Projet Couronne Verte de Turin

Le projet « Corona Verde » propose une stratégie intégrée pour laréorganisation et la modernisation de Turin, qui vise ainsi à l'équilibreécologique, la conservation active des zones naturelles et la connexiondes réseaux écologiques, la protection du réseau hydrographique, laprotection de la campagne, la valorisation du patrimoine culturel ethistorique et du paysage, tant dans son expression d'une valeurexceptionnelle (comme la grande architecture de la puissance deSavoie), comme dans les systèmes de paysages culturels ruraux.

La Couronne verte, en plus de constituer un vaste système d'espacesverts en mesure d’être sauvegardés et de communiquer sur les grandes valeurs qui caractérisent encore larégion de Turin, doit aussi être un outil pour:

• La poursuite du réseau écologique de niveau régional et provincial sur la connexion et l'amélioration desespaces naturels et des voies navigables, la protection des espaces ouverts et de l'agriculture périurbaine

• De créer un réseau de parcs et interconnecté avec le système de Regge Savoie• Assurer une accessibilité intégrée pour tous les citoyens.

Un chemin d'accès à une grande forme "infrastructure" écologique et environnementale, un parc qui traversetoute la région métropolitaine.

Le projet se divise en deux phases.

1. Première phase

Les aspects considérés dans la première phase ont été les suivants:

- L’infrastructure verte,- L’empreinte de l’urbanisation: les réseaux gris,- Le maillage historique,- Le tissu rural-agricole,- Les parcours et valeurs perceptifs,- Aspects critiques et projets par domaine

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Ippolito Ostellino, directeur du Parco del Po, tratto torinese

La chronologie des actions a été la suivante :

- Mars 2000 : rédaction d’un document programmatique- Décembre 2000: étude de faisabilité- Avril 2003 : financement accordé de 12.000.000 pour 30 interventions- Mars 2005 : commande à l’Institut Polytechnique de Turin et l’Université de Turin d’une étude de recherche

« Projet Couronne Verte : sur la planification stratégique et gouvernance ».- Février 2007 : traduction de l’étude de recherche à Schéma Directeur

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Schéma directeur pour la planification stratégique et la gouvernance.

Le Schéma directeur permet de faire ressortir de nombreux aspects critiques, comme par exemple:

• Un manque de coordination et de buts des projets par rapport aux objectifs de système,

• Un manque d’engagement des opérateurs et des populations concernées.

Ce cadre de problèmes critiques se mesure cependant avec l’exigence urgente d’intervenir d’une manièresystématique sur des contextes de ressources extraordinaires, rappelées ci-dessus et à présent en péril, faceà l’absence de coordination de l’utilisation de la ressource « sol » à l’échelle métropolitaine, en particulier:

• l’ensemble de la «corona di delitie» (« couronne de délices ») représentée par les Palais Royaux desSavoie, concernés par les travaux de restauration, mais parmi lesquels il manque les interventions deréseau et de liaison qui permettent de les lier entre eux avec plus d’évidence.

• le système naturel et paysager (les parcs et les espaces fluviaux) marqué d’un caractère trop fragmentairedécoulant des développements d’implantation et également des infrastructures.

Par conséquent, le Schéma directeur propose une stratégie intégrée de requalification de l’aire turinoise,tendant d’une part:

• au rééquilibre écologique (avec la conservation active des espaces naturels et des réseaux de liaison,la sauvegarde du réseau hydrographique, la protection de l‘espace rural),

• et d’autre part, à la mise en valeur du patrimoine historico-culturel comme système, tant bien pour cequi concerne les grandes architectures des Savoie que les réseaux diffusés des paysages culturels.

En renversant l’approche traditionnelle, on part des espaces ouverts (la campagne périurbaine, les contextesdes biens historico-culturels) pour proposer de nouvelles stratégies de développement durable à l’échelleterritoriale qui entraînent en cascade de nouvelles orientations urbanistes et infrastructurelles.

Par conséquent, le long de ce parcours, apparaissent des perspectives et des options de fond à partager entreles institutions et un tableau de référence pour les processus de gouvernance et les programmes d’interventiondes différents niveaux et secteurs du gouvernement du territoire.

D’après les connaissances et les interprétations des profils écologiques, historico-culturels et paysagers, onpropose des instruments d’action, non pas en tant de nouvel appareil des règles, mais en tant que:

• lignes d’orientation, grâce auxquelles diriger les stratégies d’intervention et les formes de discipline dechaque niveau de gouvernement (spécifiées pour toute l’aire métropolitaine et pour chacun des 17 milieux),

• spécifications des initiatives de coopération et des ententes public/privées nécessaires.

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Un schéma conceptuel basé sur :

• La prolongation du système rural et naturel vers le noyau urbain.

• Le renforcement des nœuds et connexions du réseau écologique dans l’aire métropolitaine, appuyé surles axes fluviaux, les aires protégées et les parcs agricoles en prévision.

• Le renforcement des connexions paysagères entre les biens culturels, en partant de la « couronne dedélices de biens historiques »

• La qualification des espaces ouverts périurbains, comme élément identitaire des développements descentres métropolitains vers un système.

Les actions stratégiques se déclinent en trois niveaux:

1. Au niveau régional, en référence à thèmes généraux comme la sauvegarde et la mise en valeur des«couloirs» fluviaux, ou la relance du rapport entre la ville et les Alpes;

2. Au niveau subrégional ou métropolitain, où est tracé organiquement le dessin d’ensemble de laCouronne Verte, en concentrant l’attention sur l’aire plane délimitée, à l’Est, par la colline turinoise, àl’Ouest, par les collines morainiques et par les «Vaude», au Nord et au Sud, par les bords extrêmes dela conurbation métropolitaine;

3. Au niveau local, où des milieux ou des nœuds particulièrement critiques ou particulièrement importantsdu point de vue stratégique sont à considérer de manière prioritaire, en dialoguant avec le pland’aménagement local.

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2. Deuxième phase

Les aspects considérés dans la deuxième phase sont les suivants:

- La gouvernance locale,- L’individualisation des axes stratégiques d’intervention,- Un projet permanent : vers une agence de facilitation,- Renforcement des connexions environnementales et des connexions pour le loisir.

Actions:

• La signature du Protocole d’entente “Couronne Verte”: l'accord politique stratégique.

• La construction du Bureau de décision technique (Région, Province, parcs, Commune chef de file,Polytechnique)

• Le cahier de charges des projets locaux pour chaque sous-domaine du programme.

• La sélection des projets plus significatifs.

• Le commencement des chantiers avec les fonds de la UE.

• L'application permanente du Protocole d’entente dans les politiques.

• Au futur: l’établissement de l’Agence de coordination et facilitation des politiques “Couronne Verte”.

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