Préparation au concours de...

Préparation au concours de l’internat

Dossiers Cliniques

4ème année

Arnaud E., âgé de 14 ans, est hospitalisé pour la prise en charge d’une diarrhéeaccompagnée d’une fièvre et d’une asthénie.La diarrhée a débuté alors qu’il se trouvait en vacances dans les Alpes françaises oùil a bu régulièrement de l’eau du robinet.La survenue de nombreux cas de gastro-entérites dans le village où il a séjourné aalerté le médecin traitant puis les autorités sanitaires qui ont fait pratiquer uneanalyse bactériologique du réseau d’eau potable.Cette analyse a révélé une contamination par des germes fécaux (colibacille,streptocoques) conduisant à l’interdiction de consommation de cette eau provenantd’une nappe phréatique probablement polluée par les déjections du cheptel ovin,nombreux dans cette région de pâturages.

Examen à l’admission:fièvre: 38,3 °Cperte de poids de 5 kgdouleurs abdominales intensesdiarrhée constituée de selles aqueuses ne contenant ni mucus, ni sang.

Autres examens:coproculture négative; examen parasitologique des selles: formes kystiques ovoïdesd’environ 10 µm.

Enoncé 4

QUESTION n°: 1 Expliquez le mode de contamination vraisemblable

QUESTION n°: 2 Quels sont les principaux signes cliniques classiques?

QUESTION n°: 3 Décrire le diagnostic (formes parasitaires en cas de diagnostic direct)

QUESTION n°: 4 Quelles sont les modalités du traitement?

QUESTION n°: 5 Quels conseils de prophylaxie donner?

Arnaud E., âgé de 14 ans, est hospitalisé pour la prise en charge d’une diarrhéeaccompagnée d’une fièvre et d’une asthénie.La diarrhée a débuté alors qu’il se trouvait en vacances dans les Alpes françaises oùil a bu régulièrement de l’eau du robinet.La survenue de nombreux cas de gastro-entérites dans le village où il a séjourné aalerté le médecin traitant puis les autorités sanitaires qui ont fait pratiquer uneanalyse bactériologique du réseau d’eau potable.Cette analyse a révélé une contamination par des germes fécaux (colibacille,streptocoques) conduisant à l’interdiction de consommation de cette eau provenantd’une nappe phréatique probablement polluée par les déjections du cheptel ovin,nombreux dans cette région de pâturages.

Examen à l’admission:fièvre: 38,3 °Cperte de poids de 5 kgdouleurs abdominales intensesdiarrhée constituée de selles aqueuses ne contenant ni mucus, ni sang.

Autres examens:coproculture négative; examen parasitologique des selles: formes kystiques ovoïdesd’environ 10 µm.

Enoncé 4

1°) Expliquez le mode de contamination vraisemblable

L'homme se contamine essentiellement par ingestion de kystes de Giardia duodenalis à

partir de l'eau de boisson, moins souvent par les aliments souillés, ou par contact féco-

oral direct:

Maladie liée au péril fécal

Ici : contamination par l’eau du robinet contenant des kystes (provenant sûrement des

excréments des ovins)=> Giardiose = Zoonose

Dans les pays en voie de développement, il existe un lien important entre la

contamination des enfants par Giardia et la présence intra-domiciliaire d'animaux

domestiques. Ce lien peut traduire soit un passage de l'animal à l'homme, soit être le

témoin du faible niveau d'hygiène.

2°) Quels sont les principaux signes cliniques classiques?

La symptomatologie est très variée entre le portage asymptomatique fréquent et lesformes graves rares.

Formes typiques: La giardiose est le plus souvent asymptomatique.Quand elle est symptomatique, après une incubation de 1 à 3 semaines, des troublesdigestifs sans fièvre apparaissent progressivement, associant plusieurs selles molles etmalodorantes par jour, ne contenant ni glaire ni sang, des douleurs épigastriques, perte depoids, des nausées, une anorexie et un ballonnement post-prandial. Les symptômess’amendent habituellement en 10 à 15 jours.

Formes atypiques: Le début des symptômes peut être abrupt, avec des selles nombreuseset liquides, faisant discuter les autres causes de diarrhée aigue. Les douleurs épigastriquespeuvent être au premier plan, faisant discuter une maladie ulcéreuse ou une pancréatiteaigue. Une fièvre modérée est possible, perte de poids, distension abdominale= c’est le cas ici

La giardiose peut évoluer sur un mode subaigu, voire chronique pendant plusieurs mois ouannées. Il peut s’agir de périodes d’inconfort digestif évoquant des troubles fonctionnelsintestinaux (signes de malabsorption des graisses et des vitamines liposubles comme la vit.B12 stéatorrhée et carences vitaminiques).

3°) Décrire le diagnostic (formes parasitaires en cas de diagnostic direct)

Fièvre + perte de poids + douleurs abdominales + diarrhées liquides + inflammation (GB et CRP augmentés) = forme atypique de giardiose

Diagnostic = mise en évidence de trophozoïtes et/ou de kystes (plus souvent), dans le

cadre d’un examen parasitologique des selles.

La sensibilité de cette recherche s’accroit lorsqu’on répète le test (3 en tout) car

l’excrétion des kystes dans les selles est intermittente.

Tests immunologiques détectant les antigènes parasitaires dans les selles : rapides et

performants.

Dans les formes chroniques, la recherche des parasites dans les selles est souvent

négative. En revanche, dans ce contexte, la recherche de parasites au contact des

villosités sur des biopsies duodénales réalisées au cours d’une endoscopie digestive

haute, est une technique diagnostique très sensible et spécifique.

Formes végétatives: (rarement rencontrées dans les selles)

• Aspect piriforme, symétrie bilatérale

• Axostyle

• 10-20 μm

• 2 noyaux

• 8 flagelles (2 postérieurs, 6 de chaque côté)

Formes kystiques:

• régulièrement ovoïdes

• 9-13µm

• 2 à 4 noyaux

• corps parabasaux en virgule. Restes de flagelles.

4°) Quelles sont les modalités du traitement?

Traitement:

1ère intention :

- Métronidazole (FLAGYL®) 15-25 mg/kg/jrs pendant 5 à 10 jours (enfant <6ans: 15-

20mg/kg/j).

- OU Tinidazole (FASIGYNE®) 2g (Adulte) ; 25-50mg/kg (enfant) en dose unique.

- Un contrôle des selles un mois après la fin du traitement.

- 2ème intention : en cas d’échec avec les 5 nitro-imidazolés

- Albendazole

- En association avec le métronidazole : 400 mg/j pendant 5 jours => effet

synergique entre les 2 molécules, même en cas d'échec au métronidazole seul.

- Giardiose rebelle: Nitazoxanide (Alinia®) en ATU nominative

5°) Quels conseils de prophylaxie donner?

La prévention individuelle et collective repose sur l’hygiène de l’eau de boisson et

des aliments, et sur le lavage des mains.

Les kystes de Giardia sont relativement résistants à la chloration, aux ultra-violets et

à la congélation.

Si l’eau de boisson doit être traitée, il faut privilégier l’ébullition (très efficace) ou

la filtration.

A noter que l’eau ingérée accidentellement lors des bains en eau douce n’est en

général pas assez contaminée pour provoquer une infection humaine.

Mr Stéphane K., militaire en fonction depuis 2 ans en Martinique, a présenté au cours deses vacances d'été dans la région toulousaine des épisodes diarrhéiques. Les selles sontfréquentes, molles, au nombre de 4 à 5 dans la journée.

Il a consulté un médecin pour ce problème. L'examen clinique n'a constaté aucuneanomalie particulière ni d'altération de l'état général. Le médecin a prescrit des examensbiologiques dont un hémogramme et un examen bactériologique et parasitologique desselles.

Le bilan biologique révèle un taux de leucocytes à 8,97 G/L et des polynucléaireséosinophiles à 1,35 G/L. L'examen bactériologique des selles ne met rien en évidence.L'examen parasitologique des selles, quant à lui, met en évidence des élémentsparasitaires mobiles à l'examen direct du prélèvement.

Les selles diarrhéiques ont été émises au laboratoire et examinées rapidement après leurémission. Les éléments parasitaires mis en évidence à l'examen direct des selles ont étéretrouvés après concentration par la méthode de Bailenger et du MIF (merthiolate, iode,formol) ainsi que par la technique de Baerman.

Enoncé 2

Question n°1: Commentez le bilan clinico-biologique

Question n°2: Sur la base des résultats de l'examen parasitologique des selles, de la

clinique et du bilan biologique, quel parasite évoquez-vous ?

Question n°3: Quel est le principe de la méthode de Bailanger et de celle de Baermann ?

Question n°4: Quel est le mode de contamination de cette parasitose ?

Question n°5: Quel est le traitement de celle-ci ?

Question n°6: Dans quel contexte cette affection peut-elle être gravissime ?

Questions

Question n°1: Commentez le bilan clinico-biologique

Signes intestinaux: diarrhée (selles molles; 4 à 5 /jour)

Biologie: Hyperéosinophilie , leucocytes normaux

Question n°2: Sur la base des résultats de l'examen parasitologique des selles, de la

clinique et du bilan biologique, quel parasite évoquez-vous ?

Anguillulose (Strongyloides stercoralis)

Technique de Junod modifiée = méthode mixte associant méthode physique (par

flottation) et méthode diphasique

REACTIFS : - Solution de formol diluée à 10%

- Éther éthylique

- Solution d’iodomercurate de potassium

TECHNIQUE : - Diluer 2 à 3 noix de selles dans 50ml d’une solution diluée de formol à 10%

- Tamiser et transférer dans un tube conique rempli aux 3/4

- Rajouter éther jusqu’en haut et agiter vigoureusement pendant 30 sec

- Centrifuger à 2500 t/min pendant 3 à 5 minutes

- Reprendre le culot par 10ml de solution d’iodomercurate de potassium,

remettre en suspension et centrifuger 30 sec à 2500 t/min

- Verser délicatement le surnageant dans un autre tube conique, le remplir d’eau du robinet et

centrifuger 3 minutes à 2500 t/min

- Vider le surnageant. Examiner le culot

INDICATIONS : méthode très sensible: œufs shistosomes, douves, anguillules, …

Question n°3: Quel est le principe de la méthode de Junod et de celle de Baermann ?

Rem.: Techniques par flottation : utilisent un liquide de densité (d) supérieure à celle des éléments parasitaires qui se concentrent à la surface (ex. Willis) (éléments parasitaires < d)

Méthodes diphasiques ou physico-chimiques

PRINCIPE :

Mettre les selles en présence de 2 phases non miscibles :

une aqueuse et une organique (éther).

En plus de l’action dissolvante des graisses de l’éther, la mise

en jeu de 2 phases non miscibles réalise pour chaque

élément fécal un coefficient de partage dont la valeur

dépend de sa balance hydrophile / lipophile permettant

ainsi de concentrer les éléments fécaux dans le culot.

1- phase éthérée

2- débris

3-phase aqueuse

4- éléments parasitaires

1

2

3

4

Méthode de Baermann : larves d’AnguillulesTECHNIQUE :

Dans 1 passoire à fond conique, disposer 1 carré de gaze double (+ ou – 1 épaisseur de

papier filtre si selle diarrhéique) ou 1 tamis métallique conique.

Déposer une noix de selle et recouvrir la passoire d’un verre de montre.

La passoire est alors plongée dans 1 entonnoir fermé contenant de l’eau à 40°C.

Les larves d’anguillules et d’ankylostomes ayant des propriétés hydrophiles et thermophiles

migrent et se concentrent dans l’eau que l’on soutire alors grâce au robinet au bout de 2

heures.

Centrifuger 2 min. à 2000 t/min et observer les larves mobiles dans le culot.

Si l’examen est négatif au bout de 2 heures, prélever l’eau après 24h.

Verre de montre

EntonnoirRobinet

Eau tiède (40°C)

SELLE

Passoire

Question n°3: Quel est le principe de la méthode de Junod et de celle de Baermann ?

Autre examen possible: coproculture (technique d’enrichissement)= mise en culture des selles

dans un milieu humide et chaud (30-37°C) pour observer les formes parasitaires du cycle stercoral

et du cycle asexué.

Autre but de la coproculture: diagnostic différentiel anguillulose / ankylostomose

Ex.: coprocultute sur buvard, en boîte de pétri = Envelopper 4 lames dans 1 papier buvard, étaler 1

à 2 gr. de selles sur 1 des faces. Poser ces lames dans 1 BP contenant 10ml d’eau stérile. Étuve à 30-

37°C. Lire les gouttes dans couvercle et culot de centrifugation de tout le liquide de la BP.

Résultats d’une coproculture positive pour anguillulose:

J1 : 90% L1 dans selles; J2 : L2; J3 : L3 strongyloïde non enkystée (meurent en 15j)

10% des L1 donnent mâles et femelles, qui donnent des œufs, L1 en 4j, L2 1J après, L3 1j

après=strongyloïdes non enkystées (ordre chronologique : larves strongyloides, adultes male et

femelle, œufs caractéristiques et éventuellement larve rhabditoïdes de 2ème génération (éclosion))

(attention: Les L1, L2, L3 survivent à 37°C d’où autoinfestation possible)

Question n°4: Quel est le mode de contamination de cette parasitose ?

Contamination: pénétration transcutanée de larves d’anguillules strongyloïdes

infectantes L3 (marche pieds nus sur une terre humide ou dans le boue).

Question n°5: Quel est le traitement de celle-ci ?

- Ivermectine (Stromectol®) = molécule de choix, 12 mg (4 comprimés = 1 boîte) chezadulte en 1 seule prise (200µg/kg 1 prise)

Rem.: pour les formes disséminées = administration quotidienne de 12 mg jusqu'àobtention d'une amélioration.

-Ou Albendazole (Zentel®) = 10 mg/ kg / jour (1 comprimé = 400 mg) pendant 3 jours.

-Suivi thérapeutique: coprologies à 1, 6 et 12 mois et décroissance hyperéosinophilie.

Question n°6: Dans quel contexte cette affection peut-elle être gravissime ?

Risque d’anguillulose maligne (dissémination larvaire) chez un patient immunodéprimé(déficit de l’immunité cellulaire)

L’anguillulose est la seule helminthiase opportuniste. Elle peut se disséminer et devenirmaligne chez les sujets avec un déficit de l’immunité cellulaire (sujets infectés par leHTLV1, chez les patients soumis à une corticothérapie, et plus rarement au cours del'infection à VIH/SIDA).Il existe alors un emballement des cycles d’infections avec présence en abondance delarves dans tout l'organisme (tube digestif, foie, reins, système nerveux central,poumons).L’anguillulose maligne associe des troubles digestifs, une hypoalbuminémie, desmanifestations systémiques en particulier pulmonaires, neurologiques et cardiaques.L'ensemble de ces atteintes réalise une défaillance multiviscérale souvent mortelle.Il n'y a pas d'hyperéosinophilie.L’évolution est toujours préoccupante, souvent mortelle. Des septicémies (bacilles gramnég) d'origine digestive peuvent compliquer l'évolution (rôle « vecteur » des parasitestraversant la muqueuse intestinale).

Dossier 1: sujet internat 2005

• Mr George X, 52 ans, gros fumeur, a été opéré en janvier 1996 pour

un carcinome pulmonaire du lobe supérieur droit, traité par

chimiothérapie. L’évolution a été satisfaisante jusqu’en décembre

1999, date à laquelle il consulte à nouveau le pneumologue en

raison d’une fébricule, de dyspnées accompagnées d’une toux

productive avec expectoration légèrement hémoptoïque et d’une

asthénie avec amaigrissement de 3 Kg.

• Les résultats des premières investigations paracliniques et

biologiques sont les suivants :

- Radiographie : image caractéristique en « grelot »: opacité entourée

d’un croissant clair

- Hémogramme normal

- VS à 60 mm, 1ère heure

- Examen direct des crachats : présence de filaments mycéliens

• Mr George X, 52 ans, gros fumeur, a été opéré en janvier 1996 pour un

carcinome pulmonaire du lobe supérieur droit, traité par

chimiothérapie. L’évolution a été satisfaisante jusqu’en décembre

1999, date à laquelle il consulte à nouveau le pneumologue en raison

d’une fébricule, de dyspnées accompagnées d’une toux productive

avec expectorations légèrement hémoptoïque et d’une asthénie avec

amaigrissement de 3 Kg.

• Les résultats des premières investigations paracliniques et biologiques

sont les suivants :

- Radiographie : image caractéristique en « grelot » = Opacité dense au sein

d'une cavité dont elle est séparée des parois par un croissant clair gazeux supérieur

- Hémogramme normal

- VS à 60 mm, 1ère heure (N: 2-5 mm) => syndrome inflammatoire

- Examen direct des crachats : présence de filaments mycéliens


• Examens radiologiques

– image en grelot

• D’après ces résultats, le pneumologue évoque une surinfection

d’origine aspergillaire et plus exactement un aspergillome

- Question 1 : pour confirmer cette hypothèse, quel examen biologique

doit être pratiqué ? Justifier votre réponse.

- Mise en culture, à partir du crachat, du champignon filamenteux sur milieu

Sabouraud avec antibiotiques mais sans actidione à 37°C.

- Permet de confirmer le caractère Aspergillaire du micro-champignon et

d’identifier l’espèce.

Sérologie : mise en évidence des anticorps spécifiques d’Aspergillus sp.

(ImmunoElectrophorèse, ELISA)


Pour rappel:

Ne pas confondre avec les images typiques de l’API (Aspergillose pulmonaire

invasive):

- Signe du halo (précoce) : lésion avec hémorragie péri-lésionnelle liée au tropisme

vasculaire d’Aspergillus.

- Evolution : signe du croissant gazeux en sortie de neutropénie (tardif), lié à la

détersion de la lésion par les PNN.

- Question 2 : quels sont les facteurs de risque les plus fréquents de

l’aspergillome ?

- En général : cavités préformées et aérées susceptibles d’être colonisées par

les Aspergillus

- cavité tuberculeuse

- abcès à pyogènes

- carcinome pulmonaire opéré

- poumon radique (radiations ionisantes)

- bulle d’emphysème

- dilatation des bronches…


- Question 3 : quelle espèce aspergillaire est généralement isolée en

pathologie pulmonaire humaine ? Sur quels types de critères reposent

son identification ? Quelles sont les niches écologiques habituelles de

cette moisissure et quel est le mode de contamination humaine ?

- Aspergillus fumigatus (95% des cas)

- Critères morphologiques : aspect macro- et microscopique des colonies

- macro : aspect poudreux, velouté, vert-gris après 48 – 72h de culture

- micro : présence de filament mycélien cloisonnés + tête aspergillaire

caractéristique (vésicule, phialides, conidies)

- Niche écologique : phytopathogène, saprophyte dans la terre, végétaux

(putréfié ou non), poussières (attention : travaux en milieux hospitalier), air,

sol, alimentation, eau.

- contamination : aérienne, inhalation de spores


- Question 4 : quels sont les médicaments utilisés dans le traitement des

aspergilloses ? Sont-ils efficaces dans ce cas présents ?

- Itraconazole, Fluconazole, Voriconazole, Casponfungine, Amphotéricine B

- Peu efficaces dans le cas de l’aspergillome

- Recommandations : le traitement repose essentiellement sur la chirurgie. En

cas de contre-indication, l ’ Amphotéricine B en intracavitaire ou

l’itraconazole en cure prolongée sont parfois proposés.


- Question 5 : Y a-t-il une prévention possible de cette mycose chez des

sujets « à risque » non-immunodéprimés comme Monsieur George X ?

Oui. Il faut préserver le patient à risque d’une source environnementale de

spores fongiques.

- Pas de chimioprophylaxie

- Il est possible de diminuer drastiquement l’exposition à un réservoir

environnemental (éradication impossible!) ; d’une part en contre-indiquant

les professions à risque, d’autre part en évitant les attitudes à risque (vie dans

des locaux humides colonisés par les moisissures, travaux de réfection des

sols, murs et plafonds, travaux de jardinage, rempotage de plantes etc…).


Compléments d’information sur les antifongiques

Introduction

• Essayer de construire un tableau d’une sélection de conazoles

(imidazolés + triazolés)

Cas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance Remarques

Allylamine

(Terbinafine)

Conazoles

(Voriconazole, Fluconazole)

Amphotéricine B

Biosynthèse del’ergostérol

= membrane plasmique

Dresser une liste...DCI /

Spécialité

Bifonazole

Amycor onychoset ®

Miconazole

Daktarin ®

Fluconazole

Triflucan ®

Itraconazole

Sporanox ®

Voriconazole

Vfend ®

Kétoconazole

Ketoderm ®

Kétoconazole

Nizoral ®

Sertaconazole

Monazol ®Omoconazole

Fongarex ®

Fenticonazole

Lomexin ®

Éconazole

Gynopevaryl LP150 ®

- DCI en nombre important, parfois plusieurs spécialités pour

une DCI…nécessité d’organiser les choses…

Dresser une liste...

• teigne du cuir chevelu

• lésion cutanée

• lésion des ongles

• muguet buccal

• vulvo-vaginite

• oesophagite à Candida

• septicémie à Candida

• Candidose systémique

• Cryptococcose méningée

• Aspergillose pulmonaire invasive

Cas clinique

(type)

Mycoses superficielles

Mycoses profondes

Teigne du cuir cheveluCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Teigne du cuir cheveluCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Kétoconazole

Nizoral ®

Le traitement en première intention utilise la Griséofulvine

(Grisefuline ®)

comprimés

Lésion cutanéeCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Lésion cutanéeCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques Étiologie : dermatophytes ou Candida

Autre molécule: terbinafine (Lamisil crème 1%)

Kétoconazole

Ketoderm ®

crème Traitement topique des infections de la peau à

dermatophytes, des candidoses cutanées, du

Pityriasis versicolor

Lésion des onglesCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Lésion des onglesCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Bifonazole + urée

Amycor onychoset ®

Étiologie : dermatophyte ou Candida

Onychoset =

pommade

+ grattoir

+ pansements adhésifs

pâte dermique + pansement occlusif

pendant 24 heures.

éliminer la partie ramollie de l'ongle à l'aide

du grattoir.

Renouveler toutes les 24 heures

1 à 3 semaines de traitement

Poursuivre le traitement:

Amycor crème à 1 %, 4 à 8 semaines

Autre: Amorolfine (Loceryl ® ) sol filmogène

Muguet buccalCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Muguet buccalCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Miconazole

Daktarin ®

Gel buccal Le produit doit être administré à distance des

repas ou au moins 10 minutes après.

Dans la mesure du possible, il doit être

conservé dans la bouche 2 à 3 minutes avant

d'être avalé.

Polyènes (Nystatine A, Mycostatine®) en suspension buvable

Vulvo-vaginiteCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Vulvo-vaginiteCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Sertaconazole

Monazol ®

Omoconazole

Fongarex ®

Fenticonazole

Lomexin ®

Éconazole

Gyno-pevaryl LP150 ®

Libération Prolongée

Ovule

Capsule (Lomexin®)

traitement monodose

il est recommandé d'associer aux

ovules gynécologiques une crème

antifongique appliquée localement

Œsophagite à CandidaCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Œsophagite à CandidaCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Kétoconazole

Nizoral ®

Fluconazole

Triflucan ®

Polyènes (Nystatine A, Mycostatine®) en suspension buvable

Poudre pour suspension buvable

Solution buvable

Itraconazole

Sporanox ®

comprimés

Septicémie à CandidaCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Candidose systémique

Septicémie à CandidaCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

C. krusei, C. glabrata résistants au fluconazole

Fluconazole

Triflucan ®

Voriconazole

Vfend ®

IV

relais oral

(gélules)

Candidose systémique

IV

relais oral

(cp pelliculés)

Caspofungine (Cancidas®) , Anidulafungine (Ecalta®)

Micafungine (Mycamine ®)

Posaconazole

(Noxafil®)

Voie orale

Suspension

buvable

Cryptococcose méningéeCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Cryptococcose méningéeCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

1ère intention : Amphotéricine B (Fungizone®, Ambisome®; Abelcet® )

+ 5-Fluorocytosine (Ancotil®) Puis relai avec Fluconazole

(diffuse bien dans le LCR)

Echinocandines : inactives sur Cryptococcus neoformans

Fluconazole

Triflucan ®

Itraconazole

Sporanox ®

IV

gélules

gélules

Aspergillose pulmonaire invasiveCas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Aspergillose pulmonaire invasive

Cas clinique

(type)

DCI /

Spécialité

Forme

galénique

Résistance

Remarques

Voriconazole

Vfend ® (1ère intention)

Fluconazole

Triflucan ®

Itraconazole

Sporanox ®

gélules IV

gélules

IV

relais oral

(cp pelliculés)

Amphotéricine B (Ambisome®)

Caspofungine (Cancidas®), Anidulafungine (Ecalta®) => en

association ou non avec Vfend®

1ère intention

Préparation au concours de...

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