SOCIETE DES MEMBRES DE LA LEGION D’HONNEURSection des Bouches du Rhône

Comité de Salon de Provence et sa région

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COMITÉ DE SALON DE PROVENCE

Le Général Pollet, commandant l’École de l’air et la Base aérienne 701, prononce un mot d’accueil aux membres du comité présents dans l’amphithéâtre Marin la Meslée.

Pierre Beyssier présente le Docteur Paoli, qui a bien voulu accepter de prononcer une conférence sur le thème : « Un défi : votre futur en bonne santé » et lui donne la parole (résumé de la conférence à la fin du compte rendu de l’AG). Le texte de la conférence sera annexé au présent PV.

Assemblée générale :

1 – Réunion des présidents et trésoriers des comités à la section des Bouches du Rhône le 11 mars 2016 : – principaux sujets évoqués :

- L’évolution des effectifs de la SMLH- Le paiement de la caution en maison de retraite- Les formalités à accomplir lors d’un décès d’un légionnaire- L’évolution du magazine de la Section des Bouches du Rhône, le MAG13

2 – Effectifs du comité :

- Ils sont stationnaires et se situent d’une année à l’autre entre 240 et 250 ; évoquons tout d’abord les membres qui nous ont quittés depuis notre dernière AG :

- Décès : nous avons à déplorer le décès des Généraux Maurice SAINT-CRICQ et Daniel SAINT-MACARY, Mesdames Christine FERRAND, Alice LELEU, Arlette PORCHET, Suzanne MEJEAN, Raymonde GOUIRAN, Gabrielle MILANDRE, Messieurs Ramtane MOULA, Robert CERVERA

- Une minute de silence est observée à la mémoire - Départ du comité : Col(er) Alain DUPIN pour la Réunion

- Radiation pour non-paiement de cotisation : Cne Jean-Claude POUY- Adhésions : Cne de vaisseau Hugues de MONCUIT, Cdt Thierry STRUZER,

Cne Louis BLANC- Arrivées au comité : les Lcl Jean-Luc FAIVRE, Emmanuel JOUGLET,

Didier SANCHEZ, Pascal PHILIPPOT, Mmes Josiane HUMBERT, Lucienne OGIER, Mr André PLASSAT

3 – Adhésion des légionnaires à la SMLH :

Tous les responsables du comité et en particulier les délégués doivent, chaque fois qu’ils rencontrent un légionnaire non adhérent, l’informer sur la SMLH, et sur notre comité en lui parlant de l’organisation, de nos actions, de l’entraide, des activités jeunesse… Le bureau transmettra à chaque délégué la liste des nommés et des promus de leur secteur.

4 – Relations avec l’École de l’air et l’École des commissaires des armées

- Le délégué du secteur 9 correspondant à la Base aérienne 701 et aux deux écoles est la Lcl Anne-Laure MICHEL avec comme correspondant à l’Ecole des commissaires la commissaire de 2° classe Sophie PEDOT

- Serge RAYNAUD a présenté notre ordre aux élèves officiers des deux Ecoles le 8 mars 2016 ; un prix de la légion d’honneur sera remis à un élève méritant de chaque école en mai ou juin 2016.

5 – Renouvellement d’une partie des membres du bureau :

- Comme il l’avait annoncé lors de l’AG 2013, Pierre BEYSSIER quitte le poste de Président et Roger COMBEL celui de Vice – Président. Après l’AG des élections auront lieu pour élire les nouveaux Président et Vice-Président ainsi que le titulaire du poste de secrétaire actuellement vacant.

6 – Rapport moral sur l’Entraide

- Pierre BEYSSIER donne lecture d’une partie du texte rédigé par Roger COMBEL, qui fait le point sur les allocations financières, l’entraide de proximité, l’aide aux personnes dépendantes.

- Dans une deuxième partie Roger COMBEL exprime quelques-unes de ses réflexions inspirées par ses 14 années de présence au bureau du comité.

Texte intégral de Roger COMBEL :

I/Les allocations financières : Elles sont toujours, fort heureusement, exceptionnelles et, au cours de

l’exercice écoulé, une seule information susceptible de déclencher une procédure

d’attribution nous est parvenue. Avec le délégué concerné, nous nous sommes rendus au domicile du demandeur pour recueillir des informations sur son besoin d’aide et sur sa situation financière. Le dossier est en suspens dans l’attente de la décision d’un organisme susceptible d’intervenir financièrement au profit de l’intéressé.

II/ L’entraide de proximité :Les acteurs de l’entraide de proximité sont les délégués et les dames du

groupe de soutien. Au cours de l’année écoulée, le nombre de visites domiciliaires a été de 116. Les dames du groupe de soutien ont pour mission de visiter régulièrement dans les communes de notre territorialité, les personnes seules ou isolées, celles qui sont en maison de retraite ou hospitalisées afin de leur apporter le réconfort de leur présence.

En rendant hommage à leur dévouement, je voudrais lancer un appel à candidature car elles ne sont plus que deux à répondre à l’attente des sociétaires isolés. Dans le secteur de Lambesc, Madame Edmonde LOUIT, toujours fidèle au poste, souhaiterait un renfort, tout comme Madame LEBEL à Salon. Quant au secteur d’Eyguières, il est toujours en déshérence mais pour l’instant il n’y a pas de besoin signalé.

Les personnes susceptibles de rejoindre le groupe peuvent se mettre en relation avec Pierre BEYSSIER ou à partir d’aujourd’hui avec son successeur, pour évoquer les conditions d’une éventuelle participation à cette activité.

A propos du groupe de soutien, tout en regrettant le manque de candidates et pourquoi pas de candidats - je souhaite avoir une pensée pour celles qui ont beaucoup donné et qui nous ont quittés, je pense tout particulièrement à Hélène Rossinelli et à Huguette Nancy.

III/ L’aide aux personnes dépendantes :La vie est un tout indissociable et chacune de ses étapes doit apporter à

l’individu un quotidien de bonheur et d’espoir. L’âge et son corollaire la dépendance, quelle qu’en soit la forme, ne peuvent et ne doivent en rien altérer ce principe intangible.

D’autant que la médecine nous propose des soins qui allongent notre existence et cette formidable chance nous oblige à offrir à nos aînés les conditions d’une vie heureuse, tout comme ils nous les ont offertes. Ce principe de solidarité intergénérationnel est l’un des repères essentiels parmi les valeurs d’une société.

L’aide aux personnes dépendantes répond donc à ce double objectif :- veiller à ce que nos aînés reçoivent ce quotidien de bonheur et d’espoir ;

- mettre en œuvre tous les moyens dont nous disposons pour leur assurer la solidarité intergénérationnelle.

Mais plus prosaïquement, l’aide au profit de nos aînés revêt souvent la forme d’une admission en maison de retraite. Vous le savez, à l’initiative de notre comité, la SLMH a conclu trois conventions avec :

« L’Enclos Saint Léon » à Salon de Provence où sont hébergés deux de nos sociétaires, Madame INGLESE et Monsieur CHAZELET ;

« Le Grand Près » à Sénas qui accueille Mesdames BASTIAN et VILHET ; « Verte Prairie » à Salon qui ne compte aucun de nos adhérents parmi ses

pensionnaires.Si vous disposez de quelques loisirs, n’hésitez pas à leur faire une visite… les

journées sont longues en maison de retraite…

Telles sont les informations que j’ai jugées utiles de rapporter au titre de l’entraide au cours de l’exercice 2015. Hors le rapport moral, en « off » comme on dit aujourd’hui, je souhaiterais vous livrer quelques réflexions personnelles, teintées de nostalgie bien entendu, au terme de ces quatorze années de présence au bureau de notre comité.

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Et d’abord sur le fonctionnement de notre comité. Je ne dirai jamais assez mon admiration devant le dévouement et le savoir-faire de Pierre BEYSSIER. Je ne m’attarderai pas davantage sur ce sujet, laissant à d’autres le soin de le faire de façon plus officielle. Si notre comité est souvent cité en exemple même au plan national, c’est bien à Pierre que nous le devons. Je n’oublie pas pour autant ceux qui nous ont accompagnés durant ces années, Serge RAYNAUD le grand ordonnateur de nos activités ; Louis PAULIN notre ancien secrétaire dont les comptes rendus humoristiques de nos activités sont dans toutes les mémoires ; Lucien FERBUS qui tenait nos comptes avec une minutie digne d’un moine bénédictin et enfin Jean-Marie ROLLINGER qui cumule depuis plusieurs mois les fonctions de trésorier et de secrétaire.

Je dois avouer qu’au début de cette aventure, le civil que je suis, pris en otage parmi tant de militaires, s’interrogeait sur l’issue de l’entreprise. Et finalement, l’osmose a eu lieu, nous avons constitué une équipe bien soudée, animée du meilleur état d’esprit. Nous avons œuvré efficacement je pense et dans une ambiance et une convivialité de bon aloi à laquelle nos épouses ne sont pas totalement étrangères. Qu’elles en soient remerciées. Je souhaite au bureau « qui sortira des urnes » tout à l’heure de travailler dans le même état d’esprit.

Et c’est de cet esprit d’équipe et de l’amitié qui en est résulté dont je souhaite garder le souvenir.

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Ma deuxième réflexion portera, vous n’en serez pas surpris, sur l’entraide et plus généralement sur la solidarité entre légionnaires. Et je commence par un aveu : je suis de ceux qui regrettent la suppression du E dans le sigle de notre société, ce E qui signifiait entraide bien entendu, l’entraide qui est précisément la raison d’être de la SMLH.

Comme vous le savez, notre société est l’héritière des cohortes crées par Bonaparte, avec pour mission, « de rassembler les Légionnaires pour les faire participer…..à la solidarité que les Légionnaires se doivent entre eux ». Si la solidarité est ce sentiment qui pousse des hommes et des femmes, les Légionnaires en l’occurrence, à s’accorder une aide mutuelle, on peut dire que la SMLH a su relever le défi car son action dans le domaine de l’entraide répond efficacement aux difficultés rencontrées par ses adhérents. Et, dans la conjoncture actuelle, c’est l’entraide qui permet de résoudre les douloureux problèmes liés au grand âge, à la solitude, aux accidents de la vie, ou encore aux lourdes charges assumées sur le tard au profit des enfants et des petits enfants.

Oui la solidarité est indispensable au bon fonctionnement de l’entraide et nous nous devons de la pratiquer au quotidien en étant attentifs aux difficultés de ceux qui nous entourent et d’en informer les responsables du comité. C’est la raison pour laquelle j’insiste comme chaque année sur la nécessaire remontée de l’information.

Rassembler « TOUS » les Légionnaires pour les faire participer à la solidarité qu’ils se doivent entre eux était l’objectif affiché par les fondateurs de notre société. Les résultats ne sont hélas pas à la hauteur de l’ambition initiale. Songez que seulement un légionnaire sur deux est membre de la SMLH. Vous, qui êtes présents ce matin, vous avez compris le sens du mot solidarité, mais votre participation même active à nos différentes activités ne suffit pas. Il nous faut nous mobiliser afin que le plus grand nombre de légionnaires adhère à la SMLH. D’autant plus que nos effectifs diminuent et ce sera - rassurez-vous – sur ce thème que je mettrai un terme à mes réflexions.

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Oui, les effectifs de la SMLH diminuent et, à tous les échelons, nous nous interrogeons sur les moyens d’endiguer cette décrue. Ce problème est général comme en témoigne le compte-rendu de l’assemblée générale de notre société du 19 mai 2015 dans lequel on peut lire : « La situation préoccupante (de nos effectifs) se confirme. Le nombre de nos adhérents baisse sensiblement et surtout régulièrement. ». Certes comme je le suggérais précédemment, des contacts mieux ciblés sont de nature à récupérer ici ou là un nouvel adhérent, mais le problème me paraît être d’une tout autre nature : la diminution de nos effectifs est inéluctable et il est urgent de réfléchir à une orientation stratégique qui permette de relativiser cette tendance.

La population de nos adhérents – pour parler comme les statisticiens – se compose de militaires et de civils. Les militaires constituent le gros des troupes, si j’ose dire, d’abord parce que les décorés à ce titre étaient, jusqu’à une époque récente, plus nombreux que ceux qui l’étaient à titre civils, ensuite parce que, dans leur très grande majorité, les militaires connaissent la SMLH et y adhèrent ; ce qui n’est pas le cas pour les civils. Les effectifs de nos armées ayant considérablement diminué, le nombre de décorés à ce titre et celui de nos adhérents potentiels suivront la même pente.

Si la population des décorés militaires diminue, celle des décorés à titre civil elle, va augmenter. Je pense que c’est donc en direction des civils qu’il faudra orienter les efforts. Il s’agit d’une véritable orientation stratégique qui incombe aux responsables de notre société : mieux faire connaître la SMLH dans les ministères et les institutions qui fournissent les plus gros contingents de légionnaires à titre civil. Pour nous sur le terrain, il nous appartient comme je le disais précédemment, de contacter les nouveaux décorés en leur rappelant que la distinction qu’ils ont reçue n’est pas une fin en soi mais un point de départ pour de nouvelles actions.

A une époque où les repères sociaux ont tendance à s’estomper, il me paraît en effet indispensable d’inciter ceux qui ont été distingués pour leurs mérites éminents à s’engager dans des actions de solidarité.

A travers l’entraide j’ai participé modestement à cette solidarité entre légionnaires et j’en tire une légitime fierté.

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Serge Raynaud prend ensuite la parole pour présenter le programme des activités réalisé au cours de l’exercice écoulé et rappeler celui du 1er semestre 2016.

Au préalable il exprime sa déception de voir la participation des membres

des clubs d’Arles et de Salon décliner d’année en année malgré nos efforts de diversification des thèmes, des moyens de déplacement, des prix etc.

Comme tous les ans le programme des activités commence par la traditionnelle Galette des Rois, qui permet à nos plus anciens membres de passer un moment agréable ; c’est une réunion qui a toujours un beau succès et nous en sommes ravis pour eux.

Puis, au cours de l’année, en collaboration avec le comité d’Arles et, parfois d’Aix en Provence :

Le musée de la mine de Gréasque

Visite du musée Granet organisé par le comité d’Aix

Un voyage de 4 jours sur la Côte d’Azur organisé par le comité d’Arles

La visite de la « Major » à Marseille

Sorties aux Baux de Provence/Carrières de lumière

Visite du musée Fabre à Montpellier

« Gros souper » organisé par le comité d’Arles

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Jean - Maurice Garcia, responsable des Délégués, fait ensuite un exposé sur le rôle et les modes d’action des délégués, insistant sur l’aide qu’ils peuvent apporter aux personnes isolées et/ou dépendantes.

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Jean-Marie Partiot nous rappelle l’objectif de l’Honneur en action :

Texte intégral de Jean-Marie Partiot :

Si la Légion d’honneur est le premier Ordre national, rares sont ceux qui aujourd’hui en comprennent le sens, la portée et les devoirs. La SMLH est le bras armé de cet ordre.

Pourquoi un bras armé : parce que notre Ordre a besoin de reconquérir l’opinion et de forger son image parfois contesté par des nominations pas toujours comprises parce que malmenées par les médias. Il n’y parviendra qu’en s’appuyant

sur l’engagement des décorés au service de la société, car lui seul peut trouver grâce aux yeux du public. C’est pour cela que la SMLH a créé « l’Honneur en action », c’est pour cela que nous devons le faire rayonner.

Ces trois dernières années, le comité de « l’Honneur en action » se réunissait en fin d’année pour élire, parmi les projets déposés les mois précédents, trente lauréats qui, la plupart, recevaient une bourse. A partir de cette année, tous les projets pourront désormais porter le label de « l’Honneur en action » et certains bénéficieront de financement.

Le label « l’Honneur en action » sera attribué à toute action au service de la société civile dans laquelle un légionnaire, ou plusieurs, aura une implication concrète et réelle. Les contributions financières pourront être allouées par la section ou le siège.

Le comité de « l’Honneur en action » proposera, en fin d’année, au conseil d’administration de la SMLH des projets phares qui se verront décerner le label de « Projet d’excellence ».

En 2012, 2013 et 2014 le comité de Salon a été lauréat pour trois projets.

Recevoir la Légion d’Honneur récompense des actions prestigieuses, mais passées. Si nous nous contentons de la porter, ou est l’Honneur la dedans. L’Honneur, c’est justement de se mettre en marche, de se mettre en action pour montrer que les valeurs qui nous sont chères existent toujours.

Allons-y !

Enfin notre trésorier Jean-Marie Rollinger fait état de nos finances qui, globalement, est satisfaisant bien qu’en diminution par rapport à l’année précédente. Cette diminution est essentiellement due au déficit généré par la participation, plus faible qu’espérée, à la sortie de Montpellier pour laquelle nous avions décidé de louer un autocar espérant que cette option inciterait les membres à participer davantage ….. sans grand succès !

BILAN FINANCIER 2015

Au 1er Janvier 2015 : 1162,22 €

RECETTES DÉPENSES

Allocation Section 800 € Frais de fonctionnement 864,10 €

Subvention mairie de Berre 1500 € Modification site Web 550,30 €

Produits manifestations 8767,50 € Manifestations 9404,10 €

Galette des Rois 151,66 €

Chocolats fin d’année 249,00 €

Gerbe 11 novembre 65,00 €

Cotisation reversée 28,00 €

TOTAL 11 067,50 € TOTAL 11312,16 €

Au 31 décembre 2015 : 917,56 €

FRAIS DE FONCTIONNEMENT :

Ils se répartissent ainsi :

Impression bulletins et courrier : 40% Site Web : 20% Timbres : 40%

BILAN ACTIVITÉS :

COTISATIONS au 21 Avril 2016 :

Effectifs

Recettes Dépenses BilanObserva-

tions

SALON ARLES AIX

Galette 34 0,00 € 151,66 € -151,66 €

Mine Gréasque 19 1 548,00 € 548,00 € 0,00 €

Musée Granet 12 384,00 € 384,00 € 0,00 €

AG 42 980,00 € 980,00 € 0,00 €

Major 10 6 560,00 € 565,80 € -5,80 €

Concert 21 4 975,00 € 975,00 € 0,00 €

BAUX 29 1 822,50 € 1 848,50 € -26,00 €

Musée Fabre 17 5 2 1 202,00 € 1 806,80 € -604,80 €

Bus :

624€

Gros

souper 14 1 105,00 € 1 105,00 € 0,00 €

TOTAL 198 10 8 7 576,50 € 8 364,76 € -788,26 €

Nombre de sociétaires au 21/04/16 : 236

Membres à vie : 21 Prélèvement automatique : 96 Paiement par chèque : 82 Paiement CB : 13 Impayés : 24 (1 au 31/12/2015)

Tous les rapports ont été approuvés à l’unanimité ; l’assemblée est close à 11h15 pour laisser la place à l’élection du nouveau Bureau.

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ÉLECTION DU NOUVEAU BUREAU

Sont candidats :

Au poste de président : Jean-Marie Partiot

Au poste de vice – président : Gérard Druesne

Au poste de secrétaire : Sylvie Mouzin

Au postede trésorier : Jean-Marie ROLLINGER

Les trois candidats sont élus à l’unanimité des membres présents.

Jean-Marie Rollinger est maintenu dans son poste

Jean-Marie PARTIOT

ANNEXE : CONFÉRENCE DU Dr PAOLI

« Un défi : votre futur en bonne santé »

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, bonjour à tous...Si vous êtes réunis dans cette assemblée générale au titre de la Légion d’honneur, c’est que

vous avez réussi votre vie, oui ! tout de même ! et si je vous proposais de réussir votre vieillesse ? Ah, ah, c’est encore un défi.

Quel côté du binôme préférez-vous ? la vieillesse miséreuse des XVIII ème - XIX ème siècles, de Balzac et Zola, ou la vieillesse des séniors, cette nouvelle classe sociale reconnue où on ne calcule plus l’âge mais la performance, l’expérience et la belle santé ?…

Victor Hugo, le visionnaire, écrivait justement : « l’un des privilèges de la vieillesse, c’est d’avoir, outre son âge, tous les âges »…à nous de choisir…et…rassurons-nous, il n’est jamais trop tard, les connaissances scientifiques valorisent, d’ailleurs, le phénomène vieillesse. En réalité, ce mot me gène un peu, j’aimerais mieux encore dire « la croissance », grandir à tout âge.

Pour cela, je ne vais pas vous rappeler ce que vous savez déjà, toutes ces injonctions qui vous imposent leurs principes de précaution, le comment boire de l’eau, comment bien manger, comment bouger ou communiquer, comment ne pas boire d’alcool, comment ne pas fumer, comment ne pas avoir de stress etc…

Le point essentiel à appréhender est de comprendre que tout est relié, l’équilibre alimentaire conditionne un bon état digestif, qui conditionne une bonne immunité, un bon mental et l’équilibre métabolique général qui favorise une bonne motricité musculaire et cardio-vasculaire. Cela engendre un bon sommeil qui répare le cerveau et l’organisme tout entier, et on reprend la boucle…Ce qui explique pourquoi je vais vous redire plusieurs fois les mêmes choses…

Être en bonne santé, c’est fondamentalement être capable de réagir aux nombreux événements qui nous éloignent de l’équilibre…une infection, un excès en tout genre, des émotions violentes…tous ces désordres mal compensés concourent à des dommages moléculaires et cellulaires avec, au fil du temps, une dégradation progressive des capacités physiques et mentales.

La vie, donc, se résume à la capacité de s’adapter en permanence au stress (oxydatif) généré par les mini-désordres accumulés. Malheureusement, les systèmes de régulation demandent de plus en plus d’effort, les maladies s’installent ainsi que les premiers signes de vieillissement. Heureusement, « réparer des ans l’irréparable outrage » (Athalie, Jean Racine) n’est plus un oxymore au XXIème siècle !

J’explique…Pourquoi la sénescence des cellules ?…tout est lié aux télomères, ces petites structures qui

protègent l’extrémité de nos chromosomes. Nos cellules ont une durée de vie limitée, elles doivent se renouveler régulièrement, d’autant plus que les infections ou les agressions par traumatisme ou toxique augmentent considérablement cette mort cellulaire. Or chaque cellule a un nombre précis de divisions possibles ; à chaque fois elle perd un petit bout des télomères jusqu’à un point critique (la limite de Hayflick) au-delà duquel, ne pouvant plus se régénérer, elle entre en sénescence jusqu’à sa mort.

Notre âge véritable s’inscrit finalement dans la longueur restante de nos télomères ! Par exemple, les télomères des lymphocytes des personnes âgées ont nettement diminué, ce

qui explique la baisse d’immunité, les infections plus sévères, la nécessité de rapprocher les injections de rappel vaccinal.

Mais…il y a une enzyme, la télomérase, qui reconstitue comme elle peut les télomères qui s’effilochent avec le temps.

Bonne nouvelle, de nombreux nutriments influencent positivement la longueur des télomères et l’activité de la télomérase, en particulier les antioxydants (je détaillerai plus loin).

Mauvaise nouvelle, la télomérase est très présente dans les cellules cancéreuses, qui de ce fait se multiplient à perpétuité (d’où on comprend bien aussi le danger de prendre des antioxydants en compléments nutritionnels sans avis médical, antioxydants qui en surdosage favorisent le développement de certaines tumeurs).

Il faut savoir qu’en France les causes de mort prématurée sont dues aux maladies cardio-vasculaires (27%) et aux cancers (30%) pour 2 % pour les maladies infectieuses, 2 % pour les suicides et 1% les accidents (je dis prématurée car il n’est pas normal de mourir jeune)

Or de simples mesures de prévention, accessibles à tous peuvent éviter ces 60 % dûs aux maladies chroniques CV et cancer.

Voyons en 4 temps, ce que l’on comprend actuellement.

I. Boire et bien se nourrirTout ce dont je ne parlerai pas, vous savez que vous devez l’éviter (les sucreries, les sucres

cachés, les produits industriels préparés, trop riches en sucre rapide, sel et AG trans qui sont pro-oxydants et toxiques pour le cerveau et le système CV, les sodas, l’abus de mauvais alcool…).

Quelques rappels utiles :

• Les radicaux libres sont des molécules très réactives, liées à l’oxygène, qui sont fabriquées à chaque instant par le simple fait de respirer ou de s’alimenter et sont capables d’endommager tous les constituants du vivant. Ce sont des molécules avec un atome d’oxygène seul… prêt à tout… pour capter une liaison…L’oxygène est notre meilleur ami et pire ennemi. Par ex. les radicaux libres attaquent le collagène dermique d’où les rides ou oxydent les cellules cutanées d’où les taches brunes de vieillesse…

Il arrive que les radicaux libres débordent les défenses antioxydantes. Par exemple quand on a une alimentation anarchique ou trop pauvre en antioxydants…Et qu’en parallèle on produit trop de radicaux libres : c’est le cas lorsqu’on prend de l’âge, lorsque l’on vit dans une atmosphère polluée, que l’on fume, que l’on consomme des pesticides, que l’on est soumis(e) à un stress chronique, soumis(e) à l'exposition excessive au rayonnement ultraviolet, à la pollution intérieure (désodorisants, moquettes, encens, etc...), les aliments trop cuits, les parties carbonisées des viandes et poissons....

• Lorsque les radicaux libres sont en surnombre, on parle de stress oxydatif ou oxydant. Ce stress oxydant est lié à une bonne centaine de maladies chroniques, à commencer par le cancer, le diabète, la cataracte ou encore la maladie d’Alzheimer. La protection antioxydante de l’organisme se fait — soit par voie enzymatique (la glutathion peroxydase GPX et la super oxyde dismutase SOD) — soit par piégeage des radicaux libres dans les liquides extracellulaires et dans les cellules. Donc, si elle ne permet pas « d'éponger » assez de radicaux libres, le stress oxydant devient trop important et o n assiste à l’apparition de blessures à répétition, de destructions membranaires, de cassures d’ADN…

• La protection contre ces blessures, les antioxydants naturels, sont des molécules présentes dans les aliments, dans tout ce qui a de la couleur. Ce sont les vitamines et les polyphénols aux noms variés (carotène, lycopène, lutéine, flavonoïdes, catéchines, resvératrol…). Les sources alimentaires de polyphénols sont principalement le café (36,9 %), le thé — vert ou noir — (33,6 %), le chocolat pour son cacao (10,4 %), le vin rouge (7,2 %) et les fruits et légumes frais (6,7 %). Là, vous comprenez tout de suite pourquoi il en faut beaucoup par jour…

Maintenant, détaillons :Tout d’abord, boire, boire, boire…

On dit que l'on peut survivre 30 jours sans manger, 3 jours sans boire et 3 minutes sans respirer. C’est la règle de 3. Nous perdons près de 2 litres d'eau chaque jour, par la transpiration, la respiration et les urines. Si cette perte n'est pas compensée par de l’eau, après 24 heures, le corps est déjà très déshydraté. En plein soleil, cela peut forcément aller beaucoup plus vite. Il faudrait boire 6 à 7 litres pour changer une roue dans un désert chaud.

Sans eau et l’apport calorique nécessaire, protides et glucides, le coeur s’épuise, le cerveau ne suit plus, c’est l’insuffisance rénale aigüe etc…Attention, les personnes âgées sont souvent en manque calorique, manque de protéine, sarcopénie (fonte des muscles) et donc insuffisance du muscle cardiaque.

•Alors, de l’eau d’accord, mais nous avons celle du robinet chez nous. S’il faut en acheter, préférons les eaux de source peu minéralisées, les autres sur avis médical quand on a des problèmes rénaux. En bouteilles de verre, c’est mieux.

•Du thé vert, beaucoup, il contient ces polyphénols, notamment les catéchines spécifiques des feuilles

• ou du café (ouf ! réhabilité)Ensuite, nous mangeons…oui !

Tout cela pour nourrir la population bactérienne que nous hébergeons, environ 1,5 kg chacun de nous : c’est notre 2ème cerveau, notre microbiote, qui nous aide à digérer, à protéger notre muqueuse intestinale, à produire les 2/3 de notre système immunitaire et des vitamines indispensables (vit K, vit B…), qui gère notre poids et nos humeurs, qui nous protège des maladies auto-immunes et inflammatoires, cardio-vasculaires et cérébrales.

Nous devons fortifier cet écosystème, nourrir nos bonnes bactéries amies, les aider par des apports de probiotiques, ces petites bactéries présentes naturellement dans les yaourts et laits fermentés. Donc des amis de nos amies.

Attention, les probiotiques ne peuvent pas restaurer la flore intestinale, comme a pu le laisser entendre la promotion de certains aliments. La plupart des souches de probiotiques sont des lactobacilles et des bifidobactéries, qui permettent de réensemencer le microbiote intestinal lorsque ce dernier est en dysbiose.

Ne pas confondre probiotiques, bactéries vivantes et prébiotiques, leur nourriture.Les végétaux prébiotiques contiennent des composants…des fibres végétales, des fructo-

oligosaccharides (FOS, petits glucides à courtes chaînes) et amidons…qui nourrissent les bactéries probiotiques, leur permettant de s'implanter dans le microbiome (c.-à-d. l’environnement), par ex. pour renforcer son interaction avec le système immunitaire et anti-inflammatoire.

En nourrissant en même temps les bactéries bénéfiques du côlon qui apprécient elles aussi ces prébiotiques on se protège de l’autre population de bactéries, celle qui aime le sucre, le pain, les pâtes, les pizzas, qui en réclame même via des systèmes complexes neuro-hormonaux, pour redistribuer généreusement tout cela à notre organisme : les glucides, les lipides, des choses inutiles, du coup…diabète, artériosclérose, hypertension artérielle ou obésité…En quelque sorte, il faut affamer nos bactéries patapouffantes.

Des fruits et des légumes, avec aussi des aromates, des épices pourquoi ?eh bien ! justement, en évitant un trop gros apport de glucides caloriques, de protéines animales

trop riches en lipides…les fruits et légumes colorés (rouge, jaune, vert, violet, blanc, je vous dirai

pourquoi plus loin) de saison et du pays apportent les antioxydants, les vitamines (ABCDEK ; vit B9 = acide folique ; vit F = les AG essentiels w3 et w6), les oligoéléments (fer, cuivre, zinc, sélénium, chrome, iode, fluor), les minéraux (Mg, Ca, K, Phosphore, Na, Cl) qui ont tous un rôle et des interactions dans le métabolisme cellulaire et les mitochondries, en tant que co-facteurs enzymatiques.

Notes : par exemple (je ne vais pas tout vous dire, mais …)- les vit. B pour stimuler la production de sérotonine (on les trouve dans les céréales, quinoa,

légumineuses) (rappel : baisse de sérotonine = dépression, troubles du sommeil)- la vit. E joue un rôle essentiel dans la protection de la membrane de toutes les cellules de

l’organisme. Elle est antioxydante. On la trouve dans certaines huiles et les fruits à coque, les légumes verts à feuilles.

- pour la vit. A et son précurseur les ophtalmologues conseillent 10 g de beurre par jour. - les repas devraient être légers, riches en légumes et en protéines animales, viande jeune ou

poisson, qui favorisent l’éveil, donc c’est bien à midi car ils augmentent la vigilance et l’humeur positive. Sinon, pris exagérément le soir, on diminue la production de sérotonine d’où les troubles de l’endormissement et le sommeil paradoxal augmente.

- l’après-midi vers 17h : des glucides lents (ex : galettes de riz complet et fruits secs) pour augmenter la synthèse de sérotonine, toujours elle. En effet, les glucides engendrent la synthèse d’insuline qui augmente le transfert de tryptophane, précurseur direct de la sérotonine, au niveau cérébral.

- le soir, on pourrait avoir des protéines végétales avec l’association de légumineuses (soja, lentilles, pois-cassés, haricots..) et de céréales (riz, blé, sarrasin, quinoa, avoine…)

Parlons rapidement du régime crétois ou méditerranéen : en fait, il contient les 3 gardes du coeur qui sont les antioxydants, le magnésium, les oméga 3.

Alors comment ? ce n’est pas une injonction... juste quelques explications : •eau et thé vert•les aromates : romarin, basilic, estragon, ail, oignon et les épices, curcuma, cannelle qui

stimulent l’immunité.•oméga 3, AG à longue chaîne EPA, DHA, cela c’est surtout dans les poissons des mers froides, il

ne faut pas trop les chauffer pour ne pas détruire les AG.•volaille et poisson qui apportent du zinc en plus des oméga 3.•légumes verts ou colorés (lycopène, vit E et C , flavonoïdes) = 600g à 800 g/jour•fruits, fruits secs : vit K, Mg, Zn, Phosphore, Ca, vit B (+++ métab. cérébral), à volonté•pain, farine plutôt rustique ou complète•huiles : 50% colza = meilleur rapport AG w3 et w6 + 50% olive = huile neutre (acides gras

saturés 14 g, acides gras poly-insaturés 11 g, acides gras mono-insaturés 73 g) •yaourt et fromage de chèvre•enfin, pour diminuer le stress : la sieste !!(petite pose : montrer le panier de livres) (livre des couleurs des fruits légumes)En conclusion de ce chapitre, ne pas diaboliser le beurre, le fromage, la viande rouge…on peut

s’en sortir en mangeant plus de fruits et légumes, plus de grains complets, moins de calories avec une activité physique significative.

II. Bouger L’espèce humaine a survécu en marchant pour cueillir, chasser, se protéger et migrer.

L’inactivité, la position assise prolongée n’active plus la micro-circulation et ne permet plus d’éliminer

l’excès calorique alimentaire, Le problème du futur ce n'est pas l'accident, on peut tout réparer et bien, mais le problème c'est la station assise qui entraînera les troubles musculo-squelettiques, obésité , diab ète et cancer (co ï ncidence démontrée !) , tout ce qui a rapport avec la circulation sanguine.

J'explique : la circulation sanguine représente 2 fois et demi le tour de la Terre à l’équateur, donc

plus de 100 000 km, dont 75 % sont les artérioles, les veinules et l’immense réseau des capillaires, ce qu’on appelle la micro-circulation. Le cœur seul ne peut pas mobiliser 5 à 7 litres de masse sanguine 80 fois par minute dans tout le réseau : il est aidé par la vasomotricité autonome des petits vaisseaux sanguins qui ont leurs propres mouvements de pompage. En outre, à l’aide de ces mouvements de pompage, ils régulent le flux sanguin de sorte que les zones plus actives soient mieux approvisionnées que les zones moins actives (par ex. les muscles pendant le sport, le cerveau pendant le travail intellectuel). C’est donc grâce aux mouvements de pompage des petits vaisseaux sanguins que les globules rouges peuvent remplir leur mission et là où le corps en a le plus besoin. On voit le résultat : les défenses immunitaires sont renforcées, les performances physiques et intellectuelles augmentent, les maladies sont plus facilement combattues et les médicaments atteignent plus facilement leur cible.

Il est bien connu que bouger stimule le coeur et augmente la circulation sanguine.Une bonne irrigation sanguine de la cellule et un apport optimal en oxygène et nutriments

signifie que :La cellule fonctionne mieux ▼Les organes fonctionnent mieux ▼ L'organisme entier fonctionne mieux ▼Résultat: la personne se sent bien et est en meilleure santé !

Il faut le savoir : la majorité des maladies est en relation avec une vasomotricité réduite et l’impossibilité de combattre l’inflammation des tissus (puisque cela ne circule pas bien, pas de drainage…). Effectivement, le vieillissement du corps humain passe aussi par une micro-circulation réduite, avec des dépôts divers au niveau vasculaire et cérébral (artériosclérose, Parkinson, démences, Alzheimer…), des altérations tissulaires et biologiques.

En Irlande, on prévoit qu'en 2030 chaque irlandais va souffrir d'obésité ou diabète. Aux USA, 25 à 30 % d'obésité, dans tous les Etats et la courbe monte toujours. En Allemagne -Autriche : 1000 nouveaux cas de diabète de type 2 découverts par jour, une amputation toutes les 15 min.

À l'Île Maurice, 60 % des gens ont un diabète de type 2.Voilà ! la menace est mondiale, obésité, diabète, crises cardiaques, HTA, démences, AVC,

dépression, etc. avec le corollaire : mort prématurée ! Donc, il serait génial de se surveiller et de commencer la prévention le plus tôt possible, dès 30-50 ans.

D’autre part, les effets du sport sur le cerveau sont bien connus des neuropathologistes. Cela a été rappelé par le Pr Fabrice Chrétien, de l’Hôpital Ste Anne, au dernier Congrès de l’encéphale, à Paris en janvier 2016.

•Si l'exercice physique agit sur l'humeur, c'est en partie grâce à l'activation de la voie de signalisation du facteur neurotrophique issu du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor-BDNF), dont la production est renforcée lors de l'effort physique, explique le Pr Chrétien.

« Cette hormone peptidique contribue à améliorer les fonctions cognitives, l'humeur et les capacités mnésiques ». Le BDNF agit en stimulant la croissance et la différentiation des neurones, en particulier au niveau de l'hippocampe, une structure impliquée dans la mémoire.

Il a aussi l'avantage de favoriser la formation de nouvelles connexions synaptiques entre les neurones ». C’est donc une autre action non négligeable du BDNF, son rôle dans la plasticité cérébrale, cela veut dire : nouveaux circuits, réparation etc.

•En plus, l'exercice physique induit une synthèse accrue du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF). « Dans le muscle au repos, environ 20% du réseau capillaire n'est pas perfusé. En sollicitant ce réseau, l'activité physique stimule la production de VEGF, qui assure le maintien des capillaires, tout en favorisant la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins », précise le Pr Chrétien.

Ces effets périphériques du VEGF ont les mêmes répercussions au niveau du cerveau. « En contribuant également à la formation de nouveaux vaisseaux dans le système nerveux central, le VEGF améliore la perfusion de zones cérébrales et contribue, par conséquent, à la neurogenèse ».

(je vous le disais bien…croissance à tout âge…)•Troisième molécule en jeu : l'IGF-1 (Insulin-like Growth Factor-1). Là encore, la production de ce

peptide est accentuée pendant l'effort physique. Or, « il a un rôle fondamental dans la croissance tissulaire et est impliqué dans le maintien des neurones »

Ce n'est pas tout ! Les effets du sport sur les structures cérébrales ont été mis en évidence dans plusieurs autres études. Des travaux conduits par une équipe américaine ont notamment exploré les répercussions sur la substance grise. Pour cela, 60 volontaires ont été invités à pratiquer une marche sportive de 40 minutes, trois jours par semaine, pendant six mois.

Après ce programme, un examen par IRM a révélé, ici encore, une augmentation du volume de l'hippocampe de 2%, par rapport à celui enregistré au début de l'étude, associée à une amélioration de la mémoire. Cette croissance s'est accompagnée d'une hausse du taux sérique de BDNF.

Par ailleurs, « d'autres études ont montré, en plus de la croissance de l'hippocampe, une augmentation du volume du cortex préfrontal, ainsi que du corps calleux ». Ce dernier assure la connexion entre les deux hémisphères cérébraux, « ce qui suggère une meilleure interconnexion entre les régions du cerveau », a souligné le Pr Fabrice Chrétien.

Vous êtes convaincus, non ? A côté de ces effets sur le long terme, le sport a aussi des répercussions neurophysiologiques

plus immédiates. Il agit notamment sur la tolérance au stress, qui a des effets néfastes sur le système nerveux central, en induisant, lorsqu'il survient de manière répétée, la mort des neurones.

Enfin, les bénéfices du sport ne peuvent être évoqués sans mentionner l'effet relaxant et euphorisant qu'il procure. Comment ça marche ? 2 super molécules !

- selon le Pr Fabrice Chrétien, « la phényléthylamine, une amphétamine endogène, atteint un niveau près de deux fois supérieure à la normale avec des exercices modérés. C'est un euphorisant majeur, qui a probablement un effet antidépresseur ».

- autre molécule synthétisée pendant l’effort : la fameuse béta-endorphine, un neuropeptide opioïde, qui provoque un état de bien-être et participe aux mécanismes antidouleur. Elle agit en complément des cannabinoïdes endogènes, qui participent également à l'effet euphorisant.

Comment pratiquer ?- la marche rapide ou chacun son sport préféré pour entretenir l’énergie et la force musculaire,

celle du coeur en même temps. 30 minutes par jour si on peut, c’est le SMIG, sport minimal indispensable généralisé…. Mais attention aux excès brutaux, l’organisme n’aime par les déséquilibres inutiles. Cela peut être aussi le jardinage, faire le ménage et le matin si possible quand le taux de cortisol est à son maximum.

- la promenade dans la nature développe l’attention, entretient les sens, l’équilibre, la vue et l’ouïe et permet de capter de la vitamine D bien sûr, c’est LA vitamine indispensable pour de nombreux

métabolismes, qui prévient notamment le déclin cognitif et puis, la luminosité du soleil élève le taux de sérotonine, médiateur d’un bon sommeil, on l'a vu.

- si l’on a pas de temps ou un peu d’handicap, on peut travailler debout devant un bureau haut ou marcher en travaillant avec un tapis de marche spécifique, ou bien, essayer les appareils délivrant des champs énergétiques fréquentiels ou champs magnétiques pulsés de basse fréquence, qui activent la microcirculation et les métabolismes cellulaires. D’ailleurs, marcher pieds nus sur le sol permet de capter au mieux le champ magnétique naturel terrestre indispensable et vital pour le bon fonctionnement de nos cellules (souvenez-vous, il y a 55 ans : le 12 avril 1961, le premier vol spatial de Youri Gagarine autour de la Terre, 1 h 48 minutes dans le vaisseau Vostok 1. Mais lorsque le cosmonaute est revenu sur terre, il a eu de nombreux problèmes de santé dont : une perte osseuse, une dégénérescence musculaire, des problèmes métaboliques, dépression et troubles de perception. Alors ? qu'est-ce qu'il lui manquait ? Ni l’eau, ni l’oxygène, ni la nourriture, ni l’activité ou le repos…le problème fut qu'il n'était plus exposé au champ magnétique pulsé naturel de la Terre, le cinquième élément vital)

-III . Dormir et se reposer- se reposer en écoutant de la musique, en lisant, en variant des activités agréables.- faire des exercices de relaxation pour vous aider à contrôler votre respiration et rétablir

l’équilibre physiologique de votre corps. Par ex., 2 ou 3 fois par jour, inspirez et expirez profondément pendant 5 minutes.

- méditer, pour rien, tout simplement, pour reposer sa pensée et développer sa présence au monde, ici et maintenant. On peut méditer en épluchant ses carottes…en marchant…Des travaux sur des souris ont montré que 2 heures de silence par jour peuvent régénérer de nouvelles cellules dans l’hippocampe cérébral, zone associée à la mémoire, l’apprentissage et l’équilibre émotionnel.

- et enfin dormir : avec l’âge, le sommeil ne raccourcit pas ou peu mais devient plus léger et plus fragmenté. Il est important de respecter ce besoin, chacun selon son rythme, un minimum de 6 h cependant pour permettre le repos cardiaque et musculaire, le travail du microbiote pour les métabolismes et l’immunité, la reconstitution du stock énergétique au niveau du foie (glycogène), la reconstruction de la masse osseuse…Sommeil cérébral pendant lequel des neurones sont en mode off alors que les cellules gliales cérébrales nettoient les espaces extracellulaires des substances amyloïdes et des protéines tau impliquées dans les maladies neuro-dégénératives, cela se fait surtout pendant les phases de sommeil lent profond. D’autres zones cérébrales restent actives durant le sommeil pour consolider la mémoire et stabiliser les émotions.

(je vous le rappelle, pour augmenter la sérotonine, bouger une ½ h par jour, méditer, s’exposer au soleil, resvératrol).

IV . Communiquer et cultiver sa personneCréer des liens, partager de vraies relations humaines positives avec la famille, les amis, ou des

gens rencontrés au hasard va donner du sens à la vie et l’envie de se réaliser, d’avoir des projets, de rester motivé, de progresser avec créativité, de continuer à cultiver son look (coiffeur, nouveaux vêtements). L’estime de soi est importante contre le stress.

S’ouvrir aux autres, c’est la solidarité, l’empathie, sources de joie et nourriture pour le cerveau.Il est temps de conclure

La vieillesse, celle de nos proches et la nôtre, est un sujet souvent occulté, on préfère ne pas l’envisager. Et pourtant, vous l’avez entendu, il y a des constats positifs et encourageant donnés par les gériatres, les scientifiques, biologistes et sociologues qui nous promettent une fin de vie réussie si nous voulons bien prendre conscience que nous sommes acteur autonome de notre propre équilibre.

Le temps avance, nous ne revenons jamais à un état antérieur mais le vieillissement n’est pas le résultat fatal du temps qui passe, il est le résultat de multiples changements. Ce que nous pouvons faire alors, c’est de ralentir consciemment ce processus.

Je n’ai pas le temps ni la capacité de vous parler de la convergence NBIC, N pour Nanotechnologies, B pour Biotechnologies, I pour technologies de l’Information, C pour sciences Cognitives, disciplines qui suscitent de l’espoir mais également de l’inconcevable, notamment le risque de manipulations dangereuses.

Mesdames, messieurs…je vous conseille - d’oublier tous ces télomères, acides gras, sélénium…, neurotransmetteurs, hippocampe,

microbiote, intolérances et tous les effets de mode, - de ne pas vous créer un tableau Excel de vos apports caloriques, micro-nutritionnels et de vos

heures de sport-sommeil.MAIS de vivre tout simplement, pour le plaisir…frugalité, activité, fraternité…

Docteur Claude Paoli mars 2016Bibliographie :• pour un défi de la médecine du futur, ‘Vivre infiniment’ et ‘La révolution des anti-

oxydants’, avec le Dr Michel Brack,• pour savoir profiter de l’instant et s’adapter à l’imprévu, ‘Surfer la vie’ avec Joël de Rosnay• pour comprendre notre microbiote, ‘Le charme discret de l’intestin’, avec Giulia Enders,

très drôle,• pour revoir les idées reçues, la chimie et la nutrition du cerveau, les livres du Dr Jean-Marie

BourreAVC Signification de l'acronyme « VITE » : V : Visage ; Est-il affaissé? I : Incapacité : Pouvez-vous lever les deux bras normalement? (main, pied, avancer, bouger une

paupière...)T : Trouble de la parole : Avez-vous un trouble de prononciation?

Extrême urgence : Composez le 15