Point Economique Numéro 271

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DOSSIER 15 42 Prospective » : la crise Avec des nouvelles contradictoires, la situation est confuse, les prévisions économiques variables. FORMATION Le nouveau visage du commerce strasbourgeois Les consommateurs ont de quoi trouver leur bonheur. DOSSIER 33 Strasbourg-Rhodes en direct Marmara ouvre une nouvelle ligne au départ de l’Aéroport international Strasbourg. AÉROPORT 23

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Magazine de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Strasbourg et du Bas Rhin. Edition de janvier 2009, dossier : Export

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DOSSIER

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Prospective » :la criseAvec des nouvelles contradictoires, la situation est confuse, les prévisions économiques variables.

FORMATIONLe nouveau visagedu commercestrasbourgeoisLes consommateurs ontde quoi trouver leur bonheur.

DOSSIER33

Strasbourg-Rhodesen directMarmara ouvre une nouvelle ligne au départ de l’Aéroport international Strasbourg.

AÉROPORT23

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LA SANTÉ AU TRAVAILNE S’IMPROVISE PAS

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À LA UNEE n t r e p r i s e s

La baie rose pétillante et le poivre noir renforcent la vibration et les contras-tes. L’anniversaire de l’extrait de parfum cor-respond également à la

création de la boutique stras-bourgeoise, deuxième après Toulouse à s’installer place du Château, avant de se nicher au N°3 de la rue de l’Outre. Quelque 35 fragrances diffé-rentes y sont proposées, notes boisées, cuirées et épicées, parfums �oraux, hespéridées et fruitées comme Mûre et Musc. « Nous sommes dansun créneau de niche qui se veutcon�dentiel », con�e Catherine Blameuser, la gérante du magasin de Strasbourg, en poste depuis 2000, restée l’une des dernières franchisées de la marque. Réalisées pour la plupart à partir d’ingrédients naturels, les eaux de toilette et eaux de parfum sont le fruit des créations d’un Nez attitré à la maison, Bertrand Duchaufour, dont le parcours

rassemble des maisons presti-gieuses. Au-delà de la gamme générale qui comprend à la fois des parfums féminins et masculins, certains jus excep-tionnels sont produits à l’an-née, comme la �eur d’oran-ger 2007 récoltée à Nabeul (Tunisie) ou l’iris pallida 2007 en Toscane (Italie). Noms et thématiques rivalisent d’origi-nalité, à l’instar de « l’échappéebelle, insolente simplicité, éléganteimpertinence, griserie poétique…

ou odeur volée par un parfumeuren voyage ». Comptez 65 €pour une eau de toilette de 50 ml, 90 € pour les 100 ml. Pour tous ceux qui ont envie de légèreté, d’imaginaire… L’Artisan Parfumeur, c’est aussi les bougies, parfums d’ambiance, boules d’ambre et objets parfumés raffinés pour la maison.

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Il est né en même tempsque la marque parisiennede l’Artisan Parfumeur,

il y a trente ans.Son nom? « Mûre et

Musc ». Pour l’occasion,l’extrait de parfum,

version la plus noble,a été sublimé par une

accentuation de lalumière des notes de tête

comme les agrumes et lesaromatiques.

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VALEUR SÛRE Le parfum « Mûre et Musc » fête ses 30 ans

>> AUDIT ET EXPERTISE COMPTABLE

Le rapprochement de Segec et KPMGLe premier, Segec, est leader en Alsace sur les métiers de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil. Le second, KPMG, est le premier cabinet français d’audit, d’exper-tise comptable et de conseils. Tous deux se sont rapprochés - et c’est un mariage de professionnels qui partagent les mêmes valeurs- pour consolider leur offre et de conseil aux grandes entreprises qui béné-ficient d’une implantation régio-nale, nationale et internationale (sociétés cotées, banques, assu-rances), aux PME - commerçants, artisans, professions libérales -,

groupes familiaux, ainsi qu’au sec-teur non marchand et au secteur public. Leur regroupement SEGEC-KPMG permettra d’assurer une forte présence de KPMG sur plus de 30 sites en Alsace, en Lorraine et en Champagne-Ardenne. Avec Segec, KPMG représentera une force de frappe incontournable. Le cabinet Segec servant plus de 3 000 clients sur la région Est, la nouvelle structure, opérationnelle depuis janvier, disposera d’un por-tefeuille de 12 000 clients. Leurs compétences : normes comptables, audits des risques, contrôle interne,

consolidation, cession d’entreprise, organisation de fonctions admi-nistrative et comptable, prestation dans le domaine de la paie et du droit social… Segec, c’est 180 collaborateurs, dirigés par Christophe Mutscher, et KPMG, 120 salariés, dirigés par Pascal Maire. Les deux associés entrent dans un réseau considé-rable de 7 000 collaborateurs en France dans 194 villes et 757 M€de CA consolidé en 2007, en pro-gression de 5,6 %.

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>> BERNARD ZORN

Entrepreneurde l’AnnéeCo-organisé par Ernst & Young et le magazine L’Entreprise, le Prix de l’Entrepreneur de l’An-née a été décerné pour la région Est à Bernard Zorn, dirigeant de Mecatherm. Leader mondial mon-dial de la commercialisation d’équi-pements de production automatisés pour la boulangerie industrielle, il vise à agrandir l’entreprise par des opérations de croissance externe. Mecatherm, c’est 345 personnes à Schirmeck et Barembach, un CA de 96 064 K€ en 2007.

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MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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SOMMAIRE

N°271 - JANVIER-FÉVRIER 2009 Le Point Économique est édité par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

Directeur général : Philippe Colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Elisa Colmenero, Véronique Leblanc • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-Barusta • Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban Petit, Claude Ribeiro, Nathalie Rolling, Christiane Sibieude, Evelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Photo couverture : Getty • Photo édito : Henri Parent • Photos intérieur : Henri Parent sauf pages 4-5-6-12, pages 10-17-35-36 Christine Hansmann, page 14 Cyril Hanebna/Citeasen, page 15 Getty ©, page 16 © photo-dave - Fotolia.com, pages 23-30-32, page 34 Cyril Hanebna/Citeasen, page 36 Laurent Maennel, pages 38-39 Christine Hansmann, page 50 • Impression : EPPE Tirage : 41 000 exemplaires

Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 [email protected]

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DOSSIER Export

DOSSIER Commerce

1 ENTREPRISES À LA UNEL’Artisan Parfumeurà Strasbourg30 ans de parfum fétiche

4 TRAJECTOIRES4 Solutys® à Schiltigheim

Identification et traçabilité,services inclus

6 Le Tire-Bouchon relookéDeux nouveaux salonsde réception

7 Groupe ACESILe meilleur del’infrastructure informatique

8 Emploi de personneshandicapéesChanger son regardpour un résultat gagnant

10 CCI EN ACTIONS10 Le Plan de déplacement

interentreprises a un an

11 Chômage partielDes mesures assouplies

12 L’avenir selon Steelcase

14 Rencontres CCI/SciencesRisques sismiques,que peut la science?

23 AÉROPORT23 Strasbourg-Rhodes en direct

24 L’aéroport d’Entzheimà 9 minutes de Strasbourg

26 CAP CRÉATION10 ans après…

30 COMMERCE30 Franchise et partenariat

Cinq Alsaciens nominés

31 « Jeanne de Paris »Bijoux, montreset sacs en gros

32 PARCOURS DU DESIGNLe design industrielfait la différence

37 TICObservatoire Internetet E-BusinessLa CCI mène l’enquête

38 CRÉATEURS

38 Geneviève Gitz, Geny’sBoutic à IllkirchChaussures, accessoireset ambiance salon

39 Paprika à BoerschShiatsu et techniquesénergétiques de bien-être

40 FORMATION

40 Regard transfrontaliersur le commerce

42 Rencontre « Prospective » :la Crise

43 GASTRONOMIE

Stella Layen, l’Amuse Boucheà Strasbourg

46 TOURISME

Se réunir en AlsaceAlsameeting 100 % web

48 INDUSTRIE

Recherche scientifiqueHistoire de capsules

50 INFOS EUROPE

Enterprise Europe NetworkPremière rencontreà Strasbourg

51 KARLSRUHE

Les pros du clic

52 EURÊKA

Alain Finckenbein, WallprintL’impression personnalisée surtoile

53 JURIDIQUE

Les nouvelles dispositionsconcernant la SAS

54 DÉCOUVERTES

GastronomieUn Crocodile européen

56 TEMPS FORTS

Du 6 au 8 févrierTourissimo 2009et GénérationS

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L’ÉDITO

Engagée dans le cadre de la révision générale des politi-ques publiques (RGPP), la réforme des CCI est désor-mais en marche. L’objectif qui nous a été assigné par le Gouvernement est double : simpli�er nos structures et réaliser des économies d’échelle.

Plutôt que de se voir imposer une réforme, la plupart des CCI, dont la nôtre il y a quelques années déjà, ont pris leur destin en mains. Et c’est après force de discussions qu’un consensus a été trouvé �n 2008. Le scénario, visant à renforcer l’échelon régional, a été accepté par François Fillon, premier ministre, et Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, le 9 décembre 2008.

CE QUI VA CHANGERLa Chambre régionale de commerce et d’industrie d’Alsace (CRCIA) deviendra le collecteur central de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle (TATP). Une �scalité unique régionale permettra de pallier les disparités de taux. La CRCIA affectera à chaque entité le budget de fonctionnement nécessaire au dévelop-pement d’outils et d’actions destinés à renforcer la compétitivité des entreprises et des territoires.

% des recettes de la TATP durant cinq ans, ce qui correspondra %. En devenant l’employeur des CCI de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, la

CRCIA leur assignera des missions à la fois transversales et territoriales. Aucun plan social n’est envisagé, mais la mobilité interne sera privilégiée aux recrutements.

L’ALSACE À L’AVANT-GARDEPour gagner en ef�cacité et réaliser des économies, les CCI d’Alsace ont largement anticipé la réforme en mutualisant leurs actions. L’export, l’innovation, l’environnement ont déjà fait l’objet de la mise en place de têtes de réseau, de même que la formation en alternance et l’intelligence économique. Bientôt sera mis en œuvre un schéma directeur régional des systèmes d’information. Ce travail d’harmonisation nous facilitera la tâche au moment de la transposition de la réforme, après les prochaines élections consulaires, qui devraient se tenir en novembre prochain.

Jean-Louis Hoerlé

Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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TRAJECTOIRES

Né en région pari-sienne début 2003, le groupe Solutys®

compte désormais une deuxième entité à Schiltigheim, char-

gée de couvrir le Grand-Est de la France. À sa tête, Ralph Meyer assure la direction com-merciale de l’ensemble du groupe, se partageant entre Paris et Strasbourg où il gère aussi le centre de compéten-ces techniques. Intégrateur en identi�cation automatique (codes barres), Solutys® pro-pose des solutions destinées à une gestion interne à l’entre-prise – telle la logistique et la production – et externe axée sur la mobilité professionnelle de forces de vente ou d’équi-pes de maintenance. Après s’être essayé dans un domaine équivalent, Ralph Meyer a saisi le dé� de ce projet global de développement sur deux entités. A Schiltigheim, sur 250 m2, il gère une équipe de

trois personnes (50 dans le groupe) qu’il entend étoffer à six voire neuf d’ici �n 2009. Sont regroupées les principales composantes du groupe : solu-tions d’identi�cation automa-tique pour la traçabilité, loca-tions de matériel, câblages et réseaux, maintenance. Il existe également un site e-business : Solushop. « Notre atout est l’ac-compagnement de nos clients, quiva de l’aide à la dé�nition duprojet jusqu’à son déploiementsur un ou plusieurs sites, souli-gne Ralph Meyer. En Alsace,

l’un de nos principaux clients estWürth, - 1000 terminaux déjàdéployés auprès de la force devente sur l’ensemble de la France,1000 à livrer d’ici 2009, main-tenance J + 1 incluse. Autre pointfort : la maintenance sur site : noscamionnettes ateliers sillonnentla France, parcourant quelque700000 km par an.» Parmi les autres références : Pomona, DHL, Air Liquide Santé, Métro, Securitas, Monoprix, Castorama, etc.

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Implantée depuis le 1er octobre 2008 à l’Espace européen de l’entreprise(Schiltigheim), la Direction régionale Est de Solutys® technologies proposedes prestations d’intégration en identi�cation automatique dans la mobilitéprofessionnelle et la traçabilité. Des applications auxquelles s’ajoute un centre decompétences techniques pour l’impression industrielle et les consommables.

>> SOLUTYS® À SCHILTIGHEIM

PERFORMANT Le bâtiment abrite personnel, stock et atelier

42 ans, originaire de Saverne, titu-laire d’une maîtrise en sciences éco et d’un MBA de l’école de com-merce de Reims, Éric Wolff vient de prendre la direction régionale de L’Alsacienne de Restauration (Groupe Elior) à Schiltigheim. « Mon objectif est de coordonneret de redonner un nouveau dyna-misme à la marque « Alsaciennede Restauration » (Groupe Elior) qui regroupe plusieurs types de restauration collective : entreprise, scolaire, santé ou médico-social, et une activité traiteur, « Côté trai-teur ». Éric Wolff gère un centre de profit regroupant 600 salariés, une cuisine centrale (10 000 repas par jour), 100 restaurants, pour un CA de 36 M€.

• CONTACT • 03 88 18 68 14

Eric Wolffà l’Alsaciennede Restauration

Kieffer Traiteur :nouvelle directionRemise sur pied il y a dix ans par le groupe Bongrain Gastronomie et plus particulièrement par Éric Prévotel, l’entreprise Kieffer, « société indépendante n’ayantjamais cessé d’être alsaciennepour travailler avec le tissu local »,avait néanmoins besoin de prises de décisions plus rapides et d’une gestion proche du terrain. Elle vient d’être rachetée par Jean-Jacques Mahr, 30 ans d’expérience chez Mars, qui devient actionnaire majo-ritaire et directeur général, Julien Maestra, directeur administratif et financier (dans l’entreprise depuis 1994) et Jean-Michel Mougard, chef de cuisine et directeur adjoint. Pas de changement pour les 28 salariésemployés par le traiteur, qui conti-nueront de porter la marque de la qualité, de l’innovation et de la créa-tivité au service du client. En phase d’observation, la nouvelle direction devrait annoncer un plan de déve-loppement d’ici peu. L’objectif étant de développer l’image de Strasbourg au travers de ses salons et congrès, et de consolider la marque Kieffer.

• CONTACT • 03 88 83 45 45

Directrice des Terminaux Alsaciens de la Société Européenne de Stockage et de Rubis Stockage, Régine Aloird a été élue Présidente du Groupement des Usagers des Ports de Strasbourg. Elle suc-cède à Aloyse Werlé, Directeur de Comm’Industries, qui assu-

rait la présidence depuis 2004. Le Groupement réunit près d’une centaine d’entreprises situées sur les sites du Port Autonome de Strasbourg, il constitue un lieu de débat sur les projets ayant un inté-rêt pour les entreprises implantées sur les différentes zones portuaires

et un lieu d’échanges. Le GUP fait valoir les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics, des autorités territoriales et auprès du Port Autonome de Strasbourg.

Régine Aloird succède à Aloyse Werlé

>> USAGERS DES PORTS

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LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Trajectoires

Soucieuse de répondre aux demandes du mar-ché, l’entreprise Feyel, innove chaque année

autour du produit foie gras. Nouveaux conditionnements, nouveaux assaisonnements, son offre 2008 a d’ailleurs rencontré le succès escompté durant les fêtes. Avec le rachat récent du domaine viticole de Bernard Schwach à Ribeauvillé, la famille Schwebel se montre con�ante pour 2009.Après une progress ion annuelle de 7 à 8 % de son acti-vité, la société Feyel-Artzner prévoit d’étendre ses locaux à Schiltigheim. Objectif : ren-forcer l’appareil de produc-

tion, le hall de stockage des foies gras et produits dérivés, en y ajoutant progressivement son offre en vins. Car Bernard Schwach, faute de successeur, après plus de 30 ans passés à la direction du Domaine du Moulin de Dusenbach à

Ribeauvillé (68) a cédé son affaire à la famille Schwebel. Sur 28 ha, le domaine viticole emploie 10 salariés et produit quelque 250 000 bouteilles par an, pour un CA de 1,3 M€. Il est réputé pour ses AOC grands crus Riesling Sporen,

Schoenenbourg, Schlossberg, Froehn, Gewurztraminer, Kaefferkopf, l’AOC Pinot gris Altenbourg… Nicolas Schwebel, directeur adminis-tratif et �nancier de Feyel-Artzner, assurera la direction générale du Domaine, avec l’ambition d’un développe-ment en France et à l’inter-national. Feyel-Artzner est déjà présent dans 45 pays, essentiellement en Europe et en Asie. Cette nouvelle alliance foie gras et vins d’Al-sace devrait permettre à la holding de développer une offre complémentaire de pro-duits haut de gamme.

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Page 8: Point Economique Numéro 271

TRAJECTOIRES

Le premier salon offre toute la palette des talents de l’artiste Claude Weisbuch: gravures, esquisses, huiles, pastels, dessin au crayon et à l’encre… Dans une

ambiance créée en harmonie avec ses goûts et sa personna-lité: porte coulissante en palis-

sandre avec plaque de cuivre gravée, lampe sur pied et fau-teuils de cuir. Peintre et graveur français né à Thionville, celui-ci viendra inaugurer le salon le 5 février. Le deuxième salon, aux tons rouges et à l’éclai-rage à l’ancienne, correspond à l’univers de l’artiste alsacienne

Dorette Muller, qui met en scène des enfants en costu-mes alsaciens. Née en 1894 à Strasbourg, Dorette Muller étu-dia à l’école des arts décoratifs de Strasbourg, avant de créer af�ches publicitaires, dessins, vignettes, aquarelles et peintu-res à l’huile. Figure embléma-tique de la restauration stras-bourgeoise à quelques pas de la Cathédrale, le Tire-Bouchon accueille les �ns gourmets qui apprécient une cuisine à la fois traditionnelle et inventive. Il se présente dorénavant comme un nouveau lieu de réception haut de gamme à Strasbourg, avec 15 et 20 couverts supplémentaires en salles privatives.

• CONTACT •5, rue des Tailleurs de Pierrewww.letirebouchon.fr

Entièrement créésautour de deux grandes

personnalités artistiques,Claude Weisbuch et

Dorette Muller, les deuxnouveaux salons de

réception du restaurantLe Tire-Bouchon-

Strasbourg ont ouvertleurs portes en novembre

dernier.

>> LE TIRE-BOUCHON RELOOKÉ

MARIAGE Le restaurant offre un décor alliant l’authenticitéet la sobriété

>> GA ENTREPRISE

Si vous vous rendez dans une zone de bureaux, il y a toutes les chances que vous tombiez sur

une réalisation du groupe GA. En effet, sous le nom de GA Entreprise se cache une société devenue au fil du temps l’un des incontour-nables de l’immobilier d’en-treprise et de la construction de bâtiments administratifs. Avec cinq usines implantées sur le territoire français, dont l’une dans le Haut-Rhin à Sainte-Croix-en-Plaine, le groupe s’est forgé sa réputa-tion en proposant des bâti-ments réalisés clés en main

à base de composants préfa-briqués. « Cette technique pré-sente de nombreux avantages :rapidité d’exécution, maîtrise desdélais. Mais qui dit préfabriquéne dit pas homogénéité. Tous nosbâtiments ne se ressemblent pas.La base est la même, l’extérieurdiffère fortement », explique le directeur général de GA Entreprise, François Minck. « Nous nous sommes positionnéssur des bâtiments qualitatifs,en pointe au niveau des écono-mies d’énergie. Nos construc-tions ont été conçues de façon àréduire les coûts d’énergie et lescoûts d’entretien. » En Alsace, GA Entreprise est devenu

le leader de la construction de laboratoire. Le dernier en date a été livré �n 2008 à la société Transgene, une PME bio-pharmaceutique qui conçoit et développe des vaccins et des produits d’immunothérapie. Le nou-veau bâtiment de 6 800 m2, au cœur du Parc d’Innovation d’Illkirch, comprend un labo-ratoire de 3500 m2. En plus de la construction, le groupe GA a deux autres compétences : la promotion immobilière ainsi que la gestion des bâtiments.

• CONTACT • 03 89 20 95 00 www.ga-sa.fr

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 9: Point Economique Numéro 271

Trajectoires

Notre objectif est de four-nir la solution la mieuxadaptée aux besoinsde l’entreprise, entreréponse fonctionnelle ettechnologique », sou-

ligne Jean-Marc Patouret, qui se positionne comme un architecte des technologies de l’information. Le groupe ACESI intervient sur la sécu-rité, les systèmes, les supports et bases de données. « Noustravaillons en partenariat étroitavec des sociétés spécialisées surles applications/applicatifs »ajoute Jean-Marc Patouret.Lorsqu’il a créé son entreprise, le 15 décembre 2004, Jean-Marc Patouret était secondé par une assistante. En 2008, son effectif est de 40 person-nes dont deux associés, avec un chiffre d’affaires prévi-sionnel de 6 M€, dont la part service représente 55 % en 2008 (contre 40 % en 2005).

Sa force est sa spécialisa-tion, mais aussi son approche simplifiée. « Nos clients sontdes directeurs de services infor-matiques, mais aussi des direc-teurs �nanciers et des directeursgénéraux. Nous nous attachonsà expliquer la technique la pluspointue avec des messages clairs,

une transparence dans la démar-che », explique Jean-Marc Patouret. Présent en Alsace, dans la zone d’activités de l’Aéroparc 1 à Entzheim, le groupe ACESI compte égale-ment des �liales sur le terri-toire de Belfort, en Suisse, et, petite dernière, à Montréal au

Québec. Sa cible: des entre-prises disposant entre 100 et 900 postes de travail, mis en réseau ou équipés d’applica-tifs métiers. Administrations, commerces, industries, la palette de secteurs d’activité est vaste. Son plus : sa crédi-bilité et sa pertinence par rap-port à la typologie des clients, une expertise de haut niveau basée sur une démarche de qualité formelle et concrète, et surtout la proximité. En s’adaptant aux demandes de besoins fonctionnels, Jean-Marc Patouret et son équipe mettent leur expérience au service du client. Un autre axe développé est la cogérance, une approche originale dans le métier des SSII où l’on a plutôt tendance à parler infogérance. En fait, ACESI s’engage dès le début de la prestation à remet-tre l’ensemble de la maîtrise d’œuvre aux clients qui le sou-haitent. Ils peuvent également privilégier une externalisation des systèmes, avec une anti-cipation des pannes grâce au monitoring et une assistance à distance.

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Créée en décembre 2004 par Jean-Marc Patouret, la société ACESI (Entzheim)est spécialisée dans l’organisation de l’infrastructure informatique de l’entreprise.Une expertise au service de leur développement, basée sur trois grands axesd’intervention : le conseil, l’intégration et la cogérance.

>> GROUPE ACESI

EFFICACE Le travail en équipe de Jean-Marc Patouret, Jean-Michel Valy et Manuel Kientzy (de gauche à droite sur la photo)

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TRAJECTOIRES

Au-delà de l’obligation légale d’emploi de personnes handica-pées, les employeurs peuvent trouver des personnels motivés

qui peuvent être amenés à certains métiers en tension. À condition d’être formés. Pour exemple, la démarche volontariste de formation et d’emploi menée par Agnès Gerbert-Haupert, directrice de développement pour Action Compétence et l’ac-compagnement de Régie+ et de son Pôle Handicap.

MOBILISERLES ENTREPRISESOpérateur spécialisé en Alsace, conventionné par l’AGEFIPH et l’État, Action Compétence et Cap Emploi Alsace mettent tout en œuvre pour favoriser le recrutement et le maintien de l’emploi des personnes handicapées. Une intervention directe auprès des entreprises et un soutien auprès des per-sonnes handicapées dans leur recherche d’emploi et/ou leur reconversion professionnelle. Récemment, deux secteurs d’activité ont accepté de déve-lopper deux projets collectifs de recrutement, le premier dans le domaine bancaire - 20 embauches aux postes d’as-sistants de clientèle, créées par le Crédit Agricole Alsace Vosges, la Caisse d’Épar-gne d’Alsace et la Banque Populaire -, le second dans le secteur industriel bas-rhinois et plus particulièrement la métallurgie. 10 personnes han-dicapées ont intégré le disposi-

tif de formation proposé par les sociétés Sotralenz et Messier Bugatti (des métiers comme la soudure ou l’usinage, souvent en tension). Les dirigeants de ces entreprises alsaciennes ont ainsi privilégié la diversité des effectifs en offrant leur chance à des personnes han-dicapées, plutôt que de verser des contributions obligatoires.

Les personnes handicapées ont pu être formées grâce aux établissements de formation comme l’AFPA, le GRETA, l’UIMM, GEIC Industries et Indus Alsace, en liaison avec les tuteurs qui ont assuré le suivi de ces personnes en entreprise. L’ANPE pour sa part a utilisé sa méthode de recrutement par simulation pour sélectionner les candi-dats. Une méthode novatrice qui permet d’élargir la recher-che de candidats en privilé-giant le repérage des habilités nécessaires au poste de travail

proposé, en ne se limitant pas aux seuls critères du diplôme et de l’expérience. Un outil qui trouve sa place dans tous les métiers en tension.

RESPECTER LA LOIEn 2010, les entreprises qui n’emploieront toujours aucun travailleur en situation de han-dicap et qui n’auront entrepris aucune action en leur faveur verront leur contribution à l’Age�ph très fortement majo-rée. Elle passera à 1500 fois le Smic horaire (contre 400 à 600 fois aujourd’hui) pour toute personne handicapée manquante a�n d’atteindre le quota de 6 %.« Pour celles-ci et toutes les autresn’ayant pas leur quota, Régie +accompagne des entreprises enadaptation de la situation de tra-vail par une aide au repérage despostes et apporte tous types d’in-formations sur les modalités déjàexistantes » indique Véronique Covemaeker, chargée de mis-sion Pôle Handicap. Nousassurons également la formationet la présélection de candidatsdans tous domaines et secteursd’activité pour proposer, dansla limite de 50 % de l’obligationd’emploi, la mise à disposition depersonnels ».D’une durée variable, cette alternative à l’embauche per-met de faire découvrir des candidats opérationnels, expé-rimentés et motivés. Un suivi en entreprise est assuré. En 2008, 22 personnes ont été placées dans des entreprises du Bas-Rhin.

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NOVATEUR Le recrutement par simulation de l’ANPE

Pierre-Noël Giraud, professeur d’éco-nomie à l’école des mines à Paris Tech est l’auteur de ce livre intitulé « La mondialisation, émergences et fragmentations » une mise en pers-pective stimulante et nuancée sur la crise actuelle. Les États ont-ils encore un rôle régulateur à jouer, les classes moyennes des pays riches sont-elles condamnées à être laminées? Quel destin pour les régions du monde qui s’effondrent dans la pauvreté et la guerre? Autant d’éléments d’un pro-cessus qui selon Pierre-Noël Giraud aggrave les inégalités et en réduit d’autres. 160 pages, 10 € à la petite bibliothèque des sciences humaines.

• SITE • www.scienceshumaines.com

La mondialisation en perspective

Dagré,la pub au zénithCampagne média massive côté français et outre-Rhin, plan de street-marketing à forte visibilité sur Strasbourg et le pont de Kehl, l’agence Dagré a assuré avec design et modernité la communica-tion du centre commercial Rivétoile. En parallèle, l’habillage du parking UGC, à l’issue d’un appel d’offres, lui a permis de développer une proposition originale, artistique et monumentale… « Le fruit créatifd’une association tripartite : SERS,Dagré Communication et FrançoisNussbaumer, artiste photographe », souligne Jean Dagré qui s’est orienté vers un clin d’œil et un hommage au passé portuaire de ce quartier de Strasbourg. Dagré Communication, rue du Marché à Strasbourg, pro-pose des compétences multiples pour un accompagnement complet. Ses références sont à la fois locales, nationales et internationales avec un engagement écologique. Jean Dagré s’est engagé dans un pro-gramme de reforestation et d’ex-ploitation intelligente de forêts avec l’association « Cœur de forêt ». Plus de 500 arbres ont déjà été plantés.

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LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 11: Point Economique Numéro 271

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Page 12: Point Economique Numéro 271

LA CCI EN ACTIONS

Un travail partenarialexemplaire », c’est en ces termes que René Haag (vice-président du conseil général du Bas-Rhin) a salué le

premier bilan du Plan de déplacement interentreprises (PDIE) mis en place sur l’Es-pace Européen de l’Entreprise et du Mittelfeld (EEEM) le 23 août 2007. La zone conçue et développée à l’époque du « tout voiture » entame aujourd’hui un virage radical vers l’intermodalité. Ce sont quelque 400 entreprises ainsi que différents organismes tels que chambres consulaires, Association de surveillance de la pollution atmosphéri-que (ASPA), lycée Charles de Foucauld, IUT Louis Pasteur etc. qui sont concernés. En tout plus de 5 000 salariés et sans doute près de 7 000 lorsque les dernières implan-tations seront terminées sur EEEM. C’est dire si l’enjeu

est de taille que ce soit en matière d’environnement, de santé, de �nances mais aussi d’attractivité de la zone et de recrutement. Au bout d’un an, le bilan du PDE est encou-rageant. Depuis l’été 2007, l’offre en bus urbain a été développée, notamment sur la ligne 19 en correspondance avec le tram D à Rotonde. Sa fréquence a été augmentée et elle va dorénavant jus-qu’à l’arrêt « Chambre de Métiers ». Le réseau de pistes cyclables lui aussi amélioré va continuer à l’être puisque les travaux jusqu’à la limite

de la zone entre Schiltigheim et Mittelhausbergen incluent une piste cyclable. La dynami-que est positive a-t-il été souli-gné mais ne peut en rester là.

AMÉLIORATIONSÀ TROUVERPlus que jamais le tram apparaît comme le mode de transport le plus approprié à cette zone de l’Ouest de Strasbourg et une extension de la ligne D est à l’étude. En ce qui concerne les bus, trop souvent saturés à l’heure actuelle, la CTS envisage de les remplacer - aux heures

de pointe - par des véhicules articulés à la contenance plus importante. A par ailleurs été pointé le faible nombre de garages à vélos sur la zone. Quant à la passerelle destinée à régler le problème du pont de Hausbergen où les cyclis-tes sont aujourd’hui contraints d’emprunter le trottoir pour circuler en toute sécurité, elle est à l’étude. En matière de circulation automobile des améliorations peuvent égale-ment être soulignées car si le PDIE a fait de l’autosolisme sa cible principale, il n’a en aucun cas décidé de faire la guerre à la voiture. Autre volet important de la concer-tation mise en place entre les entreprises, les services aux salariés. Pour éviter de multiplier les trajets domicile-travail, plusieurs points de restauration rapide devraient être ouverts dans l’avenir, de même qu’une salle de sport et pourquoi pas un jour une crè-che. Un important travail de communication devrait être mis en place pour informer les salariés de la réalité de la desserte de la zone. Bilan d’ici un an.

Premier du genre en France, le Plan de déplacement interentreprises de E3-Mittelfeld à Schiltigheim a été mis en place en août 2007 sous l’égide de la CCI deStrasbourg et du Bas-Rhin. Un premier bilan a été dressé en septembre dernier.Plus que jamais le tram apparaît comme un élément clé.

>> ESPACE EUROPÉEN DE L’ENTREPRISE ET DU MITTELFELD

CCICONTACT Joël Steffen

[email protected]

« Après quatre ans riches enéchanges et rencontres au seindu Club, j’ai décidé de m’y inves-tir en tant que président », indi-que Alain Hummel, professionnel de l’immobilier commercial, en charge du développement des

futurs magasins Leroy Merlin sur le Grand-Est. Le Club de l’immobilier du Bas-Rhin a été créé en 2000 à l’initiative de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, qui en assure l’ani-mation et le secrétariat. Objectifs : analyser et anticiper les évolutions

du marché de l’immobilier d’entre-prise en relation avec les partenai-res publics.

Alain Hummel succède à François Retailleau

>> CLUB DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

CCICONTACT

03 88 75 24 29

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 13: Point Economique Numéro 271

La CCI en actions

Un vademecumà votre service

La CCI et les principaux organis-mes impliqués dans le traitement des dossiers liés à la crise ont convenu d’élaborer un vademecum. Conçu pour les dirigeants d’entre-prise, ce document commun expli-que le rôle des différents acteurs de soutien à l’économie* et les démarches à entreprendre auprès d’eux. Le vademecum est télé-chargeable sur le site de la CCI :www.strasbourg.cci.fr.Vous pourrez également l’obte-nir auprès du service juridique :[email protected]

*Les partenaires impliqués :CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, Urssaf, RSI, Trésorerie Générale, Direction des services fiscaux, Banque de France, Direction dépar-tementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, Oséo, CIP Alsace, DRIRE, Chambre de Métiers d’Alsace, Medef, CGPME

>> CHÔMAGE PARTIEL

Dans le cas où une réduction temporaire ou une suspension temporaire d’activité est rendue néces-saire en raison de

la conjoncture économique que nous traversons (ce motif n’étant pas exhaustif), le chef d’entreprise pourra béné�cier d’une aide de l’État sous la forme d’une allocation spéci-�que de chômage partiel. L’employeur doit dans ce cas déposer une demande auprès de la Direction Départementale du Travail de la Formation et de l’Em-ploi qui examinera sa légiti-mité et notamment la réalité des difficultés rencontrées. Si sa demande est acceptée,

il devra verser à ses salariés 50 % de la rémunération brute pour chaque heure chômée (et au minimum 4,42 € par heure). Sur cette somme lui seront remboursés par l’État 2,42 €, si l’entreprise a moins de 250 salariés et 2,13 € si l’entreprise emploie plus de 250 salariés.L’allocation spécifique est exonérée des cotisations patronales de sécurité sociale.Par salarié, un maximum de 800 heures pourra bénéfi-cier de cette prise en charge. Toutefois dans les secteurs de l’industrie du textile, de l’habillement, du cuir, de l’automobile et de ses sous-traitants, le contingent d’heu-res indemnisables est porté à

1000 au maximum.Au-delà de six semaines d’in-terruption totale d’activité, les salariés pourront demander l’attribution de l’allocation spéci�que de retour à l’em-ploi auprès du Pôle Emploi compétent et ce pour une durée maximale de 182 jours.

Articles L5122-1 et suivants du Code du Travail,décret n° 2008-1436 du 22 décembre 2008,arrêté du 30 décembre 2008.

Pour plus d’information, vous pouvezconsulter sur le site notre note d’information« Indemnisation du chômage partiel ».

Dans le Bas-Rhin les demandes sont à déposerauprès du service de la DDTEFP :

• CONTACT • Mme HumbertTél. 03 88 75 86 [email protected]

Destinées à éviter aux entreprises de mettre en place des plans sociaux et de procéderà des licenciements économiques, différentes mesures en droit du travail sont à ladisposition des employeurs, ce quelle que soit la taille de leur entreprise. Focus sur lechômage partiel, qui a fait l’objet d’assouplissements.

Réuniond’informationle 19 février à la CCI

Organisée dans le cadre de la cel-lule de soutien aux entreprises, la CCI vous propose de participer à une réunion d’information sur les nouvelles mesures législatives et réglementaires destinées à aider les entreprises à affronter la crise économique : assouplissement du chômage partiel, médiation, mandat ad hoc, réforme de la sauvegarde… Inscription obligatoire auprès du service juridique.

• CONTACT • 03 88 75 25 [email protected]

>> ASSURANCE CRÉDIT

Aujourd’hui, face à l’aug-mentation du nombre d’impayés, les assureurs-crédit sont amenés à

diminuer, voire à cesser leurs garanties. A�n de préserver une certaine con�ance entre les fournisseurs et leurs clients et d’assurer le bon fonction-nement des entreprises, l’État a décidé d’offrir une solution de couverture pour la part des risques que les assureurs ne

veulent plus couvrir. Ainsi, à la �n de l’année est entré en vigueur le dispositif de « com-plément d’assurance crédit public » (CAP). Il s’adresse aux entreprises confrontées aux dif�cultés d’accès à l’as-surance-crédit, qui les couvre contre le risque de défaillance des clients auxquels elles accordent des délais de paie-ment. Le CAP permet à ces PME de continuer à béné�-

cier d’une couverture totale de leurs risques.Le CAP, �nancé par la Caisse centrale de réassurance (CCR), dont l’État est l’uni-que actionnaire, est ouvert :aux entreprises qui risquent de voir leur garantie d’assu-rance-crédit réduite et aux nouveaux assurés-cré-dit complétant ainsi leur garantie.

• SITE • www.minefi.gouv.fr

>> FAIRE FACE À LA CRISE

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 14: Point Economique Numéro 271

LA CCI EN ACTIONS

Penser l’espace, modu-le r les lumières , contrôler les bruits -ni trop ni pas assez -, instaurer d’autres rela-tions de travail où le

tutoiement devient un pro-tocole et où aucun bureau n’est directorial… Steelcase a fait de son siège installé dans l’Espace européen de l’entreprise à Schiltigheim un lieu de travail, un laboratoire d’idées et une magnifique vitrine pour ses mobiliers de bureau et d’aménage-ment des espaces tertiaires. Les élus de la CCI ont ainsi pu découvrir une nouvelle manière d’aborder l’effica-cité et le bien-être au travail. Accueillis par François d’Am-bra, chef de marché régional, Georges Roux, architecte et « Sales Consultant » ainsi que Patrick Dancourt « EuropeanProcurement Director », ils ont parcouru les locaux d’un « International WorkLab »conçu pour que le bureau devienne un « espace de créa-tivité » qui stimule la collabo-

ration et favorise l’émergence d’idées nouvelles. 300 per-sonnes y travaillent. Toutes ont pu - à l’occasion du démé-nagement du siège social - exprimer leurs besoins a�n de faire évoluer les équipements vers plus de confort et d’ef-vers plus de confort et d’efvers plus de confort et d’efficacité. Des axes forts ont ainsi été dégagés avec parmi eux la mobilité de plus en plus importante des salariés. « Il reste peu d’emplois où unepersonne fait la même chose dumatin au soir dans un espace sta-tique », a-t-il été expliqué. Ont ainsi été conçus des espaces ouverts où peuvent travailler

de manière individuelle ou en équipe collaborateurs séden-taires et nomades, des salles fermées propices à la concen-tration ou à des réunions en cercle plus restreint, des salles de projet et des lieux tels que le restaurant, les coins cafés ou le… baby foot où l’échange peut se passer de manière plus informelle. Pourvu des toutes dernières innovations en matière d’outils et de tech-nologies de collaboration, le WorkLab dispose notamment de tableaux blancs interac-tifs, d’un logiciel de « brains-torming » et de toutes les

technologies nécessaires aux conférences vidéo et web, Walk and Talk et Roomwizard. Des exemples parmi bien d’autres d’une stratégie qui a permis de multiplier la créa-tivité par trois et de faire passer le temps nécessaire à l’aboutissement d’un pro-jet de 24 à 19 mois. L’atelier prototypes installé au cœur de l’entreprise fonctionne selon les mêmes principes de performance, de rapidité et d’échange d’idées entre tous les acteurs.

• SITE • www.steelcase.com

>> MOBILIER D’ENTREPRISE

NUMÉRO 1 Le classement de Steelcase pour le mobilier de bureau

N°1 sur le marché de l’indus-trie du mobilier de bureau3,4 milliards $ de CA en 2007Plus de 650 concessionnaires et 850 points de vente Plus de 13 500 employésPlus de 500 lignes de produits31 usines dans le monde (dont 7 en Europe)Plus de 1 200 brevets d’inven-tion et de conception152,5 millions $ investis en R&D ces trois dernières annéesDepuis 1998, cotation à la bourse de New York sous le symbole SCS

••

•••

Steelcase Monde

Les comportements au travail évoluent. L’aménagement des espaces, deséquipements et du mobilier doit accompagner ces mutations, voire les précéder.C’est tout le sens du design tel qu’appliqué par Steelcase. Les élus de la CCI deStrasbourg et du Bas-Rhin ont pu en prendre la mesure en octobre dernier.

>> PRIX LOUISE-WEISS DU JOURNALISME

Une journaliste du Point Eco « consacrée »Journaliste au Point Eco et correspondante de la Libre Belgique à Strasbourg, notre collè-gue Véronique Leblanc a reçu des mains de Bruno Le Maire, secrétaire d’État aux

Affaires européennes, le prix Louise-Weiss 2008 du journalisme euro-péen. Son article relatif aux inquié-tudes de la communauté tchéchène de Strasbourg face au durcissement des politiques européennes d’im-migration, paru le 1er juillet dans La Libre Belgique, a suscité l’enthou-

siasme du jury. De nationalité belge, mère de deux adolescents, Véronique Leblanc a d’abord travaillé au musée Félicien-Rops de Namur, puis pour un éditeur bruxellois. Elle s’installe au début des années 90 à Strasbourg et se lance dans le journalisme. Sa plume avisée lui ouvre les portes

de nombreux quotidiens et revues. Elle collabore à l’essai d’Elie Barnavi « L’Europe frigide » paru à l’automne dernier et fonde, avec lui et l’éditeur André Versaille, le site Europe Hebdo, en ligne depuis peu. Toutes nos félicitations à Véronique pour ce prix.

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 15: Point Economique Numéro 271

La CCI en actions

L’association des Jeunes Ambassadeurs d’Alsace vient de baptiser sa cin-quième promotion. Ces

étudiants motivés ont été accueillis à l’Hôtel du dépar-tement en novembre der-nier. Une première entrée dans la vie économique et institutionnelle avec une pré-sentation du fonctionnement du Conseil général du Bas-Rhin par Guy-Dominique Kennel. « Étudier en Europeest le meilleur moyen d’apprécierune culture et de rencontrer lesreprésentants du tissu économiqued’une région », a-t-il souligné. Jean-Louis Hoerlé, Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et parrain de la précédente promotion, parti-cipait à la première rencontre. Des étudiants issus de 49 pays et cinq continents, intégrés dans les cursus des grandes écoles strasbourgeoises : EM-Strasbourg, INSA, Institut d’Études Politiques, Institut des Traducteurs Interprètes et relations Internationales, ENA. Cette séance sera suivie d’une série de manifestations organisées avec des profes-

sionnels et des institution-nels, dans le but de mieux connaître notre région pour devenir nos « ambassadeurs de l’Alsace ». Initié en 2004 par l’association Smile, ce programme concocté depuis 2007 avec le soutien de la CCI comporte différentes rencon-tres avec chercheurs, ensei-gnants, décideurs politiques, économiques et culturels. Des moments studieux, mais aussi gastronomiques ont été mis au menu, avec une soirée destinée à faire émerger des projets destinés à promouvoir l’Alsace. « L’objectif de cettedémarche d’immersion dans laculture de la région est une occa-sion de vous faire aimer l’Alsaceet de la faire connaître dans vospays », rappelait Jean-Louis Hoerlé. La remise des diplô-mes est programmée le 5 mai prochain à la CCI.Pour en savoir plus sur les rendez-vous de l’Association Smile.

• SITE • www.thesmilingcity.com

>> JEUNES AMBASSADEURS D’ALSACE

CCICONTACT Didier Kahn

O3 88 75 25 [email protected]

Le catalogue 2008 / 2009 des prestations de la CCI en faveur de l’appui et du conseil aux entreprises est désormais disponible. Il présente tous les services à votre dis-position, aussi bien en matière de création et transmission d’entre-prises, d’informations

économiques et juridi-ques que d’export, de commerce, d’industrie ou encore de salons. Disponible gratuite-ment à la CCI, place Gutenberg ou dans les locaux du Pôle formation, avenue de Colmar à Strasbourg.

Catalogue des prestations de la CCI

CCICONTACT

03 88 75 25 25

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 16: Point Economique Numéro 271

LA CCI EN ACTIONS

Visite tellurique pour les quelque 45 participants à la dernière visite 2008 des rencontres CCI-Science, en novembre dernier. Rendez-vous

leur était donné au Bureau Central Sismologique Français (BCSF) de Strasbourg. Comme l’a indiqué. son directeur Michel Granet, le BCSF cen-tralise, analyse et diffuse l’en-semble des informations sur les séismes affectant le territoire national depuis 1920. Une acti-vité scienti�que complétée par un rôle d’expertise puisqu’en cas de séisme important, c’est le BCSF que consulte l’État pour instruire les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

DEUX TYPES DE DONNÉESLe BCSF collecte deux types de données : les données macrosismiques décrivant les effets - voire les dégâts

- ressentis à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments; les données instrumentales prove-nant quant à elles des stations sismologiques distribuées sur le territoire métropolitain*. Les premières sont traduites sous forme de cartes montrant les valeurs d’intensité, les secon-des permettent de localiser rapidement les épicentres des tremblements de terre et de mesurer leur magnitude sur l’échelle de Richter. Un travail complété par un site très réactif qui met rapidement en ligne l’ensemble des caractéristiques de l’événement et collecte les témoignages dès les premières minutes grâce à un formulaire d’enquête. En cas de trem-blement de terre important, le Bureau organise une mission post-sismique dans le cadre de ses responsabilités pour la pro-cédure de reconnaissance de catastrophe naturelle. Pilotés dans les laboratoires du BCSF,

les élus ont pu pro�ter des expli-cations de Christiane Nicoli et de Christophe Sira. Ils se sont interrogés sur la possibilité de pouvoir, un jour peut-être, pré-voir les tremblements de terre mais cette perspective n’est pas envisageable dans l’état actuel de la recherche. Celle-ci vise aujourd’hui à limiter l’im-pact humain et économique de ces catastrophes naturel-les par une meilleure préven-tion de leurs effets ou par des dispositifs comme celui dit « d’alerte précoce ». Un enjeu de taille. * Stations associées au RéNaSS (Réseau

National de Surveillance Sismique, CNRS-INSUet Universités) et du réseau sismologique duLaboratoire de Détection Géophysique (DASE-Commissariat à l’énergie atomique).

• SITE • www.franceseisme.fr

Basé à Strasbourg, dans les locaux de l’École et Observatoire des Sciences de la Terre(ULP-CNRS), le Bureau Central Sismologique Français a fait l’objet de la huitièmerencontre CCI-Sciences. Une visite très dense suivie par le Président Jean-LouisHoerlé accompagné de nombreux élus et chefs d’entreprises.

>> RENCONTRES CCI/SCIENCE

CCICONTACT Jean Bouleau

06 71 20 01 91

Commencée en 2001 rue de l’Arbre-Vert, la réhabilitation des façades de la CCI s’est achevée peu avant le lance-ment du marché de Noël, en novembre dernier. Coût du chantier : 4,2 M€ pour la par-tie maîtrise d’ouvrage. Une cérémonie de fin de chantier a réuni les représentants des entreprises (une douzaine) et

cabinets ayant participé au chantier réalisé sous la direc-tion de Daniel Gaymard et Christophe Bottineau, archi-tectes en chef des monuments historiques. Un parchemin roulé dans un cylindre, en mémoire de l’événement, a été scellé dans la façade par la société Meazza.

La prochaine rencontre, prévue au cours du premier trimestre 2009, concernera les sciences humaines.

Réunionsdécentralisées :la CCI à Saverne

Le 16 février de 19h30 à 21h à l’Espace Rohan de Saverne, la CCI organise une réunion pour les chefs d’entreprises de l’arrondissement de Saverne, avec pour but de pré-senter les actions et l’actualité de la CCI ainsi que ses différentes missions.

CCICONTACT Didier Kahn

03 88 75 25 [email protected]

Strasbourg,siège unique du Parlement Européen

Le Parlement européen siège à Strasbourg. Une volonté que veut aujourd’hui faire respecter la péti-tion One-City.eu. Le débat n’est pas nouveau, la pétition si, à laquelle la CCI de Strasbourg a adhéré. En défendant l’idée que Strasbourg est un symbole fort pour la construction européenne : « ville biculturelle », la capitale alsacienne « a changé cinq fois de nationalité en moins de 75 ans pour cause de divisions humaines ». Emblème de la réconciliation franco-allemande, Strasbourg doit être considérée comme « le siège unique du Parlement Européen ». Le site « One City » bénéficie du parrainage de Brigitte Fouré, eurodéputée fran-çaise membre du groupe PPE-DE. Le choix de Strasbourg permettrait notamment de « rationaliser le fonc-tionnement du Parlement européen, en regroupant l’intégralité de [ses] activités » dans une seule ville. Améliorer l’accessibilité de la ville en favorisant les connexions ferroviaires et augmenter la capacité hôtelière font partie des priorités à mettre en œuvre pour permettre à la ville de jouer pleinement son rôle de centre européen.

• SITES • www.one-city.eu www.democratieeuropeenne.eu

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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L

E x p o r t DOSSIER

>>

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 18: Point Economique Numéro 271

DossierExport

Conquérir de nouveaux marchés ? Le but de tout chef d’entre-prise. Et pourtant en France, seulement un tiers des PME font de

l’export. Manque d’informa-tions ou de personnel quali-�é, coût de la prospection… dissuadent bon nombre de dirigeants.56 milliards d’euros. Le dé�-cit commercial de la France s’est encore creusé en 2008. Ces résultats s’expliquent par la mauvaise santé de l’automobile et de la sidé-rurgie. Mais aussi par une baisse des exportations vers le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie, princi-paux clients de la France. Ni le repli des cours du pétrole, ni l’affaiblissement de l’euro face au dollar ne semblent en mesure de changer la donne.

Une contre-performance qui, comme l’an dernier, tranche avec les chiffres alsaciens af�-chant un excédent de balance commerciale de 498 M€ (pour le 1er trimestre 2008, source : DRCE). « L’Alsace est la pre-mière région exportatrice parhabitant, avec 15 300 € contre6 300 en moyenne nationale.Son industrie est bien adaptéeà l’international », explique Philippe Sugniaux, directeur régional de la Coface. Pas de triomphalisme toutefois. « Leralentissement des exportationsen Europe ne devrait pas restersans conséquence pour notrerégion », ajoute Gérard P�rsch, président du comité de pilo-tage du programme régional Alsace export et membre titulaire de la CCI. Les loco-motives de l’export alsacien sont aujourd’hui l’industrie chimique et pharmaceutique,

l’agroalimentaire mais aussi « le secteur automobile,trie électriqueet les équipementiers »Philippe Sugniaux. L’Union Européenne absorbe 75des exportations alsaciennes. Et l’Allemagne demeure le principal partenaire de notre région.

MIEUX VENDRELE MADE IN ALSACEGérard Pfirsch affirme que l’objectif de la CCI est aujourd’hui « d’impulserl’export hors de l’Europe ». Pour preuve : la croissance constante des exportations vers la Russie, la Chine, l’Inde et les pays du Golfe. Autre objectif pointé par Frédéric Szabo, directeur export à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin : diversi�er les secteurs qui exportent. « Nous allons

pas que de la technique, mais unétat d’esprit résolument ouvertet le sens des relations humai-nes », constate d’expérience Frédéric Szabo.

OBJECTIF La CCI veut impulser l’Europe hors Alsace

CCICONTACT Frédéric Szabo

[email protected]

Retrouvez le programme com-plet du programme régionalexport des CCI alsaciennessur www.alsace-export.com

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 19: Point Economique Numéro 271

DossierExport

La Coface accompagne les entreprises dans la pro-tection, le �nancement, le contrôle et la gestion de

leurs créances commerciales partout dans le monde. Forte de 120000 clients et de �liales ou succursales dans 65 pays ainsi que d’une base de don-nées regroupant 50 millions d’entreprises, la Coface se distingue par un savoir-faire « multimétier ». Par ailleurs, la Coface gère, pour le compte et avec la garantie de l’État, une large gamme de produits destinés à soutenir les entreprises qui

prospectent, qui veulent s’im-planter ou qui travaillent à l’étranger :• l’assurance prospection

permet de béné�cier d’un soutien �nancier et d’une assurance contre le risque d’échec commercial.

• les assurances risque expor-tateur couvrent les émet-teurs de cautions bancai-res ainsi que les banques assurant le pré�nancement export contre le risque de non-remboursement par l’exportateur.

• l’assurance-crédit export à moyen et long terme

protège contre les risques commerciaux, politiques ou catastrophiques.

• l’assurance change permet aux entreprises de remettre des offres et de conclure des contrats sans avoir à subir les variations des taux de change.

• la garantie des investisse-ments couvre les investisse-ments des sociétés françai-ses et des banques qui les �nancent contre les risques de spoliation ou de destruc-tion de nature politique.

• CONTACT • www.coface.frStrasbourg : 03 88 32 27 [email protected]

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Espagne et PortugalMarianne Genet03 89 36 54 [email protected]

ItalieClaudia Iunnissi03 89 36 54 [email protected]

Benelux, Grande-Bretagneet ScandinavieAlain Layrac03 88 76 42 [email protected]

Pays Baltes, RépubliqueTchèque et Bosnie-HerzégovineElisabeth Perrin03 89 20 20 80 [email protected]

Bulgarie, Croatie, Slovaquie,Slovénie et RoumaniePascale Mollet03 89 20 20 82 [email protected]

Russie, Ukraine,Pologne et HongrieTony Bouyer03 89 20 20 [email protected]

Continent américainet Afrique SubsaharienneChristophe Antoine03 88 76 42 [email protected]

Algérie, Turquieet Moyen-OrientOlivier Epp03 88 76 42 [email protected]

Maroc, Tunisie et LibyeJulien Lutz03 88 76 42 [email protected]

Chine, Japon, Inde, Coréedu Sud, ASEANEmmanuel Butz03 88 76 42 30 [email protected]

La convention annuelle de la World Trade Centers Association (WTCA), qui s’est tenue à Dubai en novembre dernier, a mis en évidence l’envergure mondiale de ce

réseau de réseaux » en réu-nissant plus de 500 délégués venus de 92 pays. La World Trade Centers Association, qui fédère plus de 330 cen-tres d’affaires licenciés WTC a pour objectif de développer les relations d’affaires inter-nationales en proposant des services personnalisés : infor-mation économique, orga-nisation de missions et de programmes de rendez-vous, séminaires de formation, mise à disposition de bureaux et de salles de réunions…Le WTC de Strasbourg, qui a adhéré au réseau dès 1979, vient de lancer un ambi-tieux programme de déve-loppement de ses activités. Cette mission a été con�ée

à Olaf Luther qui a rejoint l’équipe WTC en octobre 2008. Responsable de la com-munication pour la filiale française d’un grand groupe allemand dans une autre vie, il a choisi de « rejoindreStrasbourg pour devenir acteur

du développement d’untel réseau. Étroitementintégré aux structuresde la CCI, le club WTCde Strasbourg souhaiteaujourd’hui affirmerson rôle de catalyseur derencontres. » Au pro-gramme : des confé-rences, des petits-déjeuners et des ateliers aux thèmes variés, mise à dispo-sition d’un lounge… « Notre projet est derelancer une dynamiqueforte au sein du clubWTC et d’en faire unlieu d’échanges privi-légié entre les acteurs

économiques de notre territoire.Strasbourg peut tirer un béné�ceconsidérable de la présence d’unWTC ambitieux. »

>> WORLD TRADE CENTER DE STRASBOURG

AMBITIEUX Olaf Luther veut faire du WTC un catalyseur de rencontres

CCICONTACTS

Olaf Luther03 88 76 42 08Eléonore Maechler03 88 76 42 31

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 20: Point Economique Numéro 271

DossierExport

Le créneau de la société AGA International : l’achat et la vente de plinthes, parquets et accessoires :

colles, kits de pose… pour le marché français, mais aussi étranger. Récemment, l’entre-

prise de sept salariés a conclu avec de nouveaux clients en Turquie. « Notre chiffre d’af-faires à l’export représente 10à 15 %. Avec le contrat passéavec la Turquie, il va exploser.Nous travaillons essentielle-

ment dans l’Union européenne,mais aussi au Maroc. Nousavons un projet en Algérie. C’estmoi qui ai en charge le dossierexport. Ma méthode est simple :le relationnel. Je n’ai pas peurd’échanger avec les clients, je fais

en sorte qu’ils soient satisfaits.Pour nous, il n’y a pas de criseà l’export dans les pays émer-geants. Et puis, ce que je ne peuxpas faire en France, je le fais àl’extérieur. »

• CONTACT • 03 88 20 75 79

Di r i g é p a r N i c o l a s Ruffenach, Fortal s’est fait un nom dans la fabrication d’échelles,

d’échafaudages, de platefor-mes et passerelles pour le bâtiment et l’industrie. Parmi ses principaux chantiers : le tram de Bordeaux, le Viaduc de Millau, des passerelles de maintenance pour l’hé-licoptère Tigre ou encore la livraison de passerelles d’accès pour l’A-380. Cette PME bas-rhinoise emploie aujourd’hui 120 personnes. Si

pendant longtemps, sa cible première était l’Hexagone, elle s’est lancée depuis quel-ques années à l’international. Un service export a été créé, avec deux personnes à plein temps : Jean-Matthieu Krieg et son assistante. « Notre CAà l’export avoisine les 15 %réalisés au départ essentielle-ment en Espagne. Notre actionexport a pour but d’élargir notreclientèle et diversi�er les marchés.Nous ciblons d’une part l’Unioneuropéenne en mettant en avantnotre savoir-faire en matière de

sécurité. Par le biais de l’associa-tion Alsace Project and Design,nous attaquons d’autre part desmarchés plus lointains commele Qatar ou l’Arabie Saoudite.Nous béné�cions du soutien des

équipes de la CCI deStrasbourg et des mis-sions économiques avecl’aide desquelles nousparticipons à des salonset prenons part à desmissions de prospection :au Qatar et en Algériel’an dernier, nous seronsà Munich ou encore à

Londres cette année. La proxi-mité avec nos clients est capitaleet le temps consacré au suiviincontournable. C’est la clé de laréussite. »

• SITE • www.fortal.fr

Directeur export chez Fortal à Barr

Gérant de AGA International à Mundolsheim

>> ILS PARLENT D’EXPÉRIENCE…

D’emblée, le site trilingue de la PME haut-rhinoise donne le ton. Husson Collectivités est une

entreprise internationale. Si ses deux sites de productions sont en Alsace et en Franche-Comté, elle dispose de deux �liales, l’une en Allemagne, l’autre au Royaume Uni. Des partenariats avec des distri-buteurs locaux sont consti-tués ou en cours de constitu-tion dans la plupart des pays de l’Union européenne, en Asie et en Amérique. Husson

Collectivités compte parmi les leaders européens des équipements sportifs et des aires de jeux pour enfants. Ses principaux clients : les

collectivités. Éric Kunegel, le direc-teur commer-cial de Husson, c o n v i e n t q u e « l’export est natu-rel depuis le départ.Il a commencé parun pays européen,puis un autre .Notre marché com-

mence à se développer en Asie,en particulier en Corée du Sudet aux Émirats Arabes Unis.Nos produits répondent à desnormes européennes très strictes.

Hors Europe, certains pays nesont pas prêts à les supportercer elles engendrent des coûts. »L’entreprise a participé à de nombreux salons ces derniers mois. « C’est un bon carrefourmais leur nombre est peut-êtretrop élevé. On s’y perd. Enmatière d’export, la CCI nousapporte un soutien constant.Avec le temps, j’ai appris qu’àl’international, il faut savoirécouter les besoins de l’autre. »

• SITE • www.husson-co.fr

Directeur commercial France et export chez Husson Collectivités à Lapoutroie

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 21: Point Economique Numéro 271

Un e s o i r é e a n t i -morosité pour fêter le dynamisme des entreprises alsacien-nes à l’export. Le 18 décembre der-

nier, c’est devant une salle comble que Lionel Augier a orchestré la 12e cérémonie « Trophée régional export »des CCI d’Alsace organisée à l’Illiade d’Illkirch. À l’hon-neur, six entreprises distin-

guées au sein d’une cinquan-taine de candidatures par un jury dont l’industriel Jean-Emile Pfalzgraf était le pré-sident. Parmi les critères de sélection : l’originalité dans la conquête des marchés, la progression du CA à l’export et les emplois créés. Au nom des CCI d’Alsace, Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, a salué le nombre

important de participants, signe à la fois du prestige du trophée et de l’ouverture toujours plus large de notre région à l’export. Il a souli-gné que - comme le révèle une enquête nationale de Ernst & Young - les réseaux consulaires sont bien les partenaires privilégiés des entreprises à l’international et il a relevé l’accroisse-ment de 23 % entre 2007

et 2008 de la participation des PME-PMI aux actions proposées par les Chambres. La soirée a été rehaussée par la présence de Jacques Bigot, maire d’Illkirch et président de la Communauté Urbaine de St rasbourg , Adr ien Zeller, président du Conseil Régional d’Alsace et François Loos, ancien ministre délé-gué au commerce extérieur. Focus sur les lauréats et leurs « parrains », sponsors de la manifestation. Pour eux aussi le mot export compte double et leur implication avait un sens réel.

Six lauréats pour cinq catégories. La soirée du Trophée régional export a offert àson très nombreux public un kaléidoscope du dynamisme et du savoir faire de nosentreprises en matière de développement à l’international. Dans un contexte dif�cile,celles-ci participent toujours plus à la création de la richesse et de l’emploi.

>> «TROPHÉE RÉGIONAL EXPORT »

Créée en 1994 à Hoerdt, L’Alsacienne de Pâtes ménagères est spéciali-sée dans la fabrication de

pâtes à tarte, pizza et gâteaux. En 2005, elle comptait près de 30 % de parts de marché mais, pressentant une saturation en France, elle s’est tournée vers l’export ce qui lui a demandé d’ allonger la durée de vie des

denrées de cinq jours - et de s’adapter aux habitudes ali-mentaires des marchés étran-gers. Aujourd’hui, l’export représente 15 % du CA de l’entreprise en passant de 2 à 7 millions d’euros en deux ans. Une progression soute-nue par le renforcement des équipes commerciales, R&D et à la production. APM a été

récompensée pour son projet d’éco-conception au salon Eco-emballages.« Pour chaque pays il y a unproduit adapté qui devient spé-ci�que à chaque client : moinsde cholestérol en Italie, matièresgrasses différentes en Espagne,etc. »

• SITE • www.apm-france.com

PARRAINS

« La Poste est un allié des entreprises

dans leurs échanges internationaux

et elle a elle-même l’ambition de

se développer à l’export », a sou-ligné Marie Masson, directeur commercial Courrier Alsace en remettant son trophée à Claudine Frey-Roposte, dirigeante de l’Al-sacienne de Pâtes ménagères. Présente aux États-Unis avec Brokers Worldwide, La Poste

possède également des structu-res opérationnelles en Allemagne et en Grande-Bretagne et son réseau commercial est présent en Europe et au Proche Orient. L’externalisation de certaines de ses activités est ainsi un atout pour les entreprises.

• SITE • www.laposte.fr

Pour Franck Lucas qui repré-sentait Air France-KLM, autre parrain du Trophée Nouveaux Exportateurs, « avec plus de

250 destinations dans 105 pays, la

compagnie accompagne les exporta-

teurs dès le début de leur démarche.

Elle s’inscrit à ce titre comme un

maillon important tout au long de

l’aventure et sa participation aux

Trophées Export apparaît comme

naturelle et évidente ».

• SITE • www.airfrance.fr

>> TROPHÉE NOUVEAUX EXPORTATEURS

DossierExport

De gauche à droite, Hervé Mergoux et Claudine Roposte (APM), Marie Masson (La Poste) et Frank Lucas (Air France)

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 22: Point Economique Numéro 271

DossierExport

Protechnic installée à Cernay (68) vend des solutions techniques de collage, de protection de

surface et des décorations sur éléments rigides. Des pro-duits destinés à des marchés de niche très diversi�és que l’on retrouve dans le textile, l’automobile, le bâtiment et les objets du quotidien.

89 % de son CA est réalisé à l’export sur 50 pays, l’Europe étant considérée comme un marché intérieur. Estimant qu’elle a aussi un devoir de formation des jeunes, l’en-treprise s’est adjointe les ser-vices de trois VIE installés en Allemagne, en Pologne et aux Pays-Bas. « Leur missionde VIE consistait à développer

ces marchés de façon à ce quel’on puisse y créer notre proprestructure. »

PARRAINS

Le réseau UBIFRANCE et des Missions économiques présent dans 120 pays forme le dispositif national de soutien des entrepri-ses françaises dans leurs démar-ches à l’export. UBIFRANCE a « trois métiers principaux » a souligné Yohann Remaud, délé-gué régional Alsace, en remet-tant son trophée à Jean Meyer, PDG de Protechnic : l’informa-tion sur les marchés, la prospec-tion avec notamment l’accueil des entreprises sur les stands UBIFRANCE lors des salons et enfin l’installation de VIE

qui permettent à des jeunes de moins de 28 ans de partir pour des missions de 6 à 24 mois à l’étranger pour le compte d’une entreprise française. En Alsace, UBIFRANCE s’appuie sur un partenariat fort avec le réseau CCI Alsace Export.

• SITE • www.ubifrance.fr

« Lues régulièrement par plus de

600000 Alsaciens, les DNA ont à

cœur - via leur rédaction économique

- d’informer le grand public de la

réalité de la vie économique alsa-

cienne, a souligné Sabrina Gaucher, responsable commerciale. Elles

étaient dès lors un partenaire naturel

d’une opération qui met en exergue

des entreprises qui réussissent et qui

gagnent. »

• SITE • www.dna.fr

>> VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE

La société Garhin de Oderen (68) est spécialiste de la chaudronnerie plas-tique et du traitement de

l’air, de l’eau et des ef�uents chimiques. L’Europe de l’Est offre un vrai potentiel de développement pour cette entreprise qui vient de faire l’acquisition d’une société

polonaise. Il lui arrive aussi d’intégrer un consortium d’entreprises sur des chan-tiers au budget global de plus de 150 millions de dollars.« Ces grands groupes sont pres-que tous au CAC40. Nous avonsdémarré l’export en les sui-vant. Progressivement, noussommes allés chercher des don-

neurs d’ordre de maisons mèresétrangères. Il y a trois ans 10 %de notre CA étaient obtenus àl’export de manière accidentelle,aujourd’hui ce chiffre est monté à50 % et correspond à une straté-gie construite. »

• SITE • www.garhin.com

PARRAINS

Philippe Vidal, PDG de CIC a remis le Trophée à Bruno Coussy de la Société Garhin. « Plus connu

en Alsace sous le nom de CIAL, le

CIC est adossé sur le groupe Crédit-

Mutuel CIC. Une appartenance qui

ouvre à un réseau de 44 implan-

tations dans le monde, animé par

des experts locaux au fait des poten-

tialités de leur pays. Tous sont à la

disposition des industriels. »

• SITE • www.cic.fr

Leader du transport et de la logistique depuis plus de 80 ans en Alsace, Heppner s’appuie sur un réseau de partenaires présents dans 180 pays pour accompagner les entreprises à chaque étape de ses échanges internationaux. « Heppner se devait d’être parte-

naire des Trophées de l’Export », a souligné Christophe Lemoye, directeur régional. Son mes-sage aux entreprises : « Venez

nous voir, nous avons des solu-

tions qui vous permettront de tra-

vailler avec de grandes et de petites

multinationales. »

• SITE • www.groupe-heppner.com

>> CATÉGORIE EXPORT

De gauche à droite, Jean Meyer (Protechnic), Sabrina Gaucher (DNA) et Yohann Remaud (Ubifrance)

De gauche à droite, Bruno Coussy (Garhin), Christophe Lemoye (Heppner) et Philippe Vidal (CIC)

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 23: Point Economique Numéro 271

DossierExport

F i n d e d o s s i e r

Quiri est une PME de Duttlenheim, spécialisée dans la conception et la fabrication de produits

mécaniques: vérins, amortis-seurs hydrauliques, échangeurs de chaleur etc. utilisés dans les grands sites industriels. Cette société exporte hors d’Europe depuis une dizaine d’années des produits « de niche », nés d’un savoir-faire mis au point au départ pour la clientèle française. Le marché natio-nal n’ayant plus évolué, c’est désormais l’export qui est le moteur de la croissance de l’entreprise. En deux ans, son carnet de commande a aug-menté de 200 %.« Pour faire de l’export et dugrand export en particulier, larègle numéro 1 c’est d’y aller. Ilfaut passer du temps à découvrirle pays, les hommes, à appréhenderles fonctionnements. Le premier

outil de l’exportateur, c’est d’abordune bonne paire de chaussures etune bonne agence de voyage! »

• SITE • www.quiri.com

PARRAINS

Jocelyne de Montaignac, direc-teur commercial et marketing de Euler Hermes SFAC, �liale fran-çaise du Groupe Euler Hermes, numéro un de l’assurance cré-

dit dans le monde, a remis son trophée à Fabrice Urban, PDG de Quiri. La mission de Euler Hermès SFAC est d’accompa-gner les entreprises dans leur développement commercial en les garantissant contre le risque d’impayé partout dans le monde grâce à ses trois services : la prévention des risques, le recou-vrement des impayés et l’indem-nisation des pertes. « Support des

entreprises, nous sommes aussi là

pour les suivre à l’export et les aider

dans les dif�cultés », a souligné Jocelyne de Montaignac.

• SITE • www.eulerhermes.fr

Autre parrain, le groupe Mazars, organisation internationale de services professionnels : l’audit, le conseil et les services comp-tables, fiscaux et juridiques. Directement présent dans 47 pays avec un effectif de plus de 9 500 professionnels, Mazars étend son réseau au travers de l’alliance Praxilty et représente une force de frappe de plus de 25 000 professionnels dans 75 pays. « Avec partout une même

exigence de qualité au service du

client » a souligné Jean-Louis Koessler, PDG.

• SITE • www.mazars.fr

>> CATÉGORIE GRAND EXPORT

De gauche à droite, Fabrice Urban (Quiri), Jocelyne de Montaignac(Euler Hermès) et Jean-Louis Koessler (Mazars)

l’agence

cré* (Adjectif féminin)

Volonté decréer, réagir.Être dans l’action.

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 24: Point Economique Numéro 271

DossierExport

Ke l l e r F o n d a t i o n s Spéc i a le s ba s ée à Duttlenheim propose des solutions de pointe

pour résoudre des problèmes de stabilité de sols. Le mar-ché des pays francophones, africains, s’étant révélé por-teur, Keller s’y est attaquée de front en créant des �liales en Algérie, en Tunisie et au Maroc. L’Algérie, pays dyna-mique, dispose de richesses. Cette dernière �liale a fait l’objet d’un recrutement de VIE.« L’Algérie est le pays le plusdynamique du continent africain.Il dispose de grandes richessesnaturelles et a des besoins eninfrastructures. Les �nancementsy sont garantis par des organis-mes publics et les liquidités sontréelles. »

• SITE • www.keller-france.com

Spécialiste du machi-nisme agricole, Kuhn SA a fêté cette année ses 180 ans. Cette entre-

prise savernoise dispose de 6 unités de production dans le monde et réalise plus de 70 % de son CA à l’export. Elle vient de s’implanter à Moscou.« Il a fallu développer et adapterla gamme aux exploitations rus-ses qui peuvent aller de 10 000 à100000 ha. Une �liale de distri-bution installée en 2008 assurela partie commerciale et le suivitechnique. La connaissance deslangues sont une des bases dusuccès. »

• SITE • www.kuhn.com

PARRAINS

Deuxième port intérieur français, le Port autonome de Strasbourg est aussi la première plate-forme logistique, la première zone industrielle et la première gare de fret d’Alsace. « Lié aux opéra-

tions d’import-export, le Port auto-

nome se devait d’être aux côtés des

Trophées Export », a souligné Jean-Marc Uhrweiller en remettant leur trophée à Thierry Hermges, responsable Export chez Keller Fondations, Rolf Schneider, chef de ventes à l’international et Vincent Arnould, responsable export chez Kuhn.

• SITE • www.strasbourg.port.fr

Lagardère Métropoles est la régie qui exploite en région les diffé-rents supports édités ou commer-cialisés par le groupe : Europe 1, Virgin Radio, RFM, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Notre Temps, Le Point, L’Équipe, Le Monde ainsi que 80 sites Internet. Véritables porte-voix des entreprises, les supports du groupe Lagardère sont leurs partenaires naturels. S’associer aux Trophées Export relevait de l’évidence pour RFM.

• SITE • www.rfm.fr

>> INVESTISSEMENT À L’ÉTRANGER

De gauche à droite, Vincent Arnould et Rolf Schneider (Kuhn SA), Estelle Pailler et Erell Grimault (Keller Fondations Spéciales)

Salons à l’étrangerDu 19 au 22 avril à LisbonneALIMENTARIA,salon agroalimentaire

Du 20 au 25 avril à BarceloneCONSTRUMAT, salon international de la construction

Du 27 au 30 avril à DohaPROJECT Qatar, salon international des technologies du bâtiment, des matériaux de construction et des technologies de l’environnement

Du 22 au 27 avril à MeknèsSIAM, salon international de l’agri-culture du Maroc

Missions collectivesAvril à Sao PauloMission BRÉSIL, Multisectoriel

Mission JAPON à TokyoAgroalimentaire

Du 5 au 7 mai à StuttgartCONTROLSalon international du contrôle qualité et de la métrologie

Du 12 au 14 mai à LondresLONDON WINE Salon international des vins et spiritueux

CCICONTACT

Marianne GenetCCI de Mulhouse03 89 36 54 87

CCICONTACT

Olivier EppCCI de Strasbourg03 88 76 42 18

CCICONTACT

Marianne GenetCCI de Mulhouse03 89 36 54 87

CCICONTACT

Julien LutzCCI de Strasbourg03 88 76 42 49

CCICONTACT

Christophe AntoineCCI de Strasbourg03 88 76 42 38

CCICONTACT

Emmanuel ButzCCI de Strasbourg03 88 76 42 30

CCICONTACT

Claudia ScanvicCCI de Strasbourg 03 88 76 42 25

CCICONTACT

Alain LayracCCI de Strasbourg03 88 76 42 27

Guide d’une trentaine de pages, le Pass Export présente tous les dis-positifs et les contacts en matière d’export, les missions, les journées pays et les salons prévus courant 2009. Conçu par les

CCI d’Alsace, le guide est né de la volonté de tous les acteurs alsaciens du commerce interna-tional de travailler en partenariat.

• POUR PLUSD’INFORMATIONS •www.alsace-export.com

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 25: Point Economique Numéro 271

AÉROPORT

Foyer culturel et écono-mique d’un archipel de 12 îles et de dizaines d’îlots, Rhodes marie plusieurs cultures : hellènes, byzantines

et orientales, à la frontière de l’Occident et de l’Orient. Autant de vestiges de civi-lisations différentes qui se côtoient en parfaite harmonie. À ne pas manquer, la vieille ville, dont l’authenticité a été extrêmement bien préservée, et son port, Mandraki, qui fait le lien avec la nouvelle ville de Rhodes. Parmi les lieux à ne pas rater, Lindos, desti-nation ensorcelante avec ses maisons d’un blanc éclatant, accrochées aux flans d’une colline couronnée d’une cita-delle surplombant une baie profonde. Située à 56 km de Rhodes, second lieu touristi-que de l’île, la ville est classée

depuis longtemps monument historique. On ne rencontre aucun véhicule dans les ruel-les étroites, où les maisons, bien qu’équipées de confort moderne, conservent leur architecture d’antan. Les tou-ristes y apprécient le climat et la gentillesse des habitants. Les amateurs d’activités bal-néaires seront comblés : les plages, de sable et de galets, �gurent parmi les plus belles de la mer Égée.

L’EXCELLENT RAPPORT QUALITÉ-PRIXDE MARMARA« C’est le même esprit de vacan-ces que l’on rencontre en Crète,observe Vincent Denizot, directeur régional Est de Marmara. Et c’est bien avantla parution de sa brochure prin-temps-été que nos clients ont euconnaissance de ce nouveau vol

direct vers cette merveilleuse île,située face aux côtes turques. Leshôtels proposés par Marmarasont situés sur la Côte Nord, àmoins de dix minutes de la capi-tale Rhodes. L’île, très nature,est particulièrement boisée danssa partie nord, ajoute-t-il. Uneprestation de qualité, dans deshôtels 4 et 5 étoiles, à des prixdéfiant toute concurrence. Uncontingent de promotions « pre-mières minutes » a été prévu.Pour vous donner une idée, enpériode creuse, le prix du séjouren demi-pension, vol inclus, est de399 € TTC. Plusieurs formules« all inclusive » sont propo-sées pour un quota contingentéà 449 € TTC. Les prix sontgarantis, quelles que soient lesvariations liées aux hausses éven-tuelles de carburants », souligne Vincent Denizot.

DES COMPLEXES LUXUEUXLa p lupar t des hôte l s Marmara sont situés dans un cadre élégant et raf�né, en bordure de belle plage, au cœur des stations balnéaires, voire au bord d’un lac, face à la mer. Cerise sur le gâteau : Marmara offre le parking dans la limite d’une semaine à l’Aéroport international Strasbourg.

• POUR EN SAVOIR PLUS •Agence Marmara, 33b rue du Fossé des Tanneurs à Strasbourg03 88 135 130www.marmara.com

Encouragés par le succès obtenu par la destination Crète, Marmara ouvre unenouvelle ligne au départ de l’Aéroport international Strasbourg. Rhodes, « l’île delumière », sera accessible en direct chaque jeudi, à partir du 2 avril prochain.Le vol, sur Boeing 737 (168 sièges), sera assuré par la compagnie Aegean Airlines.

>> NOUVEAU!

PRESTIGIEUX Le cadre de l’hôtel Electra, situé en bord de mer,à 10 km de Rhodes

Le tour opérateur Italowcost aban-donne son projet d’implantation à l’aéroport de Strasbourg. La compa-gnie qui devait proposer deux départs par semaine vers Rome et Venise a annoncé en fin d’année qu’elle renon-çait à son projet. « Cette décision estd’autant plus regrettable », explique Jean-Louis Hoerlé, le président de la CCI, « qu’avec l’appui des servi-ces commerciaux de l’aéroport, uneimportante campagne de publicité etde promotion autour de ces liaisonsa été menée: affichage dans la CUS,insertions dans la presse… Je vousavoue que je suis déçu. Cette décisionprive une nouvelle fois Strasbourgd’une compagnie low cost. » Le tour-opérateur proposait en effet un vol aller-retour et un séjour de trois ou quatre nuits, pour des prix compris entre 299 et 499 euros. L’offre globale annuelle était de 15000 sièges et s’adressait à tous: groupes, touristes individuels, comités d’entreprise. La formule était proposée par les agen-ces de voyage ou en vente directe sur internet. Or, le niveau de réservation n’étant pas suffisant, la direction d’Italowcost a préféré annuler les départs de Strasbourg, comme elle l’a fait à Lyon et à Marseille. Au-delà de cette déconvenue qui survient dans un contexte économique tendu, pour Jean-Louis Hoerlé, la question de « lazone de chalandise de l’aéroport deStrasbourg se pose à nouveau. » Celle de la forte concentration d’aéroports dans la région rhénane aussi.

Italowcost :mauvaise nouvelle

Les destinations au départ de l’Aéro-port international Strasbourg seront présentées au salon Tourissimo, du 5 au 8 février (à lire en page 56).

• SITE • www.strasbourg.aeroport.fr

L’Aéroportà Tourissimo

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

23

Page 26: Point Economique Numéro 271

AÉROPORT

Finie l’attente du tram pour accéder à l’unique départ navettes en direc-tion de l’aéroport. Alors qu’à la station Strasbourg-Baggersee les bus étaient

programmés toutes les vingt minutes, la nouvelle liaison par TER conjugue rapidité, écolo-gie et économie. Ainsi af�rmait le nouveau maire d’Entzheim, Jean Humann, « la nouvelle offrepermet d’envisager une restructu-ration des transports avec laville ».

UN AÉROPORT PLUS PROCHELors de l’inauguration, le Président de la CCI, Jean-Louis Hoerlé, a souligné que « l’Aéro-port international Strasbourg étaitdevenu, hors région parisienne,le premier aéroport directementaccessible par train ». À l’arri-vée en gare d’Entzheim, une passerelle semi-fermée et un escalator mènent directement à l’aérogare. Deux nouveaux quais équipés de marquises protègent les voyageurs des intempéries et une passerelle

piétons franchissant les voies ferrées et la route départemen-tale sont autant de facilitateurs d’accès. Les quais ont été équi-pés de dispositifs d’accueil et d’informations, dont les départs et arrivées d’avions.

LE FUTUR TRAM-TRAIN EN MARCHE L’offre renforcée de la SNCF comprend 80 % de trains en plus vers le Piémont des Vosges et 40 % de plus vers Molsheim, avec une offre quasiment cadencée, pour un rythme de quatre trains entre Strasbourg et Molsheim cha-que heure, deux trains entre Molsheim et Barr et un train par heure au minimum jusqu’à Schirmeck et Rothau. L’augmentation du nombre de trains entre Strasbourg et Molsheim préfigure ce que sera le tram-train Strasbourg-Bruche-Piémont des Vosges, à l’horizon 2010-2014, a-t-il

été annoncé. Le montant des travaux liés à cette première phase (inscrite aux contrats de plan Etat-Région 2000-2006 et 2007-2013 ainsi qu’au contrat triennal « Strasbourg ville européenne 2003-2005 ») et réalisés sur une durée de trois ans a été supporté par l’État, la Région Alsace, le Conseil général du Bas-Rhin, la Communauté Urbaine de Strasbourg et la SNCF. Pour cette première phase d’un montant de 60 M€, 25 M€ ont concerné la section urbaine et 25 M€ la partie ferroviaire. La liaison avec l’aérogare, réalisée par la CCI avec le soutien �nancier des collectivités loca-les, a coûté 2,4 M€, répartis entre CCI (30 %), Conseil Général du Bas-Rhin (25 %) et Région Alsace (20 %).Une idée de prix pour un trajet tram-train : 3,50 €. Le ticket de train seul : 2,10 €.

• CONTACT • 08 91 67 00 27www.strasbourg.aeroport.fr/

Les trains étaient à l’heure le 14 décembre dernier, lors de l’inauguration de la liaison reliant Barr àStrasbourg, via Entzheim. Un « plus » apprécié à l’aéroport, dont l’accessibilité est renforcée grâce à undéveloppement important de l’offre TER, notamment sur la ligne Strasbourg-Molsheim-Barr. Entre Strasbourget Entzheim, le nombre d’allers-retours est passé de 17 à 60. Avec un trajet effectué en 9 minutes chrono!

>> STRASBOURG À 9 MINUTES D’ENTZHEIM

ACCESSIBILITÉ La nouvelle liaison offre rapidité et confortaux passagers

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 27: Point Economique Numéro 271

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Page 28: Point Economique Numéro 271

CAP CRÉATION

Quand ils ont lancé Cap Création en février 1999, les membres fondateurs* igno-raient que dix ans après, l’association

ferait toujours recette. Depuis QQsa naissance, Cap Création a accordé 170 prêts, permettant la création de 373 emplois. Alors qu’au début, le nombre de postes créés était de 1,5 par entreprise, aujourd’hui il avoi-sine les trois. Le taux de réus-site à cinq ans des entreprises soutenues est de 88 %. Un bon score qui s’explique par l’ac-compagnement des créateurs d’entreprise. « Cap Création nese borne pas à accorder des prêts,mais assure le suivi des projets.Par exemple, à six mois d’acti-vité, nous examinons la situationintermédiaire de la société. Celapermet de balayer les points quipourraient mettre l’entreprise endanger », explique Véronique Hoelz, secrétaire générale de Cap Création. « Chaque jeuneentrepreneur bénéficie pendantau moins deux ans des conseils

avisés d’un parrain, lui-mêmechef d’entreprise ». Jean-Luc Heimburger, vice président de la CCI, a présidé depuis sa fondation la plate-forme d’ini-tiative locale avant de céder la place à Guy Tonnelier, créa-teur lui-même il y a quinze ans d’un cabinet de courtage.

DES PRÊTS À TAUX ZÉRO

Le dispositif s’adresse en prio-rité aux très petites entrepri-ses tous secteurs confondus, à condition qu’elles soient implantées à Strasbourg ou dans ses environs. Les projets sont étudiés par le comité d’agrément qui donne son aval pour l’octroi d’un prêt. En moyenne, 11 000 euros sont alloués par dossier. Un coup de pouce non négligea-ble qui vient en complément d’un apport personnel et d’un prêt bancaire.Les sommes à disposition de l’association sont alimen-tées par différents donateurs, essentiellement la Caisse des

Dépôts, la CUS et la Région Alsace. La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin met une partie du personnel et des locaux à disposition de l’association. Le fonctionnement de la structure repose sur les trois permanents à temps partiel et sur des bénévoles qui ont notamment en charge la ges-tion des prêts, le parrainage et la communication. « Comme toutes les associations,nous sommes confrontés à laproblématique du �nancement.Pour récolter des fonds, il faut yaller avec un bâton de pèlerin », ajoute Véronique Hoelz. Autre source de financement : le Créathon, une soirée annuelle dont le but est de lever des fonds au béné�ce des créa-teurs et repreneurs d’entre-prises et de remercier tous les bénévoles pour leur engage-ment.

En ce début d’année, Cap Création, plate-forme d’initiative locale, fête ses 10 ansd’existence. Dix années consacrées au soutien de projets de création et de reprised’entreprise et toujours le même désir : bien faire.

>> CAP CRÉATION

Les entreprises donatrices assu-jetties à l’impôt sur les sociétéspeuvent bénéficier d’une réduc-tion d’impôt égale à 60 % dumontant des versements, retenusdans la limite de 5 % du chiffred’affaires. Les entreprises rele-vant du régime fiscal de l’impôtsur le revenu pourront soit opterpour la réduction d’impôt pré-citée, soit choisir la réductiond’impôt ouverte à tous les contri-buables personnes physiques quiest égale à 66 % du montant dessommes versées dans la limite de20 % du revenu imposable.

* Les membres *

fondateursde Cap Création

Jean-Luc Heimburger, alors délégué consulaire à la CCIRégis Bello, De Dietrich, alors président de la commission industrie de la CCIGérard Lemoine, alors direc-teur de la Caisse des Dépôts et ConsignationsVincent Ehling, alors représentant du Centre des Jeunes DirigeantsGérard Obringer, alors membre titulaire de la CCILouis Leochleiter, alors responsa-ble régional du Groupe MédéricMonique Nuss, pour l’Ordre des Experts-ComptablesDominique Schmidt, Retraites UniesClaude Danner, alors Président de la CCI

Imprimerie du Sonnenhof

ESAT - EA UNITE DANIEL LEGRAND

CS 80041 - 22, rue d’Oberhoffen - 67242 Bischwiller CedexCS 80041 - 22, rue d’Oberhoffen - 67242 Bischwiller Cedex

Tél. 03 88 80 24 00 - Fax 03 88 80 24 10 site : www.fondation-sonnenhof.org e-mail : [email protected]él. 03 88 80 24 00 - Fax 03 88 80 24 10 site : www.fondation-sonnenhof.org e-mail : [email protected]

Fiscalité

CCICONTACT

Véronique Hoelz03 88 75 24 26www.cap-creation-entreprise.com

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 29: Point Economique Numéro 271

Cap Création

Son ambition de départ ?Ouvrir un bar à vins. Mais sans associé et après mûre réflexion, Jean

Kientzler décide de monter une cave à vins. « J’ai choisiMutzig pour plusieurs raisons :mes parents sont originaires dusecteur. C’est une ville vivanteavec une situation géographiqueintéressante et qui béné�cie d’unezone de chalandise importante.En plus, les loyers sont aborda-bles. » Après un BTS à l’école

hôtelière et une spécialisation de sommelier, Jean Kientzler travaille pendant quatre ans dans la restauration avant de franchir le pas de la création d’entreprise en 2003. Sa mise de départ : 7 500 euros, com-plétée par un prêt bancaire et l’aide de Cap Création. « Unprêt de 8 000 € m’a été octroyéque j’ai remboursé pendant qua-tre ans. J’ai apprécié l’accom-pagnement au début, les conseilspour la communication et les

rendez-vous annuels pour fairele point. La concurrence avec lesgrandes structures existe, maisje me différencie par d’autresservices. Je conseille mes clients etprocède à une sélection des vins.Aujourd’hui, je propose, outre lavente, des dégustations à domi-cile, des animations. Mon activitéa rencontré son public et j’ai desprojets de développement : ouvrirun second point de vente. »

• CONTACT • Jean Dénicheur de Crus6 rue du Maréchal Foch à Mutzig03 90 40 91 18

>> ILS ONT BÉNÉFICIÉ DU SOUTIEN DE CAP CRÉATION…

Pour que son atelier de mécanique tourne à plein régime, Marc Kientz a investi plus de 600000 €.

Les machines qu’il utilise sont en effet onéreu-ses, de 50 000 à200000 €. « Nousavons un parcmach in e s t r è srécent, performant,qui nous permetde produire despièces complexes,souvent unitaires,

à forte valeur ajoutée. Nous avonsrécemment acquis deux nouvellesmachines un peu plus axées sur lespièces de petites et moyennes séries,

pour usiner toutes les nuancesd’aciers, d’inox, d’aluminium oude matières plastiques. Le 5 jan-vier 2009, nous avons embauchénotre quatrième salarié ! Pour�nancer l’ensemble, j’ai béné�ciéde prêts bancaires, du concours dela Région Alsace. Cap Créationm’a prêté 8000 € et accompagnépar l’intermédiaire d’un parrain,Mr Martin, qui fut de bons conseils.Après le remboursement du premierprêt, j’en ai sollicité un deuxième de15000 €. » Marc Kientz a pour principaux clients l’industrie agro-alimentaire, l’automobile,

la pétrochimie, etc. « Je m’in-terroge quelque peu pour l’avenir.En ce moment, comme beaucoup lemonde je note une légère baisse desactivités. » Des aléas que Marc Kientz tente de prendre avec philosophie. « Créer et pérenniserune entreprise est quelque chose decompliqué. Si d’ici quelques années,mon activité me le permet, je pren-drai du temps pour aider à montour les créateurs. »

• CONTACT • Madest Usinages10 rue Antoine Wagner à Mutzig03 88 38 88 50

Gâteaux et chocolats orientaux teintés de mangue, d’anis, d’épi-ces… La pâtisserie

orientale strasbourgeoise Amande & Cannelle offre une palette de saveurs sucrées. L’établissement a été repris en 2003 par Michel-Jean Amiel après différents séjours à l’étranger. Pâtissier de formation, il a enchaîné les contrats « au Maroc, auLiban, en Arabie Saoudite, c’est

là que j’ai découvert la richessede la pâtisserie orientale. » À son retour, Michel-Jean Amiel,

épaulé par son épouse, d é c i d e d’ouvrir sa propre pâtis-serie. Pour c o m p l é t e r son prêt ban-caire, il tape à la porte de Cap Création

qui lui accorde un prêt de 10 000 €. « L’association m’apermis de m’assurer que mon

entreprise était viable. Son avisextérieur était important. C’esttoujours rassurant d’être accom-pagné, d’autant plus qu’audébut, ce n’était pas facile de sefaire connaître. À l’heure actuelle,je ré�échis à m’agrandir, maisles loyers au centre de Strasbourgsont chers, alors on verra. Il fautgarder les pieds sur terre. »

• CONTACT • Amande & Cannelle8 rue du Travail à Strasbourg03 88 22 08 21

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 30: Point Economique Numéro 271

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Page 32: Point Economique Numéro 271

COMMERCE

Pour la remise des trophées aux lau-réats du 21e concours « meilleurs franchi-sés et partenaires de France », l’IREF a

mis les petits plats dans les grands. La soirée s’est tenue dans les prestigieux salons de l’Automobile Club place de la Concorde à Paris, sous la hou-lette de Jean-Paul Clément, président de l’IREF et de ses deux vice-présidents Didier Huré et Michel Kahn. La cérémonie a débuté, en cette période dif�cile pour les com-merçants et les PME, par un message d’encouragement de Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation.

SALUT AUX EFFORTSDES PME« L’Iref a créé ce concours avecle Ministère du commerce et del’artisanat. Le but étant de met-tre en avant les enseignes les

plus performantes », explique Michel Kahn, conseiller tech-nique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et premier Vice Président de l’IREF. « LeGrand Est est la région qui a leplus de lauréats et je m’en féli-cite. » Le jury a choisi en effet de récompenser six ensei-gnes alsaciennes : Self’Coiff à Colmar, dont le concept de coiffure low cost rencontre le succès et dont le chiffre d’af-faires s’est accru fortement. Autre salon primé : Serge

Comtesse à Molsheim. Le restaurant Tiger Wok a, quant à lui, reçu la mention espoirs des réseaux de franchise et de partenariat. Le magasin Inter Caves à Geispolsheim s’est vu remettre le trophée de meilleur franchisé de France. « Ce qui m’a permis de fairesortir mon dossier du lot, c’estl’adaptation au besoin local enproposant la vente de notre pro-duit régional le plus populaire :la tarte �ambée… la vraie ! », affirme Frédéric Louis, le

partenaire Inter Caves. Le grand prix de la vente directe a été décerné à l’entreprise Horn basée à Gries. Une dis-tinction remise aux dirigeants, Tharcisse et Heidi Horn, pour leur engagement et leurs choix stratégiques gagnants. Le grand prix du partenariat a été attribué au point de vente Flam’s Nooï. Et à Michel Kahn de conclure : « Les chif-fres démontrent que les réseauxde franchise et de partenariatsont mieux équipés pour faireface à la crise. Nous constatonsaussi que les banques prêtent plusfacilement à un franchisé ou unpartenaire qu’à une entrepriseindividuelle. » À voir si l’avenir lui donnera raison. Les lau-réats ont été reçus à la CCI le 26 janvier dernier par Jean-Louis Hoerlé.

• SITE • 03 88 36 56 16 www.franchise-iref.com

En octobre dernier, 40 franchisés et partenaires ont été « sacrés » meilleursfranchisés et partenaires de France par l’IREF - Fédération des RéseauxEuropéens de Partenariat et de Franchise. Parmi eux, six enseignes alsaciennes.

>> FRANCHISE ET PARTENARIAT

FRANCHISÉS le soutien de Luc Chatel

Le concours 2009 de l’IREF sera placé sous le signe des perfor-mances des réseaux à l’export. Dépôt des candidatures avant le 31 mai 2009.

• INFORMATIONS UTILES •www.franchise-iref.com

Concours 2009

Mariage écolo-chic

« Pour le Meilleur » accompagne les futurs époux dans la préparation de leurs noces. Cette société est la première en Alsace à proposer un mariage éco-responsable. Démarrer une vie à deux et s’enga-ger pour l’environnement. Faire du plus beau jour de sa vie un moment de rêve tout en gardant les pieds sur cette bonne vieille terre à qui l’on en fait souvent voir de toutes les

couleurs. En un mot opter pour un mariage éco-responsable. C’est ce que vous propose Régine Moisson, « wedding planner » et designer, créatrice de la société « Pour le Meilleur » à Strasbourg. Elle gère tout, des dossiers des prestataires du mariage jusqu’à la logistique du jour J, discute longuement avec les futurs époux afin de définir la déco-ration qui reflètera au mieux leur

personnalité et leurs rêves d’avenir et ajoute un petit plus à travers tout cela en intégrant les démarches de développement durable et d’écolo-gie. De la robe de mariée en tissu équitable en passant par la cosméti-que bio, des bougies sans pesticides ni pétrole aux vins et champagnes issus de cultures biodynamiques labellisés Ecocert, du traiteur bio aux aménagements floraux de l’église

que l’on retrouve « customisés » sur la table des convives à l’heure du dîner. La liste de tous ces petits plus écologiques est longue et à chaque fois réinventée car aucun détail n’est négligé. Avec à la clé, une journée de mariage qui fait rêver sans faire de mal à la planète.

• SITE • www.pourlemeilleur.fr

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 33: Point Economique Numéro 271

Commerce

Le Château de l’Ile vous invite à découvrir

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Le d i r i g e a n t d e W i t o b u s i n e s s International, société d’import née en avril 2005, a créé son show room il y a un an dans la

zone d’activités des Maréchaux de Mundolsheim. Objectif : développer le secteur vente aux entreprises de sa marque « Jeanne de Paris ». Pourquoi ce nom? « Parce que si j’avais eu

une �lle je l’aurais appelée Jeanne -il a deux garçons - et que cela passebien en Asie », dit-il en souriant. Réputé pour ses jolis coffrets en bois exposés à la Foire euro-péenne, Hubert Werschner sou-haite en effet donner un nouvel essor à son entreprise via un nouveau segment de clientèle de professionnels. En dehors de son réseau de vente à domi-cile et de sa prospection auprès

des 300 comités d’entreprises situés sur la région, il entend séduire les spécialistes de la mode et de la beauté - petits ou grands -, les salons de coiffure et les ongleries, les entreprises œuvrant dans le domaine du cadeau d’affaires. « Offrir unsac ou une montre personnalisésen fonction du logo de l’entreprise,est une idée originale, notre plusest la garantie d’une livraisontrès rapide », souligne Hubert Werschner. Importateur de pro-duits issus d’Asie, il propose à la fois des bijoux fantaisie présen-tés dans des écrins très �ns et des bijoux en plaqué or dont la �nition est réalisée en France, mais aussi des montres et des sacs en toile ou vinyle. Un vaste choix, renouvelé toutes les trois ou quatre semaines. « Jeanne de Paris » fournit ses marchandises sans obliga-tion d’une quantité minimale

d’achat. Solution idéale pour les revendeurs de la région qui n’ont pas envie d’assu-mer les frais d’un déplace-ment à Paris. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site: www.jeannedeparis.com

• CONTACT • 06 85 68 42 23

Créé par Hubert Werschner à Mundolsheim, le show-room « Jeanne de Paris »offre une proximité immédiate aux professionnels intéressés par ses produits :colliers, bagues, montres et sacs fantaisie. Plus de 800 références sont en stock.

>> «JEANNE DE PARIS »

FOR MISS Les produits exposés dans le show-room s’adressent à une clientèle féminine.

Ouvert depuis mai à Saverne, Sun Palace connaît un succès ines-péré. « Notre zone de chalandises’étend jusqu’à 25 km », précise son gérant, Grégory Feyereisen, en évoquant Sarrebourg. Les clients ont majoritairement entre 25 et 35 ans mais certains comp-tent 65 printemps. En matière de sécurité, les contrôles sont sévères et les formations régle-mentées. « Aujourd’hui si le clientrespecte les consignes, il n’ya pas plus de danger à bronzeren cabine qu’au soleil » précise Grégory. Sun Palace propose également un service d’onglerie et une gamme de cosmétiques.

• CONTACT • 03 88 00 88 06

Sun Palace,le bronzage toute l’année

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 34: Point Economique Numéro 271

PARCOURS DU DESIGN

Une commande d’in-terrupteur industriel aboutie tant du point de vue de la techni-que, de l’ergonomie que de l’esthétique

et intégrant les paramètres économiques. Ce dé� relevé avec succès par Socomec à Benfeld lui a valu le Janus 2008 du design industriel. Pour Michael Carter, direc-teur, cette distinction n’est pas anodine. « Il ne faut pas sous-estimer l’importance du designdans un produit industriel, dit-il. Il touche à l’aspect même du pro-duit et véhicule l’image de l’en-treprise. Gardons à l’esprit quel’interrupteur est le seul élémentvisible d’un tableau électrique! ». Michel Vincent, gérant de Plaxer basée à Rumersheim-le-Haut est du même avis. « Le design est une signature », déclare-t-il en évoquant le marché Environnement de son entreprise. « En ce qui concerneles corbeilles de tri et les collecteursà destination du marché des entre-prises, nous avons un designer quitravaille en interne, explique

Michel Vincent. Celui-ci intègreune série de process déterminés parles acteurs concernés : le collecteurqui demande que les papiers soientrecueillis à plat… les sociétés denettoyage qui ont leurs contraintespropres, les utilisateurs sensiblesà la facilité d’emploi des pro-duits etc. L’aspect esthétique n’estsurtout pas à négliger. Soigné, ilprouve que nos corbeilles et col-lecteurs de piles ou de cartouchescorrespondent à l’environne-ment actuel des bureaux, il estle signe d’une compréhension del’époque. »

S’ADAPTERÀ L’ENVIRONNEMENTNée en 2004, la branche environnement de Plaxer est aujourd’hui leader en France et Michel Vincent est per-suadé que le design a été un argument concurrentiel important. « Nos produits sontreconnaissables », souligne-t-il en évoquant un autre aspect du design : son enraci-nement dans la culture d’une population. Une dimen-sion qu’il peut appréhen-

der par le développement à l’export (Suisse, Allemagne, Belgique, Espagne : 5 % du CA) aujourd’hui entamé par Plaxer. « Nous réalisons qu’ilfaut des produits spéci�ques pourles marchés allemand et britanni-que », explique-t-il. Un point de vue que ne démentent pas Catherine Gall, directrice Recherche et Prospective, ainsi que Nicolas de Benoît, designer chez Steelcase à Schiltigheim. La société est connue pour la qualité de ses équipements en mobilier de bureau et le design en est sa « marque de fabrique ». Selon Catherine Gall et Nicolas de Benoît, le design a pour but de « renforcer l’efficacitédu salarié au travail. Le pointde départ est l’utilisateur dansson espace. Nous observons lecomportement des gens, leursméthodes de travail et nous avonscréé depuis cinq-six ans un réseaude bureaux-laboratoires où nousétudions tout cela en mettanten situation nos produits et lesprototypes que nous élaborons »*. Une réflexion permanente qui s’enrichit notamment de l’expérience acquise par Steelcase aux États-Unis dans le domaine des équipements aux établissements scolaires, scienti�ques et hospitaliers. « Les salles doivent s’adapter àde nouvelles techniques qui indui-sent d’autres comportements.C’est intéressant pour anticiperles évolutions futures. »* cf. Point Eco n°270

• SITES • www.socomec.frwww.greenoffice.frwww.steelcase.com

Le design peut être unlevier de développement.

Il permet de sedémarquer de la

concurrence, de séduireune nouvelle clientèlevoire de relancer unproduit… L’exemple

de trois sociétés parmilesquelles Socomec,

lauréate du Janus dudesign industriel.

>> INNOVATION

DESIGN Une « signature » et un argument concurrentiel

Elles mettront en lumière la naissance d’un objet : du proto-type à la fabrication en mettant en exergue sa conception par un designer, sans oublier l’éco conception.Un espace sera consacré au Trophée Janus, label officiel du design parrainé par le ministère de l’industrie et du commerce extérieur. Une rétrospective où les objets les plus innovants et créatifs auront la part belle.

Plusieurs

au programme !

>> 4-14 JUIN 2009

CCICONTACT Nathalie Rolling

[email protected] 88 75 24 65

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 35: Point Economique Numéro 271

C o m m e r c e DOSSIER

Avec l’ouverture du centre Rivétoile et de la galerie marchande de l’Aubette, des magasins existants qui font peau neuve, les consommateurs ont de quoi trouver leur bonheur… à Strasbourg. >>

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 36: Point Economique Numéro 271

DossierCommerce

Jamais, en trente ans,Strasbourg n’avait connude tels changements, sou-ligne Pierre Bardet, membre titulaire de la CCI et directeur général

des Vitrines de Strasbourg.JGrâce à notre soutien, le centrecommercial de l’Aubette a puse réaliser en même temps queRivétoile ». L’offre commerciale déployée à Rivétoile (plus de 90 boutiques, dont des restaurants et des moyennes surfaces) a d’ailleurs permis une extension du centre-ville, où les consommateurs peuvent également pro�ter d’un environnement culturel fort, à proximité de la Cité de la musique et de la danse, de la nouvelle média-thèque André Malraux

et de l’UGC Ciné Cité. Sur les deux sites, de nouvelles enseignes auparavant absen-tes de Strasbourg sont présen-tes, comme Gap, Bershka, Le Temps des Cerises, Pull and Bear (dont c’est la première implantation en Alsace), Puma. L’espagnol Zara a dou-blé ses magasins, en y ajou-tant son offre dédiée

la parfumerie Sephora, présente au Centre commercial des Halles (121sins, 10 restaurants), rue des Grandes Arcades et à Rivétoile, Marionnaud s’est installée à l’Aubette et à Rivétoile. Délaissant la rue du 22 Novembre qui devrait bientôt accueillir un magasin alimentaire, en face d’une surface de bricolage. « Unautre projet de renaissance quia été fortement appuyé par lesVitrines de Strasbourg », sou-ligne Pierre Bardet. Et de relever l’arrivée de nouvelles boutiques haut de gamme comme Nespresso, Bemac, Bose. Enfin, un nombre important de magasins ont changé d’emplacement ou ont fait peau neuve de manière

lancer les créations à venir del’autre côté du Rhin, voire lesmagasins de marque prévus àRoppenheim ». En dépit de la mauvaise conjoncture, le cen-tre-ville gagne à se montrer en phase avec les nouveaux besoins et les attentes des consommateurs, en quête d’une offre diversifiée. Le commerce contribue de façon notable à l’animation des vil-les, il est en quelque sorte son souf�e vital.

ART DE VIVRE L’architecture originelle a été préservée dans le nouvel espace de l’Aubette

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 37: Point Economique Numéro 271

DossierCommerce

Strasbourg compte désor-mais un nouveau maga-sin dédié aux arts de la table. Les articles sont

vendus sous l’égide de la célèbre marque Geneviève Lethu. À la tête de la nou-velle boutique, Jean-Pierre Idzikowski, ancien chef d’en-treprise dans l’automobile, qui s’est volontiers converti à la vente de vaisselle et autres accessoires. « Mon parcoursprofessionnel précédent m’a per-perpermis de découvrir divers métiers àl’intérieur de l’entreprise, notam-ment ceux liés à la vente et à lastratégie. Et au fond, dans tous

secteurs, les techniques sont lesmêmes. Par contre, je n’ai paschoisi l’enseigne Geneviève Lethu

hasard. La marque distribueproduits de qualité, tous

fabriqués en France. J’ai le sta-de franchisé indépendant. »

Grâce à une implantation

au cœur de Strasbourg, dans des locaux clairs et spacieux, Jean-Pierre Idzikowski veut avant tout se démarquer. Car depuis peu, d’autres bouti-ques présentant des assiettes, verres, serviettes et divers ustensiles de cuisine ont ouvert leurs portes dans la capitale alsacienne. « Il fautsavoir vivre avec la concurrence.Notre démarche aujourd’huiest d’aller du panier à la table,

en passant par la cuisine etla décoration. Pour cela, nousproposons des collections, descréations propres de vaisselle,de nappes, etc. Notre merchandi-sing est unique puisque tous nosproduits sont en « situation », etnon pas rangés sur des étagères.Quelques semaines après l’ouver-l’ouverl’ouverture, mon bilan est positif et laclientèle au rendez-vous. »

• CONTACT • 14 rue du 22 Novembre à Strasbourg, 03 88 16 32 53

>> PAROLES DE COMMERÇANTS

Fondé en 1977 par Cécile Huber et Joseph Speisser rue du 22 novembre, Costar est l’une des plus

anciennes enseignes de prêt-à-porter de Strasbourg. En 1980, les deux co-gérants s’installent dans la rue des Francs-Bourgeois . Une seconde adresse qui perdure aujourd’hui, grâce à la �délité de trois, voire quatre géné-rations de clients séduits par la qualité, le choix et le ser-vice fournis. Situé sur deux niveaux, le magasin propose chemises, pulls, vestes, pan-talons et costumes. Une large sélection de grandes marques : Pierre Cardin, De Fursac, Odermark, Saint-Hilaire, Lee Cooper ou Pionier pour

n’en citer que quelques-uns. Hors « saison des mariages »et en dehors des produits sportswear, les clients ont en général plus de 30 ans. De toutes corpulences, ils apprécient le confort des lieux et le choix en tailles, du 36 au 74. « Nous avons même desentre-tailles et du sur-mesure,observe Cécile Huber. Quece soit en chemiserie ou en cos-tumes, nous proposons là aussiun vaste choix à partir d’échan-tillons de tissus haut de gamme ».À noter un service devenu rare à Strasbourg, l’atelier de tailleur à l’étage. Les retou-ches, gratuites, sont souvent réalisées au moment même de l’achat. « La proximité du tramest un gros atout pour nous »,

ajoute Joseph Speisser. À leurs clients �dèles se joignent des Allemands, des Suisses, des Russes, souvent en poste au Conseil de l’Europe. Pour affronter l’avenir, ils comptent sur leur savoir-faire et leur souci d’excellence.

• CONTACT • Costar, 10 rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg

Strasbourg-centre ville (hors quartiers et hors Aubette), c’est :• 49 commerces de + 300 m²,

66 709 m² de superficie, dont - 16 dans l’habillement- 3 grands magasins- 4 magasins d’articles de

sports et de loisirs- 5 points livres, journaux et

papeterie• 1 178 commerces tradi-

tionnels et de services à la personne de - 300 m², parmi lesquels :- plus de 250 magasins de

prêt-à-porter- 68 coiffeurs- 66 magasins de chaussures- 35 bijoutiers

Source : CCI-Fichiers

L’offre strasbourgeoiseen chiffres

• 24 commerces de + de 300 m², 29 034 m², dont :- 2 supermarchés- 1 grand magasin- 1 magasin d’articles de

sport et de loisirs- 1 magasin d’instruments de

musique- 2 points livres, journaux et

papeterie- 4 magasins de meubles- 2 magasins dédiés aux

textiles de maison- 10 boutiques prêt-à-porter- 1 parfumerie

Source : CCI de Mulhouse

À titre de comparaisonles chiffresde Mulhousecentre-ville

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 38: Point Economique Numéro 271

À l’initiative des ministères fran-çais et allemand (Secrétaire d’État à l’industrie et à la consommation en France et Ministère de l’agri-culture et de la consommation du land du Bade-Wurtemberg), Euro-Info-Consommateurs a actualisé l’enquête* transfrontalière des prix réalisée l’an passé. Il en ressort que dans l’ensemble les écarts des prix entre la France et l’Allemagne s’estompent. Même, certains produits comme le lait demi-écrémé, les pâtes, le riz, le pain de mie sont à présent plus chers en Allemagne qu’en France.

MOINS CHERS EN FRANCE :PÂTES, FROMAGES, POISSON,LÉGUMES, ESSENCE…Les produits à base de cacao ou gâteaux sucrés restent plus avantageux en Allemagne, qui continue à tenir ses prix plus bas en matière de produit de beauté,

d’hygiène et d’entretien. La vie est également moins chère dans les produits de petit outillage. Ce qu’il faut savoir, c’est que les prix changent souvent, surtout dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat. Il est toujours intéressant de comparer les prix entre les différents distributeurs, non seu-lement d’un pays à l’autre, mais aussi au sein d’un même pays. Il n’y a pas de différence significa-tive en matière d’électroménager, informatique, hi-fi, vidéo, parfums et jouets.

* 2 928 prix ont été relevés, pour des produitsde marque identiques, sur plus de 600 pro-duits - 381 sélectionnés au final dans lessecteurs suivants : alimentaire, produitsd’hygiène et d’entretien, parfumerie,bricolage, électroménager, jouets et essencedans près de 100 magasins (dont 12 bou-tiques en ligne) dans 19 villes frontalièresentre juillet et novembre.

• SITE • www.euroinfo-Kehl.eu/fr

Comparaison France - Allemagne

>> POUVOIR D’ACHAT ET PRIX

F i n d e d o s s i e r

Parquet sombre, murs clairs, composition flo-rale recherchée, mobi-liers neufs, la boutique

Kenzo de Strasbourg vient de s’offrir un nouveau look. « Le magasin avait vieilli, cestravaux étaient donc nécessaires.Le nouveau décor met nos articlesen valeur et re�ète bien l’identitéKenzo. De plus, avec BernardPotier, mon associé, nous avonsracheté la boutique tout en gar-dant les mêmes salariés. Lestravaux de rénovation et le rachatde la boutique ont nécessité degros investissements », précise Adelaïde Cataldi, propriétaire associée, lors de l’inaugura-tion de la boutique nouvelle version. Une inauguration où étaient conviés les entreprises

impliquées dans la rénovation, quelques commerçants et des clients triés sur le volet. « Nousavons une clientèle fidèle, desAlsaciens, quelques Allemands etdes Russes », poursuit Adelaïde Cataldi, qui a fait toute sa carrière dans l’univers de la mode. « Contrairement àd’autres enseignes, nous souffronspeu de la crise. J’ai maintenu en

2008 mes chif-fres de 2007. »L’ouver ture de deux nou-veaux centres commerciaux au cœur de Strasbourg ne semble pas affecter l’acti-vité de la bou-

tique. « Le haut de gamme estmoins concerné par cette ouver-ture. D’après moi, cela devraitattirer une clientèle supplémen-taire, en particulier allemandedans notre ville. C’est donc plutôtpositif. »

• CONTACT • 44 rue du Vieux-Marché-aux Poissons à Strasbourg 03 88 75 99 22

Avec 116 bouti-ques, la gale-rie marchande P l a c e d e s Halles occupe une place de

choix dans le paysage marchand. Au cen-tre-ville, à proximité immédiate du tram, le centre est une desti-nation naturelle pour nom-bre de Strasbourgeois. Seule ombre au tableau : l’ouverture d’un concurrent place de l’Etoile. « Il y a un an, nousavons décidé de mettre en placeune stratégie visant à valorisernos points forts », explique Laurent Maennel, directeur de la Place des Halles. « AvecRivétoile, l’Aubette et les Vitrinesde Strasbourg, nous avons décidéd’élaborer une communicationcommune. Cela ne sert à rien

de travailler les uns contre lesautres. Nous sommes plutôtsatisfaits de la fréquentation,et s’il y a un très léger ralen-tissement, il est lié à la baissedu pouvoir d’achat et non pasà la concurrence. » Laurent Maennel attend beaucoup de la rénovation des parkings et du tunnel de pénétrante qui mettra le centre à quelques encablures de l’autoroute.

• CONTACT • 24 place des Halles à Strasbourg, 03 88 22 21 61

DossierCommerce

• L’association descommerçants

Les Vitrines de Strasbourg : 700 adhérents unis par la même volonté de promouvoir la qualité, le choix et le service.• CONTACT • 03 88 32 51 13

• La CCI- Conseiller terrain Strasbourg :

Stéphane Moser, 03 88 75 24 86

- Enquêtes et comportements d’achats

L’observatoire du commerce bas-rhinois : Patricia Bouilleaux, 03 88 75 25 57

L’observatoire du com-merce franco-allemand : Claude Ribeiro,03 88 75 25 82

Adresses utiles

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 39: Point Economique Numéro 271

TIC

Un rapport présentant à la fois des indicateurs régionaux et nationaux, qui s’intéresse aux usa-ges des ménages et à ceux des entreprises

du secteur des TIC:• comment ont évolué les pra-

tiques des entreprises ?• les ménages sont-ils bien

équipés ?• font-ils des achats fréquents

sur internet ?• les prestataires TIC répon-

dent-ils aux besoins locaux des entreprises et des ménages?

Parmi la multitude d’in-

formations recueillies, on s’aperçoit que le poten-tiel « marchand » d’Inter-net n’est pas pleinement exploité par les entreprises locales, alors que la clientèle alsacienne consomme en ligne.

LE POTENTIELSOUS EXPLOITÉ DE LA VENTE EN LIGNEDe fait , les consomma-teurs ont pris l’habitude de s’orienter vers des sites spécialisés. « Il faut réin-venter l’offre de proximité par

internet » , souligne Jean-Marc Kolb, directeur adjoint responsable des TIC à la CCI de Strasbourg. « À l’op-posé, téléprocédures et télé-déclarations semblent êtreentrées dans les mœurs », note Philippe Edel, directeur de l’information économique. « L’Observatoire a vocation àévoluer sur le long terme afinde mesurer, au fur et à mesuredes avancées technologiques,le développement des TIC enAlsace et leur appropriationpar les entreprises et les ména-ges locaux », observe-t-il.

LES PISTES D’ACTIONDE LA CCIDéjà très impliquées dans la promotion des usages des TIC, les CCI d’Alsace vont s’appuyer sur les résultats de l’Observa-toire Internet & E-Business pour proposer de nouvelles actions d’information et de conseil en matière de création de sites, de promotion de l’of-fre (e-commerce), d’échanges électroniques et de partenariat interentreprises.

• EN SAVOIR PLUS • Documentformat PDF, 67 pages, téléchargeable gratuitement à l’adresse :www.alsaeco.com/observatoires/cci/observatoire-internet-e-business

Dans son enquête 2008, l’Observatoire Internet & E-Business de la CCI apassé au crible les équipements, les pratiques, les besoins des entreprises et desparticuliers en technologies de l’information et de la communication.

>> OBSERVATOIRE INTERNET ET E-BUSINESS

CCICONTACT Jean-Marc Kolb

[email protected]

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

37

Page 40: Point Economique Numéro 271

CRÉATEURS

De prime abord, chaus-sures, bottines et bottes pourraient constituer l’activité principale de Geny’s Boutic. En y regar-

dant de plus près, il n’en est rien. Sacs, ceintures, foulards, bijoux, montres disposés aux quatre coins du magasin com-pliquent tout choix initial.

SÉLECTION RAFFINÉEDif�cile de résister aux asso-ciations tant la variété et l’ori-ginalité des produits sont au rendez-vous. En tout, près d’une quinzaine de marques issues de fournisseurs fran-çais, italiens, espagnols et allemands af�chent leur best of. Le résultat d’une sélec-tion raffinée de la gérante, Geneviève Gitz, qui a su déni-cher les salons professionnels appropriés. C’est avec son associé de mari, Jean-Marc, qu’elle a effectué ses premiè-res recherches sur Internet.

UN RÊVE D’ENFANT« Avoir une affaire, j’en avaisfait un rêve dès l’âge de quatorzeans », raconte-t-elle. Ce n’est qu’à 51 ans qu’elle l’a réalisé. Après avoir exercé dans le textile, les bijoux et même dans un salon de thé. Pour avoir travaillé à Illkirch, elle a constaté qu’il y avait un manque de professionnels de la chaussure. Coup de chance, son premier contact pour la recherche d’un local fut le bon. Une agence immobi-lière qui voulait déménager, dont la superficie du local correspondait à son besoin.

« L’affaire a été conclue trèsrapidement. Tout s’est enchaîné :abattage de murs, parquet, pein-ture… le magasin était �n prêtle 1er septembre 2007 », observe Geneviève Gitz. Marketing direct, réseau de connaissan-ces et bouche à oreille lui ont permis de se constituer un �chier-clients intéressant. Habitants d’Illkirch et des communes voisines, mais aussi de Strasbourg et Haguenau, l’étendue de sa notoriété a dépassé ses espérances.

QUALITÉ ET ORIGINALITÉ« Mes clients apprécient de trou-ver à la fois la qualité, le confortet l’originalité de mes chaussures.Le prix d’une botte ne dépassejamais les 300 €. » Les acces-soires comme les ceintures sont issus de créateurs qui rivalisent d’originalité. Du collé-main, habillé de pierres Swarovski ou de tressages mariant les couleurs. Colliers, bagues, montres, pendentifs pour sacs, foulards et petite

maroquinerie, des accessoi-res pour habiller votre tenue ou des idées-cadeaux origi-naux. Une carte de fidélité - gratuite - donne droit à 15 %de réduction au 11e achat et un cadeau à partir de 300 €d’achats. Élément non négli-geable, l’accueil de la bouti-que, décliné sous la bannière sourire et passion.Pour Geneviève Gitz, sa nou-velle vie se résume en trois mots : « que du bonheur ».La boutique est ouverte du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h.

• CONTACT • 237 route de Lyon à Illkirch-Graffenstaden03 88 67 46 21

Route de Lyon àIllkirch, le magasincréé par Geneviève

Gitz mérite le détour.Imaginé dans un espritsalon élégant : fauteuilset assises confortables,

parquet et tapis de soie,il propose une gamme

alléchante de chaussureset accessoires en moyen

et haut de gamme.

>> GENEVIÈVE GITZ, GENY’S BOUTIC À ILLKIRCH

ORIGINALE Une gamme de chaussures et d’accessoires que l’on ne trouve pas partout

CE QU’ELLE A TROUVÉ À LA CCI

« En préparant mon dossier pour le

Passeport Entreprendre, j’ai dû mettre

à plat certains éléments. Cela m’a

permis de réfléchir à des questions que

je ne m’étais pas posées. Notamment

en matière de budget prévisionnel

et de communication. J’ai apprécié

les conseils qui m’ont été fournis à

l’Espace Entreprendre et leur suivi. »

CCICONTACT Espace Entreprendre

June Marchal03 88 75 24 25

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 41: Point Economique Numéro 271

Créateurs

Créée à Obernai, fin 2006, Paprika est d’abord une vraie mai-son du thé, à laquelle Véronique Schroll a s soc ie p lus ieurs

activités liées au bien-être. Un peu excentrée, la superbe boutique s’avère trop grande. Il faut réévaluer les besoins. À Boersch, quelque 90 m2 de la maison ancienne sont dédiés à son centre de bien-être. Distributeur agréé exclusif des thés Cha Yvan, elle maintient son activité de vente de thés en vrac, pesés et ensachés par 50 ou 100 gr.

OBJECTIF SANTÉUne sélection d’arômes natu-rels, du thé vert nature aux plus parfumés, qu’elle renou-velle en fonction de la saison. « Chaque thé a des caractéris-tiques par rapport à la santé,rappelle Véronique Schroll, citant l’exemple du thé vert, bénéfique aux diabétiques et hypertendus. Parmi ses prestations liées à la relaxa-tion, aux soins de bien-être à vertu non thérapeutique,

le shiatsu. Une technique japonaise que la dirigeante de Paprika applique en harmonie avec le code de déontologie de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel. « Je restetrès humble dans ma démarche », souligne-t-elle. À Boersch, l’endroit est très beau, dégageant une certaine âme : « le caveau où se situe lecentre de bien-être date de 1520,le reste un peu plus récent, appro-chant le début du XVIIe siècle », raconte Véronique Schroll. Paprika décline une large palette de prestations : reiki, réflexologie plantaire et faciale, massages ayurvédi-ques, yoga drainage. À l’écoute de ses clients, Véronique Schroll prend du temps pour ses rendez-vous. Point impor-tant : « durant toute la durée dusoin, je ne quitte pas la personne.Mes clients sont détendus, relâchéset ils apprécient ce moment paisi-ble devant la cheminée. » Deuxpoints d’attente sont situés à proximité des cabines, déco indienne et musique zen pour se sentir dans l’ambiance. La pièce dédiée au shiatsu

dispose d’un futon placé sur un tatami. Créé en deux ans, elle s’est créée un �chier de clients et prospects, qu’elle informe régulièrement de ses actions par courrier ou mail. Son credo : soulager et faire du bien.

PRÉVENIR PLUTÔTQUE GUÉRIRLe shiatsu, elle le conseille en technique préventive. « En Chine, les médecins sontpayés tant que les patients sonten bonne santé », sourit-elle. Reconnaissant que la plupart de ses clients sont des per-sonnes stressées, angoissées, souffrant de problèmes de dos. À partir d’un échange, elle voit comment orienter sa prestation. Les personnes ouvertes au reiki apprécient la paix intérieure que leur apporte cette méthode d’im-position des mains qui a des effets curatifs et de ré-harmo-nisation. « Je pratique le reikidepuis vingt ans » observe la jeune femme qui s’est déci-dée à l’âge de 47 ans à se réorienter vers le bien-être, « lasse du monde de requins »qu’elle a côtoyé auparavant. Ses clientes sont essentiel-lement des femmes de plus de 45 ans, venues par convic-tion ou convaincues par des amies qui leur ont offert des chèques cadeaux. En leur proposant des soins adaptés, elle se montre également attentive aux résultats : « ce quim’intéresse est de voir commentla personne évolue », conclut Véronique Schroll.

• CONTACT • 06 85 71 37 77

D’abord installée àObernai, Véronique

Schroll a quittéses 160 m2, « tropgrands » pour unemaison ancienne à

Boersch. Son centrede bien-être, Paprika,

est recentré sur lestechniques énergétiques

de bien-être et leshiatsu.

>> PAPRIKA À BOERSCH

UNIVERS Les soins proposés par Paprika s’inspirent des méthodes chinoises, japonaises, indiennes…

CE QUE LUI A APPORTÉ LA CCI

« Je m’intéressais à énormément de

choses, on m’a aidée à me recentrer

et à préparer mon projet marketing.

Et on m’avait rendue attentive à

l’emplacement… »

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 42: Point Economique Numéro 271

FORMATION

L’ O b s e r v a t o i r e d e s métiers, compétences et besoins en formation de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a été man-daté par la Maison de

l’Emploi pour la réalisation de « deux études complémen-taires concernant le commercede détail, l’une centrée sur lebassin d’emploi de Strasbourg,l’autre sur l’Ortenau, donnantpour la première fois à notreobservatoire régional un carac-tère transfrontalier », se félicite Marcel Schott, président de la commission « formation »de la CCI. Les conclusions de cette étude permettront de mettre au point des actions ciblées en matière de recueil des offres d’emploi et de pla-

cement des chômeurs. Cette étude permettra également aux entreprises de disposer d’une analyse des tensions et mutations à venir et de pistes pour la gestion prévisionnelle des compétences.

L’IMPORTANT, C’EST LE CLIENTL’analyse de l’offre commer-ciale de part et d’autre de la frontière met en évidence un nombre quasiment identique de commerces sur les deux bassins d’emploi, avec quel-ques différences toutefois : une présence plus importante de grandes surfaces côté allemand, un commerce traditionnel plus développé côté français. À Strasbourg, le merchandising

est une compétence bien plus développée que dans l’Or-tenau. Il met davantage le produit en scène pour créer une ambiance et faire rêver le consommateur, tandis qu’en Allemagne, il demeure axé sur la présentation du produit, la lisibilité des prix et la propreté. Des deux côtés toutefois, les métiers liés au commerce de détail connaissent des bou-leversements. Le premier d’entre eux concerne l’accueil du client : la relation client est à nouveau au cœur de la démarche commerciale. Les compétences comportementa-les, le fameux « savoir-être », sont essentielles dans les deux pays : présentation, élocution, capacité d’écoute, respect des

horaires, dextérité notamment pour les vendeurs en libre-service… Autre compétence désormais indispensable : la maîtrise de langues étrangères, et c’est encore plus vrai dans le haut de gamme. Au chapitre des similitudes, il convient de noter l’importance des effec-tifs de personnel administratif et de caissier(e)s, et à l’inverse, le manque de candidats pour les métiers de la bouche et pour les fonctions d’encadre-ment. Globalement, le niveau de quali�cation des employés de commerce s’élève car les métiers changent. Dans l’Or-tenau, la polyvalence dans toutes les fonctions est de mise, alors qu’à Strasbourg, la polycompétence et/ou la poly-activité (nouvelle tendance) sont recherchées. La motiva-tion aussi.

Tandis qu’accords de coopération et échanges se multiplient entre Strasbourg et sonvoisin l’Ortenau, la Maison de l’Emploi et de la Formation de Strasbourg a souhaité,elle aussi, conférer à ses analyses et à ses actions une dimension franco-allemande.

>> STRASBOURG - ORTENAU

CCICONTACT

[email protected]

Pourquoi une étude sur

le commerce de détail à

Strasbourg et dans l’Or-

tenau ?

Nous publions déjà des diagnostics. Toutefois, nous souhaitions inter-roger les chefs d’entre-prise individuellement pour voir l’évolution des métiers dans leur sec-teur, en l’occurrence le commerce de détail. Nous avons voulu anticiper. Côté strasbour-geois par exemple, l’étude menée à notre demande par l’Observatoire a permis de mettre en avant quatre métiers émergeants. L’étude sera

téléchargeable sur notre site, on la tient naturellement à dispo-sition des entreprises. Nous prévoyons pas ailleurs de la résumer en huit pages dans une brochure, qui sera fort utile aux étudiants et aux demandeurs d’emploi.

Comptez-vous demander à l’Ob-

servatoire de la CCI une nouvelle

étude concernant un autre sec-

teur d’activité ?

Pour l’instant, rien n’est arrêté. Toutefois, nous pourrions peut-

être imaginer le même type d’ana-lyse dans l’industrie. À voir.Outre la publication d’analyses,

quelles sont les autres missions

de la Maison de l’Emploi ?

Elles sont très variées. Notre objectif premier est de soutenir le développement économique du bassin d’emploi de Strasbourg par des actions concrètes. En 2008, nous avons favorisé avec l’aide de nos partenaires plus de 1 200accès durables à l’emploi. Notre association participe par exem-ple au forum franco-allemand du recrutement, a lancé une plate-forme de la création d’entreprises. Elle vise avant tout à soutenir la

post-création et les créateurs les plus fragiles. Autre exemple : nous avons soutenu l’installation de 30 bornes internet dans différents endroits, en particulier les Relais Emploi, pour qu’un plus grand nombre de demandeurs d’emploi aient accès facilement aux offres. Nous conseillons également les entreprises pour qu’elles trouvent les bonnes compétences. Nous faisons en sorte que nos actions soient toujours suivies de résultats concrets.

• CONTACT • Maison de l’Emploi03 88 45 96 24www.maisonemploi-strasbourg.org

Trois questions à Vincent Horvat, directeur de la Maison de l’Emploi

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 43: Point Economique Numéro 271

Formation

d’apprentissage

En versant la taxe à votre CCI, vous favorisez le développement, en Alsace, des formations qui répon-dent aux besoins en compétences des entreprises alsaciennes. Vous contribuerez de ce fait à la péren-nité des entreprises locales qui trouveront demain le personnel formé dont elles auront besoin !La taxe d’apprentissage 2009, se calcule au titre des salaires versés en 2008, pour financer les Centres de Formation d’Apprentis. Elle est due par les personnes physiques ou par les sociétés industrielles, com-merciales ou artisanales soumises au régime fiscal des bénéfices industriels (BIC) ainsi que par toute société passible de l’impôt sur les sociétés.Pour les établissements situés en Alsace (67 et 68) et en Moselle (57), le taux est de 0,26 % de la masse salariale, contre 0,50 % pour les entreprises situées dans les

autres départements. À ces mon-tants s’ajoute, au titre de la loi de cohésion sociale, la Contribution au Développement de l’Apprentissage de 0,18 %, entièrement reversée au Conseil Régional.Votre CCI vous fournit les imprimés, vous renseigne et effectue en votre nom toutes les opérations d’attribu-tion des montants, selon vos indica-tions. Il est souhaitable de faire votre déclaration en ligne sur notre site*. Le formulaire électronique effectue les calculs automatiquement : la déclaration est enregistrée en toute sécurité et en toute confidentialité.

NB : le taux de la taxe est majoré pour les entre-prises de 250 salariés et plus qui n’atteignentpas, en 2008, 3 % de leur effectif en alternance.Les montants devront avoir été versés pourle 28 Février 2009 à la CCI de Strasbourg etdu Bas-Rhin, délégataire de la CRCIA pour lacollecte auprès des entreprises bas-rhinoises.

• SITE • www.pole-formation-cci.org

CCICONTACT Pascal Huck

03 88 43 08 70

• Début 2009 : après une période de tests sur les deux derniers mois de 2008, le site dédié à la demande de contrat d’ap-prentissage a changé ; adresse et procédure restent toutefois identiques.• SITE • www.pole-formation-cci.org rubrique Entreprises puis « lecontrat en ligne »

• Début février : début de la période de collecte de la Taxe d’Apprentissage. (voir infor-mations complémentaires ci-contre)

• Le 07 Février : la « Nuit de l’Orientation et de l’Apprentis-sage » de 18 h à 22 h au Pôle formation CCI, 234 avenue de Colmar à Strasbourg. Des infor-mations sur les métiers, des

échanges avec les profession-nels, des conseils personnalisés dans une atmosphère festive.

• À DÉCOUVRIR •www.pole-formation-cci.org rubrique apprentissage

• CONTACT •[email protected]

• Début mars : ouverture du site de mise en relation : les jeu-nes candidats à l’apprentis-sage contactent les entrepri-ses pour demander une place d’apprentissage. Pendant les congés scolaires, vous pouvez faire découvrir votre entreprise grâce aux « stages découvertes d’une profession » mis en place par la CCI.

• SITE • www.pole-formation-cci.org rubrique Entreprises puis « lesstages découverte d’une profession »

Les dates à retenir pour le 1er trimestre 2009

Demandez le catalogue !Le Pôle formation CCI, c’est :

22 domaines de formation, tout au long de l’annéedes nouveau-tés telles que le Supply Chain Management, le Marketing et le Français CompétenceProfessionnelle

l’évaluation et la certifica-tion des compétences en langues étrangères par les examens de Cambridge, les tests linguistiques Bulats, TOEICun accompagnement pour des formations person-nalisées et adaptées à la réalité professionnelle de l’entreprise grâce à une équipe de conseillers.

>> PÔLE FORMATION CCI

Alain Beretz présidentIl a été élu président de l’Université de Strasbourg dès le premier tour de scrutin, par 17 voix, la majorité requise pour emporter l’élection étant de 12 suffrages.Alain Beretz, 54 ans, marié, trois enfants, professeur de pharmaco-logie était président de l’Université Louis Pasteur depuis juin 2007.

Son premier défi sera de «réussir la fusion, de donner une meilleure lisibilité à l’université et de valoriser ses atouts, c’est-à-dire la pluridis-ciplinarité. » Son programme et son curriculum vitae sont disponibles sur le site internet.

• SITE • www.uds2009.fr

>> UNIVERSITÉ DE STRASBOURG

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 44: Point Economique Numéro 271

FORMATION

Le sujet de la rencon-tre Prospective qui a clos l’année 2008 était résolument d’actualité : « Développement des entreprises et crises

géopolitiques : quelles condi-tions de réussite ? ». Alain Simon, consultant, maître de conférences à l’Université de Rennes 1 et auteur de divers ouvrages de géopolitique, a introduit le sujet. Pendant plus d’une heure, ce brillant tribun a régalé l’auditoire par un discours rodé, des illustra-tions et des anecdotes.La crise n’est pas le fruit du hasard, commence par plai-der Alain Simon. Son origine remonterait « aux accords deBretton Woods en 1944 qui fontdu dollar la monnaie interna-tionale de référence. Depuis cetteépoque, les États-Unis sont dis-pensés de payer ce qu’ils impor-imporimpor

tent et de rembourser ce qu’ilsempruntent. À partir des années70, les USA créent des dollarssans aucune limite, leur dé�citcommercial ne fait que s’ac-croître, ils lancent d’immensesemprunts. Les États-Unis dif-difdiffusent des dollars dans le mondeentier en fonction de leurs besoinsgéopolitiques. En un mot : ilsécrivent l’histoire à crédit. »

« LE RECYCLAGEDES DOLLARS »Ces millions de milliards de dollars en circulation vont d’un continent à l’autre. Hier, ils étaient au sud, avant-hier engloutis dans la bulle inter-net, aujourd’hui en grande partie en Asie et plus par-ticulièrement en Chine. Ainsi, pour Alain Simon, la crise mondiale n’est autre chose que la conséquence du « recyclage des dollars »

qui passent d’une main à une autre. « Il y a par ailleurs uneautre dimension à la crise : laperte de con�ance. Le 12 sep-tembre 2001, George W. Bush ahérité de la con�ance du mondeentier. Or, il s’est discrédité àtous les niveaux. Aujourd’hui,à la crise �nancière s’est ajoutéeune crise de crédibilité du leaderpolitique. » Et à Alain Simon d’enfoncer le clou : « Nouspayons aujourd’hui les consé-conséconséquences de la Guerre Froide. Enpassant alliance avec l’Islamradical contre les Soviétiques,en Afghanistan en particulier, lesOccidentaux ont contracté unedette. Les tentatives terroristesviennent de l’incapacité des USAà rembourser cette dette. »La crise �nancière et cultu-relle va-t-elle affaiblir l’Eu-rope ? Oui, si chaque pays de l’Union continue à réagir avec ses propres méthodes.

« Imaginez que l’Euro saute…Ce serait le signe de l’éclate-ment de l’Europe et de la remiseen cause de la paix que nousconnaissons depuis 50 ans. » Un scénario catastrophe qu’Alain Simon écarte toutefois.

ET L’EUROPE ?L’élection de Barack Obama marque un tournant. « C’estun extraordinaire producteurde croyances. À lui de remet-tre la machine américaine enroute ». Quant à l’avenir, il est à construire, rien de drama-tique donc. « Je crois que nousavons perdu le sens du mot dra-matique. Pensez à ce que les géné-génégénérations précédentes ont eu à payerpendant les deux guerres mondia-les. Et aujourd’hui, je pense qu’ilvaut mieux avoir à faire à des�nanciers fous qu’à des militairescinglés. Et je conclurai que la �nd’un monde n’est pas la �n dumonde. »

Avec des nouvelles contradictoires, parfois optimistes, parfois mauvaises,la situation est confuse, les prévisions économiques variables. Se positionner danscet environnement mouvant relève parfois de la haute voltige.

>> RENCONTRE « PROSPECTIVE »

CCICONTACT Christiane Sibieude

03 88 43 08 36

Florence Benoit-Rohmer honoréeLa présidente de l’Université Robert Schuman, Florence Benoit-Rohmer, a eu l’agréable surprise, en décembre dernier, de voir son nom donné à une salle de l’Ecole de Management Strasbourg. Le Président François Loos a salué le rôle qu’elle a joué dans la fusion entre l’ex-IECS et l’ex-IAE, qui a donné naissance à l’EM Strasbourg en octobre 2007. Le professeur

Michel Kalika, directeur de l’école, a souligné que la Présidente avait « la vision de ce que devait être une grande Business School au sein de l’Université de Strasbourg. »

• SITE • www.em-strasbourg.eu

>> ÉCOLE DE MANAGEMENT STRASBOURG

Le premier Faculty BookDepuis juin 2008, l’École de Management Strasbourg a recruté 34 chercheurs qui figurent dans un premier Faculty Book, témoignage du dynamisme et de l’attrait de la Business School de la future Université Unique de Strasbourg. EM Strasbourg, ce sont 72 enseignants cher-cheurs - dont 72 % de docteurs

- 1 540 étudiants, 34 forma-tions de bac +3 à Bac +6, une double appartenance à la Conférence des Grandes Écoles et au Réseau des IAE. Réalisé en langue anglaise, le Faculty Book a pour caractéristique d’être pré-senté dans l’ordre inverse

de l’alphabet. Pour le consulter :

• SITE • www.em-strasbourg.eu/docs/faculty_book.pdf

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 45: Point Economique Numéro 271

GASTRONOMIE

À15 ans, je voulais êtrearchéologue, mais la duréedes études m’a découragée.Passionnée par la cuisineet le contact humain, j’aidécidé de passer un bac

général avant de m’orienter vers unBTS en hôtellerie-restauration », raconte Stella Layen. Après plusieurs saisons effectuées auprès d’établissements étoilés comme le Grand Hôtel Augy à Laguiole, Le Château de Fere à Fere-en-Tardenois, le Lièvre gourmand à Vailly-sur-Sauldre ou encore l’Auberge de Noves à Avignon, la jeune femme a cherché à monter une affaire avec son mari. « Luien salle et moi en cuisine, nousavions suf�samment af�né notrefonctionnement en duo! », dit-elle en souriant. Leur coup de cœur s’est porté sur le local de la rue de Turenne à Strasbourg, une petite structure, idéale pour fonctionner à deux.

CUISINE PASSIONLe point commun de Stella et Sébastien Layen : « la pas-sion de faire plaisir ». Dans une ambiance chic et raf�née où la décoration marie des tonalités très douces : blanc cassé, beige, jaune, rehaussées par des nappages de couleur taupe qui inspirent la sérénité. En rez-de-chaussée, six tables accueillent une vingtaine de couverts et à l’étage une salle

plus intime est dédiée à des groupes pouvant atteindre 20 personnes.

ÉQUILIBRE ALIMENTAIRESur la carte, trois possibilités de menus : le « Saveur » à 37 €avec entrée, plat et fromage ou dessert, le « Découverte »à 52 € avec cinq plats surprise, ou à 77 € avec cinq verres de vin en accord avec les plats. Parmi les spécialités de Stella Layen, le foie gras de canard, mi-cuit maison à la vanille de Tahiti, chutney d’ananas ou en trilogie façon tartine, grillé et en sucette glacée. Avec les desserts, ce sont les produits avec lesquels elle laisse le plus souvent libre cours à sa créativité. Sa déclinaison de tapas au chocolat - sorbet, tartelette, nem choco-banane, île �ottante et moelleux - fait

merveille. Parmi les classiques de la carte, modi�ée à l’envi, les noix de Saint-Jacques, juste saisies, accompagnées de galettes de pomme de terre et sauce au persil ou le quasi de veau rôti, spaghettis maison au citron, sauce aux petites câpres et estragon.

UNE CUISINE DE FEMMEDes �eurs ou petits arrange-ments décorent chaque table. Les assiettes sont dressées avec soin, avec une part belle aux herbes. Stella Layen uti-lise beaucoup de fruits et légumes, privilégiant l’équi-libre alimentaire. Une raison pour laquelle les clients qua-li�ent sa cuisine de féminine. « Au printemps, je passe com-mande à mes parents avant derécolter au fur et à mesure dansleur jardin », précise Stella

Layen. En été, elle crée une assiette « grignotage » qui change chaque semaine : soupe de légumes, entrée, plat et légume, dessert, cinq élé-ments sur une même assiette pour un repas équilibré.

CHEF AU FÉMININDif�cile d’être une femme-chef ? « Au début, oui, af�rme sans hésiter Stella Layen. Il faut se démarquer deux foisplus qu’un homme, le salaire àtravail égal n’est pas identique.Après, on forge son caractère, ondevient moins timide. Avec monmari, nous nous complétons touten ayant chacun notre univers.Tout en étant aux petits soins denos clients. Repas d’affaires lemidi, têtes-à-têtes le soir pour uneclientèle conquise par le bouche àoreille. Beaucoup de demandes enmariage se passent chez nous, avecun scénario préparé à l’avance :pétales de rose sur la table, coupede champagne intégrant la baguede �ançailles. Au début nous étionssurpris, à présent nous le propo-sons », observe Sella Layen. La trentaine à peine entamée, le couple Layen af�che déjà une belle réussite.

• CONTACT • 03 88 35 72 82 www.lamuse-bouche.fr

Rue de Turenne, face au Parc des Contades, le restaurant gastronomique l’AmuseBouche offre un décor à la fois classieux et intimiste. Une clientèle d’habitués s’ydétend autour de mets savoureux, dont la touche à la fois féminine et subtile revient àStella Layen.

>> STELLA LAYEN, L’AMUSE BOUCHE À STRASBOURG

SUCCÈS Stella Layen, Trophée de la femme chef au salon Egast 2008. Ici, avec son époux, Sébastien.

Pour en savoir plus sur les mani-festations - et formations !- du Cefppa, les recettes présentées par les chefs.

• SITE • www.cefppa.com

Les Jeudis de la Gastronomie du CEFPPA

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 46: Point Economique Numéro 271

L a l e t t r e d e

Strasbourg Place FinancièreComptes consolidés : qu’en pensent les PME de l’Est de la France?

16 rue de Leicester 67000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 1206

Pourquoi mener une enquête sur la prati-que des comptes consolidés dans l’Est?Pourquoi s’intéresser à une technique déjà

Quelques années après la mise en œuvre de diffé-rentes réglementations visant à normaliser les pra-tiques françaises en matière de comptes consolidés puis l’arrivée des normes IFRS qui conduit a mo-

établis, KPMG publie une étude régionale sur les pratiques des groupes de l’Est (Champagne-Ardennes, Alsace et Lorraine) en matière de comptes consolidés. Cette étude permet d’avoir une vision actuelle d’une centaine de groupes sur ce sujet de plus en plus actuel.

En effet, force est de constater l’importance crois-sante des groupes de sociétés dans notre économie. Différentes motivations participent à ce dévelop-pement dont la volonté de créer des structures juridiques distinctes pour segmenter les activités, canaliser les risques, faire appel à des capitaux externes ou encore transmettre.

Pour les dirigeants, l’utilisation des comptes consolidés est un outil de gestion interne qui

performance : en effet, l’autonomie des méthodes de consolidation permet de se rapprocher des mé-thodes de reporting interne.

Pour les actionnaires et les tiers, la consolidation constitue un outil de contrôle externe indispensa-

actionnaires y trouvent les résultats de la stratégie déployée par un groupe.

Huit ans après une refonte majeure des normes de consolidation françaises, il est désormais possible aux groupes de toute taille d’adopter le référentiel international des IFRS pour l’établissement de leurs comptes consolidés.

Ainsi, compte tenu de cette actualité et des enjeux, notre enquête sur la pratique des comptes consoli-

-formation par les émetteurs de comptes consolidés sur les choix opérés par les entreprises de la région Est de la France.

L’état des lieux sur la pratique des groupes de l’Est de la France (Champagne-Ardenne, Lorraine et Al-sace) en matière de comptes consolidés nous a per-mis de dresser un bilan de la situation d’une centaine de dirigeants de PME / PMI, et de sociétés cotées au travers de trois grands questionnements :

Quels intérêts ou utilisations trouvent-ils dans les comptes consolidés?

Comment appliquent-ils déjà actuellement les normes françaises, pour l’essentiel révisées par le règlement CRC 99-02 en vigueur depuis 2000 puis par le règlement 2005-10?

Comment envisagent-ils l’adoption des normes IFRS ?

L’étude démontre que l’objectif d’harmonisation poursuivi par les normes internationales reste d’actualité. La taille des groupes ressort clairement comme étant un élément discriminant de cette di-versité de pratiques, pour ce qui est :

• des destinataires visés par cette information,

• de l’analyse de gestion consolidée pratiquée,

• de la maîtrise des processus d’évaluation des incorporels.

Il est probable que cette diversité soit également liée à l’importance des moyens matériels et hu-mains disponibles pour traiter ces questions.

Toutefois, on note, dans un certain nombre de situa-tions, une appropriation des pratiques des grands groupes par les groupes de taille plus modeste. Ceci pourrait traduire une prise de conscience de l’intérêt et de l’utilité qu’ont la consolidation sur le management et le pilotage des groupes. Cette ana-

22°N

Le président,

le conseil

d’administration

et les membres

de Strasbourg

Place Financière

présentent leurs

meilleurs vœux pour

à tous leurs lecteurs !

2009

Page 47: Point Economique Numéro 271

L a l e t t r e d e

Strasbourg Place Financière22

L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE

(source : Banque de France Strasbourg)

Si l’on en juge par le degré d’application des mé-thodes préférentielles et par les efforts déployés par bon nombre d’entreprises pour appliquer les nou-veaux règlements sur les actifs, les groupes de l’Est de la France sont pour une large majorité sur la voie des IFRS. Le travail à réaliser en matière de forma-tion et de diagnostic reste toutefois important.

réalisée à partir de documents établis au format réglementaire. Ainsi, peu de communication est en-core faite autour de ratios, ou d’activité sectorielle.

évoluer leur communication vers des approches faisant appel à des notions plus économiques ou de juste valeur.

Cette pratique peut également traduire une volonté -

proches sectorielles. Les directeurs financiers ne sont pas les seuls concernés par l’évolution des normes comptables. Aussi, pour mettre en œuvre ces évolutions, c’est auprès de l’ensemble

-quiers,…) et des directions d’entreprises qu’il

Une interrogation fait débat au sein des organes normalisateurs et même de la profession compta-ble : les normes comptables doivent-elles s’appli-quer de la même manière à toute entreprise quelle que soit sa taille ou un niveau d’exigence moins important peut-il être accepté pour des PME?

Le projet IFRS pour les PME fait actuellement débat en Europe : ce projet vise à proposer un ré-

rapport aux « Full IFRS ».

Ainsi, divers points ressortent et en particulier une tendance des PME à adopter des principes et méthodes qui étaient jusqu’à présent limités aux sociétés cotées (délais de production courts, adoption des normes IFRS, développement d’une communication autour d’outils plus financiers

-pendant, des progrès semblent encore devoir être accomplis pour répondre à l’ensemble de la régle-mentation et particulièrement en matière de suivi des actifs incorporels. De même, certains résultats font ressortir l’existence d’attentes des entreprises en matière d’information et de formation sur ces règles qui sont souvent perçues comme de plus en plus complexes.

Le projet de normes IFRS adapté aux risques et aux contraintes des PME pourrait également être une réponse pour faciliter la maîtrise et l’application de l’ensemble des textes. Toutefois, ce sujet fait actuellement débat au sein de la profession et des organismes normalisateurs.

Contact :KPMG Audit - Denis Trautmann, Directeur Associé - Tel : 03 90 22 06 60 E.mail : [email protected]

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

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Stocks Commandes

°N

KPMG est le premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil* avec un

présent en région dans 194 villes et est membre de KPMG International, réseau mondial de cabinets présents dans 145 pays. Le Cabinet compte 20 % des PME françaises parmi ses

65 000 clients.

* Source La Profession Comptable 2007

Page 48: Point Economique Numéro 271

TOURISME

Toujours en trois lan-gues - français, alle-mand et anglais -, le site Alsameeting vient de faire peau neuve grâce à une nouvelle technolo-

gie qui lui permet un meilleur référencement au niveau des moteurs de recherche. Initié par les CCI d’Alsace, il béné�-cie d’une excellente visibilité sur le site portail de l’économie alsacienne, AlsaEco. Destiné aux entreprises souhaitant organiser une conférence, un

séminaire, une réception, une présentation-produits ou une simple réunion au vert avec repas et/ou hébergement,

Alsameeting version 2009 offre de nouvel-les fonctionnalités liées à la recherche : type d’établissement, nom-bre de salles, capacité en sièges et couverts. Autre possibilité : le cr i tère géographi-que (plaine, vigno-ble, Alsace du Nord,

Sundgau, etc.) Présents sur Alsameeting, les hôtels-res-taurants, centres de congrès et séminaires, autres lieux

plus insolites et de caractère ont eu la possibilité d’intégrer jusqu’à cinq photos. Une zone libre de texte favorise la mise en avant des points forts de leur établissement et de leur environnement touristique. Sur chaque �che, une carto-graphie interactive et des liens vers leur propre site Internet. Points forts de cette nouvelle version d’Alsameeting : une navigation facilitée et la possi-bilité d’impression des infor-mations en format PDF. Les établissements qui le souhai-tent, peuvent encore adhérer à Alsameeting.

• SITE • www.alsameeting.fr

Depuis le début de l’année 2009, le guide Alsameeting est uniquement accessible enversion web. Réalisé par les CCI d’Alsace, le site a été entièrement revisité avec denouvelles fonctionnalités. Une utilisation facilitée pour les entreprises qui cherchent àlouer une salle pour accueillir des événements ou des manifestations de toutes tailles.

>> SE RÉUNIR EN ALSACE

CCICONTACT Marc Liebrich

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LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 49: Point Economique Numéro 271

Tourisme

Après avoir su se distinguer parmi les 400 hôtelsinscrits dans les cinq catégories qui concou-raient (hôtels indépendants, de luxe, restaurants indépendants, de haute gastronomie, chaînes, hôtels et restaurants) puis parmi les 280 retenus, Le Parc**** (Obernai), hôtel, restaurants & Spas, s’est vu

décerner le trophée de l’hôtellerie-restaura-tion.fr du meilleur site Internet dans la catégo-rie Hôtel indépendant de luxe. Repensé en 2008 par Marc Wucher et son fils Maxime, le site affiche

une nouvelle ligne graphique, un contenu approfondi, une navigation facilitée.

• SITE • www.hotel-du-parc.com

Hôtellerie : meilleur site internet

La Robertsau en 160 photos

En vente dans la plupart des librairies strasbourgeoises, cet ouvrage signé Bernard Irrmann est une prome-nade dans les petites rues de la Robertsau. Des ori-gines du quartier à son urbanisation, en passant par les jardins, l’auteur vous propose plus de 160 photos couleur inédites réalisées au cours de ces dernières années et émaillées de textes évo-

quant les aspects typiques du « Läuch » - le poireau, surnom de la Robertsau réputée pour ses champs de poireaux -. Un hommage à la sauvegarde des derniè-res prairies, au maintien de la biodiversité en ville, etc. et une nouvelle occasion de redécouvrir un quartier en touriste.

• BLOG • http://robertsauvillage.canalblog.com

>> LA MAISON UNGERER À HUNSPACH

Au cœur de l’un des plus beaux villages de France, Hunspach (67), se situe la maison Ungerer, élé-

ment d’animation incontour-nable en Alsace du Nord. Elle abrite l’of�ce de tourisme de Hunspach, l’association des amis de la ligne Maginot en Alsace et propose sept gîtes ruraux - tous labellisés Gîtes de France - d’une capacité totale de 35 lits. C’est l’Agence de développement touris-tique du Bas-Rhin (ADT), propriétaire de ce corps de ferme depuis fin 1975, qui l’a transformé en un ensem-ble de gîtes dont la gestion

a été con�ée à l’association « Accueil au pays des villages traditionnels d’Outre-forêt », permettant ainsi la sauve-garde de ce patrimoine remar-quable. Face à la nécessité de modernisation et de mise en conformité de l’équipement, l’ADT a cédé l’ensemble immobilier à la Communauté de communes du Pays de Wissembourg. Pendant la conduite des travaux, celle-ci accueillera les personnels des associations hébergées par la maison Hunspach en atten-dant la réouverture de cette structure.

• CONTACT • 03 88 80 59 39

3 rue du Maire Kuss • 67000 StrasbourgTél. 03.88.32.80.80 • fax 03.88.23.05.37

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MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 50: Point Economique Numéro 271

INDUSTRIE

Ingénieur chimiste et cher-cheur, Yves Frère officie dans les locaux de l’Institut Charles Sadron, au sein du

CNRS de Strasbourg, où il est plus particulièrement en charge de l’encapsulation.Collants minceur, vêtements anti-UV, T-shirts qui dégagent d’agréables odeurs… Tous ces produits textile du quotidien ont été « encapsulés ». En d’autres termes, on leur a greffé des molécules pour leur donner des propriétés particulières. Ce domaine est celui dans lequel Yves Frère a orienté, après sa thèse, ses recherches. À ce titre, son unité fait partie du pôle de compétitivité « Fibres naturelles Grand Est ». Autre grand domaine de ses travaux: les vecteurs pharmaceutiques pour l’administration par voie orale de protéines ou de pepti-des. « Nous menons de front plu-sieurs projets. En collaborationavec le Centre Européen d’Étudesdu Diabète, nous sommes en trainde mettre au point un procédéqui permettrait aux malades deprendre l’insuline par voie orale.En ce moment, nous travaillonssur des rats. » À terme, Yves Frère est convaincu que « l’onparviendra à mettre bon nombrede vaccins dans des capsules, àcondition naturellement que lemarché suive. » Car tel est bien

l’enjeu pour les chercheurs modernes, souligne Yves Frère: « La recherche n’est plus comme àl’époque de Pasteur. Les scienti�-ques ne peuvent plus se contenterde ne faire que de la recherchefondamentale. Il faut aussi qu’ilsrencontrent les industriels, qu’ilsparticipent à ces colloques, maisaussi et surtout qu’ils recherchentsur des choses qui ont des débou-chés sur le marché. La recherchepour la beauté de la recherche, cen’est plus possible ! »

UN CHERCHEUR VRPOutre la gestion d’une équipe de six personnes et ses travaux en laboratoire, Yves Frère consacre une grande partie de ses journées à la recher-che de financement auprès des grands organismes, à des

participations à des collo-ques, à rencontrer des indus-triels, à remplir des dossiers. Une course contre la montre qu’Yves Frère vit plutôt « avecsatisfaction. À l’heure actuelle,j’ai les moyens de travailler dansdes locaux neufs. Mon équipefonctionne bien et je traite desujets qui me passionnent. Marecherche fondamentale n’est pasrestée dans le fond d’un tiroir,c’est extrêmement valorisant. »Manque peut-être encore l’ul-time reconnaissance de ses pairs et l’accession au titre de directeur de recherche pour boucler une carrière sans faute. Yves Frère y croit dur comme fer.

• CONTACT • 03 88 41 40 63www-ics.u-strasbg.fr

>> RECHERCHE SCIENTIFIQUE

RECHERCHE Un travail d’équipe

La brasserie Kronenbourg, qui a annoncé la suppression d’ici fin 2010 de 214 postes sur 1 300 après son rachat par le groupe Carlsberg, travaille sur la réorganisation de ses services et la reconquête de ses clients. Toute l’entreprise est concer-née, bien au-delà de la recherche-

développement et du marketing. L’objectif de la nouvelle direction est de passer de huit niveaux hié-rarchiques à quatre et d’élaborer un nouveau projet économique. Face à la baisse des ventes enregistrée sur le marché et surtout dans les CHD, il s’agit de redorer l’image de la

marque qui semble en effet en perte de vitesse par rapport à ses concur-rentes. Au programme, un nouveau packaging et de nouvelles actions de communication.

• SITE •www.brasseries-kronenbourg.com

Recréer une nouvelle image

>> KRONENBOURG

CCICharles Ertzbischoff

Turbobrise,« de sacrés ventilateurs »

Maîtriser la température dans les grands espaces à moindre coût environnemental et financier. Un défi relevé par les ventilateurs Big Ass Fans® - comprenez « de sacrés venti-lateurs » - qui peuvent couvrir jusqu’à 2002 m². Distribués par Turbobrise à Strasbourg, ces ventilateurs sont à la fois efficaces et rentables. En été, ils provoquent un courant d’air agréable et en hiver ils permettent de destrati-fier les couches d’air, en répartissant l’air chaud qui a tendance à monter dans tout l’espace équipé. Soit une économie de chauffage de 25 % mini-mum. Pour les unités de production ou de stockage, hangars d’aéroports, centres nautiques et sportifs, éta-blissements scolaires, etc. Exemple d’utilisation par une société familiale, Mathis SA à Muttersholtz (67): « Noussommes spécialisés dans les char-pentes en bois en lamellé collé. Nosaérothermes devaient être poussésà plus de 30 °C pour avoir au moins20 °C, avec les Big Ass Fans®, cettetempérature a pu être réduite de10 %, pour atteindre une tempéra-ture uniforme de 20 °C dans l’entre-pôt ». Des économies d’énergie et de meilleures conditions de stockage.

• SITE • www.turbobrise.com

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 51: Point Economique Numéro 271

Industrie

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Calcul des coûts

Gestion commerciale

Gestion de production

Achats et sous-traitance

Gestion qualité intégré

Indicateurs et synoptique

Commercialiser un nou-veau produit ou service sur un marché qui n’existe pas encore, un vrai casse-

tête pour les dirigeants de PME. Certains tâtonnent, d’autres abandonnent. Selon Thierry Provost, conseiller entreprises à la CCI, « il y adeux types d’entreprises, celles quiinnovent par essence, dont l’outilde production est entièrementdédié à l’innovation et qui necessent de chercher des solutionset puis il y a les entreprises quiinnovent par défaut, parce quele hasard fait qu’une idée germe.Dans les deux cas, elles connais-sent des dif�cultés à commercia-liser leurs innovations. » Car une innovation n’existe que s’il y a un client prêt à l’ache-ter. Cette réalité a conduit la direction industrie de la CCI à organiser des réunions autour de ce thème. Trois ont déjà eu lieu en 2008 rassemblant 21 entreprises au total.

ÉCHANGER POURMIEUX COMPRENDRE« Il est important que les entrepre-neurs comprennent la situation

dans laquelle ils se trouvent. Cesréunions leur permettent d’échan-ger et souvent ils constatent qu’ilssont confrontés aux mêmes pro-blèmes. Rien de tel pour instaurerla confiance ! » Au chapitre des dif�cultés mentionnées par les dirigeants lors de ces réunions : celle de rencontrer les acheteurs. C’est d’autant plus vrai si l’entreprise est de petite taille et ne dispose pas d’une armée de commerciaux qui tape aux bonnes portes. Surtout qu’en France, contrai-rement à l’Allemagne ou à la Suisse, les liens entre les TPE-PME et les grands grou-pes industriels sont ténus. Les uns ne connaissant pas forcément bien les autres. La prochaine réunion, le 11 mars, portera sur les règles de base de l’innovation et sur les bon-nes pratiques en la matière. Car dans ce domaine, il n’est pas question d’improviser.

• INSCRIPTION • 03 88 76 42 57

En matière de commercialisation de l’innovation,les outils classiques ne fonctionnent pas toujours. Etbeaucoup d’entreprises ont des dif�cultés à trouver lechemin du marché.

>> SOUTIEN DE LA CCI À L’INNOVATION

Organisés par l’ADEME et Pollutec, les Trophées de l’éco-conception dis-tinguent les exposants du salon ayant adopté une démarche globale d’éco-conception dans la réalisation de leur stand. Parmi les critères de sélection, un choix de matériaux recyclables ou réutilisables, la réduction de consom-

mation d’électricité et de déchets, etc. Sur les 36 dossiers de participations déposés, le Village Alsace a été récom-pensé pour la troisième fois - 2006, 2007 et 2008 - avec ce trophée de l’éco-conception de stand, en montant sur la 1re marche du podium devant le stand du groupe SITA et celui de Suez.

Trophée de l’Eco-conceptionLa CCI distinguée pour la 3e fois

CCICONTACT

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MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 52: Point Economique Numéro 271

INFOS EUROPE

La Présidence française du Conseil de l’Union européenne y tenait et l’a obtenu. La première conférence annuelle du réseau Enterprise

Europe Network s’est tenue à Strasbourg du 24 au 26 novembre dernier et ce fut l’occasion pour Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, de rappeler l’attachement his-torique de l’Alsace au projet communautaire. « Notre CCI aété la première d’Europe à sou-tenir - en mars 1957 - le projetdu Traité de Rome. En 1958,elle a accueilli en son sein lapremière conférence permanentedes CCI de la CEE. En 1992,l’Alsace a été la région françaiseà connaître la plus forte parti-cipation pour le vote en faveurdu Traité de Maastricht et enmai 2005, notre région a voté enfaveur de l’adoption du Traitéde constitution pour l’Europelors du referendum français », a souligné Jean-Louis Hoerlé en insistant sur la présence du Parlement européen, « témoi-gnage de cet ancrage historique etinstitutionnel de Strasbourg enEurope ». En ce qui concerne l’avenir, les dé�s sont nom-breux et dans le domaine économique la crise �nancière actuelle ajoute à la dif�culté. De l’avis des orateurs conviés le 24 novembre au Parlement européen, le rôle des PME-PMI est plus que jamais cru-cial dans ce contexte. « Il estimportant que nos entreprisesdeviennent leaders si l’Europeveut tenir son objectif de crois-sance et même de production sup-

plémentaires », a notamment af�rmé François Loos, ancien ministre du commerce exté-rieur puis de l’industrie.Sources de richesse, les PME ont besoin d’un accompagne-ment ef�cace pour se déve-lopper sur le marché com-munautaire et c’est là tout le rôle d’Enterprise Europe Network.

ACCOMPAGNERLES ENTREPRISESDes ateliers de travail organi-sés durant deux jours ont per-mis aux membres du réseau de réfléchir ensemble à la manière d’être au plus près des besoins des entreprises. « Moins d’un an après la créationd’Enterprise Europe Network, ilétait important que nous déter-minions la manière d’améliorernos prestations, précise Ursula Gori-Kaminski, responsable Enterprise Europe Network à la CCI de Strasbourg. Dans lecadre de nos missions d’informa-tion et de conseil aux entreprises,

il apparaît essentiel de sensibi-liser celles-ci à l’innovation quisera un incontournable facteurde compétitivité à l’avenir. LaCommission nous a notammentincités à mener des actions poursoutenir le rapprochement desPME et des clusters. »

L’AXE EXPORTIl a été décidé de créer un groupe de travail « interna-tionalisation » a�n de préciser les objectifs de la Commission en ce qui concerne les actions du réseau envers les pays tiers. À l’ordre du jour éga-lement, les modalités d’une participation active à « la semaine européenne des PME-PMI » prévue du 6 au 14 mai 2009.

La première conférenceannuelle du réseauEnterprise Europe

Network organisée sousl’égide de la CCI de

Strasbourg et du Bas-Rhin a été un succès.650 personnes issuesde 44 pays ont pu se

focaliser sur le cœur deleurs objectifs : commentaccompagner au mieux

les PME-PMI dansleur développement

à l’intérieur et àl’extérieur de l’Union

européenne.

>> ENTERPRISE EUROPE NETWORK

L’ENTREPRISE Au cœur des travaux de la conférence

CCICONTACT

Enterprise Europe NetworkUrsula Gori-Kaminski03 88 76 42 [email protected]

Signe politique fort en faveur des 23 millions de PME euro-péennes qui, au cours des der-nières années, ont créé 80 %des nouveaux emplois dans l’UE, le Small Business Act pour l’Eu-rope a été adopté par les minis-tres en charge de la compétiti-vité le 1er décembre dernier. Ce plan d’action facilite l’accès des PME au financement, il allège leurs obligations administrati-ves et leur permet de bénéfi-cier pleinement des opportuni-tés des marchés européens et internationaux.

Small business act : adopté

>> FINANCEMENT

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 53: Point Economique Numéro 271

KARLSRUHE

L’ e s s o r d u web, du tra-vail et des services en ligne repré-sente un for-

midable potentiel pour le monde économique et un levier de dévelop-pement. La région de Karlsruhe a choisi très tôt de miser sur ces technologies. Pour preuve, de nombreuses entreprises s’y sont instal-lées – dont certaines sont leaders sur le marché. Toutes travaillent d’arrache-pied à « l’internet du futur », un outil qui proposera de nou-veaux services, des procédés encore plus performants tout en garantissant des niveaux de sécurité élevés. D’après un classement établi par l’Eu-ropean Cluster Observatory, Karlsruhe occupe, après Oxford et Munich, la troi-sième place en matière d’in-formatique et de technologies de l’information. Une place de choix qui repose en par-tie sur le cluster « iRegion Karlsruhe ».

L’UNION DES TALENTSCe concept regroupe en effet tous les secteurs de l’inno-vation : de la recherche fon-damentale en passant par la conception et la commercia-

lisation des produits. Et crée par la-même d’indispensables passerelles entre les scienti�-ques et les chefs d’entreprise. Un peu à l’image de ce que sont en France les pôles de compétitivité. Le ministère allemand de l’enseignement et de la recherche encourage fortement ce type d’initiati-ves, car elles créent de l’inno-vation et de la valeur. En 2007, le même ministère a lancé un concours ouvert à tous les clusters. iRegion Karlsruhe y a pris part et même si le regroupement n’a pas obtenu la distinction espérée, sa parti-cipation a permis de resserrer les liens entre ses membres : 42 entreprises et 15 établisse-ments d’enseignement supé-rieur. Et de poser les bases de projets futurs et communs, avec le soutien des pouvoirs publics.

• SITE • www.iregion.de

Les moyens de communication, pour les ménages aussibien que pour les entreprises, ont considérablementévolué. Internet en particulier a révolutionné notrequotidien. Et ce n’est qu’un début, si l’on en croit laCCI de Karlsruhe.

>> KARLSRUHE

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 54: Point Economique Numéro 271

EURÊKA

Originaire de Sélestat, Alain Finckenbein a arrêté ses études de biologie pour se consacrer à sa pas-s ion, l ’ informati -

que. Ingénieur diplômé de l’EPITECH à Paris, il s’est familiarisé au langage de la programmation sur divers logi-ciels puis à l’impression avant de créer Wallprint, en juin 2008. Spécialisé en impres-sion numérique sur toile, il travaille à partir d’un logiciel fourni par la société Caldera Graphics (Eckbolsheim). Conçu de manière originale et très détaillée, son site Internet décline ses prestations : un vaste choix de toiles impri-mables, à tailler sur-mesure. « Je fabrique moi-même le châssisen fonction de l’image, expli-que-t-il. La taille maximaleest de 3 m sur 3, alors qu’enrouleau le format atteint les3 m sur 30 ». Parmi les autres possibilités : l’impression de caissons lumineux, éclairés ou occultés, les stores personna-lisés, les rideaux double face, les bâches ou les banderoles publicitaires.

DÉCO PERSONNALISÉEVous pouvez choisir de coller un dessin sur un mur ou un kakemono, en coton, au rendu plus naturel, ou aménager votre salle de bains avec des rideaux de douche en tissus translucides et déperlants.

Une déco qui correspondra à votre image. Souvent utilisés par les entreprises, les tapis lessivables sur lesquels sont apposés des logos, les cloisons séparatrices ou japonisantes, à placer dans des salons. Les possibilités sont in�nies, l’of-fre de papiers très vaste.

L’IMPACT DU CONCOURS LÉPINETous les textiles sont fabri-qués à Sélestat, chez DHJ International. Soit vous envoyez votre propre image ou photographie à imprimer, soit vous vous rendez sur sa banque images en ligne, ali-mentée par des artistes et des photographes qui perçoivent un pourcentage de la com-mande. Alain Finckenbein a également noué un par-tenariat avec l’Automobile Club de l’Ouest, obtenant

l’exclusivité photo des pro-chaines 24 heures du Mans. Sa médaille de bronze au Concours Lépine et sa visibi-lité à la Foire européenne lui ont d’ailleurs permis d’aug-menter son carnet d’adresses de nouveaux clients. Parmi ses références, Cuisine Aptitude et Strasbourg - Evénements à Strasbourg, Fondis à Thann (68), les magasins d’enca-drement Art Princeton à Colmar et Cadras à Sélestat. Un exemple de réalisation : pour les 200 ans du Haut-Koenigsbourg, il a réalisé quatre panneaux à partir de cartes postales, dont une vue panoramique. «Je me charge de tout, de l’im-pression à la confection de l’en-cadrement, jusqu’à son expédi-tion, le tout dans les dix jours », explique-t-il. Les commandes peuvent être passées direc-

tement via le site Internet. Si la croissance se con�rme, il envisage d’embaucher un stagiaire pour traduire le site internet en allemand et un commercial.

• SITE • www.wallprint.fr

Reproduction de photos sur toile, de logos sur banderoles ou tapis, les possibilitésd’impression numérique proposées par Wallprint sont in�nies. Alain Finckenbein,expert en technologies de l’information et de la communication, cible particuliers etentreprises.

>> ALAIN FINCKENBEIN, WALLPRINT

PERSONNALISATION Les photos peuvent être tendues sur châssis ou collées directement sur mur

CE QUE LUI A APPORTÉ LE CONCOURS LÉPINE

Primé pour l’impression numérique

sur toile, Alain Finckenbein a

surtout été remarqué par rapport

à son concept de mise en relation

avec les artistes via sa banque

de données. Un second prix

(médaille AIIF) lui a été décerné

pour le portail d’informations et

d’échanges qu’il a créé pour les

copropriétaires, « Myblock.fr ».

• SITE • www.concours-lepine.com

Lauréat du concours « Innovezen Centre-Alsace » en mars 2008, il a obtenu un prêt d’honneur qui lui a permis d’investir dans la communi-cation et de couvrir les frais de création de sa structure juridique. Outre le site Internet Myblock, Alain Finckenbein est à l’origine d’un autre site sur les énergies renouvelables « solarcitoyen.com ».À la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, la présentation de son projet devant les mem-bres du Jury du Passeport Entreprendre l’a conduit à approfondir certains points. Parmi les conseils prodigués, il a été incité à s’adjoindre les services d’un expert-comp-table et de faire valider ses contrats avec les auteurs.

et passeport Entreprendre !

CCICONTACT Espace Entreprendre

June Marchal03 88 75 24 25

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 55: Point Economique Numéro 271

JURIDIQUE

Gérant majoritaire de SARL et redressement judiciaire

Dans un arrêt en date du 12 novembre 2008, la Cour de cassation (cham-bre commerciale) a rap-

pelé que le gérant d’une SARL agit en sa qualité de mandataire social et de ce fait, agit au nom

et pour le compte de la per-sonne morale qu’il représente. En conséquence, il n’est pas possible de lui appliquer les dispositions de l’article L361-2 du code de commerce à savoir : la procédure de redressement

judiciaire applicable à toute personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante. Le fait d’être gérant majoritaire, et de relever dans ce cadre de la catégorie professionnelle des travailleurs

indépendants, ne permet pas d’assimiler le gérant majori-taire aux personnes physiques visées par le texte du code de commerce.Cour de cassation, chambre commerciale,12 novembre 2008, n°07-16998.

Dispositions concernant la SAS :• Faculté de faire des apports en

industrie :Pour rappel, les apports en industrie consistent pour un associé à mettre à la disposition de la société, ses connaissan-ces techniques, son travail ou ses services. Jusqu’à présent, les associés de SAS ne pou-vaient pas faire des apports en industrie. La loi de moderni-sation de l’économie introduit dorénavant la possibilité pour les associés de SAS, de faire des apports en industrie et de recevoir en échange des actions inaliénables.Les statuts �xeront librement les modalités de souscription et de répartition de ces actions et le délai au terme duquel celles-ci feront l’objet d’une évaluation.

• Suppression du capital social minimum :

Jusqu’à présent la loi imposait aux SAS de détenir un capi-tal minimum correspondant à 37000 €.La loi de modernisation de l’économie supprime l’exigence d’un montant minimal de capi-tal, ce dernier étant librement �xé par les statuts.

• Suppression de l’exigence d’un commissaire aux comptes :

La SAS avait pour obligation de nommer un ou plusieurs com-missaires aux comptes.La loi de modernisation de l’économie précise, que seules devront nommer un commis-saire aux comptes les SAS:- dépassant à la clôture de l’exer-

cice deux des critères suivants: le total du bilan, le chiffre d’af-faires hors taxe ou le nombre de salariés (à �xer par décret)

- qui contrôlent ou sont contrô-lées par une ou plusieurs sociétés

- dont un ou plusieurs asso-ciés représentant au moins le dixième du capital de la SAS demandent en justice la nomi-nation d’un commissaire aux comptes.

Ces trois mesures sont entrées en vigueur au 1er janvier 2009.

Réunion d’information le26 mars 2009 à la CCI.Renseignements et inscriptionpréalable au 03 88 75 25 [email protected]

INDICESJANVIER-FÉVRIER 2009

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 3e trimestre2008 : 1 594, soit une aug-mentation de 10,46 %sur un an

Taux d’intérêt légal pour l’année 2008 : 3,99 %

Indice des prix à la consom-mation, décembre 2008 : 119,48

Indice de référence des loyers du 4e trimestre 2008 : 117,54, soit une variation de 2,83 %sur un an

SMIC à compter du 1er juillet2008 : Taux horaire brut : 8,71 €

Taux mensuel brut pour 151,67 heures : 1 321,02 €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2009 : 2 859 €

Plafond annuel pour 2009 Sécurité Sociale : 34 308 €

Indice trimestriel des loyers commerciaux : 102,46

• Instauration d’une dispense d’approbation des comptes et du dépôt du rapport de gestion dans la SASU :

Dans le régime antérieur à la loi de modernisation de l’économie, les sociétés par actions simpli�ées uniperson-nelles (SASU), le rapport de gestion et les comptes annuels étaient arrêtés par le Président. L’associé unique approuvait les comptes, après rapport

du commissaire aux comptes, dans le délai de six mois à compter de la �n de l’exercice. Ses décisions étaient réperto-riées dans un registre.À compter du 1er janvier 2009, dans les SASU dirigées par l’as-socié unique personne physi-que, l’approbation des comptes sera réputée acquise par le dépôt de l’inventaire et des comptes annuels au greffe du registre de commerce dans les six mois de

la clôture de l’exercice.La mention sur le registre de la société du récépissé délivré par le greffe lors du dépôt des comptes annuels ne sera pas exigée.Par ailleurs, l’associé unique personne physique sera dis-pensé de l’obligation de dépo-ser au greffe du registre de commerce son rapport de ges-tion, s’il assume personnelle-ment la gérance de la société.

• Assouplissement du forma-lisme lié à la constitution et au fonctionnement de la SASU:

Un décret simpli�era les for-malités de publicité pour les SASU, dont l’associé unique est une personne physique et notamment, les conditions d’insertion au BODACC.

Cette mesure est entrée en vigueur au 1er janvier 2009.

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 56: Point Economique Numéro 271

DÉCOUVERTES

Même si la France n’est plus prési-dente de l’Union e u r o p é e n n e depuis le début de l ’année, le

restaurant strasbourgeois Le Crocodile maintient son menu Europa jusqu’à l’été. Parce que l’Europe à Strasbourg n’est pas unique-ment une question de calen-drier. « N’ayant pu imaginerservir un menu avec 27 mets, ilnous a fallu regrouper les paysen fonction des quatre pointscardinaux pour créer des platsillustrant les saveurs des régionsd’Europe du Nord au Sud etde l’Est à l’Ouest. », explique Monique Jung.

SEPT PLATS AU MENULe « voyage », proposé à plus d’une centaine d’euros sans les vins, débute ainsi en Méditerranée avec un bâton-net de féta à l’huile d’olive dans sa feuille d’aubergine en dentelle kadaïf façon baklava, en hommage à la Princesse Europa qui donna son nom à notre continent. Pour l’entrée, cap sur l’est avec un succulent foie gras grillé sur lit de chou blanc et de betterave rouge,

agrémenté d’une vinaigrette au clou de giro�e. Puis, en premier plat, Émile Jung a choisi de proposer un filet de cabillaud accompagné de purée de céleri et de cheveux d’ange de poireau. En hom-mage aux contrées nordiques. Puis retour vers l’Europe de l’Ouest avec un �let mignon de veau braisé, déglacé à l’irlandaise Guinness, avec fenouil con�t, petits légumes et frites, forcément belges !Pour célébrer la convivialité et la chaleur des régions méri-dionales, place à la tomate con�te en corolle, à la faran-dole d’agrumes frais et de fruits, le tout arrosé d’un cou-

lis de carottes et d’abricots parfumé à l’anis. Un mélange sucré-salé qui annonce les desserts.

CLIN D’ŒIL FINALÀ STRASBOURGUn velouté bulgare sur un lit de fraises compotées au nec-tar de roses et une petite brio-che au pavot saluent les deux derniers arrivés dans l’Union européenne : la Roumanie et la Bulgarie. Ce tour d’Europe de la gastronomie s’achève, alors que vous êtes déjà repus, tout naturellement à Strasbourg, avec une ronde de douceurs étoilées.

• CONTACT • 03 88 32 13 02

Hier menu Victor Hugo,menu TGV, aujourd’hui

Menu Europa,Émile et MoniqueJung, à la tête du

Crocodile, établissementdoublement étoilé,

n’hésitent pas àproposer des cartes

thématiques.

>> GASTRONOMIE

EUROPE L’union par le palais

>> ENDEMIK

Art, design et déco

Espace d’exposition permanent, la boutique Endemik met en scène des créations mêlant couleurs, cal-ligraphie et matériaux. Bois, métal, végétal, les éléments de décoration répondent à des attentes de décora-tion de la maison au jardin. Les deux créateurs du lieu sont Diane Mantz et Sébastien Forler, plasticiens, qui met-

tent en scène plus de dix ans d’expé-rience dans le domaine des arts, du design, de la décoration intérieure et des arts appliqués. Une adresse pour relooker votre cadre de vie. 31 rue Mélanie à Strasbourg-Robertsau.

• SITE • www.endemik-design.com

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 57: Point Economique Numéro 271

Découvertes

L’Automobile Club rappelle la légis-lation en vigueur en Allemagne qui oblige les automobilistes à avoir un équipement qui soit toujours adapté aux conditions climatiques. Les véhicules étrangers entrant sur le territoire allemand sont concernés. L’antigel est également requis en cas de neige ou de verglas. Dans le cas contraire, une amende pou-vant aller jusqu’à 40 € peut être infligée. Autre élément qui a son importance : si l’utilisation de chaî-nes antidérapantes est obligatoire pour les véhicules à moteur de plus de deux roues aux endroits signalés par un panneau, les pneus à clous sont interdits.

• SITE • www.automobileclub.org

Bien circuleren Allemagne

Arbrothérapie® :la détente en plusDepuis 2002, le Lion d’Or propose un concept ori-ginal de soins et de mise en forme : l’Ar-brothérapie®. Les différents produits (argile, huiles essentielles, crèmes de soin, laits, etc.) utilisés pour tous les soins d’Arbrothérapie® sont d’ori-gine naturelle. Parallèlement, les spécialités culinaires du restaurant sont développées à partir de matiè-res premières en provenance de La Petite Pierre et ses forêts. Pour en savoir plus sur les bienfaits de ces soins, les séjours découvertes, les soins Spajet™ à la carte (hydro-fusion, hydro-massage, matelas de vibromassage, aromathérapie, chromothérapie, musicothérapie et autres soins basés sur les qua-tre éléments de la vie… Bref pour marier bien-être et détente, voire la gastronomie, rendez-vous sur le site du Lion d’Or.

• CONTACT • 03 88 01 47 57 www.liondor.com

>> « STRASBOURG, DES QUARTIERS VIVANTS »

L’ouvrage collectif de l’AdeusLa genèse de dix projets particulièrement marquants de l’urbanisme dans l’agglo-mération strasbourgeoise depuis 1967: cet ouvrage illustré et publié par l’Adeus et le Verger Éditeur retrace le contexte des réalisa-tions dans les quartiers de l’Esplanade, Hautepierre,

le centre-halles, la grand-rue, le quartier européen, le tram, le Neuhof, le jardin des deux rives et le schéma de cohérence territo-riale de la région de Strasbourg. Chaque projet est éclairé sous

trois angles inédits qui en donnent la pleine mesure: le regard d’un photo-graphe, l’imaginaire d’un écrivain et l’analyse des urbanistes. Un ouvrage à la fois littéraire, documentaire et his-torique édité à l’occasion des 40 ans de l’Adeus. 256 pages, 25 €.

• SITE • www.adeus.org

>> UNSOWISO

Des créations made in AlsaceDes vêtements que l’on ne porte pas que pour faire sourire les copains, mais pour clamer fièrement son « elsas’titude » : la ligne Unsowiso, des vêtements plein d’humour, entièrement dédiés à l’Alsace, qui se déclinent au gré d’un éventail de codes culturels, dans des textiles qui résistent au temps, à l’usage et aux lavages. À l’origine de ces créations, Nassir Goulamaly, 38 ans,

originaire de Madagascar, marié à une alsacienne et père de trois enfants. Industriel et armateur fran-çais, il vit entre Strasbourg, Paris et La Réunion. Son crédo : revisiter, détourner et caricaturer un éven-tail d’expressions linguistiques et autres symboles, en référence à la culture alsacienne, sur une gamme de vêtements au graphisme emblé-matique et créatif. Sur Internet, et

dans des endroits plus inattendus ou représentatifs de la région : une cave à vin, une boutique de créa-teur, un restaurant, un salon de coif-fure pour enfants, etc.Des partenaires partageant notre humour et passion pour l’Alsace.

• POUR EN SAVOIR PLUS •www.unsowiso.eu

>> ALSATIC TV

Depuis décembre, près d’1,6 million d’Alsaciens peuvent avoir accès aux émissions de la chaîne

régionale alsacienne Alsatic TV. Une diffusion multipliée par quatre, qui dépasse large-ment les frontières de l’Alle-magne et de la Suisse.De 400000 personnes connec-tées au câble, Alsatic, grâce à la TNT, multiplie par quatre son potentiel et passe les frontières. Côté allemand et suisse, la chaîne est accessible de Karlsruhe à Bâle. « L’accès à la TNT est uninvestissement lourd, de près de450 000 € par an », commen-tait Francis Hirn, président de la chaîne. La TV régio-nale, dirigée par Jean-Jacques

Schaettel, compte en effet deux émetteurs, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin. Alsatic a été créée en septembre 2006 par les deux quotidiens régio-naux DNA et l’Alsace, en par-tenariat avec d’autres action-naires, qui sont appelés à se réengager prochainement. La nouvelle Alsatic TV déve-loppe de nouveaux contenus, soit 1 h 30 à 2h de program-mes diffusés chaque jour. Une convention de partenariat a été signée avec les CCI alsa-ciennes, qui parrainent deux émissions « La minute de l’économie » et « Questions d’entreprises », un plateau qui rassemble chaque der-nier mardi du mois, des chefs d’entreprises autour de thé-

matiques diverses : export, création d’entreprise, forma-tion, etc. Le magazine d’informations, « La Quotidienne » (18 h 30-19 h30), est diffusé en direct, puis en boucle. Vous avez également accès à de nom-breuses émissions sportives et culturelles. Championnats en direct et diffusions de pièces sont au menu. Pour accéder à Alsatic, il suf�t d’avoir un râteau ou un décodeur, ou l’ADSL, grâce à des accords passés avec les opérateurs Neuf, Free et Orange. À noter que 2010 correspondra à la �n de la diffusion analogique.

• SITE • www.alsatic.com

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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Page 58: Point Economique Numéro 271

TEMPS FORTS

SALONS NATIONAUX

Du 8 au 11 mars 2009 à Lyon

Une plateforme incitant au débat utile et à l’émergence de solutions pour scienti-fiques, dirigeants industriels, décideurs politiques, représentations d’organisa-tions multilatérales et de la société civile du monde entier. Le rendez-vous des meilleurs experts mondiaux des sciences de la vie.

• SITE • www.biovision.org

Les 19 et 20 marsau Palais des Congrès de Paris

• SITE • www.syprocaf.fr

EMPLOI

Le 26 mars de 10 h à 19 h 30à la Maison de l’Entreprise,27 avenue de l’Europe àSchiltigheimL’association des utilisateurs du Pôle Européen de l’Entreprise organise le 26 mars prochain un job dating. Plus de vingt entreprises implantées dans cette zone seront présentes et proposeront divers postes dans tous les types de métiers. Les personnes intéressées peuvent se rendre directement sur place ou prendre rendez-vous avec un ou plusieurs recruteurs via le site www.anpe.fr ou celui de l’association :http://aueeem.alsaeco.com

• CONTACT • Guy Meyer03 88 18 31 61

EXPOSITIONS ET VISITES

Jusqu’au 8 mars 2009au Vaisseau, Strasbourg

Présentée dans plus de 20 pays, plus de cinq millions de visiteurs ont découvert ce parcours dans le noir total. Une expé-rience sensorielle unique. À quoi ressemce parcours dans le noir total. Une expéce parcours dans le noir total. Une expé

-blent nos objets du quotidien dans le noir, comment juge-t-on les distances ? Pour le savoir, par petits groupes et guidés par des animateurs mal et non-voyants, vous traversez différents univers dans l’obscurité la plus totale. Avant l’entrée et à la sortie de l’exposition, un espace d’adaptation à la lumière, « le cocon »permet de manipuler les objets du quo-tidien des aveugles : matériel d’écriture en braille, films en audio description, etc. Curieusement, vous n’aurez plus le même regard sur ces objets. Jusqu’au 8 mars 2009, des goûters d’anniversaire dans le noir d’une heure 15, à partir de 7 ans. Sur réservation uniquement. Pa-rallèlement, des dîners dans le noir, des parcours nocturnes, etc.

• POUR EN SAVOIR PLUS •03 88 44 65 [email protected]

Jusqu’au 29 mars 2009

Comme chaque année à l’arrière-saison, le château du Haut-Koenigsbourg pro-pose de découvrir, au cours d’une visite insolite, le donjon et les cuisines moder-nes aménagées lors de la restauration. Cette année, une nouvelle scénographie des cuisines impériales leur redonne une ambiance de début de XXe siècle. À l’ocdes cuisines impériales leur redonne une des cuisines impériales leur redonne une

-casion du centenaire de la restauration, vaisselle et ustensiles issus des col-lections du château sont en effet sortis de leur réserve pour se retrouver dans la cuisine : fourneaux, glacière, armoire chauffante et réfrigérateur.

UNE VISITE ACCESSIBLE SURRÉSERVATION LES SAMEDIS ET DIMANCHE À 14H45.

Les 3,4 et 5 avrilde 9 h 30 à 18 h 30

Catapultez-vous au XVe siècle avec la Compagnie de Saint-Georges, asso-ciation d’histoire vivante, composée de 80 membres bénévoles de toutes les catégories socioprofessionnelles et de diverses nationalités : Suisses, Anglais, Français, Italiens, Allemands…

• POUR EN SAVOIR PLUS •www.haut-koenigsbourg.frwww.companie-of-st-george.ch

• CONTACT • 03 88 82 50 60

Jusqu’au 27 septembreau musée zoologiquede Strasbourg

• SITE • www.musees-strasbourg.org

SALONS RÉGIONAUX

Du 13 au 15 mars au Parcdes expositions du Wacken àStrasbourg

• SITE • www.chococroc.com

>> TOURISSIMO 2009

Du tour-opérateur à l’agence de voyage en passant par tous les prestataires du tourisme, les 200 exposants du salon strasbourgeois proposeront leurs bons plans, conseils avisés pour une extraordinaire diversité de leur offre. Week-ends de proximité, évasion sous les tropiques, escapades dans les régions françaises, découvertes spor-tives, culturelles ou gastronomiques, un départ immédiat aux quatre coins du monde, dans une ambiance ludique.

Comme chaque année, l’Aéroport international Stras-bourg sera présent avec ses nouvelles destinations, dont Rhodes, Tel-Aviv, etc.

• SITE •www.tourissimo-strasbourg.com

>> GénérationS, LE SALON DES 50 ANS ET PLUS

Créé par Strasbourg Événe-ments en 2007, ce salon sé-duit de plus en plus visiteurs et exposants. Pour cette édition 2009, GénérationS rassemble une centaine d’exposants spécialisés dans les offres destinées à des consommateurs aver-tis. Thématique : la santé et la forme, avec des conseils

relooking, diététique et relaxa-tion, des ateliers de création florale, peinture sur soie, des simulations de retraite et de placements en bourse, et de nombreuses démonstrations à l’espace multimédia…

De 10h à 19h au Pavillon K.

• SITE •www.strasbourg-events.com

Du 2 au 8 mars

Pendant une semaine, La Rose Marie-Claire sera vendue dans plus de 6 000 points de vente chez les partenaires revendeurs. Cette rose, reconnaissable à son emballage, est vendue 3 € dont 1,50 € est reversé aux associations qui agissent pour la scolarisation des petites filles défavorisées.

• EN SAVOIR PLUS •www.la-rose-marie-claire.org

LE POINT ÉCO • JANVIER-FÉVRIER 2009 • N° 271 www.strasbourg.cci.fr

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Page 60: Point Economique Numéro 271

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