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D’AUTRES SUD… Dossier de Presse du 4 au 22 mai 2016 Organisé par avec le soutien de la ville de © S. Dicko Sète Off d’

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Au Printemps 2015, sur le thème « Méditerranée(s) », une dizaine de photographes qui vivent dans le grand Sud, se rencontrent à Sète et proposent une série d’ex-positions en centre-ville.

Dans des galeries éphémères autour du Grand Canal, leurs re-gards d’auteur vont séduire un large public ; 10 000 visiteurs vont découvrir ces expositions gratuites. Vernissages, projec-tions, rencontres avec les photographes vont permettre des moments de convivialité et de partage entre passionnés de la photographie. De cet événement, naît l’Association Collectif Images qui présentera en mai 2016 « Le Printemps des Photo-graphes » (Off d’ImageSingulières) pour une édition riche en nouveautés.

Crédits photographiques : ➀ Claude Corbier ➁ Jean Claude Martinez ➂ Vincent Lecomte ➃ Vivien Sawadogo ➄ Saer Said ➅ Laure Vouters ➆ Rachid Ouettassi

Sète

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FESTIVAL 2016

Le « Printemps des Photographes » (Off d’ImageSingu-lières) se déroulera du 4 au 22 mai 2016, il rassemblera 25 expositions photographiques d’auteurs dans le centre-

ville de Sète. Cet événement s’adressera aux professionnels, aux amateurs et au grand public de la photographie, sur le thème « D‘autres Sud… ».

Impulsé et organisé par le « Collectif Images », Le « Printemps des Photographes » présentera le travail récent de 16 invi-tés. Le « Collectif » proposera sa perception en images sur le même thème.

Pour la plupart, les invités vivent dans Le Grand Sud, mais dans un désir d’ouverture le Collectif a invité cette année des photo-graphes étrangers (Marocains, Burkinabé et Palestinien).

C’est une déambulation surprenante qui attend les visiteurs du « Printemps des Photographes » qui, par un parcours haut en couleurs, vont découvrir des thématiques variées allant de la photographie de reportage à la photographie d’auteur ou conceptuelle. Au contact des populations actives, paisibles ou rebelles, mais toujours attachantes et porteuses d’avenir, le Printemps des Photographes vous transportera aux quatre coins de la planète.

Le Collectif Images réunit des photographes au-teurs, résidant essentiellement en Languedoc. Il veut donner davantage de visibilité aux photo-graphes du grand Sud et propose aussi bien aux membres du Collectif qu’aux invités, une oppor-tunité de développer leur travail et d’exposer, dans le cadre du Printemps des photographes. Son orientation privilégie des démarches fortes. Qu’il présente des reportages ou des séries in-timistes, sa ligne éditoriale est essentiellement tournée vers l’autre et l’ailleurs. Le Collectif Images met l’accent sur un travail créatif et per-sonnel, sans distinction des procédés employés.

Jean Paul Nomen – El Pato – David Thélier – Serge Trib – Nadine Vessier – Philippe Fourcadier – Gérard Clément – Céline Canguilhem – Catherine Baud.

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Pour l’édition 2016, les 16 invités du Printemps des Photo-graphes, dont 4 photographes étrangers, vont investir les galeries éphémères bordant le Grand Canal. Les proposi-

tions photographiques présentées cette année sont multiples et diverses. Elles parleront aussi bien d’un Sud revisité, repensé comme une extrapolation du réel, que de l’actualité qui nous bouscule.

Ces photographies d’auteurs et de reporters évoqueront ce que l’on ne perçoit pas immédiatement dans l’appréhension d’un pay-sage, d’une ville, ou d’une communauté humaine. Ces sensibilités composites et décalées forment un patchwork original de photo-graphes reconnus et anonymes.

Avec cette deuxième édition du Printemps des Photographes, le Collectif Images veut s’orienter vers une action culturelle régionale cherchant à promouvoir une photographie d’auteur de qualité, et offrant l’opportunité d’une présence de photographes étrangers.

À partir de cette multiplicité de propositions photographiques et de ce foisonnement créatif le public pourra faire son choix.

Les invités

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Crédits photographiques : ➀ Dominique Clerc ➁ Jean Reynes ➂ Jean-Pierre Loubat ➃ Fathi Majdi

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S’il s’empare des problématiques de son époque, Dominique Clerc n’en produit pas moins une photo fictionnelle. Avec

le montage au centre de sa pratique, l’objec-tif et le subjectif s’entremêlent au point de suggérer d’autres possibles. Et avec la minu-tie d’un peintre, il s’attache à reproduire une réalité qui n’existe pas ou pas encore.

SON EXPOSITION

Coïncidences. De la réalité, nous regardons souvent celle qui nous est suggérée en pre-mier. Ici, par de multiples dispositifs d’images dans l’image, la réalité tend à devenir une apparence. Elle coïncide avec ce que nous devons voir, pourtant elle nous plonge dans une troublante incrédulité. Toutes ces photo-graphies ont été réalisées en résidence à Sète avec le soutien de la galerie Docks Sud.

Artiste depuis 1976, photographe professionnel depuis 1980. J’ai appris dans les années quatre-vingt avec les artistes barcelonais que la photographie est un maté-

riau, pas une fin en soi. Je compte de nombreuses expositions en solo ou collectives en France, Allemagne, Espagne, Maroc. Plusieurs résidences artistiques en France, Allemagne, Maroc.

SON EXPOSITION

Mixtralia. Claude Corbier n’est pas facile à suivre, son aven-ture australienne en témoigne. Il aime la photographie, certes, mais à la façon d’un artiste qui sort des cadres rituels. Pour lui il faut en plus coller, déchirer, fusionner, froisser, peindre, avec l’outil numérique ou à la main, ou les deux ! Il aime être ludique ou grave, brouiller les pistes, changer de signes, s’étonner lui-même, bref il déroute. Il aime mixer les styles et les époques, mystifier le spectateur, virevolter d’une technique et d’un sup-port à l’autre, suivant l’émotion délivrée par son sujet. Certains cultivent un filon, lui cherche son Graal à l’instinct, en profon-deur, depuis longtemps. Mixtralia est sa dernière pépite, l‘éclat le plus frais de son périple, l’Australie est sa dernière passion : entière, fusionnelle, puissante, mais aussi délicate et sensible, à son habitude… une aventure à suivre, avant la prochaine rupture !

Dominique Clerc

Claude Corbier

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Photographe autodidacte, elle travaille dans le domaine du théâtre. Dès l’âge de huit ans, avec son premier appareil plastique

gagné à la fête foraine, elle n’a jamais cessé de photographier. Elle est constamment à la recherche de l’humain et de sa spontanéité. Au gré de rencontres avec de grands photographes comme Jane Evelyn Atwood, son regard s’est ouvert peu à peu vers d’autres univers.

SON EXPOSITION

Jeux Nomades. Ces photographies ont été faites lors d’un été sur la plage de Piémanson. Cette plage est le dernier symbole de vacances populaires et gratuites. Elles racontent ce vent de liberté qui souffle sur la communauté des occupants de Piémanson. Les enfants sont libres de rêver de s’abandonner à des jeux simples, sans règles, sans vainqueurs ni vaincus. Dans son approche photographique, Sylvie Couzinier a voulu saisir l’intemporalité de ce lieu.

Saïdou Dicko est né en 1979 à Déou, au nord du Burkina Faso. À l’âge de 5 ans, Saïdou Dicko, berger Peulh, apprend à dessiner en observant les ombres de ses moutons sur les sols du Sahel.

Artiste peintre autodidacte, il s’est mis à la photographie en 2005. Six mois après ses débuts photographiques, il présente sa première ex-position en Off de la biennale de Dakar 2006. Depuis, son travail a été présenté avec succès lors de nombreux événements internationaux (biennales, foires, expositions). Il vit et travaille à Paris.

SON EXPOSITION

Ombres et Lumières… Dans cette exposition Saïdou Dicko pré-sente des photographies réalisées lors de ses voyages en Afrique. C’est un carnet de voyage où l’on peut se promener dans des images imaginaires qui nous montrent ce qu’on a envie de deviner… Saïdou Dicko transforme la représentation des formes en donnant vie à des phénomènes visuels, à des événements jouant avec la lumière. Ses voyages et son vécu font évoluer son travail et il nous présente des œuvres poétiques sans cesse renouvelées.

Sylvie Couzinier

Saïdou Dicko

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Les récits écrits et audiovisuels de Carole Filiu-Mouhali interrogent la société. Elle a réalisé Fatea, webdocumentaire

proposant neuf portraits de femmes en Algérie. Carole travaille actuellement sur « Ne nous racontez plus d’histoires ! » documentaire portant sur la mémoire de la guerre d’Algérie. Passionnée par la photographie, elle donne à voir des hommes et des femmes qui s’engagent au quotidien, de Marseille à Alger.

SON EXPOSITION

80 %. 80 % de sable, de roches, de lumière, de chaleur. Le Sahara représente 80 % du territoire algérien. Le Sud fait vivre le Nord avec les richesses énergétiques de son sol. Le Nord oublie le Sud, délaisse ses habitants. Ils n’existent pas. Ils n’ont jamais existé à ses yeux. Dans les villes, les villages, malgré tout, les Algériens du Sud vivent autrement l’Algérie.

Vincent Lecomte est un photographe indépendant spécialisé dans le portrait et la photographie de rue.

Fasciné par l’Ailleurs, il tente de capter ce qui nous unit malgré la distance. Son travail a été présenté au Brésil, en Angleterre, aux États-Unis, au Luxembourg, à Paris, Nancy, Amiens et Metz. Il a publié dans Le Nouvel Observateur, Le Point, La Croix et reçu de nombreux prix photographiques.

SON EXPOSITION

Iran du sud. Voyage dans l’altérité. Avec ses paradoxes, ses déserts arides et ses bazars bondés, l’Iran du Sud est un monde en soi, un univers étrange et magnifique où chaque village est une rencontre. Cette série photographique, réalisée en 2015, est une traversée des grandes régions iraniennes situées au sud de Téhéran, de Yazd à Shiraz, en passant par Fahraj et Ispahan : une autre image du Moyen Orient !

Carole Filiu-Mouhali

Vincent Lecomte

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Son travail s’articule autour de l’espace et du temps. Ville et environnement urbain, à travers les séries : Leurres des traces, Carcasses ou l’Etat des Ruines. Lieux de vie et in-

fluence sur l’œuvre avec le projet de Marcel Proust et celui de l’Atelier d’artiste. Villes et mythes avec l’exploration de cités comme Tanger et Jérusalem où il cherche à capter l’esprit des lieux et les émotions qui le traversent.

SON EXPOSITION

Jérusalem. Il ne connaissait pas Jérusalem avant d’y être invité en résidence pour ce travail photographique. Il a donc comme pour beaucoup de ses projets, arpenté la ville en tous sens en essayant de rendre compte des émotions qui le traversaient au cours de ces déambulations. Il a beaucoup photographié, en essayant de rester à distance du conflit politique et de sa repré-sentation dans les médias. En regardant ses images au retour, il s’est rendu compte de l’omniprésence de la pierre. L’aspect très minéral de la ville donne une charge forte aux images, les impo-santes murailles de la vieille ville, les colonnes et les chapiteaux de marbre, la mer de tombes dans la vallée de Josephat, le mur de séparation de béton aujourd’hui comme une cicatrice dans le paysage. Toutes ces pierres parlent du poids de l’histoire. L’enfermement et les tensions sont palpables, mais, à plusieurs reprises, il a aussi pu photographier la vie et le quotidien no-tamment celui des enfants qui, comme partout ailleurs dans le monde, font du vélo et jouent aux billes au retour de l’école.

Fathi Majdi est né en juillet 1980, à Gaza (Pales-tine). Après des études en Droit Humanitaire International et en informatique, il devient

photojournaliste professionnel. Il collabore dès 2008 avec des agences de presse internationales. Actuel-lement, il travaille avec Nurphoto, agence spéciali-sée dans la photographie sociale, partenaire de l’AFP. Majdi Fathi vit et travaille à Gaza (Palestine).

SON EXPOSITION

Jeux d’enfants à Gaza. Enfants palestiniens en train de jouer au milieu de leurs maisons détruites pendant la guerre conduite par Israël dans la Bande de Gaza, en juillet 2014. Reste l’insouciance de la jeunesse qui, même dans les situations les plus sombres, a toujours le cœur à jouer et à sourire. Dans les ruines, le jeu met une distance avec la réalité et permet de vivre les terrains bouleversés comme des terrains de jeu « ordinaires ». Fathi Mahdî a su saisir sur le vif ces images des scènes de vie, de joie et de grâce des enfants de Gaza.

Jean-Pierre Loubat

Fathi Majdi

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Photographe humaniste, son sujet de prédilection c’est le quotidien de la vie. Il a réalisé une ving-taine d’expositions qui l’ont amené à travailler

et présenter ses travaux en Europe et en Amérique Latine. Photographe professionnel il travaille sur des projets qu’il initie avec la réalisation d’expositions et de publications éditées par Suerte-éditions. Il inter-vient sur des commandes publiques liées à des actions de prévention, de développement social et projets de territoires.

SON EXPOSITION

Pèlerinage du Rocío en Andalousie. À la Pentecôte, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes, en costume andalou ou robe sévillane, partent de toute l’Andalousie pour se rendre au Rocío pour un pèleri-nage incroyable de plusieurs jours. Croyants où non, pour ceux qui font le chemin, c’est un moment de fraternité où chacun cherche sa propre lumière. Jean-Claude Martinez a effectué ce pèlerinage à quatre re-prises en 2003, 2013, 2014 et 2015.

C’est en 2013 que Sarah Mörch situe l’ori-gine de sa curiosité photographique. Le travail des vendanges en caves coo-

pératives a été le déclencheur d’une façon nouvelle de percevoir la fabrication du vin, puis l’envie de raconter cette découverte. De ce qu’elle voit émerge un travail auquel elle va savoir donner forme entre réalisme et poésie. Cet univers fait de matières et de mouvements l’a guidée vers « Empreinte Œnologique » nous offrant une vision sensuelle du « très abs-trait » et du « très concret. »

SON EXPOSITION

Empreinte Œnologique. Les photos réali-sées par Sarah Morch nous entraînent dans un tourbillon de formes et de couleur. C’est un voyage dans les méandres d’une cave coopé-rative. Le raisin n’est plus raisin, mais il n’est pas encore vin, c’est de la matière en mouvement. Ce flot d’énergie et de vibration a séduit Sarah qui nous fait partager ses émotions à travers son exposition.

Jean-Claude Martinez

Sarah Mörch

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Rachid Ouettassi est né le 21 mai 1969 à Tanger. Il s’est spécialisé dans le reportage photographique. Ses premières expositions datent de 2002 à la Galerie Delacroix – Institut Français de Tanger, et depuis, ce

photographe autodidacte n’a pas cessé de diversifier ses travaux à travers plusieurs expositions individuelles. La photographie de Rachid Ouettassi, révèle une connaissance profonde de sa ville natale : ses luminosités, ses vues, ses zones d’ombres, ses panoramas, et ses humeurs climatiques. Elle nous convainc de sa crédibilité artistique, de son authenticité.

SON EXPOSITION

Choukri, la légende. La première fois où Rachid Ouettassi l’a rencontré, c’était il y a plus de trente ans : Mohamed Choukri, « l’Ecrivain », s’attablait à l’une des tables du célèbre Café Roxy, au centre-ville de Tanger. Il ne s’inté-ressait pas encore à la photographie et il ne croyait pas qu’un jour il pourrait côtoyer une aussi grande figure du monde de la culture. Un jour il prit son courage à deux mains et lui proposa une séance de photos, ce que l’écrivain accepta. À travers Choukri, Ouettassi put faire connaissance d’un grand nombre d’auteurs et de personnalités du monde de l’art et de la culture, des contacts qui lui serviront plus tard dans sa vie professionnelle.

Photographe autodidacte, Il travaille principale-ment en photo de rue à caractère humaniste. En 2013 il a obtenu la 5e place au concours national

auteur 1 de la FPF pour un travail sur les solitudes ur-baines. En 2014 la 8e place à ce même concours pour une série sur les survivances.

SON EXPOSITION

Ganaderos de toros. C’est au cours d’un voyage en Andalousie qu’une rencontre imprévue lui a permis de découvrir un « univers » qui jusque-là lui était mécon-nu, celui des ganaderos de toros, éleveurs de taureaux de combat andalous. Il a été impressionné par cet « autre sud », cet « autre monde » où malgré la moder-nité des éoliennes qui s’emballent au vent violent des grandes plaines, tout est régi par une tradition sécu-laire empreinte de religieux, de liberté dans les grands espaces mais où on élève ces « toros » fauves extrê-mement dangereux, sélectionnés depuis des siècles pour leur agressivité, qui, au-delà de leur robe noire, portent en eux l’image de la mort, celle qu’ils peuvent donner à l’imprudent qui les approche comme celle qu’ils recevront sur le sable gorgé de soleil de l’arène.

Rachid Ouettassi

Jean Reynes

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Français, né au Liban en 1968. Photographe autodidacte et passionné. Il aime aller à la rencontre des autres et être à leur écoute. Na-

turellement, il s’est dirigé vers la photographie so-ciale et humaniste. En 2015, la crise migratoire fut l’essentiel de mon travail. Il apprécie des choses simples de la vie, comme voyager pour découvrir ce qu’il y a de plus beau dans nos diversités et nos similitudes.

SON EXPOSITION

Exode. De l’île grecque de Lesbos, en passant par la frontière austro-hongroise puis la « jungle » de Calais, c’est le récit d’hommes et de femmes qui viennent de pays, où l’espoir dans l’avenir n’est plus qu’un rêve lointain. Depuis la guerre de 39-45, les routes et les campagnes européennes n’avaient pas connu pareil spectacle de désola-tion et de tristesse avec des colonnes humaines à perte de vue.

C’Nomwindé Vivien SAWADOGO est né en 1981 à Ouagadougou (Burkina Faso). Après une première formation d’aide-soignant, à partir

de 2005 il se forme en Arts Plastiques notamment auprès du Centre culturel français de Ouagadougou. À compter de 2006, il expose sculptures et photogra-phies au Burkina et au Mali, puis en France à partir de 2009. Ses photos témoignent de modes de vie tra-ditionnels jusqu’à la révolution d’octobre 2014 qu’il a captée avec talent ce qui lui a valu d’exposer à la Bien-nale de Photographie de Bamako en 2015.

SON EXPOSITION

Prendre son destin en mains ! Vivien Sawadogo a documenté, au Burkina Faso, l’insurrection po-pulaire d’août et septembre 2014 qui a signé le dé-part du président Blaise Compaoré, après 27 ans de règne sans partage. Le jeune photographe est resté au cœur de la mêlée jusqu’à la place de la Révolu-tion. Les mains tendues et les pancartes improvisées nous disent la souffrance et le désir de changement de tout un peuple. Ses photos sont des documents irremplaçables de ce moment où se bâtit le destin d’une nation.

Saer Saïd

Vivien Sawadogo

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Toma Tribouillois, né en 1974, photographie depuis l’âge de 15 ans. Après avoir suivi une bonne forma-tion photographique, il a entrepris de nombreux

voyages (Canada, Tunisie, Égypte, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Chili…) en s’intéressant aux lieux, aux paysages, au quotidien. Adepte de l’argentique, couleur et noir et blanc, Il expérimente depuis quelques années le Po-laroid. Il a participé à de très nombreuses expositions. Depuis 2012, il a ouvert un atelier-galerie en Auvergne où il présente son travail.

SON EXPOSITION

Humberstone, ville fantôme. Au nord du Chili, au milieu de nulle part, subsiste une ville fantôme, Hum-berstone. Abandonnée dans le désert le plus aride du monde après la fermeture de la mine de salpêtre qui fai-sait vivre sa population, la ville, importante, est comme figée dans le temps. Avec toujours intacts, mais déses-pérément vides les maisons, l’usine, l’école, l’église, la piscine, le théâtre…, habités par le silence, le soleil, la poussière et le vent…

Laure Vouters, de Lille, a fait des études d’arts appliqués et a travaillé dans la communication pendant 25 ans en tant que directrice artistique.

Depuis 4 ans elle s’investit dans la photographie d’au-teur de façon assidue. Autodidacte, elle a participé à différents workshops avec Christian Caujolle, Richard Dumas, Cédric Gerbehay, Julien Bourgeois et Frédéric Lecloux. Lauréate au concours de l’Association Hélio à Tourcoing avec sa première série du Japon « L’ombre nécessaire ». (09/14) Présentée par la Galerie Rastoll à Paris.

SON EXPOSITION

Saudade. C’est sur elle que les Portugais font reposer tous leurs secrets et leurs sentiments, mêlés de joie et de tristesse, de souvenir et de mélancolie. Ces photo-graphies nous transportent dans une poésie douce-amère, portées par la magie d’une lumière unique. L’exploration de l’ombre, plutôt que le contraste pour le contraste, révèle le détail qui perturbe ou retient l’attention. Dans des scènes d’une apparente banalité s’y trouve l’éclat

Toma Tribouillois

Laure Vouters

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CinémaLE PRINTEMPS, C’EST AUSSI DU CINÉMA !

LE PRINTEMPS, C’EST AUSSI UN MARATHON PHOTO !Du 4 au 22 mai 2016, Sète devient capitale de la photographie. Dans le cadre du Printemps des Photographes Le Collectif Images organise un Marathon photo, à partir de l’Atelier du Printemps.

Le but est de participer à cet évènement en découvrant la ville et la diversité des parcours photographiques proposés. Deux thèmes seront proposés un en matinée l’autre l’après-midi. Ouvert à tous, individuel ou par équipe, ce marathon dynamisera les derniers jours du Festival 2016.

ATELIER DU PRINTEMPSAtelier Christina Manolagas Rabaste

3, rue fondère 34200 Sète Le samedi 21 mai 2016 de 9h30 à 18H30

Esplanade Aristide Briand - Tél. : 0892 68 75 35 - cine-comoedia-sete.com

Marathon Photo

MARDI 10 MAI - 20 H 30« À la recherche de Vivian Maier »

de Charlie Siskel, John Maloof

MERCREDI 11 MAI - 20 H 30« Life »

d’Anton Corbijn

JEUDI 12 MAI - 20 H 30« Le sel de la Terre »

de Wim Wenders,Juliano Ribeiro Salgado

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Le collectifEn marge des expositions individuelles présentées par nos invités dans les différentes gale-ries éphémères du centre-ville de Sète le Collectif Images présentera lui aussi sa production autour de la thématique « D’AUTRES SUD… »

Dans le cadre d’une configuration collective regroupée dans deux lieux d’exposition le Collectif Images présentera au public les créations de ses neuf photographes. Neuf chemins pour parcourir « d’Autres Sud… » Chacun a découvert et mis en images des territoires du Sud parcourus ces dernières années : territoires géographiques mais aussi territoires sociaux et humains. Chacun d’eux propose une vision personnelle des femmes et des hommes rencontrés, des villes et des paysages croisés, des lumières et des ombres, des peines et des joies… Loin des visions aseptisées et trompeuses du Sud des dépliants touristiques, ils proposent chacun un parcours original dans leur univers sensible où les images révèlent autant l’objet photographié que l’esprit du photo-graphe. Les lieux d’exposition du Collectif Images seront aussi un lieu de rencontres autour des photographes qui proposeront des visites guidées de leur exposition, permettant ainsi des contacts informels pour évoquer librement bon nombre de sujets sur le travail de création photographique.

Jean Paul Nomen – El Pato – David Thélier – Serge Trib – Nadine Vessier – Philippe Fourcadier – Gérard Clément – Céline Canguilhem – Catherine Baud.

Très jeune, elle aime jouer avec des appareils photo bien avant de comprendre qu’on peut aussi jouer avec des images. Elle fréquente alors ses premiers clubs photos.

Elle y apprend la technique et la rigueur. Depuis une quinzaine d’années, membre du groupe Lattes Photos 34, elle participe à de nombreux concours et expositions. Par un travail sur les su-perpositions et les trames, elle va très rapidement trouver son expression personnelle. Un livre, puis une pre-mière exposition, naissent de cette recherche : D’une image à l’autre. Par des transparences et des flous, elle donne à voir ses perceptions éphémères et en partage le mystère. La série Instants diffus trouvera sa place à Paris aux 111 des Arts (2013). Cette année, magnifiant des instants d’une extrême banalité, elle expose en mai à Sète avec Collectif Images Petites scènes de fin d’été sur les bords de la Méditerranée. Après la pluie, qui concrétise son envie de jouer l’illusionniste, sera la première exposition de la rentrée au Gazette Café. On la retrouve avec la poésie de ses images pour nous offrir la pléni-tude de fugitifs instants.

SON EXPOSITION

La liberté de la cage. Pour elle, les autres Sud sont ceux que l’on tient cachés pour ne pas ter-

nir une image faite de lumières, de parfums et de plénitude. Elle nous fait pénétrer dans la prison Sainte Anne à Avignon, aujourd’hui abandonnée. Dans ces lieux de honte et d’oubli, ce sont les traces laissées par les prisonniers qu’elle a envie de partager, ces marques qui donnent à voir l’enfermement et la souffrance, mais aussi la créativité, les couleurs, l’humour ou la poésie, l’immense pulsion de vie qui y existait.

Nadine Vessier# [email protected]

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David Thélier est né en 1972 à Lille et a passé son enfance dans la région toulousaine où il a commencé la photographie à l’âge de 9 ans. Après des études de photographie il a travaillé en studio de publicité et pour

la presse. Il s’est ensuite dirigé vers le monde du spectacle et de la musique en particulier sur lequel il a réalisé sa première exposition en tant qu’auteur, « Libres Notes », en 1997. Engagé dans des projets culturels il participe à l’organisation d’un festival pluri artistique en Bosnie. Il vit plus de deux ans à Istanbul avant de revenir en France en passant par la Bretagne et le Sud-ouest. Il partage sa recherche artistique avec d’autres artistes afin de créer de nouveaux langages, des dialogues inédits, « Duo, Dualité » avec Pascale Lord, « Entre ciel et terre » avec Maya Talavera. Son travail d’auteur est associé à des projets pédagogiques avec des adolescents en photo et vidéo.

SON EXPOSITION

St-Mich’. Quartier historique de Bordeaux dont la flèche de la cathédrale domine la ville, repère dans l’espace pour le piéton comme le phare guidant les navires. Quartier qui regroupe autour de sa place les migrants du bassin méditerranéen, de la péninsule ibérique au Maghreb en passant par les Balkans et l’Anatolie. Ce quartier animé est en pleine mutation, la pression immobilière est plus forte, une nouvelle population qui n’osait pas jusqu’à présent franchir les frontières du quartier prend possession petit à petit de St Mich’, attiré par les nouveaux lieux d’attraction nocturnes. Mon regard se porte sur les traces de ce changement et reste interpellé par ce nouveau phénomène de migration.

Patrick EL Pato Brouard. Autodidacte et il le revendique. Qu’il soit musicien, graphiste, derrière ses platines ou encore, comme il y a quelques années, régisseur pour le

théâtre et la musique, la scène est son domaine de prédilection. La photographie l’a toujours accompagné dans tous ces métiers. Première exposition à la FNAC de Montpellier en 2002 de portraits de musiciens. Quelques autres suivront à Sète toujours sur le thème de la musique live. Une formation effectuée avec le très regretté Serge Gal (Image Ouverte à Clarensac) en 1998 et 1999 peaufinera ses sens et sa technique. Depuis quelques années il photographie aussi la ville ; Paseando s’inscrit dans ce travail. Un autre projet est en cours d’élaboration : Fétichismus sur les femmes et leurs pieds. Il vit et travaille actuellement à Montpellier.

SON EXPOSITION

Paseando Suite 2. Comme on dirait nomader ; mais ce verbe n’existe pas. En passant, dit-il, comme pour insister sur la volonté de ne pas laisser trop de traces. Pourtant c’est bien de la trace dont il s’agit là ; celle du temps, celle des gens, mais dans un entre deux, un suspend, un mouvement. Simplement, l’homme et son désir, chemin faisant, de Marseille à Lisbonne, de Montpellier à Sète, de Nîmes à Barcelone. Pas d’intention là de donner à voir la ville touristique, mais des images comme des baisers volés à une maîtresse lors d’une escale.

David Thélier

El Pato

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Sensible à toutes formes de création, d’art ou d’artisanat, la photographie retient son attention et nourrit son ima-ginaire depuis une dizaine d’années. Son travail s’oriente

vers des constructions graphiques, des lignes claires, des images sobres, parfois dépouillées, à la manière de Gilbert Garcin, Mi-chael Kenna ou Arno Minkkinen. Le processus créatif nécessite du temps. Il n’est pas rare que les prises de vue restent en latence plusieurs mois, voire plusieurs années, avant que ne soit décidé de l’orientation à leur donner. De même à la prise de vue, seront privilégiées des scènes ou des ambiances lui permettant d’appré-hender le sujet, d’en apprécier le caractère, la lumière, les détails avant de pouvoir déclencher. En bref, « l’instant décisif » est plutôt remplacé par « l’instant mûrement ressenti ».

SON EXPOSITION

¿ À dónde van ? Cuba a fêté un demi-siècle de révolution. Du-rant tout ce temps, un embargo a privé le peuple cubain de nombreuses denrées. Le rapprochement diplomatique avec son puissant voisin a fait renaître l’espoir. Mais aussi l’inquiétude, car ils savent que le modèle américain n’est pas non plus la panacée. Dans ces jeux gouvernementaux qui les dépassent, on est en droit de se demander « Vers où vont les Cubains ? »

Céline Canguilhem. Originaire de Toulouse mais nîmoise depuis près de 20 ans, a débuté la photographie étant adolescente en tra-

vaillant ses propres tirages noirs et blancs. Depuis une dizaine d’années elle fait une photographie d’expérience pour capter des souvenirs de voyage, des moments de vie. Travaillant beaucoup autour de la couleur et du graphisme naturel des lieux, la série Bleu Glacier est sa première pré-sentation publique.

SON EXPOSITION

Bleu Glacier. Céline Can-guilhem a été saisie par ce bleu presque surnaturel des deux plus grands glaciers de Patagonie Argentine, l’Upsala et le Périto Moreno. À travers ses images on devine toute la force de ces glaciers qui ne cessent d’avancer dans une nature hostile et un climat tourmenté.

Catherine Baud

Céline Canguilhem

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Gérard Clément. L’exposition « Algérie(s) » a été comme une nécessité. Elle lui a permis de raconter en photogra-phie une double histoire la sienne et celle de ce pays.

Ensuite il y a eu une série d’expositions où le thème du « Corps en action » a dominé sa démarche. En 2013 son reportage sur le tournoi national de Lutte Traditionnelle à Edirne (Turquie) a été

l’occasion de présenter « Lutte ! » lors de différentes expositions en 2014 et d’être nominé pour le prix du reportage à Visa Off à Perpignan. Depuis il s’est intéressé au travail des ostréiculteurs sur l’étang de Thau, au travail des pêcheurs de Sète, mais aussi aux Roms installés à Montpellier. Le point commun de ces tra-vaux est la force et l’humanité des portraits présentés.

SON EXPOSITION

Roms : migrants et européens. Les Roms un peuple européen dont l’origine lointaine se situe quelque part dans le sous-conti-nent indien. Ils sont en Europe depuis des siècles sans doute près d’un millénaire. Rejetés discriminés dans leur pays d’ori-gine, ils cherchent en France une terre plus riche où leur écono-mie de la récupération puisse s’exercer. Leur culture est essen-tiellement orale peu adaptée à notre monde et notre culture de l’écrit. Le groupe photographié est originaire d’un même village de Roumanie il est installé à Montpellier sur un terrain appartenant à la Métropole. Certains vivent en France depuis une dizaine d’années et nombreux sont ceux qui par « le droit du sol » sont français. Si manifestement ils recherchent peu l’in-tégration, leur présence et leur mode de vie nous dérangent pour ne pas dire plus.

Jean-Paul Nomen. La passion de la découverte conduit de-puis longtemps Jean-Paul vers l’exploration de nombreux horizons, toujours recommencés, y compris, étrangement

peut-être, tout près, dans sa Catalogne natale et ses fonds ma-rins dont il a l’habitude de capter les couleurs chatoyantes et les ondes déliées. Mais il arrive que la mer le libère. Le voici alors

parti sur les chemins de traverse à la rencontre de la nature, de l’humain, du vivant. Bientôt cependant, le lointain l’attire, le voyage le saisit. Et s’impose. L’appareil photo avec lui, un com-pagnon de toujours, au service du beau. Au service de l’autre. Résister ? Quelle étrange idée ! C’est ainsi que sont nées de nombreuses expositions : les salins, la rue, le paysan, le monde sous-marin et plus encore…

SON EXPOSITION

Cuba. Monde paysan. Le voyage, l’ailleurs, l’autre : voici Pedro, paysan cubain. Voici son entourage. Dans leur sud. Un autre sud. Pedro n’a pas besoin de s’exprimer beaucoup. Il présente son quotidien, tout simplement. L’exercice consiste à inlassable-ment conjuguer la fortune à tous les temps et surtout au temps de vivre. L’air, le soleil, la nature. Son décor. La terre aussi. Lui dire qu’on ne la brusquera pas, qu’on lui porte un infini respect, qu’on lui demandera simplement sa participation. Avec humili-té. Que l’on vit avec elle. Hospitalier, généreux, enchanteur : tel nous apparaît le sud de Pedro. Des noirs, des gris, des blancs et des lumières subtiles : toute la sensibilité du monde paysan cubain est là, en partage.

Gérard Clément

Jean-Paul Nomen

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Philippe Fourcadier est né le 13 décembre 1953 à Tours, vit et travaille à Montpellier. Initiation à la photographie lors d’un stage en juin 1975. Puis formation autodidacte

en tant qu’amateur éclairé et passionné par l’image fixe. Depuis cette rencontre déterminante son parcours s’est orienté princi-palement vers une démarche photographique qu’il qualifie de « vagabondage intimiste » où tout peut-être sujet suivant les circonstances rencontrées, aussi bien les humeurs du temps, qu’un rayon de lumière évocateur, qu’un personnage en situa-tion cocasse, qu’une architecture originale, qu’un « incident » du quotidien saisi subrepticement. Ce qu’il lui importe avant toute chose c’est le « voyage » sans cesse renouvelé que lui per-met la photographie en tant qu’acte de création. Son histoire avec la photographie est une lente pérégrination qui au jour le jour le questionne, l’interroge le sensibilise et l’enrichit au gré des rencontres avec les humains, les paysages, les objets, et la musique. Développer au quotidien cet état de curiosité est pour sa part donner un sens essentiel à notre humanité.

SON EXPOSITION

Sète. Abstraction. Ce qui importe à Philippe Fourcadier dans l’appréhension d’une image photographique ce n’est pas tant ce qu’elle donne à voir mais ce qu‘elle libère comme fragrance. Sète est une ville odorante par excellence. Imaginons une pé-régrination dans celle-ci les yeux fermés. Instantanément de

vives sensations olfactives émanent du port, de la ville, de la mer. Puis, une subtile alchimie s’opère, la métamorphose prend corps dans un mélange ondoyant de lumières et de formes en-tremêlées pour donner naissance à une image. Nous pénétrons alors dans l’abstraction d’une ville.

Philippe Fourcadier# [email protected]

Serge Tribouillois vit et réside à Sète. Il a fait ses premières photos en 1959 sur un appareil Voïgtlander acheté avec ses premiers francs gagnés ! Depuis le numérique a remplacé

l’argentique… mais la passion est restée aussi vive qu’à ses dé-buts. Après une vie professionnelle bien remplie dédiée à la mé-diation artistique, Serge Trib - de son nom d’auteur-photographe -

a désormais tout son temps à consacrer à la photographie d’au-teur… et il ne s’en prive pas. Grand admirateur de Willy Ronis comme de Martin Parr, de Bernard Plossu à Saul Leiter, il s’inté-resse aux gens, aux villes, au quotidien et à l’insolite, il s’efforce de « trouver ce qu’il y a d’extraordinaire dans le banal. » Il aime les photos qui questionnent, qui donnent sens, qui ouvrent des

horizons, qui singularisent le quotidien… Il a parcouru, appareil à la main, depuis 40 ans, la plupart des pays des deux rives de la Méditerranée, et depuis quelques années, il est parti à la découverte du Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest.

SON EXPOSITION

Le Peuple de la Carrière. L’exposition présente une trentaine de photos issues d’un reportage effectué en janvier 2015 dans la carrière de granit de Ouagadougou (Burkina Faso). Carrière où travaillent près de trois mille personnes dont deux mille femmes dans des conditions extrêmes. Un reportage « choc » empreint d’empathie pour ces femmes et ces hommes qui restent beaux et dignes dans l’enfer de la carrière de Pissy…

Serge Trib# [email protected]

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SoutiensREMERCIEMENTS

L’Association Collectif Images remercie l’ensemble de ses partenaires grâce auxquels le Printemps des Photographes a pu être organisé pour son édition 2016.

Nous tenons à remercier chaleureusement la ville de Sète pour la qualité de son accueil et son aide technique.

Nous remercions les mécènes et partenaires pour leur soutien capital.

Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance et ouvert leurs lieux pour nous permettre de les métamorphoser en galeries éphémères.

N’oublions pas aussi les nombreux donateurs qui ont contribué au succès du financement participatif et les bénévoles qui permettent le bon déroulement du Printemps des Photographes.

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