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DOSSIER PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT MATERNEL, FONDAMENTAL ET SECONDAIRE

EXPOSITION DU

25 JANVIER - 19 AVRIL 2015

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Dossier pédagogique Futur archaïque

Afin de préparer votre venue avec un groupe scolaire, le service péda-gogique du CID - centre d’innovation et de design au Grand-Hornu a réalisé pour vous un dossier modulable, à l’image des multiples possi-bilités offertes par l’exposition Futur archaïque.

Ce dossier pédagogique a pour but d'articuler la visite de l’exposi-tion temporaire avec le travail conduit par les enseignants en classe. Décrivant le propos et le parcours de l'exposition, en lien avec les pro-grammes scolaires, il propose des pistes de recherche pour les élèves et des activités à exploiter en classe autour de certaines des œuvres exposées.

A. LE POINT SUR… : une synthèse qui propose une vue générale de l’exposition Futur archaïque.

B. EN SAVOIR PLUS… : des infos sur une des thématiques liées à l’exposition - Design néo-primitif.

C. REPÈRES DE VISITE… : un regard sur la scénographie de l’exposition et la visite active.

D. ZOOM SUR… : focus sur une œuvre sélectionnée au sein de l’exposi-tion. E. RESSOURCES : des bibliographies, sélections de films, pistes à exploiter en classe. F. INFOS PRATIQUES : ou comment organiser sa visite, etc.

UN DOSSIER MODULABLE…

SIX FICHES VOUS SONT PROPOSÉES

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Ami Drach & Dov Ganchrow, BC-AD Yellow series. Pierre taillée trempée dans du latex jaune. 2011-2014

Une exposition co-produite par le CID et le mudac (Lausanne) Commissaire : Yves Mirande

L’exposition met en scène le lien qui existe aujourd’hui entre le futur – immédiat, proche ou lointain – et le passé, l’archaïque. Elle met ainsi en évidence la façon dont les designers créent des objets révélateurs de nos racines malmenées par la modernité, tout en se servant des dernières technologies.

Les XIXe et XXe siècles ont vu l’avènement puis la consécration du design. Une évolution qui s’étend de la révolution industrielle et sa possibilité de fabriquer en série – la chaise de bistrot de Thonet est la première à être industrialisée – et du mouvement arts & crafts jusqu’à l’explosion du design d’après-guerre. Pour autant, la modernité – celle du progrès, de la raison, de la rationalisation – a fait perdre au fil du temps une valeur intrinsèque aux objets. Leur essence ! Et une certaine forme d’aura. Tant dans une voie d’épure – digne de l’école d’Ulm dont Roger Tallon disait : « Si Ulm avait continué, on aurait probablement abouti à une formalisation univoque allant dans le sens du « non-ob-jet » dans une complète absence de visibilité » que dans celle d’une surenchère de matière, de forme, etc. Le design s’est quelque peu vidé de son sens voire de ses sens.

Aujourd’hui, des changements fondamentaux s’opèrent ! Plutôt que de « négativer » nos racines, les mettre de côté voire les renier, force est de constater que les créatifs - les artistes, les architectes - et a fortiori les designers travaillent avec elles, s’en accommodent et créent des objets étonnants totalement novateurs. C’est le cas de l’outre du duo de designers Formafantasma faite à partir de panse de bœuf ou les sièges aux formes caverneuses et suggestives d’Atelier Van Lieshout… Des objets qui éclairent sur des envies sociétales encore souterraines mais émergeantes dans tous les domaines.

Présenté comme une exposition tonique qui explore la réapparition de ces formes archaïques dans le design, ce projet porte également en filigrane un regard sociologique sur ces envies émergentes mais essentielles de se reconnecter à nos racines. On ne peut plus penser le futur sans se reconnecter à ses racines qui constituent le fondamen-tal sur lequel s’appuyer. Quelles qu’elles soient ! Celles de l’histoire de l’humanité comme celles plus proches de nous : familiales.

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A. LE POINT SUR… FUTUR ARCHAÏQUE


AVEC : — François Azambourg — Ami Drach & Dov Ganchrow — Andrea Branzi — Antoine Boudin — Atelier Van Lieshout — Nacho Carbonell — Laura Couto Rosado — DWA (Alberto Artesani, Frederik De Wachter) & Alessandro Costariol — Barnabé Fillion (nez) — Formafantasma (Simone Farresin, Andrea Trimarchi) — Matthias Gommel — Kaspar Hamacher — Simon Hasan — Studio Hlutagerdin — Martina Haitz — Joris Laarman — Valentin Loellmann — Julia Lohmann — Laura Lynn Jansen & Thomas Vailly — Stéphane Margolis — Peter Marigold — Giulio Parini — Peugeot Design Lab — Pigeon project (Isabel Lucena, Lauren Alexander, Florian Conradi, Judith de Leeuw, Vitor Peixoto, Ghalia Srakbi, Marco Ugolini, Judith van der Velden, Dirk Vis, Kamiel Vorwerk) — Milos Ristin — Maaike Roozenburg — Studio Wieki Somers — Jean-Pierre Tortil — Charles Trevelyan — Unfold (Dries Verbruggen, Claire Warnier) — Jan Zappe


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Peter Marigold, Split Boxes Shelves. Rondins de bois trouvés, contre-plaqué et vis. 2005

Peter Marigold, Split Boxes Shelves. Détails.


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La mode, l'art et le design sont souvent présentés comme des relec-tures constantes d'un passé plus ou moins lointain. Et si désormais ces derniers allaient encore plus loin, en s'inspirant de la préhistoire ?

À l’aube du nouveau millénaire, la société rompt les liens avec le siècle dernier. La crise économique mondiale sonne le glas du design gla-mour et superficiel. Le style du XXIe siècle n’est pas futuriste, il est pré-historique ! La nouvelle génération de designers retourne aux sources pour explorer des pistes susceptibles de mener le design vers l'avenir. Dans cette quête, les designers exploitent des matériaux naturels et durables, privilégiant le bois, la pâte à papier, les fibres naturelles, la terre et le feu. Ils réinventent l’abri, les outils de l’homme et concep-tualisent des rituels archaïques pour adopter un mode de vie plus modeste, authentique et onirique.

Les formes semblent animées, dotées d’une étincelle de vie. Leur maladresse est feinte et cette fausse candeur donne à ces objets une personnalité singulière et attachante. Après l’examen attentif de l’histoire cachée dans les spirales de leur ADN, nous sommes tentés de nouer des relations plus profondes avec ces objets. Ce nouveau design primitif nous invite à adopter un comportement de consommateur plus responsable. Les codes archaïques initient un nouveau langage poétique. Plus que contemporain : néo-primitif !

La clé de ce changement radical dans notre mode de perception de l’objet réside aussi dans notre capacité à nous reconnecter à la nature et notre environnement. Loin du conte écologiste nostalgique, il s’agit ici de reconstruire une relation basée sur le respect du monde du vivant. Cette approche ne se fait plus de manière naïve mais s’inscrit plutôt dans une philosophie mature et raisonnée. L’interrogation de la culture occidentale à travers sa matérialité est récurrente dans cette pratique. Les interventions artistiques, scientifiques et industrielles ont l’ambition d’exposer ou de changer le regard porté sur l’esthétique de l’objet.

B. EN SAVOIR PLUS… DESIGN NÉO-PRIMITIF

B. 1 Pour une relecture du design et de ses codes

B. 2 Les objets ont une âme

B. 3 La nature inspire les designers


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Une caractéristique dominante de cette mouvance est le choix de matériaux naturels et bruts. La modestie et l'honnêteté du matériau utilisé se combinent volontairement à des techniques artisanales traditionnelles et affichent un lien fort avec des traditions locales. Les matériaux bruts et les processus qui y sont généralement associés génèrent dans notre esprit collectif des liens avec la longue histoire de l'humanité. Les créations ont des formes s'inspirant de l'espèce humaine, sensibles et forcément imparfaites. Le travail du créateur se voit sur ces objets, que ce soit son souffle dans le verre ou sa main sur l'argile. Par son ouvrage, il transmet une nouvelle philosophie de vie.

Les matériaux sont souvent utilisés tels quels, sans transformation, comme en écho à l’Arte Povera. La terre et ses richesses cachées s’invitent également dans les créations utilisant des minéraux, des alliages et des cristaux. Toutefois le domaine de recherche scientifique exerce également une influence grandissante dans ce design. Les nouvelles technologies et les sciences travaillent en symbiose avec la nature pour créer des designs hybrides et spectaculaires.

Les conventions créatives, les règles théoriques et l’héritage culturel de l’histoire du design sont remis en cause, contestés et cassés. Le design imite désormais la croissance naturelle du vivant, le langage formel est organique et embrasse les nouvelles technologies sans pour autant renier nos instincts et croyances animistes. Le design néo-pri-mitif fait émerger des créations brutes et sincères, à contre-courant de la société de consommation et des repères académiques.

B. 4 Une vision d’un avenir plus organique


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La visite guidée est particulièrement scénarisée et privilégie le recours à des modèles de démonstration manipulables afin de stimuler l’ima-ginaire tout en respectant le besoin d’autonomie et de réactivité des élèves.

Les guides mettront l’accent sur les matériaux naturels qui se marient aux nouvelles technologies (impression 3D, fibre de carbone…). Toutes ces résurgences de matériaux, de formes ou de techniques anciennes peuvent donner lieu in situ à des expérimentations variées faisant ap-pel aux sens. Par le biais de la découverte, un dialogue fertile se noue ainsi entre les jeunes visiteurs et ces archétypes du passé ouvrant la voie à de nouveaux imaginaires. Les objets présentés sont porteurs d’une mémoire qui transcende leur fonction, ils possèdent une grande force narrative qui engendre des fictions mobilisatrices. La référence à un futur archaïque n'est donc pas une promesse de retour vers le passé mais une dynamique de commencements.

Depuis plusieurs années, le CID (anciennement GHI) s’est engagé dans une politique de développement des activités pour les publics fragilisés dans l’objectif d’offrir un espace culturel accessible à tous.

Ainsi, désireux de partager avec tous la richesse des espaces muséaux du CID, le service culturel du CID et son Atelier des Horizons accueillent des groupes d’enfants et de jeunes en situation de handicap et leur proposent un choix de parcours et d’ateliers adaptés pour décoder l’exposition Futur archaïque.

La visite guidée active de l’exposition Futur archaïque nous invite à découvrir un monde de tous les possibles, hors du temps, rempli de promesses et pétri d’incertitudes. Les guides de l’équipe pédagogique du CID proposent aux jeunes visiteurs d’embarquer pour un voyage en uchronie. (cf. Larousse : reconstruction fictive de l’Histoire relatant les faits tels qu’ils auraient pu se produire). Riche de toutes les hypothèses audacieuses et inno-vantes contemporaines, cette exposition de design s’aventure au-delà

C. REPÈRES DE VISITE

C. 1 Un regard sur la scénogra-phie de l’expo

C. 2 Informations utiles pour les responsables de groupes spéci-fiques

C. 3 La visite active

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C. 3.1 Enseignement maternel

C. 3.2 Enseignement fondamental

C. 3.3 Enseignement supérieur

des limites du monde de la consommation pour s’ouvrir à de nouveaux rites. Le jeune public est convié de manière interactive à s’approprier les objets insolites pour écrire et projeter une histoire personnelle et collective, simultanément futuriste et ancestrale.

Destinée aux plus petits, la visite contée de l’exposition Futur archaïque est dédiée à l’exploration, la création et à l’imagination. Nous les invi-tons à pénétrer dans cette envoûtante grotte moderne afin de rêver un monde en décalage avec le quotidien et pourtant étrangement familier. Dans ce monde, les cristaux chantent, les chaises grandissent comme le squelette humain et les pigeons remplacent les gsm... L’espace de l’exposition est un nouveau territoire pour explorer, écouter, sentir, observer, jusqu’au plus petit détail. Par l’expérience et la découverte, nos petits aventuriers pourront développer à la fois créativité et esprit critique sur les éléments qui constituent leur environnement.

Une visite active pour enfants curieux ! Accompagnés par un guide du CID, les élèves deviennent les explo-rateurs d’un monde uchronique où des cristaux bercent les petits d’hommes de leur mélodie, où les couteaux de cuisine sont en silex taillé à la main et gainé avec une coque imprimée en 3D. Ils sillonne-ront un espace peuplé d'objets malins qui réenchantent le monde et son avenir avec une poésie visionnaire. Un parcours narratif ludique et interactif ouvre le champ aux expérimentations insolites et amusantes.

Les élèves de l’enseignement secondaire seront conviés à un voyage uchronique qui leur donnera accès à un monde futuriste et singulière-ment archaïque. Le dialogue et les activités de médiation élaborées par l’équipe pédagogique du CID favorisent le croisement des regards. Les objectifs qui jalonnent cette démarche seront de susciter le question-nement face à la fertilité de l'innovation des concepts présentés et d’en apprécier l'aspect novateur de l'esthétique déployée. Dans une pers-pective écologique contemporaine, l’exposition Futur archaïque ouvre de nouveaux champs aujourd’hui essentiels, à travers des projets et des réalisations qui abordent notre passé comme vecteur de pratiques du vivre ensemble dans le futur.


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D. ZOOM SUR... HIGH TEA POT - STUDIO WIEKI SOMERS

Studio Wieki Somers High Tea Pot Porcelaine, fourrure d’ondatra, acier inoxydable et cuir 2003 Projet Delicious decadent initié par le Princessehof National Museum of Cera-mics de Leeuwarden. Collection Musée royal de Mariemont.

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Wieki Somers (Sprang-Capelle, 1976) est une designer néerlandaise. Elle est diplômée de la Design Academy Eindhoven en 2000 et fonde ensuite le Studio Wieki Somers avec son camarade Dylan van den Berg. Entourée d’une micro-équipe, Wieki Somers partage son temps entre l’enseignement à la Design Academy et un travail de recherche et de commande.

Ce que Wieki Somers réussit à faire dire à la céramique est inouï !

Fascinée par le matériau, elle ose tout en créant d’étonnants objets qui naviguent entre le familier et l’étrange. Un concept particulièrement déconcertant est ce crâne de sanglier devenu théière High Tea Pot, pourvu d’un petit manteau en fourrure d’ondatra pour garder au chaud son précieux breuvage. Dessiné pour l’exposition Delicious Decadent initié par le Musée Princessehof de Leeuwarden, cet objet est, selon Wieki Somers, l’expression même de la décadence – « on ne sait plus discerner le savoureux du répugnant, le malsain du plaisant ! »

Son approche jubilatoire de la céramique a pris effet lors de ses séjours répétés au EKWC (European Ceramic Work Centre), au sud des Pays-Bas. Ce laboratoire où l’on invite les artistes et les designers en quête d’applications nouvelles autour de la céramique est idéal pour cette tête chercheuse. Ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les matériaux, leur métamorphose et l’expérimentation intuitive qui l’accompagne. Elle est convaincue, à la manière des sculpteurs classiques, qu’il y a dans tout matériau ou toute technique, une histoire cachée qui attend d’être révélée. « C’est ce que prétendait Michel-Ange lorsqu’il précisait que les figures attendent dans le marbre que le sculpteur les libère... »

Pour la création du High Tea Pot, Wieki Somers s’est inspirée de la tension paradoxale d’attirance et de répulsion inhérente aux natures mortes du XVIIe siècle. Ces tableaux ornementaux mettent en scène des agapes opulentes, des compositions de fruits et de légumes avoisinant des dépouilles de gibier fraichement tué. La designer unit les contraires dans son projet ; faste et bestialité, jouissance et souf-france, vie et mort. Sa théière a été réalisée en porcelaine fine (bone china) qui a la particularité de contenir de la poudre d’os comme ingrédient et représente un crâne de sanglier. Son cache-théière a été réalisé en ondatra, un animal habituellement chassé car considéré comme vermine puisqu’il ronge les digues. La théière, cet objet cossu qui évoque plutôt des réunions de dames bourgeoises, devient ici un objet narratif riche de sens et provocateur.

Réactive et engagée, Wieki Somers s’emporte facilement contre le trop-plein de gadgets : « Cela a non seulement un effet négatif sur l’environnement, mais cela ruine aussi l’idée d’une vie qui a du sens. Pour vous sentir une personne de valeur, vous devez avoir une relation de qualité avec tous les objets qui vous entourent. » D’où son obses-sion de vouloir injecter de la puissance narrative dans chacune de ses créations. Le High Tea Pot en est un parfait exemple.

Wieki Somers



Moi et mon Mammouth Auteur : Joel Stewart, Didier Debord Éditeur : Milan jeunesse (2007) Collection Coffre À Histoires : Album jeunesse dès 4 ans Ce petit garçon aime par-dessous tout bricoler, cuisiner, dessiner, mais le résultat ne correspond jamais à ses attentes. Il décide alors d’acheter un kit : une boîte contenant le matériel et les instructions pour construire un avion. Or, le résultat est une fois de plus différent : il a créé un mammouth ! Ce dernier lui propose de partir découvrir le monde et ils se retrouvent tous deux en Arctique. Là, ils s’amusent beaucoup avec les loups et ils participent également à un concours de sculpture sur glace. Mais le petit garçon doit rentrer chez lui. À partir de ce jour, il aime encore plus créer des choses, car le résultat est tou-jours étonnant. Cropetite Auteur : Michel Gay Éditeur : Ecole Des Loisirs (2006) Collection : Albums Album jeunesse dès 3 ans

« Cette histoire se passe il y a dix mille ans », précise l’auteur en pro-logue. Elle narre les aventures de Cropetite, la plus petite des Cro-Ma-gnons, celle qui ne peut pas encore récolter le blé et se faire de belles coiffures comme les grandes. Quand les femmes pétrissent et cuisent le pain, l’enfant les imite et façonne avec de la terre un corps de bébé. Puis elle le met sur la grande pierre plate pour qu’il sente bon comme les galettes de farine. Quand elle découvre le morceau de boue à côté de la nourriture, sa grand-mère le jette dans le feu. Ainsi découvre-t-on la poterie (une grande avancée pour l’humanité) et nait la poupée de la petite fille (une belle invention pour les enfants) ! Les dessins à l’aqua-relle et le récit font la part belle aux émotions, Michel Gay ravit toutes les (petites) filles.

E. RESSOURCES : BIBLIOGRAPHIE, FILMOGRAPHIE & PISTES PÉDAGOGIQUES

E. 1 Bibliographie

E. 1.1 Pour les maternelles

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Le loup qui voyageait dans le temps Auteurs : Orianne Lallemand, Eléonore Thuillier Éditeur : Auzou Philippe Eds (2013) Album jeunesse dès 5 ans

Le loup qui voyageait dans le temps est une histoire originale, drôle et tendre. Un jour, Loup fait une découverte extraordinaire dans son gre-nier : un livre à voyager dans le temps. Et pfffiou ! Le voilà parachuté au temps des dinosaures, des hommes préhistoriques, au côté de Jules César ou encore au temps de la Révolution française... Un long voyage dans le temps plein de rebondissements.

Tranquille comme Fossile ! Auteur : Natacha Andriamirado Illustrateur : Delphine Renon Éditeur : Hélium éditions (2014) Album à partir de 2 ans

Fossile est un crocodile paisible. Il aime être seul, loin, très loin de toute agitation. Mais c’est sans compter sur ses nombreux amis qui veulent jouer et parler avec lui. Il doit faire attention : surtout ne pas leur faire peur… eh oui, les crocodiles sont très féroces ! Il aime sa tranquillité. Immobile et peu volubile, il préfère rêvasser et ne rien faire de sa journée. Mais ses amis ne peuvent se passer de lui. Gramme l’hippopotame est le premier à monter sur son dos, suivi de très près par Clapin le lapin. Arrive ensuite Dandelion le lion et Bourrache la vache. Quel drôle de défilé ! Attendez, mes amis, ce n’est pas terminé, c’est au tour de Mousson le mouton de venir s’installer, Galopin le chien de s’y rajouter, Algèbre le zèbre de s’incruster, et ce n’est toujours pas terminé. Bientôt, ce sont vingt-quatre amis qui se retrouvent tous sur le dos de notre compère Fossile. Je vous laisse deviner ce qui arrivera à tout ce petit monde. Un conte randonnée où, à chaque page, surgit un nouvel animal. Un album plein d’humour et de fantaisie, rehaussé par de belles illustrations fraîches et acidulées. Les tout-petits pourront s’amuser à compter, à reconnaître et à mémoriser les animaux.

Voyage au centre de la Terre Auteur : Patrice Cartier Illustrateur : Edouard Riou Éditeur : Editions du Mont (2009) Collection : Jeunesse

C’est un album en forme d’hommage que publie Patrice Cartier. En effet, ce Voyage au centre de la Terre gravite autour des gravures ori-ginales d’Edouard Riou. La supériorité texte / images que l’on connaît

E. 1.2 Pour les primaires


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chez Jules Verne est ici inversée. Le récit, extrêmement simplifié, mais non trahi, valorise les illustrations et progresse grâce à elles dans un balancement régulier : une vignette encadre le texte, page gauche ; une illustration pleine page complète, précise et enrichit le propos, à droite. Le charme opère : le trio des personnages est bien identifié, les gravures dans toutes les nuances de gris saisissent par le détail des visages et des paysages, le mouvement des radeaux, les efforts des héros... Tout Jules Verne est contenu dans cette réduction. Une incroyable aventure, qui commence le soir où le professeur Liden-brock refuse de manger sa soupe pour déchiffrer un vieux manuscrit, et se termine quelques semaines plus tard dans le cratère en éruption du volcan Stromboli. Le professeur, son neveu Axel et le guide Hans, affronteront bien des périls dans les profondeurs de la Terre.

Les outils de nos ancêtres Auteur : René Merckhoffer Éditeur : Hatier (1999)

Il y en a plus de 500 ! Plus de 500 outils, patiemment rassemblés par un collectionneur passionné. Le temps d'un livre, ils font revivre les gestes hérités d'une tradition séculaire et ressuscitent une France rurale et pittoresque que guettait l'oubli. Derrière ces outils, se profilent et s'ani-ment des hommes, les artisans : le tonnelier et le peignier, le scieur de long et le tailleur de limes, la fileuse et le colporteur. Ils travaillaient dans nos villages et vivent encore dans nos mémoires.

Le Monde perdu Auteur : Arthur Conan Doyle Éditeur : Gallimard Jeunesse (1999)

Le monde perdu est-il un univers oublié, disparu ? Pas pour tous : Edouard Malone, reporter à la Daily Gazette, va tenter de prouver à la belle Gladys et à l’effrayant professeur Challenger qu’il existe encore. L’aventure commence dans les méandres de l’Amazone, mais les serpents venimeux et les esprits des bois ne sont pas les moindres dangers. La découverte des monstres du Jurassique inaugure une série de catastrophes que le courage des aventuriers et l’intelligence des scientifiques ne parviennent pas toujours à maîtriser.

Jumanji Auteur : Chris Van Allsburg Éditeur : École des loisirs (2012)

Que se passe-t-il lorsque deux enfants qui s'ennuient tombent soudain, au pied d'un arbre, sur un jeu dont les règles sortent de l'ordinaire ? Des événements extraordinaires, c'est le moins que l'on puisse dire ! Jumanji, une aventure dans la jungle, pour la jeunesse, spécialement


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conçue pour les désœuvrés et les agités n'est pas un jeu comme les autres. Chaque coup de dés peut entraîner une catastrophe et il n'y a aucune possibilité d'abandonner le jeu avant d'atteindre la case finale, la Ville d'Or. Comment cela finira-t-il ? Pierre et Judith, les deux jeunes héros de cette aventure, sont entraînés dans un univers fantastique, où le quotidien se trouve soudain envahi de rhinocéros et autres créatures de la jungle. Les grandes illustrations monochromes de l'auteur per-mettent aux plus jeunes lecteurs de suivre l'histoire plus facilement et aux plus avertis d'accompagner agréablement leur lecture.

La planète des singes Auteur : Pierre boulle Éditeur : Pocket Jeunesse (2001) Collection : Pocket Jeunes adultes

En l'an 2500, le professeur Antelle, Arthur Levain et Ulysse Mérou quittent la Terre. Ils s'embarquent sur leur vaisseau cosmique, direc-tion la supergéante Bételgeuse. En la survolant, ils ont la surprise de découvrir des villes, des maisons, des forêts... Une planète jumelle de la Terre ? À une différence près : ici, les singes règnent en maîtres et les hommes vivent à l'état sauvage, quand ils ne sont pas en cage. Qu'est-il donc advenu de l'espèce humaine ?

Pourquoi j’ai mangé mon père Auteur : Roy Lewis Éditeur : Pocket (2000)

Lorsqu'on se penche sur la préface de ce texte, écrite par Vercors, également traducteur du livre, on ne peut douter de ce que sera notre état à la lecture de Pourquoi j'ai mangé mon père : au pire, la mort par le rire, au mieux un divertissement total et entier. Vercors a ri, Théodore Monod a ri, tout le monde salue l'humour dévastateur et ethnologique de Roy Lewis. Utilisant avec réussite le principe ancien qui consiste à transposer dans une époque (la préhistoire), la pensée d'une autre (la nôtre), Roy Lewis nous conte les efforts de nos ancêtres les demi-singes dans leur lutte acharnée pour la survie et la prospérité de l'espèce. Voilà que nos ancêtres sont à la croisée des chemins, face à une nature hostile et à une foule de prédateurs. Un tournant de l'évo-lution qu'il est crucial de négocier en douceur, sous peine d'extinction. Or, voilà qu'Edouard, hominien à l'esprit éclairé, découvre le feu. Une trouvaille qui sauve la famille, certes, mais cela déplaît fort à son frère Vania, qui prédit la fin du monde, et qui milite pour la viande crue ainsi que le retour dans les arbres... Roy Lewis fait ici de l'anachronisme sa seule loi et revisite avec brio les grands thèmes de société : l'édu-cation, le rôle de la femme ou l'éternel combat entre progressistes

E. 1.3 Pour les secondaires


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et réactionnaires. Il aborde également l'écologie, la famille et pose la question cruciale de la maîtrise du progrès technique par le biais de cette fresque grandiose, hilarante et moderne.

Catalogue d'objets introuvables Auteur : Jacques Carelman Éditeur : Le Livre de Poche (1989)

« Les activités humaines sont innombrables et variées. Certains dé-tournent des avions, d'autres des fonds publics ou la conversation, je préfère, quant à moi, détourner de leur usage courant les objets usuels. C'est moins dangereux, plus honnête, et infiniment plus divertissant ! Mes objets, parfaitement inutilisables, sont le contraire de ces gadgets dont notre société de consommation est si friande. Si on me le deman-dait, je les qualifierais de : poétiques, hilarants, absurdes, philoso-phiques, ingénieux, morbides, puérils, profonds, dérisoires... Le lecteur serait alors prié, selon son humeur, ses goûts et sa culture, de biffer les qualificatifs inutiles. » J.C

Ravages Auteur : René Barjavel Éditeur : Pocket (2005)

Dans un futur lointain, rêvé par Barjavel depuis les années 1940, le pro-grès a permis à l’homme de développer une société où tout est tech-nologique, et où la précision et l’efficacité des machines permettent de ne plus les voir : évoluant dans un univers de confort, l’être urbain s’est habitué à l’accompagnement permanent de tous ses gestes ; on ne manque de rien et on voit émerger chaque semaine une nouvelle trouvaille, visant à améliorer encore le fonctionnement de la ville de Paris. Pourtant, l’électricité, énergie fondamentale sur laquelle repose ce futur resplendissant, disparaît. Le black-out, fantasme cauchemar-desque de la cité moderne, plonge alors cet espace dans le chaos, provoquant ainsi une crise qui est à la fois celle de la ville et celle des valeurs qu’elle métaphorise et porte en elle.

Les Enfants de Noé Auteur : Jean Joubert Éditeur : L'Ecole des loisirs (2000)

Tout commence par une tempête de neige qui, en quelques jours, ensevelit tout : les routes, les arbres... et le chalet où vivent Simon, Noémie et leurs parents. Ni électricité, ni radio, ni télé. Ils sont coupés du monde et privés de tout confort. Peu à peu, les réserves en nourri-ture s'amenuisent, la maladie s'installe, les loups rôdent... Comment résister à la folie ? L'histoire de ces naufragés de la neige est à la fois un remarquable roman d'anticipation et un étonnant huis clos familial.


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La vague montante Auteur : Marion Zimmer Bradley Éditeur : Le Passager Clandestin (2013)

En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une société d’abondance fru-gale soustraite à l’empire de la technologie. L’équipage du « Homeward », descendants de l’équipage naufragé du « Starward », premier vaisseau stellaire, a réussi son retour d’Alpha du Centaure vers la planète-mère, la Terre, après 130 années humaines... équivalentes à cinq siècles de contraction espace-temps ! Après une telle séparation, ils s’attendent à trouver sur Terre une technologie surdéveloppée et une humanité colonisatrice d’autres planètes. Mais la désillusion est grande : le concept de nations n’existe plus, le fédé-ralisme et l’autogestion régissent la prise de décision collective, la science semble avoir disparu au profit d’une économie primitive fon-dée sur la commune et l’agriculture, et le véritable progrès est celui de l’épanouissement humain. Mais la réalité est à la fois plus simple et plus complexe.

C'est l'Inuit qui gardera le souvenir du blanc Auteur : Lilian Bathelot Éditeur : Le Navire en pleine ville (2006)

Dans une société hyper technologique, tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale. Les territoires inuits, pourtant, ne suivent pas la règle commune ; là, pas de surveillance, une certaine liberté et de grands espaces sau-vages où l’on peut échapper au reste du monde, soit pour le plaisir de retrouver la nature et des gestes ataviques, soit pour des raisons plus complexes et plus secrètes. Les gouvernements planétaires tentent désespérément de trouver une parade à cette indépendance, et d’en comprendre le pourquoi et le comment. Cela a, semble-t-il, fort à voir avec les narvals, ces mammifères marins à longue dent de licorne, et au sonar si particulier. Le contexte narratif se partage entre innovations technologiques (chargements de mémoire flash pour consulter plus vite un dossier, implants sous la peau qui identifient les gens, etc.) et retour aux origines (les croyances inuits, la proximité avec la nature), sans que l’auteur prenne clairement parti pour l’un ou l’autre de ces camps : ici encore, la nuance domine. C’est un roman de science-fiction écologique, soutenu par une intrigue menée avec une grande subtilité, que nous offre Lilian Bathelot. L’interaction constante du récit et de ses méthodes narratives, le refus de toute concession à la simpli-fication, font de C’est l’Inuit qui gardera le Souvenir du Blanc un roman exceptionnellement brillant.

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Jeremiah Bande dessinée Hermann Dupuis

XXIe siècle. La dernière guerre raciale aux États-Unis a fini dans un grand champignon nucléaire. Il n'y a plus de gouvernement, plus de lois, plus de respect de la vie. Des groupes d'hommes se sont consti-tués en villages, la lutte pour la survie est rude. Il faut réapprendre les techniques de base pour les cultures, l'élevage, la construction. Tech-niquement, la civilisation humaine a fait un bond en arrière de plus de 200 ans. Des bandes de pillards sèment la terreur dans cet univers où il faut se défendre de tout : de la nature, des animaux sauvages mais également des autres hommes.

Le facteur David Brin Éditeur : J'ai Lu (2001)

Quelques années après une guerre nucléaire mondiale, il ne reste des États-Unis qu'une poussière de petites communautés rurales vivant comme au XIX° siècle. Les holnistes, une armée de soldats de métier, répandent le chaos et la mort dans le pays afin de ne pas voir contes-tée leur autorité. Pillages et massacres se succèdent. Un petit arna-queur piégé par ses propres mensonges se retrouve fer de lance de la renaissance d'une société organisée. Le voilà général malgré lui d'une armée que les holnistes se doivent d'anéantir. Le héros réalise à son grand dam qu'il tient la queue du tigre. C'est vaincre ou mourir.

PS : à noter que l'adaptation cinématographique de Kevin Costner n'a aucun rapport avec l'intrigue du roman.

La nuit des temps René Barjavel Éditeur : Pocket (2005)

Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires Françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émet-teur sous la glace... Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère? La nuit des temps, c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Elea et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.

La Horde du Contrevent Alain Damasio Éditeur : Gallimard (2014)

Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage: la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sour-cière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-uni-vers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouve-ment et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme... Chef-d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logi-quement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.

Le Village Date de sortie : 18 août 2004 (1h48min) Réalisé par M. Night Shyamalan Avec : Bryce Dallas Howard, Joaquin Phoenix, Adrien Brody … Genre : Fantastique, Thriller Nationalité : Américain

Une petite communauté isolée vit dans la terrifiante certitude qu'une race de créatures mythiques peuple les bois entourant le village. Cette force maléfique est si menaçante que personne n'ose s'aventurer au-delà des dernières maisons, et encore moins pénétrer dans les bois... Le jeune Lucius Hunt, un garçon entêté, est cependant bien décidé à aller voir ce qui se cache par-delà des limites du village, et son audace menace de changer à jamais l'avenir de tous...

Avatar Date de sortie : 16 décembre 2009 (2h42min) Réalisé par James Cameron Avec : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver … Genre : Science fiction, Aventure Nationalité : Américain

Lea Thompson gazeuse en orbite autour d'Alpha Centauri A. L’exolune, recouverte d’une jungle luxuriante, est le théâtre du choc entre des humains, venus exploiter un minerai rare susceptible de résoudre la crise énergétique sur Terre, et la population autochtone, les Na’vis, qui vivent en parfaite osmose avec leur environnement et tentent de se

E. 2 Filmographie


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défendre face à l’invasion militarisée. Un programme est créé par les Terriens, le programme Avatar, qui va leur permettre de contrôler des corps Na’vis clonés associés à des gènes humains, afin de s’insérer dans la population et de tenter de négocier avec elle, dans la mesure où le clan Omaticaya est installé dans un gigantesque arbre maison situé sur un des principaux gisements de ce minerai dénommé Unob-tainium. Le personnage central de l’histoire est Jake Sully, un marine paraplégique qui, via son avatar, va devoir choisir son camp avec pour enjeu, le destin de la planète.

Retour vers le futur Date de sortie : trilogie de 1985, 1989 et 1990 Réalisé par Robert Zemeckis Avec : Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson Genre : Science fiction, Aventure, Comédie

Ces films mettent en scène des uchronies multiples en prenant pour postulat l’invention d’une machine à voyager dans le temps. Les points de divergence apparaissent à des moments et des situations clés de la famille McFly (la rencontre des parents, la mise à l'écart de l’ennemi de la famille) et plus précisément du héros (sa capacité de décision dans les moments critiques et face à un élément provocateur). La force des uchronies présentes dans cette saga n’est pas basée sur de grands faits historiques, mais sur les événements relatifs à une famille durant des époques marquantes (industriellement et culturellement), qui sont des tournants pour notre société actuelle, ce qui a sans doute laissé un plus grand champ de créativité pour l’auteur (notamment lors de dialogues mémorables, comportant des anachronismes non volon-taires, faisant le pont entre une éducation moderne et un modèle de vie ancien) et ainsi une meilleure expression de son ouverture d’esprit, moteur de l’uchronie… On peut parler de première trilogie cinématogra-phique uchronique.

Visitons un musée d’histoire naturelle. Ce lieu propose aux écoles et aux groupes un éventail d’activités et d’animations pédagogiques à thèmes pour sensibiliser et éduquer les jeunes à la préservation de la biodiversité et la protection de la nature.

Créons un tyrannosaure avec un pliage en origami. L'origami est un art très accessible. La preuve : la réalisation de la plupart des modèles classiques ne demande qu'une simple feuille ! Mais attention, le choix du papier ainsi que du soin et de la patience est déterminant pour la réussite de vos pliages.

E. 3 Pistes à exploiter en classe

E. 3.1 Pour les maternelles et les primaires


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Décorons notre papier cadeau avec la technique ancestrale du suminagashi. Quelques gouttes de peinture à l’huile, un bac rempli de colle à papier peint, un peu de térébenthine et des heures de créativité pour réaliser des motifs spectaculaires.

Peignons en n’utilisant que des pigments naturels extraits de lé-gumes, de fruits et d’épices. Cet atelier de couleurs peut être précédé ou suivi d’une séance de découverte des saveurs et des parfums.

Promenons-nous dans les bois…Une excursion dans un parc ou dans les bois nous fournira une foule de matériaux divers. Capuchons de glands, bouts d’écorce, et autres brindilles trouveront une place de choix sur un cadre en bois pour créer un décor 100% nature.

Tricotons ! Avec un peu de dextérité, retrouvons cette technique ancienne et confectionnons une housse pour Smartphone, voire plus…

Expérimentons avec des branches de noisetiers munis de poils d’ani-maux, des pochettes de cuir remplies de mousse, des plumes pour nous constituer une panoplie de peintre préhistorique. Essayons-nous à un thème résolument moderne comme dessiner une auto ou une maison du futur avec ces instruments archaïques.

Menons une recherche sur les termes d’uchronie, diachronie, chrono-logie et synchronie….

Créons les fossiles de demain ! Avec l’évolution rapide des nouvelles technologies, nos « gadgets » High Tech deviennent de plus en plus vite obsolètes. Inspirons-nous du travail de Christopher Locke et réali-sons des artefacts en plâtre.

Intéressons-nous au phénomène social des « hikikomori ». En japo-nais, ce mot signifie « confiner, se retrancher » et désigne les milliers de jeunes vivant reclus. Ce refus d’interactions sociales spécifique au pays du soleil levant peut-il être comparé au comportement compulsif des « gamers » européens ? Voilà de quoi alimenter des débats…

Likons ! Et si Facebook n’existait plus, pourrions-nous échanger les in-formations qui nous sont chères avec nos copains de classe ? Utilisons un mur de la classe comme support pour afficher photos et commen-taires et interrogeons-nous sur les notions de vie privée et publique.

Abordons le phénomène de pétrification aux cours de chimie et de physique, mais également dans une galerie d’art où les artistes s’ins-pirent de cette esthétique spécifique pour créer leur design.

E. 3.1 Pour les classes du secon-daire et du supérieur


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Explorons différentes techniques de fabrications artisanales. Munis d’une loupe et d’un morceau de bois, une œuvre originale émergera sous nos yeux, grâce à l’art particulier de la pyrogravure solaire !

Concevons des objets à l’aide des nouvelles technologies ! Un atelier autour de l’imprimante 3D permet de comprendre le fonctionnement de cet outil révolutionnaire, ainsi que ses potentielles conséquences.


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CID - centre d'innovation et de design au Grand-Hornu Site du Grand-Hornu Rue Sainte-Louise 82 B-7301 Hornu

Tél. 00.32 (0) 65 65 21 21 Fax 00.32 (0) 65 61 38 [email protected]

www.cid-grand-hornu.be www.grand-hornu.eu www.facebook.com/cidgrandhornu

RESPONSABLE DU SERVICE CULTUREL Maryse WillemsTél. 00.32 (0) 65 61 38 79Fax 00.32 (0) 65 61 38 [email protected]

SERVICE DES ANIMATIONS CULTURELLESTél. 00.32 (0) 65 61 38 72

SERVICE DES RÉSERVATIONSLaurence [email protected]él. 00.32 (0) 65 61 38 81Fax 00.32 (0) 65 61 38 97

HEURES D’OUVERTURE Tous les jours de 10h à 18h, sauf le lundi. En période de montage et démontage d'exposition, certaines salles peuvent être inaccessibles.

Le site du Grand-Hornu est fermé le 25 décembre et le 1er janvier.

En fonction de la nature de votre groupe, du temps dont vous disposez et de vos centres d'intérêt, notre service des réser-vations se tient à votre disposition pour vous aider à préparer et à adapter votre venue au Grand-Hornu.

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L'asbl CID - centre d'innovation et de design au Grand-Hornu est subventionnée par la Province de Hainaut. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles – secteur des arts plastiques.


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