta-

tion du même aliment lors des collations sans essayer autre chose.

Peut-être pourrions-nous renseigner les parents un peu plus? C'est

ce que croient plusieurs jardinières. Ainsi.impliqués, les parents of-

friraient aux enfants des collations répondant à tous les critères de

bonne collation. Par contre, certains parents ont signalé l'impact du i

programme à la maison: depuis l'arrivée de "Grignote", les enfants sont

moins capricieux aux repas. Vans un autre domaine, là oit on a demandé

la collaboration des parents, soit pour trouver et fournir des gravures

de fruits et légumes, soit pour préparer un goûter de fête, la réponse

fut très encourageante; les parents sont prêts à collaborer. Et fina-

lement ce qui prêche en faveur d'une action auprès des parents, c'est

que. les enfants lors de discussions à l'heure des collations disent

continuer à manger chez-eux de mauvaises choses tout en sachant que ce

•n'est pas bon pour leur santé. C'est pourquoi, ils n'en apportent pas

en collation à l'école. L'école serait-elle à ce point coupée du mi-

lieu de vie des enfants? Le programme "Grignote" réussira-t-il à ren-

verser la vapeur d'une société qui s'alimente plus ou moins bien?

Nous essayerons de répondre à cette question d'ici la fin du programme.

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TABLEAU I I I

ALIMEWTS APPORTES EN COLLATION VURANT LE 2 £ CONCEPT

MENTIONNES AU MOINS UNE FOIS

39

FRUITS LEGUMES AUTRES

Ananas : 1 Carottes: 12 Biscotte: 1

A v o c a t ; 7 Céleri : 11 Biscuit sec : 3

Banane. : 9 Chou-fleur : 1 Céréale : 5

Bleuet : 1 Chou-rouge : 1 Fromage : 4

Cantaloupe. : 1 Laitue : 2 Galette maison: 1

Clémentine : 4 Navet : 1 Gâteau : 1

Vatte ; 1 Piment: 3 Noix.: 5

Figue: 2 Radis: 7 Oeuf dur: 1

Fraise: 2 Salade : 4 Pain brun: 1

Fruits conserve: 6 Tomate : 2 Pain raisins: 1

Jus de fruit: 1 Pudding: 3 f C û u i : 1 Sandwich arachides: 4

Mandarine: 2 Sandwich viande: 2 Orange: 15 Tarte: 1 Pamplemousse: 1 Yogourt: 2

Poire: 4 Pomme.: 7 7 Pruneau: 7 Raisin: 4 Raisin sec: S

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40 CONCEPT 111

"La consommation quoM.cLte.nnz de pain et de céréales est essentielle au bon fonctionnement de l'organisme".

Les remarques des jardinières sur le Sième concept ont été recueillies

par V-équipe entre le 9 février 19791 et le 27 mars 19 79.

A. Introduction

Ce concept veut amener l'enfant à:

T. Réaliser la dimension sociale de l'alimentation.

2. Consommer des produits céréaliers non-sucrés

3. Connaître les différentes sortes de pain.

4. Réaliser que toutes les céréales à déjeûner n'ont pas la

même valeur nutritive.

5. Consommer des céréales dz grains entiers comme collation

et au dé jeûner.

Les dix-neuf (J9) jardinières de la Commission Scolaire l'Indus-

trie ont réalisé ce concept qui se subdivise en deux parties, soit

tes deux activités sur le pain et les trois activités sur les céréa-

les, entre le 15 janvier- et te 27 mars. Quatorze [14] jardinières ont

étalé tes activités sur deux semaines, les cinq autres les répartis -

sant entre trois et cinq semaines.

- Même si les jardinières trouvent le concept intéressant, elles

notent qu'il o f f r e moins de variété dz présentation, moins dz richesse

que le concept 2. Si l'on s'en tient aux activités suggérées on étu-

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die le concept plutôt superficiellement. Plusieurs . j0A.diniiA.e6 surtout

en milieu rural ont eu.des. difficultés à se procurer les variétés de

pain proposées et plusieurs auraient aimé avoir du matériel adéquat

[gravures, diapositives) sur le pain et les céréales.

• B. Appréciation des activités t

Voyons maintenant comment chaque activité a été réalisée et com-

ment les connaissances alimentaires des enfants ont évolué.

3.1 Partageons notre pain [p. 115)

; a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement .

Environ la moitié des jardinières a effectué cette activité

dans un.temps de 10 à-20 minutes alors que l'autre moitié a mis entre

20 et 30 minutes. Trois (3) des jardinières y. ont consacré de 50 à.

60 minutes. La majorité l'a faite telle que suggérée, omettant dans

quelques cas soit la chandelle, soit la nappe, soit te beurre préfé-

rant ainsi simplifier t'activité. Une des jardinières a choisi, d'y

intégrer-une des activités >du'concept ''lait et: produits- laitiers"sen

procédant la même journée à la fabrication du beurre. Vans un des

groupes, l'activité fut accompagnée d'une comptine sur le pain alors

que'dans Un autre groupe ce fut la chanson "Vive le bon pain". Vans

cinq (5) classes, l'activité a: pris l'allure d'une fête. La plupart

ont [utilisé du pain crouté faisant découvrir aux enfants la "mie" et

la "croûte". Une jardinière, a utilisé du pain de mais.ce qui fot':une~.

découverte pour les- enfants.

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2. Améliorations suggéré es

Une seule amélioration a été suggérée pour cette activité.

Elle consisterait en la fabrication d'une nappe de papier sur laquelle

les enfants pourraient créer un dessin collectifl'utilisant ensuite

pour l'activité.

b ) Niveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif tel que formulé "faire réaliser à l'enfant la di-

mension sociale de Valimentation " n'a pas fait Vunanimité. En e f f e t

plusieurs jardinières ont' fait la remarque que les enfants réalisent

plus ou moins cette dimension sociale. L'activité est surtout consi-

dérée comme une fête et l'objectif se résume pour plusieurs à goûter

et à observer le pain. La notion de partage semble être te principal

élément nouveau de cette activité [sauf pour trois (3) jardinières)

et dans quelques groupes les jardinières en ont profité pour éveiller

tes enfants au sens religieux de ce partage. L'une d'entre elles abor-

de la multiplication des pains, une autre leur parle du carême. Une

jardinière a interprété cette dimension sociale comme étant ta partici-

pation de plusieurs personnes dans ta fabrication du pain. Elle parle

i

aux enfants des grains de blé, de la farine, du fermier, du boulanger,

de l'épicier... en se servant d'un volume illustré.

2. Concepts assimilés

-En partageant te pain on apprend à partager ce que l'on

possède avec les autres.

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3.2 Le-chemin des céréales lp.116)

• a) Niveau pédagogique.

1. Fonctionnement

Veux A 2) jardinières n'ont, pas réalisé cette activité. La plu-

part l'ont réalisée entre 10 et 20 minutes et six [6) y ont mis 20 à 30

minutes. Plusieurs jardinières ont apporté des modifications. Une jar-

dinière a invité les enfants à goûter aux céréales avant le jeu. Trois

(3) autres ont demandé aux enfants d'apporter des bottes vides de la mai-

son afin de les classifier. Un de ces groupes a classifié les céréales

par des étoiles ( ex . : gruau: 4 étoiles, capitaine Crouche: 1 étoile, selon

leur valeur alimentaire). Une jardinière a déroulé un grand papier de cou-

leur sur le sot et a dessiné dessus un labyrinthe que les enfants devaient

suivre. Une autre change les bottes et les cordes de place au cours de

l'activité. Trois (3) jardinières insistent sur l'importance de l'éti-

quette sur les boites, et font réaliser aux enfants que plus un ingrédient

est situé loin dans la liste moins la quantité en est importante. Elles

invitent les enfants à faire lire l'étiquette par leurs parents afin de

découvrir quelle place y occupe le sucre.

2. Améliorations suggérées

Plusieurs ont suggéré des améliorations. En général ces amélio-

rations visent à rendre plus complexe l'activité afin de susciter plus

d'intérêt de:la part de l'enfant. ' Cinq A5)- jardinières suggèrent d'aug-

menter le nombre de cordes et le nombre de céréales afin d'augmenter la

difficulté du jeu. Une suggère de tracer un labyrinthe plus complexe sur

une feuille de-papier. Une autre trouve que de marcher sur une corde pré-

sente une difficulté pour les enfants et.suggère qu'on mette plutôt-du

papier collant par terre. Et enfin deux (;2) autres suggèrent d'ajouter

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une difficulté motrice. par exemple marcher à reculons ou sur une seule

j a m b e . . .

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières disent avoir atteint l'objectif visé

mais en général elles soulignent que l'activité est trop simple, trop fa-

cile et que Vobjectif est soit déjà, atteint ou le sera beaucoup mieux

par les autres activités (ex . : activité 4). Cependant quatre [4] jardi-

nières disent que les enfants savent maintenant que les céréales non su- .

crées sont meilleures pour la santé et qu'ils connaissent l'importance

de l'étiquette. Mais une jardinière souligne qu'en pratique c'est d i f f é -

rent parce que les aliments sont choisis par les parents.

3.3 Lé festival du pain [p.117)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Toutes les jardinières ont réalisé cette activité en y mettant

quarante (40) minutes en moyenne. Veux (2) d'entre elles l'ont jumelée

et l'activité 1. Cependant, cinq (5) jardinières ont ajouté des complé-

ments intéressants par la suite. Par exemple: la visite d'une boulange-

rie, la fabrication d'un pain à l'école, la confection d'une marionnette-

boulanger nommée "Vami;-croutê,t, le battage du blé avec des blocs de bois

pour faire la farine et l'observation des différentes enveloppes de pain.

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Une jardinière a expliqué que tel pcUn portait tel nom à. cause

de 6a composition. Une autre ajouta une chanson et une comptine à l'acti-

vité(voir annexe: Chanson "Vive le bon pain" et comptine du pain).

Veux (2) jardinières firent observer et goûter les sortes de pain au ryth-

me de un ou deux par jour afin de mieux approfondir Vactivité. Enfin,

une dernière prit quatre sortes de pain et donna à la collation le quart

d'une tranche de chacune des sortes à chaque enfant afin de respecter le

critère "légèreté".

En général, cette activité suscita beaucoup d'intérêt chez les

enfants.

2. Améliorations suggérées

- Observer moins de sortes de pain à la fois.

- Echelonner cette activité sur une période de plusieurs jours

en ajoutant la visite d'une boulangerie.

- Ajouter une activité sur la fabrication du pain.

6) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières ont atteint l'objectif de Vactivité.

Plusieurs enfants goûtaient pour la première fois des pains autres que le

"blanc enrichi". Cette activité leur permit d'enrichir leur vocabulaire

et leurs connaissances dans ce domaine. C'est pourquoi elle suscita tant

d'intérêt.

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2. Concepts assimilés

Suite à l'actifLté, les enfants ont assimilé ces concepts

- Il y a plusieurs sortes de pain et leur saveur est d i f f é -

rente.

- Certains pains sont meilleurs que d'autres pour la santé

à cause de leur composition.

3.4 Jojo les bonbons et te pirate masqué [pp. 118-120)

. a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

L'activité de "Jojo les bonbons et le pirate masqué" a été

réàlLséepar toutes les jardinières qui y ont consacré en moyenne 20 mi-

nutes de leur temps de classe. Une jardinière a jumelé cette activité

avec celle de la céréale magique.

La plupart des jardinières ont changé le titre de l'histoire

en gardant l'idée de fond car elles ne trouvaient pas "le pirate mas-

qué". Chacune choisissait la botte de céréales sucrées qui lui conve-

nait pour les bejsàihs'de'.l'aàtivité à Vexception dJ:une qui n'a pas-"mon-

tré de botte car elle craignait de trop identifier tes céréales sucrées

ci une seule sorte.

Presque toutes les jardinières ont complété cette activité

par l'observation de plusieurs sortes de céréales lors des jours sui-

vants. [On examine les bottesleur contenu, on parle de leur valeur

nutritive, de l'importance de l'emballage et des cadeaux, etc..) Une

jardinière a consacré-dix (10) minutes par jour et-chaque catégorie de

céréales 'disponibles et cela durant deux'semaines..

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2. Améliorations suggérées

- Changer le. titre. "Pirate masqué" car on ne trouve pas cet-

te botte de céréale.

- Ajouter une notion de valeur alimentaire, ne pas se limi-

ter à la valeur nutritive du sucre.

- Une jardinière suggère de dire aux parents de placer des

surprises dans les boites de céréales si l'enfant y tient tellement.

b) Niveau alimentaire

U Obj ectif

Seize 116} jardinières affirment avoir atteint l'objectif de

l'activité alors que trois (3) disent l'avoir plus ou moins atteint

car selon elles, même si le message est compris des enfants, il reste

que les habitudes alimentaires sont difficiles à changer à la maison.

Suite à cette activité, certaines jardinières ont remarqué

l'apparition de céréales nouvelles à la collation et un intérêt mar-

qué pour ce groupe alimentaire. Certains enfants ont même dit à. leur

professeur que leurs parents avaient acheté une meilleure céréale pour

te dé jeûner.

Il faut noter ici, que pour informer les parents sur la va-

leur nutritive des céréales, les jardinières leur avaient fait parve-

nir de la documentation préparée par un nutritionniste de l'équipe de

recherche.

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48- •

2. Concepts assimilés

Suite à Vactivité, les. enfants ont assimilé ces concepts:

- Centaines céréales contiennent moins de.su.cre que d'autres

et sont meilleures pour la santé.

- L'emballage et le cadeau d'une botte de céréales ne corres-

pondent pas nécessairement à une bonne céréale. Il faut s'attarder au

contenu

-Au lieu d'ajouter du sucre aux céréales, on peut y mettre

de bonnes choses comme raisins secs, fruits, etc. C'est meilleur pour

la santé.

- Le mot "enrichi" inscrit sur la boite de céréales est im-

. portant et significatif.

- Le choix des bonnes céréales est grand et on peut varier

au lieu, dé rester toujours à la mime sorte.

3.5 La céréale magique de Grignote (p. 121)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Douze (72) jardinières ont réalisé "La céréale magique de

Grignote" dans le temps requis d'une heure pour la majorité. Trois (3)

d'entre elles furent obligées de cuire la céréale chez-elles à cause

de l'absence de four à l'école. C'est pour cette raison d'ailleurs

que plusieurs jardinières de la Commission scolaire n'ont pas réalisé

cette activité.

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Six (6) jardinières ayant expérimenté ta recette avec les

enfants semblent satisfaites des résultats obtenus alors que les six

[6] autres affirment le contraire dû au fait que les enfants n'aiment

pas le goût de cette céréale. Une jardinière a modifié la recette en

y ajoutant plus de raisins secs et de noix de coco.

2. Améliorations suggérées

- Changer la recette ou déguster du gruau préparé à l'école

ou encore fabriquer un biscuit aux céréales meilleur au goût.

fa) Niveau alimentaire

U Objectif

Six [6) jardinières ont atteint l'objectif de l'activité

alors que tes autres affirment ne pas l'avoir fait ou ne l'avoir atteint

que partiellement puisque les enfants n'ont pas apprécié le goût de cet-

te préparation. Selon certaines jardinières, les enfants déçus par le

goût ne seront pas portés à consommer des céréales à. grains entiers au

déjeûner ou à la collation.

On note aussi une difficulté chez les petits à. reconnaître

des céréales à grains entiers.

2. Concepts assimilés

Suite à l'activité, les enfants ont assimilé ce concept:

- Plusieurs Ingrédients peuvent entrer dans la composition

.d'une céréale et la rendre bonne au goûti (Ex..* croque-nature).

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ALIMENTS ETUDIES A L'ACTIVITE 3.3

Paôi aux-six grains " seigle " blanc enrichi " aux raisins " aux oeufs " d'aneth " céréale de son " £ ,£a mélasse " au maÏA

-

TABLEAU 1/ ÀLIMEA/TS ETUDIES A L'ACTII/ITE 3 .4

Franken Berry Bad Bran Captaine Crouch Croque-Nature Son 100% Weetabix Shredded Wheat Gruau Alpha Bits Barre Croque Nature Gaufres nice Kris pies Chenrios Quaker Oatmeal Apple Jacks Com Flakes • Honey Combs Sugar Pops

T A B L E A U t /7 ALIMENTS ETUDIES A L'ACTII/ITE 3 .5

Avaône .

Germe de b£é Wo-cx

Graines de -tou/tneôo^ Wo>tx de coco

.Arachides .

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C. ANALYSE

7 . Niveau pédagogique

S'il est un thème peu abordé en alimentation c'est bien celui

du pain et des céréales. Les jardinières ont donc abordé ce concept

dans un esprit dé découverte. Mais le programme "Les Découvertes de

Grignote" ne fournit pas suffisamment d'informations sur le pain et

les céréales. C'est pourquoi lors d'une journée de mise à jour ( c f .

chapitre 6} sur "les journées de mise à jour" l'équipe du projet Gri-

gnote avait fait un exposé aux jardinières sur les différentes catégo-

ries de céréales et leur valeur nutritive. Le résumé-synthèse de cet

exposé fut distribué aux jardinières. Munies de ces informations les

jardinières ont donc pu vivre les activités un peu plus en profondeur

que ce qui était proposé dans le concept 3 . La majorité d'entre elles

ont mime fait parvenir aux parents ce texte sur les céréales. Cette

éducation des parents s'avère un atout important au niveau pédagogique,

car comme dit l'une des jardinières: "Se les parents changeaient, les

enfants sont prêts pour le changement

En général, on souligne que les activités sur les céréales, telles

que proposées, sont moins dynamiques que celles sur le pain. Les en-

fants aiment goûter et découvrir et les activités sur le pain leur ont

permis de satis faire ce besoin. Par contre il y avait trop de sortes

de pain qui se ressemblent let qui coûtent cher), pour arriver à les

connaître.

Ce thème semble s'intégrer très bien aux autres activités de mater-

nelle (éveil religieux: activité sur te pain, motricité: re. céréales,

sciences: re. activité sur la fabrication du pain et des céréales). On

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52

aimerait de plus que le. programme, comporte, une. activité qui fasse, sai-

sir le. lien entre, les céréales qui poussent et leur transformation en

pain ou en céréales à déjeuner.

2. Niveau alimentaire

a) Les objectifs

Le premier consensus chez les jardinières peut se résumer à cet

énoncé: l'habitude des céréales sucrées au déjeûner est trop forte pour

que tes activités suggérées dans le programme puissent atteindre seules

te deuxième objectif du 3ième concept. I c f . introduction au concept).

Les enfants sont plus influencés face à ces céréales par la publicité

télévisée quz par.l'attrait du cadeau, quoique le "design" semble être

te facteur qui fasse remarquer ces mêmes céréales lors du marché hebdo-

madaire avec les parents. Les parents voient-ils donc l'importance de

changer leurs habitudes sur ce point? C'est semble-t-il à ce niveau

qu'il faut s'attacher si Von veut faire réaliser aux enfants que toutes

tes céréales n'ont pas la même valeur nutritive.

Par contre, avec le programme "Les Découvertes de Grignote"

les enfants sont devenus beaucoup plus critiques: ils discutent sur

la valeur des alimentscherchant â en connaître ta composition.

C'est le deuxième consensus qui se dégage des remarques des

jardinières. Plusieurs enfants savent maintenant qu'il faut lire les

étiquettes sur les bottes pour savoir s'il y a du sucre dans la céréale

choisieIls savent aussi qu'on peut ajouter beaucoup de bonnes choses

aux céréales pour remplacer le sucre.

\

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Quant au pain, enfants et jardinières ont découvert qu'il en

existe plusieurs variétés et excellentes en plus . Mais surtout, les

enfants ont appris à manger "tout le pain, y compris la croûte et cet

objectif s'est ajouté aux autres suggérés pour ce concept.

fa) Les collations

Si nous analysons toujours les collations après chaque concept,

c'est que cette variable nous permet de juger un peu plus concrètement

des e f f e t s du programme. Vonc après ce 3lème concept, l'éventail des

aliments apportés s ' enrichit de ceux étudiés. On a vu apparaître durant

le thème plusieurs variétés de céréales enrichies et non-sucrées ainsi

que des céréales à. grains entiers et différentes variations à base de

pain. Ces aliments n'étaient pas souvent apportés avant le thème. Les

favoris de toujours continuent tels les yogourts, fruits (orange, pomme,

banane, raisin), légumes. (céleri, carotte,, piment, navet), fromage et

pudding. De plus, les gâteaux (si on en apportelse "déglacent" et sont

faits "maison". Quelques jardinières notent par ailleurs la réappari-

tion timide des biscuits sandwichs. La vigilance des enfants et des

parents semble se relâcher un peu.

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TABLEAU .J/J J

ALIMENTS EN RAPPORT At/EC LE CONCEPT 111 APPORTES EN COLLATION

lentste parenthès es : fois mentionnés)

a) Pain: 1. Tranches de pain tartinées avec:.

beurre d'arachide (5) fromage (5) viande (2) banane (2)

2. Pain aux raisins 14)

3. Pain de blé entier (2)

b) Céréales : h Grains entiers: Gruau (7) Raisin Brand (1) Wéetablx (7)

AJUL Bran (2)

2, Grains entiers sucrés: Granola (7) Barre croque-nature

U) Sftreddles (7) Mini-Wheat (I)

3. Enrichies non-sucrées: Com Flakes (2) Rice Kris pies (2)

Cheerios (7)

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CONCEPT IV

"A cause de leur valeur nutritive.. les noix constituent one bonne collation"

Les remarques de seize (16) jardinières sur le 4ième concept ont été recueillies par l'équipe entre le 10 et le 27 mars 1979 et celles des twls autres jardinières, les 12 décembre 1919, 30 janvier et 20 fé-vrier 7979.

A. Introduction

Ce concept veut amener l'enfant à :

7. Prendre plaisir à. manger des noix.

2. Savoir qu'il existe plusieurs variétés de noix.

3. Observer les - changements qui surviennent quand on broie des

arachides.

4. Découvrir différentes graines comestibles.

5. Connaître quelques graines et quelques noix.

6. Réaliser que les noix tout en étant une bonne source d'énergie

constituent une meilleure collation que le chocolat.

Les dix-neuf (19) jardinières de la Commission scolaire l'Industrie 1

ont réalisé au moins cinq des six activités proposées dans le concept 4,

entre la mi-février et la fin mars, trois (3) d'entre elles ayant réali-

sé te concept en novembre et décembre avant le concept 3. Une seule

jardinière a fait les six activités. Dix (70) jardinières n'ont pas fait

l'activité 4 "Le collier de StéphanieDix-huit Hi] jardinières ont

pris entre une et quatre semaines pour couvrir te concept. Le thème est

intéressant mais les jardinières ont eu quelques difficultés à se procu-

rer les différentes sortes de noix et le coût d'achat est très élevé.

De plus on voudrait avoir des illustrations des arbres ou plantes sur

lesquels poussent tes noix. On note que le film "Le collier de Sté-

phanie est disponible au service audio-visuel de ta Commission scolai-

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re V Industrie..

b) Appréciation des activités

Voyons maintenant comment chaque activité a été réalisée et com-

ment les connaissances alimentaires des enfants ont évolué.

4.1 La folie des noix (pp. 12S à 131}

a) Niveau pédagogique

1. Fo nctionnement

L'activité sur "la folie des noix" a été expérimentée par

dix-sept 117) jardinières. Quatorze [14) d'entre elles ont pris 20 mi-

nutes pour réaliser cette activité, deux (2) autres ont pris 30 minutes

tandis qu'une jardinière a prolongé l'activité jusqu'à 40 minutes.

Onze ( 7 7 ) jardinières ont réalisé cette activité comme prévue

par le programme. Les six (6) autres ont modifié légèrement l'activi-

té. Trois ( 3 ) jardinières passent l'histoire aux enfants sous forme

de théâtre; deux ( 2 ) dlentre elles renforcent le thème par des. gravures

de noix tandis que l'autre invente un décor de magasin et intègre une

maman-marionnette• L'événement du vol est enlevé de l'histoire par une

jardinière. Une autre cache des arachides que les enfants découvrent

et mangent et incorpore un nouvel ami "l'écureuil" dans l'activité. ••

Une dernière ajoute à l'activité les questions de l'activité 6 sur la

possibilité' d'apporter des noix lors des randonnées.

La majorité des jardinières ont remarqué l ' e f f e t de surprise

provoqué chez tes enfants par te fait que Grignote [si parfait et si

exemplaire} ce soit permis de voter des noix. La notion de vol attire

l'attention des enfants.

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2. Améliorations suggérées

On suggère quz:

- La notion de volsoit retirée de V histoire.

fa) Niveau alimentaire

1. Obj ectif

L'objectif a été atteint selon huit (S) jardinières. Trois

(3) jardinières- précisent que les enfants connaissent déjà tes arachi-

des et que ceux-ci ont hâte de découvrir et de goûter .à d'autres noix..

Elles précisent que c'est une bonne introduction au concept.

Cependant, pour quatre (4) jardinières l'objectif a été par-

tiellement atteint parce que l'histoire ne donne pas beaucoup de notions

sur les noix. Cet objectif sera approfondi lors de l'activité de ce

concept.

Cinq (5) jardinières disent ne pas avoir atteint l'objectif

parce qu'elles-: ont noté.,que'les enfants ont été beaucoup plus captivés

par le fait que Grignote ait volé des noix, que par son grand désir de

manger des noix.

2. Concepts assimilés

- Les enfants connaissent les arachides seulement.

- Les enfants savent qu'ils existent d'autres sortes de noix.

4.2 Mes amis les noix ip.131)

g) Niveau pédagogique

l. Fonctionnement

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Toutes les jardinières ont expérimenté, cette activité. Le

temps alloué à la réalisation de cette activité est très varié selon

le mode de présentation choisi. Ainsi une jardinière a pris 20 minu-

tes, une autre 40, une autre 60 minutes. Quatre (4) jardinières ont

pris 50 minutes. et tes trois (3) autres environ une heure et demie [1h

i l .

Huit (S) jardinières ont réalisé cette activité selon la mé-

thode suggérée dans te programme. , Cependant onze (11) jardinières ont

apporté une modification quelconque à la manière de présenter les d i f f é -

rentes variétés de noix. Sept (7) d'entre elles ont fait l'étude de

chaque sorte de noix en s'attardant sur ta couleur, la. forme, la textu-

re, l'amande,ensuite les enfants y ont goûté. Veux (2) autres ont fait

des ensembles avec les noix et une d'elles a fait le jeu de la chaise

musicale en plaçant les noix de façon à. ce que l'enfant nomme la noix

qui se trouve devant lui lorsque la musique arrête. Une jardinière a

séparé les amandes des écailles et les enfants devaient trouver l'aman-

de correspondant à son écaille. Une jardinière a introduit l'activité

en présentant la collection qu'elle avait réalisée lors de la journée

de mise à jour. Veux (2) jardinières ont demandé des casse-noix aux

parents des enfants pour faciliter te déroulement de l'activité [un en-

fant sur deux avait son casse-noix).

Pendant une semaine, une jardinière, ayant des noix sur gra-

vure, demandait aux enfants de les nommer.. Une autre a fait un jeu

avec les noix en distribuant six noix différentes à chaque enfant, leur

demandant de les placer dans un certain ordre ou d'en cacher une et de

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trouver le nom de cello, qui manque. Une jardinière a ajoute l'activi-

té 6 en expliquant que Jojo et Grignote vont en randonnée et apportent

un sac de provisions rempli de noix tandis qu'une autre jardinière

pendant qu'elle brisait les noix a demandé aux enfants de trouver les

amis qui avaient la noix identique à la leur et de comparer leur noix

avec ceux qui en avàieyit une différente. Une jardinière a ajouté h

chanson de l'écureuil p. 139 et une chanson qu'elle connaissait déjà

"La jument Tibie avec pistaches salées".

Veux (2) jardinières soulignent que l'activité s'intègre bien

aux notions de sciences et de mathématiques.

2. Améliorations suggérées

V'après quelques jardinières trop de noix sont présentées en

même temps. On devrait échelonner cette activité sur deux ou trois

jours pour que tes enfants gardent un intérêt continu et qu'ils puissent

se rappeler du nom des noix.

Centaines jardinières précisent que les enfants ne sont pas

capables de casser les noix ce qui prolonge Vactivité.

Il serait intéressant que tes enfants puissent goûter à toutes

les sortes de noix ce qui n'a pu être réalisé d'après quelques jardi-

nières à cause du budget.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Les dix-neuf [19) jardinières disent avoir atteint l'objectif

de cette activité. Les. enfants ont appris le nom des différentes noix

selon le tableau ci-dessous:

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Noix de Brésil: 79 Pistaches : 8

Noix de Grenoble: 18 Avelines: 7

Amandes : 77 Graines- de tournes ol: 2

. Arachides: 17 Graines de sésame: 1

Pacànes : 17 Noix du Québec: 7

Acajou: 11

2. Concepts assimilés

- Aucun concept nouveau.,

4 .3 Jojo les bonbons apprend à faire du beurjie dfarachides: (p.732)

a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Quinze (75) jardinières ont expérimenté cette activité. La ma-

jorité d'entre elles soit neuf (9) ont réalisé cette activité en 30 minu-

tes. Par contre, deux (2) jardinières l'ont faite en 20 minutes, une au-

tre en 40 minutes tandis que trois (3) jardinières l'ont réalisée en 60

minutes selon les modifications apportées.

La méthode proposée par lu programme a été utilisée par douze

(72) jardinières. Les trois (3) autres n'ont pas fait le beurre d'ara-

chides avec les enfants.. Elles ont fait manger des arachides aux enfants,

leur en expliquant la provenance, discutant sur ce qu'ils, pouvaient faire

avec les arachides. Elles ont ensuite présenté le beurre d'arachides com-

mercial qu'elles ont tartiné et fait goûter aux enfants.

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Certaines jardinières ont aussi fait parvenir ta recette aux

parents. Les jardinières ont noté que tes enfants, ont été surpris de

voir ta trans formation des arachides en.beurre d'arachides.

2. Améliorations suggérées

- Fournir les appareils nécessaires.

- Nécessite plus d'huile que suggérée, dans la recette.

6) Niveau alimentaire

1. Objectif

Douze [11) jardinières disent avoir atteint l'objectif et no-

tent que cette activité a suscité beaucoup d'intérêt de la part des en-

fants. Ils ont pu voir la transformation des arachides en beurre d'a-

rachides. Celui-ci leur a été présenté sur des biscuits secs ou sur du

pain pour dégustation.

Les enfants ont pu découvrir la différence entre le beurre

d'arachides fait et l'école et celui vendu commercialement, au niveau de

la couleur et du goût [pas de sucre ajouté dans celui fabriqué, à. l'é-

cole). Certains enfants disaient ne pas aimer le beurre d'arachides,

auparavant et que maintenant ils aiment ça.

Veux jardinières soulignent que l'objectif est partiellement

atteint, tes enfants n'ayant pas vu la trans formation comme telle.

Selon une jardinière, les enfants savaient avant l'activité

que le beurre d'arachides était fabriqué avec des arachides.

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2. Concepts assimilés

Aucun nouveau concept mentionné.

4.4 "Le collier de Stéphanie" (p. 733)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Plus de la moitié des jardinières n'a pas réalisé cette acti-

vité. Ainsi, certaines n'ont pas fait le collier car les enfants avaient

trop de difficultés à manier et à enfiler les graines. Vautres n'ont

pas trouvé de graines de citrouille. Certaines ont affirmé que l'objec-

tif avait été atteint au cours d'activités précédentes [halloween, NoVl),

et qu'il était donc inutile de recommencer. Et enfin, une jardinière a

tout simplement manqué de temps.

Celles qui ont réalisé l'activité se sont butées à des problè-

mes similaires mais ont su l'appliquer à leur façon. Ainsi une jardi-

nière a remplacé tes graines de tournesol par des arachides en écailles

qui sont beaucoup plus faciles et percer. Plusieurs ont tout simplement

laissé tomber la partie qui demandait d'enfiler le collier et elles ont

ajouté leurs propres modifications. Ainsi une jardinière a travaillé

l'activité en deux Jours: te premier jour, elle a introduit le thème des

graines et te deuxième jour elle fait dessiner un collier en sériant

tune graine de citrouille, une de tournesol ainsi jusqu'à la &tn).

Une autre a donné un sac complet de graines de tournesol à

chaque enfant afin qu'il les fasse connaître à ses parents et le lende-

main on en discutait à ta maternelle. Enfin quelques-unes ont fait vi-

sionner le diaporama "Le collieA. de Stéphanie" qui fut bien apprécié par

tes enfants.

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2. Ameliorations suggérées

On suggère tout particulièrement:

- Venlever la partie d'activité qui requiert d'enfiler les

graines car c'est trop d i f f i c i l e pour les enfants.

- L'observation, le toucher et te goûter semblent être suf-

fisant•

b) Niveau alimentaire

1. Objectlf

Parmi celtes qui ont fact Vactivité, l'objectif fut atteint

à l'unanimité. Par ailleurs, mime celles qui n'ont pas réalisé l'acti-

vité intégralement affirmèrent qu'elles avaient quand même atteint

l'objectif, mais à d'autres temps et d'autres activités. On note t'ad-

dition de nouvelles graines telles que graines de melon, de sésame et

des arachides en écailles.

2. Concepts assimilés

Aucun nouveau concept mentionné.

4.5 Te souviens-tu? (pp. 135-135)

a) Niveau pédagogique

1. Fo nctio nnement

Seulement deux (2) jardinières n'ont pas fait cette activité

par manque de temps et une troisième l'a jumelée avec l'activité 2. Le

jeu fut un succès, auprès des enfants: plusieurs ont refait l'exercice

par la suite tandis que d'autres emportèrent les dessins à. la maison.

Certaines jardinières ont apporté quelques modifications à l'activité.

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Ainsi l'une d'elles place les enfant* en équipe et met devant eux de

véritables, noix. Ils doivent deviner le nom de la noix et sa composi-

tion pour ensuite pouvoir la déguster. Quelques-unes ont procédé de

façon similaire en utilisant de vraies noix. Celles qui ont utilisé

les illustrations indiquées ont dû coller du carton à Varriére car

les enfants voyaient au travers. Ici aussi on utilisa son imagination

pour rendre l'activité la plus intéressante possible "pour tes enfants

Voici un exemple parmi tant d'autres. On fait deux équipes, ensuite

on distribue d chaque enfant-une carte illustrant une noix. L'enfant

vérifie si sa carte correspond à celle de l'ami d'en face. Par la

suite, les enfants se regroupent en paires de noix. Cette activité fut

très appréciée des enfants.

. 2. Améliorations suggérées

- Les dessins devraient être faits:

. sur carton

. plus réaliste

. en couleur

- On devrait utiliser de vraies noix.

fa) Niveau alimentaire

U Objectif

Toutes ont atteint l'objectif visé• Plusieurs jardinières

voyaient dans cette activité la possibilité de vérifier si les enfants

connaissaient les noix• Pour d'autres ce fut une revision tandis que

pour d'autres encore ce fut l'acquisition de nouvelles connaissances.

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Le nom des noix semblent intriguer certains enfants. En plus des noix

recommandées par l'activité, les noix suivantes furent utilisées: les

noix de Grenoble, les amandes, les noix du Brésil, les pacanes, les

noix de noyer, tes avelines.

2. Concepts assimilés

- Il existe plusieurs sortes de noix.

4.6 "Jojo les bonbons et Grignote en ski de fond" [pp. 136 â 138)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Presque toutes les jardinières ont réalisé Vactivité corme

suggérée. Une seule ne l'a pas faite car selon elle la saison pour le

ski de fond était terminée. Une autre l'a jumelée avec l'activité 3.

L'histoire fut fort appréciée par les enfants même si deux jardinières

ont indiqué que leurs enfants n'apportaient jamais de collations en ran-

donnée. Quelques-unes ont fait apprendre la chanson aux enfants. Ces

derniers la chantent souvent. Le chocolat au lait semble être un ali-

ment controversé: certaines jardinières ont tout simplement omis de le

mentionner tandis que d'autres y voient une amélioration puisque cer-

tains enfants boivent du café ou du thé. Vautres y voient tout simple-

ment une façon d'aborder le thème des sucres.

2. Améliorations suggérées

- Enlever la poudre au chocolat.-

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6] MLve.au alimentaire

1. Objectif

Toutes ont atteint l'objectif. Certains enfants furent heu-

reux d'avoir eu d'autres suggestions d'aliments à apporter en colla-

tion. Une nouvelle notion fut apprise, celle de l'énergie.

î . Concepts assimilés

Lés enfants croient maintenant que lès noix:

- donnent chaleur et énergie.

- sont plus nutritives que le chocolat.

- égalent une bonne collation.

peuvent être apportées lors d'une journée en plein air.

- qu'Ali-dent et Grignote se rejoignent et que la santé

est quelque chose d'important. '

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C. ANALYSE

1. Niveau pédagogique.

Ce concept a demandé moins de préparation aux jardinières que ce-

lui sur les fruits et légumes. Par contre, les activités demandent

peu d'effort de créativité chez l'enfant. Le programme gagnerait en

popularité s'il renouvelait les activités par des idées ingénieuses plus

variées (comme peut-être faire réaliser un livre d'histoire sur "Gri-

gnote" ou illustrer les histoires de Grignote). Cela demanderait un

peu d'effort à t'enfaYvt mais diminuerait le côté "information" de ce

concept.

D'autre pant, les variétés de noix à. l'étude sont assez nombreuses

et il faudrait retravailler les activités de façon à s'attarder sur une

sorte de noix à. la fois pour mieux se souvenir du nom de chaque noix

étudiée.

On croit que ce concept s'intégrerait encore mieux au programme

de la maternelle s'il était réalisé et l'automne lorsque l'on peut cueil-

lir des glands et des noisettes avec les enfants. En général, ce thè-

me se prête bien à Vintêgratiàn aux autres matières, avec ses possibi-

lités d'activités de classement, d'ensemble, de nombre, de dégustation,

de toucher [forme, texture) etc. Lors d'une journée de mise à jour,

nous avions fait avec les jardinières un travail d'information sur les

noix (reconnaissance,. lieu d'origine, valeur) [ c f . chapitre ÏÏ1 sur les

journées de mise et jour). Ce texte devrait être intégré au programme

car les connaissances des jardinières' sur ce sujet sont insuffisantes

pour bien informer les enfants.

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2. Niveau alimentaire

al Lés objectif*

En générai les enfants ne connaissaient que l'arachide avant le

concept. Maintenant Ils sont ravis d'avoir découvert plusieurs varié-

tés de noix et d'y avoir goûté, même s'ils n'en ont pas retenu tous

les noms. On a découvert que les noix constituaient une bonne colla-

tiori.

Les parents n'envoyaient pas de noix en collation auparavant. Il

est vrai que les noix coûtent cher et on semble croire qu'il en faut

une grande quantité pour constituer une collation suffisante.

Les activités sur les graines {de tournesol et de citrouille) ont

été peu approfondies, le temps de. ces graines étant plutôt associé à

l'automne.

fa) Les collations

Les discussions des enfants autour des collations évoluent car on

pose plus de questions surtout sur le fait qu'à la maison on mange des

aliments différents de ceux apportés en collation et on veut savoir si

c'est bon ou non pour la santé. Les enfants sont plus conscients qu'il

existe des aliments meilleurs pour leur santé que d'autres.

Le programme fait varier les collations de plus en plus. Grignote

est excessivement présent pour les enfants et ceux-ci portent une atten-

tion particulière à leur alimentation.

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Au départ, les enfanté qui apportaient des noix se limitaient aux

arachides. Maintenant it y a plus de variétés.- C'est donc signe que

les notions du concept se rendent à la maison puisqu'on a vu apparaî-

tre en collation, des avelines, des noix grenoble, des pacanes et des

graines de tournesol. Même si ce n'est pas la majorité qui a modifié

ses collations en ce sens, il demeure qu'un premier pas est fait et

que l'avenir est prometteur.

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CONCEPT V

"Le lait et les produits laitiers r à cau&e de leur teneur en calcium, sont essentiels d la croissance dés os et dés dents".

A. Introduction

Ce concept a six [6] objectifs particuliers:

1. Illustrer les bienfaits du lait;

1. Permettre à l'enfant d'Identifier et de goûter les différents

produits laitiers.

3. Faire constater à. l'enfant que plusieurs animaux nommés mammi-

fères nourrissent leurs petits avec leur lait;

4. Amener l'enfant et réaliser que le lait est un aliment essen-

tiel pour la formation d'os et de dents solides;

5. Vémontrer d l'enfant la composition et le mode de préparation

• de la crème glacée [et du beurre);

6. Expliquer et l'enfant comment la vacke produit son lait.

Entre la mi-mars et la mi-avril, dix-sept 1/7) jardinières ont réa-

lisé au moins quatre activités , du concept ou plus, en prenant dix jours

en moyenne. Les activités portant sur la crème glacée et le beurre ain-

si que le diaporama "Hortense et Stéphanie" ont été réalis és : par très

peu de jardinières. Comme dans les autres concepts, pratiquement toutes

les activités faites à partir des marionnettes sont vraiment appréciées

des enfants et restent plus gravées dans leur mémoire.

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98

B. Appreciation dés activités .

Voyons maintenant le compte rendu de chaque activité.

5.7 Grignote, Jojo les bonbons et les chiffonuriens [pp.144 ci 148)

a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Vix-huits {18) jardinières ont réalisé cette activité. Treize

(73) d'entre elles ont pris 10 à 20 minutes pour faire cette activité,

quatre (4) lui ont alloué de "21 à. 30 minutes; tandis qu'une jardinière a

pris de 30 à 40 minutes pour présenter cette activité aux enfants.

Cinq (5) jardinières ont raconté l'histoire sur les chiffonuriens telle

que suggérée tandis que les treize (73) autres ont apporté certaines

modifications au déroulement de l'activité. Neuf (9) jardinières l'ont

présentée en théâtre de marionnettes en ajoutant des personnages soit

un chiffonunien et ta maman de Grignote. Veux 12) jardinières ont fait

mimer par les enfants l'état de chiffonurien, tandis qu'une autre a

dessiné l'histoire au fur et à mesure qu'elle se déroulait. Vifférents

fromages et produits laitiers de même que la vache ont été observés a-

près le théâtre dans deux classes tandis qu'une autre jardinière f i t

une causerie relatant les bienfaits du lait sur la santé des os et des

dents.

2. Améliorations suggérées

Plusieurs jardinières ont choisi de présenter ce conte en

théâtre ce qui a engendré certaines difficultés de manipulation des

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marionnettes et qui "amène à souhaiter la création d'un personnage

chiffonurlen et d'un vaisseau spatial poux rendre plus vivant le théâ-

tre1! . Une d'entre elles propose que l'histoire soit illustrée. Veux

(2) jardinières ont trouvé la comptine trop longue et plus ou moins

intéressante.

b) Niveau alimentaire

J. Objectif

L'objectif a été atteint par toutes les jardinières. Les en-

fants ont vraiment pris conscience des bienfaits du lait sur la force

de leurs os et la blancheur de leurs dents. Certains enfants allaient

mime jusqu'à mimer les chlffonuriens avant leur collation et à devenir

plein de vigueur lorsqu'ils avaient bu leur lait. Les enfants ont aus-

si ajouté à leur comptine "du lait" pas seulement au déjeuner mais à

la collation et à chaque repas. Les enfants savent que le lait est

produit par la vache et font un e f f o r t pour tout le boire même si ça

leur prend un peu de temps.

2. Concepts assimilés

- Les enfants savent maintenant pourquoi il est bon pour eux

. de boire du lait.

5.2 Le lait et ses amis [pp. 148-149)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Vix-sept 117) jardinières réalisent "Le lait et ses amis" dans

le temps requis de trente minutes en moyenne. Cependant la majorité mo-

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difie; quelque, peu. c e t t e activité. . Plusieurs. ne font pas colorier les .

dessins mais demandent aux enfants de tracer une croix, sur un produit

fait .avec du lait. Une jardinière fait faire les dessins par les en-

fants au Heu d'employer des stencils, alors qu'une autre fait l'activi-

té oralement avec tous les petits réunis autour d'elle. Quelques en-

seignantes demandent aux enfants d'apporter des produits laitiers en

collation ou encore de découper des gravures illustrant "Le lait et ses

amis".

Une jardinière profite de cette activité pour montrer la "

du lait" (activité 3), alors qu'une autre fait du pouding ins-

en classe avec tes enfants et termine par une dégustation.

Peu de jardinières complètent cette activité par une dégusta-

tion de fromage et de yogourt.

2• Améliorations suggérées

- Faire cette activité d la fin du concept corme revision;

- Faire un tableau du lait avec, ses produits;

- Suggérer une recherche faite par les enfants pour trouver

dés produits laitiers dans des gravures;

- Spécifier davantage tes aliments faits en grande partie

avec du lait et non tes aliments contenant du lait;

- Se servir de vraies photos, ou encore mieux d'aliments se-

rait préférable.

chanson

tantané

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b) Meveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif a été atteint pax la majorité des jardinières poux

ce qui est d'identifier les produits laitiers. Pax contre, étant don-

né que peu d'enseignantes firent déguster "Les amis du lait", une par-

tie de l'objectif, qui était de goûter aux produits laitiers, n'est pas

atteint.

Vautre part, une jardinière avait atteint cet objectif au dé-

but de l'année scolaire avec le lancement du LAIT-ECOLE et la présenta-

tion d'un diaporama sur le lait.

2. Concepts assimilés

- Divers aliments bons pour la santé sont des produits du

. lait. .

5.3 La chanson du lait [pp. 150-152)

a) Niveau pédagogique

U Fonctionnement "

Treize (7.3) jardinières ont réalisé cette activité. Veux (2)

autres précisent vouloir l'intégrer lors de la présentation des animaux

de la ferme. Six (6) jardinières ont alloué 10 à. 20 minutes pour réa-

liser cette activité, une autre 20 à 30 minutes, deux (2) autres 30 à

40 minutes tandis que quatre 14) jardinières l'ont échelonnée sur plu-

sieurs jours.

, L'activité a été faite comme suggérée pour, sept (7) jardiniè-

res tandis que six (6) ont apporté certaines modifications. Par exm-

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pie quatre (4) jardinières ont prés enté d'autres. mammifères • et ont par-

lé de. la mère qui allaite son enfant en référence à. la. bonne valeur

nutritive du lait constituant... te seul aliment, présenté au bébé aux

premiers jours suivant sa naissance. Veux (2) jardinières ont fait

mimer tes animaux par les enfants tandis que d'autres changeaient quel-

ques mots de la chanson;/au lieu de "te coquin" elles disaient "du bon lait"

ce qui précisait davantage le sujet de la chanson.

2. Améliorations suggérées

Une jardinière aurait aimé avoir des illustrations montrant

un mammifère allaitant ses petits. Ex.: la truie et ses cochonnets ou

une chienne et ses chiots.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif a été atteint selon douze (12) jardinières. Les

,enfants par la chanson pouvaient imaginer tes mammifères nourrissant

leurs petits. Plusieurs enfants ont même ajouté d'autres animaux mam-

mifères et leur cri à la chanson.

Selon une jardinière l'objectif n'est que partiellement at-

teint parce que tes enfants ne savent pas la chanson et elle précise

que ceux-ci savaient auparavant que certains animaux nourrissaient leurs

petits.

Z. Concepts assimilés

-Le lait sert d nourrir les petits animaux.

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5.4 Le lait: magiqueipp.152 à 157)

a) Niveau pédagogique

1. ' Fonctionnement

Un peu plus de la moitié des groupes a effectué cette acti-

vité dans un temps de 10 à 20 minutes. Près du tiers y ont mis entre

21 et 30 minutes. Toutes les jardinières ont réalisé Vactivité telle

que suggérée. La venue d'un nouveau personnage "M. Calcium" a capté

l'intérêt des enfants et ceux-ci ont été émerveillés d'apprendre que

"M. Calcium" se cachait dans le lait. L'histoire était, selon les

jardinières, simple,intéressante et facile à comprendre. Les enfants

l'ont beaucoup aimée.

2. Améliorations suggérées

Aucune.

b) Niveau alimentaire

1. Obj ectif

L'objectif de l'activité qui était: '"D'amener l'enfant à réa-

liser que te lait est un aliment essentiel pour la formation d'os et

de dents solides", fut atteint dans tous les groupes. Trois (3) jardi-

nières ont mentionné qu'd la suite de cette activité tes enfants cher-

chaient "M. Calcium" dans leur tait. Veux (2) autres jardinières di-

sent que dans un de leur groupe oit un enfant ne boit pas de tait, les

autres lui font ta remarque: "tu n'auras pas des os et des dents soli-

des".

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2. Concepts assimilés

Les bons aliments renferment des éléments nutritifs qu'on ne

voit pas mais qui sont Id et qui nous aident d grandir et à rester en

santé.

5.5 La crème glacée (p. 158)

. a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Sept (7) jardinières n'ont pas réalisé cette activité, soit

parce qu'elles la trouvaient trop d i f f i c i l e ou parce qu'elles manquaient

de temps. Parmi celles qui l'ont faite, deux (2) y ont mis de 10 à 20

minutes, trois (3) de 21 à 30 minutes, une de 31 à 40 minutes et une de

41 à 50 minutes. Quelques-unes l'ont faite comme suggérée mais plusieurs

y ont apporté des modifications. Vans trois (3) groupes, c'estla jar-

dinière qui l'a réalisée devant tes enfants. Trois (3) jardinières ont

utilisé une mixette et une jardinière a utilisé un appareil électrique

à crème glacée. Celles qui n'ont pas utilisé de matériel électrique

ont trouvé le brassage un peu d i f f i c i l e Hong)' pour tes enfants. Trois

[3] jardinières ont utilisé de la neige et l'une d'elles a dit que cela

n'avait pas marché. Par contre, cette même jardinière a utilisé de la

glace avec un autre groupe d'enfants et les résultats ont été satisfai-

sants. Elle mentionne cependant que la quantité de glace requise (20

lbs\ était importante. La crème glacée obtenue selon les jardinières

a une consistance un peu molle, c'est pourquoi la plupart d'entre elles

l'ont mise au congélateur pour la nuit et ont reporté au lendemain la

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dégustation. Les enfanté ont beaucoup aimé cette, activité et se sont

régates de crème glacée, celle-ci ayant très bon goût.

2. Améliorations suggérées

Plusieurs jardinières mentionnent que la quantité de crème

utilisée est trop grande. Veux [2] d'entre elles suggèrent l'utilisa-

tion de 750 ml comme quantité suffisante. Ainsi la préparation s'en

trouve facilitée et la crème glacée obtenue permet à chaque enfant

d'y goûter.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif de l'activité qui était de: "démontrer à l'enfant

la composition et le mode de préparation de la crème glacée", fut at-

teint selon toutes les jardinières.

On peut relever ici que dans deux groupes, les jardinières

ont fait remarquer que les enfants sont étonnés qu'on mette du sucre

dans la crème glacée, étant donné que Grignote leur répète souvent que

le sucre n'est pas bon pour la santé.

2. Concept assimilé

Aucun.

5.6 Hortense et Stéphanie Ip. 159)

. a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Sur dix-neuf [19] jardinières, cinq (5) seulement réussissent

à se procurer le diaporama "Hortense et Stéphanie" et elles affirment

que c'est un montage très, vivant, intéressant, avec des ternes clairs

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et un coté fantaisiste. Cependant, quatre 14) autres» jardinières réa-

lisent Vactivité en employant d'autres moyens pour atteindre l'ob-

jectif. Une enseignante se sent d'un livre intitulé "Le lait"; une

autre montre aux enfants le diaporama "Le. lait que nous buvons", alors

que les deux (2) dernières présentent "l'histoire du lait", au début

de l'année scolaire en associant cette activité au lancement du LAIT-

ECOLE.

2. Améliorations suggérées

- Que le diaporama "Hôrtense et Stéphanie" soit disponible

en plusieurs exemplaires au niveau de la Commission scolaire.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Les neuf (9) jardinières qui réalisent Vactivité, atteignent

l'objectif fixé. En e f f e t , tes enfants apprennent que la vache est un

ruminant et savent comment elle produit son lait.

2. Concepts assimilés

Suite à V activité, les enfants ont assimilé ces concepts:

- Les mammifères donnent du lait.

- La vache est un ruminant-mammifère.

- Les ruminants ont un système digestif spécial.

- ZI y a différentes étapes pour la préparation du lait.

5.7 Activité complémentaireFabrication du beurre {p.160)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Cette activité complémentaire fut réalisée par trois (3) jar-

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so

dlnlères seulement. En trente minutes en moyenne, eûtes réussirent et

fabriquer du beurre en brassant elles-mêmes la crème devant tes en-

fants qut furent émerveillés des résultats. Elles employèrent une

grande quantité de crème et firent goûter te beurre aux enfants qui

trouvèrent le goût différent du commercial.

2. Améliorations suggérées

- Spécifier la quantité de sel à employer pour une plus gran-

de portion de crème•

b) Niveau alimentaire

7. Objèctlf

L'objectif a été atteint par les trois (3) jardinières car

les enfants savent que le beurre est préparé à partir de la crème du

lait. Les enseignantes Insistent également sur le fait que te beurre

n'a pas ta même valeur nutritive que le lait.

2. Concepts assimilés

Suite à l'activité, deux notions nouvelles ont été assimi-

lées par tes enfants.

- Le beurre est préparé avec la crème du lait.

- L e beurre est jaune.à cause d'un colorant qu'on ajoute.

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si

C. ANALYSE

J. Niveau pédagogique

Le concept sur le lait et les produits laitiers est pour ainsi

dire l'écho de la politique du "LAIT-ECOLE" instaurée dans toutes les

écoles de la Commission olaire l'Industrie depuis deux ans. Ainsi,

dès septembre, lors du lancement du lait, les jardinières, à des degrés

plus ou moins grands, ont sensibilisé les enfants à. l'importance de

boire du lait. Elles ont aussi parlé un peu de la vache qui nous donne

te lait. Chaque jour de l'année un berlingot de lait est o f f e r t aux

enfants qui sont libres en général de l'accepter ou non. Ce concept

est arrivé à un moment opportun, car, selon certaines jardinières, les

enfants délaissaient de plus en plus le lait sous différents' prétex--

tes, et au cours des activités sur les produits laitiers, les petits

avaient hâte de prendre leur berlingot de lait.

Autre aspect intéressant du "jumelage" du concept et de la poli-

tique du LAIT-ECOLE, on note que les connaissances proposées par le

concept ont été mieux approfondies car ta sensibilisation avait été

faite tout au long de l'année.

Veux activités ont reçu la faveur populaire: "Les chiffonuriens"

et "le lait magique", toutes deux réalisées à partir d'une histoire

et de marionnettes. Les jardinières aiment ces activités-spectacles

qui répondent bien aux intérêts des cinq ans. . L'émerveillement sus-

cité par "le mystère", "te magique", présentés simplement, imprime pour

longtemps, dans l'imagination les . concepts à retenir„ Le diaporama,

pour les jardinières qui ont réussi à se le procurer a joué le même

râle., C'est pourquoi tes jardinières demandent à. la Commission sco-

laire, d'acheter ce diaporama, parle service audio-visuel;..toutes les

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écoles pourraient en profiter.

2. Niveau alimentaire

Les enfants à cause du LAIT-ECOLE savaient que le lait était bon

pour la santé. Maintenant, ils savent pourquoi te tait est si bon

pour eux. Ils ont appris, émerveillés, que le calcium est caché dans

le lait, ce qui leur donne des bonnes dents et de bons os. Il y a eu

une hausse de la consommation du lait durant te concept.

Par contre, on a "survolé" les autres produits laitiers. Une acti-

vité- prônant ta dégustation du yogourt et du fromage devrait être In-

sérée dans le programme. Quelques jardinières en ont pris l'initiati-

ve et elles ont été fort satisfaites. Seuls quelques enfants et pres-

que toujours tes mimes apportent fromage et yogourt en collation. C'est

pourqwi, une sensibilisation en ce sens à l'école, aurait sûrement des

répercussions sur la consommation de ces produits à la maison.

Une jardinière note que les parents parlent maintenant du program-

me lors des rencontres à l'école; c'est signe que le programme a atteint

un de ses objectifs: sensibiliser tes parents par le biais des enfants.

L'activité sur la crème glacée a suscité une certaine controverse

chez les enfants: plusieurs ne trouvaient pas correct le fait de mettre

du sucre dans la crème glacée. Certains ont conclu que la crème glacée

n'est pas une bonne collation parce qu'elle est sucrée. Peut-on faire

une bonne crâne glacée sans sucre? La question est posée.

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Nous avons souvent parlé de l'influence de la publicité, et de la

télévision SUA les bonnes ou mauvaises habitudes aLLmcntaLn.es des pe-

tits. Ici nous tenons à faire remarquer les répercussions positives

de l'émission "Comment mangez-vousUne jardinière note que plusieurs

enfants connaissaient déjà, la présence du calcium dans le lait grâce à

une des émissions de ta-série précitée. Le concept en a été renforci

d'autant.

Grâce à l'activité sur "les amis du lait", les enfants ont fait un

nouveau pas dans la connaissance d'une bonne alimentation; ils s'inter-

rogent maintenant sur la composition des aliments apportés en collation.

D'ailleurs les parents interrogés lors d'un sondage I c f . chapitre I/?

"Justification") indiquent que les enfants- leur demandent: "est-ce qu'il

y a du sucre là-dedans?" On ne peut donc plus servir n'importe quel

aliment aux enfants. Ils sont devenus critiques.

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CONCEPT 1/7

. SUCRES CONCENTRES

La consommation des sucres concentres doit être modérée, et suivit

d'un brossage de dents".

À. Introduction

Ce concept a comme objectif de

1. Faire réaliser à l'enfant la dimension "travail" reliée à la

fabrication des aliments;

2. Montrer à l'enfant que les oeufs de Pâques ne sont pas néces-

sairement en chocolat;

3. Faire réaliser à l'enfant que certains sucres sont bons au

goût mais n'ont pas de valeur nutritive.

Les dix-neuf (79) jardinières de la Commission Scolaire de l'In-

dustrie ont réalisé intégralement tes trois activités de ce concept

entre te 20 mars et le 10 avril. Toutes les jardinières exploitaient

déjà les trois thèmes proposés {abeilles, oeufs de Pâques et cabane à

sucre) par les années passées. C'est donc dire que leur matériel était

à point et qu'elles n'ont eu aucune difficulté à réaliser ce concept.

E. Appréciation des activités

Nous verrons maintenant en détait comment tes jardinières ont ap-

précié chaque activité.

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6.1 Les filles du soleil construisent le.uA maison [pp. 165-167)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Seize (16) jardinières ont réalisé cette activité centrée sur

le miel et sa fabrication. Le temps alloué à cette activité varie de

20 à 30 minutes pour sept (7) d'entre elles, de 30 cL 40 minutes pour-

trots (3) autres, de 50 à 60 minutes pour deux 12) autres et de plus

d'une heure pour les quatre 14) dernières. Sauf pour deux (2) jardi-

nières qui ont réalisé cette activité comme suggérée, les autres ont

apporté certaines modifications à son déroulement. Plusieurs d'entre

elles [11) ont renchéri leurs connaissances sur les abeilles et leur

milieu avec des livres, diaporama, disque (voir liste ci-dessous).

D'autres (3) ont fait dessiner par l'enfant soit la ruche, les alvéoles,

les abeilles et même les fleurs, tandis qu'une autre précise par un

dessin les différences entre la reine, les ouvrières et les faux bour-

dons. La différence entre l'abeille, la. guêpe et le bourdon a été dé-

montrée aux enfants par une jardinière. La majorité des enfants a pu

déguster le miel liquide tandis que le miel en rayon n'a été présenté

que par-sept (7) jardinières. Une autre a voulu faire un test gusta-

tlf en faisant déguster en plus dû miel, de la cassonade et de la mé-

lasse afin que l'enfant devine lequel II goGte.

2. Améliorations suggérées

Une jardinière note que la ruche présentée p. 166 n'est pas

réaliste par sa forme. Elle devrait être carrée pour bien présenter la

maison des abeilles aux enfants.

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Les livres suggérés et autres:

- "Le cahier de Vabeille de la caisse populaire"

- "Les abeilles", collection "jeunes chercheurs"

- "Le royaume des abeilles "du Père Castor"

- "Petit Tom et son ami Vabeille" ,

- Diaporama sur les abeilles

- Disque: Les bruits de la. nature: abeilles.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Onze ( I I ) jardinières disent avoir atteint l'objectif de cette

activité, de sorte que l'enfant a perçu la quantité de temps que l'abeil-

le prenait à ramasser le pollen pour fabriquer le miel. Ils ont appris

beaucoup de vocabulaire sur, les abeilles et leur environnement.

L'objectif n'est pas atteint selon deux (2) jardinières. Les

enfants ont retenu que les abeilles donnent du miel, que c'est sucré,

et que ça nécessite un brossage de dents mais leur attention n'a pas

été centrée sur la notion de travail relatif ci la fabrication du miel.

Trois (3) jardinières prétendent que t'objectif n'est que par-

tiellement atteint vu que l'enfant associe la dimension de travail seu-

lement à la fabrication du miel mais pas à celle des autres aliments.

Le petit a davantage atteint- cet objectif lorsqu'il a lui-même fabri-

qué soit de la crème glacée ou du beurre dans des activités précéden-

tes. '• .

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2. Concepts assimilés

1. Les enfants savent que te miel est sucré, qu'il faut en

manger modérément et que si on en mange on doit se brosser les dents

. par ta suite.

6.2 Les oeufs (p. 767)

a) Niveau.pédagogique

1. Fonctionnement

La majorité des jardinières a réalisé cette activité telle

que suggérée mais plusieurs y ont apporté des modifications. Le temps

requis varie beaucoup. Quatre 14) jardinières y ont mis entre 10 et

20 minutes. Quatre 14) autres entre 21 et 30 minutes. Une, entre

31 et 40 minutes, une autre 41 et 50 minutes et deux (2) entre 51 et

60 minutes. Quatre (4) l'ont répartie sur plus d'une journée.

Huit (S) jardinières avaient apporté de vrais oeufs en clas-

se afin de faire observer aux enfants la forme, la texture extérieure

et intérieure. L'une d'entre elles avait apporté des oeufs de canard

afin de les comparer aux oeufs de poule. Trois (3) jardinières se ser-

vent des coquilles d'oeufs et montrent aux enfants comment les déco-

rer. Une autre leur montre qu'on peut décorer des oeufs durs à partir

du livre "La cuisine amusante". Vans un groupe, la jardinière fait

cuire un oeuf pour deux (2) enfants; ils observent la coquille à la

loupe, ils écaillent l'oeuf ensemble, le coupent en deux, le goûtent.

Quatre (4) jardinières expliquent aux enfants, avec ou sans l'aide de

livre d'histoire, le processus du couvage, de la ponte, de la naissan-

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ss

poussin, etc. Un de ces groupes va même visiter un couvoir. Une. jar-

dinière apporte en classe des oeufs de plastiques décorés et deux ( 2 )

autres apportent des oeufs en sucre ou en chocolat, que les enfants

goûtent. Veux (2) jardinières se servent de cette activité pour faire

du pré-calcul avec les oeufs découpésl±:). Quatre (4) jardinières di-

sent ne pas s'être servies de la chanson.

En général, cette activité semble avoir été appréciée des en-

fants qui y ont découvert des choses nouvelles sur les oeufs. Cepen-

dant deux (2) jardinières trouvent que cette activité serait à enlever,

qu'elle est peu valable et qu'elle correspond plus ou moins à l'ensem-

ble du programme.

2. Améliorations suggérées

Veux (2) jardinières suggèrent une dégustation d'oeufs à la

coque. Veux (2) autres suggèrent que l'on fasse décorer de vrais oeufs

aux enfants (coquilles). Une jardinière suggère la visite d'un cou-

voir.

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

L'objectif de cette activité qui était: "montrer à l'enfant

que les oeufs de Pâques ne sont pas nécessairement en chocolat", fut

atteint par la majorité des groupes. Cependant une jardinière dit ne

pas l'avoir atteint et quatre [4) disent l'avoir atteint partiellement.

Celles qui l'on atteint mentionnent: - que les enfants savent mainte-

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nant qu'il y a plusieurs, sortes d'oeufs, - qu'ils constatent que l'on

peut faire des oeufs de Pâques en coquille ou en papier, - que les

oeufs sont bons pour ta santé. Vans quelques. groupes, on a vu appa-

raître des oeufs en collation. Les jardinières ont insisté sur la

notion "d'occasion spéciale" que représente la fête de Pâques et sur

la modération à suivre dans la consommation dés oeufs en sucre ou en

chocolat. Elles ont aussi parlé de l'importance de se brosser les

dents. L'objectif, dans ce sens, semble être atteint par ta majorité.

La jardinière qui dit ne pas l'avoir atteint modifierait cet

objectif. V'après elle, l'oeuf en papier ne remplace pas l'oeuf de

Pâques, en chocolat. Les enfants savent qu'ils peuvent fabriquer des

oeufs de Pâques en papier ou en coquille mais que ceux qu'ils recevront

à. Pâques seront en chocolat ou en sucre.

Vans tes cas:ou l'objectif est partiellement atteint on men-

tionne que pour l'enfant, les oeufs de Pâques et les oeufs natures sont

deux (2) choses différentes et que cette activité sert surtout soit ci

faire connaître à. l'enfant tes différentes formes d'oeufs, soit à pré-

parer l'enfant à la fête de Pâques, le guider dans l'attitude qu'il

doit prendre face aux friandises qui lui sont offertes.

2. Concepts assimilés

- Les oeufs sont bons pour la santé et peuvent être une bon-

ne collation.

- Les oeufs de Pâques sont une friandise qu'on ne mange qu'à

l'occasion de Pâques, avec modération.

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90

6.3 Vêgùstation de tire sur la neige {p. 168}

a} Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

La dégustation de la tire SUA la neige fut réalisée pan. sei-

ze [16] jardinières sur un total de dix-neuf [19}. Huit [8] enseignan-

tes firent l'activité comme suggérée en prenant une heure comme prévu

au programme tandis que tes huit (S) autres visitèrent avec les enfants

une cabane à sucre profitant de l'occasion pour déguster sirop, tire

et sucre d'érable.

Cette activité fut considérée comme une fête par tous les en-

fants et clôture un centre d'intérêt sur la cabane à sucre exploité par

la majorité des jardinières.

Vans trois classes, la visite de Vhygiéniste dentaire sui-

vit l'activité de dégustation de la tire. Vonc les enfants apprirent

comment se brosser les dents et pourquoi il fallait le faire après a-

voir mangé du sucré. L'activité du brossage des dents fut d'ailleurs

réalisée' dans presque toutes les maternelles suite à la dégustation de

la tire.

Plusieurs jardinières profitent de cette activité SUA la tire

pour faire une leçon de science sur les notions de liquide,, solide,

visqueux et granuleux.

2. Améliorations suggérées

Aucune.

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118

fa) Niveau alimentaire

h Obj ectif

Toutes lesjardinières nous disent que l'objectif a été at-

teint car les enfants savent que le sucre n'a pas de valeur nutritive-

mône si c'est bon au goût et qu'il est préférable de manger d'autres

' aliments. Par contre, its savent aussi qu'ils' peuvent en manger avec

modération en n'oubliant pas de se brosser les• dents par la suite.

2. Concepts assimilés

Suite à î'activité, les enfants ont assimilé ces concepts:

- On doit se brosser les dents après avoir mangé du sucré;

- On peut manger de la tire mais avec modération;

- Il y a des aliments bien meilleurs pour la santé.

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C. ANALYSE

J. Niveau pédagogique

Comme nous t'avons mentionné en introduction, les jardinières é-

taient familières avec tes trois thèmes proposés. De tout temps, on

poktait des oeufs et on en décorait pour Pâques. Chaque année, on avait

aussi un centre d'intérêt sur la cabane à sucre. Par contre, on par-

lait des abeilles un peu plus tard au printemps lors de V apparition

des fleurs. Alors on trouve peut-être un peu "forcé" le fait de vou-

loir regrouper les sucres en un concept sans tenir compte de la réali-

té que vivent tes enfants.

S'il est vrai que les jardinières étaient bien préparées pour fai-

re réaliser ces activités, on note que le programme ne fournit pas"suf-

fisamment de documentation sur te thème du miel: fabrication des alvéo-

les, vie des abeilles, la ruche, etc. Cette suggestion que le program-

me fournisse un document d'accompagnement "informatif" sur chaque thème

abordé, revient très souvent lors des rencontres avec tes jardinières

noix, céréales).

Vans V ensemble, on est allé souvent plus loin que les activités

proposées et on a fait trois mini-centres d'intérêt que tes enfants

ont bien aimés.

Finalement, plusieurs jardinières trouvent que c'est une erreur

pédagogique de présenter les sucres dans le contexte du programme "Les

Vécouvertes de Grignote", car lés enfants s'identifient à Grignote d'où,

le danger d'interpréter ce concept comme une licence dans la consomma-

tion des sucres ce qui va à Vencontre du travail de toute l'année.

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2• Niveau' alimentaire

Certes les enfants savent que le miel, le chocolat et la tire sont

bons au goût mais n'ont aucune valeur nutritive: tout au long des au-

tres concepts, on leur avait appris à s'éloigner des sucres et à les

remplacer par des aliments sains et nutritifs. Voilà que devant une

présentation aussi alléchante, les enfants en sont venus, pour un grand

nombre à interpréter l'objectif du concept comme suit : "si on se bros-

se les dents après avoir mangé des aliments sucrés, il n'y a aucun pro-

blème. Donc on peut manger du sucre." Un enfant a bien résumé la pen-

sée des autres en demandant à sa jardinière: "Pourquoi tu nous fais man-

ger de la tire, alors que tu nous dis de ne pas manger de sucre?" Il

y a eu beaucoup de discussions à ce sujet et on peut regrouper tes con-

sensus comme ceci:

- On mange modérément des aliments sucrés en certaines occasions.

- À ces occasions, il faut absolumejnt se brosser les dents après

avoir mangé du sucre.

- Ces occasions sont surtout des fêtes spéciales (et l'on Insiste

sur l'aspect "social" de ces occasions).

- Tous les jours, on mange les aliments bons pour la santé qu'on

a découverts avec Grignote et non du sucre comme le faisait Jojo.

Une jardinière a fait un test de vérification au retour des vacan-

ces de Pâques. Elle trouve que la consommation de chocolat a été peu

élevée. Un enfant lui a dit: "J'en avais trop, j'en ai donné",, un autre

"ma mère m'a acheté un toutou au lieu du chocolat", tous, ont insisté:

"J'ai brossé mes dents après en avoir mangé". .

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Mëtae si l'ensemble des jardinières trouve que ce concept n' a .pas

sa place dews le programme "Grignote", les jardinières l'ont exploité

dans le sens de l'objectif général et le brossage de dents est mainte-

nant une habitude acquise. .

Lors des collations, les aliments-vedettes sont toujours présents

et quoique d'une façon Isolée, sporadique, les tontines de miel et les

lapins en sucre d'érable ont fait leur apparition. Par contre, Il n'y

a pas eu de chocolat mais quelques oeufs à la coque.

Conclusions

Comme les activités proposées dans ce concept sont déjà vécues, rè-

gle générale, dans toutes tes maternelles II serait préférable de ne pas

les rattacher aux découvertes de Grignote• Ve plus, dans l'ensemble du

programme, on peut dire que tes enfants sont sensibilisés au fait que

tes sucres ont peu de valeur nutritive. Cet objectif est présent et in-

tégré à. tous tes concepts. Cependant, on pourrait intégrer l'objectif

du "brossage de dents" à un aupte concept comme, par exemple, celui des

fruits sèches qui ont une haute teneur en sucre et qui nécessitent un

brossage de dents après consommation. (Les fruits séchés n'apparais-

sent pas dans le programme).

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CONCEPT I/Il

"Une bonne collation est composée d'aliments légers,, nutritifs et non cariogènes".

A. Introduction

Ce concept reprend certains objectifs des autres concepts

7 . Amener l'enfant à faire le tien entre ta santé de ses dents

et le choix de ses collations;

2 . Identifier les aliments qui constituent une bonne collation;

Dix-huit 118) jardinières ont vécu ce concept entre la mi-avril

et la mi-mal en prenant une moyenne de dix {10) jours pour-le réali-

ser.

B. Appréciation des activités

Lisons maintenant le compterrendu de chaque activité du concept.

7il OU sont les dents de grand-maman? [p. 173 et 179)

a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Toutes les jardinières (les 18 compilées) ont réalisé cette

activité dans un laps de temps relativement court. Pour 14 jardiniè-

res l'activité s'est déroulée en 10 à 20 minutes, tandis que tes qua-

tres autres en apportant certaines modifications ont pris de 20 à 30

minutes. Une jardinière a présenté l'activité en parlant du dentiste

et de son râle, une autre a réalisé l'activité sous forme d'histoire

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96

au Lieu d'être en théâtre. Une autre jardinière a changé les répli-

ques du théâtre en faisant comme si Jojo savait ce qui était bon pour

ta santé des dents tandis qu'une dernière est partie avec l'idée que

Jojo savait ce qui était bon pour la santé des dents tandis qu'une

dernière est partie avec l'idée que Jojo était malade parce qu'il avait

mangé trop de chocolat à Pâques.

2 . Améliorations suggérées

On relève que les enfants ont bien aimé la grand-maman mais

on dénote une certaine monotonie dans le texte, un accent poussé sur

les dents selon que les bonbons donnent les caries et ensuite les den-

tiers. Les enfants deviennent critiques à la dentition des autres et

un peu traumatisés par la perte des dents qui les obligeraient à porter

des dentiers.

b) Niveau alimentaire

7 . Objectif

Selon 9 jardinières l'objectif a été atteint par l'activité

ou par tes discussions survenues après l'activité et à la collation.

Les enfants ont révisé les aliments bons et ceux à éviter pour leur

santé. L'objectif de cette activité avait déjà été atteint selon huit

(_£] jardinières. Lors des concepts précédents les enfants avaient été

sensibilisés sur la carie causée par l'absorption d'aliments sucrés et

sur la faible valeur nutritive de ces aliments. Ils avaient aussi vécu

le concept sur te lait et les produits laitiers qui leur avait démontré

les bienfaits de ceux-ci sur l'état de leurs dents. faute de temps et

d'intérêt, une jardinière précise que l'activité; n'a atteint son objec-

tif que partiellement.

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97

Ce fut pour plusieurs une activité de revision des bons ali-

ments à consommer tons de ta collation.

7.2 Les aliments et les dents [p.179-181}.

a) Niveau pédagogique

7. Fonctionnement

Cette activité a été réalisée par treize 113} jardinières.

Le temps alloué à cette activité vante de 10 à 20 minutes pour six (6)

jardinières, de 20 à 30 minutes pour cinq (5) et de 30 à 40 minutes

pour tes deux (2) dernières. L'air de la chanson étant d i f f i c i l e à

apprendre, trois. (3) jardinières l'ont fait en comptine. Trois (3)

autres jardinières ont modifié le déroulement de cette activité en uti-

lisant ta chanson proposée CIMÂ"le programme Atir-derit sur un air connu

"Youpe, Youpe sur la rivière" [crf. annexe ).

2. Améliorations suggérées

Sept (7) jardinières précisent que l'air de la chanson au-

rait avantage â être enregistré sur cassette ou et être plus facile à

mémoriser, voir même être déjà connu des enfants et que la chanson

soit plus facile à comprendre. Une jardinière ajouterait une période

de questions' où l'enfant pourrait demander quels sont les aliments qui

salissent ou qui nettoient lés dents.

fa) Niveau alimentaire

1. Objectif

Neuf (9) jardinières soulignent avoir atteint l'objectif de

cette activité en précisant que l'enfant sait très bien quels aliments

sont bons pour sa santé. On dénote encore une certaine difficulté

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9 S

pour les enfants à cataloguer les céréales sucrées et non-sucrées.

Selon deux (2). jardinières l'objectif a été partiellement atteint à

cause de la dtfftcutté à apprendre la chanson et à la mémoriser et que

cet objectif fut précisé davantage par les activités suivantes avec

Ail-dent. L'objectif était déjà atteint avant l'activité, d'après deux

(2) jardinières. Les enfants sont conscients depuis quelque temps déjà

des bonnes collations pour leurs dents.

Plusieurs jardinières précisent que cette activité a permis

de reparler et recataloguer les aliments caniogènes et les non-carlo-

gènes.

2i Concepts assimilés

Les enfants savent que les fruits et légumes sont excellents

pour leurs dents.

Sont conscients que choisir de bonnes collations a un e f f e t

sur la santé de leurs dents.

Les enfants savent qu'une bonne collation leur procure de

belles dents et une bonne santé.

Les enfants sont conscients de la valeur des aliments.

7.3 "Vert, jaune ou rouge?" (p.JSMSZ)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Cette activité a été remplacée par le test des Bonnes Colla-

tions ( c f . Zème partie du rapport) préparé par l'équipe de recherche.

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126

Cependant cinq (5) jardinières Vont quand même réalisée en

allouant 20 minutes de leur temps de classe. Trois (3) d'entre elles

ont modifié l'exercice en éliminant la couleur jaune pour la collation

moyenne car elles trouvaient que c'était un peu trop sélectif. Ve plus,

d'après les gravures, il leur semblait que la collation était bonne ou

mauvaise et non moyenne.

2. Amélioration suggérée

Eliminer la couleur jaune et 1e critère "moyenne collation".

b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Quatre (4) jardinières disent avoir atteint l'objectif alors

qu'une affirme l'avoir déjà atteint avant l'activité car avec tout le

travail qui avait été fait au cours de l'année, les enfants savaient

déjà ce qui constitue une bonne collation. C'était une revision pour

eux.

2. Concepts assimilés

Aucun.

7.4 Le bonhomme "Ali-Vent" (p. 183-185).

a) Niveau pédagogique

1.. Fonctionnement

Quinze (75) jardinières ont réalisé cette activité dont sept

(7) seulement l'ont faite telle que suggérée, en "employant le modèle

Ali-Vent du programme Grignote et en se servant des règles du jeu. Une

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TOO

jardinière a même, préparé une figure du bonhomme pour chaque enfant.

Temps requis en moyenne 30 minutes.

Sept (7) enseignantes ont utilise le clown Ali-Vent fourni

par le Département de santé communautaire l'an dernier et quatre 14)

de ces dernières se servaient de ce clown depuis le début de l'année

pour classifier les collations des enfants lors des goûters. Le prin-

cipe du clown Ali-Vent est le même que celui du programme Grignote

c'est-à-dire qu'une bonne collation mérite une dent blanche alors qu'

une mauvaise donne une dent' noire à la bouche d'Ali-Vent*

En général, cette activité a suscité beaucoup d'intérêt et

de participation de la part des enfants. Ils aimaient classifier les

aliments et le jeu d'équipe était stimulant pour eux.

Cependant, deux (2) jardinières n'ont pas réalisé cette ac-

tivité car elles ta trouvaient trop culpabilisante pour les enfants et

elles n'aimaient pas le principe de la dent noire et de la dent blan-

che.

2. Amélioration suggérée

Vans les règles du jeu éliminer le numéro 3c qui dit : "SI

l'enfant se trompe, cela lui vaut une dent noire" car ça pénalise te

petit.

fa) Niveaii alimentaire

1. Objectif

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Toutes les jardinières qui ont réalise "Le bonhomme All-Vent"

ont atteint l'objectif fixé. En e f f e t , les enfants savent très bien

ce qu'est une bonne ou une mauvaise collation d'après leur participa-

tion à l'activité.

2. Concepts assimilés

Aucun nouveau concept mentionné.

7.5 "Jojo les bonbons a des idées fixes" lp. 186-188)

a) Niveau pédagogique

1. Fonctionnement

Le théâtre de marionnettes "Jojo les bonbons a des idées fixes"

a été réalisé par seize 116) jardinières dont quinze 115) l'ont faite

tel que suggéré.

En général, on trouve l'histoire monotone, le texte ordinaire

et le message moins accrochant d'après le peu d'intérêt manifesté par

les enfants. Un professeur fait remarquer que les enfants de la campa-

gne ne vont pas au dépanneur du coin et que par conséquent ce théâtre

de marionnettes les rejoint peu.

Quelques remarques cependant sont positives. On note en e f -

fet que. cette activité est un rappel de tous tes concepts du programme

qu'elle dit aux enfants l'importance du choix des aliments et que grâce

aux marionnettes ce message est rendu plus agréable..

Vautre part, une jardinière trouve que cette activité ramè-

ne trop Jojo au début du programme. Maintenant, dit-elle, les enfants

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6a.ve.yit que Jojo mange. bien et qu'il sait faire un choix judicieux par-

mi un éventail de collations. Elle a donc modifié l'histoire.

Enfin, deux [2) enseignantes n'ont pas réalisé cette activi-

té; l'une n'a pas eu le temps et l'autre trouvait l'histoire peu inté-

ressante*

2. Améliorations suggérées

- Modifier l'histoire, la rendre plus intéressante;

- Profiter de l'occasion pour dire aux enfants de ne pas im-

portuner leurs parents à l'épicerie pour l'achat de sucreries;

- Pour représenter l'étalage du.magasin où Jojo va choisir

ses bonnes collations, faire dessiner un ensemble de bonnes collations

et un autre de collations à éviter.

bl Niveau alimentaire

1 .Objectif

L'objectif a été atteint par toutes les jardinières. Les en-

fants font des suggestions de bonnes collations à Jojo. Cela rejoint

tout le travail de l'année.

2. Concepts assimilés

Aucun nouveau concept.

7.6 "La semaine Ali-Vent" (p.U9)

a) Niveau pédagogique

1.. Fonctionnement

Cette activité a été échelonnée sur une période d'une semaine

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par douze (72) jardinières. Neurf (9) d ' e n t r e elles vivent la "semaine

Ali-Vent" avec les enfants comme suggérée dans le programme et elles a f -

firment que les petits ont hâte de montrer leur collation à Ali-Vent

qu'ils aiment le jeu d'équipes et sont très motivés â bien choisir les

aliments qu'ils apportent à l'école.

Par contre, les trois (3) autres modifient l'activité. Veux

(2) font un jeu individuel et non d'équipes car les enfants n'acceptent

pas un copain qui apporte une mauvaise collation étant donné que ce

dernier fait perdre un point d son équipe, alors qu'une autre divise

ses élèves en deux groupes mais n'exige pas une bonne collation pour

obtenir une dent blanche. Elle accorde plutôt un point si l'enfant

classlfie bien sa collation.

Vautre part, six (6) jardinières ne réalisent pas cette

activité pour tes deux (2) raisons suivantes:

1. Les unes sont contre le principe d'évaluer les collations des enfants car souvent c'est la mère qui décide du choix des aliments apportés â l'école;

2. Les autres n'aiment pas cette activité car elle pénalise l'enfant qui apporte une mauvai-se collation et de plus elle culpabilise le petit.

2. Amélioration suggérée

- Taire un jeu individuel et non d'équipes.

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b) Niveau alimentaire

1. Objectif

Toutes les jardinières qui ont vécu la "semaine Ali-Vent"

avec les enfants disent avoir atteint l'objectif. En e f f e t , leurs élè-

ves savent que le choix, de leur collation influence la santé de leurs

dents.

2. Concept assimilé

C'est important de bien choisir sa collation si l'on veut

avoir des dents blanches et en santé.

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10 5ÏÏ-

C. ANALYSE

Le 7ème concept englobé poux une bonne pant tes autres concepts

déjà étudiés tout au long de Vannée. Vans le langage familier aux

étudiants disons qu'il est un concept de revision. Pour certaines jar-

dinières, it est superflu et presqu'inutile car l'objectif visé est

le même que celui abordé dans les activités de tout le programme soit:

promouvoir les bonnes collations.

Pour cette même raison, d'autres jardinières trouvent tes acti-

vités relativement faciles à travailler car tes petits ont toutes les

informations dans leur "vécu" actuel pour vivre ce concept. Ce thème

est pour elles très concluant et. convaincant: par les activités elles

peuvent contrôler les acquis de l'enfant. En général, les objectifs

atteints sont ceux-ci: les enfants reconnaissent facilement les ali-

ments carlo gènes, ils discutent beaucoup de la valeur de leurs colla-

tions et celles-ci sont variées.

Ce concept insiste plus que les autres sur la question des dents

saines et en ce sens il est complémentaire des autres concepts. . Il in-

troduit aussi le personnage de la grand-maman très aimée des enfants.

Plusieurs enfants, peut-être à cause du.temps chaud, n'apportent

plus de collation. Par contre, toutes les jardinières remarquent des

collations moins chargées et plus variées qu'en septembre. Six (6)

jardinières constatent que les collations restent bonnes même si elles

délaissent le programme et les autres disent qu'elles deviennent moyen-

nes. Le test de vérité serait sûrement le contrôle des collations de .

l'été, à la maison, une fois te soutien du programme disparu.

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Un dernier point à souligner: le principe de l'évaluation des col-

lations suggérée paA l'activité "Ali-Vent". L'enfant de maternelle est

encore trop jeune pour choisir seul ses collations; le parent à la mai-

son influence le choix de l'enfant et souvent, pressé par le temps, li-

mité par le budget ou les aliments disponibles, choisit pour l'enfant.

Alors Ali-Vent culpabilise l'enfant pour un choix qu'il n'a pas fait.

Quand on évolue la qualité des collations par équipe, celui qui est dé-

jà identifié comme apportant des collations non nutritives ou cariogè-

nes de façon générale, est exclu des équipes; on ne veut pas abaisser

ses records par une dent noire. Cet aspect compétition est à rejeter

du programme. Les enfants connaissent ce qu'est une bonne collation:

ils ont assimilé suffisamment de concepts à ce sujet. Ils sont fiers

de bien manger comme Grignote. Cela est suffisant, croyons-nous, pour

commencer à changer les habitudes alimentaires des familles- sans accom-

pagner ce progrès de balises moralisatrices et culpabilisantes.

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TABLEAU 1/7 7 7

A L I M E N T S A P P O R T E S EW COLLATION DURANT LE CONCEPT 1/7 7

107

(7. 4 jardinières ne mentionnent que tes categories)

( 7 7 . 7 3 jardinières énumèrent les aliments )

' Fruits [4) Légumes (4)

Pomme {10) Carotte (7) Orange (9) Céleri (5) Bamtne (S) Concombre (3) Fruits en coupe (5) Navet (7 ) Raisin vert ou rouge [4) Chou (7) Cantaloupe (2) Tomate (1) Poire (2) Mats en grains (7) Tangerine ( 7 ) Piment (1) Ananas (7). Fruits secs (7) Fraise (7) Raisins secs (4) Melon d'eau (7) Voûtes ( 7 )

Produits laitiers (2) Produits céréaliers (2)

Fromage (9) Croque-nature (2) Yogourt (7) Biscuits au.gruau (7) Pouding (3) Sanduiches.: Substituts viande (2) Beurre d'arachides (3) Arachides (5) Fromage (7) Oeufs {4) Petite viande (7) Sardines (1) Biscuits secs (4) Salade thon (1) Biscuits soda (7)

Biscuits ntz (7)

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CHAPITRE 11

CAHIER VE L'ENTANT

I ntroductton

Intégré au programme. "Le& découvertes de Grignote", le cahier de l'enfant est un supplément contenant 34 pages de travaux et ayant comme objectif de sensibiliser les parents au programme par le biais des feuilles apportées â la maison (déjà faites ou à faire).

Nous voulons vérifier si ce cahier a été utilisé, et si oui, dans quelle optique. Si' les activités proposées par ce cahier ont atteint les objectifs fixés et s'il y a lieu de le conserver, de le modifier ou tout simplement de l'enlever du programme. A cet e f f e t , nous avons fait parvenir aux jardinières un questionnaire portant sur le cahier de l'enfant.

Voici les données qui se dégagent des dix-huit réponses

reçues -j

Evaluation / . Utilisation du cahier de l'enfant

Nous diviserons les données concernant l'utilisation du cahier de l'enfant selon les trois critères suivants: la fréquence d'u-tilisation, te mode d'utilisation et te degré de satisfaction.

g)" Fréquence d'utilisation

Douze jardinières ont fait réaliser aux enfants, tous ou presque tous tes travaux suggérés. Trois jardinières ont utilisé

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la moitié des pages du cahier et trots autres n'ont réaJULsé que quelques rares travaux. Donc quinze jardinières sur dlx-hult se sont servies du cahier tout au long des concepts. Si l'on excepte une jardinière les deux autres qui ne se_sont pas servies du cahier étaient en congé une partie de l'année.

C'est donc 93% des jardinières présentes toute l'année qui ont utilisé te cahier en tout ou en partie.

6) Mode d'utilisation

Trois façons de procéder s'offraient aux jardinières: 1. faire faire tous les travaux à l'école 2. tes faire faire à ta mai-son ou bien encore 3. partager le.travail entre l'école et la maison.

Huit jardinières ont privilégié te premier emploi, six ont. choisi le deuxième et trois ont partagé entre l'école et la maison.

Les six jardinières qui ont envoyé tes travaux à la maison n'avaient aucun moyen de contrôle: elles envoyaient simplement les feuilles avec une note explicative pour les parents. Par contre, les huit jardinières qui ont fait faire les travaux à l'école (dont cinq ont réalisé tous les travaux et trois, la moitié) s'entendent pour dire que ça demande beaucoup de travail et beaucoup de temps. Cette année, elles ont fait un e f f o r t spécial pour permettre à. l'équi-pe d'évaluer la pertinence de ce cahier de l'enfant. La solution du partage a réglé ce problème du temps pour trois jardinières.

Vautre part, sept jardinières ont toujours jumelé les travaux aux concepts étudiés et cinq autres les ont adaptés selon l'in-térêt, le temps et la saison où. se vivaient les concepts. On note que certaines pages ne suivaient aucun concept.

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1 TO

c) Degré de satisfaction

Pour les jardinières, le cahier de l'enfant fut un outil précieux, un guide pédagogique, un instrument de référence. Auprès des parents, il a servi de moyen de communication et d'information sur tes activités réalisées à la maternelle.

La majorité des jardinières précise que les activités du cahier de l'enfant sont aimées des enfants par l'originalité des tra-vaux. Les enfants aiment apporter leurs dessins à. la maison pour les glisser dans leur cahier Grignote. Cependant les dessins proposés ne répondent pas toujours aux objectifs valorisés par, certaines jardinières (5) qui votent plutôt pour la libre créativité de l'enfant.

Le cahier de l'enfant avait comme râle dans le programme Grignote d'informer les parents,d'.étre un lien concret entre le program-me alimentaire et les parents. Ici, selon certaines jardinières, l'In-formation aux parents pourrait être la même que celle reçue lors des journées de mise à jour. Ce pourrait aussi être une note explicative envoyée par les jardinières avant chaque concept ou encore quelques in-formations comme celle sur les céréales, une liste de'bonnes collations, etc.... Vautres jardinières proposent d'ajouter certaines notes expli-catives sur chaque, page du cahier de V enfanttet que tous les tra-vaux soient réalisés à. la maison; ainsi ce serait une certaine informa-tion pour tes parents.

Sur le contenu comme tel du cahier de V enfant, certaines améliorations nous sont suggérées. On dénote un trop grand nombre d'ac-tivités sur les fruits et trop peu sur les autres concepts tels les noix et le pain. Aussi on ajoute qu'il y a des activités dans le cahier de l'enfant qui concernent des aliments qui n'ont pas été étudiés dans te programme tels les cornichons, le poireau, les dattes. Les jardi-nières se demandent donc pourquoi ces - activités fpnt partie du cahJ.er

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de l'enfant si elles ne touchent pas au programme Grignote• En général, on a souvent varié la façon de procéder tout en gardant l'idée de base•

Conclusion

Le cahier de l'enfant, tout en étant un bon moyen d'ap-profondir les connaissances acquises au niveau des activités du pro-gramme "Les découvertes de Grignote" permet aussi de rejoindre les pa-rents à la maison. Il serait aussi une annexe très appréciée des jar-dinières à condition d'apporter centaines modifications au niveau du contenu, comme varier les aliments Ipain, noix) et regrouper des ali-ments étudiés dans le programme seulement, donner une explication ap-profondie sur la méthode de réalisation des activités et aussi propo-ser des activités permettant plus de créativité de la part des enfants. En ce qui concerne Vinformation aux parents, il est bien entendu que le cahier de l'enfant est une base d'information que les jardinières pourraient approfondir théoriquement en envoyant aux parents des notes sur un éventail suggestif de collations, sur une nomenclature des noix, des pains, des céréales en précisant leur valeur alimentaire, leur im-portance dans notre alimentation en vue d'une bonne santé physique.

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112

TABLEAU 1K

Remarques &ur les travaux du cahier de l'enfant

Voici maintenant les suggestions ou remarques qui sont revenues le plus souvent sur certains travaux suggérés<

Concept 1 Grignote p. 3 : trop long Pêche p . 4 : difficulté pour trouver papier velours

Concept 2 Orange et sa famille p.7-8

Epis de maXs , p . 10 Cornichons, p.14-15 Salade de fruits, p.20 Macédoine, p.21

r activité à étaler sur deux I jours. V i f f i d l e . f un seul épi serait suffisant f d i f f i c i l e et trop long

f les proportions ne sont pas bonnes pour un montage convena-ble. Il faudrait aussi agran-dir les patrons.

Concept 4 £ Fruits sèches p, 24 j n1accompagne aucune activité du concept

Concept 6 J Abeilles, p. 29 ' demande trop de motricité fine, vaudrait mieux faire dessiner des alvéoles plutôt que de les faire découper et coller.

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CHAPITRE 111

EVALUATION PAR LES JOURNEES DE MISE A JOUR

INTRODUCTION

Pour répondre aux besoins et aux demandes des jardinières qui ex-

périmentent le programme "Grignote", la Commission scolaire de l'In-

dustrie accepte de consacrer une journée et demie de mise à jour pour

permettre aux enseignantes de faire le point et d'échanger sur ce

qu'elles ont vécu avec leurs élèves dans leur classe. Ce temps alloué

était planifié par l'équipe de recherche chargée de l'évaluation du

programme. Lors des rencontres, les jardinières avaient l'occasion de

s'exprimer, d'exposer leurs problèmes et elles recevaient des informa-

tions utiles à la poursuite de l'expérimentation des activités dans

leur classe.

Voici le compte rendu de ces journées du 27 novembre A.M. et du

12 mars A.M. et P.M.

COMPTE RENDU

a) Journée du 27 novembre A.M.

Lors de cette rencontre, l'ordre du jour se présentait ainsi:

J. Echange en équipe.

2. Exposé sur la codification des collations.

3. Activité sur les noix.

4. Présentation du test sur les fruits et légumes.

5. Les fêtes d'enfants.

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7 . Echange en équipe,

- Activités

Les jardinières trouvent qu'il y a trop d'activités et elles de-

mandent d'avoir, une certaine marge de liberté dans le choix et l'Inter-

prétation de ces activités. Mais elles considèrent devoir se soumettre

à une centaine ligne de conduite pour faciliter V évaluation du pro-

gramme. Elles affirment également que l'an prochain, connaissant mieux

le programme, elles pourront l'intégrer plus .facilement à leurs matiè-

res. De plus, en commençant le programme au début de l'année scolaire,

à raison d'une activité par semaine, le projet les intéresse, beaucoup.

Ayant commencé le programme en retard cette année, elles se sentent

bousculées par le temps.

- Améliorations suggérées

- Que les enfants collaborent encore plus et aient la possibilité

de faire valoir leurs suggestions.

- Faire une présentation de chaque fruit avant de présenter l'ac-

tivité de Mlle Salade de Fruits.

- L'activité dé l'orange serait à changer: elle n'Intéresse pas

les enfants.

- Qu'il y ait une annexe au programme regroupant la façon dont

ont été réalisées les activités cette année. La jardinière aurait

donc plusieurs ' façons suggérées de présenter une activité.

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- Evolution de J à jo tes bonbons

Unanimement, tes jardinières trouvent essentiel que Jojo évolue

au cours de l'année. En e f f e t , Jojo les bonbons adopte de nouvelles

bonnes habitudes• alimentaires, donc, d'après les enfants, il devrait

devenir en santé et avoir de belles dents. Certains petits appelent

Jojo les bonbons: P'tit pom ou Jojo la salade.

- Approvisionnement, budget

Les jardinières demandent qu'une politique commune soit établie

au niveau de toutes les maternelles pour le budget alloué au Programme

Grignote. L'achat des fruits et légumes est onéreux et certaines jar-

dinières craignent dé manquer d'argent.

Le directeur du personnel de la Commission scolaire de l'Indus-

trie a précisé que ce n'était pas un problème. En moyenne, $1.00 par

enfant est alloué pour l'année mais on peut augmenter si tes coûts

sont plus élevés. Les jardinières doivent présenter leurs factures

au directeur de leur école qui les remboursera.

- Cahier de l'enfant

Les jardinières considèrent que ce cahier ne devrait pas être

obligatoire mais à titre suggestif. On suggère de l'envoyer à la mai-

son entièrement ou en partie afin que l'enfant réalise les activités

avec ses parents. Ainsi, ces derniers auraient l'occasion de s'inté-

resser d ce que leur enfant apprend en nutrition d la maternelle.

Pour informer les parents, il faudrait leur faire parvenir des

documents les renseignant sur tes différents concepts à l'étude au cours

de l'année.

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116.

- Rencontres avec les jcUicU.yiiiA.es après chaque concept

' Après la réalisation de chaque concept, les membres de l'équipe

Grignote, doivent rencontrer les jardinières afin de recueillir leurs

commentaires. Afin de réduire le nombre de rencontres, l'équipe pro-

pose la fusion de certains concepts et les enseignantes semblent l'ap-

précier. Ainsi, nous contacterions ces dernières:

. après le concept des fruits. et légumes

. après le concept des noix et celui du pain et céréales

. après le concept dès sucres et celui du lait

. après le concept des bonnes collations

1. Exposé sur la codification des collations

Lors de cette journée, un nutritionniste de l'équipe donne un ex-

posé SUA la codification des collations, les catégories d'aliments et

leur valeur alimentaire. Les jardinières demandent des informations

écrites les renseignant sur la classification des différentes sortes

de céréales. (En annexe "Les céréales").

3. Activité sur les noix (En annexe : "Les noix et graines")

Un autre membre de l'équipe présente aux jardinières les différen-

tes sortes de noix avec un tableau explicatif sur lequel elles notent

leurs découvertes durant la dégustation. Toutes les jardinières re-

çoivent deux échantillons de chaque sorte de noix. Elles goûtent à

l'un et conservent, l'autre pour la montrer aux enfants dans leur classe.

Elles écrivent leurs remarques sur lé tableau qu'elles conservent comme

document de travail.

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117.

Cette activité sur les noix, fut très appréciée des jardinières car

elles ne possédaient pas beaucoup de documentation SUA ce sujet.

4. Présentation du test des fruits et légumes

Le test SUA les fruits et légumes a été proposé par Véquipe et

accepté par tes jardinières. Une correction: on. a remplacé la canta-

loupe ou melon de miel par la poire.

Les enseignantes veulent le mettre en application pour ensuite te

critiquer si nécessaire. Ce test devra être passé après la réalisation

du concept sur tes fruits et légumes et il servira à évaluer le nombre

d'aliments que peut identifier un enfant suite à Vexpérimentation des

activités du concept.

On a souligné l'importance d'indiquer la dale de la fin du con-

cept et celte de la passation du test.

5. Les fêtes d'enfants

Les jardinières ont semblé découvrir une certaine culpabilité chez

les enfants désireux de manger des bonbons à. ces fêtes. Elles deman-

dent donc qu'on préconise les bons aliments mais aussi, qu'on prévoit

un concept parlant des bonbons et insistant sur le brossage des dents

après la consommation. Un peu pour déculpabiliser l'enfant et aussi

parce que de présenter des sucreries, bonbons et chocolats fait par-

tie de la publicité en général et que l'enfant ne peut pas transformer

ses notions et ses habitudes si rapidement. - Les adultes se laissent

même tenter par ces friandises dans ces occasions.

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l i t

N.B.: Nous fournissons aux jardinières quelques recettes facile-

ment réalisables lors de fêtes d'enfant et remplaçant avantageusement,

les sucreries.

b) Journée du 12 mars A.M. et P.M.

Lors de cette journée, l'ordre du jour était le suivant:

7. Echange en équipe.

2. Donner des Informations sur: - ceulJULette de collations - cahier de l'enfant - test des bonnes collations

3. Exposé sur les sucres et santé dentaire.

4. Travail sur les fêtes d'enfants.

7. EcAonge en équipe

- Ititfcg/mtcon du programme Grignote à celui de la maternelle

La majorité des jardinières répond que le programme s'intègre mais

avec des concessions sur les autres activités de là maternelle. On a

souligné que pour préparer les concepts et tes ^réaliser avec les enfants

ça exige beaucoup de temps donc il faudrait retrancher certaines acti-i

vîtes. ! i • i

Une jardinière qualifie le programme de "méthode pédagogique nou-

velle" pour faire passer tes mêmes- notions aux\ enfants-. Elle compare

cela à un grand ménage de printemps, un décor nouveau.

Une autre nous dit qu'elle-délaisse l'étude en profondeur de cer-

tains thèmes pour donner priorité, aux activités "Grignote" parce qu'elle

considère qu'une saine alimentation c'est plus près de l'enfant que

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l'Esquimau et son -igloo, par exemple.

Pan. contre, une troisième considère que Von doit présenter dif-

férents sujets d'étude aux enfants et non seulement des aliments. Elle

suggère d'intégrer "Grignote" aux centres d'intérêt plutôt que de faire

de ce dernier le pivot de Venseignement d la maternelle.

Une dernière nous dit encore que l'enfant doit avoir d'autres no-

tions que celle de Valimentation parce qu'il devient trop programméf

trop poussé et trop obsédé par la lutte continuelle envers tes aliments

(bons ou mauvais d ses yeux et aux yeux des autres enfants).

Enfin, toutes sont d'accord d dire que l'an prochain, avec une

meilleure connaissance du programme9 elles pourront mieux Vinteger

et l'adapter d leur vie scolaire. Elles sont assurées d'un meilleur

résultat et d'un meilleur fonctionnement.

- Concepts à conserver

Sur les sept (7) concepts proposés dans le programme, les jardi-

nières conserveraient les cinq suivants par ordre de préférence

1. Fruits et légumes

2. Lait et produits hitlers.

3. Pain et céréales.

4. Sucres concentrés.

5. Les noix.

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120.

Les jardinières n'avaient pas considéré la première partie du pro-

gramme intitulée "sensibilisation de l'enfant" comme an concept. El-

les le trouvent important et même essentiel mais comme introduction.

Le concept sur les sucres soulève des controverses chez les ensei-

gnantes.; Certaines veulent enlever ce concept car il incite les en-

fants à manger des bonbons, alors que d'autres précisent qu'il est bon

d'en parler parce que certains événements sociaux ( ex . : cabane à sucre)

sont à souligner et que c'est une dimension d ne pas oublier. On doit

apprendre aux enfants la modération et les rendre capables de distin-

guer les aliments afin qu'ils puissent faire un choix judicieux.

Quant.au concept sur les bonnes collations, on le trouve plus ou

moins important parce que les enfants ont déjà, assimilé tes différentes

notions présentées. Ils ont tellement entendu parler des aliments cons-

tituant une bonne collation et ceux qui en constituent une mauvaise que

les objectifs de ce concept sont parcourus entièrement sans ce concept.

- Activités à. éliminer dans le concept des fruits et légumes

Par ordre de rejet, les jardinières élimineraient les cinq acti-

vités suivantes parmi les douze [12) proposées dans le programme:

7. Le fruit d'or

2. Coco Soleil s'endort

3. Macédoine en couleur

4. La marguerite

5 , Le mime du melon

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Les raisons invoquées sont tes suivantes: le manque d'Intérêt chez

les enfants pour ces activités ou des difficultés dans leur réalisa-

tion;

- L'essentiel du programme "Grignote"

- Il sensibilise tes enfants d l'importance d'une bonne alimenta-

tion.

- C'est une mesure préventive contre la carie.

- Il augmente la variété des aliments aux collations.

- Il apporte des changements en alimentation d l'école et à la

maison.

- Il rend l'enfant responsable de sa santé.

- Il développe te goût des enfants et leur apprend d faire des

choix

- Il rend l'enfant plus critique face d la publicité et aux achats.

- Le programme est-il trop complet?

A cette question, la majorité des équipes de jardinières répond

qu'il est suffisamment complet, trois (3) disent qu'il y a trop d'ac-

tivités et une affirme qu'iln'y a pas assez de relation avec l'acti-

vité physique et la détente car santé égale alimentation, détente et

activités physiques.

On souligne que les enfants pourraient atteindre les mêmes objec-

t i f s avec moins d'activités. Certains objectifs sont trop poussés

comme par exemple celui d'être capable d'identifier un nombre précis

d'aliments dans un groupe présenté (Test des fruits et légumes). Les

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122.

enfants peuvent connaître un aliment mais ne pas Se rappeler du nom,

souvent d i f f i c i l e à retenir.

Par contre, on propose d'ajouter une activité sur la visite d'une

épicerie et on voudrait plus de documentation, et de belles Illustrations

sur les fruits et légumes.

- Achat d'aliments

Au sujet des achats d'aliments, on suggère qu'un montant approxi-

matif soit déterminé pour la réalisation de chaque concept. Ainsi

le budget serait détaillé non selon le nombre d'élèves mais selon la

somme des montants approximatifs pouvant être nécessaires à la réali-

sation des activités.

Certaines jardinières proposent une personne désignée pour faire

les achats car souvent elles sont aux prises avec le problème du man-

que d'argent et de plus ça prend beaucoup de temps• On note aussi des

difficultés d'approvisionnement pour les jardinières, qui demeurent à

V extérieur de Joliette. Il y a également le problème des factures

que la Commission scolaire exige. Pourquoi le coupon de caisse n'est-

il pas suffisant?

- Objectifs reconnus au programme

Par ordre d'importance, les jardinières reconnaissent deux objec-

t i f s au programme:

î. L'élève développe une attitude telle qu'il accepte de goûter

. à de nouveaux aliments.

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123.

2. L'ëlèvz apporte comme collation de bons. aliments.

- Le programme permet-il à V enfant de découvrir par luirmême?

Sur les kutt (g) équipes interrogées, cinq (5) répondent OUI et

trois 13} disent NOW.

les jardinières qui répondent dans l'affirmative nous expliquent

que l'enfant est plus critique et qu'il a souvent le goût d'expérimen-

ter. Avec l'aide du professeur, il peut,goûter, observer, manipuler

et émettre des commentaires. Il participe aussi d la réalisation de

plusieurs activités et met ses sens d profit car le programme permet

de partir des sens.

Par contre, celles qui répondent par la négative nous disent que

l'enfant ne peut découvrir par lui-même de nouveaux aliments• Le pro-

fesseur doit lui donner des notions, du "tout préparé d'avance".

2• Données d'informations

- Cueillette de collations

L'équipé demande aux jardinières de faire une deuxième ceuillette

de collations du 2 au 6 avril afin de voir s'il y a eu des changements

chez tes enfants au plan alimentaire suite à l'expérimentation du pro-

gramme "Grignote". Des feuilles de compilation sont remises à chaque

jardinière afin qu'elle puisse recueillir facilement les collations des

enfants chaque jour de la semaine.

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124.

- Cahier de l*enfant

Un questionnaire est également remis* aux professeurs dans le but

de recueillir tous les renseignements relatifs au cahier de l'enfant:

utilisation du cahier, activités réalisées, objectifs atteints, remar-

ques générales. Les jardinières doivent le remplir et donner leur

appréciation.

- (Test des bonnes collations)

Pour remplacer l'activité 3 du concept 7, l'équipe a bâti un test

servant à évaluer si l'enfant est capable d'identifier les aliments qui

constituent une bonne collation. Le matériel employé pour la réalisa-

tion de ce test provient de la Pochette "Education-Nutrition" de la Fé-

dération des Producteurs de lait du Québec. La jardinière étale seize

(16) illustrations d'aliments bons et mauvais pour la santé dans un

ordre donné et l'enfant doit choisir ceux qui constituent une bonne

collation. Les résultats sont inscrits sur un tableau pour la compila-

tion finale.

S. Exposé sur les sucres et la santé dentaire

Pour renseigner les jardinières sur les sucres concentrés, un ex-

posé leur est présenté portant sur les sortes de sucres et leur emploi

exagéré dans beaucoup de produits alimentaires achetés. On donne un

aperçu de la quantité de sucre contenu dans divers aliments et on com-

pare le nombre de calories fournies par rapport à la contribution d'é-

léments nutritifs.

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125.

Veux autres tableaux sont distribues aux jardinières. L'un porte

sur le "% des glucides des fruits et légumes",, et Vautre sur les "

minutes d'activité vs dépense de calories".

On souligne également que le sucre est l'aliment qui favorise le

plus la carie dentaire et que sa fréquence de consommation est plus né-

faste pour la santé dentaire que la quantité consommée car chaque fois

que la bouche est en contact avec tes acides du sucre, ces derniers dé-

truisent d la longue l'émail de la dent.

4. Travail sur les fêtes d'enfants

Lors de cette journée du 12 mars, nous avions prévu 45 minutes de

travail en équipes pour permettre aux jardinières de créer des monta-

ges d'aliments utilisés aux collations et pouvant servir comme menu

lors de fêtes d'enfants d la maternelle. Pour les aider, dans ce tra-

vail, la Commission scolaire o f f r e d chaque école un livre d'idées cu-

linaires, intitulé: "La cuisine merveilleuse et amusante" de Lise Marin,

éd. Fernand Nathan. A partir de ce document, les enseignantes réali-

sent de belles créations fantaisistes avec des fruits et légumes, des

oeufs cuits durs, des fruits secs, du fromage, et des craquelins. Ve

plus, comme formule de remplacement des boissons gazeuses, elles prépa-

rent deux breuvages: l'un avec du lait et du jus d'orange et l'autre

avec du jus de pomme et du jus de raisin. Les montages réalisés furent

très révélateurs de l'esprit créatif des jardinières.

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126.

La journée 6e termina par la dégustation des réalisations culinai-

res et toutes les personnes présentes partaient avec un bagage d'Idées

de présentation d'aliments susceptibles de faire la joie des enfants

lors d'une fêté d V école autant que le traditionnel gâteau accompagné

de chips, de bonbons et liqueurs.

. Conclusions

Après avoir fait le compte rendu détaillé de ces deux journées de

mise d jour, nous pouvons dire qu'en général tes jardinières semblent

satisfaites de l'expérimentation du. programme Grignote. En e f f e t ,

d'après les échanges en équipe, même si l'on souhaite certaines amélio-

rations, la majorité des enseignantes affirme que le projet s'intègre

avec celui de la maternelle en plus d'apporter du renouveau par te

biais des activités et des marionnettes attrayantes.

Cependant, pour cette année, les jardinières trouvent les concepts

très chargés étant donné qu'elles commencèrent d les appliquer en oc-

tobre seulementPar contre, toutes sont d'accord pour nous dire que

l'an prochain, avec une meilleure connaissance du programme, elles pour-

ront mieux l'intégrer et l'adapter d leur vie scolaire.

Pour conclure, nous pouvons dire que l'évaluation par les journées

\de mise d jour^est somme toute très positive. En e f f e t , ces rencontres

ont répondu aux attentés des jardinières qui désiraient avoir l'occa-

sion de s'exprimer sur les problèmes rencontrés' et tes expériences vé-

cues en plus de recevoir des informations supplémentaires pour la réali-

sation de certaines activités.

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727

Par ailleurs, la collaboration des enseignantes lors de ces jour-

nées a été des plus précieuses pour la bonne marche de Vensemble du

projet. En e f f e t , les membres de l'équipe de recherche retirèrent plu-

sieurs renseignements utiles et Intéressants pour Vévaluation finale

du programme de Grignote.

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CHAPITRE jy

ETUDE DESCRIPTIVE DE LA COMMISSION SCOLAIRE DES CASCADES-L'ACHIGAN

. AU. NIVEAU ELEMENTAIRE

1. Introduction

a) Objectif

Panez que les douze (72) maternelles de la Commission scolaire des

Cas cades-l'Achigan, formant notre groupe-contrôle (ctf. Méthodologie J..

divers programmes alimentaires sont peut-être en vigueur et parce que

ces programmes peuvent influencer te comportement des enfants et des

parents au niveau alimentaire et par ricochet les résultats aux divers

instruments de mesure, nous avons décidé d'établir une monographie ou

plutôt une étude descriptive de ces maternelles. De cette étude, nous

retiendrons les initiatives susceptibles de modifier les comportements

alimentaires des enfants et des parents et d'améliorer le programme

"Les Découvertes de Grignote".

b) Méthodologie

Pour réaliser cette étude descriptive, deux équipes constituées

chacune d'une jardinière et d'une spécialiste en alimentation du pro-

jet, ont rencontré conjointement tes S et 9 février 7979 dans chaque

école de la Commission scolaire des Cascades-l'Achigan, dans une in-

terview semi-ouverte, le directeur de l'école, la ou les jardininières

et un représentant du comité d'école (et l'infirmière dans une école).

Chaque réunion a- duré environ une heure et demie et tous les propos

recueillis en réponse à un questionnaire standardisé ont été enregis-

trés sur cassettes. Voici-ta liste des écoles et pour chaque école,

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7 2 9 .

les personnes interviewées.

TABLEAU X

COMMISSION SCOLAIRE VES CASCADES-L'ACHIGAN

Maternelle Directeur de l'école Jardinière Parent

l. Ecole institutionnelle Rive-Nord

(St-Côme, St-Alphonse, Ste-Marcetline)

M.Jean-Marc Rivard Mme Loraine BaXHargeon Mme Monique Pa

i

n

? » . Ste-Julienne * M. Denis Daoust Mme Diane Ricard Mme Francine Rondeau

Mme Françoise Desrochers '

3. Cherts eg M. Roger Riopel Mme Aline Lemieux Mme Yvonne Rivest

». Rawdon M. Gilles Préville Mme Huguette Adam Mme Danielle Leblanc

M. J.V. Massic t

p 1. St-Rock M. Jean-Marie Roy Mlle Locat Mme Marcel Les beault

r

t St-Calixte M. Femand Duval Mme Loraine Papineaii Mme Fernand Ré bald

m-

u St-Lin Mme Micheline Grenier Mme Danielle Dion Mme Danielle Prud'homme Mme Lyne Lachance

y )

s. L ' Epiphanie M.Jacques Chartrand Mme Nicole Bouvier Mme Claudette Philibert

Mme Suzanne Pe letter

* Mme Marie Vanasse, infirmière, a participé à la réunion.

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130

i .

c) Qûestlonnalre

En élaborant le questionnaire, nous avons voulu toucher tous les

secteurs de la vie d'une maternelle pouvant d'une façon ou d'une autre

Influencer le comportement alimentaire des enfants et de leurs parents.

Mats nous nous sommes arrêtés aussi aux secteurs dé la vie touchant le

niveau alimentaire car ceux-ci peuvent Influencer Indirectement les

enfants et les parents d'enfants de la maternelle par le biais des frè-

res et soeurs, et par le biais de la qualité des habitudes alimentaires

de tout un milieu.

77. Compte rendu des Interviews

Nous vous présentons maintenant le compte rendu des Interviews fai-

tes dans les huit (S) écoles de la Commission scolaire des Cas cades-

l'Ackigan. Nous avons regroupé les propos recueillis en huit princi-

paux points:

A. Lait-école

8. Les collations

C. Programme en alimentation

V. Les fêtes d'enfants .

E. L'information aux parents

F. Comité d'école (action au niveau alimentaire)

G. Comité-nutrition

H. Les dîners à l'école

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131.

A. LAIT-ECOLE

Introduction

En 7976, te Ministère de. l'Agriculture, du Québec décidait d'im-

planter progressivement par phases successives la distribution gratui-

te journalière d' un berlcngot de lait et la clientèle scolaire primaire

du Québec.

Les objectifs de ce programme se présentent ainsi

7. Solutionner en partie un problème de malnutrition chez ta po-

pulation étudiante.

2. Eduquer les jeunes étudiants d de saines habitudes alimentai-

res.

3. Sensibiliser tes parents, les directions de commissions, scolai-

res, les directions d'écoles et les enseignants d l'importance d'une

saine alimentation.

4. Accentuer la consommation per capita du lait.

Campagne de sensibilisation d Cas cades -V Achigan

. Cette, année, en 1978-79, ta Commission scolaire des Cascades-VAchigan

bénéficie pour la première fois de ce programme.- C'est pourquoi elle

organise une campagne de sensibilisation d'environ 15 jours pour pré-

parer les enfants d l'arrivée du Lait. Pour se faire, on réunit deux

professeurs par niveau afin de préparer un document contenant des sug-

gestions d'activités de sensibilisation pour tous les degrés des écoles

élémentaires. Partout, on souligne fortement l'événement. Les enfants

participent beaucoup et même les parents dans certaines écoles. On in-

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7 3 2 .

siste sur Vimportance, de. la consommation journalière du lait et SUA

les bienfaits de celui-ci pour la santé.

Mités réalisées dans les écoles durant la campagne.

•-Vans toutes les maternelles, les enfants préparent leur macaron "Je

m'en viens" représentant une vache. Aux autres niveaux, tes élèves réa-

lisent diverses activités en arts plastiques [pancartes, dessins, etc)

pour décorer les classes et les cafétérias.

- A St-Roch, on organise un concours pour choisir le nom de la vache•

On vote pouA "Capucine".

- A l'Epiphanie, on expose une vache démontable pour montrer aux en-

fants les quatre estomacs à l'intérieur.

- Chaque professeur informe les enfants sur la valeur nutritive du

lait et sur ses bienfaits pour la santé. On parle des produits lai-

tiers, de la vache, de la collecte et du traitement du tait.

- Vans les niveaux, plus avances, les enfants font une recherche indi-

viduelle sur tes produits laitiers, la ferme et tes bienfaits du lait.

- A Rawdon, des parents fabriquent des mini-posters sur les produits

laitiers.

- Egalement à Raujdon, les enfants de la maternelle recherchent .à. la .

maison des gravures représentant le tait et ses produits.

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133.

Jour du lancement

Le jour du lancement, chaque école organise une fête spéciale,

soit à l'intérieur des classes ou au niveau de toute V école.

Voici un relevé des activités réalisées spécialement durant cette' jour-née.

- Diaporamas présentés dans quelques écoles: "Hortense et Stéphanie"

"Histoire du tait".

- A Ste-Julienne, un parent conduit une génisse dans la cour de l'école.

- Partout on chante la "Chanson du lait".

- A St-Lin, des élèves présentent un spectacle de marionnettes aux pe-

tits expliquant tes bienfaits du lait pour la santé.

- Vans toutes les maternelles, les enfants portent le macaron "Je m'en

viens ".

- A Rawdon, ce sont les parents qui viennent présenter te berlingot de

lait aux enfants durant les deux premiers jours de la distribution.

- Partout on déguste avec joie le lait, du premier berlingot qui ...

est o f f e r t . C'est une véritable fête. -

Résultat

Cette campagne de sensibilisation a fortement encouragé tes en-

flants à la consommation quotidienne de lait. Même si les enfants ne

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134.

sont pas obligés de boire le lait, la consommation est très forte.

D'après les compilations recueillies par l'équipe, près de 87% des élè-

ves ' prenaient le lait avant la période des fêtes. En février, on note

une légère baisse de consommation mais il reste que la grande majorité

boivent leur lait quotidiennement. Ajoutons par ailleurs que la qua-

lité de lait qui est servi est de toute première importance car si un

enfant décèle un mauvais goût, tous les autres sont influencés et sont

réticents à boire le lait tes jours suivants..

Politique

Il est d noter également qu'en général, tes enfants ne sont pas

obligés de tout boire leur berlingot de lait. Il y a cependant deux

exceptions d cette politiquedans une école, ils sont habituellement

obligés dé tout boire et on nous affirme que ça ne cause pas de pro-

blèmes. Dans une autre école, on oblige les enfants de la maternelle

et non ceux des autres niveaux, quoiqu'en certains endroits on insis-

te pour qu'ils vident leur contenant.

Il faudrait signaler le fait que dans deux écoles, les jardiniè-

res partagent quelques berlingots entre deux enfants qui ne peuvent

tout boire le lait d'un contenant.

Ajoutons que dans trois paroisses on suggère une distribution de

lait au chocolat pour varier un peu la présentation.

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J 35

Heu/te de distribution du lait

j

Panions maintenant de l'heure de la distribution du lait à l'éco-

le. V'abord, dans les maternelles, le lait est généralement o f f e r t à

l'heure de la collation, c' est-à-dire au milieu de l'avant-midi ou de

Vaprès-midi, selon le cas. Cependant, quelques jardinières séparent

parfois l'heure du lait de celte de la collation surtout lorsque ce

sont ces dernières qui préparent le menu du goûter. [L'Epiphanie et

Ste-Julienne). Elles estiment que le lait se marie mal avec certains

aliments offerts (ex: orange).

Quant aux élèves des autres niveaux, ils peuvent habituellement

recevoir leur berlingot de lait le matin vers 9 h 15.

Conclusion

Pour conclure, soulignons que le lancement du lait à Cas cades-

l'Achigan a été un véritable succès auprès des enfants et que ceux-ci

semblent apprécier fort bien ce cadeau qu'est le lait qui leur est of-

fert quotidiennement.

B. LES COLLATIONS

Introduction,

Parmi les activités quotidiennes de la maternelle, il en est une

qui occupe une place de choix d la Commission scolaire des. Cascades-l'Achi-

gan: il s'agit de la collation. En e f f e t , toutes les, jardinières ren-

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136.

contrées consacrent une période de la journée à cette activité. Elles

profitent de ce temps pour éduquer les enfants à de saines habitudes

alimentaires. Vans toutes tes écoles la période de collation , corres-

pond généralement ci l'heure de la distribution du lait sauf à Rawdon

où. une jardinière sert le lait à. une heure différente.

Politique, des collations

Il semble que l'on accorde partout une certaine importance à la

valeur nutritive des collations. Une politique est d'ailleurs établie

par chaque école pour favoriser une bonne alimentation. A Ste-Julienne

et l'Epiphanie, les parents donnent un montant d'argent tous les mois

et la collation est offerte par la jardinière qui décide du choix des

aliments. A ces deux endroits, on o f f r e des menus variés et nutritifs:

céréales de son et blé entier, fruits et légumes frais., tartines au

beurre d'arachides, biscuits soda et fromage, crème glacée, noix et

fruits secs. A l'Epiphanie, les jardinières achètent selon la saison

des fruits et légumes nouveaux pour faire goûter aux enfants. A Ste-

Julienne, on o f f r e parfois des biscuits sucrés, mais les petits doivent

se rincer la bouche après la dégustation.

Vans tes autres paroisses-, la politique est différente car ce

sont les enfants qui apportent leur collation de la maison. En géné-

ral, le choix des aliments est contrôlé, c'est-à-dire que les jardi-

nières défendent aux petits d'apporter des friandises et des liqueurs

â l'école. Les parents sont d'ailleurs avertis de cette politique au

début de l'année scolaire.

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137.

Aliments apportés

Certaines jardinières sont plus restrictives dans le choix des ali-

ments apportés et d'autres moins m A Si-Çaltxte et St-lin, par exempte,

les enseignantes défendent les gâteaux et tes biscuits sucrés. Les en-

fants apportent surtout des fruits et légumes, des tontines au beurre

d'arachide^, des céréales, du fromage, des fruits secs, des poudings au

lait et des fruits en coupe.

Par contre, à Rawdon, Chertsey, St-Alphonse et St-Roch, on tolère

les gâteaux et biscuits sucrés mais ce n'est pas la majorité des en-

fants qui en apporte car on encourage fortement-la consommation d'ali-

ments nutritifs. Comme ailleurs, les élèves mangent des fruits et lé-

gumes, des produits laitiers, des céréales, des tartines au beurre d'a-

rachides et des fruits secs.

Remarque

A Rawdon, une. jardinière nous affirme que, depuis l'arrivée du

lait, la valeur des collations diminue car certains enfants préfèrent

des gâteaux et des biscuits pour accompagner le lait. Par contre,

l'autre jardinière a résolu le problème en séparant l'heure de la col-

lation de celle du lait.

Conclusion

Pour conclure, disons que l'heure de la collation d la maternelle

semble être un centré d'activité propice d l'éducation alimentaire des

petits. En e f f e t , toutes tes jardinières se préoccupent du choix des

- aliments et encouragent tes enfants d bien manger.

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138.

C. PROGRAMME EM ALIMENTATION

Introduction

Notre étude maintenant s'oriente vers les programmes en alimen-

tation qui ont pu être diffusés dans l'école, autant au niveau de la

maternelle qu'aux autres niveaux. Les données recueillies nous permet-

tront de savoir:

1. S'il y a eu des informations (toujours au niveau alimentaire)

données aux enfants à l'école;

2. D'analyser le contenu de ces informations;

3. De savoir si on oriente les personnes responsables de ces in-

formations par des dépliants, des guides• informatifs;

4. Quelle place occupe l'alimentation dans l'horaire hebdomadaire

des activités pédagogiques.

5. Quels sont les aliments qui ont été étudiés

Cette étude nous permettra d'analyser:

a. Jusqu'à quel point on s'occupe de donner-de l'information au

niveau alimentaire aux enfants quand il n'y a pas de programme établi;

fa. Quels aliments sont les plus connus par les enfants selon qu'

ils ont reçus certaines informations ou non;

e.. L'influence que ces programmes alimentaires peuvent avoir sur

le résultat des attitudes ou des connaissances en alimentation des en-

fants en vue de Vanalyse de la valeur du programme "Grignote" diffusé

dans une autre commission scolaire.

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7 3 9 .

Voici donc les résultats obtenus lors de la rencontre avec les

responsables de la Commission scolaire des Cascades-l'Achigan.

1. Activité alimentaires à la maternelle

a) Descriptions de ces activités

A la maternelle on dénote qu'aucun programme spécifique n'est four-

ni aux jardinières en alimentation. Par contre sept (7) jardinières

[sauf Chertsey) ont étudié pendant un laps de. temps de 2 et 4 semaines

les légumes et les fruits. Elles ont fait découvrir aux enfants de

nouveaux légumes et de nouveaux fruits en les observant, les touchant

et en les mangeant. Deux (2) d'entre elles ont réalisé avec les enfants

une soupe aux légumes, une compote de pommes et salade de fruits tandis

qu'une autre en plus de faire la salade de fruits a fait une visite à

un supermarché en vue de faire connaître aux enfants les différents ali-

ments particulièrement les fruits et les légumes. Elle leur a fait

acheter un fruit qu'ils ont pu toucher, laver, couper, goûter et fabri-

quer en une salade de fruits.

Les huit (S) jardinières ont aussi participé à des activités sur

le lait. Lors du lancement du lait les jardinières ont présenté durant

1 à 3 semaines, des documentaires sur la provenance du lait, par d i f f é -

rents moyens pédagogiques.

Lors des semaines de nutrition réalisées par 2 écoles [St-Roch-de-

l'Achigan, t- Epiphanie)la maternelle participe à la promotion d'ali-

ments. Deux (2) jardinières ont abordé le thème du pain et des cé-

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140.

réales. La première s'est surtout orientée à faire goûter aux enfants

des céréales au son tandis que l'autre s'oriente vers le blé, la fa-

rine, le pain, par une visite d une boulangerie.

Les jardiinières par le biais dès collations parlent régulière-

ment aux enfants de l'alimentation d savoir tes aliments qui consti-

tuent une bonne collation et vice versa. En plus, du début de l'année

jusqu'à ta période des fêtes, une jardinière a recueilli des étiquettes»

ou contenants que les enfants lui apportaient de la maison et ouvrait

la discussion afin de classer ces aliments. Pour analyser ou enrichir

leurs activités, trois (3) jardinières utilisent Ali-Vent (St-Calixte,

St-Lin, Ste-Julienne), 6 jardinières utilisent la pochette de la Fédé-

ration des Produits Laitiers (St-Calixte, St-Roch, l'Epiphanie, St-Lin,

Ste-Julienne, St-Alphonse) tandis qu'une 11) collectionne les brochu-

res reçues du Gouvernement ou des compagnies II'Epiphanie) .

L'information donnée aux enfants se fait d 100% par les jardiniè-

res.. Elles reçoivent de l'infirmière des conseils, des documents, des

films, du matériel pédagogique. Vans certains cas, elle stimule le co-

mité de parents et fait la vérification des bottes d lunch. Le dentis-

te,tors de sa visite annuelle, spécifie brièvement les aliments qui

constituent une bonne collation d'après deux (2) jardinières [St-Roch,

Rawdon).

fa) Temps alloué aux activités alimentaires

Etant donné qu'elles. n'ont pas de programme spécifique, il n'y a

pas une période régulière pour parler d'alimentation d la maternelle.

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141.

Les jardinières soulignent Valimentation aux périodes de collations

pan. des discussions SUA tes aliments apportés pan. les enfants. En

plus, Il y a des thèmes otî elles abordent les aliments, par exemple,

en automne les fruits et les légumes.

c) Aliments abordés

Donc les aliments tes plus étudiés au niveau de la maternelle sont

les fruits, tes légumes, le lait. Les céréales et le pain sont abordés

seulement par deux [1] jardinières [St-Roch et l'Epiphanie).

d) Résultats des activités

Cette approche plus ou moins approfondie des aliments a quand même

permis aux enfants d'observer, de découvrir de nouveaux aliments et par

le fait même de varier leur alimentation. Cette approche a aussi per-

mis d'inculquer aux enfants de nouvelles habitudes alimentaires, de

leur démontrer que leur alimentation influence leur santé. Toutes ces

démarches auprès des enfants ont une répercussion chez leurs parents:

on sensibilise tes parents à améliorer leur alimentation et à varier

les aliments qu'ils consomment.

Auprès des enfants, une jardinière [St-Alphonse) a évalué par un

test l'acquisition des connaissances des enfants aux niveaux des fruits

et légumes. Elle a noté de bons résultats. Les autres notent que cer-

tains enfants qui n'aimaient- P&s le lait en consomment maintenant et

que les enfants, en parlant chaque jour d'aliments, se souviennent de

certains noms d'aliments nouveaux, mais elles n'ont pas fait de test

spécifique en vue de vérifier ces connaissances.

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7 4 2 .

2. Activités alimentaires aux autres niveaux scolaires

a) Des criptioh .

Les autres niveaux scolaires ne bénéficient pas plus d'un pro-

gramme spécifique. Cependant au niveau de toute la Commission sco-

laire lors du lancement du tait, les élèves ont eu des activités con-

nexes d cette promotion du berlingot de lait à l'école., Outre ces

activités au sujet du lait, les élèves reçoivent des informations au

niveau alimentaire lors des semaines de nutrition lancées par

deux écoles {St-Rùch, Rawdon). A ces semaines de nutrition cette

année, le dîner à l'école (St-Roeh) sera abordé dans une école tandis

que l'autre {IZawdon] présentera tous les groupes alimentaires divisés

pour chaque niveau scolaire• Tandis qu'une autre école [Chertsey] a

présenté jusqu'à maintenant les fruits et les légumes et.enchaînera

avec tes autres groupes alimentaires. Leur information s'échelonne

sur toute l'année.

b) Matériel utilisé

Six écoles (Chertsey, Ste-Julienne, St-Alphonse, St-Lin, Epipha-

nie, Kawdon) ont remis à chaque enseignant une pochette de "l'Education

nutritionV Chaque enseignant est libre de l'utiliser ou non. L'infor-

mation diffusée au niveau élémentaire est donc laissée au bon vouloir

de chaque, enseignant.

c) Qjbectifi des activités

Les démarches effectuées durant les semaines de nutrition ont pour

objectifs de permettre aux enfants de connaître les différents groupes

alimentaires et d'améliorer leurs habitudes alimentaires en vue d'une

meilleure alimentation.

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143.

V. FETES P'ENFANTS

a) La politique de& d'enfants à l'école

A la maternelle ainsi qu'aux autres niveaux, tes fêtes d'enfants

sont souvent l'occasion d'une célébration spéciale, qu'il s'agisse

des anniversaires de naissance ou des journées fériées telles Noël,

Pâques, etc. Quelle est ta politique de ces fêtes d'enfants à l'é-

cole? A la maternelle on rencontre parfois iSt-Alphonse, Rauodon)

la politique des fêtes collectives c'est-à-dire qu'une fête est orga-

nisée pour célébrer tous les anniversaires ensemble. Vans la plupart

des cas, un goûter spécial est organisé à chacun des anniversaires

sauf dans une classe [Çhertsey) où il n'est souligné que par un

chant. En ce qui concerne l'organisation du goûter, certains la con-

fient aux parents ISt-Lin, St-Roch, St-Alphonse) alors que pour les

autres elle est planifiée et exécutée par la jardinière (Ste-Julienne,

St-Calixte, L'Epiphanie). A Rtwdon, où il s'agit d'une fête collec-

tive, les enfants et la jardinière préparent le goûter.

Lorsqu'il s'agit des fêtes telles l'hallomen, Noël, la fin de

l'année... .ta politique diffère d'un endroit à Vautre. A.St-Roch et

à Cherts.ey, Noël se célèbre avec les étudiants des autres niveaux. A

Ste-Julienne, chacun des thèmes reliés à Valimentation est clôturé t

par une fête, accompagnée d'une dégustation: par exemple "la fête des

fruits" où les enfants apportent des fruits et où l'on prépare une sa-

lade de fruits; "la fête des légumes" une soupe aux légumes est prépa-

rée...

Aux autres niveaux, la politique varie selon chaque professeur.

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144.

6) Menu des fêtes d'enfants

Que mangent les enfanté lors de ces fêtes? A la maternelle,

règle generate, les bonbons et les chips sont absents du menu sauf

à St-Alphonse où ta jardinière o f f r e un suçon ou un bonbon d chaque

enfant lors de son anniversaire. On remarque que dans cette même

classe, les chips sont présents lors de la fête collective. A Rmdon,

la jardinière dit permettre les bonbons de temps à autre. Cependant,

les boissons gazeuses sont totalement absentes des fêtes d'enfants.

Plusieurs endroits conservent la tradition du gâteau d'anniver-

saire' St-Roch, St-Lin, Ste-Julienne, St-Alphonse ont du gateau

pour célébrer hloSl, etc. A S-C-Roeii, ce gâteau s'accompagne de bis-

cultSrSaùx&iïicheSi fruits,-légumes, fromage et d St-Alphonse de chips

et de jùsr A. l'Epiphanie, un gâteau est servi d la fin de l'année seu-

lement alors que durant les anniversaires le nemu se compose de rai-

sins secs, amandes, noix... Rawdon o f f r e un gâteau à W o&l et of fret,

des canapés, produits laitiers et fruits lors des anniversaires. A

St-Calixte, les enfants mangent des raisins secs, amandes et noix

lors des fêtes d'enfants.

Vans l'ensemble, H ressort donc que les bonbons, chips, boissons

gazeuses se font rares mais le gâteau reste populaire lorsqu'il s'a-

git de célébrer les fêtes d'enfants d la maternelle.

Aux autres niveaux, on retrouve des chips et du chocolat d St-

Ràch et d St-Calixte. Les enfants y mangent aussi des sandwiches,

gâteaux, fromage, lait et jus de fruits.

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145.

c) Assistance des parents aux fêtes d'enfants

L'école invite-t-elle les parents à participer aux fêtes d'enfants?

Vans plusieurs classes [St-Rock, St-Calixte, St-Lin, Rawdon) les parents

sont invites à assister aux fêtes et la réponse semble bonne sauf à

St-Lin où peu de parents s'y rendent. A Ste-Julienne on invite tes pa-

rents à Noil seulement, alors qu'à l'Epiphanie, S t-Alphonse et Chert-

sey, les parents ne reçoivent pas d'invitation de l'école.

E. L'INFORMATION AUX PARENTS

a) Information aux parents concernant le programmé alimentaire à V école ! "

L'école envoie-t-etle des informations aux parents de quelque na-

ture que ce soit, afin de tes renseigner sur les activités se reliant

à l'alimentation dans les différentes classes?

Vans Vensemble l'information donnée aux parents semble plutôt

mince. En e f f e t dans trois endroits (St-Lin, St-Alphonse, Rawdon) l'in-

formation se résume à un circulaire que l'école a fait parvenir aux pa-

rents lors du lancement du programme LAIT-ECOLE et qui donne quelques

renseignements sur la tenue de ce programme. A Chertsey et à St-Calix-

te une note est envoyée aux parents au début de l'année afin de les

inciter à donner aux enfants de bons aliments comme collation. A Ste-

Julienne tes parents ne reçoivent aucune information.

- Par contre, à St-Roch, l'école envoie un journal aux parents,

"Le Vidéo Notre-Vame", qui renferme des articles concernant l'alimen-

tation à l'école. Ve plus, des dépliants informatifs sur les bottes

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146.

à lunch, le. lait, les fruits et les légumes, les bonnes collations sont

fournis aux parents. Lors d'une semaine de nutrition organisée par .l'é-

cole, les parents sont informés au sujet des activités réalisées lors

de cette semaine par le biais d'une réunion générale des parents peu

avant la tenue de cette semaine de nutrition. A l'Epiphanie, des dé-

pliants sur les bottes à lunch sont donnés aux parents, via les enfants

(ceux qui dînent d l'école) et une brochure sur le lait est envoyée

lors du lancement du programme LAIT-ECOLE.

b) Intérêt des parents vis-à-vis des activités de leurs enfants. d'la maternelle /autres niveaux. !

Les parents sont-ils plus intéressés d ce que font leurs enfants

à la maternelle qu'aux autres niveaux1

La réponse à cette question est affirmative sauf à Chertsey et à

St-Roch. En e f f e t la majorité des écoles remarque un intérêt accru à

la maternelle et tente d'expliquer cet intérêt par diverses raisons:

- Parce que les enfants partent de ta maison pour la première

fois , on leur demande davantage de s 'impliquery

- L'intérêt est plus grand parce que l'enfant est plus, dépendant,

plus j eune;

- Les parents à la maternelle veulent connaître le potentiel de

leur enfant;

Ve.ces raisons, on déduit que l'intérêt des parents. décroît aux

autres niveaux. A Chertsey, on note une collaboration des parents f bonne,

d'ailleurs, égale à la maternelle autant qu'aux autres niveaux. A St-

Roch tes parents présentent te. même intérêt dans les deux cas mais par-

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7 47

ticlpent plus à la maternelle pan.cz qu'on le6 y Invite plus souvent.

c) Informatio n en nutritton reçue pan. Izs parents ^ de l'école

En dehors de l'école, quelle Information reçoivent les parents en

cz qui concerne l'alimentation?

Cette Information, si l'on exclue la télévision, publicité, revues..

est nulle dans la totalité des cas.. En-effet; sauf pour une,-conférence

donnée par le C.L.S.C. de la région (C.L.S.C. Joli-Mont) l'an dernier

à Ckertsey, ayant pour thème l'alimentation, et un. projet de journal

communautaire renfermant de l'information en nutrition à Ste-Julienne,

tes parents ne reçoivent pas d'information en alimentation en dehors

de l'école. .

F. ACTIONS CONCERNANT L'ALIMENTATION PAR LE COMITE V ECOLE

Vans chacune des écoles,un comité composé de parents, du directeur

de l'école et d'un représentant des enseignants a le rôle de comité con-

sultatif veillant à la bonne marche de l'école. V a-t-il des actions >

concernant l'alimentation qui ont été élaborées par le comité d'école

cette année? Si oui, lesquelles? •

Il y a eu de telles actions dans toutes les écoles sauf à l'Epi-

phanie. A St-Calixte, afin d'augmenter la consommation de fruits et

de légumes et d'en faire connaître de nouveaux, le comité d'école a

organisé une vente dé fruits et légumes une fois par semaine, à l'heu-

re du dîner. Vans cette même école, ainsi qu'à St-Câme et à Ste-Julienne

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148.

une soupe ou'uk bouillon chaud est o f f e r t aux enfants, le mardi, durant

la saison froide. Le comité d'école se charge de recueillir les fonds

et les ressourcés humaines nécessaires d cette activité. À St-Alphonse,

ce service sera o f f e r t dis qu'on pourra en assurer le financement. A

Chertsey une dégustation de fruits et légumes ainsi qu'une dégustation

de fromage sont organisées. Les aliments sont offerts par des commer-

çants de la région. A Rawdon et d St-Roch, diverses activités sur l'a-

limentation ont lieu dans le cadre d'une semaine de la nutrition. A

St-Lin, afin de diffuser de l'information sur les dîners d l'école, .

des renseignements sont envoyés aux parents, concernant Valimentation,

par le biais d'un journal mensuel. A St-Rochp des informations sembla-

bles sont fournies sous forme de dépliants et par l'intermédiaire d'un

journal.

Quels sont les résultats de ces actions?

A St-Calixte oil une soupe est offerte te midi, 90% des étudiants

en prennent. A S*-Roc/t, où. de l'information en nutrition est diffusée

aux parents, A boite d lunch), on note, une amélioration des collations

et des diners d l'école depuis trois ou quatre ans, et un changement

dans tes habitudes alimentaires des enfants. L'amélioration se fait

sentir surtout chez les plus jeunes. Cependant, en général, les en-

fants connaissent mieux les aliments ainsi que l'importance du déjeu-

ner pour bien commencer la journée.

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149.

G. PRESENCE D'UN COMITE DE NUTRITION A L'ECOLE

Un tel comité n'existe que dans deux régions soit à Rawdon et à

Ste-JulLenne.

Qùi compose ce comité?

A Rawdon, ce comité est composé de deux parents qui travaillent

une demi', journée par semaine. À S te-Julienne, il est composé de trois

à quatre parents (ce nombre pouvant augmenter jusqu'à sept dépendant

des besoins).

Quel est le mandat de ce comité?

A Rawdon, ce comité a'pour, objectif de fournir une aide pratique

à l'école sur le plan alimentaire.

A Ste-Julienne son but est de:

1.déterminer les besoins, de'l'école sur le plan de.la nutrition;

2.déterminer les priorités des enseignantes dans ce domaine;

3.Donner de Vinformation aux parents;

4.Déterminer un calendrier d'activités avec tes parents;

Quelles sont ces activités?

A Rawdon le comité s'occupe de:

1. Superviser les bottes à lunch, à l'heure du midi;

2. Faire du matériel éducatif pour les jardinières, (jeux...) à la

maternelle.

3. Participer au lancement du programme LAIT-ECOLE.

-4. Décorer les salles pour les fêtes (Noël...) avec des aliments

tels fruits-légumes.

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150.

A Ste-Julienne les activités consistent à:

1. Organiser le lancement du programme LAIT-ECOLE. Cette année,

la visite d'une génisse à l'école fut réalisée et la distribution du

tait s'est effectuée par tes parents.

2. Organiser te Club des Gobe-Lait, accompagné.d'un concours

d'affiche, en relation avec le programme LAIT-ECOLE.

H. LES DINERS A L'ECOLE

Introduction

Pour connaître un peu ce qui se fait en alimentation d la Commis-

sion scolaire dés Cas cades-l'Achiganr nous avons interrogé tes groupes

rencontrés au sujet des dîners d l'école. D'après les compilations

recueillies, 1740 élèves prennent le repas du midi d l'école, , soit la

grande majorité de la clientèle scolaire.

Aliments chauds

Nous avons demandé aux personnes interrogées si des aliments chauds

étaient servis à l'heure du dîner et dans six 16) paroisses, la répon-

se est positive. En e f f e t , on o f f r e gratuitement la soupe aux enfants

d St-Calixte, Ste-Julienne, Chertsey et St-Câme, alors qu'd Uawdon et

St-Koch, les élèves doivent payer.. Par contre, d VEpiphanie, St-

Atphonse et St-Lin, on ne sert aucun aliment chaud.

Lorsque la soupe est offerte gratuitement, le financement vient

soit du comité de parents ISt-Calixte),des Caisses Populaires ( Chertsey',

St-Câmeï ou. du groupe Optimiste {Ste-Julienne)..

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75 7

Informations SUA les bottes à lunch

Vonne-t-on dos Informations SUA les bottes -à lunch?

A cette, question, trots QAoupes répondent OUT, deux nous parlent

du projet à venir et trois autres disent NON.

Les informations données sont souvent envoyées aux parents .sous

forme de dépliants ou lettres, mais notons qu'à l'Epiphanie, on a pré-*

s enté aux enfants un film intitulé "La botte à lunch à Nathalie" et

qu'à St-Lin. et St-Roch, des articles sur le sujet des dtners à l'école

paraissent dans le journal mensuel scolaire à l'intention des parents.

Vérifications des bottes à lunch

Soulignons également qu'une certaine vérification des boites à

lunch se fait à l'heure du diner pour encourager les enfants à consom-

mer des aliments nutritifs. Souvent, c'est l'infirmière qui vient vé-

rifier la qualité des menus une fois ou deux par année mais entre

temps, les surveillantes du dîner ou les directeurs d'école examinent

parfois les bottes à lunch des élèves„

Aliments apportés

En général, la qualité des menus semble être assez bonne selon les

témoignages recueillisLes enfants apportent des sandwichs à la vian-

de, au fromage, au beurre d'arachides,quelques aliments chauds, des jus,

des fruits et légumes, des produits laitiers, des gâteaux et des bis-

cuits. A Cherts ey, on défend les chips et les liqueurs pour donner une

suite logique à ce qui se fait à la maternelle en alimentation. Par

ailleurs, à Ste-Julienne, tes menus sont déficients dans plusieurs cas,

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152.

mais ce n'est pas dramatique selon les personnes. Interrogées. A cet

endroit, les chips et les liqueurs sont tolérés. Ailleurs, on n'a

pas spécifié le contenu des bottes à lunch mais II est à noter qu'à

deux endroits [Chertset/ et St-Calixte), on déplore le mauvais entre-

tien de centaines bottes à. lunch.

Vente d'aliments

Maintenant, panions de la vente de certains aliments à l'école.

Un fait Intéressant est à souligner, c'est qu'aucune machine distri-

butrice n'offre des friandises et des liqueurs aux enfants de la Com-

mission scolaire des Cascadés-l'Achigan. - Par,contre, on vend des ali-

ments. En voici~la liste:

' ALIMENTS VENDUS ENDROITS

Jus d'orange vitaminé et breuvage aux fruits

Chertsey, Rawdon, St-Roch, St-Lin, St-Calixte et l'Epi-phanie.

Lait L'Epiphanie et St-Calixte

Biscuits à la farine d'avoine L'Epiphanie et St-Roch

Gâteaux St-Lin et St-Roch

Soupe Rawdon et Si-Roch

Cho colait au lait St-Calixte

Conclusion

Pour-conclure, on peut dire que les autorités semblent préoccupées

par la qualité des menus que les- enfants apportent à l'école et qu'el-

les travaillent auprès des élèves pour maintenir de saines habitudes

alimentaires tout au long de l'année scolaire.

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7 5 3 .

777. CONCLUSION

7. Portrait de, la population de la Commission scolaire des Casca-dos-U Achigan. -

Il se dégage de. cette étude un portrait-type de ta Commission sco-

laire des Cas cades -V Achigan.

Cette Commission scolaire regroupe deux (2) villes, Kawdon et St-

Lin, et huit [î] villages: Chertsey, Ste-Julienne, St-Calixte, St-Roch,

l'Epiphanie, St-Cdme, St-Alphonse et Ste-tàarceltinc. La population

de ces villes et villages s'accroît régulièrement depuis quelques an-

nées d'une population de touristes qui s'installent d demeure avec

l'amélioration du réseau routier et l'attrait de là vie d la "campagvie".

Ces municipalités comportent donc plusieurs sous-centres situes autour

de nombreux lacs de la région. Comme les distances entre ces nouveaux

centres et l'école est grande, nous voyons les dîners d l'école regrou-

per jusqu'au 2/5 et même plus de la population écolière de chaque école.

Les deux, villes fournissent les services essentiels aux popula-

tions des villages, mais ces services sont en général insuffisants:

exdentiste, médecin... Par contre, les C.L.S.C. font un travail de

prévention et tentent de rejoindre les gens dans leurs milieux de vie.

Plusieurs parents doivent quitter le village chaque matin pour

aller travailler d Joliette ou même d Montréal, le travail o f f e r t sur

place étant insuffisant.

,11 y a quatorze (74) écoles primaires dans la Commission scolai-

re des Cas cades-l'Achigan, regroupant 3,353 élèves et 757 .5 professeurs.

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154.

. 2. E t u d e àù niveau alimentaire

a] Après avoir complété toutes les données des Interviews, nous

constatons une quantité intéressante d'initiatives touchant le secteur

alimentaire réalisées à la Commission scolaire des Cas cades-l'Achigan.

Même s'il n'y a aucun programme officiel et obligatoire concernant l'a-

limentation, toutes les jardinières sont sensibilisées d l'importance

de saines habitudes alimentaires pour les enfants. Chacune réalise un

centre d'intérêt sur les fruits et les légumes surtout en début d'année.

Ve plus comme cette Commission scolaire bénéficie du programme L AIT-

ECOLE pour la première fois, toutes les jardinières ont réalisé cette

année un centre d'intérêt variant d'une à trois semaines sur le lait

et ses sous-produits. Par contre, les deux autres groupes alimentai-

res abordés dans "Grignote" (viande et substituts., pain et céréales)

sont plus négligés.

On a.souligné aussi toutes les informations "non-planifiées" don-

nées lors des collations d la maternelle. C'est le moment idéal pour

parler de nutrition et ce moment priviligié revient tous les jours de

l'année. Les jardinières disent en profiter pour donner plusieurs

notions alimentaires aux enfants.

b) Parallèlement il n'y a aucun programme officiel et obligatoire

en alimentation aux autres niveaux du premier et deuxième cycles du

primaire d cette Commission scolaire. Chaque professeur utilise d son

gré la pochette "Education-nutrition". Vans quelques écoles, on sem-

ble s'orienter vers des journées ou des semaines alimentaires (journée

du fromage, des produits laitiers, des fruits et légumes, etc). On

concentre toute l'information sur l'alimentation lors de ces journées

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155.

ou de ces semaines que l'on cloture, par une. dcgu&tatlon. Les maternel-

les sont associées à ces événements. On a manifesté .beaucoup d'enthou-

siasme vis-à-vis ce type, d'enseignement et on a même prononcé le mot

"fête" pour résumer la participation des élèves.

c) Nous voulons retenir maintenant ce qui nous semble l'apport le

plus original pouvant être intégré au programme "Les Découvertes de

Grignote": la formation dans deux écoles d'un "comité-nutrition" compo-

sé de parents. Ce comité est associé à la planification,à la prépara-

tion et aussi à la réalisation de toutes tes activités qui touchent à

Valimentation dans l'école. Il peut décharger le professeur de plu-

sieurs corvées. Il est aussi le lien avec tous les parents et permet

une continuité maison-école, école-maison au niveau de tout ce qui

touche la nutrition.

d) Dans cette Commission scolaire où. les diners à l'école concer-

nent un grand nombre de familles,ce même comité peut élaborer diverses

actions pour améliorer cette période importante.

La Commission scolaire l'Industrie devra probablement elle aussi

expérimenter "les dtners à l'école" suite à la lettre de M. Pierre

Parent, directeur général de la Direction générale des réseaux aux

commissaires et aux syndics d'école, le 19 décembre 1978. [ c f . lettre

en annexe]. Comme "le gouvernement estime que les parents sont les

mieux placés pour assumer la responsabilité première de l'organisation

de ce service", la. mise sur pied d'un comité-nutrition serait peut-être

à favoris ex.

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.156

e) Plusieurs personnes rencontrées lors des Interviews ont mani-

festé de l'intérêt vis-à-vis le programme "Les Découvertes de Grignote".

Si les conclusions du projet à l'évaluation de ce programme s'avè-

rent positives, le Vépàrtément de santé communautaire pourrait peut-

être o f f r i r à la Commission scolaire des Cas cades -V Achigan dé vivre

dans ses maternelles le programme "Grignote". Ce serait un remercie-

ment tangible à notre groupe-contrôle, pour ta grande collaboration of-

ferte au projet.

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CHAPITRE 1/ 757

• ETUDE DESCRIPTIVE DE LA COMMISSION SCOLAIRE — L'wusrm AU Nït/ÉAu alimentaire

1. INTRODUCTION

a) Objectif

L'amélioration des habitudes alimentaires de la population est un

objectif qui n'est pas visé uniquement par le programme "Les Découver-

tes de Grignote" et nous devons être conscients que toutes les actions

menées en dehors da programme, de quelque nature qu'elles soient, sont

elles aussi susceptibles de jouer un râle positif sur le mode d'alimen-

tation de la population-cible. Le but du présent exposé est d'analy-

ser la nature de ces actions, afin de voir dans quelle mesure elles

interviennent, parallèlement aux activités du programme, dans la pour-

suite de nos objectifs.

b) Historique

La nutrition fait les manchettes depuis, quelques années mais quelle

a été t'amorce de tout ce branle-bas et quel cheminement celui-ci a-t-il

suivi? Il faut revenir quelques années en arriére et jeter un coup

d'oeil du câté de"Venquête Nutrition-Canada'! Cette étude dont les ré-

sultats furent connus par le biais de trois rapports publiés en 1973,

1975, 1977, nous apprenait que les Canadiens se nourrissent plutôt mal

et depuis ce temps-là on entend pn peu partout que "la moitié des adul-

tes présentent un excès de poids", nous mangeons en moyenne 100 lbs de

sucre par habitant par année"; etc. Quelques points saillants sur la

situation au Québec ont d'ailleurs été mentionnés dans l'introduction

du présent rapport.

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158.

A la suite de ces publications, te Québec fut ta première, provin-

ce à esquisser une politique de Valimentation [sept. 1977) par l'éta-

blissement d'un programme dont tes objectifs couvrent les dix prochai-

nes années et visent à rééquilibrer le régime alimentaire des Québécois.

* En plus de l'arrivée de cette politique, la création, en 1972,

des C.L.S.C• et des V.S.C. a contribué à mettre la nutrition de l'avant.

C'est en 1974-1975 que les 32 V.S.C. de la province se voyaient dotés

d'un poste de dlététlste-nutrttlonnlste et le V.S.C. de Lanaudlère de

la région de Jotlette bénéficie des services de deux de ces spécialis-

tes (travaillant toutes les deux d temps partiel). Il n'existe cepen-

dant pas de C.L.S.C. dans les limites de la Commission scolaire l'In-

dustrie.

c l Méthodologie

Nous ferons donc une brève revue de tout ce qui a été diffusé à

Joliette et dans les environs en terme d'Information en nutrition durant

l'année 1978-79 en regroupant ces Informations selon la source d'où, el-

les proviennent.

1. Ministère de la Santé et du Bien-Etre social [gouv. féd. )

2. Ministère des Af f foires sociales (gouv.proô. ) 3. Industrie alimentaire 4. Chaînes d'alimentation 5. Journaux, revues 6. Emissions de télévision 7. Rencontres sur Valimentation, événements spéciaux.

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15 9

11. RELEl/E PES" PRINCIPALES SOURCES P'INFORMATION AU NIVEAU ALIMENTAIRE

a) Ministère de la Santé et du Bien-Etre social

Le vendredi 19 janvier 19 79 à 19k30 débutait, d la télévision de

Radio^Canada, une nouvelle émission "Bonjour, comment:mangez-vous?",

faite en collaboration avec le Ministère de la Santé nationale et du

Bien-Etre socalt et ta société Radio-Canada. Cette série de 13 émis-

sions s'adresse aux enfants de 8 à 12 ans et se veut une initiative aux

bonnes habitudes alimentaires. A travers des sketches, des marionnet-

tes, des chansons, des films amusants, on transmet d l'enfant des con-

naissances qui développe 4a .prise de conscience'^ace d Valimenta-

tion. C'est donc d ce public-cible que s'adresse cette série ainsi

qu'd tous ceux qui pensent d leur avenir alimentaire et qui veulent en

savoir un peu plus long sur la nutrition.

Le Ministère de ta santé publie depuis avril 1977, un nouveau

guide alimentaire canadien, distribué dans la région par l'entremise

des diététistes-nutritionnistes du V.s.C., lors de diverses rencontres

avec des groupes (parents,...) ou des organismes (A.F.E.A.S. ). Ce gui-

de est un modèle destiné d aider les personnes de tout dge d faire

chaque jour un choix judicieux de leurs aliments.

En mai 1977, ce ministère, en collaboration avec Agriculture Cana-

da, lançait une nouvelle publication "La nutrition à bon prix". Il y

est question du guide alimentaire canadien, dé conseils . pratiques sur

la façon de choisir les produits du marché d'après leur valeur nutriti-

ve et leur coût, de l'étiquetage des produits, de ta conservation des

aliments. Ce qu'il y a d'intéressant ici c'est que la compagnie Keltog

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160.

Salada Canada. Inc. fait depuis p e u la promotion de cette, publication

en apposant, sur l'emboîtage de plusieurs de ses produits, un coupon

de commande permettant d'obtenir cette brochure en écrivant d la com-

pagnie Kellog Salada. Cette nouvelle initiative s 'insère dans une cam-

pagne publicitaire vantant les mérites d'une saine alimentation.

6) Ministère des Affaires sociales

Dès mars 1978 le gouvernement québécois décide de consacrer $85 000

à une vaste campagne pour la promotion de la santé. La première phase

de cette campagne s'étend de mars à juin 1978 et la deuxième phase cou-

vre l'année 1979 au complet. " A u Québec faut se tenir en santé", c'est

le mot d'ordre donné par te ministre Lazure lors du lancement de cette

vaste campagne de contre-publicité s'attaquant:

1. d nos habitudes alimentaires

2. à l'usage du tabac

3. d l'abus de médicaments

Première suite concrète d ta politique québécoise en matière de

nutritions, cette campagne porte dans une large mesuré, sur la nutrition

et vise d corriger nos habitudes alimentaires. Elle se présente sous

forme de messages publicitaires à' la télévision et d la radio, de pan-

neaux-réclames, d'affiches et de dépliants.. Pour l'année 1979, on

prévoit aussi la publication d'un guide alimentaire, destiné aux con-

sommateurs, qui sera distribué d travers tout le Québec. Cette contre-

publicité vise d réduire la consommation de sucre et de matières grasses,

d augmenter l'apport en cellulose, en fruits et en légumes et à favo-

riser la consommation de '3 repas équilibrés par jour,

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161.

Le ministère publie périodiquement des bA.ochuA.es, dépliants, SUA

différents aspects de. l'alimentation, ceux-ci étant distribués dans

la région par l'intermédiaire du V.S.C.

c) Industrie alimentaire

Différentes compagnies d'alimentation amorcent une publicité orien-

tée vers la valeur nutritive de leurs produits, suivant ainsi le mou-

vement mis de l'avant par les organismes gouvernementaux et les asso-

ciations de consommateurs. Citons quelques exemples:

- Kellogg Salada qui, en plus de distribuer la brochure "La

nutrition à. bon prix" (ctf. en ï ) , fait depuis quelques an-

nées la promotion de ses céréales de son en vantant les mé-

rites de la cellulose et souligne l'importance du petit

déj eûiner.

- La Fédération des Producteurs de lait du Québec qui dit que

"Boire du lait, c'est se fleurir l'intérieur".

- L'Office Canadien de Commercialisation du Vindon qui mentionne

dans sa récente publicité quer"Accaas.e de sa valeur nutritive

et de son prix très économique, la dinde, faut s'en servir".

Il faut aussi souligner Vapparition, sur le marché, de nouveaux

produits qui se veulent plus nutritifs:

- Quaker et la tablette Croque-Nature

- General Mills et le Granola en barre

- Les nouvelles céréales à grains entiers ICrachlin'Bran:..)

- Le pain quotidien

- Les gaufres au son

- Le yogourt glacé etc...

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Ces innovations sont an reflet de l'ajustement que l'on entrevoit

chez certaines compagnies afin de s'adapter aux nouvelles exigences

des. consommateurs.

d] Chaînes d'alimentation

La coopérative régionale de Lanaudière, par le biais du nouveau

Cooprix de Joliette [ouverture en novembre 1978), renseigne te public

gna.ee d son kiosque d'information d la consommation où l'on donne des

recettes toutes les semaines ainsi que des dépliants. Exemples:

- ''Veut-on s'alimenter naturellement au supermarché?"

- "Vos intestin&isont-ils en forme?"

- "Le sucre, un besoin ou une gâterie?"

et des conseils sur l'alimentation. Vans les allées du magasin,des

affiches sont installées prés des aliments pour informer les gens sur

les produits [valeur nutritive, codt, quantité dé sucre et de gras...).

Chaque semaine une étude est effectuée sur la valeur alimentaire d'un

groupe de produits. La revue Cooprix, publication mensuelle, est aussi

une source d'information et la coopérative, publie,P^ l'intermédiaire

des journaux locaux "Joliette-Journal" et "L'Action" des articles trai-

tant de la bonne alimentation, Toutes ces activités sont sous la res-

ponsabilité d'un conseiller en consommation, attaché à Cooprix.

Vês mai 1977, les magasins Dominion lançaient un nouveau program-

me appelé Boni-Nutrition dont le but est d'inciter le consommateur à

mieux s'alimenter en lui signalant, d même les produits offerts d prix

réduits, ceux qui sont le plus profitables d la santé. Seuls les pro-

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doits faisant partie de la liste des aliments recommandés pan. le guide

alimentaire canadien et faisant l'objet de réductions appréciables sont

sélectionnés comme boni-nutrition. Les bonis sont identifiés par un

sigle dans tes journaux chaque semaine et par des collants en magasin.

Cette initiative fait suite aux recommandations du Ministère des Affai-

res sociales et est menée par Louise Vesaulniers, diététiste-conseil

chez Dominion.

La chaîne d'alimentation AI/A met d la disposition de ses clients

des copies du guide alimentaire canadien.

e ) Journaux, revues

- Journaux

in plus des grands quotidiens tels le Devoir, la Presse, le Jour-

nal de Montréal, qui présentent des chroniques sur l'alimentation, les

journaux locaux "Joliette-Journal" et "L'Action" publient périodiquement

divers articles se rapportant aux aliments. Exemples:

- "Conseils pratiques sur le fromage"

- "Le lait, aliment d'une valeur nutritive incontestable"

- Revues

Coopnix [cf.4}

L'Office de la protection du consommateur publie une revue mensuel-

le d'information "Protégez-vous" qui renseigne le public sur différents

sujets, dont l'alimentation. Cette information se présente souvent

sous forme d'analyse comparative de différents produits ou services,

coût versus qualité, et guide le consommateur vers un meilleur choix.

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L'Institut de Promotion des Intérêts du'ConSommàteur.\i.P.l.C)

publiait jusqu'en novembre 1978, une revue dans le.même genre "Le Ré-

veil du Consommateur".

La revue Châtelaine, par la chronique mensuelle "Nutrition" de

Louise Lambert-Lagacé [diététiste], se révêle une source d'information

â la portée de tous et présente un éventail de sujets qui capte l'in-

térêt du lecteur et répond â plusieurs de ses interrogations en ma-

tière d'alimentation.

Plusieurs autres revues "Madame", "Vivre", etc., publient fréquem-

ment des articles sur Valimentation.

tf) Emissions de télévision

"Bonjour, comment mangez-vous?1' (c^. H

Radio-Québec diffuse, depuis le 11 janvier 1979, "Manger comme du

monde", une série d'émissions sur l'alimentation qui incitent tes gens

â se nourrir sainement tout en se régalant.

"Consommateur plus", à Radio-Canada, est une émission d'information

sur la consommation et l'alimentation y figure parmi les sujets les

plus fréquemment abordés. On y compare différents produits, on y met

le public en garde contre ta publicité abusive, etc...

Télé-Métropole renseigne le public en matière d'alimentation par

le biais de deux de ses émissions quotidiennes. En e f f e t , Louise Lam-

bert-Lag acé participe régulièrement à l'émission "k la bonne heure"

et Louise Vesaulniers revient chaque semaine â l'émission "Bonjour

Madame". Ces deux diététistes donnent de précieux, conseils au public

de CTTM.

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g) Rencontrés sur Valimentation, événements spéciaux.

- Rencontres

La présence, au P-S.C. de ta région, de deux nutritionnistes, a

donné lieu d diverses rencontres sur l'alimentation dans te cadre de

réunions de parents, de professeurs ou de citoyens.

Cette année, neuf (9) rencontres avec tes différents comités d'é-

cole de la Commission scolaire l'Industrie ont permis de renseigner

les parents de ces comités sur la nature des activités vécues par leurs

enfants dans le cadre des programmes de nutrition scolaire. Ces ren-

contres donnent lieu d divers échanges sur l'alimentation et sont de

nature d sensibiliser tes parents d l'importance de "bien manger" tout

en les renseignant sur la façon dont leurs enfants recevront ce messa-

ge d l'école.

Les rencontres avec les professeurs se présentent sous forme d'a-

teliers oit la nutritionniste présente les différents programmes d'édu-

cation en nutrition, conçus selon tes niveaux d'apprentissage scolaire,

afin d'inciter les professeurs d appliquer ces programmes dans leur

classe. Depuis 3 ans, les efforts des• nutritionnistes du P.S.C. se sont

concentrés sur la promotion d'un programme d'éducation en nutrition au

niveau du premier cycle [1ère, 2è,3è année) du primaire et depuis le

mois de septembre, 8 rencontres ont eu lieu avec différents professeurs

de ces niveaux. L'application de ce programme dans tes écoles de la

Commission scolaire l'Industrie contribue â promouvoir la bonne alimen-

tation, un peu de la même façon que te programme "Les Découvertes de

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166.

Grignote" [quoique de façon moins intensive) et se veut la suite logi-

que du programme pour le passage de la maternelle au primaire. L'en-

fant y apprend à identifier les aliments, et les classifier en groupes

alimentaires et. à constituer des repas complets.

L'A.F.E.A.S, , un organisme existant dans plusieurs paroisses de

la région, organise fréquemment des rencontres où. des conférenciers sont

invités à parler de sujets variés. Cette année, 3 rencontres sur l'a-

limentation ont eu lieu sur le territoire de la Commission scolaire

l'Industrie et les nutritionnistes du V.S.C. ont répondu à la demande

de l 'A .F .E .A .S . des paroisses suivantes: St-Liguori, Crabtree et Ste-

Tkérêse. On y parle de la préparation des aliments, d'achats, de me-

nus , etc.«.

- Evénements spéciaux

Pour souligner l'Année Internationale de l'Enfant, un colloque ap-

pelé. "Magoshan" a été organisé par Mond'Ami, Jeunesse du M onde et CREPI

Lanaudiére. La responsable de cette journée,Mlle Jeanne Charette, a deman-

dé à. l'équipe "Grignote" de préparer un kiosque intitulé "Alimentation-

Santé" et de solliciter la participation de quelques enfants. L'évé-

nement a eu lieu le 28 avril. 1979, à la polyvalente Thérèse-Martin et

a donné lieu à des activités telles la préparation d'une salade de lé-

gumes, la fabrication de beurre d'arachides... devant un public curieux

et intéressé.

' Le camp "Bout en train" camp de formation des moniteurs de terrains

de jeux de la région Lanaudiére, a fait appel à l'équipe "Grignote" afin

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767.

d'organiser une période, d'in formation en nutrition pour tes moniteurs

qui seront d Voeuvre dans les différents terrains de jeux, au cours

de l'été 1979. Cette initiative a pour but .de sensibiliser les moni-

teurs d l'importance d'une saine alimentation, de leur donner l'infor-

mation nécessaire d la diffusion de cette information et de les guider

dans l'élaboration d'activités susceptibles d'intéresser les enfants

tout en amenant d "mieux manger

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CHAPITRE VI

JUSTIFICATION

A. COMMENTAIRES DES PARENTS SUR LE PROGRAMME

Introduction

Lors de. notre, dernier sondage téléphonique, nous avons interrogé

JLes parents des enfants de la maternelle de l'Industrie sur le program-

me "Les Découvertes de GrignoteNous voulions vérifier jusqu'à quel

point les notions du programme avaient atteint tes parents par te biais

de l'enfant„

Les questions posées visaient à faire ressortir qui, de l'enfant

ou de la jardinière avait informé les parents sur le programme. Nous

voulions de plus relever les changements alimentaires remarqués chez

l'enfant par les parents, tes changements alimentaires perçus au niveau

familial et les améliorations suggérées.

SUA le nombre global de cent douze parents interrogés, quatre-vingt-

quinze d'entre eux ont dit connaître Vexistence de. Grignote à la ma-

ternelle tandis que dix-sept parents l'ignorent complètement dont seize

pères et une mère. Précisons qu'autant de mères que de pères ont répon-

du à ce sondage.

Degré de satisfaction des parents

Les parents interrogés sont-ils satisfaits du programme "Les Dé-

couvertes de Grignote"? Voici les qualificati fs: utilisés pour témoi-

gner leur satisfaction.

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169.

La majorité des parents interrogés semble très satisfaite du pro-

gramme enseigné d ses ' enfants. ,Les. qualificatifs utilisés .passent , i

par excellent, parfait, très bon, formidable, épatant, très bien,etc..

Les autres parents moins enthousiastes trouvent quand même du bon dans

ce programme en le qualifiant comme "pas si mat, pas pire, ça a de l'al-

lure". Certains parents ajoutent que le programme renseigne l'enfant

et l'encourage d avoir de bonnes habitudes alimentaires que les parents

ont parfois de la difficulté d faire respecter d la maison. Vautres

précisent que ce programme habitue l'enfant d goûter aux aliments moins

connus ou moins aimés et t'aide d prendre conscience de l ' e f f e t des ali-

ments sur sa santé en étudiant ta quantité de sucre contenu dans les

aliments ou en découvrant que le calcium contenu dans le tait et les

produits laitiers sont bons pour lui.

Changements alimentaires perçus chez l'enfant

En général, les parents disent avoir perçu des changements dans

les habitudes alimentaires de leur enfant. Certains parents soulignent

que leur enfant consomme davantage de fruits et de légumes crus, de

fromage, de noix et beaucoup moins de bonbons. On dénote un souci cons-

tant de l'enfant par rapport d la teneur en sucre des aliments. Par

exemple, il surveille s'il y a du sucre dans tes préparations culinai-

res d la maison, utilise des céréales non sucrées de préférence à une

céréale sucrée, des biscuits secs à des biscuits sucrés et il souligne

l'importance de se brosser les dents si occasionnellement il mange des

aliments sucrés.

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170.

Certains parents ne remarquent pas de changements chez tear enfant

en précisant que ceux-ci avaient déjà, de bonnes habitudes alimentaires.

Peu d'entre eux disent que-leur enfant continue à manger des sucreries

à la maison.

Modifications au niveau familial

Les différentes modifications perçues par les parents, discutées

avec les enfants ne peuvent faire autrement que d'Influencer les habi-

tudes alimentaires de la famille. Ainsi, plusieurs parents soulignent

qu'ils ont augmenté la consommation de lait et produits laitiers, de

légumes et de fruits. Ils ont diminué la fréquence des desserts sucrés,

de l'achat de bonbons, chocolats et se sentent surveillés par leurs en-

fants au sujet du sucre dans les préparations alimentaires.

Certains parents sont conscients que la bonne alimentation de leurs

enfants relève de leur responsabilité et sont heureux que leurs enfants

soient avertis sur les aliments constituant une bonne alimentation par

contre d'autres précisent que l'enfant peut difficilement changer ses

habitudes alimentaires si ses parents ne s'en soucient pas réellement.

Améliorations, suggestions

Suite à ces commentaires, certains parents ont suggéré qu'un pro-

gramme comme celui-là soit prolongé au niveau primaire et secondaire

pour Inciter l'enfant à toujours bien s'alimenter même lorsqu'il sera

autonome. Vautres parents aimeraient être plus directement Impliqués

en recevant davantage d'Informations sur l'alimentation en général et

sur les programmes d'alimentation donnés à leurs enfants à l'école.

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198.

Cùmmènt les parents sont informés du programme.

Il est évident que. le. programme "Les Découvertes de. Grignote" est

connu par les parents principalement par le biais de leur enfant de la

maternelle• Quelques jardinières Informent aussi les parents d'une

façon personnelle. Le cahier de l'enfant et te texte sur les céréales

diffusés par le programme et par l'équipé du projet semblent avoir re-

joint plusieurs parents et les avoir informés sur le programme.

Conclusion

Il est vraiment intéressant de constater que les parents entendent

eux aussi parler de Grignote. Et ce sont les enfants qui sont les pro-

moteurs de cette information, ce qui signifie la transposition du mi-

lieu scolaire au milieu familail des notions acquises.. Lorsqu'on a

comme principe que l'école forme un monde d part, on a tendance d chan-

ger notre optique lorsqu'il s'agit du programme "Les Découvertes de

Grignote", compte tenu que seulement dix-sept parents sur cent douze

disent ne pas avoir entendu parler du programme. Ceux qui ont émis

une opinion sont d'accord d valoriser ce programme, d constater que

celui-ci a modifié certaines habitudes alimentaires au niveau de l'en-

fant et de la famille et d espérer qu'un tel programme s'élargisse au

niveau primaire et secondaire. On peut donc dire que te programme est

fondamentalement très bon et répond d un besoin au niveau d'une société

qui s'alimente plus ou moins bien.

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B) COMMENTAIRES DES JARDINIERES SUR LE PROGRAMME

Introduction

Aftn d'effectuer un bilan de la participation des jardi-nières au programme "Les découvertes de Grignote" et afin de recueillir leurs impressions sur le déroulement des activités de ce programme, l'é-quipe a demandé diverses questions aux enseignantes à la fin de l'expé-rimentation. Voici un aperçu des dix-sept réponses reçues:

7 . Avez-vous aimé expérimenter le programme Grignote?

Toutes les jardinières répondent dans l'affirmative à cette question et pour mieux expliciter, elles nous disent ce qu'elles ont le plus aimé et le moins aimé.

Cè gué les jardinières ont aimé dans le programme

- La présence et l'utilisation des marionnettes qui captent l'intérêt des enfants.

- La variété dans la présentation des activités et 1e fait qu'elles soient vivantes et près du vécu de l'enfant.

- Les dégustations qui permettent aux petits d'avoir des contacts di-rects avec les aliments et qui leur fournissent l'occasion de goûter à de nouveaux aliments.

- Le programme en général car il sensibilise les enfants à l'importance d'une saine alimentation et favorise une meilleure qualité des col-lations.

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Ce que tes jardinières ont moins aimé dans le programme

- Les activités trop nombreuses et trop tongues et te manque de temps pour les réaliser.

- Ali-dent et le principe de la dent noire et de la dent blanche.

Les démarches pour: - l'achat des alimenté - La longue préparation du matériel et l'absence d'illustrations en pho-

tos - La trop grande variété de pains dans le concept "Pain et céréales - Les sucres concentrés qui viennent un peu- débalancer te programme - Le cahier de l'enfant avec ses modèles préparés. - Certaines activités: crème glacée, fruit d'or, macédoine en couleurs,

concours de beauté, céréale magique, coco-soleil s'endort.

2• Reprise du programme l'.an prochain

L'an prochain, il n'y aura plus d'équipe pour évaluer le programme de façon systématique. En dépit de ce fait, les dix-sept jardinières interrogées comptent revivre le programme. Cette année, tous les efforts investis dans la recherche d'images, de documentation, tout le temps mis pour assimiler tes objectifs et intégrer les activi-tés au programme régulier de la maternelle ont, pour ainsi dire, obligé les jardinières à une certaine rigidité dans l'application des "Décou-vertes de Grignote". Unanimement, elles croient que ce sera plus fa-cile l'an prochain, car, connaissant le programme, elles pourront le vivre avec plus de souplesse intégrant les activités d la vie de la classé, tes adaptant à partir des réalisations de cette année. Ce sera aussi plus intéressant car elles pourront varier l'ordre des activités ou même des concepts les répartissant selon les saisons ou les centres d'intérêt des enfants.

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Les jardinières adhèrent donc à l'objectif du programme qui est d'amener; Venfant à savoir par lui-même la différence entre un aliment nutritif ou non. Elles croient que le programme "Les découver-tes de Grignote" sera un guide permettant l'atteinte de cet objectif vital pour un enfant et dans cette optique, elles revivront le program-me dans les années à venir.

3. Comité nutrition

Le questionnaire demandait aux jardinières de se pronon-cer sur la pertinence de former un comité nutrition composé de parents pouvant les aider dans l'achat des aliments ou la réalisation de cer-taines activités " du programme.

Treize jardinières ont qualifié cette proposition favora-blement en utilisant les qualificatifs suivants: excellente idée, formi-dable, parfait, intéressant, bien, etc. Selon elles, la formation d'un comité de parents tes aidant à l'achat des aliments ou à la réalisation des activités leur permettrait d'alléger leurs démarches techniques, les taissant.se concentrer davantage sur le contenu et les objectifs des ac-tivités. Certaines jardinières impliqueraient les parents surtout lors de fêtes spéciales comme WoSl, fête des enfants ou pour l'achat et la préparation des' aliments.

Quelques-unes précisent que de demander à certains parents de participer aux activités de Grignote permettraient à ceux-ci d'être informés et de s'intéresser davantage aux notions alimentaires véhiculées dans le programme1l y aurait ainsi un lien entre l'école et la maison.

Cependant trois jardinières se montrent vlutdt défavora-

bles à mettre sur pied un comité: de ce genre par.ce ou'elles préfèrent

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être autonomes dans la préparation et la realisation des activités. Elles considèrent qu'elles auront tout ce qu'elles désirent en temps voulu et selon leurs exigences personnelles.

Vonc, même si quelques-unes désirent organiser tout le travail par elles-mêmes pour la majorité des jardinières, le comité nutri-tion est une solution aux courses dans tes supermarchés après les heures de classe. Il serait aussi une aide précieuse tors des activités vécues par les enfants à la maternelle•

Montants dépensés par les jardinières, pour l'achat d'aliments

Pour l'expérimentation du programme Grignote, la Commis-sion Scolaire de l'Industrie avait alloué un budget de $1.00 par enfant pour l'achat des aliments nécessaires à la réalisation de toutes tes activités. V'après le relevé des montants dépensés (voir tableau) par les jardinières pour l'ensemble du.projet, nous réalisons que ce budget ne s u f f i t pas. En e f f e t , pour une classe de 40' enfants, on calcule une moyenne de $52.00 par jardinière s'oit $ 1.35 par enfant, pouvant varier de $ 0.73 d $ 1.88, approximativement.

Sur les seize enseignantes qui nous ont fait parvenir le montant dépensé, plusieurs ont dépassé le budget alloué. Nous notons également un gros écart entre le plus faible montant enregistré et le plus élevé. En e f f e t , une jardinière a dépensé $ 23.00 alors qu'une autre est allée jusqu'à $ 129.00. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela: te nombre d'enfants par .classe, la participation des parents, la réalisation des activités telles que suggérées en utilisant tous les aliments frais mentionnés, la facilité d'approvisionnement, l'utilisa-tion d'aliments venant des enfants ou du garde-manger personnel de la jardinière, la possibilité de dépasser te budget alloué, etc. Certains professeurs, après avoir épuisé le montant de $ 1.00 par enfant, durent se priver de faire des achats pour la réalisation des derniers concepts, à.cause du manque d'argent.

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Il serait donc, souhaitable d'augmenter le budget et qu'une politique commune soit établie au niveau de la commission scolaire et ce. propos.

Relevé des montants dépensés par les jardinières m 797g"79 PouJl réaliser Grignote

Tableau XI

Nombre de jardinières16

Montants : $

30.00 55.00 30.00 63.00 40.00 41.00 . 74.00 43.00 43.00

129.00 40.00 45.00

100.00

23.00 43.00 69.00

Moyenne par jardinière.* $ 52.'

avec un écart de $ 23.

Le montant par jardinière peut varier de $ 29 à. $ 75.

Pour une classe de. 40 enfants on calcule une moyenne de $ 1.35 par enfant pouvant varier de $ 0.73 et $ 1.88

829.00 TOTAL

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Remarques générales formulées par les jardinières au sujet du programme.

Nous vous Livrons maintenant les remarques personnelles des jardinières. " A u départ, j'ai trouvé te programme chargéce qui est sans doute normal face d un nouveau projet. P e u d peu, Grignote a fait partie de notre classe. Donc, nous avions franchi un grand pas: se familiariser. C'est avec fierté et bonne humeur qu'elle est deve-nue notre amie d qui on faisait des commentaires sur le choix de nos collations. Lorsque Grignote était absente trop longtemps, les amis soulignaient tes absences de Grignote. C'est avec Grignote que nous avons découvert les bases d'une alimentation saine et nutritive. En résumé: te résultat est merveilleux et si c'était d refaire, c'est avec optimisme que j'entreprendrais le programme".

"Ce programme est très enrichissant pour moi-même et les enfants. J'exprime seulement.un voeu: que ce programme ait une suite au niveau de Vélémentaire. Il serait regrettable après tant d'efforts des enfants et des jardinières que le tout soit discontinué. Les pro-fesseurs de l'élémentaire devraient recevoir certaines informations sur ce programme afin d'être en mesure de le continuer".

"J'ai beaucoup aimé car j'ai appris à mieux connaître tes aliments sains et le pourquoi de cette classification. Tous tes enfants ont eu la chance de goûter, sentir, toucher les aliments étudiés. Ils connaissent beaucoup d'aliments et comprennent que certains sont meil-leurs pour la santé. C'est un programme très intéressant et enrichis-sant et je suis fière de l'avoir expérimenté. Merci d Grignote d'avoir partagé nos expériences pendant un anl"

"C'est un programme bâti sur tes besoins alimentaires et d travers les activités, on peut arriver d découvrir tes qualités des aliments sains".

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"Ce programme a permis d'orienter mon enseignement vers des activités qui touchent le vécu de l'enfant".

"Je commencerais le programme par le concept sur le lait et j'adapterais les autres concepts selon les saisons. J'ajouterais également un thème sur les bienfaits de l'eau".

"Je pense que le programme pourrait atteindre suffisam-ment son but mime si on faisait moins appel à l'émotivité de l'enfant et cela éviterait certains excès pour des enfants qui sont encore très entiers dans leurs réactions".

"Si le projet devait être entrepris dans d'autres com-missions scolaires, j'aimerais que certaines améliorations soient fai-tes: les dessins devraient être fournis en double car nous avons deux groupes, les illustrations devraient être en couleurs et contenues dans le document et une bibliographie plus élaborée devrait être four-nie ainsi qu'une liste de films, diapositives et disques disponibles SUA le marché".

"Cette année, le programme m'a assez accaparée étant donné que je l'expérimentais, mais dans les années à. venir, je prévois l'appliquer consciencieusement et de façon plus détendue et agréable. Connaissant mieux la matière, je vais pouvoir l'adapter en conséquence et le matériel étant fabriqué, je pourrai me permettre de varier ou d'ajouter autre chose au besoin. De plus, je veux profiter d'un comité-nutrition pour l'achat d'aliments."

"J'ai trouvé cela bien d'ouvrage mais j'ai bien aimé

quand même. Je souhaite que ce travail se poursuive en première année

et que tes parents soient encore mis au courant car si ces derniers

coopèrent, ce sera plus profitable".

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"Je trouve te programme efficace auprès des enfants mais il y a trop d'activités. Elles sont un bon guide pour moi mais je ne tes referai pas toutes.' Les enfants sont très motivés, its se prennent plus en main et comprennent que c'est important pour ta santé et la dentition".

"J'ai bien aimé le programme, il a beaucoup plu aux en-fants et nous avons appris différentes choses grâce â lui. J e crois qu'il a aussi influencé les habitudes alimentaires de la majorité des enfants... [et les miennes). Cependant, j'ai trouvé ardu de devoir tout le présenter dans un temps déterminé".

" L e programme intéresse beaucoup les petits qui sont mo-tivés â bien se nourrir. Ils voient et "connaissent" l'importance de choisir leur collation pour une bonne santé. Ve plus, tout en favori-sant chez l'enfant une alimentation saine, il nous fournit la possibi-lité d'explorer plusieurs centres d'intérêts en les rendant attrayants car nous avons le budget pour observer concrètement".

"Ce programme est une approche nouvelle qui enrichit mon enseignement".

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I

Il pcuutte.

ETUVE VE L'IMPACT

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CHAPITRE l/II

ACQUISITION DE CONNAISSANCE

La 2è partie, du ''Rapport sur l'évaluation du programme Les découver-

tes de Grignote" vise à répondre au 1er objectif du projet de recherche,

soit.*

- identifier les activités pédagogiques du programme qui

favorisent chez tes enfants de maternelle l'acquisition

de nouvelles connaissances dans le domaine de la nutrition.

Méthode retenue

Pour ne pas multiplier inutilement les tests de connaissances auprès

des enfants, l'équipe de recherche, après avoir consulté les jardinières,

a retenu deux étapes de vérification des connaissances. La première se si-

tue d la fin du long concept sur les fruits et légumes, concept très détail-

lé. (ctf 1ère partie du rapport, chapitre I ) . La deuxième se situe d la

fin de tous les concepts pour vérifier si tes enfants après avoir vécu tou-

tes les activités du programme, peuvent savoir quels aliments constituent

une bonne collation.

A. Vérification des connaissances par le test sur les fruits et légumes

1. Technique

a) Description du test

Tenant compte de l'âge des enfants (5 ans), ceux-ci ne sachant ni li-

re, ni écrire, et étant à'l'âge du concret, l'équipe a retenu la formule

suivante.

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181.

1. La jardinière fait passer le test.

1. Sua une table sont disposes 5 fruits irais et 5 légumes frais:

brocoli, chou-fleur, radis, haricot, champignontoamplemousse,

citron, raisin, poire, ananas.

3. Ces fruits et légumes se retrouvent dans les activités du lé

concept, dans le programme "Grignote".

4. Ces fruits et légumes ne sont pas ceux, reconnus avant le pro-

gramme par tous les enfants (tels patate, carotté, pomme, oran-

ge, banane),

5. Ces fruits et légumes ne sont pas ceux ne se retrouvant jamais

ou presque sur les tables ou au supermarché (tels aubergine,

kiwi, etc. ).

6. Les jardinières peuvent facilement se procurer ces fruits et lé-

gumes au moment du test (janvier/février 7979).

7. Les jardinières doivent indiquer la date de la fin du concept

et celle de la passation du test.

8. Lorsque la jardinière montre un aliment, l'enfant doit te nommer

en 10 secondea ou moins.

9. La jardinière indique le résultat obtenu pour chaque aliment sur

la feuille standard fournie par l'équipe ( c f . annexe test no. 7:

Fruits et légumes ).

Les jardinières ont fait passer le test en janvier et février 7979 *

à. l'Industrie après avoir terminé le 2è concept.

* En moyenne on a mis 6} jours entre la fin du concept et la passation du test. .

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J 82

Les jardinières de Cascades-L'Ackigan ont accepté, de faire passer

le. même test aux enfants de leur classe à la ml-février 1979, comme

groupe-contrôle.

b) Limites de cette méthode

Les jardinières du groupe-contrôle qui ont fait passer le test aux

enfants étaient tris motivées car, ne vivant pas le programme, elles

espéraient le vivre l'an prochain. Ces jardinières avaient vécu dans

l'ensemble des activités portant sur les fruits et légumes.

N'ayant pas fait passer le test à. VIndustrie avant que les classes

vivent le programme, on ne pourra savoir si les deux groupes sont sem-

blables au départ. Les comparaisons qu'on pourra faire entre les deux

groupes seront donc plus limitées, l'Industrie étant testé après avoir

vécu te programme.

c] Compilation des données

Toutes les réponses ont été compilées par l'équipe de recherche

selon les variables suivantes:

TABLEAU XII TEST VES FRUITS ET LEGUMES

DESCRIPTION VES VARIABLES NO VE LA VARIABLE

Code de l'école Code de la classe de l'enfant Reconnaissance par l'enfant du brocoli Reconnaissance par l'enfant du chou-fleur Reconnaissance par l'enfant du radis Reconnaissance par l'enfant du haricot

3

4 5 6 7

U 2

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TEST PES FRUITS ET LEGUMES (suite)

DESCRIPTION PES t/AR I AS LES NO VE LA VARIABLE

Reconnaissance par V enfant du champignon 8 Reconnaissance pan V enfant du pamplemousse 9 Reconnaissance pan. I'enfant du citron 10 Reconnaissance pan V enfant du raisin 11 Reconnaissance pan V enfant du melon 12 Reconnaissance pan l'enfant de l'ananas 13 Total des légumes reconnus pan l'enfant 14 Total des fnuits reconnus par l'enfant 15 Total des légumes et des fruits reconnus 16 par l'enfant Nombre d'enfants ayant reconnu le brocoli 17 Nombre d'enfants ayant reconnu lé chou-fleur IS Nombre d'enfants ayant reconnu le radis 19 Nombre d'enfants ayant reconnu le haricot 20 Nombre d'enfants ayant reconnu le champignon 21 Nombre d'enfants ayant reconnu le pamplemousse 22 Nombre d'enfants ayant reconnu le citron 23 Nombre d'enfants ayant reconnu le raisin 24 Nombre d'enfants ayant reconnu le melon 25 Nombre d'enfants ayant reconnu l'ananas 26 Nombre d'enfants pouvant nommer 10 aliments 27 Nombre d'enfants pouvant nommer 9 aliments 28 Nombre d'enfants pouvant nommer 8 aliments 29 Nombre d'enfants pouvant nommer 7 aliments 30 Nombre d'enfants pouvant nommer 6 aliments 31 -Nombre d'enfants pouvant nommer 5 aliments 32 Nombre d'enfants pouvant nommer 4 aliments 33 Nombre d'enfants pouvant nommer 3 aliments 34 Nombre d'enfants pouvant nommer 2 aliments 35 Nombre d'enfants pouvant nommer 1 aliment 36 Nombre d'enfants ne pouvant nommer aucun aliment 37 Code de l'enfant ; 38 Nombre de jours entre fin du concept et la 39 date du test

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184.

2. Analyse des données

Nous analyserons les données pour connaître si les activités pro-

posées dans le 2é concept du programme "Grignote" ont favorisé chez les

enfants de maternelle qui les ont vécues Vacquisition de nouvelles con-

naissances sur les fruits et tes légumes. Nous comparerons Industrie à.

Cascades pour connaître si le groupe ayant vécu "Grignote" reconnaît

mieux les fruits et les légumes que le groupe qui ne Va pas vécu.

a) Réponse de la population

TABLEAU XIII

Réponse de la population chez les deux, commissions scolaires [test fruits et légumes)

Distribution Industrie Cascades

Jardinières 19 12 Ecoles 16 7

Enfants 612 284

b) Connaissance sur les fruits et légumes chez le groupe-témoin et le groupe contrôle.

1. Fruits et légumes

A l'Industrie, 18% des enfants questionnés ont obtenu 10 bonnes ré-

ponses sur 10 et à Cascades, 1.8% des enfants' ont eu le même résultat.

Si on regarde le nombre d'enfants n'ayant pu répondre correctement à

aucune question, seulement .21 des enfants de l'Industrie et'2.8% des

enfants de Cascades ont obtenu 0 bonne réponse sur 10.

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1 8 5 .

II est aussi Intéressant de comparer les groupes quant, à ceux qui

ont obtenu 5 bonnes réponses et moins sur 10. Là encore, Industrie est

supérieur• avec 22.3% des enfants ayant réussi la moitié des réponses et

moins tandis qu'd Cascades ce taux grimpe à. 44.7%

De ces chiffres, on peut tirer la conclusion que les enfants de

l'Industrie reconnaissent davantage les fruits et les légumes du test

que les enfants de Cascades.

[Voir graphique

2. Légumes

A l'Industrie, 27.8% des enfants ont reconnu tous les légumes du

test tandis que ce taux baisse d 4.61 d Cascades. D'autre part, 30.7%

des enfants de l'Industrie on pu nommer 4 légumes sur 5 et 19% d Casca-

des. A l'Industrie, les enfants reconnaissent plus les légumes qu'à

Cascades.

3. Fruits

Plus d'enfants des deux groupes ont obtenu 5 bonnes réponses sur 5

pour les fruits qu'il y en a qui ont obtenu le même résultat pour les lé-

gumes. En e f f e t , 35.6% des enfants de l'Industrie et 15.7% des enfants

de Cascades ont nommé tous les fruits du test. Mais ici encore Industrie

est légèrement supérieur d Cascades dans la reconnaissance des fruits.

[Voir graphique I)

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GRAPHIQUE T 186

100 j j Indtu&iie.

Cascade* TEST SUR FRUITS ET LEGUMES

FRUITS ET LEGUMES RECONNUS

32 30 28

26 24 22

20

M

16

14 12

10

8 6

4 2 0

10

fat qà jim _ ecc

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GRAPHIQUE II

InduAùUe

CiUcadtA

llgoroea AtcûnnuA

TEST: FRUITS ET LEQWES

Fiait* teconmu

$ Nombre de légume* 0 Zombie de ^Mû-tà

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.188

TABLEAU XII/

4: % des enfants ayant reconnu, chaque fruit et chaque légume.

Légumes Industrie Cascades Légumes % %

Brocoli 39.1 9.2 Chou-fleur 72.7 40.1 Radis 70.4 62.7 Haricot 79.7 53.2 Champignon 93.3 82.4

Fruits -

Pamplemousse 59.6 47.9 Citron 75.7 64.1 Raisin 92.0 87.3 Poire 74.0 40.5 Ananas 61.3 53.9

A l'Industrie, le taux de reconnaissance pour chaque fruit et légu-

me est toujours plus haut qu'à Cascades.

"Champignon" pour les légumes et "raisin" pour les fruits sont les

plus reconnus autant à Cascades qu'à l'Industrie. Le champignon fait par-

tie, peut-on dire, du folklore enfantin à la maternelle. Avant même de

savoir qu'on peut le manger, les enfants savent que c'est la maison des

lutins et ils le dessinent très tôt. Voilà pourquoi, à notre avis, il fut

reconnu par autant d'enfants.

"Brocoli" est l'aliment le moins nommé par tes deux groupes et de loin

le plus faible à Cascades. En prenant comme seuil de faiblesse un taux de

moins de 60% de réponse, Industrie compte 2 faiblesses: le brocoli et le

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.9

pamplemousse.. D'après le. même paramètre, Cascades compte 6 faiblesses:

brocoli, chou-fleur, haricot, pamplemousse, poire et ananas.

5. Conclusion

Même si toute comparaison présuppose que les deux groupes étaient

semblables au départ et que nous ne puissions l'affirmer, nous pouvons

quand même dire que l'Industrie, après avoir vécu le concept du programme

"Grignote" sur les fruits et légumes, peut nommer à 70%• en moyenne chaque

fruit et légume du test. De plus, le groupe-témoin est supérieur au grou-

pe-contrôle qui n'a pas vécu le programme (mais qui a pu vivre d'autres

activités sur les fruits et légumes) dans la reconnaissance des fruits et

légumes du test. Nous croyons donc que te concept 1 du programme a susci-

té chez les enfants qui Vont suivi une certaine acquisition de connaissan-

ces sur les fruits et les légumes.

8. Vérification des connaissances par le test des bonnes collations.

1. Technique

a)' Description du test

Ce test constitue le test final sur les connaissances acquises par les

enfants après avoir vécu toutes tes activités du programme. Il veut faire

identifier par l'enfant les aliments qui constituent une bonne collation.

Pour que le test soit adapté à la psychologie du cinq ansf c'est la jar-

dinière de l'enfant qui lui a fait passer te test à partir d'aliments-photos

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T 9.0

choisis dans la pochette. "Education-nutrition du 1er cycle". Ces aliments

sont, pan. ordre numérique:

M o. 1 - Légumes frais [radis, carottes, céleri) SJo. 2 - Biscuit au gruaunoix et raisins secs Mo. 3 - Eau gazeuse Mo. 4 - Barre de chocolat Mo. 5 - Fromage Mo. 6 - Confiture Mo. 7 - Pomme Mo. 8 - Une tranche de pain au beurre d'arachides Mo. 9 - Une tranche de gâteau

Mo. 10 - Arachides Mo. 11 - Un verre de lait Mo. 12 - Un bol de céréales Mo. 13 - Yogourt Mo. 14 - Orange

Mo. 15 - Croustilles [chips] Mo. 16 - Banane

La méthodologie d suivre par toutes les jardinières était la suivante••

- Etaler tes modèles en ordre numérique. - Faire le test à un enfant à. la fois - En commençant par le modèle no 1, demander d l'enfant d'établir

si c'est une bonne ou une mauvaise collation. (L'enfant, s'il le désire peut prendre le mod.èle dans ses mains).

- Inscrire les réponses sur la feuille appropriée. - Respecter la vitesse de l'enfant.

i c f . annexe; test sur les connaissances acquises par l'enfant]

Les jardinières ont fait passer ce test le 4 mai 1979 après avoir

terminé tous les concepts du programme. Il n'y a eu qu'un seul test et il

fut passé d l'Industrie seulement.

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. 191

L'équipe de recherche a compilé les réponses.

b) . Limites de cette méthode.

Nous ne pouvions vérifier si les enfants se sont améliorés, te test

n'ayant pas été administré en pré-test. Ve plus, nous ne pourrons pas com-

parer. le groupe-témoin au groupe-contrôle, ce dernier n'ayant pas passé le

test.

Les données de l'analyse seront plus ou moins approximatives, n'ayant

pas été analysées par ordinateur.

2. Analyse des données

Nous analyserons les données en deux temps. V'abord, nous basant sur

la fréquence pour chaque aliment proposé, nous tenterons de connaître quels

sont les aliments qui sont jugés bons pour une collation par tes enfants.

Puis, d'après te nombre de bonnes réponses obtenues, nous essayerons de dé-

terminer si les enfants peuvent reconnaître une bonne et une mauvaise colla-

tion et si oui nous établirons une relation entre le programme et les con-

naissances acquises.

a) Population

La population est la,même

dus trie.

que pour le test "fruits et légumes" à Vin-

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192.

b) Connaissance sûr lès bonnes collations par les enfants de 1'lndustàZë. :

1. Taux de réussite pour, chaque aliment testé.

90% des enfants ont répondu correctement pour 13 variables,

soit: biscuits au gruau, eau gazeuse, barre de chocolat, confiture,

pomme, tranche de pain et beurre d'arachides, arachides, verre de

lait, bol de céréales, yogourt, orange, croustilles et bananes. Par-

mi tous ces aliments, 90% des enfants ont su rejeter les mauvaises

collations et conserver tes bonnes

80% des enfants ont répondu correctement à 2 autres variables

légumes frais et gâteau. ~ Pourquoi 20% des enfants n'ont-ils pas rete-

nu les légumes comme bonne collation? A notre avis, la présentation

des légumes dans un tout petit panier d'osier a pu tromper certains

enfants sur l'identification de ces aliments (céleri, radis, carottes

en bâtonnets). Mais nous voyons aussi que 20% des enfants conservent

le gâteau glacé d'anniversaire comme une bonne collation. Sûrement

que la chandelle allumée sur le morceau de gâteau a ébranlé la certi-

tude des enfants, remuant tout un vécu émotif: dans les traditions

culturelles, l'anniversaire et le gâteau sont depuis toujours liés

pour le succès d'une fête d'enfant. Si 20% des enfants se sont trom-

pés au niveau de la connaissance, qu'en s era-1-il au niveau du compor-

tement!

La variable "fromage" est la seule qui fut beaucoup moins réussie.

Seulement 58% des enfants ont rangé le fromage présenté dans les bonnes

collations. Nous pourrions peut-être expliquer ce résultat par l'hypo-

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. J 93

thèse: la présentation du fromage en "meule" ou en quartiers. Les

enfants ont peut-être pris cette sorte de fromage pour du gâteau car

les enfants [d'après le sondage aux parents) consomment pour la plu-

part du fromage en tranches ou du fromage à. tartiner genre "Cheez

Whiz". Vautre part, le programme "Grignote" n'a pas d'activité

spécifique de dégustation de divers types de fromages. Les enfants

n'ont donc pas été initiés à d'autres présentations de fromage que

celtes qu'ils consomment à la maison.

[Voir graphique I I I )

2. Taux de bonnes réponses dû tést.

Vans l'ensemble, on retrouve une moyenne d'environ 14 bonnes

réponses sur 16 avec écart de 2.5 [ces données n'ont pas été analysées

par ordinateur). On peut donc dire que les enfants distinguent bien

une bonne collation d'une mauvaise collation. Et fort probablement

que le programme "Grignote" est pour une bonne part responsable de

cette acquisition de connaissances.

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GRAPHIQUE in Tea-t Bonnes coltàtioni

PouAcenXagz dt& enflant* ayant omfu coMtctemnt ou non ppuA chaque aliment

oui

BUcuit Giuati tau Gazetii*

ILL Bansie Chocotat

I Fxomxge ConfctuJit Pome. Pain et bec*- Upiceau JOuuJUdu ie (UiacKUu de gtffeau

« 9 10

Lait CMxttt Voçount Oiange 12 13 U

CHoiutitUb Banane

iS 16

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CHAPITRE l/111

CHANGEMENTS VE COMPORTEMENT

A) Changements de comportements chez tes enfanté

La 2è partie du "Rapport sur l'évaluation du programme "Les dé-

couvertes de Grignote" vise à. répondre au 3è objectif du projet de

recherche soit.*

- établir une relation causale entre les activités

au programme "Les découvertes de Grignote" et les

modifications de comportement qui pourront en dé-

couler.

1. Méthode retenue

Le moyen prévilégié de vérifier des changements de comportement

chez les enfants était de le faire par le biais de la collation car

celle-ci est établie comme activité régulière dans le cadre d'une

journée à la maternelle dans toutes tes classes maternelles de la Com-

mission scolaire l'Industrie, le groupe-témoin, et dans toutes les

classes de la Commision scolaire des Cas cades-V Àchigan, le groupe-

contrôle.

• Nous devions donc déterminer la qualité des collations apportées

par les enfants à la maternelle lorsqu'aucune directive ne leur est

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m

donnée. Nous pouvions apprécier cette, qualité en codifiant les

collations selon quatre critères: aliments nutritifs, non cario-

gènes,. variés, légers.

Par les années passées, chaque jardinière de la Commission

scolaire VIndustrie procédait à sa guise pour cette période de

collation. En pratique, il y avait trois. modalités de collation:

1- la jardinière demandait un montant d'argent mensuel ou annuel aux

parents et achetait elle-même les collations pour tous les enfants

[c'était le plus souvent des biscuits et du lait), 2- les enfants

apportaient leur collation mais selon des directives précises [par

exemple, "seulement des fruits et légumes" ou "pas de friandise"),

3- les enfants étaient libres d'apporter la collation de leur choix.

Cette année, l'équipe de recherche a demandé aux jardinières du grou-

pe-témoin de procéder selon le troisième mode, sans donner aucune

directive aux parents et aux enfants. Quant au groupe-contrôle, il

a continué de procéder comme il l'entendait (voir à ce sujet, chapi-

tre II/," I I . B - Collation)

2. Technique

al description

r

L'équipé de recherche a retenu la cueillette de collations par

la jardinière comme moyen de contrôle. En pré-test, à la Commission

scolaire l'Industrie, au début de l'année scolaire, avant que le pro-

gramme commence, les jardinières ont noté durant une semaine [du 2 au

6 octobre 1978), toutes les collations apportées à l'école par chaque

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.197

enfant. La jardinière, pour certains aliments, devait spécifier,

dans ce que Venfant avait apporté:--

- si c'est i sanduiiche ou 1 sandwiche complet

- le nombre de biscuits

- si les biscuits sont à ta crème, ou non

- le nombre de morceaux de carotte, céleri, etc.

- si le gâteau est fait d la maison et dire la sorte

- si le gâteau est glacé

- la marque de céréale

Comme post-test, cette cueillette fut répétée durant une semai-

ne, (du 2 au 6 avril 1979} alors que les enfants avalent vécu la ma-

jorité des activités au programme. Il faut noter Ici que nous avons

du faire cette cueillette d cette date hâtive, puisqu'aucune semaine

complète n'était disponible par la suite avant juin d cause de congé,

tests de classement d la 1ère année, etc.

6) Limites de 'cette méthode.

En pré-test, le groupe-contrôle n ' a pas trouvé pertinent de fai-

re la cueillette des collations. Si bien que l'équipe de recherche,

tout en reconnaissant les limites réelles de cette solution, a décidé

de ne recueillir qu'une seule semaine de collations pour le groupe-

contrôle, soit la semaine du 12 au 16 février 1979, le groupe-contrô-

le se prêtant d cette solution.

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. 198

Cette semaine suivait la visite que Véquipe de recherche ve-

nait d'effectuer dans chaque école de cette commission scolaire pour

recueillir les données permettant une étude descriptive du groupe-

contrôle (ctf. chapitre II/), et une seule cueillette devait donner

"l'image" des collations dans ces maternelles. L'équipe de recher-

che n'a pas pu vérifier la rigueur apportée par tes jardinières dans

la façon d'appliquer te protocole, lors de la cueillette des colla-

tions. Ve plus, certaines jardinières achetaient elles-mêmes tes

collations et il ne leur a pas été demandé de changer leur façon de

procéderToutes ces limites amèneront une analyse très circonspec-

te des résultats. Il sera donc très d i f f i c i l e de comparer le groupe-

témoin et le groupe-contrôle.

c ) Compilation des données.

Toutes les collations ont été compilées et codifiées par l'équi-

pe de recherche selon les critères suivants, permettant de dire d'une

collation qu'elle est bonne. TABLEAU XI/

CRITERES

CRITERES VE COVIFICATION VES COLLATIONS

POINTS ALLOUES

7. Aliment nutritif : Aliment faisant partie des 4 groupes alimentaires tels que définis dans le guide alimen-taire canadien.

(par jour)

2 pts: tous les aliments sont nutritifs

7 pt dès qu'un aliment n'est pas nutritif

0 pt : aucun aliment nutritif

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7 9 9 . suite.

POTNTS alloues

[pan. semaine)

7 pt: aucun aliment tris carlo gène 0 pt: dès qu'un aliment très cariogène

(par semaine)

5 pts: 5 aliments différents 4 pts: 4 aliments différents 3 pts: 3 aliments différents 2 pts: 2 aliments différents 7 pt : 1 aliment toujours le même

ou 7 seul par semaine

[par jour)

7 seul aliment choisi parmi les aliments suivants:

[Fruit, légume, fromage, oeuf, 7 tranche de pain, 4 biscuits secs, 7 muffin, yogourt, céréa-le, bâtonnet, 2 biscuits sand-uxiches, pouding )

7 pt : 1 aliment choisi 'parmi les ali-ments suivants:

(belgne, gâteau, tarte, chocolat, 3 biscuits sandwiches)

ôû 2 aliments 0 pt : 3 aliments et. plus [4 biscuits

sandwiches)

(Pré-test)

Remarques : 7. Nous n'avons pas tenu compte du lait pris à la collation dans te cadre de la. politique ^lait-école".

2 . Certaines jardinières n'ont pas noté les quantités d'aliments pris. Ex.: nombre de biscuits secs. Nous considérons alors

. que c'est 2 biscuits.

CRITERES

2. Aliment non-carlogène: Favorisant la santé dentaire et n'étant pas aliment à calo-rie vide.

3. Aliments variés:

Permettant une alimentation équilibrée.

4. Aliment léger: 2 pts:

Ne remplaçant pas un repas.

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200.

suite

Cote globale: 3. a) 30 pts est le maximum à. atteindre.

b) 3/5 des points conservés et moins dénote une faiblesse dans chacun des quatre critères

Remarques: 4. Tl faut 3 jours de présence et de collations pour codifier.

5. Les céréales raffinées et sucrées sont cotées non-nutritives et cariogènes.

6. Les fruits sédiés sont cotés nutritifs et non-carioqènes. Les fruits dans le sirop sont cariogènes.

7. Les sandwiches sont comptés comme 1 sanditiiche si on n'a pas indiqué } sandwiche.

Pour juger des cretires "nutritifs et non cariogènes", Véquipe

a suivi une classification des aliments en 4 groupes,

(voir tableau

3. Analyse dès donfiées

L'analyse des données se fera en deux temps. Nous comparerons

d'abord le groupe-témoin en pré-test et en post-test pour mesurer les

changements de comportements s'il y a lieu, et voir si le groupe après

avoir vécu le programme "Les découvertes de Grignote" a amélioré la

qualité de ses collations.

Vans un deuxième temps, nous tracerons un portrait du groupe-con-

trole et sous toutes réserves, nous tenterons de comparer ce groupe au

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TABLEAU Xl/I 2 0 1

Classification des aliments- en 4 groupes

1. LAIT ET P R O D U I T S L A I T I E R S

lait entier lait 2 % lait écrémé

lait écrémé en poudre lait de beurre lait évaporé

soupe au lait fromage yogourt

crème glacée dessert au lait

2 . F R U I T S ET L E G U M E S Les fruits avocat abricot ananas banane bleuet cantaloup cerise citron citrouille fruits séchés:

datte, figue, raisin, etc...

jus d'orange jus de raisin

fraise framboise groseille mandarine melon d'eau melon de miel mûre orange

jus de pomme jus de pruneaux

pamplemousse papaye pêche poire pomme pruneau prune raisin rhubarbe

Les légumes artichaut asperge aubergine betterave brocoli carotte céleri champignon chou chou de Bruxelles chou rouge

jus de pamplemousse jus de tomate jus d'ananas

chou-fleur concombre courge courgette endive épinard escarolle haricot vert _ haricot jaune laitue maïs

jus de légumes

navet oignon panais piment vert piment rouge pois verts poireau pomme de terre pomme de terre sucrée radis tomate

3 . V I A N D E S ET S U B S T I T U T S

Viandes agneau volaille boeuf gibier cheval abats: cervelle, coeur, foie, porc langue, ris et rognon veau

Substituts légumineuses: fèves sèches, lentilles et pois secs oeuf beurre d'arachide poisson

4 . C E R E A L E S , PAIN ET P Â T E S A L I M E N T A I R E S

Pain

pain blanc pain de blé entier pain de seigle pain aux raisins crêpe brioche

gaufre muffin biscoite melba bâtonnet

Biscuits

biscuit soda biscuit craquelin biscuit saltine biscuit sec

biscuit à ta farine d'avoine biscuit de blé entier biscuit à la poudre à pâte

Céréales

céréale à grain entier: Ex.: farine d'avoine céréale enrichie non sucrée: Ex:: flocons de maïs riz

Pâtes alimentaires

nouille macaroni spaghetti

A L I M E N T S N ' A P P A R T E N A N T À A U C U N G R O U P E ( n o n n u t r i t i f s e t c a r i o g è n e s ) *

* Sucre, miel, bonbon, chocolat, sirop de mais, sirop d'érable, confiture, marmelade, gelée, mélasse, croustille.

* Gâteau, tarte, pâtisserie, dessert a base de gélatine (jello), biscuits sucres ; Beurre, margarine, huile végétale, mayonnaise, marinade. •Thé, café, bouillon de viande, boisson gazeuse

* Boisson gazeuse, boisson et breuvage aux fruits

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202.

groupe-témoin pou/L déterminer si un groupe n'ayant pas vécu le pro-

gramme spécifique "Les découvertes de Grignote" atteint la même qua-

lité de collation que celui l'ayant suivi.

a) Population et réponse à la Commission scolaire l'Industrie

Il y avait 677 enfants & la Commission scolaire l'Industrie au 30

septembre 1978. En suivant les critères de codification, les colla-

tions de 544 enfants furent retenues pour fin d'analyse en pré-test

et celles de 564 enfants furent retenues en post-test. Ces enfants

faisaient leur maternelle dans 16 écoles différentes et étaient ré-

partis dans 37 groupes ayant à leur tête 19 jardinières.

TABLEAU Xl/II

Cueillette de collation Population et réponse à Industrie [groupe-témoin)

Nombre de jardinières

Nombre d'écoles

Nombre de groupes

Nombre d'enfants

Milieu urbain 10 6 20 382

Milieu rural 9 10 17 295

Total 19 . 16 37 677

Nombre de répondants

Pré-test

Post-test

Pré-test

Post-test

Pré-test

Post-test.

Pré-test

Post-test

17 18 14 14 32 34 544 564

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203.

TABLEAU Xl/III

Cuelll.ette de collati.on Réponses à Cascades [groupe-contrôle)*

Nombre.de jardinières Nombre d'écoles Nombre d'enfants

S 6 221

* N.B. A la commission scolaire des Cascades l'Achigan, nous avons fait le tableau en ne tenant compte que des feutlles de cueÀl lettes reçues par l'équipe de recherche.

b) Qualité des collations d la Commission scolaire l'Industrie

1. Aliments nutritifs

Après avoir vécu tes activités dù programme durant six mots, les

enfants apportent des collations plus nutritives en post-test qu'en

pré-test. Les résultats du pré-test Indiquent en e f f e t une moyenne

(X) de 6.85 points SUA 10 avec un écart-type (<H de 3.02, tandis que

les résultats du post-test Indiquent une moyenne dé 8.27 points sur

10 avec un écart-type de 2.13. Cela veut dire que la moyenne des en-

fants apportent des collations nutritives plus de quatre jours sur

cinq comparativement d plus de trois jours sur cinq en début d'année.

Les collations des enfants contiennent donc moins d'aliments non-nu-

t r i t i f s (tels friandises, gâteaux, bonbons, liqueurs) en fin d'année

qu'en début d'année et Vécart-type étant plus petit en post-test,

un plus grand nombre d'enfants se rapprochent donc d'une bonne colla-

tion au niveau nutritif après avoir vécu la majorité des activités au

programme.

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2 04

Si on s'arrête à deux données, soit celle portant su/1 les en-

fants n'ayant apporté aucun aliment nutritif en une semaine et celle

portant SUA les enfants ayant toujours apporté des aliments nutritifs,

on peut tirer tes faits suivants: en post-test moins d'enfants n'ap-

portent jamais d'aliments nturitifs en collation et beaucoup plus d'en-

fants apportent toujours des aliments nutritifs en collation.

GRAPHIQUE 11/

Cueillette de collations Industrie Aliments nut/Utifs

(Enfants ayant obtenu aucun point et tous les points)

50

40

30

20

10

0 J Z k i

s

ttWÀ m m i••te

| | pré-test

I f f i l post-test

10. score

VOUA que tes collations d'un enfant soient qualifiées de nutri-

tives il faut que l'enfant ait conservé une note de 7 points et plus

SUA 10. En bas de 7 points, l'on considère qu'il y a faiblesse. Va-

près ce paramètre, 77.2% des enfants ont conservé plus de 7 points SUA

10 en post-test contre 5 S . 2 I en pré-test. Il y a donc une tendance

assez forte vers une qualité nutritive des collations après avoir v é c u

te programme.

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205.

On peut donc conclure que tes connaissances du programme se sont

traduites en comportements améliorés au niveau nutritif dans les colla-

tions recueillies en post-test.

2. Aliments non-cariogénes

Après avoir vécu les activités du programme durant six mois, les

enfants de V Industrie apportent des collations moins cariogènes en

post-test qu'en pré-test. La moyenne des enfants se situent à 3.97

points sur 5 avec un écart-type de 1.1ê en post-test et à 3.20 points

sur 5 avec un écart-type de 1.61 en pré-test. Si d'autre part on cal-

cule les données selon le paramétre des collations qualifiées de non-

cariogénes [4 et 5 points sur 5} 10.3% des enfants ont des collations

non-cariogénes en post-test comparativement à 53.7% en pré-test. 1.0.3%

des enfants apportent donc des aliments non-cariogénes 4 ou 5 jours sur

5 puisque dés qu'un élément de la collation d'une journée était carlo-

géne le point de la journée à ce critère était enlevé. En pré-test,

près de la moitié des enfants montrent une faiblesse au niveau cario gè-

ne. Il y a donc amélioration à ce critère en post-test.

En analysant les données selon les indices "apportent toujours

des aliments cario gènes" et "apportent toujours des aliments non-cario-

génes", on remarque un net progrès quant au nombre d'enfants qui appor-

tent toujours des friandises. Le pourcentage passe de 10.1% en pré-

test à 1.9% en post-test. Il semble donc y avoir un e f f o r t chez les

enfants pour diminuer la fréquence de leurs collations cariogènes.

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206.

A l'autre. Indice, le nombre d'enfants apportant toujours des colla-

tions no'n-carlogènes a aussi augmente, passant de 27.9% en pré-test,

â 42% en post-test.

GRAPHIQUE 1/ Cueillette de collations Industrie

Aliments, non-cariogènes (enfants n'apportant jamais d'aliments carlo gènes et ceux en apportant toujours)

50

40

30

20

10

0

| 1 Pré-test Post-test

0 5 toujours • jamais

score

On peut donc conclure que les connaissances du programme se sont

traduites en comportements améliorés au niveau non-carlogène dans les

collations recueillies en post-test.

3. Aliments variés

Après avoir vécu durant six mois les activités du programme "Grt

gnote'', Il n'y à pas de différence significative entre le pré-test et

le post-test. Les enfants sont même légèrement supérieurs en pré-test

(la moyenne est de 3.2 points Sur 5 avec écart de 1.12 en post-test).

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235.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce résultat. En premier lieu

la saison où. fut passé le pré-test o f f r a i t un plus large éventail de

fruits frais et couramment consommés qu'en post-test. deuxièmement

on compte un point par aliment différent apporté jusqu'à, concurrence

de 5 points peu importe la qualité de l'aliment apporté. Il peut donc

arriver qu'un enfant apporte 5 friandises différentes [gâteau, suçon,

biscuits sucrés, etc.) et qu'il cumule ainsi 5 variétés d'aliments,

les choix s'offrant à lui en pré-test étant tris nombreux. Comme on

vient de constater au niveau non-cariogène que les enfants ont amélio-

ré leur comportement, plusieurs avenues leur sont fermées en post-test.

On reconnaît qu'il est un peu plus d i f f i c i l e d'explorer de nouveaux

choix et qu'on s'en tient aux choix "sûrs" ce qui diminue un peu la

variété. Troisièmement, on le verra plus loin, les collations étaient

plus chargées en pré-test qu'en post-test. Cet indice augmente enco-

re les chances de variétés des collations puisque un enfant apportant

plus d'un aliment par jour avait plus de chances de voir augmenter ses

points, chaque aliment différent donnant un point sans rapport avec la

légèreté. En dernier lieu, plusieurs enfants n'apportaient pas de

collation tous les jours en post-test ce qui diminuait encore leur

score de variété.

On ne peut donc conclure que les collations sont plus variées a-

près avoir vécu le programme, mais tenant compte de toutes les explica-

tions de l'analyse on ne peut pas dire que les connaissances du program-

me ne se. sont pas traduites en comportements adéquats au niveau variété

dans les collations. Il faudrait évaluer différemment ce critère.

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208

4. Aliments leg cas

Après avoir vécu, durant six mois tes activités du programme

"Grignote", les enfants apportent des collations plus légères en

post-test qu'en pré-test. La moyenne des enfants a conservé 8.12

points sur 10 avec écart de 1.90 en post-test en regard de 7.1 points

sur 10 avec écart de 2.85 en pré-tes t .

SI l'on analyse les résultats selon le paramètre des collations

qualifiées de légères (7 points et plus sur 10) on dénombre 78.1% des

enfants apportant des collations légères en post-test contre 63.4% en

pré-test. Il y a donc amélioration selon cet Indice.

En analysant les données selon tes Indices "collations toujours

chargées" et "collations toujours légères", on constate là encore un

progrès puisque seulement .6% des enfants ne conservent aucun point

au critère légèreté en post-test (4.4% en pré-test) et par contre

36.3% conservent tous leurs points en post-test (27% en pré-test).

GRAPHIQUE L/T Cueillette de collations Industrie

Aliments légers (Enfants apportant des collations jamais et toujours légères)

%

50

40 | | pré-test

20

30 H f l post-test

m 10

o \—LJsa o 10 score

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209.

On peut donc conclure que les connaissances du programme se sont

traduites en comportments améliorés au niveau légèreté dans les col-

lations recueillies. en post-test.

5. Somme des 4 critères

En compilant tous les résultats obtenus pour tous les c/utéres

d'une bonne collation répartis en huit classes on constate que les en-

fants sont supérieurs en post-test, la moyenne se situant entre 15 et

24 points sur 30 en pré-test et entre 20 zt 19 sur 30 en post-test.

En additionnant la somme brute des 4 critères, on note encore

une légère amélioration: 20.36 points en moyenne au pré-test et

23.21 points en post-test.

Les enfants ont obtenu des résultats supérieurs en post-test à

tous les critères sauf pour les aliments variés. Le critère qui s'est

le plus amélioré est le critère "aliment non-cariogène" suivi de près

par le critère "aliment nutritif" ces deux critères étant dans une

centaine mesure inter-reliés.

TABLEAU XIX

Groupe-témoin Collations: amélioration par critère (scores pondérés sur 10)

Aliments

Critères Non-cariogènes Nutritifs Légers Variés

Pré-test 6.40 pts 6.85 pts 7.1 pts 6 .04 pts

Post-test 7.94 8.27 8.12 • 6.00 Amélioration 1.54 1.42 1.12 - .04

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210 .

c) . Conclusion à Vanalysé comparée pré-test / post-test à la Commission scolaire l'Industrie.

Comme le définissait les objectifs du programme, il ne s'agis-

sait pas de faire passer les collations de mauvaises à bonnes [on le

savait par expérience et on le vérifie par le pré-test, les colla-

tions sont plutôt moyennes au départ]. I l s'agissait, avec le sup-

port de Grignote, d'améliorer la qualité des collations et de faire

comprendre le pourquoi des Interdictions touchant les collations

[surtout au niveau des friandises: critère non-cariogène et par ri-

cochet le pourquoi des aliments nutritifs).

Il y a donc une forte propabllité que te programme Grignote ait

réussi à faire modifier slgniflcativement tes comportements souhai-

tés. Quant au critère variété, il faudrait l'évaluer à nouveau avant

de conclure. C'est probablement ce critère qui est te moins amélioré

parce qu'il fait appel au facteur économique. En e f f e t , ta variété

journalière dans les collations demande un budget assez élevé surtout

pour des familles moyennes (4-5 personnes) à revenu moyen ou bas.

d) Qualité des collations à la Commission scolaire dés Cascades-l'Achigan. [en comparaison avec le groupe-témoin en post-test)

1. Aliments nutritifs

Voici un portrait du groupe-contrôle au niveau nutritif en rapport

avec le groupe-témoin en post-test.

[Voir graphique VII )

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% 66 64 62 60 58 56 54 52 50 48 46 44 42 40 38 36 34 32 30 28 26

24 22

20

18

16

14 12

10

8

6

4 2

0

Indust/iie.

Cascades

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212.

Malgré les limites, de l'analyse., on constate que pour, tes

deux groupes il n'y a pas de. grosses différences car la moyenne

de l'Industrie en post-test se situe à 8.27 points sur 10 avec un

écart-type de 2.13 et à Cascades la moyenne est de 8.73 points

sur 10 avec un écart-type de 2.40.

Par contre, lorsqu'on s'arrête aux enfants n'apportant ja-

mais d'aliments nutritifs, plus d'enfants à Cascades n'en apportent

jamais qu'à l'Industrie [3.6% d Cascades et 1.3% à Industrie].

Tandis que pour les enfants apportant toujours des aliments nutri-

t i f s , la vapeur se renverse et 66.1% des enfants de Cascades contre

47.5% des enfayits de l'Industrie apportent toujours des aliments nu-

t r i t i f s . De même, selon le paramètre des collations nutritives

[7 points et plus) 86.5% des enfants de Cascades ont une collation

nutritive et 77.2% des enfants à l'Industrie obtiennent le même résul-

tat. Donc Cascades est supérieur..

2. Aliments non-cariogènes

Encore ici Cascades est supérieur d Industrie avec une moyenne

de 4.11 points• sur 5 contre 3.97 points sur 5 pour Industrie.

81% des enfants de Cascades obtiennent une collation non-cariogè-

ne (paramètre des 4 et 5 points) tandis que 70.3% des enfants de l'In-

dustrie obtiennent le même résultat.

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2 7 3 .

Selon l'indice. "toujours ou jamais cariogène", Industrie, obtient

un pourcentage plus bas d'enfants apportant toujours des aliments ca-

riogènes (1.9% ci Industrie et 4.1% à. Cascades) ce qui est plus posi-

tif et pour les enfants n'apportant que des aliments non-cariogènes,

Cascades est légèrement supérieure avec 50.7% des enfants obtenant tous

leurs points comparativement à 41% à Industrie.

3. Aliments variés

A ce critère, Cascades est légèrement supérieur. à Industrie

avec une moyenne de 3.2 points sur 5 [écart 1.54) en regard de 3.00

points sur 5 (écart 1.12) pour Industrie.

45.7% des enfants de Cascades obtiennent une qualité de colla-

tions variées (paramètre 4 et 5 points) comparativement à 32.7% dès

enfants d'Industrie. Ici encore Cascades est supérieur . à Industrie.

Selon l'indice "peu varié ou très varié", 31.7% des enfants de

Cascades et 12% des enfants d'Industrie conservent tous leurs points

au critère variété. C'est plus du double pour Cascades

4. Aliments légers

A ce critère, Industrie et Cascades sont semblables.

5. Somme des critères

Vans l'ensemble, Cascades et Industrie sont semblables.

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214 .

c.) Conclusion du "protrait-comparé" entre le groupe-témoin en post-test et le groupe-contrôle.

Peut-ton tirer des conclusions de ces données? Vans un certain

sens oui. V'abord, sans l'aide d'un programme systématique, les jar-

dinières de Cascades ont réalisé certains centres d'intérêt au niveau

alimentaire (c^, chapitre TU). d'autre part, les consignes données au

sujet des collations ( ex . : libre de n'apporter que des fruits et légu-

mes ou défense d'apporter des friandises) se traduisent en comporte-

ments adéquats et les données en font fol. Par contre, lorsque, comme

à Industrie, tes enfants sont laissés complètement libres d'apporter

les aliments de leur choix, même soutenus par un programme pertinent,

leurs comportements montrent plus de failles que les autres. Le pro-

gramme "Grignote" a comme objectif d'amener. les enfants (et par eux,

leurs parents) â comprendre les raisons de tel ou tel choix lors des

collations. Cela peut prendre quelques années à modifier les compor-

tements d'un milieu si on le laisse libre de se transformer lui-même.

Par contre, les modifications seront probablement faites plus en pro-

fondeur et ainsi plus susceptibles de demeurer.

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2 7 5 .

B) Changements de comportements chez les parenté

I. Hypothèse de base

Nous avions comme hypothèse que l'enfant de maternelle a une In-

fluence probablement Insoupçonnée sur le comportement de ses parents

et que si le programme atteint ses objectifs, l'enfant deviendra un

agent d'Information en alimentation auprès de sa famille. Nous avons

élaboré un sondage téléphonique (pré et post-test) auprès d'un échan-

tillon de parents d'enfants de maternelle vivant le programme et avons

refait le même sondage (en pré et post-test) chez un groupe-contrôle

de parents d'enfants de maternelle d'une autre commission scolaire

n'expérimentant pas le programme pour vérifier cette hypothèse.

I I . Description du sondage auprès des parents

L'équipe de recherche a retenu cinq catégories dé comportements

alimentaires susceptibles d'être modifiés par l'implantation du pro-

gramme "Les découvertes de Grignote" suite d l'hypothèse formulée plus

haut. Ces .cinq catégories ont plusieurs faiblesses selon le rapport

de"l'Enquête Nutrition-Canada!' Voici les catégories à évaluer:

7. L'importance accordée au déjeuner.

T. La consommation de légumes aux repas principaux.

3. La présence de la télévision au souper.

4. La consommation de produits laitiers.

5. Là. consommation d'aliments à faible valeur, nutritive.

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216.

Se sont ajoutés d ces categories de comportements, une section

donnant:

6. le profit de ta population.

7. La connaissance qu'ont les parents du programme Grignote,

(pour le groupe-témoin en post-test)

Tous ces critères seront vérifiés en 35 variables. [Voir annexe

copie du questionnaire détaillé et questionnaire de compilation.

ITI. Justification des catégories de comportements à. vérifier.

7. L'importance accordée au déjeuner.

Nous voulons voir si les parents de nos deux commissions scolaires

d l'étude avaient un comportement alimentaire semblable d celui de

"l'Enquête Nutrition-Canada!'face au déjeuner. L'Enquête nous souligne

que tes hommes de 20 d 39 ans mangent dans une proportion de 70% au

déjeuner alors qu'elle est à 97% au dîner et d 92% au souper. La si-

tuation est semblable pour les femmes du même Ôuge, elles mangent dans

66% des cas au déjeuner, à. 94% au dîner et 92% au souper.

La politique québécoise en matière de nutrition souligne l'impor-

tance du petit déjeuner complet dont le premier objectif est de favori-

ser ta consommation journalière de trois repas équilibrés.

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2 / 7

2. La consommation de légumes aux repas principaux.

Nous voulons savoir si tes parents couvents par notre étude con-

somment 2légumes par jour. "L'Enquête Nutrition-Canadd'révélé que tes

kommes et les femmes de 20 à 39 ans consomment 1} portion de légumes

par jour alors que Te Guide alimentaire çanadierf'recommande 2 portions

par jour. "La Politique québécoise en matière de nutrition"veut dans

son 5è objectif augmenter l'apport en cellulose grâce à l'augmentation

de l'apport en légumes crus.

3. La présence de la télévision au souper.

Nous' désirons connaître dans quelle proportion les familles tou-

chées par V étude, regardent la télévision tors du repas où la famille

entière se retrouve. Le souper est habituellement un temps favorable

aux échanges des expériences de chacun (peut-être Grignote aurait-Il

sa chance d'entendre parler de lui â la place des messages publicitai-

res télévisés).

Nous croyons que si la télévision accompagne l'heure du repas

elle enlève de l'importance à ce dernier. Sur ce point, "la Politique

québécoise en matière de nutrition"demande d'accorder ci l'heure des

repas l'importance et le temps nécessaire afin de favoriser la consom-

mation journalière de trois repas équilibrés.

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218.

4. La consommation de produits laitiers.

Nous voulons savoir l'importance que lès parents de cette étude

accordent aux produits laitiers dans leur budget. "L'Enquête Nutri-

tion-Canadct' nous révèle des lacunes concernant notre consommation de

produits laitiers: "sauf chez les enfants de 1 d 4 ans, ta consomma-

tion moyenne de produits laitiers est inférieure au Québec d celles

des autres régions". De façon plus marquée chez les femmes, ainsi

d Vadolescence alors que la quantité recommandée est de 3 d 4 tasses,

elles. n'en consomment que 2 tasses. La même chose durant ta grossesse

alors que la quantité devrait être de 3 da tasses elle n'.est qui de 21

tasses et d l'dge de 20-39 ans elle devrait être de 2 tasses et elle

n'est que de H tasse.

"La Politique québécoise en matière de nutrition' recommande la con-

sommation de produits laitiers en remplacement d'aliments à faible va-

leur nutritive dans son deuxième objectif qui vise d réduire de .50%

l'apport en sucre.

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2 7 9 .

5. La consommation d'aliments à faible vaJLe.UA nutritive.

Nous voûtons avoir une idée de l'Importance accordée paji- cette

population pouA les aliments et faible valeur nutritive• Selon :V En-

quête Nutrition-Canada" la consommation de ces aliments est plus éle-

vée au Québec que dans les autres provinces. Particulièrement pour

les hommes de 20-39 ans qui consomment quotidiennement 14 onces de bols-

sons gazeuses et 10 c. à thé de sucre.

Nous rappelons le deuxième objectif de la"Politique québécoise

en matière de nutritiovt' qui vise à réduire de 50% l'apport en sucre

en remplaçant les aliments à faible valeur nutritive par des fruits

ou des produits laitiers.

ïl/. Plan d'échantillon et réponse de la population.

7. Echantillon

Pour mettre au point l'échantillon, nous avons retenu les cri-

tères suivants*-

T. Etre parent, (ou tuteur) d'un enfant Inscrit en

maternelle pour l'année 7 97S-7 979.

2. La Commission scolaire L'Industrie sert de

groupe-témoin.

3. La Commission scolaire des Cascades-L'Achigan

sert de groupe-contrôle.

4. Un parent est choisi au hasard â tous les 3 en-

fants Inscrits sur les listes officielles 1978-79.

5. On choisit d'abord le père, puis la mère d'un

enfant ci tour de rôle.

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220 .

On a eu ainsi un échantillon de 222 parents pour le groupe-témoin

et 147 parents pour le groupe-contrôle, comptant autant de pères Que

de mères.

2. Réponse

Ce sondage s'est effectué par téléphone durant ta 1ère semaine

d'octobre 1978 en pré-test (avant que le programme Grignote ne soit

lancé à l'Industrie). En post-test, le même sondage fut repris avec

te mime échantillon entre le 2 et le 13 avril 1979.

Avant te pré-test, une lettre fut envoyée à tous les parents des

enfants inscrits à la maternelle [même ceux non retenus pour l'échan-

tillon) par le service aux élèves de chaque commission scolaire con-

cernée par le sondage, expliquant brièvement le sujet de l'enquête.

(.ctf. annexe)

Ce sont les cinq membres de l'équipe de recherche qui ont e f f e c -

tué le sondage. Trois appels Infructueux éliminaient' te sujet à re-

joindre. TABLEAU XX .

Sondage aux parents: Nombre de personnes ayant répondu

Groupe-témoin Pères Mères Autres

nb

Taux Réponse %

Groupe-contrôle Pères Mères Autres

nb

Taux Réponse

Pré-test 201 ( 98) [102) (7) - 90 .5 127 ( 57) ( 67) (3) 86.3 Post-test 176 ( 80) ( 96) (0) 79.2 126 ( 58) ( 65) (3) 85.7 Total 377 [178) (198) (7) 253 (775) (732) . (6)

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TABLEAU XXI

2 2 7 .

En pré-test et en post^test, causes de ta baisse du taux de réponse

7. Mortalité de V échantillonnage 2. Refus de répondre

Pré Post Pré Post Industrie 16 19} (6) / 14 (7) 17) S 30 1 / 5 ( 3 ) (3) = 6 Cascades 17 1111 (6) t 16 (4) (12) z 33 0 / 5 = 5

Globale 33 (20)(12) 30 (11) (in 1 10

D'après ces tableaux, on constate que le nombre de répondants

est plus élevé chez les mères que chez les pères. Le protocole du

sondage ne nous permet pas de savoir exactement si cela est du à

une plus grande mortalité de l'échantillonnage chez les pères. Quant

ci la baisse du taux de réponse dde au refus de répondre II y a plus

de mères dans cette catégorie que de pères.

Un certain nombre de cas de mortalité ou de refus de répondre

n'ont pu étre retracés.

V. Analyse des données

L'analyse des données se fera en quatre temps.

7. Vabord nous comparerons le groupe-témoin au groupe-contrô-

le en pré-test pour vérifier l'état de ressemblance ou de différen-

ce des deux groupes avant le lancement, du programme pour le groupe-

témoin.

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I l l

1. Nous analyserons les données recueillies en pré-test e t

en post-test chez le. groupe-témoin (Industrie). Nous pourrons

voir s'il y a eu amélioration des comportements alimentaires des

parents en relation avec Vhypothèse de base, soit qu'un program-

me pertinent suivi par les enfants amènera des changements de com-

portement chez les parents.

3. Par la suite, nous analyserons les données recueillies

en pré-test et en post-test chez le groupe-contrôle (Cascades).

Nous pourrons voir s'il y a eu amélioration des comportements ali-

mentaires des parents sans le soutien d'un programme systématique

en alimentation suivi par les enfants.

4. En dernier lieu, nous comparons Industrie à. Cascades en

post-test pour évaluer si le programme a réellement eu un e f f e t

chez te groupe visé par le programme comparativement au groupe non

soutenu par un programme.

1. Groupe-témoin et groupe-contrôle en pré-test

a) Profit de la population

On remarque qu'il n'y a pas de différences significatives entre

les deux groupes dans le profil de la population sauf pour les varia-

bles suivantes: - occupation de la mère

- scolarité du père - scolarité de la mère

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223 .

Voici donc te profit de la population des deux groupes.

1. Taille de la famille

Le plus grand nombre des familles des deux groupes comptent 4

et 5 personnes (entre. 65 et 12%]. Un peu plus de 10% des familles

comptent 6 et 7 personnes et entre 9 et 15% comptent 3 personnes.

Tout pris de 90% de ces familles sont constituées du pire, de

la mère et des enfants. Près de 5% des familles sont des familles

monoparentales [surtout composées de la mère et des enfants dans 99%

des cas]. L'autre 5 1 des familles comptent d'autres adultes en plus

des parents et des enfants.

2. Occupation de la mère

Il y a légèrement plus de mères qui travaillent d la maison d

Cascades qu'à l'Industrie (85.8% comparativement à 73.6%). A l'In-

dustrie 25.4% des mères travaillent d l'extérieur (d temps partiel

ou à temps plein) contre 13.3% des mères d Cascades.

La possibilité de trouver du travail d l'extérieur est plus éle-

vée. d l'Industrie qu'd Cascades ce qui explique peut-être que plus

de mères travaillent d l'extérieur d l'Industrie. Ve plus, L'Industrie

est une région plus urbanisée que Cascades.

3. Occupation du père

Plus ou moins 85% des pères des deux groupes travaillent d l'ex-

térieur d temps plein. Le père demeure donc le pourvoyeur financier

de la famille pour une large part. Il y a un peu plus de chômage à.

l'Industrie (5.5% en regard de 3.9% d Cascades.)

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224 .

4. Scota/Utê complétez par le pire.

Les pires dz Cascades ont complété zn moyenne 9 ans dz scolarité

et c e u x dz L'Industrlz 11 ans. Dz plus, lorsqu'on s'attarde à l'indi-

ce "scolarité 16 ans et plus", 16.9% des pires de l'Industrie et seule-

ment 1.6% des pires de Cascades se rangent dans cette catégorie. De la

même façon pour l'indice "5-7 ans de scolarité", deux fois plus de pires

à Cascades qu'à, l'Industrie se rangent dans cette catégorie•

Les pires de l'Industrie sont donc plus scolarisés que tes pires

de Cascades.

5. Scolarité complétée par la mire.

Chez les mires des deux groupes, il y a moins de différences dans

la scolarité que chez les pires, mais là encore, les mires de l'Indus-

trie sont légèrement plus scolarisées que les mires de Cascades. A

l'Industrie, les mires atteignent une moyenne de 11 ans et à Cascades

une moyenne de 10 ans. 23.9% des mires de l'Industrie ont atteint

"13-15 ans" de scolarité, et seulement 8.7% des mires à Cascades.

Conclusion

La population des deux groupes est semblable. On constate que tes

familles des deux groupes ont la même taille et le même profil.

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225 .

La scolarité est un peu plus faible à Cascades qu'à -l'Industrie

surtout chez les pires. Plus de mères que de pères des. deux grou-

pes ont complété le 2è cycle du secondaire (40% contre plus ou moins

30%). Par contre, à l'Industrie, 13% plus de pères que de mères ont

atteint le cycle universitaire (16-18 ans et plus). A Cascades, 1.6%

des pères et des mères ont atteint ce niveau.

Est-ce que la variable "travail à l'extérieur" pour la mère peut

influencer le comportement alimentaire de sa famille? La différence

significative entre les deux groupes pour cette variable lune d i f f é -

rence de 12% de plus pour l'Industrie) est suffisante pour tirer cer-

taines conclusions.

b) Importance accordée au déjeuner

Vans les deux groupes, on a déjeuné à plus ou moins 85% te jour

du sondage en prenant une moyenne de 13 minutes (avec écart de 1.5).

771 de cette population dit déjeuner tous les matins. Cette statis-

tique se rapproche beaucoup de l'Enquête Nutrition-Canada.

Le matin de l'enquête, on a consommé une moyenne de deux aliments

Ces aliments se retrouvent dans un seul groupe alimentaire pour 20%

des gens et dans deux groupes pour 50% des gens.

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226.

TABLEAU XXII

Pourcentage des aliments covisormés par les populations rejointes se retrouvant dans l'un ou l'autre groupe alimentaire ên'pré-tést.

Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales

Industrie 40.4 31 22.8 96* 5

Cascades 34.5 42.5 25.1 9S.2

Le groupe alimentaire "pain et céréales" est de loin le grou-

pe te plus consommé au déjeuner par tes deux groupes, tandis que le

groupe alimentaire "fruits et légumes" est le moins consommé par

les deux groupes. Le programme Grignote insiste particulièrement

sur la découverte des fruits et légumes. Nous verrons s'il y aura

amélioration, de ce comportement en post-test chez le groupe-témoin.

Le groupe-contrôle consomme légèrement plus d'aliments du groupe

"viande et substitut" que le groupe-témoin et ta situation est in-

versée pour te groupe "produits laitiers".

Le guide alimentaire canadien insiste sur la nécessité de con-

sommer des aliments riches en fibre, en cellulose. La catégorie

pain et céréales à grains entiers est riche en cellulose. Parmi

les 96-95! de la population qui consomment le groupe "pain et céréa-

les", un peu plus de 80% de la population n'a pas consommé de céréa-

les au déjeuner le jour du sondage et 5.3% des gens à l'Industrie

et 6.2% à Cascades ont consommé des céréales à grains entiers.

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in

Les autres mangent surtout des céréales raffinées et enrichies.

Quant au pain, 80% des gens des deux groupes consomment du pain

blanc et à 71.3% sans aliment sucré sur le pain à V Industrie et

à 80.5% sans aliment sucré à Cascades. Cette légère différence

dans la consommation d'aliments sucrés sur le pain entre les deux

groupes peut s'expliquer par te fait qu'à Cascades on mange plus

de viande et substitut et que le pain accompagne probablement ces

aliments (surtout oeufs et bacon).

Ceux qui consomment des fruits les consomment en jus 114%

pour les deux groupes ) et frais 19% pour les deux • groupes ).

84% de la population chez les deux groupes a bu du café ou du

thé au déjeuner le jour du sondage.

c) La consommation de légumes aux repas principaux.

Ce comportement alimentaire n'était vérifié que par une seule

question dans le sondage. Il n'y a pas de différence significative

entre les deux groupes. Autant de gens des deux groupes ont consom-

mé 1 ou 1 légumes le jour du sondage (plus ou moins 15% dans chaque

classe}. Mais 33.9% de la population de Cascades n'en a pas consom-

mé du tout contre 11.9% à l'Industrie. Il faudra vérifier si cette

marge s'accentue en post-test avec le support de "Grignote".

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228

d) La presence de la télévision au souper.

Une seule question du sondage touchait ce comportement. Il

n'y a pas de différence entre les deux groupes. Autant de gens

ne regardent jamais la télévision au souper, dans les deux groupes,

que des gens regardent ("toujours et souvent" réunis) la télévision

au souper (environ 40% pour ces deux catégories). Les autres ne re-

gardent la télévision que quelquefois.

e) La consommation de produits laitiers.

Pour connaître quelle importance la population accorde à ce

comportement, le sondage demandait d'abord quel montant était con-

sacré à l'épicerie chaque semaine. La moyenne se situe entre $60.

et $69. par semaine dans les deux groupes avec écart de 2.566 à

l'Industrie et de 2,973 à Cascades. 14.4% de la population d l'In-

dustrie ne sait pas quel montant elle consacre à son épicerie par

semaine et 22.8% à Cascades. Cela est dû. entre autre au fait que

plusieurs familles ont un congélateur et aussi au fait que les cul-

tivateurs consomment plusieurs aliments dont ils évaluent mal le

coût (lait, viande, légumes, etc.).

Vans les deux groupes, on dépense en moyenne entre $10. et $19.

sur le montant total de l'épicerie pour les produits laitiers. 6-

7% des gens seulement dans les deux groupes dépensent entre $20. et

$29. pour les produits laitiers.

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229

f ) La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.

Vans les deux groupes, tes gens disent acheter peu d'aliments

d faible valeur nutritive. 80% des gens consacrent 0 à $9. semaine

pour l'achat de friandises, boissons gazeuses, etc. 14% des gens

consacrent $10. à $19. pour cet Item. Ces catégories sont un. peu

larges pour vraiment apprécier le pourcentage réel des friandises

sur le montant total de la commande. Est-ce plutôt $1. pu $9. que

les gens dépensent? On ne le sait pas et le pourcentage dit entre

0 et 91, du montant total.

Conclusion

Après analyse, on remarque qu'il n'y a pas de différence signi-

ficative entre le groupe-témoin et le groupe-contrôle sauf pour les

variables "occupation de la mère", "année de scolarité du père", et

"de la mère". Ld où II y a une différence, la corrélation est fai-

ble.

On pourra donc comparer tes deux groupes en post-test et en ti-

rer des conclusions pertinentes.

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2 30

2. Groupe-témoin en pré et post-test (Industrie)

a) Profit de ta population (ctf. Chapitre VIII, 1.a)

b) Importance accordée au déjeuner.

• Il y a eu légère augmentation du taux de ta population ayant

déjeuné le matin du sondage, en post-test (89.2% contre 85.1 % en

pré-test). - On a mis en moyenne deux minutes de moins pour déjeuner

passant de 13 minutes en pré-test d 11 minutes en post-test. Plus

de gens en post-test disent déjeuner tous les matins, (86.4% en

post-test et 77.1% en pré-test).

C'est.une amélioration appréciable, si l'on songe que "l'En-

quête NutriJû.on-Canada" constate que 70% seulement de la population

déjeune tous les matins. Est-ce que le programme "Grignote" a eu

une influence sur cette amélioration de comportement? On ne peut

tirer une telle conclusion. La baisse du taux de réponse en post-

test peut aussi bien expliquer cette amélioration que toute autre

raison, ceux ayant refusé de répondre étant peut-être moins motivés

vis-d-vis leur alimentation que ceux ayant accepté de répondre. Il

faudrait vérifier ce comportement ultérieurement pour conclure.

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231

GRAPHIQUE l/TTT

Groupe-témoin Fréquence des déjeuners par semaine

| Pré-test

pagfliq Post-test

On consomme encore deux aliments pour 50% des gens et 3 ali-

ments pour 23% des gens en post-test et 50% de ces aliments se re-

trouvent toujours dans deux groupes alimentaires tandis que 25%

de ces aliments se retrouvent dans un ou trois groupes. Ces com-

portements n'ont donc pas changé. On aurait pu espérer que le nom-

bre de groupes alimentaires augmente au déjeuner suite "aux décou-

vertes de Grignote". Selon cette variable, ça n'a pas bougé. Mais

si on s 'intéresse à chaque groupe en particulier, plus de gens con-

somment des fruits au déjeuner en post-test, et l'on consomme plus

de fruÂXs frais (9 .9! en pré-test et 21.7% en post-test). Et d'a-

près ta 1ère partie de ce rapport, on voit que le 2è concept du pro-

gramme "Grignote" a suscité beaucoup' d'intérêt chez les enfants et

même chez tes parents [ce concept portait sur tes fruits et les lé-

gumes). Il y a peut-être là un lien direct entre l'augmentation de

la consommation des fruits au déjeuner et le programme. Vans les

100 90 SO 70 60 50 40 30 20 10 ot

Tous les jours

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232

autres groupes, it n'y a peu de différence significative.

TABLEAU XXIIT

Pourcentage des aliments consommés et VIndustrie se retrouvant dans l'un ou Vautre groupe, en pri et post-test.

Groupes alimentaires Produits Viande et ¥ nuits et Pain et laitiers substitut légumes céréales

Pré-Test 40.4% 31.0% 22.8% 96.5% Post-Test 39.5 21.0 38.9 93.6

On consomme toujours peu de céréales au déjeuner (82% n'ont

pas pris de céréales en pré et post-test) et toujours le même 5%

consomme des céréales de grains entiers. Ve même on consomme tou-

jours du pain blanc (73.2% en post-test) et peu de pain de blé en-

tier (71 en post-test). On continue aussi de manger du pain sans

sucre d 70%. Même si le programme "Grignote" consacrait son 3è con-

cept au pain et céréales, cela ne semble pas avoir influencé le

comportement des parents.

Et on continue d boire du café et du thé au déjeuner pour 80%

de la population. "Un bon déjeuner comprend un café" semble vouloir

la tradition.

Vautre part, la consommation de "viande" a diminué au déjeuner.

"Grignote" quant d lui n'avait pas d'activités autres que les noix

dans cette catégorie. Nous ne nous y attarderons donc pas.

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233

c) La consommation de légumes aux repas principaux.

On a conservé Ici aussi le même comportement en pré et post-

test: 25? des gens consomment un légume, 25% en consomment deux

et 17% en consomment trois. Le sondage ne permet pas de savoir quels

légumes on mange. Prés de 20% de la population continue de ne pas

manger de légumes au repas principal.

d) La présence de la télévision au souper±

En pré-test et en post-test, autant de gens ne regardent jamais

la télévision au souper et autant de gens regardent "toujours et sou-

vent" réunis la télévision (plus ou moins 40%).

e) La consommation de produits laitiers.

Voyons d'abord le montant total de la commande. 221 des famille*

consacre toujours $65. / semaine pour son épicerie et 20% des famil-

les y consacre $75. / semaine. Par contre 24% des familles en post-

test comparativement d 3% en pré-test consacre $90. et plus par se-

maine d son épicerie. Comme, d'autre part, le pourcentage de ceux

qui né savent pas combien leur coûte leur épicerie par semaine est

passé de 14.4% en pré-test d 2.3% en post-test, Il y a peut-être une

relation entre ces deux statistiques, ceux qui savent maintenant se

situant peut-être dans la catégorie $90. et plus par semaine. L'aug-

mentation du coût des aliments peut, dans une certaine mesure, expli-

quer aussi cette situation.

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2 3 4

Qu'en est-il maintenant du montant de ta commande contacté aux

produits laitiers ?

Ici l'augmentation est un peu plus significative. Chez ceux qui

consacrent 0 d $9. par semaine pour cet Item, on est passé de 45.3%

en pré-test à 31.8% en post-test. Cette baisse de 13.5% se répar-

tit maintenant dans les catégories $10-$19 / semaine, $20-$29 et mê-

me $30-$39 i semaine. L'augmentation du coût des produits laitiers

est probablement une des raisons d cette modification de catégorie.

On ne peut vérifier réellement la modification du comportement face

d la consommation de lait, fromage, yogourt, etc. par ces seuls chif-

fres, d'autant plus qu'au déjeuner, le pourcentage des gens consom-

mant des produits laitiers n'a pas varié. "Grignote" ne semple pas

avoir Influencé les parents d ce chapitre.

ij) La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.

En pré-test et en post-test, près de 80% des gens dépensent

toujours entre $0 et $9. par semaine pour l'achat d'aliments d faible

valeur nutritive. Il est impossible de vérifier combien de gens ont

diminué quelque peu leur consommation de tels aliments, la catégorie

$0-$9. étant trop large.

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235

g) Connaissance du programme Grignote

Cette question était posée seulement en post-test d l'Indus-

trie.. 791 des répondants disent connaître l'existence du program-

me "Les découvertes de Grignote" d* ta maternelle fréquentée par

leur enfant. Pour plus de détails d ce sujet, c f . 1ère partie du

rapport, chapitre V, Justification, A- Commentaires des parents sur

le programme.

3. Groupe-contrôle en pré et post-test [Cascades)

a) Profit de la population (.Ctf. Chapitre VIII, 1 .a)

Après analyse de toutes les données, on remarque qu'il n'y a

pas de différence significative entre le pré et le post-test d la

Commission scolaire des Cascades-L'Ackigan pour l'ensemble des va-

riables sauf pour les variables décrites ci-dessous.

fa] Importance accordée au déjeuner

89% des gens ont déjeuné le jour du sondage comme en pré-test

mais ont été plus nombreux à consommer trois aliments en post-test,

[18.6% en pré-test et 30.4% en post-test). Il ne reste plus que

38% des gens qui consomment deux aliments en post-test contre 49.6%

en pré-test. Il y a donc une légère tendance d consommer un peu plus

d'aliments au déjeuner. Par contre, ces aliments se regroupent tou-

jours pour 50% dans deux groupes alimentaires.

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2 36

TABLEAU XXII/

Pourcentage des aliments consommes d Cascades se retrouvant dans l'un ou. Vautre groupe alimentaire, en pré-test et post-test.

Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales

Pré-test 40.4% 42.5% 25.7% 98.2 % Post-test 32.1 45.5 21.4 96.4

Les comportements face d chaque groupe n'ont pas varié signi-

fieativement. Par contre, on consomme un peu plus de pain blanc

et sucré, en post-test (augmentation de 5% environ) et l'on consom-

me moins de fruits (84% des gens n'en ont pas consommé en post-

test contre 76.1% en pré-test) .

On met aussi quelques minutes de plus pour déjeuner en post-

test (on passe de 13 d 16 minutes en moyenne). Comme on a consta-

té une légère tendance d consommer un peu plus d'aliments, on peut

dire que l'augmentation de temps serait peut-être dite d ce facteurè

c) La consommation de légumes aux, repas principaux.

En post-test, moins de gens n'ont pas consommé de légumes au

repas principal (17.5% en post-test et 33.9% en pré-test) et plus

de gens ont consommé deux légumes [22.8% en pré-test et 38.9% en

post-test).

La consommation de légumes d légèrement augmenté.

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237

d) La présence de ta télévision au souper.

La situation demeure inchangée' autant dz gens /Legardent zt

nz regardent pas ta télévision au souper [40% dans chaque cas).

z) La consommation dz produits laitiers

Voyons d'abord tz montant global dz la commandz d1 épicerie.

Tous tes gzns savznt maintenant combien leur coûte leur com-

mande chaque semaine (22.8% ne le savait pas en pré-test]. Est-ce

que le fait de ne pas pouvoir répondre à. cette question au prmier

appel a incité les gens à. regarder de plus _près les montants dé-

pensés chaque semaine pour l'achat d'aliments? Hous ne pouvons

répondre avec certitude ci cette question, mais probablement que ce

facteur a joué en ce sens.

Quant au montant consacré à la commande, les fluctuations ont

joué en haut et en bas de l'échelle. Seulement .8% des gens dépen-

sent $30.T$39. / semaine en pré-test et ce taux, grimpe à 39.8% des

gens en post-test. Est-ce que les non-répondants au pré-test iraient

se placer en grande partie dans cette catégorie, appréciant plus ou

moins réellement le montant de leur commandel Puis 231 des gens

dépensent $90. et plus par semaine en post-test alors que ce taux

n'était que de 7.1% en pré-test. La seule augmentation du coût de

la vie ne peut expliquer à elle seule ces modifications, d'autant

plus qu'en post-test comme en pré-test, 38% des gens continuent de

dépenser entre $60. et $80. / semaine pour V épicerie.

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2 38

VOUA le montant alloué aux produits laitiers, moins de gens dé-

pensent entre $0. et $9. / semaine (24.6% en post-test contre 43.3%

en pré-test). La différence de 18% entre les deux groupes d cette

catégorie, passe en bloc dans la catégorie $10.-$19. / semaine (on

passe donc de 44.1% en pré-test d 61.9% en post-test). L'augmenta-

tion du cout de la vie semble être la cause de ce changement. On ne

semble pas consommer plus de produits laitiers d'autant plus qu'au

déjeuner, on en consomme un peu moins.

La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.

80% des gond consacrent toujours entre $0. et $9. / semaine

pour les aliments d faible valeur nutritive.

Conclusion

Sauf pour le temps un peu plus long consacré au déjeuner, une

tendance d consommer plus de légumes au repas principal, la connais-

sance qu'ont les gens du montant de leur commande et l'augmentation

des sommes consacrées d l'achat des produits laitiers, on peut con-

clure qu'd la Commission scolaire des Cascades-L'Achigan, tes habi-

tudes alimentaires sont restées les mêmes dans Vensemble.

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239

4. Groupe-témoin et groupe-contrôle, en post-test.

а) Proftl de la population (ctf. IM)

Après analyse, on constate que pour la majorité des variables,

Il n'y a pas de différence significative entre te groupe-témoin et

le groupe-contrôle en post-test.

On remarque une différence pour les variables suivantes.

б) L'importance accordée au déjeuner.

Vans les groupes alimentaires oà se retrouvent les aliments

consommés au déjeuner, on constate à l'Industrie une légère supé-

riorité d'aliments dans les produits laitiers et une supériorité

plus significative dans la catégorie fruits et légumes. Par contre,

Cascades consomme plus d'aliments dans la catégorie viande et subs-

titut. Le groupe viande et substitut n'est abordé dans "Grignote"

que par le biais des noix qui sont Surtout consommées en collation.

Pourcentage des aliments consommés dans les deux commissions scolài-res en pré-test qui se retrouvent dans l'un ou l'autre groupe alimen-taire.

TABLEAU XXI/

Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales

Industrie Cascades

39 .5 %

3 2 . /

27 .01

45.5 38.9% 11.4

93.6% 96.4

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2 40

Comme Il y a une différence entre Cascades et l'Industrie dans

la consommation de fruits en post-test (84.8% à Cascades ne consom-

ment pas de fruits au déjeuner contre 63.1 % à l'Industrie) et comme

ce comportement s'est amélioré à l'Industrie en post-test par rapport

au pré-test, on peut peut-être conclure que le programme "Grignote"

a probablement joué un râle dans la consommation de fruits au déjeu-

ner â l'Industrie. D'autant plus qu'on faisait remarquer, au niveau

des cueillettes des collations, qu'avril était moins propice qu'octo-

bre pour la variété des fruits offerts sur le marché.

Vans le groupe "pain et céréales", il est Intéressant de noter

qu'à l'Industrie 7% des gens consommevit du pain de blé entier contrai-

rement à Cascades où personne n'en consomme. Mais comme le comporte-

ment est semblable en pré-test et en post-test à l'Industrie, on ne

peut conclure à l'Influence de "Grignote".

Plus de gens boivent du café à Cascades qu'à l'Industrie, 88.4%

contre 79% â l'Industrie et en post-test à l'Industrie ce taux a lé-

gèrement baissé par rapport au pré-test (83.6% en pré-test et 79% en

post-test I.

A Cascades, on prend en moyenne 16 minutes pour déjeuner et à

l'Industrie on prend 11 minutes. On met donc un peu plus de temps à

déjeuner â Cascades en post-test. On a vu précédemment que Cascades

consommait plus de viande et substitut (oeuf et bacon surtout) qu'à

l'Industrie. Il est un peu long de manger ces derniers aliments que

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2 41

de prendre seulement une rôtie et un jus de fruits. Cela, explique

peut-être en partie la difference de 5 minutes entre les deux grou-

pes. Il y. a aussi plus de mères qui travaillent d V extérieur à

V Industrie; sont-elles plus pressées le matin que les mères qui

travaillent d la maison?

86.4% de la population de l'Industrie et 81% de la population

de Cascades déjeune tous les matins. Ve semblable qu'il était en

pré-test dans les. deux groupes, ce taux a augmenté un peu plus d

l'Industrie qu'à Cascades.

c) La consommation de légumes aux repas principaux.

Il n'y a pas de différence significative de comportement entre

tes deux groupes d ce niveau, sauf qu'à Cascades., c'est 381. des gens

en post test qui ont consommé deux légumes au dernier repas plutôt

que 25% en pré et post-test d l'Industrie et aussi d Cascades en

pré-test. Il y a donc une légère modification de comportement po-

sitive d Cascades. On aurait pu s'attendre à un tel changement d

l'Industrie vu l'insistance de "Grignote" sur l'importance de con-

sommer divers légumes en collation. Cette influence n'a pas joué

au niveau de l'augmentation de légumes au repas principal d l'Indus-

trie.

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242

d) La presence de la télévision au souper.

- Il n'y a aucun changement de comportement à ce niveau entre

les deux groupes en pré et post-test.

e) La consommation de produits laitiers.

Prés de 40% de la population consacre entre $60. et $80. par

semaine pour son alimentation (commande d'épicerie}. Comme varia-

tion entre tes deux groupes II n'y a que la catégorie $30.-$39. par

semaine qui fasse question. En e f f e t si 2.3% des gens de VIndus-

trie se rangent dans cette catégorie, plus de 39% des gens de Cas-

cades en post-test en font autant. Comment expliquer cette grande

différence dans le montant de la commande hebdomadaire quand la

taille des familles est semblable dans les deux groupes? D'autant

plus que les deux groupes étaient semblables en pré-test pour tou-

tes tes catégories.

Par contre, au niveau des produits laitiers, les deux groupes

sont semblables. Le programme "Grignote" n'a pas fait changer le

comportement des parents de l'Industrie. Il faut ajouter ici t que

la politique du lait-école est établie dans tes deux commissions

scolaires. Le lait consommé par les enfants d l'école n'apparaît

pas dans le montant alloué aux produits laitiers à. la maison mais

la consommation de lait est quand même plus élevée que ce que les

statistiques du sondage n'en laissent croire.

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243

é) La consommation d'aliment* à faible. vato.uA nutritive.

Tout est semblable dans cette catégorie en pré et post-test

pour tes deux groupes. L'instrument de mesure n'était pas adéquat

pour mesurer les changements réels de comportement.

Conclusion

On ne constate donc pas dans l'ensemble de réels changements

dans tes habitudes alimentaires des parents des deux groupes. Il y

a un changement positif à l'Industrie au niveau des fruits au déjeu-

ner par rapport à Cascades. A ce chapitre, on peut conclure à Vin-

fluence probable du programme "Les découvertes de Grignote" sur l'ha-

bitude des parents à consommer des fruits (frais ou en jus). La fré-

quence des déjeuners par semaine est aussi plus grande à l'Industrie.

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CHAPITRE IX

CRITIQUE VE LA METHODOLOGIE

Introduction

Le. but manifeste de toute recherche evaluative est de démontrer

l'existence d'une évidence objective quant au but de tout programme,

à savoir un changement de comportement dans te temps. Cette existen-

ce d'une évidence objective n'est toutefois pas aussi facile à démon-

trer qu'il semble le paraître. Les programmes à évaluer sont dynami-

ques, en changement continu, soumis aux hasards et contretemps de ta

"vraie vie". Ils ont peu de chose en commun avec les expériences réa-

lisées dans le milieu clos qu'est le laboratoire.

Il importe dans cette perspective de mener une critique de la mé-

thodologie utilisée et de relever les failles et les biais qui se sont

glissés dans le déroulement de la recherche.

1. Toutes les étapes prévues au protocole de recherche n'ont pas

été réalisées.

Le retard à recevoir la réponse de l'obtention de la subvention

représente un sérieux inconvénient surtout lorsque la recherche se

déroule en milieu scolaire et que le programme ci évaluer ne peut su-

bir de délai considérable dans son opérationnalisatlon à cause du

calendrier scolaire. La réponse de t'obtention.de la subvention a

été reçue par les promoteurs du projet le 20 septembre soit prés de

Notre critique de la méthodologie s'inspire largement de Carol H. (Ueiss -, Evaluating Action Programs.

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245

trois semaines après le début de Vannée scolaire. La mise en place

de l'équipe de recherche ayant pris un certain laps de temps, le dé-

but des opérations de recherche s'effectua vers la mi-octobre de tel-

le sorte qu'il fut Impossible d'appliquer aux enfants de l'Industrie

1e test de connaissance prévu. Les priorités furent allouées aux pré-

tests d'évaluation des habitudes des enfants de l'Industrie [cueillet-

te de collation) et des parents [sondages téléphoniques]. Il eut été

Irréaliste de retarder plus longuement l'Implantation du programme en

vue de permettre Vadministration du pré-test de connaissance. Entre

deux contraintes II nous fallut choisir celle comportant le moins de

conséquence pour l'ensemble du projet d'évaluation.

2. La majorité des tests prévus auprès du groupe-contrôle ne pu-

rent. être administrés.

Au moment de la préparation du projet de recherche, [en mai '78),

la Commission scolaire des Cascades-L'Achigan nous avait témoigné de

son intérêt à servir de groupe-contrôle dans Vévaluation du projet

Grignote. Celle-ci consentit à nous livrer tes listes des parents et

nous autorisa à effectuer le sondage mais elle nous refusa la permis-

sion de procéder ci la cueillette des, collations et aux tests de con-

naissance auprès des enfants de maternelle.

Cette situation est très fréquente dans ce type de recherche.

S'il s'avère quelquefois d i f f i c i l e de maintenir l'intérêt des groupes

expérimentaux dans la cueillette de données, il se trouve encore plus

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246

difficile, de. motiver le<s groupes-contrôles d collecter l'information

pertinente.

Cet ensemble de lacunes nous amène d présenter le schéma de re-

cherche ainsi modifié dont il fallut s'accomoder. (ctf. schémas Yet I I )

3. La participation volontaire du groupe-contrôle pour la cueil-

lette des collations au milieu du programme rend d i f f i c i l e Vinterpré-

tation de ces résultats.

Les données coltigées auprès du groupe-contrôle en février, même

si elles n'ont aucune valeur de comparaison auraient pu constituer un

indicateur des habitudes alimentaires des enfants pouvant être intégré

dans la monographie réalisée sur Cascades. Toutefois la participation

des jardinières étant obtenue sur une base volontaire, il y a de for-

tes chances que celles qui ont accepté de répondre soient celles qui

au départ avaient entrepris des actions en nutrition. Les résultats

sont donc susceptibles d'être représentatifs surtout des classes déjà

orientées vers des actions positives en ce domaine et ont peu de fia-

bilité.

4. La collecte des données a été réalisée par les responsables

de l'implantation et de Vopérationnalisation du programme.

Il arrive fréquemment que les personnes impliquées dans l'actua-

lisation d'un programme éprouvent une certaine difficulté d se convain-

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Schéma 11.

MODIFICATIONS APPORTEES AU SCHEMA VE RECHERCHE

246 a

Objectifs liés à Vacquisition de

concepts et connaissances

Groupe-témoin

Groupe-contrfile

enfant enfant

entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leurs observations sur ta valeur pédagogique de Grignote.

test de connaissance après te concept 2 [sur les fruits et légumes)

test de connaissance (quels aliments constituent une bonne collation)

monographie pour dresser le portrait des actions "nutrition"

test de connaissance cor-respondant au test du groupe-témoin (2) [sur les fruits et légumes)

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246 b

Objectif liés à la modification des

habitudes alimentaires

PRE-TEST

DURANT LE

PROGRAMME

POST-TEST

Groupe-témoin

Groupe-contrôle

enfant partent cueillette

de collations

sondage sur

habitudes alimentaires

enfant I

Entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leuAs observations SUA tes modifica-tions des habitu-des alimentaires des enfants tors des collations,

1 I cueillette sondage

de SUA collation habitudes

; alimentaires

cueillette de

collations

parent sondage

SUA habitudes alimentaires

sondage SUA

habitudes alimentaires

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247

cre de la pertinence et de l'utilité de V évaluation et surtout du

temps et de la rigueur nécessaire d une collecte de données qui soit

valide. Les jardinières, responsables de Vopérationnalisation du

programme, et l'équipe "Grignote" responsable d la fois de l'aspect

recherche et du support d l'implantation de Grignote étaient tous

bien informés et sensibilisés d l'importance de la démarche evalua-

tive. Il importe quand même de souligner que toutes les collectes

de données ont été réalisées par des praticiens, des gens du milieu

convaincus de la valeur de Grignote. Malgré le sérieux avec lequel

ils ont procédé d ces cueillettes,, ce serait négliger un aspect im-

portant de la réalité que d'omettre de mentionner qu'il est d i f f i c i -

le d'être d la fois juge et partie.

5. La volonté de procéder avec rigueur est limitée par un en-

semble de facteurs objectivement explicables mais surtout parce que

l'objet de la recherche évatuative, le programme d'action est vivant.

L'approche expérimentale est la plus connue et la plus utilisée

par les chercheurs. Vans l'évaluation des programmes d'action il im-

porte de repenser cette approche et de développer davantage des "fa-

çons d'analyser" qui soient plus près de l'approche systêmique et

tiennent compte de tous les aspects de la réalité vivante. Ainsi les

changements d'habitude sur le plan alimentaire fait appel à une multi-

plicité de réalités: • économiques, culturelles, psychologiques, fami-

liales, climatiques, etc.

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248

6. Les résuItats des recherches sur les modifications de com-

portement sont habituellement assez décevants. Les modifications

espérées sont minces parce que les changements de comportement sont

complexes et surviennent habituellement SUA une longue période de

temps. L'évaluation se fait très souvent avant qu'un délai s u f f i -

sant puisse s'écouler pour provoquer un changement souhaitable. No-

tre recherche n'échappe pas d cette critique. Il était au départ

assez ambltueux de vouloir d l'Intérieur d'une même année scolaire

Implanter un programme, l'évaluer SUA le plan pédagogique et simul-

tanément sur le plan des changements de comportement.

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CONCLUSION ET RECOMMANDATJOMS

INTRODUCTION

Après avoir évalué, toutes les activités du programme ainsi que le ca-

hier de l'enfant, après avoir analysé informellement les collations des en-

fants après chaque concept, après avoir recueilli les commentaires des jar-

dinières (lors des journées de mise d jour et lors d'un mini-sondage) et

ceux de cent-douze parents par un sondage téléphonique, après avoir étudié

ce qui peut se faire au niveau alimentaire dans une commission scolaire qui

ne vit pas le programme et après avoir relevé l'ensemble des influences po-

sitives autres que le programme "Les découvertes de Grignote" sur les habi-

tudes alimentaires de la population de l'Industrie, après avoir analysé les

données informatisées de nos instruments de mesure (tests, cueillettes de

collation et sondage), nous pouvons maintenant évaluer plus systématiquement

les possibilités du programme d produire des changements de comportement

alimentaire chez les enfants de maternelle et leurs parents et donner une

appréciation du programme. Suite d ces conclusions, nous formulons quelques

recommandations susceptibles d'améliorer la portée du programme. .

a) Les agents "multiplicateurs" du programme.

Toutes les jardinières ont apprécié le programme et comptent le revivre

plus ou moins systématiquement l'an prochain. Elles ont trouvé l'ensemble

des activités bien adaptées d la psychologie de l'enfant de cinq ans et re-

lèvent l'apport merveilleux des marionnettes pour renforcer le message ali-

mentaire: la marionnette est un modèle qui Influence beaucoup l'enfant.

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250

Pour V équipe de recherche, il est évident que le programme mis au

rang de matière "sérieuse" au même litre que les autres et pris en charge

par les "multiplicateurs" compétents que sont les jardinières est une stra-

tégie qui a permis de faire assimiler plusieurs concepts alimentaires aux

enfants et leur a fait progressivement modifier leurs collations.

Une autre conclusion à. tirer est l'importance de préparer et motiver

les "multiplicateurs" qui auront à vivre un tel programme qui occasionne

une surcharge de travail pour préparer le matériel, acheter tes aliments

et se documenter. Cette année, les jardinières se sont senties stimulées j

par l'équipe de recherche. Cela a donné de l'importance à leur travail. ] ;

i

6) L'implantation du programme

Ayant commencé le programme à la mi-octobre seulement, les jardinières

ont dû faire des prodiges cette, année pour respecter à la fois tes concepts

du programme et les centres d'intérêt des enfants. N'ayant jamais vécu tou-

tes les activitées et les thèmes, il leur fut d i f f i c i l e d'intégrer d'une fa-

çon souple te programme dans te cadre régulier de la vie de leur maternelle.

V'où une certaine rigidité dans l'application et une bousculade quelquefois

pour atteindre tes objectifs proposés.

Il semble en second lieu que te programme commande des frais d'achats

assez étêvés pour satisfaire à. l'aspect concret des activités (quoique cer-

taines jardinières aient mis indirectement à contribution les parents en sug-

gérant comme collation du jour l'aliment à découvrir). Nous savons mainte-

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251

nant que la somme de $1.00 par enfant n'est pas suffisante pour la réalisa-

tion de toutes les activités (cf Chapitre M, p. ]. La troisième conclu-

sion à tirer quant ci l'Implantation du programme concerne le nombre des ac-

tivités et la place qu'on leur donne à l'Intérieur des intérêts des enfants

de maternelle. Plusieurs jardinières trouvent les activités trop nombreuses

d'autant plus que certaines se recoupent, sont trop faciles ou trop d i f f i c i -

les, ou pas assez créatrices, ou encore non adaptées au vécu des enfants ou

aux objectifs d'une saine alimentation (revoir à ce sujet les analyses de

chaque concept).

c] Les objectifs du programme

Il est fréquent d'entendre dire qu'il est très d i f f i c i l e de modifier

les comportements des gens à quelque niveau que ce soit. Mais malgré cet-

te prise de conscience, nous croyons que le programme Grignote a en mains

des atouts lui permettant de palier à cette difficulté dans la poursuite de

ses objectifs.

Le programme "Les découvertes de Grignote" est conçu pour être réalisé

dans les maternelles. Vaprès les jardinières qui l'ont expérimenté, nous

pouvons conclure que ce programme en alimentation a élaboré, ses activités

d'après une connaissance très juste et très sensible des enfants de cinq

ans. Pourtant certains objectifs dépassent le niveau intellectuel de cet

âge (voir à ce sujet le compte-rendu des activités au niveau alimentaire).

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Vfune façon générale, nous pouvons conclure aussi que le programme a

favorisé une autonomie personnelle de l'enfant face aux choix qu'il doit

faire pour que ses collations soient bonnes pour.sa santé. En relisant tes

analyses de chaque concept au critère "collations" nous voyons que les en-

fants se questionnent entre eux et questionnent ta jardinière et que dans

cette recherche II y a évolution vers une connaissance du pourquoi des choix

faits. Stimulés par la marionnette Grignote, Ils ont voulu bien manger com-

me elle le leur suggérait. Par contre, la culpabilité engendrée par l'acti-

vité Ali-dent et les cueillettes de collations (qui incitent indirectement

à "juger plus celui qui apporte sa collation que de découvrir les bons ali-

ments") serait à éliminer du programme.

Le programme lutte tout au long des concepts contre la mauvaise habitu-

de qu'a Jojo de manger des friandises qui détruisent sa santé. Ce point est

un aspect fort du programme. Par contre, le concept sur "les sucres concen-

trés" a suscité beaucoup de controverse. Est-il logique de rattacher les

sucres aux "découvertes" de Grignote et de faire manger du sucre aux enfants

durant une semaine? Il faut relire à ce sujet l'analyse du concept 6.

d) Changements chez les parents \

Nous avions comme hypothèse que les enfants seraient agents-multiplica-

teurs du programme auprès des parents. En pratique nous ne constatons à peu

près qu'un seul secteur de progrès: la consommation de fruits au déjeuner.

Notre sondage auprès des parents portait sur les déjeuners et le programme luit

visait à améliorer les collations. Nous avons donc pris une "voie de service"

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pour juger l'état de la "vole, principale". Mais la sensibilisation est

déjà un pas vers le changement. Cela étant dit, il reste que tes enfants

ont sûrement eu une Influence sur leurs familles d'après les commentaires

recueillis en 1ère partie au chapitre VA. Mais pour qu'un milieu change de

façon significative, il faut compter SUA. le temps. Ve plus, on ne peut y

arriver que si le milieu visé se prend en charge lui-même. Ce principe, en

santé communautaire, nous amène à conclure que le programme, pour changer

les comportements en profondeur, doit être accompagné d'autres types d'in-

terventions auprès et adaptées à chacun des milieux.

e) Changements chez les enfants

Si on s'attarde aux changements de comportements des enfants vis-à-vis

leurs collations, nous voyons une amélioration à presque tous les points de

vue. C'était le premier objectif du programme et il a été atteint. Mais

il ne t'a pas été à 100%. Nous croyons, comme les jardinières, que les en-

fants, très stimulés par les personnages de Grignote et Jojo, étalent prêts

à suivre tous tes objectifs du programme. Mais t'Influence des parents qui

n'ont pas reçu toutes les informations suffisantes et qui ont des habitudes

ancrées depuis fort longtemps, a un peu diminué l'impact du programme chez

tes enfants. Le programme bouleverse sûrement plusieurs habitudes des pa-

rents, et ceux-ci étant moins perméables au changement que leur enfant de

5 ans, il sera plus long de transformer leurs habitudes.

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II est un autre point à noter: le danger de suralimenter les enfants

de maternelle avec la tradition de la collation qui, de valable qu'elle

était avant l'apparition de ta politique du lait-école, risque maintenant

de conduire à une surconsommation d'aliments entre deux repas. Nous avons

d'ailleurs remarqué, lors de la cueillette de collations en post-test,

qu'un certain nombre d'enfants n'apportaient plus de collation. Les jar-

dinières notaient que ces enfants avaient assez de leur berlingot de lait

pour apaiser leur faim.

Nous voulons de plus attirer l'attention sur la variété des collations.

Ce critère, très bon s'il s'applique sur une période disons mensuelle, de-

vient assez onéreux pour la classe moyenne si on l'évalue quotidiennement.

En e f f e t , Il est abordable pour une famille de taille moyenne d'acheter une

plus grande quantité d'un même aliment hebdomadairement [ex. 5 lbs de pom-

mes) plutôt que quelques spécimens de plusieurs aliments [3 pommes, 1 chou-

fleur, 2 poires, etc.). Vans l'évaluation que l'équipe a faite pour ce cri-

tère, le facteur économique n'a pas été respecté, entendu qu'un programme

comme Grignote doit s'adresser à l'ensemble des gens et ne pas s'avérer un

luxe pour préviléglés.

Acquisition de connaissance

Au niveau des connaissances acquises suite à l'application du program-

me, les enfants ont répondu aux tests de façon significative. Ve plus, sui-

te aux rencontres avec les jardinières (ctf 1ère partie Chapitre T et chapi-

tre j/B) nous pouvons conclure que le programme se révèle un instrument péda-

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gogique fort valable. Il est aime des jardinières et des enfants, c'est

son premier atout. Et il transforme à divers degrés tes comportements et

les connaissances.

RECOMMANDATIONS

Nous vous avons livré notre évaluation du programme. Voici mainte-

nant quelques recommandations qui vous sont offertes comme pistes d explo-

rer pour, améliorer la portée de ce programme en alimentation.

A) Prise en charge par le milieu

1- Nous recommandons, là où c'est souhaité et accepté par toutes tes

parties, ta création d'un comité-nutrition dont les membres seraient des

parents. Ce comité aurait deux objectifs: 1- apporter une aide précieuse

au professeur en allégeant sa tâche de préparation de matériel et d'achat

d'aliments, 2- Impliquer les parents dans la trans formation des habitudes

alimentaires proposées par le programme.

2- Nous recommandons d'inclure dans le programme une section intitu-

lée "Communiqués aux parents", communiqués qui-seraient en rapport avec les

divers concepts du programme. Ces messages aideraient les parents et leurs

enfants d réaliser les objectifs du programme.

3- Nous recommandons aux nutritionnistes du département de santé com-

munautaire de susciter Vintérêt des comités d'écoles et de parents vis-à-

vis le programme en alimentation à l'école. Par cette structure déjà en pla-

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ce, il y aurait peut-être, moyen de susciter d'autres actions dans te milieu

et ainsi assurer une prise en charge du milieu par lui-même.

4- Nous recommandons aux Ministères des Affaires sociales et de l'Edu-

cation de susciter l'intérêt des commissions scolaires vis-à-vis des program-

mes en alimentation susceptibles d'être implantes dans tes écoles.

5- Nous recommandons à ces Ministères de favoriser la création d'équipes

multidisciplinaires pour aider tes agents multiplicateurs du programme et ré-

pondre aux demandes du milieu.

B) Présentation du programme

1- Nous recommandons de rendre le programme plus attrayant dans sa pré-

sentation et plus complet, c'est-à-dire, en y incluant tes marionnettes et

les gravures ou photos nécessaires à la réalisation des activités.

2- Wou4 recommandons d'inclure dans le programme un "guide pédagogique"

comprenant:

a) des informations sur la valeur nutritive des aliments

[ex. tes céréales, les sucres, etc.)

fa) une documentation plus poussée sur certains aliments

(ex. les sortes de noix, leur valeur, lieu d'origine,

etc. (cjJ annexe))

c) des suggestions de solutions pouvant améliorer les pos-

sibilités d'action du budget minimum nécessaire à la

réalisation..-du programme.

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d) des remarques expliquant qu'on peut vivre les concepts

[et même une activité s'il y a lieu) pas nécessaire-

ment selon t' ordre proposé par le programme mais se-

lon tes événements fortuits qui peuvent se présenter

au cours des saisons à la maternelle, ou selon l'inté-

rêt ou l'évolution des comportements alimentaires des

enfants.

e) la section "communiqués aux parents" (cf Recommandations

A) 2 . )

C) Les objectifs et activités du programme

1- Nous recommandons d'éliminer des objectifs du programme toute ré-

férence d Videntification d'un nombre précis d'aliments. A cinq ans, croy-

ons-nous, il n'est pas important de se rappeler da nom d'un aliment mais de

te connaître.

2- Nous recommandons d'éliminer du programme tout aspect moralisateur

ou culpabilisant pour l'enfant tel que retrouvé dans les activités "la semai-

ne Ali-dent" ou "la folie des noix".

3- Nous recommandons de diminuer te nombre d'activités, proposées dans

le programme (les activités enlevées pouvant être mises en annexe d titre

de complément au programme) et nous recommandons d'améliorer le contenu de

certaines autres activités. (Prière de relire à ce propos tout le chapitre T)

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4- Wooa recommandons [sans que cela nuise aux objectifs fixés par le

programme} d'éliminer du programme les activités suivantes:

- Collin - Maillard (l'intégrer à "la boite mystère"}

- Le fruit d'or

- Coco soleil s'endort

- La macédoine en couleur

- Le chemin des céréales

- Le collier de Stéphanie (sauf le diaporama)

5- Mous recommandons à la Fédération des producteurs de lait de ne pas

rattacher le concept 6 au programme "Les découvertes de Grignote" mais d'in-

tégrer les objectifs de ce concept aux autres objectifs du programme.

6- Nous recommandons d'ajouter une nouvelle dimension à Grignote: que

ce personnage fasse ressortir par sa façon de vivre à travers tes activités

que la santé n'est pas seulement reliée à une bonne alimentation mais tribu-

taire d'un bon conditionnement physique à tous points de vue [exercice, plein

air, conditions de travail et bien sur alimentation saine).

V] Exigences pour ta mise en oeuvre du programme«

1- Nous recommandons que le programme "Les découvertes de Grignote"

soit amorcé dès le début de l'année scolaire afin de permettre une meilleure

intégration au vécu des maternelles au cours des semestres• A cette fin, là

où l'on implante te programme pour la première fois, les jardinières devraient

être informées de leur travail avant septembre et recevoir le programme en mai-

juin de l'année précédant le lancement du programme.

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2- Nous recommandons que là où on Implante et poursuit te programme

des journées de mise à jour soient prévues selon le désir des professeurs

pour étudier le programme, le reviser et Vaméliorer pertinemment. Ces

journées renouvellent la motivation des "multiplicateurs" et leur fournis-

sent un appui dans la poursuite de leur tâche.

3- Nous recommandons que tes commissions scolaires qui approuvent

l'implantation du programme "Les découvertes de Grignote" dans leurs mater-

nelles, prévoient un budget pour ta mise en oeuvre du projet. Nous recom-

mandons un budget détaillé calculé selon les activités de chaque concept

et non selon le nombre d'enfants par classe. Ce budget minimum serait de

$64.S2 pour une année d'application du programme par une jardinière ayant

deux groupes d'élèves (voir tableau ci-dessous). Ce budget devrait être

indexé au coût de là vie à chaque année d'application.

TABLEAU XXl/I

BUDGET MINIMUM POUR L'APPLICATION DU PROGRAMME

LES DECOUVERTES DE GRIGNOTE" PAR UNE JARDINIERE DURANT UNE ANNEE

1 groupe 2 groupes

Concept I: $3.92 Concept I I : 5.95 Concept I I I : 5.62 Concept IV: 6.57 Concept V: 4.55 Concept VI: 5.80 Concept VII:

$ 7.84 11.90 11.24 13.14 9.10

11.60

Total: $32.41 X 2: $64.82

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Bibliographie.

En collaboration, Les découverte* de. Grignote., la Fédération des producteurs de lait, Montréal WfT. !

Ministère des Affaires sociales, Une politique québécoise en matière de ' nutrition, Direction des communications, Ministère des Affaires sociales, Mai 1977, 89 pp.

Ministère de la santé. nationale et du bien-être social, Nutrition-Canada, enquête nationale, Information Canada, Ottawa, 1973, J29~pp~.

K.V. ù/ann, M.S. Vom, E.A. Liddle, Développement intellectuel chez Venfant, Editions du Renouveau pédagogique, Montréal, Traduit d'après l'édition originale américaine ''Fostering Intellectual Development in Young Children', îè trimestre 1973, 175 pp.

Louise Lambert-Lagacé, Revue Châtelaine, Chronique Nutrition, 1978-79.

Michel O'Neil, La modification de comportements reliés à la santé, perspec-tives d'intervention au Québec, Communication présentée au Congrès annuel de VAssociation pour la Santé publique du Québec, Ste-Foy, 1977, 28 pp.

.Normand liïener, Evaluation du programme "Les découvertes de Grignote", Fédé-ration des producteurs de lait du Québec, été 1978.

Selltiz, Jahoda, Deutch et Cook, Research Methods in Social Relations, Holt, Jlinehart and Winston Inc. U.S.A; 1966, 622 pp. ' :

Weiss Carol H., Evaluating Action Programs, Atbyn and Bacon Inc., Boston, 1972.

Campbell. D.T., Stanley J.C., Experimental and Quasi-experimental Designs for Research. Rand Me NaULy College Publishing Company, Chicago, 1963.

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ft'Alil-VTÏ/V. "KOJfï Gluant" CTUIE P'OBStRWTJÛN

ii ?-jt.2 Cimy't He /a jo••uUrUiAti

VnttA e.t rfui.'c de ta AlaU&atioi\t_

tVti fit tA te/;CJitVit: tcvtd

I- Activé**/ ' 1- U 2- • 3- • A- D 5- D 6- a

y- •

9- • io- a M- • 12- D

2- fyzftinUon_ pat te* cotfaUvni: " oui non A- CtmpptUemZjiU nottA} ^ ^

- Cotta-Uoru ntoiu dia^fei qu'au début -- p-j j—j - fruits ûp|)0.iïtfu: cave collation, atunenii ftudifa - j q - Vl&an&iorA dcA »v'anî6 au* ta vaieui d&6 coUatùmè " - Le vaifùSJtî dai u'ittAtior* - iw^e ^ n.£me Q - augmente un peu Q

- aas^e te bewteoup Q - Hi OA LUàAZ It pwg-.cir.nvi, Iti coUativn* devitnn&nt

MuvaittA moyenne* Q bonne* Q 8- ALLmimtA appô/Ufi en cotl&tiom —

I- inlowUrM AuiiUatfai • oui ' Q non Si ÀMuéiUantt, iptcÂUti

4- Rcjnfi-.çufcf fthxfA&ttl

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I •

S- Amtfi/ae pa* acUvÀXf

Activltf no \ 1 A- Fonctlonnw>ent

A.I. Tempi

10-20 •

21-SO • 31-40 • 41-50 • f 1 - 6 0 n

A.?. T'Jir cotimt tujjfltAfie Q | OUi [J (W"l

A. i. Hi>rUticaUon& arypoxtfcA I *• LJ hun

A.4. AmffioHotion L.J • HOr,

6- ObjzcXli

B.I. Atteint oui f ^ ne,;

B.2. Atteint pa.it^tf tint tit ["I oui QJ non

non, pounquoi:

Si cui,

8.3 Vtjâ atttint ayant Acti.vUf S* oui, fPuAX[ttoit . | | pu <' Q no»i

B.4 Modioli ^ pouA^noi e* comneiifi { | otw.Q «on —

C- Aliment* ftudi.fi pendant factivitti

5U oui., teAnufttcA:

I I i

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ANNEXE z

LES MIX ET GRAINES

Sou* le. nom de mix an d&ignz du fau,cti dïv&ru. à deux envelopper : l ' u n e motle e t l ' a u t r e t igneuae*. Toute* lu noix i o n t f t & ag-tgab-lea d man-ge* c/m e t iont de digeAtLon f a c i l e ii voua lu ma&Ziqtwi bizn e t en p e t i t e * quantum au d£but. Lu g^Unu e t lu noix i on t comme tùuvt du a'Auita o£&zg<ineux du ^ a i t Qu'iZi cont iennent une q u a n t i t é conAidOtablz d'kuilz. Leift t e n e u t en eau .oa^ con f i e de beaucoup inrf&Ueute cL c e l l e du au t t e* 6*ui£i . -iont ixdiea en a e l i miné/taux (pfaMpfam, «iourytef ae t

(25S de p£u& que le* fcu^ti), en v-UamoieA [8, F# A). I t s cont iennent de M à dz pnotidu vig&taux mai* ceux-ci. ne xzn^z/unznt pa& ton* iu acidu aminéA UAzntizÂM i&s lempÙL&znt donc en paAXiz l a viande. .'.toi* lz guide a t i nen tUAe canadien d&ignz lu noix, e t g-aaÀnea comme s u b s t i t u t de l a viande, de jo-tte que, J /3 i 1 t a w e de g-taine* ou noix >templace 2 i 3 once* de viande. Le* gJta***e* contenue* daiw ceux-c i i cn t compo*£e* e** e n t i è r e m e n t d 'ac ide*

non *atu/t£â donc £acilawnt OA&imilablu pasi Vo*gani*me.

Compte tenu de t eu* grande valeur « u t t i t i v e , i c i no-ix e t le* g-aaine* ne -sont pa* à con&id&iVL comme iandi*e maÂ* comme al iment iondamen-•Czt de pte/ni&te importance.

Mom l ieux de c u l t u r e l /aleut al imentai / te apparence ext£^ieu*e

i

apparence dz l'canandz

Vc-ix de G^enobie

Ctutope Grande valeu* t u t t i -t i v e . Quant i té app/t£ciabl« de calcium: gortma-t i e n de* 04 e t deà d e n t i .

Pho*pfio*e? ion aci-de. e**en t ie t au

. mi l i eu - in t e t ce t lu -la i / t e ^oAmant avec lU ilLCA-U ou te* motLculu azotZA dz, HcU&onA. $aiblu Ai chu en &teAg-ie,

La coquet te de l a noix de G/tenoble e* t g«t<7**e de rfo-ame ovale , de cou leu/t baun pâ le avec de i-itlon* plu* ou mo^u pfio^oncU.

L'canandz e*t de coû-t e n t bianduLtte ,.te-

• couverte d 'une mince 6 menb/tane (wane, e l l e

e* t i / i / t fgudi i te , pvti-4en tan t clive/ue^ cà/i-zonvoùition*

1

Ctutope Grande valeu* t u t t i -t i v e . Quant i té app/t£ciabl« de calcium: gortma-t i e n de* 04 e t deà d e n t i .

Pho*pfio*e? ion aci-de. e**en t ie t au

. mi l i eu - in t e t ce t lu -la i / t e ^oAmant avec lU ilLCA-U ou te* motLculu azotZA dz, HcU&onA. $aiblu Ai chu en &teAg-ie,

La coquet te de l a noix de G/tenoble e* t g«t<7**e de rfo-ame ovale , de cou leu/t baun pâ le avec de i-itlon* plu* ou mo^u pfio^oncU.

L'canandz e*t de coû-t e n t bianduLtte ,.te-

• couverte d 'une mince 6 menb/tane (wane, e l l e

e* t i / i / t fgudi i te , pvti-4en tan t clive/ue^ cà/i-zonvoùition*

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Nom Lieux dz CLLLÙLIZ VaZzu/L atànentaOïz appa/ience extVùAuXz apparence de Vamandz

A/wdUde. Cacahuètz

Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)

Lz& aftrtcfurfeA rf/tacc/ie* sont nouft/uwan-te*. fltc/ie* en acide* otu.-VIÉIA en po<taA4<ûinv pho-apto-te, ca£càanf tfe/t.

Potassium: Hydnatatiov du czltulz*

augmzntz L ' exc itabili* t£ dsA cellar IZA NVWEÛAZI

Vitaminz A: 4e peAd

La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu

- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.

A/wdUde. Cacahuètz

Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)

dans le. g/UHagz. SzAt & la cuw-wance EmpZchz V h&nlnalopiz liitigiitl dz* tUàuA

Vitamine. 3:

La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu

- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.

A/wdUde. Cacahuètz

Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)

Fe/iî Constituant dz ce/itainà enzymzà [oxy-dation c zllulai/Lzl

hûitatopoi&AZ

La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu

- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.

Pacanz So/ttz de noyzn. dzi U.S.A. V'am€/uqiiz

Hic/te en potOAAim phosphoxz, calcittm,

.aridg a antotéA, vi-tamine. A et 3

La coqwULlz de la paca ne zit gxossz et dz iormz. oblongz. Etlz est de coiUlu/L xougz taun zt tissz au tow dizn..

- L'amande est dz coa-lewi blanchâtxz, *e-CûuvzAtz d'une minez memtaane bsumz p&lz. Etlz ZAt pa/LCJJUAUZ de citions ptiononc&s

Noix dz Caltiv€z zn AmOU.' que. mé/Udionalz spécialement ou Ssiteil zt au PanA-quay.

Hatm€t châtaignz en France

En vitaminz du com-plzxz B: Anti-b&U-b&Uquz, t{action znzygmatiquzs, anti* pzliagizux.

42mg% de. manganl&z: - aide au mcUntizn

La coqailtz est foAmée dz 3 angles. Etlz zsX minez, bxunz, fanci eX a une tzxtu/iz un peu fuxgueusz dû aux petiti iiZlons qui, la tiavzn-sent.

L'amande zst dz cou.-lewi blandiâtriz, zst zntWiz zt dz m£me ionsnz dz la coquille. Elle, ut xecouvznte. d'une minez memonanz tvtunz.

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Mom Lieux dz aùtuAZ Valeur atùnentatte Apparence, extérieure Apparence de l'amande

Sloix du (Juébec

Cu&tLvCz au Québec e t en QnX&Ua

Fruit du noyer ten dre

Pu tonu* mu* culai/te: - u'onctionnenent no* m l du ti**u* o**eux et ca/utagtneux.

Coquille épai**e, brun foncée, recouverte d'à. enveloppe veloutée. La coquilte- e*t gro**e de $orme ovale rugueu*e avec di^érenti *i t -lon* irrégulier*

. l'canandz dz &onmz car-te rée œptaXÀJL avec une

excro.i**ance recour-bée e*t de couleur blanchâtre recouverte d'une membrane brune.

Hoix de. cajou Arbre Ciopical d'A

mérique Peuvent ££te mangé* crue* ou dan* le* potagei , l a i t et beu •te de noix. Le l a i t de notx de cajou peut remplace* le la. de vache

*

L'amande de couleur jaun&tte a la jorme

d'un rein .

Amande. Pouce*: Paw* médi tevian€en* *urtout I tat ie et Espagne

Amère*.* Nord de t'Afrique, Sud de la France

• CowtiAsvt acide pru*-*tque cwan/u/ci ique (HC.V) tôxtçue violet u*age modéré. Aman-de* de p£c/ie, prune, ce/u*e, abfUcot. On

'.'utiZUz âu/itout en parfum erte

La coquille e*t de jor-me légèrement ovale, plu* ou mo-61* épa^**e couleur beige jaun^fie Elle e*t remplie de picotement*

Pe forme légèrement ovale, l'canandz e*t de couleur blancfcâtte xz&ouveAtz d'une mtn-ce peau bfmnz. Etle e*t unttfarme et pletnc

Ptàtac/ie* Cultivé dan* te ba**tn rné(iite/EAa* néen.

^aleu/t a&tm entante motn* grande

2.9g pnotlinzA 1.6g cuûdzA gra* pcl^iiwaturé*.

Employé en con£i*eri pàti**etie, en phar-macie.

Pe couteur beige jau-nâtre, etle e*t petite de rforme plutôt ovale de coqaitle a une tex-ture li**e

i

L'amande e*t de même âome et e*t de cou-leur verdâtte avec une mtmbnanz beige.

Avetine La coquilte de £orme légèrement conique e*t de coulzu/i brune, li**< douce, à la ba*e un 'tond plu* pâle

L'amande e*t de cou-leur btanc/iâtie recou-

. verte d'une mince mem-brane bAunz. Ellz e*-p e t i t e e t plutôt xondi

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GRAINES

Nom Lieux de cultùre VOIZUA alùnvtfaite. Apparence extérieure Apparence de l'amande Nom

S&ame ûtiginairie. de* I I z i de la So mie.

Cultivée en Inde*, M&opotanUe, Egapt(

i Riche en acide* 'ami-né*, calcium, pkoAphc •te, vitamine 8,A.

Trè* nutritive, -iert d la aabAication de t ' î iâite

-Minuscule et de cou-leur blanc/ritte, l ' a -mande e*t plutôt ova--le et aplatie.

ToutnzÀol Climat temp&U, terre cihe.

PaAficLLli&i zm ent éner git ique, viùuninz 8 A. (ftè* riche en 8}

Riche en potaAAùvn, phosphore, calcium,

Riche en acide* ami-né*, Vit. E: antioxtydant: PMviejvt l'oxydation de* *uh*tance*.

-la coquille e*t' de cou-leur noiri&tre et légè-rement allongée

L'amande e*t éttoite cdlongiz de couleur gri*d#te.

CiXfwwUlz Climat tempéré Riche en acide* ami-née, pho*phore, 4er calcium.

29g protéine*, Mit 8. et A.

Une coquille ovale, lar ge et aplatie de cou-teur btanchAtte.

-L'amande e*t petite et ovate de couleur blanch&ûtz.

i

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ANNEXE 3

CHANT - [CUA: Vive. les vacances) ,

Vive. le. bon pain J'en mange d tous les jouAS Je. veux étAe plein d'enthaln Et gAandiA à mon touAl

- et fi.ecommenceA au début -

COMPTINE

Il fiant mangeA: Le. pain, la mie, La cAoute, c'est tout.

Je mange: Le pain, la mie., La cAoûte, c'est tout.

COMPTINE

LES ALIMENTS ET LES VENTS

AJUii "Voupe, Voupe AUA la tUvlèAe"

Voupe, youpe., j e nettoie mes denté, Quand je mange des légumes. Zut, Zut, je balis mes dents, Quand je cAoque des bonbons.

Voupe, Voupe, je nettoie mes dents, Quand je mange de bons fanjuits.. Zut, Zut, je 6aJUs mes dents • Avec les AucAeAÀes.

Voupe, Voupe, Al je bols du lait, J'aunxxÀ. des dents solides. SI je mange du homage auS6l C'est pouAquol je souAÀs'.

Note: On n'utilise que l'aOi du KeiKaln qu'on Képite 3 fois.

.7-2-3 les noisettes au bols Le soleil les a dosées L'écuAeuÀZ les a mangées Pli pou& peAd ta place.

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ANNEXE 4

LES CEREALES

En tant qu'élément de base de notre alimentation, les cé-réales constituent une bonne source de ferf de vitamines B et de glucides et fournissent en plus des protéines. Les produits à grains entiers sont recommandés parce qu'ils con&tiennent des fibres alimentaires. Celles-ci stimulent l'élimination nor-male des déchets de l'organisme en raison de leur volume. Voi-là pourquoi il est important de les connaître et de bien choisir. Voici line des nombreuses façons de classifier les céréales à déjeuner en tenant compte du rapport prix/qualité et de la te-neur en sucre de."chacune d'elles.

1- Céréales à grains entiers, nécessitant une courte cuisson. de bonne valeur nutritive et à prix modique. Teneur en sucre : 0 à Gruau Crème de blé Crème de germe de blé Semoule de blé ( Wheat Hearts). Blé et seigle concassé (Red River) Céréale Vita B.

2- Céréales à grains entiers, prêtes à manger et souvent enri-chies -Teneur en sucre: 5 à 20# Blé filamenté (Shredded tfheat) Son 100# Flocons de son entier (Bran Flakes, Pep) Son entier en filaments (All Bran, Bran Birds) Weetabix Muffet Bffiniwheats ' Shreddies Wheaties c

3- Cérf'ales à grains entiers de type granola. à un prix plus élevé. Teneur en sucre: 10 à 20* et pouvant atteindre 40% lorsqu'ad-ditionnées de fruits et épices.

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Grsnola Alpen

1 Croque Nature 4- Céréales raffinées mais enrichies pour compenser certaines

pertes d'éléments nutritifs lors de la transformation. Teneur en sucre: 5 à 10$ Product 19 Spécial K Corn Flakes Rice Krispies Cherrios

5- Céréales raffinées enrichies sucrées oui coûtent plus cher qîte JLe s _pr éçédentes et qui peuvent contribuer à la carie dentaire en raison de leur importante quantité de sucre. Teneur en sucre: 40 à 55$ Alpha Bits Froot Loops Sugar Pops Honey Comb Apple Jack Boo Berry-Sugar Crisp Lucky Charm Franhenberry - _ Frosted Flakes Cocoa Puffs Capitaine Crouche Sugar Smacks Count Chocula

6- Céréales raffinées, non enrichies, de valeur nutritive inférieure. Riz soufflé Blé soufflé

Il est important d'avoir une bonne variété dans le choix dés céréales du petit déjeuner afin de donner à ce petit repas un air différent chaque matin.

BON REVEIL! ' !

Ronald Gravel/Madeleine Brûlé dtp.

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AM/EXE 5

Expérimentation des services de garde pour les enfants

d'âge scolaire dans les écoles

Lettre de M: Pierre Parent, directeur général de la Direction générale des ' réseaux, aux commissaires et aux syndics d'écoles, le 19 décembre 1978.

D'.G.R. 78-28

Le gouvernement du Québec a reconnu la nécessité d 'agir dans le domaine des services de garde à la petite enfance et de s'engager à poser des gestes concrets au cours des prochains mois, entre autres, pour les enfants fréquentant tes écoles primaires.

Il a donc confié au ministère de l 'Éducation la responsabilité de promouvoir ce service aux parents qui travaillent ou qui sont dans l'obligation de faire garder leurs enfants en dehors des heures de classes, soit au dcbut et à la fin de ia journée ainsi que le midi.

Les commissions scolaires, pour leur part, sont invitées à mettre â la = disposition des enfants gardés les locaux nécessaires et les équipements disponibles.

Le gouvernement estime que les parents sont les mieux placés pour assumer la-responsabilité première de l'organisation de.ce service. Aussi souhaite-t-il la participation active des parents dans 1a mise sur pied et le fonctionnement des services de garde.

Cette mesure étant nouvelle, les directions régionales du ministère de 1 Education auront la responsabilité d'aider les commissions scolaires désireuses d'expérimenter de tels services dans leurs écoles.

Le directeur régional du Ministère entrera sous peu en communication avec votre directeur général pour discuter dés modalités de cette expérience et d 'une aide financière pour en faciliter le démarrage, si nécessaire. j

Je vous invite à collaborer étroitement pour que ce nouveau service à la clientèle se réalise de la façon la plus avantageuse pour les enfants et les parents.

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ANNEXE 6

LES SUCRES CONCENTRES

Le* glucide* (ou hydrate* de. carbone] regroupent te* Aucre* et l'amidon et fournissent à l'organisme une quantité importante de l'énergie nécessaire à A on fonctionnement. L'amidon est en fiait l'union de nombre uses molécule* de *ucre* et *a digestion e*t plu* lente puisque ce* molécule* doivent être scindées en *ucre* simple* avant d'être absorbée*. SI le terme "sucre" dési-gne dan* le langage courant le Aucre extrait de la better^^ou de la canne à Aucre {en réalité du sucrose), il exÂAte toute une gamme de sucres qu'on dé*l-gne sou* le* nom* de fructose, glucose [ou dextro*e), maltose, lactone, etc.. et dont ÙL digestion *e fiait de façon plu* rapide.

Van* un menu balancé on devrait retrouver 50% de* calorie* de la. journée *ou* forme de glucides. Cependant un choix judicieux s'impoAe parmi les glu-cide* disponible*. La croyance populaire selon laquelle l'énergie e*t reliée directement â la consommation de Aucre* concentré* tel* le miel, la casAonna-de, le Alrop, le Aucre blanc, la confiture, le chocolat et leA bonbon* A ' a v è r e totalement fiau**e car ceux-ci Aont loin d'être essentiels don* une alimenta-tion bien balancée. En efifiet ce* aliment* renferment du Aucre dan* une propor-tion de 65 & 95 p. cent et ne fioumiAAent â peu pris rien d'autre que de* ca-lorie* (ni protéine*, ni vitamine*, ni minéraux, ou dan* une proportion tri* faible) c'est pourquoi on le* Aurnomme "aliment* d calorie* vide*".

Plusieurs aliment* tel* le* produit* laitiers, firuit*, légume*, pain et céréale*, nou* fioumi**ent tout le Aucre nécesscuire, trans formé et utilisé comme source d'énergie, tout en ayant une valeur nutritive supérieure.

Aliment*

Produit* laitiers Fruit* Légume* Vain et'Céréale*

Sucre* contenu*

Lactose

Glucose, fructose SucroAe, amidon Amidon

Autre* élément* nutritifA

Protéines, calcium Vitamine*, minéraux, fibres Vitamine*, minéraux, fibre* Vitamine* B, fibre*

. . . / 2

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Actuellement la consommation de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, céréales) diminue, sans cesse alors que. la consommation de 6ucA.es concentrés augmente, chaque, année. L'Inverse serait souhaitable dans l'optique d'une médecine préventive puisqu'une sUACOYisommatlon de sucres concentrés est asso-ciée à de nombreuses conditions pathologiques dont l'obésité, les maladies caAdlo - vas culalres et la carie dentaire.

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AW/EXE- 7

Test no I: Fruits et l£puiBfeA fin du 2£ concent

Horn de. la jvidùU&iz: — L ' & c o l z *

P.M.

5 IZgumzs 6>wcft£tp cnou-££eu*, Afldu, champignon .5 fruits faais : pamplemousse., cotton, Kalsin [vznt ou tougel melon

dz miel ou càntaloupz, ananas. 1 BUJi. 40 sec: fait Ibl mône jounnfiz pouK touA. fruits et Ugumzs mttls tut individuel: a) montx&i un aliment 2 l'enfant. Celui-ci doit U.

nomme* SA 70 szcondzs, 6) cacha (•) si. éu.

Mon de l'entfaiit 1 3*0-» coU

2 Cfou-itfeu/t

3 XA-

4 hani-cat

5 cham-pignon

7 prtwpie-ovuue

2 action

3 AOi-sin

4

fin 5

ana* no*

Total. '? 0

T

J 4

6 7 t 9

10 11 7Î 73 14 75 1ê 77

23 24

Total UoabAz d'enfants pouvant nomme/t 10 aliments / 10: HombAZ d'entants pouvant noimzn. 9 aliments f 10: HoïïèAe. d'enfants pouvant nomme* S aliments f 70: NoabAz d'enfants pouvant noimeA 7 aliments / 70: Nombtz d'eniants pouvant norme* 6 aliments / 10« Vomta? d'enfants pouvant nomme* 5 aliments / 10? Nontae d'enrfanti pouvant nonmx 4 aliments / 10: Homb*z d'enfants pouvant noime/i 3 a£ûren& /-10: Nombnz d'enfants pouvant nomwi 2 aliments / 70s NOiràie d' enfants pouvant normzA. 1 aliment / '70? Nomtz d'enfants ne pouvant nomneA. aucun aliment:

Groupe? A.M.

tfatfrUel nsjowLs :

Eti/tge du teAt:

Mthadoùjqlz:

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ANNEXE S

TEST FINAL SUR LES CONNAISSANCES ACQUISES PAR L'ENFANT

Non de la jandirUixz: Gtoupe A.M. P.M.

tfote du t u t :

Non de t 'écote :

flate de la QÔI dd concept:

tfgt/iodotogie: A chaque, bonne, réponde, codiez..

tfa de fendant «JC . qu e 3 a**-

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25 •*

Totat 1 T 1 I i i i . « 1

Nombre d'enfant* pouvant nommer M bonne* collatîonA / u • : : : : : : : : : ; ; : ;

0 • • Î4 • » /»$ " /3 » /»< " m 12 n .. >t«

• n » . . . . : . : : : : : : : : : : : : ; : ; ; ; / « " w ïfl /16 " * 9 B

1 1 * " /Î6 " s 7 //*»

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ANNEXE 9 CUEILLETTE VB COLLATIONS

ECOLE PROFESSEUR GROUPE NOMBRE V ELEVES

SEMAINE PU * à Vtuatje rfe Vëqtiipe. "Grignote"

NOM VE L'ENFANT •LUNDI - MARPI MERCREW JElfPI l/ENDREPI N C *

V L

1 . . . . .

2

3

4

5

6

7

8

9

10 -

M

12

13

14

15

16

17

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W(JM DE L'ENFANT uwi MARPI WRCREPI JEUDI VENDREDI N C — »

V L

18

19

to 21 22 23 24 25 26 27 28

29

30

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ANNEXE 10 Cuc.iflg.tte dzà js/Altcrrf* : W. ct oiMt- test: •f it* » jut.".^

tciCwC: JatâûU.â/lC : ^jc/ua.- a..*. .ai. Catc id la cueillette co&lattaa&s Par-Teat : _

rc^t-Ttt^t ;

t •7

3 4 e 6

7 4 a

TS

iz 13

/5 ïi [7

:9 20 zi • 22 23 2i

ïlon>* dos ! f V - r ^ . t

Total 11 ! z&t 111 ConmaAiiAen

ïlon>* dos NI l/l i Total W- c v L Total i l i i

I i

Cal dei pointa. faLibÙSA 7 'niai de.1 Total X

1.

Ncwfe/Lfc d'gniÇaitta aijcavt come/tv6* P*g-tCAt Poat-te&t

TjoA leA 30 potntA ?c 25 <i 30 po-irXS ra 2J i 25 pointa fc 15 £ 20 uaûtCA Vc 10 it IS p»int& Vz 5 & 10 pointe Vz 0 & 5 peints Aucun point

IX- Nompae . d ' e n q u i m .Cor-rJ.: / I. Se aont amftioKSA: • 2. Sent au n£rz poiy.j - 3. Ont abaisse* la

III- Ctitdte d'Évaluation Cvnâizn ont LUIZ faitZzMe en: M.S. N - NUTRITIF 1 \

CAMQGViE ; ! VARIETE LCTErETE 1 1

N.B. A 601 e t moiiHt an zo-rpt.c.

wit rtcUhizA&z.

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Sondage aux paAzntè I- y.>m de f'i'vvte uT \6\ ' \1)' 1

7- WI.'BI rfe t'pnUflni

3- Pen4cime à XitfeivieiWAi Pète Mtoe Tuteut rfe éexe miécufin Tttfe.uA de éexe A£mintn Aude

• • • a •

1731

Paé tifuAèl â obtmUi rfe nfpbntt •

AMEXE M

1 / 2 )

Bonjou/t Narfame ou Monéieu*. Je éuié du P.S.C. rfeVh6p.tf(it:• Ht-tiuiH. Le P.S.C. rfe VhOpWil St-tu*i.bet conjointement avec fa coirnitSA-lon éeo/iilw. rfe £.'Inrfué£Ue, tiï&Uiz â f'airfc d'un éomfaçie. counafftp. c v t f a l n t À tiabitudç* aZLmntdiAçè de paAzntA d'enfant* -biAcUltA â ta m.tvu\itti. Ce éoncfaçie pcAmettAn rfVvafuc* im P'toaiflmme-nuttCf^on qui eét wi v-ictuétvt cette annfç â ta mateAneWe. Si vota acceptez rfe 4tyomfA.e à ce éonrfa.qp, fp finis * von* /tAétOe* €|ttc vo4 Atyonée.é éP*ont /.tatffoê rf'ime Anton éfotc.tpmpfft coiirfirfeuMpffr.

Automne 7 S Printemps 79

4- fét-cc que voué accepte? rfed notae éonrfrtop.?

oui non

• • IU)

Eét-ce que voué acceptez rfe f^cnr/ip à nette *o\iHanc'

oui NOM

• a \u\

iSi otU) Je voué Aeme*cie. Je .tien* avruit rfe commence* d voeu 4oiiti<ineA que voué n'ffeé paé feu» rfp Jti'pr'iiitoe â. fonte* feé quutioM. .Vif tj a une qucèiÂon 4 laquef/t voué ne vnifez p<U Kfiponfar., voui n'nvp? qtt'à te rfiip.

5- Evt-ce que voué avez df.jmnf. ce ma£tnf out non Je n 'ai p*ié qu'un eafltf NSP / PR

(>5| O •

Fét-ce que voué avez rf^/emtf ce matin? oui Q non • if5| Je n ' a i pUi qu'un calf • W5T /PR •

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Aiiféiniic /S

"n 'mT.; %•««««5 muiifli' <111 dirjt'HH<"l?

F i i u ' I A ) <(iniA en conserve

.lui île /[huU H*ia4A en cimAPftvc. conqçlf en ctiA tau*

Bieuvrt.ne de fruité AuficA* (Ap?cif(ie*

RotteUI de pain btanc de pain de blfi. entie* avec mlet avec AiAop de -Mb te avec Alnop de tnUU avec éVtop d'toabCe avec m£taAAe avec c o n c l u e avec beuMe de ca/iamet avec beuAAe de chocofaf. avec beuMe d'aiac/udeA

AufteA |Ap£ci{ieA

COnfiafe* gianula giuau ShieddeH Wheat 8*an FÎafeeA Cloque nattme Atpen Spfciaf K Com flake* Rice KiUpitA lionet CombA Alpha Bitz SugaA CKUp SugaA Pop A fioot the. Loop* Shied die*

AutsiiA lApfciAiet

LJ n • • • • • • • • • • • • • • • o • • • • • • • o o • • • • • • • • •

(1*1 (171

12 0)

(26) (271

(21)

(24) (251

(22) (23)

S (20)

r^JiifrqiS 79

Vtt'avvv-VIMIA IMIIIFIE MI tit1INNII"»;'

r*«lf|Al fraU O 1 ' 6 1 1 , 7 1

cn conAcive _ .TuA dr AKH.£A flJiiUA n

en conceive Q confiera • CM CA-f-AtrtU* Q

Bteuvage de ^utifA • AtUne* lApfcijfit* ) •

RoUelAl de pain btanc • ( 2U de pain de bit entier Q avec mlet • (24) (25) avec A i lop de table Q avec 4Viop de nwttA Q avec AiAop d'fiiabt.e Q avec mf/aAAe • avec coii(ÇituAe • avec beuAAe de caAamc/ Q avec beuAte de. cbocofnf n avec beuwie d'a/iac/n'dcA •

AutotA (Ap<fci(fiei _ ' ) •

CftiM.ll Qiiamita O (22) (23 plumi Q Shredded Wheat Q Biaii Hake* • Cloque na tune. • Afpen n SpficlU K Q Coin Ftake* H Rice KiiApioi D Uomz ComoA n Àfpfia Rifz Q Sitpa* Cni&p Q Surja* Pop* ("I Fioot f/ie Loop* • Shieddle.i •

Autne* UpfciÂif* I •

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i ,.(•<•* iw H?) 7 Ill-Ilk» M r-tiMitriiir n Hue m TJ jambon D Sniiciééeé • Ciefon • rite • Ff!vr$ au faJirf • Oiercé . Ô Autieé UpMAleà _J •

lait D Lai t au chocolat • (2*1 Carfi* • Thf O Soiiéon oazeuée D Eau . • AuViu UpfeltfieA _ ' a

PR •

7- Combien rfe ttntpè avtz-vouA mU pott* rftfjcime.*?

OAS min. • 6 à 10 m in . g (29) M d 15 min. • 16 à 10 min. • 21 d 25 min. • U à 30 min. • plu rfe 50 »i»i.' • WSP /PR D

ê- Combien rfe <oié paA éemaine en moyenne rf^Jeiinez-voué, en exc luant l e é JouAé rfe cong??

Toué t u JouAA • (30) 4 JouAé / éemaine • 3 JouAé / éemaine • 2 JouAé / semaine D f JOUA / éemaine • J e M rfffJeune j a m l i • MSP / PR •

i r j u n u ? renflé riomnrtf Raci'ii Jambon Sauciééeé Cieion ? M n F?VCé OH fflirf l J

OiÉpeé U Aufieé lépfc i ' f l iw * O

t a i t D t a i t au chocolat Jrj Carff D Thf Q 8oiééon gazeuée LJ Fan • Aufieé Mpfci'flie'i O

(2«l

PR Cl

7- Combien rfe temp* avez-voué ">ié pou* rfffjwmw?

O d 5 min. U t jçi 6 d J0 min. H M d 15 min. • 16 d 20 min. • 21 d 25 min. • 26 d 30 min. •

. PÏué rfe 30 min. O MSP /PR n

Combien rfe floié pa* «"m-i" ' ' fw 'nowim* rffïeunez-udué, rn excluant l eé Jouté rfe conni'?

To né l eé JoitAé • | 3 0 | 4 Jouté / éemrtine • 3 jouté / éemnine • 2 Jouté / éemaine a I Joui / éemaine D Je »te rfffjttme Jamaié • MSP / PR a

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Aiifiinmr 7fl

Combien de tfgxmes different* comprenait vofAe ifcAtiieA rffiie* oil Aoupe* Uefon f'/ieuAe oil ée fait t'entrevuv)?

aucun Q (511 un • deux Q tioli Q quatre g

StuA rie quatre • SP /PR •

Çéi-ce que vous ou deé membAeé de voiAe <ami«e éoupen* t o u j o u r , aéée* éouvent, quelquefols ou Jamaié en AeqaA-dant la tflfvUlonf

Toujour • (32| Aidez souvent • Quelque.fols Q Jamais MSP / PR S

Approximativement combien rf'aAgeni en moyenne BOA se-maine mettez-voué pouA voé achats d'épicerie?

$

(33) NSP / PR n

AppAoximativement combien d'argent en moyenne POA se-maine meifez-voué pouA l'achat de produits ùMlvu. c est-d-dVie tait, fromage, yo-gouAtf

• ^ 7 ~ o — 1 w[ [ $ 5 )

AppAoïcimativement combien d'argent en moyenne p«A ée-P0U* alimenté éiUwmf*.

S ^ V ^ T u l i . ? ^ ' bonboné, chocofat.

* t 134) (37) MSP / PP. •

Ptinfenyis 79

9- Combien de tfgumti différents comprenait votre rfcAniè* rfrneA ou éoupe* Uelon ffieuAe ort se. ((ait f'e.nMewie|?

"aucun O (30 un Q deux Q iAoié Q quatre • plus de quatre n ,MSP / PR Q

10- Est-ce que voué ou de* membAeé de votAe flamOie soupent toujours, assez souvent, quelquefois ou Jamais en Ae-gardant ta télévision?

ToujouAé Q (32) Aééez souvent • Quelquefois Q Jamais n MSP /PR Q

M- Appro ximativement combien d'araent en moyenne par semaine mettez-vous potir vos achats d'épicerie? *

MSP / PR n l 3 3 ï

12- AppAottmativement combien rf'aAgent en moyenne paA éemaine mettez-vous pouA e'acbat de produits laitiers, c cst-à-dUie lait, fromage, yogourt?

* * (34JI35) MSP / PR Q

13- Approximatlvement combien rf'oA.qenf en mouenne pM se-maine mettez -voué pout fachat des at i ment* Miivmits: boisson «razenée, chipsf cAoustWtes, bonbons, chocolat gateauxt biscuit*? '

$ i (3rf)(37) MSP / PR n

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Aufrmiir

i\»nbien rfc vc.nsomw.s vivent chez-vons fle façon |u'*mfliu'iif(-

Peux . [ \ 13*1 Jnois ri 4 et S • 6 e t 7 • riùb de 7 • w s p / p r n

j t ien ces peAAonne* ont-ellM avec vous?

en'£atit(4) pin.e et Q (39-1 en{ant\s] et la mire • enfantls) et le pire en\ant\s\ et tuteur enfantin), pèreet/ou mère et d'autres adultes Q autre (spécifier In MSP / PR •

( f e f f e question ne s'applique que si la mène vit avec l'enjant).

Quel genre d'emploi occupe la mire?

Elle est étudiante \ Elie travaŒte. à la maison \ Elle travaille à l ' extérieur à temps partiel \ F lie travaille, à l'extérieur à temps pïe.in ^ \ Elle est en chômage, congé de maladie, confie I de maternité MSP / PR / MA

1 Spécifier l'emploi U'U. y a lieu)

PlMïfONI1.'. 79

M - (Vmbii'ii dv iK'XiomQA vivent cUc::-von* de façon prvn.vini

Veux (J [3S) l\ois U 4 et S - • 6 et 7 • • Plus de 7 • WSP / PR •

15-Ouel tien ces personnes ont-elles avec vous?

enrionlU) pisie et mire n enfantis) et la mire • en&ant\s) et le pire LJ enfan t U') e t tuteur u

enfant is ), pire et/ou mire et. , d'autres adultes, autre [spéci^ier^ ) P NSP / PR n

140)

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Automne 7S

/ {Cette question ne s'applique que. si te. père vit à ta malison).

Quel genre d'emploi occupe le pire?

Il est étudiant H Il travaille, à la maison G Il travaille à l'extérieur à temps partiel • Il travaille à l'extérieur à temps plein • lï est en chômage, en congé de maladie • W.SP / PR / WA . •

Spécifier l'emploi [s'il y a lieu) :

l- Combien d'années de scolarité a complété.; {ne s'applique que pour le parent qui vit avec l'enfant) le père ou le tuteur ?

0 - 4 années • (42) 5-7 années • 8 - 9 années •

10 -12 années Q 13-15 année* • 16-18 années • 19 années et plus • WSP / PR / WA •

Merci beaucoup.'

Piûitemps _79 6

(41)

18- Combien d'années de scolarité a complété: (ne s'applique que pour le parent qui vit avec l'enfant) la mère ou la tutrice?

0 - 4 année* • 5-7 années • 8 - 9 années •

10 - 12 années • 13 - 15 années • 16-18 années O 19 années et plus O NSP / PR / WA •

(42)

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ANNEXE 12

Sondage, aux parents

Nom de. V école

Nom de V enfant [noI

SEXE DE l'enfant masculin R

féminin 2

Pe/Lôowie 2 -ùbtlAuûwe'i: pète j mire i tuteur, DE 4EXE masculin 3 tuteur, DE 4 EXE féminin 4 autre 5 pas réussi à. obtenir de réponse 6

Est-ce. que vous accepter de répondre à. notre sondage?

oui î non 2

Est-ce que vous avez déjeuné ce matlnî

oui 7

non 2 je n'ai pris qu'un café . . .3 MSP/ PR 4

Qji' avez-vous mangé au déjeuner!

Noaére d'aliments consomés

Nombre de groupes alimentaires consovaés

Lait et produits laitiers oui 7

non 2

Viandes, poissons et substituts oui J

non 2

Fruits et légumes oui r

non 2

Pain et céAéales oui 7

non . . . . . . . 2

Céréales & grains entiers 1

Céréales à grains entiers sucrées 2 Céréalzs raffinées et enxidiieÀ 3

Pain blanc j

Pain à blé entleA 2 Pain avec sucre .oui J

non 2

Fruits frais j Jus de fruits z

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SoiAAona (c/uatflnr) e t fvteuvagea 3 LCQUeU/lA 4

Th£ ou cai€ oui 7 non 2

J - Combien de tempa avez-VOUA RUA pout dijeunesi?

0 i. S « in 7 6 & 10 min .... 11 & 15 mùi ... 16 2 10 min . . . 11 X 15 nu i . . . 26 à 30 min ... plu* de. 30 mai NSP/PR

9 - Combien de &oi* pax Aenaine en moyenne déjeunez-voua , en excluant t ea j o u t t de conglP

Toua -tea JOUA* 1 4 jouAA / aem 2 3 jotuu t a en 3 2 jouta / A en 4 1 JOUA. / aeni 5 J e ne d£jeune jamxi* . . . 6 WSP/PR .7

TO- Combien de tourne* di^fitenta comptenoit vot*e dzniùzn. dXnex ou Aoupet la d o n Vhzwle otZ ae $oit t'enttevue) ?

Aucun 1 un 2 deux 3 ftoiA 4 quaZte 5

de qua t r e 6 MSP/TO 1

11- EAt-ce que voua ou de* mentaea de votte famille Aoupent toujouta, a&Aez aouvent, quel4uetfaia ou Janai* en tegatdant ta t£t£uiatonf

Toujouaa ' 044ez aouvent 2 quel^uerfoia 3 jameU* 4 MSP/PR 5.

72- Apptoxirtttivement combien d ' o t g e n t en moyenne pot aenoôte mettez-voua pou/t voa achat* d ' £ p i c e t i e f

$10 20 30 40 50 60 70 SO 90

2 $19 29 39 49 59 69 79 19 99

700 e t piuA MSP

70 17

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73- A p ^ x u i o t i v e m e n * combien d'agent en moyenne paA. seminz metZez-vou* poux l'achat de produits toUin*,c*eU-à-dUe but, iromage, yogourt? ^ ^

$ 0 à $ 9 j 10 à 19 z 20 à. Z9 ' ? 30 ci 39 4 40 à 49 5 50 à 59 é 60 à 69 . . . 7 70 et plus g MSP 9

0% 1 9% J 10 * 19 z ZO à 29 3 30 i 39 4 40 à 49 5 50 et plus é MSP 7

4- Approximativement combien d'argent en moyenne par. semaine metto-voc* pour, l'achat des aliments stUvantsibo^n

CAûaUUU&' bonbons, chocolat, gateaux.

$ 0 & $ 9 j 10 X 19 z 20 i 29 3 30 4 39 4 40 à 49 5 SO i 59 6 60 à 69 7 70 et plus i MSP 9

1 2 3 4 5 6 7

Combien de peAs ormes vivent chez-vous de façon permnente?

Veux. / trois 2 4 et 5 3 6 et 7 4 plus de 7 5 MSP/PR é

0% & 9% 10 à. 19 20 à. 29 30 à 39 40 * 49 . 50 et'plus MSP

duel lien ces personnes ont-elles avec VOUA?

entfantU) pire et mète. 7 enfantis) et la mire ..2 enfant(s) et le p&ie ..3 enfantis) et tutewL....4 enfantis) pire et/ou mire et d'autres adul-tes autre [spicliU*]

6

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17- (Cette question ne 6 'applique, que, ài la. mine, vit avec f e n d a n t ) , duet gen/te d'emploi occupe l a mète?

Elle eût étudiante, .... ] ELU travaille, <Z t a mais an . 2 Elle t t a v a i l l e 2 l ' e x t é t i e u t & tempi p a t t c e i 3 E£te t r a v a i l l e à. l ' ex t&t i eu t & temp* plein . . . . . . . . . 4 Elle, ea t en cirtnage,, congé de maladie, congé de maternité 5 MSP/PR/MA 6

Sp&UfaLeA V emploi. ' U ' i l y a l ieu)

M- (Cette question ne 4 ' app t ty i e que Ai t e péte v i t 2 t a mac* on). Qjul g ente d'emploi occupe t e p ï t e?

I t e4t é tudiant I I t t ^ a v â i l t e & la, aai&on 2 I t tMojailli & l'ext&Ueufi. à tuap* p a r t i e l 3 I t t t a v a i t t e 2 l ' e x t é t i e u t . 2 leap* pte in 4 Il e*t-en diâmage, en congé de mfflffdîe 5 MSP/PR/MA 6

[4(7) •

(47) •

Spécifie* l'emploi. ( 4 ' i l y a l ieu)

79- Combien d'année* de 4ColoAÀXl à complété: ( n e * 'applique. que pout l e patent qui vit avea f e n d a n t ) t e p&te ou t e tu teu t f

(42) •

0*4 annie* 1 5 - 7 année* 2 S - 9 année* 3

- 72 année* 4 13 - 15 année* 5 16 - 18 aimée* é 19 année* e t plu* 7 AtSP/PR/VA S

10- Combien d'année* de 4cola/ t i té 2 complété: (ne * 'applique que, pout t e patent qui v i t avec l ' en fan t ) l a mite ou l a t u t t i c e ?

(43) •

0 - 4 année* 1 5 - 7 année* fi- 9 année*

10 - 72 année* 13 - 15 année* 16-18 année* 19 année* e t plu* MSP/PR/WA 8

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QLL'avzz-vous magné au déjeune*.?

PlOCtU) fTOtS Q en conserve Q

Jus de. fruits frais Q en conserve Q congelé Q en cristaux Q

Brjeuvage de faults • Autres [spécifier ) Q

Rôtie(4) de pain blanc Q de pain de blé entier Q. avec miel • avec sirop de table Q avec sirop de mats • avec sÂJiop d'érable Q avec méùisse Q avec confiture • avec beuwle de caramel • avec beurre de chocolat Q avec beusire d'arachides Q

Autres [spécifier. )

Céréales granula • gruau • Shredded Wheat Q Bran flakes • Croque nature G Alpin Q Spécial K Q Com Flakes Q Rice Krispies Q Honez Combs Q Alpha Bitz Q Sugar OUsp Q Sugar Pops • Froot the Loops • Shreddies •

Autres [spécifier ) Q

1 oeuf g 2 oeufs Q Fromage • Q Bacon Jambon Saucisses Q Cretan • Pâté • Fives au lard n Crêpes Q Autres [spécifier ) n

Lait • Lait au chocolat Q Café a Thé a Boisson gazeuse Q Eau Q Autres [spécifier )n

PR n

S

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D 109 ex.2 DSC Lanaudiëre

Rapport sur l1 évaluation du programme "Les découvertes de

MNFFL" DATE NOM

D 109 ex.2

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