Prise en charge du diabète de type 2 chez les patients … · Prise en charge du diabète de type...
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13/03/2018
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Prise en charge du diabète de
type 2 chez les patients âgés
Dr Manuel SANCHEZ
Séminaire de capacité de gériatrie
L’« épidémie » du diabète
International Diabetes Federation. IDF Diabetes Atlas, 7th edn.
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Epidémiologie
En France en 2007, 26% des diabétiques avait 75 ans ou plus (+ 4 points par rapport à 2001)
Ancienneté du diabète par âge,n=1852
0%
10%
20%
30%
40%
0-4 ans 5-9 ans 10-20 ans ≥ 20 ans
55-64 ans Médiane : 10 ans
0%
10%
20%
30%
40%
0-4 ans 5-9 ans 10-20 ans ≥ 20 ans
65-74 ansMédiane : 10 ans
0%
10%
20%
30%
40%
0-4 ans 5-9 ans 10-20 ans ≥ 20 ans
75-84 ansMédiane : 12 ans
0%
10%
20%
30%
40%
0-4 ans 5-9 ans 10-20 ans ≥ 20 ans
≥ 85 ansMédiane : 12 ans
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Histoire naturelle du diabète
Prise de poids
Amaigrissement
Fonction β
Insulinémie
Insulinorésistance
diagnostic
tpsEfficacité des RHD+++
ADO, insulinosensibilisateurs++
Insulinorequérance
Diabetes and Metabolism 2012
• 987 DT2 >70 ans,
• Inclusion:
– Tout traitement
– ≥ 1 an de diabète
– ADL score ≥ 3/6
• Suivi 5 ans
• Critères primaires
– Mortalité à 5 ans entre
<7,5 vs ≥7,5% d’HbA1c
• Critères secondaires
– Complications
– Evolution tests
fonctionnels gériatriques
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Diabetes and Metabolism 2012
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A âge identique, le diabète :
• multiplie par 2 le risque d’hospitalisation
• Multiplie par 2 la nécessité d’aides au domicile
• Multiplie par 3 la morbidité
• Multiplie par 2 les consultations médicales
• Multiplie par 3 le risque de dépression
Traitement du diabète chez le sujet âgé : quels
problèmes ?
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Traitement du diabète chez le sujet âgé : quels
problèmes ?
La maladie:
• Décompensation aiguë
• Hyperglycémie chronique
Le docteur:
• Iatrogénie
• Hypoglycémie+++
Hyperglycémie chronique
DCCT, 1993
Les complications sont dépendantes de la glycémie d ans le type 1 et le type 2
Les complications microvasculaires, cardiovasculair es et la mort sont plus fréquentesQuand l’HbA1c est élevée, au moins jusqu’à 70-75 an s
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Bénéfice du TTT sur le risque cardio vasculaire et la mortalité ?
UKPDS suivi à 25 ans
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Huang ES, Diabetes Care, 2011
Hyperglycémie chronique
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• Glycosurie (Glycémie >1.8 g/l):• Perte de calories = dénutrition• Infections urinaires• Inconfort (polyurie)
• Risque de déshydratation et de basculement vers le coma hyperosmolaire
• Déséquilibre glycémique = carence en insuline• perte de son effet anabolisant
• Catabolisme = perte de masse musculaire, dénutrition++
• Insulinoresistance (musculaire)
• Déséquilibre = déficit immunitaire• augmentation des infections microbiennes• Retard à cicatrisation• Risque d’ulcération augmenté
L’hyperglycémie chronique
Décompensation aiguë
71 092 patients >60 ans (moyenne 71 ans)
L’hyperglycémie chronique augmente le risque de complications
aiguës chez les sujets âgés Huang ES, Diabetes Care, 2011
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• Le diabète est associé à une augmentation du risque de « pathologies » gériatriques:• Troubles cognitifs
• Dépression
• Impotence fonctionnelle
• Chutes et fractures
• Dénutrition
L’hyperglycémie chronique
2009
Troubles cognitifs
Figure 2. Adjusted relative risk for all dementia ( A), Alzheimer's disease (B), and vascular dementia ( C) in older diabetic adults compared with non-diabetics in pros pective population-based studies.
Lu F-P, et al. (2009) PLoS ONE
Démence
Alzheimer Démence vasculaire
Méta-analyse, patients >60 ans
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Impotence fonctionnelle
Park et al. Diabetes 2006
Without diabetes
Diabetes HbA1c < 8%
Diabetes HbA1c > 8%
Malgré une masse musculaire souvent plus élevé chez le diabétique ( poids
plus élevé):
•Force musculaire diminué chez le diabétique
•D’autant plus que diabète déséquilibré et ancien
Without diabetes
Diabetes HbA1c < 6 years
Diabetes HbA1c > 6 years
Impotence fonctionnelle
Incidence of inability to perform physical and hous ehold tasks among women aged ≥65 years with and without diabetes.
Gregg E W et al. Diab Care 2002
8,344 women ≥65 years. Diabetes : n = 527
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Risque de chute
Schwartz et al. Diab Care 2002
9,249 women ≥67 years. Diabetes : n = 629
Augmentation du risque de fractures
9,249 women ≥67 years. Diabetes : n = 629
Strotmeyer, Arch Int Med, 2005
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NEJM 2011
Hypoglycémie – Identifier les signes
Sensation de
faim
Pâleur
Sueur
Tachycardie
Tremblement
Asthénie
Flou visuel
Confusion
Difficultés de concentration
Coma
Glycémie < 0,60 g/l
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• Diminution des symptômes d’hypoglycémies chez sujet âgé
Hypoglycémie chez sujet âgé
n=13, 51 vs 70 ans
Bremer et al., Diab Care, 2009
Yaffe, JAMA Int Med, 2014
Health ABC Study: 783 Diab, 74 ans, suivi 12 ans
Troubles cognitifs Hypoglycémies
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Traitement du diabète chez sujet âgé
HYPERGLYCEMIE IATROGENIE
Complications aiguës :
•Déshydratation
•Dénutrition
•Infections
•Plaies
•Coma hyperosmolaire
Complications chroniques
•Hypoglycémies et
ses conséquences
•Polymédication
•Risque nutritionnel
Quels objectifs pour quels patients?
Hétérogénéité de la population
DiabétologiqueAncienneté du diabète
Type
complications (podo++, ophtalmo)
Fonction rénale
Insulinopénie (=perte de poids),
HbA1c
profil glycémique
GérontologiqueDépendance,
conditions de vie
Nutrition
co-morbidités, espérance de vie, motivation
FRAGILITE
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Nouvelles stratégies thérapeutiques
Individualisation
des stratégies
thérapeutiques
Spécificité sujet âgé
• Complications chroniques du diabète
– Lié à la sévérité de l’hyperglycémie et surtout à la
durée d’exposition à l’hyperglycémie
– Intérêt d’un contrôle strict
• Diabète récent
• Non compliqué
• Bénéfice à long terme
Importance de l’évaluation du contexte du
patient (espérance de vie,…) dans le
bénéfice d’un contrôle strict
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Objectifs personnalisés
Sujet âgé
vigoureuxSujet âgé fragile Sujet âgé dépendant
Prévention vasculairePrévention µangiopathiePrévention de la démence ??
Prévention compl gériatPrévention compl métabPrévention vasculaireAttention œil et piedPrévention iatrogénie
Prévention iatrogéniePrévention compl métabQualité de vie
Diabète et comorbidités
Prévention de la micro angiopathie
Efficacité de l’équilibre glycémique, surtout les 10 premières années
Rétinopathie :
- FO annuel au minimum
- Contrôle HTA
- PEC précoce des lésions
pré-proliférantes
- PEC des comorbidités
(cataracte, DMLA,
glaucome…
Néphropathie :
- Contrôle HTA
- IEC ou ARA2
- Surveillance microAlb
- Adaptation des TTT
Neuropathie :
- Sensibilité, monofilament
- Douleur ?
- Examen podologique
- Dysautonomie ?
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Le pied diabétique
• Grade 1 : Erreurs au monofilament
– Education+++
• Grade 2 : + AOMI ou trouble de la statique
plantaire
– Pédicurie (4 séances/ an)
• Grade 3 : ATCD plaie > 3 mois
– Pédicurie (6/an)
– Semelles (1/an) +/- Chaussures orthopédiques
Surveillance – Les points clefs
• HbA1c : tous les 3 mois
• Pieds : à chaque consultation
• FO : 1/an au minimum
• microAlb : 1/an
• ECG de repos : 1 /an
• Artériopathie : Clinique+++ (pouls, souffles, IPS)
• Pas d’examens inutiles en prévention primaire
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Recommandations – HAS 2013
SFD Oct 2017
De manière générale, chez les sujets âgés, il est essentiel de minimiser le
risque d’hypoglycémie, notamment d’hypoglycémie sévère. Ce risque existe
sous sulfamides hypoglycémiants (« sulfamides » dans ce texte), répaglinide, et
insuline, et il est plus important lorsque l’HbA1c est inférieure à 7 %.
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Correspondance glycémies/HbA1c
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Lipska, JAMA Int Med 2015
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Régime chez sujet âgé
• Pas de restriction– “In view of their limited benefits, restrictive
diets should be avoided in those patients 70 years and older, and in those with undernutrition.” Position statement of IAGG 2012
• Activité physique = toujours
Thérapeutiques
Apport en hydratesde carbone
↑ Glycémie� Inhibiteurs
α glucosidase
↑ Excrétion de glucose
� Inhibiteurs SGLT2
↑ Sécrétion insuline
� Sulfamides/ glinides� Inhibiteurs DPP-IV� Analogues GLP-1
Insuline
↑ Captationet utilisation du glucose↓ Libération
de glucose ↓ Lipolyse
� Metformine
↓ Glycémie
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Roussel, Arch. Intern. Med. nov2010
REACH Registry of diabetic patients in secondary prevention
Survival according to Metformin Use
Metformine et insuffisance rénale
Clairance entre 30 et 60 ml/min : diminution de la
dose à 1500 mg/j
Surveillance Créatinine tout les 3 mois
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Metformine
- Traitement de 1ère intention chez tout les diabétiques
- A tout les stades de la maladie - Très peu de contre-indications
- Clairance < 30 ml/min- Situation aiguë ou risque élevé de situation
aiguë
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Insulinosécréteurs
sulfamides et apparentés
Glibenclamide
(Daonil)
Gliclazide
(Diamicron)
Glimépiride
(Amarel)
Glipizide
(Glibénèse)
Repaglinide
(Novonorm)
Demi-vie Recommandations Vidal
Pas d’adaptation si Cl>30
5 à 8 heures CI si IR sévère, <30
2 à 4 heures CI si IR sévère, <30
12 à 20 heures CI si IR sévère, <30
1 à 3 heuresCI si IR sévère, <30
Un essai 20 à 30 :
Adaptation poso
Env. 5 heures
Fréquemment prescrit hors indication, en dialyse
Insulinosécréteurs:
sulfamides et apparentés
• Avantages
– Faible coût
– Efficacité (-1.5%)
• Inconvénients
– Hypoglycémies +++
• Repaglinide
– Faible demi vie : intérêt en cas de prise alimentaire
irrégulière
– Utilisé fréquemment chez l’ins. rénal
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Sulfamides hypoglycémiants
Lipska JAMA 2015
Souvent trop prescrit chez le sujet âgé fragile, à risque
Inhibiteur DPP-4 et Insuffisance rénal
Januvia
Velmetia Galvus Onglyza Trajenta
Aucune
adaptation
50 mg si
Cl <5050 mg si
Cl <50
25 mg si
<30
2,5 mg si
Cl < 30
D’après Scheen A, Diab Obesity Metab, 2010
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Inhibiteurs DPP4 chez le sujet âgé
• Traitement intéressant chez le sujet âgé• Bien toléré, peu d’effets secondaires• Utilisable en insuffisance rénale avec
adaptation des doses
• Signal pancréas?• Insuffisance cardiaque?
GLP-1
Diapo Dr Varroud-Vial
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• Peu de données disponibles
• Vigilance :– Risque de déshydratation, d’IRA– Perte de poids, dénutrition
• Peu ou pas d’indications chez sujet âgé
• Autres bénéfices à étudier (CV…?)
Analogues du GLP-1 chez sujet âgé
SGLT1
(10%)
Les inhibiteurs de SGLT-2 : mécanisme d’action
SGLT2
(90%)
Capillaire
Péritubulaire
Tube
Proximale
≅ 140-150 g de glucose filtré/jour
seuil de réabsorption du glucose ≅ 1.80 g/l
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Inhibiteurs de SGLT-2
• Efficacité glycémique modérée et comparable
aux inhibiteurs DPP-IV :
- 0,7 à -1,0 % d’HbA1C
• Perte de poids modérée et baisse modérée
de la Pression Artérielle (PAS : - 4 mmHG, PAD : - 2 mmHG)
• Augmentation des infections génito-urinaires et pollakiurie
(risque de cancer de vessie?)
• Envisageable en "Add-on" de tout traitement
hypoglycémiant
• Quel effet sur la néphropathie ?
• Effet atténué quand la fonction rénale est abaissée, sans
toxicité rénale
?
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SFD 2017 – Bithérapie orale
SFD 2017 – Bithérapie orale
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SFD 2017 – Personnes âgées
Insulinothérapie chez le sujet âgé
Pourquoi?
• Diabète devenu insulinoprive :
• perte de poids, fonte musculaire (dénutrition)
• Objectifs glycémiques non atteints
• Contre-indication aux ADO, polypathologie
• Indications transitoires :
• maladie intercurrente, complications aiguë
• Sécurité du traitement via le passage d’une IDE
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Analogue rapide
DuréePicDébut d’actionType d’Insuline
6-8 heures2-4 heures30-45 minRapide :Insuline humaine, ordinaire
(Actrapid)
<5 heures30-90 min0-15 minUltra-rapide (lispro, aspart, glulisine)
Insuline semi-lente
NPH insulin - Neutral Protamine Hagedorn / Isophane
NPH insulin
Regular insulin
Protaminezinc insulin
Hours
Blo
od
Glu
cose
Début d’action Pic d’action Durée d’action
1-2 h 6-12 h 12-18h
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Analogues lents
Glargine U100/U300, Detemir, Degludec
Lepore, et al. Diabetes. 1999;48(suppl 1):A97.
Insulines intermédiaires
InsulineNom
commercial
Début
d'action
Pic d'action
(h)
Durée
d'action (h)
Semi-lente NPHINSULATARD 1-2 h 4-8 12-18h
UMULINE NPH 1-2 h 4-8 12-18h
PrémixNPH + Aspart NOVOMIX 30 / 50 / 70
NPH + Lispo HUMALOG Mix 25 / 50
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8h 12h 18h 3h
Insuline Lente
Marge de sécurité = 1,20 g/l au réveil soit 6,6 mmol/l
Glycémie à jeun vs post prandiale
Comment introduire l’insuline en échec de bithérapie ?Essai 4-T, résultats à un an (âge moyen inclusion 61 ans)
Holman, NEJM, 2007
HbA1c Hypoglycémies
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Quelle insuline introduire en échec de bithérapie ?
NPH
Glargine
Rosenstock, Diabetologia, 2009
a minor clinical benefit of treatment with long-acting
Insulin analogues for patients with diabetes mellitus
type 2 treated with "basal" insulin regarding symptomatic
nocturnal hypoglycaemic events
Cochrane, 2007
Conclusion – SFD Oct 2017
En cas d’insulino-requérance ou d’échec d’une bithérapie metformine + I-DPP4,
l’introduction d’une insuline lente est à privilégier chez le patient âgé si les objectifs
(personnalisés) ne sont pas atteints.
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Insuline lente – mode d’emploi
– Action sur la glycémie à jeun– Glycémie stable à l’équilibre, même en cas de
jeûne – Marge de sécurité chez le sujet âgé – Durée d’action : 16-24h– Injection à distance d’un repas possible, heures +/-
fixes– Augmentation des doses tous les 2-3j SB– Baisse immédiate en cas d’hypoglycémie – Dose de départ ? 03-04 UI/kg/j ou 10 UI…– Titration si possible sans ADO ou metformine seule
Escalade dans l’insulinothérapie
• Réfléchie+++ (objectifs du patient, sécurité
d’emploi, faisabilité…)
• Introduction d’un analogue rapide au moment
du repas le plus hyperglycémiant = « basal
plus »
• Pas de basal/bolus d’emblée…
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Cas cliniques
• Mme J., 76 ans
• DT2 depuis 3 ans
• Metformine 500 mg x 2/j
• HbA1c 6.4% il y a 6 mois
• Horton mis sous cortancyl 20 mg/j
• HbA1c 8.5%
Cas cliniques
• Mme J., 56 ans
Matin Midi Soir
Lundi 0.78
Mardi 0.96
Mercredi
Jeudi 0.85
Vendredi
Samedi 0.82
Dimanche
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Cas cliniques
• Mme J., 56 ans
Matin Midi Soir
Lundi 0.78
Mardi 0.96 2.32 1.65
Mercredi 2.68
Jeudi 0.85 1.45
Vendredi 0.83 2.89 1.78
Samedi 2.51 1.56
Dimanche 0.76
Insulinothérapie et Corticothérapie
Exemple d’un cas particulier
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Corticoïdes
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
0 4 8 12 16 20 24
Néoglucogénèse hépatique
sous la dépendance
du cortisol endogène
Dans le diabète de type 2
Néoglucogénèse hépatique
sous la dépendance du trt
corticoïde
Glycémie basse au réveil
De l’insuffisant surrénalien
Corticoïdes
• NPH (+/- repaglinide)
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
0 4 8 12 16 20 24
Gly
cém
ie (
g/l
)
Heures
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
0 4 8 12 16 20 24
Gly
cém
ie (
g/l
)
Heures
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
0 4 8 12 16 20 24
Gly
cém
ie (
g/l
)
Heures
• Premix (NPH +
rapide) au
petit-déjeuner
• +/- rapide à midi
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Conclusion
• Objectifs personnalisés+++ (évaluation diabétologique et gériatrique),– ne pas surtraiter les patients « dépendants »,
– ne pas sous traiter les patients « robustes »
• L’âge ne prémunie pas des complications : dépistage++, prévention et PECprécoce
• Traitement personnalisé mais en respectant les règles de bonne pratiques,la balance bénéfice risque, le niveau de preuve…
• Cas particuliers : avis diabétologique, peu d’urgences à introduire un TTTdans la plupart des cas
• Prise en compte des comorbidités, de l’autonomie, du risque dedénutrition et de troubles cognitifs accrus…