#39HIVER 2011-12

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Escape #39

L’éCRAN TOTAL PROTèGE DE TOUT… sAUf DU DésIR D’OUTDOOR

3h30. C’est le temps moyen passé quotidiennement devant un écran de TV. Il paraît même qu’un écolier voit moins ses professeurs (860 heures), que son écran LCD : 950 heures. On atteint un record historique si l’on ajoute les smart phones, l’internet, les jeux vidéo. Ces derniers, comme les autres canaux de communication sont non seulement

chronophages mais ils empiètent sur ce qui nous concerne : l’outdoor. Aux Etats-Unis, la fédération de basket ball, devant l’érosion régulière du nombre de ses adhérents, a mené un large audit pour identifier cette fuite. Résultat : les jeunes préfèrent jouer virtuellement à la console que d’aller mouiller le maillot sur le terrain avec les potes. La distanciation avec le réel est en marche. L’interface de l’écran est confortable, rassurante. Les exploits ou les gamelles n’ont pas de conséquences si ce n’est de majorer ou minorer un score futile. L'outdoor est aussi perméable à la technologie, qui le contamine jusque dans son expérience terrain. Des exemples ? Les montres, on parle d’ordinateurs de poignets, les GPS traçants qui ne sont plus quittés des yeux par les randonneurs, les podomètres fixés aux chaussures qui calculent la distance et les calories consciencieusement brûlées, les lunettes de ski intelligentes qui mesurent la hauteur des sauts et autres gadgets ou réelle avancée supposée… On plaide ici pour un usage raisonné, intelligent de ces outils, en témoigne notre dossier « GPS pour les nuls ». Jouer dehors, c’est fait pour s’abandonner, éviter les calculs, rester en prise directe avec les éléments et lever la tête. Toutes considérations que ne reniera pas Liv Sansoz, double championne du monde d’escalade, triple vainqueur de la coupe du monde qui signe désormais ses propres articles dans Escape Magazine. Bienvenue à elle, à une certaine idée de l’espace, qu’il soit horizontal ou (très) vertical.

Franck Oddoux

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Photo de couverture : Photo | Salewa / Hansi Heckmair

Médaillon : Photo | Franck Oddoux

ESCAPE LE MAGAZINE GRATUIT OUTDOOR est édité par FREE PRESSESavoie Technolac. 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRÉ 73 382 LE BOURGET DU LAC CEDEXTél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 / Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 / Site Internet : freepresse.com

Directeur de publication et de la rédaction : Claude Borrani (46 13) (claude@freepresse.com)

Rédacteur en chef : Franck Oddoux (franck.@freepresse.com)

Rédaction : Loïc Martin, Liv Sansoz

Contributeurs Texte : Pascal Junique, Olivier Cambier, Enak Gavaggio et Nico Anthonios

Maquette : Studioplay.fr (contact@studioplay.fr)

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Directeur du service commercial et développement : Kamel Beghidja (46 11) kamelb@freepresse.com

Chefs de publicité : Fanny Marguet (fanny@freepresse.com)

Assistante de publicité : Béatrice Patard (46 10) beatrice@freepresse.com

Administration, relations clients et abonnements : Laurence RémyFREE PRESSE. 9, RUE DES ACACIAS, 40130 CAPBRETON / Tél : 00 33 (0)5 58 41 85 80 Fax : 00 33 (0)5 58 41 85 89 / laurence@freepresse.com

ISSN 2119-1441Dépôt Légal : à parution

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art. L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code de propriété intellectuelle).

sommaire Escape #39

06 I NEws Tout ce que vous avez raté ces derniers mois dans le monde de l'outdoor.

12 I HOmmAGEEscape rend hommage au speedflyer de génie antoine Montant,tragiquement disparu cet automne.

16 I TEsTs EN sTOCkLes immanquables !

22 I TRAILretour en images sur le Tor des Géants.

30 I GRImPELa chine s'éveille à l'escalade.

38 I TRIPLes couleurs du cap-Vert.

46 I TEsTsL'équipe Escape a testé pour vous les doudounes et les tenues pour la rando freeride.

64 I TEsTsPiolets, crampons, notre spécialiste Pascal Junique vous dit tout ce qu'il faut savoir.

76 I TECHNOLe GPS pour les nuls : comment l'utiliser pour s'en sortir en montagne.

82 I EsCAPE AwARDLa Beta fL est la nouvelle veste d'alpinisme d'arc'Teryx. décryptage.

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Liv Sansoz, double championne du monde d’escalade, triple vainqueur de la coupe du monde signera désormais ses propres articles dans Escape Magazine. Bienvenue à elle de la part de toute la rédaction.

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6 Escape #39

Grimper en hiver sans les mouflesLa neige n’est pas encore là et vous voudriez bien vous faire une petite escapade au soleil avec des voies faciles ? Pourquoi pas un petit week-end dans les Calanques pour découvrir ou redécouvrir les grandes classiques en traversée au bord de l’eau ?Régalez-vous dans « Face au large » (TD-) « Bora Bora » (TD) et « Marie Jacqueline » (TD), à Cap Morgiou. La mythique « Sans retour » (TD) à Castelvieil. La très belle traversée de la « Commune » (D+) sous le Socle de la Candelle à Sugiton…. Ambiance magique et couchers de soleil magnifiques assurés.

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Petite escalade du matin dans la fameuse traversée Bora Bora à Morgiou.

la verte dont vous êtes le hérosTous les jeudis après-midi, la mythique piste du Kandahar aux Houches, La Verte, livre tous ses secrets. Marc Battendier, chef de la piste de la Wordl Cup et ancien membre de l’équipe de France fait une visite guidée, skis aux pieds. Les passages de légende, les héros qui ont fait l’histoire, les chutes, les victoires, tout vous sera dévoilé. Durée 2h - 12€ par personne, forfait de ski non compris. Le Kandahar se déroulera du 4 au 5 février.

ice-fall.comPour connaître les conditions des cascades de glace, des couloirs et goulottes des Hautes-Alpes, une seule adresse : www.ice-fall.com. Tous les soirs, les guides Olivier Rivière et Yann Romaneix rafraichissent les infos grâce à une présence régulière dans les vallées et au retour d’infos des nombreux glaciéristes. Ice-fall, ce sont aussi des stages.

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Cette application développée pour les skieurs propose l'accès à des informations ciblées telles que le niveau d'enneigement par station, le nombre de pistes ouvertes, la météo mais aussi, le magasin Twinner qui se trouve à proximité (grâce à la géolocalisation), ainsi que les services qu'il propose.L'appli Twinner France offre une vue d'ensemble de ses magasins, une présentation détaillée et un plan de situation pour chaque shop, ainsi qu'un GPS intégré qui permet de s’y rendre. Plus fort, l’Appli propose la visualisation des matériels

de location disponibles. Elle informe sur les conditions météo des stations de montagne, les conditions d'enneigement et l'ouverture des pistes. Elle permet de s'inscrire au programme de fidélité myTwinner et donne accès aux avantages de ce club privilège. Une fois enregistré via son Iphone, il est possible d'avoir accès aux promotions depuis son terminable portable. Cette appli iPhone pèse 4,2 Mo, elle est gratuite, téléchargeable depuis la plateforme iTunes dans la rubrique Sports et compatible iPod touch et iPad.

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* Vainqueur de la coupe du monde d’escalade en 1994, Vice champion du monde de glace en 2011, BaBar (pour les intimes) est également guide de haute montagne.

13ème ice climbinG festivalLa 13ème édition du Festival de Ice Climbing se tiendra du 6 au 8 Janvier 2012. Elle se déroulera pour la troisième fois à la "Eiskletterarena", en face du Gemmi Lodge, à Kandersteg (Suisse). Au programme : la conférence/projection «Speed Himalaya» de l’alpiniste de l’extrême Ueli Steck, des ateliers et cours d’initiations, la participation de grimpeurs internationaux, un skydiving show…. www.ready2climb.com.

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circuit dry toolinG Le « dry tooling » est une activité qui mélange techniques d’escalade et de cascade de glace. Il s’agit de grimper sur du rocher sec (dry) avec piolets et crampons. On le pratique sur des falaises spécifiques où le rocher ne permet pas d’ouvrir des voies d’escalade.Envisagé dans un premier temps comme un entraînement pour la montagne, le Dry est devenu une activité à part entière. Il attire de plus en plus d’adeptes et ne cesse de se développer. Fort de cet engouement, l’association Dry Tooling Style (DTS) a mis sur pied un petit circuit composé de trois étapes. Gap, Sallanches et Grenoble. L’idée est de rassembler les pratiquants pour partager performance, émotions et festivités. Pas de réelle compétition entre les participants, l’idée est de « bourriner » sans règles. Jeff Mercier, un des principaux acteurs du DTS Tour résume ainsi la pratique : « piochon, power, party »La dernière étape se tenait à Voreppe le week-end du 3 et 4 décembre et laisse maintenant place aux coupes du monde de glace.Infos sur : http://www.dry-tool-styl.com/crbst_33.html

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"Entre roman et témoignage, entre fiction et journal, les mots de kilian nous livrent une petite partie de ses secrets et de ses pensées. Où l’on s’aperçoit que

le jeune homme catalan n’a pas fini de nous étonner...

Kilian Jornet

Le journal d’un sky-runnerCOURIR OU MOURIR

Un athlète et une personnalité hors du commun. Kilian Jornet a escaladé et descendu le Kilimandjaro plus vite qu’aucun autre. Il a battu tous les records du monde à chaque défi qui lui a été proposé : l’Ultra Trail du Mont-Blanc, la Transpyrénnées, le tour du lac Tahoe en Californie ou encore le GR 20 en corse.

Kilian Jornet est né en 1987, il passera les premières années de sa vie au refuge du Cap del Rec où ses parents son gardiens de refuge. Dès son plus jeune âge, il s’intéresse au ski et à la haute montagne. A cinq ans, il effectue déjà l’ascension de l’Aneto et des Posets. A dix ans, il effectue la traversée des Pyrénées et son premier “4000”. Aujourd’hui, il est quatre fois champion du monde de skyrunning et triple vainqueur de l’Ultra Trail du Mont-Blanc. Mais il n’est pas avide que de performance et de podium, et c’est ce qu’il nous confie dans cet ouvrage. Courir ou Mourir est le journal de bord d’un gagnant, une philosophie de vie, une leçon exemplaire pour nous tous, où Kilian nous en dit un peu plus sur son mode de vie et sa passion de la course.

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9 782953 725612mXp millet, les lauréatsEn novembre dernier, à Chambéry, les membres des expéditions parties grâce au Millet Expedition Project (MXP) étaient invités sur scène pour évoquer leurs aventures. En ouverture, l’expédition des jeunes lyonnais partis skier les pentes raides de Georgie, Georgian Odyssey, nous a plongé dans l’univers des montagnes reculées et des « Lada » de l’époque soviétique. Chamje Khola relate de l’intérieur l’ouverture exceptionnelle du plus grand canyon du monde au Népal; humidité et sensations fortes garanties. Puis ce fut le tour de l’expédition des jeunes (18 ans en moyenne) Objectif Kangyatse en Inde, dans la vallée de la Marka. Autre grand moment de la soirée, la projection du teaser et d’images inédites du GMHM après leur succès sur la Cordillère de Darwin, en Terre de Feu. C’est parti pour la Patagonie qui relatait les difficultés rencontrées par trois grimpeurs au Fitz Roy a rappelé que la chance et les conditions météo font aussi partie des critères de succès en montagne…Les lauréats de la deuxième session MXP sont… les lauréats de la 2ème session 2011 du MXP, reçus le même jour par le jury, ont également été présentés au cours de la soirée. Les expéditions retenues sont au nombre de trois : Baffin 2012, cinq semaines d’exploration en Terre de Baffin avec pour objectif de skier des couloirs et faire du speed-riding ; Raid Atacama, une aventure extrême de 1000km en solitaire, à pied à travers le désert de l’Atacama et en autosuffisance totale ; et Escalade et Minivoile, une combinaison originale d’activités sur des parois mythiques en France et en Espagne.On peut suivre les expéditions en direct sur le site web www.millet.fr et sur la page facebook Millet – Mountain by Experience.

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10 Escape #39

ESCAPE-MAGAZINE.COMIl n’est pas bon de rester trop longtemps devant un écran. Même si le slogan « va jouer dehors » est notre phrase favorite, un petit détour par le site internet d’Escape s’impose. News, articles, tests de matériel et vidéos sont disponibles et mis à jour régulièrement. Vous pouvez également télécharger la version papier d’Escape ou la lire en ligne.

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Escape #39

ANTOINE mONTANT antoine Montant nous a quitté. le piège du base jump s’est refermé sur lui en ce début d’automne. skieur de talent, parapentiste acro engagé, speed flyer inspiré, il faisait le lien entre ces trois disciplines. Hommage par Enak Gavaggio et Nico Anthonios.

Photos : Tristan Shu, Christoffer Sjoström, Philippe Fragnol

« Ces mots car il est important qu'on n’oublie jamais ce genre de bonhomme. Antoine était un géant, un artiste, bien au dessus du commun des mortels et pourtant …Comme tout génie, il avait en lui une force, une facilité, il était doué en tout ce con. On le connaissait forcément tout suspendu à sa voile, jouant des reliefs, découpant le ciel. Quand ce bon vieux bonhomme partait tracer skis aux pieds, il fallait voir, la vitesse, l'engagement et avec quelle aptitude il pouvait jouer de tous les terrains.Antoine n'avait peur de rien, mais nous faisait tous prendre conscience de ce qu'était la peur. Avec le sourire, avec un gros cœur, Antoine était un monstre, impressionnant d'engagement, impressionnant d'humilité. Personne ne pourra raconter Antoine, par contre tout le monde se souviendra d'Antoine. Mes pensées vont réellement à sa famille et surtout sa maman, Val, Antoine… ça fait beaucoup trop ».Enak GavaGGio

« Pour moi, Antoine, est le skieur qui descend en grandes courbes là ou on n’ose même pas faire de petits virages. Il partait dans la face nord de l’Aiguille comme on part sur une piste bleue. C'était simplement un gros, gros skieur, avec un gros cœur ! Aller glisser avec lui, c'était excellent. Le croiser à Angolon ou ailleurs c'était toujours un grand plaisir, ça va me manquer ! »nico anthonios

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TEsTs EN sTOCklEs tEsts tERRaIn dE l’autoMnE PaR la RédactIon. Par Pascal Junique et Franck Oddoux

ADIDAs | TERREx SOLOC’est un modèle destiné à la marche d’approche, tige basse destiné aux sentiers de montagne ou permettant d’arriver au pied des itinéraires d’escalade sans trimbaler une tonne au pied, puis dans le sac à dos si l’on grimpe avec des chaussons. Le chausson est léger. Le laçage légèrement asymétrique tient bien le pied. Il descend bas sur la pointe et remonte assez haut pour bloquer suffisamment le talon. Agréablement, le lacet passe dans des sanglettes cousues (en bas) et brides caoutchoutées (plus haut). J’ai ainsi évité les éventuels points de pression sur le pied au passage de la légère protubérance créée par le passage du lacet dans des œillets.Une bande large caoutchoutée sur le pourtour de l’avant pied fait correctement office de protection et pare pierre.J’ai pu pour ma part sans aucun souci les utiliser dans un niveau jusqu'à V sur ce granit qui leur convient bien avec un confort à l’égal des baskets et une confiance assez surprenante dans les appuis en friction. Pour ce qui est du terrain montagne ce ne sont que des tiges basses ; elles peuvent rapidement émousser la confiance. Essai : Pascal JuniquePrix : 110 euros

DyNAfIT | TiTanAvec 1800 grammes sur la balance, la Titan offre un très bon rapport rigidité/poids. Elle permet de piloter des skis de free rando, de travailler le flex. On a apprécié sa grande précision. Prix : 600 euros

EIDER | MuRRayEider soigne le style, sans ostentation mais la petite touche est toujours là. Pour le fabricant français, même lorsque l’on porte une midlayer, on doit avoir un petit truc en plus. La coupe, les petits empiècements apportent ce petit supplément d’âme. Le thermostrech est ultra confortable, chaud mais pas trop, stretch mais pas trop : nous n’avons pas noté de déformation à l’usage. A part l’étiquette du cou un peu trop présente et le curseur du zip central un peu petit (pas facile à saisir avec des gros doigts, rien à reprocher à cette midalayer qui rempli à 100% sa mission. Prix : 64,90 euros

kEEN | nEwPORTOn connaît bien les sandales Keen pour en utiliser depuis de nombreuses années. On peut attester de leur solidité. Les Newport ont été portées au cours du trek au Cap Vert (reportage dans ce numéro), dans l’eau, sur les chemins en montagne, à la ville. Très confortables, elles sont surtout à recommander pour leur semelle accrocheuse et le laçage rapide. Une sandale qui se comporte comme une vraie chaussure de marche. Prix : 99,95 euros

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Escape #39

jULbO | ORBiTER ZéBRaOn a testé ce masque Julbo Orbiter Zébra sur un casque. On a d’emblée aimé la rallonge de l’élastique dotée de patch silicone (pour ne pas glisser sur le casque). Les extensions sur le côté du masque lui permettent de toujours coller au visage. Mais c’est surtout le verre sphérique qui vaut le détour. En 20 secondes environ, il passe de la catégorie de protection solaire 2 à 4. Concrètement, ça veut dire un seul masque quelles que soient les conditions. Ça veut dire aussi que si la météo change en cous de journée, on garde la même matériel. La vision est très large (pas de gène au niveau du nez. Le verre est très agréable, nous n’avons pas noté de distorsion sur les côtés du champ de vision. Satisfecit également pour les mousses fermes qui résistent bien à la tension des élastiques. On aime aussi les plastiques dépolis. Le masque est livré, bien entendu, avec une pochette textile. Une autre boite de rangement rigide pourrait être intéressante pour le transport dans son quiver … Prix : 139,90 euros

sCARPA | inSTincT SL’asymétrie de ces ballerines est assez modérée. La pointe offre un compromis finesse /arrondi qui permet aux pieds comme les miens (entre autres), avec le gros orteil et le deuxième de la même longueur, de s’y loger sans douleur et sans compromette la précision. Deux sangles élastiques asymétriques ferment le dessus de l’instinct s de part et d’autre de la bande centrale en lorica. Elles sont striées par plusieurs coutures zig zag qui intelligemment en accroissent la tenue et limitent leur étirement. Le dessus de l’avant du chausson est recouvert de gomme par dessus la tige. Cela procure réellement un meilleur enserrement de l’avant pied. Même si on peut ressentir une pression supplémentaire sur le dessus du gros orteil cela ne m’a pas meurtri.Un renfort sur le pourtour avant de la semelle favorise le soutient du pied dans ses appuis pour une très bonne tenue sur petite prises, en carre ou en pointe. En accord avec le reste, le talon enveloppe bien et sa bride pousse sans agressivité. Cette ballerine permet de s’exprimer dans ses domaines traditionnels d’expression que sont le bloc et la salle. Son champ d’action rayonne cependant au delà : falaise, longues voies), pour ceux qui cherchent le confort sans vraiment perdre de technicité. PJPoids : 374gr la paire en 38. Prix : 93,60 euros.

CRAfT | HauT : waRM ZiPPéBaS : waRM knickERC’est le métier de base de Craft que d’imaginer des couches pour protéger le corps des attaques du froid. Pas de surprise donc lorsque l’on teste cet ensemble venu du nord : c’est très bien réalisé, ultra efficace et confortable. Pas moins de trois fibres ont été utilisées pour le tissage. On obtient une chaleur douce et surtout une seconde peau qui régule pendant l’effort en évacuant la transpiration (on l’a aussi essayé en trail). On remarque qu’il n’y a pratiquement aucune couture et surtout pas sur l’arête tibial sensible au frottement avec le chausson de ski. Le dosage de l’effet stretch est très bien réalisé, on a le maintien sans être saucissonné. On aime le sommet du knicker qui remonte très haut sur les lombaires (et ne redescend pas dans l’action) et le tissage en 3D, très techno et doux.Prix : haut 79,95 euros / bas 44,95 euros

mILLET | aTacaMa 48 + 10

Les concepteurs de ce Millet gros litrage ont constamment travaillé le rapport entre le poids, la résistance et la praticité. Le résultat est très bon car on obtient un sac léger mais au portage très performant. Le dos est rigide mais possède une ergonomie intéressante, il ne blesse pas et réparti bien la charge. Il possède de nombreux rangements très pratiques en utilisation alpinisme (piolet…) ou trek (fixation pour bâton ou matelas…).

On a surtout aimé le dos technique qui permet de limiter l’apparition de la sueur et la ceinture ventrale limitant le ballant de ce (gros) sac. La mousse de confort de la ceinture est d’ailleurs tellement épaisse qu’elle

en devient un peu gênante au niveau des reins. A l’usage, elle se tasse et tout entre dans l’ordre. Satisfecit pour la rain cover, très appréciable : notre sac de couchage n’a pas été mouillé, ça n’a pas de prix … Prix : 180 euros

Salomon Spikecross 3 CSPascalServettazChef produit Footwear Running Salomon

Fort du succès de la Speedcross, chaussure de trail plusieurs fois récompensée, les équipes R&D Salomon ont décidé d’en

concevoir une déclinaison «extrême» pour les conditions hivernales, la Spikecross. «Nous avons gardé l’idée des chevrons, explique Pascal Servettaz, Chef produit Footwear et responsable du développement de la semelle. Mais nous y avons ajouté neuf pointes métalliques pour l’accroche dans les zones boueuses, neigeuses et glacées.» Composées d’acier et d’une tête en carbure de tungstène, les pointes sont directement intégrées à la semelle lors de la compression du caoutchouc. «Il était primordial que les pointes et la semelle soient parfaitement liées. Il en résulte une grande résistance et une solidité à tout épreuve, un impératif sur ce type de chaussure», poursuit le Chef produit. Le reste de la chaussure a bénéficié du même soin, puisqu’il se compose de différents matériaux anti-déperlant, comme le ClimaShield, agencés de façon intelligente. La Spikecross, à l’instar de sa grande soeur Speedcross, représente le savoir-faire Salomon en matière de chaussure trail. Ce n’est pas pour rien que le mythique magazine américain Runner’s World lui a décerné l’award 2011 de la meilleure chaussure running.

La SéLeCtionDEs sPéCIALIsTEs

gROS PLan SuR dEux nOuvEauTéS SaLOMOn : La cHauSSuRE SPikEcROSS ET La vESTE SyMPHOny dOwn.

18 |PAROLEs d'ExPERTS|Escape #39

La Spikecross, à l’instar de sa grande soeur Speedcross, représente le savoir-faire Salomon en matière de chaussure trail.

Salomon Symphony Down jacketRomainRaissonCommunity Manager

«Une vraie veste de freeride, le confort d’une doudoune en plus !» Romain Raisson, rider et community manager, a salué le haut degré de

technicité de cette Symphony Down Jacket. Conçue pour les grosses conditions, «quand on se pèle le jonc», cette veste est une véritable armure contre le froid. «Les coutures extérieures thermocollées sont un vrai plus, elles empêchent l’air et l’eau de s’infiltrer dans la veste. C’est un gage de chaleur et de confort indéniable», poursuit Romain. Ajoutez à cela le ClimaPRO Storm 3L, un matériau respirant et surtout très résistant (généralement le point faible des doudounes), et vous avez là une arme ultime pour le freeride en début d’hiver, lorsqu’il fait le plus froid. «Avec le col qui couvre bien le bas du visage, la jupe pare-neige qui empêche la neige de s’infiltrer et les aérations pour réguler sa température, c’est probablement ce qui se fait de mieux en veste chaude et technique», termine Romain.

20 |mATOs d'ExPERTS|Escape #39

salomon sPYKecross 3 cs

Conçue pour adhérer au maximum sur la glace humide grâce à neuf pointes métal intégrées, la Spikecross est dotée de la technologie innovante Climashield™, une membrane qui garde la chaleur (même mouillée), tout en étant stretch et durable. La chaussure se compose de différents textiles agencés intelligemment, tous imperméables. La Spikecross intègre également les technologies de serrage qui ont fait leur preuves, Sensifit™ et Quicklace™. Et tout ça pour 325 g ! Un très bon modèle pour les courses d’hiver, à choisir les yeux fermés.

suunto movescount.com

Site communautaire d’un nouveau genre, Movescount.com propose de nombreux outils qui permettent de gérer ses activités sportives quotidiennes (les «Moves») et de les partager avec le reste des utilisateurs. Parcours, programmes d’entraînements, astuces… Le site évolue en permanence grâce à une communauté internationale très active. Conçu pour les utilisateurs des ordinateurs de poignet Suunto, Movescount.com se synchronise avec les données de votre t6 (plusieurs modèles Suunto compatbiles) et permet de suivre, sous forme de graphiques très clairs, la progression des séances d’entraînement. Si vous possédez une Suunto, vous auriez tort de vous en priver !

salomon sYmPhonY down JacKet

Amis freeriders, Salomon vous a écouté ! La dernière-née des doudounes de la marque annécienne est un modèle du genre : elle est garnie de duvet Edelven 80/20 (80 % de duvet de canard pyrénéen et 20 % de plumes) et protégée par un tissu trois couches climaPRO™ Storm imperméable et respirant. Même dans la tempête, le skieur reste à l’abri du vent. La Symphony intègre en outre les accessoires indispensables à une veste de freeride : jupe pare-neige, fixation au pantalon, essuie masque, poignet avec passant pour le pouce et système Recco.

«Une vraie veste de freeride, le confort d’une doudoune en plus !»

Le Tor des Géants

Le trail gargantuesque

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Texte et photos : Franck Oddoux

Le Tor des Géants, dans la Vallée d'Aoste, c’est la course de tous les superlatifs. Dans le milieu des ultras, ce trail est en passe de devenir mythique. Il suffit de regarder la règle du

jeu pour se sentir la cuisse molle : le parcours de 330 km annonce 24 000 mètres de dénivelé positif, 25 cols de plus de 2 000 mètres à franchir. Le tout doit être couvert en moins de 150 heures. Derrière les chiffres impressionnants, se cachent un voyage au cœur des plus hauts sommets d'Europe : Mont-Blanc (4 810 m), Grand-Paradis (4 061 m), Mont-Rose (4 634 m) ou encore du Cervin (4 478 m ) : les quatre géants des Alpes.

Les cadors ont pulvérisé la ligne d’arrivée en 79h58 minutes. Le suspens et les rebondissements ont été incroyables, moins commedia dell’arte que tragédie grecque. Le vainqueur, Marco Gazzola a été disqualifié. Par manque de sommeil, il a pris un mauvais chemin. Du coup, le jeune suisse qui monte, Jules-Henri Gabioud est déclaré winner à Courmayeur. Derrière, Christophe Le Saux, longtemps premier, arrive deuxième après avoir longtemps mené la course à un train d’enfer. Pendant la dernière nuit, épuisé, il est obligé de lâcher du lest. Le chamoniard Stéphane Couleaud devait être le logique troisième. A moins de 12 kilomètres, au refuge Bonatti, il est victime d’une hypothermie qui lui coûte un titre. L’espagnol Pablo Criado Toca lui porte secours avant de reprendre le trail, il monte sur le podium à la troisième place. Le dernier concurrent, est arrivé après plus de six jours d’efforts … Exténué mais paraît-il, heureux.

La 3ème édition se courra du 9 au 16 septembre 2012. Le Tor des Géants est aussi un trek exceptionnel.

Le Tor des Géants

Col de la Fenêtre, 60 kilomètres de trail. 2854 mètres d'altitude. Les premières grosses dénivelées secouent les organismes. Les premiers doutes s'installent…

Ci dessous. Le Tor des Géants saute d'une vallée à l'autre pendant presque une semaine. Superbe Val Grisenche, 100 kilomètres au compteur.

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Le Tor des GéantsEn haut, à gauche. Déshydratation avec l'altitude et la chaleur de plomb, fraîcheur des forêts de l'étage, nuits glaciales : il faut gérer son effort coûte que coûte pour durer.

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Le Tor des Géants

Ci contre. Le sommeil et l'alimentation (photo pour le folklore), deux paramètres à gérer avec finesse. Cette concurrente fait une sieste éclair sur un rocher. Restée

éveillée plusieurs jours, elle commençait à être la proie d'hallucination.

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L’EsCALADE s’INvITE EN

CHINEIl est des destinations très attractives pour la pratique de l’escalade où tout parait simple et accessible. Et d’autres qui le sont moins. la chine ferait plutôt partie de cette deuxième catégorie : long voyage, visa obligatoire, barrière de la langue, pays ultra politisé… À l’occasion du Petzl Roc trip, Escape a découvert d’incroyables falaises. un pays qui s’éveille à la grimpe.

Par Liv Sansoz . Photos : Sam Bie, Lafouche / Petzl, Erwan Le Lann, John Evans.

La Chine. Cet immense pays est un joyau pour l’escalade dont on découvre tout juste les premières facettes. Destination exotique, villes étourdissantes, paysages stupéfiants, locaux qui deviennent attachants et surtout rochers

vierges et sans pareil. La Chine a tout pour séduire le grimpeur voyageur en quête de dépaysement et de lieux uniques. À condition que ce dernier fasse preuve d’une certaine patience devant les probables contretemps et autres mésaventures inhérentes à ce voyage…

Flirt sino-américain…

Des balbutiements de l’escalade à l’équipement de Getu He pensé dans sa globalité. C’est sous l’impulsion de grimpeurs étrangers, enfiévrés par la découverte de nouveaux terrains de jeux complètement vierges, que l’escalade a vu le jour en Chine. Les premières voies équipées sont à mettre sur le compte de l’Américain Todd Skinner en 92, au Yangshuo. C’est dire si l’escalade est une activité récente pour les Chinois ! En 95, les grimpeurs locaux commencent timidement à ouvrir leurs propres voies. Ils n’ont ni l’expérience ni le savoir faire et l’on compte les nouvelles voies autour de Pékin et dans le Yangshuo sur les dix doigts des mains. Heureusement, les grimpeurs étrangers ont continué d’ouvrir des lignes, notamment au Yangshuo, considéré comme le site majeur pour l’escalade en Chine.

Petit point suspendu au milieu de la grande Arche, le grimpeur s'apprivoise peu à peu de l'immensité et de l'ambiance qui l'entourent. | © saM BIE |

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"Tout ici vous marque"

Sean Villanueva se joue de la grande Arche avec "Lost in Translation", 7c, 180m| © joHn EVans |

lE boostEr PEtzl roc triP…

Et puis il y a eu le Petzl Roctrip* 2011. Ou plutôt sa préparation. Erwan Le Lann, responsable événementiel et sponsoring chez Petzl tenait à faire cet événement en Asie, dans un endroit aussi surprenant que sauvage. Il en parle alors à Olivier Balma, guide de haute montagne français installé en Chine depuis 2006 et formateur au sein de la CMDI (Chinese Mountain Development Institute). Ce dernier avait eu l’occasion d’explorer les falaises autour du village de Getu He, dans la province de Guizhou (Sud Ouest de la Chine). Il avait été saisi par l’ampleur, la beauté et le potentiel de l’endroit. L’enthousiasme et l’excitation de cette découverte avaient peu à peu laissé place à la réalité de la Chine. Personne n’avait assez d’expérience pour équiper correctement tout ce rocher et le travail à effectuer était d’une telle envergure qu’il aurait fallu une démarche structurée, motivée par les autorités. Or en Chine tout est compliqué. On arrive avec la bonne intention d’ouvrir des voies et l’on se retrouve face à des autorités qui ne comprennent ni les tenants ni les aboutissants de la démarche, obligé contre son gré à faire de la politique.Pour toutes ces raisons, le Petzl RocTrip arrivait à point. Au printemps 2009, après avoir visité un certain nombre d’autres endroits, Erwan Le Lann et Olivier Balma se rendent à Getu He. Erwan tombe lui aussi immédiatement sous le charme de ce petit village, de son immense arche et de sa rivière. C’est là que le prochain RocTrip aura lieu.

Ci-dessus, le topo de Getu He et son fameux tampon Petzl RocTrip 2011"j'y étais". Un gros travail de Guillaume Vallot. Le feuilleter c'est vouloir y aller. | © lafoucHE / PEtzl |

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la GrandE archE sans déFEnsE

Et ce fut, de loin, le RocTrip le plus mémorable que les grimpeurs du team aient jamais fait. Tout ici vous marque : l’ambiance un peu brumeuse, les collines Karstiques que l’on observe au loin, les sourires des Chinois, un peu méfiants de prime abord mais réellement chaleureux par la suite. Les odeurs, la nourriture, les bruits, les usages… Et bien sûr, cette Grande Arche transpercée par son rayon de lumière qui est unique au monde. Tous les grimpeurs présents pour l’événement, du débutant au grimpeur de haut niveau, sont restés sans voix devant l’immensité de la grotte, la qualité des voies, la diversité des sites et les moyens mis en œuvre. Plus de 450 personnes, venues des quatre coins du monde étaient présentes pour l’occasion. Il en ressortait une émulation très positive, presque fraternelle. Les cordées se faisaient le soir pour le lendemain et les « stars » du milieu se mélangeaient volontiers aux autres grimpeurs présents pour une voie de plusieurs longueurs. Avant tout aspect de performance, c’est la passion et l’ambiance du lieu qui a rapproché tous ces grimpeurs, générant une énergie incroyable.Quant à la communauté de grimpeurs Chinois, elle aura pleinement profité de cet événement en ce qui concerne le développement de l’escalade et une meilleure compréhension de l’éthique communément admise par les autres pays. Espérons qu’elle saura prendre le train en marche pour continuer sur cette même dynamique de découverte et d’équipement. Et qu’elle saura

thE climbinG sEEd

Entre le printemps 2010 et l’automne 2011, il envoie plusieurs équipes composées de grimpeurs du Team issus de différents pays : Angleterre, Espagne, états-Unis, France, etc … La machine Espagnole Dani Andrada aura équipé un nombre incroyable de voies en un temps record. Le couple Stéphanie Bodet et Arnaud Petit se seront attelés à de jolis projets de plusieurs longueurs. Chacun donne sans compter. Et ceci malgré les conditions de vie peu agréables du début, qui heureusement n’ont cessé d’évoluer en l’espace de deux ans. L’objectif n’était pas uniquement d’équiper des voies le temps du RocTrip. Il s’inscrivait dans une démarche à plus long terme avec la volonté de développer des sites entiers voués à l’initiation. Aussi, à côté de voies très dures ouvertes par certains des meilleurs grimpeurs de la planète, un grand nombre de voies accessibles par tout un chacun ont été équipées par ces mêmes grimpeurs.Il en a été de même au niveau de la vie locale. Respect et accompagnement des villageois afin de les préparer à une fréquentation des sites par les grimpeurs, Chinois ou étrangers.Et pendant que tout ce petit monde s’affairait à l’équipement, Erwan Le Lann se cassait les dents avec les autorités. À force de patience, de compromis, de contournements, d’obstacles et de témérité, il finit, après deux ans de négociations, par obtenir toutes les autorisations nécessaires et l’accord du gouvernement pour que le RocTrip puisse avoir lieu.

Ci-contre, cadeau de la nature, le rayon de soleil transperce la grande Arche de ChuanShang | © ERwan lElann |

Ci-dessous, en route pour la Grande Arche.Ici tout se fait à pied ou à vélo | © lafoucHE / PEtzl |

QuElQuEs cHIffREs 1992 : l’année où les premières voies d’escalade ont vu le jour en chine2009 : première exploration du getu He par Erwan le lann, responsable événementiel et sponsoring chez Petzl.250 : c’est le nombre de voies ouvertes par les grimpeurs Petzl en l’espace de deux ans15 : le nombre de secteurs autour du Village de getu He 78 : le nombre de pages du topo de getu He450 : le nombre de participants au Petzl Roctrip dont plus de 150 chinois.35 : le nombre de nations présentes au Petzl Roctrip2500 : le nombre de grimpeurs autonomes en chine. autant dire que c’est dérisoire au regard de sa population. Il y a dix ans, ils étaient 500… 9 : le nombre de Roctrip organisés par Petzl à travers le monde.

REgaRdS cROiSéS dE dEux acTEuRS dE L’EScaLadE En cHinE : OLiviER BaLMa ET TakakO HOSHi

TakakO HOSHi est japonaise. Elle vit à Pékin et a construit une des premières salles d’escalade après les jo de 2008 (o’lE climbing www.ole-climbing.com). Pour takako, il n’y a aucun doute que l’escalade va exploser. Elle nous rappelle que jusqu'à présent, peu de chinois pouvaient profiter de loisirs. des sports comme l’escalade qui sont relativement faciles à pratiquer en salle connaissent donc un grand essor. toutefois, takako souligne que l’escalade en chine reste considérée comme un sport extrême. grimper n’est donc pas aussi populaire que dans d’autres pays où l’escalade est vue comme un sport fun et de loisirs. Et puis il y a l’obstacle de la politique de l’enfant unique. aucun parent ne souhaitent voir leur seul et unique enfant s’engager dans une activité à risques. takako tente donc de faire évoluer les mentalités concernant l’escalade. Elle œuvre aussi pour plus de sécurité et un apprentissage plus standardisé des règles de base à respecter.

OLiviER BaLMa, guide de haute montagne et formateur au cMdI (chinese Mountain development Institute), a un point de vue un peu différent. Il ne voit pas de « boom » à l’horizon mais un développement lent. Il insiste sur le fait que l’escalade est une activité très récente. les chinois ont sauté une génération. Ils n’ont pas de culture montagne ni de réelle éthique. l’esprit de cordée n’est pas quelque chose qu’ils maitrisent. Et les chinois ne sont pas non plus dans une logique d’effort. la nouvelle génération qui se met à l’escalade veut du fun et essayer des choses dures tout de suite. le bloc et la salle connaissent donc un certain engouement. d’autant plus que l’escalade est un peu le seul sport alternatif que les chinois peuvent faire même en habitant en ville. En falaise, ces jeunes vont préférer essayer un 7a en moulinette qu’un 6b en tête. Et olivier a déjà eu la surprise de voir des chinois plutôt dans des 7c alors qu’ils ne savaient pas faire la manipulation de base au relais pour pouvoir descendre ! Il reste donc encore un petit bout de chemin avant qu’une certaine culture « alpine » entre dans les mœurs.

faire vivre ce nouveau site très prometteur. À nous de faire le bilan dans quelques années et voir, si l’escalade en Chine aura su se développer sur les traces du modèle de Getu He… .

Pour tout savoir sur le Petzl Roctrip et télécharger le topo de Getu He rendez-vous ici : http://www.petzl.com/fr/outdoor/petzl-roctrip/china-2011

* Petzl RocTrip : Événement International qui réunit les grimpeurs du team une fois par un an dans un lieu unique. Il ne s’agit pas d’une compétition mais d’une équipé ou d’ailleurs le public est largement invité. Le Petzl RocTrip de Getu He était le neuvième en date après Bishop (USA), Millau (France), Les Gunks (USA), Squamsih (Canada), Kalymnos (Greece), Red River Gorge (USA), Zillertal (Autriche), Jilotepec (Mexico).

Grimpeurs, spectateurs, tous sont absorbés par la magie du spectacle et du lieu | © lafoucHE / PEtzl |

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L'Espagnol Dani Andrada enchaine son gros projet de l'Arche : "Corazon de Ensueno" 8c, une voie de 240m qu'il a ouverte au printemps dernier. | © lafoucHE / PEtzl |

L’escaLade s’invite en

chine

17/10/2011

Si vous possédez ou connaissez quelqu’un qui possède une longe de via ferrata SCORPIO non controlée, merci de :

Pour toute question, vous pouvez également appeler le n° azur 0811 46 10 50

Pour en savoir plus :

Le 24 mai 2011 Petzl a lançé un rappel pour inspection de toutes ses longes SCORPIO

PuBLiciTE

La grimpeuse Marianne Van des Steen des Pays Bas use de toute sa technique pour venir à bout de "Drill Team" 7c+

| © lafoucHE / PEtzl |

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« PETIT PAys » Où LE GRIs

DEvIENT COULEURle cap Vert, ancienne colonie portugaise est une terre de trek sublime. chaque ile possède son propre caractère. Pour le voyageur, l’histoire de l’archipel, ses paysages et surtout la gentillesse de ses iliens sont un bonheur surprenant. Texte et photos Franck Oddoux

Certains voyages passent, se perdent dans les limbes de la mémoire, disparaissent comme si une touche « delete » les avait mis à mort. D’autres, sont des produits à assimilation

lente. Ils coulent lentement dans les veines de la mémoire, sont toujours présents, font mine de s’atténuer mais produisent des effets retour comme une petite lueur souriante. Le Cap Vert, c’est ça. Une petite chanson qui trotte dans la tête, des couleurs, des senteurs, l’alizée, des sourires, surtout, partout.

Cabo Verde

San Antao : perspective aérienne depuis la route de la Corde.

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Le village de Fontainas, perché dans un incroyable cirque.

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dix îlEs à découvrir

A deux battements d’ailes de Paris, sans même le coup de fouet du jet lag, le « Petit Pays » si bien chanté par feu la généreuse diva Césaria (Evoria), se découvre comme on déguste un fruit exotique : par strates. L’archipel compte dix îles, à cinq cents kilomètres des côtes sénégalaises. Une distance respectable pour ne plus être tout à fait africain mais pas suffisante pour oublier ses racines. Les îles ont des caractères différents et passer de l’une à l’autre demande parfois de retourner sur les bancs de l’école de patience. L’exercice se fait par ferries ou si l’on a la chance que l’île souhaitée possède un aéroport (ce n’est pas le cas de San Antao), on prend un vol intérieur. Oublions Sal et ses resorts calibrées. A part la célèbre vague de Punta Preta qui a attiré l’hawaïen Josh Stone jusqu’ici : RAS. La bonne idée est de se mettre dans le rythme et l’ambiance en flânant sur l’île de Sao Vicente puis de se perdre sur celle de San Antao.

lE choc san antao

Sao Vicente titille les sens. Un pied en Afrique, une teinte de Portugal dans la langue, plus l’architecture coloniale qui persiste. Mindelo, la ville de Césaria Evoria a de la vigueur. Elle dispense une belle énergie sur ses marchés de poissons, dans ses petits bars où l’absence de musique est une exception indigne et vite corrigée. Déjà, on note un sens de la rencontre, une envie très présente d’échanger et peut-être de connaître des histoires d’outre océan. La parole s’engage facilement, le sourire est spontané et les arrières pensées balayées par l’alizée. Il ne faut pas se laisser ensorceler par le délicieux grog Cap Verdien et les soirées métissées. Il faut traverser le bras de mer et ne pas oublier le trek prévu sur San Antao, île mythique. A quelques encablures de ferry, on découvre une île monumentale, à plusieurs visages. Bienvenue sur un volcan magnifique, à la fois sèchement austère dans sa partie sud et flamboyant de verdure dans le nord. Les contrastes sont puissants, omni présents : plages et sommet du Tope de Coroa frissonnant dans le brouillard à 1979 mètres, noirceur de la lave et vert quasi électrique de la végétation, peuple de montagnards et de pêcheurs… L’œil ne reste jamais en mode éteint, une scène de vie, une couleur arrivent toujours à flatter la rétine. Les chemins de randonnée sont exceptionnels à plus d’un titre. San Antao est mondialement connue pour ses routes pavées dont celle, incroyable, la Corde. Ce cordon ombilical s’accroche à la pente, se hisse au sommet pour éviter aux populations locales de faire un long détour par la côte. Minutieusement pavée, sur des dizaines de kilomètres, elle représente un travail de titan. Des générations se sont échinées à la faire naitre.

« Le Cap Vert, ce sont des couleurs, des senteurs, l’alizée, des sourires… partout »

Vieil agriculteur jovial à l'optimisme indécrottable. Assis devant sa ferme, sur les hauteurs de San Antao.

Ci-dessus. Les produits de la pêche animent les marchés. Les transactions se font "à l'ancienne" mais toujours avec le sourire.

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un Paradis Pour lE trEk

A l’image de la route de la corde, un soin frisant la folie a été apporté aux chemins de randonnée. Tous, ou presque, sont magnifiquement pavés ou lourdement empierrés. Ces accès qui ont nécessité des travaux herculéens permettent la culture en terrasses jusqu’aux sommets des montagnes. Certains accents de San Antao font penser à la Réunion. Mêmes pentes raides colonisées par la végétation, même roche volcanique aux teintes chocolat, rouille. Randonner dans ce dédale de vallées sauvages mais domestiquées par les agriculteurs est un bonheur indilué. Les chemins s’accrochent aux pentes, traversent les villages ou mieux, suivent le gazouillis des Levadas, ces minuscules canaux

d’irrigation portant la vie à la chlorophylle. Il faut prendre son temps, s’imprégner des lumières, partager les mets locaux, comme la cachupa à base de maïs, ou les ignames et les fruits délicieux. Au bout d’un moment, devant cet apparent paradis, on ne saisit plus trop cette envie d’ailleurs, de casser l’horizon qui colle à la peau des Cap Verdiens. La Saudade chantée, cette mélancolie douceâtre, fait sens quand on reste plus longtemps. L‘éloignement des iliens, les familles dispersées dans le monde entier (le Cap Vert possède une diaspora plus importante que sa population), sans doute aussi l’histoire liée à la période de l’esclavagisme, font rêver à un ailleurs. Pour nous, cet ailleurs ce trouve là, dans ce chapelet d’îles qui méritent non pas un seul voyage mais de multiples retours.

Ci-contre. Randonnées tranquilles ou d'un caractère plus affirmé, San Antao est un paradis pour marcheur.

Ci-dessous. Le village de Corvo et son magnifique chemin, toujours l'art de la pierre …

San Vicente, village de Césaria Evoria ose la couleur.

«noirceur de la lave et vert quasi électrique de la végétation »

Pouzzolane, plantes grasses, sisal… ambiance à la fois volcanique et très verdoyante en fond de vallée.

Le cap vert Pratiquecomment partir ?

accès l’archipel du cap-Vert est à moins de six heures de Paris. l’entrée dans le pays se fait par são Vincente (Mindelo), santiago (Praia) ou sal au départ de l’aéroport Roissy charles de gaulle à Paris avec la compagnie capverdienne cabo Verde airlines. difficulté Par la diversité de ses paysages, le cap-Vert offre tout type de terrain de trek, du niveau tranquille pour une famille ou marcheur occasionnel au niveau sportif pour des randonneurs avertis.

Portage un véhicule transporte les bagages entre chaque hébergement offrant ainsi le confort de retrouver toutes ses affaires personnelles chaque jour.

quand partir ?la période favorable est d’octobre à mai : climat chaud et sec (entre 20 à 25ºc). la température de l’eau de mer est comprise toute l’année entre 23 et 26°c. saison des pluies en août et septembre.

avec qui partir ? nomade aventure : des voyages d’aventure en petits groupes et en famille accompagnés d’un guide, en individuel en toute liberté sans guide, et sur mesure. des circuits de niveaux tranquille et dynamique, résolument "couleur locale" à travers rencontres et hébergements chez l’habitant. tarifs à partir de 990€ ttc contact et infos www.nomade-aventure.com tél : 0 825 701 702

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Sao Vicente et ses plages quasi désertiques. Attention aux baïnes…

Un morceau de bravoure ; le chemin qui surplombe la

caldeira das Patas. San Antao.

Le ferry fait naître des rêves d'ailleurs pour les cap verdiens

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46 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

LEs DOUDOUNEs fONT LEs GROs bRAsdepuis quelques saisons on redécouvre les vertus de l’isolation : marre d’avoir froid. la doudoune, puisqu’il faut bien l’appeler comme ça, a vu sa technicité progresser. noblesse du duvet naturel ou fibres synthétiques qui font presque aussi bien, la guerre fait rage. Escape a testé les meilleurs produits du marché. Par Franck Oddoux. Photo : Edelven

EdEL

VEn

47 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

Prix

EIDERyangRa

Le test Garnie d’un vrai duvet d’oie, cette Yangra charme par son efficacité à protéger du froid et par son look. En effet, comme toujours chez Eider, le designer a rajouté du style qui fait la différence. Cette doudoune est donc différente des autres : couleurs, coupe, détails (logo au niveau du cou, derrière le zip). Très chaude, agréable à porter, on a aimé le tissu dépoli résistant, les larges poches, le sac de compression livré, la capuche réglable en deux points. Les poignets sont réglables par velcro. Un superbe produit qui allie le style à la performance.

C'EsT TOP | chaleur, look, solidité tissuC'EsT mOINs bIEN | Ras

Poids constaté

299,90 euros

650 gr en M

Matière

chaleur

duvet d'oie 90/10

5/5

capuche 4/5

Prix

THE NORTH fACEdiEZ jackET

Le test Cette veste offre l’un des meilleurs rapports poids/chaleur. Avec 450 grammes en taille M, elle ne pèse rien dans le sac (dommage, pas de sac de compression livré avec…) et reste toujours dispo en cas de coup de froid. Sa légèreté fait penser à une certaine fragilité : ce n’est pas tout à fait le cas, le nylon Pertex veille au grain (surtout aux accrocs). Ultra confortable, la Diez est idéale pour l’arrivée au sommet, le bivouac ou la vie de tous les jours en station. Non dotée de capuche, elle reste l’un des produits phare de cette sélection.

C'EsT TOP | Rapport chaleur/poidsC'EsT mOINs bIEN | Pas de sac de compression

Poids constaté

280 euros

450 gr en M

Matière

chaleur

duvet d'oie 900

4,5/5

capuche non

mOUNTAIN EqUIPmENTvéga

Le test Cette veste Mountain Equipment joue dans le quinté de tête. Son poids serré lui permet de trainer en altitude, partout où une isolation sérieuse est de mise. Comme sur la veste RAB, nous avons aimé la protection du cou et la capuche ultra protectrice (avec petite visière, excusez du peu…). Le tissu Drilite Loft (polyamide) donne une excellente sensation de solidité. On a aimé à l’usage les poches profondes, les cordons de la capuche fermement fixés le long du cou (le vent ne les fait pas revenir dans le visage). Mountain Equipment n’a pas oublié, pour parfaire le tout, le sac de compression. Un excellent produit, chaud et durable.

C'EsT TOP | Rapport poids/chaleur, solidité, qualité généraleC'EsT mOINs bIEN | Ras

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

300 euros

630 gr

duvet d'oie

4,5/5

5/5

48 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

Prix

PEAk PERfORmANCEHELi dOwn jackET

Le test L’enveloppement de cette veste est terrible ! L’impression d’être dans sa couette. C’est d’ailleurs certainement la veste la plus chaude de cette sélection. Très épaisse, son Pertex contient du duvet d’oie (des Pyrénées ?) parfait pour s’attaquer aux grands froids (héliski au Canada, télésièges de Val Thorens en plein janvier…). Compressible, grâce à son sac (livré), elle sait n’occuper que peu de place dans le sac. Elle peut donc parfaitement jouer le jeu d’une rando freeride avec peu de dénivelé. On adore sa finition, ses multiples poches, sa capuche exemplaire. Cette dernière se règle au millimètre en trois points et possède une visière ultra efficace. Bravo pour la fine polaire de confort au niveau du cou. Que peut-on lui reprocher ? On n’a pas trouvé.

C'EsT TOP | sac de compression, confortC'EsT mOINs bIEN | Ras

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

395 euros

700 gr en M

duvet d'oie 900

5/5

5/5

Prix

mILLETxanaduLe test La Xanadu qui évoque Citizen Kane ne fait pas de cinéma. Sa réalisation est sérieuse et l’ensemble tend vers un maximum d’efficacité. Son look un poil vintage (à cause des empiècements sur les épaules ?) est idéal pour la rando freeride et autres activités de montagne. Solide (Pertex), cette veste possède des zips qui se manient facilement (on a testé par froid soutenu, avec des gants, ça joue bien). Même constat pour les velcros de poignets qui s’attrapent avec des moufles… La capuche est amovible mais tient bien en place grâce à un système de zip et de pression classique mais efficient. Le col pourrait être plus remonté sur le cou. Les concepteurs ont sans doute joué cette carte pour laisser une plus grande mobilité à la tête ? On a beaucoup apprécié les serrages de taille très bien disposés au niveau des hanches, ils permettent de limiter les entrées d’air froid en un tour de main. Une belle veste conçue pour arpenter la montagne.C'EsT TOP | Pas de blabla, de l’efficacité. serrage de la tailleC'EsT mOINs bIEN | Hauteur du col, rabat velcro sur le zip central (demande une intervention de la main)

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

230 euros

760 gr

80% duvet canard blanc, 20% plumes, Pertex

/5

/5

Prix

COLUmbIAaLaSkan dOwn

Le test L’intérieur de la veste est tapissé d’une isolation thermique réflective qui garde la chaleur du corps. Relativement fine, cette Alaskan Down a été appréciée pour son rapport confort/chaleur. On a apprécié la continuité veste/capuche et la protection offerte dans les régions du cou et de la tête : on peut affronter la tempête sans sourciller. Les manchons lycra de poignets sont un peu fragiles (épaisseur pouce-index faible). Bravo pour les ventilations sous les bras (mais pas de filet, malheureusement), les larges poches et le look permettant de la porter aussi à la ville. En montagne, pour une utilisation free rando, elle ne démérite pas même si son poids lui pose certaines limites. Idéal pour le freeride ou le back country de proximité.

C'EsT TOP | confort et protection de la zone du cou. Relative finesse de la veste, réglages de la taille, aérations sous les brasC'EsT mOINs bIEN | Manchons lycra de poignets fragiles

Poids constaté

229,95 euros

1050 gr

Matière Polyester taffetas, duvet fill Power 700 gr, omni Heat

chaleur 4/5

capuche 5/5

49 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

Prix

DEGRé 7vadiM

Le test Porter cette Vadim by Degré 7, c’est la grande classe … Comme d’habitude chez le fabricant français (et fier de l’être), le souci du détail se conjugue avec le style et la technicité. Des exemples ? Le zip central est équipé d’un rabat protecteur qui se fixe à l’aide de boutons pression : un passage pour le bout des doigts a été conservé afin de faciliter le clippage. Le tissu, Windstopper Active Shell, s’avère très efficace pour couper le vent et assure solidité (il produit tout de même une sorte de bruissement, pas franchement désagréable). Extrêmement confortable, très chaude (l’une des plus chaudes), elle est équipée de manchons poignets super doux, d’un astucieux système de velcros à la taille. Le col est peu montant et la capuche amovible pourrait être plus enveloppante. Un super produit, sans doute plus à l’aise sur les pistes, dans les rues d’une station pour l’après ski qu’à proprement parler en free rando. C'EsT TOP | Qualité générale, finition, matériaux employés, souci du détail, soliditéC'EsT mOINs bIEN | un peu lourde pour une utilisation free rando

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

395 euros

1040 gr en M

duvet 80/20

4,5/5

3,5/5

Prix

sALOmONSyMPHOny dOwn jackET

Le test Cette doudoune est orientée ski, avec tous les détails que cela induit. On trouve une large poche filet intérieure pour mettre son masque, une jupe pare-neige amovible possédant un système pour accrocher ses pantalons (excellente solidarisation et étanchéité). Cette jupe possède un tissu stretch qui suit les mouvements du bassin, très bien vu… C’est aussi l’une des rares vestes de cette sélection à posséder des ventilations sous les bras, de larges ouvertures, des vraies. Elles sont doublées d’un filet fin. On a beaucoup aimé les manchons de poignet hyper conforts, ils viennent jusque sur la main. Les très bons zips (large curseur qui se saisit aisément avec des gants) sont tous étanches. On aime moins le rabat au niveau du cou qui a tendance à battre avec le vent. La capuche doublée est très efficace et conserve la vision sur les côtés, y compris quand on porte un masque.

C'EsT TOP | Velcros de poignets, qualité générale, chaleur, confort, aérations sous les brasC'EsT mOINs bIEN | le poids

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

500 euros

1340 gr

duvet Eldeven, climaPro storm

4,5/5

4,5/5

RAbinFiniTy

Le test C’est la doudoune que nous avons adoptée pour aller en montagne, tout simplement. Car elle résume à elle seule toutes les qualités qui devraient être celles de ce type de produit. Elle ne se contente pas d’être incroyablement légère (430 grammes constatés pour 510 grammes annoncés par le constructeur !) : elle est ultra chaude (duvet de pays de l’Est). C’est à se demander ce que certaines marques mettent en garnissage dans leurs vestes… Elle est très confortable (merci la fine polaire du cou et le tissu souple) et surtout elle protège la tête et le cou comme jamais. Sa capuche est un exemple, l’isolation est parfaite. Les poches extérieures avec zips à cordelette, poche intérieure, sac de compression, tout y est. Le cordon de serrage n’est pas au rabais, il est épais et super pratique. Le seul petit doute concerne sa résistance à la déchirure (malgré des mois d’utilisation on n’a pas réussi à la crever) même si la veste est réalisée en Pertex. Un produit incontournable, à porter dans l’action, au refuge, au bivouac, à la ville.

C'EsT TOP | la synthèse de toutes les bonnes recettesC'EsT mOINs bIEN | fragilité ?

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

299 euros

430 gr en l

duvet d'oie 210 gr

5/5

5/5

50 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

PROTEsTnOSEgRaP BOaRdjackETLe test Cette veste Protest est indiquée pour le backcountry mais principalement pour le freeride. On peut bien entendu aller chercher un hors piste en marchant mais son poids et son épaisseur la limiteront. Confortable, très ample, elle propose une bonne chaleur (on transpire rapidement, ne pas hésiter à jouer avec les différentes couches de vêtements) et des aérations à filets sous les bras. La jupe pare-neige classique est très efficace. Les multiples poches permettent de glisser tout son matériel. Le zip central est équipé d’un rabat à velcro qui nécessite une manipulation quand on veut ouvrir la veste. On aime la résistance du tissu supérieur qui permet de frotter la veste sans appréhension.

C'EsT TOP | le prix, la coupe pour une utilisation backcountryC'EsT mOINs bIEN | le poids, rabat velcro sur zip central

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

229,99 euros

1330 gr

Rembourrage duvet 80/20

4,5/5

4/5

ARC'TERyxFiSSiOn SLLe test Cette Fission SL n’est pas la plus épaisse de ce test, elle s’apparente même plus à une sorte de blouson. Pour autant, c’est l’une des plus chaudes. Est-ce dû aux matériaux isolants (synthétique) ou au soin quasi maniaque apporté à l’ajustement des panneaux ? Il faut dire aussi que la veste n’est pas conçue à partir de compartiments qui traditionnellement offrent des zones de déperdition de chaleur à l’intersection de chaque bloc (moins de plumes) : la Fission offre une continuité totale d’isolation sur toute la surface du corps. Autre grosse particularité de l’Arc’teryx, l’utilisation du Pro Shell qui lui assure une grande imperméabiité en cas de grosses précipitations (ce n’est pas le cas avec certaines doudounes). Last but not least, si l’isolation se mouille, elle sèche très rapidement. Bref, une veste atypique, légère, ultra performante, bien coupée, solide. Un must. C'EsT TOP | chaleur, finesse, imperméabilitéC'EsT mOINs bIEN | Ras

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

229,95 euros

1050 gr

Isolation non-molletonnée exclusive thermatek laminée

4,5/5

5/5

Prix

wED'zEdOOndOOn xTRa waRMPREMiuMLe test Cette veste, comme la Peak Performance impressionne par son volume… et par son poids aussi : 1350 grammes en taille M. Son embonpoint lui joue donc des tours en rando freeride quand il s’agit de marcher un peu ou de monter avec les peaux. Par contre, pour du ski en conditions très froides, la Wed’ze est efficace (même si elle n’a pas le meilleur rapport poids/chaleur). La finition est tout à fait au rendez-vous et on aime (tous) les zips étanches, les larges poches qui permettent de glisser tout le matériel. La capuche est très protectrice. On n’aime pas la fausse fourrure autour de la capuche : la parade est simple, il suffit de la dé-clipser. Une veste pour les sessions de ski de janvier, à prix très abordable.

C'EsT TOP | Ventilations sous les bras, solidité, prixC'EsT mOINs bIEN | Poids

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

149,90 euros

1350 gr en M

80% duvet, 20% plumettes

4/5

3,5/5

51 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

PATAGONIAM’S FiTZ ROy dOwn HOOdyLe test Cette doudoune est un modèle classique, limite old school. Avec elle, pas de surprise : c’est fonctionnel et taillé pour le froid. La Fitz Roy se situe dans la moyenne des poids de la gamme. On aime le gonflant et la protection au niveau du cou (isolation parfaite lorsque la capuche est mise, avec ou sans casque). Le petit détail plus : derrière le zip central (non étanche) Patagonia a disposé une épaisseur de plume (bourrelet) afin d’annuler le pont thermique. L’intérieur des poches est confortable ainsi que le cou (mince polaire). Le tissu, un Ripstop, est recyclé. Les cordons de serrage de la taille se saisissent facilement avec les gants.

C'EsT TOP | Efficacité et classicisme C'EsT mOINs bIEN | look 100% montagne

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

300 euros

610 gr

duvet d'oie 800

4,5/5

5/5

CANADA GOOsELOdgE dOwn HOOdyELe test Canada Goose, comme son nom l’indique est une marque dont le savoir-faire en matière de duvet n’est plus à démontrer. Partout où il s’agit d’affronter le froid, les vestes canadiennes sont présentes : grand nord, plateformes pétrolières… La Lodge Down Hoodye n’échappe pas à cette histoire riche et flatteuse. Il s’agit d’un produit ultra chaud et confortable (le flocon de duvet est très bon). Nous avons été agréablement surpris par la capuche qui est la plus protectrice de cette sélection. Sans doute mise au point dans le blizzard du grand nord, ses concepteurs ont opté pour des avancées latérales qui coupent le vent et empêchent le visage de geler. Quand on porte la Canada Goose avec un masque, il faut donc reculer un peu la capuche en arrière. Autre détail de « confort », les manchons lycra de poignet qui empêchent les remontées d’air et favorisent le port de gants (présence également d’un anneau pour fixer ses gants). C'EsT TOP | Qualité de la capucheC'EsT mOINs bIEN | Ras

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

500 euros

620 gr

duvet 750

4,5/5

5/5

ADIDAsTS PL Le test Adidas a fait le choix du Primaloft pour le garnissage de cette veste qui peut se porter tous les jours en première couche ou en sous-couche (sous une veste de protection par exemple. Pour une première couche, elle est parfois pas assez chaude. Par contre, pour toutes les conditions intermédiaires, et surtout dans l’action, elle est idéale. Sa grosse caractéristique concerne le Primaloft qui sèche ultra rapidement une fois mouillé (pluie, transpiration…). Rustique, elle ne craint pas de se frotter aux skis. On aime son système de réglage des élastiques plats au niveau de la taille. Le poids global de la TS Pl devrait être à notre avis un peu mois élevé au regard de son épaisseur et du Primaloft (matériau ultra léger) : le tissu extérieur est sans doute responsable. Mais avec 670 gr. constatés, elle reste dans la moyenne.

C'EsT TOP | PrimaloftC'EsT mOINs bIEN | Pourrait être plus légère

Prix

Poids constaté

Matière

chaleurcapuche

145,95 euros

670 gr

Primaloft

3,5/5

4,5/5

52 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

LAfUmAOnEga dOwn jackETLe test Cette doudoune Lafuma très épaisse offre la possibilité de se séparer des manches, intéressant en fin de saison. Son poids élevé ne lui permet pas de flirter avec les sommets en randonnée au delà de quelques centaines de mètres de dénivelé. Le zip central est bien protégé par un rabat et les cordons de serrage de la taille efficients. Son look travaillé fait de cette Onega, une veste pour grand froid en freeride ou pour l’après-ski. La capuche ultra épaisse protège efficacement le haut de la tête.

C'EsT TOP | look, capacité à se séparer des manchesC'EsT mOINs bIEN | Poids

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

180 euros

880 gr

80% duvet, 20% plumettes

4/5

4/5

Prix

sUN vALLEyEPydEMLe test Sun Valley a choisi de jouer la carte du look. La coupe, l’aspect « shiny » de la matière, les couleurs marquent des points. Chaude, cette veste Epydem est très efficace dans le grand froid, un peu moins quand il s’agit de fournir un effort (peu d’évacuation de la transpiration). On a aimé la capuche très enveloppante, le col montant. Assez lourde, solide (pas peur de la déchirer en sortant du télésiège), elle est parfaite pour du freeride ou du shopping à Banff. Pour la rando freeride, elle est un peu trop lourde.

C'EsT TOP | coupe, look, solidité, le prixC'EsT mOINs bIEN | le poids

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

199 euros

985 gr en l

garnissage duvet de canard

4,5/5

4,5/5

HUskydOnELLe test La Donel by Husky est une veste pour l’action, chaude, légère, douce comme un édredon. On aime le confort du col (fine polaire), les manchons en lycra aux poignets. On aurait aimé un rembourrage plus affirmé à l’arrière de la tête et des cordons de serrage de la capuche qui soient fermement maintenus (ça se balade et ça revient parfois dans le visage). Très compressible, elle a tout à fait sa place dans un sac de randonneur ou d’alpiniste. Et puis, il y a son prix, qui termine d’emporter l’adhésion.

C'EsT TOP | Rapport qualité/prixC'EsT mOINs bIEN | cordons de serrage capuche volages

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

199,90 euros

555 gr en l

Plume 90/10

4/5

4/5

53 tEsts dOudOunES 2012

Escape #39

qUECHUAinuiTLe test Il y a d’abord le prix qui laisse songeur : 34,95 euros… C’est à la fois attirant et on se dit aussi « comment est-ce possible ? ». Bien sûr, à ce tarif, il ne faut pas trop regarder les finitions, les coutures et le look clairement inspiré du design de la Down Sweater Jacket de Patagonia. Ce préalable admis, l’Inuit se porte comme une sous couche sous une veste de protection, ou dans l’action : comme une première dans l’action. Elle assure une isolation thermique correcte. Son tissu est solide et les zips équipés de fines cordelettes pour la préhension. Elle ne possède pas de capuche.

C'EsT TOP | le prixC'EsT mOINs bIEN | Pas de noblesse de matériaux

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

34,95 euros

500 gr

Polyamide, polyester

2,5/5

non

DyNAfITERuPTiOnLe test L’Eruption est particulièrement indiquée pour de la rando freeride. Très légère, elle se glisse toujours en fond de sac pour entrer en action dans le petit vent du sommet ou au refuge. Ce n’est pas la plus chaude de la catégorie mais son taffetas est confortable et sèche rapidement en cas d’exposition à l’humidité. Nous avons apprécié aussi sa solidité à tous niveaux : tissu extérieur, zips simples mais costauds. La capuche souple enveloppe parfaitement la tête. Une bonne doudoune légère, relativement fine pour l’effort et les aventures verticales.

C'EsT TOP | Poids, deux poches intérieuresC'EsT mOINs bIEN | chaleur en retrait

Prix

Poids constaté

Matière

chaleur

capuche

270 euros

500 gr

nylon taffetas

3,5/5

5/5

Prix

mOUNTAIN HARDwEARHunkER dOwn jackETLe test La Mountain Hardwear est réalisée en duvet d’oie 650 grammes. On a apprécié la résistance de son tissu disposé sur les bras et surtout les épaules : le portage des skis se fait donc sans trop de stress pour les éventuelles déchirures dues aux carres. D’un poids respectable, la Hunker est à l’aise à la ville comme à la campagne. Ses gros zips solides sont rassurants car ils coulissent facilement et ne bloquent jamais. On aime la fine polaire autour du cou et dans les poches ainsi que le réglages velcro en poignets. Une veste solide qui peut se frotter aux éléments sans disperser au vent ses plumes. Sans doute pas la plus légère de la sélection mais une valeur sûre.

C'EsT TOP | Renforts sur les épaules et les brasC'EsT mOINs bIEN | Poids pour celui qui recherche la légèreté à tout prix

Poids constaté

250 euros

680 gr

Matière

chaleur

oie 650 grammes

4/5

capuche non

54 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

mAsTER TEsTLE TOP DEs TENUEs RANDO fREERIDEdeux qualités a priori antinomiques sont demandées aux tenues rando freeride : être chaudes et protectrices à la descente et respirantes à la montée. Escape a testé ce qui se fait de mieux sur le marché. nous avons passé de longs mois à juger ces nouveautés qui permettent d’aller chercher une pente vierge pas très loin du domaine skiable. Par Franck Oddoux.

hanSi hEckMairE / SaLEwa

55 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

ARC'TERyxvESTE MicOnPanTaLOn MicOnLe test D’accord, le ticket d’entrée pour cette tenue du fabricant canadien est plutôt rude. Il faut compter 1125 euros… A ce tarif, les prestations sont superbes. On peut chercher, pas grand chose à redire au niveau des finitions, de la noblesse des matériaux et de manière générale, du soin apportée à la conception. Ainsi, on note une ceinture réglable en deux points extrêmement efficace, discrète et puissante. La capuche est la seule à proposer avec la Peak Performance quatre points de réglage, difficile de faire mieux. L’ensemble Micon prend le parti de l’isolation, il est donc plus recommandé pour le freeride et la rando freeride sur des formats de dénivelé limité. Le rembourrage en Coreloft est à la fois très léger et sèche super rapidement.

C'EsT TOP | Isolation, confort, enveloppement capuche, finitions, système ReccoC'EsT mOINs bIEN | le prix

Prix Veste

chaleur

capuche

375 euros

750 euros

5/5

5/5

Prix Pantalon

mOUNTAIN EqUIPmENTvESTE kaLankaPanTaLOn cHangaBangLe test Les noms de cette tenue fleurent bon les hauts sommets indiens. Une fois passée, la Nanda Devi n’en est effectivement pas loin. Mountain Equipment a commis un ensemble ultra performant pour la discipline qui nous intéresse, la rando freeride. Il y a presque tout :la coupe, la qualité des finitions, le souci du détail, la solidité (sans doute l’un des arguments majeurs), l’étanchéité, la respirabilité. C’est l’un des musts de cette sélection. A la montée, les larges aérations de la veste ou du pantalon permettent de faire descendre la température corporelle. Lorsque l’on porte un harnais avec éventuellement des broches à glace, le pantalon est protégé par un empiècement spécial. Seul (petit) bémol, la pièce caoutchoutée qui dispatche les bretelles dans le dos : elle est lourde (en rapport avec le reste de la tenue) et n’est pas toujours agréable au toucher. Pour le reste, c’est un sans faute.

C'EsT TOP | Qualité de la réalisation, étanchéité, technicité, soliditéC'EsT mOINs bIEN | Petite pièce caoutchouc au niveau des bretelles

Prix Veste

chaleur

capuche

399 euros

479 euros

2,5/5

5/5

Prix Pantalon

56 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

LAfUmAvESTE Ld HEydEn iiPanTaLOn Ld HEydEn iiLe test L’ensemble Lafuma joue la carte du prix serré. Le pantalon est très basique alors que la veste est beaucoup plus travaillée avec une réalisation soignée et des détails qui rendent la vie du skieur plus agréable : manchons lycra aux poignets, cordelettes sur les curseurs pour un maniement facilité avec les gants, aérations équipées de filets sous les bras. Chaude, elle protège de la plupart des intempéries. La capuche amovible respecte la vision latérale. Cet ensemble doublé est préconisé pour les froids importants. Son poids l’handicape pour la montée en rando freeride mais son isolation a été appréciée sur les télésièges gelés de Val Thorens …

C'EsT TOP | chaleurC'EsT mOINs bIEN | Poids

Prix Veste

chaleur

capuche

120 euros

180 euros

4/5

3,5/5

Prix Pantalon

mILLETvESTE k PRO gTxPanTaLOn axiOn FuLL ZiP gTx

Le test Cette K Pro GTX peut (et doit) être utilisée en rando freeride mais elle est parfaite aussi pour toute autre activité outdoor : alpinisme, escalade, trek… Nous avons apprécié sa solidité à toute épreuve. Bien vus les renforts sur les épaules que l’on avait pris pour du Cordura, il s’agit en fait de Keprotec. Peu importe le nom, le portage des skis se fait sans arrière pensée. La veste trois couches en Gore-Tex Pro possède des panneaux stretch pour les mouvements. On aime les poches immenses qui peuvent accueillir les peaux de phoque larges. Satisfecit aussi pour la capuche qui peut accueillir un casque et les manches larges qui ne compressent pas si l’on porte une couche d’isolation épaisse. Le pantalon réalisé en tissu très souple est agréable dans l’action. Il s’ouvre intégralement sur le côté pour l’aération, ou pour l’habillement une fois au sommet.

C'EsT TOP | Etanchéité, soliditéC'EsT mOINs bIEN | Velcro de poignet un peu faible

Prix Veste

chaleur

capuche

330 euros

420 euros

3,5/5

5/5

Prix Pantalon

57 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

THE NORTH fACEvESTE EnZOPanTaLOn EnZOLe test Cette tenue légère, réalisée en Gore-tex trois couches, est très efficace à l’usage. Non dotée d’une couche d’isolation, elle permet de jongler avec les épaisseurs. La veste est très étanche et la zone du cou a été particulièrement bien traitée : hauteur du col parfaite, enrobage de la capuche qui ne souffre pas de critique. La petite visière, le rappel élastique, la fine polaire sur le cou, tout concoure à faciliter la vie du skieur. Le pantalon en Gore-Tex Pro Shell est lui aussi léger et souple. Tous ses zips sont étanches, sa coupe ample. Les zips d’aération sont disposés sur l’extérieur des cuisses. Nous avons apprécié les poches profondes, les guêtres et les curseurs dotés de petites cordelettes qui se saisissent bien avec les gants. Le pantalon ne comporte pas de bretelles (en option), La ceinture (large) est réglable par velcro. Un ensemble particulièrement bien étudié pour la rando freeride.

C'EsT TOP | légèreté, étanchéité, qualité des zips, C'EsT mOINs bIEN | Pas de manchons lycra aux poignets, pas de bretelles aux pantalons

Prix Veste

chaleur

capuche

320 euros

450 euros

3/5

5/5

Prix Pantalon

PEAk PERfORmANCEvESTE HELi aLPinEPanTaLOn HELi SOFTSHELLLe test Gros coup de cœur pour cette tenue trois couches Gore-Tex Pro Shell d’exception. Le moindre détail a été pensé et la finition est du même tonneau qu’un produit Arc’Teryx, c’est dire… C’est la seule veste à proposer (avec l’Arc’Teyx) quatre points de réglage pour la capuche qui s’ajuste ainsi au millimètre, que l’on porte un bonnet ou un casque. Elle possède en outre des empiècements de confort intérieur qui empêchent le tissu de trop glisser (la Mountain Equipment possède aussi ce genre de dispostif) sur la surface du casque. On retrouve ces ajouts dans la veste, aux endroits de friction. Système Recco, jupe pare-neige, tous zips étanches font bien entendu parti des prestations. Superbe pantalon ultra confort.

C'EsT TOP | Qualité fabrication, étanchéité, qualité des zips et de la capuche, Recco intégréC'EsT mOINs bIEN | le prix

Prix Veste

chaleur

capuche

475 euros

640 euros

3/5

5/5

Prix Pantalon

58 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

sALOmONvESTE SHadOw ii 3L gOREPanTaLOn SHadOw ii 3L gORELe test La Shadow II 3L est une tenue élaborée, qui joue dans la catégorie haut de gamme. Elle fait la part belle à la technicité et à la coupe. Chaque détail a été validé à l’aulne de l’efficacité : velcro trois positions en poignet, jupe pare-neige stretch qui peut être solidarisée au pantalon, curseur du zip central ergonomique, essuie lunettes, Recco, fine polaire au niveau du cou, poche intérieure zippée, capuche accueillant le casque, aérations sous les bras, zips étanches très résistants… Si la veste a été très appréciée, le pantalon l’a été aussi par sa coupe, ses larges aérations et surtout sa ceinture montante en lycra ultra confortable. Un très bel ensemble pour le freeride et la rando freeride.

C'EsT TOP | finition, légèreté, technicité, coupeC'EsT mOINs bIEN | Pas d’arrêt au niveau du zip de la ceinture lycra

Prix Veste

chaleur

capuche

350 euros

530 euros

3,5/5

4,5/5

Prix Pantalon

ADIDAsvESTE Tx FEaTHER jPanTaLOn 3 L cLiMaPROOFLe test Adidas pour son entrée dans le miieu du ski est à l’aise avec cette tenue rando freeride. Nous avons apprécié sa simplicité doublé d’une belle efficacité : ça ne racole pas mais on ne reste jamais en carafe dans les moments difficiles. L’ensemble est tout d’abord léger, il s’agit d’une couche de protection sans isolation. Rien à redire sur la veste qui est bien coupée, bien finie et légèrement stretch, appréciable dans l’effort. Tous les zips sont étanches et la capuche protège idéalement la tête. Le cou est aussi camouflé à 100%. Les deux grandes poches peuvent accueillir les peaux de phoque. Le détail plus : les embouts de serrage de la taille plats (pas de pression désagréable si l’on porte un harnais). Autre détail : les extrêmités de manches biseautées pour plus de protection de la main. Très bon pantalon qui s’ouvre sur le côté quasiment entièrement.

C'EsT TOP | légèreté, étanchéitéC'EsT mOINs bIEN | Boucle plastique du pantalon un peu trop présente

Prix Veste

chaleur

capuche

279,95 euros

399,95 euros

2,5/5

5/5

Prix Pantalon

59 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

ROssIGNOLvESTE PHanTOM STRPanTaLOn PHanTOM HaRnESSLe test La tenue Phantom est tout à fait originale car elle intègre dans le pantalon un harnais. Qui n’a pas déjà évolué sur glacier sans avoir passé son baudrier ? Souvenez-vous bien : la Vallée Blanche, la Grave… étiez-vous réellement équipé ? Avec le Phantom, on ne se pose plus ce genre de question : il est directement intégré et en cas de chute dans une crevasse, on a un espoir de s’en sortir. Ce système a été mis au point sur les pentes de la Grave par Anne Beauvois, guide de haute montagne. Pour le freeride, la rando/ski alpinisme, cette tenue est donc particulièrement indiquée. Solide, bien pensée, étanche, elle permet de crapahuter sans souci.

C'EsT TOP | Harnais intégré au pantalonC'EsT mOINs bIEN | Poids de la veste

Prix Veste

chaleur

capuche

400 euros

450 euros

4/5

4/5

Prix Pantalon

PICTUREvESTE aRPinPanTaLOn aRPinLe test La petite marque qui monte enfonce le clou avec cette tenue Arpin. Avant de parler de technicité, il faut souligner qu’elle fait l’objet d’une démarche « verte » en utilisant du Polyamid recyclé. Avec l’Arpin, on adopte résolument un look back country freestyle. La veste joue la double épaisseur. Une veste sans manches peut être ajoutée ou enlevée ou même portée toute seule en fin de saison (ou pendant la montée). Agréable à skier, ample, dotée de tous les détails nécessaires (zips étanches, aérations avec filet…), la tenue est complétée par un pantalon de bonne facture. Pour crapahuter, l’Arpin est un peu lourde, on limitera donc la dénivelée pour aller chercher des pentes.

C'EsT TOP | look, rapport qualité prix, démarche verteC'EsT mOINs bIEN | Poids

Prix Veste

chaleur

capuche

229 euros

329 euros

4/5

4/5

Prix Pantalon

60 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

COLUmbIAvESTE PaRka MELTing POinTPanTaLOn TRiPLE TRaiL SHELL

Le test Columbia joue astucieusement avec différentes épaisseurs, notamment pour la veste qui est constituée d’une couche de protection et d’une autre d’isolation. Le tout est clairement orienté montagne, ski de rando, back country. On a beaucoup aimé la sous veste qui peut se porter seule lors des montées, au refuge : elle est légère, compressible (très bon col doublé de fine polaire, ultra confortable). Bonus également avec le pantalon, très pratique : il s’ouvre très largement jusqu’à mi cuisse (mais malheureusement pas jusqu’en haut pour pouvoir chausser sans se dévêtir). Sa réalisation est soignée et les guêtres efficaces.

C'EsT TOP | Possibilité de s’adapter à la météo grâce au jeu des multi-couchesC'EsT mOINs bIEN | Réglage de la capuche

Prix Veste

chaleur

capuche

299,95 euros

449,95 euros

4,5/5

3/5

Prix Pantalon

vERTICALvESTE gundaPanTaLOn gundaLe test L’ADN de l’ensemble Gunda est clairement inspiré du freeride. L’ensemble est confortable dans l’action grâce à son tissu stretch. L’essentiel est présent, on note une volonté de bien faire : filet au niveau des aérations du pantalon, aérations sous le bras, zips étanches avec cordelettes + embouts plastique. On a beaucoup aimé la ceinture amovible en lycra. Elle se ferme grâce à des velcros et assure une excellente tenue du pantalon. On aurait aimé un petit velcro ou un bouton pression pour maintenir la fin du zip de la ceinture. L’ensemble est léger, respirant, solide. La capuche assure une excellente protection. Son système de serrage est un peu trop gros à notre goût (bouton pression). Taille M taille petit.

C'EsT TOP | le prix, soliditéC'EsT mOINs bIEN | finitions, zip sous les bras pas faciles à attraper

Prix Veste

chaleur

capuche

299 euros

319 euros

3,5/5

4/5

Prix Pantalon

HELLy HANsENvESTE vERgLaS 3LPanTaLOn vERgLaS 3LLe test Cet ensemble Helly Hansen est très cohérent, bien pensé, bien fini et surtout solide. Son tissu supporte les frottements des skis ou du sac à dos (parfois avec piolet) sans aucun problème. A part le zip du pantalon qui n’est pas intégral (presque, il s’arrête à 15 centimètres de la taille) et oblige à quitter ses chaussures de ski pour le mettre, le parcours est un sans fautes. Le gros plus concerne la protection du cou et la capuche. Sur le télésiège de Tignes, par grand vent, on était tranquille… Attention, la taille M est petite. On aime les zips étanches épais et solides. Une très belle tenue pour crapahuter et affronter les éléments.

C'EsT TOP | Protection du cou, coupe, bretelles pantalons, zips étanchesC'EsT mOINs bIEN | zip pantalon non intégral

Prix Veste

chaleur

capuche

329,95 euros

379,95 euros

2,5/5

5/5

Prix Pantalon

61 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

DyNAfITvESTE STOkE 3PanTaLOn ManaSLuLe test Le textile Dynafit est la suite logique des produits du célèbre fabricant de skis. L’ADN de la marque est respecté. La tenue est clairement conçue pour crapahuter même si elle ne dédaigne pas pratiquer du freeride pur ou de petites incartades sur la piste. Le tissu est légèrement stretch, ça lui donne un côté ultra agréable dans l’action. Par contre, on note beaucoup de plis plus ou moins gracieux. On a adoré les immenses poches ventrales qui permettent de glisser en vitesse (et en vrac !) ses peaux de phoque. Même plébiscite pour les très larges aérations sous les bras et sur le pantalon. Le confort autour du cou est de type « haut de gamme » et la protection du cou et de la capuche indiscutables. On aime aussi les boutons pression (d’arrêt) au bas du pantalon.

C'EsT TOP | consignes de sécurité imprimées au dos de la vesteC'EsT mOINs bIEN | zips raides

Prix Veste

chaleur

capuche

450 euros

500 euros

3,5/5

4,5/5

Prix Pantalon

PyRENExvESTE MaRSPanTaLOn MaRSLe test En découvrant la tenue Pyrénex nous ne nous attendions pas franchement à un tel niveau de qualité. Il faut dire que cette tenue dont l’isolation est réalisée en duvet utilise le célèbre matériau de la marque du sud ouest. Le flocon de duvet, l’un des meilleurs au monde apporte gonflant, confort et surtout chaleur. La veste est superbement finie, elle adopte de petits détails sympas comme des aimants pour le rabat de la poche forfait, de multiples poches, des zips étanches superbes et une capuche ultra chaude et protectrice. Une veste idéale pour aller tirer des courbes en héliski au Canada. Un peu lourde, elle perd pas mal de points quand il s’agit de monter en peaux. Le pantalon est du même tonneau, il monte très haut dans le dos. Les empiècements des genouillères sont superbes et le serrage au sommet des chaussures, bien vu et 100 % efficace.

C'EsT TOP | Qualité de fabrication et des matériaux, isolationC'EsT mOINs bIEN | Poids de la veste

Prix Veste

chaleur

capuche

240 euros

460 euros

5/5

5/5

Prix Pantalon

PATAGONIAvESTE M'S PRiMO jackETPanTaLOn M'S POwdER BOwLLe test La Primo jacket et le pantalon Powder Bowl sont tous deux réalisés en Gore-Tex Performance shell. Pourtant, le pantalon semble plus souple que la veste. On sent que Patagonia a eu le souci de durabilité de ses produits. La réalisation est sérieuse, appliquée, digne du haut de gamme. Les zips, les curseurs de zips, les cordelettes, les assemblages, les renforts, les pièces de confort comme la fine polaire dans le cou, tout est conçue pour franchir les années. Que peut-on reprocher à cette tenue ? Sans doute l’absence de bretelles au pantalon et le système de serrage par pression de la capuche qui manque parfois de nerf. Pour le reste, c’est un sans faute pour cette superbe hard shell Patagonia.

C'EsT TOP | sérieux dans la fabrication, étanchéité, solidité, multiples poches, pantalon très agréableC'EsT mOINs bIEN | Pas de bretelles pantalon

Prix Veste

chaleur

capuche

300 euros

500 euros

4,5/5

4,5/5

Prix Pantalon

62 tEsts tEnuEs RandO FREERidE

Escape #39

fUsALPvESTE cLEan 470PanTaLOn cOOL caRLe test Tout le monde ne peut pas mettre presque 1000 euros dans une tenue rando freeride ( !). Il y a moyen de se faire plaisir aussi en optant pour des produits jouant la carte du rapport qualité-prix, c’est ce que fait Fusalp. La tenue est chaude car doublée, on la réservera aux virées par temps froid, en freeride où elle est très satisfaisante. L’essentiel est là, et plutôt bien réalisé. La coupe est belle, l’accessoirisation efficace et fiable. Satisfecit pour le pantalon confortable, bien coupé et solide. La veste et le pantalon sont conçus pour être solidarisés par boutons pression. Une tenue sympathique au très bon rapport qualité/prix.

C'EsT TOP | le prix, la chaleurC'EsT mOINs bIEN | un peu chaud et lourd pour de la véritable rando freeride

Prix Veste

chaleur

capuche

189 euros

199 euros

4,5/5

4/5

Prix Pantalon

HUskyvESTE aLgaRPanTaLOn FLadELe test Husky a joué pour ce test la carte du léger et du respirant. La veste Algar est une soft shell très efficace mais qui devra être doublée une fois arrivée au sommet d’une autre couche de protection ou d’une doudoune. Stretch, bien coupée, dotée d’une capuche 100% opérationnelle, elle est taillée pour la multi-activité sportive. Très bon zips étanches et tissu résistant. Le pantalon, lui aussi réalisé façon soft shell est ultra confort car stretch et douillet à l’intérieur. On retrouve de petites aérations à l’intérieur des cuisses. Pour que le tableau soit complet, on aurait aimé des bretelles.

C'EsT TOP | le prix, légèretéC'EsT mOINs bIEN | Peu chaud

Prix Veste

chaleur

capuche

109,90 euros

135 euros

2/5

4,5/5

Prix Pantalon

EIDERvESTE gaLZigPanTaLOn kaRMaLe test La veste Galzig est réalisée en Gore-Tex trois couches. Nous avons été bluffés par sa solidité et sa résistance à l’abrasion. Plus lourde que d’autres modèles de cette sélection, elle offre des prestations de qualité (technicité + look) : qualité des velcros poignets, zips design, visière armature… La capuche est amovible et le col pourrait monter plus haut afin de mieux protéger le cou. Le pantalon est un must en matière de coupe, matériaux et de prestations. Il s’ouvre entièrement, on peut ainsi le quitter ou le mettre sans ôter ses chaussures de ski. Les renforts en kevlar protège le tissu des coups de carres, c’est bien vu et ça n’ajoute pas forcément plus de poid. Il remonte bien au niveau des lombaires et les bretelles sont efficaces.

C'EsT TOP | solidité de la veste, qualité des pantalonsC'EsT mOINs bIEN | Poids de la veste, cou qui pourrait être encore plus protégé

Prix Veste

chaleur

capuche

349,90 euros

299,90 euros

3,5/5

4/5

Prix Pantalon

TRAIL20 pages surla disciplinequi monteLes athlètes, les tests, l’agenda...

#35 PRINTEMPS 2011

TREKSTour du Mont BlancVoyage en terre sherpaTrek urbain à Rome

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Le fameux lac de Gokyo à 4 800 m d'altitude,dans la région du Khumbu.

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Le fameux lac de Gokyo à 4800 m d'altitude,dans la région du Khumbu.Khumbu.K

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5 NUMÉROS = 12 EUROSBULLETIN D’ABONNEMENTOui, je m’abonne à Escape pour 1 an (5 numéros) et je joins mon règlement de 12 euros par chèque bancaire à l’ordre de FREE PRESSE. À renvoyer à : FREE PRESSE - Savoie Technolac, 18 allée du Lac St André - 73 382 LE BOURGET DU LAC

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64 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

PIOLETs CRAmPONsLE CHOIx DE LA séCURITél’alpiniste déterminé à gravir les montagnes fourbit ses « armes ». ce vocabulaire volontairement guerrier est à la mesure la charge symbolique forte des deux ustensiles majeurs du grimpeur : le piolet et les crampons. leur importance est capitale pour la pratique de l’alpinisme dit classique, afin de conquérir les sommets par les voies normales, ou de difficultés modérées. Par Pascal Junique.

hanSi hEckMairE / SaLEwa

65 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Parmi la pléthore des modèles existants, quels engins choisir pour ce type de pratique ?

lE PiolEt, Pour avoir lE bras lonG

Les fonctions du piolet, les façons de le manier sont très nombreuses. Elles demandent toutes à être apprises et pratiquées : aide à la progression (dans toutes les directions et type de pentes et terrains) ; point d’amarrage, d’assurage pour empêcher ou enrayer la chute de son compagnon, et stopper la sienne si elle se produit. Il peut également creuser et tailler le manteau neigeux et un peu plus difficilement la glace. C‘est dans ces configurations là que nous l’envisageons car l’imagination humaine sans limite lui en a attribué bien d’autres.

QuEllE lonGuEur ?

Elle sera déterminée en fonction de la morphologie de l’utilisateur. Debout en le tenant le long du corps bras allongé l’extrêmité du manche (la pointe) doit se situer au-dessus de la malléole. Elle ne devrait pas la dépasser, vers le bas. Si on le prend trop long, lorsque l’on se trouve en travers de la pente, pour le planter et le déplanter, il faut trop lever le bras. On perd en efficacité et on se fatigue inutilement. Si c’est pour évoluer sur des parties vallonnées et enneigées sans grand risque de glissade dangereuse, à ce moment là, un (ou mieux deux bâtons), c’est aussi bien.

QuEl modèlE ?

Il n’est pas du tout démodé de rester dans un modèle à manche droit, classique. S’il possède un manche avec un état de surface ou un revêtement pas trop épais qui facilite leur tenue en main, cela sera apprécié (on a souvent des gants). On évitera les extra légers trop exclusifs, plus fragiles et peu aptes à s’ancrer efficacement si le terrain se durcit. La tête doit être solide, en acier et présenter de l’inertie afin qu’il ne soit pas nécessaire de frapper comme un sourd pour que la lame s’ancre efficacement (pentes raides, neige dure, glace..).La panne, sa partie plate, ne devra pas être trop étroite, pour découper aisément la neige. La pointe, en bas du manche doit pénétrer sans qu’il ne soit nécessaire d’appuyer et de déployer beaucoup d’efforts.Les engins courts dont le manche présente un galbe prononcé et aux ergots proéminents sont très utiles en cascade ou goulottes pour ne pas se martyriser les phalanges et aider à la préhension, la frappe et la traction. Ils ne servent vraiment pas à grand chose pour le type d’usages envisagés. Dans certains cas, ils servent juste peut être a se rassurer, ou laisser croire au promeneur ébahi dans la benne que l’on est très fort et que l’on va faire des choses plutôt dures… ).Cependant, certains modèles avec un léger galbe du manche, présentent un intérêt. Ils offrent plus de facilité et de confort si on souhaite les utiliser en pentes raides, ou lors de portions d’itinéraires plus difficiles, ou dans une utilisation appelée piolet traction. Dans cette configuration d’ancrage, ils ont l’avantage de dégager un espace pour les phalanges et leur éviter un appui douloureux.

SaLEwa

66 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Pour biEn utilisEr son PiolEt…

Dans la benne, le piolet se porte à la main le long du corps. Il ne doit pas dépasser au dos du sac tel le paratonnerre prêt à éborgner ou égratigner le touriste…Si la lame a du mal à pénétrer, on pourra affuter son extrémité avec une lime plate et un peu d’huile de coude (ou en le confiant à un spécialiste qui le propose). Comme vraisemblablement on aura à s’en servir plusieurs fois on apprend comment passer le piolet dans la bretelle du sac pour le porter facilement, l’avoir disponible, s’en saisir, puis le remettre aisément et rapidement une fois l’usage terminé.

lEs cramPons, maxi GriP

Les crampons sont l’outil indispensable dans tous les terrains en neiges dures, en glace et terrain mixte. Ils empêchent bien entendu la semelle de votre chaussure de glisser et provoquer par ce biais votre chute. Par contre, si elle survient, ils ne sont d’aucune utilité pour la stopper.

QuEl tyPE ?

Laissez de coté les modèles en alliage aluminium qui sont fragiles, et pas du tout faits pour évoluer sur la glace. On optera pour l’acier plus résistant.Certains modèles à 10 pointes bien réparties et axées pourraient convenir si on reste dans le facile, mais il faut préférer un modèle à 12 pointes plus efficace pour l’accroche en descente et si le terrain se complexifie. l’adéQuation dEs diFFérEnts systèmEs avEc lEs

chaussurEs

Pour tous les types de chaussures, et surtout celles qui n’ont ni débord arrière et avant de la semelle prévu pour un système auto, on a alors l’obligation d‘opter pour un crampon avec attache en sangle. Sur les modèles récents, une partie basse avant et arrière semi rigide en plastique, corrélée à une partie supérieure en sangle souple facilite la mise en œuvre auparavant plus fastidieuse.Comme pour tous les types de crampons et attaches, il convient d’être vigilant à l’ajustement et au serrage au départ ainsi qu’au cours de la course. On veille à ce que la semelle soit coincée et tenue le plus précisément possible entre les ergots métalliques bordant les crampons avant de serrer les sangles.Les chaussures plutôt légères et souples nécessitent un serrage parfois difficile à apprécier. Il ne doit pas être trop lâche pour ne pas perdre le crampon et pas trop serré pour ne pas bloquer la circulation du pied.

Pour les chaussures avec débord arrière prévu, on peut utiliser des crampons à fermeture dite « semi-automatique ».Ils sont constitués à l’arrière d’un étrier métallique supportant une came basculante qui vient se bloquer dans l’encoche du débord et devant, d’un étrier en matériau plus ou moins rigide dont les deux pattes viennent enserrer l’avant de la chaussure. A la jonction de celles-ci se présente une ouverture, ou un anneau dans laquelle passe une sangle qui réunit et rapproche en un seul serrage cet étrier de la came qui a basculé contre le talon. Ils conviennent bien aux chaussures orientées vers le type de pratique que nous avons envisagé (elles feront l’objet d’un prochain papier).

lEs modèlEs dits « automatiQuEs »

Pour les chaussures (et elle seules) avec débord arrière à la semelle rigide possédant une encoche à l’avant prévue, on peut utiliser des crampons « automatiques ». Ils sont constitués d’un étrier métallique s’insérant dans l’encoche avant prévue dans la semelle

SaLEwa

Made in Hautes-Alpes, Pays des Ecrins, since 1990

Contact :06 62 33 84 71info@ice-fall.com

> cascades de glace> goulottes> couloirs

Stages 2011/2012

> Suivez et alimentezConditions montagne

les conditions en lignedes cascades,

couloirs et goulottesdes Hautes-Alpes

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www. .comLa signatureneigeet glace

PUBL

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quel système d’attache ? Il faut qu’il soit simple à mettre sur la chaussure, et doit être en adéquation avec le type de chaussures que l’on utilise. la première opération à effectuer est le réglage du crampon à la longueur de la semelle de la chaussure. on privilégiera les modèles (la plupart) pourvus d’un système simple ne demandent pas d’outils pour effectuer aisément ce réglage. Est-il nécessaire de rappeler qu’il existe un crampon droit et un gauche ? Ils sont distingués par l’emplacement du système de fermeture de la sangle placée à l’extérieur du pied, et/ou la forme asymétrique du crampon (l’axe longitudinal s’incurve vers l’avant légèrement vers l’intérieur des pieds). En cas de doute, un pictogramme ou indication gravée sur l’une des parties visibles du métal le rappelle généralement.Il est important de le tester dans le magasin et répéter « à la maison » avant de se trouver la première fois in situ dans un endroit peu aisé pour le faire.

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Escape #39

quelques conseils d'utilisation• évitez de marcher sur la corde (si on apprend à progresser encordé correctement et si on est attentif cela ne doit pas se produire).• Partez avec les crampons déjà réglés, enveloppés dans une housse de protection et, comme on risque d’en avoir rapidement besoin, ils seront placés dans le haut du sac pour un accès facile. • En essayant de les enfiler dans une posture délicate, si l’on se trouve avec son compagnon de cordée, on se facilite grandement la tache avec son aide et vérification. Puis en retour de rendre le service ...• Surtout en terrain glacé ou mixte (rocher présent) ils s’usent, les pointes peuvent s’émousser rapidement. on les affutera régulièrement avec une lime douce pour que toutes les pointes gardent leur mordant. • Vérifiez avant chaque sortie l’état des pièces sensibles (usure des parties plastiques, sangles, boucles), le mordant des pointes, la structure métallique (pas de fissure ?).• Un petit coup de bombe anti rouille peut être utile en prévention ou traitement car certains points peuvent éventuellement commencer à se piquer si on ne les sèche pas, stocke trop longtemps à l’humidité ou dans une atmosphère peu propice.

Testez le matériel avant la course• Lisez la notice d’utilisation de votre matériel• N’oubliez pas que l’on n’achète pas ces objets pour faire décoration, ne vous retrouvez dans la situation du nouveau-né avec un couteau à huitre. • C’est la main qui conduit l’outil.• Marcher, grimper avec des crampons de façon adéquate pour assurer sa sécurité, utiliser un piolet pour qu’il enraye votre chute, pour qu’il vous aide à progresser vers le sommet et en redescendre, cela s’apprend d’abord et se perfectionne ensuite. ainsi, pour le débutant, il est très formateur de prendre du temps pour s’exercer sur des endroits permettant d’apprendre et expérimenter avant de se lancer, on peut aussi choisir une première course adaptée. (avec un professionnel qui vous le fait découvrir, vivre et comprendre c’est plutôt mieux). cela permet de savoir exploiter le potentiel de ces outils en fonction du terrain.

• Testez votre matériel. Un petit tour à Chamonix autour du col du midi en cette tranquille, magnifique et chaude période automnale pour un galop d’essai de ce matériel crampons et piolet destiné à la pratique d’alpinisme classique voies normales et difficultés modérées.

et d’une fermeture arrière semblable aux modèles semi-auto. Ce type de fermeture, plutôt bien adapté aux chaussures de ski de randonnées, est rapide à mettre en œuvre. Le verrouillage du crampon par le basculement de la came doit bloquer fermement la chaussure comme une fixation de ski.Pour les chaussures d’alpinisme, il est bon que cette fermeture soit sécurisée par une sangle qui relie étrier/came arrière et étrier avant pour sécuriser la fixation et limiter la possible désinsertion en action de l’étrier de l’encoche avant (par exemple si le réglage de pointure et serrage est approximatif, si la semelle de chaussure est trop souple l’encoche usée, n’est pas très adaptée à la forme de l’étrier.)

nos astucEs…

Il est quasiment obligatoire de s’équiper de modèles possédant une plaque /membrane en matériau adapté, solidaire de la face du crampon en contact avec la neige. Ils sont présents et livrés d’origine sur la plupart des modèles.Cela évite la formation de sabots (paquets) de neige sous les crampons, par exemple lors du réchauffement/ramollissement du manteau. On dit que les crampons bottent, cela annihile alors toute leur efficacité. Ils ne retiennent dangereusement plus rien du tout. Dans ce cas, il vaut mieux ôter les crampons et utiliser le crantage de la semelle de la chaussure pour l’accroche. Vérifiez dans les pointures extrêmes l’efficacité du serrage et d’avoir un peu de marge (il peut y avoir une différence dans l’amplitude des pointures couvertes entre différents modèles et marques). Il se peut que, en cas de petite pointure, la barrette de réglage et de liaison des parties avant et arrière dépasse trop de l’arrière. Il faudra alors en enlever l’excédent.

dans lE cas dEs Fixations à sanGlEs

ou sEmi auto…

Pour de petites tailles et modèles le bout de la chaussure peut être très fin et empiéter vers l’avant au-dessus des pointes avant horizontales du crampon. Celles-ci voient leur capacité et profondeur de pénétration plus réduite. Il est cependant possible, délicatement, de rapprocher symétriquement et modérément vers l’intérieur avec une pince par exemple, les deux ergots métalliques devant le crampon qui maintiennent et limitent vers l’avant la semelle. En reculant ainsi légèrement l’avant de la chaussure on rend un peu profondeur et efficacité au cramponnage avant.

69 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Prix

CAmP c 12

Le test Pour les Italiens le rouge est associé à quelques mythes. Ces crampons aux pièces non métalliques rouges, de la marque Camp semblent prêts à mordre la neige. Maranello et Premana ne sont peut-être pas si éloignés que cela ...Camp nous propose un crampon acier forgé solide, à l’aspect plutôt fin, aux pointes profondes, acérées et parfois crantées. On se sent en sécurité, les pointes latérales de la partie avant légèrement évasées procurent de la stabilité. La sensation de pénétration/ancrage des pointes est bien ressentie dans la neige très dure et dans la glace un peu tendre de l’essai. Ils permettront sans problème de s’attaquer aux voies plus techniques de prendre confiance.Le réglage de la pointure ne nécessite pas d’outil. La barrette centrale légèrement courbe donne l’asymétrie. Elle peut être avancée simplement en positionnant la bague libre qui l’entoure dans sa partie avant. Cela permet d’obtenir une amplitude accrue de réglage. Pour les petites tailles, dans ce positionnement, l’arrière de la barrette ne dépasse pas forcément du talon. La légère came de l’étrier se verrouille sans problème et sa forme épouse et plaque sans point dur le talon. Sa molette d’ajustement fin, plutôt petite aura un peu de mal à être manipulée avec des gants. Les plaques anti-bottage semi-rigides sont bien intégrées et fixées. Leur face en contact avec la neige possède même de légers reliefs afin d’ accentuer la retenue .

LE + | la housse en tissu solide, avec fermeture zippée et petite poignée de transport qui complète le pack.LE - | Ras

Poids

115 euros

1012 gr la paire

Prix

bLACk DIAmOND SéRac

Le test Black Diamond propose des modèles au poids très contenu. L’acier inox épais qui les compose laisse apparaître en un très bel effet la brillance et le clinquant du chrome. La barrette de liaison perforée qui relie les parties avant et arrières à l’instar des autres modèles testés permet un réglage aisé rapide et sans outil des pointures. La légère asymétrie est essentiellement due à la forme incurvée de celle ci.A l’usage ils ne m’ont pas fait défaut et procuré de la confiance. Les pointes sont bien disposées. Malgré leur hauteur un peu moindre par rapport à d’autres modèles leur forme judicieusement travaillée et leur implantation autorisent une pénétration et un ancrage très efficace. Certaines sont même parfois astucieusement ajourées sans être fragilisées pour un léger gain de poids. On peut croire en remarquant le biseautage affutage horizontal des pointes avant qu’elles ne sont pas efficaces, mais je ne l’ai pas du tout remarqué lors du test dans la neige très compacte et de la glace plutôt tendre.La plaque bi-matière anti-sabot est d’une finition top. Elle est très bien intégrée et ne donne pas l’impression d’être un élément rajouté. La came de blocage arrière se verrouille sans difficulté et la manipulation de la molette de réglage fin ne pose pas de problème. De chaque coté la bride flexible avant est rivetée à l’intérieur des ergots métalliques qui bloquent la chaussure à l’avant du crampon. Cela donne un ajustement précis à la forme de celle ci. Cela limite l’usure du matériau plastique au contact avec l’extérieur (neige, glace, rocher) au niveau du rivetage.

LE + | un bel objet dont le plumage brillant n’exclut pas un ramage parfait pour le type de pratique envisagé.LE - | pour le prix on aurait aimé une belle housse livrée avec …

Poids

125 euros

952 gr la paire

70 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Prix

PETzLSaRkEn (FixaTiOn SEMi auTO SPiRLOck)

Le test Avec ce modèle, Petzl fait le pari de la technicité pour un crampon destiné à une utilisation dans beaucoup de terrains bien au delà de l’alpinisme facile.Les pointes avant présentent un profil progressif et rigide en T. Dans leur premier tiers les pointes sont verticales pour plus d’efficacité et de pénétration en glace. Puis, vers l’arrière, leur profil plus horizontal offre la stabilité adaptée à la neige. Les pointes obliques sont plutôt fines et s’ancrent bien. Les suivantes sont légèrement plus déportées et axées à l’extérieur. Elles assurent la stabilité, l’équilibre latéral, et une meilleure accroche dans les dévers. La partie avant est reliée à l'arrière par une large barrette courbe de liaison qui comporte une double rangée de trous de réglages pour plus de précision. Cette barrette peut être insérée dans la partie avant de deux façons pour accroître légèrement l’amplitude de la plage de réglages. Elle peut aussi rigidifier longitudinalement le crampon si la chaussure est un peu souple. La plaque qui empêche l’accumulation de neige collante sous la semelle est efficace, elle est solide au contact avec le rocher dans le mixte et reste bien solidaire du crampon.En utilisation, plutôt légers aux pieds, ils ne m’ont pas déçu. Ils se sont avérés sécurisants dans toutes les situations d’évolutions et terrains rencontrés ainsi qu’en glace avec des pointes avant efficaces. LE + | la possibilité d’avoir une barrette de liaison adaptée à la forme et à la longueur de la chaussure LE - | le réglage et l’installation du système d’attache semi auto spirlock avec fil arrière nécessite attention et précision. on préfère le système à came leverlock de la même marque.

Poids

128,90 euros

958 gr la paire

Prix

sImONDMakaLu

Le test Le crampon Makalu est un modèle à l’histoire déjà longue. Bien nés, ils ont évolué en douceur, par petites touches, pour offrir un modèle éprouvé. D’un aspect simple leur polyvalence est leur point fort. Solides, ils répondent à toutes les situations et ne vous feront pas défaut pour aborder neige glace, mixte. Le réglage de la pointure est simple et rapide. De plus, en décalant l’ancrage de départ de la barrette centrale on éloigne ou rapproche les deux parties du crampon pour couvrir une très large palette de pointures. On perd un peu de rigidité longitudinale pour les grandes pointures. De part leur largeur et leur nette asymétrie, ils conviennent à de nombreuses chaussures modernes. L’arrondi du bord externe de la partie avant fait que les pointes de ce côté ne sont pas alignées. Cela permet de ne pas axer les ancrages et offrir une meilleure retenue (la pointe située à l’angle arrière de ce bord est d’ailleurs placée en travers aussi à cet effet). Les pointes avant sont légèrement déportées coté gros orteil pour procurer force et précision lors de la frappe. L’écart latéral assez marqué entre les pointes obliques procure stabilité, en travers ou dans la pente. Il faut juste un peu plus d’attention et d’habitude pour ne pas se mettre un coup de crampons, en progressant dans les pantalons ou guêtres au niveau des mollets. La légère came en aluminium qui verrouille l‘étrier arrière s’enclenche bien. Sa molette de réglage micrométrique se manipule avec fluidité.Ils sont livrés avec leur plaque « anti-bottage » efficace et une housse adaptée.

LE + | ils sont parfaits pour celui qui recherche un modèle pour faire de l’alpinisme classique et progresser au-delà.LE - | Ras

Poids

99,95 euros

1004 gr la paire

71 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Prix

bLACk DIAmONDRavEn gRiP

Le test On ne peut que louer la tentative esthétique que constitue la tête en acier moulé de ce piolet de Black Diamond. La lame semble acérée, l’épure de la liaison avec le manche accentue l’impression de longueur de la lame et renforce son look racé, prêt à mordre. Celle-ci possède un crantage qui s’avère efficace. La lame est épaisse et les deux gorges concaves qui la parcourent sur chaque coté, tout du long, favorisent sa pénétration, sans sacrifier sa très bonne rigidité. La large panne, bien que très ajourée, est efficace dans l’action. En utilisation marteau pour passages raides, il s’avère bien équilibré avec suffisamment d‘inertie en tête pour que la frappe soit efficace. La dragonne amovible réglable et légère, utile dans cette configuration soutient confortablement la main pour moins de fatigue. L’enrobage caoutchouc du tiers inférieur du manche permet une préhension efficace et isole du froid. Il ne nuit pas à la pénétration du manche en utilisation piolet canne car il n’est pas en sur-épaisseur autour de celui-ci et le diamètre reste constant.

LE + | toutes les qualités d’un piolet d’alpinisme classiqueLE - | la tête un peu fine dans la main lors de la préhension en piolet canne.

Poids

89,90 euros

520 gr en 55 cm avec dragonne

Prix

CAmPaLPina

Le test Avec ce piolet, Camp nous livre un modèle certifié T c’est-à-dire, sans rentrer dans les détails, offrant une résistance plus élevée aux contraintes de ruptures imposées par les tests sur les éléments qui le composent. (L’autre norme moins contraignante est B). C’est un outil qui permet d’évoluer vers un d’alpinisme plus complexe et des terrains plus verticaux et variés.Le galbe du haut du manche incline vers le bas une lame très effilée et acérée. Sa denture complète et son épaisseur qui diminue progressivement en allant vers son extrémité permettent une pénétration et ancrage efficace et solide même dans la glace en utilisation piolet marteau. Dans cette configuration, la frappe est favorisée par le bon équilibre entre tête et manche, et la juste inertie de la tête de ce piolet au poids contenu. Une dragonne réglable, simple et assez confortable aide la traction. La panne n’est pas très large mais taille bien. Le galbe maitrisé ne perturbe pas la pénétration du manche plutôt fin en utilisation piolet canne et la tenue en main dans cette configuration est assez agréable.

LE + | un piolet solide à la lame incisive pour un alpinisme plus technique.LE - | j’aurais aimé que le fin patch rugueux collé en bas du manche favorisant bien la saisie, monte un peu plus haut sur celui-ci.

Poids

105 euros

547 gr en 57 cm avec dragonne

72 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Prix

sALEwAFREnEy

Le test D’origine munichoise la marque Salewa n’a eu de cesse de rechercher légèreté et résistance dans ses produits.Le piolet Freney a tout pour constituer le partenaire indéfectible de nos ascensions.L’engin dégage une impression de puissance. La dimension de la lame inclinée et de la panne, la liaison renforcée de la tête sur le manche lui confèrent un aspect indestructible. Cependant son poids est contenu. Ce manche assez galbé présente une section importante avec une forme qui mélange facettes hexagonales entrecoupées en avant et arrière de deux arcs de cercle étudiés. Il est indéniable que cela permet une excellente et ergonomique préhension, et qu’une fois planté dans la neige il offrira une meilleure résistance. Peut-être que les petites mains le trouveront un peu gros. Sa tête assez lourde aidée, ancre bien et ne « vacille »pas. En neige cela rentre sans beaucoup d’efforts juste en dosant l’appui et la poussée contre le haut du manche. Mais si cela devient plus dur ou en glace, il faudra l’utiliser en tenue marteau et lui donner plus d’impulsion, de force et de vitesse. Pour une utilisation en piolet canne, le dessus de sa tête et la panne offrent une surface agréable pour la paume de la main. Cela permet de développer l‘appui ferme nécessaire pour enfoncer son manche. Le revêtement de celui-ci est de belle couleur mais un peu de grip supplémentaire en partie basse n’aurait pas dérangé !

LE + | Il vous permettra d’aller vous confronter a des ascensions plus techniques avec confianceLE - | la petite dragonne « rikiki » et peu adaptée à l’utilisation en piolet marteau. (En mettre une autre pour cette utilisation)

Poids

89,95 euros

549 gr en 65 cm avec dragonne

Prix

sImONDOcELOT HyPER LigHT

Le test La marque inscrite au patrimoine chamoniard possède un savoir-faire et une expérience indéniable dans la fabrication de ces engins destinés à l’alpinisme.Ce piolet s’inscrit dans la lignée des piolets classiques avec un manche droit. Il se tient bien en main en utilisation piolet canne. La pointe en acier bien dessinée s’enfonce plutôt bien dans la neige dure et le manche pénètre progressivement sans problème, avec le maintien de l’appui. La lame en acier épais à la ligne assez classique est plutôt compacte. Modérément inclinée, elle donne cependant des gages de solidité. Son ancrage est très correct dans la neige dure mais manque un peu de performance dans la glace même si son équilibrage et la tenue de la lame favorisent assez bien la frappe marteau. La panne est efficace mais aurait mérité un poil plus de largeur. La texture du manche décoré de petites étoiles bleues (la couleur de la marque) présente une légère rugosité sur tout son long. Cela empêche assez efficacement la main de glisser trop aisément. Il s’adresse en priorité aux alpinistes désireux d’utiliser un piolet léger, avec lequel ils auront confiance pour faire des courses sans grandes difficultés techniques.

LE + | le made in france, le rapport qualité /prix/solidité / légèretéLE - | un peu limité en performance

Poids

39,95 euros

420 gr en 60 cm

escape-magazine.com Aussi bon et pointu qu'Escape, le Magazine... mais en plus chaud

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74 tEsts PiOLETS & cRaMPOnS

Escape #39

Prix

PETzLSuM'TEc

Le test Ce piolet fait la passerelle entre alpinisme classique et alpinisme technique. Au premier coup d’œil on remarque évidemment cet aspect technique, souligné par le galbe du haut du manche et la double courbure de la lame inox (lame banane).En utilisation piolet canne, sa pointe inox bien dessinée ouvre efficacement la voie à la pénétration du manche en aluminium très léger. Normé T, il permet tous les ancrages. La tenue de la tête dans la main pour produire l’appui est favorisée par une panne bien placée, assez large, qui soutient fermement la paume. Son inclinaison étudiée gomme le changement d’angle dû au galbe, axe le manche dans le sens de la poussée verticale et facilite sa pénétration. Le galbe favorise le dégagement de la main des surfaces neige et glace ou dans le mixte.En terrain raide l’efficacité de la lame m’a convaincu. Sa rigidité, sa denture bien étudiée, son biseautage et sa forme permettent un excellent ancrage. Malgré un poids total vraiment contenu, la frappe est facile, la tête possède une très bonne inertie pour favoriser l’impact. En glace, le désencrage s’est révélé assez aisé car le profil des dents sur l’extrémité est plus fin et étudié. En piolet traction, j’ai aimé le très astucieux ergot/gâchette qui, placé en bas du manche, offre un agréable support et une protection pour la main. Déplacé en un tour de main sur le haut, celui-ci rendra son efficacité au Sum tec en utilisation piolet canne.

LE + | la lame qui une fois trop usée peut être remplacée facilement.LE - | l’ergot qui, même remonté, gêne un peu lorsque l’on porte le piolet à la bretelle du sac.

Poids

145,90 euros

490 gr en 52 cm

Piolets CramPons, le Choix de la séCurité

SaLEwa

PHOTO ANNUAL 2012208 PAGES DE SKI COLLECTOR

208 PAGES DE SKI COLLECTORle plein d’images de la planète ski▸▸ FEELINGS UNE PHOTO, UNE HISTOIRE ▸▸ FAST&FURIOUS SKIERS CUP AN I▸▸ SUPERFLY ANTARCTICA ▸▸ SKILIFE JULIEN REGNIER-LAFFORGUE▸▸ FANATIK KAJ ZACKRISSON ▸▸ FOCUS SCOTT SERFAS, PHOTOGRAPHE DE L’ANNÉE▸▸ FILM SECTION GRAND SKI SOUS TOUS LES ANGLES▸▸ FUSION ONZE SUPERSKIERS : SETH, TANNER, CANDIDE, TOUS LES GURUS ▸▸ FLUID FILES HOT DOG, GLEN PLAKE, ROAD TRAIN, FILM SECTION SURF, BEST COVERS

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76 tEcHno ORiEnTaTiOn

Escape #39

LE GPs POUR

LEs NULs PART 1

avant dE craPahutEr…

Quelles sont les fonctions de base que l’on peut attendre d'un GPS ? Bien entendu, sa fonction première est de savoir à tout moment où l'on est, retrouver son chemin et suivre un chemin pré-établi. Si ces « services » semblent évidents, il faut cependant s’assurer que l’outil capte bien les satellites, que les fonctions souvent associées (boussole, altimètre) fonctionnent.

cet article est dédié à ceux qui n’ont pas franchi le pas, ceux dont la technologie appliquée à l’outdoor fait peur. Que faut-il savoir et faire avant de se lancer en montagne avec un gPs ? Pour la démonstration nous utilisons deux produits phares des marques garmin et Magellan. tout ce que vous n’avez jamais osé demander se trouve dans ce que vous allez lire. Mais ne le dites à personne.

Par Olivier Cambier, fils du Techno Guerrier. Photos : Franck Oddoux

Une fois ces vérifications faites, il faut démarrer une trace lors d’une balade. On peut afficher les coordonnées GPS de l’endroit où l’on se trouve, et, magie, retrouver ce point sur une carte IGN (et donc connaître le format des données GPS. Format UTM des cartes IGN en France). En découvrant le GPS, on devient de plus en plus habile et l’on découvre comment mémoriser les coordonnées GPS d'un point d’une carte IGN, comment enregistrer une trace et suivre une trace mémorisée. On peut même faire un "trace back" (en gros revenir sur ses pas pour ne pas se perdre), mémoriser l’endroit où l’on se trouve et aller dans la direction d'un point mémorisé. Bref, tout ça demande un peu de dextérité intellectuelle mais ça vient vite.Ces fonctions de base sont à associer à une carte IGN, notamment si l’on n'utilise pas une cartographie IGN sur un GPS, ou quand le GPS ne peut intégrer de carte. Dans tous les cas, ne jamais oublier la carte papier.

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Escape #39

PrEmièrEs chosEs à FairE avant

d’utilisEr lE GPs

Pour tirer parti du Magellan Explorist (310 ou 710) après avoir ouvert la boîte, il faut télécharger le manuel utilisateur sur Internet, car le "quick start" fourni ne sert pas à grand chose sinon à installer les piles, présenter les menus sans entrer dans le détail. Idem pour le Garmin Etrex 30.La première chose à faire est de configurer le GPS. Sur les trois GPS, nous n’avons eu qu’à changer les unités : système métrique pour les distances (au lieu des miles), systèmes de coordonnées UTM / WSG84 pour les coordonnées GPS. C’est le système le plus simple pour se repérer sur les cartes IGN.

Sur le Magellan : Menu principal/Outils /Configuration/unités et NavigationSur le Garmin : Menu Config, puis 2 sous-menus : Unités et format de position

Il faut ensuite apprendre le vocabulaire, s’imprégner d’un glossaire parfois spécifique : les Magellan Explorist 310 ET 710 proposent plusieurs langues (Menu Outil /configuration). Le Garmin également (Menu config/système/langue).

79 tEcHno ORiEnTaTiOn

Escape #39

maGEllan 310 & 710

Sur les Magellan EXPLORIST 310 ET 710 : menu contextuel, puis "éditer les champs de navigation".

Garmin EtrEx 30

Sur le Garmin, lorsqu’on est sur la carte, menu / modifier champs (le 1er champ à modifier est en surbrillance et il suffit d’appuyer sur le joystick pour avoir la liste des possibilités).

Pour vérifier l’état des satellites, il faut aller dans :

Menu outils/configuration/Satellites (Magellan)Menu « Satellite » (Garmin)

le gps pour

les nulspart 1

80 tEcHno ORiEnTaTiOn

Escape #39

on vériFiE EnsuitE QuE lEs Fonctions associéEs

(boussolE, altimètrE) FonctionnEnt.

(Attention si la boussole n’est pas électronique, elle ne fonctionnera que si le signal GPS est présent et que l’on est en mouvement. Idem pour l’altimètre qui, s’il n’est pas barométrique ne fonctionnera qu’en présence du signal GPS. C’est le défaut du 310).Pour la boussole, il faut la re-calibrer avant chaque rando. En fonction des GPS le mouvement à effectuer avec le GPS est différent, cela va de « tourner sur soi même pendant 30 secondes » à « faire des huit avec le GPS ». Vu de loin on voit un mec qui s’agite bizarrement…Pour l’altimètre, on peut choisir d’activer l’altimètre barométrique si le GPS en est pourvu ou bien de prendre l’altitude du GPS. Cette deuxième solution a un inconvénient, elle provoque souvent une erreur de calcul de la dénivelée cumulée (logique puisque la précision du GPS varie de quelques mètres et n’est pas constante).

afficher les coordonnées GPs

de l’endroit où l’on se trouve

Champ « Coordonnées » (Magellan) ou « position » (Garmin) - Configurable.

En langage GPS on parle de waypoint (étape en français, ce sont les différents jalons d’une balade), de track (trace, c’est le chemin parcouru par le randonneur et enregistré sur son GPS).La Route (c’est le chemin, un ensemble d’étapes – de waypoints -à suivre, enregistré sur le GPS).On peut paramétrer les données affichées sur l’écran du GPS (par exemple : Altitude courante, distance du prochain point, coordonnées courantes etc.…)

sur lE tErrain, EnFin !

On allume le GPS. Dès que le signal GPS est suffisant (il faut que le GPS détecte le signal d’au moins trois satellites), le GPS positionne automatiquement le randonneur sur la carte. Avec les MAGELLAN EXPLORIST 310 et 710, il faut une petite minute. La précision du positionnement peut aller jusqu'à deux mètres, mais en général on se situe entre 5 et 10m.

81 tEcHno ORiEnTaTiOn

Escape #39

Pour PréParEr unE randonnéE avEc un GPs…

Même s’ils sont intégrés au GPS, il faut prévoir altimètre, boussole et carte IGN, et bien sur des piles de rechange. L’autonomie varie d’un GPS à l’autre. Les GPS à cartographie ayant moins d’autonomie, mais les nouveaux produits ont fait beaucoup de progrès.Il faut surligner l’itinéraire sur la carte IGN et construire un fichier « trace » que l’on pourra suivre. A ce sujet, il existe un site sur le net : http://clic0.free.fr/api_ign/clic0_gpx.php «Avec New ClicGPX, conçois ta balade GPS ». Site très intuitif : il suffit de créer une trace et de générer un fichier .gpx, puis de le stocker via une liaison USB avec le PC, sur le GPS dans le répertoire adéquat.On peut aussi construire son itinéraire en prenant des points à chaque changement de direction important.Il ne faut pas oublier de prendre quelques points caractéristiques de la rando, refuge, sommet, col, autant de jalons qui permettent de vérifier qu’on est sur la bonne route. On peut les saisir directement à partir de ce site, ou bien, si on ne l’a pas fait à partir du PC (quand on est en refuge par exemple), on saisit ces points à partir de la carte IGN et d’une règle adéquate.

la BattERIEVérifier l’autonomie du gPs et notamment sa batterie.Vérifier que les piles sont pleines avant de partir et que vous avez une paire de piles de rechange. Eviter les gPs qui se rechargent via une liaison usB.

la BoussolE Et l’altIMètREsur le MagEllan EXPloRIst 310 : comme la boussole n’est pas électronique, elle ne fonctionne que lorsque l'on reçoit le signal gPs et que l’on avance. a l'arrêt pas de boussole ! Idem pour l’altimètre qui n’est pas barométrique. Pas d'altimètre si on n’a pas de signal gPs. dommage.

attEntIon À la caRtogRaPHIEla cartographie de base (du gPs) est inutilisable en montagne.Préférez un gPs sans cartographie plutôt qu’une cartographie médiocre (et en plus il coûtera moins cher), et utilisez une carte Ign. un bonne trace bien marquée est importante (exemple : noire sur fond clair comme sur la gamme garmin foretrex)

la caRtogRaPHIE Ignje l’ai testée sur le garmin Etrex 30. c’est sympa d’avoir la cartographie embarquée, mais pour ma part, je trouve l’écran un peu petit, on ne dispose pas de vue d’ensemble. l’association avec une carte Ign papier devient alors indispensable et très utile car le repérage de l’endroit où l’on se trouve se fait alors très vite.

82 EscaPE awaRd

Escape #39

L’ARmE POUR LE skI DE RANDONNéE

C’est la quadrature du cercle : comment réaliser une veste durable mais légère ?Comment avoir accès à toute la technicité sans en avoir les inconvénients ? Créer une jacket de protection innovante dépend dans quel sens on veut pousser

le curseur… avec la toute nouvelle Beta FL, arc’teryx l’a fait glisser dans les deux sens, à la manière d’un enfant gâté : je veux tout. Zéro compromis. La base de ce produit light sur la balance est un Gore-tex active Shell, conçu spécialement pour les avaleurs de dénivelés. Respirant, compactable en fond de sac, c’est une protection qui ne laisse jamais tomber en

cas de coup dur. testée en ski de randonnée cet automne, on peut dire que c’est

un complément indispensable à une couche d’isolation type doudoune fine. Capuche large pouvant accueillir un casque, coupe 3D, protection du cou ultra efficace, tissu légèrement stretch, petites bandes réfléchissantes… tout est présent. Le bonus ? toujours la qualité de réalisation exceptionnelle, marque de fabrique du fabricant canadien. Superbe.

Poids constaté : 350 grammes en taille MPrix : 480 euros

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Polartec® et Polartec® NeoShell® sont marques déposées de Polartec, LLC. ©Polartec 2011

Polartec® NeoShell®, le tissu imperméable le plus respirant jamais fabriqué. Créé avec et pour les athlètes comme Janet Bergman, NeoShell® libère les passionnés d’outdoor de la sueur, de la condensation et du froid et est désormais utilisé par les plus grandes marques. Libérez-vous sur NEOSHELL.COM.

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