Projet de Service

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SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE - FALEP AJACCIO 2 2 2 0 0 0 1 1 1 1 1 1 - - - 2 2 2 0 0 0 1 1 1 4 4 4 Document finalisé – janvier 2011 Mise en œuvre – janvier 2011

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Rapport Projet Finalisé

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SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE - FALEP AJACCIO

222 000 111 111 --- 222 000 111 444

Document finalisé – janvier 2011 Mise en œuvre – janvier 2011

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SOMMAIRE I. LA FINALITE ET LES OBJECTIFS GENERAUX DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE DE LA FALEP 3 II. LE CADRE LEGISLATIF ET ADMINISTRATIF DU PROJET DE SERVICE 6 1. Au niveau national 6 2. Au niveau départemental et local 9 III. LES TERRITOIRES D’INTERVENTION 11 1. Trois territoires 12 2. Données démographiques et économiques 13 IV. PROBLEMATIQUES ET RESSOURCES DES TERRITOIRES 14 1. Problématiques rencontrées 14

2. Ressources 16 V. PRINCIPES ET METHODES D’INTERVENTION 19

Les principes fondamentaux 19 Les principes de fonctionnement 20 Les méthodes d’intervention 21 VI. UNE ORGANISATION AU SERVICE DU PROJET DE SERVICE 24 A. Trois équipes éducatives de territoire 24 B. Différents dispositifs transversaux 29 C. Modalités organisationnelles 37 VII. L’EVALUATION 38

1. Evaluation des objectifs du Service ___________________________39 A) Eviter toutes formes de ruptures _____________________________ 39 B) Favoriser l’insertion professionnelle __________________________ 42 C) Favoriser l’épanouissement de la personne ____________________ 43 D) Evaluer l’organisation du Service ____________________________ 44 E) Evaluer le partenariat _____________________________________ 45

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I. LA FINALITE ET LES OBJECTIFS GENERAUX DU

SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE DE LA FALEP

Le Service de Prévention Spécialisée de la FALEP, un maillon de la chaîne éducative et sociale

La Prévention Spécialisée est un maillon de la chaîne éducative et sociale qui

revendique sa spécificité en ayant un positionnement volontairement

« inconfortable » vis-à-vis des prises en charges dites « classiques ».

La réactivité, l’adaptabilité, la souplesse d’intervention, la capacité d’innovation,

rendues possibles par une disponibilité particulière : nous sommes présents, nous

observons, nous agissons et sommes perçus autrement, notre positionnement diffère

de celui d’autres institutions, pas en opposition, pas en rupture, pas en marge, mais

bien comme une alternative non intrusive.

Eduquer en allant vers, permet de valoriser les potentialités et les énergies du public

dans un travail de proximité au quotidien et agir sur les communautés pour trouver

ensemble des réponses.

Apprendre aux jeunes la responsabilité et l’autonomie pour qu’ils retrouvent leur

capacité d’action, pour qu’ils se sentent moins dévalorisés ou victimes, pour qu’ils

deviennent acteurs de leur devenir sans le subir.

Si notre action s’oriente vers les publics les plus en difficulté, nous en acceptons

l’augure, c’est un « mandat » que nous revendiquons par notre capacité à nous

adapter à un terrain de plus en plus difficile, « être entre eux » n’est pas synonyme

d’instabilité mais au contraire cela marque le choix de notre implication.

Nous ne sommes pas immobiles sur une rive, la lisibilité tant souhaitée de la

prévention spécialisée se situe exactement dans cet espace, parce que :

« La vie d’un enfant n’est pas tracée d’avance »

Ph. MERIEUX

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La finalité du service La finalité du Service de Prévention Spécialisée de venir en aide à une population

« fragilisée », d’anticiper, de traiter des situations d’inadaptation sociale en fondant

son intervention sur des valeurs s’articulant autour du respect, de la tolérance, de la

laïcité. Ces valeurs qui fondent ses principes d’action sont complémentaires et

indissociables.

Par respect nous entendons adopter une posture de non jugement, de parité à

l’égard de l’autre et d’attitude citoyenne.

C’est aussi et avant tout le respect de soi-même, de ses convictions et du travail de

ses collègues et partenaires.

L’action du SPS s’inscrit dans une démarche altruiste qui vise à :

− favoriser le processus d’émancipation des personnes qu’il est chargé

d’accompagner et éviter l’assistanat.

− modifier le regard que la société porte sur les jeunes et inversement.

Il s’agit de prendre en compte la globalité de la personne afin de repérer et de

développer ses potentialités et ses ressources.

Inscrit dans une démarche laïque, le respect des différences d’appartenance et de

croyance est fondamental. La notion de tolérance apparaît donc comme une

évidence afin d’atteindre la finalité de nos missions.

L’humilité se doit de rester au cœur de l’intervention du service, car cette valeur est

le gage d’une meilleure prise en compte des limites humaines et éducatives

inhérentes à chaque professionnel.

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Les objectifs généraux Dans le cadre de la finalité énoncée et du positionnement global du service, trois

objectifs généraux sous tendent les actions mises en œuvre :

1. Prévenir toute forme de rupture, qu’elle soit sociale, familiale ou scolaire :

- en mettant en place des actions socioéducatives adaptées qui visent à

atteindre l’autonomie de la personne, à l’informer du réseau existant et

éventuellement à l’orienter.

- en permettant à chacun de trouver « sa place » dès lors que l’individu se

retrouve en difficulté et que l’écart se creuse entre lui et les institutions, notre

intervention devient légitime et nécessaire.

Prévenir, c’est adopter une attitude de rencontre, de libre adhésion, d’ouverture, de

patience, afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins.

C’est agir en amont auprès d’un public susceptible de rencontrer des difficultés

sociales, familiales ou scolaires.

2. Favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans le cadre d’une approche

globale de la personne. Ceci en accompagnant l’individu vers les dispositifs de droit

commun afin de développer suffisamment ses potentialités et lui permettre d’intégrer

le monde socioprofessionnel. Ce travail s’envisage dans un partenariat étroit avec

les différents acteurs de l’insertion professionnelle, mais également aux travers

d’actions spécifiques de type « chantiers éducatifs », ateliers de

préprofessionnalisation.

3. Viser l’épanouissement de la personne dans sa singularité en œuvrant pour

l’accès de chacun à un bien être, gage de l’intégration sociale :

- en ne limitant pas notre action sur l’individu ou le groupe, mais en agissant

également sur le milieu, l’environnement social, familial.

- en développant des activités (notamment culturelles et sportives) qui

permettent de travailler autour de la socialisation.

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II. LE CADRE LEGISLATIF ET ADMINISTRATIF DU PROJET DE SERVICE

1. Au niveau national Une mission de Prévention spécialisée est confiée à l’association FALEP par le

Conseil Général de la CORSE DU SUD dans le cadre de sa compétence d’Aide

Sociale à l’Enfance (ASE) au titre de la protection de l’enfance. Elle s’exerce sur des

territoires définis par cette autorité et s’appuie sur divers textes.

L’arrêté interministériel du 04 juillet 1972 et ses circulaires d’application Ces textes marquent la reconnaissance officielle de ce mode d’intervention, de ses principes et de ses méthodes, sous le vocable de «prévention spécialisée»: L’arrêté: institue un Conseil Technique des Clubs et Equipe de Prévention (CTPS), fixe un objet: mener une action éducative tendant à faciliter une meilleure

insertion sociale des jeunes, par des moyens spécifiques supposant notamment leur libre adhésion,

instaure la professionnalisation en reconnaissant la nécessité de disposer d’une équipe de travailleurs sociaux expérimentés à coté de bénévoles compétents,

définit l’agrément, le cadre conventionnel et les modalités de financement, institue un contrôle de l’autorité administrative. La prévention spécialisée s’inscrit dans un contexte général «en collaboration avec les services sociaux, les groupements et établissements socio-éducatifs et culturels». Elle intègre plus précisément «son activité dans les actions de prévention du service départemental appelé ASE et en fait le collaborateur des autres services sociaux, des groupements et des établissements de Prévention». Différentes circulaires ont précisé ensuite le caractère spécialisé de cette prévention, le cadre et les modes d’intervention.

Les lois de décentralisation Le 1er janvier 1984 entre en vigueur la loi de décentralisation du 22 juillet 1983 mettant en place les transferts de compétences dans le domaine sanitaire et social entre l’Etat et les Collectivités territoriales. La prévention spécialisée s’inscrit dans les compétences transférées aux départements.

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La loi du 6 janvier 1986 adapte la législation sanitaire au transfert de compétences en matière d’aide sociale. La prévention spécialisée est rattachée au dispositif administratif départemental de l’ASE.

Le Code de l’Action Sociale et des Familles

Le Code de l'Action Sociale et des Familles (CASF) constitue, en France, un ensemble de dispositions législatives et réglementaires concernant l'action sociale et la famille.

La partie législative de ce code est parue au Journal Officiel du 23 décembre 2000, elle remplace l'ancien Code de la famille et de l'action sociale, dont la première édition datait de 1938. Ce code "de la famille" réglementait tout ce qui touche à la famille, dont les aides sociales aux personnes.

Le nouveau code, reprend l'essentiel des textes du précédent code, mais les présente, dans un ordre différent. L’une des particularités de ce code est que la famille est traitée dans le livre II "Formes d'aide" au même titre que l'enfance, les personnes âgées, les personnes handicapées, la pauvreté et les exclusions.

En référence aux lois de décentralisation citées ci-dessus, le CASF confirme les tâches et les missions de la prévention spécialisée dans les articles L.121-2 et L.221-1: Art L.121-2: «dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS) et dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale le Département participe aux actions visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles, qui peuvent prendre une ou plusieurs des formes suivantes: … 2° Actions dites de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu ; … Pour la mise en œuvre des actions mentionnées au 2° ci-dessus, le Président du Conseil Général habilite des organismes publics ou privés dans les conditions prévues aux articles L. 313-8, L. 313-8-1 et L313-9.». Art L. 221-1: le service de l’ASE est un service non personnalisé du département chargé des missions suivantes: … 2° Organiser, dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale, des actions visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles, notamment celles visées au 2° de l’article L. 121-2 …

L’ordonnance n° 2005-1477 du 1er décembre 2005 et la loi du 02 janvier 2002 L’ordonnance du 1er décembre 2005 a inscrit la Prévention spécialisée dans les dispositions de la loi du 02 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. L’article L312-1 du CASF indique: «sont des établissements et services sociaux et

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médico-sociaux,…, dotés ou non d’une personnalité morale propre, énumérés ci-après: 1° les établissements ou services prenant en charge habituellement, y compris au titre de la prévention, des mineurs et des majeurs de moins de vingt et un an relevant des articles L. 221-1,… Ainsi la loi du 02 janvier 2002 s’applique à la prévention spécialisée, excepté quatre modalités d’exercice du droit des usagers (cf. article L. 311-4 à L311-7): Le livret d’accueil Le conseil de la vie sociale Le contrat de séjour Le règlement intérieur. Le législateur ne soumet pas la prévention spécialisée aux dispositions ci-dessus pour préserver ses caractéristiques et ses principes d’intervention. Le projet de service s’inscrit dans l’exercice obligatoire de l’article L.311-8 du CASF.

La loi du 05 mars 2007 rénovant la protection de l’enfance Dernière loi parue en matière de protection de l’enfance, ce texte législatif «fait de la prévention un axe majeur de la protection de l’enfance. Elle vise à prévenir le plus en amont possible les risques de mise en danger de l’enfant en évitant qu’ils ne surviennent ou en limitant leurs effets». Cette loi s’appuie sur de nombreux travaux et rapports provenant de la pratique sociale et éducative sur ce sujet. En outre, tous les rapports préparatoires ont souligné la nécessité de privilégier la prévention. C’est pourquoi, le législateur a mis l’accent sur ce champ d’action en l’inscrivant au fronton des missions de la protection de l’enfance (cf. article 1). Par cette loi, la Prévention spécialisée se voit confirmer son rattachement à la protection de l’enfance. Les guides pratiques réalisés en complément de la loi donnent des points de repère importants pour la mise en œuvre des interventions. Par exemple: La prévention en faveur de l’enfant et de l’adolescent; La cellule départementale de recueil, de traitement et d’évaluation; Intervenir à domicile pour la protection de l’enfance; L’accueil de l’enfant et de l’adolescent protégé; L’observatoire départemental de la protection de l’enfance.

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2. Au niveau départemental et local

DIRECTION GENERALE DES SERVICES

EXTRAIT DE LA CONVENTION RELATIVE AU FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE (CF. DOCUMENT COMPLET EN ANNEXE) Entre : Le Département de la Corse du Sud représenté par le Président du Conseil Général autorisé par délibération de la Commission Permanente en date du Et : La Fédération des Associations Laïques et d’Éducation Populaire (F.A.L.E.P) de Corse du Sud, représentée par son Président, IL EST CONVENU CE QUI SUIT ARTICLE 1 : Dans le cadre des compétences du Conseil Général en matière de protection de I'enfance et en liaison étroite avec les missions incombant au Service Social Départemental et au Service de l'Aide Sociale à l’Enfance, le Service de Prévention Spécialisée de la F.AL.E.P est chargé d'apporter son concours à la prévention et au traitement des problèmes d’inadaptation sociale de la jeunesse et de mener des actions éducatives tendant à permettre une meilleure insertion sociale des jeunes. …/… ARTICLE 4 : Toute mission, arrêtée par le Président du Conseil Général, comprend obligatoirement les éléments suivants : la définition précise de l'objet de I'action mise en place, la durée de I'action et son cadre pédagogique, l'état, en nombre de postes, des personnes du Service de Prévention

Spécialisée affectées à la mise en place de l'action, Ies instruments et modalités d'évaluation et de contrôle, le montage financier propre à I'action.

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Le Service de Prévention Spécialisée s'engage à entretenir un lien permanent avec les services de la DI.S.S. et à leur communiquer, à la demande une information relative aux mesures mises en œuvre au bénéfice des jeunes et de leurs familles. …/… ARTICLE 13 : La présente convention est conclue pour un an et prend effet à compter du 1er Janvier 1997. Elle fera l'objet d’une reconduction tacite, sauf dénonciation par l’un ou l’autre des contractants, après un préavis de six mois, par lettre recommandée avec accusé de réception. …/…

Fait à AJACCIO, le 19 mars 1997

Pour le Département de la Corse du Sud, Pour la F.A.L.E.P, Le Président du Conseil Général, Le Président, José ROSSI Pierre BESSIERE

HLM Pietralba 2 Bt I BP27 20l8l AJACCIOCedex 01

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III. LES TERRITOIRES D’INTERVENTION 1. Trois territoires Dans le cadre de la mise en place de la territorialisation du Service de Prévention Spécialisée,

une nouvelle définition de l’espace d’intervention a été validée par l’équipe. Cette zone

d’intervention a été « divisée » en territoires.

Les territoires ajacciens reprennent géographiquement les anciens quartiers d’agrément, ainsi

le territoire 1 comprend les quartiers de St Jean, des Jardins de l’Empereur, et de Ste Lucie.

Le territoire 2 comprend les quartiers des Cannes, des Salines et du Vazzio. Le territoire 3 comprend la zone urbaine de Porto-Vecchio.

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IV. PROBLEMATIQUES ET RESSOURCES DES TERRITOIRES 1. Problématiques rencontrées

Sur l’ensemble du territoire d’intervention du SPS, nous retrouvons sensiblement les

mêmes problématiques. Cependant, la répartition de ces problématiques n’est pas

uniforme sur les quartiers. Ces différences sont en partie dues à l’environnement

social, géographique et culturel.

De par notre travail, nous avons pu observer que les difficultés rencontrées sont

multiples et liées, rendant les situations plus complexes.

Par exemple, nous constatons que des jeunes qui manquent de repères éducatifs

familiaux peuvent avoir des difficultés à respecter un cadre institutionnel (l’école, la

loi, etc.).

Principales problématiques :

A). PROBLEMATIQUES FAMILIALES

La famille est le premier lieu d’apprentissage des relations à l’autre, des règles, des

frustrations, la connaissance de soi, l’estime de soi, la construction identitaire.

La fragilisation de cette cellule induit des conflits intra-personnels et intrafamiliaux,

qui peuvent se répercuter sur l’environnement extérieur (quartiers, école, etc.).

B). DIFFICULTES SCOLAIRES Les jeunes rencontrés présentent souvent des difficultés scolaires : absentéisme,

irrespect de l’institution, de l’adulte, de ses camarades, difficultés d’apprentissage,

insolence, incivilité ; en lien avec la difficulté à se soumettre à toute forme d’autorité.

Le système scolaire n’est pas forcément adapté à ces comportements, renforçant

ainsi un sentiment d’exclusion.

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C). PROBLEMATIQUE D’INSERTION PROFESSIONNELLE

Ces jeunes ont du mal à se projeter dans l’avenir, à construire un projet

professionnel et à le mener à terme. Leur insertion professionnelle est d’autant plus

difficile du fait de leur faible niveau de qualification, du manque de formation et du

bassin d’emploi réduit.

D). DE L’INCIVILITE A LA DELINQUANCE

Dans notre travail quotidien, nous rencontrons toutes sortes de comportements

déviants, allant de l’acte d’incivilité (dégradations, insultes aux personnes, etc.) à des

comportements délictueux (trafic de stupéfiants, vol, violence aux personnes, etc.).

E). ADDICTIONS ET PROBLEMATIQUES LIEES A LA SANTE

Les publics fragilisés auxquels nous sommes confrontés rencontrent régulièrement

des problèmes d’accès aux soins ou d’informations sur la santé (prévention

contraception, IST, VIH, hygiène, etc.).

La principale problématique de santé est l’addiction aux produits licites et/ou illicites

(tabac, alcool, cannabis, etc.).

Nous remarquons que ces consommations sont multiples et de plus en plus

précoces.

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2. Ressources

A). Les structures socio-éducatives

TERRITOIRE 1 TERRITOIRE 2 TERRITOIRE 3

Association de quartier

de l’Empereur

Maison de quartier de St Jean

FALEP

PAEJ ESJ

Association de quartier

des Cannes

Local Espace Rencontre Salines CG

Association de quartier

du Vazzio

FALEP

Bureaux du SPS

PAEJ

Centre Culturel

Local associatif quartier

PAIO

FALEP

CHRS

B). Les structures scolaires

TERRITOIRE 1 TERRITOIRE 2 TERRITOIRE 3

Collège Laëtitia

Lycée Laëtitia

Ecole primaire de

l’Empereur

Ecole primaire de Saint Jean

Collège des Padules

Collège Arthur Giovoni

Ecole primaire des

Cannes

Ecole primaire des Salines

Collège PV 1

Collège PV 2

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V. PRINCIPES ET METHODES D’INTERVENTION

INTRODUCTION La prévention spécialisée s’exerce à l’égard des individus, des groupes et du milieu

environnant. Elle se situe dans la prévention secondaire (aide aux personnes en

difficulté, en vue de leur maintien en milieu ordinaire) en référence aux catégories de

l’OMS.

L’ensemble des principes d’intervention se décline au regard de la charte des droits

et des libertés de l’usager inscrite dans la loi du 2 janvier 2002 et des textes

régissant le secret professionnel dans le cadre de l’ASE (Art. 375 du code de l’action

sociale et des familles) et de l’arrêté du 4 juillet 1979.

LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

Les axes de travail des professionnels du Service de Prévention Spécialisée ont trois

dénominateurs communs :

L’absence de mandat nominatif : C’est le principe fondamental qui

différencie la prévention spécialisée de l’intervention administrative ou

judiciaire en milieu ouvert.

La libre adhésion : Les jeunes et les adultes sont libres d’adhérer à la

relation proposée par le professionnel ou de la refuser. Cette relation est

librement consentie de part et d’autre. Elle implique les notions de temps et de

confiance, nécessaires à la mise en place de toute action éducative.

Certaines actions spécifiques distinguent les professionnels dans leurs modalités

d’intervention. Certains privilégient le travail à partir de l’expression d’une demande,

d’autres vont systématiquement vers le public.

Certains appliquent le principe de territorialisation (éducateurs de rue,

correspondants de nuits), ce qui n’est pas le cas des intervenants des dispositifs

transversaux (PAEJ, pôle scolaire, etc.).

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Le respect de l’anonymat des jeunes : L’action éducative et sociale de la

prévention spécialisée exige discrétion et confidentialité.

Le respect de l’anonymat des personnes rencontrées est un facteur important de la

relation de confiance entre le jeune, la famille et les professionnels du SPS. Il

suppose la non divulgation d’informations nominatives à un tiers et le respect du

secret professionnel tel que défini dans le cadre de l’ASE et le CASF.

Les informations concernant la personne ne peuvent être transmises qu’à sa

demande ou avec son accord.

LES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT a) Partenariat et travail en réseau Travailler en partenariat et en réseau est un principe essentiel pour les équipes de

Prévention spécialisée de FALEP 2A. Il n’est pas possible pour les éducateurs d’agir

seuls.

Ceci suppose une bonne connaissance des institutions, des systèmes ayant des

effets sur le jeune et son milieu.

Une connaissance réciproque des partenaires de terrain permet de faciliter nos

accompagnements, de faire part de nos diagnostics ; de permettre une

complémentarité bénéfique au jeune.

Il participe à la mise en acte du lien social et renforce le caractère éducatif de nos

interventions.

b) Le travail en équipe pluridisciplinaire

L’organisation du service doit favoriser l’apport de différentes disciplines

d’appartenance de chaque travailleur social.

c) La non-institutionnalisation des activités ou le principe d’une démarche instituante

La prévention spécialisée n’a pas vocation à se substituer au droit commun. Elle

peut être amenée à innover ; à expérimenter et rechercher la création de supports de

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médiation, de ponts entre les jeunes en rupture et la société. Elle doit pouvoir

s’adapter aux évolutions d’un quartier et par là même éviter la fixité et la rigidité d’un

cadre institutionnel établi.

Elle doit s’assurer de possibles relais et lorsque le projet a pour vocation de durer, la

prévention spécialisée peut se retirer tout en conservant la possibilité d’accompagner

les personnes.

LES METHODES D’INTERVENTION Ce ne sont pas ses objectifs généraux (socialisation, promotion, autonomie et

émancipation des personnes et des groupes, renforcement des identités individuelles

et culturelles, insertion sociale et professionnelle la plus large possible) qui

distinguent l’intervention en Prévention spécialisée de l’ensemble des interventions

du secteur social et éducatif, mais plutôt sa démarche et sa méthode d’intervention

basées sur une pratique de terrain, le plus souvent appelée présence sociale dont

fait partie le « travail de rue », un des points de départ des accompagnements

éducatifs et des projets d’action adoptés.

L’intervention du service de Prévention spécialisée de FALEP 2A se décline

techniquement selon les modalités décrites ci-dessous.

Ces modalités sont en interactions permanentes.

1 - Des temps de travail de rue et de présence sociale

C’est un moyen privilégié (ou essentiel) pour « aller » vers les habitants, plus

particulièrement les jeunes et les acteurs du territoire. Il permet aux éducateurs

(trices) d’être visibles et repéré(e)s, d’observer sans insistance et avec discrétion, de

partager, d’échanger dans la convivialité comme dans la confrontation. C’est à partir

de là que se construit essentiellement la relation de confiance.

Modes d’action (exemples) :

- Temps de travail de rue (Equipe de rue, Santé, Nuit)

- Présence informelle dans les espaces publics, dans les structures locales.

- Présence aux événements et aux temps forts des quartiers.

- Accueil informel dans un local.

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- Accueil formel (rendez-vous).

- Médiation de quartier et médiation psychologique.

2 - L’accompagnement éducatif et social individuel L’accompagnement individuel consiste à apporter un soutien et une aide en

s’appuyant sur les compétences et les ressources de la personne. Il constitue l’un

des prolongements possibles de la présence sociale et nait de l’émergence d’une

demande, même si elle n’est pas toujours explicite.

Il s’inscrit dans un temps donné et suppose l’instauration d’une relation de confiance.

L’accompagnement permet de proposer à la personne une combinaison de moyens,

de la soutenir dans ses choix et ses motivations pour construire son parcours vers la

réalisation d’un ou des projets personnels et gagner en estime de soi.

Modes d’action (exemples) :

- Entretien individuel (formel ou informel)

- Accompagnement dans les démarches (faire avec…)

- Partage d’une activité individuelle

- Travail avec les familles : implication des familles « de la rencontre à l’implication »

- Recours aux compétences des partenaires et du réseau de chaque éducateur et

équipe.

- Accueil organisé dans un lieu déterminé au PAEJ

- Dispositifs de lutte contre l’échec scolaire

- Chantiers éducatifs

- PAM

3 - L’action collective avec les groupes de jeunes

L’action avec les groupes est un support à la relation. Elle permet notamment de

travailler sur des dynamiques collectives en prenant en compte la place de chacun.

Elle vise à apporter une base d’expérience de socialisation.

Dans un cadre valorisant, les éducateurs peuvent observer les comportements, le

positionnement de chacun au sein d’un collectif. Cela permet d’affiner la relation

éducative individuelle en s’appuyant sur une activité qui fait tiers.

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Modes d’action (exemples) :

- Séjours (camps et week-ends), sorties…

- Activités en partenariat

- Chantiers éducatifs

- Rencontres intergénérationnelles

- Soutien à des projets de groupes de jeunes

- Réussite éducative

- Correspondant nuit

- Pôle scolaire

- Intervention des psychologues dans le cadre de l’Atelier Relais

4 - L’action avec les habitants dans une visée de participation au développement social et communautaire

Il s’agit de développer la participation, la créativité des habitants, les liens sociaux

ainsi qu’une démarche d’utilité sociale.

L’activation et (ou) le soutien à des initiatives collectives informelles ou associatives

pour aider les habitants à utiliser un canal d’expression, un réseau social, une

possibilité de participer à la vie de la cité en sont les leviers essentiels.

Modes d’action :

- Réunions avec les partenaires pour élaborer des projets collectifs

- Participation à des actions dans le cadre des dispositifs territoriaux

- Soutien à des potentialités collectives.

Page 24: Projet de Service

VI. UNE ORGANISATION AU SERVICE DU PROJET DE SERVICE

A) Trois équipes éducatives de territoire

L’époque où l’éducateur était seul dans son quartier est révolue. Les quartiers

changent, l’espace s’agrandit, évolue, les problématiques augmentent, deviennent

de plus en plus complexes. Etre isolé sur un quartier nuit à l’efficacité de notre

mission.

La territorialisation permet, en plus de renforcer notre travail, de créer ou redonner

du lien entre les éducateurs.

Cette démarche suppose une modification ou une adaptation de nos pratiques

professionnelles. Aussi, dans le cadre de la territorialisation du Service de Prévention

Spécialisée une nouvelle organisation de travail est mise en place.

Trois territoires d’intervention sont définis :

• Le territoire 1 qui comprend les quartiers de St Jean, Ste Lucie et des Jardins

de l’Empereur.

• Le territoire 2 qui comprend les quartiers des Cannes, des Salines et du

Vazzio.

• Le territoire 3 qui est situé à Porto-Vecchio et qui comprend le quartier de

Pifano et le Centre Ville.

Dans ces territoires évoluent des équipes éducatives constituées de quatre

intervenants sociaux (éducateur et correspondant de nuit).

La notion de « référent » quartier, existante dans l’organisation précédente est

caduque et fait place à la notion d’équipe. Notamment vis-à-vis des partenaires.

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La territorialisation s’articule autour de quatre modes d’intervention :

1. Le travail de rue et la présence sociale

2. L’accompagnement éducatif et social individuel

3. Les actions collectives avec les jeunes

4. Contribution au développement social local avec les habitants et les partenaires

1. Le travail de rue et la présence sociale Elle s’effectue soit dans la rue à la rencontre de jeunes à la recherche de contact,

soit dans un local.

Cette présence sociale est assurée en soirée par les équipes éducatives qui

évoluent en binôme interchangeable, selon des zones d’intervention et un

planning défini à l’avance. Ces équipes sont relayées le soir par les

correspondants de nuits.

COMMENT ?

- Etre en lien avec des jeunes en

situation précaire. - Mise en place d’une relation de

confiance. - Posture professionnelle d’écoute.

QUI ?

- Equipe éducative (éducateurs

spécialisés, animateurs, correspondant de nuit).

MOYENS

- Travail en binôme. - Plannings. - Réunions d’équipe. - Travail de rue. - Présence local.

Page 26: Projet de Service

2. L’accompagnement éducatif et social individuel L’accompagnement s’effectue en équipe afin de partager les informations et de

ne pas supporter seul le poids de problématiques lourdes. L’accompagnement en

équipe doit permettre une meilleure prise en charge du jeune dans sa globalité.

COMMENT ?

- Accompagner les jeunes dans

leurs demandes.

QUI ?

- Educateurs de rue. - Psychologues

MOYENS

- Entretiens individuels. - Mutualisation des

compétences. - Mutualisation des suivis. - Réunions avec les partenaires. - Réunions équipe éducative. - Dispositifs transversaux

(Ateliers Relais, Chantiers Educatifs, etc.).

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3. Les actions collectives avec les jeunes Ces actions sont le prolongement de l’accompagnement individuel. Elles doivent

tendre vers la socialisation et l’épanouissement des publics suivis.

COMMENT ?

- Entreprendre des activités. - Soutenir des projets.

QUI ?

- Equipe éducative des territoires

(éducateurs, correspondant de nuit).

- Pôle scolaire, éducateur technique.

MOYENS

- Séjours. - Sorties en commun. - Réalisation de projets. - Actions spécifiques (Atelier

Relais, Réussite éducative, CLAS, Chantiers Educatifs).

- Mutualiser la réalisation des actions.

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4. Contribution au développement social local avec les habitants et les partenaires

COMMENT ?

- Démarche de projet. - Implication des habitants. - Montage de projet.

QUI ?

- Equipe éducative (éducateurs et

correspondants).

MOYENS

- Réunions partenaires. - Equipe de prévention

territorialisée.

Page 29: Projet de Service

B) Différents dispositifs transversaux

a. Les axes de travail

Une équipe de correspondants de nuit qui a un rôle de veille publique, les

correspondants de nuit effectuent des rondes dans les quartiers afin de

prévenir d’éventuels comportements délictueux ou incivilités et font le lien

avec les différents services de jour.

Le point accueil écoute jeune (PAEJ) qui est une structure d’accueil,

d’écoute, d’accompagnement social et psychologique pour les jeunes de 12 à

25 ans et pour les parents. L’équipe est composée d’une secrétaire chargée

d’accueil, d’une éducatrice spécialisée (diplômée d’état à la Médiation

Familiale), d’une psychologue, et d’éducateurs qui y tiennent des

permanences.

Le dispositif des « chantiers éducatifs » permet d’offrir aux jeunes de 14 à

25 ans une première expérience professionnelle rémunérée, au sein d’une

équipe, sur des périodes courtes et renouvelables. Les éducateurs de rue, les

correspondants de nuit sont un relais pour l’éducateur technique, dans

l’accompagnement social des jeunes. Les équipes éducatives des territoires

positionnent des jeunes pour les chantiers et assurent, en relation avec

l’éducateur technique, le suivi social et éducatif des jeunes dans un objectif de

préparation à l’insertion professionnelle.

L’animateur santé a une mission d’éducation et de promotion de la santé.

Dans les quartiers d’agrément du SPS, il travaille en binôme avec chaque

éducateur référent afin de mettre en place des animations santé au plus

proche des problématiques rencontrées. Ces animations se font au sein du de

l’Espace Santé Jeunes.

Le PAM vise à favoriser l’accès et la familiarisation aux nouvelles

technologies de toute une frange de la population des quartiers «sensibles»

Page 30: Projet de Service

qui, pour des raisons sociales ou économiques, en sont encore exclues. De

façon générale, un Espace Public Numérique contribue à :

démocratiser l’accès aux TIC (Technologies de l’Information et

de la Communication) pour ceux qui en sont exclus (lutte contre

la fracture numérique),

impliquer et intégrer les citoyens dans la vie locale, sociale,

économique,

créer une dynamique locale, régionale, territoriale autour des

usages et services.

L’Atelier Relais est un dispositif qui s’adresse à de collégiens orientés par

l’Education Nationale, en raison de difficultés et/ou d’inadaptation scolaires.

Le dispositif Atelier Relais constitue aujourd’hui un des outils privilégiés de

lutte contre le décrochage scolaire des jeunes soumis à l’obligation scolaire. Il

n’est pas une alternative à la sanction mais s’inscrit dans le cursus scolaire de

l’élève en difficulté. L’Atelier Relais reste dans tous les cas une piste de

réflexion pour éviter l’échec. Il a pour vocation de permettre la rescolarisation

et la resocialisation des collégiens qui se sentent inadaptés dans une

scolarité « normale ». On leur propose un autre cadre de travail avec d’autres

partenaires et leur famille et on organise un retour dans le collège ou

éventuellement dans une autre institution plus adaptée (bien que la question

du retour reste le point faible du dispositif). Le dispositif fonctionne par

sessions de quatre semaines. Il est situé géographiquement hors des murs

des collèges afin de créer une rupture avec l'école.

La Réussite Educative est un dispositif mis en place en janvier 2007 par la

Ville d’Ajaccio, dispositif issu de la loi de cohésion sociale de 2005. Il

s’adresse aux enfants de 2 à 16 ans, qui ne bénéficient pas d’un

environnement social, familial et culturel favorable à leur réussite.

Page 31: Projet de Service

Les éducateurs de rue interviennent en renfort du Pôle Scolaire et assurent

une prise en charge éducative des enfants selon les problématiques

rencontrées et une répartition équitable des suivis sur les territoires. Durant

les activités (séjours, camps, etc.) organisées par le Pôle Scolaire, les

éducateurs de rue ne sont pas dans l’obligation d’y participer.

Page 32: Projet de Service

b. Objectifs généraux des dispositifs transversaux

1. Point Accueil Ecoute Jeunes :

Proposer une écoute et un accompagnement social et psychologique aux

jeunes de 12 à 25 ans et aux parents.

COMMENT ?

- Accueil inconditionnel et sans

rendez-vous.

QUI ?

- Accueillante. - Médiatrice familiale. - Psychologue. - Educateurs de rue.

MOYENS

- Entretiens individuel. - Rencontres médiatisées.

Page 33: Projet de Service

2. Chantiers éducatifs :

Favoriser l’insertion sociale et professionnelle.

COMMENT ?

- Activité économique. - Travail avec les partenaires. - Partenariat entreprises.

QUI ?

- Educateur technique. - Educateurs de rue.

MOYENS

- Réunions. - Chantiers. - Travail ponctuel.

Page 34: Projet de Service

3. Point Accueil Multimédia :

Réduire la fracture numérique en accompagnant le public vers l’utilisation

des nouvelles technologies.

COMMENT ?

- Mise en place d’ateliers dans

les locaux de la FALEP. - Mise en place d’ateliers dans

les locaux des partenaires (associations de quartiers, maisons de quartiers).

QUI ?

- Animateur du P@M - Equipe éducative.

MOYENS

- Matériel informatique. - Ateliers. - Journées thématiques

Page 35: Projet de Service

4. Atelier Relais : Remobilisation et resocialisation scolaire.

COMMENT ?

- Travail avec l’Education

Nationale. - Travail avec les familles. - Travail avec le jeune.

QUI ?

- Pôle scolaire. - Psychologues. - Educateurs de rue.

MOYENS

- Réunions Education Nationale. - Activités. - Entretiens individuels et

collectifs. - Actions éducatives et

pédagogiques.

Page 36: Projet de Service

5. Réussite Educative :

Prévenir les situations de difficultés au sein du parcours éducatif.

COMMENT ?

- Connaissance des publics. - Travail avec les familles. - Travail avec l’Education

Nationale.

QUI ?

- Pôle scolaire. - Psychologues. - Educateurs de rue.

MOYENS

- Mutualisation des suivis. - Partage des informations. - Réunions. - Travail en binôme ou à plusieurs. - Séjours. - Activités sportives.

Page 37: Projet de Service

C) Modalités organisationnelles

Cette nouvelle organisation de travail implique une redéfinition de la communication

interne du service. Aussi il sera programmé tout au long de l’année différentes

réunions de travail.

Des réunions de service bimensuelles pour chaque équipe éducative de

territoire, puis une réunion mensuelle commune à tous les territoires. Ces

réunions seront animées par le chef de service éducatif.

En parallèle, il sera proposé des réunions des dispositifs transversaux

animées également par le chef de service éducatif.

Une réunion trimestrielle de l’ensemble du Service de Prévention Spécialisée

sera mise en place, animée par le Directeur Adjoint.

Des échanges réguliers entre le Directeur Adjoint et le chef de service éducatif

seront également formalisés.

Il importe de renforcer notre politique de communication externe. Elle visera à

renforcer les relations avec les réseaux, à faire connaître nos missions et nos

compétences auprès du public et des partenaires. A ce titre, des outils seront créés :

Réalisation de plaquettes.

Création d’un site internet du Service de Prévention Spécialisée avec une

adresse électronique pour chaque salarié.

Relations avec les médias.

« … entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… »

Bernard Werber

Page 38: Projet de Service

VII. L’EVALUATION

Pour une évaluation qualitative en prévention spécialisée, fondée sur l’observation et l’analyse comparative des données de terrain. (source : la prévention spécialisée, enjeux actuels et stratégies d’action – rapport du groupe de travail interinstitutionnel). La question de l’évaluation, si on l’élargit au-delà des aspects techniques et

méthodologiques, peut servir d’analyseur à l’ensemble des acteurs concernés et

mettre en marche un mouvement d’amélioration de la qualité de l’action produite.

Elle peut être un outil efficace de régulation, faciliter la construction d’un problème et

fixer des indicateurs. Elle a aussi une fonction d’observatoire : observatoire des

dysfonctionnements sociaux des jeunes sous réserve de respecter le principe de la

confidentialité ; observatoire des transformations consécutives à l’intervention et de

leur plus-value. Destinée à la fois aux commanditaires, à leurs partenaires et à

l’opérateur, l’évaluation requiert l’adhésion et la participation de tous. Elle peut avoir

également une fonction de révélateur des moyens et du fonctionnement des

dispositifs spécialisés ou de droit commun relatifs à une population jeune sur un

territoire déterminé. (…)

Si comme l’affirme Daniel Lecompte dans son ouvrage intitulé : de la complexité en

prévention spécialisée (ed. Larmanthan), la frontière entre contrôle et évaluation sont

parfois confuse, nous voulons rester positif en affirmant que le contrôle est

nécessaire, qu’il ne peut être synonyme de défiance et nous nous en tiendrons à la

définition de l’évaluation de A. Thevenet :

« L’évaluation peut être définie comme l’appréciation systématique et objective d’un

programme, d’une intervention, d’une pratique, d’un outil, en vue de déterminer dans

quelle mesure ces derniers atteignent les objectifs qui leur sont assignés. (…)

Evaluer dans le travail social serait un processus permanent de mesure d’écarts

entre des intentions et des réalités. »

Page 39: Projet de Service

1. Evaluation des objectifs du Service

A) EVITER TOUTES FORMES DE RUPTURES a) Prévenir les ruptures sociales

Critères Indicateurs

ISOLEMENT

Nombre de jeunes Nombre de familles Nombre d’activités Participations Nombre de nouveaux suivis

EXCLUSION

Nombre de projets Nombre de participations aux projets collectifs Nombre de démarches Rapport population/accompagnements

SOCIALISATION

Nombre d’accompagnements Fréquentation des lieux publics Fréquentation des associations

ACULTURATION

Nombre de jeunes concernés Profil de ces jeunes Nombre de projets culturels Nombre de participations Partenariat institutionnel

Page 40: Projet de Service

b) Prévenir les ruptures scolaires

Critères Indicateurs

ABSENTEISME

Comité de pilotage / Inspection Académique Réunions avec les travailleurs sociaux de l’EN Nombre de suivis Admissions à l’Atelier Relais

DECRICHAGE SCOLAIRE

Comité de pilotage / Inspection Académique Nombre de visites à domicile Nombre de jeunes concernés Nombre d’accompagnements scolaires Nombre de jeunes inscrits à l’AR

VIOLENCE

Comité de pilotage / Inspection Académique Nombre de jeunes suivis + familles Nombre de visites à domicile Actions de spécifiques de prévention Réduction de la violence

APPRENTISSAGE

Comité de pilotage / Inspection Académique Orientations Nombre d’accompagnements sur le thème

Page 41: Projet de Service

c) Prévenir les ruptures familiales

Critères Indicateurs

CONFLIT

Nombre de médiations Orientations Nombre de visites à domicile

MALTRAITANCE

Nombre de signalement Actions de prévention Nombre de rapports sociaux

FUGUE

Nombre de signalement Nombre de jeunes suivis

COMMUNICATION

Soutien à la parentalité Nombre de projets

Page 42: Projet de Service

B) FAVORISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Critères Indicateurs

EMPLOYABILITE

Nombre de contrats CDD Nombre de contrats CDI Nombre de chantiers éducatifs

MOTIVATION

Assiduité Présence Respect des horaires

FORMATION Nombre de mise en stage

APPRENTISSAGE Production d’acte

CAPACITE D’ADAPTATION

Implication Initiative Esprit d’équipe Respect des consignes

Page 43: Projet de Service

C) FAVORISER L’EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE

Critères Indicateurs

AUTONOMIE

Participation aux projets collectifs Nombre de projets collectifs

ESTIME DE SOI

Tenue vestimentaire Attitude Comportement

QUALITE RELATIONNELLE

Nombre de démarches administratives

OUVERTURE D’ESPRIT Inscription culturelle active

Page 44: Projet de Service

D) EVALUER L’ORGANISATION DU SERVICE

Critères Indicateurs

COMMUNICATION

Nombre de réunions (éduc/service) Nombre de réunion avec la Direction Evolution du site internet

TRAVAIL EN EQUIPE RELATION AVEC LE PERSONNEL

Suivis communs (nombre) Actions communes Séjours / camps (nombre) Plannings

FONCTIONNEMENT

Respect des règles Respect des notes de service Absence (nombre) Nombre d’arrêts maladie Rapport d’activité Fiche de poste

CONDITIONS DE TRAVAIL

Gestion et utilisation du matériel Nombre de demandes de formation Adaptabilité des locaux Fréquentation des locaux

Page 45: Projet de Service

E) EVALUER LE PARTENARIAT

Critères Indicateurs

COMPLEMENTARITE

Nombre de partenaires Nombre de projets communs

PARTAGE

Nombre de réunions Relations avec les salariés Mise en communs des outils

PERTINENCE

Participation du public aux projets communs