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COMMERCE Le commerce de proximité reprend des couleurs ! [Page 12] INDUSTRIE Petites entre- prises à la conquête du monde [Page 13] SERVICES Télétravail : un bon plan pour s’y mettre [Page 15] # 39 AVRIL 2013 Le journal d’information des CCI de la Manche Perspectives DOSSIER Leurs produits transportent la Normandie, ses paysages et son savoir-faire, à travers la France et même le monde… Via leur nom, leur image de marque, leurs labels, ces chefs d’entreprise font aussi la promotion de leur territoire. Une question d’affinité avec cette terre et une manière de lui rendre ce qu’elle leur donne. [ Pages 8 à 11] Ils portent haut les couleurs de la Manche et de la Normandie !

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Journal d'information des CCI de la Manche

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CommerCeLe commerce de proximité reprend des couleurs ![Page 12]

INDUSTrIe Petites entre-prises à la conquête du monde [Page 13]

ServICeSTélétravail : un bon plan pour s’y mettre[Page 15]

#39AVRIL 2013

Le journal d’information des CCI de la Manche

Perspectives

DoSSIer

Leurs produits transportent la Normandie, ses paysages et son savoir-faire, à travers la France et même le monde… Via leur nom, leur image de marque, leurs labels, ces chefs d’entreprise font aussi la promotion de leur territoire. Une question d’affinité avec cette terre et une manière de lui rendre ce qu’elle leur donne. [Pages 8 à 11]

Ils portent haut les couleurs de la Manche et de la Normandie !

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PerspectivesAvril 2013 - n°39

Journal d’information des CCI de la Manche

Publication des deux CCI de la Manche : CCI Centre et Sud Manche - CS 50219 – 50402 Granville cedex - Tél. 02 33 91 33 91 - Fax 02 33 50 63 11 - E mail : [email protected] - www.centreetsudmanche.cci.fr

CCI Cherbourg Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex / Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : [email protected] - www.cherbourg-cotentin.cci.fr Directeur de la publication : Loïc Houssard / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Erwan Le Roux, Patrick Merlin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger.

Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression sur papier recyclé : groupe Corlet Imprimerie / Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 068 exemplaires.

Après la décision de fusionner au 1er janvier 2016 les deux CCI régionales de Haute et Basse-Normandie pour créer la CCI régionale Normandie, la carte consulaire va subir d’impor-tants changements conduisant à passer de 12 à 5 CCI territoriales à cette même date.

C’est une CCI Ouest Normandie composée des trois CCI Centre et Sud Manche, Cherbourg Cotentin et Flers–Argentan qui sera créée sans la CCI Caen Normandie qui a fait, jusqu’ici, un autre choix. Ainsi regroupées, nos trois CCI représentent plus de 21 500 entreprises soit un budget régional de 36 millions d’euros. Ce poids économique et financier nous permettra de faire entendre notre voix au sein d’une future assem-blée régionale normande.

Les territoires de nos trois CCI ont des activités complémentaires : les énergies au nord, le tou-risme et l’industrie au centre et sud Manche et la filière automobile à l’est. Ces activités innovantes et prometteuses pour certaines dans les vingt an-nées à venir doivent profiter à l’ensemble du ter-ritoire que nous allons construire. Nous devrons devenir la charnière privilégiée du développe-ment économique de la Basse-Normandie avec la Bretagne et les Pays de la Loire, nos voisins.

Quel beau et ambitieux programme ! Un véri-table challenge qui doit nous pousser, élus et salariés, à réussir cette évolution dans un esprit de proximité avec les entreprises.

Votre soutien nous est indispensable, vous chefs d’entreprise de notre territoire pour, qu’ensemble, nous réussissions à concrétiser harmonieusement la construction de votre nouvelle CCI Ouest Normandie. n

édito

18 Tête à tête

➽ Saint-Cécile

Haute soudure

➽ Cherbourg-Octeville

Projets en stock

Leurs produits transportent la Normandie, ses paysages et son savoir-faire, à travers la France et même le monde… Via leur nom, leur image de marque, leurs labels, ces chefs d’entreprise font aussi la promotion de leur territoire.

8 DossierIls portent haut les

couleurs de la Manche et de la Normandie !

4 Actualité

Retrouvez toute l’actualité des CCI de la Mancheainsi que les agendas et les permanences…

16 Ensemble

Groupe FIM

La cuisine renforce l’esprit d’équipe

Création et reprise d’entreprise

« La CCI m’a appris à être attentif »

20 En fiche

Contrats d’apprentissage : comment les CCI aident les entrepreneurs ?

Jean-Claude CamusPrésident de la CCI Cherbourg Cotentin

Loïc HoussardPrésident du groupe FIM Président de la CCI Centre et Sud Manche

La CCI Ouest Normandie rassemble toutes les énergies

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s Fédérer les commerçants

Depuis quelques semaines, la ville de Cherbourg-Octeville s’est dotée d’un office du commerce et de l’artisanat, une initiative portée par la mairie,

la CCI Cherbourg Cotentin, la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Manche, l’office de tourisme et trois unions commerciales. L’ambition de cette structure, présidée par Jacques Fesnien, est de

fédérer les commerçants à travers les unions commerciales, dynamiser, mutualiser les moyens

et mettre en place un programme d’actions et d’animations nouvelles.

(Contact) Céline Dutheil - Tél. 09 53 46 40 25

E mail : [email protected]

Un one-man-show pour le prochain Easiness

Le 16 mai (cf. agenda), le prochain Easiness traitera de la souffrance au travail avec le thème

« Entreprise de tête ». Interprété par Nicolas de La Baume, ce one-man-show, désopilant et

rafraîchissant, parodie les aberrations du monde du travail. Un monde que connaît bien son

auteur. Avant d’être comédien, Nicolas de Baume était commercial dans un grand

groupe international..

(Contact) Denis Marion - Tél. 02 33 23 32 21

E mail : [email protected]

Votre entreprise change : prévenez le CFE

Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise !

Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail ou création de site internet. Toutes ces informations nous intéressent. Contactez

le service fichier/CFE de la CCI.

(Contact) Nelly Dugardin - Tél. 02 33 23 32 05E mail : [email protected]

Véronique Barbey et Michel Hébert (Hébert Electroménager à Granville) ont remporté le 6ème

concours de vitrines organisés lors du 139ème Carnaval de Granville par la CCI Centre et Sud Manche et le Comité d’Organisation du Carnaval. Le trophée leur a été remis le 18 février dans les nouveaux locaux de la CCI. Le jury s’est appuyé sur 4 critères : référence au thème, créativité, harmonie et lisibilité. Les 2ème et 3ème entreprises remarquées sont A la tentation (pâtisserie) et Sevin Optique. n

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Douze établissements de la Manche ont été labellisés « Normandie Qualité Tourisme » le 9 avril. Cette démarche qualité interrégionale (1) a déjà récompensé 193 professionnels manchois pour la qualité de leur accueil et de leurs prestations depuis son lancement en 2001. Ils s’inscrivent dans une démarche de progrès permanente. n

(1) Opération financée dans le cadre des contrats de plan Etat-Région de Basse et Haute-Normandie.

Beauvoir : Pascal Gosset, les Pommiers (camping).Champeaux : Claude Giard, Au Marquis de Tombelaine (restaurant).

Coutances : Valérie Nunes, le Relais du Viaduc (restaurant).Gouville-sur-Mer : Luc Catherine, la Belle Etoile (camping).Martinvast : Michel Le Corre, la Divette (restaurant).Saint-Denis Le Gast : Gilles Lefèvre, La Baratte (restaurant).Sainte-Marie-du-Mont : Jérôme Etasse, la Baie des Veys (camping).Saint-Sauveur-le-Vicomte : Claude Gouedard, Forest adventure (activité de loisirs), Philippe Batard, Auberge du Vieux Château (hôtel-restaurant).Réthoville : Lucien Lecarpentier, le Moulin de Marie Ravenel (lieu de visite).Sideville : Jean-Charles Mauger, le cabaret O Roches (restaurant).Tourlaville : Gilbert Lepoitevin, Maison du Littoral (lieu de visite).

12 nouveaux labels Normandie Qualité Tourisme

Le dispositif Alizé, mis en place il y a onze ans dans la Manche, vient d’être renouvelé pour trois ans par ses membres (1). 95 entreprises ont été accompagnées sur les 111 projets examinés. Au-delà des aides financières, des grandes entreprises s’impliquent en accompagnant les TPE/PME dans un projet de développement, en leur apportant leurs compétences et leurs expertises, notamment dans les domaines des ressources humaines, de la qualité, du commercial ou de la production. n

(1) état, collectivités territoriales, entreprises, compagnies consulaires,

plates formes d’initiative locale, Egée,

Le CIP (Centre d’information et de prévention) propose aux chefs d’entreprise qui connaissent des difficultés financières (retards de paiement, baisse de chiffre d’affaires, perte de clients…) de bénéficier de rendez-vous confidentiels et gratuits. Ils sont menés par des experts qui informent et orientent vers les solutions les plus adaptées aux problématiques rencontrées. n

[Contact] Tél. 06 63 98 24 60

Alizé Manche : reconduit pour 3 ans Le CIP aide les entreprises en difficulté

Carnaval : la plus belle vitrine

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ActualitéCentre et Sud Manche

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sModernisation du commerce

Deux opérations de modernisation du commerce, de l’artisanat et des services (1) sont lancées depuis fin 2012 : l’OCM du Mortainais (2) et celle de Sée Sourdine Séverine (3). Le dispositif accompagne les commerçants et artisans dans la modernisation de leur outil de travail et l’accessibilité de leurs locaux par le biais de subventions. Un volet collectif complète cet accompagnement individuel au travers de formations et de conseils apportés par les compagnies consulaires. (1) Financement : état, Conseils généraux, communautés de communes, compagnies consulaires. (2) Communautés de communes du Mortainais (hors canton de Sourdeval) et de Saint-Hilaire-du-Harcouët.(3) Communautés de communes du Val de Sée, des cantons de Villedieu-les-Poêles, de Saint-Pois, du Mortainais (canton de Sourdeval uniquement) et de Saint-Sever.

(Contact) François Le Goff Tél. 02 33 91 33 79 E mail : [email protected]

Observatoire du commerce et de la consommation

La CCI met son observatoire du commerce et de la consommation à la disposition des chefs d’entreprise et des collectivités locales. Cet outil, régulièrement actualisé, permet de connaître le comportement d’achat des ménages du centre et sud Manche. Qu’achètent-ils ? Où ? Comment ? Pour quel montant ?

(Contact) Alain Furic Tél. 02 33 91 33 42 E mail : [email protected]

Des menus économes en GES

Du 1er au 23 juin, des restaurateurs du Pays de la Baie proposeront à leurs clients des menus économes en gaz à effet de serre (GES). L’opération « Les menus Envie d’agir » (1) est proposée, pour la 2ème année consécutive, pour promouvoir un mode de cuisine original et respectueux de l’environnement tout en favorisant l’économie locale. Les Chefs concevront un menu, en gardant l’identité de leur carte, composé en majorité de produits locaux, de saison et respectant mieux l’environnement, du champ ou de la mer à l’assiette. L’an dernier, les 4 000 plats servis par 20 restaurateurs ont généré une économie de 3,224 tonnes équivalent CO2, soit 3 vols allers-retours Paris - New York ou 45 000 kms effectués en voiture citadine.

(1) CCI Centre et Sud Manche, Syndicat mixte du Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel, Ademe Basse-Normandie et Europe.

(Contact) Jean-Michel Breure Montagne Tél. 02 33 91 33 91E mail : [email protected]

Succès pour « La Semaine de l’industrie »

Rencontres de la sécurité

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Chaque année, le Club sécurité du Co ten t i n o rgan i se l e s rencontres de la sécurité. Cette demi-journée sera consacrée le 13 juin prochain au thème suivant : « la prévention, une act ion bénéf ique pour les entreprises ». La prévention des risques est, en période économique difficile, perçue comme un coû t ne t pou r l ’ e n t r e p r i s e . A l o r s q u ’ i l e s t pos s ib l e de mesu re r, concrètement, l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise et de la sécurité et la santé des travail leurs. Le rendez-vous (cf. agenda CCI Cherbourg Cotentin) s’adresse à tous les professionnels de la prévention et de la sécurité ainsi qu’aux chefs d’entreprise. n

La 3 ème éd i t ion nationale de la Se-maine de l’indus-trie s’est déroulée du 18 au 24 mars 2013. L’occasion pour les indus -triels de présenter et promouvoir l’in-dustrie et ses mé-tiers, en particulier auprès des jeunes e t de s deman -deurs d’emploi. 36 entreprises ont ouvert leurs portes dans la Manche. Belle fréquentation aussi pour les deux ate-liers thématiques organisés chez Acome et au groupe Seb, les deux conférences sur l’appren-tissage et les énergies marines renouvelable ainsi que la conférence sur la compétitivité par la qualité animée par Emmanuel Combe, vice-

président de l’Autorité et de la Concurrence. Quant à la bourse à l’emploi, plus de 200 rendez-vous ont été organisés pour les 70 de-mandeurs d’emploi auprès des 14 entreprises présentes et 130 personnes sont venues sans rendez-vous préalable. n

En février, l’Union des commerçants et artisans de Cou-tances a reçu le Panonceau d’or dans le cadre du 38ème Challenge du commerce et des services. Seule à être dis-tinguée en Basse-Normandie, c’est une reconnaissance nationale de ses performances, de son dynamisme et de ses compétences. Cette distinction récompense parti-culièrement sa longévité (près de 80 ans), la fidélité de ses partenariats, par exemple avec la Ville et l’office du tourisme mais, également, ceux mis en place avec les grandes surfaces locales, les actions pérennes et origi-nales comme l’élection de Miss Normandie ou encore la création d’un site internet marchand, 1er du genre en France. n

[Contact] François Dublaron

Tél. 02 33 23 32 23 E mail : [email protected]

Le Panonceau d’or à Coutances

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CherbourgCotentin

Contact : 02 33 23 32 00

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MaiJeudi 16Easiness« Entreprise de tête »18 h, La Cité de la Mer[Contact] Denis MarionJeudi 16Petit-déjeuner RH« Management d’espaces professionnels : business staging »8 h 30 à 10 h 30, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] Nicolas DoraphéVendredi 17Les déjeuners d’affaires du vendredi12 h à 14 h, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] Elisabeth LepetitJeudi 23Petit-déjeuner du développement commercial« Comment maîtriser l’art et la discipline de la négociation ? »8 h 30 à 10 h, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] Elisabeth LepetitLundi 27Atelier Tic et Com« La stratégie de communication »10 h à 12 h, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] Florence Héroult

JuinJeudi 13Petit-déjeuner du développement commercial« Qu’est-ce que la communication non verbale ?»8 h 30 à 10 h, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] Elisabeth LepetitJeudi 13Les rencontres de la sécurité« La prévention, une affaire rentable »8 h 30 à 12 h 30, CCI Cherbourg Cotentin[Contact] François DublaronVendredi 21Les déjeuners d’affaires du vendredi12 h à 14 h, CCI Cherbourg Cotentin [Contact] Elisabeth LepetitJeudi 2711e Rendez-vous d’affaires de Normandie9 h à 18 h, CID à Deauville[Contact] Elisabeth Lepetit

La CCI Cherboug Cotentin a renouvelé ses conventions avec ses 9 partenaires bancaires (1). Des conventions qui visent à aider au renforcement de la formation des entrepreneurs (via le stage 5 jours pour entreprendre ou les modules proposés par la CCI), au soutien du suivi de la jeune entreprise et au financement des projets ; l’aide au financement se traduit notamment par l’octroi de prêts d’honneur à taux 0 ou à taux réduit sur des enveloppes allant de 10 000 à 30 000 € maximum par projet de création, et de 12 000 € à 30 000 € en reprise. n

Avec les CCI, les banques en appui aux entrepreneurs

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Pour ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès de l’espace Createk

[Contact] Corinne Bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : [email protected]

L e s CC I no rmandes o rgan i s en t l e s 11ème Rendez-Vous d’affaires de Normandie Industrie jeudi 27 juin 2013 au Centre International de Deauville. Au programme : organisation de rendez-vous ciblés et planifiés entre les industriels,

prestataires de services à l’industrie, donneurs d’ordre, sous-traitants, fournisseurs et distributeurs. Inscriptions jusqu’au 30 avril. n

Site : www.rendezvous-affaires-normandie.fr

• Avocats : 16 et 30 mai, 13 et 27 juin, de 14 h à 17 h.

• Egée : les lundis de 9 h 30 à 11 h 30.

• Experts-comptables : 7 mai et 11 juin de 14 h à 17 h.

• Notaires : 6 mai et 3 juin de 10 h 30 à 12 h 30

• RSI : 16 mai, 5 et 20 juin de 9 h 30 à 16 h 30.

Les Rendez-vous d’affaires de Normandie Industrie

(1) BNP Paribas, BPO, Caisse d’Epargne, CIC, Crédit Agricole, Crédit Lyonnais, Crédit Maritime, Crédit

Mutuel, Société Générale.

La CCI au contact des entreprises

Les élus de la CCI Cherbourg Cotentin ont fait de la proximité avec les entreprises un des axes prio-ritaires de leur programme de mandature. Pour répondre à cet engagement, ils vont depuis deux

ans à la rencontre des entre-prises et des élus locaux dans les communautés de communes du Cotentin pour échanger sur leurs problématiques spéci-fiques, leurs attentes et préoc-cupations. Ces rencontres sont aussi l’occasion de visiter une entreprise. En soirée, une pré-sentation économique du ter-ritoire est réalisée, ainsi qu’un tour d’horizon des prestations

que la CCI peut offrir aux entreprises et collectivités. Les deux dernières réunions se sont tenues à Saint-Pierre-Eglise et à Bricquebec et ont rassemblé plus de 80 personnes. n

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Centre et Sud MancheContact : 02 33 91 33 91

Egée• Assistance et conseil des entreprises (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : lundi et jeudi, 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous.[Contact] Gaëlle Olive, CCI, Tél. 02 33 91 33 57 - E mail : [email protected]

RSI• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h.Tél. 02 31 85 23 35

Adie• Tous les mardis après-midi, exclusivement sur rendez-vous.Tél. 02 31 82 55 55

MaiJeudi 16Petit-déjeuner des entrepreneurs« Fidéliser ma clientèle : méthodes et outils »8 h 30 à 10 h, CCI à Agneaux[Contact] Arnaud de Lauzon

Vendredi 24Cycle RH« La génération Y » 9 h à 11 h, CCI à Agneaux[Contact] Alexis Colin

JuinMardi 25Cycle RH« Les contrats aidés »9 h à 11 h, Communauté de communes d’Avranches[Contact] Alexis Colin

Jeudi 2711e Rendez-vous d’affaires de Normandie9 h à 18 h, CID à Deauville[Contact] Brigitte Folliot

JuilletJeudi 4Petit-déjeuner des entrepreneurs« Speed-dating pour découvrir d’autres entrepreneurs »8 h 30 à 10 h, CCI à Saint-Pair-sur-Mer[Contact] Arnaud de Lauzon

Actualité

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Web’trophées : inscrivez-vousLes CCI de Normandie organisent avec le concours de ses partenaires la 2ème édition des Web’trophées. Les candidatures sont à déposer sur le site www.webtrophees-normandie.fr du

13 mai au 14 juin 2013. La remise des trophées aura lieu le 4 novembre 2013. n

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Compétences en Temps Partagé• Jeudi, de 9 h à 11 h à Agneaux. Tél. 02 33 91 33 91 - Site : www.ctpbn@com

INPI• De 14 h à 18 h11 juin à Agneaux.[Contact] Vincent Chapelain, CCI, Tél. 02 33 91 33 48 - E mail : [email protected]

[Contacts] Nadège Morby

CCI Cherbourg Cotentin Tél. 02 33 23 32 24

E mail : [email protected] Vincent Laguette

CCI Centre et Sud Manche Tél. 02 33 91 33 84 – E mail : [email protected]

CCI : rencontres avec les territoiresLes rencontres se poursuivent entre les élus de la CCI Centre et Sud Manche, les chefs d’entreprise et les élus des communautés de communes. Le 17 janvier, ils étaient sur les territoires de Marigny et Canisy et le 21 janvier celui de Saint-Malo de la Lande. Une centaine de personnes a répondu à ces invitations. Y ont été présentés : les résul-tats d’une enquête faite au préalable auprès des entreprises locales, l’économie locale et les flux de consommation, les projets d’aménagement et

l’offre de services de la CCI. Au travers de ces rendez-vous informels, la CCI rappelle qu’elle est un partenaire privilégié pour tout ce qui a un rapport avec l’entrepreneur, l’entreprise et le développement économique de son territoire et qu’elle se mobilise pour faire entendre la voix des entreprises. Les prochaines réunions se dé-rouleront à Saint-Lô le 5 juin et à Saint-James le 9 juillet. n

Trophées des entreprises le 7 septembreLe 23ème Trophée des entreprises prendra le départ samedi 7 septembre, de Granville vers Chausey, à bord de voiliers et de vedettes moteur. Objectif de la CCI Centre et Sud Manche : proposer une journée en mer aux chefs d’entreprise pour se rencontrer, inviter des clients ou encore partager des moments conviviaux avec leurs collaborateurs. Régate pour les voiliers et concours de cuisine pour les vedettes. Au final, l’assurance de moments festifs avec l’ensemble des équipages. n

[Contact] Catherine Josselin CCI Centre et Sud Manche - Tél. 02 33 91 33 53 - E mail : [email protected]

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Ils portent haut les couleurs de la Manche et de la Normandie !Leurs produits transportent la Normandie, ses paysages et son savoir-faire, à travers la France et même le monde… Via leur nom, leur image de marque, leurs labels, ces chefs d’entreprise font aussi la promotion de leur territoire. Une question d’affinité avec cette terre et une manière de lui rendre ce qu’elle leur donne.

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Dossier

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L a couverture du magazine avait fait grand bruit, à l’automne dernier (1). Arnaud Montebourg y posait sur papier

glacé, en marinière Armor Lux, montre Her-belin au poignet et robot Moulinex dans les mains. Le ministre du Redressement productif vantant le mérite du « Made in France »… Tout un symbole. Dans la Manche, certains chefs d’entreprise n’hé-sitent pas, eux non plus, à s’afficher pour promouvoir le « made in Normandie » et les atouts de leur région. Ils ont en com-mun le même amour pour ce territoire, la même fierté d’y être installés (et d’y rester) et la même envie d’en donner une image, positive. « Il y a, dans cette région, des valeurs ajou-tées, du talent : il faut le dire ! », lance Thierry Massard, qui a monté son agence de communication en 2010 à Cherbourg-Octeville. Pour faire passer le message, il a eu l’idée de créer un sticker « J’♥ le Coten-tin », qui s’arrache dans le département. « Le Val de Saire est un choix que nous revendiquons et dont nous sommes fiers », insiste Jean-Luc Hyver, à la tête de Tricoterie du Val de Saire, créée par ses parents et installée à Valcanville depuis 1979. Le chef d’entreprise n’hésite pas à en vanter les mérites – « un cadre de vie de qualité, des salariés attachés à leur entreprise » – en particulier auprès de ses clients étrangers. « On leur montre qu’il fait bon vivre ici. Qui sait, ils viendront peut-être y investir ! ».

« Promouvoir notre territoire, c’est pérenniser notre légitimité »

Car promouvoir son territoire, c’est d’abord contribuer au maintien de son économie et à son développement. « Isigny est le ber-ceau historique du caramel. En faire la pro-motion, c’est pérenniser notre légitimité : si l’on n’associe plus Isigny au caramel, nous ne serons plus évidents sur ce marché », note Fabien Pruvost, directeur commercial de Sucralliance. Le groupe a fait de Dupont d’Isigny, racheté en 2006, le fer de lance de son image, axant sa communication sur son utilisation de matières premières d’ori-gine normande. « Les distributeurs avec les-quels nous travaillons réclament d’ailleurs cet estampillage local pour leurs marques de produits du terroir », poursuit Fabien Pru-

vost. À travers ces sachets de caramel, c’est donc Isigny qui assure sa promo partout en France, où les consommateurs achètent d’ailleurs de plus en plus « local ». Dans l’alimentaire, on parle même de « loca-vores ». « Une tendance que l’on observe de plus en plus, avec la vague actuelle des « circuits courts », analyse Yves Bertin,

directeur de Granvilmer. Depuis quelques années, les produits de la coopérative arborent fièrement le logo « Baie de Gran-ville », mis en place par la CCI Centre et Sud Manche avec les professionnels de la pêche. « L’origine locale des produits est au-jourd’hui un argument d’achat supplémen-taire pour le consommateur », poursuit-il.

Un reportage sur La Hague, réduite à son usine de retraitement des déchets nucléaires, et un voyage à New York ont fait germer cette idée pas comme les autres dans la tête de Thierry Massard, entrepreneur touche-à-tout. Celle de faire passer un message de manière ludique et originale, avec un autocollant « J’♥ La Hague ». Séduite par le concept, la Communauté de Communes en a fait imprimer et distribuer 10 000 exemplaires. Une belle opération de promotion du territoire dont les habitants se sont fait le relais. À la tête de sa propre agence de conseils en communication, Thierry Massard conseil, depuis 2010, il décide de réitérer l’expérience, à une plus large échelle, avec un sticker « J’♥ le Cotentin ». La marque est déposée et un réseau de 70 distributeurs constitué dans le département : point presse, offices de tourisme, etc. Un succès. Les autocollants s’arrachent comme des petits pains et s’affichent un peu partout. La CCi a choisi de s’associer à cette opération de communication et d’offrir cet objet symbole d’appartenance et de reconnaissance au territoire du Cotentin, aux entreprises avec lesquels elles travaillent quotidiennement. « Les habitants se sont appropriés le concept, grâce auquel ils peuvent exprimer leur fierté et leur affection pour leur territoire. La page Facebook de « J’♥ le Cotentin » en est la preuve. Ils y postent leurs photos, leurs commentaires. Il résulte de tout cela une communication positive sur le Cotentin », se félicite l’entrepreneur, qui veut désormais aller plus loin. « Mon idée est que ce concept ne reste pas à l’état de stickers et de décliner cette forme de promotion du territoire avec les entreprises ». Thierry Massard part actuellement à leur rencontre.

ThiERRy MaSSaRD CoNSEiLL’agence qui colle au Cotentin

Pour promouvoir son territoire, Thierry Massard a imaginé un autocollant

« J’♥ le Cotentin », rapidement adopté par les habitants

La NoRMaNDiE a Sa MaRquE RéGioNaLE

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Développer l’identité normande, promouvoir la région sur la scène nationale et interna-tionale et développer son attractivité : telles

sont les ambitions de la nouvelle marque territoriale « Buy Normandie », lancée par le réseau des Chambres de Commerce et d’industrie de Normandie. La démarche est portée par l’association du même nom, créée en avril 2012. Plus d’une centaine d’entreprises de la région y adhère déjà et Buy Normandie ambitionne, d’ici 2015, de fédérer 250 adhérents issus de l’industrie, des services, du commerce, du tourisme, de la culture et de l’éducation, présents dans les 5 départements normands.

[Contact] Stéphanie Yon-Courtin Tél. 02 31 54 40 14 – www.basse-normandie.cci.fr

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La Normandie voyage à l’export

À l’étranger, le « Made in France », voire le « Made in Normandie », résonne comme un gage de qualité. « Pour réussir à l’export, il faut vendre la différence. Pour nous, elle repose sur les deux fondamentaux de l’en-treprise : un savoir-faire ancestral et le made in Saint-James, souligne Luc Lesénécal qui dirige, depuis janvier dernier, la marque de vêtements marins. Partout dans le monde, les clients situent la Normandie et encore plus Saint-James, quand ils savent que c’est près du Mont-Saint-Michel ». L’entreprise réalise 30 % de son activité à l’export, dans une trentaine de pays, et participe ainsi à des salons de mode internationaux. Avec ses parapluies siglés par la couronne du château fort de Cherbourg, Jean-Pierre Yvon exporte lui aussi l’image de sa ville, déjà fixée sur pellicule par Jacques Demy en 1964. Pour son «Véritable Cherbourg », il a fait le choix du haut de gamme. « La marque fait parler de Cherbourg-Octeville de manière positive, ce produit est devenu l’emblème d’un patrimoine régional », note-t-il. Certains de ses modèles se retrouvent ainsi chez les plus grandes marques de luxe et sont même commandés pour des chefs d’Etat. Encore un sacré coup de pub pour la Manche. n

(1) Le Parisien Mag, sorti le 18 octobre 2012

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SaiNT-JaMES : L’international de la modeSes pulls marins rayés ont fait le tour du monde et, avec eux, le nom de Saint-James. La marque y est née en 1889 et reste attachée à sa ville d’origine, même avec 300 salariés et un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros par an. « La marinière Saint-James est un produit du terroir, une AOC », s’amuse Luc Lesénécal. L’ancien directeur général adjoint d’isigny Sainte-Mère a pris les rênes de l’entreprise en janvier dernier, après le départ à la retraite de ses deux PDG qui ont passé la main à sept cadres dirigeants et qui resteront dans l’entreprise jusqu’en 2014 pour une transition en douceur. L’expression de leur volonté de voir ce « patrimoine » rester aux mains d’actionnaires français, et même locaux. La marque transporte son nom et tout un paysage dans son sillage dans les plus grands salons de mode internationaux : le Pitti immagine Uomo de Florence, Who’s next de Paris, Moda à Las Vegas, Fashion Coterie à New York, ou le Chic à Pékin. « Ces salons sont autant d’occasions

de mettre en avant nos produits, notre savoir-faire et à travers eux, notre région », explique Luc Leséné-cal, par ailleurs vice-président du Comité régional des conseillers du commerce extérieur de la France (1). « La promotion de notre territoire à travers notre entreprise est une démarche citoyenne et un engagement ». il se poursuivra encore avec les Jeux Equestres Mondiaux de 2014. Saint-James sera l’habilleur officiel du Comité d’Organisation des Jeux. « Cet événement va mettre en avant toute une région. En tant qu’acteur économique, nous nous devions d’y être. C’est une occasion unique offerte au monde de l’entreprise locale de faire valoir son savoir-faire »

(1) Les Conseillers du commerce extérieur font partie de «l’Equipe de France de l’export» avec CCI Inter-

national Normandie, Ubifrance,COFACE, OSEO. Ils réalisent des actions de veille, de transmission d’expertise et de contacts réseau, d’interventions

dans les établissements d’enseignement supérieur.

TRiCoTERiE Du VaL DE SaiREJean-Luc hyver, la région dans la peau

Jean-Luc Hyver a repris en 1992, avec ses deux sœurs Chr ist ine et Laurence, l ’ent repr i se c réée par ses parents en région parisienne et installée dans le Val de Saire depuis 1979. Spécialisée dans la confection de pulls et de vestes pure laine, la Tricoterie du Val de Saire, 15 salariés, crée ses propres collections mais travaille aussi pour de grandes marques. « Le made in France est pour el les un gage de qualité, en accord avec leur image de marque et leur discours », note-t - i l . À l’export aussi, la localisation de l’entreprise se révèle être un atout. « Nous avons quatre importants clients au Japon qui sont friands des produits normands. Quand je vends un produit, je vends un peu de la région, sourit

Jean-Luc Hyver. Il porte le nom de notre territoire et j’explique à nos clients pourquoi nous sommes installés dans le Val de Saire et pourquoi nous avons choisi d’y rester ». En plus des salons et des « Visites du jeudi », destinées au grand public, Jean-Luc Hyver a aussi choisi d’adhérer à Buy Normandie. « Fédérer nos deux régions autour d’un même nom, et faire parler d’elle est une très bonne idée », estime-t-il. « Pour moi, faire la promotion de mon territoire, c’est contribuer à son développement économique. Il est important de parler des atouts de la Normandie, loin des clichés ».

Griffés « Val de Saire », les vêtements de Jean-Luc Hyver s’exportent à travers le monde.

Intimement liée à la ville où elle est née en 1889, la marque Saint-James habillera le Comité d’Organisation des Jeux Equestres Mondiaux de 2014, en Normandie. Un événement qui pourrait rassembler jusqu’à 500 000 participants et 450 millions de téléspectateurs à travers le monde.

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Dossier

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MaNufaCTuRE DE PaRaPLuiES DE ChERBouRGJean-Pierre yvon, gardien du patrimoineJean-Pierre Yvon ne compte plus les reportages et les articles de presse qui ont fait parler de ses parapluies et de sa ville, Cherbourg. Ni d’ailleurs les récompenses et les trophées. L’ancien photographe qui, petit, par-tait assister au tournage du film de Jacques Demy qui les rendit si célèbres, a créé sa marque « Le Véritable Cherbourg » il y a 26 ans, avant de monter, 10 ans après, sa propre manufac-ture de parapluies qui compte aujourd’hui plus d’une dizaine de salariés. Des objets qu’il a voulus haut de gamme et siglés à l’effigie de la ville. Jean-Pierre Yvon travaille en co-branding avec les plus grandes marques du luxe et ses parapluies s’achètent aussi pour protéger certains chefs d’Etat dans le monde. « Nos parapluies sont exportés partout dans le monde, du Japon à la Russie, en passant par l’Italie, avec l’estampille véritable Cherbourg », se félicite l’entrepreneur. Et ce n’est pas près de s’arrêter. L’entreprise participe à l’exposition qui s’est ouverte le 10 avril 2013 à la cinémathèque de Paris pour le 50e anniversaire du film de Jacques Demy (1). « Un modèle spécial sort pour l’occasion », annonce Jean-Pierre Yvon, qui prévoit aussi de doubler sa production et le nombre de ses salariés grâce à une nouvelle manufacture, installée dans « dans un lieu extrêmement visible et touristique ». (1) « Le Monde enchanté de Jacques Demy », du 10 avril au 4 août 2013. http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/exposition-jacques-demy/

Cherbourg voyage sur pellicule grâce à ses parapluies. Après la sortie d’un modèle spécial pour l’exposition sur l’univers de Jacques Demy à Paris, les Véritables Cherbourg de Jean-Pierre Yvon s’afficheront lors du prochain Festival de

Cannes en mai prochain.

GRaNViLMERambassadeur du bulot

Depuis 1987, Granvilmer ras-semble les marins pêcheurs de Granville et plus largement de Basse-Normandie. Chaque année, quelque 1000 tonnes de produits finis, coquillages (pétoncles, bivalves, bulots, coquilles Saint-Jacques) et po i ssons , so r tent de son usine de transformation et de surgélation de Brévil le-sur-Mer (27 salariés). Pour Yves Bertin, à la tête de la coopérative, l’ancrage local des produits compte de plus

en plus pour ses clients – grossistes, fabricants de plats cuisinés, grandes surfaces. « Certaines chaînes de restaurant avec lesquelles nous travaillons certifient l’origine de leurs produits, nous travaillons donc dans ce sens », explique-t-il. Avec la marque Baie de Granville, lancée par la CCi Centre et Sud Manche, la coopérative affiche son territoire et rappelle que le bulot est une spécialité régionale. « Granville est le premier port coquillier de France, insiste Yves Bertin. Quand on parle d’un produit baie de Granville, on parle de notre territoire et de sa vocation maritime ». Aujourd’hui, Gran-vilmer veut aller plus loin et adhère à la démarche initiée par Normandie Fraîcheur Mer pour une identification Géographique Protégée (iGP) du bulot Baie de Granville.

« Nos clients communiquent beaucoup sur l’origine régionale des produits, qui compte de plus en plus pour l’acheteur final », relève Yves Bertin, directeur de la coopérative Granvilmer.

Racheté en 2006 par Sucralliance (15 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), Dupont d’isigny, à Caren-tan, est devenu la tête de pont du groupe de confiseurs indépendant en termes d’image et de communication. À la crème fraîche ou au lait, durs ou tendres, les cara-

mels qui sortent chaque année de la PME de près de 90 salariés transportent un peu par-tout l’image de la qualité et du savoir-faire normands. L’entreprise, dont les produits sont déjà estampillés « Gourmandie » (1), logo qui garantit l’utilisation de matières premières d’origine de Normandie, vient de se voir délivrer par l’Etat le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2012. Au-delà

du marché français, qu’elle occupe notamment via les marques distributeurs, Dupont d’isigny exporte aussi ses caramels et l’image de la Normandie à travers le monde. Déjà présent dans une trentaine de pays, la marque vient d’être démarchée par une chaîne américaine de distri-

buteurs de produits régionaux. « Les caramels d’Isigny vont se vendre à travers 400 magasins aux Etats-Unis », souligne Fabien Pruvost, directeur commercial. Pour lui, si isigny et l’image du territoire contribuent au départ à la vente des produits, « ce sont eux qui, ensuite, prennent le relais et contribuent à la promotion du terri-toire, à travers les notions de traditions, de savoir-faire et de qualité qu’ils véhiculent ». Dupont d’isigny poursuit avec le lancement d’une nouvelle gamme d’éclats et de crème de caramels destinée cette fois aux professionnels (restaurateurs, biscuitiers, chocolatiers).

(1) Lancée par l’IRQUA-Normandie, la marque « Bien-venue en Gourmandie » vise à valoriser les produits

d’origine régionale. www.gourmandie.fr

Fabien Pruvost, directeur commercial du groupe Sucralliance et Vincent Meslin, directeur du site Dupont d’Isigny à Carentan. La marque s’apprête à exporter ses caramels et le savoir-faire de Normandie jusqu’aux Etats-Unis.

DuPoNT D’iSiGNyL’image sucrée du territoire

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Commerce

D ans la Manche, les clients reviennent vers les commerces de détail.

La proximité est à la mode. La preuve ? La grande distribution alimentaire l’a bien compris et se déploie avec des petites enseignes en ville comme à la campagne. Accessibilité, confort d’achat, services diver-sifiés… Les conditions sont réu-nies pour séduire des consom-mateurs dont les habitudes ont évolué (1). « Les gens ont besoin de contact. Ils aiment avoir quelqu’un en face d’eux pour parler deux minutes, lâche Ma-rie-Christine Jeanne, gérante de l’Epi Service de Saint-Jean-de-Daye depuis 2011. Finale-ment, ils recherchent un com-merçant qui s’intéresse autant à eux qu’à leur porte-monnaie. » À Saint-Pierre-Église, Alain Vau-doré, gérant de la franchise Coccimarket ressent aussi ce frissonnement. « Les clients pré-fèrent désormais acheter le pro-duit recherché sans être obligé de sillonner tout le magasin. »

Pour surfer sur cette tendance, les deux commerçants innovent en proposant des services pour répondre aux besoins de leurs clients. Marie-Christine Jeanne a un service de photocopie, un autre de pressing et livre régu-lièrement ses clients à domi-cile... « Je vais aussi à Paris, deux à trois fois par an, pour aller chercher des accessoires de mode pour mes clientes. » Derrière son comptoir, Alain Vaudoré lui emboîte le pas. « Si un client ne trouve pas un produit qu’il a l’habitude de consommer, nous cherchons dans l’annuaire national qui centralise tous les produits du groupe (cadencier de com-mande) pour lui permettre de le trouver ensuite chez nous. »

« Garder le sourire »

Alain Vaudoré et Marie-Chris-tine Jeanne comptent aussi faire ce que les grands ne font pas. « Au rayon fruits et légumes, nous servons nos clients nous-

même, par exemple, précise Alain Vaudoré qui travaille avec sa femme et son fils. Ainsi, nos produits resteront beaux et appétissants pour tous, surtout pour les plus fragiles. » Marie-Christine Jeanne a le sens du contact et compte « garder le sourire en toutes circonstances et se démarquer par l’accueil. »Alain Vaudoré vient de refaire son point de vente. « En deve-nant Coccimarket, je suis plus libre qu’avant. Désormais, je peux choisir mes fournis-seurs, par exemple. Je vais m’approvisionner auprès de producteurs locaux, favorables à ma démarche de privilégier les produits du terroir. » Pour y parvenir, il a été accompa-gné par le conseiller de la CCI Cherbourg Cotentin. « Avec son aide, nous avons obtenu une subvention du Fonds dé-partemental très petites entre-prises (FDTPE)(2). Nous avons obtenu une avance rembour-sable pour les investissements nécessaires à l’ouverture du magasin. Notamment, pour les aménagements nécessaires

pour la mise en conformité de l’accessibilité du bâtiment aux personnes à mobilité réduite. »A Saint-Jean-de-Daye aussi, il va y avoir du nouveau. Marie-Christine Jeanne doit déména-ger dans un bâtiment mis à sa disposition par la mairie, à partir de 2014. Une bonne nouvelle pour pérenniser son commerce. Pour l’accompa-gner, la CCI Centre et Sud Manche a élaboré une étude pour mesurer, notamment, le potentiel économique. « Je vais étoffer ma gamme, faire enfin des promotions ou proposer de nouvelles marques, par exemple. Mais surtout, nous allons avoir le confort nécessaire pour bien travailler pour nos clients. » Et passer d’un achat de dépan-nage à une fréquentation plus régulière. n

(1) Selon les prévisions du groupe Xerfi, le chiffre d’affaires des magasins de proximité

progressera de 1% en 2013. Source : www.chefdentreprise.com, décembre 2012.

(2) Ce fonds vise à encourager financièrement les entreprises de la Manche du commerce,

des services et de l’artisanat à développer, à moderniser leurs outils de production

et de commercialisation.

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Le commerce de proximité reprend des couleurs !À Saint-Jean-de-Daye et Saint-Pierre-église, des commerçants se battent pour faire revivre le commerce de détail. Ils privilégient la proximité, le conseil et les services pour séduire leurs clients. Témoignages.

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Alain Vaudoré est le gérant du nouveau Coccimarket de Saint-Pierre-Église. Son épouse et son fils travaillent avec lui.

« Les gens ont besoin de contact »

Marie-Christine Jeanne est la gérante de l’Epi Service de Saint-Jean-de-Daye, depuis 2011.

Crédit d’impôt 2013 pour la compétitivité de l’emploiLe crédit d’impôt sur les sociétés (IS) s’applique pour la première fois aux rémunérations versées au cours de l’année 2013. Il bénéficie aux entreprises et aux associations soumises à l’IS en fonction des rémunérations versées à leurs salariés et comprises entre 1 et 2,5 SMIC. Afin d’aider les sociétés à calculer le montant du crédit d’impôt auquel elles peuvent prétendre, un simulateur est mis à la disposition des entreprises sur internet.

Site : www.economie.gouv.fr/ma-competitivite/pacte-national-croissance-competitivite-emploi

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Industrie

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D u matériel hi-fi de grande qualité made in France, à des prix accessibles…

Emmanuel et Stéphane Du-breuil ont tenu leur pari. Atoll Electronique, créée par ces deux frères, en 1997 à Brécey dans le sud Manche, a trouvé sa place sur un terrain de jeu mondial où s’affrontent des géants. La TPE, qui emploie 10 salariés, réalise aujourd’hui près de 50 % de son chiffre à l’international, soit 750 000 €, dont 10 % au Japon, friand du « cousu-main ». « Dans notre domaine, le marché français serait trop réducteur. On a fait le choix de l’export dès le début », explique Emmanuel Dubreuil. Progressivement, l’entreprise s’est constituée un réseau d’agents distributeurs dans une vingtaine de pays, en Europe, en Asie, dans le Pa-cifique... Des agents qu’elle rencontre sur quelques salons stratégiques, à Munich et au Canada notamment. « On ne peut pas se déplacer trop souvent. Et notre structure ne nous permet pas de dédier une personne à l’export. Mais si le produit convainc, le bouche-à-oreille fonctionne, et les oppor-tunités viennent à nous ». À Saint-Joseph, entre Cher-bourg-Octeville et Valognes, la Cidrerie de la Brique confirme. « Des opportunités nous sont régulièrement proposées, notamment grâce à notre site Internet, indique Francis Du-pont, son gérant. Mais il faut pouvoir y répondre ». Parce que l’export reste un métier. La cidrerie l’a découvert en 1995, en accueillant pendant

un an au sein de son équipe un spécialiste de la question. « Cela nous a permis d’acqué-rir des bases », explique-t-il. Aujourd’hui, l’entreprise artisa-nale, qui emploie 7 personnes et produit plus d’un million de bouteilles de cidre par an, travaille elle aussi avec un réseau d’agents, notamment en Ukraine, en Estonie, au Ja-pon et en Allemagne. L’export représente dorénavant 8 % de son chiffre d’affaires, en pro-gression ces dernières années.

« Là où les grands industriels ne vont pas »

Les démarches administratives constituent la contrainte prin-cipale des TPE qui se lancent à l’international. « Heureuse-ment, la CCI Centre et Sud Manche nous a bien accom-pagnés au début sur tout ce qui concerne les réglementa-tions », se souvient Emmanuel Dubreuil. Francis Dupont n’hé-site pas non plus à solliciter la CCI Cherbourg Cotentin pour des conseils. Les exigences diffèrent d’un pays à un autre, notamment hors Union européenne. Les attentes des clients également. « Notre avantage en tant que petite structure, c’est que nous pouvons être très réactifs face aux différentes demandes », indique Francis Dupont. Em-manuel Dubreuil renchérit : « Nous adapter à d’autres exigences nous permet aussi d’améliorer notre gamme de produits ». Les TPE ont leur place sur l’échi-quier international. « Cela reste un marché de niche pour

nous, conclut Francis Dupont. Nous ne serons jamais sur de gros volumes ; mais cela nous permet de nous positionner là où les grands industriels ne vont pas. » n

Petites entreprises à la conquête du mondeL’export n’est pas réservé aux grandes entreprises. Dans la Manche, des TPE parviennent à conquérir des marchés internationaux. Les conseillers des CCI les accompagnent.

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« La CCI nous a bien aidés sur la réglementation »

Emmanuel et Stéphane Dubreuil, créateurs d’Atoll Electronique à Brécey,

commercialisent leurs produits hi-fi dans une vingtaine de pays dont le Japon,

leur premier client à l’export.

Les entreprises de la Manche au sein d’un Club ExportLe Club Manche Export a pris une forme associative fin 2012. Un virage important puisque cette formalisation permet aux entreprises de la Manche d’être représentées auprès de la Région Basse-Normandie pour, notamment, participer aux décisions d’attribution des aides et échanger sur les programmes mis en œuvre dans le cadre d’une stratégie de développement internatio-nal. Une présence primordiale, qui permet aujourd’hui de relayer les attentes des entreprises de la Manche auprès de la Région, au même titre que les deux autres départements bas-normands .

Francis Dupont, gérant de la Cidrerie de la Brique à

Saint-Joseph, prépare l’entrée des produits en Russie, après

l’Ukraine et l’Estonie.

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A vec davantage de té-létravail, le préjudice économique lié à la

neige en mars dernier aurait été atténué. » Pour Xavier de Mazenod, les intempéries sont un argument de plus en faveur du télétravail. Spécialiste de la question, il a animé en février et mars une série de réunions d’informations sur le sujet, dans la Manche et l’Orne. Objectif : convaincre des entreprises, de 10 à 250 salariés, de s’y pencher sérieusement, en s’en-gageant dans un parcours de 18 mois, subventionné, qui leur permettra de déployer une stra-tégie « télétravail » pertinente.Encore marginal en France, souvent improvisé, le télétravail est en effet devenu un levier de résultats pour les entreprises. Les études montrent qu’employeurs et salariés y trouvent leur compte, amélioration de la qua-lité de vie et des performances à la clé. Souci : la France a du retard (moins de 10 % des actifs concernés), alors qu’en Hollande ou au Danemark, il est pratiqué par plus du double.

Coûts en baisse, productivité en hausse

« Dans des cas de force ma-jeure comme la neige, le télétra-vail permet de mener des plans de continuité d’activité, mais ce

n’est pas là le plus grand de ses avantages », poursuit Xavier de Mazenod. Au registre des prin-cipaux bienfaits attribués au télétravail, il faut citer la baisse des coûts par la limitation des transports, une augmentation sensible de la productivité (22 %), l’élargissement des possibilités de recrutement, une amélioration du rapport social au sein de l’entreprise… « Les grandes sociétés sont de plus en plus nombreuses à passer des accords en interne pour le développer. » Inscrit dans le code du travail depuis 2012, le télétravail doit pourtant s’envisa-ger en pleine connaissance du sujet. Ses modalités doivent figu-rer dans le contrat de travail, il doit reposer sur le volontariat, ne pas excéder une certaine durée… « Il faut donc savoir l’organiser, mettre en place un management par objectifs, et ne pas nier ses risques, comme par exemple l’isolement… »

Pour une pratique mieux maîtrisée

Dans le cadre du plan télétra-vail lancé en 2011, le ministère de l’Economie et des Finances a donc choisi la Basse-Norman-die comme l’une des 3 régions pilotes en France, pour une action de conseil et de forma-tion sur 2 ans, auprès d’une vingtaine de PME-PMI, de 10 à 250 salariés. « L’idée est d’aider les entreprises à fran-chir un vrai cap, pour passer à une pratique organisée plus profitable », explique Xavier de Mazenod. D’ici à début 2015, les entreprises qui s’engageront pourront former les salariés

identifiés pour cette démarche et découvriront le télétravail sous ses aspects techniques, juri-diques et managériaux. De quoi leur permettre de déployer une vraie stratégie. Subventionnée, l’opération implique une parti-cipation modulée selon la taille de l’entreprise et le nombre de salariés formés. « Un faible investissement au regard des bénéfices possibles », estime Xavier de Mazenod. n

Télétravail : un bon plan pour s’y mettrePour développer le télétravail dans les PME, le ministère de l’Economie lance en Basse-Normandie une action de conseil

et de formation portée par les CCI. Une pratique où la France est en retard sur ses voisins.

« Convaincre les entreprises »

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Un parcours de 12,5 jours sur 20 mois

Le programme de formation - action « télétravail et PME » doit démarrer en juin 2013 (calendrier à ajuster), idéale-ment pour une vingtaine d’en-treprises, à raison de 3 salariés par PME. L’objectif est de les accompagner collectivement et individuellement dans la mise en place du télétravail sur un total de 12,5 jours répartis sur 20 mois. Tous les aspects du télétravail y seront abordés : manageriaux, informatiques, juridiques, méthodologiques…

[Contacts]Pour intégrer le programme

de la formation-action « Télétravail » :

Nicolas Doraphé CCi Cherbourg Cotentin

Tél. 02 33 23 32 56Alexis Colin

CCi Centre et Sud Manche Tél. 02 33 91 33 41

Xavier de Mazenod, a publié un guide du télétravail

téléchargeable sur le site : www.zevillage.net

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Groupe FIM

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Team building

La cuisine renforce l’esprit d’équipeDans ses Ateliers gourmands, le groupe FIM propose aux entreprises des actions originales de cohésion d’équipe. Les ressources de ses cuisines école sont un excellent terrain d’entrainement.

G estion du stress, du temps, communica-tion dans l’équipe…

« Dans une cuisine profes-sionnelle, on retrouve toutes les contraintes et les pres-sions du travail en équipe. C’est un excellent terrain d’entraînement pour déve-lopper la cohésion au sein d’un groupe », assure Domi-nique Lanièce, responsable de la formation continue au groupe FIM à Cherbourg-Octeville. Spécialiste des actions de formation dans les domaines du management et de la communication, l’institut de formation des CCI de la Manche est régulièrement sol-licité pour accompagner un projet d’entreprise autour de la cohésion de groupe. « Les entreprises attendent quelque chose d’utile, de novateur, de ludique aussi. Or, à travers nos dispositifs et nos actions, nous pouvons leur proposer des solutions de team buil-ding (construction d’équipe) sous un format original. »

« Tous ensemble, on peut y arriver ! »

Si les défis sportifs ou les challenges voile sont des supports classiques de team

building, il est plus rare de réunir des salariés dans l’en-ceinte d’une cuisine. C’est ce que propose depuis 2007 le groupe FIM qui dispose, à travers sa filière en hôtellerie restauration, de formateurs techniques et de trois cuisines école (à Granville, Agneaux et Cherbourg-Octeville). La confection d’un menu de haut vol devient ainsi l’enjeu d’un travail collectif. Le groupe va devoir s’organiser pour rele-ver le défi en trois ou quatre heures. « Tous ensemble, on

peut y arriver » sera le leit-motiv. Face aux fourneaux, si les passions se réveillent, les hiérarchies disparaissent. La seule autorité est celle du for-mateur. Chaque apprenti cui-sinier intègre une équipe et revêt une toque à son nom, qui répond à la fois à une obligation réglementaire et à un objectif pédagogique. Les formateurs vont ainsi pouvoir rapidement identifier et rap-procher des collaborateurs. Pour le groupe FIM, qui décline l’offre sur l’ensemble

de ses sites, la méthodolo-gie est acquise. « L’action de team building permet de souder un groupe de 15 à 20 stagiaires au démarrage et s’adapte parfaitement en complément d’un cycle de formation en manage-ment », conclut le respon-sable de la formation conti-nue à Cherbourg-Octeville.

La Cité de la Mer« une très bonne logistique »Chaque année, le personnel de La Cité de la Mer suit une formation basée sur l’amélioration de l’accueil des visiteurs. « Cette année, nous voulions renforcer l’esprit d’équipe, créer un vrai lien avant l’ouverture de la saison », explique Sophie Poret, responsable des ressources humaines. Le groupe FIM à Cherbourg-Octeville lui propose une formation en communication et, en complément, une action collective utilisant les ressources de la cuisine école. « J’ai trouvé le concept novateur et ludique. » En janvier, 15 salariés (dont 14 femmes) ont suivi la formation, sur deux jours, dont une demi-journée en cuisine. Sophie Poret a apprécié « l’excellente logistique du groupe FIM. Chaque salarié a eu à sa disposition une toque personnalisée, des cuisiniers et des commis pour l’aider à préparer un menu complet, de l’entrée au dessert. » Après trois heures aux fourneaux, les stagiaires, la responsable RH et la responsable d’exploitation de La Cité de la Mer ont partagé « un repas délicieux, dans une très bonne ambiance ». Le cahier des charges a bien été respecté et l’objectif atteint. « C’est une formation très originale que je recommande. »

Institut de formation des CCI de la Manche

En bref groupe FIM

Partir en retraite c’est bien, s’y préparer c’est mieuxDepuis plus de 20 ans, le groupe FIM propose aux entreprises et à leurs salariés un stage de préparation à la retraite. Au programme : informations financières, juridiques, médicales et aussi comment élaborer son projet de vie à la retraite. 2 sessions en 2013 : 24, 27 et 28 mai et 6, 9 et 10 décembre. [Contacts] Gaëlle Le Dunff (Cherbourg-Octeville) – Tél. 02 33 78 86 88 – E mail : [email protected]érard Etienne (Granville) – Tél. 02 33 91 21 30 – E mail : [email protected]

Formations pour les commerçantsLe groupe FIM propose aux commerçants des formations adaptées à leurs besoins : anglais, comptabilité, communication, étalage, techniques de vente… [Contacts] Gaëlle Le Dunff (Cherbourg-Octeville) – Tél. 02 33 78 86 88 – E mail : [email protected]érard Etienne (Granville) – Tél. 02 33 91 21 30 – E mail : [email protected]

[Contact] Groupe FIM à Cherbourg-Octeville

Dominique Lanièce Tél. 02 33 78 86 88

E mail : [email protected]

L’équipe d’accueil de La Cité de la Mer, en formation au sein de la cuisine école du groupe FIM.

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Ensemble

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Sandra Legall, Tél. 02 33 91 33 90CCI Cherbourg Cotentin

Evelyne Leterrier, Tél. 02 33 23 32 41

AEF :2 millions d’entreprises accessiblesL’annuaire des entreprises de France (AEF) est

un outil marketing et commercial qui vous permet d’accéder facilement à un annuaire de 2 millions

d’entreprises françaises. En combinant 30 critères de recherche, les deux CCI procurent des

listes d’entreprises adaptées à chaque besoin.

[Contacts] CCI Centre et Sud Manche

Adelaïde Beloin, Tél. 02 33 91 33 49 CCI Cherbourg Cotentin

Pierric Hourçourigaray, Tél. 02 33 23 32 15

CFEnet : Guichet uniqueLes CCI, à travers le CFE/Guichet unique, sont compétentes pour délivrer toute information sur les professions réglementées pour les entreprises en création, et prendre en charge les procédures y afférant (montage de dossiers, etc.). Toutefois, les agréments, autorisations et inscriptions aux Ordres

restent du ressort des autorités compétentes.

[Contacts] CCI Centre et Sud Manche : 02 33 91 33 91

CCI Cherbourg Cotentin : 02 33 23 32 33

Chefs d’entreprise : « Mieux vaut prévenir que guérir »

Un rendez-vous au Centre d’information et de prévention des entreprises en difficulté

(CIP) assure au chef d’entreprise un entretien confidentiel, gratuit et strictement informatif.

Une solution pour mieux anticiper les difficultés et mieux utiliser les procédures amiables.

[Contact] Point accueil CIP : 06 63 98 24 60

Tout neuf. « J’ai ouvert en novembre dernier après deux mois de travaux,

explique François Viard, le nouveau commerçant à la tête de La Fourchette, le bar-brasserie de Condé-sur-Vire. J’ai tout refait à l’extérieur et à l’intérieur pour rendre mon établissement plus moderne. J’ai aussi embauché Johan éverard comme chef en cui-sine. » Après un stage « 5 jours pour entreprendre » à la CCI, à Agneaux, François Viard se lance. « C’est un se-cond avis très intéressant et complémentaire à celui de mon comptable. Le conseiller de la CCI m’a surtout appris à être attentif sur la gestion globale du restaurant », sou-ligne cet ancien boulanger.Aujourd’hui, il ne manque pas d’idées pour faire vivre son restaurant. Ouvert du lun-di au vendredi midi ainsi que les mardi, jeudi et vendredi soir (c’est nouveau), le chef propose une cuisine simple. « Il y a un menu ouvrier, le midi, et une carte simple mais de qualité. Je suis aussi

le seul à proposer des pizzas à emporter, détaille François Viard. Le soir, ma carte est plus élaborée pour une clien-tèle des alentours, qui a en-vie de se faire plaisir. » Après quelques mois d’activité, il tire un premier bilan positif. « Si l’on travaille avec sé-rieux, ça marchera », conclut

l’entrepreneur. Surtout qu’il y a un potentiel pour ce type de restauration à Condé-sur-Vire avec plus de 3 000 habi-tants et environ 700 salariés chez Elle et Vire. »

Création et reprise d’entreprise

➜ d e s r e n c o n t r e s p o u r e n t r e p r e n d r e> Crea’Info Une demi-journée collective pour construire son projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale… • Agneaux, 9 h à 12 h : 13 mai, 3 et 17 juin. • Cherbourg-Octeville, 14 h à 17 h : 16 et 30 mai, 13 et 27 juin. • Saint-Pair-sur-Mer, 9 h à 12 h : 27 mai, 10 et 24 juin. Coût pris en charge par les CCI.

> 5 jours pour entreprendre à la CCI Centre et Sud MancheStage de formation avec un accompagnement individuel.

• Agneaux : 23 au 29 mai • Saint-Pair-sur-Mer : 13 au 19 juin.Module « 5 jours » et un accompagnement individuel : 150 € TTC.

Un accompagnement individuel sur rendez-vous : 150 € TTC. Inscription obligatoire : • Agneaux et Saint-Pair-sur-Mer : 02 33 91 33 57 • Cherbourg-Octeville : 02 33 23 32 33

> 5 jours pour entreprendre à la CCI Cherbourg CotentinStage de formation.• Cherbourg-Octeville : 13 au 17 mai, 10 au 14 juin.150 € TTC par participant.

Bar-Brasserie

« La CCI m’a appris à être attentif »

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sDu sol au plafond, François Viard a tout refait dans son bar-brasserie pour le rendre attractif. Avec l’appui de la CCI Centre et Sud Manche, il compte bénéficier du potentiel de Condé-sur-Vire et des alentours.

[Contact]La Fourchette

François ViardTél. 02 33 72 36 88

Page 18: Perspectives 39

Hermès, Dior, Givenchy, Bouygues… Nombre de ces grandes marques

habillent leurs bureaux, yachts ou boutiques chez lui. Philippe Letouzey travaille autant le laiton, l’inox, que l’aluminium, le cuivre ou l’étain. Des matériaux qui font leur effet. Ce Sourdin d’origine associe également un savoir-faire ancestral et des patines originales. « Je recherche des as-pects qui n’existent pas ailleurs. » Il offre des brillants ou des mats, il lisse ou martèle au besoin et au goût du client. Chef d’entreprise autant qu’artisan, il a la dinande-rie et le sens des affaires dans le sang. Une revanche à prendre aussi. « Lorsque j’étais enfant, mes résultats scolaires n’étaient pas brillants », confie-t-il. Il opte pour la voie de l’apprentissage. Menuiserie d’abord, puis dinan-derie de 16 à 20 ans, comme pour rétablir l’injustice. Car l’acti-vité traditionnelle de cette cité du cuivre est exercée par bien des familles, mais pas par la sienne. Hasard de la vie, il s’illustrera dans l’isolation et sillonnera la France pendant 20 ans. « Je suis même allé jusqu’au Venezuela pour travailler. » Mais c’est à Villedieu-les-Poêles qu’il monte sa première entreprise. « Je voulais revenir vers des gens plus vrais », explique Philippe Letouzey.

Labellisé « Entreprise

du patrimoine vivant »

Il crée trois entreprises : une dans l’isolation industrielle, une en découpe laser et Chaudrolux. Celle-ci voit le jour, en 2002, comme une continuité. « J’avais des besoins de soudure pour un client d’une de mes sociétés » Et une idée derrière la tête. « L’en-vie de revenir à une production plus artisanale et de créer mes propres pièces. » Il aura fallu sept ans avant que Chaudrolux ne devienne économiquement autonome. Pour y parvenir, il développe des

prototypes qui attirent le regard des architectes. Aujourd’hui, il travaille avec les six ou sept agenceurs français œuvrant dans le luxe, des musées et des parti-culiers. « Remarquez la beauté des soudures invisibles », pré-sente-t-il, pas peu fier de l’habi-leté de son équipe. Sur d’autres pièces, point de jonction, « ce n’est qu’une histoire de pliage ». Un casse-tête proche de l’œuvre d’art. Une finition impeccable. L’homme a été remarqué pour la conservation de ce savoir-faire par le label Entreprise du patri-moine vivant. Véritable passionné, il possède également un stock de plus de 400 moules du XIVe et XVIIe siècle, en bronze et en acier. Beaucoup de ces pièces ser-

vaient à réaliser des pattes ou des poignées pour des soupières en étain. « Moi je voudrais en détourner l’usage et en faire, par exemple, des poignées en alu recouvert de feuille d’or. » Il se lance dans un nouveau projet : une collection de meubles. « J’ai déjà commencé avec une table d’échiquier », ne peut-il s’empê-cher de dévoiler. « C’est à la fois un rêve et un marché à dévelop-per en parallèle de ce que je fais actuellement, destiné aux particu-liers. » Une corde supplémentaire à son arc pour poursuivre son rêve jusqu’au bout. n

Haute soudure

ChaudroluxCréation : 2002

Activité : chaudronnerie décorativeEffectif : 17 salariés

Adresse : 24 rue des rosiers50800 Sainte-Cécile

Tél. 02 33 49 81 74Site : www.chaudrolux.com

Philippe Letouzey ➽ Chaudrolux

➜ t ê t e à t ê t e

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

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Bar en étain, rambarde en laiton. Philippe Letouzey

travaille le métal aux envies d’une clientèle de luxe. Son entreprise,

Chaudrolux, installée près de Villedieu-les-Poêles, est spécialisée dans la

chaudronnerie décorative.

Saint-Cécile

Page 19: Perspectives 39

Tête à tête

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J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

L e 12 mars de rn ie r, Cherbourg-Octeville se ré-veille sous 40 centimètres

de neige. Pendant deux jours, Tony Buhot et son équipe se relaient pour déblayer la neige accumulée devant les entrepôts afin d’éviter les inondations et de reprendre les livraisons dans les plus brefs délais. La solidité de l’entreprise est à ce prix. Dialog est né en 1996, du rap-prochement entre une entreprise de logistique et une société de transport, « afin de proposer l’ensemble des prestations de la chaîne logistique, de la pré-paration de commandes à la livraison. »

La société est implantée à Rouen , Méz idon -Canon (près de Caen) et Cherbourg- Octeville. C’est là que se situe la direction opérationnelle, sur le site de Quincampoix : une plate-forme de 35 000 m2, dont 10 000 m2 couverts dans d’anciens entrepôts de la SNCF, où un promoteur avait imaginé dans les années 80 créer le « Bercy du Cotentin ». Le projet avait échoué au bout de deux ans et le site était redevenu un no man’s land, jusqu’à ce que Tony Buhot implante la société Dialog. L’entrepreneur est connu pour sa ténacité. Électronicien de formation, il quitte Alcatel (Querqueville) en 1993 « avec le énième plan social ». Il re-prend l’entreprise familiale de menuiserie, transformée au fil du temps en société d’emballages industriels puis de logistique. Il a aussi fabriqué des mobil-

home et des chambres d’hôtels modulaires. Après avoir présidé le club logistique Manche, il est désormais à la tête de la Fédé-ration des clubs logistiques de Basse-Normandie. « Dans notre filière, il est essentiel de se faire connaître et d’être identifié », résume-t-il.Fort de 20 ans d’expérience en la matière, la PME normande (40 salariés) peut s’enorgueillir de travailler pour les plus grands groupes : Renault, Car-refour, EDF, SNCF, Michelin, CMN… « Nos clients nous font confiance parce qu’ils recon-naissent la qualité de nos ser-vices et notre réactivité », admet Tony Buhot. Pour autant, Dialog est en première ligne face à la crise. « La situation reste diffi-cile. Nous sommes tributaires de la bonne santé de l’industrie et de la grande distribution. » En 2007, quand l’usine San-mina (ex-Alcatel) de Tourlaville ferme, c’est le nucléaire qui permet à Dialog de rebondir : le chantier EPR de Flamanville a commencé. Dans une région à la pointe du nucléaire civil et mi-litaire, la société travaille naturel-lement pour ses principaux don-neurs d’ordre. Mais elle lorgne désormais aussi du côté des énergies marines renouvelables, avec l’arrivée attendue des éo-liennes puis des hydroliennes en rade de Cherbourg-Octeville. L’e-commerce, « encore peu dé-veloppé dans la région », et le trafic conteneurs sont aussi des marchés à conquérir. Car Tony Buhot est un entrepre-neur qui croit à son territoire. Depuis six ans, il parraine un jeune skipper engagé dans la Solitaire du Figaro (Alexis Loi-son). « Au départ, c’était surtout pour lui apporter notre soutien, admet-il. Aujourd’hui, on com-

munique aussi sur cet événement sportif majeur, qui correspond bien à notre département ». Dialog adhère au Groupement d’employeurs coopératif de la Manche, le Geco. Les chefs d’entreprise qui le constituent se partagent les services de sala-riés expérimentés. Tony Buhot a ainsi recruté un magasinier, des chauffeurs, un professeur d’an-glais et un agent qualité. Ce der-nier a engagé l’entreprise dans une démarche qualité sécurité environnement (2). Un moyen de se démarquer de ses concurrents et d’affirmer son identité. n

(1) En 2007, le groupe américain Sanmina-SCI ferme l’usine de Tourlaville,

sous-traitant dans le domaine électronique (300 salariés).

(2) Elle vise les qualifications ISO 9000, ISO 14 000 et UTO (spécifique EDF).

Projets en stock

DialogCréation : 1996

Activité : distribution, affrètement, logistique

Effectif : 40 salariésAdresse : Rue Lansonneur

Vallée de Quincampoix50130 Cherbourg-Octeville

Tél. 02 33 23 67 67Site : www.dialogsas.fr

Nucléaire et énergies

marines Tony Buhot ➽ Dialog

Spécialiste de la logistique,

Dialog prépare, stocke, emballe, charge, affrète ou livre

depuis presque 20 ans les grands groupes

de l’industrie et de la distribution.

À la tête de l’entreprise

cherbourgeoise, Tony Buhot veille.

Cherbourg-Octeville

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• Pas d’apprentissage sans contrat

C’est le lien juridique indispensable entre les deux parties, l’entreprise et l’apprenti. Le contrat d’apprentissage

est une formation en alternance qualifiante et diplômante.

L’apprentissage assure l’adaptation des jeunes à la réalité de l’entreprise et la transmission d’un savoir-faire par des tuteurs qualifiés, relayé par le centre de formation. Les CCI de la Manche sont à la disposition des

entreprises pour l’enregistrement des contrats, interlocuteurs uniques pour

cette prestation.

• De 16 à 25 ans Le jeune apprenti doit être âgé de 16 à 25 ans. Toutefois, il est possible de conclure un contrat

avec un jeune de 15 ans si celui-ci a accompli sa scolarité jusqu’à la fin

de la classe de 3e et au-delà de 25 ans (handicap, etc).

• FormalitésOutre le contrat d’apprentissage,

la déclaration préalable à l’embauche doit être réalisée. Elle est destinée à l’URSSAF.

• Le médiateur de l’apprentissage

Depuis le 25 septembre 2008, les CCI mettent à disposition des entreprises, des jeunes et de leur

famille, les services d’un médiateur. Au cours de l’exécution du contrat

ou au moment de sa rupture, des difficultés peuvent apparaître.

Le médiateur apprentissage a pour mission d’être à l’écoute des deux parties et de proposer une conciliation. Son intervention

est sollicitée par la CCI avec l’accord préalable des parties concernées.

Contacts

• CCI Centre et Sud MancheBéatrice Besneville

Tél. 02 33 91 33 91E mail : [email protected]

• CCI Cherbourg CotentinNathalie AncellinTél. 02 33 23 32 49

E mail : [email protected]

En ficheContrats d’apprentissage :

comment les CCI aident les entrepreneurs ?

C’est une période clef pour beaucoup de jeunes ! Etape cruciale dans le processus de formation, l’apprentissage est l’occasion pour les jeunes de découvrir la réalité de l’en-treprise et pour les maîtres d’apprentissage de trans-mettre leur savoir-faire. Mais avant que cet échange fruc-tueux ne débute, la rédaction d’un contrat entre les deux parties s’impose. Le contrat d’apprentissage est le docu-ment incontournable du lien entre l’entreprise et l’appren-ti. Alors, il n’est pas question de rater sa rédaction !

Vérifier si le contrat est bien rempli « Nous avons un rôle de service public qui est l’enre-gistrement du contrat et la vérification de sa conformité par rapport à la réglemen-tation du Code du travail », souligne Béatrice Besneville, responsable de l’apprentis-sage à la CCI Centre et Sud Manche. Il en est de même pour la CCI Cherbourg Cotentin. « Nous vérifions si tout est bien rempli. Il y a un côté administratif et juridique qui peut être lourd pour l’entreprise », confirme Nathalie Ancellin, respon-sable du même service à la CCI Cherbourg Cotentin. Ce contrat est en effet un contrat de travail particu-lier qui doit être signé par l’employeur, le jeune (ou son représentant légal si l’apprenti est mineur) avant le début effectif de l’appren-tissage. Il doit être visé par le CFA (Centre de formation des apprentis) et adressé à la Chambre de commerce et d’industrie, chargée de son enregistrement, avant le début de son exécution et,

au plus tard, dans les 5 jours ouvrables suivants. Dès que le contrat est signé, l’appren-ti est lié à son employeur par un contrat de travail. Il a alors les mêmes droits et obligations que les autres sa-lariés de l’entreprise. Si des difficultés surviennent (pen-dant ou à la fin du contrat), un médiateur apprentissage est proposé par les CCI (lire ci-contre) depuis 2008.

Un contrat sur toute la durée de l’apprentissage « C’est un contrat vivant pendant les deux ou trois ans que dure l’apprentis-sage. C’est nous qui réali-sons les avenants, les chan-gements d’adresses ou les résiliations. L’entreprise nous contacte et nous procédons aux différentes révisions. Il y a toujours une solution aux problèmes posés », ajoute

Nathalie Ancellin. A la CCI Centre et Sud Manche, un service, appe-lé « prestation apprentis-sage », a été mis en place et proposé aux entreprises. « Cette prestation consiste à les accompagner pour assurer les formalités admi-nistratives comme la rédac-tion, l’édition du contrat, le visa du CFA et, si besoin, la rédaction et l’envoi d’ave-nant ou rupture de contrat ou demande de diverses dé-rogations » expose Béatrice Besneville. Si l’entreprise ne souhaite pas recourir à cette prestation, le formulaire est envoyé vierge, sachant que le contrat peut être aussi saisi en ligne (www.cci.fr). Dans tous les cas, ce contrat sera le support juridique, pendant toute la durée d’ap-prentissage, dans la relation entre le jeune et l’entreprise. D’où son importance. n

Une fois l’apprenti(e) trouvé(e), le contrat d’apprentissage doit être rempli scrupuleusement. Et les règles à respecter sont nombreuses. Heureusement, les CCI de la Manche sont aux côtés des chefs d’entreprise pour les aider dans leurs démarches.

➜ e n f i c h e

Le réseau Point A des CCI de la Manche est compétent pour toutes les questions

relatives à l’apprentissage.