PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014...

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PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT AVEC r é act i f recherche actualités innovation formation N Î M E S | réactif nimes n° 12 | juin 2014 | Le PHRC 2014 Dossier spécial : la cellule médico-économique Le panorama de l’offre de partenariat

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PHRC 2014 la recherche biomeacutedicale

agrave lrsquoheure de la meacutedico-eacuteconomie

EN PARTENARIAT AVEC

reacuteactifrecherche actualiteacutes innovation formationN Icirc M E S

| r eacute a c t i f n i m es n deg 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Le PHRC 2014 Dossier speacutecial la cellule meacutedico-eacuteconomique

Le panorama de lrsquooffre de partenariat

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OURS

EacuteDITO

q Reacuteactif Nicircmes est reacutealiseacute avec lrsquoappui des membres de la Deacuteleacutegation agrave la Recherche Clinique et agrave lrsquoInnovation (DRCI) du CHRU de NicircmesLe comiteacute de reacutedaction remercie lrsquoensemble des contri-buteurs internes et externes au CHRU pour leur preacute-cieuse participation

Directeur de la publication Reacutedacteur en chef Nicolas Best Directeur geacuteneacuteral par inteacuterimConcept Reacutedaction service communication - CDPhotos service communication - LNMaquette Pure impressionMise en page service communication - ARImpression ImprsquoActContact directioncommunicationchu-nimesfr

Vitaliteacute et dynamismehellip Voici les maitres mots qui cette anneacutee encore caracteacuterisent le domaine de la recherche clinique de notre CHRU La politique incitative meneacutee jusque lagrave et les moyens engageacutes de soutien meacutethodologique et biostatistique notamment au sein de la plateforme nous confortent dans nos ambitions et portent plus que jamais leurs fruits comme en teacutemoigne les scores SIGREC et SIGAPS de lrsquoeacutetablissement

En effet ce dernier qui reflegravete la production scientifique en matiegravere de publi-cation de lrsquoensemble des chercheurs (meacutedecins parameacutedicaux et scientifiques) connaicirct une forte croissance En seulement 4 ans Il a plus que doubleacute passant de 7 682 points en 2011 agrave plus de 20 000 points en 2014 Rappelons aussi que sa progression a atteint les 40 cette anneacutee par rapport agrave lrsquoanneacutee derniegravere alors

qursquoelle ne deacutepasse pas 12 au niveau national ce qui permet agrave notre eacutetablisse-ment de gagner des places au classement national des CHU franccedilais en passant du 31egraveme rang en 2011 au 20egraveme en 2013

En ce qui concerne le score SIGREC indicateur national drsquoactiviteacute de la recherche clinique il confirme la forte progression des inclusions de patients dans des pro-tocoles de recherche clinique promus ou non par notre eacutetablissement En 4 ans 6 fois plus de patients ont pu participer agrave un protocole de recherche clinique soit plus de 3 000 au cours de lrsquoanneacutee 2013 Ceci est agrave relier au deacuteploiement dans les ser-vices de Techniciens de Recherches Cliniques (TEC) qui soutiennent de maniegravere efficace lrsquoactiviteacute de notre communauteacute meacutedicale

Ces bons reacutesultats srsquoexpliquent par la dynamique de nos eacutequipes leur mobilisation mais aussi par lrsquoimplication de nos partenaires exteacuterieurs plus nombreux Je pense entre autres agrave Nicircmes-Meacutetropole avec qui le CHRU a signeacute une convention-cadre qui renforce les liens VilleHocircpitalIndustries ou encore la creacuteation de la plate-forme meacutedico-eacuteconomique commune avec Montpellier qui offre des perspec-tives eacutelargies en termes drsquoexpertise et drsquoeacutevaluation

Saluons donc le chemin parcouru gracircce agrave lrsquoimplication de tous et poursuivons nos efforts pour un CHRU toujours plus innovant et attractif qui sait encourager les talents et les soutenir dans leur demande de recherche clinique et drsquoinnovation

Nicolas Best Directeur geacuteneacuteral par inteacuterim Directeur de la Recherche et de lrsquoInnovation

SOMMAIRE Actualiteacutesbull Le PHRC National 2014 3bull Le PHRC Interreacutegional 2014 6bull Le Dr Fournier reacutecompenseacute 11bull Rappel la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur 11 Dossierbull La cellule meacutedico-eacuteconomique 7 Zoom sur une publication

scientifiquebull Pr Droupy - Robolaps Promontofixation robot assisteacute 12 Partenariatsbull Fort potentiel en biotechnologie 15

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ACTUALITEacuteSv PHRC National 2014

Au vu de ces chiff res les objectifs fondateurs de cet ambitieux dis-positif annuel semblent donc atteints Se deacuteclinant en trois volets ils ont pour but de

- Dynamiser la recherche clinique hospitaliegravere en vue de promouvoir le progregraves meacutedical

- Participer agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute des soins par lrsquoeacutevaluation de nouvelles meacutethodes diagnostiques et theacuterapeutiques

- Valider scientifi quement les nou-velles connaissances meacutedicales en vue drsquoun repeacuterage des innovations theacutera-peutiques et de la mise en œuvre de strateacutegies de diff usion dans le systegraveme de santeacute

La recherche en soins primaire encourageacuteelaquo Deacutevelopper la recherche en soins primaire raquo voici donc la prioriteacute theacute-matique du PHRC 2014 dixit la circu-laire de la Direction Geacuteneacuterale de lrsquoOff re de soin (DGOS) Il faut dire qursquoavec 16 projets concernant les soins primaires et 8 projets relatifs au vieillissement sur les 86 projets retenus les reacutesultats de lrsquoan dernier donnaient le tempo de la future tendance et laissaient preacutesager la strateacute-gie nationale de 2014 laquo Ces projets au-ront un impact direct sur la prise en charge des patients et pourront selon leurs reacutesultats changer les pratiques cliniques conformeacutement agrave lrsquoobjectif du PHRC raquo rappelle le Ministegravere de la santeacute dans un communiqueacute du 20 Deacute-cembre 2013 Cette prioriteacute concerne

donc lrsquointeacutegraliteacute des programmes de recherche sur les soins et lrsquooff re de soins et dans ce cadre cas ineacutedit ils pourront ecirctre porteacutes par les maisons de santeacute ou les centres de santeacute

Les paiements par phaseDepuis la circulaire budgeacutetaire du 16 mars 2012 la DGOS conditionne le fi nancement des projets agrave leur niveau drsquoavancement Ce dispositif est renou-veleacute pour lrsquoanneacutee 2014 (cf scheacutema ci-des-sous)

Les nouveauteacutes de lrsquoanneacutee 2014Les appels agrave projets (DGOS) se re-trouvent cette anneacutee dans 5 programmes de recherche couvrant respectivement les champs de la Recherche Translation-nelle de la Recherche Clinique de la

v 870 millions drsquoeuros 4 000 chercheurs pour 3 500 publications dans des revues scientifiqueshellip en 20 ans drsquoexistence le succegraves et lrsquoutiliteacute du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) se confirme et a contribueacute agrave placer la France au 5egraveme rang mondial de la production scientifique en matiegravere de sciences de la vie et de la santeacute

La recherche en action

Tous les projets retenus en 2014

Succegraves agrave lrsquoAAP et noti cation des creacutedits

Instruction du projet de recherche Toutes les autorisations neacutecessaires + numeacutero Clinical Trial

Avis eacutethique etou ANSM etou CNIL

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacuteesEn lrsquoabsence drsquoinclusion tacircches du projet

Analyse des donneacutees

Rapports scienti questechniques et reacuteglementaires

ET Manuscrit soumis agrave revue agrave comiteacute de lecture + accuseacute de reacuteception

Publication princeps

Ndeg de tranche 1 2 3 4 515 du montant nanceacute dans la limite de 50 000 e

25 du montant nanceacute

30 du montant nanceacute + montant diffeacuterentiel de la 1egravere tranche le cas eacutecheacuteant

20 du montant nanceacute

10 du montant nanceacute

Instruction du projet preacuteparation et validation de tout document neacutecessaire au bon deacuteroulement du projet des circuits neacutecessaires agrave sa bonne organisation ndashcircuit patients imagerie biologie donneacutees meacutedicaments etc ndash actions en vue de lrsquoobtention des avis reacuteglementaires

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacutees

Analyse

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5

50 des inclusions

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v PHRC National 2014

Recherche Meacutedico-eacuteconomique de la Recherche sur la Performance du Sys-tegraveme de Soins et de la Recherche Infir-miegravere et Parameacutedicale A noter que les programmes srsquoinscrivent dans un conti-nuum

Chaque programme de recherche se deacute-cline en un ou plusieurs appels agrave projets Sont concerneacutes par la circulaire 2014 ces 9 programmes q Le programme de recherche transla-

tionnelle en santeacute PRTSq Le programme de recherche transla-

tionnelle en Canceacuterologie PRT-Kq Le programme de recherche Clinique

National PHRC-Nq Le programme de recherche Clinique

National en Canceacuterologie PHRC-K

q Le programme de recherche Clinique Inter reacutegional PHRC-I

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique National PRME-N

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique en Canceacuterologie PRME-K

q Le programme de recherche sur la Performance du systegraveme des Soins PREPS

q Le programme Hospitalier de Re-cherche Infirmiegravere et Parameacutedicale PHRIP

Cette anneacutee la DGOS a confieacute la gestion des 3 appels agrave projets en canceacuterologie agrave lrsquoINCA du PRTS agrave Lrsquoagence Nationale de la Recherche (ANR) et du PHRC-I aux GIRCI

Le CHRU de Nicircmes fait une nouvelle fois preuve de son dynamisme dans le domaine de la recherche avec 17 lettres drsquointention deacuteposeacutees

PHRC nationalLrsquoAppel agrave Projet National vise agrave favoriser les essais cliniques mul-ticentriques de grande ampleur ayant une application clinique preacute-visible en partenariat eacuteventuelle-ment avec des structures externes publiques ou industrielles

Type AO InvesTIgATeur servIce InTITuleacute prOjeT nsn cenTres TITre

PHRC National

Claire ROGER ARDU OPTIFLUID 600 20 Impact drsquoune strateacutegie restrictive drsquoadministration des fluides agrave la phase initiale du choc septique un essai multi centrique prospective randomiseacute en clusters selon un design laquostepped wedgeraquo

Catherine LECHICHE SMIT RECIDIFF 340 4 Infections agrave Clostridium difficile deacuteveloppement drsquoun score pour la preacutediction des reacutecidives

Gilbert BENSIMON MIROCALS 240 11

Efficaciteacute pharmacodynamie et seacutecuriteacute de lrsquointerleukine 2 agrave faible dose (ld IL 2) en tant que stimulant des lymphocytes T reacutegulateurs (Tregs) agrave viseacutee theacuterapeutique anti neuro-inflammatoire chez des patients preacutesentant une Scleacuterose Lateacuterale Amyotrophique (SLA) nouvellement disgnostiqueacutee un essai randomiseacute controcircleacute meneacute en double aveugle

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs EXTRACTION 1924 10 Comparaison de la morbiditeacute materno-foetale lors drsquoextraction foetale entre forceps et spatule

Pascal REBOUL Nephroplogie CARNISAVE 242 10 Preacutevention et Traitement de la Neacutecrose Tubulaire Aigue par la L-Carnitine lors des eacutetats de choc septique en Reacuteanimation et en Neacutephrologie

Steacutephane DROUPY Urologie OXYFERTIL 358 10 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs LARAN 8 Mise en eacutevidence drsquoun lien entre lrsquoantibiotheacuterapie maternelle anteacutenatale et lrsquooccurrence de germes reacutesistants aux antibiotiques chez les nouveaux neacutes

Mocrane ABBAR Psychiatrie G-PACT SUICIDE 216 Eacutevaluation drsquoune theacuterapie cognitivo-comportementale de groupe pour la preacutevention de la reacutecidive de tentative de suicide eacutetude multicentrique controcircleacutee randomiseacutee

Steacutephane DROUPY Urologie CONTRASEPSIL 30 2 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

PHRIP

Sandrine FIORELLA Neurologie CALCICOACH 182 1Efficaciteacute drsquoune consultation dieacuteteacutetique personnaliseacutee chez les patients atteints de SEP afin drsquoaugmenter les apports calciques eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en simple aveugle de comparaison de prise en charge

Nathalie WEBER MPR MOBIDERM 50 1Efficaciteacute drsquoun dispositif mobilisateur des tissus sous-cutaneacutes dans la reacutecupeacuteration de lrsquoamplitude articulaire apregraves prothegravese totale de genou eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en aveugle de lrsquoeacutevaluateur

Marie-Ceacuteline LORENZINI Ophtalmologie VIRECA 42 1

Evaluation drsquoun module de reacutealiteacute virtuelle dans la reacuteeacuteducation et la reacuteadaptation visuelle de patients atteints de dystrophies reacutetiniennes essai monocentrique controcircleacute randomiseacute avec aveugle de lrsquoeacutevaluateur

PREPS

Marion FAGES BESPIM OCCO 9 Optimisation du financement des prises en charge ambulatoire non couvertes par la circulaire frontiegravere ndash Etude OCCO (Outpatient Care Cost Optimisation)

Jean-Marie KINOWSKI Pharmacie MEDREV 720 6 Impact de la reacutevision des prescriptions meacutedicamenteuses sur la seacutecuriteacute et le coucirct de la prise en charge meacutedicamenteuse de patients acircgeacutes (sup365 ans) hospitaliseacutes en centre hospitalier universitaire

Steacutephane DROUPY Urologie AMBUSCOPE Prise en charge du traitement des calculs reacutenaux et pyeacuteliques par ureacuteteacuteroscopie souple Etude randomiseacutee comparant la chirurgie ambulatoire agrave lrsquohospitalisation complegravete

PRME-K

Steacutephane DROUPY Urologie ORAL IMPACT 208 15 HEPIC - Impact meacutedico-eacuteconomique de lrsquointroduction drsquoune immunonutrition preacuteopeacuteratoire en chirurgie carcinologique de la vessie eacutetude multicentrique randomiseacutee

Nadine HOUEDE Onco-Heacutematologie STRAPEC 359 15

STRAPEC01 - Comparaison meacutedico-eacuteconomique de deux strateacutegies de prise en charge dans le cancer de la prostate eacutechappant agrave la castration strateacutegie deacutebutant par aceacutetate drsquoabirateacuterone versus strateacutegie deacutebutant par chimiotheacuterapie

z Liste des lettres drsquointention du CHRU de Nicircmes deacuteposeacutees AO Appel drsquoOffre NSN Nombre de Sujets Neacutecessaires

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TYPE AO INVESTIGATEUR SERVICE INTITULEacute PROJET TITRE NB SUJET BUDGET ALLOUEacute

PHRC-N Pr DROUPY Urologie Shock-ED Etude de lrsquoeffi caciteacute des ondes de choc agrave basse freacutequence pour le traitement de la dysfonction eacuterectile chez lrsquohomme 154 339 469 euro

PHRC-N Pr ABBAR Dr CYPRIEN Psychiatrie KETIS Etude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires 150 357 459 euro

PHRIP Mme CHAZEL Urgences Agressiviteacute Evaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifestations drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences (30) 35 725 euro

z Liste des lettres drsquointentions du CHRU de Nicircmes retenues par le jury de preacuteseacutelection

Coup de projecteur sur les trois projets reacutecompenseacutes

Comme chaque anneacutee lrsquoensemble de la DRCI structure de proximiteacute est engageacutee agrave vos cocircteacutes pour vous soutenir en apportant lrsquoaide neacutecessaire aussi bien sur le plan meacutethodologique et phar-maceutique que logistique et administratif

Comme en 2013 lrsquoeacutetape de preacuteseacutelection via la lettre drsquointention unique srsquoapplique agrave tous les projets de la circulaire agrave lrsquoexcep-tion du PRTS et du PRT-KPour les projets retenus sur lettre drsquointen-tion un dossier complet sera demandeacute dans un deuxiegraveme temps

v Reacutesultats du PHRC National 2013

Feacutelicitations au Pr DROUPY au Dr CYPRIEN et au Pr ABBAR dont les projets ont eacuteteacute retenus au PHRC National et agrave Mme CHAZEL dont le projet a eacuteteacute retenu au PHRIP (Programme hospitalier de recherche infirmiegravere et parameacutedicale) Nous vous proposons un tour drsquohorizon de maniegravere exhaustive sur ces projets qui ont remporteacute lrsquoadheacutesion du jury 2013

PHRIP Mme CHAZELEvaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifesta-tions drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est de deacuteterminer la freacutequence des eacutevegravenements de violence survenant au service drsquoac-cueil des urgences (2egraveme phase obser-vation) agrave partir drsquoune liste de situations de violence ressentie eacutetablie lors de la 1egravere phase de lrsquoeacutetude (phase drsquoentretiens avec le personnel du service)Il srsquoagit drsquoune eacutetude monocentrique observationnelle en sciences humaines comprenant deux phases

PHRC National Dr DROUPYEtude de lrsquoefficaciteacute des ondes de choc agrave base freacutequence pour le traitement de dys-fonction eacuterectile chez lrsquohomme laquo Shock-ED raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 7 centres associeacutes Hocircpital de Garches CHU Bordeaux Lyon Sud CH de Chambery Le Kremlin Bicecirctre CHRU Montpellier CH Orleacuteans

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoameacutelioration (E-F) de la fonction eacuterectile des patients recevant 4 traitements hebdomadaires de theacutera-pie drsquoonde de choc contre ceux qui re-ccediloivent un traitement de feinte agrave 3 mois apregraves un premier ordre des traitements

PHRC National Dr CYPRIEN - Pr ABBAREtude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires laquo KETIS raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 4 centres associeacutes CHU Lille Hocircpital Fernand Paris CHU Clermont Ferrand Clinique les Sophoras ndash Nicircmes

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoeffi caciteacute de la keacutetamine contre un placebo pour le soulagement (72h) agrave court terme des ideacutees suicidaires chez les patients agrave risque hospitaliseacutes

Le 20 deacutecembre dernier la DGOS a publieacute les reacutesultats du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2013 et fait le bilan des eacutevolutions annonceacuteesAinsi sur les 401 lettres drsquointention rece-vables le jury de preacuteseacutelection a retenu 86 projets assurant un taux de reacuteussite de 214 sur la globaliteacute du processus de seacutelec-tion (contre 193 en 2012)Au niveau national le montant des deacutepenses ainsi engageacutees sous condition de suivi est de 418 M E au total

v PHRC National 2014

BUDGET ALLOUEacute

sur les trois projets reacutecompenseacutes

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v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

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Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

v P a g e 8 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

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z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 2: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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OURS

EacuteDITO

q Reacuteactif Nicircmes est reacutealiseacute avec lrsquoappui des membres de la Deacuteleacutegation agrave la Recherche Clinique et agrave lrsquoInnovation (DRCI) du CHRU de NicircmesLe comiteacute de reacutedaction remercie lrsquoensemble des contri-buteurs internes et externes au CHRU pour leur preacute-cieuse participation

Directeur de la publication Reacutedacteur en chef Nicolas Best Directeur geacuteneacuteral par inteacuterimConcept Reacutedaction service communication - CDPhotos service communication - LNMaquette Pure impressionMise en page service communication - ARImpression ImprsquoActContact directioncommunicationchu-nimesfr

Vitaliteacute et dynamismehellip Voici les maitres mots qui cette anneacutee encore caracteacuterisent le domaine de la recherche clinique de notre CHRU La politique incitative meneacutee jusque lagrave et les moyens engageacutes de soutien meacutethodologique et biostatistique notamment au sein de la plateforme nous confortent dans nos ambitions et portent plus que jamais leurs fruits comme en teacutemoigne les scores SIGREC et SIGAPS de lrsquoeacutetablissement

En effet ce dernier qui reflegravete la production scientifique en matiegravere de publi-cation de lrsquoensemble des chercheurs (meacutedecins parameacutedicaux et scientifiques) connaicirct une forte croissance En seulement 4 ans Il a plus que doubleacute passant de 7 682 points en 2011 agrave plus de 20 000 points en 2014 Rappelons aussi que sa progression a atteint les 40 cette anneacutee par rapport agrave lrsquoanneacutee derniegravere alors

qursquoelle ne deacutepasse pas 12 au niveau national ce qui permet agrave notre eacutetablisse-ment de gagner des places au classement national des CHU franccedilais en passant du 31egraveme rang en 2011 au 20egraveme en 2013

En ce qui concerne le score SIGREC indicateur national drsquoactiviteacute de la recherche clinique il confirme la forte progression des inclusions de patients dans des pro-tocoles de recherche clinique promus ou non par notre eacutetablissement En 4 ans 6 fois plus de patients ont pu participer agrave un protocole de recherche clinique soit plus de 3 000 au cours de lrsquoanneacutee 2013 Ceci est agrave relier au deacuteploiement dans les ser-vices de Techniciens de Recherches Cliniques (TEC) qui soutiennent de maniegravere efficace lrsquoactiviteacute de notre communauteacute meacutedicale

Ces bons reacutesultats srsquoexpliquent par la dynamique de nos eacutequipes leur mobilisation mais aussi par lrsquoimplication de nos partenaires exteacuterieurs plus nombreux Je pense entre autres agrave Nicircmes-Meacutetropole avec qui le CHRU a signeacute une convention-cadre qui renforce les liens VilleHocircpitalIndustries ou encore la creacuteation de la plate-forme meacutedico-eacuteconomique commune avec Montpellier qui offre des perspec-tives eacutelargies en termes drsquoexpertise et drsquoeacutevaluation

Saluons donc le chemin parcouru gracircce agrave lrsquoimplication de tous et poursuivons nos efforts pour un CHRU toujours plus innovant et attractif qui sait encourager les talents et les soutenir dans leur demande de recherche clinique et drsquoinnovation

Nicolas Best Directeur geacuteneacuteral par inteacuterim Directeur de la Recherche et de lrsquoInnovation

SOMMAIRE Actualiteacutesbull Le PHRC National 2014 3bull Le PHRC Interreacutegional 2014 6bull Le Dr Fournier reacutecompenseacute 11bull Rappel la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur 11 Dossierbull La cellule meacutedico-eacuteconomique 7 Zoom sur une publication

scientifiquebull Pr Droupy - Robolaps Promontofixation robot assisteacute 12 Partenariatsbull Fort potentiel en biotechnologie 15

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ACTUALITEacuteSv PHRC National 2014

Au vu de ces chiff res les objectifs fondateurs de cet ambitieux dis-positif annuel semblent donc atteints Se deacuteclinant en trois volets ils ont pour but de

- Dynamiser la recherche clinique hospitaliegravere en vue de promouvoir le progregraves meacutedical

- Participer agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute des soins par lrsquoeacutevaluation de nouvelles meacutethodes diagnostiques et theacuterapeutiques

- Valider scientifi quement les nou-velles connaissances meacutedicales en vue drsquoun repeacuterage des innovations theacutera-peutiques et de la mise en œuvre de strateacutegies de diff usion dans le systegraveme de santeacute

La recherche en soins primaire encourageacuteelaquo Deacutevelopper la recherche en soins primaire raquo voici donc la prioriteacute theacute-matique du PHRC 2014 dixit la circu-laire de la Direction Geacuteneacuterale de lrsquoOff re de soin (DGOS) Il faut dire qursquoavec 16 projets concernant les soins primaires et 8 projets relatifs au vieillissement sur les 86 projets retenus les reacutesultats de lrsquoan dernier donnaient le tempo de la future tendance et laissaient preacutesager la strateacute-gie nationale de 2014 laquo Ces projets au-ront un impact direct sur la prise en charge des patients et pourront selon leurs reacutesultats changer les pratiques cliniques conformeacutement agrave lrsquoobjectif du PHRC raquo rappelle le Ministegravere de la santeacute dans un communiqueacute du 20 Deacute-cembre 2013 Cette prioriteacute concerne

donc lrsquointeacutegraliteacute des programmes de recherche sur les soins et lrsquooff re de soins et dans ce cadre cas ineacutedit ils pourront ecirctre porteacutes par les maisons de santeacute ou les centres de santeacute

Les paiements par phaseDepuis la circulaire budgeacutetaire du 16 mars 2012 la DGOS conditionne le fi nancement des projets agrave leur niveau drsquoavancement Ce dispositif est renou-veleacute pour lrsquoanneacutee 2014 (cf scheacutema ci-des-sous)

Les nouveauteacutes de lrsquoanneacutee 2014Les appels agrave projets (DGOS) se re-trouvent cette anneacutee dans 5 programmes de recherche couvrant respectivement les champs de la Recherche Translation-nelle de la Recherche Clinique de la

v 870 millions drsquoeuros 4 000 chercheurs pour 3 500 publications dans des revues scientifiqueshellip en 20 ans drsquoexistence le succegraves et lrsquoutiliteacute du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) se confirme et a contribueacute agrave placer la France au 5egraveme rang mondial de la production scientifique en matiegravere de sciences de la vie et de la santeacute

La recherche en action

Tous les projets retenus en 2014

Succegraves agrave lrsquoAAP et noti cation des creacutedits

Instruction du projet de recherche Toutes les autorisations neacutecessaires + numeacutero Clinical Trial

Avis eacutethique etou ANSM etou CNIL

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacuteesEn lrsquoabsence drsquoinclusion tacircches du projet

Analyse des donneacutees

Rapports scienti questechniques et reacuteglementaires

ET Manuscrit soumis agrave revue agrave comiteacute de lecture + accuseacute de reacuteception

Publication princeps

Ndeg de tranche 1 2 3 4 515 du montant nanceacute dans la limite de 50 000 e

25 du montant nanceacute

30 du montant nanceacute + montant diffeacuterentiel de la 1egravere tranche le cas eacutecheacuteant

20 du montant nanceacute

10 du montant nanceacute

Instruction du projet preacuteparation et validation de tout document neacutecessaire au bon deacuteroulement du projet des circuits neacutecessaires agrave sa bonne organisation ndashcircuit patients imagerie biologie donneacutees meacutedicaments etc ndash actions en vue de lrsquoobtention des avis reacuteglementaires

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacutees

Analyse

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5

50 des inclusions

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v PHRC National 2014

Recherche Meacutedico-eacuteconomique de la Recherche sur la Performance du Sys-tegraveme de Soins et de la Recherche Infir-miegravere et Parameacutedicale A noter que les programmes srsquoinscrivent dans un conti-nuum

Chaque programme de recherche se deacute-cline en un ou plusieurs appels agrave projets Sont concerneacutes par la circulaire 2014 ces 9 programmes q Le programme de recherche transla-

tionnelle en santeacute PRTSq Le programme de recherche transla-

tionnelle en Canceacuterologie PRT-Kq Le programme de recherche Clinique

National PHRC-Nq Le programme de recherche Clinique

National en Canceacuterologie PHRC-K

q Le programme de recherche Clinique Inter reacutegional PHRC-I

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique National PRME-N

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique en Canceacuterologie PRME-K

q Le programme de recherche sur la Performance du systegraveme des Soins PREPS

q Le programme Hospitalier de Re-cherche Infirmiegravere et Parameacutedicale PHRIP

Cette anneacutee la DGOS a confieacute la gestion des 3 appels agrave projets en canceacuterologie agrave lrsquoINCA du PRTS agrave Lrsquoagence Nationale de la Recherche (ANR) et du PHRC-I aux GIRCI

Le CHRU de Nicircmes fait une nouvelle fois preuve de son dynamisme dans le domaine de la recherche avec 17 lettres drsquointention deacuteposeacutees

PHRC nationalLrsquoAppel agrave Projet National vise agrave favoriser les essais cliniques mul-ticentriques de grande ampleur ayant une application clinique preacute-visible en partenariat eacuteventuelle-ment avec des structures externes publiques ou industrielles

Type AO InvesTIgATeur servIce InTITuleacute prOjeT nsn cenTres TITre

PHRC National

Claire ROGER ARDU OPTIFLUID 600 20 Impact drsquoune strateacutegie restrictive drsquoadministration des fluides agrave la phase initiale du choc septique un essai multi centrique prospective randomiseacute en clusters selon un design laquostepped wedgeraquo

Catherine LECHICHE SMIT RECIDIFF 340 4 Infections agrave Clostridium difficile deacuteveloppement drsquoun score pour la preacutediction des reacutecidives

Gilbert BENSIMON MIROCALS 240 11

Efficaciteacute pharmacodynamie et seacutecuriteacute de lrsquointerleukine 2 agrave faible dose (ld IL 2) en tant que stimulant des lymphocytes T reacutegulateurs (Tregs) agrave viseacutee theacuterapeutique anti neuro-inflammatoire chez des patients preacutesentant une Scleacuterose Lateacuterale Amyotrophique (SLA) nouvellement disgnostiqueacutee un essai randomiseacute controcircleacute meneacute en double aveugle

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs EXTRACTION 1924 10 Comparaison de la morbiditeacute materno-foetale lors drsquoextraction foetale entre forceps et spatule

Pascal REBOUL Nephroplogie CARNISAVE 242 10 Preacutevention et Traitement de la Neacutecrose Tubulaire Aigue par la L-Carnitine lors des eacutetats de choc septique en Reacuteanimation et en Neacutephrologie

Steacutephane DROUPY Urologie OXYFERTIL 358 10 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs LARAN 8 Mise en eacutevidence drsquoun lien entre lrsquoantibiotheacuterapie maternelle anteacutenatale et lrsquooccurrence de germes reacutesistants aux antibiotiques chez les nouveaux neacutes

Mocrane ABBAR Psychiatrie G-PACT SUICIDE 216 Eacutevaluation drsquoune theacuterapie cognitivo-comportementale de groupe pour la preacutevention de la reacutecidive de tentative de suicide eacutetude multicentrique controcircleacutee randomiseacutee

Steacutephane DROUPY Urologie CONTRASEPSIL 30 2 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

PHRIP

Sandrine FIORELLA Neurologie CALCICOACH 182 1Efficaciteacute drsquoune consultation dieacuteteacutetique personnaliseacutee chez les patients atteints de SEP afin drsquoaugmenter les apports calciques eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en simple aveugle de comparaison de prise en charge

Nathalie WEBER MPR MOBIDERM 50 1Efficaciteacute drsquoun dispositif mobilisateur des tissus sous-cutaneacutes dans la reacutecupeacuteration de lrsquoamplitude articulaire apregraves prothegravese totale de genou eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en aveugle de lrsquoeacutevaluateur

Marie-Ceacuteline LORENZINI Ophtalmologie VIRECA 42 1

Evaluation drsquoun module de reacutealiteacute virtuelle dans la reacuteeacuteducation et la reacuteadaptation visuelle de patients atteints de dystrophies reacutetiniennes essai monocentrique controcircleacute randomiseacute avec aveugle de lrsquoeacutevaluateur

PREPS

Marion FAGES BESPIM OCCO 9 Optimisation du financement des prises en charge ambulatoire non couvertes par la circulaire frontiegravere ndash Etude OCCO (Outpatient Care Cost Optimisation)

Jean-Marie KINOWSKI Pharmacie MEDREV 720 6 Impact de la reacutevision des prescriptions meacutedicamenteuses sur la seacutecuriteacute et le coucirct de la prise en charge meacutedicamenteuse de patients acircgeacutes (sup365 ans) hospitaliseacutes en centre hospitalier universitaire

Steacutephane DROUPY Urologie AMBUSCOPE Prise en charge du traitement des calculs reacutenaux et pyeacuteliques par ureacuteteacuteroscopie souple Etude randomiseacutee comparant la chirurgie ambulatoire agrave lrsquohospitalisation complegravete

PRME-K

Steacutephane DROUPY Urologie ORAL IMPACT 208 15 HEPIC - Impact meacutedico-eacuteconomique de lrsquointroduction drsquoune immunonutrition preacuteopeacuteratoire en chirurgie carcinologique de la vessie eacutetude multicentrique randomiseacutee

Nadine HOUEDE Onco-Heacutematologie STRAPEC 359 15

STRAPEC01 - Comparaison meacutedico-eacuteconomique de deux strateacutegies de prise en charge dans le cancer de la prostate eacutechappant agrave la castration strateacutegie deacutebutant par aceacutetate drsquoabirateacuterone versus strateacutegie deacutebutant par chimiotheacuterapie

z Liste des lettres drsquointention du CHRU de Nicircmes deacuteposeacutees AO Appel drsquoOffre NSN Nombre de Sujets Neacutecessaires

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TYPE AO INVESTIGATEUR SERVICE INTITULEacute PROJET TITRE NB SUJET BUDGET ALLOUEacute

PHRC-N Pr DROUPY Urologie Shock-ED Etude de lrsquoeffi caciteacute des ondes de choc agrave basse freacutequence pour le traitement de la dysfonction eacuterectile chez lrsquohomme 154 339 469 euro

PHRC-N Pr ABBAR Dr CYPRIEN Psychiatrie KETIS Etude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires 150 357 459 euro

PHRIP Mme CHAZEL Urgences Agressiviteacute Evaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifestations drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences (30) 35 725 euro

z Liste des lettres drsquointentions du CHRU de Nicircmes retenues par le jury de preacuteseacutelection

Coup de projecteur sur les trois projets reacutecompenseacutes

Comme chaque anneacutee lrsquoensemble de la DRCI structure de proximiteacute est engageacutee agrave vos cocircteacutes pour vous soutenir en apportant lrsquoaide neacutecessaire aussi bien sur le plan meacutethodologique et phar-maceutique que logistique et administratif

Comme en 2013 lrsquoeacutetape de preacuteseacutelection via la lettre drsquointention unique srsquoapplique agrave tous les projets de la circulaire agrave lrsquoexcep-tion du PRTS et du PRT-KPour les projets retenus sur lettre drsquointen-tion un dossier complet sera demandeacute dans un deuxiegraveme temps

v Reacutesultats du PHRC National 2013

Feacutelicitations au Pr DROUPY au Dr CYPRIEN et au Pr ABBAR dont les projets ont eacuteteacute retenus au PHRC National et agrave Mme CHAZEL dont le projet a eacuteteacute retenu au PHRIP (Programme hospitalier de recherche infirmiegravere et parameacutedicale) Nous vous proposons un tour drsquohorizon de maniegravere exhaustive sur ces projets qui ont remporteacute lrsquoadheacutesion du jury 2013

PHRIP Mme CHAZELEvaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifesta-tions drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est de deacuteterminer la freacutequence des eacutevegravenements de violence survenant au service drsquoac-cueil des urgences (2egraveme phase obser-vation) agrave partir drsquoune liste de situations de violence ressentie eacutetablie lors de la 1egravere phase de lrsquoeacutetude (phase drsquoentretiens avec le personnel du service)Il srsquoagit drsquoune eacutetude monocentrique observationnelle en sciences humaines comprenant deux phases

PHRC National Dr DROUPYEtude de lrsquoefficaciteacute des ondes de choc agrave base freacutequence pour le traitement de dys-fonction eacuterectile chez lrsquohomme laquo Shock-ED raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 7 centres associeacutes Hocircpital de Garches CHU Bordeaux Lyon Sud CH de Chambery Le Kremlin Bicecirctre CHRU Montpellier CH Orleacuteans

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoameacutelioration (E-F) de la fonction eacuterectile des patients recevant 4 traitements hebdomadaires de theacutera-pie drsquoonde de choc contre ceux qui re-ccediloivent un traitement de feinte agrave 3 mois apregraves un premier ordre des traitements

PHRC National Dr CYPRIEN - Pr ABBAREtude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires laquo KETIS raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 4 centres associeacutes CHU Lille Hocircpital Fernand Paris CHU Clermont Ferrand Clinique les Sophoras ndash Nicircmes

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoeffi caciteacute de la keacutetamine contre un placebo pour le soulagement (72h) agrave court terme des ideacutees suicidaires chez les patients agrave risque hospitaliseacutes

Le 20 deacutecembre dernier la DGOS a publieacute les reacutesultats du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2013 et fait le bilan des eacutevolutions annonceacuteesAinsi sur les 401 lettres drsquointention rece-vables le jury de preacuteseacutelection a retenu 86 projets assurant un taux de reacuteussite de 214 sur la globaliteacute du processus de seacutelec-tion (contre 193 en 2012)Au niveau national le montant des deacutepenses ainsi engageacutees sous condition de suivi est de 418 M E au total

v PHRC National 2014

BUDGET ALLOUEacute

sur les trois projets reacutecompenseacutes

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v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

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Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

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agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 3: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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ACTUALITEacuteSv PHRC National 2014

Au vu de ces chiff res les objectifs fondateurs de cet ambitieux dis-positif annuel semblent donc atteints Se deacuteclinant en trois volets ils ont pour but de

- Dynamiser la recherche clinique hospitaliegravere en vue de promouvoir le progregraves meacutedical

- Participer agrave lrsquoameacutelioration de la qualiteacute des soins par lrsquoeacutevaluation de nouvelles meacutethodes diagnostiques et theacuterapeutiques

- Valider scientifi quement les nou-velles connaissances meacutedicales en vue drsquoun repeacuterage des innovations theacutera-peutiques et de la mise en œuvre de strateacutegies de diff usion dans le systegraveme de santeacute

La recherche en soins primaire encourageacuteelaquo Deacutevelopper la recherche en soins primaire raquo voici donc la prioriteacute theacute-matique du PHRC 2014 dixit la circu-laire de la Direction Geacuteneacuterale de lrsquoOff re de soin (DGOS) Il faut dire qursquoavec 16 projets concernant les soins primaires et 8 projets relatifs au vieillissement sur les 86 projets retenus les reacutesultats de lrsquoan dernier donnaient le tempo de la future tendance et laissaient preacutesager la strateacute-gie nationale de 2014 laquo Ces projets au-ront un impact direct sur la prise en charge des patients et pourront selon leurs reacutesultats changer les pratiques cliniques conformeacutement agrave lrsquoobjectif du PHRC raquo rappelle le Ministegravere de la santeacute dans un communiqueacute du 20 Deacute-cembre 2013 Cette prioriteacute concerne

donc lrsquointeacutegraliteacute des programmes de recherche sur les soins et lrsquooff re de soins et dans ce cadre cas ineacutedit ils pourront ecirctre porteacutes par les maisons de santeacute ou les centres de santeacute

Les paiements par phaseDepuis la circulaire budgeacutetaire du 16 mars 2012 la DGOS conditionne le fi nancement des projets agrave leur niveau drsquoavancement Ce dispositif est renou-veleacute pour lrsquoanneacutee 2014 (cf scheacutema ci-des-sous)

Les nouveauteacutes de lrsquoanneacutee 2014Les appels agrave projets (DGOS) se re-trouvent cette anneacutee dans 5 programmes de recherche couvrant respectivement les champs de la Recherche Translation-nelle de la Recherche Clinique de la

v 870 millions drsquoeuros 4 000 chercheurs pour 3 500 publications dans des revues scientifiqueshellip en 20 ans drsquoexistence le succegraves et lrsquoutiliteacute du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) se confirme et a contribueacute agrave placer la France au 5egraveme rang mondial de la production scientifique en matiegravere de sciences de la vie et de la santeacute

La recherche en action

Tous les projets retenus en 2014

Succegraves agrave lrsquoAAP et noti cation des creacutedits

Instruction du projet de recherche Toutes les autorisations neacutecessaires + numeacutero Clinical Trial

Avis eacutethique etou ANSM etou CNIL

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacuteesEn lrsquoabsence drsquoinclusion tacircches du projet

Analyse des donneacutees

Rapports scienti questechniques et reacuteglementaires

ET Manuscrit soumis agrave revue agrave comiteacute de lecture + accuseacute de reacuteception

Publication princeps

Ndeg de tranche 1 2 3 4 515 du montant nanceacute dans la limite de 50 000 e

25 du montant nanceacute

30 du montant nanceacute + montant diffeacuterentiel de la 1egravere tranche le cas eacutecheacuteant

20 du montant nanceacute

10 du montant nanceacute

Instruction du projet preacuteparation et validation de tout document neacutecessaire au bon deacuteroulement du projet des circuits neacutecessaires agrave sa bonne organisation ndashcircuit patients imagerie biologie donneacutees meacutedicaments etc ndash actions en vue de lrsquoobtention des avis reacuteglementaires

Peacuteriode drsquoinclusion etou de recueil des donneacutees

Analyse

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5

50 des inclusions

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v PHRC National 2014

Recherche Meacutedico-eacuteconomique de la Recherche sur la Performance du Sys-tegraveme de Soins et de la Recherche Infir-miegravere et Parameacutedicale A noter que les programmes srsquoinscrivent dans un conti-nuum

Chaque programme de recherche se deacute-cline en un ou plusieurs appels agrave projets Sont concerneacutes par la circulaire 2014 ces 9 programmes q Le programme de recherche transla-

tionnelle en santeacute PRTSq Le programme de recherche transla-

tionnelle en Canceacuterologie PRT-Kq Le programme de recherche Clinique

National PHRC-Nq Le programme de recherche Clinique

National en Canceacuterologie PHRC-K

q Le programme de recherche Clinique Inter reacutegional PHRC-I

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique National PRME-N

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique en Canceacuterologie PRME-K

q Le programme de recherche sur la Performance du systegraveme des Soins PREPS

q Le programme Hospitalier de Re-cherche Infirmiegravere et Parameacutedicale PHRIP

Cette anneacutee la DGOS a confieacute la gestion des 3 appels agrave projets en canceacuterologie agrave lrsquoINCA du PRTS agrave Lrsquoagence Nationale de la Recherche (ANR) et du PHRC-I aux GIRCI

Le CHRU de Nicircmes fait une nouvelle fois preuve de son dynamisme dans le domaine de la recherche avec 17 lettres drsquointention deacuteposeacutees

PHRC nationalLrsquoAppel agrave Projet National vise agrave favoriser les essais cliniques mul-ticentriques de grande ampleur ayant une application clinique preacute-visible en partenariat eacuteventuelle-ment avec des structures externes publiques ou industrielles

Type AO InvesTIgATeur servIce InTITuleacute prOjeT nsn cenTres TITre

PHRC National

Claire ROGER ARDU OPTIFLUID 600 20 Impact drsquoune strateacutegie restrictive drsquoadministration des fluides agrave la phase initiale du choc septique un essai multi centrique prospective randomiseacute en clusters selon un design laquostepped wedgeraquo

Catherine LECHICHE SMIT RECIDIFF 340 4 Infections agrave Clostridium difficile deacuteveloppement drsquoun score pour la preacutediction des reacutecidives

Gilbert BENSIMON MIROCALS 240 11

Efficaciteacute pharmacodynamie et seacutecuriteacute de lrsquointerleukine 2 agrave faible dose (ld IL 2) en tant que stimulant des lymphocytes T reacutegulateurs (Tregs) agrave viseacutee theacuterapeutique anti neuro-inflammatoire chez des patients preacutesentant une Scleacuterose Lateacuterale Amyotrophique (SLA) nouvellement disgnostiqueacutee un essai randomiseacute controcircleacute meneacute en double aveugle

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs EXTRACTION 1924 10 Comparaison de la morbiditeacute materno-foetale lors drsquoextraction foetale entre forceps et spatule

Pascal REBOUL Nephroplogie CARNISAVE 242 10 Preacutevention et Traitement de la Neacutecrose Tubulaire Aigue par la L-Carnitine lors des eacutetats de choc septique en Reacuteanimation et en Neacutephrologie

Steacutephane DROUPY Urologie OXYFERTIL 358 10 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs LARAN 8 Mise en eacutevidence drsquoun lien entre lrsquoantibiotheacuterapie maternelle anteacutenatale et lrsquooccurrence de germes reacutesistants aux antibiotiques chez les nouveaux neacutes

Mocrane ABBAR Psychiatrie G-PACT SUICIDE 216 Eacutevaluation drsquoune theacuterapie cognitivo-comportementale de groupe pour la preacutevention de la reacutecidive de tentative de suicide eacutetude multicentrique controcircleacutee randomiseacutee

Steacutephane DROUPY Urologie CONTRASEPSIL 30 2 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

PHRIP

Sandrine FIORELLA Neurologie CALCICOACH 182 1Efficaciteacute drsquoune consultation dieacuteteacutetique personnaliseacutee chez les patients atteints de SEP afin drsquoaugmenter les apports calciques eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en simple aveugle de comparaison de prise en charge

Nathalie WEBER MPR MOBIDERM 50 1Efficaciteacute drsquoun dispositif mobilisateur des tissus sous-cutaneacutes dans la reacutecupeacuteration de lrsquoamplitude articulaire apregraves prothegravese totale de genou eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en aveugle de lrsquoeacutevaluateur

Marie-Ceacuteline LORENZINI Ophtalmologie VIRECA 42 1

Evaluation drsquoun module de reacutealiteacute virtuelle dans la reacuteeacuteducation et la reacuteadaptation visuelle de patients atteints de dystrophies reacutetiniennes essai monocentrique controcircleacute randomiseacute avec aveugle de lrsquoeacutevaluateur

PREPS

Marion FAGES BESPIM OCCO 9 Optimisation du financement des prises en charge ambulatoire non couvertes par la circulaire frontiegravere ndash Etude OCCO (Outpatient Care Cost Optimisation)

Jean-Marie KINOWSKI Pharmacie MEDREV 720 6 Impact de la reacutevision des prescriptions meacutedicamenteuses sur la seacutecuriteacute et le coucirct de la prise en charge meacutedicamenteuse de patients acircgeacutes (sup365 ans) hospitaliseacutes en centre hospitalier universitaire

Steacutephane DROUPY Urologie AMBUSCOPE Prise en charge du traitement des calculs reacutenaux et pyeacuteliques par ureacuteteacuteroscopie souple Etude randomiseacutee comparant la chirurgie ambulatoire agrave lrsquohospitalisation complegravete

PRME-K

Steacutephane DROUPY Urologie ORAL IMPACT 208 15 HEPIC - Impact meacutedico-eacuteconomique de lrsquointroduction drsquoune immunonutrition preacuteopeacuteratoire en chirurgie carcinologique de la vessie eacutetude multicentrique randomiseacutee

Nadine HOUEDE Onco-Heacutematologie STRAPEC 359 15

STRAPEC01 - Comparaison meacutedico-eacuteconomique de deux strateacutegies de prise en charge dans le cancer de la prostate eacutechappant agrave la castration strateacutegie deacutebutant par aceacutetate drsquoabirateacuterone versus strateacutegie deacutebutant par chimiotheacuterapie

z Liste des lettres drsquointention du CHRU de Nicircmes deacuteposeacutees AO Appel drsquoOffre NSN Nombre de Sujets Neacutecessaires

v P a g e 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

TYPE AO INVESTIGATEUR SERVICE INTITULEacute PROJET TITRE NB SUJET BUDGET ALLOUEacute

PHRC-N Pr DROUPY Urologie Shock-ED Etude de lrsquoeffi caciteacute des ondes de choc agrave basse freacutequence pour le traitement de la dysfonction eacuterectile chez lrsquohomme 154 339 469 euro

PHRC-N Pr ABBAR Dr CYPRIEN Psychiatrie KETIS Etude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires 150 357 459 euro

PHRIP Mme CHAZEL Urgences Agressiviteacute Evaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifestations drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences (30) 35 725 euro

z Liste des lettres drsquointentions du CHRU de Nicircmes retenues par le jury de preacuteseacutelection

Coup de projecteur sur les trois projets reacutecompenseacutes

Comme chaque anneacutee lrsquoensemble de la DRCI structure de proximiteacute est engageacutee agrave vos cocircteacutes pour vous soutenir en apportant lrsquoaide neacutecessaire aussi bien sur le plan meacutethodologique et phar-maceutique que logistique et administratif

Comme en 2013 lrsquoeacutetape de preacuteseacutelection via la lettre drsquointention unique srsquoapplique agrave tous les projets de la circulaire agrave lrsquoexcep-tion du PRTS et du PRT-KPour les projets retenus sur lettre drsquointen-tion un dossier complet sera demandeacute dans un deuxiegraveme temps

v Reacutesultats du PHRC National 2013

Feacutelicitations au Pr DROUPY au Dr CYPRIEN et au Pr ABBAR dont les projets ont eacuteteacute retenus au PHRC National et agrave Mme CHAZEL dont le projet a eacuteteacute retenu au PHRIP (Programme hospitalier de recherche infirmiegravere et parameacutedicale) Nous vous proposons un tour drsquohorizon de maniegravere exhaustive sur ces projets qui ont remporteacute lrsquoadheacutesion du jury 2013

PHRIP Mme CHAZELEvaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifesta-tions drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est de deacuteterminer la freacutequence des eacutevegravenements de violence survenant au service drsquoac-cueil des urgences (2egraveme phase obser-vation) agrave partir drsquoune liste de situations de violence ressentie eacutetablie lors de la 1egravere phase de lrsquoeacutetude (phase drsquoentretiens avec le personnel du service)Il srsquoagit drsquoune eacutetude monocentrique observationnelle en sciences humaines comprenant deux phases

PHRC National Dr DROUPYEtude de lrsquoefficaciteacute des ondes de choc agrave base freacutequence pour le traitement de dys-fonction eacuterectile chez lrsquohomme laquo Shock-ED raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 7 centres associeacutes Hocircpital de Garches CHU Bordeaux Lyon Sud CH de Chambery Le Kremlin Bicecirctre CHRU Montpellier CH Orleacuteans

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoameacutelioration (E-F) de la fonction eacuterectile des patients recevant 4 traitements hebdomadaires de theacutera-pie drsquoonde de choc contre ceux qui re-ccediloivent un traitement de feinte agrave 3 mois apregraves un premier ordre des traitements

PHRC National Dr CYPRIEN - Pr ABBAREtude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires laquo KETIS raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 4 centres associeacutes CHU Lille Hocircpital Fernand Paris CHU Clermont Ferrand Clinique les Sophoras ndash Nicircmes

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoeffi caciteacute de la keacutetamine contre un placebo pour le soulagement (72h) agrave court terme des ideacutees suicidaires chez les patients agrave risque hospitaliseacutes

Le 20 deacutecembre dernier la DGOS a publieacute les reacutesultats du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2013 et fait le bilan des eacutevolutions annonceacuteesAinsi sur les 401 lettres drsquointention rece-vables le jury de preacuteseacutelection a retenu 86 projets assurant un taux de reacuteussite de 214 sur la globaliteacute du processus de seacutelec-tion (contre 193 en 2012)Au niveau national le montant des deacutepenses ainsi engageacutees sous condition de suivi est de 418 M E au total

v PHRC National 2014

BUDGET ALLOUEacute

sur les trois projets reacutecompenseacutes

v P a g e 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

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Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

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agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

v P a g e 1 1 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

v P a g e 1 2 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

v P a g e 1 3 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

v P a g e 1 4 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 4: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 4 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

v PHRC National 2014

Recherche Meacutedico-eacuteconomique de la Recherche sur la Performance du Sys-tegraveme de Soins et de la Recherche Infir-miegravere et Parameacutedicale A noter que les programmes srsquoinscrivent dans un conti-nuum

Chaque programme de recherche se deacute-cline en un ou plusieurs appels agrave projets Sont concerneacutes par la circulaire 2014 ces 9 programmes q Le programme de recherche transla-

tionnelle en santeacute PRTSq Le programme de recherche transla-

tionnelle en Canceacuterologie PRT-Kq Le programme de recherche Clinique

National PHRC-Nq Le programme de recherche Clinique

National en Canceacuterologie PHRC-K

q Le programme de recherche Clinique Inter reacutegional PHRC-I

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique National PRME-N

q Le programme de recherche Meacutedico-eacuteconomique en Canceacuterologie PRME-K

q Le programme de recherche sur la Performance du systegraveme des Soins PREPS

q Le programme Hospitalier de Re-cherche Infirmiegravere et Parameacutedicale PHRIP

Cette anneacutee la DGOS a confieacute la gestion des 3 appels agrave projets en canceacuterologie agrave lrsquoINCA du PRTS agrave Lrsquoagence Nationale de la Recherche (ANR) et du PHRC-I aux GIRCI

Le CHRU de Nicircmes fait une nouvelle fois preuve de son dynamisme dans le domaine de la recherche avec 17 lettres drsquointention deacuteposeacutees

PHRC nationalLrsquoAppel agrave Projet National vise agrave favoriser les essais cliniques mul-ticentriques de grande ampleur ayant une application clinique preacute-visible en partenariat eacuteventuelle-ment avec des structures externes publiques ou industrielles

Type AO InvesTIgATeur servIce InTITuleacute prOjeT nsn cenTres TITre

PHRC National

Claire ROGER ARDU OPTIFLUID 600 20 Impact drsquoune strateacutegie restrictive drsquoadministration des fluides agrave la phase initiale du choc septique un essai multi centrique prospective randomiseacute en clusters selon un design laquostepped wedgeraquo

Catherine LECHICHE SMIT RECIDIFF 340 4 Infections agrave Clostridium difficile deacuteveloppement drsquoun score pour la preacutediction des reacutecidives

Gilbert BENSIMON MIROCALS 240 11

Efficaciteacute pharmacodynamie et seacutecuriteacute de lrsquointerleukine 2 agrave faible dose (ld IL 2) en tant que stimulant des lymphocytes T reacutegulateurs (Tregs) agrave viseacutee theacuterapeutique anti neuro-inflammatoire chez des patients preacutesentant une Scleacuterose Lateacuterale Amyotrophique (SLA) nouvellement disgnostiqueacutee un essai randomiseacute controcircleacute meneacute en double aveugle

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs EXTRACTION 1924 10 Comparaison de la morbiditeacute materno-foetale lors drsquoextraction foetale entre forceps et spatule

Pascal REBOUL Nephroplogie CARNISAVE 242 10 Preacutevention et Traitement de la Neacutecrose Tubulaire Aigue par la L-Carnitine lors des eacutetats de choc septique en Reacuteanimation et en Neacutephrologie

Steacutephane DROUPY Urologie OXYFERTIL 358 10 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

Vincent LETOUZEY Gyneco-Obs LARAN 8 Mise en eacutevidence drsquoun lien entre lrsquoantibiotheacuterapie maternelle anteacutenatale et lrsquooccurrence de germes reacutesistants aux antibiotiques chez les nouveaux neacutes

Mocrane ABBAR Psychiatrie G-PACT SUICIDE 216 Eacutevaluation drsquoune theacuterapie cognitivo-comportementale de groupe pour la preacutevention de la reacutecidive de tentative de suicide eacutetude multicentrique controcircleacutee randomiseacutee

Steacutephane DROUPY Urologie CONTRASEPSIL 30 2 Etude de phase II de lrsquoutilisation drsquoun antagoniste seacutelectif du reacutecepteur alpha1 adreacutenergique(silodosine) pour la contraception masculine

PHRIP

Sandrine FIORELLA Neurologie CALCICOACH 182 1Efficaciteacute drsquoune consultation dieacuteteacutetique personnaliseacutee chez les patients atteints de SEP afin drsquoaugmenter les apports calciques eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en simple aveugle de comparaison de prise en charge

Nathalie WEBER MPR MOBIDERM 50 1Efficaciteacute drsquoun dispositif mobilisateur des tissus sous-cutaneacutes dans la reacutecupeacuteration de lrsquoamplitude articulaire apregraves prothegravese totale de genou eacutetude monocentrique controcircleacutee randomiseacutee en aveugle de lrsquoeacutevaluateur

Marie-Ceacuteline LORENZINI Ophtalmologie VIRECA 42 1

Evaluation drsquoun module de reacutealiteacute virtuelle dans la reacuteeacuteducation et la reacuteadaptation visuelle de patients atteints de dystrophies reacutetiniennes essai monocentrique controcircleacute randomiseacute avec aveugle de lrsquoeacutevaluateur

PREPS

Marion FAGES BESPIM OCCO 9 Optimisation du financement des prises en charge ambulatoire non couvertes par la circulaire frontiegravere ndash Etude OCCO (Outpatient Care Cost Optimisation)

Jean-Marie KINOWSKI Pharmacie MEDREV 720 6 Impact de la reacutevision des prescriptions meacutedicamenteuses sur la seacutecuriteacute et le coucirct de la prise en charge meacutedicamenteuse de patients acircgeacutes (sup365 ans) hospitaliseacutes en centre hospitalier universitaire

Steacutephane DROUPY Urologie AMBUSCOPE Prise en charge du traitement des calculs reacutenaux et pyeacuteliques par ureacuteteacuteroscopie souple Etude randomiseacutee comparant la chirurgie ambulatoire agrave lrsquohospitalisation complegravete

PRME-K

Steacutephane DROUPY Urologie ORAL IMPACT 208 15 HEPIC - Impact meacutedico-eacuteconomique de lrsquointroduction drsquoune immunonutrition preacuteopeacuteratoire en chirurgie carcinologique de la vessie eacutetude multicentrique randomiseacutee

Nadine HOUEDE Onco-Heacutematologie STRAPEC 359 15

STRAPEC01 - Comparaison meacutedico-eacuteconomique de deux strateacutegies de prise en charge dans le cancer de la prostate eacutechappant agrave la castration strateacutegie deacutebutant par aceacutetate drsquoabirateacuterone versus strateacutegie deacutebutant par chimiotheacuterapie

z Liste des lettres drsquointention du CHRU de Nicircmes deacuteposeacutees AO Appel drsquoOffre NSN Nombre de Sujets Neacutecessaires

v P a g e 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

TYPE AO INVESTIGATEUR SERVICE INTITULEacute PROJET TITRE NB SUJET BUDGET ALLOUEacute

PHRC-N Pr DROUPY Urologie Shock-ED Etude de lrsquoeffi caciteacute des ondes de choc agrave basse freacutequence pour le traitement de la dysfonction eacuterectile chez lrsquohomme 154 339 469 euro

PHRC-N Pr ABBAR Dr CYPRIEN Psychiatrie KETIS Etude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires 150 357 459 euro

PHRIP Mme CHAZEL Urgences Agressiviteacute Evaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifestations drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences (30) 35 725 euro

z Liste des lettres drsquointentions du CHRU de Nicircmes retenues par le jury de preacuteseacutelection

Coup de projecteur sur les trois projets reacutecompenseacutes

Comme chaque anneacutee lrsquoensemble de la DRCI structure de proximiteacute est engageacutee agrave vos cocircteacutes pour vous soutenir en apportant lrsquoaide neacutecessaire aussi bien sur le plan meacutethodologique et phar-maceutique que logistique et administratif

Comme en 2013 lrsquoeacutetape de preacuteseacutelection via la lettre drsquointention unique srsquoapplique agrave tous les projets de la circulaire agrave lrsquoexcep-tion du PRTS et du PRT-KPour les projets retenus sur lettre drsquointen-tion un dossier complet sera demandeacute dans un deuxiegraveme temps

v Reacutesultats du PHRC National 2013

Feacutelicitations au Pr DROUPY au Dr CYPRIEN et au Pr ABBAR dont les projets ont eacuteteacute retenus au PHRC National et agrave Mme CHAZEL dont le projet a eacuteteacute retenu au PHRIP (Programme hospitalier de recherche infirmiegravere et parameacutedicale) Nous vous proposons un tour drsquohorizon de maniegravere exhaustive sur ces projets qui ont remporteacute lrsquoadheacutesion du jury 2013

PHRIP Mme CHAZELEvaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifesta-tions drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est de deacuteterminer la freacutequence des eacutevegravenements de violence survenant au service drsquoac-cueil des urgences (2egraveme phase obser-vation) agrave partir drsquoune liste de situations de violence ressentie eacutetablie lors de la 1egravere phase de lrsquoeacutetude (phase drsquoentretiens avec le personnel du service)Il srsquoagit drsquoune eacutetude monocentrique observationnelle en sciences humaines comprenant deux phases

PHRC National Dr DROUPYEtude de lrsquoefficaciteacute des ondes de choc agrave base freacutequence pour le traitement de dys-fonction eacuterectile chez lrsquohomme laquo Shock-ED raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 7 centres associeacutes Hocircpital de Garches CHU Bordeaux Lyon Sud CH de Chambery Le Kremlin Bicecirctre CHRU Montpellier CH Orleacuteans

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoameacutelioration (E-F) de la fonction eacuterectile des patients recevant 4 traitements hebdomadaires de theacutera-pie drsquoonde de choc contre ceux qui re-ccediloivent un traitement de feinte agrave 3 mois apregraves un premier ordre des traitements

PHRC National Dr CYPRIEN - Pr ABBAREtude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires laquo KETIS raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 4 centres associeacutes CHU Lille Hocircpital Fernand Paris CHU Clermont Ferrand Clinique les Sophoras ndash Nicircmes

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoeffi caciteacute de la keacutetamine contre un placebo pour le soulagement (72h) agrave court terme des ideacutees suicidaires chez les patients agrave risque hospitaliseacutes

Le 20 deacutecembre dernier la DGOS a publieacute les reacutesultats du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2013 et fait le bilan des eacutevolutions annonceacuteesAinsi sur les 401 lettres drsquointention rece-vables le jury de preacuteseacutelection a retenu 86 projets assurant un taux de reacuteussite de 214 sur la globaliteacute du processus de seacutelec-tion (contre 193 en 2012)Au niveau national le montant des deacutepenses ainsi engageacutees sous condition de suivi est de 418 M E au total

v PHRC National 2014

BUDGET ALLOUEacute

sur les trois projets reacutecompenseacutes

v P a g e 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

v P a g e 7 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

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agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

v P a g e 9 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 5: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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TYPE AO INVESTIGATEUR SERVICE INTITULEacute PROJET TITRE NB SUJET BUDGET ALLOUEacute

PHRC-N Pr DROUPY Urologie Shock-ED Etude de lrsquoeffi caciteacute des ondes de choc agrave basse freacutequence pour le traitement de la dysfonction eacuterectile chez lrsquohomme 154 339 469 euro

PHRC-N Pr ABBAR Dr CYPRIEN Psychiatrie KETIS Etude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires 150 357 459 euro

PHRIP Mme CHAZEL Urgences Agressiviteacute Evaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifestations drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences (30) 35 725 euro

z Liste des lettres drsquointentions du CHRU de Nicircmes retenues par le jury de preacuteseacutelection

Coup de projecteur sur les trois projets reacutecompenseacutes

Comme chaque anneacutee lrsquoensemble de la DRCI structure de proximiteacute est engageacutee agrave vos cocircteacutes pour vous soutenir en apportant lrsquoaide neacutecessaire aussi bien sur le plan meacutethodologique et phar-maceutique que logistique et administratif

Comme en 2013 lrsquoeacutetape de preacuteseacutelection via la lettre drsquointention unique srsquoapplique agrave tous les projets de la circulaire agrave lrsquoexcep-tion du PRTS et du PRT-KPour les projets retenus sur lettre drsquointen-tion un dossier complet sera demandeacute dans un deuxiegraveme temps

v Reacutesultats du PHRC National 2013

Feacutelicitations au Pr DROUPY au Dr CYPRIEN et au Pr ABBAR dont les projets ont eacuteteacute retenus au PHRC National et agrave Mme CHAZEL dont le projet a eacuteteacute retenu au PHRIP (Programme hospitalier de recherche infirmiegravere et parameacutedicale) Nous vous proposons un tour drsquohorizon de maniegravere exhaustive sur ces projets qui ont remporteacute lrsquoadheacutesion du jury 2013

PHRIP Mme CHAZELEvaluation de lrsquoimpact des transmissions professionnelles orales sur les manifesta-tions drsquoagressiviteacute des patients accueillis aux urgences

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est de deacuteterminer la freacutequence des eacutevegravenements de violence survenant au service drsquoac-cueil des urgences (2egraveme phase obser-vation) agrave partir drsquoune liste de situations de violence ressentie eacutetablie lors de la 1egravere phase de lrsquoeacutetude (phase drsquoentretiens avec le personnel du service)Il srsquoagit drsquoune eacutetude monocentrique observationnelle en sciences humaines comprenant deux phases

PHRC National Dr DROUPYEtude de lrsquoefficaciteacute des ondes de choc agrave base freacutequence pour le traitement de dys-fonction eacuterectile chez lrsquohomme laquo Shock-ED raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 7 centres associeacutes Hocircpital de Garches CHU Bordeaux Lyon Sud CH de Chambery Le Kremlin Bicecirctre CHRU Montpellier CH Orleacuteans

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoameacutelioration (E-F) de la fonction eacuterectile des patients recevant 4 traitements hebdomadaires de theacutera-pie drsquoonde de choc contre ceux qui re-ccediloivent un traitement de feinte agrave 3 mois apregraves un premier ordre des traitements

PHRC National Dr CYPRIEN - Pr ABBAREtude de la keacutetamine dans le traitement en urgence des ideacutees suicidaires laquo KETIS raquo

Il srsquoagit drsquoune eacutetude multicentrique avec 4 centres associeacutes CHU Lille Hocircpital Fernand Paris CHU Clermont Ferrand Clinique les Sophoras ndash Nicircmes

Lrsquoobjectif principal de cette eacutetude est drsquoeacutevaluer lrsquoeffi caciteacute de la keacutetamine contre un placebo pour le soulagement (72h) agrave court terme des ideacutees suicidaires chez les patients agrave risque hospitaliseacutes

Le 20 deacutecembre dernier la DGOS a publieacute les reacutesultats du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2013 et fait le bilan des eacutevolutions annonceacuteesAinsi sur les 401 lettres drsquointention rece-vables le jury de preacuteseacutelection a retenu 86 projets assurant un taux de reacuteussite de 214 sur la globaliteacute du processus de seacutelec-tion (contre 193 en 2012)Au niveau national le montant des deacutepenses ainsi engageacutees sous condition de suivi est de 418 M E au total

v PHRC National 2014

BUDGET ALLOUEacute

sur les trois projets reacutecompenseacutes

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v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

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Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

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agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

v P a g e 1 1 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

v P a g e 1 3 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 6: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

v PHRC Interreacutegional 2014

PHRC Interreacutegional 2014 Une expertise croiseacutee pour plus drsquoanonymatet une ouverture agrave la theacutematique Cancer

v Jusqursquoagrave preacutesent les projets de recherche deacuteposeacutes dans le cadre du Programme Hos-pitalier de Recherche Clinique Inter reacutegional eacutetaient expertiseacutes par des experts choisis par les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le GIRCI (Groupe-ment Interreacutegional de Recherche Clinique et drsquoInnovation) est chargeacute drsquoorganiser la seacutelection des projets eacuteligibles agrave un finance-ment au titre du PHRC Inter reacutegional qursquoil soumet ensuite agrave la DGOS Les modaliteacutes de seacutelection eacutetant libres le GIRCI Sud-Meacute-diterraneacutee a souhaiteacute expeacuterimenter en 2013 un dispositif drsquoexpertises croiseacutees avec le GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne (RAA) afin de garantir une parfaite anonymisation des expertises Face au succegraves remporteacute lors de la campagne 2013 il a eacuteteacute deacutecideacute de recon-duire lrsquoexpeacuterience pour 2014

Cette expertise concerne lrsquoensemble de la proceacutedure depuis le choix des experts jusqursquoau retour des exper-tises laquo anonymiseacutees raquo

Pour les projets du GIRCI Sud-Meacutedi-terraneacutee ces derniegraveres sont reacutealiseacutees par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Interreacutegional Rhocircne-Alpes Auvergne (nommeacute cor-respondant) en tenant compte de listes drsquoexperts reacutecuseacutes par le porteur de pro-jet Ceux-ci ne doivent pas faire partie de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee Les expertises sont reacutealiseacutees avec les grilles

drsquoeacutevaluation du GIRCI Sud-Meacutediterraneacutee Le rapport est reacutealiseacute par le rapporteur membre du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee agrave partir des expertises anonymiseacutees transmises par le secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquoInterreacutegion Rhocircne-Alpes Auvergne au secreacutetariat du Conseil Scientifique de lrsquointer reacutegion Sud-Meacutediterraneacutee

Les principes de la proceacutedure sont les mecircmes concernant les projets du GIRCI Rhocircne-Alpes Auvergne qui sont exper-tiseacutes par trois eacutevaluateurs choisis par un membre du Conseil Scientifique Sud-Meacutediterraneacutee Les membres du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediter-raneacutee sont donc chargeacutes drsquoune double mission de correspondant et de rappor-teur Le Conseil Scientifique de chaque GIRCI classe les dossiers en utilisant son propre algorithme agrave partir des notes des expertises du GIRCI partenaire et pour le GIRCI Sud Meacutediterraneacutee de la note de son propre rapporteur

Pour Christine Savary Praticien Attacheacute au CHRU de Nicircmes coordonnant cette expeacuterimentation ce processus drsquoexper-tises croiseacutees permet de laquo mettre un terme aux poleacutemiques que pouvait sou-lever jusqursquoalors le classement de projets expertiseacutes au sein du GIRCI raquo En effet

cette proceacutedure initieacutee par le Professeur Jean-Pierre Dauregraves Preacutesident du Conseil Scientifique du GIRCI Sud-Meacutediterra-neacutee a pour avantages drsquoeacuteviter les conflits drsquointeacuterecircts et de faciliter lrsquoobtention des expertises De plus le travail fourni par chaque GIRCI sur les grilles drsquoeacutevalua-tion le contenu du travail du rapporteur la meacutethode de choix de ce dernier et lrsquoal-gorithme deacutecisionnel de classement final sont respecteacutes

Ce projet novateur a toutefois quelques limites Cette proceacutedure induit un res-pect tregraves strict de certaines dates drsquoenvoi de dossiers et de retour des expertises un long travail de recueil drsquoinformations par les DRCI et une centralisation sur les se-creacutetariats organiseacutes des preacutesidences dans un but drsquoefficaciteacute

Les nouveauteacutes 2014Avec des eacutevolutions sur le fond comme sur la forme des nouveauteacutes dans le pro-gramme voient le jour la circulaire de la DGOS du 28 janvier 2014 en deacutetaille les aspects Lrsquoouverture agrave la theacutematique Cancer Cette theacutematique agrave pour effet de mobi-liser le Conseil Scientifique Pleacutenier du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee pour ce

Retour des lettres drsquointention 6 mai 2014Confeacuterence teacuteleacutephonique du CSI pour deacutesignation des rapporteurs des projets SM et des correspondants des projets Rhocircne-Alpes Auvergne 3 juin 2014

Recherche des experts pour les dossiers RAA Entre le 4 juin et le 3 juillet 2014Reacuteception des dossiers complets RAA Deacutepocirct des dossiers complets SM

2 juillet 201415 juillet 2014

Expertises RAAExpertises SM

du 4 juillet au 12 septembre 2014du 17 juillet au 22 septembre 2014

Envoi des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI RAA Retour des expertises anonymiseacutees des dossiers GIRCI SM

15 septembre 201423 septembre 2014

Reacuteunion du CSI restreint drsquointerclassement des projets 24 octobre 2014Envoi des dossiers retenus agrave la DGOS Semaine 44

SM Sud Meacutediterraneacutee RAA Rhocircne-Alpes Auvergne

Les eacutetapes cleacutes du PHRC Interreacutegional 2014

Soutenir une politique de recherche partenariale entre les diffeacute-rents eacutetablissements de santeacute drsquoune mecircme interreacutegion

Permettre lrsquoeacutemergence de projets porteacutes par des eacutequipes sou-haitant srsquoinitier agrave la recherche cliniqueIl srsquoagit en particulier de projets eacutevaluant les effets des meacutedicaments Les projets de recherche deacuteposeacutes doivent avoir en fonction des reacutesultats attendus un impact direct sur la prise en charge du patient

Rappel sur les objectifs du PHRC Interreacutegional

v P a g e 7 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

v P a g e 8 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

v P a g e 9 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

v P a g e 1 3 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 7: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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Reacuteact i f N icircmes A lrsquoorigine quel est le contexte qui a entraicircneacute la creacuteation de votre cellule Chr iste l Caste l l i La recherche clinique a vu son acti-

viteacute eacutevoluer au fil des anneacutees Sous la pression des contraintes budgeacutetaires seacutelectionner les strateacutegies de prises en chargeDMtheacuterapeutiques les plus efficientes est devenu primordial La place drsquoun volet eacuteconomique dans les projets de recherche clinique a progressivement crucirc et devient aujourdrsquohui avec la publication du deacutecret ndeg2012-1116 du 2 octobre 2012 systeacutematique pour les dossiers de demande de remboursement ou pour lrsquoinscription dans les recommandations des socieacuteteacutes savantes Cette demande forte de nos tutelles a eacuteteacute confirmeacutee par la derniegravere circulaire du ministegravere des affaires sociales et de la santeacute relative au programme hospitalier de recherche qui insiste particuliegraverement sur lrsquointeacute-gration de la dimension eacuteconomique comme outil drsquoaide agrave la deacutecision Un deacutecloisonnement entre les eacuteconomistes les admi-nistrations hospitaliegraveres et les acteurs de la recherche clinique est encourageacute dans ce texte et devient ineacutevitable pour concevoir un projet de recherche clinique faisable et pertinent Par ailleurs la France est en retard dans ce domaine drsquoactiviteacute puisque les pays anglo-saxons avaient deacutejagrave rendu obligatoire le volet eacuteconomique pour les dossiers de demande drsquoAMM (Autorisation de Mise sur le Marcheacute) depuis 1999 La pression reacuteglementaire ainsi que la demande des cliniciens pour publier de telles eacutetudes agrave des fins comparatives au niveau international ont conduit les meacutethodologistes et biostatisticiens

Rencontre avec Christel Castelliv Preacutecurseur le CHRU de Nicircmes est lrsquoun des premiers centres hospitaliers agrave srsquoecirctre doteacute drsquoune cellule meacutedico-eacuteconomique Inteacutegreacutee agrave la Direction de la Recherche et creacuteeacutee en 2010 sous lrsquoimpulsion du Professeur Jean-Pierre Dauregraves une eacutequipe de trois personnes lui est deacutedieacutee En seulement trois ans son rocircle srsquoest progressivement renforceacute pour au final devenir lrsquoune des piegraveces maicirctresses de la recherche clinique Reacutecemment une plateforme commune avec Montpellier agrave vu le jour Nous avons voulu en apprendre drsquoavantage en rencontrant Christel Castelli Biostaticienne et Responsable de la cellule nicircmoise

v LA CELLULE MEacuteDICO-EacuteCONOMIqUE agrave LrsquoHEURE DE 2014

z Christel Castelli nous deacutetaille les missions de la cellule

PHRC IR 2014 Il integravegre les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacutegion (Institut Paoli Cal-mettes agrave Marseille ICM Val drsquoAurelle agrave Mont-pellier Centre Antoine Lacassagne agrave Nice) Une preacuteseacutelection via la lettre drsquointention des projets sera reacutealiseacutee

La dotation 2014 pour lrsquointerreacutegion Sud meacutediterraneacutee est de 2 300 000 euros avec un mon-tant maximum de 300 000 euros par projet En contre-partie les GIRCI sont chargeacutes drsquoorga-niser une seacutelection des projets en 2 temps une preacuteseacute-lection via la lettre drsquointention puis une seacutelection sur dossier complet

Dans son deacuterouleacute le processus de seacutelection devra

comprendre deux questions agrave destination des eacutevaluateurs du projet - La justification de lrsquoimpact direct des reacutesul-

tats attendus sur la prise en charge des pa-tients

- La deacutemonstration que les meacutethodes de la re-cherche permettront drsquoobtenir des donneacutees apportant un haut niveau de preuve

Ces deux derniers points ont eacuteteacute inclus dans une grille drsquoeacutevaluation qui pour chaque lettre drsquointention devra ecirctre renseigneacutee et noteacutee par chaque conseil scientifique de chaque DRCI du GIRCI Sud Meacutediterraneacutee Ceci permettra de seacutelectionner sur des critegraveres objectifs les lettres drsquointention

Nouveauteacutes 2014 pour le GIRCI

Sud MeacutediterraneacuteeLes rapporteurs des projets du GIRCI Sud Meacutediterra-neacutee seront choisis parmi les membres titulaires et suppleacuteants de son Conseil Scientifique Pleacutenier inteacute-grant les 3 Centres Anti Canceacutereux de lrsquointer reacute-gion Le rapporteur deacutesi-gneacute ne devra pas ecirctre issu de lrsquoeacutetablissement du por-teur de projet et ne devra pas ecirctre de la mecircme speacutecia-liteacute que celle du projet

Reacutesultats du PHRC IR 2013 sur les 58 projets deacuteposeacutes 13 projets ont eacuteteacute retenus (8 AP-HM 4 CHU de Montpellier 1 CHU de Nicircmes)

DOSSIER

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agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 8: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 8 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

agrave deacutevelopper des outils adeacutequats drsquoaide agrave la deacutecision performants Crsquoest dans ce contexte que la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche clinique et la cel-lule meacutedico-eacuteconomique se sont deacuteve-loppeacutes au sein du CHRU de Nicircmes

Reacuteact i f N icircmes De maniegravere ex-haustive pouvez-vous deacutetailler les diffeacuterents types drsquoeacutetudes que vous menez Chr iste l Caste l l i Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mises en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeu-tique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutetho-dologiques Ce choix se fait en fonction de la question clinique du contexte et de la faisabiliteacute au travers drsquoune discussion incon-tournable entre lrsquoeacuteconomiste et le clinicien

1 les eacutetudes de minimisation de coucirctsLes eacutetudes de minimisation des coucircts sont utiliseacutees dans les cas ougrave les strateacutegies compareacutees dif-fegraverent uniquement par les coucircts qursquoelles mettent en œuvre Lorsque deux strateacutegies ont la mecircme efficaciteacute theacuterapeutique les mecircmes conseacutequences (meacutedicales et sociales pour le patient) mais des coucircts diffeacuterents on recherche la strateacutegie la moins chegravere Certains nient la pertinence des eacutetudes de minimisation de coucircts en arguant du fait que les hypo-thegraveses qursquoelles impliquent (mecircme effi-caciteacute mecircme utiliteacute etc) ne sont jamais reacuteunies dans la reacutealiteacute ou sont tregraves diffi-ciles agrave deacutemontrer

2 les eacutetudes de coucirct-efficaciteacuteLes eacutetudes de coucirct-efficaciteacute sont uti-liseacutees quand on cherche agrave deacuteterminer la strateacutegie qui deacutegagera une efficaciteacute maximale pour un coucirct donneacute ou inver-sement lorsque lrsquoon cherche agrave atteindre un objectif meacutedical donneacute au moindre

La cellule meacutedico-eacuteconomique est impliqueacutee dans 39 projets meacutedico-eacuteconomiques dont 5 sont en cours de soumission 23 ont deacutejagrave eacuteteacute accepteacutes et 11 non retenus Parmi les 23 eacutetudes retenues 6 sont des projets drsquoenvergure natio-nale et 17 reacutegionales ou locales 2 eacutetudes sont agrave la phase de deacutemarrage du projet 11 en cours drsquoinclusions 3 nrsquoont pas deacutemarreacute et 3 sont au stade de lrsquoanalyse des donneacutees et 4 eacutetudes sont termineacutees

coucirct Lrsquoefficaciteacute est mesureacutee par un indicateur de reacutesultat clinique ou un indicateur objectif drsquoeacutetat de santeacute Elles permettent eacutegalement drsquoapporter une information au deacutecideur sur le suppleacute-ment drsquoefficaciteacute obtenu au travers drsquoun suppleacutement de coucirct

3 les eacutetudes de coucirct-utiliteacuteLes eacutetudes de coucirct-utiliteacute constituent une geacuteneacuteralisation des eacutetudes du type coucirct-efficaciteacute concernant le reacutesultat obtenu Leur inteacuterecirct theacuteorique est de pouvoir disposer drsquoun indicateur syntheacute-tique de reacutesultat Cette analyse neacutecessite de connaicirctre les preacutefeacuterences des patients Lrsquoanalyse coucirct-utiliteacute est particuliegravere-ment utiliseacutee lorsque les impacts sur la survie etou la qualiteacute de vie sont des cri-tegraveres importants pour juger des reacutesultats des effets des strateacutegies de santeacute

4 les eacutetudes de coucirct-conseacutequenceLes eacutetudes de coucircts-conseacutequences se proposent de faire un inventaire de tous les coucircts engageacutes par une action et de toutes les conseacutequences positives ou neacutegatives qursquoelle peut entraicircner Crsquoest-agrave-dire qursquoil est dans leur nature de consideacute-rer des pheacutenomegravenes qui srsquoexpriment de

faccedilon tregraves heacuteteacuterogegravene du point de vue aussi bien qualitatif que quantitatif A ce titre les eacutetudes de qualiteacute de vie peuvent ecirctre inteacutegreacutees aux eacutetudes coucircts-conseacute-quences Ces derniegraveres peuvent aussi constituer une bonne base de deacutefrichage pour une future eacutevaluation eacuteconomique Lorsque ces eacutetudes ne mettent pas en relation les moyens et les reacutesultats au tra-vers drsquoun critegravere explicite elles ne sont pas consideacutereacutees comme de veacuteritables eacutevaluations eacuteconomiques Ce sont des outils drsquoaide agrave la deacutecision qui laissent une marge de liberteacute au deacutecideur encore plus grande que les preacuteceacutedentes En effet elles consistent pour un thegraveme donneacute agrave iden-tifier toute lrsquoinformation pertinente et utile agrave la prise de deacutecision agrave la collecter et agrave la classer sous deux aspects drsquoune ac-tion drsquoun cocircteacute tous les coucircts impliqueacutes par elle quelles qursquoen soit leur nature et la

meacutethode de mesure et drsquoun autre cocircteacute toutes les conseacutequences eacuteco-nomiques ou non que lrsquoaction va entraicircner (en excluant les coucircts pour eacuteviter les doubles emplois)

5 les eacutetudes de micro-costingLes eacutetudes de micro-costing consistent agrave eacutevaluer le coucirct de production drsquoun acte par oppo-sition au tarif Ceci passe par le recueil exhaustif des consom-mables du plateau technique des ressources humaines et des frais geacuteneacuteraux neacutecessaires agrave la reacutealisa-tion drsquoun acte Ce type drsquoeacutetude est

particuliegraverement utile dans le cas drsquoune innovation dont le coucirct est par deacutefini-tion inconnu et qui ne dispose donc pas encore de tarification Ces eacutetudes sont de plus en plus demandeacutees aussi agrave titre de comparaison entre les pays qui ne disposent pas du mecircme systegraveme de rem-boursement La comparaison passe dans ce cas par lrsquoestimation du coucirct reacuteel et non

Diffeacuterents types drsquoeacutetudes peuvent ecirctre mis en place par la cellule meacutedico-eacuteconomique les unes cherchant agrave eacutetablir un lien ndash sous forme de ratio par exemple ndash entre les coucircts et les reacutesultats drsquoune action theacuterapeutique (mesurant lrsquoefficience) les autres se contentant de mettre en parallegravele les coucircts et diverses conseacutequences (critegravere de jugement clinique) de cette action Dans ce cas le reacutesultat ne peut ecirctre formaliseacute sous forme de ratio pour des raisons meacutethodologiques

DOSSIER suite

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plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 9: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 9 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

plus le forfait rembourseacute au patient ou agrave lrsquoeacutetablissement

6 les analyses drsquoimpact budgeacutetaireLrsquoobjet de lrsquoanalyse drsquoimpact budgeacutetaire est drsquoestimer lrsquoincidence financiegravere sur le budget drsquoun acteur du systegraveme de santeacute de lrsquointroduction du retrait ou de la modification de strateacutegies meacutedicales lieacutees agrave une innovation technique ou agrave une modification regraveglementaire Elle aide ainsi agrave deacuteterminer les besoins ou les opportuniteacutes de financement de lrsquoacteur ndash ou des acteurs- concerneacutes En conclu-sion il est primordial de bien cibler les besoins des cliniciens de bien connaicirctre les contraintes et atouts de chaque type drsquoeacutetude et drsquoecirctre expert dans ce domaine afin de fournir des outils drsquoaide agrave la deacuteci-sion performants et surtout adapteacutes agrave la question poseacutee

Reacuteact i f N icircmes Comment mettez-vous ces eacutetudes en oeuvre Chr iste l Caste l l i Le process de ce type drsquoeacutetudes de la conception agrave la publi-cation des reacutesultats se reacutealise en 6 phases et fait intervenir beaucoup drsquoacteurs en voici lrsquoenchaicircnement (cf graphique p 10)

Lrsquoeacutequipe de la Cellule meacutedico-eacuteconomique de NicircmesLrsquoeacutequipe est constitueacutee de 3 personnes et drsquoun consultantexpert autour du chef de service du BES-PIM (Biostatistique Epideacutemiologie clinique Santeacute Publique et Information Meacutedicale) le Professeur Paul-LANDAIS bull ChristelCASTELLIresponsabledelacelluleMeacutethodologiste-biostatisticiennetitulairedrsquoune

thegravese de doctorat sur les meacutethodes statistiques en eacuteconomie de la santeacutebull SophieBOUVETbiostatisticienneetdatamanagerspeacutecialiseacuteeengestiondesdonneacuteesmeacutedico-

eacuteconomiques titulaire du master 2 MSIAAP (Meacutethodes Statistiques Des Industries Agrono-miques Agroalimentaires Et Pharmaceutiques)

bull SihameCHKAIRGestionnairedesdonneacuteesenmeacutedico-eacuteconomiequiva soutenirprochaine-ment une thegravese de doctorat en gestion et sciences eacuteconomiques

bull LeProfesseurJeanPierreDAURESconsultantetexpertenmeacutethodologieetoutilsmeacutedico-eacuteconomiques(directeurde2thegravesesdesciencesdansledomaine)

v Sihame Chkair Christel Castelli Sophie Bouvet

Les sites de Montpellier et de Nicircmes proposent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation

Reacuteact i f N icircmes Une plateforme meacutedico-eacuteconomique commune entre Nicircmes et Montpellier vient de voir le jour Dans quel cadre et quels en sont les objectifs Chr iste l Caste l l i Compte tenu de lrsquoimportance croissante du champ de la meacutedico-eacuteconomie le GIRCI a souhaiteacute srsquoorienter vers un renforcement des uni-teacutes reacutegionales deacutedieacutees agrave la prise en charge des eacutetudes meacutedico-eacuteconomiques Les sites de Montpellier et de Nicircmes pro-posent une offre de services deacuteveloppeacutes autour de deux cellules expertes qui ont deacutefini une dynamique de recherche drsquoenseignement et de formation Elles ont afficheacute un souhait de deacutevelopper une offre de services et proposent une politique volontariste pour le deacuteveloppe-ment de la meacutedico-eacuteconomie au niveau reacutegional en coordonnant le savoir-faire

reacutegional en mutuali-sant les eacutenergies et les compeacutetences enfin en consolidant lrsquoexper-tise interreacutegionale Le GIRCI en financcedilant cette plateforme (agrave hauteur de 1 poste pour les CHU de Montpellier et Nicircmes et de 05 poste pour le

CHU de Nice et Marseille) valorise ren-force la visibiliteacute de lrsquoInter-Reacutegion au ni-veau national et international et met ainsi en œuvre la volonteacute afficheacutee du ministegravere de deacutevelopper le champ de la meacutedico-eacuteconomie dans les projets de recherche

Reacuteact i f N icircmes En termes de ser-vices proposeacutes quelle est lrsquooffre de cette plateforme commune et sur quels champs portent les eacutevaluations meacutedico-eacuteconomiques Chr iste l Caste l l i La plateforme permettra lrsquoaccegraves agrave une expertise meacutetho-dologique par la mise agrave disposition de ressources en support drsquoaide au montage de protocoles meacutedico-eacuteconomiques de la reacutedaction de la lettre drsquointention au protocole drsquoaide agrave lrsquoanalyse meacutedico-eacuteconomique et drsquoaide agrave la publication Les champs prioriseacutes sont les analyses drsquoefficience et lrsquoanalyse des grandes bases de donneacutees Lrsquoobjet de lrsquoeacutevaluation meacutedico-eacuteconomique peut se rapporter agrave diffeacuterentes sortes drsquoinnovations un Dis-positif Meacutedical un Meacutedicament un Par-cours de Soins (incluant une innovation theacuterapeutique diagnostique pronos-tique ou preacutedictive une prise en charge innovante) ou encore une Organisation (mise en place drsquoune eacuteducation theacutera-peutique pharmacie cliniquehellip)

Reacuteact i f N icircmes Enfin quelles sont les perspectives concernant lrsquoeacutevolu-tion de cette plateforme Chr iste l Caste l l i Un deacuteveloppe-ment progressif des compeacutetences en meacutedico-eacuteconomie pourrait ecirctre assureacute par la plateforme Gracircce agrave son offre de formation elle permettrait de rendre autonome petit agrave petit les eacutetablissements qui ont une activiteacute importante dans ce domaine par lrsquoorganisation de Works-hops ou encore de reacuteunions scienti-fiques

DOSSIER suite

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

v P a g e 1 1 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 10: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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Requecirctages de donneacutees PMSI Pharmaciehellip

Etude du circuit des donneacutees agrave recueillir

Conception des arbres deacutecisionnels

EacutetaPe I Protocole

EacutetaPe II Mise en place

EacutetaPe III Deacutemarrage et suivi

EacutetaPe IV Valorisation

EacutetaPe V Datamanagement

1 Reacutedaction de la partie meacutedico-eacuteconomique2 Meacutethodologie de lrsquoutiliteacute et de la qualiteacute de vie3 Meacutethodologie des coucircts4 Faisabiliteacute

1 Reacutedaction drsquoun guide enquecircteur meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction des diffeacuterents cahiers de recueil speacutecifiques agrave lrsquoeacutetude

1 Reacuteunion de mise de mise en place dans les centres (preacutesentation volet eacuteconomique)2 Encadrement meacutethodologique des enquecircteurs (micro-costing)3 Suivi du projet

1 Recueil des donneacutees PMSI2 Recueil des donneacutees administratives et financiegraveres des eacutetablissements3 Recherche et utilisation des nomenclatures adapteacuteesrelations avec lrsquoexteacuterieur4 Constitution du scheacutema drsquoagreacutegation des donneacutees

1 Reacutedaction du cahier des charges des controcircles de coheacuterence2 Reacuteunion des diffeacuterentes bases de donneacutees3 Emission des queries4 Gel de base meacutedico-eacuteconomique

1 Analyse meacutedico-eacuteconomique2 Reacutedaction du rapport drsquoanalyse3 Valorisation scientifique

EacutetaPe VI analyse

Bon agrave savoir les activiteacutes annexes et connexes

Les eacutetudes en 6 Phases

Les activiteacutes de recherche Les theacutematiques de recherche deacuteveloppeacutees par la cellule sont les suivantes bullMeacutethodologiedesarbresdedeacutecisionbullUtilisationdesProcessusMarkoviensenmeacutedico-eacuteconomiebullUtilisationdevariablesauxiliairesdanslrsquoestimationdescoucirctsmoyensbull Inteacutegrationdesdonneacuteescensureacuteesdanslesmodegravelesdereacutegressionbull PriseencomptedesdonneacuteesdecoucirctsabsentesoutronqueacuteesparlestechniquesdrsquoimputationbullUtilisationdetechniquesdecorrectionsdeseacutechantillonsdanslecasnonrandomiseacutesbull Utilisationdesscoresdepropensiondanslesanalysesmeacutedico-eacuteconomiquesbull PriseencomptedelacensureinformativedanslrsquoestimationducoucirctmoyenbullMeacutetaanalysededonneacuteesmeacutedico-eacuteconomiquesbull Etudeduconceptetmesuredrsquoutiliteacuteetdespreacutefeacuterencesdespatients(QALYDALY)

Participation aux enseignements et formations

Inteacutegration dans les socieacuteteacutes savantes groupe de travail et participation aux manifestations scientifiques

DOSSIER suite

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

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Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 11: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

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1 Se conformer aux Bonnes Pratiques Cliniques et agrave la reacuteglementation en vigueur

2 Informer les patients et recueillir leur consentement de participation agrave lrsquoes-sai et respecter les conditions leacutegales particuliegraveres de lrsquoinformation et du recueil du consentement des per-sonnes

3 Informer les personnes de leurs droits (droit au refus deacutelai de reacutefl exion)

4 Notifi er la participation des patients dans lrsquoessai clinique dans les dossiers meacutedicaux (dossiers source)

5 Informer le promoteur de la date drsquoinclusion du premier patient et de la date drsquoinclusion du dernier patient

6 Eff ectuer le suivi des patients confor-meacutement au protocole

7 Deacuteclarer tous les Eacuteveacutenements Indeacutesi-rables Graves au promoteur

8 Transmettre les donneacutees relatives agrave lrsquoeacutetude au promoteur et accepter le controcircle qualiteacute eff ectueacute lors de vi-sites de monitoring

9 Informer le promoteur de toute mo-difi cation de la recherche change-ment drsquoinvestigateurhellip

10 Participer agrave la reacutedaction du rapport fi nal de lrsquoeacutetude avec le BESPIM

11 Conserver tous les documents de lrsquoeacutetude (cahiers drsquoobservations origi-naux des consentementshellip) pendant 30 ans

v LA RECHERCHE MEacuteDICALE IMPLIqUANT LA PERSONNE HUMAINE

v REacuteCOMPENSE

Les 11 commandements de lrsquoinvestigateur

Un prix pour le CHRU avec le Dr Fournierv Le 19 novembre dernier le docteur Phi-lippe Fournier Responsable des Urgences peacutediatriques du CHRU de Nicircmes a reccedilu un prix de la Fondation APICIL pour son projet de recherche clinique sur la prise en charge des sutures aux Urgences peacutediatriques

La laquo Fondation APICIL raquo reacutecompense le CHRU

La laquo Fondation APICIL raquo contre la douleur a pour but la lutte contre la douleur physique et psychique Preacutesi-deacutee par Michel Bodoy elle agit dans toute la France pour encourager des

initiatives qui font reculer la douleur en com-pleacutement des traitements meacutedicamenteux Elle permet notamment la formation de personnels et le fi nancement des eacutequipes de chercheurs drsquoinfi rmier(e)s de meacutedecins ou drsquoassociationsNeuf projets laureacuteats eacutetaient en lice pour les prix laquo Urgences et Douleur raquo Au CHRU de Nicircmes le projet de recherche

clinique intituleacute laquo Prise en charge des sutures aux urgences peacutedia-triques essai randomiseacute comparant lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohyp-nose versus protoxyde drsquoazote raquo a eacuteteacute retenu et reacutecompenseacute par la Fon-dationPorteacutee par le Dr Phi-lippe Fournier service Peacutediatrie - le Pr Tu-Anh Tran Chef de service peacutediatrie - Le Dr Sandrine Leroy service de biostatique - et Pauline Sega-las interne en meacutedecine cette eacutetude a eacuteteacute gratifi eacutee par la somme de 20000e desti-neacutee au service des Urgences

Le projet de recherche en brefLe service des Urgences Peacutediatriques pratique de faccedilon systeacutematique une anestheacutesie locale avec eacuteventuellement

inhalation de protoxyde drsquoazote Or dans certains cas comme les plaies des legravevres par exemple cela est impossible Il nrsquoy a pas drsquoeacutetude eacutevaluant lrsquoutilisation de lrsquohyp-nose aux urgences dans les sutures chez lrsquoenfant Cet essai srsquoattachera agrave comparer lrsquoeffi caciteacute analgeacutesique de lrsquohypnose ver-sus lrsquoutilisation de protoxyde drsquoazote lors des sutures aux Urgences chez les enfants de 6 agrave 16 ans

Creacutedits photo Veacuteronique Veacutedrenne Fondation APICIL

v Conformeacutement agrave lrsquoarticle L1121-1 du code de la santeacute publique lrsquoinvestigateur est une personne physique qui dirige et surveille la reacuteali-sation de la recherche sur un lieu Lrsquoarticle L1121-3 du code de la santeacute publique deacutecrit les conditions de direction et de surveillance de la recherche et notamment lrsquoobligation de lrsquoinvestigateur de respecter les bonnes pratiques Dans ce cadre les actions suivantes sont sous la responsabiliteacute de lrsquoinvestigateur

Pour obtenir des informations compleacutemen-taires nrsquoheacutesitez pas agrave contacter la DRCI bull Brigitte LAFONT

Chef de projet (8) 67-15 bull Christophe MASSEGUIN

Chef de projet (8) 40-25 bull Sophie GIBELLI

Responsable Assurance Qualiteacute (8) 34-30 bull Sophie GRANIER

Chargeacutee de Mission (8) 45-01

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ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 12: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 1 2 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

ZOOM SUR UNE PUBLICATION

v Depuis 2010 dans le cadre du PHRC national lrsquoeacutequipe du service drsquoUrologieAndrologie megravene une eacutetude destineacutee agrave comparer le taux de com-plications de la promontofixation laparoscopique robot assisteacutee agrave la promontofixation laparosco-pique classique pour le traitement des prolapsus pelvien Ce projet multicentrique va faire lrsquoobjet drsquoune analyse intermeacutediaire agrave mi parcours Lrsquoocca-sion de revenir sur cette eacutetude drsquoenvergure

Deacutemontrer les avantages de lrsquoassistance robotique sur les techniques classiquesLrsquohypothegravese de travail suppose un taux de complications infeacuterieur en utilisant lrsquoassis-tance robotique Le prolapsus geacutenital chez les femmes est le reacutesultat drsquoune deacutegradation des muscles fascias et ligaments qui soutiennent les organes pelviens Le prolapsus est parfois associeacute agrave une incontinence urinaire etou feacutecale et des troubles sexuels La preacutevalence et les actes chirurgicaux concernant le pro-lapsus augmentent en nombre et vont conti-nuer drsquoaugmenter pour des raisons deacutemogra-phiques les femmes vivent plus longtemps et souhaitent rester continentes et sexuellement actives Le deacuteveloppement exponentiel des actes de chirurgie robot-assisteacutee dans le monde et en France nrsquoest pour le moment soutenu que par peu de donneacutees scientifiques de haut niveau de preuve permettant de prouver la supeacuterioriteacute de cette chirurgie sur la chirurgie classique ouverte ou la paroscopique en termes de reacutesultats Le robot chirurgical DaVinci reg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique et permet de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien gracircce agrave la vision tridimensionnelle macrosco-pique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee dans qua-siment toutes ses composantes (en dehors du tact) Ainsi certains centres ne pratiquent plus certaines interventions qursquoen chirurgie robot-assisteacutee sans eacutevaluation comparative des reacutesultats et malgreacute des indices meacutedico-eacutecono-miques immeacutediats deacutefavorables Drsquoautre part les

Pr Droupy ndash RobolapsPromontofixation robot assisteacute ndash etude en cours

v PHRC NATIONAL 2010

Participants du CHRU de Nicircmes P r S t eacute p h a n e D R O U P Y | P r P i e r r e C O S T A | D r L a u r e n t W A G N E R | D r L a u r e n t S O U S T E L L E | P r R e n a u d D E T AY R A C

Le robot chirurgical DaVincireg est un outil drsquoinnovation theacuterapeutique

et permet probablement de reacuteduire la peacutenibiliteacute du travail du chirurgien

gracircce agrave la vision tridimensionnelle macroscopique et agrave une gestuelle ameacutelioreacutee

dans quasiment toutes ses composantes

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techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

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z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 13: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 1 3 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

techniques chirurgicales de traitement des pro-lapsus sont aujourdrsquohui bien standardiseacutees Vu le manque actuel drsquoeacutetudes comparatives pour les techniques chirurgicales lrsquoaugmentation de la demande pour ces techniques et les conseacute-quences sociales et eacuteconomiques geacuteneacutereacutees par la prise en charge du prolapsus geacutenital lrsquoeacutetude proposeacutee comparant la promontofixation cœ-lioscopique traditionnelle agrave la promontofixa-tion cœlioscopique assisteacutee par robot apparaicirct pleinement justifieacutee

La mise en place meacutethodologique de lrsquoeacutetudeLa population cible se com-pose de femmes ayant un pre-mier eacuteveacutenement de prolapsus geacutenito-urinaire de stade 2 ou plus pour laquelle une indica-tion de correction chirurgicale est poseacutee par un speacutecialisteIl srsquoagit alors drsquoun essai com-paratif (deux groupes) ran-domiseacute multicentrique en simple aveugle comportant un groupe de 184 patientes opeacutereacutees par la technique chirurgicale traditionnelle (laparoscopie classique) et un groupe de 184 patientes opeacute-reacutees avec lrsquoassistance du robot DA VINCIreg soit au total 368 patientes incluses Une analyse intermeacutediaire demandeacutee par

lrsquoANSM et preacutevue agrave la moitieacute des inclusions soit 184 patientes a pour but de veacuterifier qursquoun bras ne montre pas de diffeacuterence significative en faveur de lrsquoune ou lrsquoautre technique chirur-gicale Dans le cas ougrave une diffeacuterence serait trou-veacutee lrsquoeacutetude devrait ecirctre interrompue afin que lrsquoensemble des patientes puisse beacuteneacuteficier de la technique la plus efficace Suite agrave lrsquoinclusion drsquoune patiente une rando-misation est faite pour lrsquoassigner soit au groupe laquo laparoscopie classique raquo soit au groupe laquo la-paroscopie robot-assisteacutee raquo La comparaison de ces deux groupes constitue le cadre meacutetho-dologique de cette recherche Une exception est faite pour le micro-costing (le deacutetail des res-sources consommeacutees pour la reacutealisation drsquoun acte) qui est un processus assez lourd Etant donneacute les moyens humains neacutecessaires et le nombre de personnels administratifs qursquoil faut solliciter (direction des ressources mateacuterielles direction financiegravere direction des ressources humaineshellip) lrsquoeacutetude de micro-costing nrsquoa eacuteteacute possible que dans le centre promoteur et inclu-ra la totaliteacute de leurs patients inclus

Les beacuteneacutefices escompteacutesLes beacuteneacutefices attendus pour les personnes se precirctant agrave la recherche sont une correction ana-tomique durable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et la maintenance de la longueur vaginaleLa technique chirurgicale peu invasive quant agrave elle implique une hospitalisation de courte dureacutee ainsi qursquoune faible morbiditeacute

Les beacuteneacutefices attendus induisent une correction anatomiquedurable pour une grande majoriteacute des patientes gracircce agrave la correction du prolapsus et agrave la maintenance de la longueur vaginale

z Robot DaVincireg

Liste des centres investigateurs

bull CHU de Nancybull CHU Henri Mondorbull CHU Bretonneaubull CHU de Toulouse ndash Rangueilbull CHU Pitieacute-Salpeacutetriegraverebull Hocircpital Fochbull CHU de Nantesbull CHRU Pontchailloubull Clinique Kennedybull Clinique Belledonnebull Groupe Urologie Saint Augustinbull CHU de Dijon bull Nouvel Hocircpital Civilbull Hocircpitaux Universitaires bull CHU de Lyonbull Groupe Hospitalier Diaconesses

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0 2 7 8

Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

2

13

z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

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Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

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Le prolapsus est le reacutesultat drsquoune deacutefaillance des meacutecanismes de soutien de la partie supeacuterieure du tractus geacutenital chez la femme Une eacutetude de preacute-valence a montreacute que 83 (95 CI 73 ndash 91) des femmes acircgeacutees de 30 agrave 79 anneacutees signalent un prolapsus geacutenital Une augmentation reacuteguliegravere de la preacutevalence est preacutevue au cours des prochaines deacutecennies en raison des changements deacutemogra-phiques

Description geacuteneacuterale du dispositif meacutedical de diagnostic in vitro faisant lrsquoobjet de la recherche

Le systegraveme robotique Da Vincireg S est constitueacute de 3 composants prin-cipaux (1) une colonne videacuteo centralisant lrsquoacquisition le traitement de lrsquoimage et lrsquoinformatique neacutecessaire agrave lrsquointerfaccedilage des 3 consoles (les yeux du systegraveme) (2) la console du chirurgien constituant le cerveau du systegraveme et (3) le chariot patient constitueacute des bras et des mains du sys-tegraveme La colonne videacuteo (1) comprend un geacuteneacuterateur de lumiegravere froide et les systegravemes eacutelectroniques de transmission des fl ux drsquoimages en trois dimensions (3D) vers la console chirurgien Cette colonne reccediloit les in-formations transmises par une tecircte de cameacutera 3D fi xeacutee sur un endoscope positionneacute lui-mecircme sur un des bras du robot La colonne videacuteo possegravede un eacutecran tactile permettant agrave lrsquoinstrumentiste de se repeacuterer et de suivre les gestes du chirurgien La console chirurgien (2) est le centre de com-mande du systegraveme Elle comporte une lucarne de visualisation en trois dimensions avec possibiliteacute de zoomer sur le champ agrave opeacuterer et des mani-pulateurs capables de propager des mouvements intuitifs aux instruments (permettant la reacuteduction au niveau de ceux-ci des tremblements et la deacutemultiplication des mouvements) ainsi que le meilleur position-nement de lrsquoendoscope Le chariot patient (3) comporte trois bras teacuteleacutecommandeacutes auxquels sont attacheacutes les instruments EndoWristreg et un bras teacuteleacutecommandeacute suppleacutementaire per-mettant le maintien teacuteleacuteguideacute en position optimale de lrsquoendoscope pendant la proceacutedure Les instru-ments sont mobiliseacutes dans lrsquoespace et assurent des gestes opeacuteratoires preacutecis sans contrainte sur les parois du corps du patient Les instru-ments EndoWristreg sont doteacutes de sept degreacutes de liberteacute et pos-segravedent donc une amplitude de mouvement plus grande que celle de la main de lrsquohomme Ils permettent une grande rapiditeacute drsquoexeacutecution des gestes opeacuteratoires et une meilleure preacutecision dans les sutures les dissections et la manipulation des tissus

Agrave quand les reacutesultats de lrsquoeacutetude Le planning preacutevisionnel initial de lrsquoeacutetude preacutevoyait 2 ans drsquoinclusion 5 ans de suivi 1 an de gestion des donneacutees drsquoanalyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude Le rythme moins soutenu que preacutevu des inclusions amegravene agrave prolonger de 2 ans la peacuteriode drsquoinclusion qui se pour-suivra donc jusqursquoen juin 2015 Lrsquoanalyse intermeacutediaire reacutealiseacutee par le Dr Eacuteric Fontas (CHU de Nice) est preacutevue au 2egraveme trimestre 2014 et il faudra encore huit ans pour avoir des reacutesultats sur la dureacutee totale de lrsquoeacutetude

z Image du systegraveme robotique da Vincireg 1 la colonne videacuteo 2 la console du chirurgien

3 le chariot patient

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z Scheacutema des peacuteriodes drsquoinclusion suivi gestion des donneacutees et analyse statistique et de reacutedaction du rapport drsquoeacutetude

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

Page 15: PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la ...E9actif_N%EEmes_num%E9… · PHRC 2014 : la recherche biomédicale à l’heure de la médico-économie EN PARTENARIAT

v P a g e 1 5 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Oui pour le partenariat entreNicircmes Meacutetropole et le CHRU Le mariage est acteacute Apregraves le succegraves aupregraves des industriels des Matinales de Nicircmes Meacutetropole organiseacutees au CHRU lrsquoanneacutee derniegravere la signature de la convention-cadre le 20 Deacutecembre 2013 entre les deux organismes a formaliseacute un rapprochement qui srsquoannonce fructueux Le but Renforcer lrsquoattractiviteacute du terri-toire et la compeacutetitiviteacute des entreprises du dispositif meacutedical de la bio-informa-tique et des fournitures de service Lrsquoob-jectif eacutetant principalement de donner naissance agrave un Technopocircle santeacute qui srsquoar-ticulerait entre autres autour de lrsquoe-santeacute dans le domaine des geacuterontechnologies sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute et domotique raquo ainsi que sur les innovations en theacuterapies et dispositifs meacutedicaux orienteacutes sur le vieillissement et le handicap

Se posant comme un veacuteritable soutien eacuteconomique pour les PME PMI ETI et opeacuterateurs le CHRU repreacutesente un potentiel remarquable de partenariats et drsquoinnovations aiseacutement accessibles laquo Le premier contact avec les industriels se fait avec moi qursquoil srsquoagisse drsquoune ideacutee geacuteneacuterale agrave deacutevelopper ou pour tester un mateacuteriel je leur preacutesente notre offre drsquoexpertises regroupeacutees

accegraves agrave un plateau technique mutua-liseacute possibiliteacute de reacutepondre agrave des ap-pels agrave projets Lrsquoideacutee est de proposer une prestation cleacute en main raquo preacutecise Valeacuterie Gibert-Correas Responsable du service Valorisation Relation HocircpitalIndustrie Rappelons qursquoen 2013 pas moins de 90 contrats de partenariats et de contrats-cadres ont eacuteteacute conclus et que le CHRU deacutetenait un portefeuille de 20 brevets deacuteposeacutes seul ou en coproprieacuteteacute avec des industriels du Languedoc-Rous-sillon 155 projets de recherche en cours sont promus par le CHRU de Nicircmes dont certains en partenariat avec des in-dustriels dans le domaine du diagnostic in vitro ou du dispositif meacutedical

De lrsquoamont agrave lrsquoaval des prestations tout au long du pro-cessus des diffeacuterents projetsLa mise en œuvre des diffeacuterentes offres du CHRU se caracteacuterise par une meacutetho-dologie fluide et continue Par ailleurs ces derniegraveres se retrouvent agrave tous les stades du parcours de vie du projet de recherche de la conception agrave la finali-sation Disponibles laquo agrave la carte raquo elles permettent ainsi aux industriels de faire appel aux compeacutetences de la cellule laquo Recherche clinique raquo quel que soit le de-greacute de maturiteacute de ce projet De maniegravere exhaustive en voici les eacutetapes Aide Reacutedactionnelle des protocoles de

Recherche en coordination avec les por-teurs de projets - Conception Meacutethodo-logique et Design des essais- Fonctions supports - Elaboration du circuit phar-maceutique - Activiteacutes Technico-Reacutegle-mentaires - Administration et Gestion de lrsquoessai - Monitoring - Aide agrave lrsquoinclu-sion et au suivi des patients - Suivi en hospitalisation ndash Randomisation - Attri-bution des traitements - Gestion des preacute-legravevements - Gestion des images - Saisie des donneacutees - Management des bases de donneacutees - Analyse et Rapport statistique - Aide agrave la reacutedaction des articles Beacuteneacuteficiant drsquoun veacuteritable encadrement les partenaires ont accegraves agrave une offre glo-bale et inteacutegreacutee Valeacuterie Gibert-Correas confirme laquo Nos partenaires le plus souvent des PME de la Reacutegion (Phylogegravene Bodysens Altereacuteco-santeacute) ont ainsi rapidement accegraves agrave un ensemble de prestations de grande qualiteacute Ce sont des avan-tages convaincants eacutegalement pour des institutionnels ou des creacuteateurs drsquoentrepriseraquo

Le CEDM HandicapAutre speacutecificiteacute du CHRU le Centre drsquoEacutevaluation des Dispositifs Meacutedicaux (CEDM) ndash Handicap est accegraves sur lrsquoeacuteva-luation clinique des dispositifs meacutedicaux drsquoassistance aux personnes en situation de handicap Pour les industriels il est le moyen drsquoameacuteliorer la connaissance des services rendus des indications et de la qualiteacute des dispositifs de deacutevelopper des dispositifs meacutedicaux adapteacutes aux diffeacuterentes situations cliniques et de leur permettre de tester leurs dispositifs pour obtenir des remboursements gracircce agrave la reacuteglementation en vigueur

Vers un nouveau partenariat avec le Queacutebec Le 25 Feacutevrier dernier une rencontre sur le thegraveme laquo longeacuteviteacute vieillissement E-Santeacute ndash Geacuterontechnologies raquo entre le Queacutebec et le Languedoc-Roussillon a eacuteteacute organiseacutee au CHRU en partenariat

Le CHRU de Nicircmes fort potentiel de partenariats et drsquoinnovations industrielles en biotechnologie

Bon agrave savoir

L es partenariats couvrent les domaines cliniques de la reacuteeacuteducation fonction-nelle du vieillissement du handicap

de la bacteacuteriologie et de la canceacuterologie Les axes forts sont lrsquoeacutevaluation des dispositifs meacutedicaux (creacuteation et deacuteveloppement drsquoun centre drsquoeacutevaluation de dispositifs meacutedicaux ndash handicap (CEDM-H)) et la plateforme de meacutethodologie bio statistiques et meacutedico ndasheacuteconomie Un livret deacutetaille toutes les pres-tations possibles

z Salle comble au CHRU pour les matinales de Nicircmes Meacutetropole

v PARTENARIATS

v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23

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v P a g e 1 6 | r eacute a c t i f n icircm e s n ˚ 1 2 | j u i n 2 0 1 4 |

Continuum drsquoun Projet de recherche clinique DRCI

bullAide Reacutedactionnelle des protocoles de Recherche en coordination avec les porteurs de projets

bullConception Meacutethodologique et Design des essais

bullFonctions supports

bullEacutelaboration du circuit pharmaceutique

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

2 Medical Writers Carey SUEHS Pierre RATABOUL 04 66 68 67 881 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

2 Professeurs de Santeacute Publique Pr LANDAIS Pr JP DAURES 04 66 68 34 031 Meacutedecin Epideacutemiologiste Dr FABBRO-PERAY 04 66 68 34 461 Meacutedecin de Santeacute publique Dr LEROY 04 66 68 34 461 Chef de clinique Santeacute publique Dr BASTIDE 04 66 68 34 801 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 20Cellule meacutedico-eacuteconomique 04 66 68 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI1 Gestionnaire de Data meacutedico-eacuteconomique micro-costing S CHKAIR1 Datamanager S BOUVET

eCRF Randomisation Bases de donneacutees Seacutecurisation et Gestion des datas (Registres et Cohortes)1 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 04 66 68 42 161 CRF Designer S BENABOU 04 66 68 42 371 informaticien B LAFFET 04 66 68 43 19

1 Pharmacien pharmacovigilant Dr MP FRANCESCHI

bullActiviteacutes Technico- Reacuteglementaires

bullAdministration et Gestion de lrsquoessai

bullMonitoring

Promotion

1 Chargeacutee de mission S GRANIER 04 66 68 45 012 Chefs de projet B LAFONT 04 66 68 67 15 C MASSEGUIN 04 66 68 40 251 Responsable administratif H OBERT 04 66 68 30 472 Agents administratifs O ALBERT 04 66 68 35 03 V GADAIS 04 66 68 42 361 Secreacutetaire S GUERRERO 04 66 68 30 561 Responsable Assurance Qualiteacute S GIBELLI 04 66 68 34 305 Attacheacutes de Recherche Clinique M LAURANS G MARCELN DI FRANCESCO M MARTINEZ AC SIMONET 04 66 68 37 73

bullAide agrave lrsquoinclusion et au suivi des patients

bullSuivi en hospitalisation

bullRandomisationbullAttribution

des traitementsbullGestion des

preacutelegravevementsbullGestion

des imagesbullSaisie

des donneacutees

Gestion des donneacutees cliniques

Cellule Essais CHU de Nicircmes promoteur 04 66 68 30 5612 Techniciens Etude Clinique1 ARC Canceacuterologie1 Infirmiegravere de Recherche Clinique1 MCU- PH speacutecialiseacute traitement des images1 PsychologueCellule CenGEPS - Essais agrave promotion industrielle1 Responsable CenGEPS C SAVARY 04 66 68 34 301 Adjoint des Cadres A MAURIN 04 66 68 31 105 Techniciens Etude Clinique CeNGEPS1 Technicien de laboratoire

bullManagement des bases de donneacutees

bullAnalyse et Rapport statistique

bullAide agrave la reacutedaction des articles

Aide Meacutethodologique et Biostatistique - BESPIM

4 Datamanager S BOUVET 35 53 G SENI 36 20 S ALONSO 42 16 S BENABOU 42 37 1 Biostatisticien speacutecialiseacute en meacutedico-eacuteconomie C CASTELLI 35 531 Biostatisticien speacutecialiseacute C DEMATTEI 04 66 68 36 201 Chef de projet Informatique H POTIER 04 66 68 67 331 Bio-informaticien S SALLES 42 161 Informaticien B LAFFET 43 192 Medical Writer Carey SUHES Pierre RATABOUL 04 66 68 67 88

Aide agrave la publication

1 Reacutedacteur Scientifique Mariella LOMMA 04 66 68 34 80

Valorisation ndash Brevet

1 Chargeacutee de Valorisation V GIBERT 04 66 68 40 25

avec Nicircmes Meacutetropole et en preacutesence notamment du centre queacutebeacutecois de valorisation des biotechnologies et de la deacuteleacutegation geacuteneacuterale du Queacutebec agrave Paris Ce premier rendez-vous enteacuterine un projet drsquoactions communes qui com-prennent les projets collaboratifs au ni-veau recherche et innovation et incitent agrave la collaboration projets recherche-recherche et recherche-entreprise ou encore entreprise-entreprise Autant de perspectives prometteuses pour le deacuteve-loppement des relations HocircpitalIndus-tries

x Coupe sur microtome

x Centre de ressources biologiques

Zoom sur la recherche en 2013

Nombre de projets en cours en 2013 155

Nombre de nouveaux projets en 2013

PHRC National 2PHRC Inter-reacutegional 1PHRIP 1Projets retenus dans le cadre de LrsquoAOI du GCS Nicircmes-Montpellier 3Projets locaux CHRU de Nicircmes 23