RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 - agriculture

Direction régionale et interdépartementale

de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Île-de-France

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013

Préparer l’avenir

L’année 2013 aura été une année charnière et de préparation pour

de nombreux dispositifs. Dans la perspective d’une nouvelle politique

agricole commune, d’un nouveau programme de développement ru-

ral, d’une nouvelle gouvernance sanitaire, d’un nouveau programme

conduire les chantiers inscrits au programme annuel mais pour aussi

préparer, avec tous les partenaires et les directions départementales interministérielles, les

nouveaux outils de modernisation ou de programmation des politiques publiques en matière

agricole, agroalimentaire, forestière et rurale.

Le Gouvernement et en premier lieu le Ministre de l’agriculture ont fait une priorité de l’em-

ploi et de la performance économique et environnementale des exploitations. La DRIAAF s’est

ainsi fortement mobilisée sur la rénovation et le renforcement de la politique de l’installation,

��

foncier agricole et la préparation d’un nouveau plan bio. A l’appui de ces nouvelles démarches,

��

agro-écologique portée par le ministre, Stéphane Le Foll. Dans ce contexte, la DRIAAF s’est

attachée à poursuivre ses missions en matière d’analyse économique, de prospective et d’en-

�� -

positifs nationaux en préparation.

Elle a, par ailleurs, activement participé, en relation étroite avec le Conseil régional, nouvelle

autorité de gestion depuis le 1er janvier 2014, à la préparation du programme de développe-

ment rural régional 2014-2020.

Nitrates, les équipes de la DRIAAF se sont fortement mobilisées pour

Tout en développant ses outils pour la réduction et l’amélioration de l’utilisation des

produits phytosanitaires dans les zones agricoles, la DRIAAF s’est engagée en 2013 pour

la réduction de leur usage dans les zones non agricoles en même temps qu’elle lançait la

concertation pour la mise en oeuvre du 5ème� ��!��"�#��

sous la présidence de Monsieur le préfet de région, le conseil régional d’orientation de la

politique sanitaire animale et végétale a été installé.

En outre, les travaux menés dans le cadre des rencontres régionales pour l’avenir du bois

�� $��%��

��&��'��

#�� -

tion de nouveaux modèles agricoles, les projets régionaux 2013-2018 pour la formation

Ces nombreux chantiers ont permis de préparer l’avenir grâce à la mobilisation de tous

les agents de la DRIAAF et plus largement de tous les agents du ministère de l’agriculture

Marion Zalay

Dans le cadre de la politique régionale de l’alimentation, la DRIAAF a poursuivi et déve-

loppé, en particulier, ses actions de lutte contre le gaspillage et l’inégalité alimentaires et

ses missions en faveur de la compétitivité et de l’emploi des industries agroalimentaires

franciliennes dans le cadre des priorités issues des rencontres régionales pour l’avenir de

��&��()�*��+/(6"

bois» francilienne, notoirement sous-exploitée.

des jeunes et des adultes ont été élaborés en concertation étroite avec l’ensemble des

partenaires et acteurs de l’enseignement agricole.

en fonction dans la région Île-de-France que je souhaite en cette occasion remercier pour

leur engagement quotidien.

Directrice régionale et interdépartementalede l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt

4

S O M M A I R E

L’agriculture, l’industrie agroalimentaire et la forêt franciliennesen quelques chiffres clés 6

Développer une agriculture durable et compétitive 8Des assises pour rénover la politique de l’installation 8Une mobilisation collective pour l’agro-écologie 8�� !�� Un nouvel élan pour la production biologique 10Le développement des territoires ruraux : 3000 projets subventionnés entre 2007 et 2013 10La préparation du programme de développement rural régional 2014-2020 11

Garantir une alimentation sûre et de qualité et développer la compétitivité des entreprises agroalimentaires 12

Une vigilance de tous les instants pour protéger l’état sanitaire et phytosanitaire du territoire 12La sensibilisation des acteurs pour réduire et améliorer l’utilisation des produits phytosanitaires 12Une nouvelle gouvernance sanitaire animale et végétale régionale 12La lutte contre le gaspillage et l’injustice alimentaires : un devoir 12Compétitivité et emploi : un soutien renforcé aux industries agroalimentaires 13

Préserver et valoriser les espaces naturels, agricoles et forestiers dans un contexte périurbain aux fortes contraintes 14

Préparer le projet de schéma directeur régional d’Île-de-France (SDRIF) 14Concilier l’aménagement des territoires et la préservation des activités économiques �� "#Promouvoir ‘’l’analyse fonctionnelle des espaces ouverts’’ : un outil de dialogue 14Un acteur pour surveiller et intervenir sur le foncier agricole : la SAFER 15Bilan du programme pluriannuel d’activité de la SAFER 15

5

Soutenir la production de bois et la gestion des forêts 16$�%�� !��%�� &�'*�� "+,��*��%��%��!�� "+Développer la production et la valorisation économique du bois en Île-de-France, *��%��!��/6"/'/6"+� "9

Adapter la formation aux besoins du bassin d’emploi et mobiliser l’enseignement agricole pour promouvoir et diffuser la démarche '9��:� (;

Positionner les exploitations des lycées agricoles franciliens comme leader de la démarche « Produire autrement » 18Des stratégies régionales pour la formation des jeunes et des adultes 18;��!��*�� "�<�!��%�� !�� %��%��!�� "�

Assurer des fonctions d’analyse économique et de prospective,en complément des enquêtes statistiques 20

Des analyses pour comprendre les évolutions de l’agriculture francilienne 20/�!��*�%��,��=*��%�� >��$�� /"��*�%��?@��G��H��!��&�� /"�� &�� &��%�� /"

Le bilan de l’année agricole 22

Assurer un fonctionnement optimisé et l’accompagnement des personnels du ministère chargé de l’agriculture en région 24

Le dialogue social et l’accompagnement professionnel des agents 24Une politique de prévention des risques professionnels 24Le développement de la politique de formation continue 25

6L A F E R M E Î L E - D E - F R A N C E

48 % du territoire sont composés de surfaces agricoles.

Les sols boisés couvrent 284 000 hectares, soit près de 24 % du territoire francilien.

L’agriculture, l’industrie agroalimentaireet la forêt franciliennes en quelques chiffres clés

L’Île-de-France, région capitale, grande région urbaine, est aussi, c’est moins connu, une importante région agricole.

72 % des sols franciliens sont des espaces naturels.

Les exploitations agricoles �� >?)� ///� �� utilisée; avec les bâtiments, les cours, les bois, les landes, l’espace agricole total est de 582 000 ha.

En 2013, les grandes cultures ( c é r é a l e s , o l é a g i n e u x , protéagineux, betteraves ...) représentent 62 % de la valeur de la production de la ferme Île-de-France.41 % de la production céréalièreest faite de blé.

L’Île-de-France s’inscrit au 2ème rang national pour la fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche.

41% 41%

7% 5% 4%1,50%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

1

Blé tendre Autres céréales ou protéagineuxPlantes industrielles de transformation Jachères fourragèresCultures fourragères ou surface toujours en herbe Fruits, légumes et pommes de terre

5%

3%3%

8%

9%

Bovins (vaches laitières ou allaitantes) Équidés Volailles Ovins Plus de 10 ruches

20%

5,30%

4,60%

8,10%

Salades Oignons Radis Persil

L’Île-de-France est la 1ère région productrice de salades (hors laitues), 2ème productrice d’oignons blancs et de cresson et 4ème productrice de radis.

La place de l’élevage régresse, seuls les élevages équins et ca-prins ayant vu leurs effectifs augmenter au cours des dix der-nières années.

L’Île-de-France compte 5 000 exploitations agricoles d’une �� ((+� �� moyenne environ, soit 2 fois plus grande que sur le reste du territoire.

L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE,UN SECTEUR MAJEUR DE L’ECONOMIE FRANCILIENNE

1er bassin national de consommation alimentaire, l’Île-de-France compte 12 millions d’habitants (près de 20 % de la population nationale) et accueille chaque année 40 millions de touristes.30 % des repas sont pris hors foyer

4ème région française en nombre d’entreprises agroalimentairesL’Île-de-France compte 21 000 établissements employant 140 000 salariés, 34 % dans la restauration collective/traiteurs, 32 % dans �� ()�K� ��l’artisanat commercial et 15 % dans la transformation

LE PATRIMOINE FORESTIER FRANCILIEN

284 000 ha de surfaces boisées

couvrent le territoire francilien

dont 84 000 ha de forêt publique,

soit 30 % de la forêt francilienne;

100 millions de visites par an ;

150 000 propriétaires privés ;

+6� �� )/� K�

de feuillus, 10 % de conifères,

25 % de forêts domaniales, 5 % de

forêts publiques non domaniales,

70 % de forêts privées, 30 %

�� 9#!$� O9��

�� Q"��

L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE FRANCILIEN

concerne 3 700 élèves et stagiaires, 2 000 apprentis ;24 établissements sous tutelle du ministère chargé de l’agriculture, dont 4 lycées agricoles publics et 20 établissements privés, auxquels s’ajoutent 7 établissements publics de l’éducation nationale.Des diplômes à tous les niveaux, de la 4ème au diplôme d’ingénieur, préparant à une multitude de métiers dans les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation, du paysage et de l’environnement, des services et de la recherche.

Un taux de réussite aux examens de l’enseignement technique de 80,4 % en 2013.55 % des sortants des lycées agricoles franciliens sont en �� &��V�� &��"A l’issue d’un CAPA ou d’un BEPA, le taux d’emploi avoisine 30 %, il s’établit à 64 % pour les terminales professionnelles et atteint 74 % pour les jeunes ayant préparé un BTSA.

X�� 'Y�� [��:�� 6;�K��population totale des sortants de l’enseignement agricole en Île-de-France. 57 % des jeunes issus de cette spécialité sont en emploi dès 7 mois après leur sortie de formation.

@��KM�#66NFabrication industrielle de pain,

biscuits et pâtes (3 300)

Industrie de la viande (2 800)

@��*��K/�+66N�Fabrication de cacao, chocolat et

�� K/�"66N

Répartition des effectifs salariésdans le secteur de la transformation

7

8

Développer une agriculture durable et compétitive

Des assises pour rénover la politique de l’installation Lancées par le ministre chargé de l’agriculture, Stéphane Le Foll, en novembre 2012, les assises régio-nales de l’installation, conduites sous l’autorité du préfet de région en lien avec le Conseil régional d’Île-de-France, ont associé les di-rections départementales des terri-toires et les partenaires profession-nels, avec l’objectif de formuler des propositions pour la rénovation et le renforcement de la politique de l’installation qui constitue un enjeu majeur pour assurer le renouvelle-ment et donc l’avenir de l’agricul-ture française.

$� �� l’agriculture francilienne, marquée par un fort contexte périurbain, les propositions permettant de sécuri-ser le foncier agricole dans la région et de faciliter son accès pour les candidats à l’installation ont été largement soutenues lors de cette concertation. Il a par exemple été

proposé de sécuriser à long terme le caractère agricole des terres dans ��de lutter contre les placements spéculatifs ou encore de mettre en �� les cédants à transmettre leur ex-ploitation pour l’installation et les propriétaires à proposer des baux à long terme aux nouveaux installés.

Il a également été demandé, entre autres propositions, d’encourager les porteurs de projets choisissant ��&��-��!��prendre en compte les contraintes liées à la périurbanité.

Les résultats de la concertation �� \�� *��d’avenir pour l’agriculture, l’ali-mentation et la forêt.

Une mobilisation collective pour l’agro-écologie Lancé en mai 2013 par le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire

et de la forêt, Stéphane Le Foll, �� %� �*��'��-lective pour l’agro-écologie» avait notamment pour ambition de pré-�� ]��-pements d’intérêt économique et environnemental (GIEE). Il ciblait des projets portés par des collectifs d’agriculteurs souhaitant dévelop-per des formes d’agriculture perfor-mantes sur les plans économique et environnemental et répondant aux principes de l’agro-écologie selon une approche systémique.

Six projets ont été examinés et clas-sés par un comité régional en oc-tobre 2013, constitué et présidé par la DRIAAF. Ces projets ont ensuite été étudiés par un jury national.

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d’origine agricole, dont une des nouveautés est qu’il est bâti sur un socle national que complète un volet régional. L’Île-de-France a axé ses travaux sur trois domaines principaux : les périodes d’inter-diction d’épandage de fertilisants azotés, l’équilibre de la fertilisa-tion et la couverture végétale au cours des périodes pluvieuses (dite CIPAN, culture intermédiaire piège à nitrates).

Un renforcement particulier est également demandé autour des cap-tages d’eau potable dont la teneur dépasse 50mg d’azote par litre.

La coordination de la politique de l’eau dans le Bassin Seine-NormandieEn tant que coordinatrice de la poli-tique de l’eau dans le bassin Seine-Normandie, la DRIAAF participe à toutes les instances de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Dans le cadre de son rôle d’anima-tion et de coordination, la DRIAAF informe les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et les directions départementales des territoires (DDT) du bassin Seine-Normandie de l’attribution des aides agricoles et les consulte sur les principales déci-sions relatives à la mise en œuvre des politiques dans le domaine de l’eau.

Les aides relèvent en particulier du plan végétal pour l’environnement

Parmi ceux-ci, le comité national a retenu en bonne place le projet por-té par la Chambre interdépartemen-tale d’agriculture d’Île-de-France qui a pour objet l’expérimentation et le développement de l’agricul-ture de conservation sur les aires d’alimentation de captage.

�� et à leur structurationX��&��&�� %��-chesse économique régionale grâce notamment à une production impor-tante de blé tendre et une industrie meunière de premier plan.

A cet égard, le comité régional des céréales réuni en mai 2013 a été �� \��'9�� en Île-de-France» qui a été présen-tée lors des rencontres régionales de l’automne 2013.

Par ailleurs, la DRIAAF a participé, en lien avec le conseil régional et �� 9Y__��&��%� �� -paration d’actions visant à consoli-�� &�� &��horticole et pépinière.

Une large concertation pour la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates La qualité de l’eau subit directe-�� des activités économiques, qu’elles soient d’origine industrielles, ur-baines ou agricoles. La France a engagé une réforme du programme d’actions pour réduire les risques de pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole.

Le second semestre de l’année 2013 a été consacré à la préparation, par un groupe de concertation multi-ac-teurs, du 5ème programme Nitrates, qui a pour objectif de répondre aux exigences de la Commission euro-péenne en matière de lutte contre la pollution des eaux par les nitrates

et des mesures agro-environnemen-tales, mais également des aides à �� &��agricoles.

A la demande de la profession agri-cole, un débat a été ouvert sur le ni-veau d’aides et de redevances pour l’irrigation ainsi que sur l’harmoni-sation des dispositifs avec le bassin Loire-Bretagne.

L’année 2013 a mobilisé le comité de bassin et divers groupes de tra-vail auxquels participe la DRIAAF sur l’état des lieux du bassin Seine Normandie. (On constate une amé-lioration avec 38% de bon état pour �� +6K��+//)�� -raines 23% au lieu de 20%.).

k�� bassin a également été consacrée au changement climatique à l’horizon 2100.

La nouvelle chambre régionale d’agriculture : électionet installationAprès les élections et l’installation des deux chambres départemen-tale et interdépartementale d’Île-de-France, le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris a procédé en mars 2013, à l’organisa-tion de l’élection des membres de la chambre régionale d’agriculture, puis le même jour, conformément aux dispositions en vigueur, à son installation.

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Dans un cadre nouveau, marqué par une exigence nouvelle en ma-�&�� de l’élection du collège des chefs d’exploitation, cette 1ère session a été l’occasion de saluer la réé-lection du président de la chambre régionale et de souligner le rôle du réseau consulaire dans un territoire francilien dont beaucoup ignorent qu’il est occupé à 48 % par la pro-duction agricole.

Un nouvel élan pour la production biologiquew&��+//)��{��|��engagés pour un plan de dévelop-pement de l’agriculture biologique en Île-de-France. Ce partenariat a été mobilisé pour donner un nou-vel élan à la production biologique dans le cadre du programme Ambi-tion bio 2017, piloté par le ministre Stéphane Le Foll.

Suite à la concertation régionale lancée en décembre 2012, le résul-tat des travaux menés en janvier et février 2013 a été présenté en mars, �� {��la Région.

Parmi les évolutions souhaitées, citons l’amélioration de la trans-parence du marché foncier rural, la mise en place de plateformes d’essais dédiées à la bio (recherche et développement), l’appui aux modes d’organisation permettant de mutualiser offre et demande, l’accompagnement des agriculteurs %��-troduction de produits bio en res-tauration collective.

Sur la base de ces propositions, un travail s’est poursuivi avec le Conseil régional, la DRIAAF et les partenaires, les chambres d’agricul-ture, la SAFER et le Groupement des agriculteurs biologiques (GAB Île-de-

France), avec l’appui d’un cabinet d’études pour élaborer un nouveau plan bio régional 2014-2020. Cette ��\�� *�� -mière concertation avec l’ensemble des partenaires régionaux à l’au-tomne 2013.

Le développement des territoires ruraux : 3000 projets subventionnés entre 2007 et 2013Le fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) contribue à accompagner les mu-tations de l’espace rural pour ré-pondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du }}~&��&��"�~�� la réalisation de projets dans les ter-ritoires ruraux, dans des domaines divers (agriculture, forêt, économie rurale...).

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les chambres d’agriculture et les organisations professionnelles re-çues à l’occasion de la consultation publique du 14 juin au 5 juillet 2013 a pu être transmise aux autorités nationales et communautaires en octobre 2013.

Le comité régional de suivi du FEA-DER du 10 décembre 2013 a fait le ��programmation, sur l’emploi des crédits alloués par l’Europe et sur les décisions relatives aux redéploie-ments de crédits nécessaires pour pourvoir les dernières demandes de subventions. Celles-ci ont permis de mobiliser la totalité des crédits de la programmation 2007-2013.

Sur la période 2007-2013, près de 3000 projets ont été subventionnés dans les zones rurales et périur-baines d’Île-de-France. La totalité de l’enveloppe de 38 M€ a été enga-��%��+/(6"

Le FEADER a permis de mobiliser en �� &�� )/� �� subventions publiques et privées, �� les ministères en charge de l’agri-culture et de l’environnement, le Conseil régional d’Île-de-France, les Conseils généraux, l’agence de l’eau Seine- Normandie, les Parcs naturels régionaux, l’agence des espaces verts, et divers organismes parte-naires.

La préparation du programme de développement rural régional 2014-2020Dans le cadre de la période de pro-grammation 2014-2020 du Fonds européen agricole pour le dévelop-pement rural (FEADER), le Conseil régional d’Ile-de-France, nouvelle autorité de gestion à compter du 1er janvier 2014, et la DRIAAF ont ��\��soutiens à mettre en œuvre pour la prochaine programmation de déve-loppement rural régional 2014-2020. Les premiers travaux ont été présen-tés en juin à l’ensemble des acteurs du monde rural francilien.

A l’occasion du séminaire plurifonds de juillet 2013, une version com-plétée à partir des 15 contributions d’organismes publics et privés dont

P E RS P EC T I V ES 2 0 1 4

��9�� 9�� O9w|Q��

� Décliner en Île-de-France les dispositions de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt et de la réforme de la PAC ;

� Installer le comité régional installation/transmission (CRIT) ;

��{��

� Préparer la déclinaison régionale du plan de compétitivité des exploitations annoncé par le Président de la République.

La DRIAAF a travaillé en relation étroite avec le Conseil régional pour proposer une architecture de priori-tés adaptée aux enjeux de l’agricul-ture régionale dans le contexte de la réforme de la PAC.

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Une vigilance de tous les instants pour protéger l’état sanitaire et phytosanitaire du territoire

La densité des infrastructures et des échanges confèrent à l’Île-de-France une responsabilité spéci-��&��-talier.

Trois postes de contrôle frontaliers situés sur les aéroports de Roissy Charles-de-Gaulle, d’Orly et le marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, assurent le contrôle des végétaux et produits végétaux, des animaux, produits et sous produits d’origine animale et des produits d’origine non animale destinés à l’alimentation animale importés sur le territoire, ainsi que la certi-�� les pays tiers.

A l’importation, près de 16 000 lots de végétaux, produits végétaux et emballages en bois ont fait l’objet d’un contrôle en 2013, contrôles qui ont conduit à 470 interceptions, liées à la présence de parasites ou à des anomalies documentaires. Dans le domaine animal, 3 800 lots d’animaux vivants et 18 174 lots de produits d’origine animale et de produits destinés à l’alimentation animale ont été contrôlés.

Concernant l’activité du contrôle phytosanitaire à l’importation, si la baisse amorcée du nombre de �� +//)� �� |��[�� est en forte évolution sur l’aéro-port d’Orly.

La sensibilisation des acteurs pour réduire et améliorer l’utilisation des produits phytosanitairesDans le cadre du plan national ECO-PHYTO, différents outils sont décli-nés dans les régions (réseau d’épi-démiosurveillance et bulletins de santé du végétal, réseau de fermes DEPHY, formations Certiphyto,…). En �� w|~YY!��actions d’initiative régionale pour accompagner des opérations de com-munication sur la réduction et l’amé-lioration de l’utilisation des produits phytosanitaires tant sur les théma-tiques agricoles que non-agricoles.

Y�� aux objectifs de réduction d’usage des produits phytosanitaires et aux pratiques de jardinage écologique, la Fredon Île-de-France (Fédération régionale de défense contre les or-ganismes nuisibles) a participé aux Journées des Plantes du Domaine de Courson (22 000 visiteurs en 2013).

Une journée de présentation de mé-thodes alternatives a été organisée en novembre 2013 par la FREDON Île-de-France au lycée horticole _�� %� ~��[� O)(Q� %� ��-tion des professionnels du paysage et des collectivités. Plus de cent visiteurs ont assisté à des démons-trations de matériel d’entretien et rencontré des entreprises proposant des solutions innovantes.

Une nouvelle gouvernance sanitaire animale et végétale régionaleLa gestion des dangers sanitaires pour les animaux et les végétaux, dont certains sont transmissibles

à l’homme, est un enjeu majeur à la fois pour la santé publique, pour l’économie agricole et pour l’envi-ronnement. Dans un contexte d’ac-célération de la circulation des mar-chandises, des animaux, des plantes et des personnes, où les évolutions climatiques augmentent le risque d’apparition de maladies et où les ci-toyens sont de plus en plus sensibles aux questions de santé publique, de bien être animal et de protection de l’environnement, les Etats généraux du sanitaire organisés en 2010 par le ministre de l’agriculture ont conduit à rénover la politique de sécurité sanitaire.

Ainsi, le conseil régional d’orienta-tion de la politique sanitaire animale et végétale (CROPSAV), instance consultative présidée par le Préfet de région, a été installé en octobre 2013. Le rôle du CROPSAV est essen-tiellement de donner son avis sur le schéma régional de maîtrise des dan-gers sanitaires, la mise en place des ' ��:�contre certains dangers sanitaires et les demandes d’inscription sur la liste des dangers sanitaires.

La lutte contre le gaspillage et l’injustice alimentaires : un devoirSuite à la mise en place du Pacte de lutte contre le gaspillage ali-mentaire, par le ministre délégué chargé de l’agroalimentaire, la DRIAAF a souhaité poursuivre son action sur cette thématique en s’appuyant sur les études menées en 2012-2013, l’une portant sur le gaspillage alimentaire dans la res-tauration scolaire, la seconde ana-lysant le phénomène sur le terrioire d’une collectivité fancilienne. Elle

Garantir une alimentation sûre et de qualitéet développer la compétitivité des entreprisesagroalimentaires

13

a, pour cela, orienté l’appel à pro-*�� 'Y��:� +/(6�dans ce sens.

A titre d’exemple, deux projets �� w|~YY!��allient la lutte contre le gaspillage alimentaire à celle contre l’injustice sociale par le don alimentaire à des-tination des associations caritatives :

� L’association International Urban Food Network (IUFN) et l’association Biens communs et de Karistem, en partenariat avec la Région Île-de-France, créent un réseau de lycéens ambassadeurs contre le gaspillage alimentaire et mettent en place des coopérations pour la redistribution de denrées non consommées de la restauration collective aux associa-tions d’aide alimentaire ;

� L’association Worgamic met en place un dispositif de collecte des denrées non consommées issues d’une des cuisines centrales d’Elior (entreprise de restauration col-��Q� �� d’aide alimentaire de proximité.

Compétitivité et emploi : un soutien renforcé aux industries agroalimentairesLa dynamique des rencontres régio-nales pour l’avenir de l’agroalimen-�� +/(+� �� ]�-vernement en partenariat avec les Régions et clôturées en mars 2013, constitue le socle du Contrat natio-��&��()�*��+/(6"

#��!��\��-nées dans le cadre d’ateliers aux-quels ont participé de nombreux ��&��pour nourrir le contrat national, ont �� mutuels et concrets autour de 6 �� &�� -��


��~��&��

� Lancer un appel à projets en matière de politique de l’alimentation ;

��9��%��+��%�vocation sanitaire (OVS) animale et végétale d’Île-de-France pour une période de 5 ans ;

� Accompagner la mise en place des associations sanitaires régionales (ASR) par les OVS ;

��|�� %� �*��#� �[��2014 ;

��+&��*��'�� [�� :� ��collectivités de la petite couronne parisienne, en novembre 2014.

l’export, la qualité et la promotion du modèle alimentaire français et ��&��"�

En 2013, le plan de soutien aux in-dustries agroalimentaires dont les actions sont portées par le centre ré-gional de valorisation et d’innovation agricole (CERVIA) et l’association

régionale des industries agroalimen-taires d’Île-de-France (ARIA) a été conduit autour de priorités issues des rencontres régionales : relations �� -lioration de la performance indus-trielle, intégration du développe-ment durable dans les processus de fabrication.

J’AIME LA NOURRITURE,JE LA RESPECTE.

MANGER C’EST BIEN

JETERÇA CRAINT !

CHAQUE FRANÇAIS JETTE EN MOYENNE 20 KG D’ALIMENTS PAR AN À LA POUBELLE : 7 KG D’ALIMENTS ENCORE EMBALLÉS ET 13 KG DE RESTES DE REPAS, DE FRUITS ET LÉGUMES ABÎMÉS ET NON CONSOMMÉS…

www.alimentation.gouv.fr

14

Préparer le projet de schéma directeur régional d’Île-de-France (SDRIF)Comme depuis l’origine des travaux y afférant, la DRIAAF a contribué tout au long de l’année 2013 à la �� *�� directeur régional d’Île-de-France O_w|~!Q�� ()��+/(6��tant sur les aspects de préservation des terres agricoles que sur les en-jeux forestiers.

En parallèle, elle a participé à l’éla-boration de plusieurs documents relevant d’enjeux d’aménagement du territoire. A titre d’exemple, la détermination des délimitations de la zone de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers (ZP-NAF), inscrite dans la loi du Grand Paris de 2010, a mobilisé la DRIAAF, en appui au ministère de l’agricul-ture, de l’agroalimentaire et de la

forêt, et aux côtés de l’établisse-ment public d’aménagement Paris Saclay et des directions départe-mentales des territoires (DDT) des ��[�� OV;Q� �� #�� O)(Q"�X�� 9�Y!� �� 2013.

Concilier l’aménagement des territoires et la préservation des activités économiques �� Dans le cadre de ses missions à ca-ractère départemental, la DRIAAF s’est fortement mobilisée sur des projets de création de zones d’acti-vité commerciales (ZAC), notam-ment sur les communes de la Queue-�� O)�Q� �� $�� O)6Q�� révisions de plan local d’urbanisme (PLU), notamment sur les communes de Tremblay et de Montreuil-sous-�� O)6Q� �� _$�"�

La DRIAAF a également participé ��\�� l’agriculture sur des territoires tels que Montguichet ou Montreuil-sous-��O)6Q"

Promouvoir ‘’l’analyse fonctionnelle des espaces ouverts’’ : un outil de dialogueL’analyse fonctionnelle des espaces ouverts, élaborée par la DRIAAF et l’Institut d’aménagement et d’urba-nisme (IAU) Île-de-France, est un outil destiné aux élus et aux services techniques des collectivités, aux services de l’Etat, aux syndicats, aux interprofessions agricoles et aux aménageurs du territoire. Cette mé-thodologie a pour objectif d’étudier les espaces ouverts -agricole, fores-tier et naturel- sous l’angle de leurs trois fonctions : économique (pro-ductive), sociale et environnemen-tale, lors de l’élaboration ou la révi-

Préserver et valoriser les espaces naturels,agricoles et forestiers dans un contexte périurbainaux fortes contraintes

15

sion de documents d’urbanismes, de ��"

En association étroite avec les di-rections de l’aménagement et de l’environnement du Conseil régional ��!�� *�� pédagogique présentant la métho-dologie et destiné à être projeté lors de sessions de formation ou auprès des élus susceptibles d’engager des ��\��%��a été lancé. L’année 2013 a permis de poser les bases du partenariat �� à bien le projet, ainsi que les pre-�� \��"

En parallèle, la DRIAAF est inter-venue lors de formations auprès de différents publics : en formation ini-tiale pour un public d’aménageurs, urbanistes et paysagistes, ou dans le cadre de la formation continue auprès d’agents de l’Etat en poste en Île-de-France dans des services �� "�

#��w|~YY!�� -lyses fonctionnelles réalisées sur le territoire francilien. Ainsi, en 2013, ��{�� -ment (EPA) de la Plaine de France a étendu son analyse de territoire aux volets ‘’espaces forestiers et natu-rels’’, en complément d’une pre-�&�� agricole. Une analyse fonctionnelle a aussi été lancée sur le territoire de Melun Sénart, en prévision de l’élaboration d’un schéma de cohé-rence territoriale (SCoT).

Un acteur pour surveiller et intervenir sur le foncier agricole : la SAFERLa société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) Île-de-France dont la DRIAAF est commissaire du gouvernement, a reçu pour mission, dans le cadre du

contrat de projet 2007-2013 entre l’Etat et la Région, d’assurer des prestations d’intérêt général auprès des collectivités locales. Celles-ci doivent permettre le maintien de l’activité agricole, la protection et la valorisation des espaces agri-coles et naturels notamment dans les espaces périurbains sensibles et la réalisation de projets environ-nementaux, dans une perspective de développement durable de la région.

#�� +/(6�� )� �� ont signé une convention de sur-veillance et d’intervention foncière avec la SAFER, portant le nombre total de communes à 436. 144 actes d’acquisition amiable ont porté sur 1560 hectares.

La préparation du dossier de renou-vellement du droit de préemption de la SAFER, prévu en 2014, s’est poursuivi. Un travail important a également été réalisé avec la pré-fecture de région, la SAFER et les services du Conseil régional pour ga-�� -��+/(��\��conditions et objectifs de l’éven-tuelle inscription d’une nouvelle ac-tion partenariale au contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020.

Bilan du programme pluriannuel d’activité de la SAFERLe programme pluriannuel d’activité de la SAFER (PPAS) 2007-2013 éla-boré après une large concertation conduite auprès d’une trentaine de ses partenaires (principales organi-sations professionnelles agricoles, services de l’Etat et collectivités ter-ritoriales ) et validé par son conseil d’administration a fait l’objet d’un bilan en 2013, dans le cadre de deux réunions du comité régional d’éva-luation constitué et présidé par la DRIAAF.

La SAFER est reconnue pour son expertise du foncier rural, qui est déclinée dans le PPAS, au travers de quatre thèmes :

� Contribution au maintien et au développement durable de l’agri-culture ;

� Protection de l’environnement, des paysages et des ressources natu-relles ;

� Participation au développement local en liaison avec les collectivités territoriales ;

� Observation foncière : transpa-rence du marché foncier rural.

Ce bilan permettra de nourrir la pré-paration d’un nouveau PPAS pour la période 2015-2021.


� Accompagner la mise en œuvre du SDRIF et décliner les évolutions réglementaires des différents schémas régionaux approuvés et lois en cours d’adoption ;

� En petite couronne, parallèlement à la poursuite du suivi des différentes phases d’élaboration des documents d’urbanisme, mettre en œuvre les évolutions des prérogatives et de la composition de la CICEA, intégrer les avancées de la loi ALUR et les déclinaisons du projet de création de la métropole du Grand Paris ;

��!�� [��des espaces ouverts et proposer des actions de formations à la méthodologie auprès des différents publics concernés.

16

Favoriser la compétitivité et la �� bois francilienne Les travaux menés dans le cadre des états généraux de la conver-sion écologique et sociale et des rencontres régionales pour l’avenir du bois ont souligné la nécessité de structurer et d’améliorer la valori-��&�� !��"�Y��cette dynamique, le Conseil régio-nal d’Île-de-France a mis en place le PASS’Filières (Programme d’action en faveur de la structuration et du �� &��Q� �� "�Ce dispositif prévoit la réalisation �� &�� -boration d’un plan d’actions partagé par l’ensemble des acteurs ainsi que ��&��"�X��-ture de Francîlbois (interprofession régionale bois et forêt) a été rete-nue pour porter ce dispositif. Aux cotés de la Région, la DRIAAF s’est largement impliquée dans ces tra-vaux. Après la réalisation d’un état des lieux partagé, l’élaboration du

�� +/(6� ��poursuivra par sa mise en œuvre en 2014.

Contribuer à la préservation et à la valorisation du patrimoine forestier francilienLa région capitale, bien que for-tement urbanisée, se situe dans la moyenne des régions françaises �� +V;� ///� ��-tares soit 24 % du territoire. La forêt publique s’étend sur 81 000 ha et appartient principalement à l’Etat (forêt domaniale, 71 000 ja) et à la Région (10 000 ha). La forêt privée �� &��()V�///�*��OV/�KQ��est répartie entre près de 150 000 propriétaires.

La forêt contribue à l’équilibre de l’écosystème régional, à la préser-vation de la biodiversité, à la lutte contre le réchauffement climatique et à l’offre d’énergie et de maté-riaux renouvelables. Elle participe activement à la qualité et au cadre de vie des franciliens et a un rôle ��&��"

LE CLASSEMENT DE L’ARC BOISÉ DU VAL-DE-MARNE EN FORÊT DE PROTECTION

Le classement en forêt de protection permet de protéger la forêt de tout changement de destination. Autrefois réservé aux seules forêts dunaires et de montagne pour leur contribution à la lutte contre l’érosion, le clas-sement en forêt de protection a été étendu aux forêts périurbaines pour leur rôle en terme d’écologie et de bien-être des populations.

Le classement en forêt de protection est inscrit en priorité dans les orien-tations régionales forestières qui �� &��{��!��"

A ce jour, les massifs de Fontaine-��O+;�)(>��Q��|��(25 200 ha), les forêts de Sénart (3 410 ha) et de Fausses Reposes (615 ha) sont classés en forêt de protec-�� $��{��"

L’arc boisé du Val-de-Marne s’étend ��6�� O)(��)��VVQ��16 communes et près de 3 000 ha.

Soutenir la production de boiset la gestion des forêts

17

��-cière de l’ensemble du périmètre.

Développer la production et la valorisation économique du bois en Île-de-France, bilan du plan pluriannuel régional de développement forestier ��La réunion annuelle de la Commis-sion régionale de la forêt et des pro-duits forestiers (CRFPF), enceinte de concertation régionale pour concevoir, suivre et évaluer la mise �� -lière forêt-bois, dans le cadre de la politique nationale, s’est tenue le 27 novembre 2013.

La séance a été principalement consacrée au bilan annuel de la mise en œuvre du plan pluriannuel régio-nal de développement forestier (PPRDF) 2012-2016, dont l’objectif

Le 3 juillet 2013, à l’invitation de la préfecture du Val-de-Marne, une réunion de présentation du pro-jet s’est tenue devant les élus, les grands gestionnaires et proprié-�� part d’obtenir une adhésion large au projet de classement.

La commission d’enquête désignée par le tribunal administratif, à la demande de la préfecture du Val-de-Marne, a arrêté la période du 28 avril au 11 juin 2014 pour la réali-sation de l’enquête publique, étape précédant la transmission du projet au Conseil d’Etat.

L’ACQUISITION DU MASSIF FORESTIER DE LA COMMANDERIELe massif de la Commanderie forme avec la forêt de Fontainebleau et celle des Trois Pignons un ensemble forestier d’un seul tenant qui a vocation à être domanial, compte-tenu d’une part, de sa renommée internationale, et d’autre part, de l’intérêt social, de loisir et de qua-lité de vie qu’il représente pour la région Île-de-France.

A partir de deux noyaux de quelques centaines d’hectares, le ministère en charge de la forêt a acquis à par-��();/��%� �� propriétés qui lui étaient offertes sur un périmètre d’intervention fon-�&��+�>�)�� besoins d’accueil du public en of-frant de grands espaces de détente. Par arrêté en date du 30 août 2004, le Préfet de Seine-et-Marne a décla-ré d’utilité publique, l’acquisition du massif forestier de la Comman-�� {��-tution d’une forêt domaniale. Cette déclaration d’utilité publique, qui doit permettre d’acquérir les 6 871 parcelles ou 4 876 propriétés res-tantes, a été renouvelée le 30 mars +//)�� -ration de ses effets au 30 août 2014. Elle devrait l’être une seconde fois


� Mettre en place les dispositions de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, en particulier celles ayant vocation à �[��&��

��Mettre en oeuvre les actions qui visent une mobilisation accrue de la ressource et des propriétaires issues du plan national d’actions pour l’avenir des industries de transformation du bois et du fond stratégique national de la forêt et du bois ;

� Contribuer à la mise en œuvre du plan d’actions du Pass’Filières '��:��+&��

� Finaliser la procédure de classement en forêt de protection de l’Arc boisé du Val-de-Marne.

est de développer la production et la valorisation économique du bois en Île-de-France.

La quasi totalité des onze actions prévues dans ce plan a été initiée. Cet exercice de bilan a été l’occa-sion de mettre en exergue certaines initiatives régionales en particulier un point sur :

� L’état d’avancement du projet relatif aux forêts domaniales périur-baines par l’ONF ;

� Les actions conduites par le Parc naturel régional du Gâtinais français en faveur de la mobilisation du bois ;

� Les dispositifs de soutien à la forêt �� %� �� &�� cadre de la prochaine programma-tion des fonds européens, notam-ment du FEADER ;

��X��'�9��&��:�� '!��:"�

18

Positionner les exploitations des lycées agricoles franciliens comme leader de la démarche « Produire autrement »Dans le cadre de l’animation du ré-seau régional des exploitations des lycées agricoles, les services de la DRIAAF ont réalisé un diagnostic de l’ensemble des projets des exploita-tions des établissements de l’ensei-gnement agricole (installation de �� -tion vers l’agriculture biologique, �� ' ��bleues»,...). L’objectif de cette démarche était de faciliter la mise en oeuvre de ces projets. Ce travail mené dans les exploitations agri-coles des établissements de l’ensei-gnement agricole francilien, (Brie-Comte-Robert (77), Chailly-en-Brie (77) et Saint-Germain-en-Laye (78)) a eu l’originalité d’associer deux établissements de l’enseignement su- ��OY��9�� {��-tionale supérieure du paysage (ENSP)

ainsi qu’un établissement public national (le centre de zootechnie de Rambouillet (78)). Ce diagnos-tic constitue une base essentielle à l’élaboration du projet régional '�#��%� ��:�qui sera élaboré en 2014.

Des stratégies régionales pour la formation des jeunes et des adultes Les projets régionaux de l’enseigne-�� +/(6�+/(;� �� orientations stratégiques de l’ensei-��politiques éducatives nationales �� -nomiques régionales et locales. Ces projets constituent les feuilles de �� {��|��les professionnels agricoles pour le

pilotage de l’enseignement agricole en Île-de-France pour les cinq ans à venir.

LE PROJET RÉGIONAL DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE (PREA) Le PREA d’Île-de-France adopté par le Comité régional de l’ensei-gnement agricole du 27 juin 2013 concerne l’ensemble des établisse-ments d’enseignement agricoles, publics et privés, et permet l’arti-culation des politiques éducatives régionales avec celles que porte le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt en matières agricole et alimentaire. Il s’articule autour de quatre orienta-tions stratégiques :

� Adapter l’offre de formation ini-tiale et continue en prenant en

Adapter la formation aux besoins du bassin d’emploiet mobiliser l’enseignement agricole pour promouvoiret diffuser la démarche «Produire autrement»

19

Promotion et valorisation des compétences et de la créativité �� agricole francilien

CONCOURS DE JUGEMENT DES ANIMAUX AU LYCÉE BOUGAINVILLE

En décembre 2013, les élèves de trois établissements agricoles de Seine-et-Marne ont participé au concours de jugement d’animaux par les jeunes, organisé comme chaque année par le lycée agricole Bougainville de Brie-Comte-Robert. Ce concours régional permet aux �� -ciper au concours général au Salon international de l’Agriculture 2014.

«BESTIAIRE AU JARDIN», LES LYCÉES AGRICOLES PUBLICS FRANCILIENS AFFICHENT LEUR CRÉATIVITÉ AU PARC DE LA VILLETTE

Du 11 au 26 avril 2013, les lycées agricoles de Saint-Germain-en-Laye, de BrieComteRobert et de Chailly-en-Brie ont inauguré l’exposition '�� *��:"� �� *��artistiques, réalisés par des classes de Bac Professionnel et de BTSA, qui visaient à valoriser le site et son évolution, plus particulièrement d’un point de vue architectural, ont été exposés.

compte le besoin des territoires et des professions ;

� Favoriser l’accès à la formation dans l’enseignement agricole et à l’emploi ;

� Favoriser la réussite des appre-nants et l’élévation de leur niveau �� lutter contre le décrochage scolaire ;

� Développer la coopération inter-nationale, le lien avec la recherche-développement et l’animation des territoires.

Ce dispositif est opérationnel et évolutif et propose un plan de 16 �� cadencées, à mettre en œuvre d’ici 2018.

LE PROJET DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE PUBLIC (PREAP) Le PREAP adopté en Comité tech-nique régional de l’enseignement agricole en novembre 2013 s’ap-plique aux lycées agricoles publics et a été construit en cohérence avec le PREA, selon une démarche parti-cipative. Il se décline en 4 axes :

� Favoriser le fonctionnement en ré-seau entre les établissements pour harmoniser l’offre de formation des établissements et construire des réponses concertées aux appels d’offres ou appels à projets ;

� Renforcer la communication régio-nale de l’enseignement agricole pu-blic. Améliorer la lisibilité de l’offre de formation agricole et faciliter l’orientation et la réorientation des jeunes et adultes apprenants ;

� Innover dans le domaine de la pé-dagogie : Impulser, mutualiser, éva-luer et capitaliser les expériences d’innovations pédagogiques des établissements, y compris pour les publics en situation de handicap ;

� Développer des liens entre l’en-seignement technique et l’ensei-gnement supérieur: développer des

projets et favoriser la poursuite d’étude vers l’enseignement supé-rieur agronomique, vétérinaire ou du paysage.

Adapter l’offre de formation aux besoins des professionnels et du territoireDes évolutions notables de la carte des formations 2013 dans l’ensei-gnement agricole ont été réalisées pour les voies scolaires et de l’ap-prentissage.

Pour la voie scolaire :

� Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) Développement et aménagement des territoires au lycée La Bretonnière, à Chailly-en-Brie (77),

� Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) Productions animales au lycée Sully, à Magnanville (78).

� 2nde GT au lycée Bougainville à Brie Comte Robert (77),

Pour la voie de l’apprentissage :

� Brevet professionel (BP) Res-ponsable d’entreprise hippique au Centre d’enseignement de la zoo-technie (CEZ) de Rambouillet (78),

� Brevet professionnel (BP) Aména-gements paysagers au lycée horti-��_��%�_��O)>Q"

��{�� *��'#��%� ��

��:��O��+/(�Q��

� Mettre en oeuvre les plans d’actions 2014 du PREA et du PREAP en

mobilisant les acteurs et les pilotes des groupes de travail ;

� Communiquer sur l’enseignement agricole auprès des acteurs de

l’orientation et de l’insertion (plaquettes PREA, dépliant sur les lycées

agricoles franciliens, participation à des évènements (Nuit verte, etc...).


20

Assurer des fonctions d’analyse économiqueet de prospective, en complément des enquêtes statistiques

L’analyse économique et de pros-pective est un outil précieux pour documenter, analyser et accompa-gner les évolutions tendancielles ou réglementaires.

Des analyses pour comprendre les évolutions de l’agriculture francilienne Trois études visant à mieux com-prendre les évolutions de l’agricul-ture francilienne au cours de la der-nière décennie ont été menées en 2013. Dans le contexte de la prépa-ration de la Loi d’avenir pour l’agri-culture, l’alimentation et la forêt, du SDRIF et du programme de déve-loppement rural (PDR), ces analyses �� et la pertinance des stratégies rete-nues pour l’action publique.

L’INSTALLATION DES JEUNES EXPLOITANTS AGRICOLES Parallèlement aux Assises régionales de l’installation, l’étude relative à l’installation des jeunes exploitants agricoles, publiée en février 2013, dresse le portrait des agriculteurs de moins de 41 ans. Elle montre que les exploitations franciliennes comptent 1 200 exploitants âgés de

��(��)/�K��-tallés sur des moyennes et grandes exploitations. Près de la moitié des jeunes exploitants privilégie le sta-tut d’exploitation agricole à respon-sabilité limitée (EARL).

Un exploitant sur deux de cette �� dotation d’installation aux jeunes agriculteurs (DJA). Pourtant, malgré un niveau de formation jugé satis-faisant par les pouvoirs publics, tous les candidats à l’installation n’ont pas recours à cette aide. L’instal-lation aidée des jeunes s’effectue majoritairement dans le secteur des grandes cultures, activité agricole dominante de la région.

Les jeunes exploitantes peinent à se faire une place : elles représentent moins de 10 % des jeunes s’installant avec la dotation DJA et un peu plus d’un quart des jeunes démarrant dans cette dotation.

Cette étude, largement commen-tée dans le cadre de la concertation des Assises régionales de l’instal-�� \�� recommandations collectées ont contribué à la préparation d’un Pass !�&�� {�� 9�� !�&��

Horticulture-pépinière portés par le Conseil régional avec l’objectif d’accompagner la structuration et ��&��en Île-de-France.

LA PLACE DES PRODUCTIONS VÉGÉTALES DANS LE PAYSAGE AGRICOLE FRANCILIENMenée de façon détaillée sur une période de 10 ans, l’étude sur les évolutions des productions végé-tales, dans la région montre, que les grandes cultures ont renforcé leur place dans le paysage agricole francilien. Le colza, notamment, a continué sa progression pour deve-nir la deuxième culture de la région en surface. Inversement, les pro-ductions légumières ont régressé, durant la décennie, en particulier celles destinées à la transformation. De même l’arboriculture et l’horti-culture ornementale ont nettement régressé. Les exploitations spécia-��&�� -ticulièrement touchées, alors que les exploitations combinant grandes cultures et autres productions ont mieux résisté.

LA PLACE DES PRODUCTIONS ANIMALES DANS LE PAYSAGE AGRICOLE FRANCILIENL’analyse approfondie des évolu-tions des productions animales dans la région montre que le cheptel francilien, constitué principalement de bovins et de volailles continue à diminuer. Seuls les effectifs d’équi-dés et de caprins progressent. Le mouvement de concentration des cheptels s’est également poursuivi. Cependant, si les cheptels avicoles, équins et porcins sont très majori-tairement détenus par des exploi-tations spécialisées, les systèmes mixtes, associant élevage, surfaces

21

fourragères et grandes cultures s’imposent nettement pour les éle-vages bovins et ovins.

��!��Céré’Obs pour suivre l’état des cultures en Île-de-FranceLe programme Céré’Obs, progres-sivement mis en place par Fran-ceAgriMer, est un dispositif de suivi hebdomadaire de l’état des cultures céréalières en France, basé sur l’observation de leurs stades de développement et des conditions de cultures. L’Ile-de-France est entrée dans le dispositif en février 2012 et les informations concernant la région francilienne sont mises en ligne sur le site internet Céré’Obs (https://cereobs.franceagrimer.fr/) depuis février 2013 (deuxième an-née d’observation).

Céré’Obs s’appuie sur des observa-tions principalement des chambres départementales d’agriculture, mais aussi d’organismes économiques et d’instituts techniques, organisés par zone géographique.

Le site Céré’Obs présente chaque semaine une synthèse au niveau régional et au niveau national d’in-dicateurs de l’état des céréales (conditions de culture et stades de développement). Cette synthèse concerne le blé tendre, le blé dur, l’orge d’hiver, l’orge de printemps et le maïs grain. En Île-de-France, toutes ces céréales sont suivies à l’exception du blé dur, la surface cultivée en blé dur représentant seulement 1,5 % de la surface totale de céréales.

L’observation des prix des produits frais sur le MIN de "��#��nationalLa DRIAAF assure la production de données pour le réseau des nou-velles des marchés (RNM) de Fran-

ceAgriMer. Sur le marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, une di-zaine d’enquêteurs conjoncturistes suivent chaque jour, à partir de 3h du matin, les prix d’un ensemble de produits frais (fruits et légumes, produits de la mer, produits carnés, �� \��Q"� X��informations recueillies sont recou-pées et commentées avant d’être diffusées auprès de nombreux opé-rateurs (producteurs, expéditeurs, grossistes, importateurs, gestion-naires de restauration collective,…). Elles servent également de réfé-rence pour les organisations inter-professionnelles, l’Observatoire de formation des prix et des marges, ��{��O~�_##��__9Q��pour établir des indices de prix et nourrir des analyses économiques conjoncturelles pour appréhender les crises économiques, l’Union eu-ropéenne (pour la réponse aux obli-gations communautaires en matière de communication des prix), les as-surances, etc.

Le MIN de Rungis est le plus impor-tant marché de gros de produits frais en France. Il représente 63 % de l’activité marché de gros, en termes de chiffre d’affaires 2011 (50 % de l’activité pour les fruits et légumes ��\�� V>�K� ��produits carnés et de la mer).


Q��&��<�� &��T�� W��%��&��«pratiques culturales» sur les légumes (la salade en Ile-de-France).

Études� Publier l’atlas régional sur l’agriculture francilienne, les résultats agricoles /6"/��!��K@;;N�� &��%��en Ile-de-France.

Réseau des nouvelles des marchés � Réalisation des notes mensuelles de conjoncture sur le marché de Rungis (par secteur et selon l’actualité).

En 2013, des notes de conjoncture hebdomadaires, tous secteurs et des commentaires mensuels sur un produit d’actualité ont été réguliè-rement publiés.

$�� &�� L’enquête sur la structure de la forêt privée, au cours de laquelle 700 propriétaires de la région ont été interrogés, notamment sur le morcellement de leurs propriétés et la structure de leurs peuplements, leur gestion forestière, les récoltes et ventes de bois et les autres usages de la forêt, s’est terminée ��"�#��implication du service, au vu de la taille importante de l’échantillon et de l’importance des propriétés, et le recrutement et l’encadrement de 15 enquêteurs vacataires. Les pre-miers résultats de cette enquête ont été publiés en décembre 2013 (AGRESTE Primeur n° 306)

En outre, le programme d’enquêtes statistiques prévu sur 2013 a été réalisé : enquêtes mensuelles lai-tières, enquête annuelle auprès des exploitations forestières et des scieries, enquêtes de conjoncture, enquête sur la comptabilité d’un échantillon d’exploitations agricoles (RICA), enquête Teruti-Lucas.

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UNE PRODUCTION GLOBALEMENT STABLE POUR LES CEREALES La production de céréales, notam-ment de maïs, a connu une hausse en 2013.

En 2013, la production céréalière s’élève à 3 millions de tonnes, en progression de 4 % par rapport à 2012. De 2 millions de tonnes, la récolte de blé tendre croît de 3,5 %, ��*��des surfaces et des rendements (84 q/ha en moyenne, soit + 3 q/ha par rapport à 2012). Les rende-ments du blé tendre sont meilleurs qu’escomptés au vu des conditions �� 1 de la cam-pagne, les fortes chaleurs de juillet ayant permis de combler en partie les retards de croissance, mais hé-térogènes d’une zone géographique à l’autre, selon le type de sol2 et les variétés cultivées. La qualité est néanmoins satisfaisante, faisant du

blé tendre 2013 un blé meunier de qualité supérieure.

La production d’orges, de 506 000 t, diminue de 5 % par rapport à 2012 malgré la hausse des surfaces culti-vées, du fait de la baisse des ren-dements (71 q/ha, soit – 5 q/ha par rapport à 2012) consécutive au dé-veloppement de maladies au cours du printemps.

La production de maïs, de 475 000 t, augmente fortement, de 18 % par rapport à 2012, en raison de la hausse conjointe des surfaces (+ 15 %) et des ��O)V��+��Q"��

UNE PRODUCTION DE PROTÉAGINEUX ENCORE EN BAISSEX�� ¡��+>)�///�tonnes, est en net repli en 2013, de 21 % par rapport à 2012, consé-quence de la baisse simultanée de la sole (- 7 %) et des rendements (34 q/ha en moyenne, soit – 6 q/ha par rapport à 2012).

En 2013, la production de pois, de 33 000 t, régresse de 22 % par rap-port à 2012. Les bons rendements (47 q/ha, soit + 4 q/ha) n’ont pas ��%��surfaces (- 27 %). La production de féveroles, de 51 000 t, chute de 24 % par rapport à 2012. L’augmentation ��K�� %�compenser la forte baisse des ren-dements (37 q/ha, soit – 14 q/ha).

DES RENDEMENTS INFÉRIEURS POUR LA BETTERAVE En 2013, la production de bette-raves, de 3,3 millions de tonnes, recule de 3 % par rapport à 2012 en raison de la baisse des rendements (84 t/ha en moyenne, soit - 3 t/ha, pour une richesse en sucre de 16°), malgré une légère progression des surfaces cultivées.

La campagne betteravière a connu en 2013 des conditions climatiques défavorables, notamment des tem-pératures trop basses au printemps qui ont retardé les semis puis entraî-né des levées lentes et irrégulières. La chaleur estivale a toutefois favo-risé la bonne croissance des bette-raves et le retard pris lors des im-plantations a pu être partiellement rattrapé.

Les arrachages se sont ensuite dé-��en raison de pluies excessives en au-��"�w�� été interrompus durant la première quinzaine de novembre et se sont achevés à la mi-décembre.

La richesse en sucre est cette année de 17°4 en moyenne, soit 0,8° de moins qu’en 2012, tandis que la tare-terre est en sensible augmentation.

Évolution des surfaces, rendements et productions de 2012 à 2013 (indice 100 = 2012)

0

20

40

60

80

100

120

Blé tendre

Orge MaïsColz

a

Féveroles Pois

Bettera

ves

Céréales

Oléagin

eux

Protéa

gineu

x

Source : Agreste, statistique agricole annuelle surfaces rendements productions

Le bilan de l’année agricole

"� �� %��!�� Y�� !�� !�Z� ��[�%��Z��!��Z��manquant d’ensoleillement, des pluies abon-dantes en été retardant les moissons d’une vingtaine de jours.

2 Les « petites terres » ont mieux valorisé les pluies tandis que les terres profondes (sols hydromorphes et argileux), gorgées d’eau, ont été traitées avec retard (désher-bage, intervention chimique).

23

UN REVENU 2013 EN REPLI

En 2013, la valeur de la produc-�� par rapport à 2012. La récolte est globalement satisfaisante pour les céréales, mais en forte baisse pour les oléoprotéagineux. Les prix des produits agricoles à la production ��de 20 à 25 % en-dessous des cours de 2012, aussi bien pour les céréales que pour les oléoprotéagineux. Pa-rallèlement, les coûts des consom-mations intermédiaires baissent lé-gèrement sur un an, et ce malgré le maintien des prix à des niveaux éle-�� "�Selon les comptes prévisionnels de l’agriculture, le revenu national par actif non salarié des exploitations spécialisées en céréales et oléo- �� baisse sensible en 2013.

Évolution des coûts des consommations intermédiairesde 2005 à 2013 (indice base 100 en 2010)

50

75

100

125

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r-13juil-1

3oc

t-13

Sources : Agreste, Insee, indices des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA)

Indice général des produits intrants Semences et plantsÉnergie et lubrifiants Engrais et amendementsProduits de protection des cultures

Évolution des cours de 2005 à 2013 (indice base 100 en 2010)

0

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Source : Insee, indices des prix des produits agricoles à la production (IPPAP)

Blé tendre Orge Colza

MaréeEn 2013, le mois de décembre est marqué ��!�&��%��!��;��Y��raréfaction de l’offre, notamment en poissons de consommation courante. Les volumes �!! ��*��!��!�� !��/6"/�!��les chiffres d’affaires des opérateurs se maintiennent. A partir de la mi-décembre, la ��%��%��%�� !�-��!��!��K��Z��*��ou bar de ligne), les coquillages et crustacés, ��!��K��!��%��\��!�N]Volaille festive,�!!�� Z��!�-ché de la volaille classique (poulet, dinde) diminue en volume pour laisser la place aux produits festifs (chapon, dinde de Noël, oie,

poularde). Début décembre, la campagne des produits festifs démarre avec l’apparition des premiers lots, destinés aux restaurateurs mais aussi aux détaillants pour leurs étals. Les prix de début de campagne sont quasi-�� !��/6"/]��%��!��%��18 décembre. En dinde de Noël, le marché �� !��offre un peu réduite et les cours sont fermes. Mais globalement, l’offre en volailles festives ��!��!��!*��%��!�� *��prix, sans qu’aucune vente de dégagement ne soit nécessaire.La campagne litchiLa campagne 2013-2014 de litchis en provenance de Madagascar est avancée de "`�k�� ]��marché français, les opérations promotion-

Zoomsur «un mois de décembre sur le MIN de Rungis»

Chaque année, le «centre Île-de-France» du réseau national des nouvelles des marchés* (RNM) est fortement mobilisé au mois de décembre pour le suivi des �� '��+./;<��"��=�� >��?�� >

nelles mises en place par la grande distribu-tion permettent d’écouler assez rapidement ��*��!�� Z�arrivée le 10 décembre.Les litchis en provenance d’Afrique du Sud, rigoureusement sélectionnés et mieux calibrés, se commercialisent plus facilement sur les marchés de gros que les litchis !�� [�Z�!��%��(par conteneurs). Les litchis en provenance de l’océan indien, haut de gamme, sont vendus branchés frais ou en bouquets.En termes de prix, en 2013, les litchis malgaches se vendent sur le MIN de Rungis �� !��/��M�w�{|� ��}��"6�w�{|�� [��= ��]�� [�� [��intermédiaires.

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Assurer un fonctionnement optimisé et l’accompagnement des personnels du ministère chargé de l’agriculture en région

Le dialogue social et l’accompagnement professionnel des agentsLe Comité Technique (CT) et le Co-mité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), ins-tances de représentation et de dia-logue ont joué un rôle particulière-ment important en 2013 en tant que lieu de discussion et de transmission privilégié de l’information entre la direction et la communauté de tra-vail.

Le CT s’est ainsi réuni à trois re-prises, mai, octobre et novembre. Le CT exceptionnel du 21 novembre 2013 a examiné le projet de réor-ganisation du service régional de l’alimentation avec le maintien du pôle offre alimentaire et nutrition, la création d’un pôle phytosanitaire regroupant les deux anciens pôles '�� :� �� '�� -ment» et l’évolution du pôle coordi-nation en pôle vétérinaire intégrant la mission d’inspection mutualisée. Cette réorganisation a été validée

par la direction générale de l’ali-mentation du ministère lors du dia-logue de gestion d’octobre 2013.

Le CHSCT réuni quant à lui en mai et novembre, a permis un débat fruc-tueux sur la politique de santé et de sécurité au travail en rassemblant auprès de l’administration l’essen-tiel des acteurs : l’inspecteur santé et sécurité au travail, l’adjoint de prévention, l’assistante sociale les représentants du personnel. Il a no-tamment supervisé les chantiers de la médecine de prévention et celui du plan de prévention des risques 2013-2014.

La commission régionale d’infor-mation et de concertation (CRIC) a été créée en 2012, pour répondre à la préoccupation d’instituer un lieu de dialogue au niveau régional �� propres aux agents du ministère exerçant leurs missions au sein de la DRIAAF et des directions départe-mentales interministérielles (DDI).

Animée par la DRIAAF, la CRIC a été réunie le 26 février 2013 et a per-

mis de présenter les résultats du dialogue de gestion des BOP 215 et 206 et le document régional de for-mation continue. Elle a également été l’occasion d’échanges sur des enjeux stratégiques du ministère, la modernisation de l’action publique et les orientations ministérielles en matière d’action sociale.

La mise en œuvre de la loi de dépré-carisation en Île-de-France a consti-tué un enjeu majeur des politiques publiques en matière de ressources humaines en 2013.

54 agents contractuels (un tiers de la DRIAAF et deux tiers des DDI) ont été accompagnés dans leurs par-cours de déprécarisation. Environ 50% d’entre eux se sont inscrits à un concours et 20 % des inscrits ont réussi le concours.

Une politique de prévention des risques professionnels2013 a été l’année d’application concrète de la politique de préven-tion des risques professionnels de la

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DRIAAF, avec la validation du docu-ment unique et l’application du pre-mier plan de prévention des risques prévu pour 2013-2014.

Cette démarche a impliqué la parti-cipation active de l’ensemble de la communauté de travail sous l’égide du secrétariat général.

Elle s’est appuyée à chaque nou-velle étape sur un dialogue appro-fondi avec le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

70 propositions de mesures de pré-vention ont été validées en CHSCT et ont commencé à être appliquées sous la forme d’actions d’organisa-tion, de formation ou d’investisse-ment pour un volume de dépenses d’environ 30 000€, réparties en deux grands domaines d’activités métiers et transverses.

Le bilan d’étape présenté lors du CHSCT de novembre 2013, a montré que 75% des mesures de prévention étaient, soit mises en œuvre, soit en cours de réalisation et 50% du plan entièrement réalisé.

Le développement de la politique de formation continue

Elles ont porté sur les thématiques suivantes : la microbiologie, la mé-thode HACCP, la restauration col-lective, le droit pénal, l’urbanisme, le code forestier, les abattoirs, la

salmonelle, ainsi que sur les outils informatiques (Sigal, Galatée, Qgis, Agorha, In Design). Plus d’une ving-taine d’actions régionales dédiées à la communauté éducative ont été mises en place également sur la pédagogie, les rénovations. Les �� plan national de formation (PNF) et s’inscrivent aux actions des écoles à l’INFOMA, l’ENFA, AGROSUP, l’ENSV, AGROPARISTECH et AGROCAMPUS.

Y�� mutualisation des formations, la DRIAAF a ouvert pour chaque forma-�� '� �� :� �� à l’interministériel en lien avec la plate forme RH de la préfecture de la région d’Île–de-France : 8 stages portant sur la communication, le droit, le management. L’utilisation de l’outil SAFIRE permet de mettre en ligne les offres de manière inte-ractive.

La DRIAAF a ainsi accueilli 24 agents dans le cadre de ces formations in-terministérielles. En contre partie, (;��w|~YY!�� forme RH.

16 actions ont été réalisées, en com-plément de celles mises en place par le ministère, dans le cadre de


��{��

dialogue social le 4 décembre 2014 ;

��{�� [��

� Mettre en oeuvre le contrôle interne budgétaire ;

� Réaménager des locaux du service d’inspection vétérinaire et

phytosanitaire aux frontières sur le site de Roissy.

la préparation aux examens profes-sionnels liés à la déprécarisation et aux concours. L’offre régionale s’est axée sur la préparation des écrits, la constitution du dossier de la Re-connaissance des acquis de l’expé-rience professionnelle (RAEP).

Par ailleurs, des membres du comité de direction de la DRIAAF se sont mobilisés pour assurer un tutorat à certains agents candidats.

_�� '� _�� :��formations sur : l’habilitation élec-trique, la formation des membres de la cellule ‘veille et alerte’ et du ��[�&�� '� �� au travail », le renouvellement du monitorat à l’animation de forma-��'�__��:��$Y$#_�pour l’enseignement agricole, la ��'��:"�

Y��;+V� ��de l’offre de la formation régionale continue en 2013 :

113 agents de la DRIAAF, 286 des DDPP, 82 des DDT, 230 de l’ensei-gnement technique agricole, 25 de l’enseignement supérieur, 67 du mi-nistère chargé de l’agriculture, 24 agents dans le cadre de la formation interministérielle.

#��+/(6��'��:�représentaient environ 65 % de l’offre régionale de la formation continue à l’attention de l’en-semble des personnels du ministère de l’agriculture, de l’agroalimen-taire et de la forêt en Île-de-France (agents de la DRIAAF, des directions départementales de la protection des populations (DDPP), des direc-tions départementales des terri-toires (DDT) et de l’enseignement agricole.

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Organigramme de la DRIAAF en 2013

~@GQ,|G@,QMarion ZALAY

~@GQ,|Q�G�;~�=@�|�;��;$$;@GQ��G��@=�;�Q�Richard SMITH

~@GQ,|G@,Q�;~�=@�|Q�;��;$$;@GQ��~�<;G|Q?Q�|;�Q�Marie-Christine De GUENIN

�;$QG�Q|�Q?<�=@Jacques MATHERON

?@��@=��~�$Q��QLucien DASTE

,=�|G=�Q�~Q��Q�|@=�Yamine AFFEJEE

@��@Q�G��G;��~Q�BASSIN

Jean-Claude VIAL

,=??��@,;|@=�Dominique GONZALEZ

�Q,G�|;G@;|��G;�

Bernadette LATOUR

Adjoint

{��w~#k9Y|��|k#X

�QG�@,Q�G��@=�;�~Q��;�@?Q�|;|@=�

Yves DOUZAL

Adjointe

Laure ALNOT

�QG�@,Q�G��@=�;��~Q��,=�=?@Q�;�G@,=�Q

Juliette FAIVRE

Adjoint

Vincent BOULESTEIX

�QG�@,Q�G��@=�;��~Q��;�$=G�|�Q|�~��=@�Z�

~Q��;��@=?;��Q�Q|�~Q��|QGG@|=@GQ�

Pierre-Emmanuel SAVATTE

Adjointe

Elvira MELIN

�QG�@,Q�G��@=�;��~Q��@�$=G?;|@=��|;|@�|@��Q�

Q|��,=�=?@��Q

Sylvie De SMEDT

Adjointe

Christine CHEVEAU

�QG�@,Q�G��@=�;��~Q��;�$=G?;|@=��Q|�~��

~��Q�=<<Q?Q�|

Catherine RACE

Adjoint

Jean-Chalres COTHENET

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Directrice de la publication

Marion Zalay

Directeur de la rédaction

�Richard Smith

Rédaction

Les services de la DRIAAF

Conception graphique

�Dominique Gonzalez

Crédit photographique

�Photographies issues du concours photo et de l’exposition organisée en 2003 par l’Institut d’Aménagement et d’urbanisme(IAU) d’Île-de-France en collaboration avec la DRIAF, «Les paysages agricoles d’Île-de-France, regards croisés»

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www.driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 - agriculture

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Transcript of RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 - agriculture