Puissance 29 N98 Octobre 2013

refletsJules-Émile Zingg,rencontre avec un grand peintrep. 27

événementUn dimanche de portes ouvertes à la Damassinep. 03

éco-aggloCollecte des déchets :comprendre les changements p. 18

P. 06 Habitat MIEUX VIVRE à tous les étages

PUISSANCE 29L ’ A C T U A L I T É D U P A Y S D E M O N T B É L I A R D

N° 98 | octobre 2013www.agglo-montbeliard.fr

03 Événement Journée portes ouvertes à la Damassine

04-05 Repères

06-11 DOSSIER Mieux vivre à tous les étages

12-13 ServicesLa gestion de l’eau et de l’assainissementL’actualité du projet Caden’cité

14-15 En images

16-17 ÉconomieTechnoland : l'emploi par extension

18 Éco-aggloLe point sur la collecte des déchets

20 Tribune

21 PortraitQuentin Foret, espoir du roller

22-23 Rendez-vousLes 10 bornes de l'AggloLe salon de la motoTexas à l'AxoneL'Open cadet d'escrime

24 EntracteLes soirées Keep the Faith

25 CommuneVandoncourt

26 EnsembleLa Cie Les Mots dits

27 RefletsJules-Émile Zingg, rencontre avec un grand peintre

sommaire

Retrouvez Puissance 29 et toute l’actualité en ligne sur www.agglo-montbeliard.frDirectrice de la publication : Martine Voidey – Directeur de la communication : Christophe Devillers – Rédactrice en chef : Adeline Coquet – Rédaction : Solenne Alandroit - Jérémie Pignard - Régis Tullon - Maquette : Scoop Communication - Réalisation : Ahmed Aliouane – Impression : Estimprim – Photos : Samuel Coulon - John Darboux - Simon Daval - Stéphanie Durbic - Guillaume Frey - Sophie Graehling - Christophe Huret - Daniel Nowak - Régis Ravegnani - Gilles Roussy - Florian Roy - Lorius - Lionel Vadam – Coordinateur photos : Philippe Michel – Puissance 29 : Pays de Montbéliard Agglomération, 8, avenue des Alliés – BP 98407 – 25208 Montbéliard Cedex – Téléphone : 03 81 31 88 88 – Courriel : [email protected] – N° ISSN : 1279-869X Puissance 29 est adhérent de l’Union des journaux et journalistes d’entreprises de France. Tirage : 50 000 exemplaires – Couverture : Régis Ravegnani

Après un mois de septembre consacré à l’actualité économique du Pays de Montbéliard au travers des filières auto et cuir, Puissance 29 met l’accent ce mois-ci sur l’une des missions essentielles de Pays de Montbéliard Agglomération, qui est sans doute la plus mal connue, tant elle est complexe et implique des acteurs très divers (secteur public, secteur privé, associations, particuliers, collectivités…). Si la question du logement et de l’habitat est fondamentale pour un territoire qui cherche un souffle nouveau pour son développement, c’est qu’elle est décisive lorsqu’il s’agit, pour une famille, de faire un choix pour son lieu de vie.

Qui dit lieu de vie, dit aussi cadre de vie. Et en la matière, le Pays de Montbéliard a des atouts incomparables, mixant les avantages d’une ville et la beauté d’une nature préservée. La Damassine, maison des paysages (et de bien d’autres choses) à Vandoncourt, est l’endroit où sont concentrés et racontés ces atouts. Elle fait l’événement ce mois-ci, en page 3, avec ses journées portes ouvertes au grand public. Vandoncourt est d’ailleurs plus encore à l’honneur puisque le portrait mensuel de la commune de l’agglo lui est consacré.

Mais au-delà des événements, il y a le quotidien et les services rendus par la collectivité. Puissance 29 fait le point sur les questions qui se sont posées souvent depuis le 16 septembre et la modification de la fréquence des collectes des déchets ménagers. Votre magazine revient également sur les perspectives qui se profilent à l’horizon 2015 quant au service de l’eau et de l’assainissement.

Pendant ce temps, Technoland 2 se développe, de l’emploi s’y crée et comme chaque mois, Puissance 29 vous présente des entreprises qui s’y implantent ou augmentent leur présence sur la zone d’activité la plus emblématique du Pays de Montbéliard.

Enfin, la partie magazine décline une offre fournie de spectacles et de manifestations sportives, au Moloco, à l’Axone, à la Roselière. Même si les sanglots longs des violons de l'automne blessaient le cœur de Verlaine d'une langueur monotone, octobre 2013 n’aura rien de mélancolique dans le Pays de Montbéliard.

Bonne lecture,

La Rédaction

Édito

Retrouvez-nous sur Facebook, iPhone et Android en scannant le code ci-dessous.

PUISSANCE 29

Un dimanche à la Damassine

Depuis son ouverture en 2010, plus de 30 000 personnes se sont rendues à la Damassine

©

Sim

on D

aval

PUISSANCE 29 – N°98 oCtobre 2013 / 3

Les fruits prennent leurs quartiers au pressoirDepuis le 10 septembre et jusqu’à début novembre, c’est la saison du pressage à la Damassine, avec l’occasion pour vous de participer à des ateliers dédiés à cet art. Grâce à l’initiation à la fabrication de jus de pommes, vous produirez votre jus de fruit en un temps record. Prenez rendez-vous et

apportez vos pommes le jour convenu pour en faire du jus pasteurisé maison. Seule obligation : disposer d’au moins 100 kg de fruits pour repartir avec le jus de vos fruits. Vous avez la possibilité

de participer au pressage, ce qui vous donnera droit à une réduction sur le tarif de prestation. Sachez également que si vous n'avez pas de contenants pour votre jus, le pressoir peut vous fournir des bouteilles ou des cubis.- si la récolte vous lasse, les équipes de Vergers vivants peuvent venir récolter vos fruits chez vous et les transformer ;- si les pommes vous submergent, l’association peut acheter vos fruits ;- si le jus vous rend généreux, vous pouvez en faire don à l'association gestionnaire du pressoir !

Conditions, renseignements et tarifs : association Vergers Vivants 03 81 37 82 26 / [email protected]

Le 20, c’est journée « portes ouvertes » à la Da-massine. Et pour profiter pleinement de ce moment privilégié, Pays de Montbéliard Agglomération et les associations partenaires1 ont concocté un pro-gramme délicieux. Après avoir fait le tour des lieux en compagnie d’un guide conférencier intarissable sur l’architecture innovante du bâtiment et son efficacité énergé-tique particulière-ment soignée, vous pourrez participer à des animations autour du compos-tage et du tri des déchets juste avant de partir à la décou-verte de la fabrication du jus de pommes au pres-soir. Encore un peu de temps ? Octroyez-vous un

moment de détente en observant les abeilles ou en ne ratant pas une seule seconde des recettes bio végétariennes préparées en direct par la diététi-cienne Christine Ackermann.

Des pommes, des poires… et l’énergie ! La Damassine, c’est aussi la maison de l’énergie.

L’occasion toute trouvée de faire concorder cet événement avec la fête de l’énergie et de présenter au grand public le Plan climat mis en place par l’Agglomération. Des conseillers info-énergie seront présents, répondront à toutes vos interrogations en matière d’éco-construction et vous donneront de

précieux conseils pour faire des économies tout en réduisant vos émissions de gaz à effet de serre.

Des échanges et des stands ludiques vous permet-tront d’apprécier votre empreinte écologique ou de prendre conscience de l’énergie nécessaire au fonctionnement d’un appareil ménager en fonction de l’énergie produite en pédalant sur le vélo de l’énergie. █

1 Gaïa Energies, Vergers vivants, Les Croqueurs de pommes, Les bouilleurs de cru et l’Union apicole du Pays de Montbéliard.

Portes ouvertes le dimanche 20 octobre de 14h à 18hentrée libre et gratuiteProgramme complet sur damassine.agglo-montbeliard.fr et sur onfaikoi.com renseignements au 03 81 37 78 30

Cette année, la Damassine ne déroge pas au rendez-vous qu’elle a pris avec le grand public depuis maintenant 3 ans et dévoile au public son intérieur et ses abords le temps d’une journée ouverte à tous.

À VOIR EXPOSITION TEMPORAIRE

« Biodiversité et humanité, nos vies sont liées » à explorer, avec jeux interactifs et panneaux – du 18 sep-tembre au 30 octobre 2013

©

John

Dar

boux

ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i culture i loisirs i sport i commune i ensemble i reflets i

Elles ont tranché ! Suite aux réformes des collectivités territoriales (2010) et à la loi Richard (2013) qui rééquilibrent la composition du Conseil de Communauté, les communes devaient se prononcer entre elles sur le nombre et la répartition des sièges au sein du nouveau Conseil. El les avaient jusqu’au 31 août dernier pour s’accorder à la majorité des conseils municipaux. La proposition retenue par le Conseil d’agglomération le 22 mars dernier a été validé : le futur conseil comportera 72 représentants des communes. Cette modification qui permettra la représentativité des oppositions municipales sera mise en œuvre dès les élections de mars. █

la représentation des communes

évolue

dÉmocratie

Samedi 12 octobre le campus universitaire des Portes du Jura à Montbéliard accueille les curieux, le temps d'une matinée, à la découverte des labos de l'université. Si les portes du site s'ouvrent volontiers sur les formations proposées, il est moins habituel de mettre en lumière ces endroits souvent reclus où l'on réfléchit, teste, modifie, rectifie en utilisant éprouvettes, série de calculs et autres analyses. Cette visite originale vous permettra de voir comment et dans quel cadre, les chercheurs toutes thématiques confondues, évoluent et tentent de changer notre quotidien au travers de leurs études et recherches. Cette manifestation, organisée par l'Université de Franche-Comté et l'Université de Technologie Belfort-Montbéliard (UTBM) bénéficie du soutien de Pays de Montbéliard Agglomération et s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science. █

Inscription obligatoire avant le 9 octobre au 03 81 99 46 62 ou sur [email protected] ouvertes des labos - samedi 12 octobre - de 8h30 à 14h

JPO aux laboscampus


4 / PUISSANCE 29 - N°98 oCtobre 2013

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s ©

CPA

10, a

vec

auto

risa

tion

©

Dan

iel N

owak

De l’Afghanistan au Mali, les théâtres d’opération récents soulignent le rôle dé-cisif de l’arme aérienne dans la conduite de frappes au sol. Pourtant l’emploi d’avions de combat n’est pas aisé, car il doit garantir l’absence de dommages

collatéraux et de tirs fratricides. Pour y parvenir, le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) est indispensable. Depuis quelques années, des méthodes combinant savoir-faire opérationnels et équipements de haute technologie sont mises en oeuvre par les Forces spéciales de l’Armée de l’air : on parle « d’intégration air-sol » ou ALI (Air Land Integration) car ces méthodes visent à interconnecter forces aériennes et forces terrestres pour obte-nir une efficacité maximale.C’est ce domaine phare de l’Armée de l’air qui sera à l’honneur le 11 octobre prochain à Montbéliard, où se tiendront les premières rencontres nationales de l’ALI. Baptisé ALINS, comme « Air Land Integration Network Seminary », ce think tank consacre le travail entrepris par NUMERICA depuis plus de trois ans aux côtés des Forces spéciales de l’Armée de l’air pour favoriser l’enraci-nement des TIC dans notre territoire et orienter sa diversification vers l’aéro-nautique défense. ALINS bénéficie du prestigieux parrainage de l’Armée de l’air et du Commandement des Opé-rations Spéciales. ALINS rassemblera universitaires, industriels, trois généraux de corps aérien et de nombreux officiers supérieurs. █

la meilleure défense,c'est Numerica

tecHnologie

©

CPA

10, a

vec

auto

risa

tion

Au premier abord, on pourrait croire au nom d'un spectacle de flamenco, auquel nous a habitué la Scène de musiques actuelles du Pays de Montbéliard. Il n'en est rien. Néanmoins, ce titre a le mérite de faire voyager. Et il le fait doublement. Depuis 2010, un flexo desservait le Mégarama. Les cinéphiles se rendant en bus à la dernière séance pouvaient profiter gratuitement d’un retour en bus à leur sortie. Ce service

est désormais étendu à la desserte du Moloco. Ainsi, les amateurs de musiques actuelles pourront rejoindre leur domicile en bus à l’issue des concerts, qui se finissent en général vers 1h du matin, soit bien après l’arrêt des transports urbains. Lancement du service le 4 octobre pour la soirée Keep the Faith ! (lire en page 24). Ce service fonctionne sans réservation. █

repères


Après plus de 2 ans de travaux (depuis avril 2011), l’A36 va retrou-ver ses deux voies d’origines et une troisième en prime. Les 7 kilomètres reliant Montbéliard à Voujeaucourt ont reçu début septembre un nouveau

tapis d’enrobé. La libération de la troisième voie à la circulation devrait se faire au plus tard au 15 novembre, date qui signe le début de la période de viabilité hivernale chez APRR. D’ici là, l’heure est à la vérification de la mise en conformité du chantier. Cet

élargissement devrait permettre aux 40 000 automobilistes qui empruntent ce tronçon chaque jour de disposer de meilleures conditions de circula-tion et de sécurité sur cet itinéraire. Prochaine étape : la reconfiguration

du diffuseur n°8, sortie Montbéliard Centre d’ici à 2014, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par Pays de Montbéliard Agglomération. Il s’agira de créer 3 à 400 mètres de voie nouvelle pour rejoindre le secteur des Gros-Pierrons. █

l’a36 s’offre une nouvelle voie

autoroute

flexo Moloco !transport

adaptation des horaires

service public

Suite à une évaluation menée sur l’affluence du public, l'ouverture du siège de Pays de Montbéliard Agglomération a fait l’objet d’une révision. Ainsi, depuis le lundi 9 septembre 2013, l’accueil au public, physique et télépho-nique, se fait du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Ces horaires sont les mêmes que ceux de la Ville de Montbé-liard. Pour rappel, concernant les questions relatives aux modifications intervenant dans le changement de collecte, composez direc-tement le numéro vert dédié 0800 10 05 10 (appel gratuit depuis un poste fixe). █

©

Gui

llau

me

Frey

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s

©

chri

stop

he H

uret

- A

PR

R

HABITAT

mieux vivreà tous les étages

Le territoire propose une offre diversifiée et de qualité en matière de logement



HABITAT

mieux vivreà tous les étages

Un territoire attractif se doit de proposer une offre diversifiée

en logements abordables et de qualité. La politique de Pays de

Montbéliard Agglomération en faveur de l'habitat s'articule autour

du soutien au logement social, de la rénovation-adaptation du parc

privé, de l'accession à la propriété et de l'hébergement des ménages

en difficulté.

L'impact de l'habitat sur un territoire se constate sur le plan urbain : équilibre et cohé-rence territoriale, adaptation à la demande, diversification du parc de logements… Il s'observe sur le plan social : mixité des publics, accueil des jeunes ménages, maintien des personnes âgées, lutte contre l'habitat indigne, prise en compte des pu-blics fragiles… Il contribue, d'autre part, à la qualité environnementale : performances énergétiques des logements, matériaux sains, qualité paysa-gère…Pays de Montbéliard Agglomération ne réalise pas directement des opérations de construction ou de réhabilitation. Son rôle consiste à accom-pagner et le cas échéant à subventionner les maîtres d'ouvrage : bailleurs sociaux, communes et propriétaires privés ou promoteurs. Il le fait en partenariat avec les 29 communes de l'agglomé-

ration et les autres acteurs institutionnels : État, conseil régional, conseil général… À ce titre, il assure depuis 2006 la gestion des « aides à la pierre », que lui a déléguée l'État.

Logements sociaux performantsEn contact permanent avec les bailleurs sociaux Idéha, Habitat 25 et Néolia, Pays de Montbé-liard Agglomération favorise les opérations de construction et de rénovation urbaine menées sur son territoire. En 2013 et dans les années à venir, la contribution de PMA s'établira entre 1,5 et 2 millions d’euros par an, pour moitié au titre du programme national de rénovation ur-baine de sept quartiers désignés comme priori-taires. Ces investissements se traduisent notamment par 150 à 170 logements sociaux nouveaux par an. Ils participent au développement d'une offre adaptée à la demande actuelle. Au-delà des normes de construction BBC (bâtiments basse

consommation), la réali-sation de logements HQE (haute qualité environne-mentale), est privilégiée. Particulièrement perfor-mants sur le plan énergé-tique et respectueux de l'environnement, ils cor-respondent aux attentes d'aujourd'hui, permettent

de réduire les charges locatives et accroissent la qualité et donc l'attractivité globale de l'agglo-mération.

Un dispositif efficace pour la rénovation du parc privéLe dispositif incitatif mis en place par PMA en direction des propriétaires occupants ou bail-leurs — 300 000 € de subventions communau-taires + un million d’euros d'aides à la pierre de

à la une

07-09 MIeUx vIvre à toUs Les ÉtAges

Le nouveau PLH

> Le Crépon, écoquartier pilote

09 LogeMeNt PrIvÉ

> Interview de Pascal Valladont, HDL

> Laurence et Luc Saintoux témoignent

10-11 LogeMeNt soCIAL Un bailleur social au Crépon

> Une clé pour les mal-logés

“ LA quALITé dE L'hABITAT EST uN

fAcTEuR fORT d'ATTRAcTIVITé ”

10

11

dossier

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s ©

Sim

on D

aval


l'État par an — encourage la réno-vation ou l'adaptation de quelque 300 logements vieillissants par an. Le relèvement, intervenu cet été, des plafonds de ressources permet aujourd’hui à un propriétaire occu-pant sur deux de bénéficier d'aides.Espace Info Énergie et HDL, asso-ciations indépendantes, conseillent gratuitement les propriétaires sur le plan technique, les orientent vers les aides auxquelles ils peuvent prétendre, les aident à monter leur dossier. À l'initiative de PMA et pour simplifier les démarches, ils sont dé-sormais regroupés dans les mêmes locaux. Quant à l'Adil, Association départementale d'information logement, elle fournit des conseils juridiques aux acquéreurs et aux propriétaires. L'accession à la propriété facilitéeAfin de soutenir les accédants à la propriété, et l'installation dans leurs murs des jeunes ménages, PMA adosse, depuis cet été, son action aux dispositifs nationaux (lire en page 11). Ces aides repré-sentent quelque 45 logements et une moyenne de 200 000 € par an.

Prise en compte des publics fragilesLes personnes en difficulté éco-nomique et sociale sont plus que d’autres exposées aux problèmes de logement. PMA participe au mon-tage des projets associatifs destinés à leur assurer un hébergement et contribue au financement de la construction de lieux d'accueil.Une vingtaine de personnes sont ainsi hébergées et accompagnées dans la maison-relais de l'AMAT, à Sainte-Suzanne. Un séjour de six à douze mois dans ce lieu leur rend leur autonomie et les rapproche d’un parcours habitat classique. L'Escale, mise en œuvre par le Ser-vice Entraide Protestante à Audin-court, propose sept logements à des femmes ayant dû quitter leur foyer, souvent dans l'urgence. À Valentigney, une résidence-accueil de 22 logements pour personnes confrontées à des troubles psy-chiques, fruit du partenariat de l'ALPD1 et de l'AHFC2, ouvrira ses portes d'ici le printemps 2015. █

1 Association logement des popula-tions défavorisées2 Association hospitalière de Franche-Comté

Alors que s'achève le précédent programme local de l'habitat (PLH) du Pays de Montbéliard, le nouveau est en cours de finalisation. Ce dispositif d'une durée de 6 ans est le principal outil d'observation, de définition et de programmation des investissements et actions en matière de logement portés par PMA. Il permet notamment la mobilisation des partenariats spécifiques avec les différents acteurs du secteur.Parmi les pistes envisagées, Johan Robinet, chef du service Développement et amélioration de l'habitat de PMA, évoque « la requalification des centres villes et de villages afin de préserver leur attractivité, une action en direction des copropriétés anciennes qui représentent 20% des logements du Pays de Montbéliard, ainsi que la poursuite de la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social les plus anciens, y compris hors zones prioritaires».Il existe également une volonté forte de mettre au point des leviers afin de favoriser le dynamisme et l'initiative des promoteurs et opérateurs privés sur le territoire. Derrière les termes souvent techniques de ce type de documents, nichent les principes décisifs du développement de l’offre d’habitant à l’horizon 2020.

Le nouveau PLHL'adoption du nouveau PLH 2014-2019 se fera en trois étapes. Un premier projet sera soumis à l'examen des élus communautaires le 4 octobre, avant une adoption de ce projet lors du Conseil du 19 décembre, après le recueil de l'avis des 29 communes de PMA. Une dernière délibération adoptera définitivement le PLH début 2014, après un dernier avis de l'Etat.

nouveau PlH en 2014 : L'oUTIL ESSENTIEL D’UN DéVELoPPEMENT HARMoNIEUx DE L’HAbITAT


Le Crépon, écoquartier pilotePlusieurs projets d'écoquar-tiers sont en gestation dans le Pays de Montbéliard — Au-dincourt, Montbéliard…— à des stades plus ou moins avancés. Ils traduisent la volonté des communes de réduire l'impact de l'habitat sur l'environne-ment et d'en faire un axe fort du développement durable de l'agglomération. Afin de sou-tenir cette dynamique et de contribuer à la définition des objectifs de ces projets, PMA assure elle-même la maîtrise d'ouvrage d'un écoquartier pilote à Vieux-Charmont. À terme, 200 logements loca-tifs et en accession verront le jour sur les 3,5 hectares de l'ancienne friche dépolluée du Crépon.optimisation du foncier, réin-troduction d'espèces végé-tales, création de noues pour

filtrer les eaux de pluie, utili-sation de la filière bois locale et du solaire pour le chauffage collectif afin de réduire les gaz à effet de serre, constructions HQE pour de meilleures per-formances énergétiques, lo-gements connectés par fibre optique, verger, potager et compostage mutualisés, col-lecteurs de tri enterrés, prio-rité aux circulations douces — piéton et vélo — et aux transports collectif, mais aussi implication citoyenne, seront caractéristiques du Crépon. D'une certaine manière, c'est le xxIème siècle qui sort ici de terre.

Pour vous informer sur ce projet, un container a été aménagé sur site, rue du Crépon à Vieux-Charmont. █


Une opportunité familiale & socialetémoignage de Laurence & Luc saintoux, propriétaires bailleurs à Étupes.

dossier

« L'ancienne dépendance du châ-teau d'Étupes, datant de la fin du

XVIIIème siècle, que nous avons acquise, comprenaient deux logements très mal agencés sur 200 m2, dont un loué. Il était nécessaire de tout refaire pour la mettre aux normes et au goût du jour. Après étude de notre dossier avec HDL, nous avons opté pour la réalisation de trois logements sociaux, dont un adapté au handicap que devrait réintégrer la loca-taire précédente. À l'issue des travaux, il y aura deux 2 pièces et un 3 pièces en location, plus l'extension de 190 m2 que nous occuperons avec nos trois enfants.

Ce choix nous a permis de monter un dos-sier de subventions auprès de l'ANAH1. De nombreuses dames seules, par exemple, sont intéressées par un logement de qua-lité en centre-ville sans pour autant dis-poser de revenus élevés. La labellisation BBC — 70% d'économies d'énergie par rapport à l'existant — et la convention sur 15 ans avec l'ANAH, impliquant des loyers plafonnés, nous font bénéficier d'une aide de 25% sur le montant des travaux engagés dans la partie locative, qui est de 400 000€. » █

1 Agence nationale de l’habitat

Un diagnostic technique & financier

HDL, c’est quoi ?HDL apporte un conseil technique gratuit aux propriétaires, occupants ou bailleurs, souhaitant améliorer leurs logements, en synergie avec Espace Info Énergie sur la partie énergies et avec l'Adil. Le finance-ment d'HDL par PMA, le Conseil général du Doubs et la Maison départementale des personnes handicapées garantit l'indépen-dance de ce conseil.

Quel est votre rôle ?Nous orientons les propriétaires vers une rénovation qualitative, en déterminant leurs besoins les plus pertinents et en tenant compte de leurs moyens. Nous

chiffrons le coût des travaux, souvent après une visite sur place, calculons les économies prévisibles et les subventions possibles. Lorsque le propriétaire décide de faire les travaux, nous montons les dossiers de demande d'aide et les suivons jusqu'à obtention.

Qui est concerné ?Avec l'évolution de la législation, depuis le 1er juillet, un propriétaire sur deux est éli-gible aux aides. Un ménage même avec de faibles revenus peut envisager des travaux conséquents. La moyenne des dossiers se situe autour de 13 à 14 000€, avec un taux de subvention pouvant atteindre 50% et des économies d'énergie de 40% ou plus. █

questiONs à

Pascal valladont directeur d'HDl3

rénover un logement privé : faites-vous aider !

Qu'il soit occupé par son propriétaire ou loué, dif-férents types d'aides et de subventions existent pour mettre un logement ancien aux normes actuelles de consommation énergétique, de confort et d'accessibi-lité. À condition de bien anticiper ! Espace Info Énergie, HDL et l'Adil se chargent d'informer les propriétaires et de les conseiller. Un coup de fil, puis un rendez-vous, ou encore une visite diagnostic s'imposent.Performances énergétiques, lutte contre l'habitat in-

digne, adaptation pour les personnes âgées ou handi-capées, développement d'une offre locative abordable avec plafonnement des loyers sont les objectifs visés par les différents dispositifs de subventions. Ces aides peuvent être attribuées par la communauté d'agglo-mération, le Département, la Région ou l'État. Il est aussi possible d'en cumuler différentes, d'où l'utilité de se renseigner, qui plus est gratuitement. █

S'informer• ESPACE INFO ÉNERGIE : maîtrise de l'énergie, énergies renouvelables- mercredi et vendredi : 10 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h- samedi : 9 h 30 à 12 h 3003 81 91 81 68 ; www.gaia-energies.org ; 1 rue du Château, Montbéliard

• HDL : accompagnement/obtention d'aides financières et fiscales- du lundi au vendredi : 8 h 30 à 12 h et 14 h à 17 h 3003 81 81 23 33 ; www.hdl-doubs.com ; 1 rue du Château, Montbéliard

• ADIL : conseils et infos juridiques sur le logement/achat, amélioration, mise en location- permanence tél. au 03 81 71 03 10 du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h, vendredi de 12 h à 16 h- sur rendez-vous03 81 71 03 00 ; www.adil25.org ; Maison du département, 41 avenue Joffre, Montbéliard

©

Sam

uel C

oulo

n

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s


Constructions neuves BBC ou HQE, participation aux écoquartiers avec un parti-pris de mixité sociale, réhabilita-tion de logements anciens en centre-ville… Le logement social d'aujourd'hui est loin de l’image dévalorisante véhi-culée par les ensembles bâtis dans l'urgence des années 1960. Au-delà des grandes opérations de ré-novation urbaine consistant à démolir des tours et barres devenues vétustes, à réaménager les quartiers et à y recons-truire des lieux de vie à taille humaine, PMA favorise la réalisation de nouvelles formes du logement social dans le Pays de Montbéliard.

Centre-ville, un pari valorisantLaurent Biehlmann, directeur territorial du développement chez Néolia, ne s'en cache pas, « l'opération achevée l'hiver dernier rue des Halles, au centre de Montbéliard était complexe. Construire huit logements sociaux au centre-ville sur l'emplacement de trois maisons anciennes tout en conservant la façade historique était un pari audacieux. » Ins-crit dans le programme de l'ANRU, le projet visait à construire hors site — les quartiers de grands ensembles — tout en revitalisant le centre selon la volonté de la Ville. Celle-ci ayant cédé le terrain pour l'euro symbolique. « Nos techniciens se sont passionnés pour le projet, explique Laurent Biehl-mann. Nous avons trouvé des solutions

originales au fur et à mesure que nous déconstruisions, étayer les immeubles voisins à l'aide d'une cage métallique qu'il fallait ensuite démonter au fil de la construction… » Au final, 425 m2 de surfaces habitables, trois 3 pièces et cinq 2 pièces, dont un accessible au handicap, ont été réalisés pour un mon-tant de 1 M€, subventionné par PMA à hauteur de 90 000€ et autofinancé par Néolia à hauteur de 340 000€. Le surcoût d'environ 20 % par rapport à un projet classique est compensé par la valorisation du site. « Ce type d'opé-ration est intéressant pour aider les communes à valoriser leur patrimoine, à condition de trouver des solutions pour en limiter l'autofinancement », conclut le maître d'ouvrage. █

Logement social loin des clichés !

un bailleur social au créPon

Idéha s'apprête à ouvrir le premier chantier de l'écoquartier du Crépon, à Vieux-Charmont. Le bâtiment de conception bioclimatique, sur deux étages, comptera 27 logements sociaux de 50 à 90 m2, desservis par ascenseur, la plupart en duplex. Chaque unité de vie disposera d'un jardin individuel ou d'une vaste terrasse au sud afin de tirer parti de l'ensoleillement et sera équipée de triples vitrages au nord. bertrand Gaubert, responsable de projet Idéha, souligne « l'attention particulière portée à l'intégration paysagère et aux matériaux utilisés, avec notamment l'utilisation de bois issu de la filière franc-comtoise en façade et pour l'attique1. » Côté performances énergétiques, la qualité de l'isolation, le chauffage collectif au gaz et les capteurs solaires permettront de limiter les consommations — moins 30% par rapport aux exigences bbC —, ce qui limitera d'autant les charges locatives. « Le projet livrable au printemps 2015, rappelle le responsable Idéha, satisfait aux exigences du label Habitat & Environnement de Qualitel. »1Attique : étage supérieur de proportion réduite

Le 4 octobre, l’association Habitat et Huma-nisme organise une journée de sensibilisa-tion du grand public au mal-logement. Pour aider les bénévoles de l’association dans leur démarche, des étudiants de 2nde année de BTS « Service à la personne » de la Maison Familiale et Rurale de Mandeure iront à la rencontre des passants proposant brochures et documenta-tion sur l’association et ses missions, et propo-seront à la vente de petits objets au prix de 2€. Le lieu de rendez-vous se tiendra Place Albert Thomas à Montbéliard de 10h à 17h. Vous pour-rez également découvrir en images la vie de la maison relais « Les 5 fontaines », projet financé grâce à l’épargne solidaire.

actualitéune clé Pour les mal-logés

©

DR

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s



Un logement pour (re)partir du bon pied

Les appartements de l'Escale, à Audin-court, destinés à des femmes en diffi-culté, les aident à redevenir autonomes.Gérée par le Service Entraide Protes-tante, SEP, subventionnée par PMA et le CG du Doubs, l'Escale compte sept appartements de 1 à 3 pièces, destinés à des femmes seules ou avec enfant. Confrontées à des difficultés sociales, économiques ou de santé, disposant de ressources faibles, ces femmes orientées par les services sociaux sont accompa-gnées par l'association, au besoin par les services de l'enfance. Elles retrouvent ici un cadre stable et les fondements d'une vie sociale. Les logements appartiennent à une pro-priétaire privée, sont loués par le SEP et sous-loués aux locataires, aidées par les APL. Pascale Gester, l'une des trois accompagnatrices, constate « le bienfait sur les femmes présentes de ce voisinage malgré d'importantes différences d'âge et d'origine. Notre but, poursuit-elle, est que chacune d'entre elles retrouve son autonomie puis rejoigne un itinéraire classique. » Une visite hebdomadaire, ainsi qu'un atelier pédagogique collectif abordant de multiples domaines — santé, cuisine, hygiène, gestion domestique… —, y contribuent.« Le séjour moyen est variable, observe l'accompagnatrice du SEP, de 2 ans et demi pour les plus jeunes à 5 ans pour les

moins jeunes, certaines étant âgées de 50 ou 60 ans. Mais il n'y a pas de règle quant à la durée, tout dépend de la situa-tion de la famille. »

L'accession plus accessiblePour favoriser l'accession sociale à la propriété, PMA a mis en place des dis-positifs complémentaires d'aides aux ménages accédants. Ils compensent no-tamment la disparition du Pass Foncier, intervenue en 2010. Dans le cadre de la diversification de l'ha-bitat en zone ANRU, les ménages primo-accédants bénéficient sous conditions de ressources du taux réduit de TVA. À cela s'ajoute la possibilité d'une subvention ANRU aux opérateurs qui diminue le prix de vente des logements aux accédants sans conditions de ressources. PMA com-plète désormais ces dispositifs par une subvention de 5 000 € aux maîtres d'ou-vrage, répercutée sur le prix de vente.

Limiter l'impact du foncierLe promoteur Carré de l'Habitat, par exemple, propose son concept de duplex-jardin, associant quatre logements indi-viduels dans chaque copropriété. Quatre carrés ont été bâtis à Vieux-Charmont, huit autres sont en cours à Montbéliard, Mathay et Vieux-Charmont. « Ces loge-ments d'environ 90 m2 à coût étudié et maîtrisé, explique le dirigeant Jonathan Pretot, limitent l'impact du foncier, faci-litant l'acquisition par des primo-accé-dants. Les aides allouées par les col-lectivités renforcent leur accessibilité.» Madame Bourlier, installée avec son fils à Vieux-Charmont, confirme que sans cette formule et les aides, l'accession lui était impossible, « avec un seul salaire de fonctionnaire, c'est un moyen pour moi de disposer d'une sorte d'assurance retraite et d'être toujours chez soi plus tard sans avoir à payer de loyer. »Autre dispositif ouvert aux accédants sous plafonds de ressources : le prêt so-cial pour la location-accession, ou PSLA. Les occupants entrent d'abord comme locataires dans les logements neufs éli-gibles en versant une part acquisitive, puis entament l'étape d'acquisition. Ces logements bénéficient de la TVA réduite et d'une dispense de taxe foncière pen-dant 15 ans. L'aide supplémentaire désor-mais accordée par PMA aux ménages bénéficiaires représente 3 000€ ou 5 000 € selon le type de construction. █

dossier

Le concept développé par Carré de l'Habitat obtient un fort succès sur le territoire

©

Sim

on D

aval

L'escale à Audincourt aide les femmes en difficulté à repartir du bon pied


Eau et assainissement Olivet impacte

Montbéliarden février 2015, Pays de Montbéliard Agglomération et véolia eau ne

pourront plus poursuivre légalement le contrat de gestion de l’eau et de l’assainissement qui les unissait jusqu’alors. explications.

Dès les années 90, la loi a posé des principes forts concernant la durée des « délégations de service public » (lire ci-dessous), un mode de gestion du service public alors en plein boum. Tout d’abord, cette durée doit tenir compte des investissements mis à la charge du délégataire et de la durée normale de leur amortissement. Ensuite, dans le domaine de l’eau potable et de l’assainissement, cette durée est limitée à vingt ans.Dans une décision de justice de 2009 concer-nant le service public de l’eau sur la commune d’Olivet, le Conseil d’Etat a jugé que ces prin-cipes étaient applicables à toutes les conven-tions de délégation de service public, y compris celles conclues avant l’entrée en vigueur de la loi. En appui, la juridiction administrative affirme qu’une remise en concurrence périodique s’im-pose pour garantir la liberté d’accès des pres-tataires à ces contrats et la transparence des procédures de passation de marchés publics.Une collectivité publique liée à un délégataire

par une convention de délégation de service public de distribution d’eau potable et d’assai-nissement pour une durée supérieure à 20 ans se trouve ainsi dans l’obligation de procéder à son analyse.

Et Pays de Montbéliard Agglomération ?Ayant délégué sa distribution d’eau potable et son assainissement à la société Veolia Eau au 1er janvier 1993, pour une durée de 30 ans, Pays de Montbéliard Agglomération tombe sous le coup de cette jurisprudence qui fait obligation aux collectivités publiques de faire une analyse précise de leurs contrats. Ceux-ci deviendront caducs au 3 février 2015 si l’amortissement économique normal des investissements faits par le délégataire ne justifie pas de prolongation.Pays de Montbéliard Agglomération s’est donc plié à cette vérification qui visait à sa-voir si l’équilibre économique de son contrat était réalisé ou si des éléments liés à l’amor-


Qu’est-ce qu’une délégationde service public (DsP) ?Les délégations de service public (DSP) sont des contrats adminis-tratifs (appelés conventions) par lesquels une personne morale de droit public (souvent une collecti-vité locale) confie, pour une durée limitée, à une personne, publique (une autre administration publique) ou privée (particulier ou entreprise), la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité. Le bénéfi-ciaire de la DSP peut être chargé de construire des ouvrages ou d’acqué-rir des biens nécessaires au service. Contrairement aux marchés publics, il n’est pas rémunéré par un prix

versé par l’administration, mais par les recettes d’exploitation du service (le prix payé par l’usager).La gestion de l’Axone et le réseau de transport en commun du Pays de Montbéliard font par exemple l’objet d’une DSP. C’est la société Vega qui gère l’Axone pour le compte de Pays de Montbéliard Agglomération et Keolis pour le réseau de transports en commun. La collectivité reste propriétaire des équipements et demeure l’autorité organisatrice du service public. █

Site internet : vie-publique.fr

tissement économique des investissements de Veolia Eau autorisaient sa poursuite au-delà de vingt ans. Après avis de cabinets extérieurs, puis de la Direction régionale des finances publiques, sur les aspects financiers, techniques et juri-diques du contrat, Pays de Montbéliard Agglomé-ration a conclu à l’amortissement économique du contrat. De fait, le conseil d’agglomération se devait de constater l’impossibilité de poursuivre ce contrat au-delà du 3 février 2015, ce qu’il a fait le 3 juillet.D’ici là, le contrat avec Veolia se poursuit évidem-ment normalement. Mais la question se pose déjà sur la manière dont seront gérés les services de l’eau et de l’assainissement à compter de cette date. Nouvelle délégation de service public ? Ré-gie ? Aucune décision n’a encore été prise. Mais Pays de Montbéliard Agglomération conserve intacte sa volonté de maintenir, alors, le prix de l’eau à son niveau actuel, et de retrouver des marges de manœuvre pour investir dans le re-nouvellement de son réseau d’assainissement. █

la jurisprudence olivet a un impact direct pour tous les usagers

©

Sim

on D

aval


Jeu concours : suivez la piste de Caden’cité jusqu’au 11 octobre prochain Plus que quelques jours pour partici-per au jeu-concours Caden’cité ! Lancé le 15 septembre dernier lors du Salon du Véhicule Innovant, ce petit quiz vous fait découvrir de manière ludique le projet de transport en commun nouvelle génération. Et le gagnant recevra pas moins d’un abonnement à vie sur le réseau CTPM ! Les dota-tions suivantes restent alléchantes : abonnements sur le réseau, places de spectacle à l’Axone, ou à un match du FCSM… Rendez-vous au plus tard le vendredi 11 octobre dans l’une des agences CTPM de Montbéliard ou Audincourt, ou au siège de Pays de Montbéliard Agglomération, pour remplir et déposer votre bulletin, pour tenter de gagner l’un de ces nombreux cadeaux. Pour vous aider, des indices sont disséminés dans les lieux emblé-matiques du territoire et sur la page Facebook jaimelepaysdemontbéliard. Alors à vos marques, prêts, partez… sur la piste de Caden’cité ! █

un meilleur confort et un design original

Lors du Salon du Véhicule Innovant, les 14 et 15 sep-tembre derniers, les visiteurs ont été nombreux à fran-chir la porte de la maison itinérante du projet, installée dans une Airstream®. Cette caravane mythique dessi-née il y a plus de soixante-dix ans, est facilement recon-naissable par ses formes et sa robe couleur aluminium qui résonne avec le savoir-faire du Pays de Montbéliard dans la transformation du métal. A l’intérieur, étaient présentés les enjeux de l’agglomération en matière de déplacement, le futur réseau déployé en 2016, la nou-velle billettique prévue à la rentrée 2014, les derniers vé-hicules, plus modernes, ou encore les nouveaux services

offerts à l’usager… Autant de sujets qui ont intéressé les habitants de l’agglomération, qui ont pu découvrir une gamme de bus à haut niveau de service proches de ceux qui circuleront en 2016, et une matérialisation monumentale au sol du futur réseau en 2016. Mais pas de regrets si vous avez manqué l’occasion, la caravane vous deviendra bientôt familière au gré de ses futurs déplacements dans le Pays de Montbéliard, à l’occasion des grandes manifestations, ou pour accueillir, pourquoi pas, de petites réunions d’explication de chantiers. Connectez-vous sur le site de l’agglomération pour connaître ses prochains déplacements. █

Première sortie de l’Airstream® Caden’cité sur le Salon du Véhicule Innovant

Déplacez-vous en toute liberté !Bus, vélo, Autopartage… Le réseau de transport en commun de Pays de Montbéliard Agglomération permet à chacun de se déplacer en toute liberté dans l’agglomération. Un message que rappelle le bus articulé aux couleurs de Caden’cité qui sil-lonne le territoire. Au-delà d’un meilleur confort et d’un design original, ce véhicule répond aux toutes dernières normes en matière d’environnement. Il est également accessible aux personnes à mobilité réduite, ce qui correspond à l’un des enjeux majeurs du projet de modernisation du réseau, avec la mise aux normes de l’ensemble des arrêts du futur tracé. Et un bus pouvant en cacher un autre, un véhicule similaire sera mis en circulation prochainement pour offrir aux usagers plus de confort et de sécurité lors de leurs déplacements sur le territoire de l’agglomération. █

©sa

mu

el C

oulo

n

©sa

mu

el C

oulo

nservices services


©

Gui

llau

me

Frey



©

Sam

uel C

oulo

n

©

Sim

on D

aval

©

Sim

on D

aval

Double visite 30 août - Le président Jacques Hélias, en compagnie du Ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici et des élus de l’agglomération, a visité les locaux temporaires de l’entreprise Créations Perrin à Bart, qui s’implantera prochainement sur Technoland 2 et créera plusieurs dizaines d’emplois. Ils ont également visité ce jour-là l’entreprise Contirep de Valentigney, spécialisée dans le bobinage, la réparation et la vente de transformateurs.

eNtRePRiSeS

SALON Du VEHICuLE INNOVANT 13-14-15 septembre - Assurément, le Salon du véhicule innovant est devenu ce week-end-là, une manifestation qui compte en Franche-Comté. Avec les journées professionnelles du vendredi qui ont acté la naissance du cluster de la filière automobile (lire Puissance 29 de septembre à ce sujet), et avec 15 000 personnes qui ont profité des présentations magnifiques offertes sur leur stand, par tous les exposants et constructeurs, des animations et jeux pour les enfants et les adultes, des essais de véhicules, le Salon s’impose comme un rendez-vous familial incontournable, pour qui aime la voiture, sur la terre automobile par excellence.

AUToMobILE


Le pubLic attaché à La protection de son territoire14-15 septembre - Lors de ces trentièmes journées européennes du patrimoine, ce sont pas moins de 16 communes qui proposaient aux visiteurs de tous horizons de découvrir ou redécouvrir les facettes de l’héritage culturel sur l’ensemble de l’Agglomération. À vélo ou à pied, pour petits et grands, du théâtre antique de Mandeure aux danses contemporaines de Vandoncourt, tous les goûts étaient conviés durant ce week-end qui a attiré près de 2000 curieux, attentifs à la préservation de notre patrimoine.

ComiCe agriCole 7 septembre - C'était la 53ème édition pour le comice agricole de la Cité des Princes, qui prenait ses aises sur l'un des parkings de l'Axone, un endroit stratégique à proximité de la future fromagerie de Montbéliard (l'ancienne ferme du Pied des Gouttes où a été conçue la race montbéliarde). L'occasion pour les enfants de la ville comme de la campagne d'admirer des bêtes de tous poils, concourant le matin et défilant l'après-midi.

Laura Perry chamPionne24 août - Plus rapide que jamais ! Après son titre national cadet de cyclo-cross décroché en 2012, puis celui obtenu à Nommay en janvier dernier chez les juniors, Laura Perry est devenue championne de France junior de cyclisme sur route à Albi (Tarn). Au terme d’une échappée collective de 35 km, la licenciée du CC Etupes a distancé ses adversaires dans le sprint final, marquant ainsi de la plus belle des manières son entrée au sein du Collectif PMA (au même titre que Julie Deshayes, du ski nautique montbéliardais).

JoURNéES DU PATRIMoINE

La cuLture en habits de Lumière14 août - La 13ème édition des mardis soirs culturels du Pays de Montbéliard a de nouveau connu un succès princier. Accueillis par près de 800 visiteurs tout au long des sept rendez-vous de l’été, les compagnies Tanjadis et Box Théâtre mettaient cette année en lumière des personnages historiques de Badevel, Vandoncourt et Montbéliard au travers de saynètes nocturnes. En partenariat avec l’Office de Tourisme, Pays de Montbéliard Agglomération jouait la carte de l’interactivité en invitant les spectateurs à participer à la danse, entraînés par la musique interprétée par son conservatoire.

MARDIS D’ACCUEIL

AGRICULTURE

CyCLISME


eN iMAGeS

©

John

Dar

boux

©

DR

©

John

Dar

boux

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s

C’est plus précisément l’activité motricité renfor-cée1 de FAM que le groupe Poclain hydraulics a reprise. Le directeur général de Poclain Véhicules, Christophe de Montessus, au moment de dresser un bilan d’étape, souligne combien la complémentarité entre les acti-vités du groupe Poclain et de FAM fonctionne à plein. D’un côté, l’expertise de Poclain dans la définition des composants de la transmission hydraulique. De l’autre, le savoir-faire de FAM dans l’adaptation de ce disposi-tif de transmission sur les véhicules.Cette reprise est le résultat d’une forte implication de la puissance publique, au côté des entrepreneurs, qui a porté ses fruits. C’est en effet une entreprise emblématique du Pays de Montbéliard qui poursuit son activité sous la houlette d’un grand groupe qui entend bien développer encore ses capacités.D’ici à la fin de l’année débutera la commercialisa-tion du fruit de cette synergie : une transformation en 4 roues motrices sur Peugeot Boxer et Citroën Jum-per grâce à l’ajout d’une transmission hydraulique sur

le train arrière. Une réflexion est par ailleurs menée par Pays de Montbéliard Agglomération pour équi-per les bus d’un système hydraulique appelé « Clean Start » du système d’assistance hydraulique destiné au Peugeot Boxer et au Citroën Jumper. Un prototype devrait être testé prochainement. Ce système permet, au moment de redémarrer le véhicule après avoir marqué un arrêt, une économie de consommation de 10% à 15% grâce à l’énergie qui est emmagasinée lors du freinage. Les 33 personnes qui travaillaient chez FAM ont pu conserver leur emploi. █

1 Transformation mécanique qui permet d’augmenter les per-formances « tout terrain » d’un véhicule à 2 roues motrices

Poclain Automobiles 115, allée Hugoniot à Étupes03 81 95 50 50

Intégrée depuis 2003 au leader mondial de la fa-brication de prothèses, la société Zimmer d’Étupes avait des raisons de craindre des lendemains incertains. Mais les dirigeants ont tenu à garder cette attache dans le Pays de Montbéliard. Non par souci de la tradition, mais bien pour l’attrait évident que revêt le site montbéliardais : être basé à Technoland, c’est profiter des compétences des grands groupes voisins et des laboratoires de l’Aire Urbaine pour rester une entreprise en pointe sur sa technologie. À tel point qu’une optimisation de

son pôle logistique est en marche, avec un bâti-ment de 3000 m2 qui sera livré en mai 2014 par la SEM du Pays de Montbéliard.Développer son activité à Technoland n’est cepen-dant pas réservé aux multinationales étrangères. Erhard1 en est une des plus belles illustrations. Quant à la filière automobile locale, même enta-mée par la crise, elle sait aussi faire preuve de vitalité et de capacité d’adaptation. Outre Poclain (voir ci-dessous), la société Serdev a par exemple engagé une démarche active de diversification en direction du secteur de l’énergie. Dans le cadre de nouveaux marchés liés à ce secteur, Serdev va ou-vrir un bureau d’étude et des ateliers de 1 000 m2 à Technoland 2, prêts à accueillir une dizaine de salariés supplémentaires.

Le parc de toutes les activitésA tous égards, Technoland apparaît comme le parc de toutes les activités rassemblées pour mieux affronter les difficultés, poursuivant ainsi la stra-tégie de Pays de Montbéliard Agglomération en

matière économique. Car si le Pays de Montbéliard connaît de profondes mutations, inhérentes aux conjonctures contemporaines, il n’en demeure pas moins une terre d’industrie par excellence. Et afin d’exploiter tout le potentiel de son tissu de PME, en pérennisant la filière automobile sans en être trop dépendant, tout en aidant à structurer les nouvelles filières émergentes (cuir, luxe, bois…), PMA a fait de l’innovation la clé de voûte du déve-loppement des entreprises du territoire.Ce dessein se concrétise d’années en années : depuis 2011, Technoland et son extension ont vu se développer des activités aussi diverses que HLP Services, les services de l’Adapei ou Erhard, en attendant bientôt Découpe H2O, France Métaux… En ce sens, il est de bon ton d’attendre des nou-velles encore encourageantes : en 2014, les terras-sements se poursuivent sur environ 30 hectares. De quoi croire plus que jamais en l’avenir industriel dans le Pays de Montbéliard. █

1 Lire en page suivante

C’est l’histoire d’une activité qui revient de loin. FAM Automobiles, à technoland Étupes, a été rachetée en décembre par Poclain Hydraulics pour donner naissance à Poclain véhicules. Plusieurs modèles de l’entreprise ont d’ailleurs été présentés sur le stand de l’Agglomération au salon du véhicule Innovant, à l’Axone.

si technoland ne cesse d’attirer de nouvelles structures, c’est qu’il constitue ce bassin d’emploi capable d’offrir aux entreprises déjà implantées les moyens de leurs ambitions. État des lieux et perspectives.

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s

Poclain véhicules s'apprête à produire 2000 véhicules en un an

Technoland : l’emploi par extension

Poclain Automobiles : pas d’erreur au démarrage



Conter le parcours du groupe Erhard, c’est partir de trois fois rien pour arriver à presque tout. C’est accompagner le fondateur Charles et sa première turbine Carpigiani – qui lui permettait de fabriquer 2 litres de glace par heure – pour parvenir cinquante ans plus tard aux quatre usines de production à travers l’Est de la France. Parti de Masevaux (68), ce voyage dans le temps se termine à Etupes où depuis le 1er juillet 2013, cinq millions de litres de glaces peuvent être produits par an et exportés sur tous les continents.Pour Denis Erhard, la dernière instal-lation à Technoland n’est pour autant pas un but, mais une étape vers de plus beaux objectifs encore : « Il faut sans cesse se réinventer, se repenser pour être toujours compétitif. Notre plus grande fierté n’est pas de vendre une glace au foie gras, mais bien de garder cette capacité à étonner, à lan-cer des tendances ».C’est ainsi un savoir-faire issu de plusieurs décennies d’expériences et d’innovations qui proposent désor-

mais l’originalité de ses produits tant aux professionnels des métiers de bouche qu’aux amateurs de plaisirs glacés.

technoland, pour porter haut l’image de l’entreprisePour parvenir à distribuer l’ensemble de ses saveurs, la société utilisait jusqu’à présent Etupes comme centre logistique : construit en 2010, le CPCE (Centre de Préparation des Commandes d’Etupes) assure encore aujourd’hui la préparation et l’expé-dition des commandes en glaces et pâtisseries vers toute l’Europe. Mais Denis Erhard entendait bien profiter de la bonne santé du groupe – entre 1990 et 2013, le PDG a porté le chiffre d’affaire des Glaces Erhard de 1,2 M€ à 42,5 M€ – et a décidé d’investir 5,5M€ sur l’extension de Technoland pour créer un nouveau centre de pro-duction. L’intérêt multiple de la zone s’est rapidement imposé comme une évidence : le groupe Erhard bénéficie ainsi, à la fois d’une vitrine idéale sur l’A36, d’une position géographique

optimale entre les divers sites de production, permet une communi-cation stratégique entre l’Alsace et la Franche-Comté et assure les flux logistiques à destination de toute l’Eu-rope. Au total, ce sont pas moins de 30 nouveaux emplois dans le Pays de Montbéliard qui profitent de la réus-

site remarquable d’un groupe dont le meilleur reste sans doute à venir. █

erhard - rue Pierre Martitechnoland25 460 etUPes03 81 31 36 30

Il est loin le temps où Charles erhard vendait des glaces dans sa 2 Cv au bord des lacs du Haut-rhin. Désormais implanté sur une demi-douzaine de sites, le groupe aujourd’hui dirigé par son fils Denis poursuit son essor et exploite depuis cet été un nouveau centre de production à technoland, faisant ainsi naître une trentaine d’emplois dans le Pays de Montbéliard.

Erhard, ou le parfum de la réussite

à la tête du groupe depuis

ses 18 ans, Denis erhard a décidé

d'installer une seconde structure

à technoland

Économie

©

Rég

is R

aveg

nani

©

Sim

on D

aval


©

Gui

llau

me

Frey

Cette restructuration importante du service de collecte impacte directement tous les usagers. 18 communes du Pays de Montbéliard ont vu leur collecte des déchets ménagers passer de deux à une fois par semaine. Les modalités de collecte des encombrants et des déchets verts ont, elles aussi, été modifiées puisque le service se rend maintenant uniquement sur appel téléphonique et rendez-vous. Puissance 29 revient sur les questions qui sont le plus souvent posées.

Faire au plus justeEn 2011, Pays de Montbéliard Aggloméra-tion a lancé un diagnostic de son service de collecte des déchets pour identifier les améliorations, les pistes d’économies et de recettes supplémentaires et les évolutions nécessaires en matière de développement durable. Le cabinet chargé de cet audit a proposé plusieurs scénarios ou pistes. Compte tenu du volume de déchets pro-duits et de la disparité des services offerts à la population, la collecte des déchets en porte-à-porte a naturellement fait l’objet des préconisations de réaménagement les plus importantes.

D’une part, la quantité de déchets ménagers ne cesse de diminuer depuis 2007. D’autre part, dans les communes collectées deux fois, les tonnages sont de 30 à 45% moins importants lors de la deuxième tournée. Après avoir mené deux expériences concluantes en 2012 et 2013 à Arbouans et de Dampierre-les-Bois, l’Agglomération a donc décidé d’uniformi-ser le service et de réduire la fréquence de collecte de deux passages à un passage par semaine dans 18 communes.

Des bénéfices multiplesGrâce à la diminution de la consommation d’essence (alors que son prix augmentait) et de l’usure des véhicules de collecte, les coûts vont pouvoir être tenus, ce qui évite toute augmentation de la TEOM, la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (lire page suivante). Mais d’autres effets sont attendus, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre (moins de kilomètres parcourus), ou le respect des règles nationales édictées par le Grenelle de l’environnement (réduire de 7% la pro-duction de déchets ménagers et assimilées pendant les 5 prochaines années, augmen-

ter le recyclage matière et organique pour atteindre 45% en 2015 et diminuer les quantités orientées vers l’enfouissement et l’incinération de 15%). Ce sera aussi l’occasion de mettre en place de nou-veaux services pour mieux répondre aux demandes des habitants et renforcer le tri selectif. █

Collecte on continue à vous informer

Depuis le 16 septembre dernier, le service de collecte connaît des changements majeurs. Pays de Montbéliard Agglomération est attaché à vous informer de manière claire et précise.

33 000 accroche-bacs ont été apposés sur l'ensemble des poubelles des 18 communes concernées par le changement de collecte

Puis-je changer de poubelle ?C’est réglementaire : les containers dans lesquels les ordures ménagères sont présentées à la collecte sont des bacs hermétiques de contenance inférieure ou égale à 750 litres, conformes aux normes en vigueur. Ces récipients sont la propriété de Pays de Montbéliard Agglomération qui les met gratuitement à disposition des usagers en fonction de la composition de la famille. Toute demande de changement de bac est donc étudiée au cas par cas.

numéro vert 0800 100 510



Éco-agglo


Puissance 29 fait le point sur le mode de

financement du service de collecte et de

traitement des déchets appliqué dans le Pays de

Montbéliard.

Comparatif entre PMA et des agglomérations voisines similaires : Le taux est fixé selon le service rendu à l’usager.

• Pays de Montbéliard Agglomération : 2013 : En moyenne : 5,44% (taux identique depuis 2009)• Communauté d’Agglomération Belfortaine : 2012 : 9,25% • Communauté d’Agglomération de Colmar : 2013 : 7,95 % • Communauté d’Agglomération du Grand Dijon : 2013 - ville de Dijon : 6,45% - En moyenne : 6,31% • Mulhouse Alsace Agglomération : 2013 - ville de Mulhouse : 15,31% - En moyenne : 12,52% • Communauté d’Agglomération Metz Métropole : 2013 - ville de Metz : 9,94% - En moyenne : 9,9% • Communauté urbaine du Grand Nancy : 2012 : 9,15% 2013 : 8,69% • Communauté urbaine de Strasbourg : 2013 ville de Strasbourg : 10,78%

La TEOM (Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères) est un impôt local, assis sur le foncier bâti. Elle est perçue avec la taxe foncière et son montant varie en fonction de la valeur du logement ou du local (pour les professionnels). Elle n’est donc pas du tout liée à la quantité de déchets produite par les usagers (ménages ou professionnels), à la différence de la Redevance d’Enlè-vement des Ordures Ménagères, calée sur le service rendu, qui doit couvrir l’intégralité des coûts. La TEOM ne couvre que 40% des dépenses liées à la collecte et au traitement des déchets ménagers. Les 60% restants sont financés par le budget général, ainsi que depuis 1992, par une redevance spéciale perçue auprès des usa-gers hors-ménages (entreprises, établissements publics) dont les déchets assimilés sont collectés par la collectivité. Conséquence de son

mode de calcul, les usagers sont soumis à la taxe, même s’ils n'uti-lisent pas le service d'enlèvement des ordures. Un propriétaire dont le logement connait une période de vacance entre deux locataires par exemple, est redevable de la TEOM, quel que soit le volume de déchets collectés, même très faible. Les garages sans poubelle sont soumis à la même obligation. Une autre formule est possible, c’est le principe de la redevance incitative. Son avantage : elle est basée sur la production réelle de déchet par chaque ménage, ce qui en principe incite à la réduction des déchets à la source. La contrepartie : elle doit financer 100% du service. Cela au-rait pour conséquence, si elle était instaurée, une couverture des 60% par les ménages eux-mêmes, donc une augmentation. Ce n’est pas le choix qui a été fait par le conseil de communauté à ce jour.

La TEOM, mode de financement calculé sur la valeur du logement

©

Flor

ian

Roy

- L

oriu

s

réduction des collectes, réduction des coûts ?C’est la remarque qu’on se fait à la première réflexion. Mais compte tenu des choix faits depuis longtemps, la réorganisation prévue n’induira mal-heureusement pas de baisse. Les évolutions proposées permettent de compenser les augmentations dues à l’évolution du coût de la vie (carbu-rant, augmentation du taux de TVA,

augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), mise en place d’une Eco-taxe…) et de stabiliser la pression fiscale qui dans le cas contraire, aurait dû augmen-ter. L’orientation prise par le conseil d’agglomération a été de réduire les coûts tout en gardant un niveau de service satisfaisant, plutôt qu’aug-menter la fiscalité des ménages. █

Avec quatre déchèteries, son réseau de points recyclage en apport volontaire, son centre de tri des flaconnages, son point de regroupement du verre collecté, sa compostière pour les déchets verts et un centre de transfert des encombrants, Pays de Montbéliard Agglomération a toute la palette des équipements nécessaires à une bonne valorisation des déchets. La collecte des déchets recyclables est privilégiée en apport volontaire plutôt qu’en porte-à-porte. Aussi, les usagers doivent apporter leurs déchets recyclables (papier, carton, verre et flaconnages) dans l’un des 152 points Recyclage répartis sur le territoire de l’agglomération

ou dans l’une des quatre déchèteries fixes.L’étude menée a confirmé la pertinence de ce dispositif. Elle a également mis en avant la nécessité de densifier ce parc de points Recyclage afin d’atteindre un objectif de un point pour 500 habitants. Ce travail est en cours. Il débouchera sur une densification des points Recyclage bien sûr, mais aussi sur leur sécurisation et leur propreté, et sur une meilleure intégration des points R vis-à-vis de l’habitat. █

numéro vert 0800 100 510 ou 03 81 31 85 79, pour toute question relative à la collecte des déchets verts

Que dois-je faire demes décHets recyclables ?


puissance 29 ouvre ses colonnes aux groupes politiques du conseil d’agglomÉration. les textes publiÉs sont sous la seule responsabilitÉ des signataires.

élus républicains et communistesfront de gauche

Yves ADAMI

Austérité et chômage une logique mortifère

L e s m ê m e s politiques hier et au-jourd’hui produisent les mêmes effets.Plus de 5 millions de chômeurs dont 800000 jeunes et une pol it ique de régression sociale initiée par le gouver-nement socialiste très dure pour toutes les familles mais aussi pour nos collectivités.Pourtant l’argent coule à flot dans cette Europe libérale qui marche sur la tête.Plus de 1000 milliards d’€ par an échappent à l’impôt du fait de l’évasion fiscalePour inverser cette logique qui détruit nos vies, la mobilisation citoyenne est indispensable afin de réorienter une politique véritablement à gauche.

En partant du prin-cipe que nos paysans qui nous donnent à manger ne doivent pas mourir de faim, ne faudrait-il pas privi-légier le plus possible nos achats chez nos producteurs, nos arti-sans. Contact, conseil, traçabilité doivent être le moteur pour guider nos enfants vers les bons produits frais dont regorgent notre pays. Il y va aussi de notre santé. Mangeons bien, mangeons mieux.

groupe solidaritécommunautaire

thierry gAbLe


Depuis quelques mois, le Pays de Montbéliard malgré la crise et un taux de chômage beaucoup trop important connait d’excellentes nouvelles au niveau de son développement économique. Elles vont marquer pour des années la vie de notre bassin d’emploi à travers une diversifica-tion d’activités que personne ne prédisait il y a peu.- Hermès, le grand maroquinier de luxe, ins-talle deux nouveaux sites sur le territoire (dont un dans le Pays de Montbéliard). Il faudra donc décupler l’offre de formation, amener de la sous-traitance. Un atelier provisoire a été créé sur Technoland pour débuter la production et la formation dès le 1er décembre 2013.- Une autre entreprise de cuir, Créations Perrin, va produire des articles de maro-quinerie de très haute gamme avec comme objectif la création de 50 emplois.- Dans un tout autre domaine Metalhom spécialisée dans l’oxydécoupage débute sur Technoland II la construction d’un de ses deux bâtiments qui emploiera à terme 140 salariés. La production débutera au premier trimestre 2014.- Que dire du choix de PSA, industriel et institutionnel, de fixer leur grand centre

de formation national des métiers dédiés à l’automobile sur notre territoire. Les for-mations ont débuté, les premiers diplômes ont été passés. Des dizaines de milliers d’heures de formation vont y être dispen-sées chaque année.- La cuisine centrale de l’ADAPEI, sur Tech-noland I, fonctionne à plein régime avec 80 emplois pour composer 1 million de repas par an.- La Société Erhard va débuter sa produc-tion de plats cuisinés.- La future fromagerie est en voie d’achè-vement.L’énumération des nouvelles entreprises, des extensions, des reprises d’activités et des bâtiments ne s’arrête pas là. C’est vrai que ces derniers mois, on ressent un souffle nouveau. Il ne s’agit pas de crier victoire, ni de pen-ser que le chômage pourra être vaincu d’un coup de baguette magique mais plutôt de préciser que des investisseurs croient au Pays de Montbéliard, à son avenir, mais aussi aux compétences, au savoir-faire d’une région industrielle qui a beaucoup d’atouts. Souhaitons que la nouvelle 308 soit un grand succès.

groupe socialiste républicainet citoyen

gérard bAILLY

La CvAe remplace la tP

La majorité continue à faire croire que si la TP avait été maintenue, son reve-nu aurait continué à croître alors que l’assiette de calcul est de plus en plus réduite. Peut-on à ce point passer sous silence, les pertes d’emplois, le taux de chômage, les fermetures d’entreprises..?

Le Ministre du développement produc-tif et le Ministre de l’économie et des finances avaient pourtant promis, il y a quelques mois, dans nos entreprises locales, qu’ « ils pèseraient de tout leur poids sur les donneurs d’ordre » ! Dans le Pays de Montbéliard « quand Peu-geot tousse, tout le monde éternue », la toux dure et perdure. En juin, notre Président de la République avait affirmé

que la crise était finie. Les quelques fré-missements de l’été seront-ils suffisants pour inverser la tendance ? Au conseil de communauté de mai, le ministre de l’économie affirmait que cette réforme de la TP « était la pire du précédent gou-vernement, réforme tellement brutale et idiote qu’il ne peut pas revenir dessus » ! Défiscalisation des heures sup, révision des taux de TVA, péréquation nationale qui étrangle PMA et les communes, aug-mentation des cotisations retraite… sont-elles des réformes favorables à notre économie ?

Proverbe soufi : Si la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas !

groupe « ensemble pour le Paysde montbéliard »

Charles DeMoUge

Depuis tout petit, Quentin est fasciné par les tracteurs. Aujourd’hui encore, il prend volontiers le volant d’un de ces engins lorsque son voisin l’agriculteur d’Issans le lui propose. Même si depuis quelques années il s’est découvert une passion tout aussi dévorante qui lui permet d’atteindre la même vitesse que ces machines agricoles. Et 40 km/h sur des roulettes, ça décoiffe… « On a débuté le roller en famille avec mes parents, mon frère et ma sœur. Et puis il y a 5 ans, dans le journal, à l’occasion du Lion, on a découvert l’existence de l’Ascap Roller. On a voulu essayer pour voir, et on s’est accroché », explique le jeune garçon. Il faut dire que chez les Foret, le sport colle à la peau. Le papa, Philippe, a fait du judo et du tennis de table, sa sœur Julie s’est illustrée en athlétisme et a terminé 3ème du semi-marathon du Lion roller 2012. Une course remportée chez les hommes par un certain Thomas Foret… le grand frère ! Bref, pas de raison que le cadet de la famille échappe à la règle. « Au début, disons que j’aimais bien le roller, mais après les résultats m’ont poussé à m’entraîner plus pour devenir plus fort et essayer de gagner. Je fais plus de course de fond que du sprint.

A partir de 10 km, c’est là que je me sens le mieux », avoue le garçon au gabarit encore frêle. « Mais ce qu’il faut, c’est des grosses cuisses ! » coupe-t-il.

« Mon rêve ? La Colombie ! »Quentin patine environ deux heures par jour et avale 3000 km par an. Un travail acharné qui lui a permis de figurer dans le « top 10 » des championnats de France et qui lui a surtout ouvert en septembre dernier les portes du CREF de Dijon. La structure regroupe l’élite régionale à partir de la classe de seconde pour permettre à des jeunes d’accéder au plus haut niveau. « D’un côté, j’appréhende un peu parce qu’il va falloir découvrir la vie tout seul, sans papa-maman. Mais je suis aussi excité parce que je pars pour faire plus de roller », lance Quentin qui a donc quitté le cocon familial pour tendre un peu plus vers son rêve : « Aller en Colombie ! Là-bas, le roller est un sport national et ils en vivent ! J’aimerais m’y entraîner pour me frotter aux meilleurs, c’est ça qui tire vers le haut », explique-t-il les yeux pétillants. « Au départ, il voulait être champion du monde, renchérit sa maman. Quand il a eu la possibilité de partir au CREF, on s’est dit que son rêve allait se réaliser. » Quentin, c’est des rêves plein la tête – « comme tous les gosses » vous dirait son papa – mais la tête bien fixée sur les épaules. De nature plutôt timide, il ne se met pas en avant. Bien au contraire. « Il ne prend pas la grosse tête, pour lui la vie c’est « cool Raoul .» Quand il est dans le journal il n’en parle à personne alors que moi je suis plutôt fière de mon fils ! Les photos des podiums, c’est moi qui les poste sur les réseaux sociaux, pas lui ! », avoue sa maman. Une

force tranquille. Une bonne volonté aussi, qui ne rechigne pas à retourner le jardin ou passer la tondeuse. Son métier, il le voit bien évidemment dans le sport. « Mais pas exactement dans le roller parce qu’ici je n’en vivrai pas, j’aimerais quand même un métier avec un certain niveau de responsabilité », affirme Quentin sans détour, un petit sourire malicieux sur les lèvres. En décembre, il soufflera ses 15 bougies. Un âge où son insouciance d’adolescent est une force. Celle qui lui permet d’atteindre des vitesses folles, et celle qui n’envisage pas l’échec. « Je me dis plutôt : et si ça marche ? » █

à bientôt 15 ans, Quentin Foret est l’un des meilleurs espoirs du Pays de Montbéliard dans sa discipline, le roller de vitesse. Depuis septembre, le jeune licencié de l’Ascap a intégré le Centre régional d’education et de Formation (CreF) de Dijon.

Du côté de l’aggloPartenaire de l’Ascap, l’agglomération du Pays de Montbéliard offre en premier lieu un « soutien moral » aux différentes sections sportives dont la section roller comme en témoigne son président André Keller. Financièrement, l’Ascap perçoit de PMA une subvention annuelle de fonctionnement ensuite répartie entre les différentes sections en fonction des effectifs. S’ajoute à cela un accompagnement particulier envers certains athlètes de haut niveau, à savoir une garantie annuelle de 2 500 euros dont l’attribution relève de critères établis par PMA. Actuellement, aucun athlète de la section roller n’est bénéficiaire de cette bourse.

Quentin Foret,sprinter rêveur

©Li

onel

Vad

am


©

Lion

el V

adam



ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i culture i loisirs i rendez-vous i ensemble i reflets i

en relâche l’année dernière, le « salon de la Moto » fait son retour à la roselière les 19 et 20 octobre. Avec un nouveau concept qui fera la part belle aux concessionnaires et grandes marques.

Un Salon pour deux roues

Depuis 10 ans, coureurs d’un jour ou de toujours enfilent dossards et shorts le deuxième dimanche d’octobre, juste après le semi-marathon du Lion, pour une compétition de 10 kilomètres le long des rives du canal.

Courir encore, après Le Lion

Le semi-marathon du Lion est derrière vous et vous avez envie de rechausser les baskets une dernière fois avant l’hiver ? Rendez-vous di-manche 13 octobre à 9h45 au Près-la-Rose pour une course de 10 kilomètres ouverte à tous. Son circuit, relativement plat, permet à toutes les caté-gories de s’y essayer. La manifestation qui signe sa 9ème édition en 2014 a su se réinventer au fil des années pour subsister et coller au plus près des attentes des coureurs : date, qui vient plus tard dans la saison des courses et notamment après Le Lion, passage de 8 à 10 kilomètres et surtout changement de lieu. Les deux tours de la Base de loisirs ont été abandonnés au profit du parc du Près-la-Rose et de la Coulée verte, offrant des conditions de course optimales aux participants. Organisée par l’ASCAP avec le concours de Pays de Montbéliard Agglomération, cette manifesta-tion réunit en moyenne 200 coureurs par édition. Si cet événement compte déjà bon nombre d’habi-tués et de fidèles coureurs, il ne doit pas rebuter les néophytes qui peuvent se mesurer à eux dans

un écrin de nature privilégié. L’arrivée reste jugée à la Base de loisirs du Pays de Montbéliard. Des récompenses seront attribuées aux meilleurs de chaque catégorie, cadets, junior, espoirs, séniors et vétérans, à l’issue de la course, à 11h30. █

renseignements

Bulletin d’inscription à déposer :

- au secrétariat Ascap rue des Vosges à Montbeliard jusqu’au vendredi 11/10/13 dernier délai

- au magasin Decathlon de montbéliard, à l’accueil, jusqu’au 12/10/13, 18 heures dernier délai

- et sur www.ascap25.com/rejoignez-nous-/inscription-manifestation

Après l’édition de 2011, les organisateurs avaient décidé de prendre une petite année sabbatique. Non pas pour se tourner les pouces mais pour « s’accorder un temps de réflexion » et plancher sur le lifting à apporter à leur mani-festation. Dépassé par la vitesse et l’exposition sans commune mesure d’internet, le « Marché de la moto » (son ancien nom, ndlr) qui s’était spécialisé depuis 20 ans dans la vente d’occasion voyait son modèle s’essouffler au fil des années. « Le marché de l’occasion sur Internet fait que nous avions de moins en moins de motos d’occa-sions. On ne peut pas lutter… On réattaque donc

cette année en modifiant un peu le principe : on va laisser plus de place aux professionnels », explique Raoul Martin, le président du Moto Club de Montbéliard. D’où le changement d’appella-tion, le « salon de la moto » collant mieux à cette nouvelle politique. Pour cette 20ème édition, ce sont la quasi-totalité des concessionnaires de la région qui investiront la Roselière pour présen-ter des véhicules neufs ainsi que les dernières nouveautés, avec, parmi la vingtaine de marques représentées, les quatre japonaises (Honda, Kawasaki, Suzuki et Yamaha) ainsi que Ducati, Harley-Davidson ou encore la prestigieuse griffe

italienne MV Agusta. Cerise sur le gâteau, les intéressés pourront essayer des motos comme cela se fait en concession, sans oublier quelques animations pour assurer le « show » ! Mais que les nostalgiques n’aient crainte, le « Salon de la moto » continuera malgré tout à accueillir les motos d’occasions, quelques accessoiristes ainsi que des motos anciennes. On n’efface pas comme ça vingt années d’héritage! █

Le Salon de la moto les 19 et 20 octobre à la Roselière (Montbéliard).Horaires : le samedi 19 octobre de 14h à 19h et le dimanche 20 octobre de 10h à 18H.

Les 10 bornes de l'Agglo ou comment allier défi sportif et beauté du cadre

©

Soph

ie G

raeh

ling

©

DR

Les 19 et 20 octobre, les meilleurs fleurettistes cadets et cadettes de l’hexagone et des DoM toM se défient pour le 1er open de la saison.

sept ans d'absence, c'est long… mais les retrouvailles n'en sont que plus délicieuses. surtout quand c’est un mastodonte du rock de l'ampleur de texas qui opère son come-back avec un nouvel album étincelant.

Texas fête ses 25 carats à Montbéliard

Après les judokas c’est au tour des escrimeurs de reprendre le chemin de la compétition. Cette année encore, c’est Montbéliard qui ouvre le bal des duels. Près de 500 tireurs, âgés de 16 à 18 ans s’affrontent le temps d’un week-end sur le parterre de l’Axone, fleuret à la main, pour cet événement majeur. Cette première manche du circuit national cadet au fleuret ne manquera pas de vous tenir en haleine. Riposte d’un côté, parades de l’autre ou attaques simulta-nées, ces jeunes sportifs donneront à voir un spec-tacle de haut niveau. Derrière leur masque ajouré, dressés dans leurs combinaisons blanches, ils se livreront un combat sans merci, espérant retenir l’attention de l’entraîneur national du pôle France jeune, et avec s’offrir la possibilité de se frotter aux meilleurs tireurs européens. Entièrement gratuite, cette manifestation organisée

par l’ASCAP et la ligue de Franche-Comté d’escrime vous permettra de vous familiariser avec une dis-cipline aussi étonnante qu’exigeante où bonds, ba-lestra, dérobement, passe avant et autres parades rythment le jeu. █

open cadets d'escrimeAxone de Montbéliard Entrée gratuitewww.ascap25.com

Mars 1988 : un petit groupe de Glasgow donne son premier concert dans un foyer universitaire écossais. Devant une poignée d'étudiants, entourée de trois musiciens, une fille à l'allure garçonne, au teint pâle et à la chevelure de jais dégaine sa Telecaster avec effronterie. Personne ne le sait encore mais ce combo obscur est en passe de devenir un phénomène. Dès la sortie du hit I don't want a lover, Texas captive les fans. Caracolant en tête des « charts », il rafle 10 disques de platine et vend plus d'albums que les 30 millions d’habitants de l’Etat du Texas. Pourtant à leur apogée, le groupe décide de faire une pause. Un break qui devait être bref mais que le destin se char-gera de prolonger : en 2009, le guitariste Ally Mc Erlaine est victime d'une rupture

d'anévrisme. Il émergera miraculeusement du coma pour gratter aussitôt sa guitare et réclamer un départ en tournée. Le signe d'une renaissance collective. En 2012, après sept ans de silence, Texas livre The conversation. Un album en forme de recueil de conversations, écrit avec spontanéité entre indolentes causeries et soirées bien arrosées au pub du coin. Une collection de douze titres flirtant avec rock fifties, « girl group sixties », blues âpre, surf velouté et hymnes imparables. À découvrir à l’Axone pour cette 2ème date 2013 en France. █

Texas le 13 octobre à 18h à l’Axone de Montbéliard - 39,60€Infos 03 81 94 45 60 ou axone-montbeliard.fr

rendez-vous

Petits fleurets à l’assaut de l’Axone

©

Soph

ie G

raeh

ling



rudeboys, enfilez votre costard cintré et votre plus beau "Pork Pie" ! Ladies, sortez les robes qui

tournent car le 4 octobre, c'est une nouvelle édition de la soirée « Keep the faith ». Avec roy ellis et une DJ de Northern soul dans la place, la température va monter et ça va danser !

En profiter tout son soul au Moloco

ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i entracte i loisirs i sport i commune i ensemble i reflets i

roy ellis de retour au Moloco pour replonger dans les 60's

©

Stép

hani

e D

urbi

c

©

Stép

hani

e D

urbi

c

©

Stép

hani

e D

urbi

c

©

Stép

hani

e D

urbi

c

Avant même son ouverture, dès la période de préfi-guration du Moloco, que les soirées Keep the faith – lit-téralement soirées Garde la foi – avaient déjà pris leurs quartiers. Un concept inspiré par la musique des années 60 chère aux Productions de l'impossible, co-initiateur

de ces soirées. Une mouvance musicale élargie à la Soul, prompte à faire remuer le plus grand nombre. Entre 2010 et aujourd'hui, sept rendez-vous successifs ont attiré toujours plus d'adeptes, tous âges et genres confondus, emmenés par les inconditionnels Mods (héritiers des fans de mu-sique noire américaine dans les années 50 et 60) prêts à venir depuis Lyon en vespa pour ne pas louper une « Keep ». Il faut dire que l’ambiance est fiévreuse et que l’événement est original : à chaque nouveau set, métamorphose du Moloco grâce à Axelle. Appelée Plume, cette décoratrice a le chic pour dénicher mobilier et objets vintage qu'elle assemble dans une déco soignée dont elle

a le secret. De la salle de concert décorée d'images, de vidéos ou d'immenses collages — où l'on peut se prélasser dans des salons — jusqu'au bar où on peut tester différents shooter, tout est transformé.

De la soul et des vinylesAutre spécificité : avant et après le live, des DJ’s palpant exclusivement des vinyles et des 45 tours. Résultat : des centaines de personnes qui dansent furieusement jusque tard dans la nuit. Le 4 octobre, c'est Eva Donat qui s'y colle. Une DJ espagnole spécialiste de la Northern Soul, une tendance ultra dansante issue du son Motown. Et clou de la soirée, la venue de Roy Ellis a.k.a Mr Syma-ryp. Un retour en terrain connu puisqu’il a inauguré le Moloco il y a un an. Et c’est accompagné des 65 Mines Street & The Magic Three à la section cuivre que cette légende du ska fera entendre un set à base de musique jamaïcaine et de titres soul inédits. Code particulier ou tenue correcte exigée pour participer aux Keep ? Que nenni. Mais on y verra pourtant de nombreux aficionados sur leur trente-et-un.Et si rien ne transpire encore quant au programme de mars, restent quelques incontournables à venir comme la soirée réunissant Cascadeur et Château Marmont, le nouveau show de La Canaille et quantité de soirées élec-tro. « La variété des styles nous tient à cœur... Donc on a choisi moins de têtes d'affiches et plus de découvertes » explique David Demange, directeur du Moloco. Un parti-pris sans appel. █

Avec ses 840 habitants, Vandoncourt a beau être l’une des plus petites communes de l’aggloméra-tion, elle ne manque pas d’espace. 848 hectares, dont 350 sont occupés par la forêt et seulement 5% de l’espace urbanisé. Le reste ? Des cultures et des vergers qui renferment 5 000 arbres fruitiers, rien que ça. Un « poumon vert » qui surplombe une agglomération plutôt industrielle. « Être déta-ché, c’est notre chance d’un côté… Ca permet à ce village de rester tel qu’il est, de conserver sa quiétude », commente Yves Montavon qui habite la commune depuis sa naissance. En effet, le village se situe à environ trois kilomètres de toute autre commune, ce qui a donné lieu à une citation connue de ses habitants : « À Vandoncourt, on y vient, on n’y passe pas ! ». Quoiqu’on y passe quand même… notamment quand on est randonneur. La commune est traversée par le GR5 qui descend de la Hollande

jusqu’à Nice. Les visiteurs ont ainsi l’occasion de passer par le Pont Sarrazin, l’un des rares sites naturels classés du Pays de Montbéliard, et d’ad-mirer la vue depuis le belvédère, point culminant de l’agglomération. Et si Vandoncourt ne dispose pas de ce fameux héritage industriel local, rappe-lons que la famille Peugeot descend d’un modeste Vandoncourtois, Hans le Pégot. Mais ici, la véritable industrie, ce sont les fruits et les vergers mis en exergue notamment par l’association « Vergers Vivants » à la Damassine inaugurée en 2010, une maison dédiée au patrimoine rural que le maire Pa-trice Vernier appelle volontiers « la petite université ouverte de la nature franc-comtoise ». D’ailleurs, chaque nouvel arrivant se voit offrir par la com-mune un arbre fruitier à planter sur sa propriété ! Grâce à un tissu associatif important (28 associa-tions), Vandoncourt s’attache à préserver son patri-

Légèrement détachée du reste des communes de l’agglomération car cernée par une ceinture agricole importante, vandoncourt joue depuis toujours la carte de la ruralité. son impressionnant patrimoine naturel et la convivialité de ses habitants concourent à sa belle réputation.

Les randonneurs passant par

vandoncourt peuvent

découvrir la légende d'Allima,

enlevée par un sarrazin...

©

Sim

on D

aval



Petite Cité Comtoise de Caractère

Les petites cités comtoises de caractère forment un réseau de 34 communes en Franche-Comté. Il s’agit d’un label décerné et renouvelé par une commission qui récompense les actions menées

pour la conservation du patrimoine franc-comtois. Vandoncourt s’est vu attribuer ce label en 2007 et reste aujourd’hui la seule commune de l’agglomération à le détenir. outre ses vergers et le Pont Sarrazin, la commune s’est également attachée à préserver ses fermes anciennes, son temple, ses fontaines et veille à un « développement contrôlé » des constructions… Pour découvrir tous ces charmes, un « circuit découverte patrimoine » de 5 km a été crée en juillet 2013 avec départ et arrivée à la Damassine.

VandoncourtLe poumon vert

moine, ce qui lui vaut d’ailleurs depuis 2007 le label de « Petite Cité Comtoise de Caractère ».

Les Damas mettent la main à la pâteEt du caractère, ses habitants en ont, et du bon. Les Vandoncourtois, ou les Damas (d’une variété de prune tirant elle-même son origine du nom de la capitale syrienne), ont la réputation de mettre la main à la pâte en plus d’être chaleureux. « Etre Vandoncourtois, c’est déjà dire bonjour à ceux qu’on rencontre » lance Yves Montavon. « Cela signifie aussi une certaine solidarité. On dépanne, on donne un coup de main s’il faut, on participe à des chantiers entre villageois… » C’est ce fameux « esprit village » apparu dans les années 1970 quand naissent des conseils municipaux parallèles qui ins-taurent une participation des habitants à la vie dé-mocratique du village. Depuis, ces derniers prennent part aussi bien à la vie associative qu’aux chantiers de fleurissement, d’entretien des bâtiments… « Si vous avez besoin de quelque chose, il y a toujours un Vandoncourtois pour vous aider. C’est spécial à Vandoncourt. Quand je suis arrivé ici, je ne connais-sais pas ça et j’ai été surprise ! », renchérit Annie Girard qui tient l’épicerie du village depuis sa création en 2002. Cette intelligence collective donne égale-ment à cette bourgade une énergie débordante dans ses animations. « Ses habitants ont eu envie de se retrouver ensemble pour faire des opérations dans la convivialité si bien que l’on organise depuis 2002 « la balade gourmande » qui conjugue la randon-née et la gastronomie franc-comtoise » explique le maire. Et c’est un succès qui attire plus de 1 200 ran-donneurs-gourmets grâce au travail d’une bonne centaine de bénévoles damas. La prochaine édition se tiendra d’ailleurs le 13 octobre prochain. L’occasion d’y découvrir le sourire et l’entrain des habitants, les spécialités locales tout en respirant l’air du poumon vert. Bref, l’occasion d’y découvrir Vandoncourt. █Vandoncourt a rejoint

l'Agglomération en 1994

©

Sim

on D

aval

©

Sim

on D

aval

©

John

Dar

boux


« Nous sommes des rêveurs et dans nos songes, les mots sont dits, les mots sont lus et la lecture jamais maudite ». Telle est sa douce et chantante devise ! Un leitmotiv qui l’anime et qui lui donne ce besoin pulsionnel de partager à voix haute ce que la plupart d’entre nous ont tendance à vivre isolément et en silence, assis dans leur canapé ou lové dans leur lit : la lecture. Créée en 2009, la Compagnie Les mots dits est née au hasard d’une initiative de la bibliothèque départementale du Doubs qui lance, une année auparavant, un projet visant à promouvoir la lecture à voix haute en milieu rural. La tournée des livreurs, nom donné à ce projet, sus-cite l’intérêt de quatre bibliothécaires du Pays de Montbéliard, en quête de projets en direction des adultes. En sillonnant les routes de Franche-Comté pour proposer leur spectacle littéraire, nos lecteurs de

la Troupe se prennent au jeu et créent dans la foulée une association riche de nouveaux lecteurs volontaires, bénévoles et motivés. L’aventure peut commencer.

Pause gourmande5 ans plus tard, la compagnie affiche fiè-rement 4 créations au compteur. C’est avec la même envie et la même géné-rosité qu’elle se produit dans les com-munes de l’agglomération, distillant des textes plus ou moins connus, issus de la littérature contemporaine ou classique mais aussi de la presse écrite ou Inter-net, à l’occasion d’apéros littéraires. Une curieuse et néanmoins intéressante for-

mule qui combine lecture et convivialité. Le concept est simple : un apéro lecture comme pour mettre le public en appétit. Cette représentation « amuse-bouche » a pour finalité de donner envie d’aller plus loin, que les mots fassent écho, et d’amener le public à lire le livre dont les textes sont extraits. « Nous mettons toute notre énergie pour en faire des lectures vivantes, jouées, non statiques. Mais la théâtralité ne doit pas prendre le pas sur le reste. L’idée est bien de lire. Le texte doit être présent sur scène au même titre que les lecteurs », souligne Bernadette Fischer, présidente des Mots dits. Quant aux thèmes qu’ils « mettent en lecture », un par spectacle, ils sont toujours d’actualité, au plus proche des préoccupations de leur public : travail, amour, femmes…Tout y passe. S’ensuit un travail de longue haleine de recherche et de sélection de la « ma-tière ». Précautionneusement choisis, les textes vont ensuite être scénogra-phiés par leur metteur en scène de la première heure, Fabien Thomas de la Compagnie Gravitation de Besançon. Au cours de la représentation, on vous livre le menu de la soirée sur lequel vous retrouverez la bibliographie exhaustive des passages lus durant le spectacle. Courez acheter un paquet de chips, tes-tez votre dernière recette de cake aux olives ou emparez-vous d’une bonne bouteille de rouge et rendez-vous pour un apéritif pas comme les autres, où la lecture est à consommer sans modéra-tion. █

La compagnie Les Mots dits œuvre depuis 2009 dans le Pays de Montbéliard avec pour vocation première de rendre contagieuse sa passion pour la lecture.

Envolées littéraires

Ah… l’amour ! S’il est un thème sur lequel nous serions tous intarissables

et qui continue à faire couler beaucoup d’encre, c’est bien celui-là ! La Cie l’a bien compris avec son dernier spectacle Lis tes ratures amoureuses. Et pour faire participer le public, une volonté affirmée de la troupe depuis ses débuts, il lui est proposé de rédiger, le temps d’ingérer une poignée de cacahuètes, une lettre de rupture. Plutôt cocasse comme exercice, voilà qui entraîne irrémédiablement quelques perles et crée une ambiance conviviale. █


Avec Les Mots dits, c'est l'oreille et non plus l'œil qui éclaire

le texte

©

Gill

es R

ouss

y

©

John

Dar

boux

Prochain spectacleLis tes ratures amoureusesContactez : [email protected], pour horaires et dates

Cie Les Mots ditsMaison des Jeuneset de la Culture Valentigney

La Cie est à la recherche de lieux insolites pour se produire, n’hésitez pas à les contacter !

éVéNeMeNt i RePèReS i DOSSieR i SeRViCeS i eN iMAGeS i éCONOMie i éCO-AGGLO i tRibuNe i PORtRAit i CuLtuRe i LOiSiRS i SPORt i COMMuNe i eNSeMbLe i ReFLetS i

Le 25 août 1882, les murs d’une maison proche du temple Saint-Georges de Montbé-liard résonnent des pleurs du dernier-né de la famille Zingg : le petit Jules-Émile pousse son premier cri. Très vite, son père horloger devine une passion dévorante pour le dessin. Encouragé par son professeur de collège, Jules-Émile quitte le faubourg de Besançon familial pour gagner la capitale comtoise où il rejoint les Beaux-Arts et son directeur, le peintre Félix-Henri Giacomotti. Celui-ci le recommande rapidement pour les Beaux-Arts de Paris et en 1900, le petit Montbé-liardais, classé premier au concours de fin d’année, devient l’élève de Fernand Cormon, fraîchement élu à l’Académie. Mais irrité par l’académisme, le jeune artiste rompt avec son passé et se dirige vers « une autre peinture » : l’impressionnisme, que Cormon considère comme une farce. Jules-Émile a trente ans et entame une seconde existence, inspiré par les artistes de son goût et non plus de celui des autres : Cézanne (« l’artiste qui l’a le plus influencé » précise Aurélie Voltz, directrice des musées de Montbé-liard), Van Gogh, Gauguin… Zingg apporte une nouvelle touche à son travail, teinté de couleurs plus harmonieuses et plus fidèles à sa sensibilité.Emporté par le souffle enivrant de l’inspi-

ration nouvelle, le peintre tente le pari de la ville éternelle et se présente au concours du prix de Rome. Celui-là même dont David dut se reprendre à deux fois pour le réussir, ou que le grand Delacroix n’a jamais obtenu. Son ancien mentor Cormon tente de s’y op-poser mais Zingg se voit récompensé par le Second Prix. Dès lors, le peintre ne cesse de parcourir l’Hexagone et entame une période d’intense production artistique.

Un anticonformiste sincèreTrois ans après avoir remporté le Prix Natio-nal, Zingg découvre la Bretagne (lire l’enca-dré). Sur la côte atlantique, il se cherche – la mort de ses meilleurs amis tombés un à un sur le champ de bataille le fait réfléchir à la véritable utilité de l’art – et trouve une affinité avec sa conception de la peinture : le nabi, autrement dit un mouvement en réaction contre l’académisme artistique qui lui déplait depuis toujours.Zingg s’engage en tant que peintre aux Ar-mées sur le front de l’Est, lui permettant de redonner une force nouvelle à son pinceau. Par la suite, il voyage entre Paris, souvent, la Franche-Comté parfois, et l’Italie, ne ces-sant jamais de créer, jusqu’à sa disparition en 1942. Mais quel que soit le lieu, Jules-Emile Zingg aura su placer l’humain au cœur de son

œuvre, au premier rang desquels se trouvent ceux qui participent avec labeur à la vie pay-sanne de son temps, du Pays de Montbéliard et d’ailleurs. █

Il y a tout juste cent ans, le montbéliardais Jules-Émile Zingg remportait le Prix National et s’imposait comme le plus grand peintre paysagiste de sa génération. Passé par Paris, l’Auvergne ou la bretagne, l’artiste a brossé une fresque monumentale toute à la gloire d’un pays qu’il aimait : le sien.

Jules-Émile Zingg, peintre anti-conformiste

réalisée en 1939, cette toile

monumentale est une des plus belles allégories

du Pays de Montbéliard

©G

uill

aum

e Fr

ey



Un Montbéliardais chez les bretons

Si le véritable artiste ne connaît pas de frontière, Jules-émile Zingg en est un exemple haut en couleurs. Mais son passage en bretagne durant les années 1915-1920 doit néanmoins être considéré comme une période à part dans l’ensemble

de son œuvre. C’est là que le peintre donne la pleine mesure de son talent en proposant des créations tout à fait singulières. C’est en ce sens que le Musée de Montbéliard propose une exposition à partir du 18 octobre qui réunit une soixantaine de ses œuvres, parmi lesquelles La Moisson à la clarté, son chef-d’œuvre acquis par la Société d’Emulation de Montbéliard pour le compte du Musée du château.

« Jules-Émile Zingg à Perros-guirec »Musée du Château des Ducs de WurtembergDu 18 octobre 2013 au 23 mars 201403 81 99 22 61

Puissance 29 N98 Octobre 2013

Documents

Transcript of Puissance 29 N98 Octobre 2013