Press

24
arts visuels REVUE DE PRESSE

description

Les rencontres à l'Echelle 2010

Transcript of Press

Page 1: Press

arts visuels

REVUE DE PRESSE

Page 2: Press

sommairePresse écrite L’Expression 3

Zibeline n°34 4Le Courrier de l’Atlas n°42 5César n°291 6Afriscope n°18 7El Watan 8La Marseillaise 9Marseille l’Hebdo 10La Provence 11Ventilo 12La Provence 13Zibeline n°34 14Zibeline n°34 15Zibeline n°34 16Zibeline n°34 17La Marseillaise 18La Marseillaise 19Albalad 20La Marseillaise 21La Marseillaise 22La Marseillaise 23Zibeline n°35 24

Télévision LCM La Grande Emission 09 novembre 2010

LCM La Matinale10 novembre 2010

France 3Méditerraneo05 décembre 2010

Radio Radio Grenouille Intimes convictions22 novembre 2010

Page 3: Press

L’Expression du mercredi 13 octobre 2010

Page 4: Press

Zibeline n°34 du 13 octobre au 17 novembre 2010

Page 5: Press

Le Courrier de l’Atlas n°42 novembre 2010

Page 6: Press

César n°291 novembre 2010

Page 7: Press

Afriscope n°18 novembre-décembre 2010

Page 8: Press

El Watwan du 4 novembre 2010

Soeuf Elbadawi s’est produit samedi et dimanche derniers à Marseille. Dans le cadre de la cinquième édition des Rencontres à l’échel-le, l’auteur et metteur en scène comorien présentait Pitsha la manga kalina udowo ou “l’ima-ge de l’ailleurs ne se vit pas dans le miroir”, fable sur les rêves d’ailleurs issus de la migration comorienne en France.Ce nouveau projet de Soeuf Elba-dawi sous-entend que l’ailleurs «ne se connaît pas de reflet».«Mais peut-on vraiment se le re-présenter ?», s’interroge l’auteur qui essaie de répondre à ce ques-tionnement, en compagnie du photographe français Didier Na-deau.

En résidence à l’automne 2010 à Marseille, le fondateur de la Compagnie O Mcezo* a mené une série d’entretiens individuels et collectifs dans les quartiers de Kallisté et des Rosiers pour re-

cueillir la matière d’un récit basé sur des problématiques citoyen-nes. “Il est question du rapport à l’Autre et du bonheur qui n’est jamais là où on le pense...”, dé-fend-t-il.C’est ainsi une résidence qui son-de le réel, comme ses représenta-tions, le vécu de la communauté comorienne, dont témoigneront une série de signes : journal mu-ral, rendez-vous avec le public – habitant, spectateur, acteur.

Soeuf Elbadawi devait aussi participer à une rencontre publi-que sous le thème « L’Afrique humiliée » aux côtés de l’in-tellectuel et essayiste engagée malienne Aminata Traoré, de Christophe Deltombe, avocat au Barreau de Paris et spécialisé en droit du travail et de Sharmila Naudou, comédienne et metteur en scène. Dans un monde bouleversé, l’Afrique humiliée affirmait sa propre voie contre la recolonisa-

tion imposée par le capitalisme mondialisé et sur la question des migrants.

Les Rencontres à l’échelle sont une manifestation pluridiscipli-naire, organisée par les Bancs Publics, lieu d’expérimentations culturelles. Dédiée à la création contemporaine, dans ses formes spectaculaires comme dans des formats plus hybrides, cette cinquième édition (du 10 au 27 novembre, ndlr) jette des ponts entre des artistes qui travaillenten France mais aussi en Algérie, en Egypte, en Syrie, au Liban et aux Comores.

Soeuf Elbadawi à la 5ème édition des Rencontres à l’échelle à Marseille

Page 9: Press

La Marseillaise du 9 novembre 2010

Pour leur 5e édition, les Rencontres à l’échelle initiées par Julie Kretzs-chmar et l’équipe des Bancs publics, ne cessent de grandir et de s’étoffer. Partant du lieu d’« expérimentations » de plus en plus incontournable de la Belle de Mai, la démarche a vu au fil des automnes s’associer de nombreux partenaires, de la Friche et du Gyp-tis voisins à l’Alhambra ou l’Espace culture, jusqu’à Istres, où le festival débute demain avec l’intense solo imaginé par Hamid Ben Mahi à partir du roman d’Hamid Skif, La géogra-phie du danger. « C’est quasiment le seul spectacle «abouti» que nous proposons durant ces Rencontres, mais cette parole-là, celle d’un sans-papiers qui vit terré dans une cham-bre de bonne, envahi par le sentiment d’enfermement, de rejet, d’isolement, est quelque chose de vital, et en totale cohérence avec l’esprit de cet événe-ment », affiche l’artiste-programma-trice qui, si elle déplore cette année encore l’absence de soutien de la part de la Ville de Marseille, affiche sa fierté d’avoir conquis l’équipe de Marseille-Provence 2013.

Les tensions plus que les conver-gencesLa dimension internationale, en particulier vers l’Algérie, le Liban, l’Egypte, la Syrie, et les Comores, de cette édition 2010, est en effet au dia-pason de ce qui se dessine pour la ca-pitale culturelle : des passerelles qui sont le fruit de voyages et de fidélités « en dehors des structures «officiel-les» », avec des artistes indépendants ». « C’est délicat, car on veut à la fois sortir des clichés, interroger la rela-tion nord-sud, ses convergences mais surtout ses différences, ses tensions ; sans afficher que Marseille est un

paradis pour les artistes, et c’est loin d’être le cas, on ne veut pas nier le fait que les moyens, la liberté et la reconnaissance, sont encore pires de l’autre côté de la Méditerranée et au-delà… »Un des rendez-vous symboliques de cette démarche faite d’exigence et de patience devrait être la nouvelle étape du Hublot utérin de Mustapha Benfodil, mis en chantier l’année dernière et que Julie Kretzschmar partage avec Thierry Thieû-Niang et des comédiens-danseurs français et algériens en vue d’une création en mars aux Salins de Martigues. Dans le même esprit, les metteurs en scène phocéens Thomas Gonzalez et Geof-frey Coppini s’empareront des écri-tures de Mourad Djebel et de Ryad Girod.

« Infléchir une coopération en par-tie figée »D’autres rencontres, rassemblées sous le « label » malicieux de Mee-tic.med, ont été impulsées tout au long de l’année via des résiden-ces sur les deux rives; le musicien Aurélien Arnoux et le chorégraphe Mohamed Shafik, la chanteuse per-formeuse Emilie Lesbros et le violo-niste Kheireddine M’Kachiche, et les plasticiens Ammar Bouras et Nicolas Gerber porteront au plateau ce désir de partage et au-delà, interrogeront « notre capacité à infléchir des dis-positifs de coopération culturelle en partie figés ».Eminemnent politique, à l’instar de la carte blanche confiée au graphiste Vincent Perrottet qui a choisi une cé-lèbre phrase de Desproges (« Les sta-tistiques sont formelles : il y a de plus en plus d’étrangers »), les Rencontres s’associeront avec l’événement Mar-

seille retrouve le Nord porté par Gé-rard Paquet, le « résistant » de Cha-teauvallon, en accueillant Aminata Traoré. Un débat sur L’Afrique hu-milié auquel participera notamment le Comorien Soeuf Elbadawi, égale-ment au cœur, avec le photographe Didier Nadeau, de deux résidences dans les quartiers des Rosiers et de Kallisté, dans le nord de la ville.

Les ponts jetés par ces Rencontres ne fonctionnent pas seulement dans un sens « franco-étranger » mais ambi-tionnent aussi de mettre en connexion les artistes d’ailleurs entre eux : ainsi la réalisatrice germano-libanaise Monika Borgmann, après une lecture de l’excellent comédien Christophe Grégoire interviendra, au côté du journaliste Chawki Amari, au sujet des entretiens qu’elle a menés avec Said Mekbel, moins d’un an avant son assassinat. Lors d’une soirée de projections au cinéma l’Alhambra, la jeune femme présentera son poignant Massaker évoquant les massacres de Sabra et Chatila, et proposera en écho un film de la Syrienne Hala Alabdal-la, qui raconte sa fuite vers Paris.

Denses et intenses, ces nouvelles Rencontres s’achèveront, après la projection de Ramallah mon amour, bâti en Palestine par Natacha Mus-léra et déjà salué au Festival interna-tional du documentaire de Marseille, par les performeuses parisiennes dé-lurées des Vraoums et leur cabaret burlesque ; hors sujet ? « On ne se voyait pas faire une clôture avec un concert de oud et un couscous… », sourit Julie Kretzschmar.

DENIS BONNEVILLE

Des échelles et des pontsLes « Rencontres à l’échelle » portées par l’équipe des Bancs publics débutent demain à Istres avant de se déployer dans Marseille, vers l’Afrique et la Méditerranée.

Page 10: Press

Marseille L’Hebdo du 9 novembre 2010

Page 11: Press

La Provence du 10 au 16 novembre 2010

Page 12: Press

Ventilo n°270 du 10 au 23 novembre 2010

Page 13: Press

La Provence du 17 novembre 2010

Page 14: Press

Zibeline n°35 du 17 novembre au 15 décembre 2010

Page 15: Press

Zibeline n°35 du 17 novembre au 15 décembre 2010

THÉÂTRE14 MINOTERIE | BANCS PUBLICS | GYMNASE | CENTAURE | VITEZ

«Paris est plus près de Bou Saada que LaMecque... La géographie, c’est comme lafamille, une question de proximité !» Voilàà peu près ce que claironne spirituelle-ment et invariablement M.Meffren,l’instituteur toujours bien français, enseptembre 62, à ses élèves des hautsplateaux algériens… Finalement il n’y aque les chiffres qui soient arabes alors ?Mohamed Kacimi a 7 ans et vit à ElMaleh dans une famille de lettrés aucœur d’un village quelque peu épargnépar la guerre (l’autorité naturelle d’ungrand-père tenant en respect les forcesfrançaises, nous précise l’auteur dansl’entretien qui a suivi la pièce). L’Indépen-dance de juillet va paradoxalementsonner le glas d’une fabuleuse liberté pourl’enfant, et sa compagne Nadia ; la fictioncommence où ne s’arrête pas non plusl’autobiographie ; et Alger 1962 est fran-chement un beau texte de théâtre qui

puise la force de son écriture dans l’effroides années 95 et sait dire finement ladésillusion intime au cœur de la liessepopulaire, signe avant-coureur d’autres

catastrophes… Qu’en reste-t-il sur le pla-teau ? Un dispositif séduisant de simplicité:un mur-rideau de la mémoire où glissentles images / photos et cartes / visages et

territoires, un peu l’âme du spectacleavec la musique composée par RachidGuerbas et jouée en direct par StefanoGenovese ; mais aussi une trop vieillemétaphore en forme de valise tirée parNadia (Valérie Grail) en partance pourl’autre rive sur un quai marseillais ; le dia-logue avec Gharib l’exilé (Zakaria Gouram,qui semble endosser le rôle tant il butesur les mots) n’offre pas les momentsd’intensité attendus : la passion est dansles mots, pas dans les voix ni dans lesgestes ; dommage : il était si beau le re-gard noir du grand-père sur l’affiche !MARIE-JO DHÔ

Alger 62 de Mohamed Kacimi a étédonné à La Minoteriedu 4 au 7 novembreLa pièce est publiée chez Actes-SudPapiers

© X-D.R.

Aller voir un Goldoni est toujours un plaisir. Celui-citourne depuis plus d’un an, a fait dernièrement étape àSète et Nîmes avant de s’arrêter au Gymnase. Lebarbon y est interprété par Robert Hirsh, 85 ans dontplus de 60 ans de carrière, et il est entouré de ClaireNadeau et Clémentine Célarié, ce qui garantit le succèspublic de cette production privée du Théâtre Hébertot :La Serva amorosa remplit, et ravit, la salle. Faut-il s’enréjouir ? On préfèrerait mieux que le public soit aussifacile à convoquer sur la création de Hubert Colas (voirp 7), mais cette intrusion dans l’intimité bourgeoise duXVIIIe siècle ne manque pas de charmes. D’abord, avanttout, parce que le texte de Goldoni fonctionne commeune mécanique rigoureuse et intelligente, explorant le

fond des cœurs sans sacrifier au rythme comique,faisant entrer la comédie dans l’ère de la psychologie -et du féminisme- comme en France un certainMarivaux. Ensuite parce que Robert Hirsch, sémillantvieillard, entretient avec le personnage une proximitétroublante, une fragilité émouvante qui nous faitcomprendre ses renoncements face à la virago qu’il aépousée en secondes noces. Sa mémoire même lelâche, son cœur le fait souffrir, et il y a quelque chose de«vrai» dans ses mains qui retombent lassées, ous’accrochent aux jupes de sa femme…D’autres dans la distribution sont épatants, Lélio le belidiot, Arlequin le valet imbécile. Mais les personnagesde demi-caractères sont nettement plus convenus,

hésitant entre un jeu réaliste et comique, empêtrés dansle décor trop chargé, dans des costumes trop riches,dans des sous-textes qui échappent parfois…L’ensemble passe, bien, mais ce n’est pas du grandthéâtre, et il nous prend l’envie de susurrer au publicrassemblé : allez quoi, soyez moins frileux, partezexplorer d’autres univers, les horizons nouveaux sontles seuls qui brillent vraiment…

La Serva amorosaJusqu’au 20 novLe Gymnase, Marseille0820 000 422www.lestheatres.net

Intérieur damassé bourgeois

Saluons la finesse de l’équipe de Julie Kretzschmar,initiatrice des Rencontres à l’Echelle : plaquette pro-gramme élégante, à la signalétique efficace, et aussiaffiche malicieuse, hommage léger aux curiosités fonda-trices qui poussent diaboliquement à aller voir chez lesautres !C’est à Istres que le solo de Hamid Ben Mahi a poséhip hop une des problématiques de cette 5e édition (voirp23) : laisser au mot «tension» toute sa dynamique créa-trice. La soirée d’ouverture marseillaise aux Bancs Publics,le 13 nov, a parfaitement illustré cet «esprit d’entreprisefragile». Deux projets diversement aboutis réunissaienten un chiasme parfait un musicien français (AurélienArnoux) et un égyptien chorégraphe (Mohamed Shafik),une française chanteuse (Emilie Lesbros) et unvioloniste algérien (Kheireddine M’Kachiche). Energiedébridée mais répétitive, décibélisme hyper expres-sionniste convenu pour le premier duo ; reptations soupleset jetés vigoureux témoignent d’une belle maîtrisetechnique... qui malheureusement exhibe un peu tropses intentions. La rencontre a lieu, en revanche, éviden-te et partagée par un public conquis, entre la voix et le

violon, l’arabo-andalou jazzé et la musique contemporaine,la chanson tout simplement et le rythme qui fait danser !MARIE-JO DHÔ

À venirBien sûr, il y a une suite en ce lieu : clôture alléchante le27 nov avec Ramallah mon amour, film vigoureux deNatacha Musléra suivi de la performance festive dequatrE (au féminin) Vraoums habilement déjantées.

Entre temps se seront croisées des lectures : ne pasmanquer l’hommage au journaliste algérien assassiné(pléonasme ?) Saïd Mekbel, le 18 nov ni Les Borgnes(voir p 19) du passionnant et vivant Mustapha Benfodille 26 nov. Du théâtre : une pièce du même auteur Demon hublot utérin… bla bla bla présentée en étape decréation à la Friche le 19 nov. Des projets pluridiscipli-naires autour du travail de Soeuf Elbadawi, auteur etmetteur en scène comorien le 20, 21, 22 nov dans descités des quartiers Nord et à l’Ecole Centrale de Mar-seille.. .et bien d’autres propositions détaillées sur le sitedes rencontres... et la si jolie plaquette !

Les rencontres à l’échelleJusqu’au 27 novLes Bancs Publics04 91 64 60 00http://lesrencontresalechelle.com

Passe-muraille

Valise en carton

Meetic.med, M. Shafik © X-D.R.

Page 16: Press

Zibeline n°35 du 17 novembre au 15 décembre 2010

En ArabeLa nécessité de faire venir à Marseille et dans larégion du théâtre en langue arabe paraît une éviden-ce : plus d’un marseillais sur dix est arabophone…Mais ce n’est pas tout : les théâtres du Maghreb, duLiban, de Palestine, d’Egypte aussi, ont hérité dedramaturgies différentes, anciennes, d’un rapport auconte oralisé que le théâtre «occidental» a oubliédepuis les Grecs. Une tradition d’un théâtre d’objetstrès différent du nôtre y est très vivace… et bien sûrles textes contemporains, écrits ou non en Arabe,nous rapportent des conflits politiques qui sont aucœur de notre histoire de Méditerranéens. Plusieurs raisons donc de suivre ce cycle proposé parle Système Friche Théâtre et placé Sous le Signed’Averroès. Bien sûr tout est surtitré ou bilingue, etvous pourrez y voir une pièce Syrienne mise en scènepar un tunisien sur un amour impossible (les 17 et 20nov), le monologue fou d’une mère qui cherche lecadavre de son fils dans les décombres d’une villeanonyme qui ressemble à Beyrouth (le 18 nov), lescauchemars d’une enfant palestinien (les 19 et 20nov), mais aussi la création de Julie Kretzschmaret Thierry Niang d’un texte de Mustafa Benfodil,dans le cadre des rencontres à l’échelle (le 19 nov) ,une rencontre sur la dramaturgie arabe contempo-raine à l’Alcazar (le 17 nov) et un buffet libanais le 20nov entre les deux pièces…

Théâtre Arabe contemporainJusqu’au 20 nov La Friche04 95 04 95 93www.lafriche.org

ExubérantAlfredo Arias est de retour avec un spectacle decabaret sur Miguel de Molina et Eva Peron. Deuxdestins singuliers qui se sont croisés, deux iconesautant haïes qu’adulées, populaires, mal pensantes,l’un persécuté par le franquisme, l’autre traitée depute du pouvoir… Un cabaret trans, et forcémenthaut en couleurs, surprenant coloré et sulfureux,comme Arias sait les concevoir… Avec, entre autres,Sandra Guida et Alejandra Radano, sublimes dansDivino Amore…

TatouageDu 19 au 25 novLa Criée04 91 54 70 54www.theatre-lacriee.com

Barbare

La Médée d’Euripide mis en scène par LaurentFréchuret est enfin à Marseille ! Mais, reporté l’andernier, il n’en reste que 5 dates, dans la petite salle…Catherine Germain en épouse trahie et mèreinfanticide doit être subjuguante, d’autant queFréchuret n’a gommé ni sa magie noire, ni l’horreur,ni la dimension politique de son hurlement contrel’exil et la dépossession…

MédéeDu 1er au 4 décLa Criée04 91 54 70 54www.theatre-lacriee.com

Salut publicNotre Terreur, création du collectif D’ores et déjàemmené par le très talentueux Sylvain Creuzevault,enferme neuf hommes en un huis clos qui retrace lesdernières de Robespierre d’après les minutes de sonprocès… Un questionnement sur notre histoire, maisaussi sur l’exercice du pouvoir aujourd’hui, et sur lapossibilité d’un théâtre politique neuf et vif défendupar de jeunes gens (hommes ?).

Notre TerreurDu 14 au 18 décLa Criée04 91 54 70 54www.theatre-lacriee.com

EmmurésUn événement à la Minoterie : la pièce du journalisteet écrivain Driss Ksikes, qui a fait grand bruit lorsde sa création au Maroc en 2008, sera créée enfrançais (langue d’écriture de Driss Ksikes qui l’avaitlui-même traduite en arabe dialectal pour les repré-sentations marocaines). Pièce sur l’enfermement etla soumission volontaire, elle rassemble 6 comédiensdans un lieu imaginaire, Uterus originel qui est aussiune non-terre… Le texte parle de politique, de religionet de sexe très librement : Driss Ksikes, qui a renoncéau journalisme, affirme que l’art reste le seul territoirede liberté au Maroc…

Il/HouwaLes 3 et 4 décLa Minoteriedans le cadre des Rencontres d’Averroès04 91 90 07 94www.minoterie.org

Ciel, un Labiche !L’Egrégore se met à Labiche ? Au vaudeville ? Certes,mais avec un esprit particulier : dans le tout petitespace du mini théâtre, la mécanique comique de laStation Champbaudet, où les portes claquent et oùles intérieurs bourgeois sont plus bousculés que leshalls de gares, devrait donner le tournis, augmenté parun piano omniprésent, et les 9 comédiens qui s’en-trecroisent… D’ailleurs la critique du bourgeoisprésente dans Labiche est hélas encore (à nouveau ?)d’actualité : leur peur de manquer, et leur inculture,sont redevenus monnaie courante. Seule leurpratique de l’adultère a changé ?

La station Champbaudet Du 23 nov au 23 déc (sauf le 1er et le 3 déc)Le Lenche04 91 91 52 22www.theatredelenche.infole 3 décThéâtre du Sémaphore, Port-de-Bouc04 42 06 39 09www.theatre-semaphore-portdebouc.com

Ciel, un amant !C’est avec un vaudeville d’aujourd’hui reprenant letrio d’hier qu’Eric Lassous a triomphé sur lesboulevards parisiens, ses comédiens étant tousnominés aux Molières, et lui décrochant finalementcelui du meilleur auteur francophone. La recette dutrio bourgeois sur canapé est éprouvée, et Jean-LucMoreau à la mise en scène et en mari cocu de trèsmauvaise foi ne l’est pas moins. Divertissant ?Le duo Dau et Cautella dans Sacco et Vanzetti d’AlainGuyard mis en scène par François Bourcier estnettement plus surprenant : les deux comiques trou-vent dans cette pièce éminemment politique le tonjuste des innocents persécutés, parce qu’ils sontétrangers, mais aussi parce qu’ils sont anarchistes…

L’illusion conjugaleLes 19 et 20 novSacco et VanzettiLes 10 et 11 décLe Toursky0 820 300 033www.toursky.org

THÉÂTRE18 AU PROGRAMME

>

>

De mon hublot ute�rin... © Emilie Petit

Me�d

e�e ©

Ray

naud

de

Lage

Il-H

ouw

a ©

X-D

.R.

Page 17: Press

Zibeline n°35 du 17 novembre au 15 décembre 2010

PoupéesOn a eu l’occasion de découvrir le travail de JeanneMordoj, en particulier avec sa dernière créationL’Éloge du poil, étrange confession d’une femme àbarbe. Après un mois de résidence au Merlan ellecréera donc Adieu Poupée, (La femme sans passé)qu’elle a conçu à partir d’un monologue écrit parFrançois Cervantès pour elle. À partir de sa passiondes poupées, images paradoxales de femmes qui icisont tordues, rapiécées, inachevées, et danslesquelles elle transfère ses affects. Un texte qu’ellea travaillé «comme on travaille un numéro de cirque»…

La femme sans passéDu 18 au 25 novLe Merlan04 91 11 19 20www.merlan.org

À nusRenaud-Marie Leblanc poursuit son exploration del’écriture de Christophe Pellet (voir p 12) en mettanten scène un texte cru, qui se demande, en acte,comment représenter le sexe sur un plateau. Erichvon Stroheim, interdit au moins de 18 ans, est joué partrois des meilleurs jeunes comédiens de la région :Julien Duval, Guillaume Clausseet Marie Domprierrapporteront, nus, 16 «tranches» de vie sexuelle,interrogeant le corps et le désir dans notre réalitééconomique et politique, et dans l’espace de lareprésentation.

Erich von StroheimDu 10 au 17 décLe Merlan04 91 11 19 20www.merlan.org

Concepts ?

La philo est délirante ? La raison est folle ? c’est entous les cas les prolégomènes du spectacle de la Cie4 litres 12, bien connus en Lorraine pour leur espritpétillant et leur sens de la dérision intelligente…Réfléchir et rire ensemble ? autour d’un gorille ? enmiroir ? drôle de programme !

FolisophieJusqu’au 20 novLe Gyptis04 91 11 00 91 www.theatregyptis.com

LibertinDon Juan fut, avant d’être la figure type du séducteur,celui de la liberté absolue. Qui ne respecte pas cellede l’autre, qui agit et pense selon son seul désir… Leprojeter dans un road movie contemporainréactivera-t-il le mythe ? C’est le pari de Jean-Charles Raymond (Cie La Naïve de Pertuis), quimet en scène la pièce de Molière dans un universtrès seventies animé par les Doors.

Dom JuanDu 7 au 11 décLe Gyptis04 91 11 00 91www.theatregyptis.com

AmoureuxSami Frey seul en scène, dans un texte qu’il a choisiet mis en scène lui-même… Il faut dire que ce Premieramour lui tient à cœur. Ce texte de Beckett, qui l’apensé comme un récit autant que comme unsoliloque, est le premier qu’il a écrit en Français. Sonrapport étrange à la langue, ce tissage indémêlabled’humour et de désespoir, ce personnage bourru etmesquin qui nous ressemble, tout Beckett y est.Avec, inhabituellement, un vrai discours sur lesentiment amoureux…

Premier amourDu 23 au 27 novJeu de Paume, Aix0820 000 422www.lestheatres.netles 19 et 20 novThéâtre de Grasse04 93 40 53 00www.theatredegrasse.comdu 15 au 18 décCNCDC Châteauvallon, Ollioules04 94 22 02 02www.chateauvallon.com

VaincuesLe viol est une pratique courante dans les pays enguerre, en particulier pendant les reconquêtes oulibérations. Les femmes de Berlin vaincu et occupépar l’armée Rouge n’y échappèrent pas plus que lesItaliennes, les Bosniaques, les Tchéchènes, les Rwan-daises. Dans Une femme à Berlin Isabelle Carréincarne les souffrances d’une femme allemandeaprès la chute du régime Nazi. Elle s’appuie pour celasur un journal authentique, anonyme, écrit en 1945.

Une femme à BerlinDu 13 au 18 décJeu de Paume, Aix0820 000 422www.lestheatres.net

Soliloques

Dans le cadre des Ateliers de l’Euroméditerranée, leThéâtre Vitez est partenaire de l’Université deProvence et de Marseille Provence 2013 et propose,avec les étudiants en théâtre de l’Université et dejeunes acteurs algériens, un atelier mené parKheireddine Lardjam sur Les Borgnes, pièce écritepar Mustapha Benfodil. Sur entrée libre.

Les BorgnesLe 25 nov à 19hThéâtre Vitez, Aix04 42 59 94 37http://theatre-vitez.com

THÉÂTRE 19

>

© X-D

.R

© X-D.R

Khei

redd

ine

Lard

jam

© X

-D.R

.

Page 18: Press

La Marseillaise du 18 novembre 2010

Page 19: Press

La Marseillaise du 18 novembre 2010

Page 20: Press

Albalad du 19 novembre 2010

Page 21: Press

La Marseillaise novembre 2010

Page 22: Press

La Marseillaise du 23 novembre 2010

Page 23: Press

La Marseillaise du 25 novembre 2010

Page 24: Press

Zibeline n°36 du 16 décembre au 15 janvier 2011