Pour les primaires : PEAU D’ANE / à 9 h 00 « Un conte … · Après la première édition des...

- 1 - LES EGALUANTES – Spécial scolaires 2017

Après la première édition des Egaluantes, l’an dernier, ce festival dédié au cinéma du Cotentin et de Normandie, l’association organisatrice Azurri et la ville de Carentan-les-Marais proposent aux écoliers, collégiens et lycéens de prendre le chemin des salles du cinéma Le Cotentin, le vendredi 8 décembre.

Pour les primaires : PEAU D’ANE / à 9 h 00 « Un conte de fée réaliste »

Film en couleurs, écrit et réalisé par Jacques Demy (1931 – 1990). Les Egaluantes : Jean Marais (1913 – 1998) qui joue le rôle du roi et du père de Peau d’âne est né à Cherbourg le 11 décembre 1913 Sortie : 1970 Genre : Conte Scénario : Jacques Demy, d’après le conte de Charles Perrault. Parolier : Jacques Demy Musique : Michel Legrand Interprétation : Catherine Deneuve (deux rôles : la

Reine, mère de Peau d’Âne et Peau d’Âne), Jean Marais (le Roi, son père), Delphine Seyrig (la Fée, sa marraine), Jacques Perrin (le Prince), Micheline Presle (la Reine), Fernand Ledoux

TROIS FILMS A L’AFFICHE, CE VENDREDI 8 DECEMBRE :

OBJECTIFS :

Faire découvrir des films de qualité, patrimoniaux et contemporains, en salle,

dans leur format d’origine.

Saisir la richesse de la création cinématographique

et la notion d’œuvre, de mouvement artistique.

Présenter aux élèves des œuvres en lien avec leur

région.

Donner le goût de la culture, susciter la curiosité, favoriser

l’ouverture aux autres et l’épanouissement personnel de l’élève par la découverte

d’œuvres cinématographiques.

Travailler, dans le cadre de l’éducation à l’image, au cinéma et à l’audiovisuel,

autour des choix artistiques, des méthodes et des

perceptions.

Aborder les contextes historiques et matériels de la réalisation des œuvres, leur objet et leur réception par le

public.

Engager à la fréquentation des salles de cinéma.


(le Roi), Henri Crémieux (le Médecin), Sacha Pitoeff (le Premier Ministre), Pierre Repp (Thibaud), Jean Servais (le Récitant). Durée : 1 h 29 Synopsis : En mourant, l’épouse d’un roi lui fait jurer de n’épouser qu’une femme plus belle qu’elle. Le Roi s’enferme dans le veuvage, puis se décide à envoyer des messagers lui rapporter des portraits de princesses à marier. Un seul portrait retient son attention : celui de sa propre fille, qu’il n’avait pas reconnue. Il déclare vouloir l’épouser. Effrayée, la Princesse vient demander conseil à sa marraine la Fée, qui semble avoir un contentieux avec le Roi. Après trois échecs consécutifs (la confection, comme gage d’amour, de trois robes que la Fée croyait irréalisables), la Fée conseille à la Princesse de demander à son Père la peau d’un âne miraculeux, qui défèque de l’or, « l’âne-banquier ». Nouvel échec : le Roi apporte à sa fille la peau de l’âne. La Fée se résout à faire voyager la Princesse, revêtue de la peau de l’âne, pendant son sommeil. La Princesse arrive dans une métairie où elle va travailler comme souillon mais parvenir à se faire remarquer d’un Prince qui passait par là. Revenu dans son palais, le Prince est en proie à la « maladie d’amour ». Il demande que Peau d’Âne lui fasse un gâteau, ce qu’elle fait, mais en glissant dans la pâte une bague. Le Prince obtient de ses parents de faire défiler toutes les femmes du royaume pour savoir à qui appartient cette bague. Alors qu’on n’a trouvé personne, Peau d’Âne apparaît. Des noces en grande pompe sont organisées.

(d’après la fiche du film sur le site Enfants de cinéma)

Pistes d’exploitation pédagogique : Analyse de l’affiche du film – La trame narrative –Description possible des lieux, évocation des impressions données par ces lieux – Les personnages - Le temps du récit : La durée de l’histoire – La chronologie des actions du film – Les costumes – Les trucages – La bande son et les chansons. Education musicale : chant. Etude d’un genre littéraire, le conte : Le conte original et son adaptation – Ecoute et lecture d’autres contes – L’univers de Perrault. Comment le merveilleux est-il traité dans ce film ? Travail autour de valeurs fortes (l’amour, la beauté, le rejet).

Intervention : Olivier Jouault, professeur d’histoire-géographie, reviendra sur l’atemporalité du film et le « réalisme merveilleux » de Demy.

Prolongements : Pourquoi pas un peu de cuisine avec la confection du cake d’amour, en chanson. Comparaison avec La Belle et la Bête, et liens avec l’œuvre de Cocteau.

« Autrefois, quand j’étais enfant, Peau d’âne me plaisait particulièrement. J’ai essayé de faire le film dans cette optique, par mes yeux, comme ça, quand

j’avais sept ou huit ans. » Jacques Demy

Un point de vue de spécialiste : Peau d’âne, une féerie complexe Model Shop, tourné aux États-Unis dans l’euphorie exploratrice de la Californie, du mouvement hippie et de la contre-culture, était finalement un film très bressonien, à la mise en scène épurée. Avec cette adaptation foisonnante du célèbre conte de Charles Perrault, Jacques Demy réalise son film le plus enchanteur et le plus baroque,


nourri d’influences américaines et françaises, modernes et classiques. Le cinéaste injecte avec beaucoup de fantaisie sa fascination pour le pop art et le psychédélisme dans un univers médiéval rêvé par le petit garçon qu’il fut jadis. Peau d’âne est un retour à la France et à l’enfance, un voyage dans l’espace et le temps. Anachronique par rapport à l’époque de son tournage, le film ressuscite un courant du cinéma français (le merveilleux) qui a toujours été marginal dans la production hexagonale. Le cinéaste s’amuse en orchestrant paradoxes, décalages, rencontres fortuites et déplacements en tout genre. Sur le plan visuel, Peau d’âne offre un mélange surprenant où se croisent l’influence de l’art contemporain, le souvenir des dessins animés de Walt Disney (plus particulièrement Blanche-Neige et les sept nains), la collision entre Andy Warhol et Gustave Doré. C’est avant tout un hommage à La Belle et la Bête, avec la présence de Jean Marais dans le rôle du roi et des citations directes aux costumes et aux décors du chef-d’œuvre de Jean Cocteau. Demy retrouve son égérie Catherine Deneuve, parfaite dans un rôle qui lui permet à nouveau d’exprimer une forme de dualité, entre lumière et ténèbres, comme dans Belle de jour mais aussi Les Parapluies de Cherbourg. La fée des Lilas, fée émancipée, élégante et tournée vers la modernité, est interprétée avec beaucoup d’esprit par Delphine Seyrig, qui trouve ici son rôle le plus mémorable entre L’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais et India Song de Marguerite Duras. La popularité de Peau d’âne ne s’est jamais démentie. De génération en génération, ce véritable film culte, dont on connaît par cœur les chansons et les répliques, continue d’enchanter les enfants et les adultes. Le curieux assemblage esthétique et les extravagances visuelles semblent le protéger des modes. Peau d’âne épouse le regard d’un enfant, mais n’oublie pas les multiples niveaux de lecture psychanalytique du conte. Le film traite sans embarras du tabou de l’inceste et illustre une dialectique pureté-impureté qui est au cœur du cinéma de Demy. Les héroïnes du cinéaste sont en effet des princesses et des souillons, des filles-mères, des putains et des amoureuses fidèles, ou des vierges qui tombent enceintes dès la première nuit d’amour. Ce jeu entre les différents états d’une femme trouve son illustration parfaite dans la scène du gâteau, où Catherine Deneuve est à la fois la princesse immaculée et Peau d’âne. Réputée pour son humour et ses images féeriques, Peau d’âne dissimule aussi des zones d’ombre sous les dorures et recèle des trésors de perversité.

Site officiel Agnès Varda-Jacques Demy

Agnès Varda (épouse de Jacques Demy) raconte : On admettra avec Perrault que : « Le Conte de Peau d’Ane est difficile à croire ... ». Jacques Demy a choisi ce conte parmi tant d'autres. Il en parlait avec moi : Cendrillon, La Belle au bois dormant, Le petit Poucet... Nous convenions que Peau d’Ane était de loin le conte le plus complexe. Oui, il y avait une Princesse et un Prince mais quelles aventures jusqu’à leur mariage... car... il y a un père ouvertement amoureux de sa fille et qui s’obstine à la séduire. Il se ruine pour elle... Une passion malheureuse en quelque sorte. Cette jeune fille désirée qui se cache dans une peau d’âne puante, cela n'est pas banal. Jacques a senti la double lecture possible de ce conte pour enfants, il s’est amusé à inventer une fée amoureuse et perverse qui circule en hélicoptère et une vie de château où lors du bal des oiseaux, les musiciens sont des cochons. La subtilité des thèmes est cachée dans les rebondissements d’une histoire qui est tout simplement un vrai conte de fées, en couleurs... Les générations d'enfants qui ont vu le film depuis sa sortie, il y a plus de trente ans, n'ont jamais été déçus. Les parents, les cinéphiles, les amoureux et fans de Deneuve, de


Marais, de Seyrig, de Perrin, et des mélodies de Legrand seront heureux de revoir ou de découvrir un des chefs d’œuvre de Jacques Demy dans sa splendeur d'origine, après restauration. « Si Peau d'Ane m'était conté J'y prendrais un plaisir extrême. » écrivait La Fontaine. À la façon dont Jacques Demy le raconte, tous y prendront un plaisir extrême.

Juin 2014 Retrouvez la bande annonce de la version ancienne du film (4 mn) : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19425354&cfilm=2463.html

Retrouvez la bande annonce de la version restaurée du film en 2014 (1 mn 32) : http://www.dailymotion.com/video/x1z940e

Deux propositions d’étude de l’affiche : http://www2.ac-lyon.fr/ressources/rhone/arts-culture/IMG/pdf/lire_l_affiche_du_film_peau_d_ane_.pdf

http://sites.crdp-aquitaine.fr/ecolecinema/files/2016/01/analyse-de-laffiche.pdf

Un cahier de notes très riche : http://www.cnc.fr/web/fr/ecole-et-cinema1/-/ressources/5354892

Un très beau dossier sorti à l’occasion de la restauration du film, en 2014 : http://www.cine-tamaris.com/IMG/pdf/dp_peaudane_pageapage_light.pdf

Déroulant en 39 séquences : http://nanouk-ec.com/enseignants/les-films/peau-d-ane/cahier/deroulant#deroulant-1

Peau d’âne et la psychanalyse : http://sites.crdp-aquitaine.fr/ecolecinema/files/2016/01/psychanalyse_peau_ane.pdf

Un exemple de dossier pédagogique : Sur le site Canopée – Aquitaine : http://sites.crdp-aquitaine.fr/ecolecinema/peau-dane-2/

Analyse de la séquence de la cérémonie de l’anneau (séquence 37) : séquence est la plus longue du film (près de six minutes), qui comporte 73 plans. http://nanouk-ec.com/enseignants/les-films/peau-d-ane/cahier/analyse#analyse-commentaire

La notion de plan, rapport entre le dialogue et l'image, à partir de la séquence de la chanson du cake d'amour dans Peau d'Ane http://ecolecine77.pagesperso-orange.fr/les_films/peaudanecake1.html Une approche du découpage, la notion de plan, les rapports récit-musique-montage, autour de la cérémonie de l'anneau dans Peau d'Ane (avec un jeu de carte à imprimer) http://ecolecine77.pagesperso-orange.fr/les_films/peaudane2.html Bibliographie (tirée de Nanouk, la plateforme pédagogique du dispositif Ecole et Cinéma) : Le conte


- Charles Perrault, Contes, édition présentée et annotée par Nathalie Froloff ; texte établi par Jean-Pierre Collinet, Gallimard 1999. Contient : Peau d’Ane ; Les souhaits ridicules ; La Belle au bois dormant ; Le Petit Chaperon rouge ; La Barbe bleue ; Le Maître Chat ou Le Chat botté ; Les Fées ; Cendrillon ou La Petite Pantoufle de verre ; Riquet à la houppe ; Le Petit Poucet. - Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Laffont, 1976. - Olivier Piffault, Il était une fois... les contes de fées, Le Seuil / BNF 2001. - Lire, écrire à l’école n° 22 : le conte, Collectif, CRDP de Grenoble 2004. - Ma Peau d’âne, Anne Ikhelf et Alain Gauthier, Seuil jeunesse, 2002 (transposition du conte).

Peau d’Âne, le film - Carole Desbarats, « Peau d’Âne », coll. Collège au cinéma, dossier 52. - Serge Daney, « Peau d’Âne », Cahiers du cinéma, n°229, mai- juin 1971. - Jean Douchet, « Peau d’Âne revisité », Cahiers du cinéma n° 587, février 2004.

Sur Jacques Demy - Camille Taboulay, Le cinéma enchanté de Jacques Demy, éd. Cahiers du cinéma, 1996, 192 p. - Jean-Pierre Berthomé, Jacques Demy et les racines du rêve, l’Atalante, Nantes, 1982. Deuxième édition 1996, 480 p. - « Jacques Demy ou le monde en manège », Cahiers du cinéma, n°438, décembre 1990.

- La bande originale du film est disponible sur CD ; éditeur : Playtime. - Le dernier DVD de Peau d’Âne est édité chez Paramount et comprend de nombreux bonus (les chansons du film, L’extrait de L’univers de Jacques Demy, Peau d’Âne raconté par des enfants, etc.)

Exposition en ligne de la BNF « Il était une fois… les contes de fées » : http://expositions.bnf.fr/contes/

Affiche roumaine polonaise états-unienne


Lien avec le film suivant :

Pour les collégiens : LES VISITEURS DU SOIR / à 13h 00 Film-événement de la période de l’Occupation

Drame, noir et blanc, réalisé par Jean Carné.

Les Egaluantes : Jacques Prévert (1900 - 1977), qui termina sa vie dans le Cotentin et est inhumé à Omonville-la-Petite, a collaboré au film Sortie : 1942 Genre : Fantastique poétique Scénario et dialogues : Jacques Prévert et Pierre Laroche Musique : Maurice Thiriet (Joseph Kosma a participé dans la clandestinité) Interprétation : Arletty (Dominique), Marie Déa (Anne), Jules Berry (le diable), Fernand Ledoux (le baron Hugues), Alain Cuny (Gilles), Marcel Herrand (Renaud). Durée : 2 h 00 Synopsis : Satan délègue, sous l'apparence de ménestrels, deux de ses suppôts, Dominique et Gilles, pour semer malheur et destruction sur Terre en l'an de


grâce 1485. Alors que Dominique réussit sa mission en soumettant à son emprise séductrice le baron Hugues et Renaud, le fiancé de sa fille Anne, Gilles faillit à sa tâche en succombant amoureusement devant la pureté d'Anne à laquelle il ne devait apporter que tourments. Leur amour déchaîne le courroux de Satan qui intervient en personne pour achever son œuvre de désolation comme il l'entend.

Pistes d’exploitation pédagogique : Analyse de l’affiche du film – La trame narrative – Les personnages – Poésie cinématographique – Un film subversif ? Une œuvre engagée ? – Un hommage à la Résistance ? Intervention : Fanny Kempa, responsable de la Maison Jacques Prévert, à Omonville-la-Petite, présentera le poète et son œuvre, à l’issue du visionnage du film. Olivier Jouault, professeur d’histoire-géographie, reviendra sur le contexte de la production du film et de sa sortie. Prolongements : Etude de La Belle et la Bête de Jean Cocteau, œuvre contemporaine et du même genre fantastique. Le cinéma dans la Seconde Guerre mondiale et sous l’Occupation.

Retrouvez la bande annonce (3 mn 28) : https://www.youtube.com/watch?v=LXTreswW1jw

Une très intéressante communication de Danièle Gasiglia-Laster, critique littéraire, spécialiste de Jacques Prévert : http://www.marcel-carne.com/les-films-de-marcel-carne/1942-les-visiteurs-du-soir/les-visiteurs-du-soir-une-date-peut-en-cacher-une-autre-par-d-gasiglia-laster-1994/

Une conférence de Delphine Chedaleux sur le cinéma sous Vichy et l’accueil réservé aux Visiteurs du soir : http://www.msh-m.fr/le-numerique/edition-en-ligne/rusca/rusca-langues-litteratures/Colloque-2008-La-creation-face-a/Detournement/Le-cinema-sous-Vichy-exemple-d-une

Un site dédié au film : http://www.marcel-carne.com/dossier-special-les-visiteurs-du-soir-1942/

Deux chroniques intéressantes : http://jbergami.chez.com/cinema_tv/les_visiteurs_du_soir.htm http://chroniqueducinephilestakhanoviste.blogspot.fr/2011/01/les-visiteurs-du-soir-marcel-carne-1942.html

Une sélection d’articles parus dans Ciné mondial en 1942 : http://www.marcel-carne.com/les-films-de-marcel-carne/1942-les-visiteurs-du-soir/selection-darticles-paru-dans-cine-mondial-en-1942/

Des critiques du film à sa sortie : http://www.marcel-carne.com/les-films-de-marcel-carne/1942-les-visiteurs-du-soir/fiche-technique-synopsis-revue-de-presse/


Biographie de Marcel Carné : http://www.marcel-carne.com/marcel-carne-sa-vie/biographie-de-marcel-carne/

Pour les lycéens : DES COURTS NORMANDS, en présence de Kevin Vanstaen et Maxime Delauney (5 courts métrages) NOTRE FAUST

Un court-métrage réalisé par Elsa Blayau et Chloé Larouchi d’après le recueil de scénario de Boris Vian « Rue des ravissantes » Les Egaluantes : Vian a des attaches avec la Hague, où il passa souvent ses vacances. Maxime Delauney, co-producteur du film, est un enfant du pays carentanais Sortie : 2014 Genre : Comédie dramatique Adaptation et dialogues : Elsa Blayau et Chloé Larouchi Scénario : Boris Vian Interprétation : Lou De Laâge, Alice Isaaz, Audrey Fleurot, Salomon Mpondo-Dicka. Durée : 18mn Synopsis : Marina cultive secrètement un amour pour Boris, jeune danseur séduisant. Mais le cœur de Boris est ailleurs. Désespérée, la jeune femme passe un pacte avec une mystérieuse inconnue, précipitant sa destinée. Présentation du film (site en anglais) :

http://en.unifrance.org/movie/38448/notre-faust#synopsis

Le dossier de la production : http://www.nolitacinema.com/film11

Le magazine Court Central : la gazette du court https://vimeo.com/106798092


Making-of (les coulisses du tournage) : https://vimeo.com/81374573

L’AUTOSTOPPEUR Un court-métrage réalisé par Julien Paolini d’après le recueil de scénario de Boris Vian « Rue des ravissantes » Les Egaluantes : Vian a des attaches avec la Hague, où il passa souvent ses vacances. Maxime Delauney, co-producteur du film, est un enfant du pays carentanais. Sortie : 2014 Genre : Thriller onirique Adaptation et dialogues : Julien Paolini Scénario : Boris Vian Interprétation : Hugo Becker, Bernie Bonvoisin, Annelise Hesme, Sophie Fougère. Durée : 19mn Synopsis : Un couple de bourgeois s'improvise meurtriers pour régler une affaire gênante durant un voyage de province.

Retrouvez la bande annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19552326&cfilm=229379.html

Le dossier de la production : http://www.nolitacinema.com/film9 Présentation du film par son réalisateur : https://www.youtube.com/watch?v=94hUj-WuhuQ

Making-of (les coulisses du tournage) : https://www.youtube.com/watch?v=zd5BNSmrW1E

SPEED DATING Un court-métrage réalisé par Daniel Brunet et Nicolas Douste Les Egaluantes : Arnaud Ducret est normand Sortie : 2016 Genre : Comédie Scénario : Daniel Brunet Musique originale : Erwann Kermorvant Interprétation : Arnaud Ducret, Amélie Etasse, Thierry Desroses Durée : 12mn


Teaser du film : https://www.youtube.com/watch?v=X0zXOvNnx0s

Présentation du projet et des acteurs : https://www.kisskissbankbank.com/speed-dating

Les réalisateurs par eux-mêmes : Nous sommes Daniel et Nicolas. Nés tous deux en 1977 à Aix-en-Provence, il aura fallu un festival vidéo étudiant pour que nos chemins se croisent enfin. Nicolas y emporte le prix du jury avec VERSUS, film d’action de 8 minutes, tandis que Daniel gagne celui du public avec VAMPYRUS, une parodie absurde de Nosferatu. Depuis, nous ne nous quittons plus. En 2012, après maintes collaborations (écriture, montage, musique, le plus souvent pour des projets qui mêlent action et comédie), nous avons conçu BAD TOYS II, qui sera finalement notre première "vraie" co-réalisation. Depuis, le film nous a comblé : Des centaines de milliers de vues sur le net, 20 prix dans plus de 60 festivals à travers le monde... Il nous a permis de continuer les projets (clip, pub virale, etc.)

Source : https://www.kisskissbankbank.com/speed-dating

ALLIÉS NÉS Un court-métrage réalisé par Abraham Belaga Les Egaluantes : Tourné à Caen avec l’aide du Pôle Normandie. Maxime Delauney, co-producteur du film, est un enfant du pays carentanais Sortie : 2013 Genre : Drame Scénario : Musique originale : Sonia Wierder-Atherton Interprétation : Fanny Ardant, Gregory Fitoussi, Mickaël Fitoussi, Ludi Boeken Durée : 16mn Synopsis : Micha travaille avec son père qui possède une cordonnerie. Comme tous les vendredis soirs, il va dîner chez ses parents. Ce soir là, son frère Samuel est là aussi. Samuel est plus jeune que Micha. Il est de passage, il vit à l’étranger. Il est le fils préféré. Ce que Micha n’a jamais supporté… Le dossier de la production : http://www.nolitacinema.com/film7

Visionner : https://vimeo.com/126233609

Une présentation par Abraham Beluga : Micha et Samuel sont deux frères, comme Caïn et Abel. Et ce n’est pas le fruit d’une réminiscence involontaire. Mon point de départ était bel et bien l’histoire biblique de ce fratricide. Dans la tradition judéo-chrétienne et musulmane, Caïn est souvent présenté comme le premier meurtrier de l’Histoire. `


Mais ce n’est pas la question du Mal qui m’a toujours interpellé dans ce récit, voire ce mythe, mais la justesse et la profondeur de sa description des relations entre frères. Ces relations sont complexes, elles évoluent, parfois aimantes, raisonnées, brutales, animales et en dernière instance, toujours viscérales. On ne choisit pas sa famille. Ou peut-être que si. Peut-être que comme dans l’histoire de Caïn et Abel la relation entre deux frères peut être un jour ou l’autre « choisie ». On choisirait ou on refuserait son frère, on validerait le lien établi par le sang, ou on le rejetterait. Qu’on puisse imaginer mettre un terme à sa relation avec son frère est une chose, mais quand Caïn prend cette décision il est dans un phantasme qui n’a rien à voir avec la religion : il imagine que tuer son frère annulera son lien de sang avec Abel, or cette annulation est proprement impossible : ils ont les mêmes parents et la mort ne changera rien à cela. Dans la Bible, la résonance de ce fratricide est d’autant plus forte que la religion y prend part. Les règles, les traditions et les rituels permettent le bon fonctionnent de la famille, puis de la communauté. Caïn emmène son frère dans les champs et le tue, en l’absence de Dieu. De la même façon, Micha et Samuel mettent leurs différends de côté quand ils se retrouvent chez leurs parents. Samuel est roi dans la demeure familiale. Cette aura l’accompagne lorsqu’il quitte la maison. Elle s’estompe au fur et à mesure qu’il s’enfonce avec son frère dans l’obscurité de la rue, jusqu’à disparaître complètement lorsqu’il arrive à l’abribus. Micha prend alors le dessus, un sourire apparaît sur ses lèvres alors qu’il s’efface sur celles de son frère. Le danger surgit. Lorsque Micha frappe son frère, c’est une violence pure qui s’exprime, de celle qui subjugue, de celle qu’on ne peut pas juger, à cause des sentiments qu’elle met à nu, d’un coup d’un seul. Les coups de Micha forcent la compréhension de Samuel. Les deux frères ne finissent pas par s’aimer, leur rivalité originelle ne le leur permettra jamais. Mais je voudrais croire qu’ils se comprennent, enfin, l’espace d’un instant. Un instant où la logique disparaît et la vérité viscérale de ces deux hommes affleure. Micha et Samuel se regardent dans les yeux pour la première fois de leur existence.

Source : https://fr.ulule.com/allies-nes/ Biographie et filmographie du réalisateur : http://thewildroom.org/site/2015/05/allies-nes/

LA LIBÉRATION Un court-métrage écrit et réalisé par Kevin Vanstaen Les Egaluantes : Tourné à Saint-Lô par un réalisateur saint-lois. Sortie : 2017 Genre : Comédie dramatique Scénario : Kevin Vanstaen Interprétation : Christèle Billault, Ye Tian Durée : 29mn Synopsis : La Libération c'est une rencontre, une rencontre amicale entre deux personnes lors d'un couchsurfing en Normandie. Ils ont grandi sur des continents différents, ils n'ont pas le même âge et ils ne partagent pas la même culture. Ce film raconte les 24h qu'ils vont passer ensemble.

Présentation du réalisateur et du tournage : - https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-


50000/sorti-des-ateliers-lelouch-kevin-tourne-saint-lo-4722133 - https://www.lamanchelibre.fr/actualite-256205-kevin-vanstaen-a-tourne-a-la-maison - https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/le-court-metrage-du-saint-lois-kevin-vanstaen-projete-samedi-5305824 Page 18 du Côté Manche n° 252 : http://fr.calameo.com/books/000039193354fa81ecad6

Une émission audio : http://fr.gbtimes.com/life/la-liberation-de-kevin-vanstaen

Intervention : Maxime Delauney, producteur de cinéma, et Kevin Vanstaen, réalisateur de La Libération s’entretiendront avec les spectateurs, à l’issue de la projection.

GÉNÉRALITÉS SUR L’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE D’UN FILM : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/arts-culture/IMG/pdf/exploitation_pedagogique_d_un_film_-3.pdf

PETIT LEXIQUE DU CINÉMA

Accessoiriste : Technicien chargé des accessoires, du décor. Acteur : Personne qui interprète un personnage dans un film (comédien). Angle : Détermine le champ enregistré par la caméra.

Bruitage : Opération consistant à créer et à enregistrer des bruits en les synchronisant avec des images préalablement tournées.

Cadre : Limite du champ visuel enregistré sur la pellicule. Cadreur : Technicien responsable du cadre et des mouvements de caméra. Casting : Recherche des comédiens en fonction des rôles à distribuer. Champ : Espace contenu dans le cadre, ce qu’on voit à l’image. S’oppose au hors-champ, ce qu’on ne voit pas à l’image. Cinéma : Terme désignant à la fois le procédé technique d’enregistrement des images en mouvement, la réalisation des films, leur projection, la salle elle-même et plus généralement l’ensemble des activités liées à ce domaine. Cut : Juxtaposition de deux plans sans artifice intermédiaire.

Distributeur : Personne assurant la commercialisation du film auprès des exploitants.

Exploitant : Personne gérant les salles de cinéma.


Film : La pellicule sur laquelle sont enregistrés l’image et le son. Par extension, il désigne l’œuvre cinématographique. Focale : Distance entre le foyer de l’objectif et le plan du film. Fondu : Action d’obscurcir progressivement l’image ou de la faire progressivement apparaître.

Insert : Plan bref destiné à apporter une information nécessaire à la compréhension de l’action. Intertitre : Plan arrêté d’un texte écrit (carton)

Mixage : Mélange et équilibrage des différentes bandes son (paroles, musiques, bruits) Montage : Opération consistant à assembler les plans bout à bout, et à en affiner les raccords. Muet : Film ne possédant pas de bande sonore.

Objectif : Ensemble des lentilles optiques qui permet de former une image sur la pellicule, ou sur l’écran de projection.

Panoramique : Mouvement de rotation de la caméra sur elle-même. Parlant : Film pour lequel l’image et le son ont été enregistrés ensemble, sur un même support. Photogramme : Image isolée d’un film. Plan : Morceau d’un film enregistré au cours d’une même prise (entre le moment où l’on allume et le moment où l’on éteint la caméra). Unité élémentaire du film monté. Plongée : Prise de vue effectuée du haut vers le bas. (Contraire : Contre- plongée) Prise : Tournage d’une scène, ensemble des opérations nécessaire à ce travail. Producteur : Personne assurant le financement et la fabrication du film.

Raccord : Façon de juxtaposer deux plans au montage. Réalisateur : Responsable technique et artistique de la production d’un film. Rushes : Les plans tels qu’ils ont été tournés, sans montage.

Scénario : Texte racontant tous les épisodes du film. Il donne peu d’indications techniques. Scène : Sous-ensemble de plan se caractérisant par son unité de lieu et son unité d’action. Séquence : Partie du film ayant une unité dramatique. Synopsis : Résumé d’un scénario.

Travelling : Déplacement de la caméra (avant, arrière, latéral...)

VF (version française) : Copie utilisant des paroles en langue française. VO (version originale) : Copie préservant la langue utilisée lors du tournage.

Zoom : Objectif à focale variable permettant d’obtenir des travellings sans bouger la caméra. Source : https://www.ac-caen.fr/dsden61/ress/culture/cinema/college_cinema/ressources/dossiers-films-colleges/LaGrandeIllusion-sans-correction.pdf

Pour les primaires : PEAU D’ANE / à 9 h 00 « Un conte … · Après la première édition des...

Documents

Transcript of Pour les primaires : PEAU D’ANE / à 9 h 00 « Un conte … · Après la première édition des...