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Trait de Gestion Accompagner la recherche biomédicale en IDF N° 6 - MARS 2013 édito Le décret du 1 er février 2013, transpose enfin en droit français la directive du 22 septembre 2010 sur l’expérimentation animale. Nos 240 animaleries Inserm et ses 3000 personnels concernés vont pouvoir concrètement s’organiser et compter sur l’aide de notre bureau de l’expérimentation animale. Avec l’introduction de «l’autorisation de projet», la nouvelle réglementation impose à tout chercheur de justifier au préalable, les procédures employées sur certaines espèces. L’autorisation passe désormais par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et les comités d’éthique référents pour une plus grande traçabilité des projets. Au-délà de cette nouveauté, une formation spécifique est requise pour chaque personnel, selon son rôle dans l’établissement utilisateur. Cela implique d’enrichir encore notre offre de formation. Autre exigence, la surveillance quotidienne de nos structures de bien-être animal, qui pose la question des ressources humaines nécessaires. Nicolas Jeanjean, Délégué régional Paris 5 Actualités Alexandra Henrion-Caude, qui conduit des recherches sur des systèmes innovants pour étudier les maladies génétiques, a reçu une bourse d’étude de la fondation International Eisenhower Fellowships. Cela lui permettra de réaliser un séjour d’études aux Etats-Unis. Seules 23 personnalités internationales, issues du monde de l’industrie, de la recherche et de la culture, ont été choisies en 2013 par cette fondation. L’ objectif de ce séjour de 7 semaines est de favoriser les échanges et les rencontres avec des dirigeants américains. Alexandra Henrion-Caude travaille au sein de l’unité «Génétique et épigénétique des maladies métaboliques, neurosensorielles et du développement». • 1700 chercheurs • 2250 ingénieurs et techniciens • 180 structures de recherche Les abonnés plébiscitent La lettre d’information de l’Inserm ! Voici les résultats de l’enquête de lectorat de La lettre d’information de l’Inserm. Cette enquête lancée par le DISC et le réseau des chargés de communication régionaux, a été réalisée fin 2012 par E-plug Research auprès des 27000 abonnés. Elle souligne des points forts : une fréquence de lecture très élevée (88 %), une fréquence d’envoi jugée satisfaisante (95 %), un équilibre entre informations scientifiques et administratives satisfaisant (85 %) et une utilité métier reconnue (88 %). Ce qui n’ exclut pas des changements graphiques ou ergonomiques. À suivre… L’ équipe de Raphaël Scharfmann, du Centre de recherche «croissance et signalisation», s’est vue décerner un Prix Coup d’élan 2012. Remis par La fondation Bettencourt Schueller qui accompagne chercheurs et projets d’exception, ce prix finance la rénovation et/ou l’équipement de laboratoires. Le prix permettra de rénover le bâtiment devant abriter l’unité. L’équipe de Raphaël Scharfmann travaille sur la dissection du développement des cellules endocrines du pancréas, base de nouvelles thérapies du diabète. Prix Coup d’élan : une équipe francilienne récompensée Eisenhower fellowship pour Alexandra Henrion-Caude La campagne d’appréciation des ITA constitue un moment important pour chaque ingénieur et technicien de l’institut : l’occasion de faire un bilan de son activité et d’envisager la suite de son parcours professionnel. 18/02/2013 : ouverture du site GAIA 15/03/2013 : date limite de saisie et de validation des dossiers d’appréciation Début avril 2013 : commissions d’expertise régionale Début juin 2013 : commissions administratives paritaires (CAP) La campagne annuelle d’appréciation des ITA a commencé En savoir plus : gaia.inserm.fr En savoir plus : idf.inserm.fr

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Trait de GestionAccompagner la recherche biomédicale en IDF

N° 6 - MARS 2013

édito

Le décret du 1er février 2013, transpose enfin en droit français la directive du 22 septembre 2010 sur l’expérimentation animale. Nos 240 animaleries Inserm et ses 3000 personnels concernés vont pouvoir concrètement s’organiser et compter sur l’aide de notre bureau de l’expérimentation animale.Avec l’introduction de «l’autorisation de projet», la nouvelle réglementation impose à tout chercheur de justifier au préalable, les procédures employées sur certaines espèces. L’autorisation passe désormais par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et les comités d’éthique référents pour une plus grande traçabilité des projets.Au-délà de cette nouveauté, une formation spécifique est requise pour chaque personnel, selon son rôle dans l’établissement utilisateur. Cela implique d’enrichir encore notre offre de formation.Autre exigence, la surveillance quotidienne de nos structures de bien-être animal, qui pose la question des ressources humaines nécessaires.Nicolas Jeanjean, Délégué régional Paris 5

ActualitésAlexandra Henrion-Caude, qui conduit des recherches sur des systèmes innovants pour étudier les maladies génétiques, a reçu une bourse d’étude de la fondation International Eisenhower Fellowships. Cela lui permettra de réaliser un séjour d’études aux Etats-Unis. Seules 23 personnalités internationales, issues du monde de l’industrie, de la recherche et de la culture, ont été choisies en 2013 par cette fondation. L’ objectif de ce séjour de 7 semaines est de favoriser les échanges et les rencontres avec des dirigeants américains. Alexandra Henrion-Caude travaille au sein de l’unité «Génétique et épigénétique des maladies métaboliques, neurosensorielles et du développement».

• 1700 chercheurs

• 2250 ingénieurs et techniciens

• 180 structuresde recherche

Les abonnés plébiscitent La lettre d’information de l’Inserm !Voici les résultats de l’enquête de lectorat de La lettre d’information de l’Inserm. Cette enquête lancée par le DISC et le réseau des chargés de communication régionaux, a été réalisée fin 2012 par E-plug Research auprès des 27000 abonnés. Elle souligne des points forts : une fréquence de lecture très élevée (88 %), une fréquence d’envoi jugée satisfaisante (95 %), un équilibre entre informations scientifiques et administratives satisfaisant (85 %) et une utilité métier reconnue (88 %). Ce qui n’ exclut pas des changements graphiques ou ergonomiques. À suivre…

L’ équipe de Raphaël Scharfmann, du Centre de recherche «croissance et signalisation», s’est vue décerner un Prix Coup d’élan 2012. Remis par La fondation Bettencourt Schueller qui accompagne chercheurs et projets d’exception, ce prix finance la rénovation et/ou l’équipement de laboratoires. Le prix permettra de rénover le bâtiment devant abriter l’unité. L’équipe de Raphaël Scharfmann travaille sur la dissection du développement des cellules endocrines du pancréas, base de nouvelles thérapies du diabète.

Prix Coup d’élan : une équipe francilienne récompensée

Eisenhower fellowship pour Alexandra Henrion-Caude

La campagne d’appréciation des ITA constitue un moment important pour chaque ingénieur et technicien de l’institut : l’occasion de faire un bilan de son activité et d’envisager la suite de son parcours professionnel.18/02/2013 : ouverture du site GAIA 15/03/2013 : date limite de saisie et de validation des dossiers d’appréciation Début avril 2013 : commissions d’expertise régionale Début juin 2013 : commissions administratives paritaires (CAP)

La campagne annuelle d’appréciation des ITA a commencé

En savoir plus : gaia.inserm.fr

En savoir plus : idf.inserm.fr

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N° 6 - MARS 2013

L’écho des pôles

Accompagner la recherche biomédicale en IDF

L’année de stage des fonctionnaires : un moment décisif !Pôle RH :

Trait de Gestion

Pour les lauréats des concours de recrutement organisés par l’Inserm, l’année de stage constitue une étape capitale. Quels que soient le niveau de recrutement, le profil d’emploi, l’unité de recherche ou le service d’affectation, la titularisation du fonctionnaire stagiaire n’interviendra qu’à l’issue d’une année probatoire. Le stage est l’occasion d’apprécier ses aptitudes professionnelles, de faciliter son adaptation aux missions confiées et sa capacité d’intégration à l’Inserm.L’ année de stage doit permettre au fonctionnaire stagiaire d’acquérir connaissances pratiques et méthodes de travail nécessaires à l’exercice de son métier. Cette année constitue une période au cours de laquelle le fonctionnaire stagiaire doit faire la preuve de son aptitude professionnelle en vue de sa titularisation.Durant son stage, il bénéficie d’un

accompagnement du directeur de laboratoire, du tuteur désigné par celui-ci et du responsable des Ressources humaines (RRH). Le directeur d’unité, en tant que

supérieur hiérarchique, encadre le stagiaire et fixe les objectifs de travail. Le tuteur a, quant à lui, un rôle de soutien, de conseil au quotidien. Le RRH, enfin, coordonne le stage et s’assure de son bon déroulement. Ensemble, ils doivent organiser l’accueil du stagiaire, favoriser son intégration et identifier avec lui les axes de travail et les besoins de formation. L’ accompagnement du stagiaire doit consister en des entretiens réguliers, formalisés par des bilans. Ces bilans rendront compte des points forts, des acquis et des points à améliorer pour permettre la validation du stage. Au terme de l’année, le fonctionnaire stagiaire peut être titularisé. A défaut, le stage peut être renouvelé ou encore, le fonctionnaire stagiaire licencié. Dans ces deux derniers cas, un avis sera demandé à la Commission administrative paritaire compétente.

Le témoignage de Téva West, gestionnaire de ressources externes (GRE) à la délégation Paris 5, titularisé depuis janvier 2013, illustre l’importance de l’année de stage en termes d’intégration, de formation et de prise d’autonomie.

En chemin vers l’autonomie !Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?Après un Master 1 en biologie, j’ai préparé un Master 2 en management et administration des entreprises. J’ai été recruté en CDD, au sein du pôle Finances de la délégation régionale Paris 5 en avril 2011. Par la suite, je me suis présenté au concours d’assistant-ingénieur ouvert sur un profil de GRE en juillet 2011.

Comment s’est déroulé votre stage ?L’ équipe m’a fait un bon accueil. J’ai bénéficié de l’accompagnement de ma hiérarchie et de mes collègues. J’ai ainsi pu identifier rapidement mes interlocuteurs au sein des unités de recherche et au siège. J’ai eu la chance d’accéder à de nombreuses formations métier et outils (SAFIr, TVA, Gestion budgétaire et comptable des EPST…). J’attendais de l’année de stage qu’ elle me

permette d’ être autonome sur mon poste. Ma hiérarchie a répondu à mes attentes en me faisant confiance.

Dites-nous en quoi cette année de stage a-t-elle été enrichissante ?Cette année a été profitable pour maîtriser les différents aspects de mon activité. Je gère un portefeuille d’environ 200 contrats financés et il m’a fallu, par exemple, appréhender les règles des principaux financeurs de contrats de recherche (Agence nationale de la recherche, Commission européenne, industrie, associations…). Grâce à l’appui de ma hiérarchie et de mes collègues, aux formations suivies et à ma participation aux réunions du réseau des GRE, je pense être largement autonome dans mon activité.

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Mutualiser les modalités d’achat en matière d’instrumentation scientifique, telle est la principale portée de l’accord-cadre entre le CNRS et l’Agence de mutualisation des universités et des établissements (AMUE), dont bénéficiera l’Inserm en tant qu’adhérent à l’AMUE.

L’ objectif d’un accord-cadre est d’organiser les modalités ultérieures de passation des marchés par les laboratoires : les marchés subséquents.Ces marchés pourront porter sur l’acquisition, la location, la livraison,

l’installation, la mise en service et la formation à l’utilisation d’instruments scientifiques. Ils pourront intégrer des prestations complémentaires : matériels accessoires à l’instrument principal, consommables, extension de garantie et prestations de maintenance, déménagement…Le nouvel accord-cadre dont bénéficiera l’Inserm au printemps, prévoit une répartition de l’instrumentation scientifique en 12 lots* mais ne fixe pas avec précision l’objet des marchés subséquents. Il laisse ainsi une réelle marge de manœuvre aux unités de recherche pour définir les caractéristiques techniques et fonctionnelles des instruments et les prestations complémentaires.

Pour les laboratoires, ce dispositif, qui sera déployé à partir du mois de mars 2013, va dans le sens d’une simplification des modalités de passation des marchés en termes de choix des fournisseurs. En effet, les fournisseurs, titulaires d’un lot, ne seront plus remis en compétition dès lors qu’il apparaîtra qu’un marché ne peut être confié qu’à un seul fournisseur pour des raisons techniques : le «titulaire unique». À l’inverse, en l’absence d’un fournisseur unique, plusieurs fournisseurs devront être remis en concurrence dans le cadre des marchés subséquents de chaque lot.

Les unités de recherche sont invitées à se rapprocher du responsable Achat de leur délégation régionale pour lancer ces marchés subséquents.

En brefInstrumentation scientifique : vers une simplification des achats

Pôle Finances :Les prestations sociales dont vous pouvez bénéficierLe DRH et le CAES ont édité conjointement un guide des prestations sociales. Ce guide vous offre une vision exhaustive des prestations dont vous pouvez bénéficier en matière de restauration collective ; de garde d’enfants ; de logement ; de protection sociale (mutuelle et retraite complémentaire) ; d’ accompagnement social et de soutien financier ; de compensation du handicap ; d’accueil de chercheurs étrangers et de loisirs.

En savoir plus : rh.inserm.fr Les assistants de service social à votre écouteSavez-vous qui est votre assistant de service social et dans quels domaines il pourrait vous aider ?Pour tout savoir, lisez la plaquette éditée par la DRH. Outre une présentation des missions et des domaines d’intervention des assistants de service social, vous trouverez dans ce document, les coordonnées des 12 assistants de service social déployés au sein des délégations régionales de l’Inserm.

En savoir plus : rh.inserm.fr

Un nouveau cadre budgétaire et comptable Un décret* relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP), paru récemment, doit favoriser le rapprochement du cadre budgétaire applicable aux établissements publics, dont l’Inserm, avec celui de l’État.

Les principales évolutions introduites par le décret GBCP sont :• une application des nouvelles règles à toutes les structures financées par des fonds publics ;

• une réaffirmation des principes fondamentaux de la comptabilité publique : séparation ordonnateur/comptable, responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable public, règle du paiement après «service fait» ;

• la tenue par l’ordonnateur d’une comptabilité des engagements et par le comptable d’une comptabilité générale.

*Décret N°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.

• Lot n°1 : microscopie électronique et ionique• Lot n°2 : microscopie à champ proche• Lot n°3 : microscopie photonique• Lot n°4 : spectrométrie RMN, IRM et RPE• Lot n°5 : appareils de génération et/ou d’analyse de rayons X• Lot n°6 : spectrométrie de masse• Lot n°7 : spectroscopie vibrationnelle et de fluorescence• Lot n°8 : spectrométrie électronique et ionique (XPS, UPS, AES, HREELS, ISS)• Lot n°9 : lasers impulsionnels• Lot n°10 : appareils de mesure des propriétés magnétiques• Lot n°11 : séquenceurs d’ADN haut débit• Lot n°12 : appareils de cytométrie : - les analyseurs avec plus de deux lasers et/ou plus de 6 à 8 couleurs de fluorescence,- les trieurs avec plus d’un laser et/ou plus de 4 couleurs de fluorescence

L’allotissement se répartit de la façon suivante :

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N° 6 - MARS 2013

Accompagner la recherche biomédicale en IDF

Le point sur…

Tournant réglementaire : le décret du 1er février 2013, assorti de ses cinq arrêtés ministériels transpose en droit français, la directive européenne du 22 septembre 2010 sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. D’importants changements sont introduits. Ils intéressent l’Inserm, ses 240 animaleries et les 3000 personnes qui y travaillent.

Questions à François Lachapelle, directeur du bureau de l’expérimentation animale de l’Inserm.

Chaque projet d’expérimentation animale, nécessite désormais une demande d’autorisation de projet, indique le décret du 1er février1 2013. Qu’est-ce que cela signifie ?Avant ce décret, les établissements appliquaient la directive européenne de 19862. C’était alors, la direction départementale des populations, représentant le ministère de l’Agriculture, qui délivrait nominativement une «autorisation d’expérimenter» définitive. Cette direction reste compétente, uniquement pour l’attribution de l’agrément de l’établissement utilisateur et son inspection.Aujourd’hui, c’est chaque projet qui nécessite une autorisation préalable. Le responsable du projet dépose sa demande d’autorisation par voie électronique auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Une demande étayée d’un résumé grand public, transmise par le ministère au comité d’éthique dont relève l’établissement utilisateur. Le comité évalue le projet et transmet son avis au ministère, lequel accorde ou non l’autorisation. L’ensemble du processus ne peut excéder 40 jours ouvrables.L’avis est motivé et peut comporter une obligation d’évaluation rétrospective, lorsque le projet implique des procédures graves ou utilise des primates.

Quelle est la plus-value de cette structuration ? Les comités d’ éthique sont impliqués dans la procédure d’ autorisation. Cela formalise la responsabilité des chercheurs dans la démarche éthique. L’intervention

du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche cautionne la justification éthique du projet. Ce dernier est conçu pour assurer le succès scientifique de l’étude. La dématérialisation de la demande d’autorisation génèrera automatiquement des statistiques sur l’utilisation des animaux, qui avec le résumé anonyme et grand public, témoigneront d’une plus grande transparence.

Qu’advient-il des projets autorisés avant le 8 février 2013, qui étaient régis par la directive de 1986 ?Des mesures transitoires favorisent la poursuite des études en cours. Les projets bénéficiant d’un avis éthique favorable avant la date d’entrée en vigueur du présent décret et dont la durée ne s’ étend pas au-delà du 1er janvier 2018, sont considérés comme autorisés. Idem pour l’agrément, jusqu’à date d’échéance de ce dernier.

Un autre enjeu de cette évolution réglementaire pour notre organisme est la formation. Pourquoi ?La directive de 1986 distinguait trois niveaux de personnels. La récente réglementation en distingue quatre. Les personnes en charge de l’application des procédures ; celles chargées de leur conception ; celles chargées des soins, et celles chargées de la mise à mort des animaux. De plus, le décret fait référence à quatre nouvelles fonctions au sein de l’établissement d’expérimentation animale. Vétérinaire ou expert en charge de la santé animale ; vétérinaire ou expert en charge du bien-être animal ; personne responsable de

1 Publié au Journal officiel du 7 février 2013 2 Directive 86/609/UE

Le nouveau décret relatif à l’expérimentation animale : autorisations de projet et formations au programme

Trait de Gestion

François Lachapelle est aussi président du Gircor, groupe d’information, de réflexion et de communication sur la recherche.

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la cellule de bien-être animal ; personne en charge de la vérification des compétences. Ces modifications induisent des formations spécifiques en dehors de la formation initiale. Le décret inscrit l’obligation d’une formation continue de trois jours tous les six ans.Le bureau de l’expérimentation animale et celui de la formation vont donc devoir augmenter et diversifier les formations. Elles s’ajouteront à celles que nous avions mises place jusqu’ici avec l’université Pierre et Marie Curie ou l’université de Nice.Cela implique fatalement un coût supplémentaire. Pour alléger cette prise en charge par l’Inserm, les universités et les écoles techniques seront encouragées à insérer les modules règlementaires dans la formation initiale.Enfin, il faudra former les membres de comités d’éthique et informer les porteurs de projet sur le procédé de demande d’autorisation.

Comment s’assurer que cette formation continue sera bien suivie ?La formation suivie devra être consignée dans un livret de compétences. Le bureau de l’expérimentation animale travaille à son élaboration.

Une évolution imposée par le décret est la surveillance quotidienne des animaux au sein des structures de bien-être animal. N’est-ce pas trop contraignant ?Certes, une surveillance quotidienne est maintenant obligatoire. Mais elle ne devrait pas s’exercer 24 heures sur 24. Cela irait à l’encontre de la recherche du bien-être animal, qui est l’ objectif de la nouvelle réglementation. Prenons l’ exemple de souris en élevage. Une présence trop marquée de zootechniciens pourrait stresser ces animaux et menacer leur reproduction. Par ailleurs, cette surveillance pourra être assurée par les zootechniciens, ingénieurs, chercheurs, techniciens de recherche, doctorants et post-doctorants. Des compensations financières (astreintes ou récupérations de journées de congés) pourront être instaurées. Elles ont une conséquence en termes de ressources humaines. D’autant qu’une

personne n’est pas autorisée à rester seule sur son lieu de travail.

Quel est l’accompagnement du bureau de l’expérimentation animale ?Le bureau aide à l’installation de structures de bien-être animal et à la création des

comités d’éthique de ces établissements. Au-delà de nos conseils en matière de bonnes pratiques, nous assistons les agents de l’Inserm dans les démarches de reconnaissance des compétences de formation et d’autorisation de projet.

• La directive 2010/63/UE est axée sur la protection des animaux. L’idée est que pour toute expérimentation animale, les scientifiques justifient leurs pratiques et fondent leur démarche sur la méthodologie des 3R : Réduire et Remplacer l’utilisation des animaux dans les procédures, Raffiner les conditions d’élevage, d’hébergement, de soins et d’utilisation des animaux. À cette règle, elle en ajoute une autre : Responsabiliser les personnels.

• La directive substitue le mot «procédures» à celui de «protocoles». Les procédures se définissent comme «toute utilisation invasive ou non, d’un animal à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques, ou des fins éducatives, susceptibles de causer une douleur, une souffrance, une angoisse ou des dommages durables équivalents ou supérieurs à ceux causés par l’introduction d’une aiguille conformément aux bonnes pratiques vétérinaires.» Une procédure ne peut être réalisée que dans le cadre d’un projet.

• La directive circonscrit les espèces utilisées ou élevées dans des «procédures». Elle remplace l’autorisation d’expérimenter par l’ «autorisation préalable de projet», obtenue pour 5 ans auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle modifie les normes d’hébergement et exige une surveillance quotidienne dans l’établissement utilisateur. Elle impose des exigences spécifiques : «Une ou plusieurs personnes sont désignées responsables de la surveillance du bien-être des animaux. Le personnel doit disposer d’un niveau d’études, de compétences et d’une formation continue adéquats et doit être supervisé jusqu’à ce qu’il ait montré qu’il possède les compétences requises. Obligation de suivre les formations règlementaires dans l’année suivant les prises de fonction.»

Sur quoi la directive de 2010 met-elle l’accent ?

EU : Établissement utilisateur

MESR : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

DDPP : Direction départementale de la protection des populations

Nouvelle structuration d’un établissement utilisateur

[email protected]

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N° 6 - MARS 2013

Accompagner la recherche biomédicale en IDF

Bonnes pratiques

Si l’usage de la visioconférence reste assez conventionnel, difficile de faire plus efficace à distance. Réunions de travail, jurys de concours, de thèse…, la visio rend bien des services.L’Inserm mise bien évidemment sur des systèmes performants.La direction des systèmes d’information vous propose de la visioconférence

embarquée sur PC/Mac, via SeeVogh. Tout agent titulaire d’un compte de messagerie (Inserm ou partenaire institutionnel), pourra ainsi se joindre simultanément et virtuellement, à des réunions entre plusieurs sites.L’accès à cette application SeeVogh, s’effectue par l’intermédiaire du portail Renater(http://evo.renater.fr). Il s’agit-là d’un service mutualisé au niveau national. Le portail vous permet d’accéder à une réunion, d’un simple clic. Il vous donne également la possibilité de gérer vos réservations. Il est possible d’inviter jusqu’à 5 personnes extérieures à une réunion (fournisseurs, industriels, partenaires privés…).Les délégations régionales disposent de salles équipées pour la visioconférence. Contactez votre responsable informatique en région.

Rue Wilhem, dans le 16e arrondissement parisien, Hélène Chambefort et son équipe, veillent sur les 835 mètres de linéaires qui renferment une partie de la mémoire de notre organisme. Nous sommes au service des archives de l’Inserm. L’institut, en tant qu’ établissement public, a le devoir de conserver ses archives pour leur intérêt juridique, historique ou patrimonial. Cela, indéfiniment. Cahiers de laboratoires, colloques, actes de naissance ou de reconversion d’une unité, font partie de ce patrimoine.Classés et cotés selon certains critères normatifs, ces documents sont ensuite versés aux Archives nationales. Une matière qui sera valorisée sur le web Histoire de l’Inserm à l’occasion de son cinquantenaire, en 2014. En dehors de ces archives patrimoniales, les personnels produisent deux autres types d’archives, qui concernent toute structure. Le service des archives intervient ici comme conseil. Les archives courantes, qui sont les documents élaborés ou reçus par votre bureau et d’utilisation habituelle. Et les archives intermédiaires,

documents que vous consultez épisodiquement, dont vous pouvez avoir besoin, en vertu de prescriptions légales ou comme objet de référence.Pour une meilleure organisation et un gain de place, vous pouvez vouloir stocker ces deux sortes de documents chez un prestataire. Le service des archives vous aiguille sur Novarchive. Mais avant, chacun de vos services doit procéder à l’archivage de ces archives courantes et intermédiaires. «Classez régulièrement, selon la même méthode. Évitez les doublons. Nommez les fichiers électroniques», préconise Hélène Chambefort.

Les archives ont la cote

La visioconférence : comme si vous y étiez !

Trait de Gestion

En savoir plus :Guide de l’archivage et Référentiel de gestion des archives de la recherche, disponibles auprès du service d’archives [email protected]/[email protected]

SI-pratiquemode d’emploi

Le coin du geek : Vous cherchez un logiciel libre ? Une bibliothèque de 385 logiciels vous attend sur des thèmes variés.

De la bureautique au multimédia, en passant par la biologie et le calcul scientifique, tous ces petits logiciels sont gratuits et souvent multiplateforme.

Les compétences du service des archives seront en pleine lumière pour le cinquantenaire de notre organisme. Ce service versera ses trésors sur le site Histoire de l’Inserm. Mais il a d’autres cordes à son arc.

projet-plume.org

[email protected]

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Nos métiers

Une main de fer dans un gant de velours, voilà qui pourrait caractériser Elizabeth Huc. À 31 ans, la jeune femme dirige une équipe de 9 personnes, au sein d’une animalerie de 15 000 rongeurs, au Paris-centre de recherche cardiovasculaire. «C’est une grosse responsabilité, qui me demande toute mon énergie, mais que je suis heureuse d’assumer. Je suis aussi sensible à l’objectif des projets menés dans cet établissement, qui est de lutter contre les maladies cardiovasculaires. Nos études remontent rapidement vers le patient».

Elizabeth vise la meilleure organisation possible pour des souris et des hommes, qu’elle couve telle une mère. Elle gère les fichiers de suivi des animaux, élabore les plannings des équipes de recherche, ceux des agents de laverie et des zootechniciens. Ces derniers doivent savoir quand prodiguer des soins aux animaux, assurer une surveillance. Lorsque l’un deux n’est pas là, elle ne rechigne pas à le remplacer. Elle en a d’ailleurs les compétences. Elle seule

est habilitée à donner les médicaments. Une implication totale. «On s’attache. Par moment, je me surprends à leur parler», avoue-t-elle à propos de «ses» souris. Autre mission assumée avec même sérieux : Elizabeth vérifie que les analgésies, les anesthésies et les chirurgies sont faites dans la stricte éthique animale.

Avant d’être responsable de cette animalerie, elle était zootechnicienne à la Salpêtrière, en charge de nourrir, sevrer, accoupler, marquer les animaux. Un penchant pour le terrain et le règne animal plutôt que la paillasse, l’a menée à travailler dans cet univers à la croisée des chemins.

Au départ, elle se destinait à la recherche, avec un cursus universitaire en biologie, un DESS en production animale, à Rennes. Aujourd’hui, elle a trouvé sa place à l’Inserm et dans les murs de cette animalerie qu’elle a contribué à concevoir. Arrivée à la création du centre en 2008, elle a eu

la chance de pouvoir superviser les travaux et de participer au choix des équipements.

Le crayon pointé sur le plan, Elizabeth explique l’architecture de cet environnement bien pensé : une zone «propre» d’ élevage, une zone d’expérimentation avec des animaux en cours d’étude, enfin, une zone d’hébergement avec portoirs ventilés, hottes à condition d’ambiance. Tout pour favoriser le bien-être animal.

Connaissez-vous tous les outils de communication destinés à vos laboratoires ? Non ? Eh bien, un guide pratique, élaboré par le DISC vous apporte toutes les réponses. Didactique, pratique, il a été remis aux directeurs de laboratoire, lors de leur réunion du 12 février dernier. Vous pouvez l’obtenir sur demande auprès de vos chargés de communication régionaux. Il peut également être diffusé largement à vos interlocuteurs internes et partenaires.Vous désirez valoriser une activité professionnelle ou des travaux scientifiques ? Le guide vous propose des pistes pour organiser des colloques, éditer un ouvrage scientifique, soumettre un sujet au magazine «Science et santé» …Vous devez communiquer auprès des journalistes ? Le service de presse vous accompagne. L’Inserm est un acteur de la culture scientifique et technique et va à la rencontre du grand public. Scientifiques, chercheurs, techniciens, ingénieurs, participent. Fête de la science, Semaine

du cerveau…, le guide vous dit comment contribuer.Comment intervenir spécifiquement auprès des jeunes, à travers l’opération «Destination Labo», par exemple ? Vous serez aiguillé.Enfin, communiquer avec l’une des 400 associations de malades ? La mission Associations de malades de l’Inserm vous propose des rencontres entre parlementaires et scientifiques.Dans toutes ces actions, vos chargés de communication sont votre relais pour un écho francilien.

InitiativesPour mieux communiquer, suivez le guide!

[email protected]

Celle qui murmure à l’oreille des souris

Elizabeth Huc gère une animalerie de 15 000 rongeurs. Elle couve autant «ses souris» que son équipe. L’œil vissé sur chaque projet d’expérimentation, elle veille au respect du bien-être animal.

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Actualité scientifique

Les enfants présentent un risque trois fois plus élevé d’avoir des troubles durables du comportement tels que l’hyperactivité et l’inattention, dans les familles en situation d’«insécurité alimentaire».C’est ce qu’indique une étude menée par l’ équipe de Maria Mechior du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations. Dans une famille confrontée à des difficultés financières, l’alimentation est souvent le premier poste budgétaire à être réduit, ce qui induit une nourriture moins saine et équilibrée.

En réponse au deuxième appel à projets lancé par l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, les universités Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, Paris Diderot, Paris-Sud, Paris-Est Créteil, Paris 13-Nord, Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines et les organismes de recherche membres d’AVIESAN, 8 projets de départements hospitalo-universitaires ont été labellisés. Les DHU se constituent pour 5 ans, à partir d’une thématique précise, au sein d’un périmètre hospitalo-universitaire. Le label DHU est attribué conjointement par les universités et les organismes de recherche concernés, et l’AP-HP. Ont été labellisés en ce début 2013 :

Agenda• Café Santé Inserm : Le cerveau de cristal, ce que nous révèle la neuro-imagerie, par Denis Le Bihan (CEA/Neurospin)Mardi 12 mars 2013 à 18h30 au café des Editeurs, Paris 6eInscriptions : [email protected]• Bar des sciences de Villejuif : Quand la fée électricité soigne les maladies du cerveau Jeudi 14 mars 2013 à 20h à l’Espace congrès les Esselières, VillejuifRéservation : 01 49 58 30 41 • Le cerveau à livre ouvert, un après-midi de lecture de courts extraits d’œuvres pour débat avec des spécialistes des neurosciencesSamedi 16 mars 2013 à 15h à la bibliothèque Buffon, Paris 5e

Inscriptions : [email protected]• Conférences Santé en questions, à la Cité des sciences et de l’industrie, 19h :- Jeudi 14 mars 2013 : Troubles de l’audition : briser le silence- Jeudi 25 avril 2013 : Hypertension : un problème de santé publique- Mercredi 19 juin 2013 : Drépanocytose : les voies de la guérison

Trait de GestionN° 6 - MARS 2013 Accompagner la recherche biomédicale en IDF

Précarité alimentaire chez les enfants

Huit nouveaux départements hospitalo-universitaires

Le saviez-vous ?Action de classer et de conserver des documents sous différents supports (papier ou électronique), afin de les communiquer pour justifier d’un droit ou dans un but patrimonial.

Archivage :

• Impact du vieillissement sur les pathologies cardio-vasculaires, respiratoires et du globule rougeSerge Adnot / Geneviève Dérumeaux, Université Paris Est Créteil - Hôpitaux Universitaires Henri Mondor • Maladies hormonales et auto-immunes Christian Boitard, Université Paris Descartes - Hôpitaux Universitaires Paris Centre• Pathologies hépatiques et innovations thérapeutiquesJean-Charles Duclos-Vallée, Université Paris Sud - Hôpitaux Universitaires Paris Sud• Médecine personnalisée en neurologie et psychiatrie Marion Leboyer, Université Paris Est Créteil, Université Pierre et Marie Curie - Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

• Lutte contre les effets du vieillissement et du stress Jean Mariani, Université Pierre et Marie Curie - Hôpitaux Universitaires la Pitié Salpêtrière - Charles Foix• Pathologies artérielles rares et communesPhilippe Ménasché, Université Paris Descartes - Hôpitaux Universitaires Paris Ouest• Maladies de l’appareil digestif de prise en charge difficileDominique Valla, Université Paris Diderot - Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine• Maladies musculo-squelettiques et innovations thérapeutiques Raphaël Vialle / Thomas Voit, Université Pierre et Marie Curie - Hôpitaux Universitaires Est Parisien

Archives nationales :Elles conservent et communiquent les documents historiques provenant des ministères et des organismes centraux de l’État ainsi que les archives privées qui lui sont confiées.Créées en 1794, les Archives nationales sont installées dans les hôtels de Soubise et de Rohan à Paris, ainsi qu’à Fontainebleau et Pierrefitte-sur-Seine, pour les archives dépendant des ministères et des organismes d’État.

Action de trier et ranger des documents ou des objets dans le but de les organiser dans un certain ordre.

Classement :

Trait de GestionTrimestriel d’information interne Inserm, Région Ile-de-France Contact et abonnement : [email protected] de la publication : Nicolas JeanjeanCoordination : Stéphanie YounèsRédaction : Christian Cassier, Stéphanie YounèsMaquette : Dialectica CommunicationMembres du comité de rédaction : Nicole Braure, Christian Cassier, Martine du Castel, Nicolas Chateigner, Philippe Coudol, Marianne Coutures, Nicolas Le Van Xieu, Michelle Liu, Cyrille Mahieux, Béatrice Presles d’Herbès, Sabrina Sahnoun, Samia Sayah Membres du comité éditorial : Arnaud Benedetti, Catherine d’Astier, Sylviane Inocêncio, Nicolas Jeanjean, Laurence Lomme, Marie-Pascale Martel, Laurence Parmantiercrédits photo : copyright Inserm/Serimedis (E.Begouen, P. Latron, F. Guenet) - Fotolia - Illustrations : Prune Cirelli

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