Rapport environnemental
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REPUBLIQUE DU SENEGAL --------------
AGENCE DE DEVELOPPEMENT MUNICIPAL (ADM) ---------------
AGENCE D’EXECUTION DES TRAVAUX D’INTERET PUBLIC CONTRE LE SOUS-EMPLOI (AGETIP)
A.1.1.1.1.1.1.1 PROGRAMME DE RENFORCEMENT ET D’EQUIPEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES
(PRECOL)
ETUDES TECHNIQUES D’EXECUTION DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE VOIRIES INTERCOMMUNALES
DANS LES AGGLOMERATIONS DE DAKAR ET RUFISQUE (Tronçon 5 : Croisement Béthio – Mosquée
Wakhinane)
RAPPORT D’ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
VERSION DEFINITIVE
BTUTP
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SOMMAIRE
Tables des photos et des tableaux _______________________________________ 4
Liste des abréviations _________________________________________________ 5
RESUME APPRECIATIF ________________________________________________ 7
Résumé technique ____________________________________________________ 7
Résumé rapport ______________________________________________________ 8
Résumé des impacts attendus __________________________________________ 10
CHAPITRE I : GENERALITES __________________________________________ 12
A INTRODUCTION _________________________________________________ 12
B DESCRIPTION DU PROJET ________________________________________ 13
C DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET ___________________________ 14
D OBJECTIF ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE ______________________ 15
E DEROULEMENT DE L’ETUDE _____________________________________ 17
F CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL ______________________ 18
F.1 Au niveau national ____________________________________________ 18 F.1.1 Cadre de politique environnementale du Sénégal ____________________ 18 F.1.2 Contexte juridique du Sénégal __________________________________ 20 F.1.3 Contexte Institutionnel du Sénégal _______________________________ 24
F.2 Au niveau international ________________________________________ 29 F.2.1 Cadre juridique international ____________________________________ 29 F.2.2 La Politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RES) de l’AFD 30 F.2.3 Les politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque Mondiale _________________________________________________________ 32
G EXTRAIT DE L’EVALUATION ECONOMIQUE DU PRECOL____________ 33
CHAPITRE II : ETAT DES LIEUX _______________________________________ 35
H ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU PROJET ET DE SON ENVIRONNEMENT ___________________________________________________ 35
H.1 Situation de l’environnement Biophysique actuel ___________________ 35 H.1.1 Le Climat et milieu ambiant __________________________________ 35 H.1.2 Le sol et la géologie ________________________________________ 35 H.1.3 L’air _____________________________________________________ 36 H.1.4 L’eau ____________________________________________________ 36 H.1.5 Faune, flore et paysage ______________________________________ 36 H.1.6 La gestion des déchets _______________________________________ 37
H.2 Situation de l’environnement socio-économique ____________________ 38 H.2.1 Le commerce ______________________________________________ 38 H.2.2 L’éducation _______________________________________________ 38 H.2.3 Le transport et accessibilité ___________________________________ 39
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H.2.4 L’emploi _________________________________________________ 39 H.2.5 La sécurité ________________________________________________ 39 H.2.6 Santé ____________________________________________________ 40 H.2.7 Population, habitation et assainissement _________________________ 40
CHAPITRE III : IMPACTS ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ______________ 41
I EVALUATION DES IMPACTS ATTENDUS ___________________________ 41
I.1 Environnement Biophysique ____________________________________ 41 I.1.1 Impacts attendus sur le Sol et les sites d’emprunts ___________________ 41 I.1.2 Impacts attendus sur les eaux de surface et les eaux souterraines _______ 44 I.1.3 Impacts attendus sur l’air ______________________________________ 46 I.1.4 Impacts attendus sur les Bâtis ___________________________________ 48 I.1.5 Impacts attendus sur la qualité de vie et le bien-être __________________ 49 I.1.6 Impacts attendus sur la faune, la flore et le paysage __________________ 50 I.1.7 Gestion des déchets ___________________________________________ 52
I.2 Environnement socio-économique ________________________________ 54 I.2.1 Impacts attendus sur la santé et lutte contre le SIDA _________________ 54 I.2.2 Impacts attendus sur les populations et sur la création d’emplois _______ 56 I.2.3 Impacts attendus sur le transport _________________________________ 58 I.2.4 Impacts attendus sur l’éducation _________________________________ 59 I.2.5 Impacts attendus sur l’hygiène et la sécurité ________________________ 59
CHAPITRE IV : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) ______________________________________________________________ 62
J EVALUATION DES IMPACTS ATTENDUS ET PGES _________________ 62 J.1.1 Analyse des mesures compensatoires et d’atténuation ________________ 62 J.1.2 Coûts du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ________ 63
CHAPITRE V : SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ______ 75
K PLAN DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DES MESURES _____________ 75
CHAPITRE VI : MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES ________ 91 K.1.2 Mesures Biophysiques _______________________________________ 92 K.1.3 Recommandations socio-économiques __________________________ 98
CHAPITRE VII : AUTRES ETUDES DU PROJET _________________________ 102
L SOLUTIONS D’ASSAINISSEMENT PROPOSEES _____________________ 102
M SITUATION DES RESEAUX DE CONCESSIONNAIRES _______________ 105
N RESUME DES SOLUTIONS D’ECLAIRAGE PUBLIC _________________ 105
N.1 TYPE D’ECLAIRAGE PUBLIC MODERNE DE LA ZONE CROISSEMENT BETHIO THIOUNE / ARRET DIALE MBAYE _________ 105
N.2 TYPE D’ECLAIRAGE PUBLIC MODERNE DE LA ZONE ARRET DIALE MBAYE / MOSQUEE WAKHINANE. __________________________ 105
CHAPITRE VIII : REFERENCES ET ANNEXES __________________________ 107
O REFERENCES __________________________________________________ 107
P ANNEXES ______________________________________________________ 108
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Tables des photos et des tableaux Photo 1 : Début du projet/ Etat de la voie ......................................................................... 13 Photo 2 : Maison dans la zone d’influence du projet ........................................................ 14 Photo 3 : Dépotoir d’ordures sauvages dans les environs du projet (secteur des tanneries
au bord du Lac Thiourour entre Wakhinane et Yeumbeul) ...................................... 37 Photo 4 : Site pollué par du bitume sur un chantier routier/ Situation à éviter ................. 52 Photo 5 : Aire de stockage provisoire de fûts d’huiles usées bien entretenue/ Situation à
imiter. ........................................................................................................................ 53 Photo 6 : Bassin bétonné pour stocker de petits matériels souillés (filtres à huile, etc.) afin
de ne pas polluer le sol. Situation à imiter. ............................................................... 54 Photo 7 : Route revêtue, étroite, peu d’emprise ................................................................ 59 Photo 8 : Ateliers de menuiserie dans l’emprise de la route (PK 0+250) ....................... 115 Photo 9 : Ecole à côté du projet (hors emprise) .............................................................. 118 Photo 10 : Terrain de football enjambant l’emprise ........................................................ 118 Photo 11 : Centre commercial Porokhane dont les escaliers empiètent sur l’emprise de la
route (PK 2 + 500) ................................................................................................... 123 Photo 12 : Station d’essence en partie sur l’emprise de la route (PK 3 + 500) ............... 125 Photo 13 : Case des Touts Petits dans la zone d’influence de la route (PK 4 + 500) ..... 130 Photo 14 : Etablissement scolaire privé dans la zone d’influence .................................. 130 Tableau 1 : Caractérisation qualitative des principaux impacts sur l’environnement
biophysique. .............................................................................................................. 10 Tableau 2 : Caractérisation qualitative des principaux impacts sur l’environnement Socio-
économique. .............................................................................................................. 11 Tableau 3 : Normes de rejet des émissions des substances polluantes de l’air ................. 23 Tableau 4 : Conventions internationales ........................................................................... 30 Tableau 5 : Plan de Gestion de l’Environnement et du Social (PGES) et coûts estimatifs
de la mise en œuvre ................................................................................................... 64 Tableau 6 : Indicateurs de suivi de la mise en œuvre des recommandations .................... 77 Tableau 7 : Les 11 espèces intégralement protégées ....................................................... 109 Tableau 8 : Les 14 espèces qui bénéficient d’une protection partielle ............................ 109 Tableau 9 : Liste des Experts ayant travaillé sur cette étude environnementale ............. 110 Tableau 10 : Localisation des emprunts .......................................................................... 111 Tableau 11 : liste des personnes ressources rencontrées ................................................. 112
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Liste des abréviations AATR : Agence Autonome des Travaux Routiers
ADM : Agence de Développement Municipal
AFD : Agence Française de Développement
AGETIP : Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêts Publics
ARD : Agence Régionale de Développement
CADAK : Communauté des Agglomérations de Dakar
CGES : Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
CGS : Comité de Gestion et de Suivi
CO : Monoxyde de Carbone
CNLS : Comité National de Lutte contre le SIDA.
CR : Conseil Rural
CREPA : Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible coût
DAO : Dossier d’appel d’offre
DE : Direction de l’Energie
DEEC : Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés
DES : Direction de Etablissements de Santé
DREEC : Division Régionale de l’Environnement et des Etablissement
Classés
DNH : Direction Nationale de l’Hygiène
DPC : Direction de la protection Civile
DUA Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture
DTP : Direction des Travaux Publics
EE : Environnementaliste de l’Entreprise
EIES : Etude d’Impact Environnemental et Social
EMC : Environnementaliste de la Mission de Contrôle
ENDA : ENDA tiers monde ou Environmental Development Action in the
third world
EPI : Equipement de Protection Individuel
GES : Gaz à effet de Serre
GIE : Groupement d’Intérêt Economique
IAGU : Institut Africaine de Gestion Urbaine
MEPNBRLA : Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des
Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels
MCF : Ministère de la Culture et de la Francophonie
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MCIATI : Ministère de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du
territoire, des Transports aériens et des Infrastructures
MICLD Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de la
Décentralisation
ML : Mètre Linéaire (ml)
MSPHP : Ministère de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène Publique
MUHA : Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de
l’Assainissement
NO2 : Dioxyde d’Azote
NRE : Nouvelle réglementation Economique
OCB : Organisation de Communauté de Base
ONAS : Office Nationale de l’Assainissement du Sénégal
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAN/LCD : Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification
PAQPUD : Programme d’Assainissement des Quartiers Péri-urbains de Dakar
PAR : Plan d’Action de Réinstallation
PCR : Président de Conseil Rural
PEE : Plan d’exploitation des Emprunts
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
PGERD : Plan de Gestion Economiquement Rationnel des déchets
PK : Point Kilométrique
PNAE : Plan National d’Action pour l’Environnement
P.O. 4.12 Politique Opérationnelle 4.12
PRC : Plan de Réinstallation et de Compensation
PRECOL : Programme de Renforcement et d’équipement des Collectivités
Locales
PREE : Plan de Remise en Etat des Emprunts
PRESS : Plan de Remise en Etat des Sites Souillés
PSC : Plan Succinct de Compensation
TDR : Termes De références
VDN : Voie de Dégagement Nord
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RESUME APPRECIATIF
Résumé technique Le projet présente les aspects techniques, ci-dessous, suivants deux types de sections :
- Une première section de 2 200 m de long entre Croisement Béthio et croisement Dial Mbaye. Cette section sera revêtue et présentera deux chaussés, séparées par un terre-plein central de 2 m de large, ayant chacune deux voies de circulation de 7 m de large et des trottoirs de 2 m large.
- Une deuxième Section de 4 760 m de long entre croisement Dial Mbaye et
Mosquée Wakhinane qui sera revêtue en 1 x 3 voies de 3,50 m de large chacune avec des trottoirs de 2 m de large.
La vitesse de référence retenue pour la conception géométrique du tracé est de 60 Km/h. La structure retenue pour la chaussée est constituée pour : La partie à renforcer (il s’agit de l’existant)
- une couche de grave bitume de 8 cm minimum pour reprofilage, - un revêtement en béton bitumineux de 5cm d’épaisseur.
La partie à élargir
- une couche de fondation de 20 cm en latérite naturelle, - une couche de base de 20 cm en grave concassée 0 :31,5 - un revêtement en béton bitumineux de 5cm d’épaisseur.
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Résumé rapport
Le projet de liaison routière relie le croisement Béthio et la commune Mosquée Wakhinane. L’existant est caractérisé par une étroitesse de la route et l’encombrement de la zone d’emprise. Le projet est long de 5 km environ. Méthodologie de l’étude
La méthodologie a consisté à faire un diagnostic détaillé de la situation actuelle. Des enquêtes ont été menées sur le terrain à l’aide de questionnaires ainsi que la collecte des données sur l’état actuel des sites devant accueillir le projet suivant trois (3) critères d’évaluation portés sur :
• Les groupes sociaux affectés,
• Les surfaces affectées,
• Et la capacité de reconstitution du milieu.
Présentation des résultats de l’étude
L’analyse de la situation sans projet est principalement marquée par les effets de voies d’accès étroites et d’encombrement de l’emprise.
Pour prendre en compte les aspects biophysiques et socio-économique de l’environnement, l’EIE a proposé des mesures d’atténuation des impacts négatifs résumées dans les points ci-après ;
• Mesures à prendre avant les travaux
L’information et la sensibilisation des populations cibles sont cruciales pour assurer la réussite du projet. L’Entreprise devra prendre toutes les dispositions idoines pour gérer l’occupation du sol et l’organisation du chantier ; l’ensemble de ces dispositions devra être intégrées dans le DAO.
• Mesures à prendre pendant les travaux :
o Imperméabiliser les sols servant de base de vie ou base de chantier pour réduire la surface d’infiltration des huiles et autres déchets liquides ;
o Prendre en compte les mesures édictées pour pallier aux difficultés de circulation et de transport ;
o Prendre des mesures préventives afin d’éviter l’exploitation du sable marin en particulier avec le service des mines. L’entreprise devra pour cela bien définir le plan de circulation avec des déviations claires ;
o Gérer la qualité de l’air et la pollution sonore en suivant les règles d’usage appropriées sur le chantier;
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o Veiller à la protection des eaux superficielles et/ou souterraines en choisissant de manière judicieuse les zones d’implantation de l’Entreprise ;
o Veiller à l’établissement, par l’entreprise, d’un plan de gestion et de préservation de l’hygiène, la sécurité et la santé sur le chantier,
o Réaliser des aménagements appropriés pour assurer une bonne circulation des biens et des personnes ;
o Assurer la gestion des déchets solides et liquides sur le chantier en construisant des bassins de récupération des eaux de lavage entre autre ;
o Prendre des mesures préventives sur les risques de propagation des IST-SIDA ;
Conclusion et Recommandations
L’EIE a ainsi pris en compte les aspects techniques et logistiques pour le suivi du PGES. Notamment pour chaque problème identifié, il est donné les mesures compensatoire et d’atténuation, les indicateurs de suivi à contrôler, la mission de contrôle désignée, et enfin la logistique nécessaire. Le coût global du PGES englobe, cependant, les aspects logistiques et moyens humains nécessaires au suivi ; il est ainsi estimé à 167 900 000 FCFA.
Aussi, pour une meilleure insertion du projet dans son environnement biophysique et humain, et un développement durable, il est recommandé l’insertion des mesures proposées dans les Dossiers d’Appels d’Offres (DAO) et l’utilisation d’un expert environnementaliste pour les missions de surveillance et de suivi des impacts. L’expert devra travailler en collaboration avec les populations et les structures locales afin d’assurer une meilleure capitalisation des expériences.
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Résumé des impacts attendus
Tableau 1 : Caractérisation qualitative des principaux impacts sur l’environnement biophysique.
Caractéristiques des impacts Secteurs Description des impacts Insig Faib Mo Fort Ré
v Irré Réd
. Inév.
Environnement Impacts sur l’air
Négatif (Emission de poussières lors des travaux)
■ ■ ■ ■
Négatif (Augmentation du rejet de gaz d’échappement par le trafic)
■
■
Impacts sur l’eau
Négatif (Pollution des eaux de surface)
■ ■ ■
Négatif (Pollution de la nappe) ■ ■ Impacts sur le sol et les emprunts
Négatif (Installation de chantier)
■ ■ ■
Négatif (Pollution du sol, déchets et dégradation)
■ ■ ■
Négatif (extraction et destruction du sol)
■ ■
Positif (aménagement utile pour l’agriculture et le bétail)
■
Production de déchets
Négatif (Déchets solides, liquide, gaz)
■ ■ ■ ■
Impacts sur l’écosystème terrestre
Négatif (Abattage d’arbres) ■ ■ ■ ■ Négatif (Accident sur les animaux domestiques)
■ ■
Négatif (Destruction niches écologiques)
■ ■ ■
Positif (création de niches écologiques)
■
Positif (plantation d’arbres) ■ ■ Impacts sur le Paysage et la qualité visuelle
Négatif (Engins et matériels morts)
■ ■ ■
Négatif (Destruction de construction)
■ ■ ■ ■
Positif (Aménagement paysager)
■ ■
Nuisance sonore Négatif (Bruit du aux activités de travaux)
■ ■ ■
Négatif (Augmentation du trafic)
■ ■ ■
Légende : (Insig) insignifiant ; (Faib) faible ; (Moy) moyen ; (Rév) réversible ; (Irrév)
irréversible ; (Réd) réductible ; (Inév) inévitable.
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Tableau 2 : Caractérisation qualitative des principaux impacts sur l’environnement Socio-économique.
Caractéristiques des impacts Secteurs Description des impacts Insig. Faib Moy Fort Rév. Irrév. Réd. Inév.
Socio-économique Santé des popul.
Négatif (maladies, gênes) ■ ■ ■ Positif (évacuation rapide de malades)
■ ■
Déplacement/pers
Négatif (expropriations, déguerpissements)
■ ■ ■
Positif (relocalisation et indemnisation)
■ ■ ■
Emploi
Positif (création d’emplois temporaires et dérivés lors des travaux)
■
■
■
Négatif (perte d’emplois par déguerpissements, ralentissement d’activités et délocalisations)
■
■
■
■
Elevage
Négatif (divagation et accidents de la route)
■ ■ ■
Positif (transport et évacuation des produits d’élevage)
■ ■
Transport Positif (moins d’embouteillages)
■ ■
Education Positif (facilité d’accès à l’école)
■ ■
Hygiène/sécurité
Négatif (production d’eaux usées)
■ ■ ■
Négatif (Accident de travail)
■ ■
Remarque : Ces impacts ainsi résumés sur les tableaux 1 et 2 sont caractérisés par rapport à la situation d’avant les travaux. C’est donc des impacts attendus et non des impacts constatés ou mesurés.
Légende : (Insig) insignifiant ; (Faib) faible ; (Moy) moyen ; (Rév) réversible ; (Irrév) irréversible ; (Réd) réductible ; (Inév) inévitable.
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CHAPITRE I : GENERALITES
B INTRODUCTION
Le Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales (PRECOL) est un ensemble de projets visant, entre autres, la réalisation d’un réseau de voiries intercommunales qui couvre l’ensemble de l’agglomération de Dakar. Ce réseau routier, constitué d’axes routiers structurants, permettra de créer de nouvelles liaisons entre les communes et de renforcer celles déjà existantes. L’objectif reste le renforcement des capacités de gestion des communes urbaines et l’accroissement des moyens infrastructurels et de services des agglomérations urbaines de Dakar qui concentrent 2,4 millions d’habitants soit 22% de la population sénégalaise (estimation de 2004). Ce vaste programme va contribuer à soutenir un développement démographique et spatial rapide de l’agglomération de Dakar, qui est accompagné d’une rapide croissance annuelle du parc automobile.
A coté de ceci, le réseau routier est non seulement assez faible dans son ensemble, mais se trouve dans un état de dégradation assez avancé. Cette situation est, d’une part, due à leur mauvaise qualité et d’autre part à l’usure du temps. Un sérieux handicap se pose ainsi au développement harmonieux de Dakar en tant que capitale. Les économistes pensent que cette dégradation a pour conséquence, une impraticabilité et un enclavement, aboutissant à une perte de revenus et donc à une détérioration des conditions de vie des populations de Dakar.
Soucieux de ces problèmes, le gouvernement du Sénégal cherche à faciliter aux populations de la région de Dakar, l’accès aux lieux de travail, le déplacement, le transport et l’évacuation des produits et autres biens, tout en préservant au mieux le milieu naturel et l’environnement urbain. C’est ainsi que le PRECOL est initié par l’Etat sur financement des communes elles-mêmes mais aussi, et surtout, par l’IDA et l’AFD. Tout ceci est piloté par l’ADM qui en est l’agence d’exécution. Ce travail d’Etude d’Impact Environnemental et social (EIES) se fera dans le cadre défini par le nouveau code de l’environnement adopté en 2001 et où le gouvernement de la république du Sénégal a pris les dispositions nécessaires pour rendre l’étude d’impact sur l’environnement obligatoire pour certains projets comme celui-ci.
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L'étude d'impact est un instrument privilégié dans la planification du développement et de l'utilisation des ressources et du territoire. Elle vise la considération des préoccupations environnementales à toutes les phases de réalisation d’un projet, depuis sa conception jusqu'à son exploitation incluant sa fermeture, le cas échéant, et aide à concevoir un projet plus soucieux du milieu récepteur, sans remettre en jeu sa faisabilité technique et économique.
L’importance des EIE s’explique par le fait que le Sénégal est un pays plat aux sols sablonneux ne dépassant pas 130 m d'altitude sauf à la frontière sud-est vers la Guinée Le climat au Sénégal est, en général, caractérisé par deux saisons : une saison sèche de novembre à juin et une saison des pluies de juillet à octobre. Sa végétation est caractérisée par la forêt au sud, la savane au centre et la steppe au nord
D'une manière générale, les précipitations décroissent du sud vers le nord : Ziguinchor enregistre 1250 mm de pluie par an, Kaolack 610 mm, tandis que Linguère ne reçoit en moyenne que 414 mm, Podor 220 mm. A Dakar, la moyenne annuelle est de 406,8 mm (Sources Direction Météo du Sénégal). Le tracé du projet est subdivisé en section en fonction des aménagements prévus et en fonction de l’importance de l’évaluation environnementale. Cependant pour prendre en compte tous les aspects environnementaux et sociaux importants du tracé et par commodité méthodologique, nous avons effectué une étude approfondie sur toutes les sections avec un seul rapport d’EIES.
C DESCRIPTION DU PROJET Le projet traverse les communes d’arrondissement suivantes : Golf Sud, Ndiaréme Limamoulaye, Wakhinane Nimzat. Il se décline en 2 grandes sections : 1ere Section : du croisement Bethio au croisement Diale Mbaye (Corniche Guédiawaye).
Cette section est longue de 2260 ml.
Photo 1 : Début du projet/ Etat de la voie
Elle est actuellement caractérisée par une route revêtue de 1X2 voies dans un état moyen avec trottoirs ensablés, sans drainage, avec éclairage public et emprise variable de 10 à 30m.
Il est prévu d’aménager une 2X2 voies (2 X 7m) avec un
terre-plein central de 4m et des accotements ou trottoirs.
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Cet élargissement se fera du coté gauche de la route existante dans le sens projet. Il est prévu aussi trois (3) rond-points de 15 à 20m sur cette section. De manière générale cet élargissement ne provoquera pas beaucoup de gênes ou de dommages pour les populations riveraines car l’emprise est assez importante.
Photo 2 : Maison dans la zone d’influence du projet
Cependant, il a été identifié une maison habitée, isolée de tout et qui fait dos à l’ancien terrain de golf. Cette maison sera certainement détruite. Le propriétaire déclare être informé et est actuellement à la recherche d’une autre maison. Ce déplacement qui sera causé devra être bien pris en compte
dans le plan de réinstallation en cours d’étude. 2e section : du croisement Diale Mbaye à Mosquée Wakhinane Cette section est longue de 3000 ml et s’étends du croisement Diale Mbaye (corniche) à Wakhinane (mosquée). Cette section est caractérisée par un revêtement 1 X 2 voies d’un état assez médiocre avec trottoirs et éclairage public mais sans drainage. Il est prévu pour cette 2e section une route de 1 X 3 voies avec trottoirs et (2) ronds-points de 15 à 20 m.
D DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET Les caractéristiques techniques de la route sont les suivantes :
Section N°1 (PK0+000 – PK2+200)
- Largeur de la couche de roulement : 2 x 7 m - Largeur Terre Plein Central : 2 m - Largeur des trottoirs : 2 x 2 m - Vitesse de référence : 60 Km/h - Type de revêtement : béton bitumeux (e = 5 cm).
Section N°2 (PK2+200 – PK6+960)
- Largeur de la couche de roulement : 3 x 3,5 m - Largeur des trottoirs : 2 x 2 m - Vitesse de référence : 60 Km/h - Type de revêtement : béton bitumeux (e = 5 cm).
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E OBJECTIF ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE Se basant sur le code de l’environnement du Sénégal, une étude d’impact approfondie sur l’environnement et le social doit intégrer les aspects suivants : ♦ les effets sur la santé et le bien être des populations, les milieux de
l’environnement, les écosystèmes (faunes et flores incluses) ; ♦ les effets sur l’agriculture, la pêche et l’habitat ; ♦ les effets sur le climat et l’atmosphère ; ♦ les effets sur l’utilisation des ressources naturelles ; ♦ les effets sur le recyclage et l’élimination des résidus et des déchets ; ♦ tout autre effet connexe pouvant avoir des conséquences sur la situation
sociale et économique des populations. Dans le cadre de ce projet de construction, l’étude d’impact environnemental et social aura pour objectifs conformément aux dispositions réglementaires: ♦ de définir une zone d’influence environnementale et sociale de la route, ♦ de faire une brève description des travaux prévus qui risquent d’avoir un
impact environnemental et social dans la zone d’influence, ♦ d’évaluer le cadre politique, institutionnel et légal du développement
routier et de la gestion environnementale dans la Presqu’île du Cap-Vert. ♦ de conduire une analyse détaillée de l’environnement existant en terme
de : • situation de l’environnement biophysique • situation de l’environnement socio-économique
♦ d’identifier les impacts potentiels sur l’environnement physique c’est à dire :
• les effets sur les trois compartiments de l’environnement (air, eau et sol), ;
• les effets sur les écosystèmes (flore et faunes incluses) ; • les effets sur l’utilisation des ressources naturelles
(régénératrices ou non) ; ♦ d’identifier les potentiels impacts socio-économiques c’est à dire :
• les impacts sur les populations (déplacement et déguerpissement) ;
• les effets sur le transport, l’éducation ; • les effets sur la santé (lutte contre le SIDA) et le bien-être des
populations ; • les effets sur le commerce et l’emploi ;
♦ d’indiquer la nature et l’ampleur de ces impacts ; ♦ d’identifier les dispositifs de prévention et les mesures de compensation et
d’atténuation afin de permettre au projet d’être en conformité avec les standards nationaux et internationaux de bonne pratique environnementale.
Pour chacun des impacts identifiés lors de l’étude, le rapport va donner :
♦ une description de l’impact en termes de sources et d’ampleur ; ♦ l’importance des effets en termes d’existence et de sensibilité des
récepteurs ; ♦ un tableau récapitulatif des impacts identifiés ou attendus ;
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Les recommandations, qui seront intégrées dans le Dossier d’Appel d’Offre, proposeront plusieurs types de mesures à prendre afin d’éliminer, de minimiser ou de compenser les effets négatifs. Les mesures préventives
Elles seront prises avant le début des travaux et consisteront principalement en:
⌦ la localisation des zones d'emprunt et carrières, ⌦ le choix des sites d'installation des bases des chantiers, ⌦ les voies de transport de matériaux, ⌦ la mise en place d'ouvrage d'assainissement, ⌦ le déplacement temporaire de populations, ⌦ le plan de réinstallation des populations déguerpies.
Les mesures d'atténuation
Elles auront lieu pendant les travaux et consisteront principalement en des choix techniques présentant le moins possible d'impacts négatifs et en un contrôle rigoureux afin que des dommages inutiles n'aient pas lieu, par exemple : ⌦ s'assurer que les engins de transport des matériaux empruntent le
nombre le plus réduit possible d'itinéraires, ⌦ arroser les zones de transport de matériaux afin de diminuer la
production de poussière.
Les mesures de réparation
Elles viseront à restaurer les sites perturbés à des conditions aussi proches que possibles de la situation avant les travaux (comblement et/ou nivellement des zones d'emprunt) ou la mise en place d'aménagements qui assureront leur maintien à long terme (reboisements, enherbement, mise en place de terrasses, réinstallation des populations déguerpies, etc...) et qui correspondent en quelque sorte aux pertes occasionnées par les travaux.
Les mesures de compensation
Elles seront mises en place lorsque les dégâts occasionnés sont irréversibles (pertes de cultures, destruction de logements, zones d'emprunt qui ne peuvent être restaurées pour avoir leur apparence initiale, etc...). Elles pourront faire l'objet de paiements monétaires ou en nature.
Suivant les cas, les mesures proposées pourront être temporaires, récurrentes ou définitives. Ces mesures seront présentées avec le Plan de Gestion Environnementale et sociale (PGES) qui sont destinés à dégager des mesures environnementales et économiques permettant d’atténuer ou de réduire les impacts négatifs du projet.
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F DEROULEMENT DE L’ETUDE
Pour effectuer ce travail, nous avons pris en compte l'ensemble des composantes des milieux biophysique et humain susceptibles d'être affectées par le projet, en se basant sur l’analyse et l’interprétation des relations et interactions entre les facteurs pouvant exercer une influence sur les écosystèmes, les ressources et la qualité de vie des individus et des collectivités.
Nous nous sommes largement appuyés sur le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) du PRECOL, produit par l’ADM en mai 2005 et l’Evaluation Economique du PRECOL, produite en mai 2006. Cette présente étude d’impact s’est déroulée en stricte conformité avec les dispositions du code de l’environnement et de son décret d’application. Ce décret N° 2001-282 du 12 avril 2002 du code de l’environnement, s’applique dans son Titre I, Chapitre I, Article R premier, à toutes les installations soumises au Chapitre I du Titre II de la loi portant code de l’environnement. Le Titre II du présent décret d’application précise et détermine dans son Article R 38, la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement. Des diagnostics de terrain ont été effectués pour faire des reconnaissances du site ainsi que des collectes de données sur l’état actuel des sites devant accueillir le projet. Sur le terrain, la collecte de données a tourné autour de deux axes : - La collecte des données sur la situation de l’environnement physique, - La collecte de données sur la situation de l’environnement socio-
économique. De plus, des enquêtes ont été menées sur le terrain à l’aide de questionnaires dans le souci d’impliquer intégralement toutes les couches des populations qui sont directement concernées par le projet. Ces enquêtes ont été menées suivants 3 critères d’évaluation :
Groupes sociaux affectés Les impacts environnementaux de toutes activités destinées à améliorer le bien être des populations devront être considérés dans cette même optique. Il sera donc nécessaire que la taille du groupe social affecté soit connue pour tout impact identifié, afin de mettre en place, si nécessaire, des mesures de compensation.
Inversement la taille de la population affectée permettra également de quantifier les bénéfices sociaux liés aux impacts environnementaux positifs.
Surfaces affectées Afin de quantifier les gains ou pertes possibles liés à un impact environnemental donné, il sera nécessaire d'identifier la zone qui sera sujette à ce même impact: la surface affectée ou zone d’influence. Suivant les impacts, cette zone peut se limiter à la zone d'emprise de la route ou sortir de cette zone.
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Capacité de reconstitution du milieu Les dégâts occasionnés aux ressources naturelles renouvelables (faune et végétation) sont souvent réversibles dans le temps. Il est nécessaire de connaître la vitesse de reconstitution et de mettre en place des mesures permettant de favoriser et/ou d'accélérer ce processus naturel (bouturage d'espèces autochtones, arrosage, fertilisation, protection contre la divagation du bétail, etc.).
Des enquêtes ont aussi permis de mieux adapter les mesures d’atténuation et de compensation qui sont proposées dans ce rapport.
De retour du terrain, l’ensemble des données recueillies ont été exploitées et les résultats de cette exploitation ont fait l’objet d’analyse, de comparaison avec des archives, des données scientifiques, des lois et conventions internationales pour une meilleure protection de l’environnement et une meilleure prise en charge des problèmes socio-économiques.
G CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL
G.1 Au niveau national
G.1.1 Cadre de politique environnementale du Sénégal
Le cadre national de la politique en matière environnementale est marqué par les documents d'orientation et les exercices de planification suivants:
G.1.1.1 Lettre de politique environnementale Afin d'asseoir une démarche plus cohérente, inspirée par une mission s'inscrivant dans la perspective du développement durable, le Gouvernement du Sénégal vient d'adopter une lettre, de politique d'environnement dont l'objectif global vise à assurer la durabilité du développement économique et social dans une perspective de forte croissance compatible avec la préservation des ressources naturelles et de l'environnement. Les objectifs spécifiques poursuivis par cette politique consistent à :
- Améliorer la base de connaissance des ressources naturelles et de l'environnement en vue de mieux mesurer leurs capacités de charge;
- Atténuer la dégradation des ressources d'ici 2008 en mettant en place un dispositif institutionnel et réglementaire efficace s'appuyant sur les conventions internationales;
- Améliorer les capacités de planification et de coordination des actions de préservation .de l'environnement dans un contexte de plus grande responsabilisation des acteurs divers;
- Promouvoir des activités génératrices de revenus et des infrastructures collectives combinant lutte contre la pauvreté et la dégradation de l'environnement;
- Augmenter la desserte des populations en ouvrages d’assainissements collectifs autonomes;
- Assurer la prise en charge correcte de rejets d'eaux usées produites actuellement et suite à la mise en œuvre du volet production d'eau
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potable.
G.1.1.2 Le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE)
En février 1995, le Sénégal a entamé un processus participatif et décentralisé de préparation de sa stratégie en matière de gestion des ressources naturelles et de l'environnement. Au niveau de la définition des politiques et de l'élaboration des programmes environnementaux, le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE) constitue le cadre stratégique de référence en matière de planification environnementale. A ce titre, il accorde un rang de priorité élevé à l'intégration de la dimension environnementale dans le processus de planification macro-économique. Aussi, le secteur relatif à l'amélioration du cadre de vie des populations est interpellé au premier chef pour les impacts causés sur l'environnement et la santé des populations.
G.1.1.3 Le Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PN/LCD)
Le PAN/LCD constitue une partie intégrante et composante majeure du Plan National d'Action pour l'Environnement PNAE, puisque la désertification et la dégradation des ressources naturelles constituent, dans plusieurs zones du Sénégal, les problèmes environnementaux les plus aigus. De par son caractère transversal, il a intégré lors de son élaboration les orientations majeures contenues dans les autres exercices sectoriels tels que le plan d'action de l'élevage, le plan d'action foncier, le plan d'action forestier. Parmi les causes de désertification, le Plan met l'accent sur le déboisement forestier entraînant le dénuement des sols.
G.1.1.4 La stratégie et le plan d'action pour la conservation de la biodiversité
Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention internationale sur la conservation de la biodiversité, le Sénégal a élaboré une stratégie et un plan d'action pour la conservation de la biodiversité. Le plan d'action est constitué par les actions prioritaires urgentes et réalisables dans un délai de cinq ans. Deux catégories d'action ont été retenues : celles qui apportent un appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale et du Plan National d'Actions d'une part, et d'autre part celles qui sont spécifiques aux principaux sites de biodiversité. La stratégie souligne avec force la nécessité de préserver les sites de biodiversité; le risque pourrait concerner la destruction des habitats naturels et surtout la perturbation d'écosystèmes fragiles sur le site prévu pour la réalisation du PRECOL.
G.1.1.5 La Stratégie Nationale de Mise en Œuvre sur les changements climatiques
La stratégie nationale mise en œuvre en direction des changements climatiques vise à asseoir un cadre harmonisé de gestion des programmes relatifs aux
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changements climatiques. Il faut souligner que le réchauffement du aux changements climatiques interpelle au premier plan certaines communes, en termes d'inondations et d'érosion côtière.
G.1.2 Contexte juridique du Sénégal
L’étude d’impact sur l ‘environnement s’est déroulée dans un nouveau contexte législatif. En effet, le gouvernement du Sénégal s’est doté d’un nouveau code de l’environnement depuis l’année 2001 par la Loi N°2001-01 du 15 janvier 2001. Cette loi donne dans son Titre I toutes les dispositions générales relatives à la protection de l’environnement. Elle dit en effet, dans son article L premier que : « l’environnement sénégalais est un patrimoine national et fait partie intégrante du patrimoine mondial ». A ce titre, la protection et l’amélioration des ressources que l’environnement offre à la vie humaine, sont d’intérêt général. Tout individu a droit à un environnement sain dans les conditions définies par les textes internationaux. Ce droit est aussi assorti d’une obligation de protection de l’environnement. Dans le souci de protection de l’environnement, le nouveau code de l’environnement dit dans son Titre II, Chapitre V, Article L 48 que : « tout projet de développement ou activité susceptible de porter atteinte à l’environnement, de même que les politiques, les plans, les programmes, les études régionales et sectorielles devront faire l’objet d’une évaluation environnementale ». L’évaluation environnementale comprend : une étude d’impact sur l’environnement, une évaluation environnementale stratégique et un audit sur l ‘environnement. Les dispositions de la loi N°2001-01 du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement et de son décret d’application N° 2001-282 du 12 avril 2001 constituent le code législatif et réglementaire régissant les activités ayant des incidences environnementales. La loi et son décret d’application traitent des procédures d’EIE. Le décret N° 2001-282 du 12 avril 2001 portant application du code de l’environnement réglemente les études d’impact « pour assurer un développement judicieux et viable des différents projets d’investissements sur le plan environnemental ». Selon le potentiel, la nature, l’ampleur et la localisation de l’impact, les types de projets sont classés dans l’une des catégories suivantes :
- catégorie 1 : les projets sont susceptibles d’avoir des impacts significatifs sur l’environnement, une étude de l’évaluation des impacts environnementaux permettra d’intégrer les considérations environnementales dans l’analyse économique et financière du projet ; cette catégorie exige une évaluation environnementale approfondie.
- catégorie 2 : les projets ont des impacts limité sur l’environnement ou les impacts peuvent être atténués en appliquant des mesures ou des changements dans leur conception ; cette catégorie fait l’objet d’une analyse environnementale approfondie.
Le dispositif du code de l’environnement est complété par cinq arrêtés qui sont :
- Arrêté N°009471 du 28 novembre 2001 portant contenu des termes de référence des études d’impacts environnementaux
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- Arrêté N°009470 du 28 novembre 2001 portant sur les conditions de délivrance de l’Agrément pour l’exercice d’activités relatives aux études d’impacts environnementaux ;
- Arrêté N°009472 du 28 novembre 2001 portant contenu du rapport de l’étude d’impact environnemental
- Arrêté N°009468 du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à l’étude d’impact environnemental ;
- Arrêté N°009468 du 28 novembre 2001 portant organisation et fonctionnement du comité technique.
Toutes ces dispositions du code de l’environnement s’appliquent, dans son Titre II, Chapitre I, Article L9, « aux usines, ateliers, dépôts, chantiers, carrières et, d’une manière générale, aux installations industrielles, artisanales ou commerciales exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, et toute autre activité qui présente soit des dangers pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, l’agriculture, la nature et l’environnement en général, soit des inconvénients pour la commodité du voisinage ». Toujours dans son Titre II, Chapitre I, l’article L10 classe ces installations en deux classes. Suivant le danger ou la gravité des inconvénients que peut présenter leur exploitation, elles sont soumises soit à autorisation, soit à déclaration. Ces dispositions concernent un ensemble de textes règlementaires et d’arrêtés ministériels traçant clairement les méthodes, le contenu et les objectifs visés par l’étude d’impact. Il s’agit entre autres des arrêtés 9468 du 28 novembre 2001 sur les audiences publiques, 9671 du 28 novembre 2001 sur le contenu des TDR et 9472 de la même année sur la structuration du rapport d’étude d’impact sur l’environnement. Le présent projet, en tant qu’ouvrage d’infrastructure et construction ou amélioration notable de réseaux routiers, fait partie de la classe I et en tant que tel, doit faire l’objet d’une étude d’impact approfondie conformément à toutes ces dispositions et arrêtés. Cette étude tient compte aussi des dispositions de la Loi N° 81/13 du 4/03/1981 portant code de l’eau et qui protège dans son Titre III, Art. 47,48 et 49 les ressources en eaux superficielles et souterraines contre la pollution provenant de toutes les activités humaines y compris la construction routière. Valeur Limites de rejet des eaux résiduelles et de lixiviation (Source: Norme Sénégalaise NS 05-061 - Eaux usées: normes de rejet, DEEC, Juillet 2001) Matières en suspension totales (MEST) : 50 mg/l DB05 (sur effluent non décanté): 80 mg/l si le flux journalier maximal autorisé n'excède pas 30 kg/j; 40 mg/l au-delà. DCO (sur effluent non décanté): 200 mg/l si le flux journalier maximal autorisé n'excède pas 100 kg/j; 100 mg/l au-delà. Azote (azote total comprenant l'azote organique, l'azote ammoniacal, l'azote oxydé): - 30 mg/l en concentration moyenne mensuelle lorsque le flux journalier maximal est égal ou supérieur à 50 kg/jour, Phosphore (phosphore total): 10 mg/l en concentration moyenne 'mensuelle lorsque le flux journalier maximal autorisé est égal ou supérieur à 15 kg/jour.
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Pour les autres substances, les rejets doivent respecter les valeurs limites suivantes : Indice phénols : 0,5 mg/l si le rejet dépasse 5 g/j Phénols: 0,5 mg/l si le rejet dépasse 5g/j Chrome hexa valent: 0,2 mg/l si le rejet dépasse 5 g/j Cyanures: 0,2 mg/l si le rejet dépasse 3 g/j Arsenic et composés (en As) : 0,3 mg/l si le rejet dépasse 3 g/j Chrome (en Cr3) : 1 mg/l si le rejet dépasse 10 g/j Hydrocarbures totaux: 15 mg/l si le rejet dépasse 150 g/j Fluor et composés (en F) : 25 mg/l si le rejet dépasse 250 Il est d’ailleurs dit dans l’Art. 50 que les mesures destinées à prévenir la pollution des eaux sont déterminées par décret pris sur le rapport conjoint des Ministères chargés de l’hydraulique, de l’assainissement, de la santé publique et de l’environnement.
De plus, l’Art. 54 stipule en substance, que la protection contre la pollution par les hydrocarbures, de toutes les terres humides (mangroves, delta, etc.), doit être en conformité avec la convention internationale pour la protection de la pollution des mers, signées à Londres le 12 mai 1954 et de ses amendements. Concernant l’exploitation des carrières, la Loi n° 2003/36 du 24 novembre 2003 portant code Minier stipule dans son Art. 48 que toute exploitation à ciel ouvert de matériaux meubles et le ramassage de matériaux destinés à la construction ou aux travaux publics sont soumis à autorisation temporaire et rappelle également les obligations du bénéficiaire, notamment la réhabilitation des lieux après prélèvement. Toujours dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles, la Loi 98/03 du 08/01/1998 portant code Forestier dit dans son Art. L41 que quiconque coupe, arrache, mutile ou endommage d’une façon quelconque un des arbres ou plants d’espèces locales ou exotiques classées dans la catégorie des espèces protégées est puni d’une amende. L’Art. L44, quand à lui dit à l’instar du code minier, que toute exploitation minière, toute fouille altérant le sol et les formations forestières sont interdites dans les forêts classées, sauf autorisation du Ministre chargé des Eaux et Forêts. En dehors des forêts classées, elles doivent êtres autorisées par le Président du Conseil régional (PCR) après avis du Conseil Rural (CR) concerné. L’Art. L44 poursuit en disant que l’étude d’impact sur le milieu et l’évaluation des coûts de remise en état des lieux sont effectuées par le service des Eaux et Forêts, ou par toute autre personne physique ou morale agréée par ce dernier. Il est aussi interdit, les dépôts de gravats, détritus, matières plastiques, papiers gras, détergents et ordures de toute nature dans les forêts classées et périmètres de reboisement. La loi N° 2008-43 du20 août 2008 portant code de l’urbanisme stipule en son Art. 7, que les schémas directeurs d’urbanisme doivent déterminer la destination générale des sols, la nature et le tracé des grands équipements d’infrastructures,
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en particulier de transport, la localisation des activités les plus importantes ainsi que les zones préférentielles d’extension ou de rénovation et de restructuration. Pour ce qui est de l’article 8 de la même loi, les plans directeurs d’urbanisme comportent :
- la répartition et l‘organisation du sol en zones suivant leurs affectations - le tracé de toutes les voies de circulation (routes nationales, régionales,
départementales et autres voies primaires) ; - la définition des tracés et des emprises des infrastructures de transport ; - les emplacements réservés aux activités les plus importantes, aux
installations classées et d’intérêt général ou à usage public avec mention de leur destination, aux zones touristiques, aux espaces libres ou boisés ainsi qu’aux zones préférentielles d’extension ;
- éventuellement les éléments de programmation et de coût des équipements publics et d’infrastructures ;
- les schémas directeurs des réseaux divers. Concernant les émissions dues aux véhicules et aux infrastructures destinées aux transports, il est dit dans la Norme NS 05 – 062 du mois d’octobre 2003 que pour la limitation dues aux véhicules, la norme 05- 060 est applicable. Elle dit en substance : « cette norme fixe les exigences auxquelles doivent satisfaire les gaz et les fumées des véhicules terrestres à moteur, les procédures de contrôle et de mesure et l’appareillage y afférents. Elle s’applique uniquement au monoxyde de carbone (CO), aux hydrocarbures volatils (HC) et à l’opacité des fumées ».
Tableau 3 : Normes de rejet des émissions des substances polluantes de l’air
Substances Débits Valeurs limites de rejet Poussières Totales D<1Kg/h
D>1Kg/h 100 mg/m3 50 mg/m3
Monoxyde de Carbone
Amiante D>100Kg/an 0,1 mg/m3 pour l’amiante 0,5 mg/m3 pour poussières totales
Oxydes de Soufre (SO2) D>25Kg/h 500 mg/m3 Oxydes d’Azote (NO2) D>25Kg/h 500 mg/m3 Protoxyde d’azote Chlorure d’Hydrogène (HCl) et autres composés inorganiques gazeux du Chlore
D>1Kg/h 50 mg/m3
Ammoniac et composés de l’ammonium D>100g/h 20 mg/m3 Fluor, Fluorures et composés fluorés (gaz, vésicules et particules)
D>500g/h 10 mg/m3
Rejet total en composés organiques à l’exclusion du méthane et des Hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP)
D>2Kg/h 150 mg/m3
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
D>2Kg/h 20 mg/m3
Rejets de Cadmium, Mercure, Thallium et de leurs composés en (Cd + Hg + Ti)
D>1g/h 0,2 mg/m3
Rejets d’arsenic, Sélénium et tellure et de leurs composés en ( AS + Se + Te)
D>5Kg/h 1 mg/m3
Rejets d’antimoine, de Chrome, cobalt, cuivre, étain, manganèse, nickel, plomb, vanadium, zinc, et de leurs composé en ( Sb, Cr + Co + Cu + Sn + Mn + Ni + Pb + V + Zn)
D>25g/h 5 mg/m3
Phosphine, phosgène D>10g/h 1 mg/m3 Ammoniac (pour les unités fertilisantes) D>100g/h 50 mg/m3
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Source : NS 05-062, octobre 2003
Il faut enfin noter que sur le plan sécuritaire et de la circulation automobile, la Loi N° 2002 – 30 du 24 décembre 2002 portant code de la route et son décret d’application insiste en priorité sur la protection de l’environnement par des actions préventives (visite technique, répression des émission de fumée des pots d’échappements, etc.). La loi se préoccupe aussi des mesures de bruit des avertisseurs sonores.
Le code de l’hygiène La loi N°83-71 du 5 juillet 1963 portant code de l’hygiène vise à réglementer l’hygiène individuelle, mais surtout publique ou collective, l’assainissement du milieu de nature à rendre propice l’épanouissement de la vie sous tous ses aspects. La loi a défini, entre autre, les règles d’hygiène de façon précise de manière à lutter contre les épidémies et à veiller à la bonne gestion de l’hygiène des habitations, des installations industrielles, ainsi que de l’hygiène des voies publiques et le conditionnement des déchets. Le code prévoit une véritable police de l’hygiène pour veiller à l’effectivité de son application. Cette étude fait également référence à la loi N°2001-01 du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement 2001, notamment en son chapitre gestion des déchets qui réglemente la collecte et l’élimination ou le recyclage des déchets produits par des tierces personnes et par des Entreprises industrielles, productrices et/ou traitantes.
G.1.3 Contexte Institutionnel du Sénégal
Plusieurs institutions et structures nationales, régionales et locales interviennent dans l'espace urbain, avec différents rôles en matière de gestion de l'environnement. On notera les services techniques de l'Etat, mais aussi les acteurs non gouvernementaux et les collectivités locales. L'analyse institutionnelle vise à identifier certaines structures en place et à évaluer leur capacité à gérer de façon adéquate les aspects environnementaux et sociaux et, au besoin, à identifier les renforcements de capacité requis dans la mise en œuvre du PRECOL.
G.1.3.1 Le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la
Nature, des Bassins de Rétention et des Lacs artificiels (MEPNBRLA)
Le MEPNBRLAC a pour mission l'élaboration et l'application de la politique environnementale dont la gestion implique plusieurs autres acteurs, notamment les communes. Les services du MEPNBRLAC susceptibles d'être concernés dans le cadre du PRECOL sont:
- La Direction de l'Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) La mission de la DEEC est fondamentalement orientée vers le contrôle de conformité des programmes publics et activités privées par rapport à la politique environnementale adoptée par les pouvoirs publics, ainsi qu'aux lois
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et normes environnementales. Dans le domaine des EIE, cette direction, à travers la Division prévention et contrôle des pollutions et nuisance et études d'impact sur l'environnement, a pour mission de veiller à l'application des dispositions relatives aux EIE. Elle prépare, pur le Ministre chargé de l'Environnement, les avis et décisions relatifs aux EIE. En termes de capacités, la DEEC dispose de compétences techniques pour assurer la supervision ainsi que le contrôle de conformité et de légalité, notamment des projets de développement en général. Actuellement, la DEEC dispose de représentations quasiment au niveau de toutes les régions du pays. Cette Direction devra être fortement associée dans la supervision de la mise en œuvre du CGES du PRECOL. Dans le domaine de l'environnement, la DEEC dispose d'un ambitieux programme de réalisation de centres d'enfouissement techniques d'ordures ménagères dans les communes. - La Direction des Eaux et Forêts, des Chasses et de la Conservation des sols, chargée de l’élaboration et suivi de l’exécution de la politique nationale en matière de gestion du patrimoine forestier national. En collaboration avec la Direction de l’Environnement, elle participe au suivi de la validation des EIE.
- Le Comité Technique Il a été institué par arrêté ministériel n0009469 du 28 Novembre 2001 pour appuyer le MEP1\ dans la validation des rapports d'étude d'impact. Son secrétariat est assuré par la Direction de l'Environnement et des Etablissements Classés. La procédure d'EIE met un accent particulier sur la tenue d'une audience publique en vue d'une validation populaire de l'étude d'impact.
G.1.3.2 Le Ministère de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique (MSPH)
Les services suivants du MSPH sont concernés par les interventions du PRECOL :
- La Direction Nationale de l'Hygiène (DNH) Cette direction est responsable du suivi de la mise en œuvre de la politique d'hygiène et de salubrité. Il dispose de services déconcentrés et d'agents assermentés pour le contrôle de l'effectivité de l'application des dispositions du code de l'hygiène. Elle aura un rôle de contrôle des nuisances sanitaires au niveau des communes.
- La Direction des Etablissements de Santé (DES)
La DES est également concernée par le PRECOL qui comprend des sous projets relatifs à la réalisation d'infrastructures sanitaires. Cette direction veillera entre autres, à la conformité de ces infrastructures par rapport aux normes sanitaires.
G.1.3.3 Le Ministère de l'Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MUHA)
- La Direction de l'Urbanisme et de l'Architecture, chargée : l’élaboration et le suivi de l’application des lois et règlements en matière d’urbanisme et
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d’architecture, l’élaboration et la mise en place d’outils de gestion urbaine, la mise en œuvre et le suivi de la politique de restructuration et de régularisation foncière, l’assistance aux collectivités locales dans l’élaboration de leur documents de planification urbaine et de programmation de la gestion du développement urbain, l’appui à l’harmonisation des programmes de développement urbain initiés par les collectivités locales, le suivi de la décentralisation en matière d’urbanisme, etc.
- La Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol, créée par le décret 2004-84 du 23 janvier 2004, elle est chargée de la prévention et de la lutte contre les occupations et constructions irrégulières ainsi que la gestion du contentieux y afférent.
- La Direction de l'Assainissement: elle est chargée de l'élaboration et du suivi de l'exécution de la politique nationale en matière d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural. En collaboration avec l'ONAS elle assure h suivi de la planification, des études d'exécution et de la mise en œuvre des programmes d'assainissement urbain, dont certains sous projets sont compris dans le PRECOL.
- L'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS): L'ONAS assure en zone urbaine et périurbaine la collecte, le traitement, la valorisation et l'évacuation des eaux usées e des eaux pluviales. Elle est chargée de la planification et de la programmation de: investissements, la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre, la conception et l'exploitation e le contrôle des études et des travaux; l'exploitation et la maintenance des installations d'assainissement; le développement de l'assainissement autonome et; la valorisation de: sous-produits des stations d'épuration.
G.1.3.4 Le Ministère de la Coopération Internationale, de
l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (MCIATI)
- La Direction de l'Aménagement du Territoire, chargée de l’étude et de la mise en œuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire en collaboration étroite avec les services, les collectivités locales et organismes intéressés ainsi qu’avec les populations.
- La Direction des Travaux Publics chargée de définir une politique cohérente de gestion de l’ensemble des infrastructures routière du Sénégal et d’assurer le suivi de sa mise en œuvre, d’élaborer une réglementation et une normalisation routière nationale, en assurer une large diffusion et veiller à leur application, de promouvoir la démarche qualité et la recherche appliquée dans le domaine routier, etc.
G.1.3.5 Le Ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de
la Décentralisation (MICLD)
Le Ministère de l'Intérieur est également interpellé par les activités du PRECOL, notamment par le biais de la Direction de la Protection Civile (DPC), notamment pour ce qui concerne la gestion es risques naturelles
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(inondation, etc.).
- La Direction des Collectivités Locales : Elle assure la tutelle des collectivités locales, notamment les communes. Cheville ouvrière de la décentralisation, la DCL est chargée de l'étude, de l'élaboration et de l'exécution des textes législatifs et réglementaires régissant les collectivités locales et leurs relations avec l'Etat. Il en est de même des textes relatifs au personnel, au recrutement et à la formation. Elle apporte une assistance technique aux communes en termes de renforcement de capacités, de dotation de ressources matérielles et financières et de développement de partenariat avec les institutions internationales. En relation avec les services compétents de l'Etat, la DCL s'occupe des finances, de la programmation du développement local et des questions relatives aux compétences et actions des collectivités locales.
G.1.3.6 Les Collectivités Locales
Au Sénégal, les Villes, les Communes d'Arrondissements et les Communautés rurales ont la responsabilité de la gestion des déchets municipaux, notamment les ordures ménagères, sur l'étendue de leur territoire. Elles doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour leur collecte, leur transport et leur traitement. A Dakar, en dehors de la Maire de Ville de Dakar, les autres collectivités locales n'ont pas toujours la capacité ni les moyens de maîtriser le champ de compétences que leur a attribué la réforme, notamment dans le domaine de la gestion de la salubrité, dont les gravats qui constituent une préoccupation majeure. Cependant, elles ont l'avantage de pouvoir assurer une gestion de proximité et d'être les interlocuteurs privilégiés des populations. Il faut noter l'émergence d'une organisation intercommunale au niveau de la région de Dakar, la Communauté des Agglomérations de Dakar (CADAK) dont l'ambition est d'assurer le suivi de la mise en œuvre des activités relatives à la gestion des ordures ménagères, la voirie et l'éclairage public pour l'ensembles des agglomérations de la région.
G.1.3.7 Le Ministère de la Culture, de la Francophonie;
Le Ministère de la Culture est aussi concerné par les activités du PRECOL dont une catégorie, porte sur la réhabilitation du patrimoine historique.
G.1.3.8 Les Agences nationales
- L’Agence Régionale de Développement (ARD)
L’Agence Régionale de Développement apporte son appui au conseil régional, aux communes, aux communes d’arrondissement et aux communautés rurales qui en sont membres, dans la conduite de leurs
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missions de développement.
D’une manière générale, elle a pour mission d’apporter à l’ensemble des collectivités locales une assistance gratuite dans les domaines d’activités liés au développement. Elle se charge d’assurer la maîtrise d’ouvrage des opérations que le conseil régional, les communes et les communautés rurales lui délèguent. Enfin, elle réalise toute étude que les organismes publics ou privés lui commandent.
- L’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX),
L’Agence est une structure autonome créée en Juillet 2000. Son objet principal est d’assister le Président de la République du Sénégal dans la conception et la mise en œuvre de la politique définie dans les domaines de la promotion de l’investissement et des grands travaux. A ce titre, l’APIX exerce les missions de promotion de l’investissement, et de conduite et suivi des grands projets du Président de la République.
- L’Agence Autonome des Travaux routiers (AATR), Pour accomplir ses missions, l’Agence Autonome des Travaux Routiers travaille en cohérence et en complémentarité avec les services routiers du Ministère chargé des routes, pour améliorer la qualité et les performances du réseau routier. Ainsi, elle participe à l’élaboration des programmes nationaux dans le domaine. En tant que Maître d’Ouvrage Délégué, elle est chargée de la mise en œuvre de programmes routiers, du suivi et enfin de la gestion de la base de données du réseau routiers classé.
- L'Agence de développement Municipal (ADM) L'ADM, délégataire de l'Etat pour la réalisation du PRECOL, en est l'organe de mise en œuvre. En tant qu'agence d'exécution du PRECOL, l'ADM a pour mission d'aider les communes à assurer une meilleure gestion des infrastructures et des équipements urbains, une amélioration de la gestion administrative et financière, un assainissement de la gestion municipale. L'approche adoptée pour la préparation du PRECOL repose sur les principes suivants: (i) une approche programmatique des programmes sur une base contractuelle (Contrat de ville) définissant les obligations des communes urbaines et de l'Etat; (ii) une approche participative pour la définition des programmes au travers de la réalisation d'audits municipaux urbains et financiers, et (iii) une définition des programmes et des contributions adaptées à la capacité d'absorption des municipalités participantes. L'ADM dispose d'une Assemblée général, composée des représentants de l'Etat, de l'AMS et de la Direction Générale de l'ADM et d'un Comite technique comprennent l'essentiel des départements ministériels.
- L'Agence d'Exécution des Travaux d'Intérêt Publics contre le sous emploi (AGETIP)
Cette agence autonome créée en 1992, a pour objectif de faciliter, notamment aux petites entreprises locales, l'accès aux marchés publics et de contribuer à la réduction du chômage. L'AGETIP est une association privée à but non
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lucratif, financé par le gouvernement et les collectivités locales sur la base de prestations de maîtrise d'ouvrage déléguée. Son organisation est légère et ses procédures relativement transparentes. Dans le cadre du PRECOL, l' AGETIP intervient de façon majeure en qualité de maître d'ouvrage déléguée par les communes bénéficiaires.
- L'Agence pour la propreté du Sénégal (APROSEN)
Elle assure la maîtrise d'ouvrage du programme de gestion des déchets solides urbains des villes du Sénégal confiée à un opérateur privés la coordination, le suivi et le contrôle de la mise en œuvre des actions complémentaires de nettoiement (collecte, traitement des ordures ménagères et des travaux d'assainissement et d'hygiène), dans les agglomérations de la région de Dakar et des autre villes du Sénégal. - Les Associations non gouvernementales et la société civile Le désengagement de l'Etat a favorisé l'émergence d'un secteur associatif au niveau communal. Celui-ci s'est en outre accompagné d'un dynamisme de la société civile sur les questions de bonne gouvernance et de gestion environnementale. Il existe plusieurs formes d'organisations et d'acteurs non gouvernementaux dans les communes (ONG, OCB et les organisations socioprofessionnelles). Elles vont des associations communales, regroupant des femmes et/ou des jeunes, des associations sportives, culturelles et religieuses. Ces associations jouent un rôle moteur dans le développement socioéconomique et culturel des communes Plusieurs ONG nationales s'activent dans le développement municipal notamment dans le renforcement des capacités en matière de gestion environnementale mais leur intervention souffre de coordination intersectorielle et de concertation. Les ONG les plus en vue sont IAGU, ENDA, CREPA et le REDDAICONGAD, qui sont spécialisés dans les domaines de la recherche, le renforcement des capacités et la circulation de l'information environnementale. IAGU et Enda sont accoutumés à conduire des processus de planification stratégique concertée dans les villes. L'IAGU développe dans la sous région des outils participatifs novateurs en matière d'agenda 21 local et de « City Development Strategy» avec le programme des Nations unies pour les établissements Humains. Un vaste programme d'appui à la formulation des Agendas 21 locaux est en cours dans 5 villes secondaires du Sénégal (Tivaoune, Saint louis, Matam, Guediawaye et Louga avec l'appui méthodologique de L'IAGU et en collaboration avec l'Association des Maires du Sénégal. Cependant il apparaît que beaucoup d'ONG ont besoin de renforcement de capacités en matière de planification stratégique concertée et mériteraient d'être appuyées en matière de formation et d'animation d'exercices de planification concertée en milieu urbain mais aussi de gestion et de planification de l'environnement dans les villes. Ces ONG pourront être très utiles lors de l'exécution des activités du PRECOL
G.2 Au niveau international
G.2.1 Cadre juridique international Au niveau international, les conventions dites de la génération de RIO
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(biodiversité, changement climatiques, désertification, etc.) offrent des opportunités réelles en termes de gestion des ressources naturelles et de protection de l'environnement, dans la perspective d'un développement durable.
Tableau 4 : Conventions internationales
Nature Domaine Lieu et date de signature Convention Afrique Assurer la conservation,
l’utilisation et le développement des sols, des eaux, de la flore, des ressources en faunes en se fondant sur des principes scientifiques et en prenant en considération les intérêts majeurs de la population.
Alger, 15 sept.1968
Convention Ramsar Protection des Zones Humides
Iran, en 1971
Convention de Washington ou CITES
Interdiction du commerce international des espèces sauvages de faunes et de flore menacées d'extinction
3 mars 1979
Convention d'Abidjan Milieu marin et côtier 23 mars 1981 Convention de Vienne Couche d'Ozone 22 mars 1985Accord-cadre des Nations unies
Environnement: changements climatiques
New York, 9 mai 1992
Protocole des Nations unies Environnement: changements climatiques
Kyoto, Il déc.l997
Convention de Paris Protection du patrimoine Mondial Culturel et naturel
Paris, 17 octobre 2003
G.2.2 La Politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RES) de l’AFD
En janvier 2007, l’Agence Française de Développement a adopté formellement comme cadre de référence de sa démarche de responsabilité sociale et environnementale l’ensemble formé par (i) la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (ii) les conventions relatives à l’Organisation Internationale du Travail (iii) les trois conventions dites de Rio (iv) les conventions de l’OCDE et des Nations Unies contre la Corruption ainsi que les règles internationales en matière de lutte anti-blanchiment. Compte tenu de son mandat et de ses métiers, il est proposé que ce cadre de référence soit enrichi des orientations fixées par (i) la Charte pour l’environnement adossée à la Constitution française (ii) la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles règlementations économiques (Loi NRE) (iii) la Déclaration de Paris pour l’efficacité de l’aide publique au développement et prenne en compte comme source de capitalisation les normes, labels, codes de conduite ou autres cadres de référence relatifs à la Responsabilité Sociale de l’Entreprise développés par des initiatives privées ou non-gouvernementales. En second lieu, l’AFD s'est engagé formellement sur les dix points suivants sur la période 2007-2011 : 1. Elaborer l’ensemble des documents stratégiques de l’Agence selon une
approche de programmation axée sur les enjeux et les résultats de développement équitable et durable ;
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2. Assurer progressivement un suivi environnemental et social systématique de l’ensemble de ses opérations, de leur instruction à leur évaluation ex-post, en donnant la priorité à celles classées à "risques" en ces matières ;
3. Diminuer sa consommation globale d'eau et d'électricité et diminuer de 10% sa consommation de papier ;
4. Devenir « carbone neutre » au plus tard en 2008 vis-à-vis des émissions de GES pour l'ensemble de son activité, en agissant simultanément pour la réduction de ces émissions et leur compensation par l'achat de certificats de réduction d'émission ;
5. Améliorer en continu la cohérence et la transparence en matière d’accompagnement à la construction de parcours et mobilités professionnels de ses agents ;
6. Poursuivre son effort de diversité à travers une démarche de recrutement de profils reflétant une plus grande diversité culturelle, sociale et géographique et de personnes handicapées. A l'égard de cette dernière catégorie, l'AFD s'engage aussi à soutenir des mesures de nature à favoriser leur emploi ;
7. Continuer à promouvoir l’équité au sein de l’entreprise, à travers deux axes prioritaires : le renforcement de la présence des femmes sur les postes en position hiérarchique d’une part ; l’amélioration des conditions d’emploi, de formation et de représentation des personnels locaux d’autre part ;
8. Publier toutes les informations utiles relatives aux opérations financées aux différents stades du cycle opérationnel (instruction, engagement, mise en œuvre, évaluation) dans le respect des obligations légales en matière de confidentialité, et accroître progressivement les informations publiques sur son fonctionnement et sa stratégie ;
9. Renforcer ses capacités dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale, notamment par des programmes de formation continue sur les problématiques du développement durable et de la responsabilité sociale de l’entreprise ;
10. Publier annuellement un rapport d’avancement relatif à l’ensemble des engagements formulés dans le présent document. Ce rapport complètera les informations contenues dans le document de référence annuel de l’Agence en application de la loi NRE.
Par ailleurs, le développement durable est devenu au fil des ans une composante essentielle des opérations de l’AFD. Les enjeux de protection de l’environnement et de responsabilités sociales sont désormais systématiquement pris en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets. Le secteur privé fait l’objet d’une attention toute particulière. Il est le principal moteur de croissance et contribue directement à l’atteinte des objectifs de lutte contre la pauvreté. Mais il peut aussi avoir des impacts négatifs sur l’environnement et sur la cohésion sociale. Ainsi, à l’égard du secteur privé, l’AFD s’attache notamment à :
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• Prendre en compte les contraintes environnementales locales en co-finançant les composantes environnementales des investissements destinés à des infrastructures ou à des projets industriels.
• Lutter contre le réchauffement climatique en soutenant des projets efficaces en matière d’économie d’énergie et de limitation des déchets. Pour cela, l’AFD dispose désormais d’un outil de comptabilisation et d’analyse des émissions de gaz à effet de serre de ses projets,le Bilan Carbone.
• Protéger la biodiversité en favorisant l’exploitation raisonnée de la forêt tropicale.
• Favoriser le respect des droits sociaux dans les projets qu’elle soutient financièrement.
• Améliorer la formation et l’éducation en favorisant des partenariats public - privé et en impliquant des entreprises dans la formation.
• Améliorer la santé des personnels dans les entreprises en soutenant des projets d’hôpitaux privés et en impliquant des entreprises dans la lutte contre le sida.
• Améliorer la gouvernance d’entreprise en contribuant aux :
- Global Corporate Governance Forum mis en place par la Banque mondiale et l’OCDE afin d’améliorer le cadre institutionnel et les pratiques de bonne gouvernance au sein des entreprises. - Global Compact pacte mondial mis en place par les Nations unies pour le respect des droits fondamentaux et de l’environnement.
G.2.3 Les politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque Mondiale
Les activités du projet dont le financement est assuré par la Banque Mondiale, seront nécessairement soumises aux Politiques de Sauvegarde de cette institution. La pertinence de chacune des dix Politiques de Sauvegarde a été vérifiée en relation avec le projet. Dans ce qui suit, il est présenté une analyse succincte des Politiques de Sauvegarde qui indique la conformité du PRECOL et des activités prévues avec lesdites Politiques. Il faut souligner que les Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale concernent à la fois la gestion des ressources naturelles et les aspects sociaux. C'est pourquoi l'évaluation environnementale et sociale stratégique s'est également focalisée sur ces questions relatives à l'environnement du cadre de vie, les ressources naturelles que le cadre socioéconomique.
Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale comprennent à la fois, les Politiques Opérationnelles (OP), les Directives Opérationnelles (DO) et les Procédures de la Banque (PB). Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale sont les suivantes:
• POIPB 4.01 Évaluation environnementale • POIPB 4.04 Habitats naturels • POIPB 4.12 Réinstallation involontaire • NPO 11.03 Patrimoine culturel
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H EXTRAIT DE L’EVALUATION ECONOMIQUE DU PRECOL
La région de Dakar couvre une superficie de 550 km2 (soit 0,28 % de la superficie du Sénégal). Elle renferme plus de 2 millions d'habitants (soit 20 % de la population totale du pays), environ 80 % des entreprises industrielles recensées et près de 60 % des emplois salariés. Elle contribue pour plus de 55 % de la production intérieure.
Important pôle d'attraction pour les courants d'échanges, Dakar connaît un important afflux de populations en provenance des zones rurales et des villes secondaires qui servent aussi de relais à l'exode de la campagne vers la capitale. Le taux moyen de croissance de sa population est estimé à environ 3,3 % alors que la moyenne nationale est de 2,7%.
Le secteur des transports a enregistré un important accroissement. Pour répondre à cet accroissement de la demande de déplacements, il est préconisé notamment une réorganisation du système de transport par l'amélioration des transports en commun, la restauration et l'élargissement de la voirie urbaine existante et par la création de nouvelles infrastructures terrestres. Ces infrastructures sont principalement :
• le prolongement vers l'Est de la Voie de Dégagement Nord (VDN) ; • l'élargissement de la Corniche Ouest; • l'élargissement de la Branche Est de l'Autoroute; • le développement de la voirie intercommunale; • la réalisation du chemin de fer de banlieue; • la construction de l'autoroute Dakar - Diam Niadio - Thiès.
Ainsi, la réalisation de ces infrastructures de transport suppose la restructuration des circonscriptions de Pikine - Guédiawaye et de Rufisque assurant ainsi un développement intégré des trois circonscriptions de la région. En effet, les liaisons inter-régionales que sont : le tracé autoroutier Dakar - Diam Nadio - Thiès et le prolongement de la VDN, constituent aussi de liens entre les trois circonscriptions de la région de Dakar.
Les investissements prévus sur les tronçons inter-communaux, qui sont des routes très structurantes du fait notamment de leurs profils (routes en 2x2 voies ou 1x3 voies), vont entraîner une réorganisation du trafic dans les Circonscriptions Urbaines de Dakar, Pikine et Rufisque. Les tronçons prévus dans les zones où les réserves foncières sont en cours d'aménagement conduiront certainement à l'apparition de trafics induits et provoqués. De même, la construction de I'Autoroute à péage provoquera des détournements de trafics importants sur l'ensemble de grandes voiries des Zones Urbaines de Pikine et Rufisque qui sont situées dans la zone d'influence directe de l’autoroute.
Le lot 5 est un ensemble de routes dont les aménagements prévus portent en 2lx2 voies sur certaines sections et en lx3 voies sur d’autres sections entre la Route des Niayes et Yeumbeul en passant par Sam Notaire, Corniche Guédiawaye, Carrefour Wakhinane, desservant ainsi une population totale estimée à environ 370.000 habitants.
Le Lot 5 a fait l'objet de comptages de trafics par SETEC. Ils pourraient à terme, perdre du trafic au profit du prolongement futur de la VDN (Voie de Dégagement Nord) ; mais son estimation, au vu des données actuellement disponibles (manque notamment d'enquêtes origine-destination et de données de trafics), est
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difficile. Conformément à la configuration du réseau, seuls les résultats des comptages SETEC, exploités par GMAT, seront considérés, en négligeant les trafics détournés, induits et provoqués.
En ce qui concerne le tronçon Wakhinane - Yeumbeul, l'aménagement débouche sur un nœud formé des routes de la décharge des ordures ou Route de Malika et celle qui traverse le village de Boune en direction des Parcelles Assainies. Cet aménagement permettra de lever les obstacles à la fluidité du trafic, dans le prolongement de la route des Niayes, constitués par l'encombrement du marché de Thiaroye et le tissu d'habitat spontané de Yeumbeul. Aussi, est-il estimé un trafic détourné en provenance de ces axes d'environ 60%, soit 2775 véhicules/jour. En plus pour la desserte de la décharge de Mbeubeus, le tronçon Wakhinane - Yeumbeul, constituera une opportunité de distance de parcours pour la couverture de toute la partie nord de l'agglomération de Pikine -Guédiawaye et l'accès à la voie de dégagement Nord, qui constitue le prolongement naturel de cet aménagement. Il bénéficiera d'un report d'environ 3.377 véhicules/jour provenant de la Route de Malika et de la Route de Boune (Extrait du rapport socio-économique du PRECOL : Source ADM).
En conséquence, le total de trafic sur le nouvel aménagement du tronçon Wakhinane – Yeumbeul, correspond à la sommation de tous ces trafics détournés (2 775 + 3 377) soit 6152 véhicules/jour. On considéra un taux de croissance du trafic de 2,5% sur les tronçons Diale Mbaye - Wakhinane et Wakhinane - Yeumbeul où il y a encore des réserves foncières, Ce taux est de 1,7% sur le tronçon Route des Niayes – Diale Mbaye dont les réserves foncières sont aujourd'hui limitées et où l'accroissement du trafic sera essentiellement dû à une densification des zones desservies(Extrait du rapport socio-économique du PRECOL : Source ADM).
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CHAPITRE II : ETAT DES LIEUX
I ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU PROJET ET DE SON ENVIRONNEMENT
Pour faire le diagnostic de la situation de l’environnement Biophysique et socio-économique, nous avons effectué plusieurs déplacement sur le terrain et discuté avec les populations concernées (riveraines) par le projet et les autorités locales (Communes d’Arrondissement, voir la liste en annexe) ainsi que certains services de l’Etat.
I.1 Situation de l’environnement Biophysique actuel
Il est à noté que tous les éléments de l’environnement physique comme le sol, l’air, l’eau, le climat, le relief, la pluviométrie, etc. ont été traité ici de manière individuelle. Cependant, ces éléments doivent aussi être considérés dans une perspective d’interaction dynamique pouvant être antagonique ou synergique. Dans l’environnement tout est lié et chaque élément pris individuellement peut avoir une influence sur l’ensemble.
I.1.1 Le Climat et milieu ambiant
La région de Dakar est située à l’extrême ouest du Sénégal. Elle est entourée par la mer à plus 60%. Cette situation fait que le climat de Dakar est particulier par rapport au reste du pays. En effet, le climat est sous l’influence des anticyclones des Açores et du Sahara au nord, de Sainte Hélène au sud. De plus, l’alizé maritime souffle en permanence sur Dakar et avec les phénomènes de « up-welling », l’influence maritime joue un rôle de tampon réduisant ainsi les variations de température contrairement à l’intérieur du pays. En particulier, la ville de Guédiawaye est exposée à une houle assez forte d’origine lointaine (Atlantique Nord) et de Direction Nord Sud. Ainsi, les extrêmes de températures sont nivelés par la présence adoucissante de la mer. La température moyenne annuelle est plus faible que dans le reste du pays et se situe aux alentours de 25°C. La température maximale moyenne atteint 30°C, tandis que le minimum moyen est proche de 17°C. Les quantités de pluies annuelles varient entre 400 et 600 mm.
I.1.2 Le sol et la géologie
La géologie régionale est formée par une extrémité basaltique (correspondant à la presqu’île du Cap vert) et les formations quaternaires des bas plateaux.
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Les sols de la zone du projet sont composés au 2/3 par les dunes du littoral ou dunes vives ; le reste est formé vers la fin du projet par les dunes jaunes ou dunes semi-fixés. Les premières formations sont constituées par des sols minéraux bruts. Leur caractéristique est marquée par l’absence d’horizon humique ; ce qui leur confère une nature filtrante et meuble. Les autres formations dunaires sont constituées de sols sableux ayant un faible teneur en matière organique. Par endroits, elles sont entrecoupées par des lacs et de nombreuses mares temporaires ; nous avons dans notre zone l’exemple du lac Thiourour. Dans ces dépressions inter-dunaires apparaissent des sols hydromorphes et des sols halomorphes (les Niayes où affleure par endroit la nappe phréatique).
I.1.3 L’air Sous l’influence de la Brise marine, l’air de cette zone est assez bonne car lessivée par le vent qui emporte au loin les quelques rejets de gaz polluants provenant des véhicules. Contrairement à la qualité de l’air, le bruit est assez important avec la concentration humaine élevée. Le bruit dominant est celui des véhicules et des riverains surtout dans les zones d’emprise encombrées.
I.1.4 L’eau
Les eaux sont essentiellement souterraines et le ruissellement est faible sur la majorité du tracé. Cependant, dans le secteur de wakhinane-yeumbel Il existe des points d’eau pérennes tels que le lac Thiourour et le ruissellement est plus important. L’affleurement de la nappe phréatique forme ainsi par endroit de véritables lacs permettant diverses activités de maraîchage et d’horticulture. Malgré l’existence du réseau SDE dans la zone du projet, il y a de plus en plus prolifération des pompes Diambar qui puisent directement dans la nappe phréatique face aux problèmes récurrents d’accès à l’eau potable. Cette situation expose les populations à un danger potentiel. En effet, face aux problèmes d’évacuation des eaux usées, les populations ont souvent recours à l’enfouissement ou tout simplement à l’épandage. Les eaux souterraines sont ainsi exposées à une contamination par les nitrates.
I.1.5 Faune, flore et paysage
De manière générale, la faune est constituée uniquement d’animaux domestiques (bovins, ovins, chien et chat errants, etc.). Ces animaux divaguent durant toute la journée à la recherche de nourritures dans les poubelles et les dépotoirs d’ordures.
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La faune sauvage est rare dans ce milieu péri urbain et est essentiellement constitué de faune aviaire (souvent des hérons à la recherche de nourritures dans les poubelles et les dépôts d’ordures), des reptiles (quelques serpents, varans, lézards, etc.), des rongeurs (rats, souris, etc.) et une multitude d’insectes souvent aquatiques surtout au bord du Lac Thiourour. La flore est constituée en grande partie par des filaos formant un cordon littoral et qui constituent une véritable barrière contre l’avancée des dunes vers les habitations. Ces endroits côtiers participent à l’existence d’un écosystème assez important pour la vie animale sauvage. Ailleurs on peut observer d’autres peuplements constitués généralement de plantes ornementales devant les maisons et d’arbres d’ombrage comme le nime « Azadirachta indica », l’Eucalyptus et d’autres grands arbres. Cependant, Il faut noter que le projet n’agit pas directement sur cette bande de filao mais il est important de prévoir à certains endroits des bretelles pour faciliter l’accès à cet oasis. Ceci est d’autant plus vrai que le projet de la VDN (2e et 3e section) est très avancé et agira beaucoup sur l’intégrité de cet écosystème côtier.
I.1.6 La gestion des déchets
La trop forte pression humaine constatée sur tout le long du projet et qui se traduit par les encombrements des principales voies de communication et le développement d’activités humaines de tout genre, font que la production de déchets est assez importante. Les ordures ménagères sont ainsi notées à certains endroits de la routes du fait d’une déficience du système de collecte causée surtout par l’irrégularité des camions de collecte voire la non accessibilité de certains endroits. En général, les dépotoirs d’ordures sauvages sont localisés dans la bande de filaos le long du littoral. L’enclavement de la plupart de ces zones explique souvent l’accumulation des déchets et ordures ménagères. En particulier, aux abords du lac, développent des dépotoirs d’ordures sauvages.
Photo 3 : Dépotoir d’ordures sauvages dans les environs du projet (secteur des tanneries au bord du Lac Thiourour entre Wakhinane et Yeumbeul)
La construction de la route pourrait être donc un début de solution car elle permettra un accès facile des bennes de ramassage d’ordures. Cependant, une bonne
campagne de sensibilisation sera nécessaire, pour amener les populations à mieux gérer leur environnement qui est souvent d’une haute sensibilité.
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Il a été constaté aussi que la gestion des rejets liquides domestiques fait l’objet d’une grande volonté de prise en charge dans certaines communes d’arrondissement comme celle de Guédiawaye Sahm Notaire où une Station d’Epuration (STEP) est entrain d’être construite. L’emplacement de cette STEP sera proche du projet mais n’aura aucune influence sur lui. Après les travaux, une bonne gestion des ordures ménagères sera nécessaire (collecte et évacuation), parce que, si les populations ne disposent pas de poubelles ou de bacs pour la collecte de leurs déchets, elles vont simplement les déposer au bord de la route. Ce qui poserait un problème de sécurité et d’insalubrité.
I.2 Situation de l’environnement socio-économique
Les aspects socio-économiques actuels dans la zone d’influence du projet sont généralement relatés dans les documents collectés au niveau des communes d’arrondissement des zones traversées par le projet. Cependant, des conditions particulières peuvent se présenter en cas de dégagement de l’emprise le long de la route. Par exemple, le petit commerce, l’éducation, le transport, l’emploi, la sécurité, l’agriculture, etc. seront perturbés dans un sens ou dans un autre, en fonction des mesures d’accompagnement qui seront mises en œuvres. Ceci devra être bien étudié dans le rapport du Plan d’Action de Réinstallation (PAR), prévu dans ce projet.
I.2.1 Le commerce
Les activités de commerces, bien que important, ne posent pas de problèmes par rapport à l’emprise de la route et de la sécurité. Il existe quelques marchés dans la zone d’influence du projet comme le marché Sam, le centre commercial Prokhane, le marché de khelcom de Guédiawaye mais, en général, ils ne devraient pas subir de démolissement ou de déguerpissement. Le petit commerce, fixe ou ambulant, formels ou informels, est présent sur toute l’emprise du projet mais ne constitue pas une grande gêne pour le projet. Cependant, au cours des travaux, il faudra s’attendre à des perturbations, provenant du bruit, de la poussière et peut être de la difficulté d’accès au lieu de travail, sur certains tronçons, un peu plus étroits. Après les travaux, Il aura quelques retombées positives en terme d’accessibilité, d’approvisionnement et d’espace commercial.
I.2.2 L’éducation
En général, le secteur de l’éducation est assez bien présent le long du projet avec des groupes scolaires privés et des établissements publics. Le projet peut prévoir ainsi des mesures d’accompagnement pour réduire les impacts négatifs comme le bruit, la perturbation du transport et donc d’accessibilité à l’école, qui peuvent être provoqués lors des travaux.
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En moyenne, dans le secteur, les classes accueillent 77 à 88 élèves de l’élémentaire au cycle moyen. Les pointes sont observées dans le sous-secteur de Yeumbel avec des classes pouvant atteindre 95 élèves. En plus de cette pléthore, les élèves peuvent parcourir 2 km pour se rendre dans les écoles environnantes.
I.2.3 Le transport et accessibilité Le transport dans cette zone est régulièrement assuré par les Cars (NDiaga Ndiaye, les Car rapides, et récemment les Car TATA). C’est dire donc que le transport ne souffre pas de déficit de véhicules. Le problème du transport dans ces zones provient de l’étroitesse des routes, des embouteillages et de l’encombrement des voies. Il existe également un transport hippomobile important qui permet de convoyer les marchandises, les matériaux de construction, etc. La ville de Guédiawaye et la commune de Yeumbeul sont actuellement difficilement accessibles depuis Dakar centre. Actuellement, la seule voie d’accès de Yeumbeul et Malika est la route de Thiaroye qui passe par Pikine. Avec l’extension de la route des Niayes-corniche-Wakhinane (Mosquée), la mobilité sera plus améliorée d’autant plus que ces zones restent assez enclavées.
I.2.4 L’emploi
La situation de l’emploi est la même que celle qui prévaut dans toute la ville de Dakar. Les secteurs d’activités sont le commerce, l’artisanat, la restauration (gargote) et les activités de réparation (mécaniques et autres), le petit commerce, etc. Ces secteurs souvent informels absorbent la quasi-totalité de l’emploi. Le secteur tertiaire est ainsi le moteur socio-économique des activités menées dans cette zone. Le trafic est aussi un élément étroitement lié à la création de travail. En effet, les vendeurs ambulants sont attirés par les embouteillages. C’est lors des heures d’embouteillage qu’ils font leur meilleure affaire dans la vente de divers produits aux usagers. Lors des travaux il faudra tenir compte de tous ces éléments afin de ne pas créer des pertes d’emplois ou des ralentissement d’activités. De plus l’entreprise devra recruter ses « tout-travaux » dans les quartiers avoisinants afin d’atténuer les éventuelles pertes qu’elles aura occasionnées.
I.2.5 La sécurité
L’insécurité est actuellement liée à l’étroitesse des routes et à un problème d’éclairage public.
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L’extension de la route va augmenter la mobilité et probablement le trafic. Il serait impératif de tenir compte de cela et de prévoir des mesures correctives pour assurer la sécurité des riverains et des usagers. Les dos d’ânes réglementaires et les passages cloutés doivent êtres préconisés à des endroits stratégiques comme, au niveau de certains endroits très fréquentés, dont les vitesses de circulations peuvent être très importantes, surtout dans le cas de 2X2 voies. Ces ralentisseurs permettront à une plus grande partie de la population (femmes, enfants, personnes âgées, personnes malades, handicapés, etc.) d’accéder plus facilement et avec beaucoup plus de sécurité aux moyens de transport en direction de Dakar centre ou ailleurs. En particulier, une étude de sécurité plus détaillée serait nécessaire pour permettre de prendre en compte toutes les dispositions nécessaires avant, pendant et après les travaux.
I.2.6 Santé La zone d’influence du projet souffre, en général, d’un manque criard d’infrastructures sanitaires et de personnel médical. Cette situation est accompagné d’un problème d’accès aux médicament, d’une politique sanitaire déficitaire et d’une forte prévalence du paludisme due à la présence de nombreux sites larvaires (Niayes, lacs, bandes de filao, maraîchers, etc.). En effet, l’absence d’un hôpital dans les secteur de Guédiawaye et Yeumbel démontre l’ampleur du problème d’infrastructures sanitaires. Le nouvel hôpital qui est entrain d’être construite dans la commune de Golf Sud se positionne, d’emblée, pour drainer l’ensemble des populations de la zone d’influence du projet. Le projet constitue ainsi un avantage majeur pour un meilleur accès aux soins de santé.
I.2.7 Population, habitation et assainissement La densité de la population tourne autour de 21 000 hbts au km2 dans la ville de Guédiawaye. Le taux de croissance est environ égal à 2,9% dans la zone. Les femmes représentent 51% contre 49% pour les hommes. La population est en majorité constituée de jeunes, soit 65% de la population sont des jeunes de moins de 25 ans (Profil environnemental de la ville de Guédiawaye, mars 2005). L'assainissement constitue l’un des problèmes majeurs de la ville de Guédiawaye et ses environs. En effet, si le drainage des eaux pluviales fait défaut et cause par endroit des problèmes d’inondations récurrents ; il n’en reste pas moins pour l’évacuation des eaux usées et des eaux vannes. Les projets d’assainissement se limitent, jusqu’à présent, à la réalisation de fosses sceptiques et de latrines comme le projet PAQPUD initié par l’état. Les populations sont ainsi obligées de recourir à l’enfouissement malgré les solutions de facilitation d’accès aux camions de vidanges démarré en 2004 par le CREPA.
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CHAPITRE III : IMPACTS ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
J EVALUATION DES IMPACTS ATTENDUS
J.1 Environnement Biophysique
J.1.1 Impacts attendus sur le Sol et les sites d’emprunts
J.1.1.1 Sources des impacts
J.1.1.1.1 Au cours des travaux
Au cours des travaux, les impacts attendus sur le sol proviendront principalement des sites occupés pour l’installation des entreprises et des engins (base vie et base technique), les déplacements démolition de maisons et surtout de l’exploitation de sables au niveau des sites existants (voir annexes). Bien que le sable marin soit à proximité du chantier, son exploitation fait l’objet de contrôle notamment, avec un niveau à ne dépasser, pour éviter l’affleurement de la nappe pouvant causer une remontée saline. Les zones d’emprunts constituent, néanmoins, des sites soumis à d’importantes pressions durant la phase de chantier pouvant entraîner des impacts spécifiques sur l’environnement. Dans les zones d’emprunts, il est attendu plusieurs types d’impacts : - Une dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines due
à l’érosion du sol, après les prélèvements de matériaux de remblais et de graves latéritiques. On observe une production de particules fines par les pluvio-lessiviats de la carrière et le lessivage des pentes mises à nu. Les eaux superficielles seront fortement chargées en éléments fins dont les limons et hématites colloïdales qui coloreront l’eau en rouge. Il s’agit d’un impact négatif fort étant donné la superficie des surfaces mises à nu.
- Une augmentation locale du régime hydraulique due à la création de ravinement qui va induire une réduction des temps de concentration des eaux et une augmentation du coefficient de ruissellement provoquant une mise en circulation rapide des particules du sol vers les thalwegs, les cours d’eau ou les mares.
- Une érosion du sol après les prélèvements de matériaux de remblais et de graves latéritiques. Les problèmes d’érosion peuvent apparaître localement notamment dans les zones pentues. Un ravinement important se développerait alors sur les pentes, entaillant les matériaux latéritiques meubles et profonds, empêchant la végétation de se reconstituer sur cette terre stérile. Sans remise en état, les matériaux érodés continueraient à partir d’année en année dans le réseau hydrographique. Compte tenu des
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pentes, le caractère meuble des matériaux, l’absence de végétation et la pluviométrie, l’érosion pourrait y atteindre au moins 3 cm / an ou 300 m3 / an / ha. Cependant cette valeur serait très réduite si le couvert végétal pouvait se reconstituer rapidement.
- Une destruction du couvert végétal sur plusieurs hectares, afin d’extraire les matériaux nécessaires à la construction de la route. L’évaluation de l’impact sur la végétation dépendra de la surface moyenne d’une zone d’emprunt et du nombre de zones au km. La qualité de la latérite déterminera ces 2 facteurs. En effet, une latérite de qualité moyenne limitera la zone d’emprunt à environ 5 hectares mais nécessitera environ 5 zones d’emprunt par km et une latérite de qualité supérieure permettra une zone d’emprunt d’une surface de 30 hectares limitant ainsi à 1 zone d’emprunt par km.
Dans les sites occupés par l’entreprise (base vie et base technique), il faudra s’attendre à d’importantes pollutions du sol par des huiles, de batteries mortes, des filtres à huile et divers débris souillés ou pas. Des dispositions devront êtres prises dès le démarrage des travaux afin de limiter au maximum les dégâts et surtout en choisissant au mieux les emplacements de ces sites d’occupation par rapport au ruissellement d’eaux de pluie.
J.1.1.1.2 Après les travaux En milieu urbain, les principaux problèmes liés aux sols consistent en leur compaction et la réduction des surfaces d'infiltration due à l’étendue des surfaces construites. Ces deux paramètres contribuent à un accroissement du ruissellement et à des risques d'inondation et d'érosion. L'érosion provoque fréquemment le déchaussement des caniveaux bétonnés qui deviennent inefficaces. Ce même phénomène peut provoquer un déchaussement des fondations de constructions, ce qui mène à leur déstabilisation et puis, à leur écroulement. Après les travaux, les surfaces revêtues deviennent des surfaces de ruissellement et donc d’érosion. De plus, la nature sablonneuse des sols pose un problème supplémentaire d'obstruction des infrastructures d'écoulement ce qui ne fait qu'aggraver les problèmes d'écoulement des eaux de ruissellement et contribue à de fréquentes inondations. Ceci est d’autant plus vrai que la capacité d'infiltration des sols sablonneux est souvent limitée par les nappes phréatiques trop proches de la surface. L’exploitation de la route, avec l’augmentation du trafic, sera à l’origine de problème de pollution ponctuelle du sol (déversement de produits polluants par accident) et d’occupation du sol (habitats et commerce).
J.1.1.2 Importance des impacts et Recommandations
Dans les zones à forte densité d'habitat, les sols fragiles exposés devraient être revêtus afin d'éviter leur érosion. Dans le cas ou des espaces de grande envergure restent découverts, il serait nécessaire qu'ils soient aménagés.
R1 - Il est recommandé que la stabilisation des alentours des caniveaux (dans la zone d'emprise de la route) soit une priorité pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures de collecte et d'écoulement.
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R2 - La pose de pavés est une solution recommandée en milieu urbain, vu qu'elle constitue une surface de qualité qui permet l'infiltration de l'eau. De plus, les pavés peuvent être enlevés et recyclés facilement lors de travaux ultérieurs en plus du fait qu’ils ne nécessitent pas de grands travaux d’entretien. La problématique est complexe et les solutions multiples. Il existe un problème foncier lié aux zones d'emprise des voies en milieu urbain. Les populations considèrent généralement que la terre entre leur demeure ou leur commerce et la zone de roulement leur appartient, même si elle fait légalement partie de la zone d'emprise et rentre dans le domaine public. R3 - Il est conseillé, à ce niveau, de mener une campagne de sensibilisation, afin que les riverains soient prévenus dans un premier temps sur les limites de la zone d'emprise et par la suite appliquer la réglementation de manière stricte en interdisant tout type de construction ou d'altération sur la zone d'emprise qui pourrait compromettre le fonctionnement des infrastructures mises en place. Le marquage ou bornage clair des zones d'emprise, ne sont souvent pas suffisants pour éviter leur occupation à long terme et les problèmes de litiges et de déguerpissements qui pourraient survenir. Le respect de ces zones dépendra fortement de l'efficacité dans la sensibilisation des populations, mais aussi dans l’utilisation de solutions radicales qu’il faudra trouver et mettre en œuvre au cours des travaux en fonction de la situation et en prenant l’avis de tous les acteurs intervenants dans ce secteur. R4 - En ce qui concerne les zones d’occupation des entreprises, il serait important de protéger le sol. Pour cela, il est conseillé que des zones de moindres risques (loin des zones inondables) soient choisies et que et des pratiques soient privilégiées. Ainsi, il faudra pour les entreprises : - choisir les sites les plus éloignés du lac possible ; - choisir les zones où la nappe phréatique est la plus profonde ; - protéger les sites choisis par une couche de latérite compactée ; - protéger par une couche de béton l’espace choisi pour le lavage et la
vidange des engins ; - récupérer les déchets et les cantonnés dans des bacs ou conteneurs au
lieu de les jeter sur le sol. - Procéder à l’incinération de ces ordures à défaut de les acheminer vers
une décharge contrôlée.
R5 - Il est important de préciser ici qu’il est fortement recommandé que les sites d’occupation des entreprises soient mis en valeur en concertation avec les populations ou leur recommandation et restitués aux collectivités riveraines comme utilité publique. R6 – Prévoir dans le cahier des charges de l’exécution des travaux des entreprises appelées à soumissionner l’élaboration d’un Plan d’Exploitation des Emprunts (PEE) et un Plan de Remise en Etat des Emprunts (PRE) après les travaux. Ces plans devront être validés par l’environnementaliste de la mission de contrôle (EMC) qui veillera à son application effective et rigoureuse. Il est suggérer une remise en état des zones d’emprunt par leur valorisation. R6bis – Concernant les sites d’occupation des entreprises, il est fortement recommandé que l’entreprise présente un Plan de Remise en Etat des Sites
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Souillés (PRESS) qui doit être validé par l’ EMC et qui veillera à son application effective après les travaux et après la réception provisoire. R7 – En dehors des carrières existantes qui sont prévus pour la fourniture de sable, il est important d’éviter d’ouvrir des zones d’emprunt trop prêt : - Des zones habitées et des lieux publics et partout où les excavations
pourront constituer un danger pour les populations - De la route principale, afin de ne pas altérer le paysage - Des zones d’intérêt écologique, touristique ou culturel : réserves
fauniques, forêt classée, bois sacré, etc.
R8– Il est recommandé de prélever avant le début des travaux de la terre végétale sur une épaisseur d’environ 10 à 15 cm. Cette terre végétale devra être stockée sous forme de cordons, merlons ou talus déposés le long ou à la périphérie des aménagements, afin de constituer une réserve de terres susceptibles d’être régalées à la fin des travaux. La terre végétale ne devra pas être amassée en épaisseur de plus de 20 cm sinon elle perdra ces qualités biologiques. Elle ne devra, en aucun cas, être mélangée aux stériles. R9 – Il est conseillé aussi de reconstituer le couvert végétal après comblement des excavations et nivellement du sol.
R10 – Il est suggéré de remettre en surface la terre végétale qui avait été mise en réserve avant l’extraction des matériaux. La mise en place d’une couche de 10 cm de terre végétale, suivie d’un sous-solage du sol compact argileux augmentera la perméabilité et le pouvoir d’infiltration.
R11 – Il est fortement recommandé d’utiliser les voies d’accès naturelles en les améliorant pour parvenir aux sites d’emprunt en évitant au maximum de créer d’autres ouvertures qui occasionneront encore plus de pertes de couvert végétal et même d’abattage d’arbres pouvant être des espèces protégées.
R12 – Il serait apprécié d’effectuer un aménagement de ces voies d’accès aux sites d’emprunt pour une utilisation future comme chemin de pâturage ou d’abreuvement du bétail et d’accès des populations pour des activités agricoles (maraîchage) ou autres. R13 – Il est important de faciliter le retour des végétaux dans les zones d’emprunt par des espèces ligneuses à croissance rapide et adaptées à l’écosystème local, que les communautés riveraines pourront exploiter rationnellement comme source bois (valorisation énergétique). Les espèces devront être choisies, en fonction des spécificités du milieu biologique et en concertation avec les services des Eaux et Forêts.
J.1.2 Impacts attendus sur les eaux de surface et les eaux souterraines
J.1.2.1 Sources des impacts
J.1.2.1.1 Au cours des travaux
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Les activités des entreprises en charge de la construction peuvent être à l’origine de pollution des eaux de surfaces et des eaux souterraines. En effet, sur les bases d’installation, de nombreux déchets solides ou liquides (batterie morte, filtre à huile, fûts vides, acides, solvants, huiles usagées, peinture, etc.) sont souvent jetés par terre sans aucune précaution, ce qui peut être à l’origine de contamination des eaux souterraines et des eaux de surface, surtout en saison des pluies. Les voies naturelles d’eaux de ruissellement en hivernage, peuvent être gênées par les activités des entreprises (stockage de matériaux et d’engins, occupation des sols, remblaiement, etc.). Ces impacts négatifs peuvent être réduits et atténués au cours des travaux lorsque les entreprises prendront conscience des portées de leur choix d’occupation des sols et d’installation de leurs engins. La mission de contrôle des travaux devra veiller à cela.
J.1.2.1.2 Après les travaux Après les travaux les impacts attendus proviendront de l’obstruction des voies d’eau si les ouvrages d’évacuation ne sont pas bien dimensionnés. Le revêtement de la route réduira la surface d’infiltration et augmentera le ruissellement des eaux de pluie. Les obstructions des ouvrages d’assainissement peuvent provoquer des inondations mais aussi des érosions. Ces problèmes d’évacuation des eaux de pluies peuvent être à l’origine de problèmes de contamination des eaux souterraines dus à la faible épaisseur de sol séparant les eaux souterraines des eaux de surface et la contamination fréquente des eaux souterraines par les nombreuses latrines et fosses septiques défectueuses. L’exploitation des routes va augmenter sensiblement les activités socioéconomiques le long des routes. Ainsi, de nombreux ateliers comme les réparateurs d’appareil électroménagers, les mécaniciens, les menuisiers, etc. seront des sources potentielles de rejet de divers déchets sur le sol. Les déchets chimiques (acides, solvants, hydrocarbures, etc...) pourrait contribuer fortement à la pollution des eaux souterraines (infiltration) et des eaux de surface (ruissellement). De plus, la montée des nappes phréatiques pendant la saison des pluies ramène fréquemment à la surface des substances toxiques non solubles emprisonnées dans les sols et qui peuvent alors contaminer les eaux de surface et même l'habitat dans certaines zones sensibles comme à coté les lacs ou zones inondables.
J.1.2.2 Importances des impacts et Recommandations
R14 – Pour les problèmes d'évacuation des eaux en milieu urbain la solution technique recommandée est l'aménagement d'un réseau de caniveaux et leur curage régulier. R15 - Il est cependant conseillé d'initier des campagnes de sensibilisation pour favoriser le respect de ces infrastructures qui sont le plus souvent
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utilisées comme dépotoirs par les populations, souvent à cause du manque de solutions alternatives pour déverser les déchets domestiques.
Les eaux souterraines sont souvent sujettes à de fortes contaminations en milieu urbain, suite à la contamination par les fosses septiques et au rejet de substances toxiques (huiles de vidange, détergents, etc...) dans les infrastructures d'écoulement.
R16 – La meilleure solution technique recommandée est la bonne canalisation et le bon traitement des eaux usées. Ceci demande cependant la mise en place d'un réseau efficace de collecte et bien entretenu d'évacuation de ces eaux, accompagnée d'investissements considérables.
R17 - Il est également souhaitable de sensibiliser les groupes sociaux concernés, à l'entretien et au respect des infrastructures de drainage, en responsabilisant graduellement les riverains sur l'entretien des portions de caniveaux qui desservent leur domicile et/ou leur lieu de travail.
R18 – Il est recommandé que l’entreprise en charge des travaux présente à la mission de contrôle, avant le démarrage des travaux, un Plan de Gestion Ecologiquement Rationnel (PGERD) de ses propres déchets et ordures banales. Ce PGERD devra être validé par l’environnementaliste de la Mission de Contrôle qui veillera à son application effective et rigoureuse. R19 – Il est fortement conseillé de mettre en place un système de récupération des eaux de lavage des engins ainsi que les huiles usagées (un bassin de déshuileur). Ceci, permettra de réduire considérablement les risques de contamination de la nappe par infiltration. Ce bassin devra être bétonné et construit de telle sorte que l’eau mélangée à l’huile pourra être collectée et évacuée séparément (l’huile surnageant sera collectée et stockée dans des fûts étanches. A Dakar, le problème de la contamination de la nappe est très réel car, la nappe est partout très proche et même affleure dans certaines zones comme les Niayes où presque tout le projet est localisé. R20 – Il est recommandé aux entreprises de surtout éviter d’installer leur base à proximité des zones d’affleurement de la nappe.
J.1.3 Impacts attendus sur l’air
J.1.3.1 Sources des impacts
J.1.3.1.1 Au cours des travaux La Pollution de l’air proviendrait des nombreuses activités qui soulèvent de la poussière sur le chantier. Les zones traversées risque de recevoir d’énorme quantité de poussières au cours des travaux. Ces poussières peuvent poser beaucoup de désagréments sur le plan de la qualité de l’air respiré mais aussi sur les aliments et surtout l’eau de boisson. De même, il faudra s’attendre à d’importantes retombées de poussières sur le lac au cours des travaux à causes des incessants va et vient des camions
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transportant les matériaux ainsi que l’exécution des travaux eux-mêmes. Ce pendant cette source de poussière cessera avec l’arrêt des travaux. Les ouvriers du chantier qui travaillent et vivent sur le chantier seront aussi victimes de cette pollution de l’air par les poussières soulevées. A l’instar des populations riveraines, les ouvriers aussi doivent être protégés de toute forme de pollution et surtout de la pollution de l’air. C’est d’ailleurs les premières victimes de cette pollution
J.1.3.1.2 Après les travaux La plus part des retombées proviendront de la circulation automobiles. Il faudra s’attendre à d’importantes quantité des poussières soulevées par les voitures mais aussi des particules en suspensions provenant des gaz s’échappement des véhicules. Cette production de certains polluants de l’air comme les gaz d’échappement, sera permanente, définitive, irréversible et inévitable.
J.1.3.2 Importance des impacts et Recommandations
R21 – Il est conseillé qu’un arrosage régulier des chantiers et des pistes de roulement ainsi que de toutes sources de production de poussières répertoriées par la mission de contrôle soit effectué obligatoirement et régulièrement. R22 – Une recommandation forte est formulée en vers le recouvrement systématique des camions de transport de sable et de la latérite, afin de réduire considérablement les quantités de poussières rejetées dans l’air. Les particules en suspension les plus fines sont constituées d’un noyau de carbone, sur lequel, se sont adsorbés divers produits, résultants de la combustion du carburant, et qui peuvent être transportés profondément dans les voies respiratoires inférieures.
Diverses études épidémiologiques, font apparaître une forte corrélation entre la concentration de particules dans l’atmosphère des grandes villes et l’augmentation de la mortalité d’origine cardio-vasculaire. D’autres études ont confirmé, qu’à des concentrations élevées, les particules en suspension peuvent avoir un effet cancérigène.
Le CO se fixe à la place de l’oxygène sur l’hémoglobine du sang, conduisant à un manque d’oxygénation du système nerveux, du cœur, des vaisseaux sanguins. A des taux importants, et à doses répétées, il peut être à l’origine d’intoxications chroniques avec céphalées, vertiges, asthénie et vomissements. En cas d’exposition très élevée et prolongée, il peut être mortel ou laisser des séquelles neuropsychiques.
Le dioxyde d’azote (NO2) peut, dès 200µg/m3, entraîner une altération de la fonction respiratoire et une hyper-réactivité bronchique chez l’asthmatique et, chez les enfants, augmenter la sensibilité des bronches aux infections microbiennes.
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R23 – Il est souhaitable que la mise en place et l’application de normes de pollution et d'émission de gaz d'échappement soient effectives, afin de constituer le premier pas dans la réduction de la pollution ambiante de l’air de la capitale qui pose de sérieux préjudices à la population dakaroise. R24 – Il est suggéré à la mission de contrôle de veiller à la mise à disposition effective des moyens de protection individuelle contre la poussière (EPI) pour les ouvriers sur le chantier.
Le bruit engendré par les travaux pourrait être important mais, il est temporaire et ses conséquences réversibles. Il disparaîtra dès la fin des travaux. Cependant, le bruit du à l’augmentation du trafic va commencer à la fin des travaux. Cette augmentation sera assez importante car, globalement, l’évaluation économique de comptage des véhicules montre que flux de voiture va beaucoup augmenter.
J.1.4 Impacts attendus sur les Bâtis
J.1.4.1 Sources des impacts
J.1.4.1.1 Au cours des travaux Dans le cadre de l'aménagement lié au projet, un certain nombre de bâtis construits sur la zone d'emprise seront démolis, ce qui engendrera des déguerpissements. Ces déguerpissements vont provoquer des problèmes socio-économiques liés à un certains nombres de facteurs dont : - la perte d’habitat, - la réduction des activités de travail - les difficultés d’accès au lieu de travail, - une perte de revenus - le changement de comportement, - le changement de cadre de vie, - le bouleversement des habitudes, etc.
J.1.4.1.2 Après les travaux
Une recrudescence de construction immobilière est très attendue dans toute la zone d’influence du projet et surtout dans la zone de yeumbeul où il ya encore de l’espace. En effet il est connu que la route donne de la valeur à l’immobilier. Ce mouvement devrait être accompagné, contrôlé et suivi par les services de l’urbanisme afin que l’environnement et le cadre de vie ne soient pas négligés surtout en terme d’assainissement. De plus, l’augmentation de la densité des constructions et de la circulation, augmentent fortement les risques de dégradation des bâtis par les poussières et les gaz d'échappement.
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J.1.4.2 Importance des impacts et Recommandations
Les dégâts ponctuels et accidentels sur les habitations et les bâtiments, occasionnés par les travaux devraient relever de la responsabilité des entreprises. R25 – IL a été recommandé concernant la dégradation régulière des façades de bâtiment due à la circulation, que les propriétaires fonciers établissent des écrans sous forme de plantations d'arbres, en périphérie des lotissements, et respectent les distances minimales prescrites entre la voie publique et les constructions.
R26 – Pour les déguerpissements afin de libérer l’emprise de la route, il est fortement recommandé de procéder d’abord à une indemnisation comme d’ailleurs recommandé par la réglementation nationale et la directive PO 4.12 de la Banque Mondiale, soit sous forme de mise à disposition de lotissements et de matériaux de construction, soit sous forme d’indemnisation financière, avant toute forme de délogement. Si les déplacements de populations sont importants (plus de 50 familles), il faudra faire un Plan de Réinstallation et de Compensation (PRC). Pour ce projet actuel, un bureau a été déjà recruté et leur conclusion devra être suivie et mise en œuvre avant tout déplacement de populations.
J.1.5 Impacts attendus sur la qualité de vie et le bien-être
J.1.5.1 Sources des impacts
J.1.5.1.1 Au cours des travaux
Certains impacts sur la qualité de vie des riverains et des populations en général, découleront de la réhabilitation et de l’élargissement de la route elle-même, ce qui va modifier les habitudes de déplacement des personnes. Les nuisances (sonores, visuelles, d’occupation, des déviations, des embouteillages, etc.) provoquées par les travaux seront négligeables sur la première partie du projet et inexistants sur la deuxième partie du projet.
J.1.5.1.2 Après les travaux
Les principales nuisances causées par les activités de transport, sont principalement la pollution atmosphérique, le bruit, les vibrations, le stress, les embouteillages, les risques d'accidents, le manque de respect envers les piétons et les cyclistes. Ces nuisances sont susceptibles de produire des effets psychologiques et physiologiques (fatigue, déséquilibre de la tension artérielle, anxiété, stress, accélération du rythme cardiaque et perturbations du sommeil) néfastes pour l'homme. Il a d'ailleurs été démontré que les personnes habitant près des grandes artères ou des aéroports, consommaient davantage de somnifères, de tranquillisants et de médicaments, pour des troubles cardiovasculaires, que les personnes vivant dans des secteurs plus tranquilles.
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Cependant des impacts positifs seront attendus après les travaux en ce qui concerne la qualité visuelle lorsque la route sera bien intégrée dans le paysage, ainsi que les facilités de déplacement pour les riverains et les facilités d’accès aux services de santé et d’éducation ainsi qu’aux centres de commerces comme les marchés.
J.1.5.2 Importance des impacts et Recommandations
Toute initiative de construction de routes en milieu urbain, devrait automatiquement être accompagnée d'une réhabilitation des trottoirs et accotements, afin de permettre aux piétons de se déplacer dans des conditions de sécurité acceptables. Dans le cas de points critiques particulièrement hasardeux pour le trafic piétonnier, il devrait être envisagé de mettre en place des infrastructures qui canaliseraient le flux piétonnier. Cependant, l'expérience a montré, que ce type d'approche n'apporte pas toujours les solutions escomptées car, ces infrastructures ne sont pas souvent utilisées (passerelles à piétons non empruntées) ou souvent détruites (barrières autour des carrefours dangereux) par les piétons.
Des impacts positifs proviendront aussi des aménagements paysagers et de l’amélioration du cadre de vie. Les espaces verts et l’impression d’un « plus d’espace » vont apporter une qualité visuelle, pour les riverains et les populations.
De même, les facilités de déplacement que vont apporter les nouvelles routes, vont diminuer le stress et l’anxiété des populations, qui verront leur calvaire diminué lors des heures pointes, par diminution des embouteillages.
Les impacts négatifs dus aux stress, à la pollution etc., (par augmentation du trafic) sont inévitables mais, l’homme a une grande capacité d’adaptation qui lui permettra de faire face à moyen et long terme.
J.1.6 Impacts attendus sur la faune, la flore et le paysage
J.1.6.1 Sources des impacts
J.1.6.1.1 Au cours des travaux
Les travaux n’auront pratiquement pas d’impacts sur la faune et la flore. Sur le paysage, il y aura incontestablement un changement qui sera difficile d’évaluer à l’heure actuelle. Un chantier de construction routière est toujours une source de perte de niches écologiques car, partout où les installations des entreprises sont faites, il y a toujours une biocénose locale qui est perturbée. En plus, les engins, machines, appareils encombrants et autres qui ont souvent abandonnés sur place après les travaux (si la mission de contrôle n’y veille pas) seront des tâches noires sur le paysage.
J.1.6.1.2 Après les travaux
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Il faut souligner l'importance capitale des milieux naturels pour le bien-être des citadins. En plus de leur rôle d’embellissement du milieu urbain, les arbres jouent aussi un rôle de contrôle de la pollution atmosphérique en filtrant la poussière, en fixant le dioxyde de carbone et en libérant de l'oxygène.
Aucun impact négatif important n’est attendu sur la faune, qui est constituée ici de petits animaux, d’animaux domestiques en divagation, des chiens ou chats errants, etc. Des accidents peuvent qu’en même survenir avec l’augmentation du trafic et surtout avant que les animaux ne s’accommodent de leur nouvel environnement du à la présence de la route et à l’augmentation du trafic, comme autour du lac. Ces impacts sont irréversibles mais peuvent être atténués en limitant les vitesses et en utilisant des ralentisseurs à des endroits stratégiques. Même si elles permettent l'accès à des paysages qui autrement demeureraient inaccessibles, les infrastructures routières ont comme principale conséquence de perturber la qualité de vie des gens en créant des barrières physiques et visuelles. De plus, ces barrières modifient les relations et les échanges socioéconomiques du tissu urbain et contribuent souvent à une détérioration du lien entre les humains ainsi qu'entre eux et le milieu naturel.
J.1.6.2 Importance des impacts et Recommandations
L’abattage et le remplacement des arbres sont de la prérogative exclusive des services des Eaux et Forêts qui en assurent le contrôle, l’autorisation et le suivi. R27 – Il est donc fortement recommandé que toute initiative allant dans ce sens soit conçue, exécutée, pilotée, surveillée et suivie par ces mêmes services. R28 – Il est ainsi recommandé, au cours des travaux, q’une étroite collaboration entre la mission de contrôle, l’entreprise et les Eaux et Forêts soit établie pour qu’un recensement exhaustif des arbres à abattre et à remplacer soit correctement et rigoureusement effectué. R29 - En dehors des replantations d’arbres coupés, il serait souhaitable que des arbres d'ombrage soient plantés le long des pistes piétonnes surtout dans la deuxième partie du projet, afin de mieux protéger le lac.
Les eucalyptus et les Nimes sont des arbres qui peuvent être facilement remplacés par les mêmes espèces, d’autant plus que se sont des espèces très adaptées au milieu et qui ne sont pas protégées car facilement cultivables en pépinière. R30 – Afin de compenser les pertes dues aux abattages d’arbres, il est recommandé que des arbres soient plantés en nombre suffisant tout le long du projet et sans tenir compte du nombre d’arbres coupés.
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Il est cependant opportun de souligner, que l'établissement d'arbres en milieu urbain est souvent difficile à cause du non respect de ces plantations par les populations, la divagation d'ovins et de Bovins. R31 - C’est pourquoi il est conseillé de mettre en place un système de surveillance étroite à la fin du projet pour réduire au maximum les pertes à moyen terme.
Ces reboisements, ajoutés à la création d’espace verts et à l’aménagement de structures d’embellissement, vont contribuer à une meilleure intégration de la route dans le paysage urbain.
J.1.7 Gestion des déchets
J.1.7.1 Source des impacts
J.1.7.1.1 Au cours des travaux
Photo 4 : Site pollué par du bitume sur un chantier routier/ Situation à éviter
Souvent, au cours des travaux, les activités des entreprises sont à l’origine de la production de grandes quantités de déchets solides et liquides (destruction de constructions, abattage d’arbres, production de
déchets plastiques, de bois, de cartons, de batteries usagées, d’huile de vidange, de pièces de rechange mécaniques, déversement de bitume et de toutes sortes de déchets dangereux ou spéciaux) et qu’il faudra gérer rigoureusement. Ces déchets viennent s’ajouter aux déchets déjà produits par les populations riveraines.
J.1.7.1.2 Après les travaux La gestion des déchets et des ordures ménagères est un des principaux problèmes environnementaux en milieu urbain.
Hormis les problèmes sanitaires, après les travaux, la réduction du bien-être et la dégradation du paysage, seront étroitement liés à l’existence des ordures au bord de la route. Ces dépôts sauvage d’ordures posent de sérieux problèmes de contamination des eaux (de surface et souterraines) et d'obstruction des infrastructures d'assainissement, puisque les caniveaux sont le plus souvent utilisés comme dépotoirs, ce qui en fait de potentielles zones de prolifération de microbes de maladies endémiques.
J.1.7.2 Importance des impacts et Recommandations
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Il faut noter que les populations déversent leurs ordures ménagères dans les caniveaux par manque de sensibilité en matière de salubrité, mais aussi à cause du manque d'alternatives. La mise en place de points de collecte des ordures ou de bennes à ordures, à intervalles régulières, pourrait apporter une solution à ce problème et permettrait à l'administration d'appliquer des mesures punitives envers les riverains qui continueraient d’utiliser les infrastructures d'assainissement comme dépotoirs. Ceci facilitera considérablement la collecte. Il est cependant important, de mettre en place les aménagements nécessaires pour que les riverains aient un accès facile aux bennes de collectes d’ordures.
R32 – Il est suggéré à la mission de contrôle de veiller à ce que l’entreprise présente un plan de gestion écologiquement rationnel (PGERD) des déchets générés par leurs activités et validé ou autorisé par les autorités compétentes (collectivité locale, Ministère de l’environnement, etc.). Ce plan devra comporter au moins : - une liste des sites occupés par l’entreprise - le nombre de conteneurs prévus pour la collecte des déchets générés - le nombre de bacs ou demi-fûts prévus pour recevoir la collecte
intermédiaire et journalière des ordures - le nombre de seaux prévus pour les bureaux s’il en existe - le système de tri à la source des ordures prévu avec au moins trois
grandes catégories : o les déchets souillés (pièces mécaniques usagées, chiffons souillés,
batterie morte, filtre à huile, la pneumatique souillée etc. o le papier, le carton, le bois, etc. o le plastique, la pneumatique, les bouteilles en plastique, etc.
- le nombre de fûts prévus pour la collecte des huiles usagées, - le nombre de séances de nettoyage des sites occupés par mois (au moins
2 fois par mois). - le système d’évacuation de ces déchets vers une décharge contrôlée ou
vers un dépotoir prévu à cet effet ou par incinération dans des fûts améliorés (trous d’aération).
La situation actuelle, décrite plus haut, pourrait trouver un léger mieux car, lorsque la route sera terminée, le ramassage des ordures se fera plus aisément parce qu’il y aura plus d’espace et donc plus d’accessibilité pour les services en charge de ce travail. R33 – Il est fortement conseillé à l’entreprise de contracter une prestation de service avec un spécialiste du nettoyage et du balayage ou avec des personnes individuelles ou GIE pour effectuer régulièrement le nettoyage et l’entretien du sol des sites occupés par l’entreprise.
Photo 5 : Aire de stockage provisoire de fûts d’huiles usées bien entretenue/ Situation à imiter. R34 – Pour la gestion des huiles usées, il est fortement recommandé à l’entreprise de construire un réceptacle en béton capable
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de stocker provisoirement ces huiles usées dans des fûts hermétiques. Par anticipation, l’entreprise pourra choisir son fournisseur en huile en fonction de sa capacité à reprendre gratuitement ou à moindre coûts les fûts d’huiles usées déjà pré-conditionnés.
Photo 6 : Bassin bétonné pour stocker de petits matériels souillés (filtres à huile, etc.) afin de ne pas polluer le sol. Situation à imiter.
R35 – Il est aussi fortement recommandé à l’entreprise de veiller à la construction d’un bassin en béton pour y collecter tous les déchets solides souillés comme les filtres à huile, les batteries mortes, etc. Si le fond du
bassin est bétonné, le risque de contamination de la nappe est très réduit. Ce bassin permettra à la fin des travaux, de pouvoir verser du béton sur ces déchets afin de les stabiliser au maximum.
J.2 Environnement socio-économique
J.2.1 Impacts attendus sur la santé et lutte contre le SIDA
J.2.1.1 Source des impacts
J.2.1.1.1 Au cours des travaux
Au cours des travaux, les impacts négatifs sur la santé viendront plutôt des grandes quantités de poussières produites sur les chantiers par les engins, le transport de sable et de latérite. Ces poussières peuvent envahir les habitations, les lieux de travail, les salles d’écoles, l’intérieur des voitures, etc. Bien que cela ne dure que le temps des travaux, cela peut être à l’origine de problème de santé surtout au plan respiratoire. Sur le plan de la lutte contre le Sida, il faut noter que le milieu urbain est un milieu de vie très complexe où se côtoient bon nombre d’activités. Souvent, lorsque des hommes (ouvriers et autres) se retrouvent dans un site bien défini (chantier, garage, etc.) et mènent des activités génératrices de revenus, cela attire incontestablement des femmes et parmi elles des prostitués. Ceci est d’autant plus vrai qu’on est ici en milieu urbain et que la plupart des ouvriers sont de jeunes hommes. Ces contacts aboutissent souvent à des rapports sexuels non protégés pouvant être à l’origine de maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA.
J.2.1.1.2 Après les travaux Dans les agglomérations urbaines, les polluants atmosphériques provenant de la densité du trafic, peuvent devenir une cause d'intoxication aiguë.
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Généralement, les effets des polluants atmosphériques sont d'ordre chronique. Les études confirment de plus en plus un accroissement des probabilités de développer un cancer, avec un risque relatif, de l'ordre de 1,5 pour la population urbaine, par rapport à la population rurale.
La pollution atmosphérique occasionne, du moins en partie, l'augmentation incidente de maladies d'ordre immunologique comme l'asthme, les bronchites ou les allergies.
Le transport des matières dangereuses représente un risque inhérent à la santé publique, si un accident survenait.
En revanche, l’amélioration de la fluidité du trafic peut avoir un impact positif sur la santé, car les évacuations de malades seront plus rapides parce qu’il y aura moins d’embouteillages.
J.2.1.2 Importance des impacts et Recommandations
En zone urbaine le projet contribuera à améliorer la salubrité des villes, ce qui aura pour conséquence de diminuer considérablement la propagation de nombreuses maladies ce qui est un impact positif.
R36 – il est recommandé à la mission de contrôle de veiller à l’effectivité de l’arrosage régulier des pistes et au bâchage des camions pour réduire au maximum les quantités de poussières soulevées. L’entreprise aura à produire un planning d’arrosage des déviations si elle en ouvre. Les pollutions engendrées par les poussières et les gaz d’échappement des voitures sont, à ce niveau, inévitables. Elles pourront être atténuées par l’amélioration progressive du parc automobile.
Concernant la lutte contre le SIDA, il faut dire que le Sénégal fait partie des rares pays africains à avoir mis, dès le début du combat contre la pandémie, en 1986, un Comité national de lutte contre le SIDA. Ce qui a permis au pays d'obtenir des résultats remarquables dans la maîtrise du taux moyen de la prévalence nationale qui est de 1,5 pour cent (1,5%), selon les statistiques officielles du dernier bulletin épidémiologique, publié en décembre 2004 par le CNLS.'' La prévalence du SIDA affecte plus particulièrement les femmes enceintes âgées de plus de 25 ans, les enfants de 15 ans et les travailleuses du sexe'', selon le Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS). Selon le Dr Fatim Louise Dia, membre de l'ONG African Consultants International (ACI) «La situation du SIDA est alarmante au Sénégal, et si la tendance actuelle de la flambée de la pandémie se maintient, il ne pourra plus être considéré comme un pays à l'avant-garde dans la réponse au VIH/SIDA». Bien que le taux de prévalence du Sida ne soit pas trop élevé à Dakar (entre 2% et 3%)), il serait quand même important, de mettre en place des barrières, afin d’éviter une augmentation ou une facilité de sa transmission ainsi que celle des autres maladies sexuellement transmissibles.
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Pour cela, en ce qui concerne ces présents travaux routiers : R37 – Il est fortement conseillé de mettre en place un plan de sensibilisation (pour l’abstinence et/ou la protection) des ouvriers, tout en réglementant l’accès sur les chantiers. Cette campagne de sensibilisation pourrait intégrer des techniques de communication visuelle (planches, affichettes, etc.) pour mieux attirer l’attention des ouvriers sur la gravité des maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA. La facilitation d’accès des ouvriers à des moyens de protection sexuelle comme le préservatif, peut d’être aussi d’une grande efficacité dans le plan de lutte contre le sida à défaut de l’abstinence. Ceci doit être accompagné par une campagne d’explication, sur l’utilisation de ces moyens de protection. R38 – L’entreprise aura à produire un rapport tous les 2 mois sur sa campagne de sensibilisation avec la liste de présence émargée des ouvriers illustrés par des photos.
R39 - Il est suggéré de placarder des affiches ou autocollants à l’entrée des chantiers avec un slogan anti-sida pour rappeler aux ouvriers les dangers des rapports sans protection.
R40 - Il est recommandé d’avoir sur le chantier (base de vie, ou base de travail) un système de prise en charge médicale (ambulance ou infirmier), qui permettrait de gérer correctement toute situation d’urgence médicale. Si l’entreprise choisi de mettre en place une petite infirmerie ou affirme avoir signé un protocole d’accord avec un établissement médical privé, elle devra fournir à la mission de contrôle une preuve écrite de ce protocole. R41 – De manière générale, il est conseillé à la mission de contrôle de s’assurer de la prise en charge effective des malades sur le chantier et de la présence de moyens de premiers secours et de secours d’urgence.
J.2.2 Impacts attendus sur les populations et sur la création d’emplois
J.2.2.1 Source des impacts
J.2.2.1.1 Au cours des travaux
Cet impact est l’un des plus importants sur le plan social. L’activité commerciale constitue la principale source de revenus des populations riveraines. Même pour ceux qui ne seront pas expropriés ou déguerpis, un ralentissement des activités serait à craindre, pour toute la durée des travaux, car il y aura des problèmes de manque d’espace, de pollution sonore et de pollution de l’air pouvant les empêcher de s’adonner convenablement à leurs occupations commerciales. Pour les petits commerçants ambulants, le problème est moins grave, car ils pourront aller s’activer ailleurs et revenir à la fin des travaux.
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Le ralentissement de la circulation, lors des travaux, peut avoir des impacts négatifs sur beaucoup d’activités économiques (les transports, la présence au travail, etc.). Cependant, tous ces impacts négatifs ne seront que temporaires et pourront être même réduits ou éviter, en mettant en place un bon système d’organisation et d’informations des usagers et riverains.
J.2.2.1.2 Après les travaux
Après les travaux, la fluidité du trafic et la réduction des embouteillages seront des impacts positifs durables. Cependant l’augmentation du trafic peut engendrer une augmentation de la pollution de l’air (gaz d’échappement des voitures) et de la pollution sonore. Ces impacts négatifs peuvent être considérés comme faibles.
L’établissement de nouveaux commerces et la facilitation d’accès aux lieux de travail sont en revanche, des impacts positifs durables, qui peuvent compenser largement ces impacts négatifs.
J.2.2.2 Importance des impacts et Recommandations
Des impacts positifs peuvent être attendus sur le plan de la création d’emplois. En effet, sur ces genres de chantier, de nombreuses petites activités de commerce vont se développer (restauration, petits commerces, etc.).
Après les travaux, de nouveaux commerces vont se développer sur les nouveaux axes routiers, ce qui est aussi une source de création d’emplois et donc de création de richesses et d’augmentation de revenus. C’est pourquoi plus la route dessert de populations plus les impacts positifs, sur la création d’emplois, seront importants. L'envahissement des trottoirs par des petits commerçants de tout genre obstrue également le trafic piétonnier, en le canalisant à nouveau vers les zones de roulement. C’est pourquoi : R42 – Il serait souhaitable de réaliser, au cours des travaux, des emplacements aménagés à intervalles réguliers, pour y installer les vendeurs ambulants afin de les fixer et ainsi se donner les moyens de les contrôler. Ceci est un accompagnement social assez important. Ceci permettra d’offrir aux populations riveraines et aux collectivités locales traversées des opportunités de s’ouvrir sur d’autres horizons et les moyens de travailler pour augmenter leurs revenus.
R43 – Il est fortement recommandé de gérer les expropriations avec beaucoup de sérieux et de tacts, car, c’est l’un des facteurs à risque, qui peuvent faire échouer le projet. Toutes les expropriations et indemnisations doivent être effectuées avant le démarrage effectif des travaux et suivant le plan qui sera présenté par l’étude du PAR (Plan d’Action de Réinstallation).
R44 – Il est suggéré de mettre en place, un plan d’information et de sensibilisation des populations cibles (commerçants, riverains, prestataires de
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services, institutions publiques et privées, autorités locales, etc.). Ces populations cibles devront être associées effectivement à tout le processus. Aucune décision engageant leur avenir, ne devra être prise sans leur avis.
R45 – Il est fortement conseillé de choisir d’abord les sites devant accueillir les expropriés dès le départ, avant le début des travaux. Tous les problèmes de délocalisation devront être résolus, avant de commencer à démolir. Les populations devront bien appréhender l’importance du projet pour leur avenir, afin de les préparer aux délocalisations et aux conséquences qu’elles devront affronter. Durant tout le processus de sensibilisation, les impacts positifs du projet devront toujours être mis en avant pour rassurer les populations.
Un comité de suivi des impacts des travaux (avant, pendant et après) devra être mis en place, pour servir de cadre de réflexion et d’échange, afin de prendre en charge tous les problèmes sociaux qui pourront se poser (prévus et imprévus). La composition de ce comité devra être la plus représentative possible de la population et des autorités.
J.2.3 Impacts attendus sur le transport
J.2.3.1 Source des impacts
J.2.3.1.1 Au cours des travaux
Au cours des travaux, il y aura probablement une perturbation de la circulation, mais uniquement dans certains tronçons étroits comme du coté de la corniche de Guédiawaye. Des mesures d’organisation du chantier devront être prises pour réduire au maximum ces désagréments qui sont inévitable mais réductibles. Cependant, il n y aura pas de grandes difficultés du début du projet jusqu’au croisement Dial Mbaye, car l’emprise est assez large dans cette zone.
J.2.3.1.2 Après les travaux
A ce niveau, les impacts seront, à tout point de vue, positifs et durables.
J.2.3.2 Importances des impacts et Recommandations
Les désagréments liés à ces genres de travaux, sont inévitables tout le long des travaux. Pour soulager les populations : R46 – Il est recommandé à la mission de contrôle de veiller à ce que les entreprises adoptent des solutions alternatives raisonnables pour éviter au maximum les désagréments causés aux usagers de la route au cours des travaux notamment en proposant des plans de circulation adaptés avec des panneaux de signalisation.
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Photo 7 : Route revêtue, étroite, peu d’emprise
R46 bis – Dans les tronçons les plus étroits, il serait souhaitable que les travaux se fassent dans la nuit ou les dimanches ou jours fériés pour éviter les problèmes de circulation.
Ces impacts négatifs sont temporaires et faibles. En revanche, les impacts positifs dus à la fluidité de la circulation après les travaux, sont durables et irréversibles.
J.2.4 Impacts attendus sur l’éducation
J.2.4.1 Source des impacts
J.2.4.1.1 Au cours des travaux Les perturbations attendues proviendront éventuellement des difficultés de transport pour les élèves ou de l’augmentation des embouteillages pouvant occasionner des retards. Mais ces perturbations sont assez faibles. A part le groupe scolaire Maître Kéba Mbaye (établissement pré-scolaire et élémentaire) et une Case des Touts Petits (à Wakhinane), nous n’avons pas relevé, sur tout le tracé la présence d’établissements scolaires importants et très proches, pouvant être sérieusement dérangés dans leur quiétude (bruit et poussière), lors des travaux. Cependant des dispositions devront être prises afin de réduire au maximum les bruits et gènes physiques pour la sécurité des enfants.
J.2.4.1.2 Après les travaux A la fin des travaux, les impacts seront positifs car il y aura une grande facilité de transport et d’accès aux moyens de transport pour les élèves et les enseignants.
J.2.4.2 Importances des impacts et Recommandations Ces impacts positifs seront assez importants car seront durables.
J.2.5 Impacts attendus sur l’hygiène et la sécurité
J.2.5.1 Source des impacts
J.2.5.1.1 Au cours des travaux
L’hygiène et la sécurité sur les chantiers doivent être plus contrôlés en milieu urbain qu’en milieu rural.
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En effet, lorsque des personnes se regroupent en un lieu pendant un certain nombre de mois, des problèmes d’hygiène se posent toujours. Ces problèmes d’hygiène auront pour principale cause, l’insuffisance d’eau due à une demande accrue et les difficultés d’évacuation et de traitement des eaux usées. Les problèmes de sécurité sur un chantier de construction routière, proviennent principalement des risques d’accidents de travail pour les ouvriers.
J.2.5.1.2 Après les travaux
Les problèmes de sécurités qui seront rencontrées après les travaux, seront liés aux accidents de la route lors des traversées à cause de l’augmentation du trafic et des vitesses de transit plus élevées. De plus, l'état de dégradation, souvent avancée, des trottoirs et des accotements des routes, ainsi que l’occupation anarchique des trottoirs par le commerce informel, force les piétons à marcher sur la chaussée.
J.2.5.2 Importance des impacts et Recommandations
R47 – Il est recommandé aux entreprises de mettre à la disposition des ouvriers sur le chantier de l’eau minérale en quantité suffisante (il existe maintenant des bouteilles de 7 et de 10 litres qui ne sont pas chères, de plus, si l’entreprise signe un protocole avec un grand fournisseur, il pourra lui livrer des bouteilles d’eau à moindre coût) pour les besoins en eaux de boissons. En ce qui concerne l’approvisionnement en eau d’hygiène, des dispositions devront être prises pour qu’il soit suffisant à tout moment. Un approvisionnement par camion citerne nous paraît la meilleure des solutions. Quant à la collecte des eaux usées, seules les eaux de WC posent problème. En effet, à Dakar, la nappe phréatique est souvent proche et il est fortement déconseillé de creuser un simple trou pour l’évacuation de ces eaux de WC. Le risque de contamination de la nappe, par infiltration à la faveur des eaux de pluie, est très élevé. Ceci est dépendant du site d’installation des bases de l’entreprise et de la nature du sol. C’est pourquoi : R48 – Il est plus prudent de mettre en place un système de collecte et d’évacuation de ces eaux. Des WC mobiles et étanches peuvent être utilisés. Les eaux usées ainsi conditionnées, peuvent être collectées et transportées par des camions de vidange pour être rejetées dans le réseau d’assainissement le plus proche.
La sécurité des ouvriers sur les chantiers est un volet très important de l’étude d’impact sur l’environnement. Il faudra, pour minimiser tous les risques d’accidents sur les chantiers : R49 - un respect total des principes individuels de prévention c’est à dire : EPI (port de casque, de lunettes, de gants, de chaussures de protection, etc. pour tous les corps de métiers). Il ne faudra pas négliger aussi les principes
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collectifs de prévention comme : le respect de la réglementation, des signalisations et surtout une prise en compte de la qualification des ouvriers. En effet, la non-maîtrise d’un instrument de travail pour un ouvrier, peut être un danger pour lui et pour tous ceux qui travaillent à coté de lui. R50 – Il est aussi conseillé d’interdire à toute personne étrangère de dépasser les limites autorisées des chantiers. Cette interdiction devra être signalée par un panneau bien visible. R51 – Il est recommandé de prévoir des voies réservées aux deux roues au vu de l'importance actuelle du trafic des véhicules à deux roues à Dakar. Ceci augmenterait sensiblement la sécurité des passagers et contribuerait à une réduction de l'engorgement de la circulation.
Ces voies apporteraient également une solution au problème actuel des zones d'arrêt et d'embarquement/débarquement de passagers qui sont devenues extrêmement dangereuses, à cause de la densité du trafic.
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CHAPITRE IV : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES)
K EVALUATION DES IMPACTS ATTENDUS ET PGES
K.1.1 Analyse des mesures compensatoires et d’atténuation Les effets de la plupart des impacts négatifs attendus, peuvent être atténués ou compensés. Les mesures compensatoires sont présentées dans les Plans de Gestion Environnementale et sociale, fournis dans les tableaux 3 et 4 qui détaillent :
- le type d’impact ; - les mesures compensatoires directes (ou options) ; - la période d’exécution ; - le coût estimé.
Pour la définition du plan, il a été considéré que la responsabilité de l’entrepreneur est totalement engagée, et qu’il assurera avec l’aide des autorités compétentes, de la mission de contrôle et du comité de gestion (s’il en existe), la mise en œuvre de toutes les mesures compensatoires préconisées. Dans la mesure du possible, un coût a été estimé mais, devant l’impossibilité d’imputer un prix à certaines mesures, le prix a été envisagé qualitativement comme :
- faible (coût de personnel uniquement), - moyen (investissement faible) ou - élevé (investissement élevé susceptible d’entraîner des dépenses de
fonctionnement renouvelables).
Le plan indique également un niveau de priorité de mise en œuvre des mesures : faible, moyen ou élevé (F, M, E). Pour une bonne mise en œuvre du PGES il faut :
- une sensibilisation et une formation des ouvriers et des travailleurs en général, pour qu’ils comprennent mieux et respectent plus l’environnement ;
- une sensibilisation des populations, autorités et autres riverains, sur les mesures d’hygiène et de sécurité à prendre ;
- sensibiliser et former les sociétés extérieures de contrôle et de suivi ; - informer et sensibiliser les autorités et autres services d’aide sur les
aspects environnementaux du projet, et solliciter leur assistance.
K.1.2 Coûts du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
Une fois que les impacts environnementaux auront été identifiés et que les différents choix techniques correspondant aux mesures d'atténuation et de compensation auront été arrêtés, il sera nécessaire de procéder à une analyse des coûts de ces mesures et de les comparer aux coûts des dommages environnementaux occasionnés. Suite à cette analyse, le choix technique sera finalisé en tenant compte des disponibilités financières associées au projet. La Mission de Contrôle (MC) veillera à la mise en œuvre de toutes ces mesures.
Un Comité de Gestion et de Suivi (CGS) doit être mis en place pour une gestion équitable et efficace de tous les aspects sociaux. Ce CGS pourrait être composé des autorités locales, de responsables riverains, de responsables commerçants, de responsables des consommateurs, de jeunes, de femmes, de chefs religieux et coutumiers. Il sera ainsi l’interlocuteur officiel pour l’entrepreneur.
Les coûts de mise en place et de fonctionnement de ce comité pourront être laissés à l’appréciation de l’entreprise et des autorités. Le promoteur pourra les aider à disposer du matériel nécessaire à leur bon fonctionnement, dans la mesure du possible. Il sera important de sensibiliser les populations et les ouvriers sur les valeurs humaines de tolérance, pour une bonne cohabitation durant les travaux car, il faudra absolument éviter tout rapport social conflictuel.
Remarques : Les coûts qui sont donnés ici sont basés sur des estimations en fonction des expériences déjà rencontrées en matière de travaux routiers. Dans la mesure du possible les prix du marché ont été appliqués après recueil d’information au niveau des professionnels de chaque secteur. Les données ont montré par exemple qu’il est prévu 70.000 Fcfa par arbre pour la replantation.
En ce qui concerne les expropriations, déplacement de populations et recasement, elle fera l’objet d’une étude à part appelé ici PAR et qui sera conduite par un autre bureau d’étude. Cette étude devra tenir compte du fait que le dédommagement a pour but de restituer, aux individus expropriés, la possibilité de recouvrer un logement et des revenus au moins équivalents à ceux qu’ils avaient au moment de leur expropriation.
Tableau 5 : Plan de Gestion de l’Environnement et du Social (PGES) et coûts estimatifs de la mise en œuvre
Env. biophysique
Résultats attendus Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs EN F CFA
N°
AIR
Réduction de la poussière provenant des matériaux manipulés sur les chantiers, des emprunts et des engins qui travaillent sur les chantiers, ainsi que des poussières soulevées par le trafic après les travaux
Doter les ouvriers qui travaillent sur le chantier de masques anti-poussière lors des travaux.
E
Pour toute la durée du projet.
Suffisamment
MC et Entreprise
1 000 000 1
sensibiliser les populations pour la protection de leurs biens
M Pour toute la durée
du projet.
2 CAMPAGNES
CGS et Entreprise 1 000 000 2
Arroser régulièrement les plates-formes de la route et les déviations pour réduire les envols de poussière.
E Pour toute la durée
du projet.
Suffisamment MC et Entreprise
Coûts moyens à intégrer dans le
projet
3
Bâchage des camions de transport de sable et de latérite
E Pour toute la durée
du projet.
Suffisamment MC et Entreprise
Coûts faibles à intégrer dans le
projet 4
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Env. biophysique
Résultats attendus Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
EAU Prévention d’une forte
érosion ou un ravinement par le ruissellement des eaux de pluies ainsi que les affouillements.
Bien dimensionner les ouvrages d’assainissement de la route.
E Pour toute la
durée du projet.
Dimensionné MC et Entreprise
Coûts à intégrer dans le projet (Elevés).
5
Mettre en place des ouvrages de dissipation au niveau des exutoires
E Pour toute la durée du projet.
Dimensionné MC et Entreprise
Coûts à intégrer dans le projet (Elevés).
6
Diminution du risque de pollution aux produits chimiques des eaux de surface et de la nappe phréatique.
Aménager une fosse de vidange d’huiles usées avec récupération et stockage dans des fûts étanches.
M Pour toute la
durée du projet.
1 seule MC et Entreprise
Coûts à intégrer dans le projet (faible).
7
Préparer un PGERD par l’entreprise et validation et suivi par la MC
E Dés démarrage du projet 1 seule MC et
Entreprise Néant
8
Choisir les sites d’installation des entreprises loin des bas fonds et des zones humides.
M Pour toute la
durée du projet.
Limité à la disponibilité (voir recommandations)
MC et Entreprise Néant 9
Construire un déshuileur pour la récupération des eaux mélangées avec l’huile
E Dés démarrage du projet/ avant les
travaux 1 seule MC et
Entreprise Coût PGES
(faible) 10
Sensibiliser les riverains pour le respect et la protection des ouvrages d’assainissement.
M Dés démarrage du projet 2 CAMPAGNES CGS et
Entreprise Coût dans N°2 11
Aménager une aire de lavage protégée et éloignée E Pour toute la
durée du projet. 1 seul site Entreprise 2 000 000 12
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des cours d’eau, avec récupérateur d’eau de lavage.
SOL
Contamination par des déchets solides et liquides.
Préparation d’un PGERD E Dés démarrage du projet 1 seule MC et
Entreprise Néant 13
Mettre en œuvre le PGERD E Pour toute la durée du projet.
1 collecte tous les 15 jours
Entreprise ou sous-traiter à un
spécialiste 2 400 000
Stocker, transporter et céder l’huile à un repreneur ou au fournisseur
M Pour toute la durée du projet.
Sur tous les sites occupés par l’Entreprise
Entreprise ou sous-traiter à un
spécialiste 4 000 000 14
Aménager des aires bétonnées pour le lavage des véhicules
E Dés démarrage du projet 1 seul site Entreprise Coûts dans N° 12 15
Prévoir un bassin en béton pour y stocker les déchets spéciaux (batteries, filtre à huile, etc.) et couler le tout dans du béton à la fin des travaux pour le stabiliser.
E Pour toute la durée du projet. 1 seul site Entreprise 1 000 000 16
Circonscription rapidement de toute pollution accidentelle du sol
Prendre des mesures urgentes de circonscription de la pollution pour limiter les dégâts afin de faciliter la décontamination lorsqu’un accident survient (ex : la chaux)
E Sans délai Sur tous les sites
occupés par l’Entreprise
Entreprise 2 000 000 17
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Env. biophysique
Résultats attendus Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
SITES D’EMPRUNTS
Réduction du nombre des trous d’excavation faits dans la nature.
Reconstituer le relief naturel après comblement des excavations et reconstituer convenablement le couvert végétal.
E A la fin des travaux
1 Campagne A voir avec la
MC
Entreprise ou sous traiter à tiers personne
en collaboration avec la MC
5 000 000 18
Accélération de la recolonisation de la nature par le couvert végétal.
Replanter des espèces ligneuses à croissance rapide.
E A la fin des travaux Suffisamment
CGS en rapport avec l’Entreprise, les Eaux et Forêts et la
MC
27 000 000 19
Réduction du risque d’ouverture d’autres voies dans la nature ou d’abattage d’autres arbres
Aménager des voies rationnelles E A la fin des
travaux Limité au strict
nécessaire Entreprise Coûts PGES
(moyen)
20
Amoindrissement des pertes en terre végétale.
Prélever en réserve de terre végétale sur une épaisseur de 10 à 15 Cm.
E A la fin des travaux Suffisamment Entreprise Coûts PGES
(faible). 21
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Env. biophysique
Résultats attendus
Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
BRUIT
Protection des ouvriers
Doter les travailleurs régulièrement de protections auditives
M
Pour toute la
durée du projet.
1 fois tous les mois Entreprise 2 000 000 22
sensibiliser les riverains pour qu’ils soient prévenus du bruit et qu’ils prennent toutes les dispositions.
M
Pour toute la durée du projet.
1campagne CGS et Entreprise Coût dans N°2 23
PAYSAGE
Préservation de la qualité visuelle
Remise en état des lieux du chantier : site d’installation et tout le long du projet
M
Pendant et
après l’exécution des
travaux.
Autant que nécessaire Entreprise Néant 24
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Env. biophysique
Résultats attendus
Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
ANIMAUX DOMESTIQUES ET PAYSAGE
Remplacement des arbres abattus, plantation de nouveaux arbres, protection des plantes et suivi
Reboiser pendant ou après le projet avec les mêmes espèces naturelles ou à défaut avec des espèces adaptées aux écosystèmes.
E Au début de l’hivernage
1 campagne sur tout le
tracé
CGS en rapport avec
l’Entreprise, les Eaux et Forêts et
la MC
Coût dans N° 19 25
Mettre en place un système de suivi et de contrôle du reboisement (arrosage et renouvellement).
M Sur 18 mois afin que les
plants tiennent
1 fois par semaine
CGS et les Eaux et Forêts
6 000 000 26
Protection des arbres et de leurs racines M Pour toute la
durée du projet Tant que
nécessaire
MC, Entreprise, CGS et les Eaux
et Forêts 1 500 000 27
Protection des animaux domestiques
Mettre des panneaux de signalisation dans les endroits susceptibles d’être fréquentés par les animaux domestiques
E Pour toute la durée du projet
Le long du tracé, en cas de nécessité (réf.
Fiches de projet env. et
social)
MC et Entreprise Néant 28
SOUS-TOTAL ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE 71 900 000
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Env. humain et socio-économique
Résultats attendus
Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
EXPROPRIATION ET INDEMNISATION
Indemnisation des propriétaires victimes
Sensibilisation les propriétaires d’habitations et de commerces susceptibles d’être touchés par les travaux sur les mesures de protection en rapport avec l’avancement des travaux.
E Avant les travaux 1 campagne CGS, MC et
Entreprise 1 000 000 29
Indemniser les populations expropriées ayant perdu tout ou partie de leur concession
E Avant les travaux 1 campagne MC et Maître
d’Ouvrage Coûts prévus dans
le PAR 30
Indemniser les commerçants ou ouvriers ayant perdu des jours de travail à cause des travaux sur base d’un Plan succinct de compensation (PSC) approuvé par la MC et le Maître d’Ouvrage
E 3 mois avant les travaux 1 campagne MC et Maître
d’Ouvrage 34 000 000 31
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Env. humain et socio-économique
Résultats attendus
Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
SANTE ET SIDA Protection des populations et des ouvriers
Sensibiliser les jeunes ouvriers sur les maladies sexuellement transmissibles et le sida
E
1 mois au début des travaux et
reprise après 6 mois
2 campagnes Spécialiste, CGS, MC et Entreprise
1 000 000 32
ACCOMPAGNEMENT SOCIAL
Amélioration des conditions de vie des populations
Construction de case de santé, de salle de classe, d’aires de jeu, etc. et fournitures de médicaments, de manuels scolaires, etc.)
M Durant les travaux 1 campagne MC et Maître
d’Ouvrage 20 000 000 33
Aménagement d’une servitude pour le marché de Fith Mith.
M
Durant les travaux MC et
Entreprise Coût dans le
projet 34
Aménagement de giratoires d’accès à l’hôpital et sur l’amorce de l’axe de PAI
M
Durant les travaux
MC et Entreprise
Coût dans le projet 35
CREATION D’EMPLOI
Création d’emploi et augmentation de revenus locaux
Recruter de préférence du personnel de chantier parmi les jeunes des circonscriptions concernées par le projet (surtout impliquant les autorités locales)
E Avant
démarrage des travaux
Entreprise Néant 36
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SECURITE ET SANTE
Augmentation des chances de survie en cas d’accident
Disposer sur le chantier de moyens d’évacuation rapide en cas d’accident
M Pendant
l’exécution des travaux
Entreprise Coût dans le projet 37
Disposer sur le chantier de moyens pour assurer les premiers soins.
E Pendant
l’exécution des travaux
Entreprise Coût dans le projet 38
Faciliter l’accès aux préservatifs
M Pendant
l’exécution des travaux
Entreprise Coût PGES (faible) 39
Prise en charge et indemnisation des victimes d’accident par négligence
M Pendant
l’exécution des travaux
MC et
Entreprise
Coût dans le projet 40
Env. humain et socio-économique Résultats attendus Mesures à prendre Priorités
(F, M, E) Période
d’exécution Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
SECURITE ET HYGIENE
Utilisation des WC mobiles
Mettre à disposition des WC mobiles
E Pour la durée des travaux
Sur tous les sites occupés
Entreprise ou sous-traiter à un
spécialiste 5 000 000 41
Approvisionner les bases en eau par camion citerne pour les divers besoins en eau d’hygiène pour les ouvriers
E Pour la durée des travaux
1 fois par semaine
Entreprise ou sous-traiter à un
spécialiste 3 000 000 42
Protection des ouvriers
Approvisionner les ouvriers en eau de boisson E
Pour la durée des travaux
5l par personne et
par jour Entreprise 6 000 000 43
Fournir suffisamment en EPI les ouvriers E
Pour la durée des travaux 1 fois tous les
2 mois Entreprise 5 000 000 44
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PRECOL ADM
SECURITE
Protection des piétons et des ouvriers
Sensibiliser les populations en matière de sécurité routière
M Pendant
l’exécution des travaux
2 campagnes CGS, MC et Entreprise Coût PGES (moyen) 45
Créer des aires de stationnement sécurisées M
Pendant l’exécution des travaux
Le long du projet MC et Entreprise Coûts (faibles) dans
le projet 46
Mettre en place des ceintures de protection des zones sensibles (écoles, infrastructures sanitaires, fontaines, terrains de sport.)
M Pendant
l’exécution des travaux
Le long du projet MC et Entreprise Coûts (faibles) dans
le projet 47
Mettre en place un dispositif de signalisation (panneaux et porteurs de drapeau sur les déviations et au niveau du chantier)
M Pendant
l’exécution des travaux
Suffisamment MC et Entreprise Coûts (moyens) dans le projet 48
Protection des ouvriers
Faire respecter totalement les principes individuels et collectifs de prévention des accidents de travail comme le port de casque, de lunettes, de gans, de chaussures de protection, etc. pour tout corps de métiers
M Pendant
l’exécution des travaux
Suffisamment MC et Entreprise
Coûts (moyens) dans le projet 49
ICA Page 74
PRECOL ADM
Env. humain et socio-économique
Résultats attendus Mesures à prendre Priorités (F, M, E)
Période d’exécution
Quantité Acteurs Couts estimatifs N°
AMENAGEMENT DE PARKING
Aménagement de parking et abris
Créer des parkings et des aires d’arrêt, ainsi que des abris bus pour les populations
M
Pour toute la durée du projet.
Partout où c’est possible
Entreprise, MC et CGS 20 000 000 50
ELEVAGE Protection du bétail
Sensibiliser les propriétaires de bétails afin de mieux surveiller les animaux contre les risques d’accident
M
1 mois au début des
travaux et 6 mois après les travaux
2 campagnes MC et CGS 1 000 000 51
SOUS-TOTAL ENVIRONNEMENT HUMAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE EN F CFA 96 000 000
TOTAL PGES (ENV. BIOPHYSIQUE + ENV. HUMAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE) EN F CFA 167 900 000
Classement des coûts en deux catégories : Catégorie1 – les coûts environnementaux et sociaux qu’il faut insérer directement dans les coûts globaux du marché de l’entreprise. Ainsi, l’entreprise aura l’obligation de mettre en œuvre intégralement le PGES sous le contrôle effectif de la Mission de Contrôle et du Maître d’Ouvrage (représenté par AGETIP/ DEEC), sous peine de pénalités. Ces coûts s’élève ici à 113.000.000 FCFA. Catégorie 2 – les coûts sociaux (Indemnisations et accompagnements sociaux) qui sont provisionnés, mais restent en dehors du marché de l’entreprise et sont gérés directement par la Mission de Contrôle qui ne peut les utiliser qu’avec l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage (représenté par AGETIP / DEEC). Ces coûts s’élèvent ici à 55.000.000 FCFA (29+31+33).
CHAPITRE V : SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
L PLAN DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DES MESURES
Le contrôle environnemental ou surveillance a pour but de s’assurer du respect: - des mesures proposées dans l’étude d’impact, incluant les mesures d’atténuation, de compensation et/ou de bonification; - des conditions fixées dans le code de l’environnement et son décret d’application; - des exigences relatives aux lois et règlements pertinents. La surveillance environnementale concerne les phases d’implantation, de construction, d’exploitation. Le programme de surveillance peut permettre, si nécessaire, de réorienter les travaux et éventuellement d’améliorer le déroulement de la construction et de la mise en place des différents éléments du projet. Le programme de surveillance environnementale pourrait notamment contenir: - la liste des éléments ou paramètres nécessitant une surveillance environnementale; - l’ensemble des mesures et des moyens envisagés pour protéger l’environnement; - les caractéristiques du programme de surveillance, lorsque celles-ci sont prévisibles (ex : localisation des interventions, protocoles prévus, liste des paramètres mesurés, méthodes d’analyse utilisées, échéancier de réalisation, ressources humaines et financières affectées au programme); - un mécanisme d’intervention en cas d’observation du non-respect des exigences légales et environnementales ou des engagements de l’entreprise; - les engagements de l’entreprise quant au dépôt des rapports de surveillance (nombre, fréquence, contenu).
Le système de surveillance pourrait s’appuyer sur un ensemble de fiches à préparer par l’environnementaliste de la mission de contrôle et à introduire en vue de s’assurer que toutes les recommandations en matière environnementale et sociale, les mesures d’atténuation - mitigation et d’élimination voire de compensation, soulevés dans le PGES, seront appliquées.
Ces fiches peuvent être: - une fiche de vérification : sur la base des différents impacts du projet et des mesures édictées, un plan de vérification de leur mise en œuvre est adopté. - Une fiche de contrôle : elle sert à détecter le non respect des prescriptions environnementales, les risques potentiels environnementaux non signalés parmi les impacts. Ceci amène à des demandes de mise en conformité et de réalisation d’action préventive.
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Le suivi environnemental permettra de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation prévues par le PGES, de détecter des impacts non prévus et de confirmer ou infirmer les impacts pour lesquelles subsiste une incertitude.
Les acquis du suivi environnemental permettront de corriger les mesures d’atténuation.
Le Programme de suivi décrit : (i) les éléments devant faire l’objet d’un suivi ; (ii) les méthodes/dispositifs de suivi ; (ii) les responsabilités de suivi ; (iv) la période de suivi. L’objectif de ce programme de suivi environnemental est de s’assurer que les mesures sont exécutées et appliquées selon le planning prévu et la période s’étale durant le projet. L’évaluation de l’effet de certains impacts peut dépasser néanmoins la durée de vie du projet.
Les mesures de surveillance et de suivi - évaluation sont axées sur des indicateurs clés ressortis notamment par les traits impacts tant positifs que négatifs. En effet les indicateurs expriment les changements dans certaines conditions ou résultats liés à des interventions spécifiques. Ce sont donc les paramètres dont l’utilisation fournit des informations quantitatives ou qualitatives sur les impacts directs et indirects et les bénéfices environnementaux et sociaux du projet.
L.1.1.1 Les indicateurs de suivi durant la mise en œuvre des projets
Tableau 6 : Indicateurs de suivi de la mise en œuvre des recommandations
Secteur de l’environnement objet de
suivi
Impacts identifiés Mesures
d’atténuation
Responsable et méthodes
de suivi
Période et fréquence
des mesures
Indicateurs à mesurer
Environnement Physique et biologique
Air
Production de poussières par le trafic, les gaz d’échappement des voitures, les activités des engins sur lechantier, le transport des matériaux.
Lors des travaux, les grandes quantités de poussières soulevées par les engins, peuvent former avec les particules en suspension et les gaz d’échappement des voitures, un cocktail de polluants potentiellementdangereux pour la santé des riverains, des usagers et surtout des sportifs assez
Fréquent arrosage des pistes et chantiers pour atténuer la production de poussières Bâchage des camions de transport de matériaux Distribution de masques à poussières aux ouvriers
Spécialiste environnement de la mission de contrôle Par observation et visite fréquentes sur le chantier
Du début à la fin des travaux
Nombre de masques anti-poussière (de qualité) effectivement utilisés sur le chantier par les ouvriers. Nombre de camions de transport de matériaux (latérite et sable) effectivement bâchés. Humidité des pistes de déviations et réduction effective des poussières soulevées
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Dr Bérouba GUISSE
présents dans la 2e partie du projet (voir photo 09).
Il y aura une perturbation importante de la quiétude habituelle surtout au tour du lac où vivent beaucoup de petits d’animaux.
Après les travaux, l’augmentation du trafic va aussi augmenter le bruit provenant du trafic. Cependant ce bruit restera un bruit de fond au quel on s’habituera facilement.
Eau
Les nombreux déchets solides ou liquides (batterie morte, filtre à huile, fûts vides, acides, solvants, huiles usagées, peinture, etc.) sont souvent jetés et sont à l’origine de contamination des eaux souterraines et des eaux de surface, surtout en saison des pluies.
Perturbation des voies
Présentation d’ un PGERD solides et liquides Meilleur contrôleet bonnesurveillance duchoix
Entreprise avec la validation du Spécialiste environnement de la mission de contrôle Par observation et visites fréquents sur le chantier
Du début à la fin des travaux
Le nombre d’ouvrages convenablement dimensionnés pour mieux maîtriser l’augmentation du ruissellement des eaux de pluie due au bitumage, en collaboration avec l’Ingénieur Hydraulicien du projet Le nombre de connections effectives des eaux de ruissellement dans le réseau d’assainissement existant. La distance entre le site d’installation de
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Dr Bérouba GUISSE
naturelles d’eaux de ruissellement en hivernage lors d’une mauvaise organisation des activités des entreprises (stockage de matériaux et d’engins, occupation des sols, remblaiement, etc.).
Lors de l’exploitation de la route les nombreux atelierscomme les réparateurs d’appareil électroménagers, les mécaniciens, les menuisiers, etc. seront des sources potentielles de rejet de divers déchets sur le sol. Les déchets chimiques (acides, solvants, hydrocarbures, etc...) pourrait contribuer fortement à la pollution des eaux souterraines par infiltration et des eaux de surface comme celle du Lac parruissellement. De plus, la montée de la nappe phréatique pendant la saison des pluies ramène
d’occupation des sols etd’installation desengins par lamission decontrôle destravaux.
Service chargé de l’hydraulique e -analyse des eaux L’hydraulicien du projet
l’entreprise par rapport aux bas ainsi que la position (amont ou aval du bas fonds) Mise en place d’un système de prélèvement et de mesure pour contrôler la qualité des eaux souterraines
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Dr Bérouba GUISSE
fréquemment à la surface des substances toxiques non solubles emprisonnées dans les sols et qui peuvent alors contaminer les eaux de surface et même l'habitat dans certaines zones.
Paysage, animaux domestique et cadre de vie
Dans le cadre de l'aménagement lié au projet, certaines constructions sur la zone d'emprise seront démolies ou déplacer, ce qui engendrera des déguerpissements (évalué par le PAR).
Ces déguerpissements ne seront pas cependant importants car, pour la plupart, c’est des occupations anarchiques
Effectuer lesindemnisations et/ou relocalisations avant ledémarrage destravaux. Accompagné, contrôlé et suivipar les servicesde l’urbanismeafin quel’environnement
Entreprise sous le contrôle du Spécialiste environnement de la mission de contrôle Par observation et visites fréquents sur le chantier
A la fin des travaux
La libération de l’emprise (évaluer par le PAR) Propreté des sites dégagés après les déguerpissements
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Dr Bérouba GUISSE
Une recrudescence de construction immobilière est très attendue dans toute la zone d’influence du projet.
Modification des habitudes de déplacement des riverains.
Les principales nuisances causées par les activités de transport, sont principalement la pollution atmosphérique, le bruit, les vibrations, le stress, les embouteillages, les risques d'accidents, le manque de respect envers les piétons et les cyclistes. Ces nuisances sont susceptibles de produire des effets psychologiques et physiologiques (fatigue, déséquilibre de la tension artérielle, anxiété, stress, accélération du rythme cardiaque et perturbations du sommeil) néfastes pour
et le cadre devie ne soientpas négligéssurtout entermes d’assainissement.
Nombre d’aménagements paysagers (site récréatifs, parcours sportifs, aires de jeu, etc.) sur tout le tracé. Niveau de reboisement de sites (nombre d’arbres replantés, niveau de protection de ces arbres, qualité des espèces par rapport à l’environnement local, etc.)
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Dr Bérouba GUISSE
l'homme.
Amélioration de la qualitévisuelle lorsque la route sera bien intégrée dans le paysage, ainsi que les facilités de déplacement pour les riverains. Aucun impact négatif important n’est attendu sur la faune, qui est constituée ici de petits animaux, d’animaux domestiques en divagation, des chiens ou chats errants. Des accidents peuvent qu’en même survenir avec l’augmentation du trafic et surtout avant que les animaux ne s’accommodent de leur nouvel environnement du à la présence de la route et à l’augmentation du trafic.
Sols et
Sites
Dégradation du sol occupépar les entreprises et les engins
Présentation par l’entreprise d’un plan d’occupation et
Validation des plans d’occupation et de remise en
au début des travaux
Combien de récipients étanches pour le stockage des huiles usagées et autres produits liquides (solvants, bitume) susceptibles de contaminer le sol sont mis
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Dr Bérouba GUISSE
d’Emprunts
Exploitation incontrôlée et abusive du sable marin qui sera largement à la disposition de l’entreprise.
Dans les zones d’emprunts, il est attendu plusieurs typesd’impacts :
- Une dégradation de laqualité des eauxsuperficielles etsouterraines due àl’érosion du sol,
- Production departicules fines par lespluvio-lessiviats de lacarrière et le lessivagedes pentes mises à nu.
- Les eaux superficiellesseront fortementchargées en élémentsfins dont les limons et hématites colloïdalesqui coloreront l’eau enrouge.
- Une augmentationlocale du régime
de e remise en état des sites occupés Présentation par l’entreprise de ses besoins en sable marin. Contrôle et détermination des zones d’exploitations autorisées Quantification du nombre d’arbres à couper et remplacement rapide et entretien de ces plants Fixation du sol par de plantes fixatrices
état des sites occupés par le spécialiste environnement de la mission de contrôle - Par
observation et visites fréquents sur le chantier
- Faire des photos comparatives avant et après
- Par échantillonnage et observation de terrain (couleur du sol, état de la végétation)
au début des travaux au début des travaux
en place. Existence d’une aire bétonnée pour stocker provisoirement les fûts d’huiles usées. Quantité d’huiles effectivement reprises par les fournisseurs ou des sous traitants. Existence d’aire bétonnées et équipées pour récupérer les eaux de lavage des véhicules ou des engins pouvant contenir des produits polluants sont construites. Existence d’une fosse de déshuilage des eau avant leur rejet dans la nature. Niveau de remise en état ou d’aménagement des sites d’emprunt pour un usage utile et sécurisé. Quel nombre de voies d’accès sécurisées a été aménagé pour aller à ces sites d’emprunt aménagés.
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hydraulique due à lacréation de ravinement
- Une érosion du solaprès les prélèvementsde matériaux deremblais et de graveslatéritiques.
- Une destruction ducouvert végétal surplusieurs hectares,
- réduction des surfacesd'infiltration due àl’étendue des surfacesconstruites pouvantcontribuer à un accroissement duruissellement et à desrisques d'inondation etd'érosion. L'érosionprovoque fréquemmentle déchaussement descaniveaux bétonnésqui deviennentinefficaces ainsi que ledéchaussement desfondations desconstructions,
- L’exploitation de laroute, avec
comme le vétiver. Constitution d’une réserve de sol végétal à remettre en place lors de la remise en état des emprunts
Implication des Eaux et Forêts au premier degré pour le remplacement des arbres coupés.
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Dr Bérouba GUISSE
l’augmentation dutrafic, sera à l’originede problème depollution ponctuelle dusol (déversement de produits polluants paraccident) etd’occupation du sol (habitats etcommerce).
Bien dimensionner les ouvrages d’évacuation des eaux de pluie.
Bruit
Perturbation et augmentation du gêne au niveau du voisinage immédiat du projet.
Bonne organisation du chantier. Bien sensibiliser les riverains et surtout les avertir.
Spécialiste environnement de la mission de contrôle - Par
observation et visites fréquents sur le chantier
- Par visite
de porte à porte.
Du début à la fin des travaux
Nombre de travailleurs utilisant des protections auditives sur les chantiers. Effectivité de la campagne de sensibilisation des riverains pour qu’ils acceptent mieux le bruit et qu’ils prennent toutes leurs dispositions. Nombre de personnes sensilisées, lieu d’habitation de ces personnes. Détermination des résultats de cette sensibilisation
Secteur de l’environnem
Impacts identifiés
Mesures d’atténuation
Responsable et
Période et fréquence
Indicateurs à mesurer
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ent objet de suivi
méthodes de suivi
des mesures
Environnement humain et socio-économique
Indemnisation
Déplacement involontaire de populations.
Suivre les procédures acceptées par toutes les parties prenantes et les politiques de la Banque Mondiale (OP 4.12) Bien mettre en œuvre le PAR
Spécialiste environnement de la mission de contrôle en collaboration avec le chef de mission Consultant chargé de mettre en œuvre les recommandations du PAR.
Avant le démarrage des travaux
Nombre de victimes ou de déplacés effectivement indemnisés. Niveau de prise en charge de leurs problèmes. Comparaison de leur niveau de logement par rapport à avant. Calcul des pertes de revenus et des augmentations de leurs dépenses (déplacement, accès au lieu de travail, accès à l’école, au centre de santé, etc.)
Création d’emplois
Cet impact est l’un des plusimportants sur le plansocial. L’activitécommerciale constitue laprincipale source derevenus des populationsriveraines. Même pourceux qui ne seront pasdéguerpis, unralentissement des activitésserait à craindre, pour toutela durée des travaux,
Recruter en priorité les populations riveraines pour les postes de temporaires.
Spécialiste environnement de la mission de contrôle - Par
l’intermédiaire des autorités locales et en impliquant les chefs de
Au début et au cours des travaux
Combien de jeunes personnes sont recrutées (temporaires ou permanents) parmi les jeunes et moins jeunes des circonscriptions concernées par le projet
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Dr Bérouba GUISSE
Le ralentissement de lacirculation, lors destravaux, peut avoir desimpacts négatifstemporaires sur beaucoupd’activités économiques(les transport, la présenceau travail, etc.). Après les travaux, la fluiditédu trafic et la réduction desembouteillages seront desimpacts positifs durables. Cependant l’augmentationdu trafic peut engendrerune augmentation de lapollution de l’air (gazd’échappement desvoitures) et de la pollutionsonore. Ces impactsnégatifs peuvent êtreconsidérés comme faibles. L’établissement denouveaux commerces et lafacilitation d’accès auxlieux de travail sont en
quartiers - Par
identification des fiches de recrutement
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Dr Bérouba GUISSE
revanche, des impactspositifs durables, quipeuvent compenserlargement les impactsnégatifs.
Déplacement de réseau
SENELEC, SDE et SONATEL
Faire intervenir très tôt les concessionnaires pour déplacer les réseaux sans problème pour éviter tout retard dans les travaux.
Spécialiste environnement de la mission de contrôle Par observation et en collaboration avec les concessionnaires.
Au début et au cours des travaux
Tous les réseaux de concessionnaires (SENELEC, de la SDE et SONATEL) ont ils été déplacés à temps et dans la sécurité. Combien de fourreaux de préservation ont été prévus et effectivement réalisés en collaboration avec les concessionnaires.
Sécurité des piétons et des usagers
Les problèmes de sécuritésur un chantier deconstruction routière,proviennent principalementdes risques d’accidents detravail pour les ouvriers. Les problèmes de sécuritésqui seront rencontréesaprès les travaux, serontliés aux accidents de la
Respecter toutes les mesures de sécurité et présentation d’un plan de sécurité par l’entreprise au début des travaux.
Spécialiste environnement de la mission de contrôle pour validation du plan de sécurité. En suivant de prêt l’avancement des travaux et en collaboration avec
Au cours des travaux
Combien d’arrêts assez grands et des refuses pour les passagers ont été aménagés Combien de déviations correctes et respectueuses de l’environnement immédiat des usagers et des riverains ont été aménagés. Combien de panneaux et autres signalisations verticales et horizontales
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Dr Bérouba GUISSE
route lors des traversées àcause de l’augmentation dutrafic et des vitesses detransit plus élevées.
l’entreprise. Par observation sur le chantier.
(facilitant effectivement la circulation) ont été correctement posés. Nombre de glissières de sécurité et des passages à niveau ralentisseurs aménagés, afin d’obliger les voitures à ralentir, pour la sécurité des piétons et des riverains.
Hygiène et santé
Ces problèmes d’hygièneauront pour principalecause, l’insuffisance d’eaudue à une demande accrueet les difficultésd’évacuation et detraitement des eaux usées. Envahissement deshabitations, des lieux detravail, des salles d’écoles,l’intérieur des voitures, etcpar la poussière pouvantêtre à l’origine de problèmede santé surtout au planrespiratoire.
Possibilité d’exposition auSIDA de certains jeunes
Fréquent arrosage des chantiers et déviations. Mise à disposition de préservatif et fréquentes séances de sensibilisations des ouvriers sur le chantier
Spécialiste environnement de la mission de contrôle En collaboration avec l’entreprise. Par observation sur le chantier
Du début à la fin des travaux
Combien de litres d’eau potables sont mises à la disposition des ouvriers par jour pour les besoins d’eau de boissons. Quel nombre de barils d’eau est mis à la disposition des ouvriers sur le chantier pour les besoins d’hygiène personnelle. Combien de WC mobiles (modèles APROSEN) ont été aménagés en utilisant un système de collecte et de stockage étanche pour éviter toute pollution de la nappe. Un système de collecte des eaux usées par camion vidange avec une fréquence régulière et déversement des eaux usées dans le réseau d’assainissement le plus proche a été mis en place.
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Dr Bérouba GUISSE
ouvriers et jeunes femmesen cas de promiscuité et derapport non protégé.
Dans les agglomérationsurbaines, les polluantsatmosphériques provenantde la densité du trafic,peuvent devenir une caused'intoxication aiguë.
La mise en œuvre du plan de sensibilisation des jeunes ouvriers sur les maladies sexuellement transmissibles et le sida a été mise en exécution (nombre de jeunes effectivement sensibilisé, liste de présence avec photos). Combien de jeunes ont effectivement effectué le test de dépistage à la suite de la sensibilisation. Combien d’affiches de slogan anti-SIDA et pour un dépistage volontaire et confidentiel ont été apposés sur le chantier
CHAPITRE VI : MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES L’application de toutes les mesures environnementales et sociales qui seront retenues dans ce DAO doit être systématique pour le respect total des principes de préservation et de protection de l’environnement. Il est souvent difficile pour le Maître d’œuvre de faire respecter à l’entreprise ses engagements contractuels de protection de l’environnement et du social. C’est pourquoi, le maître d’œuvre devra être doté de moyens de pression efficaces pour contraindre l’entreprise à respecter ses engagements contractuels. Pour cela, l’environnementaliste de la Mission de contrôle devra établir un tableau de suivi de l’application des mesures contractuelles de protection de l’environnement. Ce tableau de bord de suivi, devra reprendre tous les aspects sectoriels de l’environnement et du chantier. Ceci sera corrélé avec le niveau d’application des mesures environnementales et sociale par l’entreprise. Ce niveau variera sur une échelle de 0 à 5 (0 si l’entreprise ne respecte pas ses engagement et 5 si l’entreprise se conforme rigoureusement aux recommandations). Si la note est 0, la mission ce contrôle aura le droit de retenir 10% sur le prochain décompte de l’entreprise qui lui sera soumis. Si la note est 5, la Mission de contrôle ne retiendra rien sur le décompte. Ce retenu lui sera restitué au fur et à mesure que la Mission de contrôle jugera que l’entreprise se conforme à ses directives environnementales et sociales. Ces principes devront être clairement explicités dans le contrat de l’entreprise et accepté par celle-ci. Parmi les principes à retenir pour une bonne prise en charge de l’environnement et du social sur le chantier :
- Il doit être prévu la présence d’un Ingénieur environnementaliste de la mission (EMC) de contrôle sur le chantier. Il devra être chargé de la validation des rapports de l’entreprise, du suivi de l’application des recommandations du Maître d’ouvrage et du maître d’œuvre, de suivre la comptabilisation de points positifs ou négatifs à retirer à l’entreprise, à la validation des divers plans que l’entreprise produira avant et pendant les travaux. Il rédigera aussi les rapports environnementaux et sociaux qui seront exigés par la maîtrise d’ouvrage. L’intervention de l’EMC ne devra pas être moins de 1/3 de la durée des travaux et sera répartie sur toute la durée des travaux.
- Il doit être prévu aussi un poste d’environnementaliste dans l’entreprise (EE). Il sera chargé de mettre en application, avec la collaboration de l’EMC, toutes les recommandations contenues dans le DAO. Il établira tous les plans exigés et les soumettra à la validation de la mission de contrôle. Il rédigera les rapports environnementaux et sociaux mensuels, il effectuera les sensibilisations au niveau de l’entreprise et
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au niveau des populations riveraines, il veillera de manière générale, à ce que l’entreprise se conforme à toutes les exigences environnementales et sociales contenue dans son contrat. Il est aussi chargé de produire le rapport final de fin de chantier environnemental et social qui devra être validé par la mission de contrôle.
Au cas où, à la fin du chantier, ce rapport final n’est pas accepté ou que l’entreprise n’a pas bien réparé les dommages qu’elle aura causé à l’environnement, le maître d’ouvrage pourra prendre au frais de l’entreprise, les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet, afin de réparer les dommages causés par l’entreprise. Il faudra aussi mettre en place un système d’accompagnement social. Ce système va permettre de provisionner un budget nécessaire pour aider les populations riveraines et les circonscriptions traversées à se doter de petites infrastructures de base comme (des cases ou centre de santé avec fourniture en petits matériels médicaux ou de médicaments, des salles classe ou tables banc, ou manuels scolaires, aménagements de petits stands de marchés, etc.). Le budget de ces accompagnements sociaux sera directement géré par la Mission de Contrôle avec l’autorisation du Maître d’ouvrage (voir coûts du PGES).
L.1.2 Mesures Biophysiques a – Gestion des impacts négatifs attendus sur le transport de matériaux
M0 – Le maître d’œuvre devra veiller à la mise à disposition effective des moyens de protection individuelle contre la poussière (EPI) pour les ouvriers sur le chantier.
M1 – l’Entreprise devra veiller à l’application des mesures sur la gestion des impacts attendus sur l’air. Il s’agit des mesures M23, M24 et M25.
M2 – l’Entreprise devra présenter à la mission de contrôle un plan de circulation des camions chargeurs avec des indications claires sur les principales déviations et veiller à la gestion de la poussière dans ces déviations. M3 – L’Entreprise devra disposer d’équipement et d’accessoires nécessaires afin de mieux gérer d’éventuels problèmes de pannes et stationnement sur la route pouvant causer des désagréments à la circulation. Les dispositions du code de la route sont appliquées à cet effet.
a – Gestion des impacts négatifs attendus sur le sol et les sites d’emprunts
M4 - L’entreprise mettra tout en œuvre pour protéger (revêtir, paver, revitaliser, etc.) les sols fragiles et exposés dans les zones à forte densité d'habitat, afin d'éviter leur érosion. Dans le cas ou des espaces de grande envergure restent découverts, l’entreprise devra procéder à un
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aménagement paysager dont les plans seront préalablement validés par le Maître d’ouvrage.
M5 – Tous les alentours des caniveaux, dans la zone d'emprise de la route, devront être stabilisés. Ceci est une priorité pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures de collecte et d'écoulement. M6 – Dans les zones urbaines et périurbaines, il se pose très souvent un problème de conflit foncier dans les emprises de la route. Les populations considèrent généralement que l’espace entre leur demeure ou leur commerce et la zone de roulement leur appartient, même si elle fait légalement partie de la zone d'emprise et rentre dans le domaine public. Il est nécessaire, avant le démarrage des travaux, de procéder à des campagnes de sensibilisation, afin que les riverains soient prévenus dans un premier temps sur les limites de la zone d'emprise et par la suite appliquer la réglementation de manière stricte en interdisant tout type de construction ou d'altération sur la zone d'emprise qui pourrait compromettre le fonctionnement des infrastructures mises en place. Le marquage ou bornage clair des zones d'emprise, ne sont souvent pas suffisants pour éviter leur occupation à long terme et les problèmes de litiges et de déguerpissements qui pourraient en découler. Le respect de ces zones dépendra fortement de l'efficacité dans la sensibilisation des populations, mais aussi dans l’utilisation de solutions radicales qu’il faudra trouver et mettre en œuvre au cours des travaux en fonction de la situation et en prenant l’avis de tous les acteurs intervenants dans ce secteur. M7 - En ce qui concerne les zones d’occupation des entreprises, il serait important de protéger le sol. Pour cela, il est conseillé que des zones de moindres risques (loin du lac et surtout en aval de celui-ci) soient choisies et privilégiées. Ainsi, il faudra pour les entreprises : - choisir les sites les plus éloignés du lac possible ; - choisir les zones où la nappe phréatique est la plus profonde ; - protéger les sites choisis par une couche de latérite compactée ; - protéger par une couche de béton l’espace choisi pour le lavage et la
vidange des engins ; - récupérer les déchets et les cantonnés dans des bacs ou conteneurs
au lieu de les jeter sur le sol. - Procéder à l’incinération de ses ordures (fûts améliorés) à défaut de les
acheminer vers une décharge contrôlée.
M8 – Les occupés par les entreprises devront être mis en valeur à la fin des travaux, en concertation avec les populations et les autorités locales. Les constructions et aménagements utiles devront être restitués aux collectivités riveraines comme utilité publique. M9 – Les entreprises soumissionnaires pour les travaux, devront élaborer un Plan d’Exploitation des Emprunts (PEE) et un Plan de Remise en Etat des Emprunts (PREE) après les travaux. Ces plans devront être validés par l’environnementaliste de la mission de contrôle (EMdC) qui veillera à son application effective et rigoureuse. Il est fortement suggéré une remise en état des zones d’emprunt par valorisation utile aux riverains.
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M10 – Concernant les sites d’occupation des entreprises, il est fortement recommandé que les entreprises présentent dans leur soumission un Plan de Remise en Etat des Sites Souillés (PRESS) qui doit être validé par l’ EMdC, qui veillera à son application effective avant la réception provisoire des travaux. M11 – En dehors des carrières existantes, il est important d’éviter d’ouvrir des zones d’emprunt trop prêt : - Des zones habitées et des lieux publics et partout où les excavations
pourront constituer un danger pour les populations - De la route principale, afin de ne pas altérer le paysage - Des zones d’intérêt écologique, touristique ou culturel : réserves
fauniques, forêt classée, bois sacré, etc. M12 – Avant ouverture d’une nouvelle zone d’emprunt, il est recommandé de faire la déclaration auprès des services compétents tels que le service des mines, la DREEC et la DEEC. M13 – Lors de l’ouverture d’une nouvelle zone d’emprunt, les entreprises devront, avant le début effectif des travaux, prélever de la terre végétale sur une épaisseur d’environ 10 à 15 cm. Cette terre végétale devra être stockée sous forme de cordons, merlons ou talus déposés le long ou à la périphérie des aménagements, afin de constituer une réserve de terres susceptibles d’être régalées à la fin des travaux. La terre végétale ne devra pas être amassée en épaisseur de plus de 2 m sinon elle perdra ces qualités biologiques. Elle ne devra, en aucun cas, être mélangée aux stériles. M14 – Dans la mesure du possible, il est conseillé aussi de reconstitution le relief naturel après comblement des excavations et nivellement du sol.
M15 – Il est suggéré de remettre en surface la terre végétale qui avait été mise en réserve avant l’extraction des matériaux. La mise en place d’une couche de 10 cm de terre végétale, suivie d’un sous-solage du sol compact argileux augmentera la perméabilité et le pouvoir d’infiltration.
M16 – Il est fortement recommandé d’utiliser les voies d’accès naturelles en les améliorant pour parvenir aux sites d’emprunt en évitant au maximum de créer d’autres ouvertures qui occasionneront encore plus de pertes de couvert végétal et même d’abattage d’arbres pouvant être des espèces protégées.
M17 – Il serait apprécié d’effectuer un aménagement de ces voies d’accès aux sites d’emprunt pour une utilisation future comme chemin de pâturage ou d’abreuvement du bétail et d’accès des populations pour des activités agricoles (maraîchage) ou autres. M18 – Il est important de faciliter le retour des végétaux dans les zones d’emprunt par des espèces ligneuses à croissance rapide et adaptées à l’écosystème local, que les communautés riveraines pourront exploiter rationnellement comme source de bois (valorisation énergétique). Les
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espèces devront être choisies, en fonction des spécificités du milieu biologique et en concertation étroite avec les services des Eaux et Forêts. M19 – En concertation avec les services compétents, il est fortement conseillé la création de bassins de réserve d’eau pluviale. En effet, une partie des excavations des zones d’emprunt pourrait servir de réserve d’eau pour un usage agricole et/ou d’abreuvement du bétail. Cet aménagement devra respecter les étapes suivantes :
- sélection d’une excavation de taille adaptée, avec remblai éventuel pour rehausser et stabiliser les parois,
- imperméabilisation du fond et des parois par tassement, - aménagement d’une piste d’accès à pente adoucie sur l’un des
cotés pour permettre l’accès du bétail et éventuellement des populations sans risque de chute,
- mise en place d’une clôture pour éviter les chutes sur les côtés non aménagés,
- et si possible acheminement vers ce bassin d’un ou plusieurs fossés divergents qui faciliteront le remplissage en saison pluviale.
b - Gestion des impacts négatifs attendus sur l’eau
M20 – Pour les problèmes d'évacuation des eaux en milieu urbain il est impératif de prévoir dans le projet l’aménagement de réseaux de caniveaux et de dégager des moyens d’assurer leur curage régulier. Tout ceci devra être accompagné par des campagnes de sensibilisation des populations (à travers des associations communautaires, des ONGs, etc.), pour favoriser le respect de ces infrastructures qui sont le plus souvent utilisées comme dépotoirs par les populations, souvent à cause du manque de solutions alternatives pour se débarrasser des déchets domestiques.
Les eaux souterraines sont souvent sujettes à de fortes contaminations en milieu urbain, suite à la contamination par les fosses septiques et au rejet de substances toxiques (huiles de vidange, détergents, etc...) dans les infrastructures d'écoulement.
M21 – Avant le début des travaux, l’entreprise adjudicataire devra soumettre à la mission de contrôle, un Plan de Gestion Ecologiquement Rationnel des Déchets (PGERD) de ses propres déchets et ordures banales. Ce PGERD devra être validé par l’environnementaliste de la Mission de Contrôle qui veillera à son application effective et rigoureuse. M22 – L’entreprise devra mettre en place un système de récupération des eaux de lavage de ses engins ainsi que les huiles usagées (un bassin de déshuileur approuvé par la mission de contrôle). Ceci, permettra de réduire considérablement les risques de contamination de la nappe par infiltration. Ce bassin devra être bétonné et construit de telle sorte que l’eau mélangée à l’huile pourra être collectée et évacuée séparément (l’huile surnageant sera collectée et stockée dans des fûts étanches).
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A Dakar, le problème de la contamination de la nappe est très réel car, la nappe est partout relativement superficielle proche et même affleure dans certaines zones comme les Niayes où presque tout le projet est localisé. M23 – Le Maître d’Ouvrage et le Maître d’œuvre devront approuver les sites désignés pour l’installation technique de l’entreprise en tenant compte de la sensibilité environnementale et sociale du site (loin des affleurements de nappe et du lac Thiouroure).
c - Gestion des impacts négatifs attendus sur l’air
M24 – Il est de la responsabilité de l’entreprise d’assurer un arrosage régulier des chantiers et des pistes de roulement ainsi que de toutes sources de production de poussières répertoriées par la mission de contrôle. Ceci est une obligation contractuelle. M25 – Le recouvrement systématique (bâchage) des camions de transport de terre et de latérite, doit être assuré pendant toute la durée des travaux, afin de réduire considérablement les quantités de poussières rejetées dans l’air. M26 – Le respect des normes de pollution de l’air et d'émission de gaz d'échappement (Norme NS 05 – 062 du mois d’octobre 2003) est impératif. C’est le premier pas dans la réduction de la pollution ambiante de l’air de la capitale qui pose de sérieux préjudices à la population dakaroise.
e – Gestion des impacts sur l’habitat et sur les expropriations
M27 – Les dégâts accidentels sur les habitations et les bâtiments des riverains, occasionnés par les travaux par négligence, sont à la responsabilité de l’entreprise et sa charge exclusive. M28 – Pour la libération de l’emprise, le Maître d’Ouvrage devra procéder à une indemnisation comme recommandé dans le PO 4.12 de la Banque Mondiale, soit sous forme de mise à disposition de lotissements et de matériaux de construction, soit sous forme d’indemnisation financière, avant toute forme de délogement, Si les déplacements de populations sont importants (plus de 50 familles), il faudra faire un Plan de Réinstallation et de Compensation (PRC) ou un Plan d’Action de Réinstallation (PAR).
f – Gestion des impacts sur le cadre de vie
M29 – En étroite collaboration avec les populations riveraines, il est important de récolter l’expression de leur besoins en terme d’accompagnement social (aménagement du parcours sportifs, de terrains de basket au niveau de la cité des enseignants et d’autres types d’aménagement pour le marché hebdomadaire de Sam Notaire, etc..
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g – Gestion des impacts sur la Faune, la flore et le paysage
M30 – L’abattage et le remplacement des arbres sont contrôlés par les services des Eaux et Forêts qui délivre l’autorisation et veille au suivi des clauses contractuelles. Ainsi, toute initiative allant dans ce sens devra être contrôlée et suivie par ces mêmes services. M31 – Il est attendu au cours des travaux, qu’une étroite collaboration entre la mission de contrôle, l’entreprise et les Eaux et Forêts soit établie pour qu’un recensement exhaustif des arbres à abattre et à remplacer soit correctement et rigoureusement effectué. M32 – En dehors des replantations d’arbres coupés, il serait souhaitable que des arbres d'ombrage soient plantés le long des pistes piétonnes.
Les eucalyptus et les Nimes sont des arbres qui peuvent être facilement remplacés par les mêmes espèces, d’autant plus que se sont des espèces très adaptées au milieu et qui ne sont pas protégées car facilement cultivables en pépinière. M33 – Afin de compenser les pertes dues aux abattages d’arbres, la Maîtrise d’œuvre devra veiller à ce que des arbres soient plantés en nombre suffisant tout le long du projet et sans tenir compte du nombre d’arbres coupés. Il est cependant opportun de souligner, que l'établissement d'arbres en milieu urbain est souvent difficile à cause du non respect de ces plantations par les populations, la divagation d'ovins et de Bovins. M34 - C’est pourquoi il est primordial de mettre en place un système de surveillance étroite à la fin du projet, pour réduire au maximum les pertes à moyen terme.
Ces reboisements, ajoutés à la création d’espace verts et à l’aménagement de structures d’embellissement, vont contribuer à une meilleure intégration de la route dans le paysage urbain.
h - Gestion des déchets La sociologie de la zone d’influence montre les populations déversent leurs ordures ménagères dans les caniveaux par manque de sensibilité en matière de salubrité, mais aussi à cause du manque d'alternatives. La mise en place de points de collecte des ordures ou de bennes à ordures, à intervalles régulières, pourrait apporter une solution à ce problème et permettrait à l'administration d'appliquer des mesures punitives envers les riverains qui continueraient d’utiliser les infrastructures d'assainissement comme dépotoirs. Ceci facilitera considérablement la collecte. Il est cependant important, de mettre en place les aménagements nécessaires pour que les riverains aient un accès facile aux bennes de collectes d’ordures.
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M35 – La Maîtrise d’œuvre veillera à ce que l’entreprise présente un plan de gestion écologiquement rationnel (PGERD) des déchets générés par leurs activités. Ce plan devra comporter au moins : - une liste des sites occupés par l’entreprise - le nombre de conteneurs prévus pour la collecte des déchets générés - le nombre de bacs ou demi-fûts prévus pour recevoir la collecte
intermédiaire et journalière des ordures - le nombre de seaux prévus pour les bureaux s’il en existe - le système de tri à la source des ordures prévu avec au moins trois
grandes catégories : o les déchets souillés (pièces mécaniques usagées, chiffons
souillés, batterie morte, filtre à huile, la pneumatique souillée etc. o le papier, le carton, le bois, etc. o le plastique, la pneumatique, les bouteilles en plastique, etc.
- le nombre de fûts prévus pour la collecte des huiles usagées, - le nombre de séances de nettoyage des sites occupés par mois (au
moins 2 fois par mois). - le système d’évacuation de ces déchets vers une décharge contrôlée
ou vers un dépotoir prévu à cet effet ou par incinération dans des fûts améliorés (trous d’aération).
M36 – L’entreprise pourrait contracter une prestation de service avec un spécialiste du nettoyage et du balayage ou avec des personnes individuelles ou GIE pour effectuer régulièrement le nettoyage et l’entretien du sol des sites occupés par l’entreprise. M37 – Pour la gestion des huiles usées, l’entre aura a construire un réceptacle en béton capable de stocker provisoirement des fûts hermétiques contenant les huiles usées (Voir Photo 12 du rapport d’EIES). Par anticipation, l’entreprise pourra choisir son fournisseur en huile en fonction de sa capacité à reprendre gratuitement ou à moindre coûts les fûts d’huiles usées déjà pré-conditionnés. M38 – L’entreprise veillera à construire un bassin en béton pour y collecter tous les déchets solides souillés comme les filtres à huile, les batteries mortes, etc. Si le fond du bassin est bétonné, le risque de contamination de la nappe devient très réduit. Ce bassin permettra à la fin des travaux, de pouvoir verser du béton sur ces déchets afin de les stabiliser au maximum (voir photo 13 du rapport EIES).
L.1.3 Recommandations socio-économiques i – Gestion des impacts attendus sur la santé et le SIDA
M39 – La Maîtrise d’œuvre veillera à l’effectivité de l’arrosage régulier des pistes et au bâchage des camions pour réduire au maximum les quantités
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de poussières soulevées. L’entreprise aura à produire un planning d’arrosage des déviations si elle en ouvre. M40 – L’entreprise aura à mettre en place un plan de sensibilisation (pour l’abstinence et/ou la protection) des ouvriers, tout en réglementant l’accès sur les chantiers. Cette campagne de sensibilisation pourrait intégrer des techniques de communication visuelle (planches, affichettes, etc.) pour mieux attirer l’attention des ouvriers sur la gravité des maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA. Il pourra être placardé des affiches ou autocollants à l’entrée des chantiers avec un slogan anti-sida pour rappeler aux ouvriers chaque matin les dangers des rapports sans protection La facilitation d’accès des ouvriers à des moyens de protection sexuelle comme le préservatif, peut d’être aussi d’une grande efficacité dans le plan de lutte contre le sida à défaut de l’abstinence. Ceci doit être accompagné par une campagne d’explication, sur l’utilisation de ces moyens de protection. M41 – L’entreprise aura à intégrer dans son rapport environnemental et social mensuel, un compte rendu sur la campagne de sensibilisation avec la liste de présence émargée des ouvriers illustré par des photos.
M42 – L’entreprise devra avoir sur le chantier (base de vie, ou base de travail) un système de prise en charge médicale (ambulance ou infirmier), qui permettrait de gérer correctement toute situation d’urgence médicale. Si l’entreprise choisi de mettre en place une petite infirmerie ou affirme avoir signé un protocole d’accord avec un établissement médical privé, elle devra fournir à la mission de contrôle une preuve écrite de ce protocole. M43 – De manière générale, il est conseillé à la mission de contrôle de s’assurer de la prise en charge effective des malades sur le chantier et de la présence de moyens de premiers secours et de secours d’urgence.
k – Gestion des impacts attendus sur la création d’empois et la diminution des pertes de revenus
M44 – Il serait souhaitable, dans la mesure du possible, sans augmenter l’insécurité, de prévoir au cours des travaux, des emplacements aménagés à intervalles réguliers, pour y installer les vendeurs ambulants afin de les fixer et ainsi se donner les moyens de les contrôler. Ceci est un accompagnement social assez important sur le plan de la création de richesse pour les communes traversées. Ceci permettra aussi, d’offrir aux populations riveraines et aux collectivités locales traversées, des opportunités de s’ouvrir sur d’autres horizons et les moyens de travailler pour augmenter leurs revenus.
M45 – Les expropriations devront être gérées avec beaucoup de sérieux et de tacts, car, c’est l’un des facteurs à risque, qui peuvent faire échouer
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le projet. Toutes les expropriations et indemnisations doivent être effectuées avant le démarrage effectif des travaux et suivant le plan qui sera présenté par l’étude du PAR (Plan d’Action de Réinstallation).
M46 – Il est suggéré de mettre en place, un plan d’information et de sensibilisation des populations cibles (commerçants, riverains, prestataires de services, institutions publiques et privées, autorités locales, etc.). Ces populations cibles devront être associées à tout le processus. Aucune décision engageant leur intérêt, ne devra être prise sans leur avis.
M47 – Il est souhaitable de choisir d’abord les sites devant accueillir les expropriés dès le départ, avant le début des travaux. Tous les problèmes de délocalisation devront être résolus, avant de commencer à démolir. Les populations devront bien appréhender l’importance du projet pour leur avenir, afin de les préparer aux délocalisations et aux conséquences qu’elles devront affronter. Durant tout le processus de sensibilisation, les impacts positifs du projet devront toujours être mis en avant pour rassurer les populations.
M48 - Un comité de suivi des impacts des travaux (avant, pendant et après) devra être mis en place, pour servir de cadre de réflexion et d’échange, afin de prendre en charge tous les problèmes sociaux qui pourront se poser (prévus et imprévus). La composition de ce comité devra être la plus représentative possible de la population et des autorités. M49 – Les conclusions et recommandations qui sortiront du PAR devront être suivies en priorité, lorsqu’elles rentrent en contradiction avec les mesures recommandées dans cette EIES.
l – Gestion des impacts attendus sur le transport
M50 – Pour réduire au maximum les désagréments qui pourront être causés aux populations dans leur déplacement, la mission de contrôle devra veiller à ce que l’entreprise adopte des solutions alternatives raisonnables pour éviter au maximum les désagréments causés aux usagers de la route au cours des travaux notamment en proposant des plans de circulation adaptés avec des panneaux de signalisation. M51 – Dans les tronçons les plus étroits, ils serait souhaitable, dans la mesure du possible que les travaux se fassent dans la nuit ou les dimanches ou jours fériés pour éviter les grandes circulations.
m – Gestion des impacts négatifs attendus sur l’hygiène et la sécurité
M52 – Il est de la responsabilité de l’entreprise de mettre à la disposition des ouvriers sur le chantier de l’eau de boisson (5 litres par personne et par jour). En ce qui concerne l’approvisionnement en eau d’hygiène, des dispositions devront être prises pour qu’il soit suffisant à tout moment. Un approvisionnement par camion citerne nous paraît la meilleure des solutions.
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Quant à la collecte des eaux usées, seules les eaux de WC posent problème. En effet, à Dakar, la nappe phréatique est souvent proche et il est fortement déconseillé de creuser un simple trou pour l’évacuation de ces eaux de WC. Le risque de contamination de la nappe, par infiltration à la faveur des eaux de pluie, est très élevé. Ceci est dépendant du site d’installation des bases de l’entreprise et de la nature du sol. C’est pourquoi : M53 – Il est plus prudent de mettre en place un système de collecte et d’évacuation de ces eaux. Des WC mobiles et étanches peuvent être utilisés. Les eaux usées ainsi conditionnées, peuvent être collectées et transportées par des camions de vidange pour être rejetées dans le réseau d’assainissement le plus proche.
La sécurité des ouvriers sur les chantiers est un volet très important. Il faudra, pour minimiser tous les risques d’accidents sur les chantiers : M54 - un respect total des principes individuels de prévention c’est à dire : EPI (port de casque, de lunettes, de gants, de chaussures de protection, etc. pour tous les corps de métiers). Il ne faudra pas négliger aussi les principes collectifs de prévention comme : le respect de la réglementation, des signalisations et surtout une prise en compte de la qualification des ouvriers. En effet, la non-maîtrise d’un instrument de travail pour un ouvrier, peut être un danger pour lui et pour tous ceux qui travaillent à coté de lui. M55 – Il est aussi conseillé d’interdire à toute personne étrangère de dépasser les limites autorisées des chantiers. Cette interdiction devra être signalée par un panneau bien visible. M56 – Il est recommandé de prévoir des voies réservées aux deux roues au vu de l'importance actuelle du trafic des véhicules à deux roues à Dakar. Ceci augmenterait sensiblement la sécurité des passagers et contribuerait à une réduction de l'engorgement de la circulation.
Ces voies apporteraient également une solution au problème actuel des zones d'arrêt et d'embarquement/débarquement de passagers qui sont devenues extrêmement dangereuses, à cause de la densité du trafic.
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CHAPITRE VII : AUTRES ETUDES DU PROJET
M SOLUTIONS D’ASSAINISSEMENT PROPOSEES
1 - Les projets d’assainissement prévus dans la zone du projet sont les suivants :
- Projet de construction de logement de la CSE
Il prévoie de récupérer les eaux pluviales à partir du dalot traversant la
route des Niayes à hauteur de la pharmacie de Golf Sud. Ces eaux sont,
avec les eaux pluviales du lotissement, évacuer vers la mer par une
buse Ø600mm. Cette buse passe à 500m de notre deuxième carrefour.
- Projet de construction de l’hôpital Dalal Diam
Ce projet, en cours de réalisation, occupe tout le coté gauche entre les
deux premiers carrefours du projet PRECOL. Il peut avoir une influence
non négligeable sur le dispositif d’assainissement de cette section.
- Projet d’assainissement de la Banlieue de SATTAR
Ce projet, en cours d’exécution, est chargé de traiter l’assainissement
couvrant notre zone d’intervention en particulier les points bas. Ainsi il
prévoie le drainage gravitaire de certains points, la construction de
stations de pompage et de conduites de refoulement.
Drainage gravitaire
Il est réalisé au niveau des deux premiers radiers. Les eaux du radier
PK0+475 sont drainées, avec une conduite PVC, vers le radier
PK0+825. A partir de ce radier les eaux sont évacuées à la mer par un
PVC Ø400. L’ouvrage n’est pas encore réalisé. Selon l’entreprise il sera
prêt avant le mois d’octobre.
Tout le reste de réseaux en écoulement gravitaire construit dans le cadre
de l’assainissement de la banlieue est relié aux stations de pompage.
Ces conduites gravitaires sont décalées par rapport au projet PRECOL.
Celle qui pourrait nous intéresser est à 350ml du croisement Dial Mbaye.
Elle est connectée à la station de pompage du stade Amadou Barry.
Stations de pompage
Nous distinguons quatre stations de pompage :
o A l’intérieur du stade Amadou Barry.
o Cité Djomkhob
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o Gounass
o Marché Bou Bess
Les deux dernières stations ne peuvent intéresser le projet car elles sont
très éloignées du tracé de la route en étude.
Une conduite gravitaire de la station Amadou Barry est à 350m du
croisement Dial Mbaye.
La station de la Cité Dionkhob est implantée à 100m du tracé de la route.
Drainage sous pression
Nous avons noté trois points de conflit avec le tracé de la route.
o La conduite de refoulement du stade Amadou Barry longe le côté
droit de la route à partir du croisement Dial Mbaye sur une distance
de 275 m (PK2+200/PK2+475). Elle la traverse au PK2+475 ;
o Les conduites des stations de la Cité Dionkhob et de Médina
Gounass traversent perpendiculairement la route au PK 2+575 ;
o La conduite de la station de Marché Bou bess longe le côté gauche
de la route du PK 4+650 au PK 4+975.
2 - Les ouvrages à construire sont les suivants :
Les résultats du dimensionnement et des vérifications hydrauliques suivant les méthodes habituelles ont permis de retenir les ouvrages suivants : 2.a. Bassin 1
- Caniveau rectangulaire de 100x100 sur un linéaire de 600 m au PK 0+900. Les dimensions du caniveau ont été augmentées dans le but de faciliter son entretien ;
- Regards de chaussée tous les trente cinq (35) mètres connectés à des regards de trottoirs par de PVC Ø215mm ;
- Regards de trottoirs tous les trente cinq (35) mètres interconnectés par des PVC Ø315mm. Ces regards sont connectés au caniveau.
2.b. Bassin 2
- Caniveau rectangulaire de 100x100 sur un linéaire de 750 m au PK 3+225. Les dimensions du caniveau ont été augmentées dans le but de faciliter son entretien ;
- Regards de chaussée tous les trente cinq (35) mètres connectés à des regards de trottoirs par des PVC Ø215mm ;
- Regards de trottoirs tous les trente cinq (35) mètre interconnectés par des PVC Ø315mm. Ces regards sont connectés au caniveau.
N.B. : c’est au niveau de ce bassin que se situe la section allant du croisement Dial Mbaye à la mosquée de Wakhinane. C’est une section
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vallonnée entre le centre commercial Porokhane et la station Clean Oil. Elle comporte plusieurs points bas mal drainés au niveau desquels l’eau séjourne pendant une longue période pendant l’hivernage. Compte tenu de la configuration du terrain et des diverses investigations menées sur place, nous envisageons la mise en place d’un dispositif supplémentaire de pompage pour mieux résoudre le problème de drainage à ce niveau. 2.c. Bassin 3
Le point bas de ce bassin versant coïncide avec l’emplacement du lac. Donc nous allons prévoir un ouvrage d’équilibre qui tient compte de l’étendue et de la profondeur du lac. Nous retenons : - un dalot de 4x500x254 ; - Regards de chaussée tous les trente cinq (35) mètres connectés à
des regards de trottoirs par de PVC Ø215mm ; - Regards de trottoirs tous les trente cinq (35) mètre interconnectés
par des PVC Ø315mm ; - De part et d’autre, à cinq cent (500) mètre du lac les regards de
trottoirs seront interconnectés par des PVC Ø400 qui déverseront dans le lac.
Afin de diminuer le flux de la station TOTAL de Yeumbeul le dernier giratoire sera drainé vers le PK 6+700 dans le petit lac par des PVC Ø400.
D’une manière générale, la fonctionnalité des caniveaux prévus sera vérifiée par des levées topographiques complémentaires. Ces ouvrages devront permettre un drainage gravitaire assurant un autocurage du réseau. Le cas échéant, le Consultant étudiera la mise en place d’un dispositif supplémentaire de pompage.
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N SITUATION DES RESEAUX DE CONCESSIONNAIRES
Les différents réseaux de concessionnaires ont été revisité après que le Client ait eu à envoyer les lettres leur demandant de collaborer avec le Consultant. Des visites suivies de réunions avec les différents concessionnaires ont eu lieu séparément dans leurs bureaux et dans ceux du Consultant.
Le réseau SDE en conduite diamètre 1000 mm longeant la route (côté gauche) sera positionné dans le terre plein central à défaut de procéder à son dévoiement dont les coûts seraient exorbitants. Le réseau SONATEL fera l’objet d’une protection. Des sondages seront effectués pour connaître la position planimétrique et altimétrique du réseau ONAS (EP) nouvellement réalisé dans la zone du projet en vue d’adopter une solution de protection. Enfin, Les plans de réseaux existants ont été collectés et sont représentés sur un plan unique (voir dans le dossier plan du rapport technique). Ainsi, pour l’ensemble des réseaux, des réserves sont prévues pour permettre les futures traversées ou extensions.
Le coût de protection/déviation des réseaux a été intégré dans le coût estimatif des travaux.
O RESUME DES SOLUTIONS D’ECLAIRAGE PUBLIC
O.1 TYPE D’ECLAIRAGE PUBLIC MODERNE DE LA ZONE CROISSEMENT BETHIO THIOUNE / ARRET DIALE MBAYE
Cette voie comporte une Chaussée principale de deux fois 7 mètres, avec une terre plein centrale de 3m, Le type d’éclairage public moderne choisi, est constitué par (des doubles crosses munis de lampes de 250W, espacés de 40 mètres, placés sur l’axe de la chaussée en position retro bilatéral). Les résultats obtenus sont bien au-dessus de la moyenne (la luminance moyenne de 2 candela / m2, et l’éclairement moyen de 20 lux), imposés par les normes de la SENELEC.
O.2 TYPE D’ECLAIRAGE PUBLIC MODERNE DE LA ZONE ARRET DIALE MBAYE / MOSQUEE WAKHINANE.
Type d’Eclairage Public Moderne
- Le type d’éclairage public moderne choisi, est une implantation en quinconce avec des lampes de 250W, espacés de 40 mètres pour la zone Arrêt Diale Mbaye / Yeumbeul,
- Type de candélabres et de luminaires
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- Le modèle que nous proposons, se présente comme suit : Candélabres en Acier galvanisé à chaud laqué en bleu, avec 10 mètres de hauteur de feu, à fût cylindrique candélabre et crosse peints en bleu.
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CHAPITRE VIII : REFERENCES ET ANNEXES
P REFERENCES
Pour réaliser cette étude d’impact, nous nous sommes largement appuyés sur le code de l’environnement du Sénégal. Nous avons aussi collecté des données au niveau des services du ministère de l’environnement comme la Direction de l’Environnement et des Etablissement Classés, le Centre de Suivi Ecologique, le service des Eaux et Forêts, les organisations internationales comme l’UICN (Union Mondiale pour la Nature). Les documents suivants ont été consultés :
1 – Nouveau code de l’environnement 2 - Annuaire sur l’environnement et les ressources naturelles du Sénégal (Centre de suivi écologique, Novembre 2000) 3 - Plan National d’action pour l’Environnement (CONSERE, septembre 1997). 4 – Monographie nationale sur la biodiversité (1998) 5 – Manuel d’Evaluation Environnementale, Vol. 1 : Politiques, procédure et questions intersectorielles de la Bnaque Mondiale (Secrétariat Francophonie) Montreal 1999. 6 – Manuel d’Evaluation Environnementale, Vol. 2 : Lignes Directrices sectorielles de la Banque Mondiale (Secrétariat Francophonie) , Montreal 1999. 7 – Manuel Opérationnel de la Banque Mondiale – Politiques Opérationnelles, banque Mondiale, Washington 1999. 8 – Stratégie Nationale et Plan National d’Action pour la conservation de la Biodiversité, MEPN, Dakar 1998. 9 – Objectifs du Millinaire pour le Développement : Plan d’action pour l’environnement et le cadre de vie (document provisoire), République du Sénégal, Octobre 2004. 10 – Loi N°98-03 du 08 janvier 1998 portant Code Forestier 11 – Loi N° 2003-06 du 24 novembre 2003 portant Code Minier 12 – Loi N° 81 – 13 du 4 mars 1981 portant Code de l’eau 13 – Arrêté Ministériel N° 9472 MJEHP – DEEC en date du 28 novembre
2001 portant contenu du rapport de l’Etude d’impact environnemental 14 – Loi N°2008-43 du20 août 2008 portant code de l’urbanisme 15 – La Norme NS 05 – 062 du mois d’octobre 2003 concernant les rejets atmosphériques 16 – La loi N° 2002 – 30 du 24 décembre 2002 portant code de la route
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Q ANNEXES
1. Liste des espèces protégées
2. Liste des Experts ayant travaillé sur ce rapport
3. Localisation des Emprunts
4. Liste des personnes rencontrées
5. Fiches environnementales et sociales du projet
6. Fiches d’enquête
7. Termes de Référence l’EIE
8. Matérialisation du tracé sur la carte de Dakar
9. Schémas Itinéraires du projet
10. Profils en travers de la route
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1. Liste des espèces protégées
La monographie nationale sur la biodiversité, citant le code forestier du Sénégal, rapporte la liste des espèces forestières totalement ou partiellement protégée en fonction de la gravité de la menace qui pèse sur elles.
Tableau 7 : Les 11 espèces intégralement protégées
Nom Scientifique Nom en Wolof
Albizia sassa Sayar Alstonia congensis
Vitella paradoxa Celtis integrifolia Daniella olieveri Santan
Diospiros mespiliformis Hollarhena africana Alom Mytragina stipulosa Piptadenia africana Hyphaene thebaïca
Dalbergia melanoxylon Dialamban Source : Monographie nationale sur la biodiversité
Tableau 8 : Les 14 espèces qui bénéficient d’une protection partielle
Nom scientifique Nom en Wolof
Acacia albina Kad Acacia senegal Werek
Adansonia digitata Guy Afzelia africana Lengué ou Khol
Borassus aethiopium Ron Ceiba pentendra Bentegné
Chlorophora regia Sili Cordyla pennata Dimb
Khaya senegalensis Khay Prosopis Africana Ir
Pterocarpus erinaceus - Sclerocaria birrea Beer Tamarindus indica Dakhar
Zyziphus mauritiana Sidem Source : Monographie nationale sur la biodiversité
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2. Liste des Experts ayant travaillé sur cette étude environnement
Tableau 9 : Liste des Experts ayant travaillé sur cette étude environnementale
Noms Fonction Attributions Dr. Bérouba GUISSE
Expert environnementaliste
Coordonnateur de la mission d’Etude d’Impact sur l’Environnement
Monsieur Mor Dioum
Ingénieur Hydrogéologue
Evaluation environnementale
Monsieur Faye Sociologue Enquêteur sociologique
Madior NIANG Ingénieur GC Expert route
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3. Localisation des Emprunts
Tableau 10 : Localisation des emprunts
Matériaux Carrières Distance (Kms) Basalte Diack (région de Thiés) 122 Latérite Sindia 70 Sable Kounoune 40
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4. Liste des personnes rencontrées
Tableau 11 : liste des personnes ressources rencontrées
Noms Fonction Contact
Mamadou Dieng Chargé de la commission environnementale – Mairie de Guédiawaye
Portable : 77 431 98 66
Souleymane Ndoye Secrétaire communautaire – Sam Notaire
Portable : 77 560 26 79
Khouma Secrétaire communautaire – Ndiarème Limamoulaye
Portable : 77 300 12 38
Mme Diène née Marie Hawe
Secrétaire municipale – Wakhnane Nimzath
Portable : 77 426 11 94
Talla Fall Secrétaire communautaire – Yeumbel Nord
Portable : 77 579 18 41
Abdoulaye Ly Chef service technique Ville de Guédiawaye
Portable : 77 654 41 53
Abdoulaye Ngom Dir. Cabinet du maire de Wakhinane
Portable : 77 541 03 32
Djiby Sadio Secrétaire communautaire Golf Sud
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5. Fiches environnementales et sociales du projet Fiche 01 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 0+00 PK 0+500
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 3
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Pas de cours d’eau sur le tracé Pédologie : Sols minéraux bruts. Géologie : Formations quaternaires Milieu biologique Végétation Secteur côtier Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques Chevaux, moutons, etc. Milieu humain Population concernée Nbre d’habitants environ 72 000 Principaux Quartiers PA, cité Las Palmas, Ras Missiou, champs de course, Taïba,
Fith Mith, Hamo1 à 3, cité des Enseignants, cité Fayçal, etc. Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Assez présent sur le côté droit sens projet
Commerces Petits commerces (quincaillerie, boutique, pharmacie, etc.) PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations riveraines
Pas de déplacement mais une possible gêne dans les activités professionnelles et le déplacement (précision après l’étude topo du tracé définitif)
Mobilité La mobilité va s’améliorer par l’extension de la route.
Transport Le transport est perturbé par le manque d’aire de stationnement. Après les travaux, une augmentation du trafic est attendue
Education La section est fréquentée par des élèves (groupe scolaire KEUR
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PAULINE). L’importance du trafic après les travaux peut augmenter l’insécurité.
Santé Il n’existe pas actuellement d’infrastructure sanitaire mais, avec le nouveau projet de construction d’une cité et d’un hôpital, il faudra prévoir une desserte.
Sécurité L’insécurité est ressentie à cause du manque d’éclairage public et des virages étroits. L’extension de la voie devrait cependant être accompagnée de mesure de sécurité pour réduire les impacts négatifs (ralentisseur) induits par l’augmentation du trafic et de la mobilité.
Ecosystème Zone densément habitée (non loin de l’environnement marin) . Pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
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Fiche 02 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 0+500 PK 1+000
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 1
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux brut Géologie : Formations quaternaires Milieu biologique Végétation Arbre ornemental et d’ombrage non loin des filaos côtiers Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques Chevaux, moutons, etc. Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 72 000 Principaux Quartiers PA, cité Las Palmas, Ras Missiou, champs de course, Taïba,
Fith Mith, Hamo1 à 3, cité des Enseignants, etc. Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
(Photo 08)
Très présents (menuiserie surtout) Commerces Petits commerces (Alimentation générale, boutique,
quincaillerie, etc.) PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations Pas de déplacement, mais gêne et perturbation possibles au cours des
Photo 8 : Ateliers de menuiserie dans l’emprise de la route (PK 0+250)
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riveraines travaux. Importance à détermination après les levées Topo du tracé définitif
Mobilité La mobilité est rendue difficile par l’étroitesse de la rue. L’extension de la route devrait alors permettre de résoudre ce problème.
Transport Le transport est perturbé par le manque d’aire de stationnement. Après les travaux, l’augmentation du trafic est attendue
Education Endroit probablement fréquenté par les élèves parce qu’il existe des écoles privées aux environs.
Santé Aucune infrastructure sanitaire sur cette section Sécurité L’insécurité est ressentie à cause du manque d’éclairage public et des
virages étroits. L’extension de la voie devrait, cependant, être accompagnée de mesure de sécurité pour réduire les impacts négatifs induits par l’augmentation du trafic et de la mobilité.
Sports et loisirs Il existe des aires de jeu et espaces publics. Le projet permettra un bon aménagent de ces espaces, par conséquent une meilleure exploitation.
Ecosystèmes Environnement urbain, habitation dense, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
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Fiche 03 Route déjà existante (élargissement)
LOT 5 PK 1+000 PK 1+500
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 3
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux brut Géologie : Formations quaternaires Milieu biologique Végétation Arbre ornemental et d’ombrage non loin des filaos côtiers Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques Chevaux, moutons, etc. Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 59 000 Principaux Quartiers Notaire, Gueule Tapée II, Golf Nord II, cité urbanisme, Sam
Guédiawaye, cité Barry et Ly, cité Adama Diop, HLM Paris, Pyrotechnique, etc.
Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Assez présent
Commerces Marché Sam au Pk 1 + 500 PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations riveraines
Pas de déplacement, mais gêne et perturbation possibles au cours des travaux. Importance à détermination après les levées Topo du tracé définitif
Mobilité La mobilité est moyenne à cause de l’étroitesse de la chaussée.
L’extension de la de la route aura un impact positif sur la fluidité de circulation.
Transport Le transport assez fluide. Mais chaussé assez étroite. Après les travaux il
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y aura un plus grand accès aux moyens de transport.
Education
(Photo 09)
La section est fréquentée par des élèves. L’importance du trafic après les travaux peut avoir un impact négatif.
Santé Aucune infrastructure sanitaire n’existe sur cette section
Sécurité L’insécurité est causée par le faible éclairage public et l’étroitesse des rues et virages. L’importance du trafic attendue après les travaux aura un impact négatif.
Sports et loisirs
(Photo 10) Il existe un terrain vague servant de sport. Le projet causera une perte d’une partie de cet espace de sport et de loisir.
Ecosystème Environnement urbain, habitation dense, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES)
Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES)
Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES)
Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES)
MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
Photo 9 : Ecole à côté du projet (hors emprise)
Photo 10 : Terrain de football enjambant l’emprise
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Fiche 04 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 1+500 PK 2+000
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 2
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations du quaternaires (sables dunaires) Milieu biologique Végétation Arbre ornemental et d’ombrage non loin des filaos côtiers Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques Néant Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 59 000 Principaux Quartiers Notaire, Gueule Tapée II, Golf Nord II, cité urbanisme, Sam
Guédiawaye, cité Barry et Ly, cité Adama Diop, HLM Paris, Pyrotechnique, etc.
Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Assez présent (atelier de couture, menuiserie, etc.)
Commerces et services
Services/ bureaux/ Prestataires/ ONG et les petits commerces (alimentation générale, boulangerie, etc.)
PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations riveraines
Pas de déplacement, mais gêne et perturbation possibles au cours des travaux. Importance à détermination après les levées Topo du tracé définitif
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Mobilité La mobilité est moyenne à cause de l’étroitesse de la chaussée.
L’extension de la de la route aura un impact positif sur la fluidité de circulation.
Transport Le trafic est assez important. L’extension de la voie aura un impact positif.
Education Aucune école n’est constatée sur cette section Santé Aucune infrastructure sanitaire n’existe sur cette section Sécurité L’insécurité est causée par le faible éclairage public et l’étroitesse des
rues. L’extension de la voie aura un impact positif
Ecosystème Environnement urbain, habitation dense, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
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Fiche 05 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 2+000 PK 2+500
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 2
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations quaternaires (Sables dunaires) Milieu biologique Végétation Arbres ornemental et d’ombrage non loin du secteur côtier Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques En divagatiion Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 59 000 Principaux Quartiers Notaire, Gueule Tapée II, Golf Nord II, cité urbanisme, Sam
Guédiawaye, cité Barry et Ly, cité Adama Diop, HLM Paris, Pyrotechnique, etc.
Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Assez présent (atelier de couture, menuiserie, etc.)
Commerces Services/ bureaux/ Prestataires/ ONG et les petits commerces (alimentation générale, boulangerie, etc.)
PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations Pas de déplacement. Gêne et perturbation possibles au cours des
travaux. Importance à détermination après les levées Topo du tracé
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riveraines définitif
Mobilité La mobilité est assez facile. L’extension de la route aura un impact positif sur l’installation anarchique qui risque d’affecter la mobilité.
Transport Le trafic est assez important. L’extension de la voie aura un impact positif.
Education Aucune école n’est constatée sur cette section Santé Aucune infrastructure sanitaire n’existe sur cette section Sécurité L’insécurité est causée par le faible éclairage public et l’étroitesse de la
route jusqu’au croisement Dial Mbaye. L’extension de la voie aura un impact positif sur la fluidité de circulation.
Ecosystème Environnement urbain, habitation dense, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
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Fiche 06 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 2+500 PK 3+000
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE
(4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 3
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations quaternaires (Sables dunaires) Milieu biologique Végétation Secteur côtier Animaux sauvages Néant car environnement urbain
Animaux domestiques Chevaux, moutons, etc. (en divagation) Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 59 000 Principaux Quartiers Notaire, Gueule Tapée II, Golf Nord II, cité urbanisme, Sam
Guédiawaye, cité Barry et Ly, cité Adama Diop, HLM Paris, Pyrotechnique, etc.
Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Assez présent
Commerces
(Photo 11)
Photo 11 : Centre commercial Porokhane dont les escaliers empiètent sur l’emprise de la route (PK 2 + 500)
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Le centre commercial Porokhane et Petits commerces (alimentation générale, boutique, coiffure, couture, etc.)
PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations riveraines
Pas de déplacement. Gêne et perturbation possibles au cours des travaux. Importance à détermination après les levées Topo du tracé définitif
Mobilité La mobilité est rendue difficile à la fois par les embouteillages et l’étroitesse de la route. L’extension de la voie aura un impact positif.
Transport Le trafic est assez important. L’extension de la voie aura un impact positif.
Education Aucune école sur cette section Santé Aucune infrastructure sanitaire constatée Sécurité L’éclairage est suffisant ; il existe sur les deux côtés. L’insécurité est
surtout due à l’absence d’aire de stationnement. Des mesures d’atténuation des impacts négatifs seront nécessaires pour faire face à l’encombrement de la voie et aux risques d’accident.
Ecosystème Environnement urbain, habitation dense, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
ICA. Page 125
Fiche 07 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 3+000 PK 3+500
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 1
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations quaternaires (Sables dunaires) Milieu biologique Végétation Secteur côtier Animaux sauvages Néant car environnement urbain Animaux domestiques Néant Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 30 000 Principaux Quartiers Daroukhane, Cité COMICO Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Inexistant sur cette section
Commerces
(Photo 12) Station d’essence, toit sur emprise (il est de saisir la DREEC de Dakar et la DE pour le déplacement de la toiture avant le début des travaux) et Petits commerces (Groupe scolaire en face station, Boulangerie, école de coiffure, boutique, pharmacie, etc.)
Photo 12 : Station d’essence en partie sur l’emprise de la route (PK 3 + 500)
ICA. Page 126
PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations riveraines
Densité et encombrement moins importants. A déterminer plus précisément après la levée topo du tracé définitif
Mobilité La mobilité est rendue difficile à la fois par les embouteillages et l’étroitesse de la route. L’extension de la voie aura un impact positif sur la fluidité de la circulation.
Transport Le trafic est assez important. L’extension de la voie aura un impact positif.
Education Il existe un groupe scolaire privé en face de la station d’essence. Cette section est, par conséquent, fréquentée par des élèves.
Santé Aucune infrastructure sanitaire constatée Sécurité L’éclairage est suffisant ; il existe sur les deux côtés. L’insécurité sur la
route est surtout due à l’absence d’aire de stationnement. La nouvelle route aura un impact positif. Des mesures d’atténuation des impacts négatifs sont cependant nécessaires pour faire face aux risques d’accident.
Ecosystème Environnement urbain, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
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Fiche 08 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 3+500 PK 4+000
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 1
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 500 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations quaternaires (Sables dunaires) Milieu biologique Végétation Secteur côtier Animaux sauvages Environnement urbain Animaux domestiques Néant Milieu humain Population concernée Nombre d’habitants environ 30 000 Principaux Quartiers Cité Air Afrique, Hamos 4 et 5 Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Néant
Commerces Petits commerces (boutique, pharmacie, garage clando, etc.) PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations à déplacer
Encombrement de l’emprise moins important à définir plus précisément après la levée topo
Mobilité La mobilité est rendue difficile surtout par l’étroitesse de la route. L’extension de la voie aura un impact positif.
Transport Le trafic est normal à l’exception de la place consacrée au garage clando. L’extension de la voie aura un impact positif surtout si on prévoit des mesures d’accompagnement pour éviter l’encombrement de la voie par les clando.
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Education Pas d’infrastructures scolaires sur cette section. Santé Aucune infrastructure sanitaire constatée Sécurité L’éclairage est suffisant ; il existe sur les deux côtés. L’insécurité sur la
route est surtout due à l’absence d’aire de stationnement. Des mesures d’atténuation des impacts négatifs sont nécessaires.
Ecosystème Environnement urbain, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
ICA. Page 129
Fiche 09 Route déjà existante (élargissement) LOT 5 PK 4+000 PK 5+000
CROISEMENT BETHIO – MOSQUEE WAKHINANE (4,9 km)
SENSIBILITE ENVIRONNEMENTALE : 1 SENSIBILITE SOCIALE : 2
ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Milieu physique Pluviométrie : Moyenne annuelle entre 400 – 600 mm Hydrographie : Cours d’eau principaux : Néant Pédologie : Sols minéraux bruts Géologie : Formations quaternaires (sables dunaires) Milieu biologique Végétation Secteur côtier (la bande de filao est proche) Animaux sauvages Environnement urbain Animaux domestiques Chevaux, moutons, etc. Milieu humain Population concernée Nbre d’habitants environ 66 000 Principaux Quartiers Cité Biagui Activités économiques
Maraîchage Aucune sur cette sous-section
Elevage Aucune sur cette sous-section
Pêche Non existant sur cette partie du tracé
Artisanat (menuiserie, mécanicien, etc.)
Quelques garages mécaniciens et ateliers (moins dense que les endroits précédents)
Commerces Petits commerces (boutiques, boulangerie, etc.) PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET Populations à déplacer
Encombrement moins important. Emprise plus dégagée.
Mobilité La mobilité est plus aisé et sera améliorée par l’extension de la voie.
Transport Le trafic est normal. L’extension de la voie aura un impact positif surtout si on prévoit des mesures d’accompagnement pour atténuer les impacts négatifs qui pourrait découler de l’accroissement de la vitesse de circulation.
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Education
(Photo 13 et 14)
Il existe une Case des touts petits et 1 Groupe scolaire. Des mesures d’accompagnements sont nécessaires pour atténuer les impacts négatifs lors de la phase d’exploitation.
Santé Aucune infrastructure sanitaire constatée Sécurité L’éclairage est insuffisant ; il n’existe que sur le côté droit en réseau
enterré. L’extension contribuera à réduire les accidents si des mesures d’accompagnement y sont apportées.
Ecosystème Environnement urbain, non loin de la mer et pas d’écosystème lacustre
Localisation des emprunts
(Voir annexes)
Tous les impacts liés à la conduite du chantier (Voir PGES) Tous les impacts spécifiques aux zones d’emprunt (Voir PGES) Tous les impacts liés à la réalisation de la route (Voir PGES) Tous les impacts liés à l’exploitation de la route (Voir PGES) MESURES A METTRE EN ŒUVRE (Voir Plan de Suivi et de Mise en Œuvre des Mesures)
Photo 13 : Case des Touts Petits dans la zone d’influence de la route (PK 4 + 500)
Photo 14 : Etablissement scolaire privé dans la zone d’influence
ICA. Page 131
6. Fiches d’enquête
ICA. Page 132
7. Termes de référence de l’E.I.E
ICA. Page 133
8. Matérialisation du tracé sur carte
ICA. Page 134
9. Schémas itinéraires
ICA. Page 135
10. Profils en travers type
ICA. Page 136
ICA. Page 137