Porte du Var n°14

Dans ce numéro...Finances :Budgets

enViROnneMenT :colonnes enterréesPetits Éco-citoyens

ÉcOnOMie :atout vert

PeTiTe enFanceaccueil parents

N° IS

SN 1

773-

9489

- p

orte

duva

r.fr

N°14 • Printemps-Été 2011

Nans-les-Pins - Ollières - Plan d’Aups - Pourcieux - Pourrières - Rougiers - Saint Maximin

La revue d’information de la Communauté de communes Sainte Baume - Mont Aurélien

La collecte se modernise

PORTE DU VAR Le bulletin d’information de la Communauté de communes SAIN-TE BAUME - MONT AURÉLIEN, édité par la CCSBMA, 6 rue des Poilus 83470 Saint-Maximin • Tél. : 04 94 59 40 29 • Fax : 04 94 59 42 77 • Site : www.porteduvar.fr Directeur de la publication : M. le président Gabriel RINAUDO • Conception et réalisation : Service Communication • Impression : MARIM Imprimerie Toulon - Tirage : 14 000 exemplaires • Reproduction inter-dite • Dépôt Légal 2005, n° ISSN 1773-9489 •

En début d’année, la tenue de notre Débat d’Orientation Budgétaire laissait augurer une année bien remplie. L’ensemble de l’action communautaire se voulait renforcée et la volonté politique de faire grandir et progresser notre territoire plus forte que jamais.

Cet engagement s’est concrétisé lors du vote de notre budget pour 2011. Tout en maintenant l’effort sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement engagé depuis 2009, qui nous a permis de préser-ver une situation financière saine, nous avons affecté plus de 4,5 mil-lions d’euros aux investissements. L’objectif est clairement affiché. Il s’agit d’améliorer encore les services rendus aux usagers, de réaliser les équipements structurants nécessaires aux communes et de mettre en oeuvre les projets qui préparent l’avenir.

Ainsi en matière de traitement des déchets, nous portons nos efforts sur la modernisation des moyens de collecte, aussi bien par le développement des dispositifs que par celui de l’optimisation des coûts. Une latitude d’action allant de la poursuite du programme d’implantation des conteneurs enterrés à l’intensification de la sensibilisation au tri, en passant par l’affinement des contrats passés avec nos prestataires ou la construction de nouvelles déchet-teries. Nous gardons ici le cap fixé depuis 2006 : mieux capter, mieux traiter et valoriser les déchets que nous produisons pour préserver notre environne-ment et répondre efficacement aux exigences du Développement Durable.

Et c’est encore l’avenir de nos populations qui est coeur de nos préoccu-pations quand pour la Petite Enfance nous lançons la réalisation du Relais Assistante Maternelle de Nans-les-Pins, l’agrandissement de la crèche de Rougiers, la mise en route du projet d’une structure d’accueil en dur à Pourrières et la création d’une autre à Pourcieux. Si les enfants sont l’avenir, nous sommes garants dès aujourd’hui de leur bien-être.

Tout comme nous devons permettre aux habitants de ce bassin de vie d’avoir les moyens d’y vivre et d’y travailler. Ce à quoi nous nous employons au travers du Développement Économique, pour lequel le projet du Parc d’Activi-tés du Mont Aurélien est la clé de voûte du développement et du dynamisme du territoire.

Sans oublier l’Habitat qui voit se poursuivre le Programme d’Intérêt Général et le Programme Local de l’Habitat.

SO

MM

AIR

EPages 2 - 3

Sommaire - Éditorial

Pages 4 - 5 la CCSBMA

Le Compte Adminstratif 2010

Le Budget 2011

Pages 6 - 8 Économie

La Laouve : les dernières finitions

Chemin d’Aix : voiries et réseaux

Le Parc d’Activités du Mont Aurélien

Page 9 Habitat

PIG : bilan et perspectives

Pages 10 - 19 Environnement

Colonnes enterrées :

La fête du tri

Le tri sur le terrain

Les déchetteries

Pages 20 - 21 La Petite Enfance

Les rencontres de la Petite Enfance

Parentalité : accueil et écoute

Pages 22 - 23 Informations

La Mission locale

Var Initiative : toujours actif

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

“”

En 2011, notre collectivité confirme sa dynamique de Communauté de projet et renforce la vision prospective de son action.

Nous avons choisi un prestataire respectueux de l’environnementCe magazine est imprimé sur du papier 100 % écologique.Faites un geste pour l’environnement : après l’avoir lu, ne jetez pas ce document sur la voie publique. Utilisez les conteneurs de tri. Grâce au recyclage, ce magazine pourra être réimprimé 4 fois sur le même papier.

2 | Porte du Var • N° 14

É D I T O R I A L

Si notre établissement continue sa marche en avant, nous ne perdons cependant pas de vue les projets d’organisation d’un nouveau territoire pour l’avenir. Mais cette perspective, que nous défendons au nom du progrès et de la préservation de notre identité, doit se faire dans la cohérence et la re-connaissance de nos atouts. Une unité certes, mais enrichie de nos diversités et non pas noyée dans un concept politique irréalisable, au détriment de nos populations.

C’est cette position que nos élus défendent à travers les projets qui sont menés aujourd’hui. Notre démarche reste inchangée, quelle que soient les réformes imposées ou proposées.

Nous devons répondre aux besoins de nos administrés par un service public adapté et préparer le futur.

Voici le projet de Schéma Départemental de la Coopération Intercommunale présenté aux collectivités par le Préfet du Var. Il propose de regrouper en une seule Commu-nauté d’agglomération les communautés du Comté de Provence, du Val d’Issoles, de Ste Baume Mont-Aurélien, Provence d’Argens en Verdon et de Verdon Mont-Major.

N° 14 • Porte du Var | 3

inistratif 2010

En avril dernier, le Conseil commu-nautaire a adopté les comptes admi-nistratifs de l’exercice 2010. À cette occasion, les élus ont pu mesurer, dans le détail, la bonne gestion des finances de notre EPCI. Une rigueur qui a permis de voter, lors de cette même séance, un budget 2011 tourné vers l’action et l’engagement pour l’amélioration du service public.

19 %

Les dépenses par compétences

Services généraux2 890 256,65 €

Déchets4 280 188,84 €

Petite Enfance1 837 820,14 €

Économie394 495,29 €

Transports scolaires178 030 €

Habitat117 162,65 €

Maison Médicale28 369,74 €

* La commune du Plan d’Aups a reversé la somme de 11 450 €

Attributions de compensation aux communes : 1 780 663 €

Saint-Maximin1 295 056 €

Nans-les-Pins285 659 €

Pourrières87 834 €

Rougiers52 038 €

Pourcieux 37 726 €

Ollières 25 350 €

Les dépenses Fonctionnement 9 074 395,20 €Investissements 651 928,11 €

Les recettesFonctionnement 10 507 985,14 €

Investissements 1 470 461,92 €

Les résultats 2010

Section Fonctionnement1 433 589,94 €

Résultat de l'exercice 2010+

1 474 174,57 €Résultat reporté de 2009

=Soit un excédent de

2 907 764, 51 €

+ 10 264,40 €Excédent budget Laouve

+ 2 918 028,91 €

Section Investissement818 533,81 €

Résultat de l’exercice 2010_

1 097 374,01 €=

Soit un déficit de 278 840,20 €

Corrigé des Restes À Réaliser

- 454 480,27 €

- 733 320,47 €

Soit un excédent de

2 184 708,44 €qui sera inscrit en Recettes de Fonctionnement au BP 2011


Le Budget prévisionnel 2011

4 519 057 € d’investissements programmés

Les inscriptions budgétaires 2011 traduisent la volonté politique des élus de la Communauté de poursui-vre, voire d’accentuer, la réalisation des équipements structurants sur le territoire. Dans les principaux

domaines de compétence commu-nautaire, de gros efforts d’investis-sements sont consentis pour faire aboutir les projets qui amélioreront la qualité de vie des habitants dans les communes. Parallèlement, la

maîtrise des coûts de fonctionne-ment et l’optimisation des ressour-ces de la collectivité permettent de consolider une situation financière saine qui se traduit par le dynamis-me global affiché pour cette année.

1 471 250 € pour les Déchets

La modernisation des dispositifs de collecte se renforce avec 635 000 €

pour l’acquisition de colonnes en-terrées (+ 130 250 € pour le fonds de concours d’aide aux communes), 40 000 € pour les colonnes aérien-nes des points d’apport volontaire et 23 000 € pour les bacs. La réalisation des équipements des communes se précise avec une inscription de

75 000 € pour les études concernant la construction de la déchetterie de Nans-les-Pins et d’une nouvelle dé-chetterie commune à Pourcieux et Ollières. Le projet de la ressourcerie communautaire se voit doté d’une première enveloppe de 325 000 € et la construction du centre technique de la communauté de 175 000 €

(stockage bennes + local technique).

1 111 960 € pour la Petite Enfance

La Communauté de communes poursuit sa politique d’améliora-tion de l’offre d’accueil des jeunes enfants, en quantité et en qua-lité avec 209 960 € inscrits pour la construction du Relais Assistan-tes Maternelles de Nans-les-Pins, 80 000 € pour l’extension (de 14 à

16 places) et la création d’un atelier créatif à Rougiers. Au niveau des projets, 760 000 € seront consacrés à la future crèche de Pourrières, 12 000 € pour l’étude d’une structu-re de 12 places à Pourcieux. Une en-veloppe de 50 000 € est consacrée au projet d’une crèche d’entreprise.

729 400 € pour le Développement Économique

Le programme de labellisation du parc d’activités du Chemin d’Aix se voit octroyé cette enveloppe, répar-tie pour 598 000 € de travaux de voirie et 131 400 € pour l’enfouis-sement des réseaux aériens élec-

triques et de télécommunication. À noter par ailleurs qu’en fonc-tionnement 187 700 € ont été inscrits pour poursuivre les études consacrées à la réalisation du futur pôle d’activités du Mont Aurélien.

Taxe d’Habitation : 10,32 %Taxe Foncière Bâtie : 5,08 %Taxe Foncière Non Bâtie : 24,36 %

Le Budget Prévisionnel 2011

Dépenses et Recettes d’investissement

4 519 057 €

Dépenses et Recettes de fonctionnement

14 062 420 €

Fiscalité : les taux

145 060 € pour l’Habitat et le logement social

En fonctionnement, on notera que la Communauté de communes a prévu de dépenser 75 000 € pour la poursuite du Programme d’Intérêt Général Habitat et 70 060 € pour le lancement du Programme Local de l’Habitat, destinés à favoriser l’offre de logements sur le territoire.


La Communauté de communes a mis la dernière touche de finition avant la livraison des espaces communs du parc d’activités à l’Association Syndicale Libre de la Laouve qui va désormais en avoir la charge. Des travaux qui ont été dictés par les premiers retours d’usage et qui avaient pour objectif un meilleur confort et plus de sécurité pour les clients.

plus sûre, plus fonctionnelleLa circulation à l’entrée principale a été sécurisée par un marquage au sol et la pose d’un îlot pour éviter les risques d’accident. Pour faciliter le cheminement et le confort des piétons, la totalité des trottoirs ont été refaits, des potel-lets posés pour éviter le station-nement anarchique qui obligeait les usagers à descendre sur les chaussées. Enfin, les passages

protégés ont été mieux disposés afin de faciliter le passage entre les différentes enseignes. Dans cet esprit, des propriétaires ont accepté d’enlever les clôtures dé-limitant leur parcelle, permettant ainsi aux clients d’aller plus direc-tement d’un commerce à l’autre. L’ensemble de ces travaux, réali-sés par les sociétés ARTP et EIF-FAGE, se sont élevés à 75 000 €.


La première phase achevée, on a pu constater la métamorphose qui s’est opérée dans cette zone initialement à vocation artisanale. Les aménagements de voirie, de sécurité, de stationnement réalisés par la Communauté de communes ont pu répondre à l’évolution de la clientèle fréquentant la zone. Plus de 200 000 € ont été investis dans cette première phase. Au cours de l’année 2009, le CAUE du Var a réa-lisé une étude relative à la réalisation de la phase 2 du programme. Et à l’été 2010, c’est l’entreprise COU-MELONGUE qui a été désignée afin d’assurer la mission d’études et de maîtrise d’oeuvre des travaux pour un montant de 23 250 €. À la fin de l’année 2010, après avoir tra-vaillé étroitement avec l’ADPACA (l’association des professionnels de la zone), un programme a été finalisé pour cette seconde phase.

Les réseaux se feront discrets

Les phases de requalification de la zone artisanale du Chemin d’Aix suivent leur cours. Après la réfection des voiries en 2007 (300 000 €), la Communauté de communes s’est engagée, depuis 2008, dans la démarche de labellisation de la zone mise en place par le Conseil général du Var. Un programme d’investisse-ments pour favoriser l’évolution qualitative de l’activité économique.

Des actions bien ciblées

L’entrée Sud refaite

Enfouissement des réseaux

Le tri aussi

Le choix des élus et des profes-sionnels de la zone s’est arrêté sur des actions prioritaires afin d’amé-liorer encore la qualité de l’accueil et la sécurité des usagers. Tout d’abord il est apparu primordial de traiter l’entrée principale, qui est à la fois peu pratique, dégradée et mal indiquée. Pour y remédier, des aménagements sont prévus devant Point P (création de trottoirs, d’es-paces verts, d’une aire de station-nement poids lourds...). De même, pour une meilleure information des clients, il est prévu l’installation d’un Relais Information Services et la création de places de parking.

La Communauté de communes ins-tallera 2 points d’apport volontaire en colonnes enterrées pour que, sur place, les usagers et les profes-sionnels puissent aussi effectuer le tri de leurs emballages. Une ins-tallation qui s’accompagnera éga-lement du stationnement adéquat.

La fréquentation de la zone étant en forte augmentation, c’est très natu-rellement que l’accès Sud (chemin des Fontaines) est devenu un point d’entrée et de sortie désormais très utilisé. Face à ce constat, il est apparu évident que la réfection des voiries sur ce secteur était priori-taire pour l’agrément et la sécurité des usagers. La Communauté de communes engagera les travaux avec la société EIFFAGE TP MÉ-DITERRANÉE. Un investissement de près de 300 000 € subvention-nés en partie par la Région PACA (30%) et le Conseil général du Var (50%). Ces travaux devraient débuter à la rentrée prochaine pour une durée estimée à 3 mois environ.

Profitant des aménagements prévus sur l’entrée principale de la zone, la Communauté de communes, en accord avec la commune de Saint-Maximin, a décidé de prendre à sa charge l’enfouissement de l’actuelle ligne Basse Tension aérienne, des réseaux de télécommunication et la mise en place d’un nouvel éclairage public. Pour cela, une convention a été signée avec le SY.MI.ELEC du Var, maître d’ouvrage des travaux d’effacement des lignes électriques. Le coût total prévu des travaux est de 143 000 €, dont une partici-pation de 26 000 € de la part du syndicat d’électrification du Var.


Enjeux et objectifs clairs

Des orientations précisesLa Communauté de communes a choisi le cadre d’une démarche d’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU) pour déterminer les contraintes de préservation du paysage et du patrimoine na-turel dans lesquelles l’aména-gement du pôle devra se faire.Le cabinet conseil en charge de cette partie, (réalisé par Conseil Urbain / INNO TSD / Atelier des Villes et des Territoires / BET Adret / Antoine Beau / Frédéric Seltzer / MG Concept Ingénierie) s’est donc attelé à la tâche à travers des ateliers thématiques (approche climatique et énergie, gestion de l’eau, déplacements, paysage, biodi-versité et patrimoine, nuisances, risques).Plusieurs séances de travail ont réuni, depuis le début de l’année, les principaux acteurs publics concernés (le Conseil général du Var, la DDTM, l’EPFR, la DREAL, l’ABF, l’ADEME, l’ARPE, l’AUDAT, la CCI du Var, VAI, le SMPPV, les élus des communes).

La contrainte environnementale au coeur des priorités

Les missions d’études préalables à la mise en oeuvre du futur parc d’activités économiques intercommunautaire se poursui-vent et notamment celles liées aux orientations environnementales du projet.

Le choix de modes de déplacements doux contribue à la préservation du patrimoine environnemental du site en limitant les impacts polluants des véhicules.

En tenant compte des contraintes du site, qu’il sera nécessaire de va-loriser, et de ses atouts importants sur lesquels s’appuyer, Il se dé-gage des priorités qui concernent : les déplacements (faciliter l’accès et fa-voriser les déplacements doux), le paysage (préserver les perceptions, valoriser les points forts, créer une qualité paysagère), la faune et la flore (consolidation des connaissances faunistiques et floristiques du site et l’implan-tation intégrée dans le milieu naturel), la gestion de l’eau (alimentation, gestion économe, autonomie du traitement des eaux usées, les débits vis-à-vis des eaux pluviales), l’énergie (conception bioclimatique du parc d’activités, limiter les consommations, valori-ser les énergies renouvelables locales, anti-ciper vis-à-vis des ressources énergétiques).

Ces priorités déterminent les orien-tations applicables à l’aménage-ment du futur parc d’activités. Par exemple pour la préservation du paysage, il conviendra de maîtriser les hauteurs et les couleurs des implantations. Une attention qui va jusqu’à distinguer des secteurs à traiter plus particulièrement (entrée de zone, cônes de visibilité...), en s’appuyant sur les atouts patrimo-niaux du site (pont SNCF, falaises...). La volonté est de maintenir au maxi-mum la prédominance des espaces verts et naturels en concentrant les parties aménagées. Concernant les déplacements, il s’agira de ne pas impacter trop fortement le trafic existant, de réduire, en nombre et en distance, les trajets domicile/travail (plan de déplacement d’entreprise et/ou du Parc Mont Aurélien (inter-entreprises), co-voiturage et auto partage (site Internet, animation…), de créer des accès de zone adaptés, en dimension et en quantité, pour la sécurité et la flui-dité de la circulation, de dimension-ner le stationnement en cohérence avec les activités et l’évolution du parc d’activités, mettre en place un transport en commun propre et efficace et développer des modes de déplacements doux à l’intérieur du site (vélo, piétons, (en concentrant les activités), et d’autres à inventer).L’atout de l’énergie est aussi un axe qui va tirer partie des avan-tages naturels du site, fixer un objectif en énergies renouvela-bles (solaire, filière bois), favori-ser des bâtiments sobres, être exemplaire sur l’éclairage public...Enfin la question de l’eau est prise en compte, de l’approvisionnement (réseau, récupération) à l’autonomie du retraitement (ex : lit de roseaux).


jusqu’en 2014

Le programme relatif à l’amélioration de l’habitat privé, vétuste, dégradé ou non décent bat son plein et arrivera à son terme en décembre 2011. La Communauté de communes prépare déjà le PIG 2.

MONTANT TOTAL DES SUBVENTIONS361 110 € (56 % du montant des travaux)

ANAH : 195 289 € (31 %)

CCSBMA : 105 115 € (16 %)

CG 83 : 48 055 € (7,5 %)

CAF : 8630 € (1,3 %)

Caisses Retraites : 3291€ (0,5 %)

MSA : 1000 € (0,1 %)

Saint-Maximin Communauté de communes-6 rue des Poilus

Le Mercredi de 10h à 12h et 13h30 à 16h2e jeudi après-midi

Pourrières : 2e et 4e jeudi de 10h00 à 12h00 Nans-les-Pins : 4e vendredi de 10h00 à 12h

Répartition des demandes par commune en 2010

Le PIG est un dispositif permet-tant de réhabiliter le parc privé dégradé, occupé ou vacant, et de maîtriser le niveau de loyer dans les logements locatifs. Il permet de favoriser le maintien à leur do-micile des personnes âgées ou en situation de handicap et d’amélio-rer les performances énergétiques et la qualité environnementale des logements. Il offre la possibilité aux propriétaires de ces logements d’accéder à des aides financières pour la réalisation de travaux et leur offre, pour le montage du dossier, l’accompagnement gratuit par une équipe constituée d’une conseillère habitat, d’un chargé d’opération, d’un technicien du bâtiment, d’un travailleur social et d’un chef de projet. C’est le PACT du Var qui s’est vu confier la mise en oeuvre de ce programme. Les objectifs fixés sur le territoire communau-taire, pour les trois années, sont de 150 logements occupés par des propriétaires, 60 logements en loyer intermédiaire et 40 logements en loyer conventionné.

Le bilan 2010

D’importants financements

Aide à l’accessibilité

Booster l’économie locale

Au terme de la deuxième année de mise en oeuvre, l’opération se solde, sur le territoire communau-taire, par le présentation de 285 projets concernant 334 logements. Parmi lesquels 57 logements ont fait l’objet d’un dépôt de dossier (dont 42 logements occupés par le propriétaire et 15 logements locatifs - 8 loyers intermédiaires + 4 loyers conventionnés et 3 loyers libres hors PIG accessibilité ou propreté - ). 65 autres logements sont actuellement à l’étude.

La possibilité de cumuler plusieurs financeurs (ANAH, Communauté de communes, Conseil général du Var, CAF et les Caisses de Retraite rend attractif le dispositif, d’autant plus que depuis avril 2009, les commu-nes de Pourrières, Nans-les-Pins et Plan d’Aups ont été reclassées, permettant de bénéficier ainsi de règles de calcul des subventions de l’ANAH et des montants de loyers maîtrisés plus favorables que les autres communes restées en zone C.

Une tendance se confirme; celle de la mobilisation importante des propriétaires occupants et en par-ticulier les plus modestes cumulant des problèmes de santé et qui, grâce à ce dispositif ont pu béné-ficier d’un soutien administratif, technique et financier important. 11 projets avec travaux d’acces-sibilité ont été réalisés en 2010 (et 8 en 2009). Souvent ces améliora-tions permettent à des personnes âgées ou porteuses de handicap de rester dans leur logement. La totalité des travaux (657 889 €)

est réalisée par les entreprises locales. Si l’on considère le coût de la création d’un emploi (envi-ron 46 000 €), le montant de ces travaux correspond donc à 14 emplois induits pour 2010 soit 28 pour les deux années du PIG.

En conclusion, le succès de cette opération en faveur du logement, son impact social et économi-que, conduisent les élus com-munautaires à mettre en place un second volet du PIG pour encore 3 ou 5 ans dès la fin de l’année.


se modernise

Avec près de 800 000 € d’investissement prévus rien que pour 2011, la Communauté de communes concrétise son engagement pour la modernisation du service rendu à la population et rentre de plain-pied dans une nouvelle ère de la collecte des déchets ménagers.

Elles s’intègrent si bien à leur environnement que l’on a l’impression qu’elles ont toujours fait partie du paysage. Pourtant elles ne sont là que depuis quelques mois. Près d’une dizaine de points de colonnes enterrées existent déjà sur notre territoire et sont vite entrés dans les habitudes des usagers. Dans le courant du second semestre 2011, l’équipement des com-munes va se poursuivre. Environ une vingtaine de points supplémentaires devraient être ins-tallés, en grande partie dans les centre-villes où la concentration des populations est la plus forte et où le gain, en volumes collectés et en matière d’intégration paysagère, est le meilleur. L’objectif est de pouvoir doter l’ensemble du territoire, d’optimiser l’efficacité du service (ton-nages et coûts), d’améliorer la qualité de vie des habitants et de préserver notre environnement.

Le programme 2011 des colonnes enterrées dans les communes

Périodes Ordures Emballages Verrre JMR

NANS-LES-PINSPce La FerrageCoopérativeCh. Transhumance

111

111

111

111

OLLIÈRESPlantassier 1 1 1 1PLAN D’AUPSCoeur de villeCimetière

11

11

11

11

POURCIEUXCh. Tourres 1TBCh. Tourres RD423 Ch. Tourres Galasso Collectif TB

2222

1 1 1

POURRIÈRESPkg St ExupéryAncien pompier Hm. Hermentaire Pkg Fontvieille

2111

2111

1111

1111

SAINT-MAXIMINPce J. MermozPce Révolution Ch. Deffend/Argerie Ch. Pt RuisseauRte Bras

11

11111

11111

11111

ZA Ch. Aix 1 1 1

TOTAL 20 20 208 5185 17 17

Les emplacements pourront être modifiés en fonction de la faisabilité

Pour les écarts, pour desservir certaines zones résidentielles, la Communauté prévoit l’implantation de colonnes semi-enterrées, moins coûteuses, mais plus efficaces et discrètes que l’accumulation de-colonnes aériennes ou de bacs (om et emballages). Certaines communes ont déjà opté pour cette solution.

Les semi-enterrés aussi

La Communauté de communes va mettre en place 2 points d’apport volontaire pour le tri à la zone duChemin d’Aix pour répondre à l’augmentation de fréquentation de la nouvelle clientèle.


Les nouveaux points enterrés

S’il est de bonne augure que les usa-gers intègrent rapidement le changement d’habitudes qu’imposent ces nouveaux dispositif, La Communauté doit rappeler cependant que, pour l’instant, la collecte des ordures ménagères dans les colonnes enterrées n’est pas mise en service. Par conséquent et jusqu’à nouvel ordre, c’est la collecte en sac (porte à porte ou en bac) qui est en vigueur. Et il est interdit de déposer les sacs d’ordures au pied des colonnes.

Ordures ménagères ! Pas encore

Ollières

Saint-Maximin

Plan d’Aups

Parking Cerisiers Parking Basilique

Pré de FoireCollège Leï Garrus

Parking Souvenir Français


Trier c’est ma nature1000 petits ambassadeurs fêtent le tri

Près de mille écoliers des cycles 2 et 3 des écoles du territoire communautaire ayant participé au programme de sensibilisation à la collecte sélective de déchets ménagers se sont retrouvés une journée entière au Jardin de l’Enclos pour partager leurs créations autour du thème du tri. Une journée qui a récompensé l’engagement des élèves et des enseignants.

En concentrant son effort à des-tination du jeune public, en parti-culier les scolaires depuis 2008, la Communauté de communes mise plus que jamais sur l’avenir. Le par-tenariat signé avec l’Éducation Na-tionale (pour les circonscription de Saint-Maximin et Garéoult) a trouvé toute son expression lors d’une grande manifestation qui a réuni en mai dernier 42 classes du territoire, du CP au CM2. Pendant toute l’an-née, les enseignants et les enfants ont travaillé avec les animateurs du CPIE d’AIx-en-Provence et les am-bassadrices du tri de la communau-

té, sur les projets pédagogiques. Les écoliers de Jean Jaurés, Jean Moulin, Victor Hugo, et Marie Ma-deleine de Saint-Maximin, de Jean de Florette du Plan d’Aups, de la Ferrage de Nans-les-Pins et ceux de Jean Aicard de Pourrières ont été les animateurs de jeux, d’expo-sitions de créations, de scenettes. Plus d’une trentaine de stands ont été dressés dans le Jardin de l’En-clos, entièrement mis à disposition par la mairie de Saint-Maximin pour cette journée exceptionnelle. Par demi-groupes, les enfants ont pu découvrir le travail de leur petits

camarades des autres communes. Preuve de l’imagination débor-dante des bambins, de drôles de personnages, de paysages ou de constructions ont pris corps, fabri-qués à partir d’emballages ména-gers ou de matériaux recyclés. La journée s’est achevée par un spec-tacle donné par la Compagnie Rat-tafia, comptant l’histoire d’Aimée Recycler, vieille dame dont les habitudes de consommation chan-gent, l’obligeant à changer aussi sa façon de jeter. Nos mille petits am-bassadeurs sont repartis heureux, prêts à convertir leur famille au tri.


Trier c’est ma nature1000 petits ambassadeurs fêtent le tri

Près de mille écoliers des cycles 2 et 3 des écoles du territoire communautaire ayant participé au programme de sensibilisation à la collecte sélective de déchets ménagers se sont retrouvés une journée entière au Jardin de l’Enclos pour partager leurs créations autour du thème du tri. Une journée qui a récompensé l’engagement des élèves et des enseignants.

Le parcours sportif de la classe de Mme Bourgeois (Pourrières), suivi d’un quiz sur le tri met-tait à l’épreuve corps et esprit. Et pour se détendre après ces efforts, rien ne valait le petit théâtre de la compagnie Recycl’Art avec les élèves de la Clis de Jean Moulin et ceux de Mme Baudassé de Jean Jaurès à St-Maximin. 7 scenettes étaient jouées, pour amuser mais surtout pour prendre conscience des dangers de la pollution et du bien fondé des gestes de tri.


” Le roi mangeait tant d’oeufs qu’il ne savait plus quoi faire de ses boîtes. Alors il bâtit un château...”

Le jeu de l’Oie géant des classes de Mme Zaegel et de Mme Isnard (Jean Moulin à ST-Maximin)

Les personnages mystères de la classe de Mme Posenti (Nans-les-Pins)

Classe de Mme Anastasi (La Ferrage à Nans-les-Pins)

Les moilins à vent

Le Château du Roi des oeufs


est née dans la classe de Mme Flahaut (Jean Moulin à ST-Maximin), Reine de papier et de plastique, on la reverra sûrement un jour en produits recyclés.

” Quelque part, dans un pays pas si lointain, existe une vallée merveilleuse, où tout n’est fait que de recyclage, où la nature est préservée...

Dans cet atelier de fabrication, de drôles de

personnages prennent forme grâce à l’imagina-tion des élèves de l’école Jean Aicard (Pourrières).

Classe de Mme Ituria (La Ferrage)

mme SéLECTA

La vallée idéale


La préservation se gagne sur le terrain

Plan d’Aups : La Fête de la NatureÉco-citoyenneté pour les petits

Avec un cadre naturel exception-nel, la commune du Plan d’Aups est le lieu idéal pour sensibiliser les plus jeunes à la préservation de l’environnement, en particulier l’at-titude à avoir avec les déchets que nous produisons. C’est le thème qu’avaient retenu les deux associa-tions de parents d’élèves de l’école élémentaire ”Jean de Florette” et de l’école maternelle ”Manon des sour-ces”, fédérées autour d’un projet d’action par M. Scellier. En tout, 82 enfants de 3 à 5 ans des maternel-les et plus de 140 autres de 6 à 11 ans de Primaire se sont mobilisés pour cette action éco-citoyenne.

Garder propre son village

Petits mais concernés

Profitant de l’installation récente par la Communauté de communes des colonnes de tri enterrées, c’est un véritable ”commando vert” qui a déferlé dans les rues du village à la chasse aux papiers, canettes, bouteilles..., de tout ce qui aurait dû se trouver normalement dans les poubelles de tri. Encadrés par les enseignants et des parents, sur un parcours sécurisé par la municipalité, soutenus par les commerçants du village, les petits ambassadeurs du tri armés de leurs gants et sacs ont ratissé les rues et les buissons des alentours.

Une fois leur ”récolte” faite, les en-fants se sont retrouvés autour des colonnes de tri. Avec les conseils professionnels d’Andréane Mirand, ambassadrice du tri de la Commu-nauté de communes, ils ont pu ap-profondir leurs connaissances des gestes de tri, mieux connaître les filières de recyclages des déchets qu’ils avaient trouvés, mais surtout prendre conscience de l’impor-tance du rôle que chacun pouvait avoir, aussi insignifiant que cela puisse paraître, dans la sauvegarde de la planète. Un exemple à suivre.

Ne pas jeter n’importe où, c’est faire preuve du minimum d’éducation, faire les bons ges-tes du tri pour jeter ”utile” c’est être respon-sable, et comprendre en plus à quel point cela contribue à préserver l’environnement et sauver la planète, c’est encore mieux. Et à voir l’engouement des petits, on comprend l’engagement des élus communautaires pour la sensibilisation des plus jeunes.


Nans-les-Pins Journée du Développement Durable

Saint-Maxmin Visite des

déchetteries

La nouvelle équipe d’élus de la commune n’a pas attendu long-temps pour concrétiser son intérêt pour la cause environnementale. Profitant de la semaine nationale du Développement Durable initiée par L’ADEME, Olivier Artuphel, Françoise Santenac, Céline Henry et Patrice Legall ont décidé de marquer le coup. Plusieurs asso-ciations nansaises, (L’AMAP du Cauron, la Ligue pour la Protection

Pour que l’action de sensibilisation au tri des déchets menée par la Communauté de communes auprès des scolaires, en partenariat avec l’Éducation Nationale, soit la plus complète possible, la visite des déchetteries communautaires a été rendue possible. Ainsi, 74 enfants de quatre classes de maternelle, de CP et de CE1 de l’école Victor Hugo ont pu découvrir comment s’effectuait la collecte des déchets. Les agents de la déchetterie princi-pale de Saint-Maximin ont expliqué aux enfants comment était fait le tri par matériaux ou type de déchets (électronique, encombrants...) et quelle en était la finalité. Instructif.

des Oiseaux, la Rando nansaise, Nans Nature et un apiculteur de Rognes) se sont retrouvées sur le cours du village pour une petite manifestation placée sous le signe de la découverte des richesses du village et de ses alentours. Chasse au tri avec l’ambassadrice du tri de la Communauté de commu-nes, jeux, film d’information ont animé la matinée. Une prochaine édition est d’ores et déjà promise.


DéchetteriesSouriez ! Vous êtes filmé

Incivisme coûteux

Pourcieux : insoluble

Horaires des déchetteriesÉté Hiver

Matin

Après-midi 14h00-17h00 13h30-16h30

8h00 - 12h00

www.porteduvar.fr/dechets_reglement_de-chetterie.htm

04 94 69 69 75

L’effort d’investissement consenti par la Communauté de communes pour la réalisation des déchet-teries est une des réponses à la nécessité des habitants d’éliminer leurs déchets dans les meilleures conditions. Avec les créations de 3 équipements depuis 2006 (Saint-Maximin, Rougiers et Plan d’Aups) plus les deux existants (Pourriéres et Pourcieux), et les projets de création (Pourcieux/Ollières, Nans-les-Pins), c’est un véritable réseau qui maille tout le territoire commu-nautaire. Ce qui a permis de capter, chaque année, des volumes de dé-chets destinés aux filières de recy-clages de plus en plus importants.

Pour tenter de mettre un terme aux actes d’incivisme et aux dégradations constatés dans les déchetteries communautaires, un dispositif de surveillance vidéo a été mis en place sur tous les sites.

La situation semble donc idéale. Des équipements performants, dans quasiment chaque commune, des plages horaires adaptées, des filières pour presque tous les types de déchets... Pourtant, une ombre vient assombrir ce tableau. L’incivisme, voire la malveillance

d’une minorité qui par ses agis-sements, fait porter à chaque administré le poids financier de ses méfaits. Car il faut savoir que, du simple débarrassage égoïste, d’une petite quantité de brancha-ges, au dépôt sauvage de vieux mobiliers de grenier ou de débris de chantier, en passant par les actes de pillage systématiques et de vandalisme gratuit, cela se traduit au final par un coût impor-tant pour la collectivité. Soit pour l’élimination de ces déchets par un prestataire, au prix fort car non prévu dans le cadre de contrats négociés au préalable, soit par des frais de remise en état des sites et des équipements. Et au bout du compte, il s’agit là encore d’argent public, donc de celui des contri-buables, des usagers... du vôtre.

Aux premières loges de ces ac-tes de vandalisme, le Groupe Pizzorno, délégataire de la ges-tion des déchetteries. Consta-tant la recrudescence des vols et des dégradations, le prestataire a proposé d’équiper les sites de systèmes de vidéosurveillance.

Une dizaine de caméras, fixes ou pivotantes sur 360°, veillent sur les déchetteries et leurs abords. Elles permettent désormais aux agents de vérifier, en temps réel, si les usa-gers font les bons gestes, mettent les bons déchets au bon endroit. Une façon d’améliorer la qualité du tri en évitant des ”pollutions” des bennes de matériaux. Elles offrent aussi la possibilité, grâce au stoc-kage des enregistrements jusqu’à 21 jours, de retrouver les auteurs d’actes délictueux. Une efficacité redoutable puisqu’à peine quelques jours après leur installation, un pro-fessionnel du bâtiment indélicat a déversé ses gravats de façon sau-vage aux abords d’une déchetterie. Il a été retrouvé et une procédure est actuellement en cours. Rappe-lons que les sanctions sont sévères, allant de lourdes amendes à la confis-cation du véhicule servant au délit.

Si cette solution assure une cer-taine sécurité sur les déchetteries communautaires, pour la commune de Pourcieux le problème reste entier. Son éloignement et son isolement (pas d’électricité) ne per-mettent pas de l’équiper et la dé-térioration s’aggrave. La fermeture est donc envisagée. Les usagers pourront être accueillis sur les sites de Pourrières, très proche, avec des plages horaires aménagées et à Saint-Maximin. Confirmation à la rentrée. La construction d’une nou-velle déchetterie est prévue pour répondre aux besoins des usagers.


Le tri solidaireAvec EMMAÜS, partager plutôt que jeter

EncombrantsFacile de jeter intelligemment

Pour contacter le service

Pour contacter EMMAÜS à la Seyne

04 94 69 69 75

Ne laissez pas vos monstres

envahir la ville

04 94 45 08 87

Avant que le projet de la ressour-cerie communautaire ne voit le jour (prévue pour 2013), l’association de la collecte sélective et de la solidarité est déjà effective grâce au partenariat entre le groupe Pizzorno et l’association d’EM-MAÜS. À la déchetterie principale de Saint-Maximin a été installé un conteneur fermé spécialement dé-dié à la récupération de tous les matériels susceptibles d’être remis en état. Du vieux mobilier, en pas-sant par la vaisselle, les livres, les vêtements, l’électroménager..., tout est récupérable si une restauration est possible. Une fois sélectionné et entreposé dans le conteneur par les agents de la déchetterie, ce qui aurait pu être considéré comme des ”déchets” prennent la direction du centre EMMAÜS de la Seyne. Là, dans des ateliers spécialisés, le

Comme l’illustrent les deux ar-ticles précédents, se débarras-ser de vieux objets, meubles, gros électroménagers, peut soit être un acte délictueux ou un geste eco citoyen, voire solidaire. Geste d’autant plus facile qu’il est mis à votre disposition un service GRATUIT de ramassage de vos encombrants. Sur simple appel au numéro indiqué, vous pouvez prendre rendez-vous. En dehors des jours de collecte indiqués, NE METTEZ PAS VOS ENCOM-BRANTS SUR LA VOIE PUBLIQUE

Quand environnement rime avec solidarité, les gestes de tri pren-nent une dimension humaine. Un pari que relève l’association de l’abbé Pierre.

Illustration : M. Tonetti

”C’est une façon d’apporter un peu plus de conscience dans la chaîne de la consomma-tion. Ici, à travers le recyclage, c’est le travail, l’insertion, la solidarité qui est mis en avant ”

Jean-Marie DELVOYECo-responsable avec Vanessa HAAS d’EMMAÜS-VAR

talent d’une quarantaine de compa-gnons fait des miracles. Tout ce qui a été récupéré retrouve une secon-de vie et est revendu à la salle de vente de l’association, à destination bien entendu des plus défavorisés. Les gains permettent la survie du centre mais servent également à

des actions hors de nos frontiè-res, en particulier vers les enfants et surtout pour leur scolarisation.

Les jours de collecteSaint-Maximin

1er mardi - 3e lundi

Pourrières 1er vendredi

Pourcieux 4e lundi

Ollières / Rougiers 2e et 4e mardi

Nans-les-Pins / Plan d’Aups

3e mercredi


Partager pour améliorer les pratiques professionnelles

Le Bien-être avant tout

Prochain rendez-vous

Engagement partagé

Rendez-vous devenus incontournables pour les professionnels de la Petite Enfance du territoire, la quatrième année des Rencontres s’articule autour du thème du Bien-Être des enfants.

Initiées en 2008 par la Communau-té de communes et l’association la Maison de l’enfance, Les Rencon-tres de la Petite Enfance permettent à l’ensemble des professionnels de se retrouver afin d’échanger, comprendre ou remettre en ques-tion les pratiques professionnelles mises en oeuvre aux quatre coins du département. C’est un lieu où l’on se ressource, on rompt l’iso-lement et qui permet également de décloisonner les institutions.

Ces rencontres sont aujourd’hui soutenues par un grand nombre de partenaires : le Conseil géné-ral du Var, la Caisse d’Allocation Familiale, la Communauté de Communes Provence Argens en Verdon, l’Éducation Nationale, la commune de Saint-Maximin, et le Centre social et culturel de Saint-Maximin. Ces rencontres sont animées par les FRANCAS du Var.

Pour l’année 2011, le fil conducteur est le Bien-être. Cette notion mul-tidimensionnelle recouvre de nom-breux aspects. L’étude est basée sur trois axes développés chacun lors des trois rendez-vous annuels.

Le mercredi 30 mars, c’est plus de 40 professionnels d’horizon très divers qui se sont réunis à la salle des fêtes de Saint-Maximin afin d’appréhender le bien-être de l’enfant sous l’angle de la santé,

de l’alimentation et du sport. L’intervention du CODES du Var a permis de fournir aux profes-sionnels des outils sur le sujet.

La seconde rencontre qui s’est tenue le 8 juin a porté sur l’aspect relationnel et social de la notion de bien-être « De l’importance des relations dans la construction de la personnalité ». Après une présen-tation des évolutions de la famille par Bernard Giner des Francas du Var pour qui ”L’Éducation au vi-vre-ensemble ne se décrète pas, il s’agit d’un enjeux majeur de notre civilisation” et la projection du film ”Bébés” produit par Alain Chabat, des ateliers d’échanges de pratiques ont été organisés.

Pour Bernard de BOISGELIN, pré-sident de la communauté voisine (Communauté de communes Provence Argens en Verdon), ces rencontres donnent du sens à l’action publique.

(B. de Boisgelin à droite de G. Rinaudo)

” Notre Communauté de communes, avec la CCSBMA, sont les deux seules du Var à avoir pris cette compétence : un choix poli-tique important pour l’avenir de nos popu-lations. Vivre ensemble, c’est un thème qui parle beaucoup à l’élu que je suis car c’est le cœur de notre action et c’est l’avenir ”.

La dernière rencontre prévue au mois de novembre viendra clôturer l’année sur ce thème avec la pré-sence souhaitée d’un intervenant de renommée nationale. L’accent sera alors mis sur le bien-être des jeunes enfants dans la ville. Les questions suivantes seront abordées : com-ment l’enfant perçoit-il son environ-nement ? Comment la politique de la ville, l’urbanisme, l’aménagement des espaces peuvent contribuer à améliorer le bien-être de l’enfant ?Les Rencontres, plébiscitées par les professionnels de la pe-tite enfance alimentent la réflexion.

Mais c’est surtout le partage d’outils et d’expériences qui vien-nent enrichir les pratiques pro-fessionnelles et ainsi améliorer l’accueil des enfants du territoire.

Informations, compte-rendu des conférences et diaporama sur :

Rubrique ”Les rencontres Petite Enfance”.

www.maisonenfance.fr


Parentalité Des lieux d’accueil pour tous

La Maison de l’Enfance

L’Oustaou : Pause parents

Lei Cigaloun : Atelier Parent-enfant

Même si c’est la chose la plus naturelle qui soit, être parent est pourtant un rôle que l’on ne fait que découvrir. Et pour rendre ce chemin moins ardu, il existe sur le territoire communautaire des lieux où écoute et partage accompagnent les parents en devenir.

Depuis sa création, la Communauté de communes a considéré la Petite Enfance comme une compétence prioritaire, avec des objectifs clairs : créer les structures adaptées aux besoins des communes et assurer la meilleure qualité d’accueil des enfants. Pour aller encore plus loin

”Sociabiliser mon enfant”, ”Ren-contrer d’autres parents”, telles sont les motivations évoquées par les parents qui poussent la porte du café bébé. Le sourire et l’écoute des accueillantes, la convivialité des lieux et la richesse des échan-ges entre les parents font le reste.Les mamans accompagnées de leur enfant viennent et reviennent vivre un moment basé sur la sincé-rité et l’écoute de l’autre sans juge-ment, sur l’échange d’expériences. Elles viennent partager un temps de plaisir avec leur enfant, un temps de pause avec d’autres mères.

Sous le regard attentif des ac-cueillantes, conseillère conjugale et familiale, musicothérapeute, anima-trice petite enfance, enseignante, les mamans échangent leur vécu de grossesse, leurs ”trucs et astuces” sur l’allaitement, ou la santé de leur enfant, sur l’alimentation, leurs ex-périences des premiers mois, des nuits blanches, des colères, l’an-goisse de l’approche de l’entrée à l’école. Le petit café proposé, les jeux disposés à l’attention des enfants, les canapés confortables permettent de se poser dans une ambiance chaleureuse et de parta-ger un moment sans contrainte ex-térieure. L’air de rien, on y apprend beaucoup. Tous les sujets peuvent être librement évoqués avec le res-pect de la parole de chacun. Face aux différentes pensées et convic-tions éducatives, culturelles, voire

Submergés de conseils en tout genre, parfois critiqués, les parents ont souvent besoin d’être rassurés, conseillés, accompagnés voire orientés. C’est dans cet esprit que la ”Maison de l’enfance” propose un ”Point écoute parents”. Une psychologue et une éducatrice de jeunes enfants reçoivent les parents en entretien individuel, avec ou sans leur enfant, afin de leur appor-ter un soutien. Ces professionnelles sont à l’écoute de questionnement aussi bien sur le sommeil, l’alimen-tation, la propreté, les colères ou encore la naissance d’un petit frère.Renseignements : sur rdv (Cristiane Giordano et Martine Delongeas)

Une fois par mois, au travers d’un atelier parent-enfant, les profes-sionnelles de la petite enfance proposent un temps de pause et d’échanges autour d’une activité à partager ensemble. L’objectif est de renforcer le lien d’attachement, par le biais d’une activité récréative.Renseignements : Claire – Atelier 1 fois/mois le samedi de 9h30 à 11h30

Le Centre Social et Culturel de Saint-Maximin Le Café Bébé

et participer à l’éveil et à la socia-lisation de l’enfant, apporter un appui aux parents dans l’exercice de leur rôle par un échange avec d’autres parents ou avec des pro-fessionnels, la Communauté de communes soutient trois actions à l’attention des familles du territoire.

cultuelle, la tolérance est de mise. Cette diversité est très enrichissan-te et le simple fait d’échanger per-met aux mamans de s’apercevoir qu’elles ne sont pas seules et de reprendre confiance en elles pour une meilleure relation avec leur en-fant. Au-delà de cette relation, des liens se créent entre les parents, la solidarité opère, des amitiés se tissent, le ”vivre-ensemble” trouve renforcé. Deux permanences heb-domadaires sont organisées hors vacances scolaires. Compte-tenu de la fréquentation de ce lieu, la Communauté de communes a souhaité développer cette action par la mise en place d’une 3e per-manence à compter de septembre.

04 98 05 09 5906 81 39 24 39

04 94 86 58 9106 87 85 18 60 04 98 05 09 59

www.ecoutefamille.sitew.fr

Accueil libre, lundi entre 13h et 16h mardi et jeudi entre 9h et 12h (hors vacances scolaires) à l’Es-pace Écoute Familles, 25 rue de la République 83470 Saint-Maximin.


Depuis le début de l’année 2011

Banques partenaires

6 comités d’agrément depuis janvier. 13 projets retenus29 emplois créés dont 12 sur la CCSBMA

34 200 E de Prêts d’Honneur accordés par Var Initiative737 000 E de prêts accordés par les banques partenaires

36 000 E de Prêts à la Création d’Entreprise34 200 E de prêts NACRE

Tous les mardis sur rdvSiège de la Communauté

6 rue des Poilus83 470 Saint-Maximinwww.var-initiative.fr

04 94 91 02 02

Permanences

La plate-forme d’aide aux créateurs d’entreprise ou aux repreneurs d’activités existantes rayonne sur un territoire économique dépassant désormais le cadre de notre Com-munauté de communes. Couvrant une zone allant de la Vallée du Gapeau à Vinon-sur-Verdon, Var Ini-tiative permet à de nombreux créa-teurs de lancer leur activité avec les meilleures chances de réussite. En

Vanessa Mounier, la nouvelle chargée de mission de Var Initiative poursuit l’action de la plate-forme auprès des créateurs d’entreprise du territoire.

effet, grâce à l’assistance au monta-ge financier des activités retenues, les futurs chefs d’entreprise présen-tent au comité d’agrément un projet cohérent. Ce comité est composé d’experts comptable, d’avocats, de patrons, de représentants des banques partenaires, de la Cham-bre de Commerce et d’Industrie du Var et de l’Union Patronale du Var. Et au vu du nombre de séances qui

se sont tenues depuis le début de l’année (voir encadré), on peut dire que l’activité économique affiche un dynamisme croissant. Avec une tendance qui s’amorce, celle de projets de plus grande envergure. Phénomène s’expliquant à la fois par le fait que l’aménagement de la zone de la Laouve soit achevée et que la majorité des petites activités se sont créées ou que celles à céder aient trouvées repreneur. De fait, la plate forme mettra l’accent sur l’une de ces missions essentielles : le suivi des créateurs, afin d’offrir les meilleures chances de pérenniser leur activités. À noter que ce taux de pérennité était de 83 % en 2010.


Tél. : 04 94 37 21 41

Tél. : 04 94 78 02 33

Tél. : 04 42 04 50 10

Tél. : 04 94 78 02 05

Tél. : 04 98 05 11 70

Tél. : 04 98 05 93 30

Tél. : 04 94 72 93 00

nans-les-Pins

Ollières

Plan d’aups

Pourcieux

Pourrières

Rougiers

saint-Maximinwww.porteduvar.fr

Toute l’information pratique de la Communauté de communes en ligne

V O s M a i R i e s

COMPOSTEZ, c’est natureL

04 94 69 69 75

Votre kit de compostage

pour 10 €


Porte du Var n°14

Documents

Transcript of Porte du Var n°14