Rapport sua V Q-vaZu/Jution du pttoQiajtme, LES VECOUVERTES … · 2012. 12. 10. · Rapport sua V...
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Rapport sua V Q-vaZu/Jution du pttoQiajtme,
LES VECOUVERTES VE GRIGNOTE
l à
J o i s
lJl
N AUDI ERE
Institut national de santé publique du Québec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200
Montréal (Québec) H2J 3GB Tél.: (514) 597-0606
RAPPORT SUR L'EVALUATION VU PROGRAMME
"LES DECOUVERTES VE GRIGNOTE"
PsLëAznté au Vzpcuvtzmzyvt de, Sanli CommunautcUAz de LanaudL&iz
EqtuLpz Canada au TiavaiZ
PKOje£:"L&> Vëcouv&fiteA de G r i g n o t e "
S e p t e m b r e 7979.
Rapport dzpoàz à:
- V<UwcZion dz ta cAzcution d'wp£o<Lf a/6 Suzannz Richmont
- FzdéJuxtlon d<HM pJioductzunA dz loUX (F.P.L. )
- Union dzb pAoducteuAà aQtbicoZzA (U.P.A.) région dz LanaudLètz
- VzpaAZwznt dz àantz cormunatutcUAz du zzyv&lz hoàpÀJtaJLLzk tâgion LanaudiêAz
- CommL&éion acjoIoàaz dz l'InduA&iiz
- CorrmU6Zon bColaÀAz dzà Ca6cadzà-l'AcJUgan
Vanà 6on document "Unz polttiquz quzbzcoi&z zn mattê/iz dz nutni-
tion" au chapWiz l/I VmAXant dz& piogiaimzA au nZve.au dzà zn^antà
et de6 adoleAczntà d ' â g e 6coZcuUlz, Iz comité, d'étude. 6u/i la politique,
québécois z en matièAZ dz nut/Ution dit:
"Le sizézau dz& dzpantemzntA dz 6anté communautaVtz zt dz4 cznt/ieA
locaux, dz 6eAvi.cz6 communautaiAzA zlabotiz et kzoJUmz deA pfLogsicunmzà
pKattquzb d'éducation zn aJUmzntoution pouA Iz milizu hcotoJjiz et ixti-
ta>z du matzhtzJL éducatif conçu à cettz Il iaxxt bignaWi à cet
zganA VzxcztlZYVtz initiative dz la Fédération dzt> pnoductzuAA laitieM
du Québzc qui a &ubvzntionnz la difâuAÂ.on d'un maténizl éducatif con-
çu pouA Iz6 zlèvz& dz l'zlémzntcujLz"•
Le pKpgnnxmz "LES PEC^Ul/ERTES VE GRIGNOTE" ut un dz ce6 pnogummeA
conçu pouA lz& zJLlveA du nivzau matzswzllz.
AVANT-PROPOS
Tauant &uite à"V enquête NutnÂtion-Canada"et à la publication
d'"Une politique, zn matilne dz nutrition au; Quzbzc", Iz pnagnammz "LeÀ
VécouveAtzA dz Gntgnotz" vààz d modi^izA centaine compontementA a e l i é A
à. la 4>antz,. tdtA la mauvaUz alimzntation chez Iza znfiantb dz maternel-
Iz et Izu/tA paAentb. Lz piojet "GAignotz", apn.èà avoir apprécié Iz dz-
roulemznt dzà activités, a voulu mesurer systématiquement lz& possibi-
lités réelles du programme à. produire des changements dz comportements
çhzz .l'enfant dz matznnellz zt ses parznts.
L'équipe de: recherche a trouvé très enrichissant dz pouvoir tra-
vailler zn équipz multidisciplinaire autouA d'un programme qui a susci-
té. autant d'intérêts dans lz milizu zt qui semblz promis à unz :infiluzn-
cz sur lz changement dz comportement alimentaire dz cz même milieu.
Ce que nous n'avions pas prévu et qui s'est avéré tris positif
est lz £aitque cette équipz muitidisciplinaire a réussi à. stimulen zt
motiveriez "multiplicateurs" du-programmz zn donnant plu& dz crédibi-
lité à , un programme conçu par des- nutritionnistes mais Jiznion.cz pan., ta
présence des pédagogue6 au sein dz l1 équipz. Vz plus, czla a créé un.
efc&et d'entraZnemznt dans lz milizu, si bizn quz nous avons répondu
à dz nouvzaiix besoins, corme cette demande de paAtidpeA à une-journée
dz l'enfant par:lz biais d*un kiosquz aua l'dlimzntatidn et- cettz autrz
demandz dz donner un-'cours sur l'alimentation à un stagerégional de
formation dz- moniteurs-monitrices. Ce* demandes - dépassaient le cadÀe
I I
denotre projet mais nous y avons quand même répondu. Nous croyons
qu'une. telle équipe entourant les nutritionnistes d'un Department de
santé communautaire serait une stratégie innovatrice permettant l'amé-
lioration des habitudes alimentaires de la population québécoise.
Nous tenons à remercier tous ceux-qui ont si aimablement collabo-
ré avec nous pour la réussite du projet de recherche, plus spécialement:
Mesdames Mireille Mardi, conseiller en recherche et adjoint adminis-
tratif au Département de santé communautaire de Lanaudiêre et Huguette
Lemyre, dietétiA te-nutritionniste au Département de santé communautaire
de Lanaudiêre et personne-ressource en nutrition auprès des enseignants.
Elles ont été les initiatrices du projet de recherche. . Tout au long de
l'année,, elles ont .supervisé le projet et nous ont aidés par leur pré-
sence et leurs conseils.
- La Commission scolaire l'Industrie
- La Commission scolaire des Cascades-l'Achigan
- Mme Nicole Provost, directeur des services aux élèves à. la Commission scolaire l'Industrie
- M. Vvon Beautieu, directeur des services à Venseignement à la Commission scolaire l'Industrie
-M. Michel Roy, coordonnaient des services aux élèves à la Commission scolaire des Cas cades -l' Achigan
- Toutes les jardinières des deux Commissions scolaires.
- Mesdames Jeanne D. Gauthier, Jacinthe Bélisle, Jacinthe Coderre, secrétaires qui ont dactylographié
ce rapport
- M. Raymond Laprée, agent d'information au Département de santé " communautaire, qui a vu à Vimpression de ce rapport.
I l l
L'zqtLlpe. dz KzcheAckz "GiLgnotz.":
Lajolz-Pluzz, Suzanne (Ja/LcUni&izl ëootidonncuùUce. du pnajut du 2-1,0-78 au 75-06-79 zt du 21-08-79 au 28-09-79
Lzpim. CztLnz, tzckyiLclznnz en diztztLquz du 2-10-78 au 15-06-79
iavatte.z-Th.ujot, Suzannz, ja/idLyii&iz du 2-10-78 au 8-06-79
SzVut CaXhz/Unz, àocÀologuz du.6-11-78 au 4-05-79
BAuZé MadeZzlnz, diztztl&tz du 22-01-79 au 15-06-79
Gsiavzl Ronatd, diztztUtz du 2-10-78 au 19-0.1-79
l/ez-ôia Ma/utinz, tzchnicÂznnz en n.zchznchz du 7-05-79 au 15-06-79
SÀjnaAd MaAczt, AocÂologuz du 25-09-78 au 20-10-79
JolieXtz, AzptmbsLZ 1979.
Table des matières
Page Auant-propos , ..., . . . . I
Table des matières . 11/
Liste- des schémas, tableaux et graphiques.. l/I
Liste des ternes utilisés IX
I ntro duction , X
Méthodologie - XI/
1 ère partie: Etude du processus
Chapitre I: Evaluation du programme par les rencontres . des jardinières 7
Concept I: Sensibilisation générale 4 Concept II: Les fruits et les légumes 17 Concept HT: Le pain et les céréale 40 Concept II/: Les noix 55 Concept l/: Le lait et les produits
laitiers 70 Concept l/I ? Les sucres concentrés 14 Concept l/IT: Les bonnes collations 95
Chapitre II: Le cahier de Venfant 108
Chapitre III: Evaluation par les journées de mise à jour. . 113
Chapitre IU: Etude descriptive de la Commission scolaire des Cascades-L*Achigan au niveau élémentaire 128
Chapitre l/: Etude descriptive de-la Commission scolaire;l'Industrie au niveau élé-mentaire ;. 157
1/
Page
ChjxpÀJtxz l/I: Ju&£î£tca£t0n ... .. 168 •CommzntcUAzs dz& patents zt dzs j aAcLiyii&izs
2i-.paA£U:. Etude, dz l'Impact
ChapJj&iz i/II: AcquLsÀJû.on dz conncuissanczs .. 180 A) Tzst sua Izs {kuJJls zt Izs Izgumzs... 180 B) Tzst SUA. Izs bonnzs collations 189
CkapltAZ l/ITI: Cfuzngzmznts -dz compoAtzmzYvts au nlvzau aLLmzntoAAz 195 A) Chzz Izs zn^ants- (cuzltlzttz dz col-
lations) 195
8) Chzz Izs paAznts Isondagz].. : 115
ChapltAz IX: CKitÀjquz dz la m&thodàlogtz 244
Conclusions zt kzcormandoubioris — 249
KibliogAaphtz
Annzxzs.
Listé des schémas
Page
I- Schéma de recherche Méthodologie XX .
II- Modifications apportées au. schéma de recherche . 246 a
Liste dés tableaux
I- Fruits observés et goûtés lors de l'activité 2.5 26
II- Légumes observés et goûtés JLors de l'activité 2.9 30
III- Aliments apportés en collation durant le 2i concept... 39
IV- Aliments étudiés ci Vactivité 3.3 50
V- Aliments étudiés à l'activité 3.4 50
VI- Aliments étudiés à Vactivité 3.5 50
Vil- Aliments en rapport avec le concept III apportés en
- collation 54
Vlll- Aliments apportés en collation durant le concept Vil... 107
. IX- Remarques sur les travaux du cahier de l'enfant. 112 X- Commission scolaire des Cascades-L'Achigan 129
Kl- Relevé des montants dépensés par les jardinières en 1978-79 pour réaliser "Grignote 176
l/I I
liste des tableaux [suite)
Page
XXI/- % aliments consommes dans les deux groupes se retrouvant dans l'un ou l'autre groupe alimentaire... 239
XXl/I- Budget minimum pour l'application du programme "Les découvertes de Grignotew Conclusions et recom-mandations 259
Listé dés graphiques
• I- - Fruits et légumes reconnus 1&6
I- Légumes reconnus / fruits reconnut 1B7
III- % des enfants ayant répondu correctement ou non pour chaque aliment [test des bonnes collations} 194
II/- Aliments nutritifs [aucun point/tous les points) (Industrie) 204
l/- Aliments non-cariogènes [Industrie] 206
l/I- Aliments légers [toujours/jamais) (Industrie) 2OS
l/ll- Comparaison aliments nutritifs [Industrie/Cascades).. 211
l/III- Fréquence des déjeuners par semaine [Industrie) 231
i / n i
Liste de* tableaux [suite]
Page
XII- Test des faults et légumes- description ,des . variable* 182
XIII- Réponse de la population chez les 2 commissions sco-laires [test inuits et légumes) 184
XIU- % des enfants ayant reconnu chaque fruit et
chaque légume 188
XI/- Critère de codification des collations 198
Xl/I- Classification des aliments en 4 groupes 201
Xl/II- Population et réponse .â. Industrie [cueillette
de collation], - 202
Xl/III- Réponse â Cascades [cuellletti de collation) 203
XIX- Collations: Amélioration pah cAlt&te [Industsuie.] 209
XX- Sondage aux parents: nombre de personnes ayant : . ' répondu ... 220 XXI- -Causes de la baisse.du taux de.réponse pré et post-test 221
XXII- % des aliments consommés par les- populations rejointes se retrouvant dans l'un ou Vautre groupe aLimentalre [pré-test] 226
XXIII- % aliments consommés, à Industrie dans l'un ou l'autre groupe alimentaire fpKé et post-test] .232
XXIV- % aliments consommés d Cascades se retrouvant dans lrunou Vaut/ie groupe aJLvnentaZre. 236
LISTE VES TERMES UTILISES
1. Indus trie: Commission scolaire V Industrie
2. Cas codes : Commission scolaire Co6 cades-l ' Ackigan
3. Enfants: Jeunes ou enfants de la maternelle concernes par le
projet Grignote.
4. Groupe témoin: Population constituée par la Commission scolaire
l'Industrie ayant suivi le projet Grignote.
5. Groupe contrôle: Population constituée par la Commission scolaire des
Cas cades -1'Achigan n'ayant pas suivi le projet
Grignote•
6. Pré-test: Test administré avant l'application du programme.
7. Post-test: Test administré après V application du programme.
S» Programme: Ensemble des activités constituées par le projet Grignote.
9, Test: Instruments de mesure conçus pour provoquer chez l'individu
des réactions enregistrables,
INTRODUCTION
A partir des statistiques réunies lotis de l'enquête, nutrition
Canada (d'octobre 1970 à octobre 1972), un rapport sur les habitudes
alimentaires des canadiens nous a permis de tracer un profil des com-
portements alimentaires de la population à travers tout le pays et
de faire ressortir quelques points saillants dans chacune des provin-
ces. Si l'on jette un coup d'oeil sur. l'analyse faite au Québec, on
voit au chapitre des conclusions que:
- En moyenne 30% des québécois ne déjeunent pas le matin.
- Les céréales du petit déjeuner, à teneur élevée en fer, sont
très peu consommées au Québec, tant par les enfants que-par
les adultes.
- La consommation de céréales et grains entiers et de pain complet
est trop faible.
- La consommation de calories des québécois est toujours excessi-
ve de l'enfance £ l'&ge adulte.
- La consommation de sucre est de 100 livres par habitant, par
année.
- Les québécois consomment plus de boissons gazeuses que tous
les autres canadiens.
- Passé l'âge de 12 ans, les jeunes québécois ne consomment pas
suffisamment de lait, principale source de calcium et de vita-
mine V. A Vadolescence déjà leur consommation est de 20 à 25?
inférieure à. la moyenne nationale. Cette tendance va en s'ac-
centuant avec, l'âge.
Autrefois composée principalement de céréales, de pommes de terre,
de légumineuses et de quantités modérées de viande, notre alimentation
s'est modifiée et renferme maintenant des matières grasses en abondan-
ce, une quantité trop élevée d'acides gras saturés, beaucoup de sucres
raffinés et une très faible proportion de résidus. Cette façon de man-
ger engendre un déséquilibre dans le régime alimentaire dont on commence
à peine à mesurer les conséquences, sur la santé.
/
. Comme on peut le constater, l'étendue du problème nutritionnel au
Québec s u f f i t grandement à justifier la publication, par le Ministère
des Affaires Sociales, du document: "Une politique québécoise en matière
.de nutrition" en mai 1977. Par cette politique.le Ministère se propo-
se: "de modifier d la fois les habitudes alimentaires et la composition
des aliments, de sorte que le régime des personnes de tout âge fournis-
se tout ensemble un apport énergétique suffisant et une quantité satis-
faisante de nutriments essentiels".
En janvier 1978, la direction générale de la programmation du Mi-
nistère des Affaires Sociales du Québec faisait parvenir à tous les
directeurs: généraux des centres hospitaliers possédant .un département
de santé communautaire (P.S.C;) un pro jet-type afin d'aider à la. plus
grande diffusion'possible de la politique en nutrition par le réseau-
des Affaires Sociales, malgré le manque d'agents multiplicateurs en
nutrition au sein des V.S.C. Le Ministère invitait donc le département
de santé communautaire à soumettre ce pro jet-au Service de création-
d'emploi du Centre, de Main-V'Oeuvre du Canada de la localité concernée.
X I I
A la sulte de c e t t e Invitation, le Département dz santé communau-
talrz Lanaudlirz décidait, en juin 1978, dz soumettrz son proprz pro-
jet Canada au Travail qui sz voulait un projet dz rzchzrchz zn nutrition
zt qui s'adressait aux enfants de la maternelle• La Fédération de: l'U-
nion des Producteurs Agricole* (U.P.A. ) de Joliette accepte de parrai-
ner le projet.* "Les Découvertes de Grignote" zt la Commission scolaire
dz VlnduJstKiz dz Jotizttz sz montrz Intéressée à participer au pro-
gramme en tant que commission scolaire à l'étude. La Commission sco-
laire des Cas codes-l' Achlgan, regroupant Rawdon et les municipalités en-
vironnant eà , szrvlra dz groupe-contrôle.
Cette recherche se fera ci partir d'un programme d'éducation, rôdé
en 7975-76 et 1976-77 dans deux maternelles de la Commission Scolaire
de St-Jean sur Richelieu, zt mis ci l'zssal zn 1977-78 à l'écolz St-Jo-
szpfi dz St-Tkomas dz Joliette. Cette mise à. l'essai, dans une école
de la Commission scolaire de l'Industrie, visait à. s'assurer quz Iz
projet était réalisable dans la région. Le programme, ayant pour titre
"Les Découvertes de Grignote" a été conçu par des nutritionnistes de
D.S.C., C.L.S.C., e t de la Fédération des Producteurs de lait du Québec
{F.P.L.Q.) et est diffusé par cette même fédération. Il sera appliqué
par les jardinières des maternelles de la Commission 'Scolaire dz V In-
dus triz pour l'annéz 1978-79.
Les objectifs du projet de recherche sont:
J. Identifier les activités pédagogiques du programme qui favori-
sent chez les enfants de maternelle l'acquisition dz nouvelles connais-
X I I I
sances dans le domaine, de. ta nutrition.
2. Identifier les activités pédagogiques, du- programme, qui favori-
sent une modi fication des habitudes alimentaires.
3. Etablir une relation causale, entre les activités au programme
et les modifications de comportement.
Pour arriver à atteindre ces objectifs il y â des activités ma-
jeures .à réaliser*-
1. Implantation et évaluation du projet Grignote.
c f . Programme par objectif
Manuel "Les Découvertes de Grignote"
2.. Evaluation des habitudes alimentaires.
a) se basant sur la collation avant et après l'implantation
du programme (pré et post-test)
b) en référence d un groupe contrôle. .
Pourquoi appliquer le programme d la maternelle?
La maternelle constitue un milieu privilégié pour donner l'occa-
sion à Venfant de s'intéresser à son alimentation. En e f f e t , il est
â l'âge de. la découverte, de la transition entre le foyer et l'école
et ses habitudes alimentaires ne sont, pas encore trop "enracinées".
LeM parents suivent habituellement avec beaucoup d'intérêt l'évolution
de leur enfant à la maternelle. Ainsi ce dernier devient un'agent d'in-
- formation dont on a jusqu'à- date sà us-estimé l'influence sur le compor-
tement des parents. Il est important de bien amorcer-le programme d
•:.la maternelle'de façon à s'assurer l'intérêt de l'enfant pour.les autres'
étapes prévues di chacun .des niveaux; scolaires.
xi l /
Ce projet permettra donc, d'évaluer VImpact da programme sur les
habitude* alimentaire* de* enfanté et d*Identifier les activité* qui
*ont le plu* *u*ceptlble* de favoriser Vapprentissage de nouvelle*
connaissance* en nutrition de façon à. améliorer le comportement ali-
mentaire de* enfant*.
METHODOLOGIE
Introduction
Des objectifs de modification de comportements accompagnent
les objectifs d'apprentissage.
Il importe donc d ce stade-ci de différencier deux types d'ob-
jectifs qui bien que complémentaires dans l'optique de ceux qui ont
conçu le programme feront appel dans le déroulement de la recherche
d Uutilisation de méthodes d'Investigation différentes.
7 . Objectifs liés d l'acquisition de concepts et de connais-
sances,
2 . Objectifs liés d des changements de comportements
- chez l'enfant
- chez la famille
Schéma de recherche
Bien que les limites du modèle expérimental dans une recherche
evaluative aient été fréquemment dénoncées nous recourrons d ce modèle
dans notre recherche d l'Intérieur des limites de la faisabilité.
Xl/I
1. Objectifs ties à Vacquisition de concepts et connaissances.
Les enfants du groupe expérimental seront soumis avant le début
de l'application du programme à un pré-test visant à. évaluer l'état
de leurs connaissances alimentaireset de leur* connaissances des
principes d'une saine alimentation. Les enfants du groupe-contrôle
soit ceux de Cascades-L'Achigan seront soumis à ce même test.
A la fin de Vannée scolaire, , soit après le déroulement du pro-
gramme, les élèves des deux groupes seront soumis à nouveau à ce mê-
me test dans le but de mesurer l'évolution des acquis cognitifs reliés
à. la nutrition.
Parallèlement au déroulement du programme, à la fin de chaque
concept, les élèves de l'Industrie seront soumis à un examen d'évalua-
tion de leur acquis infoimatif.
. Pour mieux cerner la relation existant entre le programme et cet
apprentissage de nouveaux concepts en alimentation, deux démarches sont
prévues. Nous procéderons auprès des enseignants de l'Industrie à. une
évaluation des activités pédagogiques proposées dans le programme "Les
découvertes de Grignote" de-manière à mettre en évidence leur valeur ou
leur absence de valeur sur le plan pédagogique. Des entrevues semi-ou-
vertes seront réalisées avec chacune des jardinières à la fin de chaque
concept réalisé dans leur classe. La faiblesse ou la force de l'instru-
ment pédagogique constituera un élément permettant. d'interpréter les
résultats au niveau des apprentissages en nutrition.
m i
Nous réaliserons auprès des intervenants du milieu de Cas cades -
L'Achtgan une sente d'entrevues de groupe pour établir un portrait
aussi fidèle que possible des réalisations"nutrition" dans ce grou-
pe-contrôle. Le milieu ne sera pas soumis à aucun programme spéci-
fique d'éducation en nutrition; aucune directive particulière ne se-
ra émise. Toutefois des initiatives individuelles sont-susceptibles
d'émerger lesquelles devront être prises en considération lors de
l'analyse des données sur les. acquis cognitifs et les modifications
de comportements.
.2.- Objectifs liés ci.des changements de comportements
r- Chez l'enfant
Les modifications du comportement alimentaire de l'enfant seront
étudiées à l'aide d'un test fort simple soit la cueillette des colla-
tions apportées d l'école par chaque enfant. Les collations seront
codifiées selon, quatre critères
- aliment léger
- aliment nutritif
. - aliment â faible teneur en sucre, [non-cariogène]
- aliments variés
Les enfants des deux groupes seront soumis au pré-test avant le
début de la mise en opération, du programme. Une seconde cueillette de
collation s'effectuera â. la suite de l'application du: programme auprès
des-: deux groupes.
mil
Vurant le programme, à la fin de. civique concept, des entrevues
semi-ouvertes seront menées auprès des professeurs de l'Industrie
en vue de recueillir leurs observations et commentaires sur les amé-
liorations des habitudes alimentaires des enfants.
- Chez la famille
Une des hypothèses de base de Grignote présuppose que le program-
me vécu par les enfants est susceptible d'orienter positivement les
comportements alimentaires des parents. Cette hypothèse s'appuie sur
le fait que l'entrée dans le système scolaire constitue un moment pri-
vilégié de la vie familiale moment durant lequel les parents sont plus
réceptifs, à de nouveaux schèmes de vécu. Grignote serait ainsi en po-
sition privilégiée pour agir au niveau des habitudes alimentaires des
parents.
Pour vérifier cette hypothèse nous procéderons à un sondage au-
près des parents pour connaître leurs habitudes au déjeuner de même
que d'autres aspects de leur comportement alimentaire. Ce sondage
sera entrepris en pré-test auprès des parents des deux groupes (L'In-
dustrie et Cascades). - Il sera repris en post-test, il sera de nouveau
administré aux parents des deux groupes après le programme.
AUse au point
Vans le but de circonscrire te maximum d'éléments pouvant influen-
cer notre objectif ultime soit une amélioration des habitudes alimentai-
res, nous utiliserons plusieurs instruments qui isolément en soi, n'ont
XIX
pas de vale.uA explicative sûre. Toutefois le programme que nous ten-
terons d'évaluer est complexe tant au niveau des objectifs que du dé-
routement:. Aussi, nous tenons le pari que le recours et plusieurs ins-
truments permettra de mettre en évidence plusieurs facettes du program-
me, de les relier et ainsi maximiser les décisions futures qui suivront
ce processus d'évaluation.
Schéma J XX
SCHEMA VE RECHERCHE
Objectifs liés à l'acquisition de
concepts et connaissances
Groupe-témoin
Groupe-Contrôle
enfant enfiant
- test de connaissance:
(queLs aliments constituent une bonne collation?)
test de connaissance: [quels aliments constituent une bonne collation?)
entrevue semi-ouverte avec les profess eurs--pour recuillir leurs observations sur la valeur pédagogique de Grignote,
test de connaissance après chaque concept (7X)
monographie pour dresser le portrait des activités "nutrition"
test de connaissance corres-pondant aux tests du groupe-témoin (7X)
- test de connaissance: [quels aliments constituent une bonne collation?)
- test de connaissance: (quels aliments constituent une bonne collation?)
XXI
^RE-TEST
Groupa-témoin
en fiant
cueillette de
collations
JURANT LE PROGRAMME
parent sondage
sur habitudes alimentaires
POST-TEST r
Entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leurs observations sur tes modifica-tions des habitu-des alimentaires des enfants lors des
. collations.
cueillette sondage de sur
collations habitudes alimentaires
Objectifs liés à la modification des
habitudes alimentaires
Groupe-contrôle
1—•— » enfant parent
cueillette de
collations
sondage sur
habitudes alimentaires
cueillette de
collations
sondage sur
habitudes alimentaires
l&iz pontic
ETUVE VU PROCESSUS
CHAPITRE 1
EVALUATION VU PROGRAMME. PAR LES RENCONTRES VE JARDINIERES
Vans une entrevue ouverte, nous avons rencontre chacune des 19
jardinières de la Commission scolaire l'Industrie à la fin de la réa-
lisation des concepts 1, 2, 3 et 4, 5, 6 et 7, soit 19 jardinières
par 5 rencontres pour un total de 95 rencontres.
Nous avons fait ces rencontres pour en apprendre davantage sur
tes capacités et les limites des enfants face au programme "Les Vécou-
vertes de Grignote".. Nous avons ainsi, combiné la recherche théorique
et l'expérience pratique. Les jardinières ont observé directement le
comportement des enfants dans les situations suggérées par le program-
me "Les Vécouvertes de Grignote" touchant l'alimentation, la nutrition.
Pour recueillir ces données, nous utilisions une grille d'observation,
la meme pour toute les jardinières et pour toutes les rencontres• (cjJ
annexe ).
Voici maintenant quelques informations générales. Notez que nous
avons divisé la-Commission scolaire l'Industrie en écoles de milieu
rural et en écoles de milieu urbain.
A. Informations générales
.7,7 Nombre de jardinières
milieu urbain 10
. milieu rural: 9
total: 19
z
7 .2 ' Worn des idole* :.
Milieu urbain:
Vominiq ue-Savio Joliette Gzkvais Lorznzo-Gauthizr Mgr Papine.au Stz-Mariz Stz-Thérèsz
Milizu Aural:
St-Alzxis St-Es prit St-Thomas St-Jacques Stz-Mariz Saloméz St-Gérard St-AmbAO-is z St- Liguori St-Paul Crabtre:z
1 • Nombre d1enfants
Milieu urbain:
Avant-midi: 190 Après-midi: 192
Grand total: 677
8. Résultats des rencontres dz jardinièAzs
Mous vous livrons maintenant Iz résultat dzs rzncontrzs concept
par conczpt (il y a szpt conczpts dans Iz programmz). Pour chaquz con-
czpt vous retrouverzz la démarche suivante:
Total : III
Milieu rurat:
Avant-midi Après-midi Total:
141 154 295
A. Introduction
8.. Appreciation des activités
Chaque activité sera appréciée
a) au niveau pédagogique 1- fonctionnement de Vactivité
2- ameliorations suggérées
fa), au niveau alimentaire J- objectif
2- concepts assimilés
C. Analyse des données
4
CONCEPT 1
. "Le choix des collations influence la santé de. l'enfant" (pp.27 dL 60-dans le. cahier ^Programme les Découvertes de Grignote)
A. Introduction
Ce concept a comme objectif:
7. Permettre et' Venfant d'avoir un premier contact avec ses com-
pagnons, par le biais des aliments;
2. Illustrer les e f f e t s d'une bonne collation sur la santé de l'en-
fant;
3. Illustrer les e f f e t s d'une mauvaise collation sur la santé de
l'enfant;
4. Permettre â l'enfant de découvrir et de goûter de nouveaux ali-
ments;
5. Amener l'enfant à distinguer les aliments qui constituent une
bonne collation.
Les jardinières ont réalisé ce concept entre le 9 octobre et le
7novembre 7978. Elles ont pris entre 2 et 4} semaines en milieu ur-
bain et- entre 1 â 3 semaines en milieu rural pour le compléter. Toutes
les activités ont été réalisées par plusieurs ou toutes les jardiniè-
res. Voir le tableau ci-dessous.
5
Activité* réalisées :
Urbain: Activité
Rural:
1 = 9/10 Pas fait dan* l'ordre
2 = 10/10 A 2 avant A 1 z •1/10
3 = 10/10
4 - S/10 -
5 = S/10
6 = •• 10/10
1 • = S/9 Pas fait dans l'ordre
2 ' 9/9 A- 5 avant A 4 = 1/9
3 = 9/9 A 6.avant A 5 = 7/9
4 - 9/9
5 = 7/9
6 = 8/9
Van* Vensemble le* jardinière* ont apprécié ce premier concept
comme étant une bonne introduction au domaine de la nutrition• Mai*
toute* ont précisé que le lancement du programme s'est fait trop tard
[en octobre plutôt qu'en septembre comme le suggère le programme) et
cela a nui à l'atteinte complète de* objectifs tel* qu'élaboré* dan*
le programme. '
Voyons maintenant l'appréciation de chaque activité.
B. Appréciation des activités
M- Trouve ta moitié i pp.22 40)
a) ALLv2.au. pédagogique
7. To nctio nnement
Autant en milieu rural qu'urbain, les deux-tiers des jardi-
nières ont appliqué la démarche suggérée pan. le programme• Celles qui
ont modifié ta démarche Vont fait 1} au niveau du matérielsubsti-
tuer des photos aux gravures, ou ajouter d'autres gravures à celles
fournies dans le programme; 2) au niveau du déroulementétaler l'ac-
tivité sur deux jours dont le premier sert à identifier les gravures
non découpées et le 2ème à poursuivre comme suggéré, ajouter l'élément
"musique" (lorsque la musique arrête les enfants assemblent leur moitié)
et enfin jumeler les gravures des enfants avec les moitiés disposées
sur le sol et non avec d'autres compagnons.
2. Améliorations suggérées
Unanimement en milieu rural et urbain les jardinières ont de-
mandé.*
- des illustrations plus réalistes (p. 26,27,29,30,33,39)
- des illustrations en couleur et plastifiées.
Une a suggéré:
- que les enfants dessinent eux-mêmes les aliments et les dé-
coupent en deux•
Une autre:
- que tes aliments soient classés par catégorie alimentaire.
7
Une dernière:
- que l'activité 2 passe avant l'activité. 1 afin que Grigno-
te soit présent dés le début.
b) Niveau alimentaire
L'objectif de cette activité est "de permettre à l'enfant
d'avoir un premier contact avec ses compagnons par le biais des ali-
ments ".
En milieu rural, plus des deux-tiers des jardinières ont at-
teint l'objectif de l'activité. Seule une jardinière note que les en-
fants cherchaient la moitié mais ne tenaient pas à connaître leurs com-
pagnons .
En milieu urbain, par contre, la majorité des jardinières
note que "le premier contact avec les compagnons" était déjà fait,
puisque Vactivité s'est tenue en octobre et que les enfants ont com-
mencé à se connaître en septembre. D'autre part, il y a eu pour les
enfants un premier contact avec tes aliments et,pour une classe,un tra-
vail d'équipe.
1.2 Grignote arrive [pp. 41 à 46}
a} Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
En milieu urbain et rural, cette activité fut faite comme sug-
gérée par toutes les jardinières et aucune modification ne fut apportée.
8
On note que pour les enfants Grignote est un héros et que la marion-
nette transmet facilement un savoir.,
2. Améliorations suggérées
Que Grignote ait "l'air" plus en santé (plus de dents, traits
plus accentués)
Que Grignote soit agrandie {il est d i f f i c i l e de manipuler
normalement la marionnette avec une main d'adulte)
Que l'on pose les questions sur le texte après l'activité
trois; les enfants auraient ainsi plus de connaissance pour répondre•
fa) Niveau alimentaire
L'objectif de l'activité qui était "d'illustrer les e f f e t s
d'une bonne collation sur la santé de l'enfant" a été atteint par la
majorité des jardinières du milieu urbain (8/10). Une a dit avoir at-
teint l'objectif partiellement tandis qu'une autre constate que ce der-
nier était déjà atteint avant l'activité, les enfants étant'déjà sensi-
bilisés. En milieu rural, toutes les jardinières ont atteint l'objec-
t i f .
2. Se l'on évalue l'atteinte de l'objectif en fonction des
concepts assimilés par les enfants, nous retrouvons après cette acti-
vité, trois (3) notions nouvelles assimilées par les enfants:
- les fruits et les. légumes constituent une bonne collation
- une bonne collation est légère
- une bonne alimentation a des e f f e t s sur l'apparence phy-
sique (dents, joues, etc...)
9
1.3 Jojo les bonbons est malade [pp.41 à 52)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Toutes les jardinières en milieu rural et plus des deux-tiers-
des jardinières en milieu urbain ont réalisé l'activité comme suggérée.
Celles qui ont modifié l'activité l'ont fait en changeant te texte car
ces jardinière* n'étaient pas d'accord avec la présentation d'une grand-
mère "pourvoyeuse de friandises". Cette activité fut bien appréciée
des enfants et on a noté que les enfants s 'attachaient beaucoup à Joj.o
qui leur semblait plus' près d'eux(car comme eux il fait des erreurs et
se laisse tenter). Ve plus, on note que Jojo, marionnette, n'a pas
. l'air assez différent -de Grignote, considérant sa maladie et sa mauvai-
se alimentation.
2. Améliorations suggérées
- noircir teÀ[ dents de Jojo pour démontrer l ' e f f e t des ali-
ments cario gènes sur les dents.
- que la marionnette soit d'une couleur terne [exgris]
pour accentuer son air malade et la différencier de Grignote.
b) Niveau alimentaire;
1. l'objectif, de l'activité qui était "d'illustrer les e f -
fets d'une.mauvaise collation sur la santé de. l'enfant" fut atteint
selon toutes, les jardinières. La maladie de Jojo fut très exemplaire.
Cette activité a amené-les enfants à découvrir et verbaliser trois nou-
velles notions : .
10- ..
2. Concepts assimilés:
- aliments comme pomme, fromage, yogourt et arachides
peuvent remplacer les bonbons à V heure de II collation.
- i l faut goûter les aliments pour les découvrir et les ap-
précier.
- les sucreries ouvrent l'appétit et portent à manger beau-
coup de sucreries.
1.4 La botte mystère, [pp. 53-54)
a] Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
La majorité des jardinières ont appliqué l'activité à la
lettre et elles trouvent que la "botte mystère" est une idée très ori-
ginale car les enfants raffolent du mystère. Pour plusieurs jardiniè-
res, la botte mystère s'est transformée en "sac mystère". Veux jar-
dinières du milieu rural ont préféré le travail individuel au travail
en équipe car il est d i f f i c i l e de travailler efficacement en équipe à
cet dige disent-elles.
2. Améliorations suggérées
Jumeler les activités 4 et 5: soit bander les yeux en réali-
sant la botte-mystère ou encore o f f r i r le choix entre l'une ou l'autre
activité car ces deux activités se rapprochent de par leur- objectif
et leur fonctionnement.
b) Niveau alimentaire
. 1. L'objectif qui est de "permettre à l'enfant de découvrir
et de goûter de nouveaux aliments" fut atteint par toutes les jardi-
nières sauf deux. Ces dernières ont fait "goûter" dus aliments déjà
connus.. • Cette, activité a entraZnéde grandes discussions sur te goût,
ta senteur, ta texture, des divers aliments goûtés (tous ont goûté à
tous tes aliments même si certains rejettent tes bouchées non appré-
ciée*}. On a aussi découvert que lorsque l'on sent ses mains après
avoir touché un aliment coupé il y reste une odeur que l'on peut iden-
t i f i e r .
Une notion déjà apprise à l'activité 7 . 3 fut approfondie pour de-
venir.
2. - Concept assimilé
- Plus on goûte, un aliment, plus on apprend à l'apprécier;
- En sentant ses mains après l'avoir touché, on peut iden-
-tifièr un aliment.
7 . 5 CoULin-MaiHard' ip.55)
a} Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
La majorité des jardinières en milieu urbain et la moitié en
milieu rural .ont fait V.activité telle, que suggérée. Mais toutes ont
noté que cette activité , est presque identique à- l' activité 1.4 tant
dans son .fonctionnement que dans son objectif.
6) Niveau alimentaire
1. Obj ectif
Toutes les jardinières' qui ont réalisé-l'activité ont atteint
ï' objectif identique à celui de l'activité 1.4. En-faisant l'activité
1.4 et 1 .S' -on a. approfondi avec quelques nuances-tes concepts suivants:
12
2. Concepts assimilés
- Les aliments ne, sont pas rebutants: Il s'agit d'y goûter
souvent et à petites doses pour s'assurer de les aimer.
- certains aliments sont moins "alléchants" au premier abord
[ex: oignon)
1.6 Grignote et Joj.o les bonbons collationnent (p.56)
a) Kiveau pédagogique
7 . Fonctionnement
Cette activité a suscité toutes sortes de modifications par
1/3 des jardinières. Une première modification tient au fait qu'on
n'a pas collé les gravures sur les marionnettes mais dans un cadre sous
les marionnettes. Une deuxième modification: on n'a pas fait apporter
de gravures mais on partait des collations des enfants pour faire juger
et codifier les collations en bonnes ou mauvaises par Jojo et Grigno-
te.
2. Améliorations
Plusieurs jardinières signalent que Jojo devrait évoluer avec
les activités et qu'on né devrait plus poursuivre l'activité 1.6 après
le 1er concept. Car si on découvre.de bonnes habitudes alimentaires,
on ne va.pas continuer de coller sur Jojo, des bonbons• et autres sucre-
ries. Quelques-unes veulent mime changer le nom de Jojo en cours d'an-
née [ex: "Jojo les bonbons" deviendrait "Jojo" tout court).
13
b ) Niveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif de cette activité veut amener V enfant "à distin-
guer tes aliments qui constituent une. bonne collation de ceux qui en
constituent une mauvaise. Il fut .atteint par plus de 2/3 des 'jardi-
nières. L'activité a entraîné beaucoup de discussions £ur les aliments
et a influencé les collations qui se sont améliorées, les; enfants
entraînant les parents dans le sillage de "Grignote". On sait mainte-
nant que:
2. Concepts assimilés
- Les bonbons constituent une mauvaise collation.
- Certains aliments constituent une bonne collation (ex:
.fruits, légumes, yogourt).
14
C. ANALYSE DU PREMIER CONCEPT
- A près avoir apprécie, toutes ces activités tant au niveau pédago-
gique qu'alimentaire, nous pouvons maintenant tirer certaines conclu-
sions .
1. Au niveau pédagogique
Tant en milieu rural qu'urbain, sauf pour quelques changements
mineurs, toutes les jardinières ont apprécié les activités du concept
1, sont favorables au programme "Les Découvertes de Grignote" et ont
exécuté les activités avec facilité. On fait quand même remarquer
que le programme apporte un surcroît de travail et que les activités
prennent plus de temps que suggéré.
Unanimement on souligne l'intérêt des enfants pour les marionnet-
tes. Celles-ci font partie de la classe presqu'au mime titre qu'un
enfant et seront sûrement l'un des facteurs-clés du succès du program-
me.
1. Au niveau alimentaire
Déjà après les six activités du 1er concept, les enfants ont mo-
difié certains comportements et ont assimilé quelques notions alimen-
taires. [cf. concept assimilé pour chaque activité en B) 6) 2 ) ) .
Les comportements se sont manifestés lors des collations et c'est
par ce biais que nous pouvons évaluer les changements. Dix jardiniè-
res ont noté une nette amélioration du critère "légèreté" dans les
collations. Dès la fin du 1er concept, la surcharge des collations
observée au début de l' année, avait nettement diminué.
15
Quelques aliments nouveaux [exr.yogourt, céréale., fruits sêchés)
sont apparus ci qui a amélioré ta variété des collations au dire de
quatre jardinières. Ve plus,, ces aliments étaient ceux étudiés dans
les activités, mentionne une autre jardinière.
Les discussions entre les enfants sur les aliments apportés en
collation de même que la collaboration de "Grignote" pour trancher les
litiges ont favorisé l'évolution positive des collations dans les clas-
ses de trois jardinières.
Ici et là, on a noté le danger de "moraliser" en appliquant le
programmei si tu as une "bonne collation" tu es. - "un bon" et si ta col-
lation laisse cL désirer tu te fais pointer du doigt. Il faut créer un
climat qui respecte l'évolution des; enfants.
Le programme et l'intérêt de la Jardinière dans l'application du
programme ont soutenu l ' e f f o r t des enfants pour "mieux", collationner.
Mous verrons au f i l des concepts si les progrès continueront de se ma-
nifester.
Un fait mérite notre attention: de l'avis général des jardinières,
Vhallomen .'a dérangé des collations pour quelques jours. Il faut donc
se poser les questions suivantes: qu'adviendrait-il si on cessait les
activités "du. programme à, un moment où l'autre? Sans le support d'un
programme, les . comportements acquis le demeureraient-ils et po.ur .com-
bien de temps? Devrons-nous impliquer davantage les parents' [par de
16
l'information donnez pan lettre ou rencontre) pour renforcer les com-
portements nouvellement acquis?
Vans la même vzinz, nous rzlzvons la grande concurrzncz apportez
au programme, par les mass-media (surtout la T.l/. ) . Nous devrons véri-
fier au cours de l'année si le programme aura une'influence réelle
sur les enfants et les parents pour contrer tous les facteurs qui inci-
tent la société en général à se nourrir pour le moins d'une façon in-
complète.
Plusieurs- jardinières aimeraient avoir des journées de frise À Jour
pour discuter de la valeur des aliments et ainsi pouvoir juger et clas-
sifier les, collations des enfants à la maternelle.
17
CONCEPT 11
"La variété dans ta consommation des fruits et légumes est nécessaire d la santé".
"Les remarques des jardinières ont-été recueillies par l'équipe entre le 20 décembre 197B et le 6 février 1979".
A. Introduction
Ce concept veut amener l'enfant d:
1. Observer et goûter les fruits et légumes.
. 2. S'intéresser d la croissance des fruits et des légumes.
3. Comprendre l'étroite relation qui existe entre la nature et
les aliments.
. Les dix-neuf jardinières de la Commission Scolaire l'Industrie ont
réalisé ce. long concept qui compte douze activités touchant quatorze
fruits et plus., de vingt-trois- légumes, entre les 10 octobre 197% et le
31 janvier 1979; Dix d'entre elles ont terminé-le concept avant No&t
et les neuf autres ont entrecoupé les activités par les vacances de
Noil. . On a mis entre six et douze semaines pour couvrir toutes les
activités
Ve façon générale, les jardinières ont beaucoup apprécié les acti-
vités et elles ont découvert "en même temps que les enfants" plusieurs
légumes surtout. Mais comme elles expérimentent le programme pour la
première fois, presque toutes tes jardinières ont mentionné la somme
énorme de travail requis pour préparer te matériel et pour acheter les
aliments, d'autant: plus que plusieurs- fruits et légumes sont difficiles
à trouver à cette;période: de Vannée. Sauf une qui aimerait avoir des
18
informations sur la préparation des fruits ou légumes comme l'avocat
ou l'aubergine, toutes les jardinières étaient suffisamment informées
pour mener à bien les. activités.. Nous pouvons dire que les jardiniè-
res ont mis beaucoup d'ardeur à réaliser ce concept.
8. Appréciation des activités
Voyons maintenant comment^ le programme a été réalisé à chaque
activité et comment les connaissances alimentaires des enfants ont
évolué.
2.1 La maison à l'étoile (pp.64-65)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Toutes tes jardinières, en milieu rural et urbain, ont réa-
lisé cette activité en trente (30] minutes et la majorité l'a faite
comme suggérée. Quatre jardinières avaient déjà parlé de la pomme
avant ce jour. Six jardinières ont enrichi l'activité surtout en
travaillant les sous-produits de la pomme• on a préparé de la compo-
te de pommes et de la gelée et on y a goûté. Une jardinière a profité
de Voccasion pour comparer la pomme et la poire par le jeu de la botte
mystère. Trois jardinières du milieu urbain ont fait dessiner la .pomme
la veille de l'activité. Ainsi le jour même, chacun avait apporté sa
pomme.
2. Améliorations suggérées
- S'il est vrai que la. seule façon d'apprendre c'est de dé-
couvrir par soi-même, il faudrait que les enfants expérimentent et trou-
19
vent eux-m mes la .façon de couper la pomme pour obtenir une étoile.
- Cinq 15) jardinières suggèrent quand même d'indiquer dans
le programme la façon de couper la. pomme pour obtenir une étoile.
-Le livre "Les pommes" de la collection "J eunes: Chercheurs"
pourrait être suggéré en bibliographie.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Si l'on compte, les quatre (4) jardinières ayant déjà, atteint
l'objectif en une autre occasion, toutes les jardinières disent avoir
réalisé l'objectif.
Plusieurs enfants, suite à l'activité ont apporté des pommes
comme collation en vue d'expérimenter à nouveau "La maison à Vétoile"•
Les enfants ont été impressionnés et ravis de cette découverte• Ve
plus, dans douze V2} classes, -on connaît maintenant les parties de la
pomme, dans six (6) autres les dérivés de la pomme et dans deux (2)
. autres le lieu.de provenance des pommes. Vans une classe, on a aussi
fait semer les. pépins de pomme par les enfants, à la maison.: En géné-
ral les• enfants ont pu transformer l'expérience en:
2. Concepts assimilés
- En palpant et découpant un fruit, -on] découvre-des surpri-
ses.
- Si on découvre sur la pomme on peut peut-être découvrir; '
des surprises sur d'autres fruits (ex . : orange, .poire). .
20
2.2 Le fruit d'or (pp.66-67)
a} Niveau pédagogique
1. Foyiotcoiinement
(/7) jardinières ont réalisé "Le fsmit d'or" en
vingt [20] minutes en moyenne sauf deux d'entre eJULes qui ont pris
une heure. Mais tes 2/3 des jardinières ont modifié l'activité car
ettes trouvent le conte trop astucieux pour des petits qui ne font
pas l'association OR-ANGE désirée. Pour résoudre le problème de l'an-
ge, deux jardinières ont eu recours à une fée angélique surnommée Ange,
ou à M. Ange. Mais dans Vensemble on n'a pas insisté sur l'histoire
et on a axé l'activité sur l'observation des parties de l'orange. Une
jardinière a pris une grosse loupe pour regarder la pelure et ses pe-
tits points et une autre a fait du jus d'orange. Une jardinière a aus-
si comparé orange, clémentine et mandarine. Les deux jardinières qui
.ont appris aux enfants à peler leur orange et ci faire la fleur ont
trouvé cette expérimentation très longue.
2. Amélioration suggérée
- Changer le conte.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif de l'activité.
Par la suite on remarque un intérêt pour l'orange de même qu'une con-
sommation accrue aux collations. On s'est servi de ses sens pour étu-
dier ce fruit (texture, odeur, saveur} et ceux qui ont appris â. le
peler en sont fiens.
21
2. Concepts assimilés
Suite, à Vactivité les enfants ont assimilé ce .concept:
- On aime davantage un fruit après l'avoir bien observé,
-goûté. . On le connaît.
2.3 Jojo les bonbons a soif Ipp 68-69)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Toutes les jardinières ont réalisé cette activité qui fut
fort appréciée mais le temps consacré a beaucoup varié d'une classe à
l'autre selon les modifications apportées.. Ainsi dix (JO) jardinières
ont fait observer, comparer et goûter les fruits avant.de flaire te jus
et une d'elle a fait une exposition avec les feuilles du cahier de
l'enfant. Par contre, deux (2) jardinières ont seulement expliqué:
les différences* entre les fruits sans faire le.jus. Pour faire le jus
on a varié la recette en prenant du jus en boite, en ajoutant les pe-
lures ou des morceaux de fruits dans le jus, en omettant d'ajouter le
jus et comme bol à punch, une jardinière a utilisé une citrouille vi-
dée. Quant à la chanson, une jardinière mentionne que le 1er couplet
, s u f f i t .
2. Améliorations suggérées
On suggère de:
' - Changer la recette en ajoutant plus . de pamplemousse et de
. . citron pour diminuer le goût d'orange.
49
- Faire obseJiver aux enfants les pamplemousses et citrons
qui.sont peu connus.
- Ajouter une histoire préparée pour cette activité.
- donner ta recette aux enfants pour qu'ils en fassent à. ta
maison.
b) Niveau alimentaire
1. Obj ectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif car les enfants
aiment le goût du jus, ils en apportent en collation dans les jours
suivant l'activité. Ils mentionnent l'odeur forte se dégageant des
fruits pressés et découvrent la saveur acide des fruits citrins. Tous
tes enfants ont ainsi observé le pamplemousse [qui fut une.nouveauté
pour un très grand nombre) le citron, l'orange [déjà connue) et dans
quatre classes la lime qui est aussi un fruit ignoré dont on dit main-
tenant qu'elle est "meilleure" mais plus "amère" que le citron.
2. Concepts assimilés
Suite à l'activité, tes enfants peuvent exprimer ce qui suit:
- Le jus de fruits, la limonade sont meilleurs pour la santé
. et au. goût que la liqueur.
- Avec certains fruits, comme tes citrins, on peut faire du
jus. :
-. Les fruits citrins ont une saveur acide.
23
2.4 Mlle salade, de (pp. 70 £ 7S)
a) Niveau pédagogique.
7. Fonctionnement
Dix-sept (77) jardinières ont réalisé cette activité inté-
gralement en introduction aux fruits quoique l'une d'elles l'ait réa-
lisée après l'activité 2.7 en couronnement au thème des fruits. Veux
(2) jardinières par contre ont jumelé les activités 4 et 5. Huit (S)
jardinières ont consacré vingt (20) minutes à. Vactivité, \uatre (4)
autres trente (30) minutes, deux (2) quarante (40) minutes et trois
(3) ont mis plus d'un jour. Vans l'ensemble, on note le manque de pro-
portion des patrons et la difficulté pour les enfants d'identifier la
rhubarbe. Ceci n'a pas empêché plusieurs jardinières de faire réali-
ser par chaque enfant sa grosse Mlle salade de fruits (souvent tracée
sur des feuilles de papier construction de même couleur que les fruits
du patron), Quatre (4) jardinières ont de plus réalisé Mlle salade
de fruits avec des fruits frais avant de faire le "casse-tête" en pa-
pier. Une jardinière a modifié les patrons en substituant aux oranges,
pommes, bananes, des fruits moins connus tels le pamplemousse pour la
tête et l'ananas pour le corps. Les enfants ont manifesté beaucoup
d'intérêt pour cette activité. Ils ont aimé réaliser le casse-tête.
2. Améliorations suggérées
On suggère que:
- Le programme fournisse des gravures colorées et plastifiées.
- Le programme substitue des fruits moins connus (pamplemous-
se, ananas) aux plus connus (pomme, orange, banane).
24
- Les jardinières utilisent des fruits frais, c'est plus in-
téressant.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Seize (16) jardinières disent avoir atteint l'objectif.
Les enfants ont beaucoup discuté sur la grosseur des fruits,
leurs formes, leurs couleurs et pour quatre 14} classes les enfants
ont pu goûter et-toucher les fruits. On a étudié les dix {10} fruits
proposés dans le programme soit en gravures ou frais. On note que te
bleuet est peu connu. Une jardinière fait remarquer que cette activi-
té est seulement une approche et une étude superficielle des fruits.
Elle ajoute que tout sera approfondi à l'activité 2.5.
2. Concepts assimilés
Aucun nouveau concept mentionné. .
2.5 La fête des fruits (pp. 79-80)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Toutes les jardinières ont .réalisé l'activité mais en prenant
plus de trente (30) minutes, deux d'entre elles, en milieu rural, pre-
nant une semaine ou deux pour étudier les fruits à raison de deux ou
trois par jour avant de réaliser l'activité dans son entier. Vans six
(6) classes les enfants ont lavé et coupé les fruits pour fabriquer la
salade de .fruits eux-mêmes. Vans ces classes, on a souvent observé le
fruit entier avant de le couper et on a comparé les fruits entre eux.
Vans ces classes et dans deux autres où les fruits étaient déjà coupés,
25
on a goûté les fruits un par un pour bien les identifier avant de les
mêlvi en 4a tade . La veille de l'activité, une classa est allée visi-
ter un fournisseur en gros de fruits et légumes. On a aussi introduit
le jeu de la botte-mystère et du collin -maillard dans trois classes.
Vans quelques classes, on a ajouté quelques fruits à ceux proposés
dans le programme.
2. Améliorations suggérées
On suggère de:
-Approfondir un ou deux fruits d la fois plutôt qu'un ensem-
ble de fruits en une seule activité.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif proposé. Tous
les enfants ont goûté à. tous les fruits même si quelques-uns n'aiment
pas tous les fruits goûtés. On a surtout découvert l'ananas, le pam-
plemousse, le cantaloupe (voir tableau ci-dessous). Les enfants savent
le nom et tes principales caractéristiques de chaque fruit. C'est avec
beaucoup de fierté qu'ils savant maintenant préparer une salade de
fruits.
TABLEAU 7 26
FRUITS OBSERVES ET GOOTES LflRS VE L'ACTIVITE 2.5
{Nombre de fois mentionnés par les jardinières)
Ananas (74) F ram bois e ( 7 ) Poire (76)
Avocat (7) ICùai (1) Pomme (74)
Banane (76) Mandarine (2) . Pruneau (3)
Bleuet 12) Melon miel (3) Raisins ( 76 )
Cantaloupe (7) Orange (76) Rhubarbe (7)
Cerise ( 7) Pamplemousse (12)
Citron (2) Pèche (4) '
Clémentine ( 7 )
2.6 Coco Soleil s'endort (pp. 81 d 85)
a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Toutes tes jardinières ont réalisé cette activité dans le
temps indiqué. Six (6) jardinières ont beaucoup aimé Vactivité, ont
trouvé le test simple et aimé des .enfants. Veux (2) jardinières ne
t'ont pas appréciée du tout: que vient faire un épouvantait avec le so-
leil pour faire croître les légumes? Trots (3) autres l'ont plus ou
moins appréciée. Pour deux ( 2 ) jardinières ce fut formidable car la
troupe de théâtre "Ve la noix de coco" avait présenté à l'école une piè-
ce ayant comme sujet l'épouvantait. Ce fut l'occasion de faire assimi-
ler plusieurs concepts de façon vivante. Certaines jardinières n'ont
27
pas parlé de Vépouvantait mais seulement du soleil et dz la pluie.
Vautres ont donné les- gravures zt l'histoire aux enfants pour zn par-
1er à.la maison. Unz dernière a fait du popcorn à l'hallomen avec tes
enfants avant d'introduire Coco-Soleil qui devenait, un personnage dégut
se et devenait prétexte à parler dz V histoire.
. 2. Améliorations suggérées
- Faire coZncider l'activité avec unz saison plus appropriée,
au thème que. l'hiver.
- Rendre-les gravures plus concordantes avec le tzxtz.
- Profiter de l'activité pour semer des graines dans des pots
b. Niveau alimentaire
1. pbj ectif
Trzizz [13} jardinières disznt avoir atteint l'objectif car
Vactivité a entraîné des discussions sur les jardins, sur le râle du
soleil et des êpouvantails. Par contre, cinq (5) jardinières disent
qu'elles- ont plus ou moins atteint Vobjectif car il est d i f f i c i l e
pour un enfant de cinq ans d'être conscient de la relation nature/ali-
ments . Les enfants n'ont pas découvert spontanément les e f f e t s du so-
leil et dz la pluiz. De plus, étant en hiver, ce concept est très peu
verifiable par tes enfants. Certaines jardinières notent que l'épou-
vantait est un objet inconnu surtout en milieu urbain.
u
2. Concepts assimilés,
. Vans plusieurs classes, les enfants ont compris que:
- Les oiseaux sont nuisibles aux récoltes et Vépouvantait
tes éloigne.
- Le soleil_ est nécessaire pour que tout pousse.
- Les plantes se nourrissent mais différemment des humains.
- Tous les fruits et légumes ne prennent pas te même temps
pour^ pousser.
2.7 Le Mime du melon [pp. 86-87)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Vix-sept ( 17) jardinières ont réalisé Vactivité dans le
temps indiqué. Ce fut surtout une activité physique avec un aliment
comme amorce. On avait présenté et observé soit une citrouille, un me-
lon, un concombre ou mis en terre des. pépins de pommes avant de mimer.
On a bien aimé Vactivité.
2. Amélioration suggérées
Cette activité peut devenir un exercice de détente tout au
long de l'année.
- Faire cette activité'au gymnase.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif. Huit (5) jar-
dinières avaient les dix {10) légumes frais suggérés en plus de dessins
deM. Macédoine. On a beaucoup discute et comparé la forme, la gro-s-
-seur et la couleur des légumes utilisés. On en a appris les noms. Les
jardinières admettent que les légumes sont moins connus que tes. fruits
mais si on.part des connaissances des enfants au début de l'activité,
on note une grande amélioration à la-fin de l'activité. Certains en-
fants ont rappelé, l'activité 2.4 "Mlle Salade.de fruits" lors de la
présentation de M. Macédoine.
2.9 Qn -goûte à M. Macédoine (pp.97-98)
a) Niveau pédagogique
. 1. Fonctionnement
Toutes les jardinières ont réalisé, l'activité avec beaucoup
d'ardeur dans des temps divers selon les modifications apportées. Cette
activité a été très appréciée. On a joué.au restaurant chinois avec
tables basses et cure-dents en guise de fourchette pour piquer tes cu-
bes de-légumes . On a faut de cette activité une fête; on a ajoutê_ la
boite-mystère:. Certaines jardinières ont associé les enfants à. toutes
les étapes de préparation de la salade: on a lavé, brossé, coupé, pelé,
rape, mêlé les légumes ensemble ce qui fut long mais très enthousias-
mant. Vautres jardinières n'ont pas fait de salade mais ont fait goû-
ter chaque légume cru un par un avec diverses variantes comme goûter .
d'abord ceux qu'on-aime puis essayer un légume nouveau puis un qui nous
tente moins, etc. Quatre (4) jardinières n'ont pas utilisé de vinai-
grette pour ne pas changer te goût des légumes et ont utilisé seulement
•le sel et le poivre.
30
2. Améliorations suggérées
- Chaque enfant devrait couper son légume pour participer à
une activité collective.
- Le programme. devrait fournir des gravures en couleur des
légumes consommés.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif. Les enfants
ont appris à goûter tes légumes crus. Chacun a goûté à de nouveaux
légumes. Les enfants let mime les jardinières) découvrent surtout le
chou rouge, le chou-fleur et le brocoli crus, la betterave crue, le
navet cru et les épinards. . Certaines jardinières notent que le radis
et l'oignon sont peu appréciés et que l'aubergine est la grande per-
dante dans les groupes otl on l'a goûtée. On connaît de plus les éta-
pes pour faire une salade. Ceux qui ont mangé plusieurs légumes étaient
valorisés. En milieu urbain, on a étudié vingt-six (26) légumes et
vingt (20) en milieu rural.
TABLEAU II
LEGUMES OBSERl/ES ET GOLfTES LORS VE L'ACTIVITE 2.9 (Nombre de fois mentionnés par les jardinières)
•Asperge (2) Chou-fleur (3) Aubergine (2) Chou rouge 14) Betterave (2) Chou vert (I)
;Brocoli 13) Concombre [16) Carotte (18) Echalotte (3) Céleri (18) Epinard 13) Champignon {18} Haricot {18) Chou de bruxetles -(M Laitue (18) Chou de Siam (1) Mais (7)
Navet (4) Oignon (5) Panais (1) Piment (S) Poireau (1) Pois (5) Pomme de terre (15 ) Radis (75) Tomate (18)
31
2.10 Le concouru* de beauté (pp. 99 à 104)
a) Ntve,au pédagogique
1. Fonctionnement
Vix-huit (1S) jardinières ont réalisé Vactivité dans des
temps très variés, le tiers d'entre elles prenant une demi-heure. Tou-
tes disent l'activité très intéressante et bien aimée des enfants.
Servie par un texte très vivant, l'activité fut appréciée en ce qu'elle
donne une approche différente au thème. Les enfants sont stimulés
car ils devront voter à, la fin du spectacle. Par contre, une jardi-
nière doit être très habile pour manier les marottes seule. Les trois
(3) jardinières d'une même école ont joint leurs services pour présen-
ter le spectacle à leurs classes rassemblées dans un même local. Veux
(2) jardinières ont aussi utilisé les légumes frais ou en conserve et
tes ont associés aux marottes, puis les ont fait goûter avant de vo-
ter. Une jardinière remarque que trouver un légume gagnant peut ren-
dre les autres légumes moins tentants à goûter. C'est pourquoi une
autre jardinière a fait goûter aux légumes puis elle a fait 'voter
dans un premier temps pour le légume qui avait meilleur goût puis dans
un deuxième temps pour le plus beau. Enfin une jardinière a remplacé
la chanson "La ronde des légumes" par "Savez-vous planter des choux?".
2. Améliorations suggérées
- Pousser plus en profondeur l'étude des légumes de cette
activité dans d'autres activités pour permettre aux enfants de mieux
les connaître.
32
kl Niveau alimentaire
1. Objectif
Dix-sept (Ï7) jardinières ont atteint l'objectif. Une dit
l'avoir atteint partiellement car il est d i f f i c i l e de retenir les
noms de ces legumes. C'est un jeu intéressant mais sans lendemain,
d'autant plus que les enfants n'apportent pas ces légumes en collation.
Four tes autres, ce fut une approche intéressante des.sept légumes
suggérés. Les enfants qui. ont goûté en plus de voter, ont apprécié le
goût des brocoli, chou-fleur et betterave. crus. Les collations ont
varié en conséquence les jours suivants. On n'a pas aimé le goût de
l'aubergine• En général, les enfants peuvent reconnaître tes légu-
mes mais retiennent encore mal les noms. -De plus, les enfants ont
appris à voter. Quelques jardinières ont .donné les résultats des
votes: le brocoli et le mais arrivent en tète suivi du chou-rouge.
• 2. Concepts assimilés
- Quelques légumes inconnus sont bons si on ose y goûter.
- Quand on vote on choisit.
- Il y a diverses façons de choisir: ci main levée, par
un X, etc.
- Celui qui obtient le nombre te plus élevé de votes est
le gagnant.
2.11 La marguerite (p. 105)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Douze '[12] jardinières ont réalisé l'activité en quarante
( 4.0) - minutes . et moins . Cette activité est populaire auprès des en-
33
font* qui y jouent encore seuls durant les jeux Libres'. Veux (2) jar-
dinières ont ajouté tes. fruits aux légumes pour cette activité. Pour
enlever Vaspect frustrant de l'activité (toujours les-plus rapides qui
ont là. chance de répondre), deux (2) jardinières ont posé une question
ci chaque enfant et une d'elles donnait une deuxième chance plus facile
si l'enfant se trompait.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Vix (10) jardinières ont atteint l'objectif de Vactivité.
C'est une bonne revue de tous les légumes. Les enfants disaient: "Je
m'en souviens, j'y ai. goûté". Vans l'ensemble les enfants connaissent
bien tes légumes sauf peut-être l'aubergine, Vépinard et l'asperge
On a revu, dans cette activité les vingt-trois (23) légumes
suggérés.
2. Concepts assimilés
- Quand on a déjà observé et goûté un aliment,- on se souvient
• de son nom.
2.12, La Macédoine en couleur [p.106)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Onze ( 77) jardinières ont Aéalisé cette activité, qu'elles ju-
gent un peu difficile'ou presqu'inutile car souvent les couleurs des lé-
gumes ne sont, pas des couleurs "franches".
b) Niveau alimentaire ,
l. Objectif
Neuf (9) jardinières disent quand mime avoir atteint Vobjectif
de Vactivité- car elle favorise une discussion sur un aspect des légumes:
leurs couleurs. Les enfants de trois jardinières ont eu beaucoup de plai-
sir à vivre l'activité même s'ils se trompaient. La couleur violet est
très peu sue d'autant plus que l'on dit: "chou-rouge" et certains légumes
n'ont pas une couleur "franche" .(ex.-* champignons). On a joué avec les
légumes suggérés à. la page 106 du programme.
C. ANALYSE
U Au niveau pédagogique
A pris avoir mis entre six à douze semaines et beaucoup d'énergies
à réaliser ce long concept tris intéressant, il est tout naturel que
les jardinières soient un peu essouflées* Les activités de ce concept
sont nombreuses et si on veut atteindre les objectifs, il faut mettre
beaucoup de temps pour préparer le matériel et acheter les aliments
[surtout la première année). C'est ici qu'une suggestion recueillie
à: la Commission Scolaire des Cascades-UAchigan vaut son pesant d'or:
il serait opportun, pour une jardinière qui veut réaliser le programme
de former un comité-nutrition chargé d'administrer le budget, d'ache-
ter les aliments nécessaires aux activités et même de préparer le maté-
riel (gravures, photos, etc..). Ce comité déchargerait les jardiniè-
res déjà débordées de travail.
On constate aussi qu'un programme comme "Les Découvertes de Gri-
gnote" amène les jardinières d faire "le grand ménage" dans leurs cen-
tres d'intérêt. Il faut modifier ceux-ci pour intégrer le point de
vue alimentaire et d'autre part, "Grignote" peut devenir le pivot d'une
multitude d'activités nouvelles. "C'est intéressant de transformer
ainsi son programme après quelques années d'enseignement'rnotent deux
( 2 ) jardinières.
Pour tes enfants, le programme a beaucoup d'attraits car les ac-
tivité de dégustation sont nombreuses et comme "ta seule façon d'ap-
prendre c'est de découvrir soi-même" [Jérôme S. Brunner), les enfants
apprennent beaucoup et pour plus longtemps en dégustant tes aliments
Après avoir complété le deuxième concept, plusieurs jardinières
admettent avoir défoncé leur budget ou être près de le faire. Les
fruits et légumes coûtent cher, il y a aussi danger de gaspillage lors
d'une consommation de fruits ou légumes moins populaires (ex . : l'auber-
gine). Les parents pourraient être mis d contribution en offrant une
collation "commandée" lors de. certaines dégustations ou lors d'une fête.
Concrètement, une jardinière en milieu rural a expérimenté cette sug-
gestion d Noël alors que les parents. ont préparé le goûter en apportant
des, fruits et des légumes coupéstranchés, entiers, en salades de tous
genres. Cette initiative a eu pour e f f e t d'impliquer tout le milieu,
parents et enfants, et cette fièvre a gagné les autres • niveaux si bien
que toute l'école a fêté NoUl d la façon "Grignote".
1. Au niveau alimentaire
Nous avons remarqué tors des rencontres, un grand intérêt des jar-
dinières envers te thème des fruits et légumes. C'est que même avant
la mise en application du programme "Les Découvertes de Grignote", les
jardinières en général étaient sensibilisées d ce concept et réalisaient
un centre d'intérêt sur "les fruits, tes légumes" d l'automne. C'est
pourquoi elles ont bien appliqué le programme, Vont modifié avec ai-
sance et surtout l'ont enrichi pertinemment. C'est ainsi que leurs
remarques méritent une attention particulière.
D'abord la variété des fruits et légumes d l'étude est semble-t-il,
un peu vaste pour des petits de cinq ans, surtout si on observe une
grande quantité d'aliments lors d'une même activité. . Il faudrait plutôt
37
étudier deux d trois aliments lplutôt deux) d la fois et poJi JOUA si
V on veut que tes enfants retiennent davantage.
Se l'on consulte les tableaux du chapitre 1. concept 2 en 8. 2.5 et
en 8 2.9 et si. on leur ajoute les quelques autres fruits et légumes qui
ont été abordés dans les activités suivantes, on demeure Impressionné
du nombre élevé de fruits et légumes auxquels les enfants ont eu accès
durant le concept 2, Il en résulte une attitude plus ouverte des jeu-
nes qui ont appris d goûter sans émettre d'onomatopées dédaigneuses,
qui ont découvert la saveur agréable des légumes crus tels le brocoli,
le chou-fleur, le piment,pratiquement ignorés jusque là et sortis- vain-
queurs du concept. Vu côté des fruits, on a. découvert l'ananas frais
et aussi on a. apprécié la limonade sans avoir besoin d'ajouter de su-
cre.
On suggère aussi que l'ananas devrait faire le sujet d'une acti-
vité parce.qu'il est peu connu par les enfants d l'état nature et il
est intéressant. Ve même l'aubergine, grande perdante du concept pour-
rait être remplacée par un autre légume tel le chou de Bruxelles. L'au-
bergine est peu connue des jardinières qui ne savent l'apprêter et les
enfants n'en ont. pas aimé le goût, ni cuite ni crue.
toutes ces découvertes se sont concrétisées dans les collations.
On a noté un éventail nettement plus large d'aliments bons pour la san-
té apportés en collation, ( c f . Tableau 111). Les enfants savent et
sont motivés par-le programme d apporter des collations bonnes .plutât que
38
sucrées. Il n'y a plus de mauvaises collations, {sauf quelques rares
exceptions). Par contre., même, si la variété, est Intéressante, pour tout
le groupe, ce critère laisse encore à désirer individuellement, c'est-
à-dire que chaque enfant apporte sensiblement le même menu chaque jour
et n'en déroge pas souvent. Les jardinières notent que les enfants hé-
sitent à go Citer à des aliments trop nouveaux et si par hasard leur goût
se fixe avec bonheur sur un nouvel aliment, ils répéteront la dégusta-
tion du même aliment lors des collations sans essayer autre chose.
Peut-être pourrions-nous renseigner les parents un peu plus? C'est
ce que croient plusieurs jardinières. Ainsi.impliqués, les parents of-
friraient aux enfants des collations répondant à tous les critères de
bonne collation. Par contre, certains parents ont signalé l'impact du i
programme à la maison: depuis l'arrivée de "Grignote", les enfants sont
moins capricieux aux repas. Vans un autre domaine, là oit on a demandé
la collaboration des parents, soit pour trouver et fournir des gravures
de fruits et légumes, soit pour préparer un goûter de fête, la réponse
fut très encourageante; les parents sont prêts à collaborer. Et fina-
lement ce qui prêche en faveur d'une action auprès des parents, c'est
que. les enfants lors de discussions à l'heure des collations disent
continuer à manger chez-eux de mauvaises choses tout en sachant que ce
•n'est pas bon pour leur santé. C'est pourquoi, ils n'en apportent pas
en collation à l'école. L'école serait-elle à ce point coupée du mi-
lieu de vie des enfants? Le programme "Grignote" réussira-t-il à ren-
verser la vapeur d'une société qui s'alimente plus ou moins bien?
Nous essayerons de répondre à cette question d'ici la fin du programme.
TABLEAU I I I
ALIMEWTS APPORTES EN COLLATION VURANT LE 2 £ CONCEPT
MENTIONNES AU MOINS UNE FOIS
39
FRUITS LEGUMES AUTRES
Ananas : 1 Carottes: 12 Biscotte: 1
A v o c a t ; 7 Céleri : 11 Biscuit sec : 3
Banane. : 9 Chou-fleur : 1 Céréale : 5
Bleuet : 1 Chou-rouge : 1 Fromage : 4
Cantaloupe. : 1 Laitue : 2 Galette maison: 1
Clémentine : 4 Navet : 1 Gâteau : 1
Vatte ; 1 Piment: 3 Noix.: 5
Figue: 2 Radis: 7 Oeuf dur: 1
Fraise: 2 Salade : 4 Pain brun: 1
Fruits conserve: 6 Tomate : 2 Pain raisins: 1
Jus de fruit: 1 Pudding: 3 f C û u i : 1 Sandwich arachides: 4
Mandarine: 2 Sandwich viande: 2 Orange: 15 Tarte: 1 Pamplemousse: 1 Yogourt: 2
Poire: 4 Pomme.: 7 7 Pruneau: 7 Raisin: 4 Raisin sec: S
40 CONCEPT 111
"La consommation quoM.cLte.nnz de pain et de céréales est essentielle au bon fonctionnement de l'organisme".
Les remarques des jardinières sur le Sième concept ont été recueillies
par V-équipe entre le 9 février 19791 et le 27 mars 19 79.
A. Introduction
Ce concept veut amener l'enfant à:
T. Réaliser la dimension sociale de l'alimentation.
2. Consommer des produits céréaliers non-sucrés
3. Connaître les différentes sortes de pain.
4. Réaliser que toutes les céréales à déjeûner n'ont pas la
même valeur nutritive.
5. Consommer des céréales dz grains entiers comme collation
et au dé jeûner.
Les dix-neuf (J9) jardinières de la Commission Scolaire l'Indus-
trie ont réalisé ce concept qui se subdivise en deux parties, soit
tes deux activités sur le pain et les trois activités sur les céréa-
les, entre le 15 janvier- et te 27 mars. Quatorze [14] jardinières ont
étalé tes activités sur deux semaines, les cinq autres les répartis -
sant entre trois et cinq semaines.
- Même si les jardinières trouvent le concept intéressant, elles
notent qu'il o f f r e moins de variété dz présentation, moins dz richesse
que le concept 2. Si l'on s'en tient aux activités suggérées on étu-
41
die le concept plutôt superficiellement. Plusieurs . j0A.diniiA.e6 surtout
en milieu rural ont eu.des. difficultés à se procurer les variétés de
pain proposées et plusieurs auraient aimé avoir du matériel adéquat
[gravures, diapositives) sur le pain et les céréales.
• B. Appréciation des activités t
Voyons maintenant comment chaque activité a été réalisée et com-
ment les connaissances alimentaires des enfants ont évolué.
3.1 Partageons notre pain [p. 115)
; a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement .
Environ la moitié des jardinières a effectué cette activité
dans un.temps de 10 à-20 minutes alors que l'autre moitié a mis entre
20 et 30 minutes. Trois (3) des jardinières y. ont consacré de 50 à.
60 minutes. La majorité l'a faite telle que suggérée, omettant dans
quelques cas soit la chandelle, soit la nappe, soit te beurre préfé-
rant ainsi simplifier t'activité. Une des jardinières a choisi, d'y
intégrer-une des activités >du'concept ''lait et: produits- laitiers"sen
procédant la même journée à la fabrication du beurre. Vans un des
groupes, l'activité fut accompagnée d'une comptine sur le pain alors
que'dans Un autre groupe ce fut la chanson "Vive le bon pain". Vans
cinq (5) classes, l'activité a: pris l'allure d'une fête. La plupart
ont [utilisé du pain crouté faisant découvrir aux enfants la "mie" et
la "croûte". Une jardinière, a utilisé du pain de mais.ce qui fot':une~.
découverte pour les- enfants.
42
2. Améliorations suggéré es
Une seule amélioration a été suggérée pour cette activité.
Elle consisterait en la fabrication d'une nappe de papier sur laquelle
les enfants pourraient créer un dessin collectifl'utilisant ensuite
pour l'activité.
b ) Niveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif tel que formulé "faire réaliser à l'enfant la di-
mension sociale de Valimentation " n'a pas fait Vunanimité. En e f f e t
plusieurs jardinières ont' fait la remarque que les enfants réalisent
plus ou moins cette dimension sociale. L'activité est surtout consi-
dérée comme une fête et l'objectif se résume pour plusieurs à goûter
et à observer le pain. La notion de partage semble être te principal
élément nouveau de cette activité [sauf pour trois (3) jardinières)
et dans quelques groupes les jardinières en ont profité pour éveiller
tes enfants au sens religieux de ce partage. L'une d'entre elles abor-
de la multiplication des pains, une autre leur parle du carême. Une
jardinière a interprété cette dimension sociale comme étant ta partici-
pation de plusieurs personnes dans ta fabrication du pain. Elle parle
i
aux enfants des grains de blé, de la farine, du fermier, du boulanger,
de l'épicier... en se servant d'un volume illustré.
2. Concepts assimilés
-En partageant te pain on apprend à partager ce que l'on
possède avec les autres.
43
3.2 Le-chemin des céréales lp.116)
• a) Niveau pédagogique.
1. Fonctionnement
Veux A 2) jardinières n'ont, pas réalisé cette activité. La plu-
part l'ont réalisée entre 10 et 20 minutes et six [6) y ont mis 20 à 30
minutes. Plusieurs jardinières ont apporté des modifications. Une jar-
dinière a invité les enfants à goûter aux céréales avant le jeu. Trois
(3) autres ont demandé aux enfants d'apporter des bottes vides de la mai-
son afin de les classifier. Un de ces groupes a classifié les céréales
par des étoiles ( ex . : gruau: 4 étoiles, capitaine Crouche: 1 étoile, selon
leur valeur alimentaire). Une jardinière a déroulé un grand papier de cou-
leur sur le sot et a dessiné dessus un labyrinthe que les enfants devaient
suivre. Une autre change les bottes et les cordes de place au cours de
l'activité. Trois (3) jardinières insistent sur l'importance de l'éti-
quette sur les boites, et font réaliser aux enfants que plus un ingrédient
est situé loin dans la liste moins la quantité en est importante. Elles
invitent les enfants à faire lire l'étiquette par leurs parents afin de
découvrir quelle place y occupe le sucre.
2. Améliorations suggérées
Plusieurs ont suggéré des améliorations. En général ces amélio-
rations visent à rendre plus complexe l'activité afin de susciter plus
d'intérêt de:la part de l'enfant. ' Cinq A5)- jardinières suggèrent d'aug-
menter le nombre de cordes et le nombre de céréales afin d'augmenter la
difficulté du jeu. Une suggère de tracer un labyrinthe plus complexe sur
une feuille de-papier. Une autre trouve que de marcher sur une corde pré-
sente une difficulté pour les enfants et.suggère qu'on mette plutôt-du
papier collant par terre. Et enfin deux (;2) autres suggèrent d'ajouter
44
une difficulté motrice. par exemple marcher à reculons ou sur une seule
j a m b e . . .
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières disent avoir atteint l'objectif visé
mais en général elles soulignent que l'activité est trop simple, trop fa-
cile et que Vobjectif est soit déjà, atteint ou le sera beaucoup mieux
par les autres activités (ex . : activité 4). Cependant quatre [4] jardi-
nières disent que les enfants savent maintenant que les céréales non su- .
crées sont meilleures pour la santé et qu'ils connaissent l'importance
de l'étiquette. Mais une jardinière souligne qu'en pratique c'est d i f f é -
rent parce que les aliments sont choisis par les parents.
3.3 Lé festival du pain [p.117)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Toutes les jardinières ont réalisé cette activité en y mettant
quarante (40) minutes en moyenne. Veux (2) d'entre elles l'ont jumelée
et l'activité 1. Cependant, cinq (5) jardinières ont ajouté des complé-
ments intéressants par la suite. Par exemple: la visite d'une boulange-
rie, la fabrication d'un pain à l'école, la confection d'une marionnette-
boulanger nommée "Vami;-croutê,t, le battage du blé avec des blocs de bois
pour faire la farine et l'observation des différentes enveloppes de pain.
45
Une jardinière a expliqué que tel pcUn portait tel nom à. cause
de 6a composition. Une autre ajouta une chanson et une comptine à l'acti-
vité(voir annexe: Chanson "Vive le bon pain" et comptine du pain).
Veux (2) jardinières firent observer et goûter les sortes de pain au ryth-
me de un ou deux par jour afin de mieux approfondir Vactivité. Enfin,
une dernière prit quatre sortes de pain et donna à la collation le quart
d'une tranche de chacune des sortes à chaque enfant afin de respecter le
critère "légèreté".
En général, cette activité suscita beaucoup d'intérêt chez les
enfants.
2. Améliorations suggérées
- Observer moins de sortes de pain à la fois.
- Echelonner cette activité sur une période de plusieurs jours
en ajoutant la visite d'une boulangerie.
- Ajouter une activité sur la fabrication du pain.
6) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières ont atteint l'objectif de Vactivité.
Plusieurs enfants goûtaient pour la première fois des pains autres que le
"blanc enrichi". Cette activité leur permit d'enrichir leur vocabulaire
et leurs connaissances dans ce domaine. C'est pourquoi elle suscita tant
d'intérêt.
46
2. Concepts assimilés
Suite à l'actifLté, les enfants ont assimilé ces concepts
- Il y a plusieurs sortes de pain et leur saveur est d i f f é -
rente.
- Certains pains sont meilleurs que d'autres pour la santé
à cause de leur composition.
3.4 Jojo les bonbons et te pirate masqué [pp. 118-120)
. a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
L'activité de "Jojo les bonbons et le pirate masqué" a été
réàlLséepar toutes les jardinières qui y ont consacré en moyenne 20 mi-
nutes de leur temps de classe. Une jardinière a jumelé cette activité
avec celle de la céréale magique.
La plupart des jardinières ont changé le titre de l'histoire
en gardant l'idée de fond car elles ne trouvaient pas "le pirate mas-
qué". Chacune choisissait la botte de céréales sucrées qui lui conve-
nait pour les bejsàihs'de'.l'aàtivité à Vexception dJ:une qui n'a pas-"mon-
tré de botte car elle craignait de trop identifier tes céréales sucrées
ci une seule sorte.
Presque toutes les jardinières ont complété cette activité
par l'observation de plusieurs sortes de céréales lors des jours sui-
vants. [On examine les bottesleur contenu, on parle de leur valeur
nutritive, de l'importance de l'emballage et des cadeaux, etc..) Une
jardinière a consacré-dix (10) minutes par jour et-chaque catégorie de
céréales 'disponibles et cela durant deux'semaines..
47
2. Améliorations suggérées
- Changer le. titre. "Pirate masqué" car on ne trouve pas cet-
te botte de céréale.
- Ajouter une notion de valeur alimentaire, ne pas se limi-
ter à la valeur nutritive du sucre.
- Une jardinière suggère de dire aux parents de placer des
surprises dans les boites de céréales si l'enfant y tient tellement.
b) Niveau alimentaire
U Obj ectif
Seize 116} jardinières affirment avoir atteint l'objectif de
l'activité alors que trois (3) disent l'avoir plus ou moins atteint
car selon elles, même si le message est compris des enfants, il reste
que les habitudes alimentaires sont difficiles à changer à la maison.
Suite à cette activité, certaines jardinières ont remarqué
l'apparition de céréales nouvelles à la collation et un intérêt mar-
qué pour ce groupe alimentaire. Certains enfants ont même dit à. leur
professeur que leurs parents avaient acheté une meilleure céréale pour
te dé jeûner.
Il faut noter ici, que pour informer les parents sur la va-
leur nutritive des céréales, les jardinières leur avaient fait parve-
nir de la documentation préparée par un nutritionniste de l'équipe de
recherche.
48- •
2. Concepts assimilés
Suite à Vactivité, les. enfants ont assimilé ces concepts:
- Centaines céréales contiennent moins de.su.cre que d'autres
et sont meilleures pour la santé.
- L'emballage et le cadeau d'une botte de céréales ne corres-
pondent pas nécessairement à une bonne céréale. Il faut s'attarder au
contenu
-Au lieu d'ajouter du sucre aux céréales, on peut y mettre
de bonnes choses comme raisins secs, fruits, etc. C'est meilleur pour
la santé.
- Le mot "enrichi" inscrit sur la boite de céréales est im-
. portant et significatif.
- Le choix des bonnes céréales est grand et on peut varier
au lieu, dé rester toujours à la mime sorte.
3.5 La céréale magique de Grignote (p. 121)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Douze (72) jardinières ont réalisé "La céréale magique de
Grignote" dans le temps requis d'une heure pour la majorité. Trois (3)
d'entre elles furent obligées de cuire la céréale chez-elles à cause
de l'absence de four à l'école. C'est pour cette raison d'ailleurs
que plusieurs jardinières de la Commission scolaire n'ont pas réalisé
cette activité.
49
Six (6) jardinières ayant expérimenté ta recette avec les
enfants semblent satisfaites des résultats obtenus alors que les six
[6] autres affirment le contraire dû au fait que les enfants n'aiment
pas le goût de cette céréale. Une jardinière a modifié la recette en
y ajoutant plus de raisins secs et de noix de coco.
2. Améliorations suggérées
- Changer la recette ou déguster du gruau préparé à l'école
ou encore fabriquer un biscuit aux céréales meilleur au goût.
fa) Niveau alimentaire
U Objectif
Six [6) jardinières ont atteint l'objectif de l'activité
alors que tes autres affirment ne pas l'avoir fait ou ne l'avoir atteint
que partiellement puisque les enfants n'ont pas apprécié le goût de cet-
te préparation. Selon certaines jardinières, les enfants déçus par le
goût ne seront pas portés à consommer des céréales à. grains entiers au
déjeûner ou à la collation.
On note aussi une difficulté chez les petits à. reconnaître
des céréales à grains entiers.
2. Concepts assimilés
Suite à l'activité, les enfants ont assimilé ce concept:
- Plusieurs Ingrédients peuvent entrer dans la composition
.d'une céréale et la rendre bonne au goûti (Ex..* croque-nature).
50
ALIMENTS ETUDIES A L'ACTIVITE 3.3
Paôi aux-six grains " seigle " blanc enrichi " aux raisins " aux oeufs " d'aneth " céréale de son " £ ,£a mélasse " au maÏA
-
TABLEAU 1/ ÀLIMEA/TS ETUDIES A L'ACTII/ITE 3 .4
Franken Berry Bad Bran Captaine Crouch Croque-Nature Son 100% Weetabix Shredded Wheat Gruau Alpha Bits Barre Croque Nature Gaufres nice Kris pies Chenrios Quaker Oatmeal Apple Jacks Com Flakes • Honey Combs Sugar Pops
T A B L E A U t /7 ALIMENTS ETUDIES A L'ACTII/ITE 3 .5
Avaône .
Germe de b£é Wo-cx
Graines de -tou/tneôo^ Wo>tx de coco
.Arachides .
C. ANALYSE
7 . Niveau pédagogique
S'il est un thème peu abordé en alimentation c'est bien celui
du pain et des céréales. Les jardinières ont donc abordé ce concept
dans un esprit dé découverte. Mais le programme "Les Découvertes de
Grignote" ne fournit pas suffisamment d'informations sur le pain et
les céréales. C'est pourquoi lors d'une journée de mise à jour ( c f .
chapitre 6} sur "les journées de mise à jour" l'équipe du projet Gri-
gnote avait fait un exposé aux jardinières sur les différentes catégo-
ries de céréales et leur valeur nutritive. Le résumé-synthèse de cet
exposé fut distribué aux jardinières. Munies de ces informations les
jardinières ont donc pu vivre les activités un peu plus en profondeur
que ce qui était proposé dans le concept 3 . La majorité d'entre elles
ont mime fait parvenir aux parents ce texte sur les céréales. Cette
éducation des parents s'avère un atout important au niveau pédagogique,
car comme dit l'une des jardinières: "Se les parents changeaient, les
enfants sont prêts pour le changement
En général, on souligne que les activités sur les céréales, telles
que proposées, sont moins dynamiques que celles sur le pain. Les en-
fants aiment goûter et découvrir et les activités sur le pain leur ont
permis de satis faire ce besoin. Par contre il y avait trop de sortes
de pain qui se ressemblent let qui coûtent cher), pour arriver à les
connaître.
Ce thème semble s'intégrer très bien aux autres activités de mater-
nelle (éveil religieux: activité sur te pain, motricité: re. céréales,
sciences: re. activité sur la fabrication du pain et des céréales). On
52
aimerait de plus que le. programme, comporte, une. activité qui fasse, sai-
sir le. lien entre, les céréales qui poussent et leur transformation en
pain ou en céréales à déjeuner.
2. Niveau alimentaire
a) Les objectifs
Le premier consensus chez les jardinières peut se résumer à cet
énoncé: l'habitude des céréales sucrées au déjeûner est trop forte pour
que tes activités suggérées dans le programme puissent atteindre seules
te deuxième objectif du 3ième concept. I c f . introduction au concept).
Les enfants sont plus influencés face à ces céréales par la publicité
télévisée quz par.l'attrait du cadeau, quoique le "design" semble être
te facteur qui fasse remarquer ces mêmes céréales lors du marché hebdo-
madaire avec les parents. Les parents voient-ils donc l'importance de
changer leurs habitudes sur ce point? C'est semble-t-il à ce niveau
qu'il faut s'attacher si Von veut faire réaliser aux enfants que toutes
tes céréales n'ont pas la même valeur nutritive.
Par contre, avec le programme "Les Découvertes de Grignote"
les enfants sont devenus beaucoup plus critiques: ils discutent sur
la valeur des alimentscherchant â en connaître ta composition.
C'est le deuxième consensus qui se dégage des remarques des
jardinières. Plusieurs enfants savent maintenant qu'il faut lire les
étiquettes sur les bottes pour savoir s'il y a du sucre dans la céréale
choisieIls savent aussi qu'on peut ajouter beaucoup de bonnes choses
aux céréales pour remplacer le sucre.
\
53
Quant au pain, enfants et jardinières ont découvert qu'il en
existe plusieurs variétés et excellentes en plus . Mais surtout, les
enfants ont appris à manger "tout le pain, y compris la croûte et cet
objectif s'est ajouté aux autres suggérés pour ce concept.
fa) Les collations
Si nous analysons toujours les collations après chaque concept,
c'est que cette variable nous permet de juger un peu plus concrètement
des e f f e t s du programme. Vonc après ce 3lème concept, l'éventail des
aliments apportés s ' enrichit de ceux étudiés. On a vu apparaître durant
le thème plusieurs variétés de céréales enrichies et non-sucrées ainsi
que des céréales à. grains entiers et différentes variations à base de
pain. Ces aliments n'étaient pas souvent apportés avant le thème. Les
favoris de toujours continuent tels les yogourts, fruits (orange, pomme,
banane, raisin), légumes. (céleri, carotte,, piment, navet), fromage et
pudding. De plus, les gâteaux (si on en apportelse "déglacent" et sont
faits "maison". Quelques jardinières notent par ailleurs la réappari-
tion timide des biscuits sandwichs. La vigilance des enfants et des
parents semble se relâcher un peu.
TABLEAU .J/J J
ALIMENTS EN RAPPORT At/EC LE CONCEPT 111 APPORTES EN COLLATION
lentste parenthès es : fois mentionnés)
a) Pain: 1. Tranches de pain tartinées avec:.
beurre d'arachide (5) fromage (5) viande (2) banane (2)
2. Pain aux raisins 14)
3. Pain de blé entier (2)
b) Céréales : h Grains entiers: Gruau (7) Raisin Brand (1) Wéetablx (7)
AJUL Bran (2)
2, Grains entiers sucrés: Granola (7) Barre croque-nature
U) Sftreddles (7) Mini-Wheat (I)
3. Enrichies non-sucrées: Com Flakes (2) Rice Kris pies (2)
Cheerios (7)
CONCEPT IV
"A cause de leur valeur nutritive.. les noix constituent one bonne collation"
Les remarques de seize (16) jardinières sur le 4ième concept ont été recueillies par l'équipe entre le 10 et le 27 mars 1979 et celles des twls autres jardinières, les 12 décembre 1919, 30 janvier et 20 fé-vrier 7979.
A. Introduction
Ce concept veut amener l'enfant à :
7. Prendre plaisir à. manger des noix.
2. Savoir qu'il existe plusieurs variétés de noix.
3. Observer les - changements qui surviennent quand on broie des
arachides.
4. Découvrir différentes graines comestibles.
5. Connaître quelques graines et quelques noix.
6. Réaliser que les noix tout en étant une bonne source d'énergie
constituent une meilleure collation que le chocolat.
Les dix-neuf (19) jardinières de la Commission scolaire l'Industrie 1
ont réalisé au moins cinq des six activités proposées dans le concept 4,
entre la mi-février et la fin mars, trois (3) d'entre elles ayant réali-
sé te concept en novembre et décembre avant le concept 3. Une seule
jardinière a fait les six activités. Dix (70) jardinières n'ont pas fait
l'activité 4 "Le collier de StéphanieDix-huit Hi] jardinières ont
pris entre une et quatre semaines pour couvrir te concept. Le thème est
intéressant mais les jardinières ont eu quelques difficultés à se procu-
rer les différentes sortes de noix et le coût d'achat est très élevé.
De plus on voudrait avoir des illustrations des arbres ou plantes sur
lesquels poussent tes noix. On note que le film "Le collier de Sté-
phanie est disponible au service audio-visuel de ta Commission scolai-
56
re V Industrie..
b) Appréciation des activités
Voyons maintenant comment chaque activité a été réalisée et com-
ment les connaissances alimentaires des enfants ont évolué.
4.1 La folie des noix (pp. 12S à 131}
a) Niveau pédagogique
1. Fo nctionnement
L'activité sur "la folie des noix" a été expérimentée par
dix-sept 117) jardinières. Quatorze [14) d'entre elles ont pris 20 mi-
nutes pour réaliser cette activité, deux (2) autres ont pris 30 minutes
tandis qu'une jardinière a prolongé l'activité jusqu'à 40 minutes.
Onze ( 7 7 ) jardinières ont réalisé cette activité comme prévue
par le programme. Les six (6) autres ont modifié légèrement l'activi-
té. Trois ( 3 ) jardinières passent l'histoire aux enfants sous forme
de théâtre; deux ( 2 ) dlentre elles renforcent le thème par des. gravures
de noix tandis que l'autre invente un décor de magasin et intègre une
maman-marionnette• L'événement du vol est enlevé de l'histoire par une
jardinière. Une autre cache des arachides que les enfants découvrent
et mangent et incorpore un nouvel ami "l'écureuil" dans l'activité. ••
Une dernière ajoute à l'activité les questions de l'activité 6 sur la
possibilité' d'apporter des noix lors des randonnées.
La majorité des jardinières ont remarqué l ' e f f e t de surprise
provoqué chez tes enfants par te fait que Grignote [si parfait et si
exemplaire} ce soit permis de voter des noix. La notion de vol attire
l'attention des enfants.
57
2. Améliorations suggérées
On suggère quz:
- La notion de volsoit retirée de V histoire.
fa) Niveau alimentaire
1. Obj ectif
L'objectif a été atteint selon huit (S) jardinières. Trois
(3) jardinières- précisent que les enfants connaissent déjà tes arachi-
des et que ceux-ci ont hâte de découvrir et de goûter .à d'autres noix..
Elles précisent que c'est une bonne introduction au concept.
Cependant, pour quatre (4) jardinières l'objectif a été par-
tiellement atteint parce que l'histoire ne donne pas beaucoup de notions
sur les noix. Cet objectif sera approfondi lors de l'activité de ce
concept.
Cinq (5) jardinières disent ne pas avoir atteint l'objectif
parce qu'elles-: ont noté.,que'les enfants ont été beaucoup plus captivés
par le fait que Grignote ait volé des noix, que par son grand désir de
manger des noix.
2. Concepts assimilés
- Les enfants connaissent les arachides seulement.
- Les enfants savent qu'ils existent d'autres sortes de noix.
4.2 Mes amis les noix ip.131)
g) Niveau pédagogique
l. Fonctionnement
Toutes les jardinières ont expérimenté, cette activité. Le
temps alloué à la réalisation de cette activité est très varié selon
le mode de présentation choisi. Ainsi une jardinière a pris 20 minu-
tes, une autre 40, une autre 60 minutes. Quatre (4) jardinières ont
pris 50 minutes. et tes trois (3) autres environ une heure et demie [1h
i l .
Huit (S) jardinières ont réalisé cette activité selon la mé-
thode suggérée dans te programme. , Cependant onze (11) jardinières ont
apporté une modification quelconque à la manière de présenter les d i f f é -
rentes variétés de noix. Sept (7) d'entre elles ont fait l'étude de
chaque sorte de noix en s'attardant sur ta couleur, la. forme, la textu-
re, l'amande,ensuite les enfants y ont goûté. Veux (2) autres ont fait
des ensembles avec les noix et une d'elles a fait le jeu de la chaise
musicale en plaçant les noix de façon à. ce que l'enfant nomme la noix
qui se trouve devant lui lorsque la musique arrête. Une jardinière a
séparé les amandes des écailles et les enfants devaient trouver l'aman-
de correspondant à son écaille. Une jardinière a introduit l'activité
en présentant la collection qu'elle avait réalisée lors de la journée
de mise à jour. Veux (2) jardinières ont demandé des casse-noix aux
parents des enfants pour faciliter te déroulement de l'activité [un en-
fant sur deux avait son casse-noix).
Pendant une semaine, une jardinière, ayant des noix sur gra-
vure, demandait aux enfants de les nommer.. Une autre a fait un jeu
avec les noix en distribuant six noix différentes à chaque enfant, leur
demandant de les placer dans un certain ordre ou d'en cacher une et de
59
trouver le nom de cello, qui manque. Une jardinière a ajoute l'activi-
té 6 en expliquant que Jojo et Grignote vont en randonnée et apportent
un sac de provisions rempli de noix tandis qu'une autre jardinière
pendant qu'elle brisait les noix a demandé aux enfants de trouver les
amis qui avaient la noix identique à la leur et de comparer leur noix
avec ceux qui en avàieyit une différente. Une jardinière a ajouté h
chanson de l'écureuil p. 139 et une chanson qu'elle connaissait déjà
"La jument Tibie avec pistaches salées".
Veux (2) jardinières soulignent que l'activité s'intègre bien
aux notions de sciences et de mathématiques.
2. Améliorations suggérées
V'après quelques jardinières trop de noix sont présentées en
même temps. On devrait échelonner cette activité sur deux ou trois
jours pour que tes enfants gardent un intérêt continu et qu'ils puissent
se rappeler du nom des noix.
Centaines jardinières précisent que les enfants ne sont pas
capables de casser les noix ce qui prolonge Vactivité.
Il serait intéressant que tes enfants puissent goûter à toutes
les sortes de noix ce qui n'a pu être réalisé d'après quelques jardi-
nières à cause du budget.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Les dix-neuf [19) jardinières disent avoir atteint l'objectif
de cette activité. Les. enfants ont appris le nom des différentes noix
selon le tableau ci-dessous:
60
Noix de Brésil: 79 Pistaches : 8
Noix de Grenoble: 18 Avelines: 7
Amandes : 77 Graines- de tournes ol: 2
. Arachides: 17 Graines de sésame: 1
Pacànes : 17 Noix du Québec: 7
Acajou: 11
2. Concepts assimilés
- Aucun concept nouveau.,
4 .3 Jojo les bonbons apprend à faire du beurjie dfarachides: (p.732)
a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Quinze (75) jardinières ont expérimenté cette activité. La ma-
jorité d'entre elles soit neuf (9) ont réalisé cette activité en 30 minu-
tes. Par contre, deux (2) jardinières l'ont faite en 20 minutes, une au-
tre en 40 minutes tandis que trois (3) jardinières l'ont réalisée en 60
minutes selon les modifications apportées.
La méthode proposée par lu programme a été utilisée par douze
(72) jardinières. Les trois (3) autres n'ont pas fait le beurre d'ara-
chides avec les enfants.. Elles ont fait manger des arachides aux enfants,
leur en expliquant la provenance, discutant sur ce qu'ils, pouvaient faire
avec les arachides. Elles ont ensuite présenté le beurre d'arachides com-
mercial qu'elles ont tartiné et fait goûter aux enfants.
61
Certaines jardinières ont aussi fait parvenir ta recette aux
parents. Les jardinières ont noté que tes enfants, ont été surpris de
voir ta trans formation des arachides en.beurre d'arachides.
2. Améliorations suggérées
- Fournir les appareils nécessaires.
- Nécessite plus d'huile que suggérée, dans la recette.
6) Niveau alimentaire
1. Objectif
Douze [11) jardinières disent avoir atteint l'objectif et no-
tent que cette activité a suscité beaucoup d'intérêt de la part des en-
fants. Ils ont pu voir la transformation des arachides en beurre d'a-
rachides. Celui-ci leur a été présenté sur des biscuits secs ou sur du
pain pour dégustation.
Les enfants ont pu découvrir la différence entre le beurre
d'arachides fait et l'école et celui vendu commercialement, au niveau de
la couleur et du goût [pas de sucre ajouté dans celui fabriqué, à. l'é-
cole). Certains enfants disaient ne pas aimer le beurre d'arachides,
auparavant et que maintenant ils aiment ça.
Veux jardinières soulignent que l'objectif est partiellement
atteint, tes enfants n'ayant pas vu la trans formation comme telle.
Selon une jardinière, les enfants savaient avant l'activité
que le beurre d'arachides était fabriqué avec des arachides.
6 2
2. Concepts assimilés
Aucun nouveau concept mentionné.
4.4 "Le collier de Stéphanie" (p. 733)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Plus de la moitié des jardinières n'a pas réalisé cette acti-
vité. Ainsi, certaines n'ont pas fait le collier car les enfants avaient
trop de difficultés à manier et à enfiler les graines. Vautres n'ont
pas trouvé de graines de citrouille. Certaines ont affirmé que l'objec-
tif avait été atteint au cours d'activités précédentes [halloween, NoVl),
et qu'il était donc inutile de recommencer. Et enfin, une jardinière a
tout simplement manqué de temps.
Celles qui ont réalisé l'activité se sont butées à des problè-
mes similaires mais ont su l'appliquer à leur façon. Ainsi une jardi-
nière a remplacé tes graines de tournesol par des arachides en écailles
qui sont beaucoup plus faciles et percer. Plusieurs ont tout simplement
laissé tomber la partie qui demandait d'enfiler le collier et elles ont
ajouté leurs propres modifications. Ainsi une jardinière a travaillé
l'activité en deux Jours: te premier jour, elle a introduit le thème des
graines et te deuxième jour elle fait dessiner un collier en sériant
tune graine de citrouille, une de tournesol ainsi jusqu'à la &tn).
Une autre a donné un sac complet de graines de tournesol à
chaque enfant afin qu'il les fasse connaître à ses parents et le lende-
main on en discutait à ta maternelle. Enfin quelques-unes ont fait vi-
sionner le diaporama "Le collieA. de Stéphanie" qui fut bien apprécié par
tes enfants.
63
2. Ameliorations suggérées
On suggère tout particulièrement:
- Venlever la partie d'activité qui requiert d'enfiler les
graines car c'est trop d i f f i c i l e pour les enfants.
- L'observation, le toucher et te goûter semblent être suf-
fisant•
b) Niveau alimentaire
1. Objectlf
Parmi celtes qui ont fact Vactivité, l'objectif fut atteint
à l'unanimité. Par ailleurs, mime celles qui n'ont pas réalisé l'acti-
vité intégralement affirmèrent qu'elles avaient quand même atteint
l'objectif, mais à d'autres temps et d'autres activités. On note t'ad-
dition de nouvelles graines telles que graines de melon, de sésame et
des arachides en écailles.
2. Concepts assimilés
Aucun nouveau concept mentionné.
4.5 Te souviens-tu? (pp. 135-135)
a) Niveau pédagogique
1. Fo nctio nnement
Seulement deux (2) jardinières n'ont pas fait cette activité
par manque de temps et une troisième l'a jumelée avec l'activité 2. Le
jeu fut un succès, auprès des enfants: plusieurs ont refait l'exercice
par la suite tandis que d'autres emportèrent les dessins à. la maison.
Certaines jardinières ont apporté quelques modifications à l'activité.
64
Ainsi l'une d'elles place les enfant* en équipe et met devant eux de
véritables, noix. Ils doivent deviner le nom de la noix et sa composi-
tion pour ensuite pouvoir la déguster. Quelques-unes ont procédé de
façon similaire en utilisant de vraies noix. Celles qui ont utilisé
les illustrations indiquées ont dû coller du carton à Varriére car
les enfants voyaient au travers. Ici aussi on utilisa son imagination
pour rendre l'activité la plus intéressante possible "pour tes enfants
Voici un exemple parmi tant d'autres. On fait deux équipes, ensuite
on distribue d chaque enfant-une carte illustrant une noix. L'enfant
vérifie si sa carte correspond à celle de l'ami d'en face. Par la
suite, les enfants se regroupent en paires de noix. Cette activité fut
très appréciée des enfants.
. 2. Améliorations suggérées
- Les dessins devraient être faits:
. sur carton
. plus réaliste
. en couleur
- On devrait utiliser de vraies noix.
fa) Niveau alimentaire
U Objectif
Toutes ont atteint l'objectif visé• Plusieurs jardinières
voyaient dans cette activité la possibilité de vérifier si les enfants
connaissaient les noix• Pour d'autres ce fut une revision tandis que
pour d'autres encore ce fut l'acquisition de nouvelles connaissances.
65
Le nom des noix semblent intriguer certains enfants. En plus des noix
recommandées par l'activité, les noix suivantes furent utilisées: les
noix de Grenoble, les amandes, les noix du Brésil, les pacanes, les
noix de noyer, tes avelines.
2. Concepts assimilés
- Il existe plusieurs sortes de noix.
4.6 "Jojo les bonbons et Grignote en ski de fond" [pp. 136 â 138)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Presque toutes les jardinières ont réalisé Vactivité corme
suggérée. Une seule ne l'a pas faite car selon elle la saison pour le
ski de fond était terminée. Une autre l'a jumelée avec l'activité 3.
L'histoire fut fort appréciée par les enfants même si deux jardinières
ont indiqué que leurs enfants n'apportaient jamais de collations en ran-
donnée. Quelques-unes ont fait apprendre la chanson aux enfants. Ces
derniers la chantent souvent. Le chocolat au lait semble être un ali-
ment controversé: certaines jardinières ont tout simplement omis de le
mentionner tandis que d'autres y voient une amélioration puisque cer-
tains enfants boivent du café ou du thé. Vautres y voient tout simple-
ment une façon d'aborder le thème des sucres.
2. Améliorations suggérées
- Enlever la poudre au chocolat.-
6] MLve.au alimentaire
1. Objectif
Toutes ont atteint l'objectif. Certains enfants furent heu-
reux d'avoir eu d'autres suggestions d'aliments à apporter en colla-
tion. Une nouvelle notion fut apprise, celle de l'énergie.
î . Concepts assimilés
Lés enfants croient maintenant que lès noix:
- donnent chaleur et énergie.
- sont plus nutritives que le chocolat.
- égalent une bonne collation.
peuvent être apportées lors d'une journée en plein air.
- qu'Ali-dent et Grignote se rejoignent et que la santé
est quelque chose d'important. '
C. ANALYSE
1. Niveau pédagogique.
Ce concept a demandé moins de préparation aux jardinières que ce-
lui sur les fruits et légumes. Par contre, les activités demandent
peu d'effort de créativité chez l'enfant. Le programme gagnerait en
popularité s'il renouvelait les activités par des idées ingénieuses plus
variées (comme peut-être faire réaliser un livre d'histoire sur "Gri-
gnote" ou illustrer les histoires de Grignote). Cela demanderait un
peu d'effort à t'enfaYvt mais diminuerait le côté "information" de ce
concept.
D'autre pant, les variétés de noix à. l'étude sont assez nombreuses
et il faudrait retravailler les activités de façon à s'attarder sur une
sorte de noix à. la fois pour mieux se souvenir du nom de chaque noix
étudiée.
On croit que ce concept s'intégrerait encore mieux au programme
de la maternelle s'il était réalisé et l'automne lorsque l'on peut cueil-
lir des glands et des noisettes avec les enfants. En général, ce thè-
me se prête bien à Vintêgratiàn aux autres matières, avec ses possibi-
lités d'activités de classement, d'ensemble, de nombre, de dégustation,
de toucher [forme, texture) etc. Lors d'une journée de mise à jour,
nous avions fait avec les jardinières un travail d'information sur les
noix (reconnaissance,. lieu d'origine, valeur) [ c f . chapitre ÏÏ1 sur les
journées de mise et jour). Ce texte devrait être intégré au programme
car les connaissances des jardinières' sur ce sujet sont insuffisantes
pour bien informer les enfants.
68
2. Niveau alimentaire
al Lés objectif*
En générai les enfants ne connaissaient que l'arachide avant le
concept. Maintenant Ils sont ravis d'avoir découvert plusieurs varié-
tés de noix et d'y avoir goûté, même s'ils n'en ont pas retenu tous
les noms. On a découvert que les noix constituaient une bonne colla-
tiori.
Les parents n'envoyaient pas de noix en collation auparavant. Il
est vrai que les noix coûtent cher et on semble croire qu'il en faut
une grande quantité pour constituer une collation suffisante.
Les activités sur les graines {de tournesol et de citrouille) ont
été peu approfondies, le temps de. ces graines étant plutôt associé à
l'automne.
fa) Les collations
Les discussions des enfants autour des collations évoluent car on
pose plus de questions surtout sur le fait qu'à la maison on mange des
aliments différents de ceux apportés en collation et on veut savoir si
c'est bon ou non pour la santé. Les enfants sont plus conscients qu'il
existe des aliments meilleurs pour leur santé que d'autres.
Le programme fait varier les collations de plus en plus. Grignote
est excessivement présent pour les enfants et ceux-ci portent une atten-
tion particulière à leur alimentation.
69
Au départ, les enfanté qui apportaient des noix se limitaient aux
arachides. Maintenant it y a plus de variétés.- C'est donc signe que
les notions du concept se rendent à la maison puisqu'on a vu apparaî-
tre en collation, des avelines, des noix grenoble, des pacanes et des
graines de tournesol. Même si ce n'est pas la majorité qui a modifié
ses collations en ce sens, il demeure qu'un premier pas est fait et
que l'avenir est prometteur.
70
CONCEPT V
"Le lait et les produits laitiers r à cau&e de leur teneur en calcium, sont essentiels d la croissance dés os et dés dents".
A. Introduction
Ce concept a six [6] objectifs particuliers:
1. Illustrer les bienfaits du lait;
1. Permettre à l'enfant d'Identifier et de goûter les différents
produits laitiers.
3. Faire constater à. l'enfant que plusieurs animaux nommés mammi-
fères nourrissent leurs petits avec leur lait;
4. Amener l'enfant et réaliser que le lait est un aliment essen-
tiel pour la formation d'os et de dents solides;
5. Vémontrer d l'enfant la composition et le mode de préparation
• de la crème glacée [et du beurre);
6. Expliquer et l'enfant comment la vacke produit son lait.
Entre la mi-mars et la mi-avril, dix-sept 1/7) jardinières ont réa-
lisé au moins quatre activités , du concept ou plus, en prenant dix jours
en moyenne. Les activités portant sur la crème glacée et le beurre ain-
si que le diaporama "Hortense et Stéphanie" ont été réalis és : par très
peu de jardinières. Comme dans les autres concepts, pratiquement toutes
les activités faites à partir des marionnettes sont vraiment appréciées
des enfants et restent plus gravées dans leur mémoire.
98
B. Appreciation dés activités .
Voyons maintenant le compte rendu de chaque activité.
5.7 Grignote, Jojo les bonbons et les chiffonuriens [pp.144 ci 148)
a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Vix-huits {18) jardinières ont réalisé cette activité. Treize
(73) d'entre elles ont pris 10 à 20 minutes pour faire cette activité,
quatre (4) lui ont alloué de "21 à. 30 minutes; tandis qu'une jardinière a
pris de 30 à 40 minutes pour présenter cette activité aux enfants.
Cinq (5) jardinières ont raconté l'histoire sur les chiffonuriens telle
que suggérée tandis que les treize (73) autres ont apporté certaines
modifications au déroulement de l'activité. Neuf (9) jardinières l'ont
présentée en théâtre de marionnettes en ajoutant des personnages soit
un chiffonunien et ta maman de Grignote. Veux 12) jardinières ont fait
mimer par les enfants l'état de chiffonurien, tandis qu'une autre a
dessiné l'histoire au fur et à mesure qu'elle se déroulait. Vifférents
fromages et produits laitiers de même que la vache ont été observés a-
près le théâtre dans deux classes tandis qu'une autre jardinière f i t
une causerie relatant les bienfaits du lait sur la santé des os et des
dents.
2. Améliorations suggérées
Plusieurs jardinières ont choisi de présenter ce conte en
théâtre ce qui a engendré certaines difficultés de manipulation des
72
marionnettes et qui "amène à souhaiter la création d'un personnage
chiffonurlen et d'un vaisseau spatial poux rendre plus vivant le théâ-
tre1! . Une d'entre elles propose que l'histoire soit illustrée. Veux
(2) jardinières ont trouvé la comptine trop longue et plus ou moins
intéressante.
b) Niveau alimentaire
J. Objectif
L'objectif a été atteint par toutes les jardinières. Les en-
fants ont vraiment pris conscience des bienfaits du lait sur la force
de leurs os et la blancheur de leurs dents. Certains enfants allaient
mime jusqu'à mimer les chlffonuriens avant leur collation et à devenir
plein de vigueur lorsqu'ils avaient bu leur lait. Les enfants ont aus-
si ajouté à leur comptine "du lait" pas seulement au déjeuner mais à
la collation et à chaque repas. Les enfants savent que le lait est
produit par la vache et font un e f f o r t pour tout le boire même si ça
leur prend un peu de temps.
2. Concepts assimilés
- Les enfants savent maintenant pourquoi il est bon pour eux
. de boire du lait.
5.2 Le lait et ses amis [pp. 148-149)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Vix-sept 117) jardinières réalisent "Le lait et ses amis" dans
le temps requis de trente minutes en moyenne. Cependant la majorité mo-
73
difie; quelque, peu. c e t t e activité. . Plusieurs. ne font pas colorier les .
dessins mais demandent aux enfants de tracer une croix, sur un produit
fait .avec du lait. Une jardinière fait faire les dessins par les en-
fants au Heu d'employer des stencils, alors qu'une autre fait l'activi-
té oralement avec tous les petits réunis autour d'elle. Quelques en-
seignantes demandent aux enfants d'apporter des produits laitiers en
collation ou encore de découper des gravures illustrant "Le lait et ses
amis".
Une jardinière profite de cette activité pour montrer la "
du lait" (activité 3), alors qu'une autre fait du pouding ins-
en classe avec tes enfants et termine par une dégustation.
Peu de jardinières complètent cette activité par une dégusta-
tion de fromage et de yogourt.
2• Améliorations suggérées
- Faire cette activité d la fin du concept corme revision;
- Faire un tableau du lait avec, ses produits;
- Suggérer une recherche faite par les enfants pour trouver
dés produits laitiers dans des gravures;
- Spécifier davantage tes aliments faits en grande partie
avec du lait et non tes aliments contenant du lait;
- Se servir de vraies photos, ou encore mieux d'aliments se-
rait préférable.
chanson
tantané
74
b) Meveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif a été atteint pax la majorité des jardinières poux
ce qui est d'identifier les produits laitiers. Pax contre, étant don-
né que peu d'enseignantes firent déguster "Les amis du lait", une par-
tie de l'objectif, qui était de goûter aux produits laitiers, n'est pas
atteint.
Vautre part, une jardinière avait atteint cet objectif au dé-
but de l'année scolaire avec le lancement du LAIT-ECOLE et la présenta-
tion d'un diaporama sur le lait.
2. Concepts assimilés
- Divers aliments bons pour la santé sont des produits du
. lait. .
5.3 La chanson du lait [pp. 150-152)
a) Niveau pédagogique
U Fonctionnement "
Treize (7.3) jardinières ont réalisé cette activité. Veux (2)
autres précisent vouloir l'intégrer lors de la présentation des animaux
de la ferme. Six (6) jardinières ont alloué 10 à. 20 minutes pour réa-
liser cette activité, une autre 20 à 30 minutes, deux (2) autres 30 à
40 minutes tandis que quatre 14) jardinières l'ont échelonnée sur plu-
sieurs jours.
, L'activité a été faite comme suggérée pour, sept (7) jardiniè-
res tandis que six (6) ont apporté certaines modifications. Par exm-
75
pie quatre (4) jardinières ont prés enté d'autres. mammifères • et ont par-
lé de. la mère qui allaite son enfant en référence à. la. bonne valeur
nutritive du lait constituant... te seul aliment, présenté au bébé aux
premiers jours suivant sa naissance. Veux (2) jardinières ont fait
mimer tes animaux par les enfants tandis que d'autres changeaient quel-
ques mots de la chanson;/au lieu de "te coquin" elles disaient "du bon lait"
ce qui précisait davantage le sujet de la chanson.
2. Améliorations suggérées
Une jardinière aurait aimé avoir des illustrations montrant
un mammifère allaitant ses petits. Ex.: la truie et ses cochonnets ou
une chienne et ses chiots.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif a été atteint selon douze (12) jardinières. Les
,enfants par la chanson pouvaient imaginer tes mammifères nourrissant
leurs petits. Plusieurs enfants ont même ajouté d'autres animaux mam-
mifères et leur cri à la chanson.
Selon une jardinière l'objectif n'est que partiellement at-
teint parce que tes enfants ne savent pas la chanson et elle précise
que ceux-ci savaient auparavant que certains animaux nourrissaient leurs
petits.
Z. Concepts assimilés
-Le lait sert d nourrir les petits animaux.
76
5.4 Le lait: magiqueipp.152 à 157)
a) Niveau pédagogique
1. ' Fonctionnement
Un peu plus de la moitié des groupes a effectué cette acti-
vité dans un temps de 10 à 20 minutes. Près du tiers y ont mis entre
21 et 30 minutes. Toutes les jardinières ont réalisé Vactivité telle
que suggérée. La venue d'un nouveau personnage "M. Calcium" a capté
l'intérêt des enfants et ceux-ci ont été émerveillés d'apprendre que
"M. Calcium" se cachait dans le lait. L'histoire était, selon les
jardinières, simple,intéressante et facile à comprendre. Les enfants
l'ont beaucoup aimée.
2. Améliorations suggérées
Aucune.
b) Niveau alimentaire
1. Obj ectif
L'objectif de l'activité qui était: '"D'amener l'enfant à réa-
liser que te lait est un aliment essentiel pour la formation d'os et
de dents solides", fut atteint dans tous les groupes. Trois (3) jardi-
nières ont mentionné qu'd la suite de cette activité tes enfants cher-
chaient "M. Calcium" dans leur tait. Veux (2) autres jardinières di-
sent que dans un de leur groupe oit un enfant ne boit pas de tait, les
autres lui font ta remarque: "tu n'auras pas des os et des dents soli-
des".
77
2. Concepts assimilés
Les bons aliments renferment des éléments nutritifs qu'on ne
voit pas mais qui sont Id et qui nous aident d grandir et à rester en
santé.
5.5 La crème glacée (p. 158)
. a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Sept (7) jardinières n'ont pas réalisé cette activité, soit
parce qu'elles la trouvaient trop d i f f i c i l e ou parce qu'elles manquaient
de temps. Parmi celles qui l'ont faite, deux (2) y ont mis de 10 à 20
minutes, trois (3) de 21 à 30 minutes, une de 31 à 40 minutes et une de
41 à 50 minutes. Quelques-unes l'ont faite comme suggérée mais plusieurs
y ont apporté des modifications. Vans trois (3) groupes, c'estla jar-
dinière qui l'a réalisée devant tes enfants. Trois (3) jardinières ont
utilisé une mixette et une jardinière a utilisé un appareil électrique
à crème glacée. Celles qui n'ont pas utilisé de matériel électrique
ont trouvé le brassage un peu d i f f i c i l e Hong)' pour tes enfants. Trois
[3] jardinières ont utilisé de la neige et l'une d'elles a dit que cela
n'avait pas marché. Par contre, cette même jardinière a utilisé de la
glace avec un autre groupe d'enfants et les résultats ont été satisfai-
sants. Elle mentionne cependant que la quantité de glace requise (20
lbs\ était importante. La crème glacée obtenue selon les jardinières
a une consistance un peu molle, c'est pourquoi la plupart d'entre elles
l'ont mise au congélateur pour la nuit et ont reporté au lendemain la
78
dégustation. Les enfanté ont beaucoup aimé cette, activité et se sont
régates de crème glacée, celle-ci ayant très bon goût.
2. Améliorations suggérées
Plusieurs jardinières mentionnent que la quantité de crème
utilisée est trop grande. Veux [2] d'entre elles suggèrent l'utilisa-
tion de 750 ml comme quantité suffisante. Ainsi la préparation s'en
trouve facilitée et la crème glacée obtenue permet à chaque enfant
d'y goûter.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif de l'activité qui était de: "démontrer à l'enfant
la composition et le mode de préparation de la crème glacée", fut at-
teint selon toutes les jardinières.
On peut relever ici que dans deux groupes, les jardinières
ont fait remarquer que les enfants sont étonnés qu'on mette du sucre
dans la crème glacée, étant donné que Grignote leur répète souvent que
le sucre n'est pas bon pour la santé.
2. Concept assimilé
Aucun.
5.6 Hortense et Stéphanie Ip. 159)
. a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Sur dix-neuf [19] jardinières, cinq (5) seulement réussissent
à se procurer le diaporama "Hortense et Stéphanie" et elles affirment
que c'est un montage très, vivant, intéressant, avec des ternes clairs
79
et un coté fantaisiste. Cependant, quatre 14) autres» jardinières réa-
lisent Vactivité en employant d'autres moyens pour atteindre l'ob-
jectif. Une enseignante se sent d'un livre intitulé "Le lait"; une
autre montre aux enfants le diaporama "Le. lait que nous buvons", alors
que les deux (2) dernières présentent "l'histoire du lait", au début
de l'année scolaire en associant cette activité au lancement du LAIT-
ECOLE.
2. Améliorations suggérées
- Que le diaporama "Hôrtense et Stéphanie" soit disponible
en plusieurs exemplaires au niveau de la Commission scolaire.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Les neuf (9) jardinières qui réalisent Vactivité, atteignent
l'objectif fixé. En e f f e t , tes enfants apprennent que la vache est un
ruminant et savent comment elle produit son lait.
2. Concepts assimilés
Suite à V activité, les enfants ont assimilé ces concepts:
- Les mammifères donnent du lait.
- La vache est un ruminant-mammifère.
- Les ruminants ont un système digestif spécial.
- ZI y a différentes étapes pour la préparation du lait.
5.7 Activité complémentaireFabrication du beurre {p.160)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Cette activité complémentaire fut réalisée par trois (3) jar-
so
dlnlères seulement. En trente minutes en moyenne, eûtes réussirent et
fabriquer du beurre en brassant elles-mêmes la crème devant tes en-
fants qut furent émerveillés des résultats. Elles employèrent une
grande quantité de crème et firent goûter te beurre aux enfants qui
trouvèrent le goût différent du commercial.
2. Améliorations suggérées
- Spécifier la quantité de sel à employer pour une plus gran-
de portion de crème•
b) Niveau alimentaire
7. Objèctlf
L'objectif a été atteint par les trois (3) jardinières car
les enfants savent que le beurre est préparé à partir de la crème du
lait. Les enseignantes Insistent également sur le fait que te beurre
n'a pas ta même valeur nutritive que le lait.
2. Concepts assimilés
Suite à l'activité, deux notions nouvelles ont été assimi-
lées par tes enfants.
- Le beurre est préparé avec la crème du lait.
- L e beurre est jaune.à cause d'un colorant qu'on ajoute.
si
C. ANALYSE
J. Niveau pédagogique
Le concept sur le lait et les produits laitiers est pour ainsi
dire l'écho de la politique du "LAIT-ECOLE" instaurée dans toutes les
écoles de la Commission olaire l'Industrie depuis deux ans. Ainsi,
dès septembre, lors du lancement du lait, les jardinières, à des degrés
plus ou moins grands, ont sensibilisé les enfants à. l'importance de
boire du lait. Elles ont aussi parlé un peu de la vache qui nous donne
te lait. Chaque jour de l'année un berlingot de lait est o f f e r t aux
enfants qui sont libres en général de l'accepter ou non. Ce concept
est arrivé à un moment opportun, car, selon certaines jardinières, les
enfants délaissaient de plus en plus le lait sous différents' prétex--
tes, et au cours des activités sur les produits laitiers, les petits
avaient hâte de prendre leur berlingot de lait.
Autre aspect intéressant du "jumelage" du concept et de la poli-
tique du LAIT-ECOLE, on note que les connaissances proposées par le
concept ont été mieux approfondies car ta sensibilisation avait été
faite tout au long de l'année.
Veux activités ont reçu la faveur populaire: "Les chiffonuriens"
et "le lait magique", toutes deux réalisées à partir d'une histoire
et de marionnettes. Les jardinières aiment ces activités-spectacles
qui répondent bien aux intérêts des cinq ans. . L'émerveillement sus-
cité par "le mystère", "te magique", présentés simplement, imprime pour
longtemps, dans l'imagination les . concepts à retenir„ Le diaporama,
pour les jardinières qui ont réussi à se le procurer a joué le même
râle., C'est pourquoi tes jardinières demandent à. la Commission sco-
laire, d'acheter ce diaporama, parle service audio-visuel;..toutes les
82
écoles pourraient en profiter.
2. Niveau alimentaire
Les enfants à cause du LAIT-ECOLE savaient que le lait était bon
pour la santé. Maintenant, ils savent pourquoi te tait est si bon
pour eux. Ils ont appris, émerveillés, que le calcium est caché dans
le lait, ce qui leur donne des bonnes dents et de bons os. Il y a eu
une hausse de la consommation du lait durant te concept.
Par contre, on a "survolé" les autres produits laitiers. Une acti-
vité- prônant ta dégustation du yogourt et du fromage devrait être In-
sérée dans le programme. Quelques jardinières en ont pris l'initiati-
ve et elles ont été fort satisfaites. Seuls quelques enfants et pres-
que toujours tes mimes apportent fromage et yogourt en collation. C'est
pourqwi, une sensibilisation en ce sens à l'école, aurait sûrement des
répercussions sur la consommation de ces produits à la maison.
Une jardinière note que les parents parlent maintenant du program-
me lors des rencontres à l'école; c'est signe que le programme a atteint
un de ses objectifs: sensibiliser tes parents par le biais des enfants.
L'activité sur la crème glacée a suscité une certaine controverse
chez les enfants: plusieurs ne trouvaient pas correct le fait de mettre
du sucre dans la crème glacée. Certains ont conclu que la crème glacée
n'est pas une bonne collation parce qu'elle est sucrée. Peut-on faire
une bonne crâne glacée sans sucre? La question est posée.
83
Nous avons souvent parlé de l'influence de la publicité, et de la
télévision SUA les bonnes ou mauvaises habitudes aLLmcntaLn.es des pe-
tits. Ici nous tenons à faire remarquer les répercussions positives
de l'émission "Comment mangez-vousUne jardinière note que plusieurs
enfants connaissaient déjà, la présence du calcium dans le lait grâce à
une des émissions de ta-série précitée. Le concept en a été renforci
d'autant.
Grâce à l'activité sur "les amis du lait", les enfants ont fait un
nouveau pas dans la connaissance d'une bonne alimentation; ils s'inter-
rogent maintenant sur la composition des aliments apportés en collation.
D'ailleurs les parents interrogés lors d'un sondage I c f . chapitre I/?
"Justification") indiquent que les enfants- leur demandent: "est-ce qu'il
y a du sucre là-dedans?" On ne peut donc plus servir n'importe quel
aliment aux enfants. Ils sont devenus critiques.
84
CONCEPT 1/7
. SUCRES CONCENTRES
La consommation des sucres concentres doit être modérée, et suivit
d'un brossage de dents".
À. Introduction
Ce concept a comme objectif de
1. Faire réaliser à l'enfant la dimension "travail" reliée à la
fabrication des aliments;
2. Montrer à l'enfant que les oeufs de Pâques ne sont pas néces-
sairement en chocolat;
3. Faire réaliser à l'enfant que certains sucres sont bons au
goût mais n'ont pas de valeur nutritive.
Les dix-neuf (79) jardinières de la Commission Scolaire de l'In-
dustrie ont réalisé intégralement tes trois activités de ce concept
entre te 20 mars et le 10 avril. Toutes les jardinières exploitaient
déjà les trois thèmes proposés {abeilles, oeufs de Pâques et cabane à
sucre) par les années passées. C'est donc dire que leur matériel était
à point et qu'elles n'ont eu aucune difficulté à réaliser ce concept.
E. Appréciation des activités
Nous verrons maintenant en détait comment tes jardinières ont ap-
précié chaque activité.
85
6.1 Les filles du soleil construisent le.uA maison [pp. 165-167)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Seize (16) jardinières ont réalisé cette activité centrée sur
le miel et sa fabrication. Le temps alloué à cette activité varie de
20 à 30 minutes pour sept (7) d'entre elles, de 30 cL 40 minutes pour-
trots (3) autres, de 50 à 60 minutes pour deux 12) autres et de plus
d'une heure pour les quatre 14) dernières. Sauf pour deux (2) jardi-
nières qui ont réalisé cette activité comme suggérée, les autres ont
apporté certaines modifications à son déroulement. Plusieurs d'entre
elles [11) ont renchéri leurs connaissances sur les abeilles et leur
milieu avec des livres, diaporama, disque (voir liste ci-dessous).
D'autres (3) ont fait dessiner par l'enfant soit la ruche, les alvéoles,
les abeilles et même les fleurs, tandis qu'une autre précise par un
dessin les différences entre la reine, les ouvrières et les faux bour-
dons. La différence entre l'abeille, la. guêpe et le bourdon a été dé-
montrée aux enfants par une jardinière. La majorité des enfants a pu
déguster le miel liquide tandis que le miel en rayon n'a été présenté
que par-sept (7) jardinières. Une autre a voulu faire un test gusta-
tlf en faisant déguster en plus dû miel, de la cassonade et de la mé-
lasse afin que l'enfant devine lequel II goGte.
2. Améliorations suggérées
Une jardinière note que la ruche présentée p. 166 n'est pas
réaliste par sa forme. Elle devrait être carrée pour bien présenter la
maison des abeilles aux enfants.
86
Les livres suggérés et autres:
- "Le cahier de Vabeille de la caisse populaire"
- "Les abeilles", collection "jeunes chercheurs"
- "Le royaume des abeilles "du Père Castor"
- "Petit Tom et son ami Vabeille" ,
- Diaporama sur les abeilles
- Disque: Les bruits de la. nature: abeilles.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Onze ( I I ) jardinières disent avoir atteint l'objectif de cette
activité, de sorte que l'enfant a perçu la quantité de temps que l'abeil-
le prenait à ramasser le pollen pour fabriquer le miel. Ils ont appris
beaucoup de vocabulaire sur, les abeilles et leur environnement.
L'objectif n'est pas atteint selon deux (2) jardinières. Les
enfants ont retenu que les abeilles donnent du miel, que c'est sucré,
et que ça nécessite un brossage de dents mais leur attention n'a pas
été centrée sur la notion de travail relatif ci la fabrication du miel.
Trois (3) jardinières prétendent que t'objectif n'est que par-
tiellement atteint vu que l'enfant associe la dimension de travail seu-
lement à la fabrication du miel mais pas à celle des autres aliments.
Le petit a davantage atteint- cet objectif lorsqu'il a lui-même fabri-
qué soit de la crème glacée ou du beurre dans des activités précéden-
tes. '• .
87
2. Concepts assimilés
1. Les enfants savent que te miel est sucré, qu'il faut en
manger modérément et que si on en mange on doit se brosser les dents
. par ta suite.
6.2 Les oeufs (p. 767)
a) Niveau.pédagogique
1. Fonctionnement
La majorité des jardinières a réalisé cette activité telle
que suggérée mais plusieurs y ont apporté des modifications. Le temps
requis varie beaucoup. Quatre 14) jardinières y ont mis entre 10 et
20 minutes. Quatre 14) autres entre 21 et 30 minutes. Une, entre
31 et 40 minutes, une autre 41 et 50 minutes et deux (2) entre 51 et
60 minutes. Quatre (4) l'ont répartie sur plus d'une journée.
Huit (S) jardinières avaient apporté de vrais oeufs en clas-
se afin de faire observer aux enfants la forme, la texture extérieure
et intérieure. L'une d'entre elles avait apporté des oeufs de canard
afin de les comparer aux oeufs de poule. Trois (3) jardinières se ser-
vent des coquilles d'oeufs et montrent aux enfants comment les déco-
rer. Une autre leur montre qu'on peut décorer des oeufs durs à partir
du livre "La cuisine amusante". Vans un groupe, la jardinière fait
cuire un oeuf pour deux (2) enfants; ils observent la coquille à la
loupe, ils écaillent l'oeuf ensemble, le coupent en deux, le goûtent.
Quatre (4) jardinières expliquent aux enfants, avec ou sans l'aide de
livre d'histoire, le processus du couvage, de la ponte, de la naissan-
ss
poussin, etc. Un de ces groupes va même visiter un couvoir. Une. jar-
dinière apporte en classe des oeufs de plastiques décorés et deux ( 2 )
autres apportent des oeufs en sucre ou en chocolat, que les enfants
goûtent. Veux (2) jardinières se servent de cette activité pour faire
du pré-calcul avec les oeufs découpésl±:). Quatre (4) jardinières di-
sent ne pas s'être servies de la chanson.
En général, cette activité semble avoir été appréciée des en-
fants qui y ont découvert des choses nouvelles sur les oeufs. Cepen-
dant deux (2) jardinières trouvent que cette activité serait à enlever,
qu'elle est peu valable et qu'elle correspond plus ou moins à l'ensem-
ble du programme.
2. Améliorations suggérées
Veux (2) jardinières suggèrent une dégustation d'oeufs à la
coque. Veux (2) autres suggèrent que l'on fasse décorer de vrais oeufs
aux enfants (coquilles). Une jardinière suggère la visite d'un cou-
voir.
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
L'objectif de cette activité qui était: "montrer à l'enfant
que les oeufs de Pâques ne sont pas nécessairement en chocolat", fut
atteint par la majorité des groupes. Cependant une jardinière dit ne
pas l'avoir atteint et quatre [4) disent l'avoir atteint partiellement.
Celles qui l'on atteint mentionnent: - que les enfants savent mainte-
89
nant qu'il y a plusieurs, sortes d'oeufs, - qu'ils constatent que l'on
peut faire des oeufs de Pâques en coquille ou en papier, - que les
oeufs sont bons pour ta santé. Vans quelques. groupes, on a vu appa-
raître des oeufs en collation. Les jardinières ont insisté sur la
notion "d'occasion spéciale" que représente la fête de Pâques et sur
la modération à suivre dans la consommation dés oeufs en sucre ou en
chocolat. Elles ont aussi parlé de l'importance de se brosser les
dents. L'objectif, dans ce sens, semble être atteint par ta majorité.
La jardinière qui dit ne pas l'avoir atteint modifierait cet
objectif. V'après elle, l'oeuf en papier ne remplace pas l'oeuf de
Pâques, en chocolat. Les enfants savent qu'ils peuvent fabriquer des
oeufs de Pâques en papier ou en coquille mais que ceux qu'ils recevront
à. Pâques seront en chocolat ou en sucre.
Vans tes cas:ou l'objectif est partiellement atteint on men-
tionne que pour l'enfant, les oeufs de Pâques et les oeufs natures sont
deux (2) choses différentes et que cette activité sert surtout soit ci
faire connaître à. l'enfant tes différentes formes d'oeufs, soit à pré-
parer l'enfant à la fête de Pâques, le guider dans l'attitude qu'il
doit prendre face aux friandises qui lui sont offertes.
2. Concepts assimilés
- Les oeufs sont bons pour la santé et peuvent être une bon-
ne collation.
- Les oeufs de Pâques sont une friandise qu'on ne mange qu'à
l'occasion de Pâques, avec modération.
90
6.3 Vêgùstation de tire sur la neige {p. 168}
a} Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
La dégustation de la tire SUA la neige fut réalisée pan. sei-
ze [16] jardinières sur un total de dix-neuf [19}. Huit [8] enseignan-
tes firent l'activité comme suggérée en prenant une heure comme prévu
au programme tandis que tes huit (S) autres visitèrent avec les enfants
une cabane à sucre profitant de l'occasion pour déguster sirop, tire
et sucre d'érable.
Cette activité fut considérée comme une fête par tous les en-
fants et clôture un centre d'intérêt sur la cabane à sucre exploité par
la majorité des jardinières.
Vans trois classes, la visite de Vhygiéniste dentaire sui-
vit l'activité de dégustation de la tire. Vonc les enfants apprirent
comment se brosser les dents et pourquoi il fallait le faire après a-
voir mangé du sucré. L'activité du brossage des dents fut d'ailleurs
réalisée' dans presque toutes les maternelles suite à la dégustation de
la tire.
Plusieurs jardinières profitent de cette activité SUA la tire
pour faire une leçon de science sur les notions de liquide,, solide,
visqueux et granuleux.
2. Améliorations suggérées
Aucune.
118
fa) Niveau alimentaire
h Obj ectif
Toutes lesjardinières nous disent que l'objectif a été at-
teint car les enfants savent que le sucre n'a pas de valeur nutritive-
mône si c'est bon au goût et qu'il est préférable de manger d'autres
' aliments. Par contre, its savent aussi qu'ils' peuvent en manger avec
modération en n'oubliant pas de se brosser les• dents par la suite.
2. Concepts assimilés
Suite à î'activité, les enfants ont assimilé ces concepts:
- On doit se brosser les dents après avoir mangé du sucré;
- On peut manger de la tire mais avec modération;
- Il y a des aliments bien meilleurs pour la santé.
92
C. ANALYSE
J. Niveau pédagogique
Comme nous t'avons mentionné en introduction, les jardinières é-
taient familières avec tes trois thèmes proposés. De tout temps, on
poktait des oeufs et on en décorait pour Pâques. Chaque année, on avait
aussi un centre d'intérêt sur la cabane à sucre. Par contre, on par-
lait des abeilles un peu plus tard au printemps lors de V apparition
des fleurs. Alors on trouve peut-être un peu "forcé" le fait de vou-
loir regrouper les sucres en un concept sans tenir compte de la réali-
té que vivent tes enfants.
S'il est vrai que les jardinières étaient bien préparées pour fai-
re réaliser ces activités, on note que le programme ne fournit pas"suf-
fisamment de documentation sur te thème du miel: fabrication des alvéo-
les, vie des abeilles, la ruche, etc. Cette suggestion que le program-
me fournisse un document d'accompagnement "informatif" sur chaque thème
abordé, revient très souvent lors des rencontres avec tes jardinières
noix, céréales).
Vans V ensemble, on est allé souvent plus loin que les activités
proposées et on a fait trois mini-centres d'intérêt que tes enfants
ont bien aimés.
Finalement, plusieurs jardinières trouvent que c'est une erreur
pédagogique de présenter les sucres dans le contexte du programme "Les
Vécouvertes de Grignote", car lés enfants s'identifient à Grignote d'où,
le danger d'interpréter ce concept comme une licence dans la consomma-
tion des sucres ce qui va à Vencontre du travail de toute l'année.
93
2• Niveau' alimentaire
Certes les enfants savent que le miel, le chocolat et la tire sont
bons au goût mais n'ont aucune valeur nutritive: tout au long des au-
tres concepts, on leur avait appris à s'éloigner des sucres et à les
remplacer par des aliments sains et nutritifs. Voilà que devant une
présentation aussi alléchante, les enfants en sont venus, pour un grand
nombre à interpréter l'objectif du concept comme suit : "si on se bros-
se les dents après avoir mangé des aliments sucrés, il n'y a aucun pro-
blème. Donc on peut manger du sucre." Un enfant a bien résumé la pen-
sée des autres en demandant à sa jardinière: "Pourquoi tu nous fais man-
ger de la tire, alors que tu nous dis de ne pas manger de sucre?" Il
y a eu beaucoup de discussions à ce sujet et on peut regrouper tes con-
sensus comme ceci:
- On mange modérément des aliments sucrés en certaines occasions.
- À ces occasions, il faut absolumejnt se brosser les dents après
avoir mangé du sucre.
- Ces occasions sont surtout des fêtes spéciales (et l'on Insiste
sur l'aspect "social" de ces occasions).
- Tous les jours, on mange les aliments bons pour la santé qu'on
a découverts avec Grignote et non du sucre comme le faisait Jojo.
Une jardinière a fait un test de vérification au retour des vacan-
ces de Pâques. Elle trouve que la consommation de chocolat a été peu
élevée. Un enfant lui a dit: "J'en avais trop, j'en ai donné",, un autre
"ma mère m'a acheté un toutou au lieu du chocolat", tous, ont insisté:
"J'ai brossé mes dents après en avoir mangé". .
94
Mëtae si l'ensemble des jardinières trouve que ce concept n' a .pas
sa place dews le programme "Grignote", les jardinières l'ont exploité
dans le sens de l'objectif général et le brossage de dents est mainte-
nant une habitude acquise. .
Lors des collations, les aliments-vedettes sont toujours présents
et quoique d'une façon Isolée, sporadique, les tontines de miel et les
lapins en sucre d'érable ont fait leur apparition. Par contre, Il n'y
a pas eu de chocolat mais quelques oeufs à la coque.
Conclusions
Comme les activités proposées dans ce concept sont déjà vécues, rè-
gle générale, dans toutes tes maternelles II serait préférable de ne pas
les rattacher aux découvertes de Grignote• Ve plus, dans l'ensemble du
programme, on peut dire que tes enfants sont sensibilisés au fait que
tes sucres ont peu de valeur nutritive. Cet objectif est présent et in-
tégré à. tous tes concepts. Cependant, on pourrait intégrer l'objectif
du "brossage de dents" à un aupte concept comme, par exemple, celui des
fruits sèches qui ont une haute teneur en sucre et qui nécessitent un
brossage de dents après consommation. (Les fruits séchés n'apparais-
sent pas dans le programme).
95
CONCEPT I/Il
"Une bonne collation est composée d'aliments légers,, nutritifs et non cariogènes".
A. Introduction
Ce concept reprend certains objectifs des autres concepts
7 . Amener l'enfant à faire le tien entre ta santé de ses dents
et le choix de ses collations;
2 . Identifier les aliments qui constituent une bonne collation;
Dix-huit 118) jardinières ont vécu ce concept entre la mi-avril
et la mi-mal en prenant une moyenne de dix {10) jours pour-le réali-
ser.
B. Appréciation des activités
Lisons maintenant le compterrendu de chaque activité du concept.
7il OU sont les dents de grand-maman? [p. 173 et 179)
a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Toutes les jardinières (les 18 compilées) ont réalisé cette
activité dans un laps de temps relativement court. Pour 14 jardiniè-
res l'activité s'est déroulée en 10 à 20 minutes, tandis que tes qua-
tres autres en apportant certaines modifications ont pris de 20 à 30
minutes. Une jardinière a présenté l'activité en parlant du dentiste
et de son râle, une autre a réalisé l'activité sous forme d'histoire
96
au Lieu d'être en théâtre. Une autre jardinière a changé les répli-
ques du théâtre en faisant comme si Jojo savait ce qui était bon pour
ta santé des dents tandis qu'une dernière est partie avec l'idée que
Jojo savait ce qui était bon pour la santé des dents tandis qu'une
dernière est partie avec l'idée que Jojo était malade parce qu'il avait
mangé trop de chocolat à Pâques.
2 . Améliorations suggérées
On relève que les enfants ont bien aimé la grand-maman mais
on dénote une certaine monotonie dans le texte, un accent poussé sur
les dents selon que les bonbons donnent les caries et ensuite les den-
tiers. Les enfants deviennent critiques à la dentition des autres et
un peu traumatisés par la perte des dents qui les obligeraient à porter
des dentiers.
b) Niveau alimentaire
7 . Objectif
Selon 9 jardinières l'objectif a été atteint par l'activité
ou par tes discussions survenues après l'activité et à la collation.
Les enfants ont révisé les aliments bons et ceux à éviter pour leur
santé. L'objectif de cette activité avait déjà été atteint selon huit
(_£] jardinières. Lors des concepts précédents les enfants avaient été
sensibilisés sur la carie causée par l'absorption d'aliments sucrés et
sur la faible valeur nutritive de ces aliments. Ils avaient aussi vécu
le concept sur te lait et les produits laitiers qui leur avait démontré
les bienfaits de ceux-ci sur l'état de leurs dents. faute de temps et
d'intérêt, une jardinière précise que l'activité; n'a atteint son objec-
tif que partiellement.
97
Ce fut pour plusieurs une activité de revision des bons ali-
ments à consommer tons de ta collation.
7.2 Les aliments et les dents [p.179-181}.
a) Niveau pédagogique
7. Fonctionnement
Cette activité a été réalisée par treize 113} jardinières.
Le temps alloué à cette activité vante de 10 à 20 minutes pour six (6)
jardinières, de 20 à 30 minutes pour cinq (5) et de 30 à 40 minutes
pour tes deux (2) dernières. L'air de la chanson étant d i f f i c i l e à
apprendre, trois. (3) jardinières l'ont fait en comptine. Trois (3)
autres jardinières ont modifié le déroulement de cette activité en uti-
lisant ta chanson proposée CIMÂ"le programme Atir-derit sur un air connu
"Youpe, Youpe sur la rivière" [crf. annexe ).
2. Améliorations suggérées
Sept (7) jardinières précisent que l'air de la chanson au-
rait avantage â être enregistré sur cassette ou et être plus facile à
mémoriser, voir même être déjà connu des enfants et que la chanson
soit plus facile à comprendre. Une jardinière ajouterait une période
de questions' où l'enfant pourrait demander quels sont les aliments qui
salissent ou qui nettoient lés dents.
fa) Niveau alimentaire
1. Objectif
Neuf (9) jardinières soulignent avoir atteint l'objectif de
cette activité en précisant que l'enfant sait très bien quels aliments
sont bons pour sa santé. On dénote encore une certaine difficulté
9 S
pour les enfants à cataloguer les céréales sucrées et non-sucrées.
Selon deux (2). jardinières l'objectif a été partiellement atteint à
cause de la dtfftcutté à apprendre la chanson et à la mémoriser et que
cet objectif fut précisé davantage par les activités suivantes avec
Ail-dent. L'objectif était déjà atteint avant l'activité, d'après deux
(2) jardinières. Les enfants sont conscients depuis quelque temps déjà
des bonnes collations pour leurs dents.
Plusieurs jardinières précisent que cette activité a permis
de reparler et recataloguer les aliments caniogènes et les non-carlo-
gènes.
2i Concepts assimilés
Les enfants savent que les fruits et légumes sont excellents
pour leurs dents.
Sont conscients que choisir de bonnes collations a un e f f e t
sur la santé de leurs dents.
Les enfants savent qu'une bonne collation leur procure de
belles dents et une bonne santé.
Les enfants sont conscients de la valeur des aliments.
7.3 "Vert, jaune ou rouge?" (p.JSMSZ)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Cette activité a été remplacée par le test des Bonnes Colla-
tions ( c f . Zème partie du rapport) préparé par l'équipe de recherche.
126
Cependant cinq (5) jardinières Vont quand même réalisée en
allouant 20 minutes de leur temps de classe. Trois (3) d'entre elles
ont modifié l'exercice en éliminant la couleur jaune pour la collation
moyenne car elles trouvaient que c'était un peu trop sélectif. Ve plus,
d'après les gravures, il leur semblait que la collation était bonne ou
mauvaise et non moyenne.
2. Amélioration suggérée
Eliminer la couleur jaune et 1e critère "moyenne collation".
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Quatre (4) jardinières disent avoir atteint l'objectif alors
qu'une affirme l'avoir déjà atteint avant l'activité car avec tout le
travail qui avait été fait au cours de l'année, les enfants savaient
déjà ce qui constitue une bonne collation. C'était une revision pour
eux.
2. Concepts assimilés
Aucun.
7.4 Le bonhomme "Ali-Vent" (p. 183-185).
a) Niveau pédagogique
1.. Fonctionnement
Quinze (75) jardinières ont réalisé cette activité dont sept
(7) seulement l'ont faite telle que suggérée, en "employant le modèle
Ali-Vent du programme Grignote et en se servant des règles du jeu. Une
TOO
jardinière a même, préparé une figure du bonhomme pour chaque enfant.
Temps requis en moyenne 30 minutes.
Sept (7) enseignantes ont utilise le clown Ali-Vent fourni
par le Département de santé communautaire l'an dernier et quatre 14)
de ces dernières se servaient de ce clown depuis le début de l'année
pour classifier les collations des enfants lors des goûters. Le prin-
cipe du clown Ali-Vent est le même que celui du programme Grignote
c'est-à-dire qu'une bonne collation mérite une dent blanche alors qu'
une mauvaise donne une dent' noire à la bouche d'Ali-Vent*
En général, cette activité a suscité beaucoup d'intérêt et
de participation de la part des enfants. Ils aimaient classifier les
aliments et le jeu d'équipe était stimulant pour eux.
Cependant, deux (2) jardinières n'ont pas réalisé cette ac-
tivité car elles ta trouvaient trop culpabilisante pour les enfants et
elles n'aimaient pas le principe de la dent noire et de la dent blan-
che.
2. Amélioration suggérée
Vans les règles du jeu éliminer le numéro 3c qui dit : "SI
l'enfant se trompe, cela lui vaut une dent noire" car ça pénalise te
petit.
fa) Niveaii alimentaire
1. Objectif
101
Toutes les jardinières qui ont réalise "Le bonhomme All-Vent"
ont atteint l'objectif fixé. En e f f e t , les enfants savent très bien
ce qu'est une bonne ou une mauvaise collation d'après leur participa-
tion à l'activité.
2. Concepts assimilés
Aucun nouveau concept mentionné.
7.5 "Jojo les bonbons a des idées fixes" lp. 186-188)
a) Niveau pédagogique
1. Fonctionnement
Le théâtre de marionnettes "Jojo les bonbons a des idées fixes"
a été réalisé par seize 116) jardinières dont quinze 115) l'ont faite
tel que suggéré.
En général, on trouve l'histoire monotone, le texte ordinaire
et le message moins accrochant d'après le peu d'intérêt manifesté par
les enfants. Un professeur fait remarquer que les enfants de la campa-
gne ne vont pas au dépanneur du coin et que par conséquent ce théâtre
de marionnettes les rejoint peu.
Quelques remarques cependant sont positives. On note en e f -
fet que. cette activité est un rappel de tous tes concepts du programme
qu'elle dit aux enfants l'importance du choix des aliments et que grâce
aux marionnettes ce message est rendu plus agréable..
Vautre part, une jardinière trouve que cette activité ramè-
ne trop Jojo au début du programme. Maintenant, dit-elle, les enfants
102
6a.ve.yit que Jojo mange. bien et qu'il sait faire un choix judicieux par-
mi un éventail de collations. Elle a donc modifié l'histoire.
Enfin, deux [2) enseignantes n'ont pas réalisé cette activi-
té; l'une n'a pas eu le temps et l'autre trouvait l'histoire peu inté-
ressante*
2. Améliorations suggérées
- Modifier l'histoire, la rendre plus intéressante;
- Profiter de l'occasion pour dire aux enfants de ne pas im-
portuner leurs parents à l'épicerie pour l'achat de sucreries;
- Pour représenter l'étalage du.magasin où Jojo va choisir
ses bonnes collations, faire dessiner un ensemble de bonnes collations
et un autre de collations à éviter.
bl Niveau alimentaire
1 .Objectif
L'objectif a été atteint par toutes les jardinières. Les en-
fants font des suggestions de bonnes collations à Jojo. Cela rejoint
tout le travail de l'année.
2. Concepts assimilés
Aucun nouveau concept.
7.6 "La semaine Ali-Vent" (p.U9)
a) Niveau pédagogique
1.. Fonctionnement
Cette activité a été échelonnée sur une période d'une semaine
103
par douze (72) jardinières. Neurf (9) d ' e n t r e elles vivent la "semaine
Ali-Vent" avec les enfants comme suggérée dans le programme et elles a f -
firment que les petits ont hâte de montrer leur collation à Ali-Vent
qu'ils aiment le jeu d'équipes et sont très motivés â bien choisir les
aliments qu'ils apportent à l'école.
Par contre, les trois (3) autres modifient l'activité. Veux
(2) font un jeu individuel et non d'équipes car les enfants n'acceptent
pas un copain qui apporte une mauvaise collation étant donné que ce
dernier fait perdre un point d son équipe, alors qu'une autre divise
ses élèves en deux groupes mais n'exige pas une bonne collation pour
obtenir une dent blanche. Elle accorde plutôt un point si l'enfant
classlfie bien sa collation.
Vautre part, six (6) jardinières ne réalisent pas cette
activité pour tes deux (2) raisons suivantes:
1. Les unes sont contre le principe d'évaluer les collations des enfants car souvent c'est la mère qui décide du choix des aliments apportés â l'école;
2. Les autres n'aiment pas cette activité car elle pénalise l'enfant qui apporte une mauvai-se collation et de plus elle culpabilise le petit.
2. Amélioration suggérée
- Taire un jeu individuel et non d'équipes.
104
b) Niveau alimentaire
1. Objectif
Toutes les jardinières qui ont vécu la "semaine Ali-Vent"
avec les enfants disent avoir atteint l'objectif. En e f f e t , leurs élè-
ves savent que le choix, de leur collation influence la santé de leurs
dents.
2. Concept assimilé
C'est important de bien choisir sa collation si l'on veut
avoir des dents blanches et en santé.
10 5ÏÏ-
C. ANALYSE
Le 7ème concept englobé poux une bonne pant tes autres concepts
déjà étudiés tout au long de Vannée. Vans le langage familier aux
étudiants disons qu'il est un concept de revision. Pour certaines jar-
dinières, it est superflu et presqu'inutile car l'objectif visé est
le même que celui abordé dans les activités de tout le programme soit:
promouvoir les bonnes collations.
Pour cette même raison, d'autres jardinières trouvent tes acti-
vités relativement faciles à travailler car tes petits ont toutes les
informations dans leur "vécu" actuel pour vivre ce concept. Ce thème
est pour elles très concluant et. convaincant: par les activités elles
peuvent contrôler les acquis de l'enfant. En général, les objectifs
atteints sont ceux-ci: les enfants reconnaissent facilement les ali-
ments carlo gènes, ils discutent beaucoup de la valeur de leurs colla-
tions et celles-ci sont variées.
Ce concept insiste plus que les autres sur la question des dents
saines et en ce sens il est complémentaire des autres concepts. . Il in-
troduit aussi le personnage de la grand-maman très aimée des enfants.
Plusieurs enfants, peut-être à cause du.temps chaud, n'apportent
plus de collation. Par contre, toutes les jardinières remarquent des
collations moins chargées et plus variées qu'en septembre. Six (6)
jardinières constatent que les collations restent bonnes même si elles
délaissent le programme et les autres disent qu'elles deviennent moyen-
nes. Le test de vérité serait sûrement le contrôle des collations de .
l'été, à la maison, une fois te soutien du programme disparu.
106
Un dernier point à souligner: le principe de l'évaluation des col-
lations suggérée paA l'activité "Ali-Vent". L'enfant de maternelle est
encore trop jeune pour choisir seul ses collations; le parent à la mai-
son influence le choix de l'enfant et souvent, pressé par le temps, li-
mité par le budget ou les aliments disponibles, choisit pour l'enfant.
Alors Ali-Vent culpabilise l'enfant pour un choix qu'il n'a pas fait.
Quand on évolue la qualité des collations par équipe, celui qui est dé-
jà identifié comme apportant des collations non nutritives ou cariogè-
nes de façon générale, est exclu des équipes; on ne veut pas abaisser
ses records par une dent noire. Cet aspect compétition est à rejeter
du programme. Les enfants connaissent ce qu'est une bonne collation:
ils ont assimilé suffisamment de concepts à ce sujet. Ils sont fiers
de bien manger comme Grignote. Cela est suffisant, croyons-nous, pour
commencer à changer les habitudes alimentaires des familles- sans accom-
pagner ce progrès de balises moralisatrices et culpabilisantes.
TABLEAU 1/7 7 7
A L I M E N T S A P P O R T E S EW COLLATION DURANT LE CONCEPT 1/7 7
107
(7. 4 jardinières ne mentionnent que tes categories)
( 7 7 . 7 3 jardinières énumèrent les aliments )
' Fruits [4) Légumes (4)
Pomme {10) Carotte (7) Orange (9) Céleri (5) Bamtne (S) Concombre (3) Fruits en coupe (5) Navet (7 ) Raisin vert ou rouge [4) Chou (7) Cantaloupe (2) Tomate (1) Poire (2) Mats en grains (7) Tangerine ( 7 ) Piment (1) Ananas (7). Fruits secs (7) Fraise (7) Raisins secs (4) Melon d'eau (7) Voûtes ( 7 )
Produits laitiers (2) Produits céréaliers (2)
Fromage (9) Croque-nature (2) Yogourt (7) Biscuits au.gruau (7) Pouding (3) Sanduiches.: Substituts viande (2) Beurre d'arachides (3) Arachides (5) Fromage (7) Oeufs {4) Petite viande (7) Sardines (1) Biscuits secs (4) Salade thon (1) Biscuits soda (7)
Biscuits ntz (7)
CHAPITRE 11
CAHIER VE L'ENTANT
I ntroductton
Intégré au programme. "Le& découvertes de Grignote", le cahier de l'enfant est un supplément contenant 34 pages de travaux et ayant comme objectif de sensibiliser les parents au programme par le biais des feuilles apportées â la maison (déjà faites ou à faire).
Nous voulons vérifier si ce cahier a été utilisé, et si oui, dans quelle optique. Si' les activités proposées par ce cahier ont atteint les objectifs fixés et s'il y a lieu de le conserver, de le modifier ou tout simplement de l'enlever du programme. A cet e f f e t , nous avons fait parvenir aux jardinières un questionnaire portant sur le cahier de l'enfant.
Voici les données qui se dégagent des dix-huit réponses
reçues -j
Evaluation / . Utilisation du cahier de l'enfant
Nous diviserons les données concernant l'utilisation du cahier de l'enfant selon les trois critères suivants: la fréquence d'u-tilisation, te mode d'utilisation et te degré de satisfaction.
g)" Fréquence d'utilisation
Douze jardinières ont fait réaliser aux enfants, tous ou presque tous tes travaux suggérés. Trois jardinières ont utilisé
109
la moitié des pages du cahier et trots autres n'ont réaJULsé que quelques rares travaux. Donc quinze jardinières sur dlx-hult se sont servies du cahier tout au long des concepts. Si l'on excepte une jardinière les deux autres qui ne se_sont pas servies du cahier étaient en congé une partie de l'année.
C'est donc 93% des jardinières présentes toute l'année qui ont utilisé te cahier en tout ou en partie.
6) Mode d'utilisation
Trois façons de procéder s'offraient aux jardinières: 1. faire faire tous les travaux à l'école 2. tes faire faire à ta mai-son ou bien encore 3. partager le.travail entre l'école et la maison.
Huit jardinières ont privilégié te premier emploi, six ont. choisi le deuxième et trois ont partagé entre l'école et la maison.
Les six jardinières qui ont envoyé tes travaux à la maison n'avaient aucun moyen de contrôle: elles envoyaient simplement les feuilles avec une note explicative pour les parents. Par contre, les huit jardinières qui ont fait faire les travaux à l'école (dont cinq ont réalisé tous les travaux et trois, la moitié) s'entendent pour dire que ça demande beaucoup de travail et beaucoup de temps. Cette année, elles ont fait un e f f o r t spécial pour permettre à. l'équi-pe d'évaluer la pertinence de ce cahier de l'enfant. La solution du partage a réglé ce problème du temps pour trois jardinières.
Vautre part, sept jardinières ont toujours jumelé les travaux aux concepts étudiés et cinq autres les ont adaptés selon l'in-térêt, le temps et la saison où. se vivaient les concepts. On note que certaines pages ne suivaient aucun concept.
1 TO
c) Degré de satisfaction
Pour les jardinières, le cahier de l'enfant fut un outil précieux, un guide pédagogique, un instrument de référence. Auprès des parents, il a servi de moyen de communication et d'information sur tes activités réalisées à la maternelle.
La majorité des jardinières précise que les activités du cahier de l'enfant sont aimées des enfants par l'originalité des tra-vaux. Les enfants aiment apporter leurs dessins à. la maison pour les glisser dans leur cahier Grignote. Cependant les dessins proposés ne répondent pas toujours aux objectifs valorisés par, certaines jardinières (5) qui votent plutôt pour la libre créativité de l'enfant.
Le cahier de l'enfant avait comme râle dans le programme Grignote d'informer les parents,d'.étre un lien concret entre le program-me alimentaire et les parents. Ici, selon certaines jardinières, l'In-formation aux parents pourrait être la même que celle reçue lors des journées de mise à jour. Ce pourrait aussi être une note explicative envoyée par les jardinières avant chaque concept ou encore quelques in-formations comme celle sur les céréales, une liste de'bonnes collations, etc.... Vautres jardinières proposent d'ajouter certaines notes expli-catives sur chaque, page du cahier de V enfanttet que tous les tra-vaux soient réalisés à. la maison; ainsi ce serait une certaine informa-tion pour tes parents.
Sur le contenu comme tel du cahier de V enfant, certaines améliorations nous sont suggérées. On dénote un trop grand nombre d'ac-tivités sur les fruits et trop peu sur les autres concepts tels les noix et le pain. Aussi on ajoute qu'il y a des activités dans le cahier de l'enfant qui concernent des aliments qui n'ont pas été étudiés dans te programme tels les cornichons, le poireau, les dattes. Les jardi-nières se demandent donc pourquoi ces - activités fpnt partie du cahJ.er
138
de l'enfant si elles ne touchent pas au programme Grignote• En général, on a souvent varié la façon de procéder tout en gardant l'idée de base•
Conclusion
Le cahier de l'enfant, tout en étant un bon moyen d'ap-profondir les connaissances acquises au niveau des activités du pro-gramme "Les découvertes de Grignote" permet aussi de rejoindre les pa-rents à la maison. Il serait aussi une annexe très appréciée des jar-dinières à condition d'apporter centaines modifications au niveau du contenu, comme varier les aliments Ipain, noix) et regrouper des ali-ments étudiés dans le programme seulement, donner une explication ap-profondie sur la méthode de réalisation des activités et aussi propo-ser des activités permettant plus de créativité de la part des enfants. En ce qui concerne Vinformation aux parents, il est bien entendu que le cahier de l'enfant est une base d'information que les jardinières pourraient approfondir théoriquement en envoyant aux parents des notes sur un éventail suggestif de collations, sur une nomenclature des noix, des pains, des céréales en précisant leur valeur alimentaire, leur im-portance dans notre alimentation en vue d'une bonne santé physique.
112
TABLEAU 1K
Remarques &ur les travaux du cahier de l'enfant
Voici maintenant les suggestions ou remarques qui sont revenues le plus souvent sur certains travaux suggérés<
Concept 1 Grignote p. 3 : trop long Pêche p . 4 : difficulté pour trouver papier velours
Concept 2 Orange et sa famille p.7-8
Epis de maXs , p . 10 Cornichons, p.14-15 Salade de fruits, p.20 Macédoine, p.21
r activité à étaler sur deux I jours. V i f f i d l e . f un seul épi serait suffisant f d i f f i c i l e et trop long
f les proportions ne sont pas bonnes pour un montage convena-ble. Il faudrait aussi agran-dir les patrons.
Concept 4 £ Fruits sèches p, 24 j n1accompagne aucune activité du concept
Concept 6 J Abeilles, p. 29 ' demande trop de motricité fine, vaudrait mieux faire dessiner des alvéoles plutôt que de les faire découper et coller.
CHAPITRE 111
EVALUATION PAR LES JOURNEES DE MISE A JOUR
INTRODUCTION
Pour répondre aux besoins et aux demandes des jardinières qui ex-
périmentent le programme "Grignote", la Commission scolaire de l'In-
dustrie accepte de consacrer une journée et demie de mise à jour pour
permettre aux enseignantes de faire le point et d'échanger sur ce
qu'elles ont vécu avec leurs élèves dans leur classe. Ce temps alloué
était planifié par l'équipe de recherche chargée de l'évaluation du
programme. Lors des rencontres, les jardinières avaient l'occasion de
s'exprimer, d'exposer leurs problèmes et elles recevaient des informa-
tions utiles à la poursuite de l'expérimentation des activités dans
leur classe.
Voici le compte rendu de ces journées du 27 novembre A.M. et du
12 mars A.M. et P.M.
COMPTE RENDU
a) Journée du 27 novembre A.M.
Lors de cette rencontre, l'ordre du jour se présentait ainsi:
J. Echange en équipe.
2. Exposé sur la codification des collations.
3. Activité sur les noix.
4. Présentation du test sur les fruits et légumes.
5. Les fêtes d'enfants.
114.
7 . Echange en équipe,
- Activités
Les jardinières trouvent qu'il y a trop d'activités et elles de-
mandent d'avoir, une certaine marge de liberté dans le choix et l'Inter-
prétation de ces activités. Mais elles considèrent devoir se soumettre
à une centaine ligne de conduite pour faciliter V évaluation du pro-
gramme. Elles affirment également que l'an prochain, connaissant mieux
le programme, elles pourront l'intégrer plus .facilement à leurs matiè-
res. De plus, en commençant le programme au début de l'année scolaire,
à raison d'une activité par semaine, le projet les intéresse, beaucoup.
Ayant commencé le programme en retard cette année, elles se sentent
bousculées par le temps.
- Améliorations suggérées
- Que les enfants collaborent encore plus et aient la possibilité
de faire valoir leurs suggestions.
- Faire une présentation de chaque fruit avant de présenter l'ac-
tivité de Mlle Salade de Fruits.
- L'activité dé l'orange serait à changer: elle n'Intéresse pas
les enfants.
- Qu'il y ait une annexe au programme regroupant la façon dont
ont été réalisées les activités cette année. La jardinière aurait
donc plusieurs ' façons suggérées de présenter une activité.
115.
- Evolution de J à jo tes bonbons
Unanimement, tes jardinières trouvent essentiel que Jojo évolue
au cours de l'année. En e f f e t , Jojo les bonbons adopte de nouvelles
bonnes habitudes• alimentaires, donc, d'après les enfants, il devrait
devenir en santé et avoir de belles dents. Certains petits appelent
Jojo les bonbons: P'tit pom ou Jojo la salade.
- Approvisionnement, budget
Les jardinières demandent qu'une politique commune soit établie
au niveau de toutes les maternelles pour le budget alloué au Programme
Grignote. L'achat des fruits et légumes est onéreux et certaines jar-
dinières craignent dé manquer d'argent.
Le directeur du personnel de la Commission scolaire de l'Indus-
trie a précisé que ce n'était pas un problème. En moyenne, $1.00 par
enfant est alloué pour l'année mais on peut augmenter si tes coûts
sont plus élevés. Les jardinières doivent présenter leurs factures
au directeur de leur école qui les remboursera.
- Cahier de l'enfant
Les jardinières considèrent que ce cahier ne devrait pas être
obligatoire mais à titre suggestif. On suggère de l'envoyer à la mai-
son entièrement ou en partie afin que l'enfant réalise les activités
avec ses parents. Ainsi, ces derniers auraient l'occasion de s'inté-
resser d ce que leur enfant apprend en nutrition d la maternelle.
Pour informer les parents, il faudrait leur faire parvenir des
documents les renseignant sur tes différents concepts à l'étude au cours
de l'année.
116.
- Rencontres avec les jcUicU.yiiiA.es après chaque concept
' Après la réalisation de chaque concept, les membres de l'équipe
Grignote, doivent rencontrer les jardinières afin de recueillir leurs
commentaires. Afin de réduire le nombre de rencontres, l'équipe pro-
pose la fusion de certains concepts et les enseignantes semblent l'ap-
précier. Ainsi, nous contacterions ces dernières:
. après le concept des fruits. et légumes
. après le concept des noix et celui du pain et céréales
. après le concept dès sucres et celui du lait
. après le concept des bonnes collations
1. Exposé sur la codification des collations
Lors de cette journée, un nutritionniste de l'équipe donne un ex-
posé SUA la codification des collations, les catégories d'aliments et
leur valeur alimentaire. Les jardinières demandent des informations
écrites les renseignant sur la classification des différentes sortes
de céréales. (En annexe "Les céréales").
3. Activité sur les noix (En annexe : "Les noix et graines")
Un autre membre de l'équipe présente aux jardinières les différen-
tes sortes de noix avec un tableau explicatif sur lequel elles notent
leurs découvertes durant la dégustation. Toutes les jardinières re-
çoivent deux échantillons de chaque sorte de noix. Elles goûtent à
l'un et conservent, l'autre pour la montrer aux enfants dans leur classe.
Elles écrivent leurs remarques sur lé tableau qu'elles conservent comme
document de travail.
117.
Cette activité sur les noix, fut très appréciée des jardinières car
elles ne possédaient pas beaucoup de documentation SUA ce sujet.
4. Présentation du test des fruits et légumes
Le test SUA les fruits et légumes a été proposé par Véquipe et
accepté par tes jardinières. Une correction: on. a remplacé la canta-
loupe ou melon de miel par la poire.
Les enseignantes veulent le mettre en application pour ensuite te
critiquer si nécessaire. Ce test devra être passé après la réalisation
du concept sur tes fruits et légumes et il servira à évaluer le nombre
d'aliments que peut identifier un enfant suite à Vexpérimentation des
activités du concept.
On a souligné l'importance d'indiquer la dale de la fin du con-
cept et celte de la passation du test.
5. Les fêtes d'enfants
Les jardinières ont semblé découvrir une certaine culpabilité chez
les enfants désireux de manger des bonbons à. ces fêtes. Elles deman-
dent donc qu'on préconise les bons aliments mais aussi, qu'on prévoit
un concept parlant des bonbons et insistant sur le brossage des dents
après la consommation. Un peu pour déculpabiliser l'enfant et aussi
parce que de présenter des sucreries, bonbons et chocolats fait par-
tie de la publicité en général et que l'enfant ne peut pas transformer
ses notions et ses habitudes si rapidement. - Les adultes se laissent
même tenter par ces friandises dans ces occasions.
l i t
N.B.: Nous fournissons aux jardinières quelques recettes facile-
ment réalisables lors de fêtes d'enfant et remplaçant avantageusement,
les sucreries.
b) Journée du 12 mars A.M. et P.M.
Lors de cette journée, l'ordre du jour était le suivant:
7. Echange en équipe.
2. Donner des Informations sur: - ceulJULette de collations - cahier de l'enfant - test des bonnes collations
3. Exposé sur les sucres et santé dentaire.
4. Travail sur les fêtes d'enfants.
7. EcAonge en équipe
- Ititfcg/mtcon du programme Grignote à celui de la maternelle
La majorité des jardinières répond que le programme s'intègre mais
avec des concessions sur les autres activités de là maternelle. On a
souligné que pour préparer les concepts et tes ^réaliser avec les enfants
ça exige beaucoup de temps donc il faudrait retrancher certaines acti-i
vîtes. ! i • i
Une jardinière qualifie le programme de "méthode pédagogique nou-
velle" pour faire passer tes mêmes- notions aux\ enfants-. Elle compare
cela à un grand ménage de printemps, un décor nouveau.
Une autre nous dit qu'elle-délaisse l'étude en profondeur de cer-
tains thèmes pour donner priorité, aux activités "Grignote" parce qu'elle
considère qu'une saine alimentation c'est plus près de l'enfant que
119.
l'Esquimau et son -igloo, par exemple.
Pan. contre, une troisième considère que Von doit présenter dif-
férents sujets d'étude aux enfants et non seulement des aliments. Elle
suggère d'intégrer "Grignote" aux centres d'intérêt plutôt que de faire
de ce dernier le pivot de Venseignement d la maternelle.
Une dernière nous dit encore que l'enfant doit avoir d'autres no-
tions que celle de Valimentation parce qu'il devient trop programméf
trop poussé et trop obsédé par la lutte continuelle envers tes aliments
(bons ou mauvais d ses yeux et aux yeux des autres enfants).
Enfin, toutes sont d'accord d dire que l'an prochain, avec une
meilleure connaissance du programme9 elles pourront mieux Vinteger
et l'adapter d leur vie scolaire. Elles sont assurées d'un meilleur
résultat et d'un meilleur fonctionnement.
- Concepts à conserver
Sur les sept (7) concepts proposés dans le programme, les jardi-
nières conserveraient les cinq suivants par ordre de préférence
1. Fruits et légumes
2. Lait et produits hitlers.
3. Pain et céréales.
4. Sucres concentrés.
5. Les noix.
120.
Les jardinières n'avaient pas considéré la première partie du pro-
gramme intitulée "sensibilisation de l'enfant" comme an concept. El-
les le trouvent important et même essentiel mais comme introduction.
Le concept sur les sucres soulève des controverses chez les ensei-
gnantes.; Certaines veulent enlever ce concept car il incite les en-
fants à manger des bonbons, alors que d'autres précisent qu'il est bon
d'en parler parce que certains événements sociaux ( ex . : cabane à sucre)
sont à souligner et que c'est une dimension d ne pas oublier. On doit
apprendre aux enfants la modération et les rendre capables de distin-
guer les aliments afin qu'ils puissent faire un choix judicieux.
Quant.au concept sur les bonnes collations, on le trouve plus ou
moins important parce que les enfants ont déjà, assimilé tes différentes
notions présentées. Ils ont tellement entendu parler des aliments cons-
tituant une bonne collation et ceux qui en constituent une mauvaise que
les objectifs de ce concept sont parcourus entièrement sans ce concept.
- Activités à. éliminer dans le concept des fruits et légumes
Par ordre de rejet, les jardinières élimineraient les cinq acti-
vités suivantes parmi les douze [12) proposées dans le programme:
7. Le fruit d'or
2. Coco Soleil s'endort
3. Macédoine en couleur
4. La marguerite
5 , Le mime du melon
7 27
Les raisons invoquées sont tes suivantes: le manque d'Intérêt chez
les enfants pour ces activités ou des difficultés dans leur réalisa-
tion;
- L'essentiel du programme "Grignote"
- Il sensibilise tes enfants d l'importance d'une bonne alimenta-
tion.
- C'est une mesure préventive contre la carie.
- Il augmente la variété des aliments aux collations.
- Il apporte des changements en alimentation d l'école et à la
maison.
- Il rend l'enfant responsable de sa santé.
- Il développe te goût des enfants et leur apprend d faire des
choix
- Il rend l'enfant plus critique face d la publicité et aux achats.
- Le programme est-il trop complet?
A cette question, la majorité des équipes de jardinières répond
qu'il est suffisamment complet, trois (3) disent qu'il y a trop d'ac-
tivités et une affirme qu'iln'y a pas assez de relation avec l'acti-
vité physique et la détente car santé égale alimentation, détente et
activités physiques.
On souligne que les enfants pourraient atteindre les mêmes objec-
t i f s avec moins d'activités. Certains objectifs sont trop poussés
comme par exemple celui d'être capable d'identifier un nombre précis
d'aliments dans un groupe présenté (Test des fruits et légumes). Les
122.
enfants peuvent connaître un aliment mais ne pas Se rappeler du nom,
souvent d i f f i c i l e à retenir.
Par contre, on propose d'ajouter une activité sur la visite d'une
épicerie et on voudrait plus de documentation, et de belles Illustrations
sur les fruits et légumes.
- Achat d'aliments
Au sujet des achats d'aliments, on suggère qu'un montant approxi-
matif soit déterminé pour la réalisation de chaque concept. Ainsi
le budget serait détaillé non selon le nombre d'élèves mais selon la
somme des montants approximatifs pouvant être nécessaires à la réali-
sation des activités.
Certaines jardinières proposent une personne désignée pour faire
les achats car souvent elles sont aux prises avec le problème du man-
que d'argent et de plus ça prend beaucoup de temps• On note aussi des
difficultés d'approvisionnement pour les jardinières, qui demeurent à
V extérieur de Joliette. Il y a également le problème des factures
que la Commission scolaire exige. Pourquoi le coupon de caisse n'est-
il pas suffisant?
- Objectifs reconnus au programme
Par ordre d'importance, les jardinières reconnaissent deux objec-
t i f s au programme:
î. L'élève développe une attitude telle qu'il accepte de goûter
. à de nouveaux aliments.
123.
2. L'ëlèvz apporte comme collation de bons. aliments.
- Le programme permet-il à V enfant de découvrir par luirmême?
Sur les kutt (g) équipes interrogées, cinq (5) répondent OUI et
trois 13} disent NOW.
les jardinières qui répondent dans l'affirmative nous expliquent
que l'enfant est plus critique et qu'il a souvent le goût d'expérimen-
ter. Avec l'aide du professeur, il peut,goûter, observer, manipuler
et émettre des commentaires. Il participe aussi d la réalisation de
plusieurs activités et met ses sens d profit car le programme permet
de partir des sens.
Par contre, celles qui répondent par la négative nous disent que
l'enfant ne peut découvrir par lui-même de nouveaux aliments• Le pro-
fesseur doit lui donner des notions, du "tout préparé d'avance".
2• Données d'informations
- Cueillette de collations
L'équipé demande aux jardinières de faire une deuxième ceuillette
de collations du 2 au 6 avril afin de voir s'il y a eu des changements
chez tes enfants au plan alimentaire suite à l'expérimentation du pro-
gramme "Grignote". Des feuilles de compilation sont remises à chaque
jardinière afin qu'elle puisse recueillir facilement les collations des
enfants chaque jour de la semaine.
124.
- Cahier de l*enfant
Un questionnaire est également remis* aux professeurs dans le but
de recueillir tous les renseignements relatifs au cahier de l'enfant:
utilisation du cahier, activités réalisées, objectifs atteints, remar-
ques générales. Les jardinières doivent le remplir et donner leur
appréciation.
- (Test des bonnes collations)
Pour remplacer l'activité 3 du concept 7, l'équipe a bâti un test
servant à évaluer si l'enfant est capable d'identifier les aliments qui
constituent une bonne collation. Le matériel employé pour la réalisa-
tion de ce test provient de la Pochette "Education-Nutrition" de la Fé-
dération des Producteurs de lait du Québec. La jardinière étale seize
(16) illustrations d'aliments bons et mauvais pour la santé dans un
ordre donné et l'enfant doit choisir ceux qui constituent une bonne
collation. Les résultats sont inscrits sur un tableau pour la compila-
tion finale.
S. Exposé sur les sucres et la santé dentaire
Pour renseigner les jardinières sur les sucres concentrés, un ex-
posé leur est présenté portant sur les sortes de sucres et leur emploi
exagéré dans beaucoup de produits alimentaires achetés. On donne un
aperçu de la quantité de sucre contenu dans divers aliments et on com-
pare le nombre de calories fournies par rapport à la contribution d'é-
léments nutritifs.
125.
Veux autres tableaux sont distribues aux jardinières. L'un porte
sur le "% des glucides des fruits et légumes",, et Vautre sur les "
minutes d'activité vs dépense de calories".
On souligne également que le sucre est l'aliment qui favorise le
plus la carie dentaire et que sa fréquence de consommation est plus né-
faste pour la santé dentaire que la quantité consommée car chaque fois
que la bouche est en contact avec tes acides du sucre, ces derniers dé-
truisent d la longue l'émail de la dent.
4. Travail sur les fêtes d'enfants
Lors de cette journée du 12 mars, nous avions prévu 45 minutes de
travail en équipes pour permettre aux jardinières de créer des monta-
ges d'aliments utilisés aux collations et pouvant servir comme menu
lors de fêtes d'enfants d la maternelle. Pour les aider, dans ce tra-
vail, la Commission scolaire o f f r e d chaque école un livre d'idées cu-
linaires, intitulé: "La cuisine merveilleuse et amusante" de Lise Marin,
éd. Fernand Nathan. A partir de ce document, les enseignantes réali-
sent de belles créations fantaisistes avec des fruits et légumes, des
oeufs cuits durs, des fruits secs, du fromage, et des craquelins. Ve
plus, comme formule de remplacement des boissons gazeuses, elles prépa-
rent deux breuvages: l'un avec du lait et du jus d'orange et l'autre
avec du jus de pomme et du jus de raisin. Les montages réalisés furent
très révélateurs de l'esprit créatif des jardinières.
126.
La journée 6e termina par la dégustation des réalisations culinai-
res et toutes les personnes présentes partaient avec un bagage d'Idées
de présentation d'aliments susceptibles de faire la joie des enfants
lors d'une fêté d V école autant que le traditionnel gâteau accompagné
de chips, de bonbons et liqueurs.
. Conclusions
Après avoir fait le compte rendu détaillé de ces deux journées de
mise d jour, nous pouvons dire qu'en général tes jardinières semblent
satisfaites de l'expérimentation du. programme Grignote. En e f f e t ,
d'après les échanges en équipe, même si l'on souhaite certaines amélio-
rations, la majorité des enseignantes affirme que le projet s'intègre
avec celui de la maternelle en plus d'apporter du renouveau par te
biais des activités et des marionnettes attrayantes.
Cependant, pour cette année, les jardinières trouvent les concepts
très chargés étant donné qu'elles commencèrent d les appliquer en oc-
tobre seulementPar contre, toutes sont d'accord pour nous dire que
l'an prochain, avec une meilleure connaissance du programme, elles pour-
ront mieux l'intégrer et l'adapter d leur vie scolaire.
Pour conclure, nous pouvons dire que l'évaluation par les journées
\de mise d jour^est somme toute très positive. En e f f e t , ces rencontres
ont répondu aux attentés des jardinières qui désiraient avoir l'occa-
sion de s'exprimer sur les problèmes rencontrés' et tes expériences vé-
cues en plus de recevoir des informations supplémentaires pour la réali-
sation de certaines activités.
727
Par ailleurs, la collaboration des enseignantes lors de ces jour-
nées a été des plus précieuses pour la bonne marche de Vensemble du
projet. En e f f e t , les membres de l'équipe de recherche retirèrent plu-
sieurs renseignements utiles et Intéressants pour Vévaluation finale
du programme de Grignote.
CHAPITRE jy
ETUDE DESCRIPTIVE DE LA COMMISSION SCOLAIRE DES CASCADES-L'ACHIGAN
. AU. NIVEAU ELEMENTAIRE
1. Introduction
a) Objectif
Panez que les douze (72) maternelles de la Commission scolaire des
Cas cades-l'Achigan, formant notre groupe-contrôle (ctf. Méthodologie J..
divers programmes alimentaires sont peut-être en vigueur et parce que
ces programmes peuvent influencer te comportement des enfants et des
parents au niveau alimentaire et par ricochet les résultats aux divers
instruments de mesure, nous avons décidé d'établir une monographie ou
plutôt une étude descriptive de ces maternelles. De cette étude, nous
retiendrons les initiatives susceptibles de modifier les comportements
alimentaires des enfants et des parents et d'améliorer le programme
"Les Découvertes de Grignote".
b) Méthodologie
Pour réaliser cette étude descriptive, deux équipes constituées
chacune d'une jardinière et d'une spécialiste en alimentation du pro-
jet, ont rencontré conjointement tes S et 9 février 7979 dans chaque
école de la Commission scolaire des Cascades-l'Achigan, dans une in-
terview semi-ouverte, le directeur de l'école, la ou les jardininières
et un représentant du comité d'école (et l'infirmière dans une école).
Chaque réunion a- duré environ une heure et demie et tous les propos
recueillis en réponse à un questionnaire standardisé ont été enregis-
trés sur cassettes. Voici-ta liste des écoles et pour chaque école,
7 2 9 .
les personnes interviewées.
TABLEAU X
COMMISSION SCOLAIRE VES CASCADES-L'ACHIGAN
Maternelle Directeur de l'école Jardinière Parent
l. Ecole institutionnelle Rive-Nord
(St-Côme, St-Alphonse, Ste-Marcetline)
M.Jean-Marc Rivard Mme Loraine BaXHargeon Mme Monique Pa
i
n
? » . Ste-Julienne * M. Denis Daoust Mme Diane Ricard Mme Francine Rondeau
Mme Françoise Desrochers '
3. Cherts eg M. Roger Riopel Mme Aline Lemieux Mme Yvonne Rivest
». Rawdon M. Gilles Préville Mme Huguette Adam Mme Danielle Leblanc
M. J.V. Massic t
p 1. St-Rock M. Jean-Marie Roy Mlle Locat Mme Marcel Les beault
r
t St-Calixte M. Femand Duval Mme Loraine Papineaii Mme Fernand Ré bald
m-
u St-Lin Mme Micheline Grenier Mme Danielle Dion Mme Danielle Prud'homme Mme Lyne Lachance
y )
s. L ' Epiphanie M.Jacques Chartrand Mme Nicole Bouvier Mme Claudette Philibert
Mme Suzanne Pe letter
* Mme Marie Vanasse, infirmière, a participé à la réunion.
130
i .
c) Qûestlonnalre
En élaborant le questionnaire, nous avons voulu toucher tous les
secteurs de la vie d'une maternelle pouvant d'une façon ou d'une autre
Influencer le comportement alimentaire des enfants et de leurs parents.
Mats nous nous sommes arrêtés aussi aux secteurs dé la vie touchant le
niveau alimentaire car ceux-ci peuvent Influencer Indirectement les
enfants et les parents d'enfants de la maternelle par le biais des frè-
res et soeurs, et par le biais de la qualité des habitudes alimentaires
de tout un milieu.
77. Compte rendu des Interviews
Nous vous présentons maintenant le compte rendu des Interviews fai-
tes dans les huit (S) écoles de la Commission scolaire des Cas cades-
l'Ackigan. Nous avons regroupé les propos recueillis en huit princi-
paux points:
A. Lait-école
8. Les collations
C. Programme en alimentation
V. Les fêtes d'enfants .
E. L'information aux parents
F. Comité d'école (action au niveau alimentaire)
G. Comité-nutrition
H. Les dîners à l'école
131.
A. LAIT-ECOLE
Introduction
En 7976, te Ministère de. l'Agriculture, du Québec décidait d'im-
planter progressivement par phases successives la distribution gratui-
te journalière d' un berlcngot de lait et la clientèle scolaire primaire
du Québec.
Les objectifs de ce programme se présentent ainsi
7. Solutionner en partie un problème de malnutrition chez ta po-
pulation étudiante.
2. Eduquer les jeunes étudiants d de saines habitudes alimentai-
res.
3. Sensibiliser tes parents, les directions de commissions, scolai-
res, les directions d'écoles et les enseignants d l'importance d'une
saine alimentation.
4. Accentuer la consommation per capita du lait.
Campagne de sensibilisation d Cas cades -V Achigan
. Cette, année, en 1978-79, ta Commission scolaire des Cascades-VAchigan
bénéficie pour la première fois de ce programme.- C'est pourquoi elle
organise une campagne de sensibilisation d'environ 15 jours pour pré-
parer les enfants d l'arrivée du Lait. Pour se faire, on réunit deux
professeurs par niveau afin de préparer un document contenant des sug-
gestions d'activités de sensibilisation pour tous les degrés des écoles
élémentaires. Partout, on souligne fortement l'événement. Les enfants
participent beaucoup et même les parents dans certaines écoles. On in-
7 3 2 .
siste sur Vimportance, de. la consommation journalière du lait et SUA
les bienfaits de celui-ci pour la santé.
Mités réalisées dans les écoles durant la campagne.
•-Vans toutes les maternelles, les enfants préparent leur macaron "Je
m'en viens" représentant une vache. Aux autres niveaux, tes élèves réa-
lisent diverses activités en arts plastiques [pancartes, dessins, etc)
pour décorer les classes et les cafétérias.
- A St-Roch, on organise un concours pour choisir le nom de la vache•
On vote pouA "Capucine".
- A l'Epiphanie, on expose une vache démontable pour montrer aux en-
fants les quatre estomacs à l'intérieur.
- Chaque professeur informe les enfants sur la valeur nutritive du
lait et sur ses bienfaits pour la santé. On parle des produits lai-
tiers, de la vache, de la collecte et du traitement du tait.
- Vans les niveaux, plus avances, les enfants font une recherche indi-
viduelle sur tes produits laitiers, la ferme et tes bienfaits du lait.
- A Rawdon, des parents fabriquent des mini-posters sur les produits
laitiers.
- Egalement à Raujdon, les enfants de la maternelle recherchent .à. la .
maison des gravures représentant le tait et ses produits.
133.
Jour du lancement
Le jour du lancement, chaque école organise une fête spéciale,
soit à l'intérieur des classes ou au niveau de toute V école.
Voici un relevé des activités réalisées spécialement durant cette' jour-née.
- Diaporamas présentés dans quelques écoles: "Hortense et Stéphanie"
"Histoire du tait".
- A Ste-Julienne, un parent conduit une génisse dans la cour de l'école.
- Partout on chante la "Chanson du lait".
- A St-Lin, des élèves présentent un spectacle de marionnettes aux pe-
tits expliquant tes bienfaits du lait pour la santé.
- Vans toutes les maternelles, les enfants portent le macaron "Je m'en
viens ".
- A Rawdon, ce sont les parents qui viennent présenter te berlingot de
lait aux enfants durant les deux premiers jours de la distribution.
- Partout on déguste avec joie le lait, du premier berlingot qui ...
est o f f e r t . C'est une véritable fête. -
Résultat
Cette campagne de sensibilisation a fortement encouragé tes en-
flants à la consommation quotidienne de lait. Même si les enfants ne
134.
sont pas obligés de boire le lait, la consommation est très forte.
D'après les compilations recueillies par l'équipe, près de 87% des élè-
ves ' prenaient le lait avant la période des fêtes. En février, on note
une légère baisse de consommation mais il reste que la grande majorité
boivent leur lait quotidiennement. Ajoutons par ailleurs que la qua-
lité de lait qui est servi est de toute première importance car si un
enfant décèle un mauvais goût, tous les autres sont influencés et sont
réticents à boire le lait tes jours suivants..
Politique
Il est d noter également qu'en général, tes enfants ne sont pas
obligés de tout boire leur berlingot de lait. Il y a cependant deux
exceptions d cette politiquedans une école, ils sont habituellement
obligés dé tout boire et on nous affirme que ça ne cause pas de pro-
blèmes. Dans une autre école, on oblige les enfants de la maternelle
et non ceux des autres niveaux, quoiqu'en certains endroits on insis-
te pour qu'ils vident leur contenant.
Il faudrait signaler le fait que dans deux écoles, les jardiniè-
res partagent quelques berlingots entre deux enfants qui ne peuvent
tout boire le lait d'un contenant.
Ajoutons que dans trois paroisses on suggère une distribution de
lait au chocolat pour varier un peu la présentation.
J 35
Heu/te de distribution du lait
j
Panions maintenant de l'heure de la distribution du lait à l'éco-
le. V'abord, dans les maternelles, le lait est généralement o f f e r t à
l'heure de la collation, c' est-à-dire au milieu de l'avant-midi ou de
Vaprès-midi, selon le cas. Cependant, quelques jardinières séparent
parfois l'heure du lait de celte de la collation surtout lorsque ce
sont ces dernières qui préparent le menu du goûter. [L'Epiphanie et
Ste-Julienne). Elles estiment que le lait se marie mal avec certains
aliments offerts (ex: orange).
Quant aux élèves des autres niveaux, ils peuvent habituellement
recevoir leur berlingot de lait le matin vers 9 h 15.
Conclusion
Pour conclure, soulignons que le lancement du lait à Cas cades-
l'Achigan a été un véritable succès auprès des enfants et que ceux-ci
semblent apprécier fort bien ce cadeau qu'est le lait qui leur est of-
fert quotidiennement.
B. LES COLLATIONS
Introduction,
Parmi les activités quotidiennes de la maternelle, il en est une
qui occupe une place de choix d la Commission scolaire des. Cascades-l'Achi-
gan: il s'agit de la collation. En e f f e t , toutes les, jardinières ren-
136.
contrées consacrent une période de la journée à cette activité. Elles
profitent de ce temps pour éduquer les enfants à de saines habitudes
alimentaires. Vans toutes tes écoles la période de collation , corres-
pond généralement ci l'heure de la distribution du lait sauf à Rawdon
où. une jardinière sert le lait à. une heure différente.
Politique, des collations
Il semble que l'on accorde partout une certaine importance à la
valeur nutritive des collations. Une politique est d'ailleurs établie
par chaque école pour favoriser une bonne alimentation. A Ste-Julienne
et l'Epiphanie, les parents donnent un montant d'argent tous les mois
et la collation est offerte par la jardinière qui décide du choix des
aliments. A ces deux endroits, on o f f r e des menus variés et nutritifs:
céréales de son et blé entier, fruits et légumes frais., tartines au
beurre d'arachides, biscuits soda et fromage, crème glacée, noix et
fruits secs. A l'Epiphanie, les jardinières achètent selon la saison
des fruits et légumes nouveaux pour faire goûter aux enfants. A Ste-
Julienne, on o f f r e parfois des biscuits sucrés, mais les petits doivent
se rincer la bouche après la dégustation.
Vans tes autres paroisses-, la politique est différente car ce
sont les enfants qui apportent leur collation de la maison. En géné-
ral, le choix des aliments est contrôlé, c'est-à-dire que les jardi-
nières défendent aux petits d'apporter des friandises et des liqueurs
â l'école. Les parents sont d'ailleurs avertis de cette politique au
début de l'année scolaire.
137.
Aliments apportés
Certaines jardinières sont plus restrictives dans le choix des ali-
ments apportés et d'autres moins m A Si-Çaltxte et St-lin, par exempte,
les enseignantes défendent les gâteaux et tes biscuits sucrés. Les en-
fants apportent surtout des fruits et légumes, des tontines au beurre
d'arachide^, des céréales, du fromage, des fruits secs, des poudings au
lait et des fruits en coupe.
Par contre, à Rawdon, Chertsey, St-Alphonse et St-Roch, on tolère
les gâteaux et biscuits sucrés mais ce n'est pas la majorité des en-
fants qui en apporte car on encourage fortement-la consommation d'ali-
ments nutritifs. Comme ailleurs, les élèves mangent des fruits et lé-
gumes, des produits laitiers, des céréales, des tartines au beurre d'a-
rachides et des fruits secs.
Remarque
A Rawdon, une. jardinière nous affirme que, depuis l'arrivée du
lait, la valeur des collations diminue car certains enfants préfèrent
des gâteaux et des biscuits pour accompagner le lait. Par contre,
l'autre jardinière a résolu le problème en séparant l'heure de la col-
lation de celle du lait.
Conclusion
Pour conclure, disons que l'heure de la collation d la maternelle
semble être un centré d'activité propice d l'éducation alimentaire des
petits. En e f f e t , toutes tes jardinières se préoccupent du choix des
- aliments et encouragent tes enfants d bien manger.
138.
C. PROGRAMME EM ALIMENTATION
Introduction
Notre étude maintenant s'oriente vers les programmes en alimen-
tation qui ont pu être diffusés dans l'école, autant au niveau de la
maternelle qu'aux autres niveaux. Les données recueillies nous permet-
tront de savoir:
1. S'il y a eu des informations (toujours au niveau alimentaire)
données aux enfants à l'école;
2. D'analyser le contenu de ces informations;
3. De savoir si on oriente les personnes responsables de ces in-
formations par des dépliants, des guides• informatifs;
4. Quelle place occupe l'alimentation dans l'horaire hebdomadaire
des activités pédagogiques.
5. Quels sont les aliments qui ont été étudiés
Cette étude nous permettra d'analyser:
a. Jusqu'à quel point on s'occupe de donner-de l'information au
niveau alimentaire aux enfants quand il n'y a pas de programme établi;
fa. Quels aliments sont les plus connus par les enfants selon qu'
ils ont reçus certaines informations ou non;
e.. L'influence que ces programmes alimentaires peuvent avoir sur
le résultat des attitudes ou des connaissances en alimentation des en-
fants en vue de Vanalyse de la valeur du programme "Grignote" diffusé
dans une autre commission scolaire.
7 3 9 .
Voici donc les résultats obtenus lors de la rencontre avec les
responsables de la Commission scolaire des Cascades-l'Achigan.
1. Activité alimentaires à la maternelle
a) Descriptions de ces activités
A la maternelle on dénote qu'aucun programme spécifique n'est four-
ni aux jardinières en alimentation. Par contre sept (7) jardinières
[sauf Chertsey) ont étudié pendant un laps de. temps de 2 et 4 semaines
les légumes et les fruits. Elles ont fait découvrir aux enfants de
nouveaux légumes et de nouveaux fruits en les observant, les touchant
et en les mangeant. Deux (2) d'entre elles ont réalisé avec les enfants
une soupe aux légumes, une compote de pommes et salade de fruits tandis
qu'une autre en plus de faire la salade de fruits a fait une visite à
un supermarché en vue de faire connaître aux enfants les différents ali-
ments particulièrement les fruits et les légumes. Elle leur a fait
acheter un fruit qu'ils ont pu toucher, laver, couper, goûter et fabri-
quer en une salade de fruits.
Les huit (S) jardinières ont aussi participé à des activités sur
le lait. Lors du lancement du lait les jardinières ont présenté durant
1 à 3 semaines, des documentaires sur la provenance du lait, par d i f f é -
rents moyens pédagogiques.
Lors des semaines de nutrition réalisées par 2 écoles [St-Roch-de-
l'Achigan, t- Epiphanie)la maternelle participe à la promotion d'ali-
ments. Deux (2) jardinières ont abordé le thème du pain et des cé-
140.
réales. La première s'est surtout orientée à faire goûter aux enfants
des céréales au son tandis que l'autre s'oriente vers le blé, la fa-
rine, le pain, par une visite d une boulangerie.
Les jardiinières par le biais dès collations parlent régulière-
ment aux enfants de l'alimentation d savoir tes aliments qui consti-
tuent une bonne collation et vice versa. En plus, du début de l'année
jusqu'à ta période des fêtes, une jardinière a recueilli des étiquettes»
ou contenants que les enfants lui apportaient de la maison et ouvrait
la discussion afin de classer ces aliments. Pour analyser ou enrichir
leurs activités, trois (3) jardinières utilisent Ali-Vent (St-Calixte,
St-Lin, Ste-Julienne), 6 jardinières utilisent la pochette de la Fédé-
ration des Produits Laitiers (St-Calixte, St-Roch, l'Epiphanie, St-Lin,
Ste-Julienne, St-Alphonse) tandis qu'une 11) collectionne les brochu-
res reçues du Gouvernement ou des compagnies II'Epiphanie) .
L'information donnée aux enfants se fait d 100% par les jardiniè-
res.. Elles reçoivent de l'infirmière des conseils, des documents, des
films, du matériel pédagogique. Vans certains cas, elle stimule le co-
mité de parents et fait la vérification des bottes d lunch. Le dentis-
te,tors de sa visite annuelle, spécifie brièvement les aliments qui
constituent une bonne collation d'après deux (2) jardinières [St-Roch,
Rawdon).
fa) Temps alloué aux activités alimentaires
Etant donné qu'elles. n'ont pas de programme spécifique, il n'y a
pas une période régulière pour parler d'alimentation d la maternelle.
141.
Les jardinières soulignent Valimentation aux périodes de collations
pan. des discussions SUA tes aliments apportés pan. les enfants. En
plus, Il y a des thèmes otî elles abordent les aliments, par exemple,
en automne les fruits et les légumes.
c) Aliments abordés
Donc les aliments tes plus étudiés au niveau de la maternelle sont
les fruits, tes légumes, le lait. Les céréales et le pain sont abordés
seulement par deux [1] jardinières [St-Roch et l'Epiphanie).
d) Résultats des activités
Cette approche plus ou moins approfondie des aliments a quand même
permis aux enfants d'observer, de découvrir de nouveaux aliments et par
le fait même de varier leur alimentation. Cette approche a aussi per-
mis d'inculquer aux enfants de nouvelles habitudes alimentaires, de
leur démontrer que leur alimentation influence leur santé. Toutes ces
démarches auprès des enfants ont une répercussion chez leurs parents:
on sensibilise tes parents à améliorer leur alimentation et à varier
les aliments qu'ils consomment.
Auprès des enfants, une jardinière [St-Alphonse) a évalué par un
test l'acquisition des connaissances des enfants aux niveaux des fruits
et légumes. Elle a noté de bons résultats. Les autres notent que cer-
tains enfants qui n'aimaient- P&s le lait en consomment maintenant et
que les enfants, en parlant chaque jour d'aliments, se souviennent de
certains noms d'aliments nouveaux, mais elles n'ont pas fait de test
spécifique en vue de vérifier ces connaissances.
7 4 2 .
2. Activités alimentaires aux autres niveaux scolaires
a) Des criptioh .
Les autres niveaux scolaires ne bénéficient pas plus d'un pro-
gramme spécifique. Cependant au niveau de toute la Commission sco-
laire lors du lancement du tait, les élèves ont eu des activités con-
nexes d cette promotion du berlingot de lait à l'école., Outre ces
activités au sujet du lait, les élèves reçoivent des informations au
niveau alimentaire lors des semaines de nutrition lancées par
deux écoles {St-Rùch, Rawdon). A ces semaines de nutrition cette
année, le dîner à l'école (St-Roeh) sera abordé dans une école tandis
que l'autre {IZawdon] présentera tous les groupes alimentaires divisés
pour chaque niveau scolaire• Tandis qu'une autre école [Chertsey] a
présenté jusqu'à maintenant les fruits et les légumes et.enchaînera
avec tes autres groupes alimentaires. Leur information s'échelonne
sur toute l'année.
b) Matériel utilisé
Six écoles (Chertsey, Ste-Julienne, St-Alphonse, St-Lin, Epipha-
nie, Kawdon) ont remis à chaque enseignant une pochette de "l'Education
nutritionV Chaque enseignant est libre de l'utiliser ou non. L'infor-
mation diffusée au niveau élémentaire est donc laissée au bon vouloir
de chaque, enseignant.
c) Qjbectifi des activités
Les démarches effectuées durant les semaines de nutrition ont pour
objectifs de permettre aux enfants de connaître les différents groupes
alimentaires et d'améliorer leurs habitudes alimentaires en vue d'une
meilleure alimentation.
143.
V. FETES P'ENFANTS
a) La politique de& d'enfants à l'école
A la maternelle ainsi qu'aux autres niveaux, tes fêtes d'enfants
sont souvent l'occasion d'une célébration spéciale, qu'il s'agisse
des anniversaires de naissance ou des journées fériées telles Noël,
Pâques, etc. Quelle est ta politique de ces fêtes d'enfants à l'é-
cole? A la maternelle on rencontre parfois iSt-Alphonse, Rauodon)
la politique des fêtes collectives c'est-à-dire qu'une fête est orga-
nisée pour célébrer tous les anniversaires ensemble. Vans la plupart
des cas, un goûter spécial est organisé à chacun des anniversaires
sauf dans une classe [Çhertsey) où il n'est souligné que par un
chant. En ce qui concerne l'organisation du goûter, certains la con-
fient aux parents ISt-Lin, St-Roch, St-Alphonse) alors que pour les
autres elle est planifiée et exécutée par la jardinière (Ste-Julienne,
St-Calixte, L'Epiphanie). A Rtwdon, où il s'agit d'une fête collec-
tive, les enfants et la jardinière préparent le goûter.
Lorsqu'il s'agit des fêtes telles l'hallomen, Noël, la fin de
l'année... .ta politique diffère d'un endroit à Vautre. A.St-Roch et
à Cherts.ey, Noël se célèbre avec les étudiants des autres niveaux. A
Ste-Julienne, chacun des thèmes reliés à Valimentation est clôturé t
par une fête, accompagnée d'une dégustation: par exemple "la fête des
fruits" où les enfants apportent des fruits et où l'on prépare une sa-
lade de fruits; "la fête des légumes" une soupe aux légumes est prépa-
rée...
Aux autres niveaux, la politique varie selon chaque professeur.
144.
6) Menu des fêtes d'enfants
Que mangent les enfanté lors de ces fêtes? A la maternelle,
règle generate, les bonbons et les chips sont absents du menu sauf
à St-Alphonse où ta jardinière o f f r e un suçon ou un bonbon d chaque
enfant lors de son anniversaire. On remarque que dans cette même
classe, les chips sont présents lors de la fête collective. A Rmdon,
la jardinière dit permettre les bonbons de temps à autre. Cependant,
les boissons gazeuses sont totalement absentes des fêtes d'enfants.
Plusieurs endroits conservent la tradition du gâteau d'anniver-
saire' St-Roch, St-Lin, Ste-Julienne, St-Alphonse ont du gateau
pour célébrer hloSl, etc. A S-C-Roeii, ce gâteau s'accompagne de bis-
cultSrSaùx&iïicheSi fruits,-légumes, fromage et d St-Alphonse de chips
et de jùsr A. l'Epiphanie, un gâteau est servi d la fin de l'année seu-
lement alors que durant les anniversaires le nemu se compose de rai-
sins secs, amandes, noix... Rawdon o f f r e un gâteau à W o&l et of fret,
des canapés, produits laitiers et fruits lors des anniversaires. A
St-Calixte, les enfants mangent des raisins secs, amandes et noix
lors des fêtes d'enfants.
Vans l'ensemble, H ressort donc que les bonbons, chips, boissons
gazeuses se font rares mais le gâteau reste populaire lorsqu'il s'a-
git de célébrer les fêtes d'enfants d la maternelle.
Aux autres niveaux, on retrouve des chips et du chocolat d St-
Ràch et d St-Calixte. Les enfants y mangent aussi des sandwiches,
gâteaux, fromage, lait et jus de fruits.
145.
c) Assistance des parents aux fêtes d'enfants
L'école invite-t-elle les parents à participer aux fêtes d'enfants?
Vans plusieurs classes [St-Rock, St-Calixte, St-Lin, Rawdon) les parents
sont invites à assister aux fêtes et la réponse semble bonne sauf à
St-Lin où peu de parents s'y rendent. A Ste-Julienne on invite tes pa-
rents à Noil seulement, alors qu'à l'Epiphanie, S t-Alphonse et Chert-
sey, les parents ne reçoivent pas d'invitation de l'école.
E. L'INFORMATION AUX PARENTS
a) Information aux parents concernant le programmé alimentaire à V école ! "
L'école envoie-t-etle des informations aux parents de quelque na-
ture que ce soit, afin de tes renseigner sur les activités se reliant
à l'alimentation dans les différentes classes?
Vans Vensemble l'information donnée aux parents semble plutôt
mince. En e f f e t dans trois endroits (St-Lin, St-Alphonse, Rawdon) l'in-
formation se résume à un circulaire que l'école a fait parvenir aux pa-
rents lors du lancement du programme LAIT-ECOLE et qui donne quelques
renseignements sur la tenue de ce programme. A Chertsey et à St-Calix-
te une note est envoyée aux parents au début de l'année afin de les
inciter à donner aux enfants de bons aliments comme collation. A Ste-
Julienne tes parents ne reçoivent aucune information.
- Par contre, à St-Roch, l'école envoie un journal aux parents,
"Le Vidéo Notre-Vame", qui renferme des articles concernant l'alimen-
tation à l'école. Ve plus, des dépliants informatifs sur les bottes
146.
à lunch, le. lait, les fruits et les légumes, les bonnes collations sont
fournis aux parents. Lors d'une semaine de nutrition organisée par .l'é-
cole, les parents sont informés au sujet des activités réalisées lors
de cette semaine par le biais d'une réunion générale des parents peu
avant la tenue de cette semaine de nutrition. A l'Epiphanie, des dé-
pliants sur les bottes à lunch sont donnés aux parents, via les enfants
(ceux qui dînent d l'école) et une brochure sur le lait est envoyée
lors du lancement du programme LAIT-ECOLE.
b) Intérêt des parents vis-à-vis des activités de leurs enfants. d'la maternelle /autres niveaux. !
Les parents sont-ils plus intéressés d ce que font leurs enfants
à la maternelle qu'aux autres niveaux1
La réponse à cette question est affirmative sauf à Chertsey et à
St-Roch. En e f f e t la majorité des écoles remarque un intérêt accru à
la maternelle et tente d'expliquer cet intérêt par diverses raisons:
- Parce que les enfants partent de ta maison pour la première
fois , on leur demande davantage de s 'impliquery
- L'intérêt est plus grand parce que l'enfant est plus, dépendant,
plus j eune;
- Les parents à la maternelle veulent connaître le potentiel de
leur enfant;
Ve.ces raisons, on déduit que l'intérêt des parents. décroît aux
autres niveaux. A Chertsey, on note une collaboration des parents f bonne,
d'ailleurs, égale à la maternelle autant qu'aux autres niveaux. A St-
Roch tes parents présentent te. même intérêt dans les deux cas mais par-
7 47
ticlpent plus à la maternelle pan.cz qu'on le6 y Invite plus souvent.
c) Informatio n en nutritton reçue pan. Izs parents ^ de l'école
En dehors de l'école, quelle Information reçoivent les parents en
cz qui concerne l'alimentation?
Cette Information, si l'on exclue la télévision, publicité, revues..
est nulle dans la totalité des cas.. En-effet; sauf pour une,-conférence
donnée par le C.L.S.C. de la région (C.L.S.C. Joli-Mont) l'an dernier
à Ckertsey, ayant pour thème l'alimentation, et un. projet de journal
communautaire renfermant de l'information en nutrition à Ste-Julienne,
tes parents ne reçoivent pas d'information en alimentation en dehors
de l'école. .
F. ACTIONS CONCERNANT L'ALIMENTATION PAR LE COMITE V ECOLE
Vans chacune des écoles,un comité composé de parents, du directeur
de l'école et d'un représentant des enseignants a le rôle de comité con-
sultatif veillant à la bonne marche de l'école. V a-t-il des actions >
concernant l'alimentation qui ont été élaborées par le comité d'école
cette année? Si oui, lesquelles? •
Il y a eu de telles actions dans toutes les écoles sauf à l'Epi-
phanie. A St-Calixte, afin d'augmenter la consommation de fruits et
de légumes et d'en faire connaître de nouveaux, le comité d'école a
organisé une vente dé fruits et légumes une fois par semaine, à l'heu-
re du dîner. Vans cette même école, ainsi qu'à St-Câme et à Ste-Julienne
148.
une soupe ou'uk bouillon chaud est o f f e r t aux enfants, le mardi, durant
la saison froide. Le comité d'école se charge de recueillir les fonds
et les ressourcés humaines nécessaires d cette activité. À St-Alphonse,
ce service sera o f f e r t dis qu'on pourra en assurer le financement. A
Chertsey une dégustation de fruits et légumes ainsi qu'une dégustation
de fromage sont organisées. Les aliments sont offerts par des commer-
çants de la région. A Rawdon et d St-Roch, diverses activités sur l'a-
limentation ont lieu dans le cadre d'une semaine de la nutrition. A
St-Lin, afin de diffuser de l'information sur les dîners d l'école, .
des renseignements sont envoyés aux parents, concernant Valimentation,
par le biais d'un journal mensuel. A St-Rochp des informations sembla-
bles sont fournies sous forme de dépliants et par l'intermédiaire d'un
journal.
Quels sont les résultats de ces actions?
A St-Calixte oil une soupe est offerte te midi, 90% des étudiants
en prennent. A S*-Roc/t, où. de l'information en nutrition est diffusée
aux parents, A boite d lunch), on note, une amélioration des collations
et des diners d l'école depuis trois ou quatre ans, et un changement
dans tes habitudes alimentaires des enfants. L'amélioration se fait
sentir surtout chez les plus jeunes. Cependant, en général, les en-
fants connaissent mieux les aliments ainsi que l'importance du déjeu-
ner pour bien commencer la journée.
149.
G. PRESENCE D'UN COMITE DE NUTRITION A L'ECOLE
Un tel comité n'existe que dans deux régions soit à Rawdon et à
Ste-JulLenne.
Qùi compose ce comité?
A Rawdon, ce comité est composé de deux parents qui travaillent
une demi', journée par semaine. À S te-Julienne, il est composé de trois
à quatre parents (ce nombre pouvant augmenter jusqu'à sept dépendant
des besoins).
Quel est le mandat de ce comité?
A Rawdon, ce comité a'pour, objectif de fournir une aide pratique
à l'école sur le plan alimentaire.
A Ste-Julienne son but est de:
1.déterminer les besoins, de'l'école sur le plan de.la nutrition;
2.déterminer les priorités des enseignantes dans ce domaine;
3.Donner de Vinformation aux parents;
4.Déterminer un calendrier d'activités avec tes parents;
Quelles sont ces activités?
A Rawdon le comité s'occupe de:
1. Superviser les bottes à lunch, à l'heure du midi;
2. Faire du matériel éducatif pour les jardinières, (jeux...) à la
maternelle.
3. Participer au lancement du programme LAIT-ECOLE.
-4. Décorer les salles pour les fêtes (Noël...) avec des aliments
tels fruits-légumes.
150.
A Ste-Julienne les activités consistent à:
1. Organiser le lancement du programme LAIT-ECOLE. Cette année,
la visite d'une génisse à l'école fut réalisée et la distribution du
tait s'est effectuée par tes parents.
2. Organiser te Club des Gobe-Lait, accompagné.d'un concours
d'affiche, en relation avec le programme LAIT-ECOLE.
H. LES DINERS A L'ECOLE
Introduction
Pour connaître un peu ce qui se fait en alimentation d la Commis-
sion scolaire dés Cas cades-l'Achiganr nous avons interrogé tes groupes
rencontrés au sujet des dîners d l'école. D'après les compilations
recueillies, 1740 élèves prennent le repas du midi d l'école, , soit la
grande majorité de la clientèle scolaire.
Aliments chauds
Nous avons demandé aux personnes interrogées si des aliments chauds
étaient servis à l'heure du dîner et dans six 16) paroisses, la répon-
se est positive. En e f f e t , on o f f r e gratuitement la soupe aux enfants
d St-Calixte, Ste-Julienne, Chertsey et St-Câme, alors qu'd Uawdon et
St-Koch, les élèves doivent payer.. Par contre, d VEpiphanie, St-
Atphonse et St-Lin, on ne sert aucun aliment chaud.
Lorsque la soupe est offerte gratuitement, le financement vient
soit du comité de parents ISt-Calixte),des Caisses Populaires ( Chertsey',
St-Câmeï ou. du groupe Optimiste {Ste-Julienne)..
75 7
Informations SUA les bottes à lunch
Vonne-t-on dos Informations SUA les bottes -à lunch?
A cette, question, trots QAoupes répondent OUT, deux nous parlent
du projet à venir et trois autres disent NON.
Les informations données sont souvent envoyées aux parents .sous
forme de dépliants ou lettres, mais notons qu'à l'Epiphanie, on a pré-*
s enté aux enfants un film intitulé "La botte à lunch à Nathalie" et
qu'à St-Lin. et St-Roch, des articles sur le sujet des dtners à l'école
paraissent dans le journal mensuel scolaire à l'intention des parents.
Vérifications des bottes à lunch
Soulignons également qu'une certaine vérification des boites à
lunch se fait à l'heure du diner pour encourager les enfants à consom-
mer des aliments nutritifs. Souvent, c'est l'infirmière qui vient vé-
rifier la qualité des menus une fois ou deux par année mais entre
temps, les surveillantes du dîner ou les directeurs d'école examinent
parfois les bottes à lunch des élèves„
Aliments apportés
En général, la qualité des menus semble être assez bonne selon les
témoignages recueillisLes enfants apportent des sandwichs à la vian-
de, au fromage, au beurre d'arachides,quelques aliments chauds, des jus,
des fruits et légumes, des produits laitiers, des gâteaux et des bis-
cuits. A Cherts ey, on défend les chips et les liqueurs pour donner une
suite logique à ce qui se fait à la maternelle en alimentation. Par
ailleurs, à Ste-Julienne, tes menus sont déficients dans plusieurs cas,
152.
mais ce n'est pas dramatique selon les personnes. Interrogées. A cet
endroit, les chips et les liqueurs sont tolérés. Ailleurs, on n'a
pas spécifié le contenu des bottes à lunch mais II est à noter qu'à
deux endroits [Chertset/ et St-Calixte), on déplore le mauvais entre-
tien de centaines bottes à. lunch.
Vente d'aliments
Maintenant, panions de la vente de certains aliments à l'école.
Un fait Intéressant est à souligner, c'est qu'aucune machine distri-
butrice n'offre des friandises et des liqueurs aux enfants de la Com-
mission scolaire des Cascadés-l'Achigan. - Par,contre, on vend des ali-
ments. En voici~la liste:
' ALIMENTS VENDUS ENDROITS
Jus d'orange vitaminé et breuvage aux fruits
Chertsey, Rawdon, St-Roch, St-Lin, St-Calixte et l'Epi-phanie.
Lait L'Epiphanie et St-Calixte
Biscuits à la farine d'avoine L'Epiphanie et St-Roch
Gâteaux St-Lin et St-Roch
Soupe Rawdon et Si-Roch
Cho colait au lait St-Calixte
Conclusion
Pour-conclure, on peut dire que les autorités semblent préoccupées
par la qualité des menus que les- enfants apportent à l'école et qu'el-
les travaillent auprès des élèves pour maintenir de saines habitudes
alimentaires tout au long de l'année scolaire.
7 5 3 .
777. CONCLUSION
7. Portrait de, la population de la Commission scolaire des Casca-dos-U Achigan. -
Il se dégage de. cette étude un portrait-type de ta Commission sco-
laire des Cas cades -V Achigan.
Cette Commission scolaire regroupe deux (2) villes, Kawdon et St-
Lin, et huit [î] villages: Chertsey, Ste-Julienne, St-Calixte, St-Roch,
l'Epiphanie, St-Cdme, St-Alphonse et Ste-tàarceltinc. La population
de ces villes et villages s'accroît régulièrement depuis quelques an-
nées d'une population de touristes qui s'installent d demeure avec
l'amélioration du réseau routier et l'attrait de là vie d la "campagvie".
Ces municipalités comportent donc plusieurs sous-centres situes autour
de nombreux lacs de la région. Comme les distances entre ces nouveaux
centres et l'école est grande, nous voyons les dîners d l'école regrou-
per jusqu'au 2/5 et même plus de la population écolière de chaque école.
Les deux, villes fournissent les services essentiels aux popula-
tions des villages, mais ces services sont en général insuffisants:
exdentiste, médecin... Par contre, les C.L.S.C. font un travail de
prévention et tentent de rejoindre les gens dans leurs milieux de vie.
Plusieurs parents doivent quitter le village chaque matin pour
aller travailler d Joliette ou même d Montréal, le travail o f f e r t sur
place étant insuffisant.
,11 y a quatorze (74) écoles primaires dans la Commission scolai-
re des Cas cades-l'Achigan, regroupant 3,353 élèves et 757 .5 professeurs.
154.
. 2. E t u d e àù niveau alimentaire
a] Après avoir complété toutes les données des Interviews, nous
constatons une quantité intéressante d'initiatives touchant le secteur
alimentaire réalisées à la Commission scolaire des Cas cades-l'Achigan.
Même s'il n'y a aucun programme officiel et obligatoire concernant l'a-
limentation, toutes les jardinières sont sensibilisées d l'importance
de saines habitudes alimentaires pour les enfants. Chacune réalise un
centre d'intérêt sur les fruits et les légumes surtout en début d'année.
Ve plus comme cette Commission scolaire bénéficie du programme L AIT-
ECOLE pour la première fois, toutes les jardinières ont réalisé cette
année un centre d'intérêt variant d'une à trois semaines sur le lait
et ses sous-produits. Par contre, les deux autres groupes alimentai-
res abordés dans "Grignote" (viande et substituts., pain et céréales)
sont plus négligés.
On a.souligné aussi toutes les informations "non-planifiées" don-
nées lors des collations d la maternelle. C'est le moment idéal pour
parler de nutrition et ce moment priviligié revient tous les jours de
l'année. Les jardinières disent en profiter pour donner plusieurs
notions alimentaires aux enfants.
b) Parallèlement il n'y a aucun programme officiel et obligatoire
en alimentation aux autres niveaux du premier et deuxième cycles du
primaire d cette Commission scolaire. Chaque professeur utilise d son
gré la pochette "Education-nutrition". Vans quelques écoles, on sem-
ble s'orienter vers des journées ou des semaines alimentaires (journée
du fromage, des produits laitiers, des fruits et légumes, etc). On
concentre toute l'information sur l'alimentation lors de ces journées
155.
ou de ces semaines que l'on cloture, par une. dcgu&tatlon. Les maternel-
les sont associées à ces événements. On a manifesté .beaucoup d'enthou-
siasme vis-à-vis ce type, d'enseignement et on a même prononcé le mot
"fête" pour résumer la participation des élèves.
c) Nous voulons retenir maintenant ce qui nous semble l'apport le
plus original pouvant être intégré au programme "Les Découvertes de
Grignote": la formation dans deux écoles d'un "comité-nutrition" compo-
sé de parents. Ce comité est associé à la planification,à la prépara-
tion et aussi à la réalisation de toutes tes activités qui touchent à
Valimentation dans l'école. Il peut décharger le professeur de plu-
sieurs corvées. Il est aussi le lien avec tous les parents et permet
une continuité maison-école, école-maison au niveau de tout ce qui
touche la nutrition.
d) Dans cette Commission scolaire où. les diners à l'école concer-
nent un grand nombre de familles,ce même comité peut élaborer diverses
actions pour améliorer cette période importante.
La Commission scolaire l'Industrie devra probablement elle aussi
expérimenter "les dtners à l'école" suite à la lettre de M. Pierre
Parent, directeur général de la Direction générale des réseaux aux
commissaires et aux syndics d'école, le 19 décembre 1978. [ c f . lettre
en annexe]. Comme "le gouvernement estime que les parents sont les
mieux placés pour assumer la responsabilité première de l'organisation
de ce service", la. mise sur pied d'un comité-nutrition serait peut-être
à favoris ex.
.156
e) Plusieurs personnes rencontrées lors des Interviews ont mani-
festé de l'intérêt vis-à-vis le programme "Les Découvertes de Grignote".
Si les conclusions du projet à l'évaluation de ce programme s'avè-
rent positives, le Vépàrtément de santé communautaire pourrait peut-
être o f f r i r à la Commission scolaire des Cas cades -V Achigan dé vivre
dans ses maternelles le programme "Grignote". Ce serait un remercie-
ment tangible à notre groupe-contrôle, pour ta grande collaboration of-
ferte au projet.
CHAPITRE 1/ 757
• ETUDE DESCRIPTIVE DE LA COMMISSION SCOLAIRE — L'wusrm AU Nït/ÉAu alimentaire
1. INTRODUCTION
a) Objectif
L'amélioration des habitudes alimentaires de la population est un
objectif qui n'est pas visé uniquement par le programme "Les Découver-
tes de Grignote" et nous devons être conscients que toutes les actions
menées en dehors da programme, de quelque nature qu'elles soient, sont
elles aussi susceptibles de jouer un râle positif sur le mode d'alimen-
tation de la population-cible. Le but du présent exposé est d'analy-
ser la nature de ces actions, afin de voir dans quelle mesure elles
interviennent, parallèlement aux activités du programme, dans la pour-
suite de nos objectifs.
b) Historique
La nutrition fait les manchettes depuis, quelques années mais quelle
a été t'amorce de tout ce branle-bas et quel cheminement celui-ci a-t-il
suivi? Il faut revenir quelques années en arriére et jeter un coup
d'oeil du câté de"Venquête Nutrition-Canada'! Cette étude dont les ré-
sultats furent connus par le biais de trois rapports publiés en 1973,
1975, 1977, nous apprenait que les Canadiens se nourrissent plutôt mal
et depuis ce temps-là on entend pn peu partout que "la moitié des adul-
tes présentent un excès de poids", nous mangeons en moyenne 100 lbs de
sucre par habitant par année"; etc. Quelques points saillants sur la
situation au Québec ont d'ailleurs été mentionnés dans l'introduction
du présent rapport.
158.
A la suite de ces publications, te Québec fut ta première, provin-
ce à esquisser une politique de Valimentation [sept. 1977) par l'éta-
blissement d'un programme dont tes objectifs couvrent les dix prochai-
nes années et visent à rééquilibrer le régime alimentaire des Québécois.
* En plus de l'arrivée de cette politique, la création, en 1972,
des C.L.S.C• et des V.S.C. a contribué à mettre la nutrition de l'avant.
C'est en 1974-1975 que les 32 V.S.C. de la province se voyaient dotés
d'un poste de dlététlste-nutrttlonnlste et le V.S.C. de Lanaudlère de
la région de Jotlette bénéficie des services de deux de ces spécialis-
tes (travaillant toutes les deux d temps partiel). Il n'existe cepen-
dant pas de C.L.S.C. dans les limites de la Commission scolaire l'In-
dustrie.
c l Méthodologie
Nous ferons donc une brève revue de tout ce qui a été diffusé à
Joliette et dans les environs en terme d'Information en nutrition durant
l'année 1978-79 en regroupant ces Informations selon la source d'où, el-
les proviennent.
1. Ministère de la Santé et du Bien-Etre social [gouv. féd. )
2. Ministère des Af f foires sociales (gouv.proô. ) 3. Industrie alimentaire 4. Chaînes d'alimentation 5. Journaux, revues 6. Emissions de télévision 7. Rencontres sur Valimentation, événements spéciaux.
15 9
11. RELEl/E PES" PRINCIPALES SOURCES P'INFORMATION AU NIVEAU ALIMENTAIRE
a) Ministère de la Santé et du Bien-Etre social
Le vendredi 19 janvier 19 79 à 19k30 débutait, d la télévision de
Radio^Canada, une nouvelle émission "Bonjour, comment:mangez-vous?",
faite en collaboration avec le Ministère de la Santé nationale et du
Bien-Etre socalt et ta société Radio-Canada. Cette série de 13 émis-
sions s'adresse aux enfants de 8 à 12 ans et se veut une initiative aux
bonnes habitudes alimentaires. A travers des sketches, des marionnet-
tes, des chansons, des films amusants, on transmet d l'enfant des con-
naissances qui développe 4a .prise de conscience'^ace d Valimenta-
tion. C'est donc d ce public-cible que s'adresse cette série ainsi
qu'd tous ceux qui pensent d leur avenir alimentaire et qui veulent en
savoir un peu plus long sur la nutrition.
Le Ministère de ta santé publie depuis avril 1977, un nouveau
guide alimentaire canadien, distribué dans la région par l'entremise
des diététistes-nutritionnistes du V.s.C., lors de diverses rencontres
avec des groupes (parents,...) ou des organismes (A.F.E.A.S. ). Ce gui-
de est un modèle destiné d aider les personnes de tout dge d faire
chaque jour un choix judicieux de leurs aliments.
En mai 1977, ce ministère, en collaboration avec Agriculture Cana-
da, lançait une nouvelle publication "La nutrition à bon prix". Il y
est question du guide alimentaire canadien, dé conseils . pratiques sur
la façon de choisir les produits du marché d'après leur valeur nutriti-
ve et leur coût, de l'étiquetage des produits, de ta conservation des
aliments. Ce qu'il y a d'intéressant ici c'est que la compagnie Keltog
160.
Salada Canada. Inc. fait depuis p e u la promotion de cette, publication
en apposant, sur l'emboîtage de plusieurs de ses produits, un coupon
de commande permettant d'obtenir cette brochure en écrivant d la com-
pagnie Kellog Salada. Cette nouvelle initiative s 'insère dans une cam-
pagne publicitaire vantant les mérites d'une saine alimentation.
6) Ministère des Affaires sociales
Dès mars 1978 le gouvernement québécois décide de consacrer $85 000
à une vaste campagne pour la promotion de la santé. La première phase
de cette campagne s'étend de mars à juin 1978 et la deuxième phase cou-
vre l'année 1979 au complet. " A u Québec faut se tenir en santé", c'est
le mot d'ordre donné par te ministre Lazure lors du lancement de cette
vaste campagne de contre-publicité s'attaquant:
1. d nos habitudes alimentaires
2. à l'usage du tabac
3. d l'abus de médicaments
Première suite concrète d ta politique québécoise en matière de
nutritions, cette campagne porte dans une large mesuré, sur la nutrition
et vise d corriger nos habitudes alimentaires. Elle se présente sous
forme de messages publicitaires à' la télévision et d la radio, de pan-
neaux-réclames, d'affiches et de dépliants.. Pour l'année 1979, on
prévoit aussi la publication d'un guide alimentaire, destiné aux con-
sommateurs, qui sera distribué d travers tout le Québec. Cette contre-
publicité vise d réduire la consommation de sucre et de matières grasses,
d augmenter l'apport en cellulose, en fruits et en légumes et à favo-
riser la consommation de '3 repas équilibrés par jour,
161.
Le ministère publie périodiquement des bA.ochuA.es, dépliants, SUA
différents aspects de. l'alimentation, ceux-ci étant distribués dans
la région par l'intermédiaire du V.S.C.
c) Industrie alimentaire
Différentes compagnies d'alimentation amorcent une publicité orien-
tée vers la valeur nutritive de leurs produits, suivant ainsi le mou-
vement mis de l'avant par les organismes gouvernementaux et les asso-
ciations de consommateurs. Citons quelques exemples:
- Kellogg Salada qui, en plus de distribuer la brochure "La
nutrition à. bon prix" (ctf. en ï ) , fait depuis quelques an-
nées la promotion de ses céréales de son en vantant les mé-
rites de la cellulose et souligne l'importance du petit
déj eûiner.
- La Fédération des Producteurs de lait du Québec qui dit que
"Boire du lait, c'est se fleurir l'intérieur".
- L'Office Canadien de Commercialisation du Vindon qui mentionne
dans sa récente publicité quer"Accaas.e de sa valeur nutritive
et de son prix très économique, la dinde, faut s'en servir".
Il faut aussi souligner Vapparition, sur le marché, de nouveaux
produits qui se veulent plus nutritifs:
- Quaker et la tablette Croque-Nature
- General Mills et le Granola en barre
- Les nouvelles céréales à grains entiers ICrachlin'Bran:..)
- Le pain quotidien
- Les gaufres au son
- Le yogourt glacé etc...
162.
Ces innovations sont an reflet de l'ajustement que l'on entrevoit
chez certaines compagnies afin de s'adapter aux nouvelles exigences
des. consommateurs.
d] Chaînes d'alimentation
La coopérative régionale de Lanaudière, par le biais du nouveau
Cooprix de Joliette [ouverture en novembre 1978), renseigne te public
gna.ee d son kiosque d'information d la consommation où l'on donne des
recettes toutes les semaines ainsi que des dépliants. Exemples:
- ''Veut-on s'alimenter naturellement au supermarché?"
- "Vos intestin&isont-ils en forme?"
- "Le sucre, un besoin ou une gâterie?"
et des conseils sur l'alimentation. Vans les allées du magasin,des
affiches sont installées prés des aliments pour informer les gens sur
les produits [valeur nutritive, codt, quantité dé sucre et de gras...).
Chaque semaine une étude est effectuée sur la valeur alimentaire d'un
groupe de produits. La revue Cooprix, publication mensuelle, est aussi
une source d'information et la coopérative, publie,P^ l'intermédiaire
des journaux locaux "Joliette-Journal" et "L'Action" des articles trai-
tant de la bonne alimentation, Toutes ces activités sont sous la res-
ponsabilité d'un conseiller en consommation, attaché à Cooprix.
Vês mai 1977, les magasins Dominion lançaient un nouveau program-
me appelé Boni-Nutrition dont le but est d'inciter le consommateur à
mieux s'alimenter en lui signalant, d même les produits offerts d prix
réduits, ceux qui sont le plus profitables d la santé. Seuls les pro-
163.
doits faisant partie de la liste des aliments recommandés pan. le guide
alimentaire canadien et faisant l'objet de réductions appréciables sont
sélectionnés comme boni-nutrition. Les bonis sont identifiés par un
sigle dans tes journaux chaque semaine et par des collants en magasin.
Cette initiative fait suite aux recommandations du Ministère des Affai-
res sociales et est menée par Louise Vesaulniers, diététiste-conseil
chez Dominion.
La chaîne d'alimentation AI/A met d la disposition de ses clients
des copies du guide alimentaire canadien.
e ) Journaux, revues
- Journaux
in plus des grands quotidiens tels le Devoir, la Presse, le Jour-
nal de Montréal, qui présentent des chroniques sur l'alimentation, les
journaux locaux "Joliette-Journal" et "L'Action" publient périodiquement
divers articles se rapportant aux aliments. Exemples:
- "Conseils pratiques sur le fromage"
- "Le lait, aliment d'une valeur nutritive incontestable"
- Revues
Coopnix [cf.4}
L'Office de la protection du consommateur publie une revue mensuel-
le d'information "Protégez-vous" qui renseigne le public sur différents
sujets, dont l'alimentation. Cette information se présente souvent
sous forme d'analyse comparative de différents produits ou services,
coût versus qualité, et guide le consommateur vers un meilleur choix.
164.
L'Institut de Promotion des Intérêts du'ConSommàteur.\i.P.l.C)
publiait jusqu'en novembre 1978, une revue dans le.même genre "Le Ré-
veil du Consommateur".
La revue Châtelaine, par la chronique mensuelle "Nutrition" de
Louise Lambert-Lagacé [diététiste], se révêle une source d'information
â la portée de tous et présente un éventail de sujets qui capte l'in-
térêt du lecteur et répond â plusieurs de ses interrogations en ma-
tière d'alimentation.
Plusieurs autres revues "Madame", "Vivre", etc., publient fréquem-
ment des articles sur Valimentation.
tf) Emissions de télévision
"Bonjour, comment mangez-vous?1' (c^. H
Radio-Québec diffuse, depuis le 11 janvier 1979, "Manger comme du
monde", une série d'émissions sur l'alimentation qui incitent tes gens
â se nourrir sainement tout en se régalant.
"Consommateur plus", à Radio-Canada, est une émission d'information
sur la consommation et l'alimentation y figure parmi les sujets les
plus fréquemment abordés. On y compare différents produits, on y met
le public en garde contre ta publicité abusive, etc...
Télé-Métropole renseigne le public en matière d'alimentation par
le biais de deux de ses émissions quotidiennes. En e f f e t , Louise Lam-
bert-Lag acé participe régulièrement à l'émission "k la bonne heure"
et Louise Vesaulniers revient chaque semaine â l'émission "Bonjour
Madame". Ces deux diététistes donnent de précieux, conseils au public
de CTTM.
165.
g) Rencontrés sur Valimentation, événements spéciaux.
- Rencontres
La présence, au P-S.C. de ta région, de deux nutritionnistes, a
donné lieu d diverses rencontres sur l'alimentation dans te cadre de
réunions de parents, de professeurs ou de citoyens.
Cette année, neuf (9) rencontres avec tes différents comités d'é-
cole de la Commission scolaire l'Industrie ont permis de renseigner
les parents de ces comités sur la nature des activités vécues par leurs
enfants dans le cadre des programmes de nutrition scolaire. Ces ren-
contres donnent lieu d divers échanges sur l'alimentation et sont de
nature d sensibiliser tes parents d l'importance de "bien manger" tout
en les renseignant sur la façon dont leurs enfants recevront ce messa-
ge d l'école.
Les rencontres avec les professeurs se présentent sous forme d'a-
teliers oit la nutritionniste présente les différents programmes d'édu-
cation en nutrition, conçus selon tes niveaux d'apprentissage scolaire,
afin d'inciter les professeurs d appliquer ces programmes dans leur
classe. Depuis 3 ans, les efforts des• nutritionnistes du P.S.C. se sont
concentrés sur la promotion d'un programme d'éducation en nutrition au
niveau du premier cycle [1ère, 2è,3è année) du primaire et depuis le
mois de septembre, 8 rencontres ont eu lieu avec différents professeurs
de ces niveaux. L'application de ce programme dans tes écoles de la
Commission scolaire l'Industrie contribue â promouvoir la bonne alimen-
tation, un peu de la même façon que te programme "Les Découvertes de
166.
Grignote" [quoique de façon moins intensive) et se veut la suite logi-
que du programme pour le passage de la maternelle au primaire. L'en-
fant y apprend à identifier les aliments, et les classifier en groupes
alimentaires et. à constituer des repas complets.
L'A.F.E.A.S, , un organisme existant dans plusieurs paroisses de
la région, organise fréquemment des rencontres où. des conférenciers sont
invités à parler de sujets variés. Cette année, 3 rencontres sur l'a-
limentation ont eu lieu sur le territoire de la Commission scolaire
l'Industrie et les nutritionnistes du V.S.C. ont répondu à la demande
de l 'A .F .E .A .S . des paroisses suivantes: St-Liguori, Crabtree et Ste-
Tkérêse. On y parle de la préparation des aliments, d'achats, de me-
nus , etc.«.
- Evénements spéciaux
Pour souligner l'Année Internationale de l'Enfant, un colloque ap-
pelé. "Magoshan" a été organisé par Mond'Ami, Jeunesse du M onde et CREPI
Lanaudiére. La responsable de cette journée,Mlle Jeanne Charette, a deman-
dé à. l'équipe "Grignote" de préparer un kiosque intitulé "Alimentation-
Santé" et de solliciter la participation de quelques enfants. L'évé-
nement a eu lieu le 28 avril. 1979, à la polyvalente Thérèse-Martin et
a donné lieu à des activités telles la préparation d'une salade de lé-
gumes, la fabrication de beurre d'arachides... devant un public curieux
et intéressé.
' Le camp "Bout en train" camp de formation des moniteurs de terrains
de jeux de la région Lanaudiére, a fait appel à l'équipe "Grignote" afin
767.
d'organiser une période, d'in formation en nutrition pour tes moniteurs
qui seront d Voeuvre dans les différents terrains de jeux, au cours
de l'été 1979. Cette initiative a pour but .de sensibiliser les moni-
teurs d l'importance d'une saine alimentation, de leur donner l'infor-
mation nécessaire d la diffusion de cette information et de les guider
dans l'élaboration d'activités susceptibles d'intéresser les enfants
tout en amenant d "mieux manger
CHAPITRE VI
JUSTIFICATION
A. COMMENTAIRES DES PARENTS SUR LE PROGRAMME
Introduction
Lors de. notre, dernier sondage téléphonique, nous avons interrogé
JLes parents des enfants de la maternelle de l'Industrie sur le program-
me "Les Découvertes de GrignoteNous voulions vérifier jusqu'à quel
point les notions du programme avaient atteint tes parents par te biais
de l'enfant„
Les questions posées visaient à faire ressortir qui, de l'enfant
ou de la jardinière avait informé les parents sur le programme. Nous
voulions de plus relever les changements alimentaires remarqués chez
l'enfant par les parents, tes changements alimentaires perçus au niveau
familial et les améliorations suggérées.
SUA le nombre global de cent douze parents interrogés, quatre-vingt-
quinze d'entre eux ont dit connaître Vexistence de. Grignote à la ma-
ternelle tandis que dix-sept parents l'ignorent complètement dont seize
pères et une mère. Précisons qu'autant de mères que de pères ont répon-
du à ce sondage.
Degré de satisfaction des parents
Les parents interrogés sont-ils satisfaits du programme "Les Dé-
couvertes de Grignote"? Voici les qualificati fs: utilisés pour témoi-
gner leur satisfaction.
169.
La majorité des parents interrogés semble très satisfaite du pro-
gramme enseigné d ses ' enfants. ,Les. qualificatifs utilisés .passent , i
par excellent, parfait, très bon, formidable, épatant, très bien,etc..
Les autres parents moins enthousiastes trouvent quand même du bon dans
ce programme en le qualifiant comme "pas si mat, pas pire, ça a de l'al-
lure". Certains parents ajoutent que le programme renseigne l'enfant
et l'encourage d avoir de bonnes habitudes alimentaires que les parents
ont parfois de la difficulté d faire respecter d la maison. Vautres
précisent que ce programme habitue l'enfant d goûter aux aliments moins
connus ou moins aimés et t'aide d prendre conscience de l ' e f f e t des ali-
ments sur sa santé en étudiant ta quantité de sucre contenu dans les
aliments ou en découvrant que le calcium contenu dans le tait et les
produits laitiers sont bons pour lui.
Changements alimentaires perçus chez l'enfant
En général, les parents disent avoir perçu des changements dans
les habitudes alimentaires de leur enfant. Certains parents soulignent
que leur enfant consomme davantage de fruits et de légumes crus, de
fromage, de noix et beaucoup moins de bonbons. On dénote un souci cons-
tant de l'enfant par rapport d la teneur en sucre des aliments. Par
exemple, il surveille s'il y a du sucre dans tes préparations culinai-
res d la maison, utilise des céréales non sucrées de préférence à une
céréale sucrée, des biscuits secs à des biscuits sucrés et il souligne
l'importance de se brosser les dents si occasionnellement il mange des
aliments sucrés.
170.
Certains parents ne remarquent pas de changements chez tear enfant
en précisant que ceux-ci avaient déjà, de bonnes habitudes alimentaires.
Peu d'entre eux disent que-leur enfant continue à manger des sucreries
à la maison.
Modifications au niveau familial
Les différentes modifications perçues par les parents, discutées
avec les enfants ne peuvent faire autrement que d'Influencer les habi-
tudes alimentaires de la famille. Ainsi, plusieurs parents soulignent
qu'ils ont augmenté la consommation de lait et produits laitiers, de
légumes et de fruits. Ils ont diminué la fréquence des desserts sucrés,
de l'achat de bonbons, chocolats et se sentent surveillés par leurs en-
fants au sujet du sucre dans les préparations alimentaires.
Certains parents sont conscients que la bonne alimentation de leurs
enfants relève de leur responsabilité et sont heureux que leurs enfants
soient avertis sur les aliments constituant une bonne alimentation par
contre d'autres précisent que l'enfant peut difficilement changer ses
habitudes alimentaires si ses parents ne s'en soucient pas réellement.
Améliorations, suggestions
Suite à ces commentaires, certains parents ont suggéré qu'un pro-
gramme comme celui-là soit prolongé au niveau primaire et secondaire
pour Inciter l'enfant à toujours bien s'alimenter même lorsqu'il sera
autonome. Vautres parents aimeraient être plus directement Impliqués
en recevant davantage d'Informations sur l'alimentation en général et
sur les programmes d'alimentation donnés à leurs enfants à l'école.
198.
Cùmmènt les parents sont informés du programme.
Il est évident que. le. programme "Les Découvertes de. Grignote" est
connu par les parents principalement par le biais de leur enfant de la
maternelle• Quelques jardinières Informent aussi les parents d'une
façon personnelle. Le cahier de l'enfant et te texte sur les céréales
diffusés par le programme et par l'équipé du projet semblent avoir re-
joint plusieurs parents et les avoir informés sur le programme.
Conclusion
Il est vraiment intéressant de constater que les parents entendent
eux aussi parler de Grignote. Et ce sont les enfants qui sont les pro-
moteurs de cette information, ce qui signifie la transposition du mi-
lieu scolaire au milieu familail des notions acquises.. Lorsqu'on a
comme principe que l'école forme un monde d part, on a tendance d chan-
ger notre optique lorsqu'il s'agit du programme "Les Découvertes de
Grignote", compte tenu que seulement dix-sept parents sur cent douze
disent ne pas avoir entendu parler du programme. Ceux qui ont émis
une opinion sont d'accord d valoriser ce programme, d constater que
celui-ci a modifié certaines habitudes alimentaires au niveau de l'en-
fant et de la famille et d espérer qu'un tel programme s'élargisse au
niveau primaire et secondaire. On peut donc dire que te programme est
fondamentalement très bon et répond d un besoin au niveau d'une société
qui s'alimente plus ou moins bien.
7 72
B) COMMENTAIRES DES JARDINIERES SUR LE PROGRAMME
Introduction
Aftn d'effectuer un bilan de la participation des jardi-nières au programme "Les découvertes de Grignote" et afin de recueillir leurs impressions sur le déroulement des activités de ce programme, l'é-quipe a demandé diverses questions aux enseignantes à la fin de l'expé-rimentation. Voici un aperçu des dix-sept réponses reçues:
7 . Avez-vous aimé expérimenter le programme Grignote?
Toutes les jardinières répondent dans l'affirmative à cette question et pour mieux expliciter, elles nous disent ce qu'elles ont le plus aimé et le moins aimé.
Cè gué les jardinières ont aimé dans le programme
- La présence et l'utilisation des marionnettes qui captent l'intérêt des enfants.
- La variété dans la présentation des activités et 1e fait qu'elles soient vivantes et près du vécu de l'enfant.
- Les dégustations qui permettent aux petits d'avoir des contacts di-rects avec les aliments et qui leur fournissent l'occasion de goûter à de nouveaux aliments.
- Le programme en général car il sensibilise les enfants à l'importance d'une saine alimentation et favorise une meilleure qualité des col-lations.
773.
Ce que tes jardinières ont moins aimé dans le programme
- Les activités trop nombreuses et trop tongues et te manque de temps pour les réaliser.
- Ali-dent et le principe de la dent noire et de la dent blanche.
Les démarches pour: - l'achat des alimenté - La longue préparation du matériel et l'absence d'illustrations en pho-
tos - La trop grande variété de pains dans le concept "Pain et céréales - Les sucres concentrés qui viennent un peu- débalancer te programme - Le cahier de l'enfant avec ses modèles préparés. - Certaines activités: crème glacée, fruit d'or, macédoine en couleurs,
concours de beauté, céréale magique, coco-soleil s'endort.
2• Reprise du programme l'.an prochain
L'an prochain, il n'y aura plus d'équipe pour évaluer le programme de façon systématique. En dépit de ce fait, les dix-sept jardinières interrogées comptent revivre le programme. Cette année, tous les efforts investis dans la recherche d'images, de documentation, tout le temps mis pour assimiler tes objectifs et intégrer les activi-tés au programme régulier de la maternelle ont, pour ainsi dire, obligé les jardinières à une certaine rigidité dans l'application des "Décou-vertes de Grignote". Unanimement, elles croient que ce sera plus fa-cile l'an prochain, car, connaissant le programme, elles pourront le vivre avec plus de souplesse intégrant les activités d la vie de la classé, tes adaptant à partir des réalisations de cette année. Ce sera aussi plus intéressant car elles pourront varier l'ordre des activités ou même des concepts les répartissant selon les saisons ou les centres d'intérêt des enfants.
174.
Les jardinières adhèrent donc à l'objectif du programme qui est d'amener; Venfant à savoir par lui-même la différence entre un aliment nutritif ou non. Elles croient que le programme "Les découver-tes de Grignote" sera un guide permettant l'atteinte de cet objectif vital pour un enfant et dans cette optique, elles revivront le program-me dans les années à venir.
3. Comité nutrition
Le questionnaire demandait aux jardinières de se pronon-cer sur la pertinence de former un comité nutrition composé de parents pouvant les aider dans l'achat des aliments ou la réalisation de cer-taines activités " du programme.
Treize jardinières ont qualifié cette proposition favora-blement en utilisant les qualificatifs suivants: excellente idée, formi-dable, parfait, intéressant, bien, etc. Selon elles, la formation d'un comité de parents tes aidant à l'achat des aliments ou à la réalisation des activités leur permettrait d'alléger leurs démarches techniques, les taissant.se concentrer davantage sur le contenu et les objectifs des ac-tivités. Certaines jardinières impliqueraient les parents surtout lors de fêtes spéciales comme WoSl, fête des enfants ou pour l'achat et la préparation des' aliments.
Quelques-unes précisent que de demander à certains parents de participer aux activités de Grignote permettraient à ceux-ci d'être informés et de s'intéresser davantage aux notions alimentaires véhiculées dans le programme1l y aurait ainsi un lien entre l'école et la maison.
Cependant trois jardinières se montrent vlutdt défavora-
bles à mettre sur pied un comité: de ce genre par.ce ou'elles préfèrent
175.
être autonomes dans la préparation et la realisation des activités. Elles considèrent qu'elles auront tout ce qu'elles désirent en temps voulu et selon leurs exigences personnelles.
Vonc, même si quelques-unes désirent organiser tout le travail par elles-mêmes pour la majorité des jardinières, le comité nutri-tion est une solution aux courses dans tes supermarchés après les heures de classe. Il serait aussi une aide précieuse tors des activités vécues par les enfants à la maternelle•
Montants dépensés par les jardinières, pour l'achat d'aliments
Pour l'expérimentation du programme Grignote, la Commis-sion Scolaire de l'Industrie avait alloué un budget de $1.00 par enfant pour l'achat des aliments nécessaires à la réalisation de toutes tes activités. V'après le relevé des montants dépensés (voir tableau) par les jardinières pour l'ensemble du.projet, nous réalisons que ce budget ne s u f f i t pas. En e f f e t , pour une classe de 40' enfants, on calcule une moyenne de $52.00 par jardinière s'oit $ 1.35 par enfant, pouvant varier de $ 0.73 d $ 1.88, approximativement.
Sur les seize enseignantes qui nous ont fait parvenir le montant dépensé, plusieurs ont dépassé le budget alloué. Nous notons également un gros écart entre le plus faible montant enregistré et le plus élevé. En e f f e t , une jardinière a dépensé $ 23.00 alors qu'une autre est allée jusqu'à $ 129.00. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela: te nombre d'enfants par .classe, la participation des parents, la réalisation des activités telles que suggérées en utilisant tous les aliments frais mentionnés, la facilité d'approvisionnement, l'utilisa-tion d'aliments venant des enfants ou du garde-manger personnel de la jardinière, la possibilité de dépasser te budget alloué, etc. Certains professeurs, après avoir épuisé le montant de $ 1.00 par enfant, durent se priver de faire des achats pour la réalisation des derniers concepts, à.cause du manque d'argent.
176.
Il serait donc, souhaitable d'augmenter le budget et qu'une politique commune soit établie au niveau de la commission scolaire et ce. propos.
Relevé des montants dépensés par les jardinières m 797g"79 PouJl réaliser Grignote
Tableau XI
Nombre de jardinières16
Montants : $
30.00 55.00 30.00 63.00 40.00 41.00 . 74.00 43.00 43.00
129.00 40.00 45.00
100.00
23.00 43.00 69.00
Moyenne par jardinière.* $ 52.'
avec un écart de $ 23.
Le montant par jardinière peut varier de $ 29 à. $ 75.
Pour une classe de. 40 enfants on calcule une moyenne de $ 1.35 par enfant pouvant varier de $ 0.73 et $ 1.88
829.00 TOTAL
177.
Remarques générales formulées par les jardinières au sujet du programme.
Nous vous Livrons maintenant les remarques personnelles des jardinières. " A u départ, j'ai trouvé te programme chargéce qui est sans doute normal face d un nouveau projet. P e u d peu, Grignote a fait partie de notre classe. Donc, nous avions franchi un grand pas: se familiariser. C'est avec fierté et bonne humeur qu'elle est deve-nue notre amie d qui on faisait des commentaires sur le choix de nos collations. Lorsque Grignote était absente trop longtemps, les amis soulignaient tes absences de Grignote. C'est avec Grignote que nous avons découvert les bases d'une alimentation saine et nutritive. En résumé: te résultat est merveilleux et si c'était d refaire, c'est avec optimisme que j'entreprendrais le programme".
"Ce programme est très enrichissant pour moi-même et les enfants. J'exprime seulement.un voeu: que ce programme ait une suite au niveau de Vélémentaire. Il serait regrettable après tant d'efforts des enfants et des jardinières que le tout soit discontinué. Les pro-fesseurs de l'élémentaire devraient recevoir certaines informations sur ce programme afin d'être en mesure de le continuer".
"J'ai beaucoup aimé car j'ai appris à mieux connaître tes aliments sains et le pourquoi de cette classification. Tous tes enfants ont eu la chance de goûter, sentir, toucher les aliments étudiés. Ils connaissent beaucoup d'aliments et comprennent que certains sont meil-leurs pour la santé. C'est un programme très intéressant et enrichis-sant et je suis fière de l'avoir expérimenté. Merci d Grignote d'avoir partagé nos expériences pendant un anl"
"C'est un programme bâti sur tes besoins alimentaires et d travers les activités, on peut arriver d découvrir tes qualités des aliments sains".
178.
"Ce programme a permis d'orienter mon enseignement vers des activités qui touchent le vécu de l'enfant".
"Je commencerais le programme par le concept sur le lait et j'adapterais les autres concepts selon les saisons. J'ajouterais également un thème sur les bienfaits de l'eau".
"Je pense que le programme pourrait atteindre suffisam-ment son but mime si on faisait moins appel à l'émotivité de l'enfant et cela éviterait certains excès pour des enfants qui sont encore très entiers dans leurs réactions".
"Si le projet devait être entrepris dans d'autres com-missions scolaires, j'aimerais que certaines améliorations soient fai-tes: les dessins devraient être fournis en double car nous avons deux groupes, les illustrations devraient être en couleurs et contenues dans le document et une bibliographie plus élaborée devrait être four-nie ainsi qu'une liste de films, diapositives et disques disponibles SUA le marché".
"Cette année, le programme m'a assez accaparée étant donné que je l'expérimentais, mais dans les années à. venir, je prévois l'appliquer consciencieusement et de façon plus détendue et agréable. Connaissant mieux la matière, je vais pouvoir l'adapter en conséquence et le matériel étant fabriqué, je pourrai me permettre de varier ou d'ajouter autre chose au besoin. De plus, je veux profiter d'un comité-nutrition pour l'achat d'aliments."
"J'ai trouvé cela bien d'ouvrage mais j'ai bien aimé
quand même. Je souhaite que ce travail se poursuive en première année
et que tes parents soient encore mis au courant car si ces derniers
coopèrent, ce sera plus profitable".
179.
"Je trouve te programme efficace auprès des enfants mais il y a trop d'activités. Elles sont un bon guide pour moi mais je ne tes referai pas toutes.' Les enfants sont très motivés, its se prennent plus en main et comprennent que c'est important pour ta santé et la dentition".
"J'ai bien aimé le programme, il a beaucoup plu aux en-fants et nous avons appris différentes choses grâce â lui. J e crois qu'il a aussi influencé les habitudes alimentaires de la majorité des enfants... [et les miennes). Cependant, j'ai trouvé ardu de devoir tout le présenter dans un temps déterminé".
" L e programme intéresse beaucoup les petits qui sont mo-tivés â bien se nourrir. Ils voient et "connaissent" l'importance de choisir leur collation pour une bonne santé. Ve plus, tout en favori-sant chez l'enfant une alimentation saine, il nous fournit la possibi-lité d'explorer plusieurs centres d'intérêts en les rendant attrayants car nous avons le budget pour observer concrètement".
"Ce programme est une approche nouvelle qui enrichit mon enseignement".
I
Il pcuutte.
ETUVE VE L'IMPACT
CHAPITRE l/II
ACQUISITION DE CONNAISSANCE
La 2è partie, du ''Rapport sur l'évaluation du programme Les découver-
tes de Grignote" vise à répondre au 1er objectif du projet de recherche,
soit.*
- identifier les activités pédagogiques du programme qui
favorisent chez tes enfants de maternelle l'acquisition
de nouvelles connaissances dans le domaine de la nutrition.
Méthode retenue
Pour ne pas multiplier inutilement les tests de connaissances auprès
des enfants, l'équipe de recherche, après avoir consulté les jardinières,
a retenu deux étapes de vérification des connaissances. La première se si-
tue d la fin du long concept sur les fruits et légumes, concept très détail-
lé. (ctf 1ère partie du rapport, chapitre I ) . La deuxième se situe d la
fin de tous les concepts pour vérifier si tes enfants après avoir vécu tou-
tes les activités du programme, peuvent savoir quels aliments constituent
une bonne collation.
A. Vérification des connaissances par le test sur les fruits et légumes
1. Technique
a) Description du test
Tenant compte de l'âge des enfants (5 ans), ceux-ci ne sachant ni li-
re, ni écrire, et étant à'l'âge du concret, l'équipe a retenu la formule
suivante.
181.
1. La jardinière fait passer le test.
1. Sua une table sont disposes 5 fruits irais et 5 légumes frais:
brocoli, chou-fleur, radis, haricot, champignontoamplemousse,
citron, raisin, poire, ananas.
3. Ces fruits et légumes se retrouvent dans les activités du lé
concept, dans le programme "Grignote".
4. Ces fruits et légumes ne sont pas ceux, reconnus avant le pro-
gramme par tous les enfants (tels patate, carotté, pomme, oran-
ge, banane),
5. Ces fruits et légumes ne sont pas ceux ne se retrouvant jamais
ou presque sur les tables ou au supermarché (tels aubergine,
kiwi, etc. ).
6. Les jardinières peuvent facilement se procurer ces fruits et lé-
gumes au moment du test (janvier/février 7979).
7. Les jardinières doivent indiquer la date de la fin du concept
et celle de la passation du test.
8. Lorsque la jardinière montre un aliment, l'enfant doit te nommer
en 10 secondea ou moins.
9. La jardinière indique le résultat obtenu pour chaque aliment sur
la feuille standard fournie par l'équipe ( c f . annexe test no. 7:
Fruits et légumes ).
Les jardinières ont fait passer le test en janvier et février 7979 *
à. l'Industrie après avoir terminé le 2è concept.
* En moyenne on a mis 6} jours entre la fin du concept et la passation du test. .
J 82
Les jardinières de Cascades-L'Ackigan ont accepté, de faire passer
le. même test aux enfants de leur classe à la ml-février 1979, comme
groupe-contrôle.
b) Limites de cette méthode
Les jardinières du groupe-contrôle qui ont fait passer le test aux
enfants étaient tris motivées car, ne vivant pas le programme, elles
espéraient le vivre l'an prochain. Ces jardinières avaient vécu dans
l'ensemble des activités portant sur les fruits et légumes.
N'ayant pas fait passer le test à. VIndustrie avant que les classes
vivent le programme, on ne pourra savoir si les deux groupes sont sem-
blables au départ. Les comparaisons qu'on pourra faire entre les deux
groupes seront donc plus limitées, l'Industrie étant testé après avoir
vécu te programme.
c] Compilation des données
Toutes les réponses ont été compilées par l'équipe de recherche
selon les variables suivantes:
TABLEAU XII TEST VES FRUITS ET LEGUMES
DESCRIPTION VES VARIABLES NO VE LA VARIABLE
Code de l'école Code de la classe de l'enfant Reconnaissance par l'enfant du brocoli Reconnaissance par l'enfant du chou-fleur Reconnaissance par l'enfant du radis Reconnaissance par l'enfant du haricot
3
4 5 6 7
U 2
TEST PES FRUITS ET LEGUMES (suite)
DESCRIPTION PES t/AR I AS LES NO VE LA VARIABLE
Reconnaissance par V enfant du champignon 8 Reconnaissance pan V enfant du pamplemousse 9 Reconnaissance pan. I'enfant du citron 10 Reconnaissance pan V enfant du raisin 11 Reconnaissance pan V enfant du melon 12 Reconnaissance pan l'enfant de l'ananas 13 Total des légumes reconnus pan l'enfant 14 Total des fnuits reconnus par l'enfant 15 Total des légumes et des fruits reconnus 16 par l'enfant Nombre d'enfants ayant reconnu le brocoli 17 Nombre d'enfants ayant reconnu lé chou-fleur IS Nombre d'enfants ayant reconnu le radis 19 Nombre d'enfants ayant reconnu le haricot 20 Nombre d'enfants ayant reconnu le champignon 21 Nombre d'enfants ayant reconnu le pamplemousse 22 Nombre d'enfants ayant reconnu le citron 23 Nombre d'enfants ayant reconnu le raisin 24 Nombre d'enfants ayant reconnu le melon 25 Nombre d'enfants ayant reconnu l'ananas 26 Nombre d'enfants pouvant nommer 10 aliments 27 Nombre d'enfants pouvant nommer 9 aliments 28 Nombre d'enfants pouvant nommer 8 aliments 29 Nombre d'enfants pouvant nommer 7 aliments 30 Nombre d'enfants pouvant nommer 6 aliments 31 -Nombre d'enfants pouvant nommer 5 aliments 32 Nombre d'enfants pouvant nommer 4 aliments 33 Nombre d'enfants pouvant nommer 3 aliments 34 Nombre d'enfants pouvant nommer 2 aliments 35 Nombre d'enfants pouvant nommer 1 aliment 36 Nombre d'enfants ne pouvant nommer aucun aliment 37 Code de l'enfant ; 38 Nombre de jours entre fin du concept et la 39 date du test
184.
2. Analyse des données
Nous analyserons les données pour connaître si les activités pro-
posées dans le 2é concept du programme "Grignote" ont favorisé chez les
enfants de maternelle qui les ont vécues Vacquisition de nouvelles con-
naissances sur les fruits et tes légumes. Nous comparerons Industrie à.
Cascades pour connaître si le groupe ayant vécu "Grignote" reconnaît
mieux les fruits et les légumes que le groupe qui ne Va pas vécu.
a) Réponse de la population
TABLEAU XIII
Réponse de la population chez les deux, commissions scolaires [test fruits et légumes)
Distribution Industrie Cascades
Jardinières 19 12 Ecoles 16 7
Enfants 612 284
b) Connaissance sur les fruits et légumes chez le groupe-témoin et le groupe contrôle.
1. Fruits et légumes
A l'Industrie, 18% des enfants questionnés ont obtenu 10 bonnes ré-
ponses sur 10 et à Cascades, 1.8% des enfants' ont eu le même résultat.
Si on regarde le nombre d'enfants n'ayant pu répondre correctement à
aucune question, seulement .21 des enfants de l'Industrie et'2.8% des
enfants de Cascades ont obtenu 0 bonne réponse sur 10.
1 8 5 .
II est aussi Intéressant de comparer les groupes quant, à ceux qui
ont obtenu 5 bonnes réponses et moins sur 10. Là encore, Industrie est
supérieur• avec 22.3% des enfants ayant réussi la moitié des réponses et
moins tandis qu'd Cascades ce taux grimpe à. 44.7%
De ces chiffres, on peut tirer la conclusion que les enfants de
l'Industrie reconnaissent davantage les fruits et les légumes du test
que les enfants de Cascades.
[Voir graphique
2. Légumes
A l'Industrie, 27.8% des enfants ont reconnu tous les légumes du
test tandis que ce taux baisse d 4.61 d Cascades. D'autre part, 30.7%
des enfants de l'Industrie on pu nommer 4 légumes sur 5 et 19% d Casca-
des. A l'Industrie, les enfants reconnaissent plus les légumes qu'à
Cascades.
3. Fruits
Plus d'enfants des deux groupes ont obtenu 5 bonnes réponses sur 5
pour les fruits qu'il y en a qui ont obtenu le même résultat pour les lé-
gumes. En e f f e t , 35.6% des enfants de l'Industrie et 15.7% des enfants
de Cascades ont nommé tous les fruits du test. Mais ici encore Industrie
est légèrement supérieur d Cascades dans la reconnaissance des fruits.
[Voir graphique I)
GRAPHIQUE T 186
100 j j Indtu&iie.
Cascade* TEST SUR FRUITS ET LEGUMES
FRUITS ET LEGUMES RECONNUS
32 30 28
26 24 22
20
M
16
14 12
10
8 6
4 2 0
10
fat qà jim _ ecc
GRAPHIQUE II
InduAùUe
CiUcadtA
llgoroea AtcûnnuA
TEST: FRUITS ET LEQWES
Fiait* teconmu
$ Nombre de légume* 0 Zombie de ^Mû-tà
.188
TABLEAU XII/
4: % des enfants ayant reconnu, chaque fruit et chaque légume.
Légumes Industrie Cascades Légumes % %
Brocoli 39.1 9.2 Chou-fleur 72.7 40.1 Radis 70.4 62.7 Haricot 79.7 53.2 Champignon 93.3 82.4
Fruits -
Pamplemousse 59.6 47.9 Citron 75.7 64.1 Raisin 92.0 87.3 Poire 74.0 40.5 Ananas 61.3 53.9
A l'Industrie, le taux de reconnaissance pour chaque fruit et légu-
me est toujours plus haut qu'à Cascades.
"Champignon" pour les légumes et "raisin" pour les fruits sont les
plus reconnus autant à Cascades qu'à l'Industrie. Le champignon fait par-
tie, peut-on dire, du folklore enfantin à la maternelle. Avant même de
savoir qu'on peut le manger, les enfants savent que c'est la maison des
lutins et ils le dessinent très tôt. Voilà pourquoi, à notre avis, il fut
reconnu par autant d'enfants.
"Brocoli" est l'aliment le moins nommé par tes deux groupes et de loin
le plus faible à Cascades. En prenant comme seuil de faiblesse un taux de
moins de 60% de réponse, Industrie compte 2 faiblesses: le brocoli et le
.9
pamplemousse.. D'après le. même paramètre, Cascades compte 6 faiblesses:
brocoli, chou-fleur, haricot, pamplemousse, poire et ananas.
5. Conclusion
Même si toute comparaison présuppose que les deux groupes étaient
semblables au départ et que nous ne puissions l'affirmer, nous pouvons
quand même dire que l'Industrie, après avoir vécu le concept du programme
"Grignote" sur les fruits et légumes, peut nommer à 70%• en moyenne chaque
fruit et légume du test. De plus, le groupe-témoin est supérieur au grou-
pe-contrôle qui n'a pas vécu le programme (mais qui a pu vivre d'autres
activités sur les fruits et légumes) dans la reconnaissance des fruits et
légumes du test. Nous croyons donc que te concept 1 du programme a susci-
té chez les enfants qui Vont suivi une certaine acquisition de connaissan-
ces sur les fruits et les légumes.
8. Vérification des connaissances par le test des bonnes collations.
1. Technique
a)' Description du test
Ce test constitue le test final sur les connaissances acquises par les
enfants après avoir vécu toutes tes activités du programme. Il veut faire
identifier par l'enfant les aliments qui constituent une bonne collation.
Pour que le test soit adapté à la psychologie du cinq ansf c'est la jar-
dinière de l'enfant qui lui a fait passer te test à partir d'aliments-photos
T 9.0
choisis dans la pochette. "Education-nutrition du 1er cycle". Ces aliments
sont, pan. ordre numérique:
M o. 1 - Légumes frais [radis, carottes, céleri) SJo. 2 - Biscuit au gruaunoix et raisins secs Mo. 3 - Eau gazeuse Mo. 4 - Barre de chocolat Mo. 5 - Fromage Mo. 6 - Confiture Mo. 7 - Pomme Mo. 8 - Une tranche de pain au beurre d'arachides Mo. 9 - Une tranche de gâteau
Mo. 10 - Arachides Mo. 11 - Un verre de lait Mo. 12 - Un bol de céréales Mo. 13 - Yogourt Mo. 14 - Orange
Mo. 15 - Croustilles [chips] Mo. 16 - Banane
La méthodologie d suivre par toutes les jardinières était la suivante••
- Etaler tes modèles en ordre numérique. - Faire le test à un enfant à. la fois - En commençant par le modèle no 1, demander d l'enfant d'établir
si c'est une bonne ou une mauvaise collation. (L'enfant, s'il le désire peut prendre le mod.èle dans ses mains).
- Inscrire les réponses sur la feuille appropriée. - Respecter la vitesse de l'enfant.
i c f . annexe; test sur les connaissances acquises par l'enfant]
Les jardinières ont fait passer ce test le 4 mai 1979 après avoir
terminé tous les concepts du programme. Il n'y a eu qu'un seul test et il
fut passé d l'Industrie seulement.
. 191
L'équipe de recherche a compilé les réponses.
b) . Limites de cette méthode.
Nous ne pouvions vérifier si les enfants se sont améliorés, te test
n'ayant pas été administré en pré-test. Ve plus, nous ne pourrons pas com-
parer. le groupe-témoin au groupe-contrôle, ce dernier n'ayant pas passé le
test.
Les données de l'analyse seront plus ou moins approximatives, n'ayant
pas été analysées par ordinateur.
2. Analyse des données
Nous analyserons les données en deux temps. V'abord, nous basant sur
la fréquence pour chaque aliment proposé, nous tenterons de connaître quels
sont les aliments qui sont jugés bons pour une collation par tes enfants.
Puis, d'après te nombre de bonnes réponses obtenues, nous essayerons de dé-
terminer si les enfants peuvent reconnaître une bonne et une mauvaise colla-
tion et si oui nous établirons une relation entre le programme et les con-
naissances acquises.
a) Population
La population est la,même
dus trie.
que pour le test "fruits et légumes" à Vin-
192.
b) Connaissance sûr lès bonnes collations par les enfants de 1'lndustàZë. :
1. Taux de réussite pour, chaque aliment testé.
90% des enfants ont répondu correctement pour 13 variables,
soit: biscuits au gruau, eau gazeuse, barre de chocolat, confiture,
pomme, tranche de pain et beurre d'arachides, arachides, verre de
lait, bol de céréales, yogourt, orange, croustilles et bananes. Par-
mi tous ces aliments, 90% des enfants ont su rejeter les mauvaises
collations et conserver tes bonnes
80% des enfants ont répondu correctement à 2 autres variables
légumes frais et gâteau. ~ Pourquoi 20% des enfants n'ont-ils pas rete-
nu les légumes comme bonne collation? A notre avis, la présentation
des légumes dans un tout petit panier d'osier a pu tromper certains
enfants sur l'identification de ces aliments (céleri, radis, carottes
en bâtonnets). Mais nous voyons aussi que 20% des enfants conservent
le gâteau glacé d'anniversaire comme une bonne collation. Sûrement
que la chandelle allumée sur le morceau de gâteau a ébranlé la certi-
tude des enfants, remuant tout un vécu émotif: dans les traditions
culturelles, l'anniversaire et le gâteau sont depuis toujours liés
pour le succès d'une fête d'enfant. Si 20% des enfants se sont trom-
pés au niveau de la connaissance, qu'en s era-1-il au niveau du compor-
tement!
La variable "fromage" est la seule qui fut beaucoup moins réussie.
Seulement 58% des enfants ont rangé le fromage présenté dans les bonnes
collations. Nous pourrions peut-être expliquer ce résultat par l'hypo-
. J 93
thèse: la présentation du fromage en "meule" ou en quartiers. Les
enfants ont peut-être pris cette sorte de fromage pour du gâteau car
les enfants [d'après le sondage aux parents) consomment pour la plu-
part du fromage en tranches ou du fromage à. tartiner genre "Cheez
Whiz". Vautre part, le programme "Grignote" n'a pas d'activité
spécifique de dégustation de divers types de fromages. Les enfants
n'ont donc pas été initiés à d'autres présentations de fromage que
celtes qu'ils consomment à la maison.
[Voir graphique I I I )
2. Taux de bonnes réponses dû tést.
Vans l'ensemble, on retrouve une moyenne d'environ 14 bonnes
réponses sur 16 avec écart de 2.5 [ces données n'ont pas été analysées
par ordinateur). On peut donc dire que les enfants distinguent bien
une bonne collation d'une mauvaise collation. Et fort probablement
que le programme "Grignote" est pour une bonne part responsable de
cette acquisition de connaissances.
GRAPHIQUE in Tea-t Bonnes coltàtioni
PouAcenXagz dt& enflant* ayant omfu coMtctemnt ou non ppuA chaque aliment
oui
BUcuit Giuati tau Gazetii*
ILL Bansie Chocotat
I Fxomxge ConfctuJit Pome. Pain et bec*- Upiceau JOuuJUdu ie (UiacKUu de gtffeau
« 9 10
Lait CMxttt Voçount Oiange 12 13 U
CHoiutitUb Banane
iS 16
CHAPITRE l/111
CHANGEMENTS VE COMPORTEMENT
A) Changements de comportements chez tes enfanté
La 2è partie du "Rapport sur l'évaluation du programme "Les dé-
couvertes de Grignote" vise à. répondre au 3è objectif du projet de
recherche soit.*
- établir une relation causale entre les activités
au programme "Les découvertes de Grignote" et les
modifications de comportement qui pourront en dé-
couler.
1. Méthode retenue
Le moyen prévilégié de vérifier des changements de comportement
chez les enfants était de le faire par le biais de la collation car
celle-ci est établie comme activité régulière dans le cadre d'une
journée à la maternelle dans toutes tes classes maternelles de la Com-
mission scolaire l'Industrie, le groupe-témoin, et dans toutes les
classes de la Commision scolaire des Cas cades-V Àchigan, le groupe-
contrôle.
• Nous devions donc déterminer la qualité des collations apportées
par les enfants à la maternelle lorsqu'aucune directive ne leur est
m
donnée. Nous pouvions apprécier cette, qualité en codifiant les
collations selon quatre critères: aliments nutritifs, non cario-
gènes,. variés, légers.
Par les années passées, chaque jardinière de la Commission
scolaire VIndustrie procédait à sa guise pour cette période de
collation. En pratique, il y avait trois. modalités de collation:
1- la jardinière demandait un montant d'argent mensuel ou annuel aux
parents et achetait elle-même les collations pour tous les enfants
[c'était le plus souvent des biscuits et du lait), 2- les enfants
apportaient leur collation mais selon des directives précises [par
exemple, "seulement des fruits et légumes" ou "pas de friandise"),
3- les enfants étaient libres d'apporter la collation de leur choix.
Cette année, l'équipe de recherche a demandé aux jardinières du grou-
pe-témoin de procéder selon le troisième mode, sans donner aucune
directive aux parents et aux enfants. Quant au groupe-contrôle, il
a continué de procéder comme il l'entendait (voir à ce sujet, chapi-
tre II/," I I . B - Collation)
2. Technique
al description
r
L'équipé de recherche a retenu la cueillette de collations par
la jardinière comme moyen de contrôle. En pré-test, à la Commission
scolaire l'Industrie, au début de l'année scolaire, avant que le pro-
gramme commence, les jardinières ont noté durant une semaine [du 2 au
6 octobre 1978), toutes les collations apportées à l'école par chaque
.197
enfant. La jardinière, pour certains aliments, devait spécifier,
dans ce que Venfant avait apporté:--
- si c'est i sanduiiche ou 1 sandwiche complet
- le nombre de biscuits
- si les biscuits sont à ta crème, ou non
- le nombre de morceaux de carotte, céleri, etc.
- si le gâteau est fait d la maison et dire la sorte
- si le gâteau est glacé
- la marque de céréale
Comme post-test, cette cueillette fut répétée durant une semai-
ne, (du 2 au 6 avril 1979} alors que les enfants avalent vécu la ma-
jorité des activités au programme. Il faut noter Ici que nous avons
du faire cette cueillette d cette date hâtive, puisqu'aucune semaine
complète n'était disponible par la suite avant juin d cause de congé,
tests de classement d la 1ère année, etc.
6) Limites de 'cette méthode.
En pré-test, le groupe-contrôle n ' a pas trouvé pertinent de fai-
re la cueillette des collations. Si bien que l'équipe de recherche,
tout en reconnaissant les limites réelles de cette solution, a décidé
de ne recueillir qu'une seule semaine de collations pour le groupe-
contrôle, soit la semaine du 12 au 16 février 1979, le groupe-contrô-
le se prêtant d cette solution.
. 198
Cette semaine suivait la visite que Véquipe de recherche ve-
nait d'effectuer dans chaque école de cette commission scolaire pour
recueillir les données permettant une étude descriptive du groupe-
contrôle (ctf. chapitre II/), et une seule cueillette devait donner
"l'image" des collations dans ces maternelles. L'équipe de recher-
che n'a pas pu vérifier la rigueur apportée par tes jardinières dans
la façon d'appliquer te protocole, lors de la cueillette des colla-
tions. Ve plus, certaines jardinières achetaient elles-mêmes tes
collations et il ne leur a pas été demandé de changer leur façon de
procéderToutes ces limites amèneront une analyse très circonspec-
te des résultats. Il sera donc très d i f f i c i l e de comparer le groupe-
témoin et le groupe-contrôle.
c ) Compilation des données.
Toutes les collations ont été compilées et codifiées par l'équi-
pe de recherche selon les critères suivants, permettant de dire d'une
collation qu'elle est bonne. TABLEAU XI/
CRITERES
CRITERES VE COVIFICATION VES COLLATIONS
POINTS ALLOUES
7. Aliment nutritif : Aliment faisant partie des 4 groupes alimentaires tels que définis dans le guide alimen-taire canadien.
(par jour)
2 pts: tous les aliments sont nutritifs
7 pt dès qu'un aliment n'est pas nutritif
0 pt : aucun aliment nutritif
7 9 9 . suite.
POTNTS alloues
[pan. semaine)
7 pt: aucun aliment tris carlo gène 0 pt: dès qu'un aliment très cariogène
(par semaine)
5 pts: 5 aliments différents 4 pts: 4 aliments différents 3 pts: 3 aliments différents 2 pts: 2 aliments différents 7 pt : 1 aliment toujours le même
ou 7 seul par semaine
[par jour)
7 seul aliment choisi parmi les aliments suivants:
[Fruit, légume, fromage, oeuf, 7 tranche de pain, 4 biscuits secs, 7 muffin, yogourt, céréa-le, bâtonnet, 2 biscuits sand-uxiches, pouding )
7 pt : 1 aliment choisi 'parmi les ali-ments suivants:
(belgne, gâteau, tarte, chocolat, 3 biscuits sandwiches)
ôû 2 aliments 0 pt : 3 aliments et. plus [4 biscuits
sandwiches)
(Pré-test)
Remarques : 7. Nous n'avons pas tenu compte du lait pris à la collation dans te cadre de la. politique ^lait-école".
2 . Certaines jardinières n'ont pas noté les quantités d'aliments pris. Ex.: nombre de biscuits secs. Nous considérons alors
. que c'est 2 biscuits.
CRITERES
2. Aliment non-carlogène: Favorisant la santé dentaire et n'étant pas aliment à calo-rie vide.
3. Aliments variés:
Permettant une alimentation équilibrée.
4. Aliment léger: 2 pts:
Ne remplaçant pas un repas.
200.
suite
Cote globale: 3. a) 30 pts est le maximum à. atteindre.
b) 3/5 des points conservés et moins dénote une faiblesse dans chacun des quatre critères
Remarques: 4. Tl faut 3 jours de présence et de collations pour codifier.
5. Les céréales raffinées et sucrées sont cotées non-nutritives et cariogènes.
6. Les fruits sédiés sont cotés nutritifs et non-carioqènes. Les fruits dans le sirop sont cariogènes.
7. Les sandwiches sont comptés comme 1 sanditiiche si on n'a pas indiqué } sandwiche.
Pour juger des cretires "nutritifs et non cariogènes", Véquipe
a suivi une classification des aliments en 4 groupes,
(voir tableau
3. Analyse dès donfiées
L'analyse des données se fera en deux temps. Nous comparerons
d'abord le groupe-témoin en pré-test et en post-test pour mesurer les
changements de comportements s'il y a lieu, et voir si le groupe après
avoir vécu le programme "Les découvertes de Grignote" a amélioré la
qualité de ses collations.
Vans un deuxième temps, nous tracerons un portrait du groupe-con-
trole et sous toutes réserves, nous tenterons de comparer ce groupe au
TABLEAU Xl/I 2 0 1
Classification des aliments- en 4 groupes
1. LAIT ET P R O D U I T S L A I T I E R S
lait entier lait 2 % lait écrémé
lait écrémé en poudre lait de beurre lait évaporé
soupe au lait fromage yogourt
crème glacée dessert au lait
2 . F R U I T S ET L E G U M E S Les fruits avocat abricot ananas banane bleuet cantaloup cerise citron citrouille fruits séchés:
datte, figue, raisin, etc...
jus d'orange jus de raisin
fraise framboise groseille mandarine melon d'eau melon de miel mûre orange
jus de pomme jus de pruneaux
pamplemousse papaye pêche poire pomme pruneau prune raisin rhubarbe
Les légumes artichaut asperge aubergine betterave brocoli carotte céleri champignon chou chou de Bruxelles chou rouge
jus de pamplemousse jus de tomate jus d'ananas
chou-fleur concombre courge courgette endive épinard escarolle haricot vert _ haricot jaune laitue maïs
jus de légumes
navet oignon panais piment vert piment rouge pois verts poireau pomme de terre pomme de terre sucrée radis tomate
3 . V I A N D E S ET S U B S T I T U T S
Viandes agneau volaille boeuf gibier cheval abats: cervelle, coeur, foie, porc langue, ris et rognon veau
Substituts légumineuses: fèves sèches, lentilles et pois secs oeuf beurre d'arachide poisson
4 . C E R E A L E S , PAIN ET P Â T E S A L I M E N T A I R E S
Pain
pain blanc pain de blé entier pain de seigle pain aux raisins crêpe brioche
gaufre muffin biscoite melba bâtonnet
Biscuits
biscuit soda biscuit craquelin biscuit saltine biscuit sec
biscuit à ta farine d'avoine biscuit de blé entier biscuit à la poudre à pâte
Céréales
céréale à grain entier: Ex.: farine d'avoine céréale enrichie non sucrée: Ex:: flocons de maïs riz
Pâtes alimentaires
nouille macaroni spaghetti
A L I M E N T S N ' A P P A R T E N A N T À A U C U N G R O U P E ( n o n n u t r i t i f s e t c a r i o g è n e s ) *
* Sucre, miel, bonbon, chocolat, sirop de mais, sirop d'érable, confiture, marmelade, gelée, mélasse, croustille.
* Gâteau, tarte, pâtisserie, dessert a base de gélatine (jello), biscuits sucres ; Beurre, margarine, huile végétale, mayonnaise, marinade. •Thé, café, bouillon de viande, boisson gazeuse
* Boisson gazeuse, boisson et breuvage aux fruits
202.
groupe-témoin pou/L déterminer si un groupe n'ayant pas vécu le pro-
gramme spécifique "Les découvertes de Grignote" atteint la même qua-
lité de collation que celui l'ayant suivi.
a) Population et réponse à la Commission scolaire l'Industrie
Il y avait 677 enfants & la Commission scolaire l'Industrie au 30
septembre 1978. En suivant les critères de codification, les colla-
tions de 544 enfants furent retenues pour fin d'analyse en pré-test
et celles de 564 enfants furent retenues en post-test. Ces enfants
faisaient leur maternelle dans 16 écoles différentes et étaient ré-
partis dans 37 groupes ayant à leur tête 19 jardinières.
TABLEAU Xl/II
Cueillette de collation Population et réponse à Industrie [groupe-témoin)
Nombre de jardinières
Nombre d'écoles
Nombre de groupes
Nombre d'enfants
Milieu urbain 10 6 20 382
Milieu rural 9 10 17 295
Total 19 . 16 37 677
Nombre de répondants
Pré-test
Post-test
Pré-test
Post-test
Pré-test
Post-test.
Pré-test
Post-test
17 18 14 14 32 34 544 564
203.
TABLEAU Xl/III
Cuelll.ette de collati.on Réponses à Cascades [groupe-contrôle)*
Nombre.de jardinières Nombre d'écoles Nombre d'enfants
S 6 221
* N.B. A la commission scolaire des Cascades l'Achigan, nous avons fait le tableau en ne tenant compte que des feutlles de cueÀl lettes reçues par l'équipe de recherche.
b) Qualité des collations d la Commission scolaire l'Industrie
1. Aliments nutritifs
Après avoir vécu tes activités dù programme durant six mots, les
enfants apportent des collations plus nutritives en post-test qu'en
pré-test. Les résultats du pré-test Indiquent en e f f e t une moyenne
(X) de 6.85 points SUA 10 avec un écart-type (<H de 3.02, tandis que
les résultats du post-test Indiquent une moyenne dé 8.27 points sur
10 avec un écart-type de 2.13. Cela veut dire que la moyenne des en-
fants apportent des collations nutritives plus de quatre jours sur
cinq comparativement d plus de trois jours sur cinq en début d'année.
Les collations des enfants contiennent donc moins d'aliments non-nu-
t r i t i f s (tels friandises, gâteaux, bonbons, liqueurs) en fin d'année
qu'en début d'année et Vécart-type étant plus petit en post-test,
un plus grand nombre d'enfants se rapprochent donc d'une bonne colla-
tion au niveau nutritif après avoir vécu la majorité des activités au
programme.
2 04
Si on s'arrête à deux données, soit celle portant su/1 les en-
fants n'ayant apporté aucun aliment nutritif en une semaine et celle
portant SUA les enfants ayant toujours apporté des aliments nutritifs,
on peut tirer tes faits suivants: en post-test moins d'enfants n'ap-
portent jamais d'aliments nturitifs en collation et beaucoup plus d'en-
fants apportent toujours des aliments nutritifs en collation.
GRAPHIQUE 11/
Cueillette de collations Industrie Aliments nut/Utifs
(Enfants ayant obtenu aucun point et tous les points)
50
40
30
20
10
0 J Z k i
s
ttWÀ m m i••te
| | pré-test
I f f i l post-test
10. score
VOUA que tes collations d'un enfant soient qualifiées de nutri-
tives il faut que l'enfant ait conservé une note de 7 points et plus
SUA 10. En bas de 7 points, l'on considère qu'il y a faiblesse. Va-
près ce paramètre, 77.2% des enfants ont conservé plus de 7 points SUA
10 en post-test contre 5 S . 2 I en pré-test. Il y a donc une tendance
assez forte vers une qualité nutritive des collations après avoir v é c u
te programme.
205.
On peut donc conclure que tes connaissances du programme se sont
traduites en comportements améliorés au niveau nutritif dans les colla-
tions recueillies en post-test.
2. Aliments non-cariogénes
Après avoir vécu les activités du programme durant six mois, les
enfants de V Industrie apportent des collations moins cariogènes en
post-test qu'en pré-test. La moyenne des enfants se situent à 3.97
points sur 5 avec un écart-type de 1.1ê en post-test et à 3.20 points
sur 5 avec un écart-type de 1.61 en pré-test. Si d'autre part on cal-
cule les données selon le paramétre des collations qualifiées de non-
cariogénes [4 et 5 points sur 5} 10.3% des enfants ont des collations
non-cariogénes en post-test comparativement à 53.7% en pré-test. 1.0.3%
des enfants apportent donc des aliments non-cariogénes 4 ou 5 jours sur
5 puisque dés qu'un élément de la collation d'une journée était carlo-
géne le point de la journée à ce critère était enlevé. En pré-test,
près de la moitié des enfants montrent une faiblesse au niveau cario gè-
ne. Il y a donc amélioration à ce critère en post-test.
En analysant les données selon les indices "apportent toujours
des aliments cario gènes" et "apportent toujours des aliments non-cario-
génes", on remarque un net progrès quant au nombre d'enfants qui appor-
tent toujours des friandises. Le pourcentage passe de 10.1% en pré-
test à 1.9% en post-test. Il semble donc y avoir un e f f o r t chez les
enfants pour diminuer la fréquence de leurs collations cariogènes.
206.
A l'autre. Indice, le nombre d'enfants apportant toujours des colla-
tions no'n-carlogènes a aussi augmente, passant de 27.9% en pré-test,
â 42% en post-test.
GRAPHIQUE 1/ Cueillette de collations Industrie
Aliments, non-cariogènes (enfants n'apportant jamais d'aliments carlo gènes et ceux en apportant toujours)
50
40
30
20
10
0
| 1 Pré-test Post-test
0 5 toujours • jamais
score
On peut donc conclure que les connaissances du programme se sont
traduites en comportements améliorés au niveau non-carlogène dans les
collations recueillies en post-test.
3. Aliments variés
Après avoir vécu durant six mois les activités du programme "Grt
gnote'', Il n'y à pas de différence significative entre le pré-test et
le post-test. Les enfants sont même légèrement supérieurs en pré-test
(la moyenne est de 3.2 points Sur 5 avec écart de 1.12 en post-test).
235.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce résultat. En premier lieu
la saison où. fut passé le pré-test o f f r a i t un plus large éventail de
fruits frais et couramment consommés qu'en post-test. deuxièmement
on compte un point par aliment différent apporté jusqu'à, concurrence
de 5 points peu importe la qualité de l'aliment apporté. Il peut donc
arriver qu'un enfant apporte 5 friandises différentes [gâteau, suçon,
biscuits sucrés, etc.) et qu'il cumule ainsi 5 variétés d'aliments,
les choix s'offrant à lui en pré-test étant tris nombreux. Comme on
vient de constater au niveau non-cariogène que les enfants ont amélio-
ré leur comportement, plusieurs avenues leur sont fermées en post-test.
On reconnaît qu'il est un peu plus d i f f i c i l e d'explorer de nouveaux
choix et qu'on s'en tient aux choix "sûrs" ce qui diminue un peu la
variété. Troisièmement, on le verra plus loin, les collations étaient
plus chargées en pré-test qu'en post-test. Cet indice augmente enco-
re les chances de variétés des collations puisque un enfant apportant
plus d'un aliment par jour avait plus de chances de voir augmenter ses
points, chaque aliment différent donnant un point sans rapport avec la
légèreté. En dernier lieu, plusieurs enfants n'apportaient pas de
collation tous les jours en post-test ce qui diminuait encore leur
score de variété.
On ne peut donc conclure que les collations sont plus variées a-
près avoir vécu le programme, mais tenant compte de toutes les explica-
tions de l'analyse on ne peut pas dire que les connaissances du program-
me ne se. sont pas traduites en comportements adéquats au niveau variété
dans les collations. Il faudrait évaluer différemment ce critère.
208
4. Aliments leg cas
Après avoir vécu, durant six mois tes activités du programme
"Grignote", les enfants apportent des collations plus légères en
post-test qu'en pré-test. La moyenne des enfants a conservé 8.12
points sur 10 avec écart de 1.90 en post-test en regard de 7.1 points
sur 10 avec écart de 2.85 en pré-tes t .
SI l'on analyse les résultats selon le paramètre des collations
qualifiées de légères (7 points et plus sur 10) on dénombre 78.1% des
enfants apportant des collations légères en post-test contre 63.4% en
pré-test. Il y a donc amélioration selon cet Indice.
En analysant les données selon tes Indices "collations toujours
chargées" et "collations toujours légères", on constate là encore un
progrès puisque seulement .6% des enfants ne conservent aucun point
au critère légèreté en post-test (4.4% en pré-test) et par contre
36.3% conservent tous leurs points en post-test (27% en pré-test).
GRAPHIQUE L/T Cueillette de collations Industrie
Aliments légers (Enfants apportant des collations jamais et toujours légères)
%
50
40 | | pré-test
20
30 H f l post-test
m 10
o \—LJsa o 10 score
209.
On peut donc conclure que les connaissances du programme se sont
traduites en comportments améliorés au niveau légèreté dans les col-
lations recueillies. en post-test.
5. Somme des 4 critères
En compilant tous les résultats obtenus pour tous les c/utéres
d'une bonne collation répartis en huit classes on constate que les en-
fants sont supérieurs en post-test, la moyenne se situant entre 15 et
24 points sur 30 en pré-test et entre 20 zt 19 sur 30 en post-test.
En additionnant la somme brute des 4 critères, on note encore
une légère amélioration: 20.36 points en moyenne au pré-test et
23.21 points en post-test.
Les enfants ont obtenu des résultats supérieurs en post-test à
tous les critères sauf pour les aliments variés. Le critère qui s'est
le plus amélioré est le critère "aliment non-cariogène" suivi de près
par le critère "aliment nutritif" ces deux critères étant dans une
centaine mesure inter-reliés.
TABLEAU XIX
Groupe-témoin Collations: amélioration par critère (scores pondérés sur 10)
Aliments
Critères Non-cariogènes Nutritifs Légers Variés
Pré-test 6.40 pts 6.85 pts 7.1 pts 6 .04 pts
Post-test 7.94 8.27 8.12 • 6.00 Amélioration 1.54 1.42 1.12 - .04
210 .
c) . Conclusion à Vanalysé comparée pré-test / post-test à la Commission scolaire l'Industrie.
Comme le définissait les objectifs du programme, il ne s'agis-
sait pas de faire passer les collations de mauvaises à bonnes [on le
savait par expérience et on le vérifie par le pré-test, les colla-
tions sont plutôt moyennes au départ]. I l s'agissait, avec le sup-
port de Grignote, d'améliorer la qualité des collations et de faire
comprendre le pourquoi des Interdictions touchant les collations
[surtout au niveau des friandises: critère non-cariogène et par ri-
cochet le pourquoi des aliments nutritifs).
Il y a donc une forte propabllité que te programme Grignote ait
réussi à faire modifier slgniflcativement tes comportements souhai-
tés. Quant au critère variété, il faudrait l'évaluer à nouveau avant
de conclure. C'est probablement ce critère qui est te moins amélioré
parce qu'il fait appel au facteur économique. En e f f e t , ta variété
journalière dans les collations demande un budget assez élevé surtout
pour des familles moyennes (4-5 personnes) à revenu moyen ou bas.
d) Qualité des collations à la Commission scolaire dés Cascades-l'Achigan. [en comparaison avec le groupe-témoin en post-test)
1. Aliments nutritifs
Voici un portrait du groupe-contrôle au niveau nutritif en rapport
avec le groupe-témoin en post-test.
[Voir graphique VII )
% 66 64 62 60 58 56 54 52 50 48 46 44 42 40 38 36 34 32 30 28 26
24 22
20
18
16
14 12
10
8
6
4 2
0
Indust/iie.
Cascades
212.
Malgré les limites, de l'analyse., on constate que pour, tes
deux groupes il n'y a pas de. grosses différences car la moyenne
de l'Industrie en post-test se situe à 8.27 points sur 10 avec un
écart-type de 2.13 et à Cascades la moyenne est de 8.73 points
sur 10 avec un écart-type de 2.40.
Par contre, lorsqu'on s'arrête aux enfants n'apportant ja-
mais d'aliments nutritifs, plus d'enfants à Cascades n'en apportent
jamais qu'à l'Industrie [3.6% d Cascades et 1.3% à Industrie].
Tandis que pour les enfants apportant toujours des aliments nutri-
t i f s , la vapeur se renverse et 66.1% des enfants de Cascades contre
47.5% des enfayits de l'Industrie apportent toujours des aliments nu-
t r i t i f s . De même, selon le paramètre des collations nutritives
[7 points et plus) 86.5% des enfants de Cascades ont une collation
nutritive et 77.2% des enfants à l'Industrie obtiennent le même résul-
tat. Donc Cascades est supérieur..
2. Aliments non-cariogènes
Encore ici Cascades est supérieur d Industrie avec une moyenne
de 4.11 points• sur 5 contre 3.97 points sur 5 pour Industrie.
81% des enfants de Cascades obtiennent une collation non-cariogè-
ne (paramètre des 4 et 5 points) tandis que 70.3% des enfants de l'In-
dustrie obtiennent le même résultat.
2 7 3 .
Selon l'indice. "toujours ou jamais cariogène", Industrie, obtient
un pourcentage plus bas d'enfants apportant toujours des aliments ca-
riogènes (1.9% ci Industrie et 4.1% à. Cascades) ce qui est plus posi-
tif et pour les enfants n'apportant que des aliments non-cariogènes,
Cascades est légèrement supérieure avec 50.7% des enfants obtenant tous
leurs points comparativement à 41% à Industrie.
3. Aliments variés
A ce critère, Cascades est légèrement supérieur. à Industrie
avec une moyenne de 3.2 points sur 5 [écart 1.54) en regard de 3.00
points sur 5 (écart 1.12) pour Industrie.
45.7% des enfants de Cascades obtiennent une qualité de colla-
tions variées (paramètre 4 et 5 points) comparativement à 32.7% dès
enfants d'Industrie. Ici encore Cascades est supérieur . à Industrie.
Selon l'indice "peu varié ou très varié", 31.7% des enfants de
Cascades et 12% des enfants d'Industrie conservent tous leurs points
au critère variété. C'est plus du double pour Cascades
4. Aliments légers
A ce critère, Industrie et Cascades sont semblables.
5. Somme des critères
Vans l'ensemble, Cascades et Industrie sont semblables.
214 .
c.) Conclusion du "protrait-comparé" entre le groupe-témoin en post-test et le groupe-contrôle.
Peut-ton tirer des conclusions de ces données? Vans un certain
sens oui. V'abord, sans l'aide d'un programme systématique, les jar-
dinières de Cascades ont réalisé certains centres d'intérêt au niveau
alimentaire (c^, chapitre TU). d'autre part, les consignes données au
sujet des collations ( ex . : libre de n'apporter que des fruits et légu-
mes ou défense d'apporter des friandises) se traduisent en comporte-
ments adéquats et les données en font fol. Par contre, lorsque, comme
à Industrie, tes enfants sont laissés complètement libres d'apporter
les aliments de leur choix, même soutenus par un programme pertinent,
leurs comportements montrent plus de failles que les autres. Le pro-
gramme "Grignote" a comme objectif d'amener. les enfants (et par eux,
leurs parents) â comprendre les raisons de tel ou tel choix lors des
collations. Cela peut prendre quelques années à modifier les compor-
tements d'un milieu si on le laisse libre de se transformer lui-même.
Par contre, les modifications seront probablement faites plus en pro-
fondeur et ainsi plus susceptibles de demeurer.
2 7 5 .
B) Changements de comportements chez les parenté
I. Hypothèse de base
Nous avions comme hypothèse que l'enfant de maternelle a une In-
fluence probablement Insoupçonnée sur le comportement de ses parents
et que si le programme atteint ses objectifs, l'enfant deviendra un
agent d'Information en alimentation auprès de sa famille. Nous avons
élaboré un sondage téléphonique (pré et post-test) auprès d'un échan-
tillon de parents d'enfants de maternelle vivant le programme et avons
refait le même sondage (en pré et post-test) chez un groupe-contrôle
de parents d'enfants de maternelle d'une autre commission scolaire
n'expérimentant pas le programme pour vérifier cette hypothèse.
I I . Description du sondage auprès des parents
L'équipe de recherche a retenu cinq catégories dé comportements
alimentaires susceptibles d'être modifiés par l'implantation du pro-
gramme "Les découvertes de Grignote" suite d l'hypothèse formulée plus
haut. Ces .cinq catégories ont plusieurs faiblesses selon le rapport
de"l'Enquête Nutrition-Canada!' Voici les catégories à évaluer:
7. L'importance accordée au déjeuner.
T. La consommation de légumes aux repas principaux.
3. La présence de la télévision au souper.
4. La consommation de produits laitiers.
5. Là. consommation d'aliments à faible valeur, nutritive.
216.
Se sont ajoutés d ces categories de comportements, une section
donnant:
6. le profit de ta population.
7. La connaissance qu'ont les parents du programme Grignote,
(pour le groupe-témoin en post-test)
Tous ces critères seront vérifiés en 35 variables. [Voir annexe
copie du questionnaire détaillé et questionnaire de compilation.
ITI. Justification des catégories de comportements à. vérifier.
7. L'importance accordée au déjeuner.
Nous voulons voir si les parents de nos deux commissions scolaires
d l'étude avaient un comportement alimentaire semblable d celui de
"l'Enquête Nutrition-Canada!'face au déjeuner. L'Enquête nous souligne
que tes hommes de 20 d 39 ans mangent dans une proportion de 70% au
déjeuner alors qu'elle est à 97% au dîner et d 92% au souper. La si-
tuation est semblable pour les femmes du même Ôuge, elles mangent dans
66% des cas au déjeuner, à. 94% au dîner et 92% au souper.
La politique québécoise en matière de nutrition souligne l'impor-
tance du petit déjeuner complet dont le premier objectif est de favori-
ser ta consommation journalière de trois repas équilibrés.
2 / 7
2. La consommation de légumes aux repas principaux.
Nous voulons savoir si tes parents couvents par notre étude con-
somment 2légumes par jour. "L'Enquête Nutrition-Canadd'révélé que tes
kommes et les femmes de 20 à 39 ans consomment 1} portion de légumes
par jour alors que Te Guide alimentaire çanadierf'recommande 2 portions
par jour. "La Politique québécoise en matière de nutrition"veut dans
son 5è objectif augmenter l'apport en cellulose grâce à l'augmentation
de l'apport en légumes crus.
3. La présence de la télévision au souper.
Nous' désirons connaître dans quelle proportion les familles tou-
chées par V étude, regardent la télévision tors du repas où la famille
entière se retrouve. Le souper est habituellement un temps favorable
aux échanges des expériences de chacun (peut-être Grignote aurait-Il
sa chance d'entendre parler de lui â la place des messages publicitai-
res télévisés).
Nous croyons que si la télévision accompagne l'heure du repas
elle enlève de l'importance à ce dernier. Sur ce point, "la Politique
québécoise en matière de nutrition"demande d'accorder ci l'heure des
repas l'importance et le temps nécessaire afin de favoriser la consom-
mation journalière de trois repas équilibrés.
218.
4. La consommation de produits laitiers.
Nous voulons savoir l'importance que lès parents de cette étude
accordent aux produits laitiers dans leur budget. "L'Enquête Nutri-
tion-Canadct' nous révèle des lacunes concernant notre consommation de
produits laitiers: "sauf chez les enfants de 1 d 4 ans, ta consomma-
tion moyenne de produits laitiers est inférieure au Québec d celles
des autres régions". De façon plus marquée chez les femmes, ainsi
d Vadolescence alors que la quantité recommandée est de 3 d 4 tasses,
elles. n'en consomment que 2 tasses. La même chose durant ta grossesse
alors que la quantité devrait être de 3 da tasses elle n'.est qui de 21
tasses et d l'dge de 20-39 ans elle devrait être de 2 tasses et elle
n'est que de H tasse.
"La Politique québécoise en matière de nutrition' recommande la con-
sommation de produits laitiers en remplacement d'aliments à faible va-
leur nutritive dans son deuxième objectif qui vise d réduire de .50%
l'apport en sucre.
2 7 9 .
5. La consommation d'aliments à faible vaJLe.UA nutritive.
Nous voûtons avoir une idée de l'Importance accordée paji- cette
population pouA les aliments et faible valeur nutritive• Selon :V En-
quête Nutrition-Canada" la consommation de ces aliments est plus éle-
vée au Québec que dans les autres provinces. Particulièrement pour
les hommes de 20-39 ans qui consomment quotidiennement 14 onces de bols-
sons gazeuses et 10 c. à thé de sucre.
Nous rappelons le deuxième objectif de la"Politique québécoise
en matière de nutritiovt' qui vise à réduire de 50% l'apport en sucre
en remplaçant les aliments à faible valeur nutritive par des fruits
ou des produits laitiers.
ïl/. Plan d'échantillon et réponse de la population.
7. Echantillon
Pour mettre au point l'échantillon, nous avons retenu les cri-
tères suivants*-
T. Etre parent, (ou tuteur) d'un enfant Inscrit en
maternelle pour l'année 7 97S-7 979.
2. La Commission scolaire L'Industrie sert de
groupe-témoin.
3. La Commission scolaire des Cascades-L'Achigan
sert de groupe-contrôle.
4. Un parent est choisi au hasard â tous les 3 en-
fants Inscrits sur les listes officielles 1978-79.
5. On choisit d'abord le père, puis la mère d'un
enfant ci tour de rôle.
220 .
On a eu ainsi un échantillon de 222 parents pour le groupe-témoin
et 147 parents pour le groupe-contrôle, comptant autant de pères Que
de mères.
2. Réponse
Ce sondage s'est effectué par téléphone durant ta 1ère semaine
d'octobre 1978 en pré-test (avant que le programme Grignote ne soit
lancé à l'Industrie). En post-test, le même sondage fut repris avec
te mime échantillon entre le 2 et le 13 avril 1979.
Avant te pré-test, une lettre fut envoyée à tous les parents des
enfants inscrits à la maternelle [même ceux non retenus pour l'échan-
tillon) par le service aux élèves de chaque commission scolaire con-
cernée par le sondage, expliquant brièvement le sujet de l'enquête.
(.ctf. annexe)
Ce sont les cinq membres de l'équipe de recherche qui ont e f f e c -
tué le sondage. Trois appels Infructueux éliminaient' te sujet à re-
joindre. TABLEAU XX .
Sondage aux parents: Nombre de personnes ayant répondu
Groupe-témoin Pères Mères Autres
nb
Taux Réponse %
Groupe-contrôle Pères Mères Autres
nb
Taux Réponse
Pré-test 201 ( 98) [102) (7) - 90 .5 127 ( 57) ( 67) (3) 86.3 Post-test 176 ( 80) ( 96) (0) 79.2 126 ( 58) ( 65) (3) 85.7 Total 377 [178) (198) (7) 253 (775) (732) . (6)
TABLEAU XXI
2 2 7 .
En pré-test et en post^test, causes de ta baisse du taux de réponse
7. Mortalité de V échantillonnage 2. Refus de répondre
Pré Post Pré Post Industrie 16 19} (6) / 14 (7) 17) S 30 1 / 5 ( 3 ) (3) = 6 Cascades 17 1111 (6) t 16 (4) (12) z 33 0 / 5 = 5
Globale 33 (20)(12) 30 (11) (in 1 10
D'après ces tableaux, on constate que le nombre de répondants
est plus élevé chez les mères que chez les pères. Le protocole du
sondage ne nous permet pas de savoir exactement si cela est du à
une plus grande mortalité de l'échantillonnage chez les pères. Quant
ci la baisse du taux de réponse dde au refus de répondre II y a plus
de mères dans cette catégorie que de pères.
Un certain nombre de cas de mortalité ou de refus de répondre
n'ont pu étre retracés.
V. Analyse des données
L'analyse des données se fera en quatre temps.
7. Vabord nous comparerons le groupe-témoin au groupe-contrô-
le en pré-test pour vérifier l'état de ressemblance ou de différen-
ce des deux groupes avant le lancement, du programme pour le groupe-
témoin.
I l l
1. Nous analyserons les données recueillies en pré-test e t
en post-test chez le. groupe-témoin (Industrie). Nous pourrons
voir s'il y a eu amélioration des comportements alimentaires des
parents en relation avec Vhypothèse de base, soit qu'un program-
me pertinent suivi par les enfants amènera des changements de com-
portement chez les parents.
3. Par la suite, nous analyserons les données recueillies
en pré-test et en post-test chez le groupe-contrôle (Cascades).
Nous pourrons voir s'il y a eu amélioration des comportements ali-
mentaires des parents sans le soutien d'un programme systématique
en alimentation suivi par les enfants.
4. En dernier lieu, nous comparons Industrie à. Cascades en
post-test pour évaluer si le programme a réellement eu un e f f e t
chez te groupe visé par le programme comparativement au groupe non
soutenu par un programme.
1. Groupe-témoin et groupe-contrôle en pré-test
a) Profit de la population
On remarque qu'il n'y a pas de différences significatives entre
les deux groupes dans le profil de la population sauf pour les varia-
bles suivantes: - occupation de la mère
- scolarité du père - scolarité de la mère
223 .
Voici donc te profit de la population des deux groupes.
1. Taille de la famille
Le plus grand nombre des familles des deux groupes comptent 4
et 5 personnes (entre. 65 et 12%]. Un peu plus de 10% des familles
comptent 6 et 7 personnes et entre 9 et 15% comptent 3 personnes.
Tout pris de 90% de ces familles sont constituées du pire, de
la mère et des enfants. Près de 5% des familles sont des familles
monoparentales [surtout composées de la mère et des enfants dans 99%
des cas]. L'autre 5 1 des familles comptent d'autres adultes en plus
des parents et des enfants.
2. Occupation de la mère
Il y a légèrement plus de mères qui travaillent d la maison d
Cascades qu'à l'Industrie (85.8% comparativement à 73.6%). A l'In-
dustrie 25.4% des mères travaillent d l'extérieur (d temps partiel
ou à temps plein) contre 13.3% des mères d Cascades.
La possibilité de trouver du travail d l'extérieur est plus éle-
vée. d l'Industrie qu'd Cascades ce qui explique peut-être que plus
de mères travaillent d l'extérieur d l'Industrie. Ve plus, L'Industrie
est une région plus urbanisée que Cascades.
3. Occupation du père
Plus ou moins 85% des pères des deux groupes travaillent d l'ex-
térieur d temps plein. Le père demeure donc le pourvoyeur financier
de la famille pour une large part. Il y a un peu plus de chômage à.
l'Industrie (5.5% en regard de 3.9% d Cascades.)
224 .
4. Scota/Utê complétez par le pire.
Les pires dz Cascades ont complété zn moyenne 9 ans dz scolarité
et c e u x dz L'Industrlz 11 ans. Dz plus, lorsqu'on s'attarde à l'indi-
ce "scolarité 16 ans et plus", 16.9% des pires de l'Industrie et seule-
ment 1.6% des pires de Cascades se rangent dans cette catégorie. De la
même façon pour l'indice "5-7 ans de scolarité", deux fois plus de pires
à Cascades qu'à, l'Industrie se rangent dans cette catégorie•
Les pires de l'Industrie sont donc plus scolarisés que tes pires
de Cascades.
5. Scolarité complétée par la mire.
Chez les mires des deux groupes, il y a moins de différences dans
la scolarité que chez les pires, mais là encore, les mires de l'Indus-
trie sont légèrement plus scolarisées que les mires de Cascades. A
l'Industrie, les mires atteignent une moyenne de 11 ans et à Cascades
une moyenne de 10 ans. 23.9% des mires de l'Industrie ont atteint
"13-15 ans" de scolarité, et seulement 8.7% des mires à Cascades.
Conclusion
La population des deux groupes est semblable. On constate que tes
familles des deux groupes ont la même taille et le même profil.
225 .
La scolarité est un peu plus faible à Cascades qu'à -l'Industrie
surtout chez les pires. Plus de mères que de pères des. deux grou-
pes ont complété le 2è cycle du secondaire (40% contre plus ou moins
30%). Par contre, à l'Industrie, 13% plus de pères que de mères ont
atteint le cycle universitaire (16-18 ans et plus). A Cascades, 1.6%
des pères et des mères ont atteint ce niveau.
Est-ce que la variable "travail à l'extérieur" pour la mère peut
influencer le comportement alimentaire de sa famille? La différence
significative entre les deux groupes pour cette variable lune d i f f é -
rence de 12% de plus pour l'Industrie) est suffisante pour tirer cer-
taines conclusions.
b) Importance accordée au déjeuner
Vans les deux groupes, on a déjeuné à plus ou moins 85% te jour
du sondage en prenant une moyenne de 13 minutes (avec écart de 1.5).
771 de cette population dit déjeuner tous les matins. Cette statis-
tique se rapproche beaucoup de l'Enquête Nutrition-Canada.
Le matin de l'enquête, on a consommé une moyenne de deux aliments
Ces aliments se retrouvent dans un seul groupe alimentaire pour 20%
des gens et dans deux groupes pour 50% des gens.
226.
TABLEAU XXII
Pourcentage des aliments covisormés par les populations rejointes se retrouvant dans l'un ou l'autre groupe alimentaire ên'pré-tést.
Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales
Industrie 40.4 31 22.8 96* 5
Cascades 34.5 42.5 25.1 9S.2
Le groupe alimentaire "pain et céréales" est de loin le grou-
pe te plus consommé au déjeuner par tes deux groupes, tandis que le
groupe alimentaire "fruits et légumes" est le moins consommé par
les deux groupes. Le programme Grignote insiste particulièrement
sur la découverte des fruits et légumes. Nous verrons s'il y aura
amélioration, de ce comportement en post-test chez le groupe-témoin.
Le groupe-contrôle consomme légèrement plus d'aliments du groupe
"viande et substitut" que le groupe-témoin et ta situation est in-
versée pour te groupe "produits laitiers".
Le guide alimentaire canadien insiste sur la nécessité de con-
sommer des aliments riches en fibre, en cellulose. La catégorie
pain et céréales à grains entiers est riche en cellulose. Parmi
les 96-95! de la population qui consomment le groupe "pain et céréa-
les", un peu plus de 80% de la population n'a pas consommé de céréa-
les au déjeuner le jour du sondage et 5.3% des gens à l'Industrie
et 6.2% à Cascades ont consommé des céréales à grains entiers.
in
Les autres mangent surtout des céréales raffinées et enrichies.
Quant au pain, 80% des gens des deux groupes consomment du pain
blanc et à 71.3% sans aliment sucré sur le pain à V Industrie et
à 80.5% sans aliment sucré à Cascades. Cette légère différence
dans la consommation d'aliments sucrés sur le pain entre les deux
groupes peut s'expliquer par te fait qu'à Cascades on mange plus
de viande et substitut et que le pain accompagne probablement ces
aliments (surtout oeufs et bacon).
Ceux qui consomment des fruits les consomment en jus 114%
pour les deux groupes ) et frais 19% pour les deux • groupes ).
84% de la population chez les deux groupes a bu du café ou du
thé au déjeuner le jour du sondage.
c) La consommation de légumes aux repas principaux.
Ce comportement alimentaire n'était vérifié que par une seule
question dans le sondage. Il n'y a pas de différence significative
entre les deux groupes. Autant de gens des deux groupes ont consom-
mé 1 ou 1 légumes le jour du sondage (plus ou moins 15% dans chaque
classe}. Mais 33.9% de la population de Cascades n'en a pas consom-
mé du tout contre 11.9% à l'Industrie. Il faudra vérifier si cette
marge s'accentue en post-test avec le support de "Grignote".
228
d) La presence de la télévision au souper.
Une seule question du sondage touchait ce comportement. Il
n'y a pas de différence entre les deux groupes. Autant de gens
ne regardent jamais la télévision au souper, dans les deux groupes,
que des gens regardent ("toujours et souvent" réunis) la télévision
au souper (environ 40% pour ces deux catégories). Les autres ne re-
gardent la télévision que quelquefois.
e) La consommation de produits laitiers.
Pour connaître quelle importance la population accorde à ce
comportement, le sondage demandait d'abord quel montant était con-
sacré à l'épicerie chaque semaine. La moyenne se situe entre $60.
et $69. par semaine dans les deux groupes avec écart de 2.566 à
l'Industrie et de 2,973 à Cascades. 14.4% de la population d l'In-
dustrie ne sait pas quel montant elle consacre à son épicerie par
semaine et 22.8% à Cascades. Cela est dû. entre autre au fait que
plusieurs familles ont un congélateur et aussi au fait que les cul-
tivateurs consomment plusieurs aliments dont ils évaluent mal le
coût (lait, viande, légumes, etc.).
Vans les deux groupes, on dépense en moyenne entre $10. et $19.
sur le montant total de l'épicerie pour les produits laitiers. 6-
7% des gens seulement dans les deux groupes dépensent entre $20. et
$29. pour les produits laitiers.
229
f ) La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.
Vans les deux groupes, tes gens disent acheter peu d'aliments
d faible valeur nutritive. 80% des gens consacrent 0 à $9. semaine
pour l'achat de friandises, boissons gazeuses, etc. 14% des gens
consacrent $10. à $19. pour cet Item. Ces catégories sont un. peu
larges pour vraiment apprécier le pourcentage réel des friandises
sur le montant total de la commande. Est-ce plutôt $1. pu $9. que
les gens dépensent? On ne le sait pas et le pourcentage dit entre
0 et 91, du montant total.
Conclusion
Après analyse, on remarque qu'il n'y a pas de différence signi-
ficative entre le groupe-témoin et le groupe-contrôle sauf pour les
variables "occupation de la mère", "année de scolarité du père", et
"de la mère". Ld où II y a une différence, la corrélation est fai-
ble.
On pourra donc comparer tes deux groupes en post-test et en ti-
rer des conclusions pertinentes.
2 30
2. Groupe-témoin en pré et post-test (Industrie)
a) Profit de ta population (ctf. Chapitre VIII, 1.a)
b) Importance accordée au déjeuner.
• Il y a eu légère augmentation du taux de ta population ayant
déjeuné le matin du sondage, en post-test (89.2% contre 85.1 % en
pré-test). - On a mis en moyenne deux minutes de moins pour déjeuner
passant de 13 minutes en pré-test d 11 minutes en post-test. Plus
de gens en post-test disent déjeuner tous les matins, (86.4% en
post-test et 77.1% en pré-test).
C'est.une amélioration appréciable, si l'on songe que "l'En-
quête NutriJû.on-Canada" constate que 70% seulement de la population
déjeune tous les matins. Est-ce que le programme "Grignote" a eu
une influence sur cette amélioration de comportement? On ne peut
tirer une telle conclusion. La baisse du taux de réponse en post-
test peut aussi bien expliquer cette amélioration que toute autre
raison, ceux ayant refusé de répondre étant peut-être moins motivés
vis-d-vis leur alimentation que ceux ayant accepté de répondre. Il
faudrait vérifier ce comportement ultérieurement pour conclure.
231
GRAPHIQUE l/TTT
Groupe-témoin Fréquence des déjeuners par semaine
| Pré-test
pagfliq Post-test
On consomme encore deux aliments pour 50% des gens et 3 ali-
ments pour 23% des gens en post-test et 50% de ces aliments se re-
trouvent toujours dans deux groupes alimentaires tandis que 25%
de ces aliments se retrouvent dans un ou trois groupes. Ces com-
portements n'ont donc pas changé. On aurait pu espérer que le nom-
bre de groupes alimentaires augmente au déjeuner suite "aux décou-
vertes de Grignote". Selon cette variable, ça n'a pas bougé. Mais
si on s 'intéresse à chaque groupe en particulier, plus de gens con-
somment des fruits au déjeuner en post-test, et l'on consomme plus
de fruÂXs frais (9 .9! en pré-test et 21.7% en post-test). Et d'a-
près ta 1ère partie de ce rapport, on voit que le 2è concept du pro-
gramme "Grignote" a suscité beaucoup' d'intérêt chez les enfants et
même chez tes parents [ce concept portait sur tes fruits et les lé-
gumes). Il y a peut-être là un lien direct entre l'augmentation de
la consommation des fruits au déjeuner et le programme. Vans les
100 90 SO 70 60 50 40 30 20 10 ot
Tous les jours
232
autres groupes, it n'y a peu de différence significative.
TABLEAU XXIIT
Pourcentage des aliments consommés et VIndustrie se retrouvant dans l'un ou Vautre groupe, en pri et post-test.
Groupes alimentaires Produits Viande et ¥ nuits et Pain et laitiers substitut légumes céréales
Pré-Test 40.4% 31.0% 22.8% 96.5% Post-Test 39.5 21.0 38.9 93.6
On consomme toujours peu de céréales au déjeuner (82% n'ont
pas pris de céréales en pré et post-test) et toujours le même 5%
consomme des céréales de grains entiers. Ve même on consomme tou-
jours du pain blanc (73.2% en post-test) et peu de pain de blé en-
tier (71 en post-test). On continue aussi de manger du pain sans
sucre d 70%. Même si le programme "Grignote" consacrait son 3è con-
cept au pain et céréales, cela ne semble pas avoir influencé le
comportement des parents.
Et on continue d boire du café et du thé au déjeuner pour 80%
de la population. "Un bon déjeuner comprend un café" semble vouloir
la tradition.
Vautre part, la consommation de "viande" a diminué au déjeuner.
"Grignote" quant d lui n'avait pas d'activités autres que les noix
dans cette catégorie. Nous ne nous y attarderons donc pas.
233
c) La consommation de légumes aux repas principaux.
On a conservé Ici aussi le même comportement en pré et post-
test: 25? des gens consomment un légume, 25% en consomment deux
et 17% en consomment trois. Le sondage ne permet pas de savoir quels
légumes on mange. Prés de 20% de la population continue de ne pas
manger de légumes au repas principal.
d) La présence de la télévision au souper±
En pré-test et en post-test, autant de gens ne regardent jamais
la télévision au souper et autant de gens regardent "toujours et sou-
vent" réunis la télévision (plus ou moins 40%).
e) La consommation de produits laitiers.
Voyons d'abord le montant total de la commande. 221 des famille*
consacre toujours $65. / semaine pour son épicerie et 20% des famil-
les y consacre $75. / semaine. Par contre 24% des familles en post-
test comparativement d 3% en pré-test consacre $90. et plus par se-
maine d son épicerie. Comme, d'autre part, le pourcentage de ceux
qui né savent pas combien leur coûte leur épicerie par semaine est
passé de 14.4% en pré-test d 2.3% en post-test, Il y a peut-être une
relation entre ces deux statistiques, ceux qui savent maintenant se
situant peut-être dans la catégorie $90. et plus par semaine. L'aug-
mentation du coût des aliments peut, dans une certaine mesure, expli-
quer aussi cette situation.
2 3 4
Qu'en est-il maintenant du montant de ta commande contacté aux
produits laitiers ?
Ici l'augmentation est un peu plus significative. Chez ceux qui
consacrent 0 d $9. par semaine pour cet Item, on est passé de 45.3%
en pré-test à 31.8% en post-test. Cette baisse de 13.5% se répar-
tit maintenant dans les catégories $10-$19 / semaine, $20-$29 et mê-
me $30-$39 i semaine. L'augmentation du coût des produits laitiers
est probablement une des raisons d cette modification de catégorie.
On ne peut vérifier réellement la modification du comportement face
d la consommation de lait, fromage, yogourt, etc. par ces seuls chif-
fres, d'autant plus qu'au déjeuner, le pourcentage des gens consom-
mant des produits laitiers n'a pas varié. "Grignote" ne semple pas
avoir Influencé les parents d ce chapitre.
ij) La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.
En pré-test et en post-test, près de 80% des gens dépensent
toujours entre $0 et $9. par semaine pour l'achat d'aliments d faible
valeur nutritive. Il est impossible de vérifier combien de gens ont
diminué quelque peu leur consommation de tels aliments, la catégorie
$0-$9. étant trop large.
235
g) Connaissance du programme Grignote
Cette question était posée seulement en post-test d l'Indus-
trie.. 791 des répondants disent connaître l'existence du program-
me "Les découvertes de Grignote" d* ta maternelle fréquentée par
leur enfant. Pour plus de détails d ce sujet, c f . 1ère partie du
rapport, chapitre V, Justification, A- Commentaires des parents sur
le programme.
3. Groupe-contrôle en pré et post-test [Cascades)
a) Profit de la population (.Ctf. Chapitre VIII, 1 .a)
Après analyse de toutes les données, on remarque qu'il n'y a
pas de différence significative entre le pré et le post-test d la
Commission scolaire des Cascades-L'Ackigan pour l'ensemble des va-
riables sauf pour les variables décrites ci-dessous.
fa] Importance accordée au déjeuner
89% des gens ont déjeuné le jour du sondage comme en pré-test
mais ont été plus nombreux à consommer trois aliments en post-test,
[18.6% en pré-test et 30.4% en post-test). Il ne reste plus que
38% des gens qui consomment deux aliments en post-test contre 49.6%
en pré-test. Il y a donc une légère tendance d consommer un peu plus
d'aliments au déjeuner. Par contre, ces aliments se regroupent tou-
jours pour 50% dans deux groupes alimentaires.
2 36
TABLEAU XXII/
Pourcentage des aliments consommes d Cascades se retrouvant dans l'un ou. Vautre groupe alimentaire, en pré-test et post-test.
Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales
Pré-test 40.4% 42.5% 25.7% 98.2 % Post-test 32.1 45.5 21.4 96.4
Les comportements face d chaque groupe n'ont pas varié signi-
fieativement. Par contre, on consomme un peu plus de pain blanc
et sucré, en post-test (augmentation de 5% environ) et l'on consom-
me moins de fruits (84% des gens n'en ont pas consommé en post-
test contre 76.1% en pré-test) .
On met aussi quelques minutes de plus pour déjeuner en post-
test (on passe de 13 d 16 minutes en moyenne). Comme on a consta-
té une légère tendance d consommer un peu plus d'aliments, on peut
dire que l'augmentation de temps serait peut-être dite d ce facteurè
c) La consommation de légumes aux, repas principaux.
En post-test, moins de gens n'ont pas consommé de légumes au
repas principal (17.5% en post-test et 33.9% en pré-test) et plus
de gens ont consommé deux légumes [22.8% en pré-test et 38.9% en
post-test).
La consommation de légumes d légèrement augmenté.
237
d) La présence de ta télévision au souper.
La situation demeure inchangée' autant dz gens /Legardent zt
nz regardent pas ta télévision au souper [40% dans chaque cas).
z) La consommation dz produits laitiers
Voyons d'abord tz montant global dz la commandz d1 épicerie.
Tous tes gzns savznt maintenant combien leur coûte leur com-
mande chaque semaine (22.8% ne le savait pas en pré-test]. Est-ce
que le fait de ne pas pouvoir répondre à. cette question au prmier
appel a incité les gens à. regarder de plus _près les montants dé-
pensés chaque semaine pour l'achat d'aliments? Hous ne pouvons
répondre avec certitude ci cette question, mais probablement que ce
facteur a joué en ce sens.
Quant au montant consacré à la commande, les fluctuations ont
joué en haut et en bas de l'échelle. Seulement .8% des gens dépen-
sent $30.T$39. / semaine en pré-test et ce taux, grimpe à 39.8% des
gens en post-test. Est-ce que les non-répondants au pré-test iraient
se placer en grande partie dans cette catégorie, appréciant plus ou
moins réellement le montant de leur commandel Puis 231 des gens
dépensent $90. et plus par semaine en post-test alors que ce taux
n'était que de 7.1% en pré-test. La seule augmentation du coût de
la vie ne peut expliquer à elle seule ces modifications, d'autant
plus qu'en post-test comme en pré-test, 38% des gens continuent de
dépenser entre $60. et $80. / semaine pour V épicerie.
2 38
VOUA le montant alloué aux produits laitiers, moins de gens dé-
pensent entre $0. et $9. / semaine (24.6% en post-test contre 43.3%
en pré-test). La différence de 18% entre les deux groupes d cette
catégorie, passe en bloc dans la catégorie $10.-$19. / semaine (on
passe donc de 44.1% en pré-test d 61.9% en post-test). L'augmenta-
tion du cout de la vie semble être la cause de ce changement. On ne
semble pas consommer plus de produits laitiers d'autant plus qu'au
déjeuner, on en consomme un peu moins.
La consommation d'aliments d faible valeur nutritive.
80% des gond consacrent toujours entre $0. et $9. / semaine
pour les aliments d faible valeur nutritive.
Conclusion
Sauf pour le temps un peu plus long consacré au déjeuner, une
tendance d consommer plus de légumes au repas principal, la connais-
sance qu'ont les gens du montant de leur commande et l'augmentation
des sommes consacrées d l'achat des produits laitiers, on peut con-
clure qu'd la Commission scolaire des Cascades-L'Achigan, tes habi-
tudes alimentaires sont restées les mêmes dans Vensemble.
239
4. Groupe-témoin et groupe-contrôle, en post-test.
а) Proftl de la population (ctf. IM)
Après analyse, on constate que pour la majorité des variables,
Il n'y a pas de différence significative entre te groupe-témoin et
le groupe-contrôle en post-test.
On remarque une différence pour les variables suivantes.
б) L'importance accordée au déjeuner.
Vans les groupes alimentaires oà se retrouvent les aliments
consommés au déjeuner, on constate à l'Industrie une légère supé-
riorité d'aliments dans les produits laitiers et une supériorité
plus significative dans la catégorie fruits et légumes. Par contre,
Cascades consomme plus d'aliments dans la catégorie viande et subs-
titut. Le groupe viande et substitut n'est abordé dans "Grignote"
que par le biais des noix qui sont Surtout consommées en collation.
Pourcentage des aliments consommés dans les deux commissions scolài-res en pré-test qui se retrouvent dans l'un ou l'autre groupe alimen-taire.
TABLEAU XXI/
Groupes alimentaires Produits Viande et Fruits et Pain et laitiers substitut légumes céréales
Industrie Cascades
39 .5 %
3 2 . /
27 .01
45.5 38.9% 11.4
93.6% 96.4
2 40
Comme Il y a une différence entre Cascades et l'Industrie dans
la consommation de fruits en post-test (84.8% à Cascades ne consom-
ment pas de fruits au déjeuner contre 63.1 % à l'Industrie) et comme
ce comportement s'est amélioré à l'Industrie en post-test par rapport
au pré-test, on peut peut-être conclure que le programme "Grignote"
a probablement joué un râle dans la consommation de fruits au déjeu-
ner â l'Industrie. D'autant plus qu'on faisait remarquer, au niveau
des cueillettes des collations, qu'avril était moins propice qu'octo-
bre pour la variété des fruits offerts sur le marché.
Vans le groupe "pain et céréales", il est Intéressant de noter
qu'à l'Industrie 7% des gens consommevit du pain de blé entier contrai-
rement à Cascades où personne n'en consomme. Mais comme le comporte-
ment est semblable en pré-test et en post-test à l'Industrie, on ne
peut conclure à l'Influence de "Grignote".
Plus de gens boivent du café à Cascades qu'à l'Industrie, 88.4%
contre 79% â l'Industrie et en post-test à l'Industrie ce taux a lé-
gèrement baissé par rapport au pré-test (83.6% en pré-test et 79% en
post-test I.
A Cascades, on prend en moyenne 16 minutes pour déjeuner et à
l'Industrie on prend 11 minutes. On met donc un peu plus de temps à
déjeuner â Cascades en post-test. On a vu précédemment que Cascades
consommait plus de viande et substitut (oeuf et bacon surtout) qu'à
l'Industrie. Il est un peu long de manger ces derniers aliments que
2 41
de prendre seulement une rôtie et un jus de fruits. Cela, explique
peut-être en partie la difference de 5 minutes entre les deux grou-
pes. Il y. a aussi plus de mères qui travaillent d V extérieur à
V Industrie; sont-elles plus pressées le matin que les mères qui
travaillent d la maison?
86.4% de la population de l'Industrie et 81% de la population
de Cascades déjeune tous les matins. Ve semblable qu'il était en
pré-test dans les. deux groupes, ce taux a augmenté un peu plus d
l'Industrie qu'à Cascades.
c) La consommation de légumes aux repas principaux.
Il n'y a pas de différence significative de comportement entre
tes deux groupes d ce niveau, sauf qu'à Cascades., c'est 381. des gens
en post test qui ont consommé deux légumes au dernier repas plutôt
que 25% en pré et post-test d l'Industrie et aussi d Cascades en
pré-test. Il y a donc une légère modification de comportement po-
sitive d Cascades. On aurait pu s'attendre à un tel changement d
l'Industrie vu l'insistance de "Grignote" sur l'importance de con-
sommer divers légumes en collation. Cette influence n'a pas joué
au niveau de l'augmentation de légumes au repas principal d l'Indus-
trie.
242
d) La presence de la télévision au souper.
- Il n'y a aucun changement de comportement à ce niveau entre
les deux groupes en pré et post-test.
e) La consommation de produits laitiers.
Prés de 40% de la population consacre entre $60. et $80. par
semaine pour son alimentation (commande d'épicerie}. Comme varia-
tion entre tes deux groupes II n'y a que la catégorie $30.-$39. par
semaine qui fasse question. En e f f e t si 2.3% des gens de VIndus-
trie se rangent dans cette catégorie, plus de 39% des gens de Cas-
cades en post-test en font autant. Comment expliquer cette grande
différence dans le montant de la commande hebdomadaire quand la
taille des familles est semblable dans les deux groupes? D'autant
plus que les deux groupes étaient semblables en pré-test pour tou-
tes tes catégories.
Par contre, au niveau des produits laitiers, les deux groupes
sont semblables. Le programme "Grignote" n'a pas fait changer le
comportement des parents de l'Industrie. Il faut ajouter ici t que
la politique du lait-école est établie dans tes deux commissions
scolaires. Le lait consommé par les enfants d l'école n'apparaît
pas dans le montant alloué aux produits laitiers à. la maison mais
la consommation de lait est quand même plus élevée que ce que les
statistiques du sondage n'en laissent croire.
243
é) La consommation d'aliment* à faible. vato.uA nutritive.
Tout est semblable dans cette catégorie en pré et post-test
pour tes deux groupes. L'instrument de mesure n'était pas adéquat
pour mesurer les changements réels de comportement.
Conclusion
On ne constate donc pas dans l'ensemble de réels changements
dans tes habitudes alimentaires des parents des deux groupes. Il y
a un changement positif à l'Industrie au niveau des fruits au déjeu-
ner par rapport à Cascades. A ce chapitre, on peut conclure à Vin-
fluence probable du programme "Les découvertes de Grignote" sur l'ha-
bitude des parents à consommer des fruits (frais ou en jus). La fré-
quence des déjeuners par semaine est aussi plus grande à l'Industrie.
CHAPITRE IX
CRITIQUE VE LA METHODOLOGIE
Introduction
Le. but manifeste de toute recherche evaluative est de démontrer
l'existence d'une évidence objective quant au but de tout programme,
à savoir un changement de comportement dans te temps. Cette existen-
ce d'une évidence objective n'est toutefois pas aussi facile à démon-
trer qu'il semble le paraître. Les programmes à évaluer sont dynami-
ques, en changement continu, soumis aux hasards et contretemps de ta
"vraie vie". Ils ont peu de chose en commun avec les expériences réa-
lisées dans le milieu clos qu'est le laboratoire.
Il importe dans cette perspective de mener une critique de la mé-
thodologie utilisée et de relever les failles et les biais qui se sont
glissés dans le déroulement de la recherche.
1. Toutes les étapes prévues au protocole de recherche n'ont pas
été réalisées.
Le retard à recevoir la réponse de l'obtention de la subvention
représente un sérieux inconvénient surtout lorsque la recherche se
déroule en milieu scolaire et que le programme ci évaluer ne peut su-
bir de délai considérable dans son opérationnalisatlon à cause du
calendrier scolaire. La réponse de t'obtention.de la subvention a
été reçue par les promoteurs du projet le 20 septembre soit prés de
Notre critique de la méthodologie s'inspire largement de Carol H. (Ueiss -, Evaluating Action Programs.
245
trois semaines après le début de Vannée scolaire. La mise en place
de l'équipe de recherche ayant pris un certain laps de temps, le dé-
but des opérations de recherche s'effectua vers la mi-octobre de tel-
le sorte qu'il fut Impossible d'appliquer aux enfants de l'Industrie
1e test de connaissance prévu. Les priorités furent allouées aux pré-
tests d'évaluation des habitudes des enfants de l'Industrie [cueillet-
te de collation) et des parents [sondages téléphoniques]. Il eut été
Irréaliste de retarder plus longuement l'Implantation du programme en
vue de permettre Vadministration du pré-test de connaissance. Entre
deux contraintes II nous fallut choisir celle comportant le moins de
conséquence pour l'ensemble du projet d'évaluation.
2. La majorité des tests prévus auprès du groupe-contrôle ne pu-
rent. être administrés.
Au moment de la préparation du projet de recherche, [en mai '78),
la Commission scolaire des Cascades-L'Achigan nous avait témoigné de
son intérêt à servir de groupe-contrôle dans Vévaluation du projet
Grignote. Celle-ci consentit à nous livrer tes listes des parents et
nous autorisa à effectuer le sondage mais elle nous refusa la permis-
sion de procéder ci la cueillette des, collations et aux tests de con-
naissance auprès des enfants de maternelle.
Cette situation est très fréquente dans ce type de recherche.
S'il s'avère quelquefois d i f f i c i l e de maintenir l'intérêt des groupes
expérimentaux dans la cueillette de données, il se trouve encore plus
246
difficile, de. motiver le<s groupes-contrôles d collecter l'information
pertinente.
Cet ensemble de lacunes nous amène d présenter le schéma de re-
cherche ainsi modifié dont il fallut s'accomoder. (ctf. schémas Yet I I )
3. La participation volontaire du groupe-contrôle pour la cueil-
lette des collations au milieu du programme rend d i f f i c i l e Vinterpré-
tation de ces résultats.
Les données coltigées auprès du groupe-contrôle en février, même
si elles n'ont aucune valeur de comparaison auraient pu constituer un
indicateur des habitudes alimentaires des enfants pouvant être intégré
dans la monographie réalisée sur Cascades. Toutefois la participation
des jardinières étant obtenue sur une base volontaire, il y a de for-
tes chances que celles qui ont accepté de répondre soient celles qui
au départ avaient entrepris des actions en nutrition. Les résultats
sont donc susceptibles d'être représentatifs surtout des classes déjà
orientées vers des actions positives en ce domaine et ont peu de fia-
bilité.
4. La collecte des données a été réalisée par les responsables
de l'implantation et de Vopérationnalisation du programme.
Il arrive fréquemment que les personnes impliquées dans l'actua-
lisation d'un programme éprouvent une certaine difficulté d se convain-
Schéma 11.
MODIFICATIONS APPORTEES AU SCHEMA VE RECHERCHE
246 a
Objectifs liés à Vacquisition de
concepts et connaissances
Groupe-témoin
Groupe-contrfile
enfant enfant
entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leurs observations sur ta valeur pédagogique de Grignote.
test de connaissance après te concept 2 [sur les fruits et légumes)
test de connaissance (quels aliments constituent une bonne collation)
monographie pour dresser le portrait des actions "nutrition"
test de connaissance cor-respondant au test du groupe-témoin (2) [sur les fruits et légumes)
246 b
Objectif liés à la modification des
habitudes alimentaires
PRE-TEST
DURANT LE
PROGRAMME
POST-TEST
Groupe-témoin
Groupe-contrôle
enfant partent cueillette
de collations
sondage sur
habitudes alimentaires
enfant I
Entrevue semi-ouverte avec les professeurs pour recueillir leuAs observations SUA tes modifica-tions des habitu-des alimentaires des enfants tors des collations,
1 I cueillette sondage
de SUA collation habitudes
; alimentaires
cueillette de
collations
parent sondage
SUA habitudes alimentaires
sondage SUA
habitudes alimentaires
247
cre de la pertinence et de l'utilité de V évaluation et surtout du
temps et de la rigueur nécessaire d une collecte de données qui soit
valide. Les jardinières, responsables de Vopérationnalisation du
programme, et l'équipe "Grignote" responsable d la fois de l'aspect
recherche et du support d l'implantation de Grignote étaient tous
bien informés et sensibilisés d l'importance de la démarche evalua-
tive. Il importe quand même de souligner que toutes les collectes
de données ont été réalisées par des praticiens, des gens du milieu
convaincus de la valeur de Grignote. Malgré le sérieux avec lequel
ils ont procédé d ces cueillettes,, ce serait négliger un aspect im-
portant de la réalité que d'omettre de mentionner qu'il est d i f f i c i -
le d'être d la fois juge et partie.
5. La volonté de procéder avec rigueur est limitée par un en-
semble de facteurs objectivement explicables mais surtout parce que
l'objet de la recherche évatuative, le programme d'action est vivant.
L'approche expérimentale est la plus connue et la plus utilisée
par les chercheurs. Vans l'évaluation des programmes d'action il im-
porte de repenser cette approche et de développer davantage des "fa-
çons d'analyser" qui soient plus près de l'approche systêmique et
tiennent compte de tous les aspects de la réalité vivante. Ainsi les
changements d'habitude sur le plan alimentaire fait appel à une multi-
plicité de réalités: • économiques, culturelles, psychologiques, fami-
liales, climatiques, etc.
248
6. Les résuItats des recherches sur les modifications de com-
portement sont habituellement assez décevants. Les modifications
espérées sont minces parce que les changements de comportement sont
complexes et surviennent habituellement SUA une longue période de
temps. L'évaluation se fait très souvent avant qu'un délai s u f f i -
sant puisse s'écouler pour provoquer un changement souhaitable. No-
tre recherche n'échappe pas d cette critique. Il était au départ
assez ambltueux de vouloir d l'Intérieur d'une même année scolaire
Implanter un programme, l'évaluer SUA le plan pédagogique et simul-
tanément sur le plan des changements de comportement.
CONCLUSION ET RECOMMANDATJOMS
INTRODUCTION
Après avoir évalué, toutes les activités du programme ainsi que le ca-
hier de l'enfant, après avoir analysé informellement les collations des en-
fants après chaque concept, après avoir recueilli les commentaires des jar-
dinières (lors des journées de mise d jour et lors d'un mini-sondage) et
ceux de cent-douze parents par un sondage téléphonique, après avoir étudié
ce qui peut se faire au niveau alimentaire dans une commission scolaire qui
ne vit pas le programme et après avoir relevé l'ensemble des influences po-
sitives autres que le programme "Les découvertes de Grignote" sur les habi-
tudes alimentaires de la population de l'Industrie, après avoir analysé les
données informatisées de nos instruments de mesure (tests, cueillettes de
collation et sondage), nous pouvons maintenant évaluer plus systématiquement
les possibilités du programme d produire des changements de comportement
alimentaire chez les enfants de maternelle et leurs parents et donner une
appréciation du programme. Suite d ces conclusions, nous formulons quelques
recommandations susceptibles d'améliorer la portée du programme. .
a) Les agents "multiplicateurs" du programme.
Toutes les jardinières ont apprécié le programme et comptent le revivre
plus ou moins systématiquement l'an prochain. Elles ont trouvé l'ensemble
des activités bien adaptées d la psychologie de l'enfant de cinq ans et re-
lèvent l'apport merveilleux des marionnettes pour renforcer le message ali-
mentaire: la marionnette est un modèle qui Influence beaucoup l'enfant.
250
Pour V équipe de recherche, il est évident que le programme mis au
rang de matière "sérieuse" au même litre que les autres et pris en charge
par les "multiplicateurs" compétents que sont les jardinières est une stra-
tégie qui a permis de faire assimiler plusieurs concepts alimentaires aux
enfants et leur a fait progressivement modifier leurs collations.
Une autre conclusion à. tirer est l'importance de préparer et motiver
les "multiplicateurs" qui auront à vivre un tel programme qui occasionne
une surcharge de travail pour préparer le matériel, acheter tes aliments
et se documenter. Cette année, les jardinières se sont senties stimulées j
par l'équipe de recherche. Cela a donné de l'importance à leur travail. ] ;
i
6) L'implantation du programme
Ayant commencé le programme à la mi-octobre seulement, les jardinières
ont dû faire des prodiges cette, année pour respecter à la fois tes concepts
du programme et les centres d'intérêt des enfants. N'ayant jamais vécu tou-
tes les activitées et les thèmes, il leur fut d i f f i c i l e d'intégrer d'une fa-
çon souple te programme dans te cadre régulier de la vie de leur maternelle.
V'où une certaine rigidité dans l'application et une bousculade quelquefois
pour atteindre tes objectifs proposés.
Il semble en second lieu que te programme commande des frais d'achats
assez étêvés pour satisfaire à. l'aspect concret des activités (quoique cer-
taines jardinières aient mis indirectement à contribution les parents en sug-
gérant comme collation du jour l'aliment à découvrir). Nous savons mainte-
251
nant que la somme de $1.00 par enfant n'est pas suffisante pour la réalisa-
tion de toutes les activités (cf Chapitre M, p. ]. La troisième conclu-
sion à tirer quant ci l'Implantation du programme concerne le nombre des ac-
tivités et la place qu'on leur donne à l'Intérieur des intérêts des enfants
de maternelle. Plusieurs jardinières trouvent les activités trop nombreuses
d'autant plus que certaines se recoupent, sont trop faciles ou trop d i f f i c i -
les, ou pas assez créatrices, ou encore non adaptées au vécu des enfants ou
aux objectifs d'une saine alimentation (revoir à ce sujet les analyses de
chaque concept).
c] Les objectifs du programme
Il est fréquent d'entendre dire qu'il est très d i f f i c i l e de modifier
les comportements des gens à quelque niveau que ce soit. Mais malgré cet-
te prise de conscience, nous croyons que le programme Grignote a en mains
des atouts lui permettant de palier à cette difficulté dans la poursuite de
ses objectifs.
Le programme "Les découvertes de Grignote" est conçu pour être réalisé
dans les maternelles. Vaprès les jardinières qui l'ont expérimenté, nous
pouvons conclure que ce programme en alimentation a élaboré, ses activités
d'après une connaissance très juste et très sensible des enfants de cinq
ans. Pourtant certains objectifs dépassent le niveau intellectuel de cet
âge (voir à ce sujet le compte-rendu des activités au niveau alimentaire).
252
Vfune façon générale, nous pouvons conclure aussi que le programme a
favorisé une autonomie personnelle de l'enfant face aux choix qu'il doit
faire pour que ses collations soient bonnes pour.sa santé. En relisant tes
analyses de chaque concept au critère "collations" nous voyons que les en-
fants se questionnent entre eux et questionnent ta jardinière et que dans
cette recherche II y a évolution vers une connaissance du pourquoi des choix
faits. Stimulés par la marionnette Grignote, Ils ont voulu bien manger com-
me elle le leur suggérait. Par contre, la culpabilité engendrée par l'acti-
vité Ali-dent et les cueillettes de collations (qui incitent indirectement
à "juger plus celui qui apporte sa collation que de découvrir les bons ali-
ments") serait à éliminer du programme.
Le programme lutte tout au long des concepts contre la mauvaise habitu-
de qu'a Jojo de manger des friandises qui détruisent sa santé. Ce point est
un aspect fort du programme. Par contre, le concept sur "les sucres concen-
trés" a suscité beaucoup de controverse. Est-il logique de rattacher les
sucres aux "découvertes" de Grignote et de faire manger du sucre aux enfants
durant une semaine? Il faut relire à ce sujet l'analyse du concept 6.
d) Changements chez les parents \
Nous avions comme hypothèse que les enfants seraient agents-multiplica-
teurs du programme auprès des parents. En pratique nous ne constatons à peu
près qu'un seul secteur de progrès: la consommation de fruits au déjeuner.
Notre sondage auprès des parents portait sur les déjeuners et le programme luit
visait à améliorer les collations. Nous avons donc pris une "voie de service"
253
pour juger l'état de la "vole, principale". Mais la sensibilisation est
déjà un pas vers le changement. Cela étant dit, il reste que tes enfants
ont sûrement eu une Influence sur leurs familles d'après les commentaires
recueillis en 1ère partie au chapitre VA. Mais pour qu'un milieu change de
façon significative, il faut compter SUA. le temps. Ve plus, on ne peut y
arriver que si le milieu visé se prend en charge lui-même. Ce principe, en
santé communautaire, nous amène à conclure que le programme, pour changer
les comportements en profondeur, doit être accompagné d'autres types d'in-
terventions auprès et adaptées à chacun des milieux.
e) Changements chez les enfants
Si on s'attarde aux changements de comportements des enfants vis-à-vis
leurs collations, nous voyons une amélioration à presque tous les points de
vue. C'était le premier objectif du programme et il a été atteint. Mais
il ne t'a pas été à 100%. Nous croyons, comme les jardinières, que les en-
fants, très stimulés par les personnages de Grignote et Jojo, étalent prêts
à suivre tous tes objectifs du programme. Mais t'Influence des parents qui
n'ont pas reçu toutes les informations suffisantes et qui ont des habitudes
ancrées depuis fort longtemps, a un peu diminué l'impact du programme chez
tes enfants. Le programme bouleverse sûrement plusieurs habitudes des pa-
rents, et ceux-ci étant moins perméables au changement que leur enfant de
5 ans, il sera plus long de transformer leurs habitudes.
254
II est un autre point à noter: le danger de suralimenter les enfants
de maternelle avec la tradition de la collation qui, de valable qu'elle
était avant l'apparition de ta politique du lait-école, risque maintenant
de conduire à une surconsommation d'aliments entre deux repas. Nous avons
d'ailleurs remarqué, lors de la cueillette de collations en post-test,
qu'un certain nombre d'enfants n'apportaient plus de collation. Les jar-
dinières notaient que ces enfants avaient assez de leur berlingot de lait
pour apaiser leur faim.
Nous voulons de plus attirer l'attention sur la variété des collations.
Ce critère, très bon s'il s'applique sur une période disons mensuelle, de-
vient assez onéreux pour la classe moyenne si on l'évalue quotidiennement.
En e f f e t , Il est abordable pour une famille de taille moyenne d'acheter une
plus grande quantité d'un même aliment hebdomadairement [ex. 5 lbs de pom-
mes) plutôt que quelques spécimens de plusieurs aliments [3 pommes, 1 chou-
fleur, 2 poires, etc.). Vans l'évaluation que l'équipe a faite pour ce cri-
tère, le facteur économique n'a pas été respecté, entendu qu'un programme
comme Grignote doit s'adresser à l'ensemble des gens et ne pas s'avérer un
luxe pour préviléglés.
Acquisition de connaissance
Au niveau des connaissances acquises suite à l'application du program-
me, les enfants ont répondu aux tests de façon significative. Ve plus, sui-
te aux rencontres avec les jardinières (ctf 1ère partie Chapitre T et chapi-
tre j/B) nous pouvons conclure que le programme se révèle un instrument péda-
255
gogique fort valable. Il est aime des jardinières et des enfants, c'est
son premier atout. Et il transforme à divers degrés tes comportements et
les connaissances.
RECOMMANDATIONS
Nous vous avons livré notre évaluation du programme. Voici mainte-
nant quelques recommandations qui vous sont offertes comme pistes d explo-
rer pour, améliorer la portée de ce programme en alimentation.
A) Prise en charge par le milieu
1- Nous recommandons, là où c'est souhaité et accepté par toutes tes
parties, ta création d'un comité-nutrition dont les membres seraient des
parents. Ce comité aurait deux objectifs: 1- apporter une aide précieuse
au professeur en allégeant sa tâche de préparation de matériel et d'achat
d'aliments, 2- Impliquer les parents dans la trans formation des habitudes
alimentaires proposées par le programme.
2- Nous recommandons d'inclure dans le programme une section intitu-
lée "Communiqués aux parents", communiqués qui-seraient en rapport avec les
divers concepts du programme. Ces messages aideraient les parents et leurs
enfants d réaliser les objectifs du programme.
3- Nous recommandons aux nutritionnistes du département de santé com-
munautaire de susciter Vintérêt des comités d'écoles et de parents vis-à-
vis le programme en alimentation à l'école. Par cette structure déjà en pla-
256
ce, il y aurait peut-être, moyen de susciter d'autres actions dans te milieu
et ainsi assurer une prise en charge du milieu par lui-même.
4- Nous recommandons aux Ministères des Affaires sociales et de l'Edu-
cation de susciter l'intérêt des commissions scolaires vis-à-vis des program-
mes en alimentation susceptibles d'être implantes dans tes écoles.
5- Nous recommandons à ces Ministères de favoriser la création d'équipes
multidisciplinaires pour aider tes agents multiplicateurs du programme et ré-
pondre aux demandes du milieu.
B) Présentation du programme
1- Nous recommandons de rendre le programme plus attrayant dans sa pré-
sentation et plus complet, c'est-à-dire, en y incluant tes marionnettes et
les gravures ou photos nécessaires à la réalisation des activités.
2- Wou4 recommandons d'inclure dans le programme un "guide pédagogique"
comprenant:
a) des informations sur la valeur nutritive des aliments
[ex. tes céréales, les sucres, etc.)
fa) une documentation plus poussée sur certains aliments
(ex. les sortes de noix, leur valeur, lieu d'origine,
etc. (cjJ annexe))
c) des suggestions de solutions pouvant améliorer les pos-
sibilités d'action du budget minimum nécessaire à la
réalisation..-du programme.
257
d) des remarques expliquant qu'on peut vivre les concepts
[et même une activité s'il y a lieu) pas nécessaire-
ment selon t' ordre proposé par le programme mais se-
lon tes événements fortuits qui peuvent se présenter
au cours des saisons à la maternelle, ou selon l'inté-
rêt ou l'évolution des comportements alimentaires des
enfants.
e) la section "communiqués aux parents" (cf Recommandations
A) 2 . )
C) Les objectifs et activités du programme
1- Nous recommandons d'éliminer des objectifs du programme toute ré-
férence d Videntification d'un nombre précis d'aliments. A cinq ans, croy-
ons-nous, il n'est pas important de se rappeler da nom d'un aliment mais de
te connaître.
2- Nous recommandons d'éliminer du programme tout aspect moralisateur
ou culpabilisant pour l'enfant tel que retrouvé dans les activités "la semai-
ne Ali-dent" ou "la folie des noix".
3- Nous recommandons de diminuer te nombre d'activités, proposées dans
le programme (les activités enlevées pouvant être mises en annexe d titre
de complément au programme) et nous recommandons d'améliorer le contenu de
certaines autres activités. (Prière de relire à ce propos tout le chapitre T)
258
4- Wooa recommandons [sans que cela nuise aux objectifs fixés par le
programme} d'éliminer du programme les activités suivantes:
- Collin - Maillard (l'intégrer à "la boite mystère"}
- Le fruit d'or
- Coco soleil s'endort
- La macédoine en couleur
- Le chemin des céréales
- Le collier de Stéphanie (sauf le diaporama)
5- Mous recommandons à la Fédération des producteurs de lait de ne pas
rattacher le concept 6 au programme "Les découvertes de Grignote" mais d'in-
tégrer les objectifs de ce concept aux autres objectifs du programme.
6- Nous recommandons d'ajouter une nouvelle dimension à Grignote: que
ce personnage fasse ressortir par sa façon de vivre à travers tes activités
que la santé n'est pas seulement reliée à une bonne alimentation mais tribu-
taire d'un bon conditionnement physique à tous points de vue [exercice, plein
air, conditions de travail et bien sur alimentation saine).
V] Exigences pour ta mise en oeuvre du programme«
1- Nous recommandons que le programme "Les découvertes de Grignote"
soit amorcé dès le début de l'année scolaire afin de permettre une meilleure
intégration au vécu des maternelles au cours des semestres• A cette fin, là
où l'on implante te programme pour la première fois, les jardinières devraient
être informées de leur travail avant septembre et recevoir le programme en mai-
juin de l'année précédant le lancement du programme.
259
2- Nous recommandons que là où on Implante et poursuit te programme
des journées de mise à jour soient prévues selon le désir des professeurs
pour étudier le programme, le reviser et Vaméliorer pertinemment. Ces
journées renouvellent la motivation des "multiplicateurs" et leur fournis-
sent un appui dans la poursuite de leur tâche.
3- Nous recommandons que tes commissions scolaires qui approuvent
l'implantation du programme "Les découvertes de Grignote" dans leurs mater-
nelles, prévoient un budget pour ta mise en oeuvre du projet. Nous recom-
mandons un budget détaillé calculé selon les activités de chaque concept
et non selon le nombre d'enfants par classe. Ce budget minimum serait de
$64.S2 pour une année d'application du programme par une jardinière ayant
deux groupes d'élèves (voir tableau ci-dessous). Ce budget devrait être
indexé au coût de là vie à chaque année d'application.
TABLEAU XXl/I
BUDGET MINIMUM POUR L'APPLICATION DU PROGRAMME
LES DECOUVERTES DE GRIGNOTE" PAR UNE JARDINIERE DURANT UNE ANNEE
1 groupe 2 groupes
Concept I: $3.92 Concept I I : 5.95 Concept I I I : 5.62 Concept IV: 6.57 Concept V: 4.55 Concept VI: 5.80 Concept VII:
$ 7.84 11.90 11.24 13.14 9.10
11.60
Total: $32.41 X 2: $64.82
Bibliographie.
En collaboration, Les découverte* de. Grignote., la Fédération des producteurs de lait, Montréal WfT. !
Ministère des Affaires sociales, Une politique québécoise en matière de ' nutrition, Direction des communications, Ministère des Affaires sociales, Mai 1977, 89 pp.
Ministère de la santé. nationale et du bien-être social, Nutrition-Canada, enquête nationale, Information Canada, Ottawa, 1973, J29~pp~.
K.V. ù/ann, M.S. Vom, E.A. Liddle, Développement intellectuel chez Venfant, Editions du Renouveau pédagogique, Montréal, Traduit d'après l'édition originale américaine ''Fostering Intellectual Development in Young Children', îè trimestre 1973, 175 pp.
Louise Lambert-Lagacé, Revue Châtelaine, Chronique Nutrition, 1978-79.
Michel O'Neil, La modification de comportements reliés à la santé, perspec-tives d'intervention au Québec, Communication présentée au Congrès annuel de VAssociation pour la Santé publique du Québec, Ste-Foy, 1977, 28 pp.
.Normand liïener, Evaluation du programme "Les découvertes de Grignote", Fédé-ration des producteurs de lait du Québec, été 1978.
Selltiz, Jahoda, Deutch et Cook, Research Methods in Social Relations, Holt, Jlinehart and Winston Inc. U.S.A; 1966, 622 pp. ' :
Weiss Carol H., Evaluating Action Programs, Atbyn and Bacon Inc., Boston, 1972.
Campbell. D.T., Stanley J.C., Experimental and Quasi-experimental Designs for Research. Rand Me NaULy College Publishing Company, Chicago, 1963.
ft'Alil-VTÏ/V. "KOJfï Gluant" CTUIE P'OBStRWTJÛN
ii ?-jt.2 Cimy't He /a jo••uUrUiAti
VnttA e.t rfui.'c de ta AlaU&atioi\t_
tVti fit tA te/;CJitVit: tcvtd
I- Activé**/ ' 1- U 2- • 3- • A- D 5- D 6- a
y- •
9- • io- a M- • 12- D
2- fyzftinUon_ pat te* cotfaUvni: " oui non A- CtmpptUemZjiU nottA} ^ ^
- Cotta-Uoru ntoiu dia^fei qu'au début -- p-j j—j - fruits ûp|)0.iïtfu: cave collation, atunenii ftudifa - j q - Vl&an&iorA dcA »v'anî6 au* ta vaieui d&6 coUatùmè " - Le vaifùSJtî dai u'ittAtior* - iw^e ^ n.£me Q - augmente un peu Q
- aas^e te bewteoup Q - Hi OA LUàAZ It pwg-.cir.nvi, Iti coUativn* devitnn&nt
MuvaittA moyenne* Q bonne* Q 8- ALLmimtA appô/Ufi en cotl&tiom —
I- inlowUrM AuiiUatfai • oui ' Q non Si ÀMuéiUantt, iptcÂUti
4- Rcjnfi-.çufcf fthxfA&ttl
I •
S- Amtfi/ae pa* acUvÀXf
Activltf no \ 1 A- Fonctlonnw>ent
A.I. Tempi
10-20 •
21-SO • 31-40 • 41-50 • f 1 - 6 0 n
A.?. T'Jir cotimt tujjfltAfie Q | OUi [J (W"l
A. i. Hi>rUticaUon& arypoxtfcA I *• LJ hun
A.4. AmffioHotion L.J • HOr,
6- ObjzcXli
B.I. Atteint oui f ^ ne,;
B.2. Atteint pa.it^tf tint tit ["I oui QJ non
non, pounquoi:
Si cui,
8.3 Vtjâ atttint ayant Acti.vUf S* oui, fPuAX[ttoit . | | pu <' Q no»i
B.4 Modioli ^ pouA^noi e* comneiifi { | otw.Q «on —
C- Aliment* ftudi.fi pendant factivitti
5U oui., teAnufttcA:
I I i
ANNEXE z
LES MIX ET GRAINES
Sou* le. nom de mix an d&ignz du fau,cti dïv&ru. à deux envelopper : l ' u n e motle e t l ' a u t r e t igneuae*. Toute* lu noix i o n t f t & ag-tgab-lea d man-ge* c/m e t iont de digeAtLon f a c i l e ii voua lu ma&Ziqtwi bizn e t en p e t i t e * quantum au d£but. Lu g^Unu e t lu noix i on t comme tùuvt du a'Auita o£&zg<ineux du ^ a i t Qu'iZi cont iennent une q u a n t i t é conAidOtablz d'kuilz. Leift t e n e u t en eau .oa^ con f i e de beaucoup inrf&Ueute cL c e l l e du au t t e* 6*ui£i . -iont ixdiea en a e l i miné/taux (pfaMpfam, «iourytef ae t
(25S de p£u& que le* fcu^ti), en v-UamoieA [8, F# A). I t s cont iennent de M à dz pnotidu vig&taux mai* ceux-ci. ne xzn^z/unznt pa& ton* iu acidu aminéA UAzntizÂM i&s lempÙL&znt donc en paAXiz l a viande. .'.toi* lz guide a t i nen tUAe canadien d&ignz lu noix, e t g-aaÀnea comme s u b s t i t u t de l a viande, de jo-tte que, J /3 i 1 t a w e de g-taine* ou noix >templace 2 i 3 once* de viande. Le* gJta***e* contenue* daiw ceux-c i i cn t compo*£e* e** e n t i è r e m e n t d 'ac ide*
non *atu/t£â donc £acilawnt OA&imilablu pasi Vo*gani*me.
Compte tenu de t eu* grande valeur « u t t i t i v e , i c i no-ix e t le* g-aaine* ne -sont pa* à con&id&iVL comme iandi*e maÂ* comme al iment iondamen-•Czt de pte/ni&te importance.
Mom l ieux de c u l t u r e l /aleut al imentai / te apparence ext£^ieu*e
i
apparence dz l'canandz
Vc-ix de G^enobie
Ctutope Grande valeu* t u t t i -t i v e . Quant i té app/t£ciabl« de calcium: gortma-t i e n de* 04 e t deà d e n t i .
Pho*pfio*e? ion aci-de. e**en t ie t au
. mi l i eu - in t e t ce t lu -la i / t e ^oAmant avec lU ilLCA-U ou te* motLculu azotZA dz, HcU&onA. $aiblu Ai chu en &teAg-ie,
La coquet te de l a noix de G/tenoble e* t g«t<7**e de rfo-ame ovale , de cou leu/t baun pâ le avec de i-itlon* plu* ou mo^u pfio^oncU.
L'canandz e*t de coû-t e n t bianduLtte ,.te-
• couverte d 'une mince 6 menb/tane (wane, e l l e
e* t i / i / t fgudi i te , pvti-4en tan t clive/ue^ cà/i-zonvoùition*
1
Ctutope Grande valeu* t u t t i -t i v e . Quant i té app/t£ciabl« de calcium: gortma-t i e n de* 04 e t deà d e n t i .
Pho*pfio*e? ion aci-de. e**en t ie t au
. mi l i eu - in t e t ce t lu -la i / t e ^oAmant avec lU ilLCA-U ou te* motLculu azotZA dz, HcU&onA. $aiblu Ai chu en &teAg-ie,
La coquet te de l a noix de G/tenoble e* t g«t<7**e de rfo-ame ovale , de cou leu/t baun pâ le avec de i-itlon* plu* ou mo^u pfio^oncU.
L'canandz e*t de coû-t e n t bianduLtte ,.te-
• couverte d 'une mince 6 menb/tane (wane, e l l e
e* t i / i / t fgudi i te , pvti-4en tan t clive/ue^ cà/i-zonvoùition*
Nom Lieux dz CLLLÙLIZ VaZzu/L atànentaOïz appa/ience extVùAuXz apparence de Vamandz
A/wdUde. Cacahuètz
Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)
Lz& aftrtcfurfeA rf/tacc/ie* sont nouft/uwan-te*. fltc/ie* en acide* otu.-VIÉIA en po<taA4<ûinv pho-apto-te, ca£càanf tfe/t.
Potassium: Hydnatatiov du czltulz*
augmzntz L ' exc itabili* t£ dsA cellar IZA NVWEÛAZI
Vitaminz A: 4e peAd
La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu
- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.
A/wdUde. Cacahuètz
Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)
dans le. g/UHagz. SzAt & la cuw-wance EmpZchz V h&nlnalopiz liitigiitl dz* tUàuA
Vitamine. 3:
La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu
- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.
A/wdUde. Cacahuètz
Etat&-UrU& [Casio-line, du Sad)
Fe/iî Constituant dz ce/itainà enzymzà [oxy-dation c zllulai/Lzl
hûitatopoi&AZ
La coquillz est dz £on mz allongé avec an li-ge*. 6z/i/iemznt au c en-•Cte. 5££e e C de cou-leun. bzigz et présente dzi nzwwuA longitucU natzft pùu ou moins pionomiu
- L'a/iacfudz comprend Z amandzs dz couleu/i beÀgz xzcouveAtz d'une minez peau bnûnz KOU-gzd&iz.
Pacanz So/ttz de noyzn. dzi U.S.A. V'am€/uqiiz
Hic/te en potOAAim phosphoxz, calcittm,
.aridg a antotéA, vi-tamine. A et 3
La coqwULlz de la paca ne zit gxossz et dz iormz. oblongz. Etlz est de coiUlu/L xougz taun zt tissz au tow dizn..
- L'amande est dz coa-lewi blanchâtxz, *e-CûuvzAtz d'une minez memtaane bsumz p&lz. Etlz ZAt pa/LCJJUAUZ de citions ptiononc&s
Noix dz Caltiv€z zn AmOU.' que. mé/Udionalz spécialement ou Ssiteil zt au PanA-quay.
Hatm€t châtaignz en France
En vitaminz du com-plzxz B: Anti-b&U-b&Uquz, t{action znzygmatiquzs, anti* pzliagizux.
42mg% de. manganl&z: - aide au mcUntizn
La coqailtz est foAmée dz 3 angles. Etlz zsX minez, bxunz, fanci eX a une tzxtu/iz un peu fuxgueusz dû aux petiti iiZlons qui, la tiavzn-sent.
L'amande zst dz cou.-lewi blandiâtriz, zst zntWiz zt dz m£me ionsnz dz la coquille. Elle, ut xecouvznte. d'une minez memonanz tvtunz.
Mom Lieux dz aùtuAZ Valeur atùnentatte Apparence, extérieure Apparence de l'amande
Sloix du (Juébec
Cu&tLvCz au Québec e t en QnX&Ua
Fruit du noyer ten dre
Pu tonu* mu* culai/te: - u'onctionnenent no* m l du ti**u* o**eux et ca/utagtneux.
Coquille épai**e, brun foncée, recouverte d'à. enveloppe veloutée. La coquilte- e*t gro**e de $orme ovale rugueu*e avec di^érenti *i t -lon* irrégulier*
. l'canandz dz &onmz car-te rée œptaXÀJL avec une
excro.i**ance recour-bée e*t de couleur blanchâtre recouverte d'une membrane brune.
Hoix de. cajou Arbre Ciopical d'A
mérique Peuvent ££te mangé* crue* ou dan* le* potagei , l a i t et beu •te de noix. Le l a i t de notx de cajou peut remplace* le la. de vache
*
L'amande de couleur jaun&tte a la jorme
d'un rein .
Amande. Pouce*: Paw* médi tevian€en* *urtout I tat ie et Espagne
Amère*.* Nord de t'Afrique, Sud de la France
• CowtiAsvt acide pru*-*tque cwan/u/ci ique (HC.V) tôxtçue violet u*age modéré. Aman-de* de p£c/ie, prune, ce/u*e, abfUcot. On
'.'utiZUz âu/itout en parfum erte
La coquille e*t de jor-me légèrement ovale, plu* ou mo-61* épa^**e couleur beige jaun^fie Elle e*t remplie de picotement*
Pe forme légèrement ovale, l'canandz e*t de couleur blancfcâtte xz&ouveAtz d'une mtn-ce peau bfmnz. Etle e*t unttfarme et pletnc
Ptàtac/ie* Cultivé dan* te ba**tn rné(iite/EAa* néen.
^aleu/t a&tm entante motn* grande
2.9g pnotlinzA 1.6g cuûdzA gra* pcl^iiwaturé*.
Employé en con£i*eri pàti**etie, en phar-macie.
Pe couteur beige jau-nâtre, etle e*t petite de rforme plutôt ovale de coqaitle a une tex-ture li**e
i
L'amande e*t de même âome et e*t de cou-leur verdâtte avec une mtmbnanz beige.
Avetine La coquilte de £orme légèrement conique e*t de coulzu/i brune, li**< douce, à la ba*e un 'tond plu* pâle
L'amande e*t de cou-leur btanc/iâtie recou-
. verte d'une mince mem-brane bAunz. Ellz e*-p e t i t e e t plutôt xondi
GRAINES
Nom Lieux de cultùre VOIZUA alùnvtfaite. Apparence extérieure Apparence de l'amande Nom
S&ame ûtiginairie. de* I I z i de la So mie.
Cultivée en Inde*, M&opotanUe, Egapt(
i Riche en acide* 'ami-né*, calcium, pkoAphc •te, vitamine 8,A.
Trè* nutritive, -iert d la aabAication de t ' î iâite
-Minuscule et de cou-leur blanc/ritte, l ' a -mande e*t plutôt ova--le et aplatie.
ToutnzÀol Climat temp&U, terre cihe.
PaAficLLli&i zm ent éner git ique, viùuninz 8 A. (ftè* riche en 8}
Riche en potaAAùvn, phosphore, calcium,
Riche en acide* ami-né*, Vit. E: antioxtydant: PMviejvt l'oxydation de* *uh*tance*.
-la coquille e*t' de cou-leur noiri&tre et légè-rement allongée
L'amande e*t éttoite cdlongiz de couleur gri*d#te.
CiXfwwUlz Climat tempéré Riche en acide* ami-née, pho*phore, 4er calcium.
29g protéine*, Mit 8. et A.
Une coquille ovale, lar ge et aplatie de cou-teur btanchAtte.
•
-L'amande e*t petite et ovate de couleur blanch&ûtz.
i
ANNEXE 3
CHANT - [CUA: Vive. les vacances) ,
Vive. le. bon pain J'en mange d tous les jouAS Je. veux étAe plein d'enthaln Et gAandiA à mon touAl
- et fi.ecommenceA au début -
COMPTINE
Il fiant mangeA: Le. pain, la mie, La cAoute, c'est tout.
Je mange: Le pain, la mie., La cAoûte, c'est tout.
COMPTINE
LES ALIMENTS ET LES VENTS
AJUii "Voupe, Voupe AUA la tUvlèAe"
Voupe, youpe., j e nettoie mes denté, Quand je mange des légumes. Zut, Zut, je balis mes dents, Quand je cAoque des bonbons.
Voupe, Voupe, je nettoie mes dents, Quand je mange de bons fanjuits.. Zut, Zut, je 6aJUs mes dents • Avec les AucAeAÀes.
Voupe, Voupe, Al je bols du lait, J'aunxxÀ. des dents solides. SI je mange du homage auS6l C'est pouAquol je souAÀs'.
Note: On n'utilise que l'aOi du KeiKaln qu'on Képite 3 fois.
.7-2-3 les noisettes au bols Le soleil les a dosées L'écuAeuÀZ les a mangées Pli pou& peAd ta place.
ANNEXE 4
LES CEREALES
En tant qu'élément de base de notre alimentation, les cé-réales constituent une bonne source de ferf de vitamines B et de glucides et fournissent en plus des protéines. Les produits à grains entiers sont recommandés parce qu'ils con&tiennent des fibres alimentaires. Celles-ci stimulent l'élimination nor-male des déchets de l'organisme en raison de leur volume. Voi-là pourquoi il est important de les connaître et de bien choisir. Voici line des nombreuses façons de classifier les céréales à déjeuner en tenant compte du rapport prix/qualité et de la te-neur en sucre de."chacune d'elles.
1- Céréales à grains entiers, nécessitant une courte cuisson. de bonne valeur nutritive et à prix modique. Teneur en sucre : 0 à Gruau Crème de blé Crème de germe de blé Semoule de blé ( Wheat Hearts). Blé et seigle concassé (Red River) Céréale Vita B.
2- Céréales à grains entiers, prêtes à manger et souvent enri-chies -Teneur en sucre: 5 à 20# Blé filamenté (Shredded tfheat) Son 100# Flocons de son entier (Bran Flakes, Pep) Son entier en filaments (All Bran, Bran Birds) Weetabix Muffet Bffiniwheats ' Shreddies Wheaties c
3- Cérf'ales à grains entiers de type granola. à un prix plus élevé. Teneur en sucre: 10 à 20* et pouvant atteindre 40% lorsqu'ad-ditionnées de fruits et épices.
Grsnola Alpen
1 Croque Nature 4- Céréales raffinées mais enrichies pour compenser certaines
pertes d'éléments nutritifs lors de la transformation. Teneur en sucre: 5 à 10$ Product 19 Spécial K Corn Flakes Rice Krispies Cherrios
5- Céréales raffinées enrichies sucrées oui coûtent plus cher qîte JLe s _pr éçédentes et qui peuvent contribuer à la carie dentaire en raison de leur importante quantité de sucre. Teneur en sucre: 40 à 55$ Alpha Bits Froot Loops Sugar Pops Honey Comb Apple Jack Boo Berry-Sugar Crisp Lucky Charm Franhenberry - _ Frosted Flakes Cocoa Puffs Capitaine Crouche Sugar Smacks Count Chocula
6- Céréales raffinées, non enrichies, de valeur nutritive inférieure. Riz soufflé Blé soufflé
Il est important d'avoir une bonne variété dans le choix dés céréales du petit déjeuner afin de donner à ce petit repas un air différent chaque matin.
BON REVEIL! ' !
Ronald Gravel/Madeleine Brûlé dtp.
AM/EXE 5
Expérimentation des services de garde pour les enfants
d'âge scolaire dans les écoles
Lettre de M: Pierre Parent, directeur général de la Direction générale des ' réseaux, aux commissaires et aux syndics d'écoles, le 19 décembre 1978.
D'.G.R. 78-28
Le gouvernement du Québec a reconnu la nécessité d 'agir dans le domaine des services de garde à la petite enfance et de s'engager à poser des gestes concrets au cours des prochains mois, entre autres, pour les enfants fréquentant tes écoles primaires.
Il a donc confié au ministère de l 'Éducation la responsabilité de promouvoir ce service aux parents qui travaillent ou qui sont dans l'obligation de faire garder leurs enfants en dehors des heures de classes, soit au dcbut et à la fin de ia journée ainsi que le midi.
Les commissions scolaires, pour leur part, sont invitées à mettre â la = disposition des enfants gardés les locaux nécessaires et les équipements disponibles.
Le gouvernement estime que les parents sont les mieux placés pour assumer la-responsabilité première de l'organisation de.ce service. Aussi souhaite-t-il la participation active des parents dans 1a mise sur pied et le fonctionnement des services de garde.
Cette mesure étant nouvelle, les directions régionales du ministère de 1 Education auront la responsabilité d'aider les commissions scolaires désireuses d'expérimenter de tels services dans leurs écoles.
Le directeur régional du Ministère entrera sous peu en communication avec votre directeur général pour discuter dés modalités de cette expérience et d 'une aide financière pour en faciliter le démarrage, si nécessaire. j
Je vous invite à collaborer étroitement pour que ce nouveau service à la clientèle se réalise de la façon la plus avantageuse pour les enfants et les parents.
ANNEXE 6
LES SUCRES CONCENTRES
Le* glucide* (ou hydrate* de. carbone] regroupent te* Aucre* et l'amidon et fournissent à l'organisme une quantité importante de l'énergie nécessaire à A on fonctionnement. L'amidon est en fiait l'union de nombre uses molécule* de *ucre* et *a digestion e*t plu* lente puisque ce* molécule* doivent être scindées en *ucre* simple* avant d'être absorbée*. SI le terme "sucre" dési-gne dan* le langage courant le Aucre extrait de la better^^ou de la canne à Aucre {en réalité du sucrose), il exÂAte toute une gamme de sucres qu'on dé*l-gne sou* le* nom* de fructose, glucose [ou dextro*e), maltose, lactone, etc.. et dont ÙL digestion *e fiait de façon plu* rapide.
Van* un menu balancé on devrait retrouver 50% de* calorie* de la. journée *ou* forme de glucides. Cependant un choix judicieux s'impoAe parmi les glu-cide* disponible*. La croyance populaire selon laquelle l'énergie e*t reliée directement â la consommation de Aucre* concentré* tel* le miel, la casAonna-de, le Alrop, le Aucre blanc, la confiture, le chocolat et leA bonbon* A ' a v è r e totalement fiau**e car ceux-ci Aont loin d'être essentiels don* une alimenta-tion bien balancée. En efifiet ce* aliment* renferment du Aucre dan* une propor-tion de 65 & 95 p. cent et ne fioumiAAent â peu pris rien d'autre que de* ca-lorie* (ni protéine*, ni vitamine*, ni minéraux, ou dan* une proportion tri* faible) c'est pourquoi on le* Aurnomme "aliment* d calorie* vide*".
Plusieurs aliment* tel* le* produit* laitiers, firuit*, légume*, pain et céréale*, nou* fioumi**ent tout le Aucre nécesscuire, trans formé et utilisé comme source d'énergie, tout en ayant une valeur nutritive supérieure.
Aliment*
Produit* laitiers Fruit* Légume* Vain et'Céréale*
Sucre* contenu*
Lactose
Glucose, fructose SucroAe, amidon Amidon
Autre* élément* nutritifA
Protéines, calcium Vitamine*, minéraux, fibres Vitamine*, minéraux, fibre* Vitamine* B, fibre*
. . . / 2
Actuellement la consommation de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, céréales) diminue, sans cesse alors que. la consommation de 6ucA.es concentrés augmente, chaque, année. L'Inverse serait souhaitable dans l'optique d'une médecine préventive puisqu'une sUACOYisommatlon de sucres concentrés est asso-ciée à de nombreuses conditions pathologiques dont l'obésité, les maladies caAdlo - vas culalres et la carie dentaire.
AW/EXE- 7
Test no I: Fruits et l£puiBfeA fin du 2£ concent
Horn de. la jvidùU&iz: — L ' & c o l z *
P.M.
5 IZgumzs 6>wcft£tp cnou-££eu*, Afldu, champignon .5 fruits faais : pamplemousse., cotton, Kalsin [vznt ou tougel melon
dz miel ou càntaloupz, ananas. 1 BUJi. 40 sec: fait Ibl mône jounnfiz pouK touA. fruits et Ugumzs mttls tut individuel: a) montx&i un aliment 2 l'enfant. Celui-ci doit U.
nomme* SA 70 szcondzs, 6) cacha (•) si. éu.
Mon de l'entfaiit 1 3*0-» coU
2 Cfou-itfeu/t
3 XA-
4 hani-cat
5 cham-pignon
7 prtwpie-ovuue
2 action
3 AOi-sin
4
fin 5
ana* no*
Total. '? 0
T
J 4
6 7 t 9
10 11 7Î 73 14 75 1ê 77
•
23 24
Total UoabAz d'enfants pouvant nomme/t 10 aliments / 10: HombAZ d'entants pouvant noimzn. 9 aliments f 10: HoïïèAe. d'enfants pouvant nomme* S aliments f 70: NoabAz d'enfants pouvant noimeA 7 aliments / 70: Nombtz d'eniants pouvant norme* 6 aliments / 10« Vomta? d'enfants pouvant nomme* 5 aliments / 10? Nontae d'enrfanti pouvant nonmx 4 aliments / 10: Homb*z d'enfants pouvant noime/i 3 a£ûren& /-10: Nombnz d'enfants pouvant nomwi 2 aliments / 70s NOiràie d' enfants pouvant normzA. 1 aliment / '70? Nomtz d'enfants ne pouvant nomneA. aucun aliment:
Groupe? A.M.
tfatfrUel nsjowLs :
Eti/tge du teAt:
Mthadoùjqlz:
ANNEXE S
TEST FINAL SUR LES CONNAISSANCES ACQUISES PAR L'ENFANT
Non de la jandirUixz: Gtoupe A.M. P.M.
tfote du t u t :
Non de t 'écote :
flate de la QÔI dd concept:
tfgt/iodotogie: A chaque, bonne, réponde, codiez..
tfa de fendant «JC . qu e 3 a**-
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• n » . . . . : . : : : : : : : : : : : : ; : ; ; ; / « " w ïfl /16 " * 9 B
1 1 * " /Î6 " s 7 //*»
ANNEXE 9 CUEILLETTE VB COLLATIONS
ECOLE PROFESSEUR GROUPE NOMBRE V ELEVES
SEMAINE PU * à Vtuatje rfe Vëqtiipe. "Grignote"
NOM VE L'ENFANT •LUNDI - MARPI MERCREW JElfPI l/ENDREPI N C *
V L
1 . . . . .
2
3
4
5
6
7
8
9
10 -
M
12
13
14
15
16
17
W(JM DE L'ENFANT uwi MARPI WRCREPI JEUDI VENDREDI N C — »
V L
18
19
to 21 22 23 24 25 26 27 28
29
30
ANNEXE 10 Cuc.iflg.tte dzà js/Altcrrf* : W. ct oiMt- test: •f it* » jut.".^
tciCwC: JatâûU.â/lC : ^jc/ua.- a..*. .ai. Catc id la cueillette co&lattaa&s Par-Teat : _
rc^t-Ttt^t ;
t •7
3 4 e 6
7 4 a
TS
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:9 20 zi • 22 23 2i
ïlon>* dos ! f V - r ^ . t
Total 11 ! z&t 111 ConmaAiiAen
ïlon>* dos NI l/l i Total W- c v L Total i l i i
•
•
I i
Cal dei pointa. faLibÙSA 7 'niai de.1 Total X
1.
Ncwfe/Lfc d'gniÇaitta aijcavt come/tv6* P*g-tCAt Poat-te&t
TjoA leA 30 potntA ?c 25 <i 30 po-irXS ra 2J i 25 pointa fc 15 £ 20 uaûtCA Vc 10 it IS p»int& Vz 5 & 10 pointe Vz 0 & 5 peints Aucun point
IX- Nompae . d ' e n q u i m .Cor-rJ.: / I. Se aont amftioKSA: • 2. Sent au n£rz poiy.j - 3. Ont abaisse* la
III- Ctitdte d'Évaluation Cvnâizn ont LUIZ faitZzMe en: M.S. N - NUTRITIF 1 \
CAMQGViE ; ! VARIETE LCTErETE 1 1
N.B. A 601 e t moiiHt an zo-rpt.c.
wit rtcUhizA&z.
Sondage aux paAzntè I- y.>m de f'i'vvte uT \6\ ' \1)' 1
7- WI.'BI rfe t'pnUflni
3- Pen4cime à XitfeivieiWAi Pète Mtoe Tuteut rfe éexe miécufin Tttfe.uA de éexe A£mintn Aude
• • • a •
1731
Paé tifuAèl â obtmUi rfe nfpbntt •
AMEXE M
1 / 2 )
Bonjou/t Narfame ou Monéieu*. Je éuié du P.S.C. rfeVh6p.tf(it:• Ht-tiuiH. Le P.S.C. rfe VhOpWil St-tu*i.bet conjointement avec fa coirnitSA-lon éeo/iilw. rfe £.'Inrfué£Ue, tiï&Uiz â f'airfc d'un éomfaçie. counafftp. c v t f a l n t À tiabitudç* aZLmntdiAçè de paAzntA d'enfant* -biAcUltA â ta m.tvu\itti. Ce éoncfaçie pcAmettAn rfVvafuc* im P'toaiflmme-nuttCf^on qui eét wi v-ictuétvt cette annfç â ta mateAneWe. Si vota acceptez rfe 4tyomfA.e à ce éonrfa.qp, fp finis * von* /tAétOe* €|ttc vo4 Atyonée.é éP*ont /.tatffoê rf'ime Anton éfotc.tpmpfft coiirfirfeuMpffr.
Automne 7 S Printemps 79
4- fét-cc que voué accepte? rfed notae éonrfrtop.?
oui non
• • IU)
Eét-ce que voué acceptez rfe f^cnr/ip à nette *o\iHanc'
oui NOM
• a \u\
iSi otU) Je voué Aeme*cie. Je .tien* avruit rfe commence* d voeu 4oiiti<ineA que voué n'ffeé paé feu» rfp Jti'pr'iiitoe â. fonte* feé quutioM. .Vif tj a une qucèiÂon 4 laquef/t voué ne vnifez p<U Kfiponfar., voui n'nvp? qtt'à te rfiip.
5- Evt-ce que voué avez df.jmnf. ce ma£tnf out non Je n 'ai p*ié qu'un eafltf NSP / PR
(>5| O •
Fét-ce que voué avez rf^/emtf ce matin? oui Q non • if5| Je n ' a i pUi qu'un calf • W5T /PR •
Aiiféiniic /S
"n 'mT.; %•««««5 muiifli' <111 dirjt'HH<"l?
F i i u ' I A ) <(iniA en conserve
.lui île /[huU H*ia4A en cimAPftvc. conqçlf en ctiA tau*
Bieuvrt.ne de fruité AuficA* (Ap?cif(ie*
RotteUI de pain btanc de pain de blfi. entie* avec mlet avec AiAop de -Mb te avec Alnop de tnUU avec éVtop d'toabCe avec m£taAAe avec c o n c l u e avec beuMe de ca/iamet avec beuAAe de chocofaf. avec beuMe d'aiac/udeA
AufteA |Ap£ci{ieA
COnfiafe* gianula giuau ShieddeH Wheat 8*an FÎafeeA Cloque nattme Atpen Spfciaf K Com flake* Rice KiUpitA lionet CombA Alpha Bitz SugaA CKUp SugaA Pop A fioot the. Loop* Shied die*
AutsiiA lApfciAiet
LJ n • • • • • • • • • • • • • • • o • • • • • • • o o • • • • • • • • •
(1*1 (171
12 0)
(26) (271
(21)
(24) (251
(22) (23)
S (20)
r^JiifrqiS 79
Vtt'avvv-VIMIA IMIIIFIE MI tit1INNII"»;'
r*«lf|Al fraU O 1 ' 6 1 1 , 7 1
cn conAcive _ .TuA dr AKH.£A flJiiUA n
en conceive Q confiera • CM CA-f-AtrtU* Q
Bteuvage de ^utifA • AtUne* lApfcijfit* ) •
RoUelAl de pain btanc • ( 2U de pain de bit entier Q avec mlet • (24) (25) avec A i lop de table Q avec 4Viop de nwttA Q avec AiAop d'fiiabt.e Q avec mf/aAAe • avec coii(ÇituAe • avec beuAAe de caAamc/ Q avec beuAte de. cbocofnf n avec beuwie d'a/iac/n'dcA •
AutotA (Ap<fci(fiei _ ' ) •
CftiM.ll Qiiamita O (22) (23 plumi Q Shredded Wheat Q Biaii Hake* • Cloque na tune. • Afpen n SpficlU K Q Coin Ftake* H Rice KiiApioi D Uomz ComoA n Àfpfia Rifz Q Sitpa* Cni&p Q Surja* Pop* ("I Fioot f/ie Loop* • Shieddle.i •
Autne* UpfciÂif* I •
i ,.(•<•* iw H?) 7 Ill-Ilk» M r-tiMitriiir n Hue m TJ jambon D Sniiciééeé • Ciefon • rite • Ff!vr$ au faJirf • Oiercé . Ô Autieé UpMAleà _J •
lait D Lai t au chocolat • (2*1 Carfi* • Thf O Soiiéon oazeuée D Eau . • AuViu UpfeltfieA _ ' a
PR •
7- Combien rfe ttntpè avtz-vouA mU pott* rftfjcime.*?
OAS min. • 6 à 10 m in . g (29) M d 15 min. • 16 à 10 min. • 21 d 25 min. • U à 30 min. • plu rfe 50 »i»i.' • WSP /PR D
ê- Combien rfe <oié paA éemaine en moyenne rf^Jeiinez-voué, en exc luant l e é JouAé rfe cong??
Toué t u JouAA • (30) 4 JouAé / éemaine • 3 JouAé / éemaine • 2 JouAé / semaine D f JOUA / éemaine • J e M rfffJeune j a m l i • MSP / PR •
i r j u n u ? renflé riomnrtf Raci'ii Jambon Sauciééeé Cieion ? M n F?VCé OH fflirf l J
OiÉpeé U Aufieé lépfc i ' f l iw * O
t a i t D t a i t au chocolat Jrj Carff D Thf Q 8oiééon gazeuée LJ Fan • Aufieé Mpfci'flie'i O
(2«l
PR Cl
7- Combien rfe temp* avez-voué ">ié pou* rfffjwmw?
O d 5 min. U t jçi 6 d J0 min. H M d 15 min. • 16 d 20 min. • 21 d 25 min. • 26 d 30 min. •
. PÏué rfe 30 min. O MSP /PR n
Combien rfe floié pa* «"m-i" ' ' fw 'nowim* rffïeunez-udué, rn excluant l eé Jouté rfe conni'?
To né l eé JoitAé • | 3 0 | 4 Jouté / éemrtine • 3 jouté / éemnine • 2 Jouté / éemaine a I Joui / éemaine D Je »te rfffjttme Jamaié • MSP / PR a
Aiifiinmr 7fl
Combien de tfgxmes different* comprenait vofAe ifcAtiieA rffiie* oil Aoupe* Uefon f'/ieuAe oil ée fait t'entrevuv)?
aucun Q (511 un • deux Q tioli Q quatre g
StuA rie quatre • SP /PR •
Çéi-ce que vous ou deé membAeé de voiAe <ami«e éoupen* t o u j o u r , aéée* éouvent, quelquefols ou Jamaié en AeqaA-dant la tflfvUlonf
Toujour • (32| Aidez souvent • Quelque.fols Q Jamais MSP / PR S
Approximativement combien rf'aAgeni en moyenne BOA se-maine mettez-voué pouA voé achats d'épicerie?
$
(33) NSP / PR n
AppAoximativement combien d'argent en moyenne POA se-maine meifez-voué pouA l'achat de produits ùMlvu. c est-d-dVie tait, fromage, yo-gouAtf
• ^ 7 ~ o — 1 w[ [ $ 5 )
AppAoïcimativement combien d'argent en moyenne p«A ée-P0U* alimenté éiUwmf*.
S ^ V ^ T u l i . ? ^ ' bonboné, chocofat.
* t 134) (37) MSP / PP. •
Ptinfenyis 79
9- Combien de tfgumti différents comprenait votre rfcAniè* rfrneA ou éoupe* Uelon ffieuAe ort se. ((ait f'e.nMewie|?
"aucun O (30 un Q deux Q iAoié Q quatre • plus de quatre n ,MSP / PR Q
10- Est-ce que voué ou de* membAeé de votAe flamOie soupent toujours, assez souvent, quelquefois ou Jamais en Ae-gardant ta télévision?
ToujouAé Q (32) Aééez souvent • Quelquefois Q Jamais n MSP /PR Q
M- Appro ximativement combien d'araent en moyenne par semaine mettez-vous potir vos achats d'épicerie? *
MSP / PR n l 3 3 ï
12- AppAottmativement combien rf'aAgent en moyenne paA éemaine mettez-vous pouA e'acbat de produits laitiers, c cst-à-dUie lait, fromage, yogourt?
* * (34JI35) MSP / PR Q
13- Approximatlvement combien rf'oA.qenf en mouenne pM se-maine mettez -voué pout fachat des at i ment* Miivmits: boisson «razenée, chipsf cAoustWtes, bonbons, chocolat gateauxt biscuit*? '
$ i (3rf)(37) MSP / PR n
Aufrmiir
i\»nbien rfc vc.nsomw.s vivent chez-vons fle façon |u'*mfliu'iif(-
Peux . [ \ 13*1 Jnois ri 4 et S • 6 e t 7 • riùb de 7 • w s p / p r n
j t ien ces peAAonne* ont-ellM avec vous?
en'£atit(4) pin.e et Q (39-1 en{ant\s] et la mire • enfantls) et le pire en\ant\s\ et tuteur enfantin), pèreet/ou mère et d'autres adultes Q autre (spécifier In MSP / PR •
( f e f f e question ne s'applique que si la mène vit avec l'enjant).
Quel genre d'emploi occupe la mire?
Elle est étudiante \ Elie travaŒte. à la maison \ Elle travaille à l ' extérieur à temps partiel \ F lie travaille, à l'extérieur à temps pïe.in ^ \ Elle est en chômage, congé de maladie, confie I de maternité MSP / PR / MA
1 Spécifier l'emploi U'U. y a lieu)
PlMïfONI1.'. 79
M - (Vmbii'ii dv iK'XiomQA vivent cUc::-von* de façon prvn.vini
Veux (J [3S) l\ois U 4 et S - • 6 et 7 • • Plus de 7 • WSP / PR •
15-Ouel tien ces personnes ont-elles avec vous?
enrionlU) pisie et mire n enfantis) et la mire • en&ant\s) et le pire LJ enfan t U') e t tuteur u
enfant is ), pire et/ou mire et. , d'autres adultes, autre [spéci^ier^ ) P NSP / PR n
140)
Automne 7S
/ {Cette question ne s'applique que. si te. père vit à ta malison).
Quel genre d'emploi occupe le pire?
Il est étudiant H Il travaille, à la maison G Il travaille à l'extérieur à temps partiel • Il travaille à l'extérieur à temps plein • lï est en chômage, en congé de maladie • W.SP / PR / WA . •
Spécifier l'emploi [s'il y a lieu) :
l- Combien d'années de scolarité a complété.; {ne s'applique que pour le parent qui vit avec l'enfant) le père ou le tuteur ?
0 - 4 années • (42) 5-7 années • 8 - 9 années •
10 -12 années Q 13-15 année* • 16-18 années • 19 années et plus • WSP / PR / WA •
Merci beaucoup.'
Piûitemps _79 6
(41)
18- Combien d'années de scolarité a complété: (ne s'applique que pour le parent qui vit avec l'enfant) la mère ou la tutrice?
0 - 4 année* • 5-7 années • 8 - 9 années •
10 - 12 années • 13 - 15 années • 16-18 années O 19 années et plus O NSP / PR / WA •
(42)
ANNEXE 12
Sondage, aux parents
Nom de. V école
Nom de V enfant [noI
SEXE DE l'enfant masculin R
féminin 2
Pe/Lôowie 2 -ùbtlAuûwe'i: pète j mire i tuteur, DE 4EXE masculin 3 tuteur, DE 4 EXE féminin 4 autre 5 pas réussi à. obtenir de réponse 6
Est-ce. que vous accepter de répondre à. notre sondage?
oui î non 2
Est-ce que vous avez déjeuné ce matlnî
oui 7
non 2 je n'ai pris qu'un café . . .3 MSP/ PR 4
Qji' avez-vous mangé au déjeuner!
Noaére d'aliments consomés
Nombre de groupes alimentaires consovaés
Lait et produits laitiers oui 7
non 2
Viandes, poissons et substituts oui J
non 2
Fruits et légumes oui r
non 2
Pain et céAéales oui 7
non . . . . . . . 2
Céréales & grains entiers 1
Céréales à grains entiers sucrées 2 Céréalzs raffinées et enxidiieÀ 3
Pain blanc j
Pain à blé entleA 2 Pain avec sucre .oui J
non 2
Fruits frais j Jus de fruits z
SoiAAona (c/uatflnr) e t fvteuvagea 3 LCQUeU/lA 4
Th£ ou cai€ oui 7 non 2
J - Combien de tempa avez-VOUA RUA pout dijeunesi?
0 i. S « in 7 6 & 10 min .... 11 & 15 mùi ... 16 2 10 min . . . 11 X 15 nu i . . . 26 à 30 min ... plu* de. 30 mai NSP/PR
9 - Combien de &oi* pax Aenaine en moyenne déjeunez-voua , en excluant t ea j o u t t de conglP
Toua -tea JOUA* 1 4 jouAA / aem 2 3 jotuu t a en 3 2 jouta / A en 4 1 JOUA. / aeni 5 J e ne d£jeune jamxi* . . . 6 WSP/PR .7
TO- Combien de tourne* di^fitenta comptenoit vot*e dzniùzn. dXnex ou Aoupet la d o n Vhzwle otZ ae $oit t'enttevue) ?
Aucun 1 un 2 deux 3 ftoiA 4 quaZte 5
de qua t r e 6 MSP/TO 1
11- EAt-ce que voua ou de* mentaea de votte famille Aoupent toujouta, a&Aez aouvent, quel4uetfaia ou Janai* en tegatdant ta t£t£uiatonf
Toujouaa ' 044ez aouvent 2 quel^uerfoia 3 jameU* 4 MSP/PR 5.
72- Apptoxirtttivement combien d ' o t g e n t en moyenne pot aenoôte mettez-voua pou/t voa achat* d ' £ p i c e t i e f
$10 20 30 40 50 60 70 SO 90
2 $19 29 39 49 59 69 79 19 99
700 e t piuA MSP
70 17
73- A p ^ x u i o t i v e m e n * combien d'agent en moyenne paA. seminz metZez-vou* poux l'achat de produits toUin*,c*eU-à-dUe but, iromage, yogourt? ^ ^
$ 0 à $ 9 j 10 à 19 z 20 à. Z9 ' ? 30 ci 39 4 40 à 49 5 50 à 59 é 60 à 69 . . . 7 70 et plus g MSP 9
0% 1 9% J 10 * 19 z ZO à 29 3 30 i 39 4 40 à 49 5 50 et plus é MSP 7
4- Approximativement combien d'argent en moyenne par. semaine metto-voc* pour, l'achat des aliments stUvantsibo^n
CAûaUUU&' bonbons, chocolat, gateaux.
$ 0 & $ 9 j 10 X 19 z 20 i 29 3 30 4 39 4 40 à 49 5 SO i 59 6 60 à 69 7 70 et plus i MSP 9
1 2 3 4 5 6 7
Combien de peAs ormes vivent chez-vous de façon permnente?
Veux. / trois 2 4 et 5 3 6 et 7 4 plus de 7 5 MSP/PR é
0% & 9% 10 à. 19 20 à. 29 30 à 39 40 * 49 . 50 et'plus MSP
duel lien ces personnes ont-elles avec VOUA?
entfantU) pire et mète. 7 enfantis) et la mire ..2 enfant(s) et le p&ie ..3 enfantis) et tutewL....4 enfantis) pire et/ou mire et d'autres adul-tes autre [spicliU*]
6
17- (Cette question ne 6 'applique, que, ài la. mine, vit avec f e n d a n t ) , duet gen/te d'emploi occupe l a mète?
Elle eût étudiante, .... ] ELU travaille, <Z t a mais an . 2 Elle t t a v a i l l e 2 l ' e x t é t i e u t & tempi p a t t c e i 3 E£te t r a v a i l l e à. l ' ex t&t i eu t & temp* plein . . . . . . . . . 4 Elle, ea t en cirtnage,, congé de maladie, congé de maternité 5 MSP/PR/MA 6
Sp&UfaLeA V emploi. ' U ' i l y a l ieu)
M- (Cette question ne 4 ' app t ty i e que Ai t e péte v i t 2 t a mac* on). Qjul g ente d'emploi occupe t e p ï t e?
I t e4t é tudiant I I t t ^ a v â i l t e & la, aai&on 2 I t tMojailli & l'ext&Ueufi. à tuap* p a r t i e l 3 I t t t a v a i t t e 2 l ' e x t é t i e u t . 2 leap* pte in 4 Il e*t-en diâmage, en congé de mfflffdîe 5 MSP/PR/MA 6
[4(7) •
(47) •
Spécifie* l'emploi. ( 4 ' i l y a l ieu)
79- Combien d'année* de 4ColoAÀXl à complété: ( n e * 'applique. que pout l e patent qui vit avea f e n d a n t ) t e p&te ou t e tu teu t f
(42) •
0*4 annie* 1 5 - 7 année* 2 S - 9 année* 3
- 72 année* 4 13 - 15 année* 5 16 - 18 aimée* é 19 année* e t plu* 7 AtSP/PR/VA S
10- Combien d'année* de 4cola/ t i té 2 complété: (ne * 'applique que, pout t e patent qui v i t avec l ' en fan t ) l a mite ou l a t u t t i c e ?
(43) •
0 - 4 année* 1 5 - 7 année* fi- 9 année*
10 - 72 année* 13 - 15 année* 16-18 année* 19 année* e t plu* MSP/PR/WA 8
QLL'avzz-vous magné au déjeune*.?
PlOCtU) fTOtS Q en conserve Q
Jus de. fruits frais Q en conserve Q congelé Q en cristaux Q
Brjeuvage de faults • Autres [spécifier ) Q
Rôtie(4) de pain blanc Q de pain de blé entier Q. avec miel • avec sirop de table Q avec sirop de mats • avec sÂJiop d'érable Q avec méùisse Q avec confiture • avec beuwle de caramel • avec beurre de chocolat Q avec beusire d'arachides Q
Autres [spécifier. )
Céréales granula • gruau • Shredded Wheat Q Bran flakes • Croque nature G Alpin Q Spécial K Q Com Flakes Q Rice Krispies Q Honez Combs Q Alpha Bitz Q Sugar OUsp Q Sugar Pops • Froot the Loops • Shreddies •
Autres [spécifier ) Q
1 oeuf g 2 oeufs Q Fromage • Q Bacon Jambon Saucisses Q Cretan • Pâté • Fives au lard n Crêpes Q Autres [spécifier ) n
Lait • Lait au chocolat Q Café a Thé a Boisson gazeuse Q Eau Q Autres [spécifier )n
PR n
S
D 109 ex.2 DSC Lanaudiëre
Rapport sur l1 évaluation du programme "Les découvertes de
MNFFL" DATE NOM
D 109 ex.2