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Développer les compétences pour mieux gérer l’eau Office International de l'Eau Rapport d'Activités 2013 CNFME CNIDE AQUACOOPE janvier 2014

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Développer les compétences pour mieux gérer l’eau

O f f i c eInternationald e l ' E a u

Rapportd'Activités

2013

CNFMECNIDE

AQUACOOPEjanvier 2014

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Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau - CNFME

CNFME - CNFME - CNFME

Dominique Preux, Directeur depuis2001 du CNFME, ayant fait valoir sesdroits à la retraite, a été remplacé enjuin 2013 par Joseph Pronost, qui as-sure depuis les fonctions de Directeurdu CNFME.Le climat économique morose de l’an-née 2013 a fait craindre que l’activité duCNFME soit en retrait sur les annéesprécédentes. L’année s’achève en effetavec un déficit du nombre d’inscrits aucatalogue de 6,3 % par rapport à l’an-née précédente, mais le chiffre d’af-faires de ces formations inter-entre-prises est resté conforme aux objectifsgrâce à une augmentation globale de ladurée des formations réalisées par rap-port à l’année 2012. Ainsi, le nombre dejournées stagiaires s'est maintenu à un niveau élevé grâce au choix de nosclients pour des formations pluslongues qu'en 2012 et un certain recen-trage de leur part vers les formationsplus traditionnelles.De plus, les formations intra-entreprisesont connu une forte activité. Les activités internationales et lesétudes ont été caractérisées égalementpar une activité très soutenue. Le chiffred’affaires devrait donc être légèrementsupérieur à 6 M€, en progression sur2013 en raison d’une activité exception-nelle d’ingénierie, de la bonne tenue del’international et de l’activité de forma-tion intra-entreprise.Formations ”Eau”Inter-Entreprises

Avec 2302 stagiaires, leCNFME stabilise à unhaut niveau le nombrede stagiaires formés surCatalogue. 291 sessions ont été réa-lisées sur les sites de Li-moges et de La Souter-raine (288), mais aussi à

Paris et en région parisienne, Nice, Saint-Brieuc, Toulouse, Tarbes où existent desplates-formes spécifiques. Comme tous les ans, les formations aux réseaux d’eau potable et d’assainissementont recueilli le plus de demandes.

On constate un intérêt soutenu pour l’épura-tion des eaux et un regain de demande de lapart de l’industrie, probablement lié à une ac-tion commerciale dédiée à ce secteur.La demande du marché pour des formationsde plus en plus ciblées amène à une diminu-tion graduelle de l’effectif moyen des sta-giaires par stage, avec des conséquences entermes d’organisation et de fixation des prix.Formations Intra-EntrepriseAvec 2528 stagiaires, qui ont participé à 295 sessions réalisées pour partie à Limogeset à La Souterraine (74), et pour partie sur site(221), on constate un accroissement sensiblede l’activité intra-entreprise. Ces formationssont très pratiquées dans les DOM : Marti-nique, Guadeloupe, Guyane et Réunion.Les formations qualifiantesLes professionnels du secteur de l’eau potableet de l’assainissement sont de plus en plusdemandeurs de formations qualifiantes avecreconnaissance des compétences acquiseslors de la formation pour des postes et destâches précises à réaliser. Ainsi, le CNFMEcontinue à étoffer son offre en la matière.Le Centre National de Formation auxMétiers de l'Eau (CNFME) est le premierorganisme de formation habilité à dispenserdes formations au Certificat d’Aptitude à Tra-vailler en Espaces Confinés (CATEC®). Approuvé par la Caisse Nationale d'AssuranceMaladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS),le CATEC® est un dispositif de formationqualifiante géré par l'Institut National de Re-cherche et de Sécurité (INRS). Il vise à préve-nir les risques d'accidents, certes peu fré-quents mais souvent dramatiques car mor-tels, auxquels sont confrontés les personnelsréalisant des interventions dans les espacesconfinés que sont certains ouvrages d'eau po-table ou d'assainissement. Le CNFME s'estdoté d'ouvrages visitables d'assainissementconstituant un outil unique en France.Dans la continuité du groupe de travail ”for-mation préleveurs” associant l’ONEMA,AQUAREF et l’OIEau et constitué afin d’éla-borer des référentiels de formations relatifs aumétier de préleveur sur la base des guides etdocuments AQUAREF existants, 2 premiersréférentiels de modules de formation ont étéachevés par l’OIEau et sont en cours de vali-

dation définitive par le groupe ”prélève-ments” :l ”Prélèvements d’eau et de phytoplancton

sur les cours d’eau dans le cadre du pro-gramme de surveillance des Massesd’Eau en France”,

l ”Prélèvements d’eau dans le cadre duprogramme de surveillance des Massesd’Eau en France : tronc commun”.

Sur la base de ces référentiels, le CNFME aréalisé plusieurs sessions de formation en2013. Deux autres référentiels de formation sont encours :l ”Prélèvements d’eau et de phytoplancton

en plan d’eau dans le cadre du pro-gramme de surveillance des Massesd’Eau en France”,

l ”Prélèvement d’eau de rejet en vue de larecherche de micropolluants prioritaires etémergents”.

Appui à la formationinitialeComme tous les ans, le CNFME contribue àla formation initiale en Limousin dans le do-maine de l’eau, en mettant ses plates-formestechniques à disposition et en assurant cer-tains travaux dirigés pour le Lycée d’Ahun, laFaculté de Sciences et l’IUT de Limoges (127étudiants formés. Formations pour l’industrie

Le secteur de l’industrieest très demandeur deformations intra-entre-prises, même pour des effectifs limités, afin demieux prendre en compteles process spécifiques etde limiter au maximumles perturbations d’ex-

ploitation que représente l’envoi d’agents enformation. Le CNFME a poursuivi en 2013son effort de positionnement sur ce marché.

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MÉTIERS DE L'EAU

Participants s'entraînant avant la certification CATEC

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L’EAU DANS L’INDUSTRIE

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau - CNFME

CNFME - CNFME - CNFME

Formations DéchetsLe CNFME confirme sondéveloppement dans lesecteur des déchets.A ce titre, le CNFME aréalisé de nombreusessessions de formation in-terentreprises et intra-en-treprises grâce à son ré-seau d’experts et ses res-

sources propres. Les thématiques sont variées :valorisation des biogaz et réglage des réseaux,méthanisation des déchets solides, gestion tech-nique des unités de compostage, des installa-tions de stockage de déchets et des déchetteries,gestion et optimisation de la collecte, gestion dela maintenance dans un service déchets, traite-ment des lixiviats, hygiène et sécurité, exploita-tion des Unités de Valorisation Energétique(UVE).Les professionnels du secteur déchets ont étéparticulièrement demandeurs de formations etd’information dans le domaine de la valorisationdu biogaz. A ce titre, une journée technique a été réaliséerassemblant près de 80 spécialistes dans ce do-maine.Dans le cadre de son implication à l’internationaldans le secteur des déchets, le groupe GIZ aconfié à l’OIEau, en 2012 et 2013, la réalisationd’un plan de formation et des actions de coa-ching en Algérie.

En 2013, le CNFME a dépassé le seuil des 3000 professionnels formés depuis le lancementde son activité de formation ”Déchets” et son 1er catalogue dédié en 2006.

Les "Journées de l’OIEau"

Les ”Journées de l’OIEau” s’adressent à unpublic de responsables et d’experts qui ontpeu de temps à consacrer à des formations. Elles présentent en une journée l’état de l’artsur un sujet d’actualité. Sept journées sur leshuit programmées ont pu s’ouvrir, avec deseffectifs parfois importants même si cette ac-tivité atteint un palier. Certains sujets techniques ont connu unbeau succès comme : l les interventions en espaces confinés

dans le domaine de l’eau et de l’assainis-sement : nouvelles exigences (CATEC®),

l le transfert des compétences Eau et Assai-nissement aux communautés d’agglomé-ration et de communes,

l les effluents d'’activités de soins : gestion,raccordement et traitement,

l la taxe pour la gestion des eaux pluviales.

Le support techniqueen FranceLe support technique en France représente au-jourd’hui 15 % du chiffre d’affaires duCNFME.Comme tous les ans, les formateurs duCNFME sont sollicités par les clients de la for-mation, industriels ou collectivités, pour me-ner des diagnostics et optimiser leurs processde traitement. Il s’agit d’une activité quicontribue à faire reconnaître l’expertise desformateurs du CNFME.Ils interviennent ainsi pour de grandes organi-sations comme le CEA, EDF, Mac Cain ou legroupe Soufflet, mais également pour des col-lectivités ou des PME, en particulier dansl’agro-alimentaire. Notons également des ac-tions d’appui auprès d’organismes de traite-ment des déchets.

Comme en 2012, l’année 2013 a été marquéepar la signature d’un important contrat pour lafourniture des équipements du nouveau labo-ratoire de d’EDF-Ceidre de Chinon. Il concernela modernisation de 3 pilotes d’étude et d’es-sais destinés à simuler le fonctionnement descircuits de refroidissement des centrales nu-cléaires. Le CNFME, qui avait l’expérience dela conception de ses propres pilotes de traite-ment à des fins pédagogiques, a été amené àdévelopper divers savoir-faire de traitementd’eau et d’air, de mesures en continu et d’au-tomatismes et à faire construire des équipe-ments de grandes dimensions qui seront ins-tallés au premier trimestre 2014 chez le com-manditaire.

La collaboration entre le CNFME et la Ville deNouméa s’est confirmée par la signature d’uncontrat cadre d’une durée de 3 ans relatif àdes missions d’assistance technique dans lesdomaines de l’eau et de l’assainissement.Pour l’ARS Alsace, le CNFME mène une étudeapprofondie sur l’agressivité de l’eau afin demieux caractériser l’incidence de ces eauxdans cette région :l d’une part sur la santé, compte tenu de la

spécificité locale supposant l’absence his-torique de branchements ou de conduitesen plomb,

l d’autre part, sur les installations telles queles conduites et les équipements con -nexes.

L’objectif est de proposer aux Préfets des deuxdépartements alsaciens ainsi qu’à l’Agence del’Eau Rhin-Meuse une stratégie de traitementdes eaux agressives en fonction de prioritésfondées sur des facteurs sanitaires, techniqueset économiques, qu’il conviendra de définir.

DÉCHETS - ENVIRONNEMENTDÉVELOPPEMENT DURABLE

�+>+ 691?/2013 I Formationsp r o f e s s i o n n e l l e s

Coaching et appui technique en présencedu préfet, du maire et des représentantsde la ville d’Annaba

300 participants en 2013 !

Vue générale des tours aéro-réfrigérantesen construction dans les ateliers de l’OIEau de La Souterraine

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Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau - CNFME

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InternationalLes actions réalisées à l’international repré-sentent aujourd’hui 15 % du chiffre d’affairesdu CNFME.Il s’agit parfois de formations en France depersonnels d’organismes étrangers, commepar exemple en vue de la mise en serviced’usines de traitement en Algérie, de forma-tion de formateurs et de cadres de Rand Wa-ter (Afrique du Sud), de l’Office National del’Assainissement (ONA - Algérie), de person-nels du Service Eau et habitat du Comité In-ternational de la Croix Rouge (CICR) … Maisl’essentiel de cette activité est réalisé àl’étranger lors de missions d’études et de formations au Burkina Faso, Kosovo, Canada,Salvador, Sénégal, Burkina Faso, Maroc, enAlbanie, Haïti, Guinée, Algérie, Tunisie,Afrique, République Démocratique du Congo,Malaisie, Afrique du Sud, Palestine, Oman,Suisse, Belgique …

L’ingénierie de formation représenteune part notable des actions internatio-nales. Ainsi, le CNFME contribue à concevoir deplates-formes et des manuels dédiés à l’assai-nissement pour l’Institut de l’Eau et de l’As-sainissement de l’ONEE au Maroc. Au Maroctoujours, il travaille à un projet de mise à ni-veau du centre de formation de Lydec, à Ca-sablanca. Il assure la formation des formateurs et définitles spécifications techniques des futuresplates-formes du Centre de Formation aux

Métiers de l’Assainissement (CFMA) de l’Office National de l’Assainissement (ONA)en Algérie. Plusieurs actions ont été également réaliséesavec Rand Water dans l’optique de la créationd’un Centre de formation professionnelle enAfrique du Sud.Dans le cadre d’un jumelage institutionnel, ilmène un audit stratégique du CITET à Tunis.Le CNFME est également chargé de l’anima-tion du portail eau du site web de la Franco-phonie. Une nouvelle étape va maintenantêtre franchie dans les mois à venir puisque leCNFME propose de faire évoluer ce portail”Eau” vers une véritable plate-forme pédago-gique :www.mediaterre.org/eau

Dans le domaine des déchets, il a réalisé untravail d’accompagnement et de formationdes cadres des collectivités algériennes et duMinistère de l’Environnement.L'Office International de l'Eau a été solli-cité en Haïti pour, en parallèle d’une aide di-recte à la DINEPA (Direction Nationale del'Eau Potable et de l'Assainissement), apporterun soutien à Lyonnaise des Eaux-Haïti pour laformation de personnels d’exploitation et debureaux d’études.

Dans le cadre du contrat d’assistance tech-nique ONAS IV, en Tunisie, dont le bureaud’étude IGIP est titulaire, le CNFME a conçuet réalise 2 cursus de formation pour des personnels de l’Office National de l’Assainis-sement (ONAS). Ces cursus de formation por-tent sur les métiers ”Responsable de stationd’épuration” et ”Technicien de maintenanceélectrique”. Ces 2 cursus ont permis de réali-ser 20 sessions de formation en Tunisie endéfinissant des contenus de formation trèsappliqués aux missions assurées.Le CNFME, en partenariat avec le bureaud’étude marocain ADI, a engagé en 2013l’élaboration des référentiels de conception etde dimensionnement des ouvrages d’assai-nissement liquide. Ces manuels auront pourvocation de servir de référence à l’ONEE (Maroc) pour ses projets de réseaux d’assai-nissement, d’hydrologie urbaine, de stationsde pompage et de stations d’épuration parboues activées, lagunages et lits bactériens.Le CNFME a poursuivi ses actions en Répu-blique Démocratique du Congo (RDC) parl’élaboration d’un plan de formation quin-quennal prenant en compte les besoins derenforcement de capacités du personnel destructures telles que la REGIDESO, la Directiond’Assainissement (DAS), le Service Nationald’Hydraulique Rurale (SNHR) et le Comité Na-tional d’Action de l’Eau et d’Assainissement(CNAEA). Par ailleurs, dans le cadre du Projetd’Alimentation en Eau Potable en Milieu Ur-bain, la Cellule d’Exécution des Projets - Eaude la REGIDESO avec le soutien financier de laBanque Mondiale, a confié à l’OIEau le soind’élaborer et d’animer un séminaire de forma-tion dédié à la planification des projets dansle domaine de l’eau potable. De plus, leCNFME initie en fin 2013 le projet d’assis-tance à la maîtrise d'ouvrage pour l'acquisi-tion d'équipements pour les centres de forma-tion de la REGIDESO de Kinshasa et Lubum-bashi.La coopération suisse, présente sur le terri-toire de la province de Kasserine en Tunisie, asollicité l'OIEau pour réaliser une formation àl'outil de modélisation de réseau ”EPANET”.

Signature du ”Memorandum of Understanding” entre l’OIEau et Rand Water

Vue de la plate-forme pédagogique”Réseau d’assainissement” de l’IEA à l’ONEE (Maroc)

Visites de site à Haïti

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Le Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau - CNFME

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Moyens et investissementsAprès la construction des nouveaux locaux deLa Souterraine inaugurés en 2011, une pausea été faite en matière d’investissement. En 2013, un espace pédagogique dédié àl’installation d’une plate-forme d’électricité etautomatismes a été aménagé sur le site de LaSouterraine (investissement de 60 k€). Denombreux autres équipements ont été mo-dernisés complétés pour un montant d’inves-tissement total de 70 k€.Les démarches ont été entreprises en vued’acquérir une parcelle de 2600 m2 en conti-nuité du terrain du CNFME à La Souterraine.Cette acquisition foncière constituera une ré-serve pour y construire de futures plates-formes.Un projet d’extension sur Limoges, corres-pondant essentiellement à la construction desalles de cours, en synergie avec l’extensiondu CNIDE, est en cours de définition en cettefin 2013 pour une réalisation programmée en2014-2015.

Promotion de l’offre de formationLes catalogues de formation pour l’année2014 ont été diffusés début septembre. Ils’agit du catalogue ”Eau”, qui s’enrichit denouveaux stages, mais aussi du catalogue”Eau dans l’Industrie”, du catalogue ”Eau, Irrigation et Agriculture” et du catalogue ”Déchets, Environnement et DéveloppementDurable”.Le CNFME a multiplié ses démarches com-merciales auprès des DRH par une participa-tion à des salons spécialisés en 2013 :l Carrefour des gestions locales de l’eau

à Rennes, en janvier,l SIVAL à Angers, en janvier,l Les eaux pluviales à Douai, en mars,l Préventica à Lille, en mai,l ANTS à Bourges, en mai,l Aquaterritorial à Mulhouse,

en septembre,l Assises nationales de l’ANC à Amiens,

en octobre,l CNATP à Talmont-Saint-Hilaire,

en novembre.

Enfin, pour l’activité de formation, les accordsde partenariat avec Véolia et GDF Suez ontété reconduits. Un partenariat rapproché s’est confirmé en2013 avec l’Agence de l’Eau Adour-Garonnesur les thématiques de bonnes pratiques del’alimentation en eau potable, des prélève-ments en cours d’eau, du traitement des eauxusées en Palestine.

EAU - IRRIGATION & AGRICULTURE

CNFME - Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

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Assises nationales de l’ANC à Amiens

SIVAL à Angers

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre National d'Information et de Documentation sur l’Eau - CNIDE

CNIDE - CNIDE - CNIDE

Depuis juin 2013, avec le départ de M. Dominique Preux, Directeur depuis2001, qui a fait valoir ses droits à la re-traite, un Comité de Direction assure lacoordination du CNIDE. Il est constituéde 3 Directeurs- Adjoints : Mme Stépha-nie LARONDE, M. Marc-Yvan LAROYE etM. Dimitri MEUNIER.Le CNIDE a vu son activité augmentertrès sensiblement par rapport à 2012, à4,6 M€ de chiffre d’affaires. Une partiede son activité statutaire bénéficie dusoutien de l’ONEMA, dans le cadre de lanouvelle Convention Pluriannuelled’Objectifs 2013-2015.La normalisation des échanges de donnéesLe CNIDE aide les acteurs de l’eau à optimiserles coûts de traitement, de stockage et de dif-fusion des données sur l’eau au niveau local,national et européen.Observatoire de l’Eau en Bretagne

Le CNIDE participe au dévelop-pement du système régional desindicateurs d’évaluation des dis-

positifs de collecte des eaux superficielles etcontinentales, des eaux souterraines et deseaux côtières. Ce système s’appuie sur les don-nées diffusées par le Système d’Information surl’Eau (SIE) pour les traiter et les valoriser sousforme d’indicateurs. www.observatoire-eau-bretagne.fr

Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau - SANDRE

Avec le soutien financier del’ONEMA, le CNIDE assure le Se-crétariat Technique Permanent duSANDRE.

Selon le Schéma National des Données surl’Eau (SNDE), approuvé par l’arrêté du 26 juillet2010, le SANDRE établit, tient à jour et diffuseles référentiels nationaux liés à l’eau. En 2013, le site SANDRE enregistre plus de 700.000 visites. 40.000 conformités positivesde fichiers échangés ont été délivrées depuisdébut 2013 contre 13.000 en 2012. Le nom-bre de spécifications SANDRE a encore aug-menté comparé à 2012 ; plus de 14 spécifica-tions ont été publiées sur le site SANDRE. En2013, elles portent notamment sur les pro-grammes de mesure, la quantité et de la qua-lité des eaux souterraines, le référentiel d’ap-

pellation taxonomique, l’information sur lacontinuité écologique, la nature et le pay-sage… L’ensemble couvre désormais les 5 domaines de l’eau toutes catégories d’eauconfondues. Le site SANDRE enregistre une forte progres-sion de certains jeux de données. Pour les êtresvivants dans l’eau, 24.000 éléments ont étécodés en 2013 contre 7.000 il y a 4 ans. Lacertification ISO 9001 des activités principalesdu SANDRE a été renouvelée. L’implication en-tière des acteurs de l’eau, dont particulière-ment les partenaires cités dans le SNDE, garan-tit aussi le bon fonctionnement du dispositif.Citons à titre d’exemple, l’utilisation significa-tive du scénario d’échange SANDRE EDILABOpar l’essentiel des commanditaires et des pres-tataires impliqués dans la programmation desanalyses de physicochimie et de leur réalisa-tion. C’est notamment pour cette raison que lafeuille Excel de saisie EDILABO a été publiéesur le site SANDRE ; les laboratoires peuventtransmettre leurs résultats d’analyses sans de-mande préalable. www.sandre.eaufrance.fr

Système d’Evaluation de l’Etatdes Eaux (SEEE)Le CNIDE collabore à l’intégration et à la va-lidation des données introduites dans leSEEE. Ce travail contribue fortement à l’amé-lioration de la qualité des données). INSPIRE / WISELa Directive européenne 2007/2/CE du 14 mars 2007, dite Directive INSPIRE, vise àétablir une infrastructure de données spa-tiales dans l’Union Européenne. Le CNIDE a contribué à la rédaction des spé-cifications techniques permettant la diffusionet le partage de données de suivi environne-mentale. Il assure l’adaptation des modèlesSANDRE à la directive. Le CNIDE appuie laCommission Européenne pour la mise enplace du Système d’Information Européen surl’Eau (WISE). Par ailleurs, le CNIDE contribueà la validation des futurs standards d’échangede données environnementales définis parl’Open Geospatial Consortium (OGC).

La gestion et valorisation des donnéesLe CNIDE collabore aux banques nationalesdu Système National d’Information sur l’Eau(SIE) et aux rapportages européens, dans lesdomaines : l des données sur la qualité des cours

d’eau et des plans d’eau, l du rapportage de la Directive Nitrates, l des données ”pressions”, …Cet appui consiste à collecter les données, lesgérer, les analyser ou les interpréter, et à aiderles utilisateurs en les formant aux outils(banque Naïades). Le CNIDE a participé à la mise en place dusite www.data.eaufrance.fr, fruit de lacoopération entre l'ONEMA, le BRGM etl'OIEau. Ce site offre un accès libre aux don-nées sur l'eau, les milieux aquatiques et leursusages, publiées sur les sites de la toile Eau-france. Le CNIDE assure aussi la mise à dis-position des données relatives aux zonesconchylicoles en lien avec le Ministère chargéde la Pêche.

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Le Centre National d'Information et de Documentation sur l’Eau - CNIDE

CNIDE - CNIDE - CNIDE

Système documentairefrançais et accès aux documents techniqueset scientifiques sur l’eauLe CNIDE anime un réseau des centres docu-mentaires qui regroupe l’ONEMA, lesAgences de l’Eau et les établissements pu-blics de recherche (Irstea, Brgm, Ifremer, Ineriset Inra), les Offices de l’Eau de la Martiniqueet de la Réunion, les pôles relais zones hu-mides : au total 19 Organismes. Il assure lelien avec les organismes professionnels de ladocumentation et de l’information : ADBS etGFII. Il a organisé le séminaire professionnel,en octobre, des documentalistes des orga-nismes partenaires à Orléans.Ce réseau contribue au portail documentaire”les documents sur l’eau” ouvert en 2009,qui donne accès aux documents produits enFrance, en s’appuyant sur la technologie desarchives ouvertes. Ce portail alimente à sontour le portail ”environnement” qui résulte duGrenelle de l’Environnement. En 2013, leCNIDE a mis en place un service de traite-ment bibliométrique interactif, permettantaux utilisateurs d'obtenir des indicateurs sta-tistiques sur les notices documentaires duportail (ex. : nombre de publications parcontributeur et par année), dans un premiertemps en accès réservé aux contributeurs.L'interface de recherche a également été amé-liorée par la mise en place de systèmes d'aideà la recherche basés sur le Thésaurus Eau©.

EAUDOCL’OIEau a poursuivi l’alimentation de sa baseEAUDOC, principalement avec des documentsinternationaux portant sur la gestion intégréede la ressource et la gouvernance des servicesd’eau potable et d’assainissement. www.oieau.org/documentationLa diffusion d’informationLe CNIDE diffuse à des communautés d’utili-sateurs des informations sélectionnées surdes thèmes ciblés. l Eau dans la Ville s’adresse aux respon-sables de services publics d’eau et d’assainis-sement. Il comporte un site internet, intégrantun guide des services, des avis d'experts et undispositif de réponses aux questions desabonnés, ainsi qu'une lettre électronique.www.eaudanslaville.fr

l L’OIEau anime le réseau des responsablesdes SDAGE, des SAGE, des contrats de baie,de nappe et de rivière. En 2013, pour favori-ser la participation des acteurs impliquésdans les SAGE et les contrats de milieux (ani-mateurs/animatrices, chargé(e)s de mission,membres de Commission Locale de l’Eau,membres de syndicat, d’Etablissements Pu-blics Territoriaux de Bassins, etc.), le CNIDE aréalisé des interviews centrées sur les activi-tés et les missions des professionnels œu-vrant pour la gestion de l’eau. Ces témoi-gnages sont publiés régulièrement dans unelettre d’information.www.gesteau.eaufrance.fr

l Le CNIDE recense les unités de rechercheprivées et publiques, les organismes, les pro-jets, programmes et structures collectives derecherche en France dans le domaine de l'eauet des milieux aquatiques. En 2013, leCNIDE a actualisé la synthèse du panoramades acteurs de la recherche et développementdans le domaine particulier de l’eau et desmilieux aquatiques en France (nombre d’em-plois dans la R&D, nombre d’unités de re-cherche, d’organismes…).

l La lettre électronique ”AQUAVEILLE”est une veille hebdomadaire sur l’actualité del’eau, diffusée sur abonnement. Une versionspécifique, la Lettre hebdomadaire de veilleEau et Milieux AQuatiques (LEMAQ), est réa-lisée, en collaboration avec l’Irstea, avec unaccent mis sur l’actualité française des milieuxaquatiques.

”EaudanslaVille” comme ”AQUAVEILLE”ont connu une hausse modérée des abonne-ments en 2013.Synthèses et travaux documentaires

En parallèle, leCNIDE a organiséavec AgroParis-Tech, la productionde synthèses surdes sujets d’actua-lité de l’eau et leCNIDE a rédigédes documents pé-dagogiques et desétats de l’art, enpartenariat avec

l’ONEMA et le Ministère chargé de l’Environ-nement, sur les programmes de surveillancedes milieux aquatiques et des eaux souter-raines ; les perturbateurs endocriniens dansles milieux aquatiques ; la présence de subs-tances médicamenteuses dans les milieuxaquatiques. Le CNIDE a également rédigé plusieurs arti-cles pour l’ouvrage sur les pollutions diffusesde la collection ”Comprendre pour agir”. Par ailleurs, le CNIDE a réalisé une étude surles diagnostics territoriaux socio-écono-miques et a présenté les résultats au cours deplusieurs événements dont le séminaire Poll-Diff’Eau 2013. En 2013, le CNIDE a réalisé une cartographieeuropéenne des acteurs principaux de la re-cherche dans le domaine de l’eau et des mi-lieux aquatiques sur 12 pays de l’Union Euro-péenne.

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Le Centre National d'Information et de Documentation sur l’Eau - CNIDE

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Appui à l’organisationdes programmes de recherche et du transfert des résultatsLe CNIDE participe au groupe européen dé-dié à l’Interface entre la Science et la Politique(SPI), coordonné par la DG Environnement etl’ONEMA, pour confronter l’état de l’art de larecherche et les besoins de la société. Il collabore également au projet ”WATEUR”,lié au ”Water Challenges for a ChangingWorld” (Water JPI - (Joined Program Initia-tive)).Il capitalise également au niveau européen denouvelles compétences en terme de transfertde l’innovation et a été engagé en 2013 surplusieurs projets liés aux interfaces entresciences, politiques, usagers et marchés : l IWRM-Net SCP (Scientific Coordination

Project) assure la continuité et la lisibilitédes projets financés précédemment dansle cadre d’IWRM-Net .

l les projets Water RtoM (Life+) et WaterDiss (7ème PCRD) qui ont permisd’expérimenter des méthodes de trans-fert des résultats de la recherche et d’enformaliser les bonnes pratiques :

Le projet Water RtoM, financé par LIFE+ (2010-2013), propose un service,une stratégie et des outils

permettant d’évaluer les résultats de la re-cherche appliquée et d’accélérer le transfertvers les utilisateurs finaux. La stratégie deWater RtoM a été un succès pour 12 résultatsde recherche qui ont mobilisé l’intérêt desprofessionnels.

Les partenaires du projet WaterDiss2.0 ont égale-ment travaillé avec un grand

nombre de bénéficiaires de financement eu-ropéens et ont testé de nouvelles stratégiesde transfert visant principalement les projetsde gestion de la ressource en eau. La confé-rence finale du 2 et 3 décembre 2013 a pré-senté l’ensemble des travaux menés et des ré-sultats obtenus.

l WaterPiPP : suite à l’appel ”site inno-vation” de la Commission Européenne,le CNIDE assure la coordination du projet”WaterPiPP” qui débutera en janvier 2014et portera sur les procédures de marchéspublics liées à l’innovation dans le cadrede l’eau.

La Communauté Euro-péenne de l’Eau (EWC)animée par le CNIDE est le

forum commun de plusieurs de ces projets etcontinue d’étendre ses membres au-delà dumonde des chercheurs.Pilotage de projetet expertise thématiquepour l’application desDirectives européenneset les rapportages La Direction Générale Environnement(DGENV) de la Commission Européenne appuie les Etats-Membres en favorisant lastructuration et le partage des connaissancesdans le cadre des Programmes de Mesures dela DCE. Elle a passé un contrat de service à l’OIEau,associé à 10 partenaires, pour assurer le suivides ”mesures naturelles de rétention d’eau”ou ”Natural Water Retention Measures(NWRM)”.

Le CNIDE, conjointementavec l’Agence autrichiennede l’Environnement (UBA), aété choisi pour assister du-

rant 13 mois, la DGENV de la Commission Eu-ropéenne dans le travail de modernisation dusystème d’information, en commençant par lathématique liée à la Directive ERU. Le conceptde SIIF (Structured Implementation and Infor-mation Framework - Cadre structuré de miseen œuvre et d’information) est choisi et lanote de concept réalisée permettra la défini-tion et la planification des actions nécessairespour sa mise en œuvre.

Le CNIDE participe au Centre Thématique”Eau” de l’Agence Européenne de l’Environ-nement au sein d’un consortium de 18 parte-naires conduit par UFZ pour 4 années. En cequi concerne les eaux continentales, leCNIDE en tant que « key expert » assure le pi-lotage des travaux sur les émissions pol-luantes, et devient expert référent pour le mo-nitoring, l’application de la Directive INSPIREet le déploiement des SIIFs (Structured Implé-mentation and Information Framework).

Ma Cons’eau Grâce à un système de géolocalisation, cette applica-tion gratuite créée par le CNIDE, permet depuis les té-léphones intelligents (smartphones) :l d’évaluer la consommation d’eau d’un foyer, en

fonction de sa composition et de ses équipements,l d’estimer le coût de la facture d’eau grâce aux in-

formations issues de l’Observatoire National desServices d’Eau et d’Assainissement.

Cette application est disponible gratuitement pour lestéléphones iOS depuis la plate-forme App Store :www.apple.com/fr/iphone-5s/app-store

WaterDiss

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre National d'Information et de Documentation sur l’Eau - CNIDE

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Assistance aux collectivités et opérateurs

Le CNIDE a apporté un appui technique à laDREAL et à l’Office de l’Eau de la Martiniquepour la consultation du public et des parte-naires institutionnels dans le cadre de la révi-sion du SDAGE. Le Comité de Bassin de la Martinique, sou-cieux de recueillir l’avis de la population, adéveloppé une stratégie de consultationinnovante en mixant les outils classiques, telsque site internet et questionnaires, à la mobi-lisation ”d’ambassadeurs bleus” et la réalisa-tion de réunions publiques et d’un séminairedes acteurs de l’eau. L’OIEau a assisté le Comité de Bassin pourélaborer le questionnaire, organiser et animerles rencontres avec la population et lesacteurs. Il a analysé le déroulement de laconsultation pour en tirer les enseignementset donner des pistes d’amélioration future.Le CNIDE assiste également des collec-tivités locales et des entreprises dansleur rôle de maître d’ouvrage pour ladéfinition, la consultation et l’encadre-ment des prestataires d’études tech-niques ou de maîtrise d’œuvre. Parexemples :l Pour le SYMIVA (Syndicat Mixte de Vassi-

vière), le CNIDE synthétisera les étudestechniques réalisées sur l’assainissementdes communes périphériques du Lac deVassivière afin de définir un plan d’actionstratégique pluriannuel de la gestion descollectes et des traitements dans le cadrede la protection optimale de la massed’eau et la sécurisation des activités tou-ristiques associées au lac ;

l Pour ”Phareview”, société privée haï-tienne d’embouteillage d’eau de sourcede très bonne qualité, le CNIDE assumela recherche des prestataires et leur enca-drement pour la réalisation d’une étuded’impact et d’une étude éco-systémiquedes captages et de la future usine d’em-bouteillage ;

l Pour la Commune de la Porcherie, leCNIDE assure l’intégralité d’une missiond’Assistance à Maîtrise d’ouvrage en ac-compagnant cette collectivité rurale pourle suivi des bureaux d’études réalisant lediagnostic et le schéma directeur de sesinstallations de production, d’adductionet de distribution d’eau potable.

Le CNIDE effectue également lesétudes stratégiques pour l’orientationdes choix d’actions opérationnelles ou l’optimisation des services d’eau etd’assainissement lors de regroupe-ments de compétences (Communautéd’Agglomération de Perpignan, Pays deLandernau).L’analyse des bilans, les confrontations desbesoins et des moyens, l’évaluation desimpacts techniques et financiers, y comprissur les prix de l’eau, font partie des assis-tances développées au sein du CNIDE etutiles lors de l’extension de périmètre d’inter-communalité.

Enfin dans le cadre de la Convention Plurian-nuelle d’Objectifs de l’ONEMA le CNIDEpoursuit l’approfondissement des connais-sances sur l’Assainissement Non Collectif parune approche de jugement environnementaldes dispositifs et par la mise en évidence dessources de données mobilisables pour unemeilleure qualification des services SPANC. Il mène également une approche prospectivepour mieux intégrer les indicateurs de ser-vices ”Eau” dans les processus décisionnels etstratégiques des opérateurs. En effet, à lasuite de la publication du rapport du mairesur les services, il est constaté que les indica-teurs sont insuffisamment utilisés au niveaudécisionnel, managérial et opérationnel parles services d’EPA. Pour donner un sens nou-veau et complémentaire à la simple ”obliga-tion réglementaire de rapportage”, il estnécessaire de réaliser un ensemble pédago-gique et cohérent de guides et de recomman-dations sur l’utilisation des indicateurs dans lecadre de la gestion opérationnelle.

Référentiel Technique National du secteur de l’eau potableet de l’assainissement en Haïti

Le 22 octobre 2013, le CNIDE a remis à laDirection Nationale de l’Eau Potable et del’Assainissement d’Haïti (DINEPA), en pré-sence des plus hautes autorités nationales,le Référentiel Technique National de l’eaupotable et de l’assainissement d’Haïti, issude deux années de travail financées parl’UNICEF. Ce référentiel a une vocation réglementaire etde régulation et regroupe plus de 110 docu-ments pour environ 3.000 pages, détaillantun ensemble de prescriptions, de guides et demodèles techniques. Il s’applique aux réalisa-tions futures, supporte le renforcement descapacités sectorielles et permet l’harmonisa-tion des infrastructures jusqu’alors très hété-rogènes et peu pérennes. Tous les documents sont créés de façon à êtreadaptés totalement aux capacités actuelles etprévisionnelles d’Haïti et ont impliqué lamobilisation de très nombreux acteurs secto-riels dans un processus collaboratif innovantet efficace. Ce Référentiel National, salué par l’ensembledes institutions nationales et des acteurs,fera l’objet d’une large diffusion et d’un suivien 2014. Le CNIDE poursuit également ses actions etconsultations en Haïti pour promouvoir lanécessité d’organiser la formation sectorielleafin entre d’assurer la diffusion et l’applica-tion des bonnes pratiques techniques portéespar le Référentiel.

Office De l’Eau Martinique

Rapport d'Activités 2013

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L’Unité Technique du SEMIDECréation de Systèmes d’informationpartagée sur l’Eau en Méditerranée Suite à la demande, formulée lors de laConférence Ministérielle sur l’Eau pour laMéditerranée fin 2008 en Jordanie, de dispo-ser de données, statistiques et indicateurscomparables et organisés à l’échelle natio-nale, le SEMIDE et les pays méditerranéensont travaillé conjointement à la définitiond’un projet ambitieux de renforcement desSystèmes Nationaux d’Information sur l’Eauen Méditerranée. En concertation avec le Secrétariat de l’Unionpour la Méditerranée (UpM), le Plan d’Actionpour la Méditerranée, l’Agence Européennepour l’Environnement et la Ligue Arabe, ladescription du projet a été finalisée et présen-tée au Secrétariat en vue d’une labellisationpar les 43 Pays-Membres de l’UpM. Ce projetcomporte :l Un volet régional, visant à fournir des

guides, des outils, du renforcement decapacités, l’échange d’expériences et ladémonstration de flux de données pourdes actions de rapportage international,notamment pour la Stratégie de Dévelop-pement Durable en Méditerranée, ladépollution de la Méditerranée (Medpol),et la stratégie de l’Eau des pays arabes.Ce volet est ouvert à l’ensemble des paysde l’Union pour la Méditerranée et estbasé sur les standards Européens (SEIS,WISE, INSPIRE), les standards des NationsUnies (comptabilité économique et envi-ronnementale de l’eau) et internationaux ;

l Un volet national, qui représente prèsde 85 % du budget pour le renforcementles Systèmes Nationaux d’Information surl’Eau (SNIE) dans les quatre premiers payspilotes (Maroc, Tunisie, Jordanie et Liban).

L’intérêt suscité par le projet a conduit les par-tenaires à lancer des premières actions avantmême la labellisation par l’UpM. Ainsi lesphases préliminaires de définition des SNIE ontdémarré au Maroc et en Jordanie, et une pre-mière mise en œuvre est en cours en Tunisie. Sur le plan régional une analyse des indica-teurs nécessaires à la gestion intégrée desressources en eau a été conduite en partena-riat avec le Plan Bleu et le soutien del’ONEMA. Au cours de la préparation du dossier, une inté-gration avec le projet de Livre Blanc sur l’eauen Méditerranée, initié par l’Institut Méditerra-néen de l’Eau, s’est mise en place. La demandeofficielle de labellisation a été présentéeconjointement par l'OIEau et l'IME, en partena-riat avec le SEMIDE et les institutions partiesprenantes au projet dans le cadre d’un proces-sus plus large de plate-forme méditerranéennede connaissances sur l’eau.Réseau de connaissances sur la gestiondes ressources en eau en MéditerranéeMalgré les nombreux projets de démonstra-tion mis en œuvre dans les pays du Sud de laMéditerranée, la gestion de l’eau reste biensouvent sectorielle. Afin de mieux partager les expériences etd’accompagner les acteurs locaux, l’UnionInternationale de Conservation de la Nature(IUCN) en association avec le SEMIDE, leCEDARE et des ONG nationales au Maroc, enEgypte, Jordanie et Palestine, ont lancé le pro-jet R-KNOW ”réseau régional de connais-sances sur l’eau” avec un cofinancement de laCommission Européenne dans le cadre de laPolitique de voisinage de l’UE. Quatre thèmes ont été sélectionnés pourstructurer les travaux en sous-réseaux théma-tiques pour les 3 ans du projet : gouvernance,nexus énergie-alimentation-eau, technolo-gies durables, eau et changement climatique. www.semide.net

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Le Centre International pour l'Administration de l'Eau - AQUACOOPE

AQUACOOPE - AQUACOOPE

L'activité internationale de laDCI a été particulièrementintense en 2013 avec lapoursuite des projets enga-gés l'année précédente et lamise en place de nouvellesactions. Les projets de jumelage insti-tutionnels financés par l'UE y ont pris une part impor-tante : au total 8 jumelages,dont 3 jumelages en leaderpour la Turquie et la Croatieportant sur l'application desdirectives européennes(DCE, inondations et Eauxde baignades). Les projets de coopérationinstitutionnelle soutenus parles Agences de l'Eau se sontdéveloppés en Afrique, Asiedu Sud-Est, Chine, et Amé-rique Latine. Les activités se sont pour-suivies en Afrique, que cesoit en appui aux grands bas-sins transfrontières avecl'AFD et la Facilité Eau del'UE, ou des actions de for-mation pour les servicesd'eau et d'assainissement. Le projet de renforcementdes capacités d'administra-tion des données sur l'eau enAsie Centrale soutenu par leFFEM s'est terminé avec desperspectives intéressantesde poursuite des activitésdans cette région, aussi biensur le développement desSystèmes d'Information surl'Eau que sur la mise en placed'une gestion de bassin. L'activité régionale a reprisen Méditerranée, avec desprojets portant sur les SIE,la gestion des déchets, lelancement du Réseau desCentres de Formation, quiont reçu le soutien de la mé-tropole Nice Cote d'Azur, duConseil Régional IdF et del'Europe. En tant que SecrétariatTechnique Permanent duRIOB, l'OIEau a organisél'AG Mondiale du Réseau auBrésil en août, ainsi que laConférence annuelle del'Euro-RIOB en Bulgarie aumois de novembre. Certaines de ces activitésstatutaires sont soutenuespar l'ONEMA dans le cadre dela Convention Pluriannuelled'Objectifs 2013-2015. Séminaire Indicateur Plan Bleu / SEMIDE

au secrétariat de l’UpM - Barcelone - septembre 2013

SEMIDEE M W I SE M W I S

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre International pour l'Administration de l'Eau - AQUACOOPE

AQUACOOPE - AQUACOOPE

Le Réseau International des Organismes de Bassin - RIOB

La 9ème Assemblée Générale du RéseauInternational des Organismes de Bassin,dont l’OIEau assure le Secrétariat TechniquePermanent, s'est tenue à Fortaleza au Brésildu 13 au 15 août 2013, à l’invitation del’Agence Nationale de l’Eau (ANA) et du Réseau Brésilien des Organismes de Bassin(REBOB). Les 319 Délégués, venus de 49 Paysont pu en particulier échanger autour de cinqtables rondes thématiques :l la gestion des ressources en eau doit être

un des Objectifs du Développement Dura-ble post 2015 ;

l l’adaptation aux effets du changement climatique et la prévention des phéno-mènes extrêmes d’inondations et desécheresses ;

l les cadres institutionnels d’interventiondes Organismes de Bassin ; la participa-tion des pouvoirs locaux, des usagers del’eau et du public, rôle des Comités deBassin ;

l la gestion des fleuves, des lacs et desaquifères transfrontaliers ;

l le financement de la gestion de l’eau etdes organismes de bassin.

Le concept du ”PasseportBleu de citoyen de bas-sin”, élaboré avec le Secréta-riat International de l’Eau(SIE), a par ailleurs été lancé àFortaleza. La Déclaration deFortaleza et les Résolutions finales sont disponibles enligne.Le RIOB a également orga-nisé la 11ème Conférence

du groupe EURO- RIOB sur l’applicationactuelle et future de la Directive-Cadre euro-péenne sur l’Eau, qui s’est tenue à Plovdiv enBulgarie les 13, 14 et 15 novembre 2013 àl’invitation du gouvernement bulgare.Un atelier technique sur le monitoring s’esttenu à cette occasion avec l’appui del’ONEMA.

Le RIOB a participé aux réunions du SCG(Groupe de Coordination Stratégique) de laDCE.Il a également proposé à la Commission Euro-péenne de lui faire remonter les expériencesconcrètes des bassins sur le terrain dans le ca-dre d’un véritable Réseau des Autorités deDistricts Européens. Des contacts ont été prisen ce sens avec les Autorités irlandaises à Dublin en décembre 2013.Le RIOB a notamment participé :l à la Conférence Euro-Asie ”3rd Internatio-

nal Congress of Environment” du 26 au28 septembre à Xi’an (China) ;

l au Sommet Mondial de l’Eau du 9 au 11 octobre à Budapest (Hongrie) ;

l à la 2ème réunion des Initiatives sur la Gou-vernance de l’Eau de l’OCDE, du 7 au 8 novembre 2013 à Paris ;

l à la clôture de l’année internationale de lacoopération (UN-Water) les 5 et 6 décem-bre à Mexico

l au Séminaire sur la coopération transfron-talière organisé par le Conseil Mondial del’Eau le 11 décembre 2013 à Strasbourg.

Le RIOB anime avec l’UNECE (CEE-ONU) laPlate-forme sur l’eau et l’adaptation au chan-gement climatique dans les bassins transfron-taliers. Le RIOB a ainsi participé à trois réu-nions de ce groupe en février, juin et décem-bre à Genève. Le RIOB a signé avec International River-Foundation, International Commission for theProtection of the Danube, The Global Envi-ronment Facilty, International Waters-Lear-ning Exchange and Research Network (IW-LEARN), The Nature Conservancy et The GreatRivers Partnership un Memorandum of Un-derstanding relatif à la GIRE par bassin.

Le ”Manuel de laGestion Intégréedes Ressources enEau dans les Bas-sins des Fleu ves,des Lacs et desAquifères Trans -frontaliers” élaborépar le RIOB, le Parte-nariat Mondial de

l’Eau (GWP) et leurs partenaires (ainsi que lepremier manuel sur la GIRE) continue à êtrelargement diffusé et a été traduit en espa-gnol, en arabe et en chinois.

Le ”Pacte mondialpour une meilleuregestion des bas-sins” initié par leRIOB en mars 2012,a été signé à ce jourpar 128 Organismes. Le RIOB met en œu-vre le projet de Déve-loppement des capa-

cités de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV)pour la mise en œuvre des actions prioritairesde son Plan Stratégique 2010 - 2014, sur fi-nancement de l’Union Européenne. La ”Lettre du Réseau” est publiée en troislangues : 12 000 exemplaires en Français,11.000 exemplaires en Anglais, 3.200 exem-plaires en Espagnol et une version électro-nique Russe accessible sur le site du RIOB : www.riob.org

L’AG mondiale du RIOB - Fortaleza © OIEau - C.Runel

MANUEL SUR LA GESTION INTÉGRÉEDES RESSOURCES EN EAU

DANS LES BASSINS DES FLEUVES,DES LACS ET DES AQUIFÈRES

TRANSFRONTALIERS

Mars 2012

L’AG mondiale du RIOB - Fortaleza © OIEau - C.Runel

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Nous, représentants d’organismes de bassin de fleuves, de lacs ou d’aquifères, de différentes parties du monde, adhérons au présent ”PacteMondial pour une meilleure gestion des bassins”, en vue de dévelop-per la gestion intégrée et solidaire des ressources en eau, à l’échelle desbassins nationaux, régionaux et transfrontaliers et répondre aux défis quedoit affronter notre planète.

En effet, nous devons atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Dévelop-pement, assurer une ”croissance verte” et faire face aux changements globaux liés à l’augmentation rapide de la population mondiale, aux migra-tions, à l’urbanisation croissante, au changement climatique, etc.

Nos efforts doivent en effet permettre à la fois de lutter contre les catas-trophes naturelles, de satisfaire de façon fiable les besoins des populationsurbaines et rurales en eau potable, d’améliorer l’hygiène et la santé et pré-venir des épidémies, d’assurer la suffisance agroalimentaire, de développerl’industrie, la production énergétique, le transport par voie d’eau, le tou-risme et les loisirs, de prévenir et de combattre les pollutions de toutesnatures, de préserver les écosystèmes aquatiques, soutenir la productionpiscicole, et de façon plus générale préserver la biodiversité des milieuxliés à l’eau.

Tous ces enjeux ne peuvent plus être abordés de façon sectorielle ou loca-lisée, ni séparément les uns des autres. La recherche de solutions doit aucontraire associer tous les acteurs dans une approche intégrée et solidaireorganisée de façon concertée à l’échelle des unités hydrographiques etvisant une utilisation durable des ressources en eau.

PARTIE 1 :DÉCLARATION PRÉALABLE

Par notre adhésion à ce Pacte, nous reconnaissons :

� Qu’il est impératif d’introduire et/ou de renforcer en permanence lesformes nouvelles de gouvernance des ressources en eau recomman-dées, d’ores et déjà, à Dublin (1991), Rio (1992), Paris (1998), La Haye(2000), Johannesburg (2002), Kyoto (2003), Mexico (2006) et Istan-bul (2009), notamment ;

� Que les bassins des fleuves, des lacs et des aquifères sont les terri-toires appropriés pour l’organisation de la gestion solidaire des res-sources en eau, des écosystèmes aquatiques et de toutes les activitésliées à l’eau ;

� Que les différents écosystèmes présents dans les bassins versants ontune grande importance tant pour la biodiversité que pour les servicesenvironnementaux rendus, notamment pour la régularisation des cycleshydrologiques et la prévention des risques, ainsi que pour l’épurationde pollutions ;

� Que les bassins des fleuves, lacs et aquifères transfrontaliers doiventfaire l’objet d’une attention toute particulière et être gérés en concerta-tion entre les Pays riverains ;

� Que la création et le renforcement d’organismes de bassin, sous lesformes les plus appropriées, et notamment de commissions internatio-nales, d’autorités ou autres organismes de bassin transfrontaliers, facilitent le dialogue, la coopération, l’échange d’information et la miseen œuvre des actions et projets communs, permettant de partager lesbénéfices, d’anticiper l’avenir et de prévenir des conflits potentielsentre les acteurs concernés ;

� Qu’il convient de renforcer l’intégration régionale en harmonisant lespolitiques et les législations et en mettant en œuvre des programmesrégionaux d’intérêt commun indispensables à l’amélioration de la gestion des ressources en eaux souterraines et superficielles à l’échelledes bassins ;

� Qu’il est nécessaire de créer ou de renforcer les financements dédiés àla gestion des ressources en eau et des milieux aquatiques et d’unefaçon générale du ”grand cycle” de l’eau ;

� Qu’il est utile d’élaborer ou de renforcer des cadres fédérateurs pourfaciliter les initiatives bi ou multi latérales dans ce domaine de la gestion de bassin.

� Que les acteurs de la société civile et les communautés loca les doiventêtre mieux associées et impliqués dans la gestion des bassins où ilsvivent ;

� Qu’il faut renforcer la coopération entre les organismes de bassin dumonde entier et de chaque région pour faciliter le transfert d’expé-riences et de savoir-faire sur les meilleures pratiques en matière degestion de bassin et leur adaptation dans différents contextes.

PARTIE 2 :ENGAGEMENTS DES ORGANISMES DE BASSIN

Reconnaissant le besoin d’actions urgentes, Nous, représentants des Orga-nismes signataires du présent ”Pacte Mondial pour une meilleure gestion des bassins”, exprimons notre volonté, en ce qui relève de noscompétences statutaires et dans la limite des moyens propres dont nousdisposons, de nous engager, au côté de nos gouvernements nationaux etdes institutions internationales, pour :

� agir pour améliorer la gouvernance de l’eau, faciliter la création d’orga-nismes de bassin là où ils n’existent pas encore, renforcer les orga-nismes existants, aider les autorités con cernées à procéder aux réfor -mes qui seraient utiles et à élaborer des politiques de gestion durablede l’eau et les programmes nécessaires à leur application concrète surle terrain,

� soutenir les processus de gestion durable, intégrée, solidaire et partici-pative des ressources en eau et des milieux organisée à l’échelle appro-priée des bassins locaux, nationaux ou transfrontaliers selon le cas,

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Pacte Mondial pour une meilleure gestion des bassins

La lettre du

Mars 2013 - n°21

www.riob.org

Fortaleza, au Brésil, accueillera la prochaine 9ème Assemblée Générale Mondiale

du Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB) du 12 au 16 août 2013.

Tous les trois ans, l’Assemblée Générale est l’occasion d’échanger entre repré-sentants des Organismes de Bassin du Monde entier, de mobiliser les réseauxrégionaux et de débattre sur les enjeux principaux de la gestion de l’eau.

Cinq Tables Rondes sont programmées :

� Les cadres Institutionnels d’intervention des Organismes de Bassin ;

� L’adaptation aux effets du changement climatique et la préventiondes phénomènes extrêmes d’inondations et de sécheresses ;

� La participation des pouvoirs locaux, des usagers de l’eau et du public, rôle des Comités de Bassin ;

� La gestion des fleuves, des lacs et des aquifères transfrontaliers ;

� Le financement de la gestion de l’eau et des Organismes de Bassin.

Une traduction simultanée sera assurée en anglais, en espagnol, en français eten portugais.

L’inscription à l’Assemblée Générale Mondiale du RIOB est gratuite.

L’ensemble des travaux est ouvert à tous les Organismes-Membres et Observa-teurs Permanents du RIOB, ainsi qu’à toutes les Administrations de l’eau et orga-nisations intéressées par la Gestion Intégrée des Ressources en Eau par bassinsversants dans le Monde, qui pourront venir y présenter une communication surleurs expériences concrètes de terrain.

Inscrivez-vous dès maintenant pour participer ! http://inscription-ag-riob-2013.riob.org

Une meilleure gestion de bassin pour faire face aux grands défis mondiaux

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre International pour l'Administration de l'Eau - AQUACOOPE

AQUACOOPE - AQUACOOPE

CROATIE Le 28ème Etat-Membre tire parti du programme européen des jumelages institutionnels avec 2 projets appuyés par l’OIEau !➤ Directive-Cadre sur l’Eau

et pollution par les substances dangereuses rejetées dans les milieux aquatiques

La France et l’Autriche ont mis en œuvre ce jumelage européen en 2012 et 2013 et ontappuyé avec succès les partenaires croatesdans :l l’inventaire des substances utilisées et

rejetées et de leur présence dans les eauxde surface, dans les nappes souterraineset dans les eaux marines,

l l’adaptation du réseau de surveillance àla problématique des substances dange-reuses,

l la mise en œuvre de nouveaux équipe-ments d’analyse performants, et notam-ment une enveloppe de 400.000 € d’in-vestissement mise à disposition par l’UE àtravers le projet,

l le renforcement des outils et procéduresd’assurance qualité, afin de garantir la fia-bilité et la représentativité des résultats. Le laboratoire national bénéficiant du ren-forcement de capacité a reçu son accrédita-tion durant le projet !

l l’amélioration de la gouvernance etexploitation des données et échangesentre les différents partenaires.

Au total, une quarantaine d’experts françaiset autrichiens sont intervenus : le Ministèrefrançais de l’Ecologie, du Développement Du-rable et de l’Energie (MEDDE), l’OIEau, l’Ins-titut National de l’Environnement et desRisques Industriels (INERIS), le LaboratoireNational de l’Environnement (LNE), le Bureaude Recherche Géologiques et Minières(BRGM), les Agences de l’Eau françaises, ainsique l’Agence autrichienne de l’Environne-ment (UBA) et le Ministère autrichien del’Agriculture, de l’Environnement, de la Forêtet de l’Eau. Les institutions croates partenaires et bénéfi-ciaires de ce projet ont été principalement leMinistère de l’Agriculture et la société desEaux Croates.La cérémonie de clôture a eu lieu dans laprestigieuse salle de la Chambre Croated’Economie le 5 juillet 2013, illustrant ainsi lepartenariat noué avec les parties intéresséesdans l’effort nécessaire à la réduction des re-jets de substances dangereuses.

➤ La Directive inondation Depuis février 2013 et pour une durée de 15mois, l’Autriche, la France et les Pays-Basmettent en œuvre en Croatie le jumelage eu-ropéen sur la Directive Inondation, plus parti-culièrement centré sur la cartographie durisque inondation sur 2 territoires prioritairespilotes : la Kupa dans le bassin versant de laMer Noire et le delta de la Neretva, fleuve del’Adriatique avec des caractéristiques d’inon-dation spécifiques. L’OIEau a la charge de la mise en œuvre duprogramme de formation, qui appuie la pré-paration du Plans de Gestion des RisquesInondation (PGRI) avec son programme demesures et l’analyse économique associée.Côté français, l’OIEau intervient pour lecompte du Ministère de l’Ecologie du Déve-loppement Durable et de l’Energie, avec l’ap-pui du Centre d'Études Techniques de l'Equi-pement (CETE) Méditerranée, futur CEREMA,qui a la charge en France d’appuyer lesDREAL pour cette planification.Adoptée en 2007, la Directive Inondation im-pose son calendrier, qui à terme sera synchro-nisé avec celui de la Directive-Cadre sur l’Eau,aux 4 pays participant au jumelage, ce quiprocure aux échanges une grande richesse etpermet à la Croatie d’ajuster ses pratiques aumeilleur niveau en bénéficiant des efforts dedéveloppement méthodologique des pays lesplus avancés.

KOSOVO Appui institutionnel au Ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire La France a participé à ce jumelage, lancé endécembre 2011, en tant que partenaire junioravec l'Italie. Le projet visait à renforcer la capacité du Ministère Kosovar de l'Environne-ment et de l'Aménagement du Territoire(PSEM) et des parties prenantes à appliquer età faire respecter la réglementation sur l’envi-ronnement, l'eau et la gestion des bassinsversants, la gestion des infrastructures hydrauliques, y compris des barrages, la ges-tion des déchets, la gestion et l’aménage-ment du territoire urbain, la protection de lanature et de la biodiversité. Des recommandations pour la mise en œuvrede la Directive-Cadre sur l’Eau et l'élaborationde Plans de Gestion de Bassin, la lutte contrela pollution, et le renforcement du Systèmed'Information sur l'Eau au Kosovo ont été élaborées conjointement par les experts fran-çais, italiens et kosovars et présentées lors dela conférence finale le 27 novembre 2013 àPristina.

TUNISIE REACH-CLP : un appui institutionnel en matière de gestion et de contrôledes produits chimiquesDepuis mars 2012, l’OIEau participe avecl’Agence autrichienne pour l‘environnement,l’INERIS et l’Agence suédoise des produitschimiques au projet de jumelage ”Appui ins-titutionnel en matière de gestion et decontrôle des produits chimiques en Tunisie”qui vise à promouvoir une industrie plus res-pectueuse de la santé et de l’environnementtout en renforçant sa compétitivité en prépa-rant le tissu industriel tunisien aux mutationsmanagériales, organisationnelles et technolo-giques liées à l’application des règlementseuropéens REACH (enregistrement, éva -luation et autorisation des substances chimiques) et CLP (classification et étiquetagedes substances et mélanges chimiques dan-gereux).L’OIEau participe au renforcement de l’assisejuridique, à l’établissement d’une infrastruc-ture institutionnelle et au renforcement descapacités d’intervention du Centre Techniquede la Chimie. Ce projet financé par l’UnionEuropéenne devrait se terminera en 2014.

JUMELAGESEUROPÉENS

Réunion de clôture du jumelage ”substances dangereuses”

Rapport d'Activités 2013

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TURQUIE Un engagement fort de l’OIEau pour la transposition de l’acquis communautaire en Turquie à travers 3 projets de jumelages institutionnels sur financement européen➤ Jumelage Monitoring

de la Directive-Cadre sur l’EauDepuis septembre 2011, les Pays-Bas, laFrance et l’Espagne mettent en œuvre ce jume-lage qui porte sur l’application de la Directive-Cadre et vise à appuyer le Ministère Turc desForêts et de l’Eau dans l’élaboration des plansde surveillance pour six bassins pilotes et d’unplan de surveillance national. Côté français,des experts du MEDDE, de l’Agence Seine-Nor-mandie, d’IRSTEA, de l’IFREMER et de l’OIEaucontribuent à ces travaux.Fin 2013, ont été finalisés le volet formationsur les différents éléments de qualité qui doi-vent être surveillés, afin d’évaluer l’état écolo-gique, ainsi que la définition de six pro-grammes de surveillance sur les bassinspilotes. M. Jean-François Donzier, STP du RIOB, aparticipé à un atelier de haut niveau qui s’esttenu en avril près d’Ankara, pour aider le Di-rection de l’Eau turque dans ses choix straté-giques en matière d’application de la DCE.La fin d’année 2013 a également été mar-quée par le voyage d’étude en France quiaura permis à une délégation de 22 représen-tants turcs de mieux connaître l’organisationinstitutionnelle et les aspects pratiques desplans de surveillance dans notre pays. La délégation a été accueillie au MEDDE, àl’ONEMA et à l’AESN et a effectué plusieursvisites de terrain (ONEMA, IFREMER). Ce pro-jet se terminera en mars 2014.

➤ Jumelage Directive InondationCe jumelage relatif au renforcement des capa-cités pour la mise en oeuvre de la directiveinondation vise à soutenir la Direction Géné-rale de la Gestion de l’Eau du Ministère desForêts et de l’Eau dans sa nouvelle mission decoordination avec l’appui des principales ins-titutions publiques Françaises et Roumainestravaillant sur cette directive dans leurs paysrespectifs : Direction Générale pour la Préven-tion des Risques du MEDDE, Centre d'EtudesTechniques de l'Equipement (CETE) Méditer-ranée future CEREMA, Autorité des Eaux Rou-maines et son Institut d’Hydrologie et de Ges-tion de l’Eau.Depuis août 2012, le projet œuvre au déve-loppement des principaux outils de structura-tion de la future politique inondation du paystel que prévu dans la directive européenne àsavoir : l La transposition de la Directive Inonda-

tion (DI) dans la législation turque etl’adaptation de l’organisation institution-nelle ;

l Un accompagnement méthodologique à lamise en œuvre pratique des 3 étapes depréparation d’un plan de gestion desrisques inondation sur le bassin pilote du”Batı Karadeniz” donnant sur la Mer Noire ;

l La préparation du Plan National de miseen œuvre de la Directive Inondation enintégrant l’analyse économique.

Les activités se poursuivront jusqu’en décem-bre 2014.

➤ Directive eaux de baignade

Depuis janvier 2013 et pour deux ans, lejumelage sur les eaux de baignade avec l'Ins-titut de Santé Publique turc est conduit parl'Office International de l'Eau pour lecompte du Ministère français des AffairesSociales et de la Santé en collaboration avecl’Institut Minoprio italien.Le projet de jumelage vise à mettre à jour lalégislation, réviser la classification des sitesde baignade, appuyer l’établissement de pro-fils, la gestion de la qualité des données, etles capacités techniques des laboratoires decontrôle, grâce à une expertise continue, desstages nationaux de formation et des ateliers,des visites d'étude en France et en Italie, etl’élaboration de guides d’application natio-nale.Les premiers résultats et la lettre d’informa-tion du projet sont disponibles sur le siteInternet dédié en anglais et turc :www.aquacoope.org/turkeybw

JUMELAGESEUROPÉENS

Kick-off meeting du jumelage ”eaux de baignade” - Ankara février 2013

Visite d'étude en France sur la classificationdes eaux de baignade - 11/2013

www.oieau.orgLe monde de l'eausur Internet

7.550.000 visiteursen 2013 !

Rapport d'Activités 2013

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FFEM-EECCA Renforcement des capacités d’administration des données pour l’évaluation et le suivi des ressources en eaux transfrontièresDéveloppé en col laboration avec le Secrétariatde la CE-ONU de la ”Convention sur la protec-tion et l’utilisation des cours d’eau transfron-tières et des lacs internationaux”, le projetFFEM-EECCA de ”Renforcement des capacitésd’administration des données pour l’évalua-tion et le suivi des ressources eaux transfron-tières des pays d’Europe Orientale, du Cau-case et d’Asie Centrale” s’est terminé avecsuccès en octobre 2013.Ce projet mis en œuvre sur financement duFFEM auprès du SHMI (Slovak Hydrometeoro-logical Institute) et coordonné par l’OIEau aatteint ses objectifs aussi bien au niveau ré-gional que sur les 2 bassins pilotes sélection-nées par le Secrétariat de la Convention : leBassin du Dniestr (en collaboration directeavec les Autorités nationales et de bassin enUkraine et en Moldavie) et le Bassin de la Merd’Aral (bassins de l’Amudarya et du Syrdaryaconcernant 6 pays d’Asie Centrale : Kirghizs-tan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan,Turkménistan et Afghanistan) en collabora-tion avec l‘EC-IFAS (Comité Exécutif du Fondde Protection de la Mer d’Aral).Au cours de la dernière année d’activité, leprojet a organisé la production d’un docu-ment de recommandations valorisant les re-tours d’expériences du projet et a pu présen-ter les résultats obtenus à l’occasion de di-verses réunions internationales, notamment :l lors de la 6ème réunion des parties de la

convention des eaux internationales, quis’est tenue à la chambre des députés àRome, les 28/29 novembre 2012 ;

l lors de la Conférence de haut niveau surla coopération internationale sur l’eau,organisée au Tadjikistan en août 2013 ;

l lors du dernier Comité de Bassin duDniestr le 18 Septembre 2013 en Ukraine.

www.aquacoope.org/ffem-eecca

ASIE CENTRALEIntervention pour l’Agence de Coopération Suisse (SDC)sur le renforcement de la gestion de l’eau en Asie Centrale Dans la continuité de ses actions antérieuresdans la région, l’Agence de CoopérationSuisse s'est engagée dans une réorientationde son programme de gestion des ressourcesen eau régionale en Asie centrale qui sera dé-veloppé entre 2014 et 2020.Ce nouveau programme comprend des ac-tions relatives au renforcement de la gestiondes ressources en eau (GIRE), au développe-ment du Système d'Information sur l'Eau (SIE),à l'amélioration de la distribution et de la ges-tion de l'eau pour l'irrigation (PPI), ainsi qu’àdes actions transversales pour la formation etle renforcement des capacités des parte-naires.Suite à la signature d'un protocole d'accordentre l'OIEau et le consortium de iMoMo,une première mission réalisée conjointementen Novembre 2013 par des experts de Hydro-solutions Itd et de l'OIEau, a permis de spéci-fier un plan d'action pour 2014 visant à déve-lopper le monitoring et l'échange automatiséde données entre les partenaires impliquésdans la gestion de l'eau au niveau national auKirghizistan.Proposé sur un bassin pilote transfrontalier, ceplan d'action, comporte également la défini-tion d'un premier référentiel hydrologique(avec codification des bassins, des rivières,des lacs et des canaux) visant à développerl'interopérabilité et faciliter l'échange de don-nées comparables relatives à la gestion del'eau au niveau transfrontalier, référentiel quipourra ensuit être étendu au niveau régional.

ALBANIEMise à jour des standards techniquespour les études et la construction dansle domaine de l’eau et l’assainissement

Les fascicules produits par l’OIEau et la SAURont été remis, en anglais et en albanais, au Ministère des Travaux Publics et des Transportslors d’une réunion finale organisée à Tirana enfévrier 2013, en présence de l’Ambassadeurde France en Albanie, du représentant régionalde la Mission Economique et des entreprisesdu club FASEP qui ont appuyé le projet. Les standards produits ont été organisés en 8 livres couvrant toute la filière d'alimentationen eau potable, collecte et traitement des eauxusées :l Terrassements et tranchées ;l Station de pompage ;l Traitement de l’eau potable ;l Réservoirs ;l Réseaux d’eau potable ;l Réseaux d’eaux usées ;l Traitements collectifs des eaux usées ;l Traitement individuel des eaux usées et

gestion des matières de vidange.Ils imposent des prescriptions techniques mini-males pour la conception et la réalisation del’ensemble des ouvrages compatibles avec lesstandards européens.L’OIEau a également participé à Tirana à laConférence régionale sur l’amélioration desperformances des services d’eau et d’assai-nissement.

EUROPE ORIENTALEET ASIE CENTRALE

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Séminaire de présentation des standards techniques pour le secteur de l’eau potable

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Le Réseau Méditerranéen des Centresde Formation aux Métiers de l’EauLe Réseau Méditerranéen des Centres de For-mation aux Métiers de l’Eau a été lancé lorsdu 6ème Forum Mondial de l’Eau à Marseille enmars 2012. Il vise à faciliter l’échange deconnaissances entre des centres de formationconfrontés à des problématiques similaires età renforcer leurs capacités de réponse aux be-soins de formation des administrations et ser-vices en charge de la gestion et de la distribu-tion de l’eau. Les membres du Réseau recon-naissent un certain nombre de principes com-muns, notamment le rôle essentiel de la for-mation professionnelle pour l’amélioration dela qualité des services d’eau.Un groupe de membres fondateurs s’est réunien novembre 2012 lors d’une rencontre te-nue au secrétariat de l’Union pour la Méditer-ranée à Barcelone pour préparer un projetd’envergure qui serait présenté au processusde labellisation de l’UpM.Les premiers soutiens financiers accordés parla Région Ile-de-France et l’ONEMA ont per-mis d’engager les activités, notamment la cré-tion du site :www.aquaformed.org

Plate-forme stratégique sur la gestion durable des déchets en Méditerranée Tous les acteurs de la gestion des déchets enMéditerranée sont confrontés à la croissancedu volume à traiter, à l'évolution des normesréglementaires à respecter ou des objectifsnationaux et internationaux à atteindre. Dans de nombreux pays de la région méditer-ranéenne, il n’y a souvent pas de tri préalableà la mise en décharge, les solutions en termede traitement des déchets sont peu connueset les autorités manquent de moyens pour lesappuyer. C’est dans cette optique que s’inscrit le projetMED-3R qui vise à développer des systèmesintégrés de gestion des déchets urbains effi-caces, vertueux et adaptés aux contextes lo-caux. Ce projet financé par la Commission Euro-péenne au titre de l’Instrument Financier Eu-ropéen de Voisinage et de Partenariat en Mé-diterranée, est piloté par la Métropole NiceCôte d’Azur.

Avec un budget d’environ 5 M€, ce projetrassemble quinze partenaires dont essentiel-lement des villes issus de cinq pays riverainsde la Méditerranée : la France, l’Italie, la Tuni-sie, le Liban et la Jordanie. L’OIEau et le SEMIDE contribuent à ce projetsur le volet capitalisation et formation à lagestion des déchets solides urbains, ainsiqu’à la coordination des 13 actions pilotesmenées dans les 8 villes partenaires du projet.

Eau et ville durable en MéditerranéeLa Métropole Nice Côte d’Azur soutient unprojet d'appui aux collectivités locales en Mé-diterranée, visant à renforcer la maitrise d'ou-vrage, favoriser l'échange d'expériences et ladiffusion de bonnes pratiques sur l'eau et l'as-sainissement.Le projet consiste en l’élaboration d’études decas multimédia accompagnées de formationsréalisées par l’OIEau.Ce projet s'intègre dans l'action du Réseaudes villes Euromed.

JORDANIE ”This is water !” :Conférence sur l’eau et l’agriculture Dans la continuité du 6ème Forum Mondial del’Eau, et dans le cadre de l’Année Internatio-nale de la Coopération sur l’Eau, la SociétéScientifique Royale de Jordanie (RSS) et l’Ins-titut Français de Jordanie, organisaient du 4 au 6 juin 2013 une journée de tablesrondes sur l'Eau et l’Agriculture inaugurée parla Princesse Sumaya bint El Hassan et S.E.Mme Caroline Dumas, Ambassadrice deFrance en Jordanie.

L’OIEau a été invité à participer pour présen-ter le système français d’allocation des res-sources en eau entre secteurs et la participa-tion des usagers et du public dans ce proces-sus. Les Autorités jordaniennes sont en pleine ré-flexion sur l'implication des usagers dans lagestion de l'eau. Le Highland Water Forum est un projet pilotedu Ministère de l'Eau et de l'Irrigation jorda-nien pour la mise en œuvre du principe deconcertation dans la gestion locale de res-sources souterraines, soutenu par la GIZ, enétroite collaboration avec l'Ambassade deFrance.

MÉDITERRANÉEMOYEN-ORIENT

Comité de lancement réuni à Nice le 13 juin 2013

Plateforme Euri-méditerranéenneRecycler - Réduire - Réutiliser

Echange entre le Ministère et un représentant des agriculteurs

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TURQUIE Présentation du Système de répartitionde l'eau dans le sud de la FranceDans le cadre de l’assistance techniquequ’elle fournit au Ministère turc des Forêts etde l’Eau, la Banque Mondiale a recherché desexperts ayant une solide expérience de terrainsur la répartition de l'eau dans les bassins flu-viaux français rencontrant des pénuries d'eau.L’OIEau a identifié les professionnels les pluspointus en vue d'apporter une contributionoriginale, utile et pertinente pour la Turquie. L’étude explore :l Les cadres juridiques et politiques de la

gestion de l'eau en France, y compris lesystème d’autorisations des prélève-ments, les activités de police des eaux, etles derniers développements dans la miseen œuvre de la DCE ;

l Les mécanismes de planification et derépartition de l'eau au niveau du bassinselon l’expérience de l’Agence de l’EauAdour Garonne ;

l Le système hydraulique Durance-Verdonde gestion d’infrastructures à usages mul-tiples : analyse historique, coordinationdes politiques sectorielles et questions degouvernance

l Les conditions opérationnelles et légalesde la gestion de l’eau en situation de raré-faction par les associations d’usagers : lescaractéristiques des ASA de Basse etMoyenne Durance, les enjeux des ”droitsd’eau”, et le cas particulier des restrictionsorganisées sur le Canal de Gap

Le cas français décrit et analysé dans cetteétude a fait l’objet d’une présentation les 30 et 31 octobre 2013 à Ankara dans le cadred’un séminaire international co-organisé parla Banque Mondiale et le Ministère turc desForêts et de l’Eau.

Groupe de travail franco-turc sur les services urbains et l’environnementDans le cadre du Groupe de travail franco-turcsur les services urbains et l’environnement,l’OIEau a contribué à l’organisation d’un séminaire à Ankara les 28 et 29 novembre,présentant l’expérience française sur la DCE etles autres Directives relatives à l’eau, auquelont participé MM. Pierre Roussel, Présidentde l’OIEau et Patrick Lavarde, Président duGroupe de travail (CGEDD).

PALESTINE Formation des personnels palestinienssur la conception et l’exploitation des stations de traitement des eaux uséesAux côtés des partenaires techniques et financiers (USAID, GIZ, AFD, JICA, etc.)venant en appui à la modernisation et l’amé-lioration des infrastructures d’eau potable etd’assainissement dans les Territoires Palesti-niens, nombreux sont les Acteurs français dela Coopération Décentralisée qui mettent enœuvre des projets d’assistance techniqueauprès des Collectivités Palestiniennes.Il est important de répondre aux besoinsd’amélioration de la gestion des servicesd’eau et d’assainissement à travers l’organi-sation de formations, l’assistance techniqueaux opérateurs et le financement d’étudesstratégiques.

L’OIEau a réalisé en octobre et novembre2013 deux formations portant sur le dimen-sionnement et les conditions d’exploitationdes stations d’épuration pour les cadres del’Autorité Palestinienne de l’Eau (PWA) et desCollectivités palestiniennes, avec le soutiende l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. Fort du succès rencontré par ces formations,cette action devrait être reconduite en 2014.

MÉDITERRANÉEMOYEN-ORIENT

Les stagiaires de la PWA - octobre 2013

Construction de la station d’épuration d’Al-Tireh à Ramallah (25.000 Equivalent-Habitants)

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BANQUE AFRICAINEDE DÉVELOPPEMENTEvaluation de projets et développementdes connaissancesL’OIEau, en partenariat avec Studi Internatio-nal et Aurecon a participé à l’évaluation de 7 projets financés par la Facilité Africaine del’Eau. L’OIEau a pris en charge l’évaluationdes 3 projets suivants réalisés entre 2008 et2012 :l Congo (Brazzaville) - Etude de Réhabilita-

tion et d'Extension des Systèmes d'ali-mentation en eau potable et d'assainisse-ment de Brazzaville et de Pointe Noire.

l Burkina Faso - Etude de faisabilité et deconception d'un système de drainage etde gestion des déchets à Ouagadougou.

l Liberia - Etude pour l'expansion et la réha-bilitation du système d'approvisionne-ment en eau et assainissement de 3 capi-tales régionales.

La mission prévoit également le développe-ment des connaissances destinées à promou-voir les bonnes pratiques innovantes misesen œuvre au cours des projets évalués.

KENYAAppui à la Société des Eaux de Mombasa Le projet d’appui à la société des Eaux et del’Assainissement de Mombasa au Kenya,conduit depuis 2010 par SEURECA et l’OIEausur un financement de l’Agence Française deDéveloppement, s’est achevé en mai 2013. Suite à l’audit effectué par l’OIEau, un nouvelorganigramme a été approuvé ainsi qu’unplan de formation. La dernière année du pro-jet a permis la finalisation d’un nouveau logi-ciel de facturation et de gestion clientèle, saprise en main ainsi que la mise à jour la basede données clients. Une connexion a été éta-blie entre les différentes agences de MombasaWater qui disposent maintenant d’un accèsinstantané aux informations mises à jour.

GUINÉEAppui et renforcement des compétences de la Société des Eaux de Guinée (SEG)Dans le cadre de l’appui apporté par le Syndi-cat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) à la So-ciété des Eaux de Guinée au titre de la coopé-ration décentralisée, le SEDIF a confié àl’OIEau deux actions réalisées au deuxièmesemestre 2013 :l Appui à la mise en place d’un SIG pour

améliorer la gestion du patrimoine ;l Formation des cadres sur le management

d’un service d’eau par un système d’indi-cateurs de performance pour améliorerl’efficacité du service.

BURKINA FASOAppui au CEMEAU (Centre des Métiers de l’Eau)

Le Programme Eau et Assainissement (PEA-GIZ) de la Coopération allemande, au-jourd’hui dans sa troisième phase 2013-2015, comprend une forte composantecontribuant à l’amélioration des compétencesprofessionnelles du secteur. Les actions d’appui réalisées par le groupe-ment GFA-OIEau prévoient la recherche del’équilibre budgétaire du CEMEAU, l’organi-sation ainsi que le développement des com-pétences de son personnel de direction et deses experts techniques. Au titre des actions majeures réalisées en2013, on peut citer la préparation de termesde référence pour la mise en place de nou-veaux équipements et installations pédago-giques qui seraient financés par la Coopéra-tion Danoise.

Mise en œuvre de la GIRE dans deux pays du bassin de la VoltaL’OIEau a réalisé en 2012 et 2013, la pre-mière phase d’un projet pour le développe-ment de gestion intégrée des ressources eneau au Burkina Faso, qui s’inscrit dans le ca-dre du protocole d’accord signé en octobre2010 entre l’Agence de l’Eau Loire-Bretagneet l’Agence de l’Eau du Nakanbé. Une coopération institutionnelle ambitieusea été lancée en 2013 par l’OIEau avec l’appuides Agences de l’Eau Adour-Garonne etSeine-Normandie et l’Agence de l’Eau duMouhoun au Burkina Faso, ainsi qu’entrel’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le ”WhiteVolta Basin Board” au Ghana.L’OIEau a mis en place une V.I.E. au BurkinaFaso début 2014 afin de coordonner et ap-puyer les diverses activités.

EAUXTRANSFRONTALIÈRESBilan des expériences de cinq Organismes de Bassin TransfrontaliersLe document ”Bilan des expériences des orga-nismes de bassin transfrontaliers - Bonnespratiques et recommandations” préparé parl’OIEau a été présenté et discuté lors d’unatelier, tenu à Ouagadougou (Burkina Faso)en novembre 2013, en partenariat avec leRAOB et l’Agence Française de Développe-ment. Ce bilan concerne les Autorités de bassin desfleuves Sénégal (OMVS), Niger (ABN), Congo(CICOS) et Volta (ABV), ainsi que le Centre deCoordination des Ressources en Eau (CCRE)de la Communauté Economique des Etatsd’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le bilan est établi autour des pratiques rela-tives à quatre thèmes clés :l Gouvernance ; l Recherche d’un financement autonome ;l Planification stratégique et mise en œuvre ;l Optimisation du monitoring.

AFRIQUE

Construction de latrines à Pointe Noire

Atelier de travail avec les experts métiersmai 2013

Rapport d'Activités 2013

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SITWAAppui à la définition du plan d'action"Gestion des connaissances" Le projet "Renforcement des institutions pour lagestion des eaux transfrontalières en Afrique"(SITWA), financé par l’Union Européenne, estmis en œuvre par le Partenariat Mondial del’Eau (GWP) qui s’appuie sur le Secrétariattechnique du RAOB assuré par l'Organisationpour la Mise en Valeur du Sénégal (OMVS). Ilest organisé en deux phases : une phase dedéfinition et une phase de mise en œuvre quidémarrera en 2014.

Pendant la phase de définition, les experts del’OIEau et du RIOB ont été appelés à évaluerles besoins et à identifier les actions prioritairesd’appui au RAOB afin de renforcer la capacitédes Organismes de Bassin africains en relationavec l'information, la gestion des connais-sances et la communication. Les résultats ont été présentés lors d'un atelierde validation organisé à Addis-Abeba en octo-bre 2013.Les mesures suivantes liées à la ”gestion desdonnées et des connaissances” sont prévuesdans les prochaines années, avec l'appui duprojet SITWA :l le développement de la plate-forme Inter-

net du RAOB/SADIEau et la définition desprincipales procédures d'échange desmétadonnées, des données et des infor-mations ;

l l'échange d'informations au niveau pana-fricain et régional ;

l le renforcement des outils et procéduresdes systèmes d’information et d’échangede données dans deux bassins transfronta-liers sélectionnés, en collaboration avec lesCommissions Economiques Régionalesconcernées.

CICOSCommission Internationale du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS)Le projet d’appui à la Commission Internatio-nale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) a démarré début 2012 sur finance-ment de la Facilité Eau de l’Union Euro-péenne. L’OIEau coordonne ce projet de ren-forcement des capacités, centré sur le suivihydrologique d’une part (projet Congo- HYCOS) et la planification transfrontalière del’autre (accompagnement du Schéma Direc-teur d’Aménagement et de Gestion des Eaux- SDAGE du bassin du Congo). Suite aux sessions de formation en hydrologieopérationnelle au bénéfice des Services hydrologiques nationaux des pays du bassinet au séminaire de démarrage du projetCongo-HYCOS, en collaboration avec l’Orga-nisation Météorologique Mondiale, et avecl’appui conjoint du FFEM, le volet participatifdu SDAGE a démarré en 2013 avec la mobili-sation des acteurs et usagers de l’eau du bassin.Par ailleurs la CICOS a demandé à l’OIEau deréaliser un audit conjointement avec la GIZ.La CICOS a beaucoup progressé depuisquelques années et doit continuer à s’affirmercomme un acteur majeur du développementen Afrique Centrale.

LAC TCHADCharte de l’eau du bassin du Lac TchadLa Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)a initié une réforme institutionnelle en 2008et, en avril 2012, la Conférence des Chefsd’Etats et de Gouvernement a adopté laCharte de l’Eau du bassin du lac Tchad. Le projet ”Préservation du Lac Tchad - Contri-bution à la Stratégie de développement duLac” financé par le Fond Français pour l’Envi-ronnement Mondial (FFEM) a démarré en2012 pour une durée de trois ans. Il comportetrois composantes confiées entre autres àl’Institut de Recherche pour le Développe-ment (composantes 1 et 2) et à l’Office Inter-national de l’Eau (composante 3) : l Composante 1 : Synthèse des connais-

sances et définition des contraintes degestion ;

l Composante 2 : Fiabilisation du modèlehydrologique ;

l Composante 3 : Appui pour l’applicationde la Charte de l’Eau et renforcement desrelations avec les autres organismes debassin.

Quatre ateliers de vulgarisation de la Chartese sont tenus à Ndjamena (janvier 2013),Niamey (mars 2013), Abuja (mai 2013) etYaoundé (décembre 2013).

AUTORITÉ DU BASSIN DE LA VOLTARenforcement de la gouvernance Le projet de développement des capacités del’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) bénéfi-cie de financements de l’Union Européenne(Facilité Eau ACP-EU), de l’Agence de l’EauSeine-Normandie (AESN) et de l’Agence Fran-çaise de Développement (AFD). Depuis 2012, l’OIEau apporte son soutien auRIOB pour la mise en œuvre globale du pro-jet, qui vise à renforcer les capacités : l du Forum des Parties prenantes au déve-

loppement du bassin, organe consultatifde l’ABV ;

l du Comité des Experts, organe exécutif del’ABV,

l de la Direction Exécutive.Des membres du Comité des Experts et de laDirection Exécutive ont effectué en janvier -février 2013 une visite des Agences de l’EauSeine-Normandie et Adour-Garonne et ont purencontrer à Toulouse des membres de lacommission planification, de la DREAL (Direc-tion Régionale de l’Environnement, de l’Amé-nagement et du Logement) et de la Compa-gnie d’Aménagement des Coteaux de Gas-cogne (CACG). Le projet a également permis la participationdu directeur exécutif de l’ABV à l’AssembléeGénérale Mondiale du RIOB (Fortaleza, Brésil,août 2013). La deuxième réunion du Forum des Partiesprenantes de l’ABV s’est tenue du 21 au 23octobre 2013 à Ouagadougou (Burkina-Faso).

AFRIQUE

Réunion de travail SITWA à Brazzaville

Rapport d'Activités 2013

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Le Centre International pour l'Administration de l'Eau - AQUACOOPE

AQUACOOPE - AQUACOOPE

BRÉSIL Poursuite de la coopération de l'Agence de l’Eau du PCJAvec l’appui de l’Agence de l’Eau Loire-Bre-tagne, le Consortium Intermunicipal des bas-sins des rivières Piracicaba, Capivari et Jundiaí(PCJ) soutient un programme de coopération,coordonné par l’OIEau, pour les années2014-2015, dans le Rio Grande do Sul :l une comparaison de la situation en ma-

tière de gestion de l’eau dans le RGS,avec celle des bassins PCJ et de Loire- Bretagne ;

l des séminaires sur les thèmes de la gouvernance et des instruments de lagestion intégrée des ressources en eau(planification, financement et réseaux demesures) ;

l une visite technique des Comités de Bas-sin du Rio Grande do Sul dans les bassinsPCJ (situés environ 1000 km plus aunord).

En mai 2013, un séminaire et une visite tech-nique ont été organisés à Porto Alegre.

Création d’un Centre de Formation Professionnelle aux Métiers de l’Eaudans l’Etat de São PauloSuite à l’accord de coopération signé en no-vembre 2012 à São Paulo, l’OIEau apporteson expertise à la FESPSP (Fundação Escola deSociologia e Política de São Paulo) en vue dela création d’un Centre Brésilien de Formationaux Métiers de l’Eau et de l’Assainissement.

Dans le cadre d’un financement brésilien, lesactivités se déroulent sur une durée d’environ6 mois fin 2013 - début 2014 et ont com-mencé par une visite d’étude au CNFME del’OIEau, à Limoges et La Souterraine, par unedélégation de 8 experts de FESPP, suivie pardifférentes missions de l’OIEau à Sao Paulo.

CHILI ”Marché des droits d’eau” et ”Gestion Intégrée des Ressources en Eau” Le Ministère des Travaux Publics (MOP) duChili et sa Direction Générale de l’Eau (DGA) ,travaille à l'élaboration d'un plan d' actionpour l'amélioration de la gestion de ses res-sources en eau. Il a ainsi demandé à la Banque Mondialed’élaborer un diagnostic de la situation et deformuler une stratégie nationale de gestiondes ressources en eau du pays.L’OIEau a contribué à la définition d'un pland'action pour l'amélioration du cadre insti -tutionnel, avec un accent particulier sur les réformes qui sont nécessaires au sein de laDGA.En particulier, l’OIEau a apporté un éclairagesur le ”modèle” institutionnel français de lagestion des ressources en eau et a contribuéà l'évaluation des institutions de gestion desressources en eau au Chili.Le modèle chilien est singulier dans la mesureoù l’intégralité des ressources en eau superfi-cielle y est répartie auprès de détenteurs dedroits d’eau. Le type d’usage n’est pas spéci-fié et un marché des droits d’eau, sans régu-lation de l’Etat, permet leur revente entreopérateurs privés et usagers.

COLOMBIE Système National Environnemental Depuis 2012, l’OIEau met en œuvre un pro-jet de coopération franco-colombien avecl’appui de l’Agence de l’Eau Adour-Garonneau bénéfice du Ministère colombien de l’Envi-ronnement et du Développement Durable.Cette assistance institutionnelle porte sur troisthématiques principales :

l une méthodologie d’élaboration du Planstratégique du Rio Magdalena - Cauca,avec la recherche d’un équilibre financiersur le long terme et la mise en place duConseil de Bassin ;

l l’amélioration de la gestion des donnéesnécessaires à la gestion des ressources eneau, plus particulièrement pour le Sys-tème d'Information de la Ressource Hy-drique (SIRH) ;

l l’organisation de la lutte contre la pollu-tion industrielle du Rio Bogota.

Etant donné l'importance du bassin versantdu fleuve Magdalena et son impact au niveaunational, les missions d’appui institutionnel etméthodologique réalisées en 2013 ont dé-bordé du cadre du bassin pour influencer laPolitique Nationale de Gestion Intégrée de laRessource Hydrique (PNGIRH), en apportantdes éléments structurants.

Un accord cadre inter-administratif a été signéentre les responsable de l’IDEAM et des auto-rités régionales de la région de Bogota (CAR,Acueducto, FOPAE, SDA) en septembre 2013.

PÉROU Mise en œuvre de redevancesLe Pérou est engagé dans une réforme impor-tante de sa politique de l’eau. En 2012, uneLoi a réformé les redevances pour l’utilisationde l’eau et le rejet d’eaux usées.

L’OIEau a initié avec l’Autorité Nationale del’Eau (ANA) du Pérou et le Bassin ”del RioChili” (Région d’Arequipa), une coopérationqui porte plus particulièrement sur la collectedes redevances, la Gestion Intégrée des Res-sources en Eau et l’élaboration d’un Plan deGestion, avec le soutien de l’Agence de l’EauArtois-Picardie.

AMÉRIQUE LATINE

Groupe de travail ”système d’Information”

Signature de l'accord de jumelageAutorité Nationale de l'Eau au Pérou /Agence de l'Eau Artois-Picardie

Rapport d'Activités 2013

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CAMBODGEProjet Pilote Stung Sen

Ce projet pilote, qui a obtenu le soutien finan-cier des Agences de l’Eau Loire-Bretagne etRhin-Meuse, s’inscrit dans le cadre de la coor-dination de la gestion, de la conservation etdu développement durable du bassin du lacTonle Sap.La rivière Stung Sen, principal affluent du Lac,d’une longueur de 520 kms, est susceptiblede voir s’y implanter deux barrages à vocationagricole et hydroélectrique.Depuis octobre 2012 les activités se sont fo-calisées sur les étapes initiales du processusde planification (état des lieux, caractérisationdu bassin) et sur les éléments nécessaires àla mise en place d'un comité de sous-bassinpour le Stung Sen. Les sessions de formation réalisées ont per-mis d'apporter à l'équipe de l'Autorité duTonle Sap ainsi qu'à certains acteurs clés duMinistère des Ressources en Eau et de la Mé-téorologie (MOWRAM) une solide base deconnaissances et de compétences pour assu-rer progressivement la mise en œuvre d'unepolitique de GIRE au Cambodge. Fin 2013, le comité de sous-bassin du StungSen s'est réuni pour la première fois en pré-sence du Ministre du MOWRAM et d'une dé-légation de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne,et il a commencé ses activités avec l'appui de l'équipe du projet, en cohérence avec ladémarche initiée par le MOWRAM au niveaunational, avec la création d'un Conseil Na-tional pour la Gestion des Ressourcesen Eau (NCWRM) et de Comités de Bassinpour les 7 grands districts hydrographiquesdu pays, dont le Tonle Sap. Le Secrétariat Général du NCRWM a été dési-gné responsable de la coordination des ac-tions de ces Comités de Bassin.

Réunion avec les élus locaux

ASIE CHINE Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau du bassin du fleuve Hai Le projet s'étend sur 4 ans (2011-2015) etvise le test et l’application en Chine de cer-tains mécanismes français de gestion de bas-sin, de lutte contre la pollution des eaux etde protection des écosystèmes. Les partenaires du projet sont, pour la partieChinoise, le Ministère des Ressources en Eau,la Commission de Conservation des res-sources en eau du fleuve Hai, ainsi que lesBureaux des Eaux de la Municipalité de Tian-jin et de la Province du Hebei, et, pour la par-tie française, le Ministère de l'Ecologie, duDéveloppement Durable et de l'Energie(MEDDE), l’Agence de l’Eau Seine-Normandie(AESN), le Syndicat Interdépartemental pourl'Assainissement de l’Agglomération Pari-sienne (SIAAP), l’Institution Interdépartemen-tale des Grands Lacs de Seine et l’OIEau quiassure la coordination technique du projet.La deuxième phase (octobre 2012/octobre2014) vise la mise en œuvre concrète d'unedémarche de gestion intégrée adaptée aucontexte chinois.

Elle porte principalement sur le sous-bassinde la rivière Zhou : 2 114 km2, 2,4 millionsd'habitants et principale source d'approvi-sionnement en eau de surface de la qua-trième ville du pays, Tianjin. Une session de formation a été organisée àTianjin sur le thème de la gouvernance au pro-fit d'une trentaine de responsables et techni-ciens des organismes chinois partenaires. Trois missions techniques ont par la suite étéréalisées dans le sous-bassin de la rivièreZhou (décembre 2012, mai et septembre2013).L'assistance technique fournie au cours deces interventions a contribué à l'avancéed’une première version du rapport d'état deslieux. Les échanges ont aussi été initiés sur ladémarche SAGE, et en particulier sur laméthode de planification à l'échelle locale Une délégation de six responsables desorganismes chinois partenaires s'est rendueen région parisienne à la mi-octobre 2013. Au cours de sa visite d'études, la délégationa assisté à une séance du Comité de bassinde l'Agence de l'Eau Seine-Normandie. Le Comité de pilotage du projet s'est tenu àTianjin du 21 au 25 octobre 2013.

Ministèrede l’Écologie, du Développement durable, et de l’Énergie

Visite de la délégation chinoise en région parisienne - octobre 2013

Rapport d'Activités 2013

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LAOSProjet Pilote Nam Ngum

La coopération mise en place depuis deux anspar l’OIEau, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagneet l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse en coordina-tion avec le Secrétariat du Comité de Bassin dela Nam Ngum et le Département des Res-sources en Eau du MoNRE, s'est attachée à laformulation d’un Plan de Gestion Intégrée desRessources en Eau de ce bassin en parallèle dela création d’un Comité de Bassin Pilote. En 2013, l'effort a porté sur le transfert d'uneméthodologie pour la préparation et l'établis-sement du Programme de Mesures (définition,priorisation et localisation des actions à mettreen œuvre pour répondre aux principaux en-jeux, estimation des coûts et équilibre financier,etc) et sur l'étude des sources de financementspotentiels pour ces mesures. En parallèle, la réflexion a porté sur les règlesde fonctionnement du Comité de Bassin de laNam Ngum et sur la pratique de préparationdes avis sur les principales articulations du plande gestion (vision, objectifs principaux à pren-dre en compte pour la GIRE, etc).Le Comité de Bassin de la Nam Ngum(NNRBC), son organisation et ses activités ontété officiellement établis par la Décision n° 10/PM du Premier Ministre, le 29 janvier2013 et le Comité de Bassin s’est réuni pour lapremière fois le 18 octobre 2013. Depuis 2 ans, un V.I.E. a coordonné les activi-tés en Asie du Sud-Est.

VIETNAMLancement de la deuxième phase du projet pilote sur le bassin du Dong NaiLa première phase du projet pilote Dong Nai,développée dans le cadre d’un accord de coo-pération signé en juin 2007 entre les Minis-tres de l’environnement français et vietna-mien, a permis de renforcer le cadre institu-tionnel pour la préservation des ressources eneau des bassins vietnamiens. Une mission d’évaluation, en novembre2012, a permis de constater des avancées significatives (nouvelle Loi sur l’Eau votée enjuin 2012, décret constitutif des organismesde bassin en préparation), et ouvert la voie àla préparation d’une seconde phase du projetsoutenu par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Le Dr. Laï, Vice-Ministre responsable des Res-sources en Eau vietnamien, a animé la réu-nion de lancement de la deuxième phase duprojet, qui s'est tenue à Hô-Chi-Minh-Ville le31 octobre 2013. Ce séminaire a été l’occasion de réunir lesmembres pressentis du Comité de Bassin duDong Nai.

La deuxième phase du projet s’articule autourde deux composantes : l Un accompagnement pour la mise en

place opérationnelle du Comité de Bassinet l’élaboration du Plan de Gestion duDong Nai.

l La formation en France de l’équipe tech-nique en charge d’appuyer le Comité deBassin du Dong Nai.

Gestion des risques inondation

Au cours de l’année 2013, l’OIEau a apportéun appui à Artelia sur les aspects de la gou-vernance du projet ”flood protection for thesaigon river lowlands: support in building astrategy for management and mitigation ofnatural disasters, especially floods”.L’étude a mis l’accent sur la nécessité de l’inté-gration de mesures non structurelles pour unegestion équilibrée et plus efficace du risqueinondation. Un programme de mesures à étédéveloppé pour alimenter la stratégie dans lazone du projet incluant Hô-Chi-Minh-Ville, par-ticulièrement exposée à ce risque.

ASIE

AUTRES ACTIVITÉS ET MISSIONS D’EXPERTISESLa Siagne signe son SAGELa Siagne est un fleuve dont le bassin ver-sant couvre environ 520 km² et une tren-taine de Communes du Var et des Alpes-Maritimes. L’’Etat a souhaité qu’un SAGE soit élaborépour préserver la ressource. Ce SAGE a étélancé en 2010 et la Commission Locale del’Eau arrêtée le 14 mai 2013. ACTeon etl’OIEau travaillent, avec le SIIVU (SyndicatInterdépartemental et Intercommunal àVocation Unique), porteur du SAGE, à l’éla-boration de l’état des lieux et accompagnentle processus du SAGE (pratique desméthodes participatives, connaissance descontextes institutionnels et règlementaires). L’étude se déroulera sur deux ans.

Île de La RéunionSuite aux Rencontres de l'Eau de 2012, lediagnostic du territoire de La Réunion et ladéfinition des enjeux ont été affinés par legroupement SCP/BRLi. Différents scénariid'aménagements hydrauliques à l'échelle duDépartement ont ensuite été formulés.L'OIEau a été invité à analyser les rapportsremis et à formuler des recommandationsrelatives à ces scenarii et aux orientationsproposées.

Participants au séminaire de formation sur la méthodologie de préparation du Programme de Mesures

Rapport d'Activités 2013

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PROJET DE GESTION INTÉGRÉE

DES RESSOURCES EN EAU DU BASSIN

DU FLEUVE HAIPhase 2

(oct. 2012 - oct. 2014)

O f f i c eInternationalde l ' Eau

d'un programme de mesures

(

”Ici et Ailleurs” - Newsletter n°1 - septembre 2013

22

Les publications 2013

COMMUNICATION

La lettre du

Mars 2013 - n°21

www.riob.org

Fortaleza, au Brésil, accueillera la prochaine 9ème Assemblée Générale Mondiale

du Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB) du 12 au 16 août 2013.

Tous les trois ans, l’Assemblée Générale est l’occasion d’échanger entre repré-sentants des Organismes de Bassin du Monde entier, de mobiliser les réseauxrégionaux et de débattre sur les enjeux principaux de la gestion de l’eau.

Cinq Tables Rondes sont programmées :

� Les cadres Institutionnels d’intervention des Organismes de Bassin ;

� L’adaptation aux effets du changement climatique et la préventiondes phénomènes extrêmes d’inondations et de sécheresses ;

� La participation des pouvoirs locaux, des usagers de l’eau et du public, rôle des Comités de Bassin ;

� La gestion des fleuves, des lacs et des aquifères transfrontaliers ;

� Le financement de la gestion de l’eau et des Organismes de Bassin.

Une traduction simultanée sera assurée en anglais, en espagnol, en français eten portugais.

L’inscription à l’Assemblée Générale Mondiale du RIOB est gratuite.

L’ensemble des travaux est ouvert à tous les Organismes-Membres et Observa-teurs Permanents du RIOB, ainsi qu’à toutes les Administrations de l’eau et orga-nisations intéressées par la Gestion Intégrée des Ressources en Eau par bassinsversants dans le Monde, qui pourront venir y présenter une communication surleurs expériences concrètes de terrain.

Inscrivez-vous dès maintenant pour participer ! http://inscription-ag-riob-2013.riob.org

Une meilleure gestion de bassin pour faire face aux grands défis mondiaux

Développer les compétences pour mieux gérer l’eau

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N° 23 - Edition française - Janvier 2013

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Pascal Boyer

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EAU - IRRIGATION & AGRICULTURE

CNFME - Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

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Rapport d'Activités 2013

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23

Bilan des connexions 2013 des sites gérés par l'OIEau

COMMUNICATION

VISITEURS OIEau RIOB GestEau SANDRE EDV Doc. Eaufrance

WWF6 Europe RICFME Water

RtoMIWRM-

netWater diss aquacoope.org Glossaire Economie

Eaufrance SADIEAU TwinBasin Zones conchy. Aquadoc Total

2005 1 886 820 383 106 207 311 587 779 - - - - - - 20 309 59 594 3 160 4972006 2 217 526 507 369 225 393 714 058 - - - - 26 075 - 36 837 127 803 3 920 1342007 2 542 837 820 189 308 210 407 928 728 381 - - 32 747 - 66 813 - 56 480 - 102 713 5 140 0132008 2 213 127 689 605 419 231 345 401 486 868 - - 99 306 12 747 116 821 2 615 53 847 5 138 108 519 4 576 6862009 2 645 511 709 328 470 467 340 782 482 731 38 677 44 755 146 714 60 521 115 647 57 475 65 231 10 830 126 207 5 347 5622010 3 016 835 856 131 573 905 355 810 501 977 79 165 94 082 162 230 76 687 91 739 97 530 83 615 14 105 128 127 6 165 7642011 2 624 064 775 696 872 620 742 441 423 235 129 562 179 116 151 108 12 246 175 416 5 506 119 048 5 752 101 828 92 810 62 484 20 702 106 051 6 622 7642012 2 269 846 1 106 324 949 982 754 269 428 797 197 586 267 800 246 786 99 741 138 364 57 935 156 628 84 551 118 329 96 026 65 618 23 022 7 061 604

12 dernier mois 2 188 009 1 223 095 1 009 793 725 534 484 899 258 476 175 737 188 971 213 912 156 379 203 313 180 042 183 186 125 976 98 516 75 505 33 894 7 525 237

Moyennemensuelle

de visiteurs182 334 101 925 84 149 60 461 40 408 21 540 14 645 15 748 17 826 13 032 16 943 15 004 15 266 10 498 8 210 6 292 2 825

Cumul des visites selon les années

0

1 000 000

2 000 000

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4 000 000

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7 000 000

8 000 000

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 12 dernier mois

Zones conchy.AquadocTwinBasinSADIEAUEconomie EaufranceGlossaireaquacoope.orgWater dissIWRM-netWater RtoMRICFMEWWF6 EuropeDoc. EaufranceEDVSANDREGestEauRIOBOIEau

Nombre moyen de visiteurs par mois(sur les 12 derniers mois)

OIEauRIOB

GestEauSANDRE

EDVDoc. Eaufrance

Water RtoMWater diss

RICFMEGlossaireaquacoope.orgWWF6 Europe

IWRM-netEconomie Eaufrance

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