Puissance 29 N92 février 2013

Économie

De l’énergie à revendrep. 16

ÉvÉnement

Un site internet encore plus proche de vousp. 3

ServiceS

Tout ce qui concerne votre Agglo vous est accessiblep. 12 & 13

N° 92 | FÉvrier 2013www.agglo-montbeliard.fr

P. 06 SPORT L’école des champions

PUISSANCE 29L ’ A C T U A L I T É D U P A Y S D E M O N T B É L I A R D

03 Événement

04-05 Repères

06-11 DOSSIER L’école des champions29 athlètes de haut niveau ont été distingués à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des Champions. Une belle occasion, comme chaque année, de mettre en lumière les grands sportifs du Pays de Montbéliard

12-13 Services

14-15 En images

16-17 Économie

18 Éco-agglo

19 Campus Études sup’ et apprentissage : mode d’emploi

20 Tribune

21 Portrait

22-23 Rendez-vous

24 Mi-temps

25 Commune

26 Ensemble

27 Reflets Au café Santini, plus on est foot, plus on rit

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Édito

sommaire

Retrouvez Puissance 29 et toute l’actualité en ligne sur www.agglo-montbeliard.frDirectrice de la publication : Martine Voidey - Directeur de la communication : Christophe Devillers - Rédactrice en chef : Camille Pons - Rédaction : Adeline Coquet – Aurore Delon - Hélène Foyer – Conception et réalisation : Scoop Communication - Impression : Estimprim - Photos : Simon Daval – Stéphanie Durbic - Cyril Ferrand – Sophie Graehling - Claude Nardin – Régis Ravegnani - Florian Roy-Lorius – Lionel Vadam –Coordinateur photos : Philippe Michel - Publicité : Nathalie Grigis 06 07 66 82 92 - Puissance 29 : Pays de Montbéliard Agglomération, 8, avenue des Alliés - BP 98407 – 25208 Montbéliard Cedex - Téléphone : 03 81 31 88 88 Courriel : [email protected] - N° ISSN : 1279-869X - Puissance 29 est adhérent de l’Union des journaux et journalistes d’entreprises de France. Tirage : 55 000 exemplaires - Couverture : Lionel Vadam

PUISSANCE 29

Chère Madame, cher Monsieur, Avec 395 clubs recensés, 11 000 licenciés, beaucoup plus de pratiquants et 425 équipements sportifs, le Pays de Montbéliard aime et promeut le sport. Notre collectivité possède ainsi nombre

d’équipements indispensables à sa pratique : 21 gymnases, la base de loisirs du Pays de Montbéliard à Brognard, le centre sportif des Pouges, le stade Bonal, l’Axone et le centre aquatique « La Citédo » qui sera achevé en 2014. Bien répartis sur notre territoire, ceux-ci favorisent le sport et les sportifs.

Nombre de disciplines sont ainsi accessibles à la population dans notre territoire, et Pays de Montbéliard Agglomération joue un rôle fédérateur au sein de ce tissu. L’adoption de notre schéma sportif, en juin dernier, vise à consolider encore cette dynamique avec les clubs. Certains de ces sportifs deviennent même, parfois, des champions. En décembre dernier, nous les mettions à l’honneur lors de la remise des « Trophées des champions ». Pays de Montbéliard Agglomération regroupe ainsi sous sa bannière un certain nombre d’entre eux sans les détacher de leur club d’origine, en vue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

Car ces champions, à leur manière, incarnent l’individu combinant bien la tête et les jambes. C’est le sens que nous voulons donner à notre politique sportive. Si le sport implique un nécessaire goût de la compétition, c’est également une activité exigeant des valeurs humaines simples mais fortes, articulées autour de deux grandes lignes : le respect de soi indispensable au respect des autres. ❚

Président de Pays de Montbéliard AgglomérationMaire de Montbéliard

PUISSANCE 29 - N°92 FÉVRIER 2013 / 3

ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i culture i loisirs i sport i commune i ensemble i reflets i

80 000 visiteurs en 2012, sans compter les visites multiples, et un chiffre en progression par rapport à 2011 : le site Internet de l’Agglomération répond à une véritable attente. Mais pour mieux accompagner les internautes, la collectivité lui offre un « lifting » et propose de nouveaux contenus qui seront accessibles fin février.

Le changement.fr

Un site à la carte grâce à « Mon compte PMA »Désormais accessible aux personnes déficientes visuelles, celui-ci aura de quoi séduire l’internaute : à la présen-tation plus claire et plus dynamique des rubriques, la part belle faite au visuel et un lien avec les réseaux sociaux davantage mis en avant, s’ajoutent des innovations notables.Conçue à la manière d’un guichet, la page d’accueil donnera accès à de nombreuses thématiques, identifiées par des illustrations et présentées sous la forme d’une mosaïque. Au-de-là de l’univers graphique accrocheur, la structure de ce site, contrairement à nombre de portails qui proposent des rubriques « figées » en première page, permettra de mettre en avant n’importe quel contenu, de n’importe quelle rubrique en « une », en fonc-tion de l’actualité, des événements qui animent le territoire. Depuis la page d’accueil, autre nouveauté : l’accès à l’information pourra se faire selon qui on est (un étudiant, une association, un acteur économique, un nouvel arrivant, un jeune, un handicapé, un senior ou encore un touriste) ou d’où l’on vient, c’est-à-dire la commune de l’agglomération dans laquelle on habite. Chacun accédera ainsi plus rapidement aux informations qui le concernent et l’intéressent directe-ment. Autre apparition : la possibilité de créer son « compte PMA ». L’inter-naute aura ainsi, lors des visites sui-vantes, un accès direct à des conte-

nus personnalisés, filtrés par le site

en fonction de ses centres d’intérêt, son profil, la commune dans laquelle il réside…La refonte du site vise un seul et même objectif : améliorer le service rendu à l’usager. En quelques clics, celui-ci saura tout de la vie sur le ter-ritoire, au travers de contenus multi-médias très divers, y compris grâce à des reportages vidéo, plus nombreux, et à des documents téléchargeables (délibérations du conseil d’Agglomé-ration, guide de tri, calendrier de col-lecte des déchets, etc.). ❚

www.agglo-montbeliard.fr

L’Agglo vraiment dans la pocheSi la collectivité avait innové en avril 2011 en créant son application pour smartphone, elle ne donnait jusque-là accès, depuis un mobile, qu’à certaines informations, notamment les actus et les sorties. Désormais, mobile rimera avec information en temps réel, sans limite de contenus, et choisie…

Grâce à la technologie « Responsive design », le nouveau site s’adap-tera facilement aux autres supports (et à la taille de l’écran utilisé) sur lesquels les internautes sont de plus en plus nombreux à surfer, tels que smart-phones ou tablettes.

En matière de numérique, Pays de Montbéliard Agglomération n’en est pas à son coup d’essai. Après la décli-naison du site pour smartphone, les applications pour mobile dédiées au patrimoine en septembre 2012, qui permettent de visiter virtuellement le théâtre de Mandeure, la place Saint-Martin à Montbéliard, le fort du Mont-Bart et l’église de l’Immacu-

lée Conception à Audincourt, voici un nouveau site Internet.Certes, la version actuelle, lancée en février 2009, offrait déjà une carto-graphie Google Earth du territoire. Mais l’utilisateur pouvait rencontrer des difficultés à identifier l’endroit où trouver l’information recherchée. Pour rester à la pointe, le site de l’Ag-glomération poursuit donc sa mue.

Accès personnalisable, univers graphique accrocheur, informations nomades, le site Web devient un vrai service public.

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4 / PUISSANCE 29 - N°92 FÉVRIER 20134 / PUISSANCE 29 - N°92 FÉVRIER 2013


les délibérations de l’Agglo sur la voie numérique

Dans le cadre de la dématérialisation des actes administratifs, Pays de Montbéliard Agglomération et les services de l’État ont signé en janvier une convention sur la télétransmission, en vigueur depuis le 1er février. Concrètement, une partie des actes adoptés par la collectivité est désormais transmise directement par voie électronique à la sous-préfecture pour le contrôle de légalité (cette obligation est faite à toutes les collectivités locales, dont toutes les décisions sont contrôlées par l’État). Grâce à ce procédé moderne de validation, de nombreuses économies seront réalisées (en impression papier et en personnel), et l’empreinte carbone est fortement limitée. ❚

du beau monde à l’Axone

Époustouflant ! L’imitateur Michaël Gregorio, entouré de ses musiciens, sera sur la scène de l’Axone le vendredi 8 février. Des grands chanteurs de la scène française actuelle (Mika, Christophe Willem ou encore Matthieu Chedid) jusqu’aux « inoxydables » Prince et Ray Charles, en passant par des légendes telles que Piaf, Brel, Bob Dylan et Pavarotti, le spectacle promet d’être grisant.Autre rendez-vous de taille, Ils se re-aiment. Composé par un couple qui a séduit de nombreux spectateurs en 1996 et 2001 : Pierre Palmade et Michèle Laroque. Le 6 mars à l’Axone, tous deux se lancent dans des aventures peu banales : découverte du spiritisme ou encore de la jungle africaine, pour ne pas tomber dans la routine de la vie de couple… ❚

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Renseignements et tarifs : www.axone-montbeliard.fr.Réservation au centre E. Leclerc de Montbéliard

et dans les points de vente habituels.

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des compétences utiles à tous

Mettre en commun certaines ressources, c’est tout l’objet de la démarche de mutualisation entreprise par Pays de Montbéliard Agglomération et les communes qui la composent. Il ne s’agit pas de faire à la place des communes, mais de travailler davantage ensemble, sur des actions précises, souvent créatrices d’économies, telles que le groupement d’achats. En effet, passer des commandes à plusieurs, sur des volumes plus importants, permet d’obtenir des tarifs plus intéressants, donc de réduire les coûts. Cette démarche peut être fort utile pour l’achat de sel de déneigement, par exemple. Par ailleurs, des services de l’Agglomération, dont les communes ne peuvent pas se doter par manque de moyens, pourront apporter leur concours aux communes, dans le cadre de certains projets comme par exemple pour l’élaboration de leur plan local d’urbanisme. ❚

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C’est sans doute à Montbéliard que l’on a fêté en province, de la manière la plus marquante, l’anniversaire du traité de l’Élysée, signé en 1963 par Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer pour mettre fin à des décennies de guerre et sceller une nouvelle amitié. Pour célébrer l’événement, le 26 janvier 2013, Jacques Hélias, maire de Montbéliard et président de Pays de Montbéliard Agglomération, avait en effet, à ses côtés, deux ministres des Finances européens, en la personne de Pierre Moscovici et de Wolfgang Schäuble, ministre fédéral allemand des Finances, accompagné d’une délégation allemande comptant le maire de Ludwigsburg, Werner Spec.De la cérémonie militaire dans le square du Monument au morts, du spectacle proposé au théâtre de Montbéliard par le centre culturel franco-allemand de Karlsruhe au concert de l’orchestre du Goethe Gymnasium de Ludwigsburg, de la

chorale du collège Brossolette, et du conservatoire du Pays de Montbéliard, la Cité des Princes a célébré avec ferveur l’amitié franco-allemande tout au long de la journée. Temps fort de la journée, la cérémonie devant le Monument aux morts a débuté à 9h30. Jacques Hélias, Pierre Moscovici et Wolfgang Schäuble, ont assisté à une prise d’armes et à un dépôt de gerbes.Autre moment important : le baptême de l’actuel gymnase de la Lizaine du nom d’André Boillat, serviteur du FCSM, et artisan de l’amitié entre les deux pays au travers du sport. Celui-ci, décédé en 2011, avait contribué au rapprochement entre la France et l’Allemagne en organisant, en décembre 1951, le premier match de football amical entre des jeunes du FCSM et de Ludwigsburg d’après guerre.60 ans après la fin de la guerre, cet événement doit être un rappel en direction de la jeunesse. En ces temps difficiles, l’alliance franco-allemande constitue un rempart puissant qu’il faut entretenir et transmettre aux jeunes générations. Montbéliard était précurseur, signant en 1962 le premier jumelage avec une ville d’Allemagne.La Fondation Charles de Gaulle et la Fondation de la Maison du chancelier Adenauer se sont également mobilisées de concert sur cette célébration de la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Pour rendre hommage au premier des couples politiques franco-allemands, explorer cinquante ans de relations franco-allemandes et souligner l’importance de la coopération pour l’avenir de l’Europe, les deux fondations ont conçu une exposition itinérante à destination des publics français et allemands. Celle-ci, baptisée « De Gaulle-Adenauer : les bâtisseurs de l’amitié franco-allemande », est visible en libre accès dans le hall du siège de l’Agglomération, du 28 janvier au 24 février. ❚

Des « Jeun’s chefs » aux fourneaux

Ce sera une journée riche en émotion pour les majors de promotion des CAP boulangerie, pâtisserie, cuisine et restauration du CFA (Centre de formation des apprentis) interprofessionnel du Pays de Montbéliard, à Bethoncourt. Vingt apprentis rencontreront, le 11 mars prochain, 14 chefs prestigieux originaires de la Franche-Comté, reconnus au niveau national chacun dans leur domaine et qui auront pour mission de transmettre leur savoir-faire. Ce sera la troisième édition de cette opération baptisée « La journée des Jeun’s chefs ». Les jeunes apprentis relèveront aussi le défi de préparer 100 couverts pour un repas de gala, sur le thème du casino. Ce repas hors du commun est ouvert à tous dans la limite des places disponibles et sur réservation au 03 81 97 36 37 (prix du repas : 100 euros par personne, vin compris). ❚

www.cfa-montbeliard.org

une journée pour célébrer la réconciliation franco-allemande

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la citédo : bientôt la pose des bassins

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Même en hiver et sous la neige, le chantier du centre aquatique à Sochaux va bon train. La charpente vient d’être terminée pour la partie accueillant les vestiaires et les sanitaires. L’opération est actuellement en cours pour la partie du bâtiment qui abrite les bassins. Au cours du mois de mars, seront ensuite posés les bassins en inox. La livraison du bâtiment est prévue fin 2013. ❚

repères

André Boillat, artisan du rapprochement entre la France et l’Allemagne, donnera son

nom au gymnase de la Lizaine

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L’écoLe des champions

ÉvÉnement i brèves i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i culture i loisirs i sport i commune i assos i patrimoine i

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Jacky Boxberger, au sein du FCSMO Athlétisme, a laissé son empreinte sur le territoire en cumulant les victoires. En 1968, il participe à ses premières olympiades, à Mexico, et termine sixième de la finale. À seulement 19 ans. Quatre autres Jeux Olympiques suivront. Cet ambassadeur du Lion, dont il avait remporté la première édition, en 1984, a créé une belle équipe de demi-fond et contribué au développement de la pratique de la course à pied. Un stade porte son nom à Montbéliard. ❚

Ophélie est la fille de Jacky Boxberger : licenciée au Montbéliard Belfort Athlétisme,

elle est plusieurs fois championne de France sur 800 m et 1 500 m en catégorie espoir.


dossier

Jeunes, espoirs ou déjà confirmés, ils étaient 29 athlètes de haut niveau à recevoir, à la MALS, les Trophées des Champions de l’Agglomération, qui récompensent leurs performances de l’année. La richesse du palmarès de

cette quatrième cérémonie, qui s’est déroulée le 20 décembre, prouve que le Pays de Montbéliard n’est pas en manque de grands sportifs.

Encourager l’élite…Le soutien de l’Agglomération à la pratique spor-tive de haut niveau passe évidemment par le sport professionnel, incarné par le club emblé-matique du territoire. À ce titre, hors la conven-tion d’image spécifique passée avec Pays de Montbéliard Agglomération, le FCSM reçoit une subvention annuelle de 105 000 euros. Mais les clubs de haut niveau sont également soutenus.

Cette cérémonie en témoigne. Elle offre une reconnaissance officielle à « ses » champions, et crée des liens entre tous. « C’est le seul moment de l’année durant le-quel tous les sportifs et les entraîneurs sont réunis », souligne Éric Lançon, vice-président de Pays de Montbéliard Agglomération en charge des sports. « Depuis que cette mani-festation existe, ils ont davantage le réflexe de travailler ensemble. C’est un rendez-vous attendu, inscrit dans l’année sportive. » C’est aussi un moment privilégié pour mon-trer que de nombreux clubs, solides et forma-teurs, maillent le territoire, et qu’ici ne brille pas seulement le FCSM.

L’écoLe des champions

à la une

06-07 SPoRT

> L’école des champions

Un hommage appuyé à Christian Donzé

08-09 DES FIgURES qUI MoNTENT

> Haltérophilie : les filles gagnent à être connues

Aurélie Chaboudez : Tout d’une grande !

10 DES TALENTS CoNFIRMÉS

> Thibaut Pinot, à l’assaut des Champs-Elysées

2 questions à Éric Lançon, vice-président en charge des sports

11 LA RELèVE

> Les belles glissades de Julie

Pays de Montbéliard Judo : encore une victoire !

C’est, comme chaque année, une belle occasion de mettre en lumière les sportifs de haut niveau du Pays de Montbéliard, appelés à rayonner sur la scène nationale et internationale. 29 sportifs, pratiquants de disciplines variées, ont été distin-gués à l’occasion de la Cérémonie des Champions 2013, dont la marraine était Laura Flessel. Au-de-là des exploits sportifs qui les ont propulsés sur la scène de la MALS, ces athlètes sont des exemples de persévérance. Un travail indispensable pour atteindre le plus haut niveau. Mais ils sont aussi les résultats de la qualité de l’apprentissage et du dynamisme de la pratique sportive dans le Pays de Montbéliard. Un dynamisme auquel l’Agglo-mération contribue pleinement.

C’est un écrin du Pays de Montbéliard. Le centre de formation du FCSM, l’un des plus anciens de France, n’a pas été pour rien, désigné en 2012 meil-leur centre de formation de France, succédant à celui du club de Rennes. Faisant la spécificité formatrice du club, l’ensemble du site – bâti et ter-rains compris – qui appartient à Pays de Montbéliard Agglomération, ac-cueille des graines de champions et en a déjà formé un grand nombre : Ryad Boudebouz, actuel milieu de l’équipe du FCSM, Marvin Martin, aujourd’hui joueur du club de Lille ou encore Jérémy Ménez, actuellement au Paris Saint-Germain. Et ici, l’École technique privée du centre fonctionne en horaires aménagés pour permettre aux pensionnaires de concilier sport de haut niveau et études jusqu’à la terminale. ❚

FCSM : touS enSemble, touS enSemble !

Terre de cyclisme certes, mais même dans les sports mécaniques, à l’image du motoball, les athlètes du

Pays de Montbéliard se distinguent.

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Un hommage appuyé à Christian Donzé

L’émergence de sportifs de haut niveau sur le territoire n’est pas un phénomène nouveau. Des figures illustres s’y sont distinguées, à l’image de Chris-tian Donzé, décédé l’an passé à l’âge de 51 ans. Ce grand nageur, « champion d’exception, travail-leur acharné et talentueux », comme le soulignait Jacques Hé-lias dont ce fut le coup de coeur de la soirée avait commencé sous les couleurs de l’AS Montbé-liard Zup, avant de rejoindre le

Cercle des nageurs d’Antibes en sport-études. Il a été champion de France du 200 m papillon en 1980 et 1982. Il était depuis 2009 directeur technique natio-nal de la Fédération française de natation, inspirateur hors pair des résultats phénoménaux des nageurs français sur le plan in-ternational. Ceux-ci, en trois ans, remportaient 3 titres mondiaux, 5 titres européens et quatre titres aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 ! ❚


Qui a dit que les filles ne pouvaient pratiquer que certains sports ? Pas les enseignants du lycée Cuvier en tous cas. C’est la raison pour laquelle la pratique de l’haltérophilie est proposée à tous les élèves de l’établissement. « Cette activité a été développée précisément pour des finalités éducatives. Notamment pour casser les représentations sexuées des pratiques sportives », précise Patrick Dupuis, professeur d’EPS (éducation

physique et sportive). Celui-ci a repris le flambeau de cette activité depuis une quinzaine d’années. « L’objectif est de montrer que les filles peuvent égale-ment réussir dans des activités jugées masculines. »Le lycée Cuvier est l’un des rares de l’aca-démie de Besançon à proposer la pra-tique de l’haltérophilie. Ici, non seulement les filles ont accès à ce sport, mais elles ont obtenu en 2012 de meilleurs résultats

que les garçons grâce à une plus grande maîtrise de la technique. Lors des cham-pionnats de France UNSS, qui se sont déroulés au mois de mars à Berck-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, elles ont en effet décroché un titre de championnes de France chez les cadettes, mais éga-lement un titre de vice-championnes de France chez les juniors filles. La compé-tition a rassemblé au total 148 scolaires répartis en 37 équipes. ❚

Plusieurs filles scolarisées au lycée Cuvier, à Montbéliard, sont montées sur la scène de la Mals pour recevoir un prix. Parmi elles, des athlètes féminines qui pratiquent l’haltérophilie, distinguées pour leurs bons résultats obtenus lors des championnats de France UNSS.

Haltérophilie

Un sport et des filles qui gagnent à être connus

Parmi les haltérophiles du lycée Cuvier récompensés lors de la Cérémonie des Champions, des représentantes des équipes filles qui ont brillé aux championnats de France UNSS.

Sur les 490 660 euros affectés à la pratique sportive en 2013, une par-tie est distribuée aux autres clubs, sous deux formes. Pour les sports collectifs, une subvention est attri-buée à partir de la Nationale 3, à concurrence d’une équipe par dis-cipline. La principale est allouée à l’EVBS (Entente Volley Beaucourt Sochaux).Du côté des sports individuels, l’Agglomération soutient deux clubs erbatons, le CC Étupes, meil-leur club amateur de France, et celui de badminton, mais aussi le MBA (Montbéliard Belfort Athlé-tisme), le centre de formation de haut niveau du tennis de l’Ascap et Pays de Montbéliard Judo, à qui est prêté gratuitement le gymnase de l’Axone pour l’entraînement.

… et en créer uneL’Agglomération intervient aussi en amont, pour permettre aux ath-lètes en devenir de rejoindre l’élite dans leur domaine. C’est l’objet du soutien apporté au sport scolaire et universitaire. Alors que l’UNSS (Union nationale du sport scolaire, au collège) reçoit une enveloppe de 13 500 euros et l’Usep (Union sportive de l’enseignement du pre-mier degré) 5 000 euros, depuis 2011, la collectivité participe aussi à hauteur de 9 000 euros au fonc-tionnement de quatre sections sportives : handball et Excellence sportive au lycée Cuvier, équitation

à Valentigney et rugby au lycée Viette. À l’université, outre la mise à disposition d’équipements sur le campus des Portes du Jura, un soutien est accordé pour l’organi-sation d’événements, tels que des championnats de France qui ont lieu régulièrement dans le Pays de Montbéliard. En 2012, par exemple, se sont tenus les championnats de France universitaires de handball.Et il y a bien sûr le collectif PMA, cette équipe virtuelle composée de jeunes espoirs amateurs du sport montbéliardais, que l’Aggloméra-tion subventionne par une aide de 2 500 euros annuels pendant trois ans (lire p. 9).Être une école des champions, c’est soutenir les clubs, les athlètes, les organisations du bassin de vie. Mais c’est aussi susciter des voca-tions. C’est dans cet esprit que l’Agglomération entre quasi systé-matiquement dans le tour de table des grands tournois et champion-nats nationaux et internationaux pour qu’ils se déroulent sur son territoire. France-Cuba de volley, en poule mondiale, France-Suisse de handball, en match de prépara-tion aux Jeux olympiques, étape du Tour de Romandie, autant d’événe-ments marquants qui rassemblent les foules et feront assurément naître, pour l’un ou l’autre enfant du pays, l’envie et la passion sur lesquelles il bâtira ses victoires de 2030. ❚

La Cérémonie des Champions est aussi l’occasion de rendre hommage à de grands sportifs disparus, comme ce fut le cas

pour le nageur Christian Donzé, décédé l’an passé.

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dossier

Sportive dans l’âme depuis sa plus tendre enfance qu’elle a pas-sée à Présentevillers, Aurélie est une « touche-à-tout ». À peine lan-cée dans un nouveau sport, elle en change aussitôt pour un autre. C’est en 6e qu’elle découvre l’athlétisme et ses nombreuses disciplines. Décidée, elle s’inscrit en club, au Montbéliard-Belfort Athlétisme, pour ne plus le quitter. « J’avais enfin trouvé un sport suffisamment riche pour ne pas en faire plusieurs en même temps, ce que j’avais trop tendance à faire par le passé ! », confie-t-elle. Trois ans plus tard, elle se fait déjà une place sur les podiums nationaux. Depuis médailles et titres pleuvent. Pas moins de 8 titres de championne de France ornent la maison familiale !

57.14Le sport c’est aussi l’occasion de voir du pays. Pour sa première sélection internationale, elle découvre la Place Rouge. Quelques mois plus tard, c’est Singapour. Aurélie devient une ath-lète en or en remportant les Jeux

olympiques jeunes sur 400 m haies. Et comme elle n’aime pas faire les choses à moitié, elle bat le record de France cadette en prime ! 2011 et 2012 la sacreront successivement vice-championne d’Europe et vice-championne du monde. Et une fois n’est pas coutume, ses derniers suc-cès vont de pair avec des records de France. « 57.14 ! Mon record ! » Elle en est encore émue.À ces récompenses sportives s’ajoutent aussi les récompenses du cœur. Ce sont d’abord les encoura-gements qu’elle a reçus de toute une région. « C’est une aide morale indis-pensable à mes performances. Pour percer, il faut être bien entouré. » De la reconnaissance dans le Pays de Montbéliard, elle n’en manque pas. Depuis trois ans, elle est le « Coup de cœur » de la Cérémonie des Champions : de la presse, des clubs, du président… En 2011, elle a intégré le collectif PMA. Un soutien cher à la jeune Montbéliardaise.La tête sur les épaules et les pieds dans ses baskets, Aurélie n’en oublie

pas pour autant les études. Étudiante en STAPS1 à Montpellier, elle a rejoint le pôle olympique et peut ainsi profi-ter d’horaires aménagés. « Je men-tirais si je disais que c’est facile de concilier les deux. Mais tout peut arriver. Je passe mon temps à courir, dans tous les sens du terme ! C’est mon choix de vie. Mais j’ai conscience de la chance que j’ai de vivre cette aventure. » Elle qui rêve de se faire une place chez les « grandes » en prend assurément le chemin… ❚

1 Sciences et techniques des activités

physiques et sportives.

Elle a 19 ans, mesure 1 m 73 et a de la classe. Elle, c’est Aurélie Chaboudez. Le grand espoir de l’athlétisme français qui, bien loin des podiums de mode, enchaîne les podiums sportifs.

Tout d’une grande !

Son palmarès 2012• Vice-championne du

monde Junior (record de France en 57.14) et vice-championne de France Élite en 400 m haies.

• Championne de France indoor Junior d’épreuves combinées.

• 3e aux championnats de France indoor Élite de pentathlon.

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Elle s’est d’abord tournée vers le BMX, avant de pratiquer le VTT et le cross-country. À 20 ans, elle a déjà plusieurs titres à son actif. En 2001 déjà, elle avait décro-ché une deuxième place aux championnats d’Europe de BMX. Mais elle a notamment obtenu un titre de championne de France de cross-country en 2009, avant de décro-cher en 2010 celui de vice- championne d’Europe de VTT. En 2012, elle s’est clas-sée deuxième du classement général de la coupe de France de VTT. Née en 1992 à Montbéliard, la jeune femme a débuté le cyclisme à l’âge de 4 ans. Julie mène de front avec brio carrière sportive et études, puisqu’elle est actuellement en DUT1 Ges-

tion des entreprises et des administrations, à Besançon. Au titre de nouveau membre du collectif PMA, elle bénéficie d’une aide d’un montant de 2 500 euros par an sur une période maximale de 3 ans. Ce col-lectif a été créé en mars 2011 par Pays de Montbéliard Agglomération. Pour y être intégrés, les athlètes doivent impérative-ment être licenciés d’un club du Pays de Montbéliard ou de l’Aire urbaine, pratiquer un sport individuel dont la fédération est reconnue par le ministère des Sports et être champion de France en titre, médaillé européen, mondial ou olympique. ❚

1 Diplôme universitaire de technologie.

Graine de championneEncourager les jeunes pousses du sport, le « collectif PMA » y contribue également. Depuis peu, il compte dans ces rangs Julie Berteaux, une jeune cycliste licenciée à l’Amicale vélocypédique Beaulieu-Mandeure.

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En quoi la promotion du sport de haut niveau repose-t-elle aussi sur l’accueil d’événements de premier plan ?C’est un axe important de notre poli-tique sportive. Ainsi, depuis 2008, sont venues sur notre territoire les équipes de France de rugby et de volley ; l’équipe de France masculine de hand est quant à elle venue à deux reprises. Le Pays de Montbéliard a également accueilli le championnat de France de judo, de BMX ou encore une étape d’une grande course cycliste, le Tour de Romandie. En 2013, l’année a débuté avec les championnats de France de cyclo-cross. Plus tard, se tiendront les championnats de France de ski nautique et de semi-marathon. Ces événements sportifs s’accompagnent d’actions d’animation et de promo-

tion en direction des jeunes. Tout cela contribue à dynamiser les associations sportives et encourage les sportifs à rester sur notre territoire.

Le Codev formule différentes pro-positions concernant la politique sportive. Comment cela peut-il se traduire concrètement ?I l faut notamment mieux faire connaître les différents équipements, salles et gymnases présents sur notre territoire, et leurs disponibilités : les sportifs en seront les premiers bénéfi-ciaires. C’est dans cet objectif que nous sommes en train de travailler à un ser-vice spécifique sur Internet. Nous sou-haitons aussi mutualiser les ressources humaines et matérielles entre les dif-férents clubs. Nous œuvrons d’ailleurs à la mise en place d’un Observatoire

du sport, qui réunira des acteurs du domaine, adjoints en charge du sport d’autres communes de l’Agglomération et divers représentants d’associations. Cette instance, qui pourra rassembler l’ensemble des données concernant la pratique du sport sur notre territoire (nombre de licenciés, disciplines…), offrira un cadre de discussion et for-mulera des propositions d’actions à mener. ❚

queStionS à

Éric lAnçonVice-président en charge des sports2

de grands événements pour encourager les sportifs à rester

Le résultat est d’autant plus mé-ritoire que Thibaut Pinot ne devait pas participer au Tour de France, jugé trop dur par son entraîneur : il doit sa participation au forfait du leader de son équipe, Française des jeux-Big Mat. Et il s’est aussi offert pour l’occasion la deuxième place du classement du meilleur jeune. Plus jeune participant du Tour de France, il a enfin remporté la 8e étape de l’épreuve, 1re victoire du camp tricolore, emblématique pour ce comtois puisqu’elle partait de Belfort, à 30 km de son lieu de naissance, pour rallier Porrentruy, en Suisse. Cette performance l’a fait entrer dans le cercle très fer-mé des coureurs victorieux d’une étape dès leur première participa-tion à la Grande Boucle.

Un talent de grimpeurÀ 22 ans, Thibaut Pinot est le grand espoir du cyclisme fran-çais. Au lendemain de l’arrivée du peloton sur les Champs-Élysées, le quotidien sportif L’Équipe posait même cette question en une : « Pinot gagnera-t-il le Tour ? » Le cyclisme français attend la relève, depuis Bernard Hinault et Laurent Fignon dans les années 80.Cette attente forte n’a pour le moment pas trop l’air d’impres-sionner ce natif de Haute-Saône, qui a pris goût au vélo dès son plus jeune âge, aux côtés de son père. Il devient Espoir en 2009 avant de rejoindre le CC Étupes. Cette année-là, il remporte notamment la 3e étape du Tour des Pays de Savoie et le Tour de la Vallée

d’Aoste. Des résultats prometteurs qui le conduisent au cyclisme pro-fessionnel en 2010, au sein de l’équipe de la Française des jeux, devenue depuis FDJ-Big Mat.Quelques semaines avant la Grande Boucle, il terminait 11e du classement général du Tour de Romandie, course qui a tra-versé l’agglomération les 26 et 27 avril, et 8e du contre-la-montre individuel. Le Tour de France a de son côté confirmé ses talents de grimpeur. Après la victoire de la 8e étape, ont suivi une 2e place à La Toussuire, dans les Alpes, et une 4e à Peyragudes, dans les Pyrénées. Prometteur, on vous le dit… ❚

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Éric Lançon, à l’occasion de la Cérémonie des Champions, entre Laure Flessel et Aurélie Chaboudez.

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Thibaut Pinot à l’assaut des Champs-Elysées

Il a terminé 10e au Tour de France 2012. Autant dire que Thibaut Pinot, formé au Club cycliste d’Étupes et toujours licencié de ce club, a porté haut et fort les couleurs du territoire durant les trois semaines de course. Une performance qui méritait largement la distinction reçue à l’occasion de la Cérémonie des champions.


Ses yeux clairs s’illuminent en repensant à sa première victoire lors de championnats d’Europe junior de ski nautique. C’était en 2009. Un sacré souvenir pour Julie Deshayes, d’autant plus que, peu de temps auparavant, elle s’était « plantée » lors des championnats de France.Dans la famille, personne ne pratique le ski nautique. Elle ne connaissait donc pas la dis-cipline jusqu’à cette journée découverte orga-nisée par un club nautique alsacien. Elle n’est alors âgée que de 6 ans. Son appétence pour le

sport est bien affirmée, puisqu’elle s’était déjà essayée à la gymnastique. À 7 ans, elle rentre au « Ski nautique montbéliardais », son club de formation « fétiche », qui lui a permis d’inté-grer l’équipe de France en 2007 et qu’elle n’a jamais quitté.

Des séances de musculation à l’Axone au programmeAlors qu’elle s’apprête à passer son bac L, la jeune fille semble bien jongler entre le sport de haut niveau, les séances de musculation à

l’Axone, en soirée, et sa scolarité. La preuve : en juin 2012, elle a reçu des mains du recteur de l’académie de Besançon un Prix d’éduca-tion qui récompense l’expertise sportive et scolaire. Le professeur d’EPS responsable de la filière, Patrick Dupuis, souligne qu’en trente ans passés à Cuvier, c’est la deuxième fois uni-quement qu’il voit un élève du lycée distingué par un tel prix. Cette jeune fille à la silhouette plutôt fluette fait aussi de l’haltérophilie. Une seconde activité qui l’« aide beaucoup pour l’explosivité, très utile au ski nautique ». ❚

Les belles glissades de Julie Julie Deshayes fait partie des 20 élèves de la filière Excellence sportive du lycée Cuvier. À 17 ans, elle est devenue double championne de France junior de ski nautique en slalom et en figures, et a terminé 4e aux championnats d’Europe en figures. Performances qui lui ont valu un trophée le 20 décembre, avec une autre skieuse, Alexia Lichtlé.

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C’est avec émotion que Jean- Sébastien Jacques, Arnaud Grisier, Lucas Pfleger, Gael Ségura et son frère Loïc sont montés sur la deuxième marche du podium des championnats de France. Ces jeunes, entraînés par Vincent Vieille-Marchiset, ont entre 16 et 19 ans. Mais ne vous fiez pas à leur jeune âge, ils n’ont rien à envier à leurs aînés. Ces judokas s’entraînent tous les jours au Pôle France Judo de Strasbourg où ils sont scolarisés.Cet établissement leur permet de vivre le haut niveau sportif par le biais

d’entraînements réguliers et inten-sifs, de stages et de compétitions de niveau national et international, tout en leur offrant une aide aux études, grâce à l’aménagement de leur emploi du temps. Ainsi, ils peuvent poursuivre leur scolarité en accomplissant leur projet sportif. Quand ils ne sont pas à Strasbourg, leurs entraînements se déroulent au dojo de l’Axone, à Montbéliard.S’ils ont choisi de rejoindre Pays de Montbéliard Judo, ce n’est par ha-sard. Créé en 2009, avec le soutien

de l’Agglomération, le club a atteint très rapidement le haut niveau. Deux ans seulement après la création, les judokas juniors remportaient la mé-daille de bronze. Ils raflaient ensuite la médaille d’argent en 2012. La distinc-tion du 20 décembre, à l’occasion de la Cérémonie des Champions, est un encouragement à faire encore mieux cette année. Et à gravir une autre marche du podium pour décrocher la médaille d’or tant convoitée. ❚

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De gauche à droite :Lucas Pfleger, Gaël Ségura, Jean-Sébastien Jacques, Arnaud Grisier, Loïc Ségura.

Pays de Montbéliard JudoEncore une victoire !En janvier 2012, l’équipe junior de judokas du club Pays de Montbéliard Judo décrochait le titre de vice-champion de France, en s’inclinant devant la ville de Sainte-geneviève. Un résultat qui explique que ces sportifs aient été distingués le 20 décembre dernier.



Dans la salle du conseil, ce vendredi 21 décembre, de petits groupes se forment à quelques minutes de la tenue de l’une des assemblées communautaires. Il est presque 18 heures. Les 68 élus de la communauté d’agglomération vont débattre et adopter plusieurs déci-sions qui impacteront le quotidien des habitants à court, moyen ou long termes. À leurs côtés, les cadres de l’administration qui ont préparé en amont avec leurs équipes les pro-jets de décisions – nommées « déli-bérations » – qui seront soumises ce soir aux élus. Puis chacun prend sa place attitrée, autour du président de Pays de Montbéliard Aggloméra-tion, Jacques Hélias. Au balcon, les journalistes de la presse locale, qui ont sorti calepins et stylos, et le pu-blic, représentants d’associations, de syndicats, habitants curieux, intéressés, engagés, représentent la société civile. Car ces séances du conseil, qui se tiennent une fois par trimestre, sont bien évidemment ouvertes à la population. Et sont un excellent moyen pour les citoyens de connaître le travail et les projets de l’Agglomération, ce qui se passe ou se passera demain dans votre commune.

Deux kilomètres d’archives en libre consultationJean Cadet, qui a été élu à Bethon-court durant trente ans, est un habi-tué : « J’essaye de venir à chaque fois. Je m’intéresse tout particu-lièrement à ce que la Collectivité décide en matière culturelle, car je suis vice-président du CRAC [Centre régional d’art contemporain]. De plus, comme j’étais secrétaire du CE à PSA, je suis également tout ce qui concerne la vie économique. » Il est également possible de suivre les débats en direct sur le site Internet de l’Agglomération et de consulter les comptes-rendus des séances qui sont systématiquement affichés.Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur les budgets, sur les travaux menés par l’Agglomération, l’évolution du territoire du point de vue social ou de l’aménagement urbain, ou encore retrouver toutes les délibérations, les pièces rassem-blées aux archives, au siège, consti-tuent aussi une mine d’informations.

Pour qui y rentre la première fois, la succession de boîtes de rangement, sur 2 kilomètres d’étagères, est im-pressionnante. Y sont recensés les documents allant de 1959, année de création du District urbain du Pays de Montbéliard, jusqu’à au-jourd’hui. Le plus ancien document est le registre des délibérations du 26 septembre 1959, date du premier conseil suite à l’arrêté préfectoral du 1er juillet 1959 qui créait le District urbain. À cette époque, les comptes-rendus de réunions ou de décisions étaient entièrement écrits à la main et sans la moindre rature !

Tout à voir ou presqueLes documents ne sont pas seu-lement écrits : on peut en effet dénicher des cassettes vidéo ou audio, des diapositives ou encore des affiches de chacune des mani-festations organisées par l’Agglo-mération. L’ensemble est librement accessible, à quelques restrictions près, en raison de la protection de la vie privée ou du secret industriel et commercial essentiellement. Cela concerne, par exemple, les procédés brevetés par certaines entreprises. Si la salle de consultation des archives est surtout fréquentée par des scolaires et des étudiants (lire p. 13), chacun peut à tout mo-ment avoir une bonne raison d’y venir. Il suffit de prendre rendez-vous… ❚

Au cœur de la Maison de verre

De la salle du conseil jusqu’aux kilomètres

d’étagères remplis de documents d’archives, les

coulisses de l’Agglomération sont ouvertes à qui veut

mieux connaître son histoire, son fonctionnement, ses

décisions.

tous les habitants peuvent assister

aux conseils d’agglomération

qui se tiennent en moyenne une fois par

trimestre.

750 délibérations par anChaque année, sont adoptées en moyenne 250 délibérations par le conseil de communauté, 250 autres par le bureau communautaire qui se réunit tous les 15 jours, et enfin 250 décisions du président, prises en vertu des délégations qui lui ont été attribuées par le conseil.

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L’Agglo on line : un site revisité


L’étudiant a en effet choisi de s’intéresser à la dynamique économique du Pays de Montbéliard. « Ma thèse est consacrée à la manière dont les politiques publiques, donc les décisions prises par les élus, contribuent à stimuler l’innovation et le développement économique », explique l’étudiant. « Pour aborder cette question, j’ai pris comme pé-rimètre d’étude le Pays de Montbéliard, de 1959 à 1999, c’est-à-dire depuis la création du district jusqu’à ce que cela devienne une communauté d’agglomération. C’est grâce à mon directeur de thèse que j’ai eu connaissance de l’existence des archives de l’Agglomération, qui ont constitué ma principale source. Elles m’ont donné surtout accès à des PV de réunions du bureau, des conseils. J’ai également consulté des dossiers plus techniques, comme ceux consacrés à l’aménagement de la zone d’activités à Étupes (Technoland). J’ai vrai-ment trouvé tout ce dont j’avais besoin, y com-pris des photos dont celles de l’aménagement de la zone d’activités de Dampierre-les-Bois et de Fesches-le-Châtel, sur l’ancienne friche Japy. »

Des archives et des archivistesLe service des archives ne se contente pas de donner un accès au fonds, il propose un véritable accompagnement. Aurélien a ainsi bénéficié d’un petit coup de pouce des archivistes qui lui ont pré-senté le système de cotation des archives, donc leur mode de classification, et lui ont fourni des listings thématiques, très utiles « pour retrouver plus rapidement les documents en lien avec le sujet ».Les archivistes ont aussi des actions « hors les murs », notamment auprès des élèves de termi-nale bac professionnel « Mécanique automobile » du lycée Viette de Montbéliard, auxquels sont

présentés l’historique de l’intercommunalité et un domaine de compétence de l’Agglomération. Et en 2012, une soixantaine de documents ont été communiqués à des scolaires, enseignants et étudiants. ❚

BU : Bibliothèque universitaire

CDI : Centre de documentation

Suivre le conseil en direct surrahwww.agglo-montbeliard.fr

Un écran de télévision est également installé dans le hall du siège de Pays de Montbéliard Agglomération.Consulter les archivesPrendre rendez-vous aux horaires d’ouverture du siège de l’Agglomération, du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, en téléphonant au 03 81 31 88 88.

Durée De vie pArfoiS limitÉe

services

La richesse des archives de l’Agglomération explique l’intérêt que peuvent lui porter profs, élèves et étudiants. Aurélien Colle vient ainsi régulièrement faire des recherches pour sa thèse en histoire économique, qu’il prépare depuis 2010 au sein du laboratoire Récits de l’Université de technologie Belfort-Montbéliard.

Mieux qu’une BU et qu’un CDI

sur 2 km d’étagères, l’histoire de

l’agglomération et de la communauté de communes qui

l’administre.

Les archives ont vocation à être la mémoire de l’Agglomération et donc d’une grande partie de l’histoire du territoire. Pour les entretenir, les locaux sont soumis à des conditions de sécurité et de conservation très strictes : d’où notamment la surveillance de la température et de l’humidité afin d’épargner les supports et la présence de portes coupe-feu. Pour autant, tous les documents ne sont pas éternels. C’est la loi qui fixe les délais de conservation. Certains documents n’ayant qu’un intérêt administratif, comme les factures, sont en effet détruits au bout d’un certain temps. ❚

Les archives en chiffres> 1989, c’est l’année de création du service des archives,

> 2 à 3 kg, c’est le poids moyen d’une boîte d’archives,

> 20 000 boîtes sont stockées au rez-de-chaussée du siège,

> 1 500, c’est le nombre de boîtes qui ont été indexées pour la seule année 2011.

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Championnat de FranCe de « CyClo-Comtois »12 et 13 janvier – Francis Mourey n’a pas raté le rendez-vous. Défiant la boue et une météo capricieuse, mais encouragé par plus de 8 000 spectateurs – une affluence record –, il s’est largement imposé lors des championnats de France de cyclo-cross qui se sont déroulés sur la base de loisirs du Pays de Montbéliard. À l’occasion de cet événement, deux athlètes du cru ont également confirmé leur talent : Laura Perry, formée au Club cycliste d’Étupes et déjà lauréate en 2012 du Challenge La France Cycliste juniors, finit 1re chez les juniors filles, tout comme Lucie Chainel-Lefèvre, ex du CC Étupes, chez les dames.

sport

ÉvÉnement i brèves i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i culture i loisirs i sport i commune i assos i patrimoine i

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FCSM-OM, la Grande aFFiChe 13 janvier – Comme l’an passé en fin de saison, le match à domicile contre Marseille a porté « chance » aux joueurs de FCSM. Le 20 mai 2012, le match gagné contre les joueurs de la cité phocéenne 1 à 0 leur assurait le maintien en Ligue 1. Puisse la victoire du 13 janvier, par 3 à 1, et sous les flocons de neige annoncer la même nouvelle…

et leS luMièreS Furent Du 24 novembre au 24 décembre – Peu de soleil et peu de neige pour cette 23e édition des Lumières de Noël de Montbéliard mais la qualité des exposants et des illuminations ont fait leur effet, attirant les badauds en plus grand nombre qu’en 2011, qui ont profité des frites, gaufres, chocolats et autres spécialités venues de Wallonie, invitée d’honneur cette année.

emploi

sport lumières


3 000 perSOnneS berCéeS par l’aMérique12 janvier – C’est la foule des grands jours qui s’est pressée au concert du Nouvel An, donné par l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté Besançon-Montbéliard et le chœur régional de Franche-Comté, à l’Axone. 2 800 spectateurs ont embarqué pour une aventure musicale qui les a transportés de l’autre côté de l’Atlantique. L’OVHFC vient par ailleurs d’enregistrer un livre-disque, intitulé Anna, Léo et le Gros Ours, édité par Actes Sud junior. L’Agglomération a acheté 1250 livres-disques, qui seront offerts courant février aux enfants de grande section de maternelle.

le liOn danS l’arène 17 décembre – 800 spectateurs se sont rendus au Mégarama d’Audincourt pour assister à l’avant-première nationale de Comme un lion, un film réalisé avec l’aide de l’Agglomération par un enfant du pays, Samuel Collardey, présent pour cette grande occasion avec l’ensemble des acteurs et figurants.« Entre fiction et documentaire, Samuel Collardey filme, avec une grande justesse, une success story réaliste et intelligente » écrit à son sujet le critique cinéma du Monde. Télérama lui-même est dithyrambique : « “Comme un lion” ressemble à certains films de Ken Loach (...) où l’entrain et l’entraide se confondent. »

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La filière énergie représente un réel enjeu écono-mique pour le territoire. Selon l’Insee, elle fait vivre plus de 200 entreprises en Franche-Comté et dans le Sud Alsace, entreprises qui regroupent les activités d’étude, de fabrication, d’installation et de mainte-nance des moyens de production d’électricité ou de chaleur, soit 14 000 personnes environ employées dans cette branche. Dans le Pays de Montbéliard, elles sont 30 entreprises à s’être positionnées sur ce sec-teur, la plupart évoluant en tant que sous-traitantes. Leur existence et leur dynamisme justifient le soutien financier accordé par Pays de Montbéliard Aggloméra-tion au « Rendez-vous des acteurs de l’énergie » 2012. Cette manifestation, qui se tient tous les deux ans à Belfort, vise à créer la rencontre pour les acteurs de la filière, donneurs d’ordre nationaux et internationaux, et sous-traitants régionaux. Près de 350 participants ont répondu présent lors de cette dernière édition.

Grâce à ces rendez-vous, les entreprises locales dé-crochent de nouveaux marchés grâce à leur savoir-faire historique. Parmi elles, figurent Techninnov, à Étupes, ou la société Grandjean, à Sainte-Suzanne.

Jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires23 personnes travaillent actuellement chez Technin-nov : cette entreprise fabrique des convertisseurs de fréquence haute tension pour les industries métal-lurgique, sidérurgique et pétrochimique. Techninnov a été lauréate de la 13e édition du Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies inno-vantes, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Chez Grandjean, qui compte près de 50 salariés, la filière énergie repré-sente 25 % du chiffre d’affaires. L’entreprise fabrique de l’outillage, tel que des moyens de levage, ou des pièces destinées à être intégrées dans des dispositifs générateurs d’énergie, par exemple des châssis pour des groupes électrogènes. L’entreprise travaille pour de grands donneurs d’ordre tels qu’Alstom, présent sur l’Aire urbaine. L’actuel dirigeant, Nicolas Lambert, a été présent à plusieurs reprises au « Rendez-vous de l’énergie » : « Cela a contribué au développement commercial de la société. En 2012, cela m’a permis de rencontrer un nouveau client qui fabrique des géné-rateurs d’induction. » Grandjean a été sollicité pour la réalisation de l’enveloppe de ces générateurs1, d’une taille de 15 m3. ❚

1 Qui permettent de convertir de l’énergie, électrique par exemple, en chaleur.

Parce que la diversification est un axe important de développement économique dans le Pays de Montbéliard, l’Agglomération encourage, à l’instar de la filière bois, le secteur tout aussi porteur de l’énergie. Celui-ci est surtout représenté sur le territoire par des PME.


Concentré d’énergie dans le Pays de Montbéliard

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grâce au « rendez-vous de l’énergie », les pme locales peuvent s’ouvrir à ce secteur. grandjean y a décroché un nouveau contrat auprès d’un fabricant de générateurs d’induction.

À Étupes, Techninnov, lauréate du 13e Concours national d’aide à la création d’entreprises

de technologies innovantes, travaille aussi pour la filière.

Un réseau à créer, à l’image de la Silicon ValleyLe Rendez-vous de l’énergie rapproche et met en réseau les acteurs de la filière. C’est l’une des actions organisées dans le cadre de la Vallée de l’énergie, structure qui rassemble différents acteurs du domaine, de la région Franche-Comté et du sud du département du Haut-Rhin : entreprises, chercheurs universitaires et du monde de l’industrie, pouvoirs publics parmi lesquels les collectivités telles que Pays de Montbéliard Agglomération. Tous œuvrent dans une même direction : travailler davantage ensemble et mettre en commun leurs compétences (industrielles, en matière de recherche…) pour favoriser le développement de cette filière.

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Avec la multiplication des marchés paysans noc-turnes et la concrétisation du projet de fromagerie du Pied des Gouttes, 2013 s’annonce en effet un bon cru pour le projet d’agriculture durable porté par Pays de Montbéliard Agglomération. Les premières réflexions entre l’Agglomération et la Chambre d’agriculture du Doubs sur les actions à mener, afin de maintenir et développer l’activité agricole, avaient débuté en 2009. En février 2010, ce partena-riat prenait corps avec la signature d’une convention d’objectifs et de moyens. Celle-ci définit le cadre du projet d’agriculture.« Notre projet d’agglomération fait une place réelle à l’agriculture vue comme un levier d’aménagement essentiel pour l’entretien de l’espace et de la biodi-versité et pour la croissance des filières et circuits de proximité. La convention signée avec la Chambre d’agriculture interdépartementale va dans ce sens. » Cette année encore, les programmes d’actions, ini-tiés pour créer des liens entre le milieu citadin et le milieu rural, et faire mieux connaître les produits locaux, programmes auxquels la Chambre du Doubs était associée entre 2010 et 2012, se poursuivront.

Des marchés locaux pour encourager les filières courtes En 2013, sont ainsi relancés les marchés nocturnes qui, encore cette année, connaissent un véritable en-gouement : de 2 organisés en 2011 à 8 en 2012, le ter-ritoire en verra « fleurir » 16 en 2013. Les communes « candidates » ne s’y trompent pas : les années pré-cédentes, chaque marché avait drainé entre 300 et 400 visiteurs. Alors que l’Agglomération prend en charge la communication, la Chambre d’agriculture joue un rôle important dans l’organisation de ces marchés. Elle s’est chargée de constituer un groupe de producteurs, actuellement au nombre de 17, et a établi une charte de qualité afin que ces marchés soient ouverts uniquement à des producteurs et non à des revendeurs.Cette charte s’applique également au marché pay-san de La Damassine, reconduit pour la troisième

année. Rebaptisée en 2013 « Foire paysanne », cette manifestation, qui se déroulera le 6 juillet, est en-tièrement organisée par l’Agglomération. L’édition 2012 avait attiré près de 1 000 visiteurs, venus à la rencontre de 30 producteurs et artisans. Au-delà des achalandages, et comme chaque année, de nom-breuses animations en lien avec l’agriculture seront proposées. Avec des nouveautés, parmi lesquelles des démonstrations de savoir-faire agricoles.D’autres projets poursuivent leur cours, à l’instar de ces « couveuses » imaginées pour former des agriculteurs à la production maraîchère, inexistante sur le territoire, à l’exception de celle de l’association « Les jardins d’IDéES ». Partenaire du projet, pour lequel la collectivité consacre 15 000 euros dans

son budget 2013, l’association a acquis une dizaine d’hectares à Bavans. Une partie de ce terrain doit accueillir une première couveuse, espace-test sur lequel un à trois porteurs de projets cultiveront de nombreuses variétés de légumes avant de se lancer à leur compte sur le territoire. ❚

Damassine : 03 81 31 88 60

ou [email protected] jardins d’IDéES : www.jardins-idees.fr

Un projet d’agriculture qui germe

Économie

Fromagerie : coup d’envoiLes travaux d’aménagement de la fromagerie, sur le site de l’ancienne ferme Graber au Pied des Gouttes, débuteront le 28 janvier. L’action, inscrite dans le projet d’agriculture et qui se chiffre à 1,5 million d’euros, vise à contribuer au maintien de la filière laitière dans le Pays de Montbéliard. Le chantier devrait être achevé en décembre 2013. Les 18 éleveurs impliqués dans ce projet se chargent de leur côté de financer le matériel nécessaire au fonctionnement. Car pour faire du fromage, du beurre ou encore des yaourts, il faudra des machines à

pasteuriser ou encore des mouleuses pour fabriquer des plaquettes de beurre. La collectivité a aussi lancé un appel à mécénat populaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.fondation-patrimoine.org. ❚

le coup d’envoi du projet d’agriculture durable était donné en février 2010 avec la signature d’une convention d’objectifs et de moyens avec la chambre d’agriculture du doubs.

Le 1er janvier, les deux chambres d’agriculture du Doubs et du Territoire de Belfort fusionnaient. Si les 45 élus de cette chambre interdépartementale définiront désormais une politique agricole pour les deux départements, la donne reste inchangée pour les actions engagées par l’Agglo avec celle du Doubs dans le cadre de son projet d’agriculture durable.

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offrez-vous deux heures de promenade à vélo, depuis Brognard en direction d’Allenjoie, pour observer arbres et insectes : c’est l’une des nouveautés du programme « 1, 2, 3 Nature ! » de Pays de Montbéliard Agglomération. Le calendrier pour toute l’année 2013 sera disponible à partir de fin février.

La nature et ses secrets à portée de main

« Les balades à vélo permettront par exemple d’observer et de mieux connaître des arbres que l’on côtoie tous les jours : aubépines, saules ou encore noisetiers », explique Caroline Ruiz, l’une des animatrices de la Maison de ces sorties. Sor-ties qui trouvent logiquement leur place dans le programme « 1, 2, 3 Nature ! », qui vise à sensi-biliser la population autour des thèmes sur les-quels l’Agglomération exerce ses compétences : en matière de déchets, d’énergie, de préservation et d’aménagement de milieux naturels et aquatiques.

Trois types de rendez-vous sont programmés de mars jusqu’en décembre : des ateliers, des sorties sur le terrain et des conférences, auxquels s’asso-cient différents partenaires : la Maison de la nature de Brussey en Haute-Saône, des associations lo-cales de protection de l’environnement (Gaïa éner-gies, par exemple), ou encore des particuliers, à l’image d’une maraîchère et d’une vannière.Autre innovation cette année : les ateliers brico-récup’. Vous souhaitez fabriquer un composteur et pour votre usage personnel ? Meubler votre

ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i portrait i rendez-vous i loisirs i sport i communei ensemble i reflets i

où trouver le progrAmme ?• Dans les mairies, à l’office de tourisme, au

siège et sur les sites de Pays de Montbéliard Agglomération.

• Sur le site Internet www.agglo-montbeliard.fr, rubrique environnement.

• Renseignements au 03 81 31 88 60.

Les sorties sont gratuites, sauf mention contraire.

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Les lieux se transformeront pour l’occasion en une vaste piste de danse, le temps d’un bal folk-lorique animé par le groupe « Acoufaine ». De quoi retrouver la pêche en période hivernale ! Et la pomme, en redécouvrant le fameux pressoir du lieu, qui permet de produire des milliers de litres de jus de pomme chaque année. Le lendemain, dimanche, l’association « Vergers Vivants » orga-nise un après-midi consacré à la découverte de produits locaux. Un fabricant de confitures fera notamment découvrir sa production grâce à une dégustation de crêpes. ❚

Entrée : 5 € – gratuit pour les enfants03 81 37 78 30

damassine : coup d’envoi en fanfare quelques notes de musique

pour saluer le début d’une nouvelle saison… Le samedi

16 février, à l’occasion de la réouverture du site de La Damassine à Vandoncourt,

une grande soirée festive est proposée par Pays de

Montbéliard Agglomération, à partir de 20 heures.

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salon avec une table basse fabriquée à partir d’une palette de bois ? Ces ateliers sont justement là pour apprendre à mettre en valeur vos déchets en les recyclant.Toutes ces nouveautés n’empêcheront évidem-ment pas de faire un tour sur l’un des sites in-contournables de ce programme, La Damassine à Vandoncourt, pour y découvrir un pressoir à fruits, entretenu notamment par l’association Vergers Vivants, une cuisine pédagogique et une miellerie. ❚


Chaque début d’année, sont organisées des journées portes ouvertes dans les établissements de formation locaux. Elles permettent de découvrir la variété des diplômes et des voies de formations, ainsi que les lieux où ces dernières sont dispensées.

Études sup’ et apprentissage : mode d’emploi

Des machines à fumée vous mettront dans l’ambiance dès l’entrée. S’en échap-peront des volutes que l’on traversera avant d’arriver dans une autre dimension. Les 23 et 24 février se tiendra au restau-rant universitaire des Portes du Jura la XIXe Convention du Troll Penché. La convivialité sera de mise lors de cet événement, qui réu-nira toutes les générations, au restaurant universitaire. Cette manifestation, ouverte aussi aux noctambules, en propose des jeux pour tous les goûts : jeux de rôle, de figurines, de plateau ou encore des jeux de cartes (tel Magic).Plusieurs rendez-vous sont prévus tout au long du week-end : des tournois autour de différents jeux, une tombola et, pour la pre-mière fois en 2013, une animation inspirée du « Livre dont vous êtes le héros », où le

lecteur définit lui-même une aventure en fonction de ses choix. La Convention est soutenue financièrement par l’Agglomé-ration. Elle est organisée par le club de jeu de l’UTBM, animé par une cinquan-taine d’élèves ingénieurs. Ceux-ci vous y recevront peut-être en costard et haut-de-forme, un habillement inspiré du thème retenu cette année : le steampunk, qui fait référence aux machines à vapeur et à la révolution industrielle du XIXe siècle. ❚

Les 23 et 24 février restaurant universitaire

des Portes du Jura – Montbéliard.De 10 h le samedi à 5 h le dimanche.Entrée gratuite, sans inscription préalable.Contact : Benoît Béroule – 06 79 80 19 74 [email protected]

Jeux d’ambiance, de société, à l’image de Time’s up, ou jeux de rôle avec Donjons et Dragons : venez vous amuser durant presque 20 heures non-stop, nuit comprise, à l’occasion de la XIXe Convention du Troll Penché, un salon des jeux organisé par des étudiants de l’UTBM et ouvert à tous.

un penchant pour les jeux

ÉvÉnement i repères i dossier i services i en images i Économie i Éco-agglo i tribune i campus i culture i loisirs i sport i commune i ensemble i reflets i

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Le Troll Penché, voilà un drôle de nom qui mérite quelques précisions, fournies par Benoît Béroule, l’un des étudiants, membre du club organisateur du même nom : « Quelqu’un qui joue beaucoup, on l’imagine barbu dans une sorte de cave et ça fait penser à un troll ! » Et pourquoi pen-ché ? « À Sevenans, où se trouve l’un des sites de l’UTBM, il y a une tour penchée. » ❚

troll De joueur

C’est l’Université de technologie Belfort-Montbéliard (UTBM) qui a donné le coup d’envoi de ces jour-nées avec une première ouverture de son site de Sevenans le 19 jan-vier. Ce rendez-vous annuel, qui s’adresse aux futurs étudiants, tout comme à leurs parents, et à ceux qui souhaitent se réorienter, est une occasion unique de découvrir, de l’intérieur, les établissements d’enseignement supérieur mais aussi ceux qui accueillent des ap-prentis.L’Université de Franche-Comté ou-vrira ses portes quant à elle le 2 fé-vrier sur le pôle universitaire des Portes du Jura, à Montbéliard, de 9 à 17 heures. À cette occasion, c’est Pays de Montbéliard Agglomération qui assurera, dès 14 heures, la visite

du site, au départ du grand amphi-théâtre. Chacun pourra également rencontrer des universitaires qui présenteront leurs formations. L’im-plication de l’Agglomération n’est pas nouvelle. Celle-ci est particuliè-rement active dans le domaine de la recherche et de l’enseignement : à titre d’exemple, elle a notamment assuré, par délégation de l’État, la maîtrise d’ouvrage du campus uni-versitaire des Portes du Jura.

Formations, bâtiments et services associés à découvrirCe même jour, les visiteurs pour-ront aussi découvrir la Maison des étudiants et les services associés, en matière de logement, de res-tauration, de bourses ou encore de vie associative. Pour l’année 2012-

2013, ce site accueille 1 100 étu-diants, au sein de l’UFR-STGI (Sciences, techniques et gestion de l’industrie) et de l’IUT (Institut universitaire de technologie) Bel-fort-Montbéliard.Quant à l’école Sbarro, composante de l’UTBM, elle ouvrira ses portes sur le site du lycée Viette, le 9 fé-vrier de 10 h à 16 h. Un peu plus tard, le 8 mars de 9 h à 16 h 30, le Centre de formation des apprentis (CFA) interprofessionnel de Bethoncourt et des annexes du CFA Vauban du bâtiment à Bethoncourt et de celui des Travaux publics à Exincourt ouvriront à leur tour leurs portes.L’UTBM propose un second rendez-vous, sur le site de Seve-nans le 9 mars, et à l’école Sbarro le 13 avril. ❚

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• Enseignement supérieur http://jpo.univ-fcomte.fr

• Université de Franche-Comté : www.univ-fcomte.fr 03 81 99 46 62

• UTBM : www.utbm.fr

• Centres de formation d’apprentis Bâtiment : www.cfa-btp-fc.net 03 81 92 97 93Interprofessionnel : www.cfa-montbeliard.org 03 81 97 36 37Industrie : www.cfai-nfc.com 03 81 32 67 32



puissance 29 ouvre ses colonnes auX groupes politiQues du conseil d’agglomÉration. les teXtes publiÉs sont sous la seule responsabilitÉ des signataires.

Ainsi va notre société : la législation (quelle vienne de Bruxelles ou du Palais-Bourbon) oblige les élus à mettre leur territoire en conformité en matière d’accessibilité des lieux publics, de rejet dans le milieu naturel, rénovation du patrimoine, etc. Au moment où les ressources des collectivités (subventions, etc.) fondent comme neige au soleil, la marge de manœuvre des élus reste mince et seul l’espoir d’un don, ou l’autorisation de Bercy pour les collectivités de jouer à la Française des jeux, pourra résoudre cette cruelle équation.

CoMPÉTITIVITÉ ! 20 milliards de cadeaux

Juste avant Noël, le gouver-nement a adopté une « aide fiscale » aux entreprises sans aucune garantie qu’elle soit utilisée pour l’emploi et l’investissement.Ce nouveau cadeau sera assumé par une augmentation de la TVA qui frappe au cœur les familles les plus modestes et les retraités.Les communes, notre agglo-mération, paieront-elles aussi un lourd tribut à cette politique au détriment des réalisations nécessaires aux habitants et à l’emploi ?Ces choix ont un nom : austérité, qu’il nous faut combattre comme le font aujourd’hui les peuples d’Europe.

groupe démocrate,Socialiste et vert

Élus républicainset communistes

2012 aura été marquée par la chute importante du marché de l’automobile en Europe et tout particulièrement en Europe du Sud où PSA est très présent. La qualité des gammes Peugeot et Citroën n’est pas en cause, nous avons peut-être la meilleure gamme depuis de longues années.

Avec le renfort de la nouvelle T9 et de la 2008, nous espérons tous que l’activité rebondira en 2013. Mais cette année 2013 doit aussi permettre à l’ensemble de la filière automobile de se doter des moyens indispensables pour se moderniser et être plus efficace encore. Le travail commun engagé en 2012 avec PSA, l’État, la Région et PMA trouvera son aboutissement dans quelques semaines. Associer le constructeur et l’ensemble des industriels de la filière automobile dans une démarche partagée pour gagner

en compétitivité, se diversifier, innover, former les salariés est l’objectif que nous nous sommes fixé. Les universitaires, les laboratoires de recherche, seront ainsi impliqués pour engager le meilleur partenariat Entreprises/Universités.

Mais dans une période difficile, il est impossible de réussir sans associer les salariés et leurs représentants, aussi, le dialogue social devra être renforcé autour d’une stratégie de développement partagée. Nous avons des atouts maîtres dans le Pays de Montbéliard, nous souhaitons qu’ils s’expriment pleinement en 2013 afin de préparer la reprise de l’activité en France et en Europe. Ce sont les vœux que nous exprimons pour 2013.

groupe Solidaritécommunautaire

Le budget des mauvais choix• Lancement du BHNS intra-muros estimé

à 100 M€ avec des conséquences d’enclavement pour certaines parties du territoire, indépendant d’une réorganisation globale des TC sur l’Aire urbaine et sans estimation du renouvellement de la flotte existante. Ce projet pouvait être différé.

• On prône le transport en commun et on ne cesse d’augmenter les titres de transport. Qu’en sera-t-il à l’heure du BHNS ?

• 3,19 M€ pour « l’Île en Mouvement » réduite en parcs et jardins pour la ville de Montbéliard alors que le projet du Conservatoire est reporté. Faute de local adapté, les cours sont actuellement dispensés sur plusieurs sites.

• Non-remplacement des départs en retraite dans les services techniques, là où on en a le plus besoin, et maintien d’un cabinet pour un coût de 225 k€,

• 30,8 M€ d’investissements alors que le cabinet d’expertise mandaté par PMA recommandait de les limiter à 20 M€ afin de maintenir un ratio de solvabilité supportable.

• Publication mensuelle du magazine Puissance 29 alors qu’il pourrait paraître tous les 2 mois.

• Réduction drastique des investissements liés à l’assainissement alors que le schéma directeur préconise 3 M€ / an. Vive l’éco-agglomération !

Des choix politiques contestables et contestés, dans une période de crise économique qui appelle à la prudence.

groupe « ensemble pour le paysde montbéliard »

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Yves-Laurent Hervé & Stéphane Robinne Saisons et cigale

En ce début d’année 2013, près de cent établissements touristiques affichent dé-sormais le label « Qualité tourisme » en Franche-Comté, dont six restaurateurs dans le Pays de Montbéliard. Ce sont autant de vitrines séduisantes du territoire pour les touristes et de lieux de repères pour ceux qui y vivent. Le label, soutenu par Pays de Montbéliard Agglomération, vient d’être décerné à Stéphane Robinne, du restau-rant « Au fil des saisons » à Étupes et Yves-Laurent Hervé, de « La Cigale » à Mandeure.Le premier dirige son établissement depuis quinze ans. Originaire de Normandie, Sté-phane Robinne a découvert la Franche-Comté grâce à son épouse Fabienne, une autochtone. Très vite, il a intégré les pro-duits de la région à sa cuisine. Qui connaît son croquant de comté aux écrevisses servi en entrée avec une salade maraîchère ? Et ses sauces au Savagnin, ce cépage du Jura dont le goût oxydé est inimitable ? À 45 ans, le chef est aussi maître-restaura-teur1 depuis deux ans. Si vous entrez « Au fil des saisons », le nom de son établisse-

ment au centre d’Etupes, vous goûterez aux saveurs du moment : « Là, par exemple, comme c’est l’hiver, je privilégie la pomme, la poire, la betterave ou encore la noix de Saint-Jacques. Nous ne cuisinons que des produits frais. Nous nous positionnons sur la qualité, ce que récompense le label. Grâce à lui, certains professionnels sortent du lot ».

Tables d’affaires d’un côté, couteau suisse de la restauration de l’autreJuste à côté de sa salle de restaurant, qui peut accueillir jusqu’à quarante couverts, Stéphane Robinne a fait aménager deux salles de réunion ou séminaire : « Des groupes peuvent ainsi venir en réunion le matin, par exemple, et déjeuner par la suite. Cela contribue à développer le tourisme d’affaires ».Yves-Laurent Hervé partage trois points communs avec son homologue : il est maître-restaurateur, d’origine normande – même s’il revendique aussi des racines bre-tonnes – et accomode volontiers les produits

de Franche-Comté. Pâtissier-chocolatier-glacier-confiseur de formation, il a ensuite étendu son savoir-faire à la cuisine et aime se présenter comme un « couteau-suisse de la restauration ». Il dirige sa « Cigale » depuis son arrivée en 2002. Auparavant, il avait taillé sa réputation dans plusieurs contrées françaises, des Bouches-du-Rhône à la Manche en passant par le Var. Le nom du restaurant évoque d’ailleurs la Provence. Et dans ses préparations, il ajoute aux spé-cialités locales, un trait de mistral, un accent de garrigue, à l’image de cette mousse de truite fario2 à la saucisse de Montbéliard que vous ne trouverez nulle part ailleurs. ❚

1 Titre qui reconnaît les compétences

des restaurateurs et valorise leur

professionnalisme en prenant en compte

des critères tels que l’utilisation de produits

frais locaux et la qualité de l’accueil

Ou truite de rivière.

Au fil des saisons : 3, rue de la Libération à Étupes

03 81 94 17 12, www.aufildessaisons.euLa Cigale : 17 bis, rue de Beaulieu à Mandeure.03 81 35 66 74, www.restaurantlacigale.frwww.maitresrestaurateurs.com

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Ils sont désormais six restaurateurs à être labellisés « qualité tourisme » dans le Pays de Montbéliard. Parmi eux figurent Stéphane Robinne à Étupes et Yves-Laurent Hervé à Mandeure.

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L’autisme en images. C’est le voyage photogra-phique que nous propose le jeune Hérimoncourtois Simon Daval. Au-delà de la maladie, qui prend di-verses formes puisque l’on parle d’ailleurs de troubles du spectre autistique, il raconte des tranches de vie, des moments volés, explore le quotidien des malades, de leur famille et des personnels qui les encadrent.Il a suivi pendant 6 mois les patients des sites spéciali-sés d’Hérimoncourt et de Grand-Charmont. Un travail de longue haleine nécessaire à son intégration. « Le suivi sur le long terme permet de donner plus de sens à ma démarche. J’ai souhaité créer un rapport privilé-gié avec chacun d’entre eux pour les mettre en valeur et traduire le plus fidèlement possible leurs attitudes et leurs personnalités, sans lisser la réalité », explique le photographe.Oscillant entre le noir et blanc et la couleur, les 20 ta-bleaux qu’il propose offrent un reportage qui se situe

entre photojournalisme et performance artistique. « Regard sur l’autisme », titre de l’exposition, en dit long sur son travail. Il évoque d’abord son propre regard. Les leurs, aussi. Souvent fuyants et perdus. Il évoque aussi une fenêtre ouverte sur leur univers, pour mieux les comprendre. Le regard de tous, enfin, sur cette maladie…L’exposition est à découvrir du 26 février au 26 mars 2013 dans le hall de Pays de Montbéliard Agglomé-ration et, fin 2013, à l’espace Ghandi d’Audincourt. Elle est surtout à vivre : pour sourire avec Olivier, qui prend conscience de sa propre image, s’émouvoir avec Dimitri, grand fan de Johnny, à la vue du sosie de son idole à la Fête de la musique, ressentir la souf-france avec Fabrice, Paul, Ludivine… ❚

[email protected]

l’œil de SimonEn immersion dans le quotidien de l’association Sésame Autisme Franche-Comté, le photographe Simon Daval pose son regard et invite le nôtre, au travers d’une exposition, sur ces hommes et ces femmes touchés par l’autisme.

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MA scène nationale et le collège Jouffroy d’Abbans de Sochaux œuvrent à l’unisson depuis 2008 pour faire découvrir aux jeunes le spectacle vivant et ses processus de création.

Alors on danse !

Après le succès de leur dernier spectacle, Le Souffle du criquet, dont la qualité avait été largement saluée par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti en septembre dernier lors d’une représentation exceptionnelle, les collé-giens de Sochaux et l’équipe de MA scène natio-nale remettent le couvert avec Collège dansant. À l’image du précédent projet qui a contribué à la naissance d’une véritable dynamique autour de la danse, ce nouveau challenge promet une belle effervescence chez ces danseurs en herbe, qui vivront aussi une belle aventure.Le lancement du projet en était d’ailleurs une. En octobre 2012, Sylvain Groud, artiste associé à MA scène nationale, et Aurélie Genoud, chorégraphe et membre de la troupe de ce dernier, ont ainsi donné un rendez-vous, surprise, aux collégiens à la MALS. Ils y ont assisté à une représentation du spectacle Elles de la compagnie Sylvain Groud.

Break danséUne manière originale d’éveiller la curiosité de ces jeunes et de les amener à participer au projet qui sera ponctué d’autres rendez-vous originaux : deux flashmobs, rassemblements d’un groupe de personnes dans un lieu public

où elles effectuent des actions convenues à l’avance avant de se disperser rapidement, et de savoureux impromptus dansés à l’extérieur du collège, jusqu’au spectacle final programmé hors les murs en juin 2013. Mais l’heure est aux répétitions.12 h 30. Alors que la plupart de leurs camarades dégustent leur repas, une poignée d’entre eux se délestent de leurs chaussures. Lena, Océane, Jennifer, Thomas et leurs camarades, et parfois même les professeurs ou membres de l’équipe d’encadrement, tous volontaires et séduits par cette initiative, se retrouvent dans la salle poly-valente du collège. Celle-ci est transformée pour l’occasion en lieu d’échange et de partage.

Aurélie Genoud orchestre la séance et veille à ce que chacun soit à l’écoute des autres. Pour expli-quer les mouvements à reproduire, elle regorge d’inventivité, use et abuse de métaphores. Un langage très imagé afin de rendre l’exercice plus ludique : « là, on fait comme une explosion », « nous sommes des petites bulles de champagne, et on se fait souffler par la rafale »… Changer leur vision de la danse et leur montrer que les intervenants sont des artistes à part entière, tels sont les véritables enjeux de ce travail collectif mené par l’équipe pédagogique du collège et les artistes. Avec un autre enjeu potentiel, celui, pourquoi pas, de susciter des vocations… ❚

Répétition au collège : les élèves « se font souffler par la rafale »…

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Le thème de ces deux expositions photo, la nature, fait résonnance avec le territoire, riche d’une biodi-versité que l’Agglomération a su préserver ou enri-chir (lire l’encadré). Le premier rendez-vous nature « sur pellicule » est fixé dès le 16 février à Arbouans, puis deux semaines plus tard, à Vieux-Charmont, les 2 et 3 mars pour un salon de plus grande envergure, Photo’Nat, organisé par l’Union régionale d’Art pho-tographique de Franche-Comté1. Sur ce salon, seront valorisés nombre de clichés pris par des photographes du cru (80 clichés sur 180 exposés), représentant, entre autres, le Photo Vidéo Club de Vieux-Charmont, Étupes Photo et le Photo Club de Voujeaucourt

que le meilleur gagne…Le salon d’Arbouans, organisé par le comité des fêtes de la commune, réunira aussi une vingtaine de pho-tographes aux profils très divers. Même si l’objectif est d’en mettre plein la vue aux spectateurs, ceux-ci auront aussi la possibilité d’être acteurs. En devenant photographe d’un jour à l’occasion du salon Photo’Nat,

rendez-vous

Si vous aimez la vache montbéliarde, les bœufs musqués de Norvège ou autres lynx, vous pourrez les retrouver lors de deux rendez-vous photo. Vieux-Charmont organisera la première édition de Photo’Nat, Arbouans son deuxième salon de la photo. Le temps d’un week-end, ces deux communes mettront en avant la photographie en conviant amateurs, clubs et photographes renommés.

Nature

Arrêts sur images

Vous aimez les vaches, renards, biches et autres merveilles de la nature ? Le Pays de Montbéliard vous propose deux arrêts sur images les 16 et 17 février et les 2 et 3 mars.

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en MAtière De bioDiverSité, l’AggloMérAtion S’y ConnAît

Pays de Montbéliard Agglomération a ouvert un service paysage, espace vert, milieu naturel et agriculture pour sensibiliser le public à l’environnement. Il protège et gère les espaces naturels et de les aménager parfois pour les ouvrir au public. À l’instar du parc des deux canaux, où les travaux d’ouverture au public ont été inaugurés en septembre 2011, la collectivité s’efforce, partout où elle le peut, de préserver ou d’enrichir la biodiversité. Elle met ainsi en œuvre un programme destiné à préserver les corridors écologiques qui permettent aux êtres vivants de se déplacer pour se nourrir ou se reproduire. Dans la même lignée, elle crée des frayères où se reproduisent poissons, batraciens, mollusques et crustacés… Mais pour répondre au mieux à ces missions, il fallait d’abord bien connaître la biodiversité. C’est le cœur d’activité de l’observatoire des milieux naturels. Il collecte et analyse des données environnementales, et les valorise, sous forme de cartographies par exemple, afin d’en faire également des outils d’aide à la décision. ❚

Des invités d’honneur primésLes deux sont des habitués du Festival international de la photo animalière de Montier-en-Der. Dominique Delfino (lire ci-contre), grand nom de la photographie et primé de nombreuse fois lors du festival, est l’invité d’honneur à Arbouans alors que Pascal Pradier parrainera Photo’Nat.

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soit en réalisant des tirages photo, soit leur propre reportage avec l’invité d’honneur (lire l’encadré) sur la base de loisirs du Pays de Montbéliard. À Arbouans, on pourra se transformer en éminent membre de jury pour délivrer le prix du public. Photo’Nat organise aussi son concours photo et un concours d’images projetées par vidéo. C’est un jury de professionnels qui récom-pensera les cinq premiers de ces deux concours. ❚

1 Affiliée à la Fédération photographique de France.

Salon de la photo d’ArbouansLe 16 février de 14 h à 19 h

& le 17 février de 10 h à 18 h.Entrée gratuiteDavid Duquesnoy - 06 12 58 80 64, [email protected]

Photo’Nat 2013Le 2 mars de 8 h 30 à 18 h & le 3 mars de 8 h à 18 hEntrée gratuiteÉtienne Stiedel - 06 73 71 22 06 [email protected] d’infos dans l’agenda encarté

Dominique Delfino, natif de Montbéliard et habitant de Bro-gnard, est depuis toujours pas-sionné de photos. Son appareil sert aussi ses engagements.

Dès 14 ans, Dominique Delfino rejoint le club photo de Grand-Charmont et passe une partie de son temps libre au magasin photo Pierre Lorius, à Montbéliard. À cette

époque, il rêve d’acquérir l’un des nombreux appareils de la vitrine, bien trop chers pour lui. Mais en 1983, il devient responsable photo du magasin et commence à déve-lopper, en parallèle, son activité de photographe naturaliste environne-mental. Aujourd’hui, il se sert de sa passion pour s’engager. « La photo c’est avant tout un message », explique-t-il. À l’image du cliché « Vache Montbéliarde Massif du Lomont 25 ». Vaches et éoliennes font-elles bon ménage ? De manière générale, il s’engage très fortement en faveur de la protection de l’envi-ronnement. Dominique est d’ailleurs responsable d’une association qui intervient sur l’espace naturel sen-

sible des deux canaux de la vallée de l’Allan, géré par l’Agglomération. De ses reportages à l’étranger, à l’image de celui qu’il a réalisé au Kenya, il rapporte d’autres mes-sages – qu’il est aussi important de préserver la faune et flore régio-nales que celles des pays sud-améri-cains et africains – et une ouverture d’esprit. « Même si nous sommes en crise, voir le confort dont on profite et le gaspillage que l’on fait, alors qu’au Kenya les enfants cassent des pierres ou empilent des stocks de briques, ça me touche beaucoup. » Si vous appréciez ses clichés, vous aimerez également son ouvrage À l’image du Doubs, paru en no-vembre 2011. ❚


La manifestation est pilotée par Gilbert Cue-nin et Jean-Pierre Prevot. Et pour ce dernier, elle n’a « d’autre but que de donner envie aux gens de s’intéresser aux sports mécaniques, chacun pouvant y trouver son compte ». En effet, si les motos et voitures de course tiendront le haut du pavé, gageons qu’elles ne feront pas ombrage à d’autres disciplines terrestres moins médiatisées, telles que le trial, super motard, karting, vélo trial, et autre fol’ car. Sans oublier les moteurs adaptés à l’eau avec le jet-ski, présenté par Jet Passion Pays de Montbéliard, présidé par Jean-Pierre Prevot, le seul club de jet-ski de la région. Ses quarante adhérents seront représentés à la Roselière aux côtés d’une trentaine d’autres stands.

Stands tenus par des associations telles qu’Ascap karting, Terre comtoise, Vélo trial, Codevert et Team Salvador Racing 90, et des professionnels dont Ducati, Motos 90, Team Cuenin (présidée par Gilbert Cuenin), Usine Moto, Trail 70 et même Bruno Meignein, qui a vendu l’an passé une Lamborghini !

Découvrir la moto immortalisée par Marlon BrandoPassionnés et curieux pourront admirer dans les allées les derniers modèles en passe d’être com-mercialisés, mais également regarder dans le ré-troviseur d’une moto M1 de 1913 ou d’une Triumph Thunderbird, popularisée par Marlon Brando dans L’Équipée sauvage. La nouveauté cette année ré-side dans le nombre d’occasions à saisir : les organi-

sateurs espèrent faire doubler le nombre de motos exposées (60 l’an passé), autant d’occasions à ne pas manquer offertes aux quelque 1 800 visiteurs attendus. Ces derniers pourront peut-être même le faire sous le regard avisé de Vincent Philippe,le septuple champion du monde d’endurance et trois fois vainqueur du Bol d’Or. ❚

10e édition du salon des sports mécaniques

Samedi 16 février de 14 h à 19 h dimanche 17 février de 10 h à 18 hMontbéliard – La RoselièreTarif : 2 €Renseignements et inscriptions : 03 81 35 54 41Dépôt des motos le samedi de 8 h à 12 h

Les 16 et 17 février, les amoureux de moteurs ont rendez-vous à la Roselière. Le dixième salon des sports mécaniques, seul rassemblement de ce type en

Franche-Comté, a su garder son objectif originel : promouvoir

l’ensemble des disciplines mécaniques en permettant aux

visiteurs de se laisser conduire par les associations et professionnels

de chaque spécialité.

Un salon à réaction

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C’est la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous : le 83e salon international de l’automobile qui se déroulera à Genève du 7 au 13 mars prochain. Les 30 élèves de l’école ESPERA Sbarro doivent y présen-ter un prototype de voiture hybride, sur lequel ils travaillent depuis septembre. Pays de Montbéliard Agglomération alloue une subvention de 45 000 euros pour ce projet spécifique (outre les 22 500 euros attribués pour le fonctionnement de l’établissement).Après la prouesse « verte » de l’an passé, avec la conception d’un véhicule tout élec-trique (Intencity), les élèves réalisent cette année une triple performance : leur créa-tion concilie design haut de gamme, effica-

Du salon de genève au Rallye des énergies nouvelles de Monte-Carlo, le nouveau prototype d’automobile fabriqué par les élèves de l’école Sbarro va voir du paysage. Et leur offrir deux vitrines prestigieuses pour valoriser leur savoir-faire.

L’école ESPERA Sbarro passe le régime supérieur

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cité et respect de l’environnement. Pour les connaisseurs, le modèle réalisé ressemble à un mélange de Maserati et de Ferrari. Du style allié à de la puissance puisque ce véhi-cule deux places aura sous sa carrosserie quelque 400 chevaux pour avancer.

Une première présence à Monte-CarloLe bolide n’en sera pas moins respectueux de l’environnement. Deux caractéristiques rendues possibles grâce à un système hybride qui combine moteur thermique, alimenté par de l’essence, et batteries élec-triques. Ce qui permet, en outre, d’afficher un autre savoir-faire de l’école. La voiture a été développée en lien avec deux dépar-tements de l’Université de technologie Bel-fort-Montbéliard (UTBM) : Génie mécanique et conception et Énergie et environnement.Après la Suisse, les élèves se rendront, dès le 20 mars, à Monte-Carlo pour participer à la 14e édition du Rallye des énergies nouvelles, qui s’y déroulera jusqu’au 24. Une première pour l’école, et qui compte, car Monte-Carlo est un haut lieu de la compétition automo-bile. Après le concept-car « Eight » présenté au Mondial de l’automobile à Paris, durant l’automne 2012, les élèves de cette école n’ont pas fini de faire parler d’eux ! ❚


La « bien Nommay »

C’est la mémoire de la commune. Jean-Pierre Caburet a été le garde champêtre de Nommay de 1964 à 1996. Une trentaine d’années au service de la commune « à s’occuper de tout, des réparations sur les toi-tures des bâtiments communaux par exemple, des opérations de déneigement, de salage. J’étais en quelque sorte l’homme à tout faire et on me surnommait “le campêtre”, une contraction entre mon nom et mon métier ! » Celui-ci est incollable sur l’histoire de la commune, et sur celle des fontaines et des puits qui marquent le patrimoine de la ville : « L’eau des fontaines a été installée en 1848 », raconte-t-il. La présence des fontaines ne constitue pas la seule particularité de Nommay. C’était aussi l’une des communes situées sur la frontière entre le comté de Montbéliard et la France, comme en atteste la présence d’une borne. ❚

Nommay, déjà connu pour le cyclo-cross international, a aménagé tout récemment une aire de fitness avec l’aide

de l’Agence de développement et de l’urbanisme.


Ancienne commune frontière

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En évoquant cette commune du nord de

l’agglomération, un mot vient à la bouche : cyclo-

cross. Mais Nommay, entrée dès 1959 dans le District

qui deviendra Pays de Montbéliard Agglomération,

mérite le détour pour bien d’autres raisons.

Fontaines et puits ont laissé leur empreinte à Nommay, petite commune sise à la frontière du territoire de

Belfort.

Le saviez-vous ?

Les habitants de Nommay s’appellent les Foyens.Même si tout le monde n’est pas d’accord sur l’origine de l’appellation, celle-ci viendrait de « Foyard » qui signifie forêt, très présente sur le territoire de la commune.

Il se trouve sur l’emplacement de l’ancienne fonderie d’aluminium Labarbe. L’espace fitness du parc de la Savoureuse compte parmi les derniers aménagements effectués sur le territoire de la commune de Nommay. Une dizaine d’installations permettront à chacun de se mainte-nir en bonne forme physique en ef-fectuant quelques exercices. Il s’agit de l’un des rares espaces dédiés au fitness de plein air de l’Aire urbaine.La présence d’un tel équipement, inauguré au printemps 2012, va de soi ici, où la pratique sportive est omniprésente, avec le cyclo-cross comme étendard. Mais la vie asso-ciative dans son ensemble y est dynamique, puisque l’on dénombre 14 associations pour 1 694 habi-tants. « Les petits Chaussons », association de danse (classique, modern jazz, orientale…), comptent par exemple 300 adhérents.

S’appuyer sur les compétences de l’AgglomérationLe maire, Guy Chatelain, ne se sou-cie pas seulement de la santé de ses concitoyens. La sécurité routière constitue un enjeu crucial pour Nommay, l’une des portes d’entrée du département pour le trafic. Car si la construction de l’autoroute a délesté les rues du village d’une forte présence automobile, la circu-lation reste importante. Une étude a ainsi été effectuée à la demande du Conseil municipal, par le cabi-net montbéliardais Bureau du Pay-sage, en vue de sécuriser l’entrée du village du côté de Châtenois-les-Forges, sur la RD 437. L’étude prévoit, en vue de faire baisser la vitesse sur cet axe qui dessert de nombreux lotissements, de réduire la largeur de la chaussée dédiée à la circulation automobile et de réali-ser un aménagement paysager avec des végétaux et des arbres.Pour Guy Chatelain, l’adhésion à

Pays de Montbéliard Agglomération présente des avantages indéniables : « Il serait difficile aujourd’hui de ne pas en être membre », estime-t-il. « Il y a des compétences qui, pour une commune comme la nôtre, donc de petite taille, seraient lourdes à assumer, notamment financière-ment : en matière d’aménagement, d’urbanisme ou encore pour assurer la collecte des ordures ménagères. Dans ces domaines, on sait où s’adresser et on bénéficie d’un véri-table appui logistique, voire d’une expertise : nous avons pu ainsi nous adresser à l’Agence de développe-ment et de l’urbanisme1 pour l’étude concernant l’entrée du village et la réalisation de l’aire de fitness. » ❚

1 Association dont Pays de Montbéliard Ag-glomération est membre aux côtés d’autres acteurs locaux, créée en 1990 à l’initiative des collectivités locales pour les aider à éla-borer et conduire leur projet de territoire.

www.nommay.fr

26 / PUISSANCE 29 - N°92 SEPTEMBRE 2012


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lingDanse urbaine :

épousez le Mouvement ! C’est une danse aux figures spectaculaires que l’association « Mouvement » s’attache à promouvoir : le hip-hop. En plus de donner des cours, l’association œuvre à sensibiliser et enrichit la culture du territoire sur cette discipline en organisant notamment des résidences d’artistes.

L’association « Mouvement » promeut sur le territoire la danse hip-hop, issue du mouvement culturel du même nom, apparu à New York dans les années 1970.

Lorsqu’il évoque l’histoire du hip-hop, commencée aux États-Unis, Habib Doukkar parle très vite et avec une passion évidente. C’est l’un des membres de l’association « Mouvement », basée à Montbé-liard. Dire qu’il aime évoquer sa discipline est un doux euphémisme. « Mouvement » existe depuis 1999, grâce à la volonté d’un groupe de jeunes qui participaient à l’activité danse hip-hop à la MJC de la Petite-Hollande. L’aventure a vite pris de l’ampleur. Les jeunes ont même créé un show dans le cadre du festival « Rencontre des cultures urbaines » à la Villette, à Paris. C’étaient les débuts du hip-hop, en tant qu’art à part entière, dans le Pays de Montbéliard.Aujourd’hui, certains danseurs qui ont été formés au sein de l’asso-ciation mènent désormais une car-rière nationale et vivent de leur art, à l’image de Kawtar Kel, une jeune femme qui a fondé sa compagnie à Paris, « Chorésophes ».Mais la Cité des Princes s’affiche, elle aussi, au fil des ans comme un lieu de présence de la culture hip-hop en France. S’y sont ainsi dérou-lées deux « battles », qui permettent aux danseurs de s’affronter indivi-duellement, en duo ou en groupes. La dernière s’est déroulée il y a deux ans au gymnase de la Lizaine, à

Montbéliard. 400 spectateurs sont venus y admirer les prouesses d’une centaine de danseurs profession-nels. Et même s’il y a compétition, à la fin, cela se termine toujours de la même manière : « Des accolades ! », se réjouit Habib Doukkar.

L’association organise des résidences d’artistesSelon lui, l’apport de la pratique du hip-hop est réel et précieux pour un bassin de vie tel que le Pays de Montbéliard : « Elle contribue à enlever la notion de territoires entre différents quartiers de l’agglomération, entre lesquels une forme de rivalité peut exister. La danse induit le respect. »« Mouvement » participe également à des événements phares, à l’image du festival « Urban Session » : « en

2012, on a fait venir le groupe “Vagabond Crew”, dont les danseurs sont champions du monde et d’Europe. Ce sont eux, d’ailleurs, qui ont remporté la battle du gymnase de la Lizaine », précise Habib Doukkar. Le groupe a présenté sa création, Alien, au théâtre de Montbéliard et animé des master-class, cours ouverts à tous publics. En marge de cette participation, les danseurs de « Vagabond Crew » ont séjourné à Montbéliard pour préparer deux compétitions, dont le championnat du monde Battle Red Bull BC One 2012, qui s’est déroulé à Rio. L’un des danseurs de la compagnie a d’ailleurs remporté cette compétition. ❚

Association « Mouvement »Habib Doukkar, 06 61 42 48 94

Former de nouveaux danseursHabib Doukkar rêve de faire revenir « Vagabond Crew » dans le Pays de Montbéliard. Objectif : perpétuer cet art en formant de nouveaux danseurs, quand les intervenants spécialisés dans le hip-hop se font rares, en dehors de quelques-uns, dont Nacer Radi et Saïd Mana, les deux danseurs de l’association « Mouvement ». « L’objectif est que le groupe forme une vingtaine de danseurs et qu’ils soient susceptibles de transmettre leur savoir-faire et les valeurs du hip-hop », explique Habib Doukkar. Ce sera l’Accent. Pour surligner, mettre en valeur, révéler…


« Dès qu’il a su marcher, il a tapé dans le ballon ! » Qui mieux que sa sœur Michèle peut parler de Jacques Santini, joueur profession-nel de plusieurs équipes de Division 1 (Ligue 1 de l’époque) avant de devenir sélectionneur de l’équipe de France de football ? Sa carrière sportive, davantage encore que celle de son père, a garanti l’animation dans le café qui porte leur nom, « Chez Santini », chaque soir de match. L’estaminet, situé au centre-ville, en face de la mairie, appartient aux Santini depuis trois générations. Michèle en assure la gestion depuis 1990.C’est un véritable antre du football, dans le-quel Jacques a grandi. Et de grands noms du football français y sont passés. Michèle garde encore un souvenir très fort des deux jubilés, ceux de son père et de son frère organisés pour saluer leurs carrières respectives. Au milieu des albums de photos, elle retrouve un petit livret à la couverture couleur bronze sur laquelle on peut lire « Jubilé Jean Santini, dimanche 27 avril ». C’était en 1980. On le

feuillette et voilà que surgissent multitude de signatures de sportifs illustres : Dominique Rocheteau, Michel Platini, Bernard Lacombe et Jean- Michel Larqué, entre autres. Tous ont joué à l’AS Saint-Étienne en même temps que Jacques Santini. Et n’auraient raté le jubilé de Jean pour rien au monde.

Jusqu’à 80 personnes pour déjeuner chaque dimancheAvec les Santini, la Feschotte affiche l’un des plus beaux palmarès du football régional : plusieurs titres de champions en Division honneur et des coupes de Franche-Comté.

Jean l’a remportée à de nombreuses re-prises entre 1958 et 1966, Jacques en 1969. Et la même année, juste avant de rejoindre Saint-Étienne, Jacques a aussi remporté le concours du meilleur jeune footballeur orga-nisé par la ligue de Franche-Comté.Le club a aussi effectué plusieurs saisons en championnat de France amateur, qui corres-pond à la 4e division, juste après le National, dans les années 1950 et 1960. « Les épouses de joueurs participaient elles aussi aux dépla-cements en bus lorsque l’équipe de Fesches-le-Châtel évoluait en CFA : ça faisait de sacrés déplacements, vers Moulins, Le Puy-en-Velay ou encore Grenoble ! », se souvient Michèle. Et quand il n’y avait pas de match le dernier jour de la semaine, le programme était gas-tronomique : « Pendant toutes ces grandes années, on se retrouvait tous les dimanches pour déjeuner, avec l’équipe, les dirigeants du club, les compagnes et les nombreux béné-voles : on pouvait être jusqu’à 80 personnes à manger dans le café. »Pour s’imprégner un peu de ce lieu qui a vibré devant les prouesses de Jacques et de Jean, il suffit de suivre la patronne jusqu’à l’étagère sur laquelle trônent de nombreux trophées remportés par le club. Juste en dessous, on peut y voir exposé le diplôme attestant que Jean avait reçu la médaille d’argent du ministère de la Jeunesse et des Sports. Une reconnaissance pour un vie entière dédiée à l’excellence du football local. ❚


« La plus belle équipe de Fesches ! »

Les coupures de presse sont nombreuses. Réunies sur des cahiers qui rendent compte de chaque saison. Durant la saison 1991-1992, à Sochaux, Fesches-le- Châtel affronte Bastia, en 32e de finale de la Coupe de France, le 25 février 1992. « 5 000 personnes avaient assisté au match. C’était la plus belle équipe de Fesches à cette époque-là ! », s’émeut Michèle. Malgré la défaite 1 à 0, cette rencontre reste un grand souvenir, face aux Corses alors 4es en Ligue 2. « La Feschotte » n’a encaissé le but qu’à la 88e minute du match, peu de temps avant le coup de sifflet final. ❚

À Fesches-le-Châtel coule un ruisseau : la Feschotte. C’est

aussi le surnom du club de football de la commune, auquel

la famille Santini est directement liée. Elle tient depuis plusieurs

générations un café qui accueille le siège du club. Jacques Santini

et son père Jean s’y sont illustrés avec brio, le premier ayant mené

une carrière jusque dans l’élite du foot français.

Au café Santini, plus on est foot, plus on rit

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Puissance 29 N92 février 2013

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