RAPPORT D’ACTIVITE 2014 - Fédération d’Aide & Soins à Domicile · ASBL Aide & Soins à...

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RAPPORT D’ACTIVITE 2014

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RAPPORT D’ACTIVITE 2014

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SOMMAIRE

ASBL Aide & Soins à Domicile Liège-Huy-Waremme 5

1. Contexte global 6 2. Missions 6 3. Faits marquants 7 4. Organigramme 8 5. Communication 10 6. Perspectives 13

ASBL Aide Familiale Liège-Huy-Waremme 15

1. Contexte global 16 2. Activité 17 3. Perspectives 31

ASBL Croix Jaune & Blanche Liège-Huy-Waremme 33

1. Contexte global 34 2. Financement 36 3. Activité 38 4. Personnel 44 5. Perspectives 46

ASBL ASD Liège-Huy-Waremme- Coordination 49

1. Contexte global 50 2. Missions 51 3. Activité 52 4. Perspectives 54

5

L’ASBL Aide & Soins à Domicile

Liège-Huy-Waremme

Edito

Le vieillissement de la population et la limitation des durées de séjour hospitalier rendent d’autant

plus indispensables les activités d’aide et de soins à domicile. Plus que jamais le renforcement de

l’expertise de chacun des métiers ASD est essentiel pour apporter une réponse aux besoins de

chaque personne en perte d’autonomie. La formation continuée du personnel reste d’ailleurs le socle

de la qualité de notre action.

2014 a été l’occasion de consolider les nouvelles pratiques et de maitriser les nouveaux outils

initiés en 2013. La consultation des données dans un seul logiciel qui enregistre toutes les demandes

arrivant auprès de notre téléphonie permet aux téléphonistes d’offrir un accueil personnalisé et

pluridisciplinaire à chaque bénéficiaire. Le traitement et le suivi de ces différentes demandes s’appuie

désormais sur des permanences dans chaque département.

Avec les autres partenaires MC du maintien à domicile (Solival, Qualias et Vitatel) nous avons

adopté une nouvelle charte graphique commune renforçant ainsi la complémentarité de nos actions

auprès du public. Grâce à une « ligne unique domicile », mise sur pied par le service social, la

collaboration s’est étendue à tous les services, facilitant l’introduction de l’ensemble des besoins d’un

affilié par un seul appel.

Aide et Soins à Domicile a également participé à la création de l’asbl Solidarité Confort qui assure

depuis l’été 2014 la gestion des activités de location de matériel d’aide et de soins de l’enseigne «

Qualias ». Cette petite structure apporte une réponse beaucoup plus adaptée aux demandes de nos

bénéficiaires.

Les patients étant pris en charge de plus en plus en alternance à l’hôpital et à domicile,

l’articulation de ces « 2 mondes » s’avère aussi important pour favoriser la continuité des soins. C’est

pourquoi nous collaborons avec les structures hospitalières et en particulier le Centre Hospitalier

Chrétien avec lequel nous avons organisé des échanges au niveau des services gériatrique et

pédiatrique. La poursuite de la collaboration avec leur laboratoire est également une charnière

rapprochant les activités hospitalières et ambulatoires et suscitera certainement d’autres ponts en

2015.

Christian SMETZ,

Directeur Général de l’ASBL « Aide & Soins à Domicile Liège-Huy-Waremme »

1. Contexte global

Personnel

Plus de 600 collaborateurs encadrés par une trentaine d’encadrants (assistantes sociales,

infirmiers-chefs, …) qui assurent l’organisation des prestations et la continuité des services auprès

des bénéficiaires.

Direction Générale : Christian Smetz

• 5 coordinatrices

• 10 téléphonistes

• 1 conseillère en prévention

Direction du Département Aide à la Vie Journalière : Sylvie Gérard

• 295 aides familiales

• 40 gardes malades

• 25 puéricultrices

• 30 aides ménagères

Direction du Département Soins Infirmiers : Christine Ori

• 160 infirmières

• 15 aides-soignantes

• 1 ergothérapeute

• 1 inf. case manager

Direction du Département Administratif et Financier : Arnaud Maréchal

• 25 employés

2. Missions

AIDE & SOINS A DOMICILE Liège-Huy-Waremme réalise ses missions par le biais de trois ASBL

impliquées depuis de nombreuses années dans les soins et services à domicile : les soins infirmiers

de l’asbl Croix Jaune et Blanche, les services d’aide à la vie journalière de l’asbl Aide Familiale et la

coordination des soins et des services à domicile de l’asbl ASD - Coordination

L'objectif de ces différents services est de permettre aux personnes en perte d'autonomie, qui font

le choix de vivre à domicile, de recevoir l’aide et les soins nécessaires pour préserver la meilleure

qualité de vie possible.

> Les coordinatrices évaluent les besoins, les ressources des personnes et de leur entourage.

Elles recherchent et mettent en place une structure de services à domicile (soins infirmiers, matériel

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médical, aide à la vie journalière, kiné, livraison de repas, aménagement…) en respectant leur choix.

Elles travaillent en étroite collaboration avec le médecin traitant, les différents intervenants du

domicile, l’hôpital et la famille.

> Après évaluation des besoins par un travailleur social, les aides familiales viennent soutenir un

bénéficiaire dans les actes de la vie quotidienne (préparer les repas, faire les courses, accomplir des

démarches administratives, aider dans certaines tâches ménagères...) ou soulager sa famille.

> Les aides ménagères assurent le nettoyage et l’entretien du domicile des personnes ayant des

difficultés à le faire.

> Les infirmières « Croix Jaune et Blanche » dispensent des soins des plus simples aux plus

techniques : prises de sang, injections, pansements, perfusions…

> Les gardes à domicile secondent de jour comme de nuit l’aidant proche d’une personne malade.

Leur présence rassurante est complémentaire aux tâches de l’aide familiale et de l’infirmière.

> Les puéricultrices se rendent à domicile auprès d’un enfant malade pour lui apporter une

présence attentive et éducative (réconfort, soins, écoute, jeu, lecture…).

3. Faits marquants

• Adoption d’une nouvelle charte graphique commune aux différents acteurs du domicile : Aide

& Soins à Domicile, Solival, Vitatel et Qualias ; l’objectif est de renforcer la visibilité de chacun et de

moderniser son image

• Nouvelles conditions générales de prestations pour l’ensemble de nos prestations ; celles-ci

reprennent dans un seul document les points d’attention et de prévention suite à l’analyse des

accidents de travail les plus rencontrés ainsi que le matériel nécessaire et les conditions de

facturation.

• L’utilisation d’un programme commun (Antalys) de gestion de toutes les demandes via la

téléphonie (y compris la ligne unique MC « domicile ») nécessite de revoir ou clarifier les procédures

de chaque métier ; un groupe de travail y veille pour assurer une prise en charge optimale des

besoins de chaque bénéficiaire dans les meilleurs délais

• Uniformisation au sein de notre fédération des tarifs de soins non-remboursés par la

nomenclature INAMI ; ceux-ci restent remboursés par l’AC pour les patients « MC Liège »

• Recrutement d’une infirmière Case Manager qui vient compléter la mission de

l’ergothérapeute dans l’optique de retarder l’institutionnalisation des personnes incluses dans le projet

Protocole 3. Sa mission est d’analyser la situation de dépendance des patients au moyen de l’échelle

BelRAI1 et de différents outils d’analyses scientifiques pour accompagner l’ergothérapeute dans son

analyse des besoins.

• De nouvelles dispositions concernant les demandes et les notifications d’honoraires

forfaitaires et de toilettes applicables le 1er juillet 2014 ; celles-ci participent à la lutte contre la fraude

menée par l’INAMI dans le secteur des soins à domicile

• Partenariat avec le laboratoire du CHC : développement des prises de sang à domicile et

rénovation du centre de prélèvement « Amercoeur » en y intégrant également notre dispensaire de

soins infirmiers liégeois

• Développement de l’équipe Aide Familiale volante qui permet de répondre plus rapidement

aux demandes urgentes et de remplacer les collègues absentes chez les bénéficiaires ; plus de 5.000

heures de dépannage en 2014

• Rencontre avec le service social MC et Qualias des travailleurs sociaux des différents réseaux

hospitaliers liégeois ; l’objectif est de faciliter le retour à domicile après une hospitalisation

• Au niveau de l’encadrement : recrutement d’une responsable de la cellule Accueil-téléphonie

(Isabelle Corman), d’une responsable administrative AVJ et Coordination (Lucie Van Impe) et

lancement d’une procédure de recrutement pour pourvoir au remplacement de 2 infirmiers chefs

ayant fait le choix d’une nouvelle orientation

• Vente du bâtiment de notre centre de Huy

• Participation à la constitution de l’asbl Solidarité Confort pour la gestion des activités de

location de matériel d’aide et de soins « Qualias » sur les arrondissements de Liège, Huy et

Waremme.

2014 en quelques chiffres

� 429.000 visites d’infirmiers chez 6.200 patients (1.900/mois)

� 131.000 passages d’aides familiales au bénéfice de 1.900 personnes

� Les puéricultrices ont veillé sur plus de 500 enfants malades

� 32.000 heures de présence des gardes à domicile auprès d’une centaine de malades

� 200 foyers entretenus par les aides ménagères

� Près de 1.500 demandes de coordination qui ont débouchés sur plus de 1.000 visites (ou

réunions) à domicile

� Et plus de 4.000.000 km parcourus sur les arrondissements de Liège et Huy-Waremme

(100 fois le tour de la terre !)

4. Organigramme (au 31/12/2014)

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5. La communication

Développement de supports promotionnels :

Une nouvelle carte de visite au format plus grand…

Pourquoi un nouveau support ?

Notre charte graphique a changé en 2014.

Elle sera plus grande car nous avons tenu compte des remarques quant au format : pas assez

lisible, l’objectif est que les personnes disposent des coordonnées de nos services d’une façon claire.

Nos différents services sont expliqués de façon synthétique, nous avons utilisé des phrases

courtes et précises.

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Le numéro général est privilégié dans notre communication vers l’extérieur, tout comme sur

les véhicules de service afin de simplifier notre accessibilité.

Nous ouvrons aussi la possibilité de contact par une adresse mail consultée quotidiennement :

[email protected], l’adresse du site internet est actualisée.

Le partenariat avec la MC de Liège a été souligné de façon plus marquée dans nos supports,

en effet nous souhaitons mettre en avant les différentes collaborations qui s’effectuent tout au long de

l’année dans chaque ASBL, sans oublier le soutien financier qu’elle nous apporte depuis de

nombreuses années.

Ces supports doivent voyager auprès de notre public, n’hésitez pas à renforcer la promotion

de nos services en les distribuant autour de vous.

Notre nouveau visuel est présent dans toutes les brochures des hôpitaux des arrondissements

afin d’optimaliser l’information sur nos services, nous collaborons avec l’ASD voisine dans certains

cas, nous partageons la surface promotionnelle avec le Domaine de Nivezé et PSD.

Un nouveau dépliant pour le Centre de Coordination

Un nouveau dépliant pour le service de garde d’enfants malades

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En 2015, nous continuons de renforcer la charte commune aux 4 acteurs partenaires de la

MC. Avec Qualias, Solival et Vitatel, nous renforcerons la promotion de notre action à domicile par le

développement de l’utilisation des visuels communs permettant de mieux nous reconnaître.

De nouvelles collaborations avec l’hôpital devraient voir le jour pour améliorer encore

l’articulation « Hôpital-Domicile ». L’objectif est de réduire au minimum le délai d’attente.

Et avec le service social de la MC, nous rencontrerons les conseillers mutuellistes pour

informer des nouveautés et des modalités d’accès de nos différents services du domicile. Nous

sommes convaincus qu’une bonne communication externe passe par une communication interne

efficace. Des séances seront organisées dans le courant du second semestre en petits groupes afin

de travailler les questions le plus souvent rencontrées par les conseillers.

6. Perspectives

Au niveau de l’encadrement : l’arrivée de 2 nouveaux infirmiers-chefs sera certainement

l’occasion de se réapproprier nos pratiques et d’insuffler une nouvelle dynamique

Pour améliorer l’organisation des tournées de soins, la désignation d’infirmiers titulaires pour

chaque tournée devrait permettre une amélioration de la rentabilité financière mais aussi un meilleur

suivi de la qualité des soins.

Poursuite du développement de l’équipe Aide Familiale volante

Déménagement du centre de Huy dans ses nouvelles installations temporaires de la SPI+

(centre Nobel à Huy)

Rafraichissement des locaux du 1er étage du centre de Liège à Amercoeur

Pour faciliter nos contacts avec les professionnels du maintien à domicile, création d’un point

de contact électronique réservé aux prestataires pour notre centre de coordination. Depuis la création

de nos services de soins infirmiers et d’aide aux familles, les besoins de nos bénéficiaires n’ont cessé

d’évoluer. Aujourd’hui, la diminution de la durée d’hospitalisation, le manque de maisons de repos et

le vieillissement de la population entrainent une augmentation des demandes de prestations et une

complexification de celles-ci.

Dans un contexte concurrentiel qui voit naitre de plus en plus de structures commerciales,

nous souhaitons conserver nos valeurs, notre éthique et notre approche non marchande. Tout au

long de l’année, nos équipes de professionnels qualifiés sont encadrées et se réunissent

régulièrement avec la préoccupation permanente de préserver la meilleure qualité de vie possible à

domicile des personnes en perte d’autonomie.

Tout ce travail, qui repose essentiellement sur les subsides des pouvoirs publics fédéraux et

régionaux, doit s’opérer dans une conjoncture économique limitant nos capacités d’action. Si nous

voulons pérenniser nos activités, nous devons sans cesse rechercher le meilleur rapport entre la

durée et la qualité de nos prestations.

Après la mise en œuvre ces deux dernières années d’une organisation renforçant l’expertise

des différents métiers au sein de 3 départements (soins infirmiers, aide à la vie journalière,

administratif et financier), notre préoccupation principale en 2013 s’est centrée sur la prise en charge

continue des bénéficiaires tout en respectant l’équilibre indispensable entre l’activité professionnelle

et la vie privée de nos collaborateurs dont la majorité travaille à temps partiel.

En 2014, nous avons également cherché à développer des synergies avec le Centre

Hospitalier Chrétien pour allier nos compétences et assurer une approche plus globale du patient

avant ou après une hospitalisation. Une première concrétisation se réalise déjà au niveau des prises

de sang à domicile que nous proposons avec le laboratoire de la Clinique Saint-Vincent. Pour faciliter

et améliorer le retour à domicile après une hospitalisation, des rencontres avec les services sociaux

et les unités de soins devraient permettre une meilleure articulation « Hôpital-Domicile ».

Le travail en réseau est essentiel pour accompagner et soutenir nos usagers. Aide & Soins à

Domicile apporte sa contribution à la politique de maintien à domicile de la Mutualité Chrétienne pour

permettre aux personnes le souhaitant de rester le plus longtemps possible à domicile. Le

renforcement de la complémentarité du service social MC et du Centre de Coordination ASD devrait

permettre au membre MC d’exprimer ses besoins en une seule fois. Grâce à l’articulation interne des

différents acteurs, les services nécessaires à sa sécurité et son confort se mettront en œuvre.

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L’ASBL Aide Familiale Liège-Huy-Waremme

1. Contexte global

Notre population présente sans cesse de nouveaux besoins auxquels nous nous adaptons :

par des prestations fractionnées, des inconfortables, la prise en charge de cas lourds de maintien à

domicile et une coordination indispensable avec tous les partenaires.

Nos aides familiales rencontrent des situations très complexes. Nous devons répondre aux

demandes d’un public varié ; liées au maintien à domicile : personnes très dépendantes, grands

malades ou personnes en fin de vie, situation socialement difficile, personnes présentant des troubles

psychiatriques, assuétudes...

Les prestations tendent soit à s’intensifier pour une période limitée soit à se fractionner pour

répondre aux demandes multiples des personnes de plus en plus isolées.

Pour optimaliser la qualité du service offert, nous privilégions une approche individualisée et globale

de la personne en faisant appel à l’interdisciplinarité.

Une révision des barèmes des bénéficiaires est indispensable et demandée par le secteur

depuis de nombreuses années, avec une meilleure accessibilité. Le barème que nous sommes tenus

d’appliquer ne nous paraît pas adapté ni accessible aux familles, nous le soulignons depuis

longtemps. Ce qui les entraîne à faire appel à de la main d’œuvre au noir ou aux entreprises Titres

Services ; alors que le rôle d’une professionnelle polyvalente et formée leur serait indispensable.

Les Titres Services ayant maintenant un rôle très polyvalent et l’attractivité des mesures de

déduction fiscale constituent une réelle menace pour la fonction et le statut des aides familiales.

Au terme de cette nouvelle année, nous ne pouvons que répéter ces craintes.

Nous assistons en effet à un développement important de l’activité titres-services et ce, pour des

tâches faisant clairement partie des missions de l’aide familiale.

Les difficultés économiques actuelles font que les bénéficiaires pour lesquels le taux horaire

est fixé au maximum du barème font bien souvent le choix de s’adresser à des titres services par

mesure d’économie.

Le suivi administratif des dossiers sociaux nous parait dans certains cas très lourds : lorsqu’il

s’agit de prestations courtes (aide intensive de courte durée au retour d’hospitalisation par exemple).

Cette lourdeur administrative est d’autant plus pénible que les dépannages évoluent beaucoup et

«tournent» très vite. Les taux de rotation ont bien évolué aux cours des dernières années et la

multiplication des prises en charges sur une journée de travail sur le terrain également (la durée

moyenne d’une prestation est aujourd’hui inférieure à 2h).

Le service administratif fait partie intégrante du bon fonctionnement des services de l’ASD.

Doté d’une équipe de 8 employées administratives encadrées par une responsable

administrative, le département répond aux besoins administratifs sous-jacents à l’aide apportée à

domicile.

Ainsi, les salaires de l’ensemble des travailleurs de terrain sont dans un premier temps traités

en interne. En plus du traitement des salaires (effectués dans les débuts de mois en fonction des

prestations du mois écoulé), les employées administratives ont en charge la gestion des contrats, du

paiement des acomptes et des questions RH telles que le calcul des vacances, le suivi des

documents sociaux, les demandes de subsides, l’encodage des prestations et des dossiers

bénéficiaires, la facturation, la gestion des assurances etc.

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Les employées administratives sont constamment en relation avec différents interlocuteurs

tant internes qu’externes : les travailleurs de terrain, le personnel d’encadrement, les responsables, le

secrétariat social et les organismes sociaux (syndicats, Onem, Forem, etc.).

Les employées administratives sont responsables de tâches diverses et variées et font donc

preuve de polyvalence. Le sens de l’organisation, le travail d’équipe, la communication et la rigueur

sont les caractéristiques principales de ce département et des personnes qui la composent.

2. Activité

2.1 L’aide familiale : Accompagne la personne dans les actes de la vie journalière

2.2 La puéricultrice : Assure à domicile une présence attentive et éducative auprès des

enfants malades

2.3 L’aide-ménagère : Entretient le domicile (nettoyage et repassage)

2.4 La garde à domicile : La garde à domicile collabore à la sécurité et au confort de la

personne malade

2.1. Le service d’Aide Familiale

Accompagne la personne dans les actes de la vie journalière

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Service Aide Familiale

2.1.1. HEURES PRESTEES

Contingent d’heures octroyé au service pour l’année 2014 : 251.619 heures

Bénéficiaires Formation Réunions de

service *

Total heures

subsidiées

H inconf.

Subsidiées

2012 231.548 h 6.336,75 h 2.74% 10.097,25 h 4.36% 247.982,50 h 10.676 h

2013 236.750,75 h 6.030 h 2,54 % 9.864,25 h 4,16 % 252.645 h 12.120,25 h

2014 242.921,5 h 6.030 h 2.30 % 10.741 h 4.42 % 259.248,5h 11.739,25h

Nombre de prestations effectuées Durée moyenne d’une prestation

2012 119.906,50 2,06 h

2013 128.689 1,96 h

2014 130.950 1.98 h

2.1.2. PERSONNEL

Effectif Aides familiales et seniors

Au 31/12/2014, 312 aides familiales étaient inscrites au service du personnel (229,25 ETP).

Caractéristiques concernant l’âge du personnel

.

Groupe d’âge 2013 2014

de 20 à 24 ans 8 8

de 25 à 29 ans 10 14

de 30 à 34 ans 27 30

de 35 à 39 ans 48 51

de 40 à 44 ans 40 44

de 45 à 49 ans 45 42

de 50 à 54 ans 58 50

de 55 à 59 ans 35 49

60 ans et + 18 24

2.1.3. ACTIVITE

L’activité entre les différents secteurs s’est répartie comme suit :

2012 2013 2014

Territoire de Liège 103.762 h 41.84% 107.329 h 42,48 % 107.785 h 41,58 %

Territoire de Huy 64.376 h 25.96% 66.368,75 h 26,27 % 65.725 h 25,35%

Territoire d’Aywaille 79.844 h 32.20% 78.947,25 h 31,25 % 80.136 h 30,91%

Total 247.982 h 100% 252.645 h 100 % 259.248 h 100%

Réunions d’équipe

Chaque équipe bénéficie d’une réunion mensuelle, menée par l’assistante sociale dans laquelle

sont abordées les difficultés rencontrées dans la prise en charge des bénéficiaires.

Formations

� Sensibilisation à l'approche de la personne désorientée

� Procurer des soins relationnels aux personnes désorientées

� Les personnes atteintes de dépendance à l'alcool, mieux les accompagner

� Les personnes souffrant de dépression, les comprendre pour mieux les aider

� Les personnes souffrant de maladies mentales

� Les personnes en fin de vie, mieux les accompagner

� De la vie professionnelle à la vie personnelle active

� Savoir dire "non"

� Gérer son stress et ses émotions

� Formation continuée pour les tutrices

� La toilette

� Le cahier de coordination

� La cuisine, composer des plats simples adaptés aux bénéficiaires

� Formation 1er secours

� Le rôle de l'Aide Familiale dans les réunions de coordination

� La nutrition chez la Personne Agée

� Formation de base en Soins Palliatifs

� Prévention Maux dos

� La cécité, présentation des services de la lumière, démonstration de petit matériel qui facilite

le quotidien, essai de lunettes de simulation, témoignage d'une personne porteuse d'un

handicap visuel

� Assertivité, communiquer de façon assertive en équipe

� accompagnement de la personne en situation de handicap

� Ambassadeur métier du domicile, dans le cadre d'un projet Eurégio, comment faire la

promotion des métiers en lien entre hôpital et domicile ?

� Nos identités dans la relation professionnelle

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2.2. Le service Garde d’Enfants Malades

La puéricultrice assure à domicile une présence attentive et éducative auprès des enfants

malades

2.2.1. HEURES PRESTEES

Bénéficiaires Formation Réunions Administration TOTAL

2012 17.099 h 268 h 550 h 323 h 18.241 h

2013 16.187 h 345 h 623 h 352 h 17.509 h

2014 16.029 h 433 h 581 h 696 h 17.739 h

La durée moyenne des prestations est de 2 jours de garde.

2.2.2. PERSONNEL

Puéricultrices

Puéricultrices ETP

Au 31/12/2012 19 11.75

Au 31/12/2013 21 13

Au 31/12/2014 21 13

Encadrement

Le temps d’encadrement social est de 0.60 ETP pour l’équipe des puéricultrices. Les

puéricultrices sont encadrées par une assistante sociale.

Formation du personnel

Les 2 équipes de puéricultrices ont suivis les modules suivants :

� Des règles et des limites pour encadrer l'enfant

� Le jeu à partir de matériaux récupérés

� Déontologie

� Prévention des accidents domestiques

� Travailler auprès d'enfants gravement malades

� Prévention Maux dos

2.2.3. BENEFICIAIRES

Enfants gardés

En 2012, nous avons gardé 524 enfants, cela représente 395 familles dépannées par le service.

Parmi celles-ci, 285 familles étaient préinscrites, soit 72,15 %.

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En 2013, nous avons gardé 640 enfants, cela représente 492 familles dépannées par le service.

Parmi celles-ci, familles 397 étaient préinscrites, soit 80,69%.

En 2014, nous avons gardé 544 enfants, cela représente 432 familles dépannées par le service.

Parmi celles-ci, 347 familles étaient préinscrites, soit 80,32%.

Nous avons effectué, 893 dépannages en 2014 ce qui représente 1803 jours de garde.

Age des enfants gardés

Tranches d’âge Nombre d’enfants Pourcentage

2012 2013 2014 2012 2013 2014

0-3 ans 213 227 216 40,80% 35,47% 39,71%

4-6 ans 222 283 218 42,53% 44,22% 40,07%

7-12 ans 84 128 108 16,09% 20,00% 19,85%

Plus de 12 ans 3 2 2 0,58% 0,31% 0,37%

Total 522 640 544 100 % 100 % 100%

Participation financière des parents

2012 2013 2014

Taux moyen de la participation financière des parents : 2,68 €/h 8,80 €/h 8,80€/h

En 2014, 90,85% des parents ont bénéficié de l’intervention de la Mutualité Chrétienne de Liège.

Mutuelle des familles concernées

Mutuelle Nombre de familles Pourcentage

2012 2013 2014 2012 2013 2014

MC Liège 280 425 385 70,89% 86,38% 89,12%

MC autres 10 22 26 2,53% 4.47% 6,02%

Solidaris 57 30 8 14,43% 6,10% 1,85%

Neutre 15 3 4 3,80% 0,61% 0,93%

Libra 2 0 0 0,51% 0 0

Omnimut 25 12 9 6,58% 2,44% 2,08%

CAAMI 1 0 0 0,25% 0 0

SNCB 3 0 0 0,76% 0 0

Mutuelle étrangère 1 0 0 0,25% 0 0

TOTAL 395 492 100 % 100% 100%

Profil des familles dépannées

En 2012, 47 familles étaient monoparentales, soit 11,90 %.

En 2013, 52 familles étaient monoparentales, soit 10,57 %.

En 2014, 30 familles étaient monoparentales, soit 6,94%.

Nombre d’enfants préinscrits

En 2012, 285 familles étaient préinscrites.

En 2013, 397 familles étaient préinscrites.

En 2014, 347 familles étaient préinscrites

Demandes refusées

Demandes refusées : 660 jours en 2013 (en référence aux attestations « refus service

complet ») contre 297 en 2012

Demandes refusées : 627 jours en 2014 (en référence aux attestations « refus service

complet »)

Les Soins Continus Pédiatriques

Certaines de nos puéricultrices, gardes d’enfants malades, s’inscrivent également dans l’activité

« Soins continus pédiatriques » qui consiste en la prise en charge de jeunes enfants gravement

malades souffrant de pathologies lourdes telles que leucémie, myopathie, cancer, … ces patients

sont suivis de manière pluridisciplinaire.

Il est évident que pour une prise en charge optimale, une collaboration entre les services pédiatriques

de l’hôpital et ceux du domicile est très importante.

Le service a pris en charge 4 enfants en 2014.

Types d’interventions en ce qui concerne l’Aide à la Vie Journalière :

• Occuper l’enfant malade et jouer avec lui, lui donner un apport extérieur ludique

• Aider à l’entretien de la maison et du linge

• Soutenir moralement l’enfant et sa famille

• Garder l’enfant pendant la recherche d’emploi du papa

• Garder la fratrie durant le traitement de l’enfant malade

• Garder l’enfant pour permettre aux parents de travailler

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2.3. Le service d’Aide-Ménagère

L’aide-ménagère entretient le domicile (nettoyage et repassage)

Service Aide-ménagère

2.3.1. HEURES PRESTEES

Bénéficiaires Formations

Réunions

de service TOTAL

2012 18.069 h 1020 h

dont 752h formation AF* 596,30 h 19.685,30 h

2013 17.991,25 h 562 h

612 h

19.165,25 h

2014

18.091 h 304 h 535 h 18.930 h

* : projet de formation d’aide-ménagère afin d’acquérir le diplôme d’aide familiale, financé par la

Fonds Social Maribel des AF.

2.3.2. PERSONNEL

Au 31/12/2014, 29 aides ménagères étaient inscrites au registre du personnel (12 ETP)

Personnel Administratif APE : 3 ETP en activité

Caractéristiques concernant l’âge du personnel :

Groupe d’âge 2012 2013 2014

de 18 à 25 ans 0 0 1

de 26 à 40 ans 5 5 6

de 41 à 50 ans 16 14 14

de 51 à 60 ans 5 8 7

de 61 à 65 ans 0 0 1

Ancienneté du personnel :

Années d’ancienneté 2012 2013 2014

De 0 à 1 an 3 3 4

De 1 à 5 ans 6 4 5

De 6 à 10 ans 4 4 5

De 11 à 15 ans 4 5 3

De 16 à 20 ans 7 5 5

De 21 à 24 ans 2 6 7

27

2.3.3. ACTIVITE

2012 2013 2014

Nouvelles demandes

Demandes prises en charge

461

33

534

36

614

47

Le nombre de nouvelles demandes prises en charge est minime comparativement aux

besoins mais notre mode de subvention ne nous permet pas de développer notre service aide-

ménagère.

Nombre de personnes dépannées

2012 2013 2014

Total 164 159 169

Type de personnes aidées

Pers. isolées Couples Familles avec

enfants

Cohabitant

Total personnes (169) 132 24 8 5

- de 60 ans + de 60 ans

Total personnes (169) 30 139

Répartition suivant la fréquence du dépannage

1x mois 1x quinzaine 1x semaine 2x semaine 1x sem + 1x

quinz

1x sem

+ 1x

mois

Total (169 usagers) 14 100 51 3 1 0

Réunions d’équipe :

En 2014, les aides ménagères ont bénéficié de 6 réunions d’équipe de 4 heures chacune.

Ces réunions rencontrent différents objectifs :

• Rendre un service optimal aux bénéficiaires, en veillant au suivi des objectifs donnés aux

dépannages

• Faire l’évaluation des différents dépannages

• Recevoir et transmettre des informations (par rapport aux bénéficiaires, au service ou encore

relayer certaines informations vers les responsables du service)

• Choisir des thèmes de formation et procéder à l’évaluation de ces dernières

• Permettre une réflexion sur les notions de déontologie

C’est également grâce à ces réunions qu’un esprit d’équipe peut évoluer positivement. Travailler en

groupe permet de prendre plus facilement du recul par rapport à des situations plus difficiles. Les

conseils donnés par les collègues et le rappel régulier des limites de la mission permettent un travail

plus efficace et plus adapté pour chaque usager.

Formations : L’ensemble de nos aides ménagères ont suivi ces modules de formation :

� Déontologie

� Les risques infectieux, quels sont les risques de contamination du travailleur au

domicile du bénéficiaire à travers les différentes tâches de sa mission ? Quel moyen

de prévention pour quel risque ?

� Premiers secours, comment observer les signes d'une situation de malaise et quelles

actions sont à mener suite à ces observations ?

� Prévention Maux dos

29

2.4. Le service de Garde à Domicile

La garde à domicile collabore à la sécurité et au confort de la personne malade

Service de Garde à domicile.

2.4.1. HEURES PRESTEES

Bénéficiaires Formations Réunions d’équipes TOTAL

2012 27.898 h 359 h 1038 h 29.295 h

2013 28.377,25 h 683,25 h 1.157,5h 30.218 h

2014 32.061 h 729 h 1.091 h 33.882 h

2.4.2. PERSONNEL

Les gardes à domicile

Au 31/12/2014, 36 gardes à domicile sont inscrites au registre du personnel => 23, 5 ETP

Le personnel d’encadrement

Une Assistante Sociale (0.9 ETP) encadre les 3 équipes de gardes à domicile.

Ancienneté du personnel :

Ancienneté 2012 2013 2014

moins de 1 an 4 6 0

1 an à 5 ans 11 13 13

5 ans à 10 ans 16 17 18

Plus de 10 ans 4 4 5

Réunions d’équipe :

Les réunions d’équipe ont lieu dans chaque Centre, tous les mois, durant trois heures. Elles sont

menées par l’assistante sociale.

Ces réunions sont des lieux d’échanges d’informations répartis sur différents thèmes. Elles se

déroulent majoritairement en deux temps.

Le premier est utilisé pour diffuser des informations, des documents internes au service de

garde à domicile au sein de l’Aide et Soins à Domicile. Cette première partie de réunion permet

également d’organiser les horaires, des indisponibilités, les vacances annuelles, les formations…

Le deuxième temps de la réunion, est consacré aux échanges d’informations, aux questions des

gardes à domicile sur les différentes prises en charge et leur quotidien professionnel.

31

Formations :

Formations suivies par l’ensemble des GAD:

� Sensibilisation à l'approche de la personne désorientée

� Procurer des soins relationnels aux personnes désorientées

� Les personnes souffrant de dépression, les comprendre pour mieux les aider

� Les personnes souffrant de maladies mentales

� Les personnes en fin de vie, mieux les accompagner

� Travailleurs et violence, exposition à la violence des personnes aidées, soignées ou leurs

proches.

� Savoir dire "non"

� Gérer son stress et ses émotions

� La toilette

� Le cahier de coordination

� La cuisine, composer des plats simples adapté aux bénéficiaires

� Le rôle de la Garde à Domicile dans les réunions de coordination

� La nutrition chez la Personne Agée

� Prévention Maux dos

� La cécité, présentation des services de la lumière, démonstration de petit matériel qui facilite

le quotidien, essai de lunettes de simulation, témoignage d'une personne porteuse d'un

handicap visuel

3. Perspectives

L’année 2015 nous permettra de poursuivre l’uniformisation de nos nouveaux outils (central

téléphonique, programme de gestion des appels, permanences « relais AVJ », dossier social..).

Développer les différents aspects de ces programmes et des pratiques internes pour les utiliser au

mieux reste un chantier toujours en cours pour cette année.

Nous avons l’objectif également d’améliorer la qualité du management de nos équipes en

instaurant des entretiens de fonctionnement pour chaque travailleur. Moment privilégié d’échange

avec son supérieur hiérarchique, cet entretien constructif permet à chacun de faire le point et de se

fixer des objectifs pour augmenter ses compétences.

La prévention des accidents de travail se concrétisera cette année par une formation de nos

travailleurs à l’utilisation d’un outil de détection des risques du domicile. Partant du principe qu’un

danger connu permet à chacun de faire preuve de prudence et, peut-être ainsi d’éviter un accident,

nous sensibiliserons chaque travailleur du domicile à la prévention, lui apprendrons à observer et

repérer les dangers potentiels et à la manière de faire suivre l’information entre collègues.

Le développement de l’informatisation du dossier social se poursuivra cette année en testant

l’encodage informatique directement depuis le domicile des bénéficiaires. Ces tests nous permettront

de faire un choix optimal de l’outil nécessaire à nos assistantes sociales.

Nous poursuivrons l’activité de l’équipe AF volantes. En fonction des possibilités de notre

contingent, celle-ci pourrait augmenter.

L’activité Aide-Ménagère quant à elle sera maintenue puisque malheureusement un financement

de cette activité n’est pas à l’ordre du jour même si le besoin sur le terrain ne cesse d’augmenter.

Nous renforçons nos collaborations avec le secteur de l’enseignement dans le cadre de l’accueil

de stagiaires AF. Nous sommes conscients qu’il est indispensable de permettre la formation pratique

par l’expérience des stages à domicile à ces futures professionnels mais devons veiller également

aux exigences et besoins de nos services et de nos bénéficiaires.

Les échanges entre les écoles et les services sont donc indispensables et plusieurs projets en ce

sens continuent à se développer.

2015 représente aussi l’actualisation des règlements de travail et des fiches fonctions qui sont en

cours au sein de notre fédération (nouveau règlement de travail AF en 2013, AM en 2014, celui des

GEM et des GAD sont en cours de modification). Il en est de même pour les fiches fonctions des

différents métiers de terrain.

Nous poursuivons notre objectif de rendre un service de qualité par nos GEM en alliant flexibilité

de notre réponse en cas de malade imprévisible de l’enfant et temps de travail de nos travailleuses.

Nous continuons à renforcer nos collaborations et développer nos services en veillant à la qualité

de la prise en charge de nos bénéficiaires et le bien-être de nos travailleurs…

33

L’ASBL Croix Jaune et Blanche Liège-Huy-Waremme.

:

Le Service des Soins infirmiers

1. Contexte global

Des efforts sont entrepris chaque année pour permettre la stabilisation financière de

l'entreprise tout en répondant qualitativement aux besoins plus nombreux des patients pris en charge.

L’année 2014 a poursuivi ses objectifs pour :

� renforcer la compétence du personnel infirmier,

� garder la confiance et la fierté du personnel d’appartenir à un service de qualité

� conserver et maintenir notre patientèle.

� rechercher des financements alternatifs.

� Maîtriser les postes de dépense.

L’année 2014 a poursuivi le maintien des référents en toutes matières dans les différentes

équipes de soins des 3 centres, permettant la diffusion d’une culture de soins de qualité, et une

expertise riche pour chaque équipe.

La présence des référents dans les équipes tant dans le domaine des soins palliatifs que des soins

de plaies, diabète, manutention ou démence permet au personnel mais aussi au patient, une qualité

de la prise en charge journalière de manière optimale. Les besoins et solutions sont étudiés, analysés

et relayés si nécessaire au sein des équipes ou vers les autres métiers de l’entreprise.

En 2014, nous avons proposé un brainstorming à toutes les équipes d’infirmiers afin de les interroger

sur l’organisation du service, les besoins, les suggestions d’amélioration, ceci dans le but de les

intégrer aux projets et réorganisations du service.

Les aides financières apportées à notre service par les subsides octroyés aux services

salariés et les postes « Maribel » contribuent fortement aussi à soutenir notre situation financière.

Nous bénéficions de plusieurs postes « Maribel » que nous veillons à maintenir pour assurer le

maintien des subsides qui y sont liés.

Notre service de soins infirmiers s'inscrit dans l'objectif principal de l'Aide et Soins à Domicile

qui est d'offrir un service global aux patients, une offre de soin la plus cohérente et la plus accessible

possible à l'échelon le plus approprié. L’accessibilité financière aux soins de qualité reste un objectif

prioritaire.

Afin de permettre l’accessibilité financière aux soins de santé pour tous, le service, en

partenariat avec la Mutualité Chrétienne de Liège, a instauré, en cours d’année 2009, la facturation

du ticket modérateur à toute sa patientèle, afin que chacun bénéficie des avantages générés dans le

cadre du maximum à facturer.

De cette manière, les patients affiliés à la Mutualité chrétienne ont atteint le plafond MAF plus

tôt dans l’année et ont pu ainsi bénéficier du remboursement de l’entièreté des tickets modérateurs,

pour l’ensemble de leur famille, et ce jusqu’à la fin de l’année civile.

Ce système de facturation déjà rôdé ne pose plus question à notre patientèle.

35

Le partenariat constant entre notre institution et la Mutualité Chrétienne de Liège permet de

maintenir les résultats escomptés tant pour le patient que pour nos services respectifs en terme

financier mais aussi en terme de visibilité de l’offre de services.

Etant donné l’investissement mis en œuvre par nos services pour préparer de façon optimale

les sorties d’hôpital, nous sommes reconnus par les hôpitaux et par les services de deuxième ligne

comme un service capable de prendre en charge des patients à pathologies lourdes (même s’il y a

des techniques spécifiques et complexes en soins infirmiers) et cela jusqu’à la fin de leur vie.

Nous ne pouvons qu’être heureux de cette intégration de notre service dans la continuité des soins, la

reconnaissance de nos compétences infirmières dans l’évolution permanente des soins de plus en

plus techniques ou complexes. Nous veillons à assurer la formation du personnel face à toute

nouvelle technique de soins.

Dans ce cadre, nous avons, à plusieurs reprises, organisé des réunions avec plusieurs

services des hôpitaux du CHC (pédiatrie, gériatrie, onco, ….) et également rencontré les médecins

chef de service lors de l’une de leurs réunions en janvier 2014.

Restant à l’écoute des besoins non couverts exprimés par nos partenaires et nos patients,

l’équipe pluridisciplinaire de Soins Continus Pédiatriques à domicile offre aux enfants gravement

malades et à leur famille la possibilité de choisir leur lieu de vie et d’éviter les hospitalisations à

répétition.

Dans le cadre du projet Protocole 3 de l’INAMI, la présence d’un ergothérapeute au sein de

notre service, améliore la qualité de prise en charge en soins infirmiers mais également dans une

dimension pluridisciplinaire. Nous avons rentré une candidature dans le cadre d’un 2ème appel à projet

et celle-ci a été acceptée. En octobre 2014, nous avons intégré un nouveau métier, celui de case

manager.

Les infirmiers ont pour mission spécifique de prester des soins qui relèvent de l’art infirmier.

Les aides familiales quant à elles ont pour mission d’accompagner les bénéficiaires dans le cadre de

l’aide à la vie journalière en ce compris, l’accompagnement à la toilette d’hygiène. Les toilettes

d’hygiène sont donc orientées systématiquement vers le service des aides familiales, après analyse

de la demande de toilette. Dans le cadre de cette prise en charge partagée, nous avons organisé une

formation destinée aux aides familiales sur la toilette d’hygiène. Cette formation a été donnée par

l’une de nos infirmières.

Le service administratif des soins infirmiers est composé de 9 personnes réparties dans les 3

centres.

D’une part, on y retrouve la partie ressources humaines avec la gestion des appointements de

tous les travailleurs de l’ASBL Croix Jaune et Blanche Liège Huy Waremme (application de la

législation sociale, rédactions des contrats, documents sociaux, suivi des prestations, assurances,…)

et le suivi des dossiers de financements (Maribel, certains financements INAMI …).

D’autre part, la gestion des soins infirmiers est assurée par une équipe de 7 employées

administratives travaillant à partir des 3 centres, qui gèrent au quotidien les nouvelles demandes de

soins, les messages reçus de PSD et des infirmières via les tablettes. Toutes ces données sont

traitées et enregistrées afin d’être à disposition pour l’organisation des tournées par les IC et

d’assurer une tarification correcte. Le travail de cette équipe a considérablement évolué suite à la

mise en place des tablettes, d’Antalys (programme interne de gestion des appels) et Mycarenet, ce

qui a permis une approche globale du travail en équipe.

Les employées administratives sont en relation avec différents interlocuteurs tant internes

qu’externes : les infirmiers - ières, le personnel d’encadrement, les responsables, le secrétariat social

et les organismes sociaux (syndicats, Onem, Forem, etc.).

L’esprit d’équipe, l’adaptation aux systèmes et aux changements de législation (sociale-

INAMI) ainsi que la précision sont des critères importants afin d’assurer le suivi administratif

nécessaire pour une organisation optimale de notre fonctionnement.

2. Financement

2.1. INAMI

Indexation de la lettre W en 2014 : 1.39%

L’Arrêté Royal fixant les activités des aides-soignants dans les services structurés de soins

infirmiers à domicile a vu le jour le 01/01/2014. Dorénavant, il nous est possible d’engager des aides-

soignants pour autant qu’ils aient pris connaissance des accords de collaboration prévus entre leur

profession et celle des infirmiers. Les infirmiers doivent par ailleurs en prendre connaissance

également. Les règles de supervision des soins effectués par les aides-soignants sont clairement

stipulées dans ce même AR.

Le financement de 800 € pour l’exploitation d’un logiciel informatisé infirmier par prestataire

ayant généré 33 000€ minimum de facturation (avec un an d’adhésion à la Convention) est toujours

octroyé chaque année.

La prime formation pour tout infirmier qui se formera 5h/an dont minimum 2h sur l’Article 8 de

la législation infirmière est toujours d’application. Les conditions pour recevoir la prime sont les

mêmes que celles pour la prime de 800 € pour l’exploitation d’un logiciel de gestion de dossiers de

patients, à savoir 33 000 € de facturation annuelle et un an complet d’adhésion à la Convention. La

prime formation est attribuée par année civile.

Depuis juin 2012, l’INAMI a défini clairement ce qu’un dossier infirmier à domicile doit contenir

et a également fixé les modalités d’évaluation des soins en fonction de la complexité de ces derniers.

Pendant l’année 2014, nous avons mis en place une procédure de vérification du remplissage correct

des dossiers infirmiers par les infirmiers chef. En effet, quand les soins sont clôturés, les dossiers

doivent être archivés dans le centre et conservés pour une période de 5 ans. L’INAMI peut réclamer

ces dossiers et vérifier que ceux-ci sont correctement complétés.

Pendant le premier trimestre 2014, l’INAMI a scindé la partie 3 de la tarification des soins

infirmiers à domicile afin de pouvoir chiffrer la part des actes réalisés en dispensaire et celle réalisée

en maison pour personnes handicapées.

Depuis juillet 2014, la validité des échelles de Kats a été ramenée à 3 mois et les modalités

de réclamation auprès du médecin conseil en cas de déscorage ont été redéfinies. En cas de

déscorage, l’INAMI récupère l’indu depuis la date de début d’introduction de l’échelle de Katz.

Ces deux dernières mesures s’inscrivent clairement dans un contexte de lutte contre la fraude.

37

En 2014, toutes les ASD ont uniformisé leurs tarifs pour les soins non remboursés par la

nomenclature. Cela permet une prise en charge uniformisée à tous les patients, quel que soit leur

domicile. Cela nous permet également d’intégrer ces soins dans la charge de travail des infirmiers et

et de les intégrer également au total de la facturation dont nous disposons dans les tableaux de bord.

Plus largement, en cas de nouvelles initiatives de soins, nous disposerons de statistiques fiables à

transmettre pour le calcul d’un budget à l’INAMI.

2.2. Financement pour les coûts spécifiques.

Depuis 2002, les services des soins infirmiers à domicile ont obtenu un financement pour leurs

coûts spécifiques. Cette intervention est bien sûr soumise à des conditions d'encadrement de qualité,

de formation, de réunion, de composition de service et de normes limitatives de la charge de travail.

En effet, il doit y avoir un nombre minimum d’infirmiers chef par ETP infirmier dans le service

ainsi qu’un minimum d’heures de formation et de réunion par ETP également. Cette exigence est

rencontrée dans notre service chaque année.

2.3. La Mutualité Chrétienne de Liège.

Les patients MC, grâce à leur assurance complémentaire, bénéficient d’un remboursement

complet de leurs soins infirmiers. Par ailleurs et depuis 1998, la Mutualité Chrétienne recapitalise la

CJB, pour un montant annuel de 200.000 euros.

Grâce au dynamisme et à l’excellente collaboration entre les conseils d’administration, les

directions et les membres du personnel de l’ASD et de la Mutualité Chrétienne de Liège, la perception

du ticket modérateur de tous les patients membres de la MC s’est poursuivie avec succès en 2014.

Les affiliés MC continuent de recevoir des informations sur les démarches à effectuer pour régler le

montant de leur ticket modérateur selon qu’ils ont atteint le MAF ou non, l’explication de ces

démarches est relayée par le personnel ASD et les conseillers mutuellistes, afin de favoriser un

service commun de qualité.

Suite à une étude sur l’estimation du nombre des soins non-remboursés par la nomenclature

effectués auprès de nos patients, nous avons décidé de prendre en charge ces soins. (Prise de la

tension, gouttes dans les yeux,…)

Ceux-ci sont facturés à prix coûtant, en distinguant un tarif pour les patients BIM et non BIM.

Comme pour les autres soins, nos patients affiliés à la MC de Liège (130) peuvent se faire

rembourser intégralement via leur assurance complémentaire depuis le 1er octobre 2012.

2.4. Le laboratoire du CHC

Depuis 2013, les prélèvements sanguins effectués par la Croix Jaune et Blanche sont confiés

au laboratoire de la Clinique Saint Vincent à Rocourt. Le laboratoire assure la collecte des

prélèvements effectués en organisant un ramassage dans les lieux de dépôt convenus (bureaux des

mutuelles, pharmacies, maisons de repos,…). Les résultats des analyses sont communiqués au

patient et au médecin le jour même. Aujourd’hui nous couvrons tout le territoire de l’arrondissement

Liège ainsi que celui de la région d’Ourthe-Amblève. Nous assurons également l’activité du

laboratoire sur le site d’Amercoeur, de manière quotidienne pour des prises de sang classiques (avec

ou sans rdv) mais également des tests dynamiques.

Pendant le deuxième semestre 2014, nous avons intégré de nouveaux locaux, entièrement

remis à neuf, et intégré l’activité du dispensaire de Liège au même endroit.

Pendant toute l’année 2014, au centre d’Aywaille, nous avons également presté deux

matinées par semaine sur site.,

2.5. Collaboration avec le CHC

En 2013, la direction du département soins infirmiers a rencontré les infirmiers chefs de

chaque site du CHC, ainsi que les directeurs de soins infirmiers de chaque clinique. Début 2014, la

direction du département soins infirmiers et le directeur général de l’ASD ont également rencontré les

médecins chef de chaque service lors de l’une de leurs réunions afin de leur présenter les services de

l’ASD et plus spécifiquement ceux des soins infirmiers.

3. Activité

3.1. Répartition par centre du nombre de patients et de visites

2014 Total Liège Huy Aywaille

Nombre de patients 23179 12407 5190 5582

Taux MC Accord 72.5% 75.5% 65.4% 72.5%

Taux autres MC 2.7% 1.8% 3.5% 4%

Taux autres mutu 24.7% 22.6% 31.1% 23.5%

Taux

Nomenclature 70.8% 76.9% 59.1% 68.3%

Taux Forfait 29.2% 23.1% 40.9% 31.7%

Nombre de visites 429 767 220 528 111 670 97 569

Taux

Nomenclature 50% 58.9% 37.3% 44.5%

Taux Forfait A 20.6% 17.8% 24.8% 22.2%

Taux Forfait B 19.2% 15.5% 23.5% 22.8%

Taux Forfait C 10.1% 7.8% 14.4% 10.5%

Nombre de soins 503 491 254 351 131 380 117 760

Il faut noter l’évolution significative de notre structure de patientèle et l’évolution du pourcentage de

patients dépendants (forfaits) de 15.78 % (moyenne 1999) à 29.2% de patients en 2014.

39

3.2. Evolution de la tarification et du nombre de visites en 2014

3.2.1 Objectifs de production

� Production par jour presté avec soins :

⇒ Objectif 2014 : 71.96 x la lettre W soit 317.56€

⇒ Résultat 2014 : moyenne 2014 : 304.59 €

OBJECTIF NON ATTEINT

La tarification totale (organisme assureur et ticket modérateur) par visite effectuée est de

16.96€ par visite (contre 16.52€ en 2013 et 15.81€ par visite en 2012), ce qui positionne la Croix

Jaune et Blanche de Liège au-dessus de la moyenne cette année encore en terme de qualité

financière d’une visite. La productivité de la CJB de Liège (quand une visite est réalisée chez un

patient) s’est améliorée en 2014 par rapport à 2013. Néanmoins l’objectif n’a pas été atteint. Le

nombre de visites par jour presté avec soins (19.53 visites par journée en 2014) est plus faible de

0.35 visite par jour qu’en 2013 alors que l’objectif fixé était de 20.68 visites/jour.

Nous pouvons constater que le nombre de visites ne cesse de diminuer d'année en année, ce

qui explique la chute de la tarification par jour presté. Par contre, la charge de travail infirmier par

visite effectuée augmente d’année en année.

De plus, avec l’intégration de tous les types de soins dans chaque tournée, l’infirmier chef

veille à assurer une qualité de soin en adéquation avec des tournées organisées en terme de priorité

d’heures de passage, de kilomètres, de rentabilité et de temps de soins. Ce qui a comme

conséquence sur certaines tournées, un nombre de visites moins élevé eu égard au temps

nécessaire de prise en charge de ces patients en fin de vie.

� Jours prestés avec soins par rapport aux jours payés

⇒ Objectif 2014 : SMG (salaire garanti) 4 %

⇒ Résultat 2014 : 3.9%

0.17 % de plus qu’en 2013 mais correspondant à l’objectif fixé.

Ces dernières années (2006 à 2008), nous constations que le taux de SMG augmentait sans

cesse pour se stabiliser autour des 4.3% en 2009 et 2010.

Une politique de maîtrise de cet absentéisme a été mise sur pied en 2010 pour les différents

services de l’entreprise, en instaurant un contrôle médical systématique et aléatoire et en rappelant le

cadre qui doit être respecté par le travailleur quand il est en incapacité.

� Nombre d’ETP infirmiers

En 2014 : révision de l’adéquation du personnel à l’activité tout en veillant à ce que le

personnel puisse prendre ses récupérations. En 2014, le solde global de récupération du personnel

de terrain a augmenté de 42 jours.

Moyenne 2014 : 121.14 ETP payés

� Part de marché

Le nombre de patients diminue au cours des années 2011, 2012 et 2013. En 2014, cette

tendance semble s’accentuer.

Nombre de patients :

� en 2011 : 2202

� en 2012 : 2166

� en 2013 : 2070

� en 2014 :1932

La Croix Jaune et Blanche insistera, en 2015, sur sa politique de renforcement des contacts

privilégiés et de fidélisation avec les médecins prescripteurs de proximité et les médecins

hospitaliers.

Le nombre de visites moyen par mois est en diminution, ceci est à mettre en corrélation

directe avec la diminution du nombre de patients.

Nombre de visites :

� En 2009 : 41 125

� En 2010 : 40 209

� En 2011 : 39 177

� En 2012 : 39 073

� En 2013 : 36 947

� En 2014 : 35 814

En 2014, nous effectuons 1000 visites de moins en moyenne par mois.

� Structure des soins

- Pour les patients « forfaits » : les chiffres progressent depuis 2007 avec une légère diminution

entre 2013 et 2014.

2007 : 25,71 % 2008 : 26,02% 2009 : 26.55 % 2010 : 26.32 %

2011 : 26.78% 2012 : 28.17% 2013 : 29.42% 2014 : 29.18%

- Honoraires perçus chez les patients « forfaits palliatifs »

Grâce à l’expertise de nos référents palliatifs au sein des équipes de soins les montants des

honoraires augmentent en 2014 par rapport à 2013.

2009 : 65.557 € ; 2010 : 80. 809 € ; 2011 : 73.638 €, 2012 : 71.164€ ; 2013 : 69367€ ;

2014 :74 502€

41

3.2.2. Qualité des soins

Le nombre de visites par jour chez les patients FA, FB, FC et palliatifs se maintient en 2014

par rapport aux autres années.

Nous veillons donc à maintenir la qualité de travail auprès de nos patients tout en maîtrisant

également la charge de travail car cette dernière a un coût ; les forfaits sont encore, en effet,

insuffisamment financés pour assurer plusieurs passages par jour (surtout les forfaits A). Par ailleurs,

l’INAMI impose une norme moyenne minimale de passages/jour pour chaque type de forfait (1.15

visites /jour pour les forfaits A, 1.25 visites/jour pour les forfaits B et 2 visites/jour pour les forfaits C).

3.2.3. Facturation des déplacements inutiles.

En 2014, nous avons facturé 9.92€ au patient absent qui ne nous aurait pas prévenus. Ce

montant n’a plus été indexé depuis 2012.

3.2.4. Collaboration avec des maisons pour personnes handicapées.

En 2012, nous avons été sollicités à plusieurs reprises pour assurer les soins infirmiers dans

des maisons pour personnes handicapées. En effet, ces dernières ne disposent pas de personnel

infirmier et les éducateurs présents ne peuvent assurer que les soins d’hygiène de base. La

population de ces maisons est parfois vieillissante et nécessite une prise en charge infirmière.

Nous avons donc établi deux conventions de collaboration avec deux maisons pour personnes

handicapées.

Nous avons dû mettre fin à la collaboration avec l’une de ces maisons pour personnes

handicapées en juin 2014. Il s’agit de la maison le « Château Vert ». En effet, la tarification prévue

par l’INAMI dans ces maisons diffère de celle applicable du domicile du patient. Elle est inférieure,

n’applique pas de tarification pour le week-end et ne prévoit pas se forfait palliatif. Or, les patients pris

en charge dans cet établissement requéraient des soins lourds, deux fois par jour.

3.3. Soins Continus et palliatifs à domicile

Nous avons accompagné 50 adultes en moyenne par mois et 3 enfants en 2014 dans le cadre

des soins continus palliatifs.

Notre ASD est représentée aux CA de la Plate-forme de soins palliatifs de la Province de

Liège et à la Fédération wallonne de soins palliatifs.

Des lieux de paroles et des débriefings après le décès de ces patients sont organisés en

interne ou à l’hôpital afin de permettre une qualité d’accompagnement et un soutien du personnel

dans la durée.

Le financement de certains soins infirmiers chez l’enfant restent non ou sous financés dans la

nomenclature. Plus particulièrement en termes de temps de formation, temps de soins, temps de

réunion spécifiques et adaptés à cette patientèle particulière.

3.4. Protocole 3 :

Poursuite en 2014 du projet alternatif de soins et de soutien aux soins pour personnes âgées

fragiles qui a débuté à la mi-mai 2010. Notre ergothérapeute est engagé au sein du service de soins

infirmiers.

Fin 2013, nous avons rentré un deuxième appel à projet avec pour objectif de renforcer

l’activité de l’ergothérapeute et de l’étoffer avec l’introduction d’un case manager. L’INAMI a accepté

de financer le projet en mars 2014.

L’objectif est l’analyse et l’adaptation des conditions de vie au domicile de la personne âgée

fragile, dès l’apparition d’une altération de l’état général du patient, situation mise en évidence par le

médecin traitant ou un intervenant du domicile.

Créer avec la personne et son entourage un réseau de moyens et de ressources à mettre à sa

disposition.

Expliquer à l’entourage les adaptations possibles au domicile et les stimuler à entrer dans la

démarche de soin pour soulager leur vie au quotidien et celle de leur proche. Organiser

l’environnement afin de permettre des soins, par les professionnels du réseau, dans des conditions

optimales.

Optimaliser l’environnement pour permettre de maintenir son lieu de vie.

Ses différents pôles d’interventions sont :

• le confort de la personne

• Le maintien d’un maximum d’indépendance et d’autonomie dans les activités de la vie

journalière de la personne

• Le confort et le soutien de ou des aidants

• La formation des professionnels de la santé autour de la personne et de l’aidant

En 2014, 76 patients ont été inclus dans le projet, appel à projet 1 et 2 confondus.

L’intervention s’adresse toujours à la personne âgée fragile de + de 60 ans répondant à un score

minimum de 6 sur l’échelle d’Edmonton.

3.5. Remplacement immédiat : modification de l’organisation en « équipe mobile »

Dans le cadre d’une continuité des soins à garantir et en vue d’offrir au patient une qualité

optimale de prise en charge, l’employeur doit pouvoir remplacer en urgence un travailleur

soudainement absent.

Lors d’une concertation entre les partenaires sociaux du secteur des soins infirmiers à

domicile, un protocole d’accord a été signé pour assurer le remplacement immédiat du personnel

absent sans pour cela faire peser une flexibilité trop importante sur le reste du personnel.

43

Afin de remplir les objectifs fixés, l’employeur a demandé que la mesure soit financée. Le

fonds Maribel y a répondu.

Chaque ASBL se voit octroyer, en fonction de sa taille, un certain nombre d’équivalents mi-

temps afin d’organiser une équipe mobile qui peut intervenir dans le remplacement d’un collègue

soudainement absent. Par ailleurs, ces personnes ne peuvent générer de la facturation

supplémentaire et doivent être uniquement affectées dans l’organisation du dispositif de

remplacement.

En d’autres termes, s’il n’y a pas de collègue absent, le travailleur mobile peut être affecté à

des tâches « qualitatives » mais pas à la réalisation d’une autre tournée de soins. La mission se doit

d’apporter un plus à la qualité du travail.

Cette mesure est d’application et financée depuis le 01/01/2011 mais la communication de la

mesure aux ASBL n’a été faite qu’en novembre 2011.

Pratiquement, en janvier 2012, dans chaque équipe, l’infirmier chef peut prévoir une personne

en remplacement, chaque matin du lundi au vendredi.

Cette personne est identifiée sur les horaires dès leur communication .Pour couvrir les heures

financées pour cette organisation, nous avons procédé à des engagements infirmier/aide-soignant et

avons augmenté le personnel en place de la manière la plus équitable, c’est-à-dire réparti au mieux

sur tout le territoire.

Pendant l’année 2013, le dispositif équipe mobile a été renforcé d’un équivalent mi-temps

supplémentaire.

En 2014, l’organisation de ce dispositif s’est améliorée au fil des mois.

4. Le personnel

4.1. L'effectif du personnel au 31/12/2014

Nbre

de Equivalents Temps plein

Secteurs Pers.

CDI CDD

CR sous Absent(e)s En

activité

(+ ) ETP

(+divers) contrat

tt le

trimestre Inf.Resp.

531 Ans-Seraing 26 17,110 1,000 0,730 18,840 4,880 13,960 1,000

532 Liège ville 23 15,670 0,840 0,840 17,350 0,000 17,350 1,000

533 Basse Meuse 34 21,510 1,310 0,840 23,660 2,310 21,350 1,000

Sous-total LIEGE

501 83 54,290 3,150 2,410 59,850 7,190 52,660 3,000

520 Hannut-

Waremme 32 22,300 0,840 23,140 5,720 17,420 1,000

521 Huy-Amay 24 17,940 17,940 1,890 16,050 1,000

Sous-total HUY

502 56 40,240 0,000 0,840 41,080 7,610 33,470 2,000

550 Aywaille-

Fléron 24 17,590 17,590 4,950 12,640 1,000

551 Condroz-

Sprimont 22 14,830 0,630 15,460 1,420 14,040 0,800

Sous-total O/A

505 46 32,420 0,630 0,000 33,050 6,370 26,680 1,800

590 Empl. Admin. 9 5,240 0,000 1,500 6,740 0,500 6,240

592 Téléphonistes 5 4,300 0,000

4,300 0,000 4,300

599 Admin. Prov. 8 5,800 0,000 1,000 6,800 1,000 5,800 0,800

570 Ouvrier 1 0,570 0,000 0,000 0,570 0,570 0,000

500 Direction 1 1,000 0,000 0,000 1,000 1,000 0,000

TOTAL 209,000 143,860 3,780 5,750 153,390 24,240 129,150 7,600

Au cours de l'année 2014, 219 personnes ont été occupées à la Croix Jaune et Blanche dont

185 infirmier(e)s - aides-soignants, 7 Infirmiers Chefs, 1 ouvrier, 22 employés et 10 prépensionnés.

Une adjointe à la direction du département Soins Infirmiers fait également partie de l’effectif du

personnel.

45

� Personnel infirmier, aide-soignant

185 travailleurs dont 133,98 ETP de personnel de terrain et 7 Infirmier(e)s Chefs (7.60 ETP)

� Personnel ouvrier

1 personne (0.57 ETP) chargée de l'entretien des locaux.

� Personnel administratif

Chargé de l'encodage et de la tarification des soins, de la téléphonie, de l'administration du

personnel et du parc autos : 22 personnes (18.04 ETP)

� Le recrutement.

Le turn-over du personnel infirmier est important dans les équipes. Ceci est notamment dû aux

écartements prophylactiques, demandes de crédit temps (congé parental, diminution temps travail…),

récupération fin de carrière…mais aussi parce que les infirmiers disposent d’une large diversité de

propositions de travail et ils « papillonnent » de l’une à l’autre.

Le recrutement du personnel pose parfois problèmes malgré les efforts d'encadrement des

stagiaires mis en place dans les centres, afin de constituer constamment une réserve potentielle de

recrutement. Par contre, pour pallier au déficit d’infirmier, le nouveau métier d’aide-soignant à

domicile, nous permet de maintenir l’effectif dont nous avons besoin.

4.2. Les formations.

Afin de garantir des soins de qualité et de s’adapter aux nouvelles techniques, les infirmiers

bénéficient de formations continues.

Tous les infirmiers chefs ont suivi une formation de recyclage quant à la réglementation INAMI

organisée par la FASD. Une partie d’entre eux a également suivi la formation « Vivre et faire vivre le

changement » ainsi que « Manager autrement des collaborateurs difficiles ».

Suite à notre nouvelle collaboration avec le CHC pour les prélèvements sanguins, les

infirmiers le souhaitant peuvent suivre une formation pratique au sein du laboratoire du CHC afin de

se réapproprier l’acte du prélèvement.

Les infirmiers nouvellement engagés ont suivi la formation programmée par la FASD :

« l’infirmière et la réglementation INAMI » dont les thèmes étaient, entre autres, la nomenclature des

soins infirmiers et les directives INAMI, les procédures effectuées par le médecin conseil, l’échelle de

Katz et les directives,…

Des formations individuelles réalisées par la FASD ont également été suivies telles que :

« sensibilisation aux techniques de soins de plaies », « accompagner et soigner à domicile les

personnes en chimiothérapie »,…

Les infirmiers relais en soins de plaies ont participé à une journée d’actualisation de leur

formation.

Des infirmiers (un par équipe) ont également été formés à l’utilisation d’un « pilulier télé

vigilant », proposé à nos patients par le service Vitatel et qui peut être utilisé dans le cadre de l’acte

infirmier de la préparation du pilulier hebdomadaire.

Dans une attention permanente à la prévention des accidents de la route, les derniers

infirmiers et aides-soignants engagés ont été formés à la conduite défensive.

Pour assurer un travail de qualité tout en respectant la législation en vigueur, tout le personnel

a suivi un module de recyclage sur les modalités de l’échelle de Katz (en ce compris les directives) et

des recours en cas de déscorage par le médecin conseil.

5. Perspectives

Pour l’année 2015, l’INAMI compte renforcer sa politique de lutte contre la fraude. Deux

mesures entreront en application pendant l’année 2015 : l’obligation d’une facture transparente

adressée aux patients pour tout soin presté et l’obligation de lire la carte d’identité du patient à

chaque visite à domicile pour effectuer un soin. L’argent récupéré dans le cadre de la fraude pourra

être réaffecté au budget des soins infirmiers à domicile.

Pour offrir un service de qualité, il est nécessaire non seulement de bien travailler avec tous

les intervenants du domicile, d’assurer la qualité des soins en développant des programmes de

formation qui permettent aux infirmières de développer des compétences concernant les nouvelles

techniques de soins, mais aussi d’assurer une bonne connaissance de la législation de leur secteur.

Plusieurs modules de formation consacrés à la législation INAMI ont été programmés en 2014

et, chaque année, le personnel nouvellement engagé suivra cette même formation.

Un module de mise à jour de la législation est également prévu annuellement pour les infirmiers plus

anciens. Dans ce cadre, nous allons poursuivre le travail entamé ces deux dernières années par

rapport au dossier infirmier.

La Croix jaune et Blanche continue à inscrire son personnel aux formations tant dans les

domaines des soins palliatifs que des soins de plaies ou à l’éducation à l’autonomie du patient

diabétique, en fonction des besoins de notre service.

Atteindre l’équilibre financier reste notre priorité et est indispensable pour permettre cette

dynamique de soins et de qualité. Les financements structurels sont peu ou pas indexés. Pour cette

année 2015, la lettre W ne sera pas indexée.

Un nouvel outil de visualisation géographique des tournées, application développée par le

service informatique de la FASD, sera mis à disposition des infirmiers chefs. Ceci devrait leur

permettre d’améliorer la planification des soins en les organisant de manière rationnelle quant aux

déplacements. Ce nouvel outil répond à la nécessité de maîtriser les coûts de fonctionner et

d’optimaliser l’organisation des soins.

Une de nos priorités reste de créer des liens plus étroits et plus réguliers avec nos

prescripteurs, les médecins traitants et hospitaliers afin de se maintenir comme un interlocuteur de

choix dans les soins infirmiers à domicile. Dans cette perspective une brochure sera créée à

l’attention des médecins traitants de nos patients actuels et futurs.

Nous veillerons également à une adéquation très précise des besoins en personnel pour

effectuer les soins afin de maîtriser les dépenses liées à ce personnel.

Suite à deux départs, deux nouveaux postes d’infirmiers chefs seront à pourvoir. L’équipe se

verra ainsi quelque peu renouvelée.

47

Avec la Fédération Aide et Soins à Domicile, nous continuons à militer pour augmenter les

recettes INAMI des soins que nous réalisons déjà et de ceux qui ne sont pas encore financés.

La collaboration avec les laboratoires du CHC poursuivra son développement afin d’agrandir

le territoire couvert pour les prélèvements à domicile sur le secteur de Huy- Hannut Waremme.

En outre, avec les hôpitaux du CHC, nous allons continuer à favoriser une communication

optimale entre les chefs d’unité des services hospitaliers et les infirmiers chef de la Croix Jaune et

Blanche. Plus précisément, avec l’hôpital de Montegnée, nous allons renforcer notre collaboration

dans la prise en charge des patients pédiatriques.

Toutes ces démarches visent à améliorer notre qualité de réponse aux besoins des patients,

dans les meilleurs délais, en assurant une continuité de prise en charge entre l’hôpital et le domicile.

49

L’ASBL ASD Liège-Huy-Waremme - Coordination

1. Contexte global

Depuis le 30 avril 2009, les Centres de Coordination sont réglementés par le décret de la

Région Wallonne –« Décret Donfut » qui remplace le décret du 19 juin 1989 de l’Exécutif de la

Communauté Française-« Décret Picqué »

Nous constatons de plus en plus de « turn over » dans les dossiers au fil des années. En

2014, dans 1/2 des situations, la prise en charge débute lors d’une perte d’autonomie brutale qui est

constatée lors d’une hospitalisation.

Chaque bénéficiaire d’une prise en charge par le Centre reçoit la visite de la coordinatrice ( à

domicile, sur son lieu de convalescence, en maison de repos ou à l’hôpital).

Dans le mois, une seconde visite est planifiée afin d’évaluer les aides et services mis en place et le

cas échéant ajuster l’encadrement de la personne.

Des réunions avec tous les intervenants sont nécessaires dans certaines prises en charge,

pour modifier les tâches ou leur fréquence, ou encore pour jouer un rôle de médiateur (entre

prestataires, avec le patient ou son entourage). Néanmoins, le décret est précis : « La coordination

n’exerce pas d’autorité hiérarchique vis-à-vis des prestataires ou services, elle n’est pas responsable

des actes posés par le réseau ». Chaque situation est particulière et nécessite toute notre attention.

La collaboration avec le service social du CHC est effective, des rencontres ou des contacts

réguliers permettent d’améliorer la collaboration mais les délais restent très courts (24/48h) pour une

mise en place optimale des services.

Notre constat : notre Centre de coordination doit faire face à des sorties d’hôpital de plus en

plus complexes, et tenter d’y répondre très rapidement - les problématiques médicales, sociales et

psychologiques sont de plus en plus imbriquées d’où l’intérêt du travail en réseau.

Réponse mise en place : depuis le 15/10/2013, les coordinatrices assurent une permanence

chaque jour de la semaine de 10h à 14h. La coordinatrice de permanence peut ainsi ouvrir si

nécessaire le dossier informatique et entamer certaines démarches sans attendre la disponibilité de

la titulaire du secteur.

L’utilisation du logiciel Antalys, pour introduire chaque demande ou message, permet

désormais un suivi plus efficient du bénéficiaire de manière pluridisciplinaire : les AS, les IC et Coord

peuvent savoir quelle demande a été formulée par le bénéficiaire et quel service est mis en place

chez celui-ci.

Pour rassembler les personnes qui collaborent ensemble bien que séparément, chaque lundi,

les coordinatrices animent la réunion de gestion pluridisciplinaire (à Liège, Huy et Aywaille). A cette

réunion, les regards croisés des encadrants et des coordinatrices sont primordiaux pour mener à bien

nos missions à domicile.

Le rapprochement déjà en cours depuis quelques années avec le Service social de la MC de

Liège se construit régulièrement. La complémentarité de nos compétences respectives aide la

personne de façon très large pour la gestion des problématiques auxquelles elle doit faire face

(logement, factures impayées, assurabilité, question sur les séjours à l’hôpital, questions sur ses

droits, …).

51

Notre complémentarité auprès des affiliés représente une réelle plus-value. Notre offre de

services et d’avantages n’étant pas suffisamment connue, notre volonté est aussi de toucher le

personnel. En effet, une bonne information « interne » permet une meilleure information au public.

2. Missions

Les centres de coordination ont pour mission d'assister tout bénéficiaire souhaitant rester dans

son lieu de vie ou réintégrer celui-ci, avec pour objectifs la continuité et la qualité du maintien au sein

du lieu de vie.

La coordination de soins à domicile intervient notamment pour :

� analyser la situation avec le bénéficiaire ou son représentant et élaborer un plan d'intervention

à proposer au bénéficiaire ;

� planifier les interventions en concertation avec les services et prestataires ;

� évaluer périodiquement la situation du bénéficiaire en fonction de l'évolution de ses besoins ;

� préserver la situation du bénéficiaire en stimulant son autonomie ;

� en cas de conflit entre les membres du réseau et le bénéficiaire, intervenir au titre de

médiateur ;

� à la demande du service intégré de soins à domicile, effectuer une concertation

multidisciplinaire, lorsqu'elle s'avère nécessaire, entre les différents acteurs autour du patient ;

� lorsque le bénéficiaire ou son représentant en formule la demande ou lorsque la situation le

justifie, assister le bénéficiaire et son entourage dans les choix en vue de préparer la transition

du lieu de vie vers une prise en charge en institution.

2.1. Quel coût cela va-t-il engendrer ?

Les prestations du service de coordination d’aide et de soins à domicile sont gratuites. Le patient et

sa famille ne supportent donc aucune charge financière supplémentaire liée à cette activité.

Les coûts liés aux prestations d’aide et de soins (soins infirmiers, aides familiales, repas, etc…)

restent cependant à charge du patient.

2.2. Quelle aide spécifique peut-il apporter ?

Tout d’abord, pour exercer sa mission et bénéficier d’un agrément, le Centre de coordination est tenu

de collaborer avec le médecin généraliste choisi par le bénéficiaire.

Par ailleurs, le centre de coordination assure, lui-même ou par voie de convention :

� Un service de soins infirmiers à domicile ;

� Un service d'aide aux familles et aux aînés ;

� Un centre de service social ;

� Un service de télé-biovigilance

Et au moins quatre services parmi les suivants :

� La garde à domicile ;

� Le prêt et le transport de matériel sanitaire ;

� La distribution de repas à domicile ;

� L’aménagement ou à l'adaptation des locaux ;

� La pharmacie ;

� L’ergothérapie ;

� Un service destiné au soutien de l’entourage ;

� Le transport de personnes ;

� Un service de santé mentale ;

� Le kinésithérapeute ;

� Une équipe de soins palliatifs ;

� …

En outre, le centre peut, en fonction des besoins de chaque bénéficiaire, organiser ou

collaborer avec d’autres services ou prestataires qui exercent localement au lieu de vie des

activités, parmi lesquels, à titre non exhaustif :

� Les soins dentaires

� La logopédie

� La pédicurie

� La coiffure

Le centre de coordination est tenu de respecter le libre choix du bénéficiaire ou de son

représentant. Il doit également apporter une plus-value dans l’encadrement de la personne.

Le centre de coordination garantit la continuité et la qualité de la coordination de la prise en

charge, en termes de moyens mis en œuvre, au lieu de vie et lors de tout transfert de prise en

charge. Pour ce faire, il assure lui-même ou par voie de convention une permanence téléphonique

24h /24, 7 j/7.

3. Activité

3.1. Personnel :

4,3 ETP répartis sur 5 coordinatrices pour les 3 arrondissements

0.5 ETP : aide administrative (encodage des dossiers, rédaction, envoi et suivi des

conventions, préparation de documents pour les visites, ..)

3.2. Conventions :

Chaque nouveau prestataire d’aide ou de soins présent dans un dossier de coordination est

invité à signer une convention de collaboration dans le cadre de la prise en charge du patient. Au

total, 250 conventions signées avec 27 types de prestataires sont désormais encodées dans la base

de données de la coordination. Dès lors le centre peut proposer les services adéquats en réponses

aux divers besoins des bénéficiaires. Ces conventions sont renouvelées lors de chaque nouvel

agrément (SPW, tous les 6 ans).

53

3.3. Animation de réunions, participation aux GT, conférences :

En plus des réunions propres au suivi des dossiers au cours de l’année, les coordinatrices

animent et/ou participent aux réunions hebdomadaires de gestion pluridisciplinaire de l’ASD, aux

réunions menées par la responsable de la coordination de la FASD, elles représentent l’ASD à des

salons aux côtés de la MC ainsi que lors de colloque sur des thèmes en lien avec leur fonction

3.4. Formation continue du personnel sur les thèmes suivants :

� Vivre et faire vivre le changement

� Les personnes atteintes de dépendance à l’alcool

� Formation – journée Bien être

� Hôpital et 1ère ligne d’aide et de soins partenaires dans la prise en charge du patient

� Maintien à domicile des personnes âgées : hébergement et autres milieux de vie

� Relation d’aide : des balises pour intervenir

� Supervision des coordinatrices

3.5. Dossiers :

2012 2013 2014

Nombre de dossiers ouverts pendant l’année 293 382 377

Nombre de dossiers en gestion pendant l’année 555 604 711

Nombre de 1ère visite 414 580 583

Nombre de 2ème visite 301 364 396

Nombre de réunions + visites 793 925 1023

Nombre de dossiers clôturés 317 317 355

Nous avons reçu 1423 demandes et ouvert 377 dossiers, 26 % demandes aboutissent mais

CHAQUE demande fait l’objet d’une analyse particulière et implique au minimum une démarche.

� 161 demandes étaient des situations d’urgence

� 70 % des bénéficiaires ont plus de 70 ans

� 63 % sont des femmes

� 31% vivent sans aucun environnement social

� 24% habitent un logement inadapté

3.6. Subvention et agrément :

Nous recevons un agrément en fonction des communes couvertes sur les 3 arrondissements.

Les subventions sont octroyées sur base de la couverture territoriale pondérée en fonction de l’âge

de la population, également de notre dynamisme et de notre activité : le nombre de dossiers ouverts,

les visites et réunions avec les bénéficiaires.

3.7. Collaboration avec la MC de Liège :

Le Centre de Coordination est particulièrement attentif au maintien ainsi qu’au développement

des contacts avec le réseau médico- social, c’est pour cette raison que des rencontres ont eu lieu

avec le service social de la MC de manière très régulière.

En 2013, les responsables des deux services se sont rencontrés mensuellement afin de

mener des projets communs et se sont invités dans leur réunion d’équipe respective afin de renforcer

l’impulsion de la collaboration à chaque niveau. De ces rencontres est né le projet de la tournée des

As des hôpitaux.

En 2014, une présentation de nos services et avantages a été proposée aux hôpitaux liégeois,

cette initiative a rencontré les attentes des travailleurs sociaux des structures hospitalières.

Au total, ce sont 117 assistants sociaux qui ont assisté à ces 8 rencontres. Cela nous a permis

de compléter et de mettre à jour la base de données du carnet d’adresses mais également de réaliser

l’état des lieux de notre collaboration.

Nous avons amélioré nos moyens de communication et valorisé la permanence, ce qui, au

final, doit servir à une meilleure prise en charge de nos bénéficiaires.

La « ligne unique » a débuté le 01/09/2014, elle émane du service médico-social de la MC et

nous y collaborons : une dizaine de demandes arrivent chaque mois par ce biais et les échanges sont

très positifs.

3.8. Collaboration avec le CHC :

Avec le service social du CHC, nous veillons à améliorer le retour des patients chez eux dans

les meilleures conditions de sécurité et de confort. Anticiper la sortie de l’hôpital est un enjeu majeur

dans la coordination des prestataires du domicile.

4. Perspectives

Nous voulons renforcer et continuer de développer le travail en réseau, la pro activité de notre

réponse aux bénéficiaires et le recensement des besoins non suffisamment couverts par les services

d’aide ou de soins à domicile.

La coordination est un maillon important dans la chaîne de la santé globale car elle permet de

mettre en relief la plupart des problématiques rencontrées à domicile.

Nous devons également veiller à donner la bonne information qui favorise un relais efficace

avec les partenaires de l’action médico-sociale afin de permettre aux personnes, qui en ont le

souhait, de vivre chez eux dans des conditions de confort et de sécurité optimales.

55

Avec le service social de la MC, la rencontre de tous les conseillers mutuellistes est prévue

durant le second semestre 2015. Nous voulons mieux informer nos partenaires de première ligne sur

nos services afin que la circulation des affiliés au sein des structures soit fluide et simplifiée.

L’utilisation d’un formulaire envoyé dans la boîte mail « Coordination » sera proposée aux

services sociaux des hôpitaux, au Domaine de Nivezé et à la Ligne Unique afin d’introduire

directement les demandes vers les coordinatrices de permanence. Cette procédure permettra aux

services un lien direct avec les coordinatrices et l’utilisation d’un outil plus complet pour introduire les

demandes souvent complexes qui nécessitent l’intervention d’une coordinatrice.

Editeur responsable : Christian Smetz, 55 rue d’Amercoeur – 4020 Liège

043/428 428 www.asdliege.be