Programme du 27 juin au 10 juillet 2018 · du film, sa sueur, lui qui bouge, se donne tant de mal...

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De Quentin Dupieux. France. 2018. 1h13. Avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig... Pour fêter son retour en France, l'inclassable Quentin Dupieux s'offre un casting impeccable ! Autour d'un Benoît Poelvoorde au sommet de son art fait de sautes d'humeu(ou)r, on a le plaisir de voir l'étonnant Grégoire Ludig, qui se montre par- faitement à la hauteur du défi, Marc Fraize et Phi- lippe Duquesne de la grande famille des Des- chiens, Orelsan en ado attardé adepte de la Ga- meboy, sans oublier Anaïs Dumoustier toute frisée et marrante, dans un registre où on ne l'attendait pas forcément ! Dans un quasi huis clos, le bureau beige et gris, aveugle, d'un commissariat gris et beige –, le com- missaire Buron cuisine sans ménagement le nom- mé Fugain (dont on ne sait plus le prénom mais ce n'est sans doute pas Michel) qu'il considère comme le principal suspect dans une affaire de meurtre dont on a un peu de mal à saisir les te- nants et les aboutissants. Quelques adjoints sont censés le seconder mais la vérité nous impose de dire que leur efficacité peut légitimement être mise en doute. Il y aura quelques échappées extérieu- res à l'occasion de flash-back qui, loin d'ouvrir des pistes rationnelles à l'enquête policière, nous en- traînent dans la quatrième dimension du non-sens. Et au fil de la nuit, de questions insistantes en ré- ponses à côté de la plaque, de pause bières en arrêt sandwiches, la situation va, comment dire… déraper, échapper au contrôle des forces de l'or- dre, mais pas du félin réalisateur qui a le chic pour retomber sur ses pattes. Au poste !, certainement le film le plus accessible de Dupieux, arpente en funambule la frontière entre ce qui est réel et ce qui l'est moins. Aussi absurde qu'hilarant ! AVANT-PREMIÈRE MARDI 3 JUILLET À 20H00 Salles climatisées ! De Benedikt Erlingsson. Islande, France, Ukraine. 2018. 1h41. VOST. Avec Halldora Geirhardsdottir, Davíd Thór Jónsson… C'est le grand souffle d'air frais de notre été, un film épatant, vivifiant, impertinent qui nous trans- porte dans des paysages grandioses, aux basques de personnages formidablement attachants, au fil d'un récit aussi malicieux que jubilatoire, qui nous entretient sans jamais se prendre au sérieux de la nécessité de la résistance subversive et du plaisir fou qu'on prend à la pratiquer. Halla est cette belle cinquantenaire en pleine forme qui tend la corde de son arc pour s'attaquer aux lignes électriques, petite silhouette endiablée perdue dans un paysage de rêve battu par les vents. Traits concentrés, regard d’acier, elle a la carrure d’une amazone. Dans la vie d’Halla, point de géant, ni de moulins, son ennemi c’est la fi- nance et dans son cas ce n’est pas une promesse électorale, d'ailleurs elle ne s’en vante pas : elle serait la dernière à le dire de manière aussi grandi- loquente, alors qu’elle est la première à passer à l’action. Quand l’industrie de l’aluminium conta- mine son pays, Halla s’en va saborder les pylônes électriques qui alimentent ses usines. De petits en grands sabotages, la voilà devenue, pour l’opinion publique, l’insaisissable et énigmatique « Femme des montagnes ». Qui penserait que cette chef de chorale si tranquille, cette yogi bienheureuse, est recherchée par toute la police de son pays ? Son seul « complice » est un chanteur de la chorale, haut fonctionnaire idéaliste mais de plus en plus inquiet de la tournure des événements, qui essaie de la dissuader de continuer. En vain, fort heureu- sement ! Programme du 27 juin au 10 juillet 2018 www.cinema-eldorado.fr À L’AFFICHE > AU POSTE ! de Quentin Dupieux > PARVANA de Nora Twomey > WOMAN AT WAR de Benedikt Erlingsson > L’ÎLE AU TRÉSOR de Guillaume Brac > UN COUTEAU DANS LE COEUR de Yann Gonzalez > L’UNE CHANTE, L’AUTRE PAS d’Agnès Varda > HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES de John Cameron Mitchell > 3 JOURS À QUIBERON d’Émily Atef > DÉSOBÉISSANCE de Sebastián Lelio > POROROCA de Constantin Popescu > MADAME FANG de Wang Bing > TROIS VISAGES de Jafar Panahi > UNA QUESTIONE PRIVATA de Vittorio & Paolo Taviani > REPRISE d’Hervé Le Roux SÉANCES SPÉCIALES > DOGMAN de Matteo Garrone > SOIRÉE GREENPEACE > SOIRÉE PARTIE(S) DE CAMPAGNE > ASSEMBLÉE DU MOUVEMENT SOCIAL CINÉ-MÔMES > LEO ET FRED de Pal Toth > MR CHAT ET LES SHAMMIES d’Ed. Jansons De Nora Twomey. Irlande, Egypte. 2018. 1h34. À partir de 8 ans. En VO (anglais sous titré français) et VF. Adapté du roman de Deborah Ellis. En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l’argent ni même ache- ter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d’être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père... Parvana est un conte d’une grande ten- dresse sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression. La magnifi- que animation, jouant entre merveilleux et réalisme, est signée des créateurs des très beaux Brendan et le secret de Kells et Le Chant de la mer. Sur tous les films à l’affiche à l’eldo !

Transcript of Programme du 27 juin au 10 juillet 2018 · du film, sa sueur, lui qui bouge, se donne tant de mal...

De Quentin Dupieux. France. 2018. 1h13. Avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig...

Pour fêter son retour en France, l'inclassable Quentin Dupieux s'offre un casting impeccable ! Autour d'un Benoît Pœlvoorde au sommet de son art fait de sautes d'humeu(ou)r, on a le plaisir de voir l'étonnant Grégoire Ludig, qui se montre par-faitement à la hauteur du défi, Marc Fraize et Phi-lippe Duquesne de la grande famille des Des-chiens, Orelsan en ado attardé adepte de la Ga-meboy, sans oublier Anaïs Dumoustier toute frisée et marrante, dans un registre où on ne l'attendait pas forcément !

Dans un quasi huis clos, le bureau beige et gris, aveugle, d'un commissariat gris et beige –, le com-missaire Buron cuisine sans ménagement le nom-mé Fugain (dont on ne sait plus le prénom mais ce n'est sans doute pas Michel) qu'il considère comme le principal suspect dans une affaire de meurtre dont on a un peu de mal à saisir les te-nants et les aboutissants. Quelques adjoints sont censés le seconder mais la vérité nous impose de dire que leur efficacité peut légitimement être mise en doute. Il y aura quelques échappées extérieu-res à l'occasion de flash-back qui, loin d'ouvrir des pistes rationnelles à l'enquête policière, nous en-traînent dans la quatrième dimension du non-sens. Et au fil de la nuit, de questions insistantes en ré-ponses à côté de la plaque, de pause bières en arrêt sandwiches, la situation va, comment dire… déraper, échapper au contrôle des forces de l'or-dre, mais pas du félin réalisateur qui a le chic pour retomber sur ses pattes. Au poste !, certainement le film le plus accessible de Dupieux, arpente en funambule la frontière entre ce qui est réel et ce qui l'est moins. Aussi absurde qu'hilarant ! �

AVANT-PREMIÈRE MARDI 3 JUILLET À 20H00

���� Salles climatisées ! ����

De Benedikt Erlingsson. Islande, France, Ukraine. 2018. 1h41. VOST. Avec Halldora Geirhardsdottir, Davíd Thór Jónsson…

C'est le grand souffle d'air frais de notre été, un film épatant, vivifiant, impertinent qui nous trans-porte dans des paysages grandioses, aux basques de personnages formidablement attachants, au fil d'un récit aussi malicieux que jubilatoire, qui nous entretient sans jamais se prendre au sérieux de la nécessité de la résistance subversive et du plaisir fou qu'on prend à la pratiquer.

Halla est cette belle cinquantenaire en pleine forme qui tend la corde de son arc pour s'attaquer aux lignes électriques, petite silhouette endiablée perdue dans un paysage de rêve battu par les vents. Traits concentrés, regard d’acier, elle a la carrure d’une amazone. Dans la vie d’Halla, point de géant, ni de moulins, son ennemi c’est la fi-nance et dans son cas ce n’est pas une promesse électorale, d'ailleurs elle ne s’en vante pas : elle serait la dernière à le dire de manière aussi grandi-loquente, alors qu’elle est la première à passer à l’action. Quand l’industrie de l’aluminium conta-mine son pays, Halla s’en va saborder les pylônes électriques qui alimentent ses usines. De petits en grands sabotages, la voilà devenue, pour l’opinion publique, l’insaisissable et énigmatique « Femme des montagnes ». Qui penserait que cette chef de chorale si tranquille, cette yogi bienheureuse, est recherchée par toute la police de son pays ? Son seul « complice » est un chanteur de la chorale, haut fonctionnaire idéaliste mais de plus en plus inquiet de la tournure des événements, qui essaie de la dissuader de continuer. En vain, fort heureu-sement ! �

Programme du 27 juin au 10 juillet 2018

www.cinema-eldorado.fr

À L’AFFICHE > AU POSTE ! de Quentin Dupieux

> PARVANA de Nora Twomey

> WOMAN AT WAR de Benedikt Erlingsson

> L’ÎLE AU TRÉSOR de Guillaume Brac

> UN COUTEAU DANS LE CŒUR de Yann Gonzalez

> L’UNE CHANTE, L’AUTRE PAS d’Agnès Varda

> HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES de John Cameron Mitchell

> 3 JOURS À QUIBERON d’Émily Atef

> DÉSOBÉISSANCE de Sebastián Lelio

> POROROCA de Constantin Popescu

> MADAME FANG de Wang Bing

> TROIS VISAGES de Jafar Panahi

> UNA QUESTIONE PRIVATA de Vittorio & Paolo Taviani

> REPRISE d’Hervé Le Roux

SÉANCES SPÉCIALES

> DOGMAN de Matteo Garrone

> SOIRÉE GREENPEACE

> SOIRÉE PARTIE(S) DE CAMPAGNE

> ASSEMBLÉE DU MOUVEMENT SOCIAL

CINÉ-MÔMES

> LEO ET FRED de Pal Toth

> MR CHAT ET LES SHAMMIES d’Ed. Jansons

De Nora Twomey. Irlande, Egypte. 2018. 1h34. À partir de 8 ans. En VO (anglais sous titré français) et VF. Adapté du roman de Deborah Ellis.

En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son

père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l’argent ni même ache-

ter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d’être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père... Parvana est un conte d’une grande ten-dresse sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression. La magnifi-que animation, jouant entre merveilleux et réalisme, est signée des créateurs des très

beaux Brendan et le secret de Kells et Le Chant de la mer. �

Sur tous les films à l’affiche à l’eldo !

De Guillaume Brac. France. 2018. 1h37.

Le film débute par une scène amusante, digne des aventures de Tom Sawyer : une bande de gamins d'Argenteuil (ce n'est pas la porte à côté !) se fait refouler parce qu'ils ont moins de 15 ans et qu'ils ne sont pas accompagnés. Qu'à cela ne tienne, ils vont franchir un bras de rivière en devisant sur les risques qu'ils courent… pour se retrouver nez-à-nez avec des vigiles débonnaires qui les ont repé-rés dès le début… Il y aura aussi les scènes de

drague loin des clichés sur la banlieue, car évi-demment le bord d'un plan d'eau l'été, c'est le lieu des amours plus ou moins durables : on ne peut s'empêcher de penser que L'Amie de mon amie, tourné il y a trente ans non loin de là par Eric Roh-mer, a sans doute influencé Guillaume Brac. On n'oubliera pas le sourire solaire du moniteur de pédalos beau comme un dieu grec qui permet à deux filles de profiter des activités nautiques au crépuscule, une fois tous les visiteurs partis… Le temps d'un été, Guillaume Brac suit sur plu-sieurs semaines des personnages, employés de terrain, de bureau ou usagers : une bande de jeu-nes, qui revient, que l’on apprend à connaître, un vieux couple d’habitués, un père et son fils... ce microcosme fourmillant reflète une union fragile telle une utopie politique, une fantaisie buisson-nière dont le personnage principal reste le lieu lui-même, nature devenue utile, domestiquée par l’homme où éclosent néanmoins force poétique, désirs foisonnants, réalités brutes et délicatesses inattendues. �

De John Cameron Mitchell. Grande-Bretagne. 2018. 1h42. VOST. Avec Elle Fanning, Alex Sharp, Nicole Kidman...

Londres, 1977 : Enn et ses deux copains sont à la recherche d'un after. Guidés par des sons étran-ges, ils entrent dans une maison abandonnée et découvrent de drôles de créatures. Vêtus de com-binaisons en latex, ces extra-terrestres se font

passer pour des Californiens végétariens mais tous ont une mission à accomplir. Parmi eux, la rebelle Zan – Elle Faning, plus fascinante que ja-mais – profite de cette visite impromptue pour s'échapper et vivre d'autres expériences avec le timide Enn qui promet de lui faire découvrir le punk. Entre eux, c'est le coup de foudre instanta-né – celui qui met tous les sens en éveil – même s'ils n'ont que des « rapports sexuels partiels ». Très vite, plus personne ne veut que Zan s'en aille et encore moins Bodicea – chef punk mégalo jouée tout en excentricité par Nicole Kidman. En adaptant la nouvelle éponyme du prolifique Neil Gaiman – romancier, bédéiste et scénariste – le réalisateur de Shortbus et Hedwig and the Angry Inch propose ici à la fois un film de science-fiction, une série B (déjà culte) et une parodie de teen movie à la sauce punk avec en prime une belle histoire d'amour. Anti-conformiste, poétique, déroutant mais absolu-ment jubilatoire : voici le film parfait pour vos soi-rées déjantées d'été ! �

De Yann Gonzalez. France. 2017. 1h42. Avec Vanessa Paradis, Nicolas Maury, Kate Moran, Jonathan Genet, Khaled Alouach... Il y a des films qu’on sent habités par la métamor-phose : nous faisant passer de l’état de chenille à celui de papillon, ils préparent l’envol des paupières qui lentement s’extirpent de leur chrysalide. Nos paupières, si lourdes parfois, engluées dans la tor-peur d’un corps… Que soudainement la magie d’un film fait fondre comme du beurre, libérant l’iris de sa gelée captive. Voilà que poussent 24 cils par se-conde, qui se déploient, avec au bout une trompe : palpant les couleurs, absorbant le nectar, la matière du film, sa sueur, lui qui bouge, se donne tant de mal pour vous séduire, vous faire suivre le mouve-ment de son échine ondulatoire… Un couteau dans le cœur fait partie de ces œuvres de cinéma sur lesquelles on se jette comme sur une piste de danse effrénée et dont on ressort plein d’une éner-gie nouvelle. Du collé-serré, on passe au slow des Caraïbes. Qu’importe la peau, le corps, le genre : l’être humain est une boule à facettes qui rayonne dans le mélange. �

LÉO ET FRED De Pal Toth. Hongrie. 2013. 41min. A partir de 3 ans

Léo le lion et Fred le dompteur présentent ensem-ble de fabuleux numéros de cirque et vivent dans la même roulotte. Très complices, même si Léo donne du fil à retorde à Fred, ils sont à la fois farfelus et attachants. Ils nous entraînent tout au long de leur carrière, dans un quotidien riche en surprises...�

MR CHAT ET LES SHAMMIES De Edmunds Jansons. Lettonie. 2017. 34 min. À partir de 3 ans. Les Shammies jouent à cache-cache, s’inventent des histoires ou prennent un bain sous l’œil attentif de Monsieur Chat, toujours prêt à leur venir en aide. Au fil de leurs jeux et de leurs expériences, ces adorables personnages en patchwork et brins de laine découvrent le monde et grandissent gaie-ment... �

ASSEMBLÉE DU MOUVEMENT SOCIAL

Lundi 9 juillet à 20h00 Venez nombreux !

Voilà un festival dans le Morvan que l’on aime bien et que l’on a envie de soutenir. Pour la deuxième année, nous offrons une carte blanche à l’équipe de SceniQuaNon pour vous proposer une soirée festive en ce début d’été. Venez écouter un peu de musique, boire un verre, rencontrer les organisateurs du festival et vous délectez devant un sympathique pro-gramme de courts métrages primés et coups de cœur qu’ils vous auront spécialement concocté !

Y’A PAS QUE DES HISTOIRES DE CUCU d’ Anne laure DAFFIS et Léo MARCHAND France - 2016 - Animation, Fiction - 23’ Cucu a huit ans et elle habite avec sa mère. Mais ce soir c’est son père qui vient la garder

D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE de Cédric PRÉ-VOST France – 2016 – Fiction - 18’ . Alors qu'il vient d'être rejeté par l'élue de son cœur, Alexandre, trentenaire bobo, se fait voler son téléphone et son portefeuille en pleine nuit par un gang de cité, sur un boulevard parisien.

LES BIGORNEAUX d’Alice VIAL France - 2017 - Fiction - 25’ À Brignogan-Plages, Zoé, 30 ans, travaille au bar “Les Bigorneaux”, avec son père Guy. Tantôt ser-veuse, barman, patronne, elle s’épuise à tout pren-dre en charge, épaulant Guy depuis la mort pré-

maturée de sa mère.

L’INDIGESTION de Mathilde REMY Belgique - 2016 - Animation - 6’ Un dîner familial est organisé pour l’anniversaire de la grand-mère ...

DIAMENTEURS de Chloé MAZLO France - 2016 - Animation - 11’ Un joaillier raconte à ses enfants l’histoire du dia-mant. Une mise en perspective existentielle de l’histoire de la pierre précieuse, soutenue par la voix d’un conteur prompt à digresser…

Soirée à prix libre et sans réservation Venez nombreux !

Jeudi 5 juillet à partir de 19h30

D'Hervé Le Roux. France. 1996. 3h12.

Comme point de départ de Reprise , un film de 9 minutes tourné en 1968 par des étudiants de l’Ins-titut des hautes études cinématographiques (Idhec). On y voit une ouvrière, Jocelyne, des usines Wonder de Saint-Ouen, cheveux en chi-gnon, blouse blanche et parole haute, se révolter à l’idée de reprendre le travail à l’issue d’une grève qui n’a rien changé à ses pénibles condi-tions de travail. « Je ne foutrai plus les pieds dans cette taule », lance-t-elle. À côté d’elle, des délé-gués syndicaux lui expriment leur soutien mais tentent de la ramener à la raison. Près de trente ans plus tard, Hervé Le Roux a décidé de la re-trouver. Reprise, sous-titré « Un voyage au cœur de la classe ouvrière », est une enquête passion-nante sur la personnalité de Jocelyne, femme de caractère qui restera jusqu’au bout mystérieuse,

sur le quotidien des ouvriers et leurs relations avec la direction et les petits chefs à la fin des années 1960, sur les syndicats et leurs modes de lutte.�

TOUJOURS À L’AFFICHE

TROIS VISAGES De Jafar Panahi. Iran. 2018. 1h40. VOST. Avec Benaz Jafari, Jafar Panahi...

Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice… Elle de-mande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipula-tion. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille où les traditions ancestrales continuent de régir la vie locale. �

POROROCA De Constantin Popescu. Roumanie/Fr. 2018. 2h32. VOST. Avec Bogdan Dumitra-che, Iulia Lumanare, Costin Dogioiu… Cristina et Tudor Ionescu forment une famille heu-reuse avec leurs deux enfants, Maria et Ily. Ils ont la trentaine, vivent dans un bel appartement en ville. Il travaille dans une entreprise de téléphonie, elle est comptable. Un dimanche matin, lors d’une banale sortie au parc avec les enfants, Maria dispa-raît pendant un moment d’inattention de Tudor...�

MADAME FANG De Wang Bing. France/Chine/Allemagne. 2018. 1h26. VOST. Nous n'entendrons jamais sa voix. Nous la décou-vrirons furtivement, dans les deux premiers plans du film, debout, en mouvement, mais dès le sui-vant, tourné quelques mois après, Madame Fang est squelettique, étendue, immobile : sa vie se ter-mine. Ce sont ses derniers jours que nous montre ici Wang Bing, ces instants au cours desquels la présence de cette paysanne du sud de la Chine ne cesse de s'amenuiser. �

3 JOURS À QUIBERON De Emily Atef. Allemagne. 2018. 1h55. VOST. Avec Marie Bäumer, Birgit Minich-mayr, Robert Gwisdek…

Hiver 1981, Hilde Fritsch arrive pour rendre visite à sa vieille amie qui s’est retirée dans un hôtel ther-mal pour échapper aux pressions quotidiennes de sa vie. Son amie n’est autre que Romy Schneider, mais ensemble, elles apparaissent comme deux femmes ordinaires, heureuses d’être réunies. Pour-tant, il devient rapidement évident qu’Hilde est cen-sée offrir le soutien dont l’actrice sensible a besoin pour pouvoir affronter ses démons. �

DÉSOBÉISSANCE De Sebastian Lelio. Etats-Unis. 2018. 1h54. VOST. Avec Rachel Weisz, Rachel McA-dams, Alessandro Nivola… Tout comme Gloria et Une femme fantastique, les deux films précédents de Sebastián Lelio, Déso-béissance reflète une humanité complexe, riche de ses contradictions, assoiffée de libre arbitre donc de transgression. Aucun personnage n’est laissé à l’abandon. L’œil de la caméra les débusque, atten-tif, au plus profond de leurs retranchements se-crets. Il dévide chaque histoire intime jusqu’à illus-trer un propos universel, qui les dépasse toutes et nous touche en plein cœur. �

UNA QUESTIONE PRIVATA De Paolo & Vittorio Taviani. Italie. 2018. 1h24. VOST. Avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellè … Eté 43, Piémont. Milton aime Fulvia qui joue avec son amour : elle aime surtout la profondeur de sa pensée et les lettres qu’il lui écrit. Un an plus tard, Milton est entré dans la Résistance et se bat aux côtés d’autres partisans. Au détour d’une conversa-tion, il apprend que Fulvia aimait en secret son ami Giorgio, partisan lui aussi. Milton se lance alors à la recherche de Giorgio, dans les collines des Lang-hes enveloppées de brouillard… Mais Giorgio vient d’être arrêté par les Fascistes.�

Les courts-métrages présentés avant votre film

Du 27 juin au 3 juillet

Je suis un problème socio-mathématique de Etienne Husson 2’

Du 4 au 10 juillet Asphalte de Lisa Matuszak 4'

� Tous les jours à 12h00 & 14h00 : 4,50€

� Groupes (scolaires...) : 4€

� Carte Culture Étudiant : 3€50

� Jeunes (jusqu’à 18 ans) : 4,50€

� Cartes d’abonnement 10 places : 52€

� Tarif réduit : 6,50€

� Tarif Plein : 8€

Documentaire de Ed Antoja. Espagne. 2017. 1h15. VOST.

Ed est chargé de réaliser un documentaire pour tenter de changer les mœurs de la société qui por-tent préjudice aux animaux. Ed n’est pas, au dé-part, un ardent défenseur de la cause animale. Il doit donc d’abord chercher à se convaincre pour parvenir ensuite à sensibiliser le public. Le simple processus de documentation, la réalisa-tion du documentaire ainsi que les échanges avec Jenny, la collaboratrice de la fondation qui lui de-mande ce film, lui permettront de questionner ses doutes et de chercher des réponses pour adopter un mode de vie plus respectueux animaux. Cette plongée dans le monde de la cause animale lui fera remettre en question ses habitudes alimen-taires, vestimentaires, les produits qu’il consomme, mais aussi ses loisirs, et entrer en confrontation avec son entourage proche: famille, amis et collègues de travail. �

Ce projet transformera son mode de vie pour tou-jours…Ou pas !

Ciné-débat autour du film Jeudi 28 Juin à 20h15

Tarif unique : 4,50€

En partenariat avec le groupe local de Greenpeace Dijon

D'Agnès Varda. France. 1977. 2h00. Avec Thérèse Liotard, Valérie Mairesse...

Présenté par Agnès Varda comme un film sur le féminisme et non comme un film féministe, L’une chante, l’autre pas est l’une des rares fictions fran-çaises commerciales à avoir traité de ce sujet dans les années 1970. En traçant le cheminement de deux amies sur fond de mouvement féministe, le récit mélange élé-ments fictionnels et faits réels, pour dire l’étroite imbrication entre trajectoires individuelles et his-toire collective : « Le privé est politique. » A travers l’évolution des deux protagonistes de 1962 à 1976, le film met en parallèle la construction d’une identi-

té féminine, synonyme d’épanouissement person-nel et de liberté, avec le développement des idées féministes, notamment autour du droit à la contra-ception et à l’avortement. La quête du bonheur par Pomme et Suzanne passe par leur engagement dans des luttes collectives, la découverte de la solidarité féminine, face aux étapes traditionnelles de la vie des femmes (l’amour, la grossesse, la maternité). Le thème de l’avortement constitue l’élément dramatique du récit. Le soutien qu’ap-porte Pomme à Suzanne lors de l’avortement de son amie en 1962 scelle leur amitié. Elles se re-trouvent en 1972 lors du procès de Bobigny pour défendre le droit à l’avortement ; celui-ci n’est alors plus vécu comme un drame individuel mais comme une épreuve commune à de nombreuses femmes. Plaidoyer pour le droit à l’avortement, le film est aussi un hymne à la maternité, présentée comme point de repère essentiel de l’identité fémi-nine. Plusieurs critiques, soulignant aussi sa naï-veté, lui ont reproché son côté conte de fées, et le fait qu’il exclut de son propos sur le bonheur fémi-nin les femmes sans enfants. Par son message utopiste et ses partis pris, Varda aborde le féminisme comme une étape majeure de la condition féminine plus que comme une révolu-tion bouleversant la société et les rapports sociaux de sexe et de classe. �

Mer

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12h00 3 visages

12h00 L’une chante...

12h00 How to talk to...

14h00 Au poste !

14h10 L’île au trésor

14h00 Parvana VOST

16h15 Woman at war

16h00 Un couteau...

16h00 Parvana VF

18h15 Au poste !

18h00 Parvana VF

18h00 Woman at war

20h00 Au poste !

20h00 L’île au trésor

20h00 Woman at war

21h30 Un couteau…

21h45 L’une chante...

21h50 How to talk to...

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12h00 3 visages

12h00 L’une chante...

12h00 How to talk to...

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16h00 Woman at war

16h00 L’île au trésor

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18h15 Au poste !

18h00 Parvana VOST

18h00 L’île au trésor

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21h30 Un couteau…

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12h00 Parvana VOST

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14h00 Parvana VF

16h00 L’île au trésor

16h00 Un couteau...

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18h15 Au poste !

18h00 How to talk to...

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20h00 L’île au trésor

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12h00 How to talk to...

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21h45 L’une chante...

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12h00 How to talk to...

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12h00 Un couteau...

12h00 How to talk to...

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16h00 Un couteau...

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18h15 Au poste !

18h00 L’île au trésor

18h00 Woman at war

20h00 Au poste !

20h00 Parvana VOST

Mar

10

12h00 L’île au trésor

12h00 L’une chante...

12h00 Parvana VOST

14h00 Au poste !

14h10 Woman at war

14h00 Parvana VF

16h15 L’île au...

16h00 Un couteau...

16h00 Parvana VF

18h15 Au poste !

18h00 How to talk to...

18h00 Woman at war

20h00 Au poste !

20h00 Un couteau...

20h00 Woman at war

Mer

27

12h00 Mme Fang

12h00 Una questione

11h00 Reprise

14h00 Parvana VF

14h00 How to talk to…

14h30 Un couteau...

16h00 Parvana VF

16h00 Mr Chat et les s.

16h20 Désobéissance

18h00 3 jours à Quiberon

16h45 Pororoca

18h30 3 visages

20h00 Parvana VOST

20h00 Un couteau...

20h30 How to talk to…

Jeu

28

12h00 Una questione

12h00 Mme Fang

12h15 3 jours à Quiberon

14h00 Parvana VF

13h30 Pororoca

13h00 Reprise

16h00 Parvana VF

16h15 How to talk to…

16h20 Un couteau...

18h00 Parvana VOST

18h00 Un couteau...

18h15 How to talk to…

20h00 3 visages

20h00 Désobéissance

21h45 Désobéissance

22h00 Un couteau...

Ven

29

12h00 Una questione

12h00 Mme Fang

12h15 3 visages

14h00 Parvana VF

13h45 Pororoca

13h00 Reprise

16h00 Parvana VF

16h30 How to talk to…

16h20 Un couteau...

18h00 Parvana VOST

18h30 Un couteau...

18h15 How to talk to…

20h00 3 jours à Quiberon

20h30 3 visages

20h15 Désobéissance

Sam

30

12h15 Una questione

12h15 Mme Fang

14h00 Parvana VF

14h00 How to talk to…

14h30 Un couteau...

16h00 Parvana VF

16h00 Mr Chat et les s.

16h20 Désobéissance

18h00 3 jours à Quiberon

16h45 Pororoca

18h30 3 visages

20h00 Parvana VOST

20h00 Un couteau...

20h30 How to talk to…

Dim

1

12h15 Mme Fang

12h15 Una questione

12h15 3 visages

14h00 Parvana VF

14h00 How to talk to…

14h30 Un couteau...

16h00 Parvana VF

16h00 Mr Chat et les s.

16h20 Désobéissance

18h00 3 jours à Quiberon

16h45 Pororoca

18h30 3 visages

20h00 Parvana VOST

20h00 Un couteau...

20h30 How to talk to…

Lun

2

12h00 Una questione

12h00 Mme Fang

12h15 3 visages

14h00 Parvana VF

13h45 Pororoca

13h00 Reprise

16h00 Parvana VF

16h30 How to talk to…

16h20 Un couteau...

18h00 3 jours à Quiberon

18h30 3 visages

18h15 Désobéissance

20h00 Parvana VOST

20h30 Un couteau...

20h30 How to talk to…

Mar

3

12h00 Una questione ●

12h00 Mme Fang ●

12h15 3 jours à Quib… ●

14h00 Parvana VF

13h30 Pororoca ●

13h00 Reprise ●

16h00 Parvana VF

16h15 How to talk to…

16h20 Un couteau...

18h00 Parvana VOST

18h00 Un couteau...

18h15 How to talk to…

20h00 3 visages

20h00 Désobéissance

22h00 Un couteau...

21h45 Désobéissance ●

22h00 How to talk to…

Les ● in

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PROCHAINEMENT : Dogman de Matteo Garrone (11 juil.) - L’empire de la perfection de Julien Faraut (11 juil.) - Rétro de l’été (à partir du 11 juillet) - Fleuve noir d’Erick Zonca (18 juil.) - Mon tissu préféré de Gaya Jiji (18 juill.) - Contes de juillet de Guillaume Brac (25 juil.) - De chaque instant de Nicolas Philibert (29 août) - Sauvage de Camille Vidal-Naquet (29 août + rencontre avec le réalisateur le 30 août à 20h15)...

DOGMAN

Cinéma ELDORADO / 21 Rue Alfred de Musset 21000 DIJ ON Pour se rendre à l’Eldo : Lignes 5 et 12 arrêt Alfred de Musset / Station Vélodi www.cinema-eldorado.fr / [email protected] / @CinmaEldorado & CinemaEldorado

15h30 Léo et F.

15h30 Léo et F.

15h30 Léo et F.

15h30 Léo et F.