Passerelles n°42

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Automne 2009 Validation des Acquis de l’expérience La VAe devant soi DossIer / P 4, 5 et 6 42 AntICIPer/P10 La crise économique dope-t-elle la formation ? éVoLuer/P12 Bioproduction : le Groupe IMT étoffe son offre AnALyser/P2 Vous avez dit changement de modèle ? Par Patrick Hibon de Frohen ForMer/P8 Travail temporaire : des conseillers exigeants TOURS • PARIS • LYON © Image de Marc Le lien actif entre le Groupe IMT et vous

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Automne 2009

Validation des Acquis de l’expérience

La VAe devant soiDossIer / P 4, 5 et 6

N°42

AntICIPer/P10 La crise économique dope-t-elle la formation ?

éVoLuer/P12 Bioproduction : le Groupe IMT étoffe son offre

AnALyser/P2 Vous avez dit changement de modèle ? Par Patrick Hibon de Frohen

ForMer/P8 Travail temporaire : des conseillers exigeants

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Le lien actif entre le Groupe IMT et vous

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ActuALités 3AnALyser2

La cosmetic Valley en visiteEn juin, plusieurs membres de la Cosmetic Valley ont découvert l’IMT et son nouvel outil de formation professionnelle et de soutien au développement de produits et procédés de fabrication : l’Unité Technique et de Développement (UTD) à Tours.Cette visite collective, accompagnée par Soline Godet, en charge de l’animation du réseau de la Cosmetic Valley, a donné lieu à des échanges et des contacts de qualité avec les participants, dont Stéphane Soleau du Groupe ISIPCA, René Lapel du CESI, Jean-Michel Fouquet d’Etiqueroll, Jean-Roger Morvan d’AMI-SPC, et Christophe Drouard, de la Caisse d’Epargne.

Vous avez dit changement de modèle ?

1 Lire aussi page 10

par Patrick Hibon de FrohenDirecteur général du Groupe IMT

L es industries de santé et de beauté changent de modèle industriel, ce qui impacte leurs pratiques en terme de formation !1 Par ailleurs, les conseils

régionaux, face à la nouvelle réforme de la formation professionnelle, s’orientent également vers un modèle dit « intégré » : celui d’un Service Public Régional de la Formation Professionnelle (SPRFP).

Les organismes de formation adaptent leurs pratiques et leurs offres

Ces deux « modèles » sont-ils compatibles ? Sont-ils complémentaires ? Une chose est certaine : que chacun de ces secteurs ait été contraint ou volontaire pour faire face aux évolutions d’une économie mondialisée, en aucun cas ils ne se sont concer-tés pour harmoniser ces deux modèles. Les organismes de formation privés ou publics, devront adapter leurs pratiques et leurs offres pour répondre aux exigences et aux besoins implicites et explicites de leurs donneurs d’ordre.Le point commun de ces deux modèles est celui de la notion de service intégré que d’autres appellent « full service ». Pour les organismes de formation, cela consiste en premier lieu à prendre en charge le futur « stagiaire », ou étudiant, depuis l’information qui lui est donnée sur les métiers, les parcours, les contenus, et ce, en égalité d’accès et de traitement. Ensuite il s’agit de l’intégrer dans un parcours de formation, personnalisé et individualisé, en adéquation avec son projet, le tout en l’accompagnant sur les plans financiers, médico- psycho-sociaux, en lui assurant un accès au logement, à la restauration, à la mobilité. Enfin, il faut lui permettre de trouver un emploi durable.

L’iMt a déjà développé le service intégré

Si, certes, ce modèle est celui qui devrait permettre une parfaite adéquation « formation/emploi », il impose des préalables que nous appelons de nos vœux :• Décloisonner et convenir qu’il y a complémentarité

entre les structures privées et le service public de formation. La notion « politique » d’un service public, sachant et pouvant tout faire, n’a pas de sens et ne repose sur aucune réalité. Les deux « systèmes » se devant et pouvant travailler ensemble.

• Pratiquer une égalité d’accès et de traitement entre les organismes privés et publics (ou apparentés) de for-mation face aux appels d’offre des conseils régionaux.

• Adopter un label qualité reconnu nationalement et délivré par des structures in-dépendantes : ISO, ISQ/OPQF à titre d’exemple. Ne pourrait-on pas, ainsi, avoir une égalité de traitement, qui passerait par une instance qui compare et évalue la même chose ?

• Intégrer la notion de coût/heure/stagiaire puisque les organismes de formation devront faire du « full service », comme nous l’avons dit précédemment et qui devra donc être revu… à la hausse !

• Conclure une convention pluriannuelle qui serait un gage de sécurisation et donc de développement durable. Une charte (à l’identique de ce que la FFP Centre a mis en place pour ses adhérents) devrait pouvoir être intégrée à l’ensemble de ce dispositif SPRFP.

Fruit d’un lourd travail et d’une volonté obstinée, l’IMT a mis en œuvre au cours de ces dernières années, ce service in-tégré au profit des stagiaires de la formation professionnelle, car nous faisons nôtre la formule d’Hippocrate : « là où est l’amour des humains, là est aussi l’amour du métier » !

« Le service intégré impose plusieurs préalables que nous

appelons de nos vœux »

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un apprenti à l’honneurThomas Schmitt Gully, apprenti à l’IMT (TPI 24), s’est vu remettre un diplôme « Prix de la Légion d’Honneur » (qu’il sera autorisé à mentionner sur son CV) ainsi qu’un chèque de 500 €, fin mai, dans les locaux du Groupe IMT. La Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur d’Indre-et-Loire, donne ainsi « un coup de pouce » à un jeune en formation professionnelle quand il se distingue par un projet professionnel construit, ambitieux et réaliste. Ce prix devrait être renouvelé l’année prochaine.

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De gauche à droite : Isabelle Rapin, Vanessa Robillard, Alexa Le Guelvout et Véronique Montois

shiseido s’intéresse à l’iMttLes laboratoires Shiseido n’ayant pu participer à la visite de la Cosmetic Valley en juin (cf ci-contre), le Groupe IMT a accueilli, en juillet, Véronique Montois, directrice des Ressources Humaines, Alexa Le Guelvout et Isabelle Rapin, respectivement responsable et assistante gestion emplois et compétences, et, Vanessa Robillard, responsable formation, le temps d’une matinée de présentation de l’IMT et l’UTD. Le Groupe IMT rappelle à tous les membres de la Cosmetic Valley souhaitant mieux connaître l’IMT et visiter l’UTD qu’ils sont en permanence les bienvenus. Il leur suffit de contacter directement Angèle Ploquin ([email protected]).

Nouvelle licence pro à CaenL’université de Caen (l’IUT génie chimique et génie des procédés et l’UFR des Sciences pharmaceutiques) a démarré en septembre sa nouvelle licence professionnelle « Procédés et technologies pharmaceutiques ». Cette formation est mise en place en partenariat avec l’école d’ingénieurs de Cherbourg, le lycée professionnel Sauxmarais de Tourlaville et le Groupe IMT. Le partenariat pédagogique entre l’université de Caen et le Groupe IMT repose sur trois axes :Participation de l’IMT aux enseignements réalisés à Caen, accueil et formation des étudiants au sein de l’Unité Technique et de Développement du Groupe IMT à Tours, implication de l’IMT dans le conseil de perfectionnement de la formation. L’université accueillera les diplômés TSPI qui souhaitent poursuivre leurs études. Renseignements complémentaires auprès de l’IUT. Tél. : 02 31 56 71 20

De gauche à droite : Thomas Schmitt Gully, Bernard Jadaud (président de la SEMLH) et Serge Grosclaude.

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a démarche de VAE proposée par le Groupe IMT concerne les trois titres homologués ins-crits au Répertoire National des

Certifications Professionnelles (RNCP) : Opérateur Technique en Pharmacie et Cosmétique Industrielle de niveau V (OTPCI), Technicien en Pharmacie Industrielle de niveau IV (TPI) et Technicien Supérieur en Pharmacie Industrielle de niveau III (TSPI). Elle s’organise de la façon suivante :> Le candidat fait une demande de dossier de Validation des Acquis de l’Expérience auprès du Groupe IMT. Reçu en entretien à l’IMT, ils déterminent ensemble le titre visé.> Le candidat complète ensuite un dossier détaillant ses activités afin de

démontrer ses compétences profession-nelles, toujours en relation avec le titre concerné et un recueil de preuves. Ce dossier sera validé par son supérieur hiérarchique.> Le parcours du candidat peut être ponctué d’évaluations des compétences par des Mises En Situations Profession-nelles (MESP) dans l’Unité Technique et de Développement.> Une fois le dossier constitué, le candidat le présente devant un jury composé de la Responsable VAE du Groupe IMT, d’un formateur du Groupe IMT et de deux représentants des professionnels des industries de santé ayant été habilités à la validation des acquis professionnels par le Groupe IMT ou la CPNEIS (en respectant la

parité « homme - femme » et 50 % de représentants des salariés et 50 % de représentants des employeurs).

Accompagnement et équipe démultipliée

A l’IMT, le candidat est accompagné à chacune des étapes : depuis l’établisse-ment des dossiers, en passant par la pré-paration aux évaluations, et enfin dans la préparation de son intervention de-vant le jury VAE. Si la validation du titre est partielle, le jury propose au candidat d’obtenir le titre dans sa totalité en sui-vant une formation complémentaire, et ce dans les cinq ans qui suivent la VAE.Face au succès de la VAE, l’équipe dédiée à l’IMT s’est agrandie. Il s’agit ainsi de répondre localement aux demandes des salariés ou des laboratoires. A Longju-meau, depuis le mois de juillet, Olivia Garçon et Bénédicte Verley se chargent de l’accompagnement des candidats jusqu’à leur présentation devant le jury. A Lyon, Laurence Schalk exerce cette

même activité depuis un an. Et à Tours, Chantal Leparquier est également mis-sionnée dans l’accompagnement des candidats.

78 VAe validées en 6 ans

Depuis 2003, le Groupe IMT a validé 78 VAE : 5 OTPI, 33 TPI et 30 TSPI. Parmi ces 78 cas, la validation totale a été possible pour 2 OTPI, 3 TPI et 5 TSPI. Pour les autres, il a été nécessaire de suivre certains modules de formation afin d’obtenir la totalité du titre. Chaque année, le Groupe IMT organise 2 jurys de validation.En novembre prochain, le jury recevra 18 personnes : 3 OTPI, 8 TPI et 7 TSPI.

Pour toute information, contacter : Christelle Szczerba, responsable VAE, ou Brigitte Le Dren à l’administration. Tél. : 02 47 713 [email protected] / [email protected]

toute la VAe devant soivalidation des acquis de l’expérience

Depuis 2002, les salariés peuvent s’engager dans une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) pour faire valoir leurs compétences et obtenir la totalité d’un titre ou diplôme, en pharmacie industrielle et en cosmétologie, comme ailleurs. Mais la démarche est loin d’être une simple formalité. L’IMT met tout en œuvre pour la faciliter.

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I L T é M O I G N E

I L T é M O I G N E

« Après 15 ans passés dans l’hôtellerie comme barman, je décide de changer de voie professionnelle. En 2001, j’intègre l’industrie pharmaceutique en tant qu’intérimaire chez Pfizer Amboise. Ces 18 mois me permettent de prétendre à la formation OTPI, via le FAF TT (CIF pour les intérimaires). Ce titre acquis, je suis embauché chez Astra Zeneca (aujourd’hui Recipharm) à Monts, dans un premier temps en contrat intérim mais très rapidement en CDI. De conducteur de ligne, je suis aussi passé à technicien de fabrication. Je me suis toujours promis d’obtenir le titre

de TPI. Alors, j’ai tenté une VAE : plus pour une reconnaissance personnelle de mes connaissances et compétences acquises, que pour une évolution professionnelle : je suis déjà technicien de fabrication. J’ai donc validé une partie du titre par la VAE et complété par une formation les modules manquants. Aujourd’hui, je suis satisfait de ma vie professionnelle.

Je n’envisage pas le TSPI, mais plutôt une formation en Assurance de la Qualité pour, peut être un jour, intégrer un service AQ. L’IMT m’a ouvert les portes de l’industrie pharmaceutique, un secteur rigoureux où je me retrouve complètement, un secteur dans lequel je m’épanoui. »

Chez L’Oréal depuis quinze ans, Yann Marteau est animateur d’équipe au centre logistique Produits de Luxe à Ormes. Il encadre quinze opérateurs logistique.

Passerelles : Pourquoi avoir envisagé une VAE ?

En 2008, après quelques années d’expérience, j’avais besoin de faire le point sur mes compétences professionnelles acquises. J’ai fait quelques recherches sur la VAE et me suis tout naturellement tourné vers l’IMT que j’ai connu en 1995, en suivant la formation de TPI en contrat de qualification intérimaire avec Adecco – Parke Davis. Il était important pour moi de valider un niveau de compétences. Je me suis alors engagé dans la VAE pour valider le titre de TSPI. Il s’agissait d’un engagement personnel très fort. Il faut pouvoir harmoniser son temps personnel et professionnel. J’ai dû me remettre à étudier pour valider certains modules comme la chimie. Depuis avril 2009, je suis fier d’avoir obtenu le TSPI.

Passerelles : Quel bilan avec l’IMT ?

L’encadrement et l’accompagnement de l’IMT ont été parfaits. Il n’y a pas de temps perdu, tout est optimisé. Et j’ai aussi beaucoup apprécié l’après VAE. Christelle Szczerba a pris du temps pour me conseiller dans mon projet professionnel post VAE. J’ai aussi beaucoup apprécié les échanges avec les autres candidats. Sur le plan humain, c’est un moment très riche.

Passerelles : Et vos projets professionnels aujourd’hui ?

Cette VAE m’a redonné confiance en moi. Et j’envisage une nouvelle VAE dès septembre. Je vais tenter une licence professionnelle avec le soutien de ma hiérarchie. Mon objectif étant d’évoluer vers un poste de cadre qui me permettra de gérer des projets, d’aller toujours de l’avant.

Adriano Tocco, technicien de préparation chez Récipharm Monts

Pour une reconnaissance personnelle »«

L’Oréal Orléans

La double VAe de yann Marteau

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OSSIE

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immersion pour les salariés de cephalon

les métiers évoluent

formation courte

Passerelles : Pourquoi Ipsen s’est-il engagé dans ce projet « Démarche CQP aux Opérations Industrielles » ?Martine Bonnevay : La direction d’Ipsen Signes poursuit sa démarche de Certi-ficat de Qualification Professionnelle (CQP) dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue des performan-ces qui s’appuie plus particulièrement sur les valeurs de compétitivité et de développement humain. En 2009, nous avons lancé la 4e promotion de conduc-teurs de conditionnement et notre 1re promotion d’animateurs d’équipe. Nos métiers se transforment et la démarche CQP qui permet d’accompagner ces évolutions est tout à fait pertinente. Passerelles : Quels résultats avez-vous déjà obtenus ? M. B. : Pour Ipsen, les résultats sont multiples et positifs et ont contribué à l’amélioration de nos indicateurs de performance et plus largement à notre productivité. Le transfert de mainte-nance de 1er niveau aux opératrices leur a permis de s’approprier complètement les machines, mais aussi de dégager du temps aux techniciens de maintenance pour se consacrer plus largement à

l’optimisation des équipements. D’autre part, l’introduction des CQP a modifié l’état d’esprit dans lequel les conducteurs, et à présent, les chefs d’équipe, réalisent leur travail. Tout cela a créé des liens et de l’entraide entre eux, tout en renforçant l’esprit d’équipe. L’ambiance dans les ateliers s’est améliorée.

Passerelles : Qu’en pensent les salariés selon vous ?Christophe Sighieri : Nos collaborateurs se sentent valorisés et leur savoir-faire reconnu, ils en retirent une certaine fierté. D’ailleurs, petite anecdote : on dit maintenant chez Ipsen que les conductri-ces «sont CQP». Avec le développement de leurs compétences, elles deviennent des référents pour leurs collègues. Enfin à l’obtention du diplôme, elles bénéficient d’un changement d’emploi avec une classification supérieure et une augmen-tation de salaire. Nos dossiers CQP ont toujours été validés «bons», du premier coup, par les jurys Leem.

Passerelles : Quel est aujourd’hui votre point de vue sur l’IMT ?M. B. : L’IMT est plus qu’un organisme de formation. Il est un partenaire avec

lequel nous avons construit une véritable notion d’échange et d’aide à la réflexion pour notre structure. Les consultants ont une très bonne connaissance de l’industrie pharmaceutique et sont orientés « terrain ». Nous envisageons, avec lui, de poursuivre et d’étendre notre démarche CQP aux conducteurs de machine et aux animateurs d’équipes.

IMT Industries conçoit des Formations Spécifiques Intra qui s’adaptent parfaitement aux besoins des entreprises. Démonstration chez Ipsen Pharma Biotech à Signes (Var) engagé dans une démarche motivante et diplômante de Certificat de Qualification Professionnelle (CQP). Le point avec Martine Bonnevay, responsable Ressources Humaines et Christophe Sighieri, responsable Production.

I L S T é M O I G N E N T

Axcan Pharma en brefAxcan Pharma est une société pharma-ceutique, localisée à Houdan, spécialisée dans la gastro-entérologie. Elle développe, fabrique, et distribue dans le monde entier ses produits. Commercialisés dans plusieurs marchés européens, en Amérique du Nord par ses propres équipes de vente, les produits Axcan sont aussi commercialisés dans plus de 40 pays grâce à un réseau mondial de partenaires.

Céline Lievens, responsable des Ressources Humaines chez Axcan Pharma

« une démarche gagnante pour le salarié et son entreprise »

Loïc et Michel ont été les premiers à valider leurs expériences grâce à la VAE. Après la validation du titre d’OTPI, ils réitèrent cette année cette expérience avec le titre de TPI. Soutenus par les RH et leur hiérarchie, il s’agit pour eux d’une vraie reconnaissance de leurs compétences. Certes, il a fallu s’investir

personnellement dans cette démarche, « mais cela en vaut la peine » précise Loïc. Et Michel d’ajouter : « c’est aussi un enrichissement et une satisfaction personnels », un avis largement partagé par Loïc. Et puis « l’IMT est là pour nous encadrer. L’IMT est à notre écoute. On se sent moins seul » conclut Michel.

Loic Debras et Michel Gravina, techniciens de fabrication chez Axcan Pharma

« une vraie reconnaissance »

Des CQP bien adaptés chez Ipsen

Les laboratoires Cephalon ont sollicité le Groupe IMT pour favoriser l’intégration d’une dizaine de salariés nouvellement recrutés sur le site de production de Nevers. La formation, qui a porté sur les connaissances spécifiques des industries de santé, s’est déroulée pendant une semaine à l’IMT de Tours. Les salariés ont pu bénéficier de l’Unité Technique de Développement qui permet de vraies mises en situation industrielle (conditions d’habillage, entrée en Zone à

Atmosphère Contrôlée, etc.). Le public concerné occupe des postes dans les différents secteurs de la production, du contrôle et de l’assurance qualité. Les objectifs de cette formation portaient sur l’acquisition d’une meilleure connaissance de l’environnement pharmaceutique (bonnes pratiques de fabrication, travail en ZAC, process de fabrication, conditionnement) pour faciliter leur intégration et développer leurs compétences techniques.

Maintenant chez Ipsen, on est «CQP» ou on n’est pas

A Fegersheim, en Alsace, les laboratoires Lilly facilitent considérablement l’accès de leurs salariés à la VAE en inscrivant cette démarche dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF). « Elle s’intègre dans une vraie démarche d’entreprise, soutenue par les RH, mais aussi par la direction de la production », insiste Pascale Reeb, représentant formation. « Il s’agit d’offrir aux salariés une opportunité de valider leurs compétences. Nous avons identifié chez notre personnel de production un besoin d’identification par rapport à un diplôme, un besoin d’appartenance aux métiers

exercés ». Lilly a aussi une autre particularité. Le site de Fegersheim accueille chaque année de nombreux apprentis venus l’IMT de Tours (25 en 2009). « Il nous fallait offrir à notre personnel en poste la possibilité d’atteindre le même diplôme que celui des apprentis qu’ils accompagnent », précise la responsable formation. « La VAE du titre de TPI est une réponse possible à ces requêtes. Au final, cette démarche est un vrai succès. Sept salariés se sont positionnés en 2008 et quatorze le seront en 2009/2010. Enfin, même si chez Lilly nous travaillons uniquement sur les

formes liquides, il nous était inconcevable de ne valider que cette partie. C’est pourquoi, les formes sèches et pâteuses font partie intégrante de la formation. »

Pascale Reeb, représentant formation, laboratoires Lilly

Des VAe dans le cadre du Droit individuel à la Formation

Laurence Schalck-Schmitt (formatrice IMT, à gauche) et les salariés ayant validé la VAE en 2008.

« La plupart de nos salariés qui travaillent dans les services de production ont acquis leurs compétences sur le terrain. Lors de leur entretien annuel d’évaluation, certains ont fait une demande de VAE. Nous avons répondu positivement et les avons soutenus dans leur démarche», explique Céline Lievens, responsable des Ressources Humaines. «En effet, nous considérons la VAE comme un outil de motivation. Elle permet aux salariés de prendre conscience de leurs compétences et surtout de les faire reconnaître. Nous savons aussi que la reconnaissance qu’attend un salarié n’est pas seulement financière. Un autre avantage pour l’entreprise, c’est une meilleure connais-sance de la compétence de ses salariés, et de

pouvoir éventuellement les faire évoluer vers d’autres postes. Par cette démarche l’entreprise donne aux salariés une certaine employabilité. En 2005, deux personnes ont fait une VAE et obtenu le titre homologué d’OTPI. Effet boule de neige puisque cette année nous avons 6 personnes (dont les deux personnes de 2005), qui font une VAE dans le but d’obtenir le titre homologué de TPI pour cinq d’entre elles et d’OTPI pour la sixième. Et qui sait, peut-être aurons-nous de nouvelles demandes pour 2010 ? L’objectif des ressources humaines, qui est aussi celui de la direction, est de pouvoir garder des employés motivés, compétents et de leur apporter une reconnaissance. C’est pourquoi nous continuerons à l’avenir de

soutenir les démarches de VAE, voire même de les proposer. Ces démarches de VAE ont pu se faire grâce à l’accompagnement fourni par l’IMT et plus particulièrement par Christelle Szczerba et Olivia Garçon. »

De gauche à droite : Loïc Debras, Céline Liévens et Michel Gravina.

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Temporaire et exigeantun panel de formations

Manpower, Randstad, Adecco, Adia… l’IMT est au côté de toutes les entreprises de travail temporaire qui lui commandent des actions de formations diverses, variées et adaptées aux besoins de leurs clients. Parce que, dans ce secteur, aucun salarié n’a droit à l’erreur.

Dix-huit consultants du réseau Industrie de Randstad ont suivi une formation à l’IMT de Tours, pour intégrer le Pôle d’expertise pharmacie-cosmétologie.Ce réseau d’agence de travail temporaire se distingue en effet par sa spécialisa-tion sur des segments de marché très fins. Les consultants des centres experts se concentrent à 100 % sur un nombre réduit de métiers. Sa branche Industrie

compte actuellement deux pôles : phar-macie-cosmétologie-chimie et agroali-mentaire. Neuf agences Randstad ont été identifiées, au niveau national, pour for-mer ce réseau hyper spécialisé. « L’objectif de la formation était de rendre homogène le niveau de connaissance métier de l’en-semble des consultants » a précisé Sébas-tien Large, (responsable Centre experts pharmacie, cosmetologie et chimie).

Caractéristiques du secteur, cadre ré-glementaire, principes de production industrielle, fiches métiers et analyse de profils : tous les aspects de la spé-cialisation ont été abordés. Les consul-tants ont également pu plonger dans un véritable environnement industriel en parcourant l’Unité Technique et de Développement.

Lyon : l’hyper spécialisation selon randstad1Lyon

Louviers

Tours

De gauche à droite : Béatrice Rambaldi, Valérie Darmon et Joël Rancœur.

Randstad a choisi

l’IMT pour former ses

consultants experts.

Travaux pratiques pour les experts

du sur-mesure

mais aussi…a Demeb (Direction de l’évaluation des médicaments et des produits biologiques) est une direction de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) où sont

notamment évaluées toutes les demandes de modification des dossiers déposées après l’octroi de l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Quinze mille demandes de modifications sur le plan qualité (les autres demandes étant du domaine thérapeutique) lui sont soumises chaque année, motivées par les changements opérés par les industriels sur leurs produits, par des nouveautés réglementaires ou l’évolution de la qualité pharmaceutique. Les évaluateurs technico-réglementaires, pharmaciens, de l’unité modification, rompus plutôt aux aspects réglementaires, ne sont pas tous très à l’aise en galénique. Joël Rancœur responsable du développe-ment des formations Intra de l’IMT, a donc conçu une formation sur-mesure à la demande d’Anne Laurent de l’Afssaps, une chef de projet affaires réglementaires européennes, évaluatrice galénique et aussi docteur en pharmacie dotée d’une formation complémentaire en galénique. Dès ce premier semestre 2009, deux premiers évaluateurs ont bénéficié de cours et de travaux dirigés assurés au sein de l’Afssaps par Anne Laurent, puis de travaux pratiques à l’IMT et plus précisément à l’UTD. L’Unité Technique et de Développement est en effet parfaite pour permettre à l’équipe de s’immerger dans les process industriels. Trois jours en formes sèches : trois jours pour appréhender les techniques de fabrication et les contraintes inhérentes à ces procédés et les évaluateurs ont pu mieux comprendre pourquoi les industriels émettent des demandes de modification de dossiers d’AMM. « L’écoute de Joël Rancœur, son professionnalisme et sa disponibilité ont permis une totale adéquation entre nos attentes et la formation à l’IMT » souligne Anne Laurent, satisfaite de cette partie pratique. Les projets ? Le second semestre 2009 sera consacré aux formes parentérales et l’année 2010, si

l’Afssaps le confirme, aux formes liquides et pâteuses. L’Afssaps pourrait enfin étendre cette ex-périence à d’autres évaluateurs.

Manpower surmonte le handicap à LouviersPour la 9e année consécutive, l’IMT organise conjointement avec sanofi pasteur et Manpower Louviers un contrat de professionnalisation intérimaire. D’avril à octobre 2009, quinze intérimaires (dont certains ont le statut de travailleur handicapé) suivent une formation alternant une période théorique de cinq semaines et une période en entreprise de cinq mois. La formation a lieu en partenariat avec le Greta d’Elbeuf vallée de Seine.

Adia Lyon se perfectionneAdia Lyon a fait appel au Groupe IMT pour bénéficier d’une formation sur les métiers de techniciens contrôle de la qualité (activités et métiers du contrôle qualité, équipements et techniques utilisés..) en décembre 2008. Le groupe Adia, qui a pour objectif de développer son expertise dans les secteurs des industries pharmaceutiques et cosmétiques, juge en effet nécessaire de connaître parfaitement les spécificités des métiers de techniciens de laboratoire pour pouvoir répondre efficacement aux besoins en personnel des industriels.

LDes évaluateurs de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) fréquentent l’UTD pour affûter leurs connaissances en galénique.

Florence Martinez, de la direction des opérations Ouest de Manpower, rappelle que l’IMT travaille depuis près de 20 ans aux côtés de Manpower. « Nous mettons en place très régulièrement des sessions de Bonnes pratiques de fabrication (BPF) afin de maintenir un vivier de salariés intérimaires répondant aux exigences des industries pharmaceutiques, explique la responsable formation intérimaires. Par ailleurs, nous travaillons sur des forma-tions sur mesure en adaptant les BPF ou des modules plus longs. Ainsi, récemment, nous nous sommes associés pour concevoir une formation au bénéfice des opérateurs de production destinés à l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. Outre la compétence technique des formateurs appréciée par les stagiaires, l’IMT est toujours très réactif (qualité indispensable à notre activité), en résumé, je peux dire que nous sommes toujours « sur la même longueur d’ondes ».»

Adecco poursuit la formation de son per-sonnel intérimaire avec l’aide de l’IMT. Onze personnes ont ainsi suivi une formation de 30 jours en mai et juin 2009, à l’IMT de Tours. Objectif : acquérir des compétences professionnelles en fabri-cation et conditionnement de produits pharmaceutiques. Tout l’intérêt de cette formation résidait dans l’alternance entre la théorie et la pratique, cette dernière effectuée dans l’Unité Technique et de Développement. Bilan : tous les candidats

ont acquis de nouvelles compétences, non seulement sur les BPF - ils ont tous validé la Capacité BPF du titre homologué OTPI* - mais aussi dans les approches techniques d’un opérateur de fabrication ou de conditionnement. La formation leur a aussi permis de prendre conscience que l’organisation et la rigueur étaient incontournables dans un secteur indus-triel où le droit à l’erreur n’existe pas.

* OTPI : titre homologué de niveau V délivré par le Groupe IMT

tours : Manpower et l’iMt sur la même longueur d’onde

Parfaite alternance pour Adecco à tours

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« Professionnalisme et écoute ont permis une totale

adéquation entre nos attentes et la formation IMT »

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La crise dope-t-elle la formation ?Pour anticiper la reprise

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La crise économique pourrait avoir un effet paradoxal sur la demande de formation. On constate en effet que les entreprises élèvent leur niveau d’exigence quant à la nature et à la qualité des formations mises en place. Ainsi, l’idée qu’il faut profiter des périodes de sous-activité pour former plutôt que licencier, se propage dans les entreprises, tant du côté du patronat, que du côté des pouvoirs publics, des partenaires sociaux et de l’opinion.

a formation professionnelle a longtemps été assimilée à une dépense plutôt qu’à un investis-sement. Nous avons connu les

époques où la formation continue était utilisée comme outil de récompense, comme outil de paix sociale ou même de retour sur investissement pour l’en-treprise sans finalité de formation tout au long de la vie. Tout ceci est en train de changer et nous ne pouvons que nous en réjouir. La crise accélère cette prise de conscience. Même si les budgets consacrés à la formation n’augmentent pas, ils se répartissent différemment et commencent à être utilisés selon des logiques pluriannuelles et pour des projets d’entreprise plus rationnels.

La formation redevient un atout concurrentiel

La crise fait également bouger les lignes. Comme en témoignent les entreprises de tra-vail temporaire, qui voient leurs chiffres d’affaires en net recul, mais ne comptent pas moins maintenir leurs budgets formation au même niveau que les années précédentes. Elles considèrent que la formation rede-vient plus que jamais un atout concurren-tiel. Mais quelle(s) formation(s) ?Nous constatons que les formations profes-sionnelles se tournent de plus en plus vers des sessions de forma-

tion visant à améliorer les performan-ces industrielles et le management de proximité. C’est ce que nous affirmons depuis de nombreuses années et que nous avons réaffirmé lors de nos deux p r é c é d e n t s congrès (PPP 2008 et 2009) lorsque nous indiquons que la réelle plus value et valeur ajoutée des en-treprises repo-sent sur leurs personnels aux travers des qualifications et des certifications mises en œuvre depuis quelques années (formations diplômantes comme celles de l’IMT, CQP de la branche etc.).Alors qu’en est-il pour l’industrie phar-maceutique et pour l’industrie cosméti-que ? La « crise » dope-t-elle la formation ? Rien n’est moins sûr !

Nous constatons, à notre niveau, que certaines entreprises ont résolument anticipé leurs besoins, (Dior, Genzyme, Sanofi Aventis, sanofi pasteur, BioMé-rieux, Chemineau, Ethypharm etc., voir

nos précédents Passerelles) en travaillant sur leurs gestions des compéten-ces actuelles et futures. La crise aura des conséquences

moindres grâce à leurs capacités de ré-sistance, d’organisation, de projection et donc d’anticipation sur la reprise.D’autres, plus tardivement, mais il était encore temps, ont pris le train en marche et s’organisent en préparant la reprise. Cette reprise espérée, qui viendra, mais dont personne ne peut prédire le terme, les amène à réfléchir

sur des plans et des projets de formation dont les ingénieries sont encore malgré tout hésitantes. Mais nous entendons encore trop souvent des arguments qui remettent toute action au lendemain: « Quand nous sommes en flux tendu, nous ne pouvons dégager du personnel pour aller en formation » et aujourd’hui « la crise et les restructurations ne nous donnent aucune visibilité, bien qu’il y ait une certaine baisse d’activité qui pourrait nous permettre de libérer du personnel pour aller en formation ! »

traiter l’achat de formation comme un investissement

Nous avons bien conscience que les choses ne sont pas aussi simples et binaires, et que nous pourrions être volontiers qualifiés « d’impertinents » dans notre présentation. Mais force est de constater - et vous êtes tous unanimes - que la crise n’explique et ne justifie en rien les mutations de nos industries. Alors, oui ! Et résolument oui, nous osons affirmer qu’il faut préparer la reprise. Et si certes les industries de santé et de beauté changent inexora-blement de modèle, il devrait en aller de même pour la formation profes-sionnelle. Les industriels n’hésitent pas à communiquer très largement, et ils ont raison, sur les sommes consa-crées à la R&D (environ 20 % du chiffre d’affaires). Alors osons imagi-ner et proposer que, sur les sommes consacrées aux investissements de production, 1 à 2 % seulement soient dévolus à la formation du personnel de production. Ceci en dehors des budgets légaux et prévus par la loi. Si, sur chaque projet d’investissement, il était automatiquement prévu qu’un tel pourcentage soit consacré à l’ac-croissement et à la valorisation des compétences du personnel, la forma-tion tout au long de la vie (profes-sionnelle) aurait tout son sens. Osons aussi proposer que les services achats,

qui négocient âprement, et c’est bien normal, les acquisitions en tout genre, y compris les tarifs de formation, procèdent aux audits, in situ, des organismes de formation, élaborent des cahiers des charges spécifiques, exigent des labels et/ou des contrôles qualité, bref, traitent l’achat formation comme tout investissement et non comme toute dépense !

Miser sur la plus value que représente la qualité prouvée et certifiée du personnel

Nous aimerions rappeler ce que disait Abraham Lincoln (1809-1865) : « Si vous trouvez que la formation coûte cher, essayez l’ignorance » ! Alors misons sur la certification des compétences, anticipons les besoins en ressources humaines qualifiées et gageons sur la mise en place d’un plan pluriannuel en cohérence avec le projet d’entreprise. Une concer-tation volontaire entre les instances représentatives du personnel et la direction, des budgets consacrés à la formation équitablement répartis entre cadres et non cadres, sont aussi des pistes à explorer pour préparer la reprise. Utiliser les dispo-sitifs existants (CIF et surtout DIF), développer la création de formateurs internes (maîtres d’apprentissage, tuteurs entreprises, sous couvert qu’ils soient formés et non simple-ment désignés !), en misant sur la plus value que représente la qualité prouvée et certifiée du personnel, permettra à nos industries d’anticiper cette reprise.Et comme vous avez pu le constater, l’IMT sait vous proposer le « full service » dont vous avez besoin pour vos ressources humaines. Nous nous ferons un plaisir de vous proposer nos compétences éprouvées au service de vos projets qui prépareront la « sortie de crise ».

Patrick Hibon de Frohen

Osons proposer que 1 à 2 % des investissements de

production soient dévolus à la formation professionnelle

Liberté, égalité, diversité

l’imt a signé

epuis son lancement en octobre 2004, la charte de la diversité incite les entreprises à garantir la promotion et le respect de la diversité dans leurs effectifs.

Signataire de ce précieux document, le Groupe IMT est fier de s’engager officiellement dans la lutte contre toute forme de discrimination et de formaliser une démarche qu’il pratiquait déjà depuis de nombreuses années. Favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements et de la gestion des parcours professionnels est incontestablement un facteur de progrès et contribue à la qualité des relations sociales. La charte de la diversité a pour objet de témoigner de son engagement, en France, en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale au sein de son « école-industrie ». En vertu de cette charte, le Groupe IMT s’engage à :• Sensibiliser et former ses dirigeants et collabora-

teurs impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité.

• Respecter et promouvoir l’application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes et dans toutes les étapes de gestion des ressources humaines : embauche, formation, avancement, promotion professionnelle.

• Chercher à refléter la diversité culturelle et ethnique française dans son effectif, aux différents niveaux de qualification.

• Communiquer auprès de l’ensemble de ses collaborateurs cet engagement et informer de ses résultats pratiques.

• Faire de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique de diversité un objet de dialogue avec les représentants des personnels.

• Inclure dans le rapport annuel un chapitre des-criptif de son engagement de non-discrimination et de diversité : actions mises en œuvre, pratiques et résultats.

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Dessin de François Morel

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Passerelles N°42 • Automne 2009 Passerelles N°42 • Automne 2009

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biotechnologies

Bioproduction : le Groupe IMT étoffe son offre

Tout le secteur le sait : les bioproductions doivent se développer. Le Groupe IMT a déjà anticipé les besoins en formation sur ce sujet et mène quatre projets en collaboration avec le Leem et les industriels.

un cQP Bioproduction

Le Leem a mis en place depuis le 25 juin dernier, un nouveau Certificat de Qualification Professionnelle : Conduite d’équipements en bioproduction. Le Groupe IMT, déjà habilité pour les huit autres CQP de la branche, a participé à l’élaboration des référentiels métiers - compétences et évaluation. Ce CQP est composé de huit unités de compétences :• Identifier les produits biologiques et

les procédés de production biotechno-logiques ;

• Piloter un procédé de fabrication de produits biologiques ;

• Intervenir en fabrication en Zone à Atmosphère Contrôlée (ZAC) ;

• Réaliser des interventions techniques avec outillage usuel, et traiter des dysfonctionnements techniques ;

• Analyser l’application des règles qualité (BPF, GMP, ISO) et des règles d’hygiène et de sécurité ;

• Utiliser un système informatisé ;• Traiter des informations écrites et orales ;• Intégrer dans son activité des actions

d’optimisation de la production.

une nouvelle formation

Le Groupe IMT proposera très prochai-nement (en contrat de pro, dès 2010) une nouvelle formation de niveau II (bac+3) spécifique. Conçue avec les industriels, elle s’adresse aux futurs professionnels des biotechnologies (industries de production de vaccins, de protéines recombinantes), en production ou au sein de services supports. Au programme : réaliser les transposi-tions d’échelle ; piloter des équipements de production ; rédiger des protocoles de transfert d’échelle, de qualifications d’équipements et de validations de procédés associés ; maîtriser l’environ-nement réglementaire lié à la production de ces produits ; et communiquer en anglais, telles seront les compétences associées.L’IMT disposera évidemment de tous les équipements nécessaires à la maîtrise de ces nouvelles techniques au sein de son Unité Technique et de Développement.

une collaboration avec sanofi Aventis

Les laboratoires Sanofi Aventis ont souhaité réorienter leur site de Vitry (Val-de-Marne), historiquement dé-dié à la chimie, vers la bioproduction. Ce changement radical (programme Biolaunch) nécessite l’adaptation du personnel de production à des techni-ques, à un environnement de travail et à des produits totalement nouveaux.

Le Groupe IMT, participera à cette réorientation d’activité. Soixante cinq salariés sur trois cent vont être formés pour devenir opérateurs de production en biotechnologies. Théorie, pratique, leur permettront de s’adapter avec sérénité.

un nouvel ouvrage sur la bioproduction

Après la sortie de Phi41, IMT Editions se lance dans la rédaction d’un nouvel ouvrage sur la bioproduction : Procédés de fabrication des médicaments issus des biotechnologies. Conçu en collaboration avec une vingtaine d’industriels et d’équimentiers (Millipore, Pall, sanofi pasteur, CNRS, Octapharma, LFB, Aseptic Technologies), il devrait sortir des presses en septembre 2010. Au sommaire : biotechnologies industrielles : définitions et principaux domaines d’application ; Production de Mabs (monoclonal anti-bodies) ; Les étapes unitaires (Upstream : le bioréacteur, culture cellulaire ou fermentation) ; Downstream : la purifica-tion de la molécule d’intérêt ; Mise sous forme pharmaceutique ; Optimisation du process ; Environnement économique et légal ; Tendances actuelles ; Protection de la propriété industrielle.

Des aides financières à l’embauche

La rentrée avec Easytool

réglementation

technologie

Zéro charge pour les apprentisDevant les bons résultats enregistrés par le dispositif Zéro Charges depuis le début de l’année, le Gouvernement l’étend aux entreprises de 11 salariés et plus pour le recrutement de leurs apprentis. Les embauches d’apprentis réalisées avant le 30 juin 2010 seront ainsi exonérées de cotisations sociales pendant douze mois.

une aide de 1 800 e pour un apprenti en plusJusqu’au 30 juin 2010, les entreprises de moins de 50 salariés qui embauchent leur premier apprenti, ou un apprenti supplémentaire, pourront bénéficier d’une aide de 1800 €.

soutien du contrat de professionnalisationJusqu’au 30 juin 2010, l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation ou la transformation d’un contrat de professionnalisation à durée déterminée en durée indéterminée, permet de bénéficier d’une aide exceptionnelle de 1 000 € à 2 000 € (si le jeune n’a pas le niveau Bac).

Le logiciel de gestion d’outillages EPMO Easytool a été mis en place à la rentrée. Il apporte de nombreux avantages en terme de traçabilité et de productivité car il améliore le suivi des outillages et de la polyvalence des outils. Easytool assure également une plus grande sécurité grâce aux liens sécurisés Outillages/Presses/Produits et à la gestion des SOP (Standard Operating Procedure). Ergonomique, européen et norma-lisé (CFR 21 Part 11), il est facile à mettre en œuvre. Grâce à cet outil, les jeunes professionnels mesurent l’importance de la gestion des outillages de production.

L’Etat a lancé le « Plan d’urgence pour l’emploi des jeunes de moins de 26 ans » pour enrayer la très forte remontée du chômage des jeunes (+ 32 % en un an). Voici quelques mesures pour favoriser leur embauche.

Parmi les équipements de bioproduction :la colonne de chromatographie.

Système à usage unique.

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Se former avec la Cosmetic ValleyAu premier semestre 2009, le Groupe IMT a proposé plusieurs sessions de formations aux entreprises de la Cosmetic Valley. Trois ont été réalisées dans les locaux de l’association, à Chartres, sur les thèmes suivants : Audit de système qualité, Méthodes et outils de la performance industrielle, Outils d’analyse et de résolution de problèmes. Outre la possibilité, en particulier pour les PME, d’inscrire leurs salariés à des formations de qualité à un tarif collectif attractif, ces sessions inter entreprises sont des moments d’échanges avec les formateurs consultants du Groupe IMT, mais aussi et surtout entre les participants.Au programme du deuxième semestre 2009 : BPF Cosmétiques ISO 22716 et Fondamentaux de la chimie et analyse sensorielle notamment.

Pharcos iii … un pas de plus vers l’emploiLa troisième édition du plan Pharcos s’est achevée dans le Loiret mi-2009. Des contrats de professionnalisation, dans six laboratoires du Loiret (Dior, Famar, Merck, Pierre Fabre, Servier, Shiseido) ont permis la formation de 43 demandeurs d’emploi formés et qualifiés. Le Groupe IMT, spécialiste de ces industries, a pris part à cette action de grande envergure, en collaboration avec l’Udel et la CCI du Loiret. Ces 43 personnes possèdent aujourd’hui une partie du titre homologué TPI (Technicien en Pharmacie Industrielle - niveau IV) et ont donc la possibilité de passer les autres modules du titre sur

une durée de 5 ans pour l’obtention complète du diplôme. De quoi s’inscrire dans un processus positif de retour à l’emploi. Pharcos IV devrait débuter prochainement dans le Loiret.

Faire part de naissanceAprès Cosmélud® et Ludipharm®, l’IMT a la joie de vous faire part de la naissance de l’Eco du Cri® : le dernier né de la famille Jeux. A partir d’événements (modification du volume d’activité, destruction d’un lot, gains de productivité, …), il s’agit de calculer l’impact sur le coût de revient industriel moyen du site industriel. Le jeu comporte aussi des cartes « questions » ainsi que des cartes « stratégie » qui apportent un éclairage sur la performance financière liée à la R&D et la stratégie commerciale. Le jeu permet de montrer comment le personnel de production peut concrètement agir sur le CRI (rendement matière, TRS/TRG, qualité bonne du premier coup).

L’otPi devient otPciLe titre OTPI a reçu en juillet dernier son renouvellement d’inscription au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) pour cinq ans. De plus, sa dénomination change et devient OTPCI : Opérateur Technique en Pharmacie et Cosmétique Industrielle.

Cérémonie de remise des diplômes.

L’IMT aux salonsAvec la rentrée, l’IMT reprend le chemin des grands rendez-vous de l’emploi. En effet, pendant ce dernier trimestre, l’IMT continuera à promouvoir les métiers et formations des industries pharmaceutiques et cosmétiques. En octobre, il sera présent au salon Paris pour l’emploi et au Forum de Blois au côté de la maison de l’emploi. En décembre, il participera à un salon régional organisé par Pôle Emploi à Tours et Orléans.

trois conseils par an

A quoi sert le conseil de perfectionnement ?

Les conseils de perfectionnement qui se déroulent à l’IMT concernent le Centre de formation par apprentissage (CFA-MIPC) et l’Ecole de formation initiale pour l’industrie pharmaceu-tique (EFIIP). Comme le prévoit le code du travail, ils donnent des avis sur des questions relatives à l’organi-sation et fonctionnement du centre de formation. Ils sont informés de la situation financière, des projets d’investissement, des objectifs et du contenu de formations, des résultats aux examens et des placements. À l’IMT, ces rendez-vous ont un rôle essentiel dans ses relations avec les partenaires sociaux. Ici, pas de repré-sentants infréquentables ou abonnés absents, ni délégués fantoches ou agités, mais de véritables conseillers, dûment mandatés, respectés et reconnus par et dans l’IMT, et qui sont force de propositions pour perfectionner les projets de l’IMT.

Qui compose les conseils de perfectionnement ? Des employeurs :Leem et entreprises (Innothera, CDM Lavoisier, Pierre Fabre Médicament, Gemey Maybelline, Sanofi Aventis).Des salariés :Un représentant de la CFTC, CFDT (Farmea), CGC (Gilead), CGT, CGT-FO (Recipham). Mais aussi, des représentants de la direction et du personnel de l’IMT, des représentants élus des apprentis et des stagiaires en formation temps plein et des représentants d’autres organismes (Pôle Emploi, conseil régional, rectorat).

Qu’ont-ils fait récemment ?

Le 29 mai 2009, les deux conseils ont va-lidé à l’unanimité le nouveau référentiel métier et formation du titre Technicien en Pharmacie et Cosmétique Industriel-le dans la perspective de renouvellement, le projet de formation bac+3 dans le do-maine des biotechnologies, les modifica-tions du règlement intérieur. Les mem-bres du Conseil ont également travaillé sur un projet de formation des Instances représentatives du personnel (IRP).

Pourquoi former les représentants du personnel ? Pour faciliter le dialogue social, les participants ont décidé de mettre en

œuvre dès le début 2010 une formation : « Sensibilisation et communication sur la formation continue à l’attention des IRP ». Des entreprises ont exprimé le souhait d’une formation des salariés mandatés sur les dispositifs existants. Des élus de production ont manifesté leurs besoins d’une formation « terrain ». L’IMT a repris le projet et l’a fait évoluer. Sa volonté de mettre en place cet outil est accentuée par le contexte actuel ainsi que par la nouvelle réforme de la formation professionnelle. La situation présente exige de l’espoir et de l’audace.

Noël Hily, administrateur de l’IMT président du conseil de perfectionnement

Trois fois par an, l’IMT réunit des conseils de perfectionnement. Une obligation que l’IMT réussit à transformer en rendez-vous essentiels et attendus par tous ses partenaires. Mais au fait, comment ça marche les conseils de perfectionnement ?

L’art de perfectionner les projets

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Passerelles N°42 • Automne 2009 Passerelles N°42 • Automne 2009

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eric Jubault, responsable emploi en charge de la ressource, direction des opérations ouest Manpower

Une équipe compétente et soudée, à l’écoute des évolutions de son marché

Joël Wattrelos, ancien directeur des ressources Humaines de sanofi Aventis

Votre regard sur l’IMT a-t-il changé depuis que vous avez intégré son conseil d’administration ? Je suis devenu administrateur au cours du 1er semestre 2008. J’avais, depuis plus de onze ans, de nombreux contacts avec l’IMT notamment sur des projets de formation ou bien sur des recherches précises de compétences. Ma vision était donc purement « externe ». Depuis mon arrivée, j’ai découvert l’histoire de l’IMT et sa belle évolution. Etape par étape, l’IMT est désormais devenu une PME qui compte sur son segment. J’ai compris que le Groupe IMT s’est construit avec le temps ; une véritable aventure avec parfois des obstacles majeurs, heureu-sement toujours franchis. Aujourd’hui, véritablement, à chaque conseil d’ad-ministration, je ressens l’énergie, l’atta-chement des décideurs à toujours faire avancer l’IMT. Sur les projets pédago-giques, les ouvertures à de nouveaux

secteurs, la stratégie internationale et la volonté de nouer des partenariats vers des horizons nouveaux. L’équipe dirigeante est constamment en mouvement.

Que représente pour vous l’IMT aujourd’hui ?Un formidable outil pour apporter des « savoirs ». Un plateau technique et une équipe pédagogique au fait des enjeux qui attendent les secteurs de la production cosméto-pharma.

Comment concevez-vous votre rôle d’administrateur ? Je pense sincèrement que chaque administrateur doit apporter sa vision externe dans le respect et l’écoute de l’autre. Je constate que les présidents successifs et Patrick Hibon de Frohen ont réussi à construire un conseil d’administration d’une grande diversité, riche d’idée et d’avis.

a carrière dans l’industrie a démarré dans la chimie de Delagrange et de Synthelabo.

En 1995, j’ai rejoint le site de production de Sanofi Synthélabo de Tours au poste de directeur des Ressources Humaines. L’une des préoccupations de l’époque était de recruter de façon importante du personnel en production. Nous avions la chance d’avoir à notre porte l’IMT. C’est donc, tout naturellement que je m’en suis rapproché. Son mode de fonctionnement et l’état d’esprit avec lequel la direction du Groupe IMT l’animait m’ont séduit et amené à m’y impliquer et à en devenir membre en 2000, puis administrateur en 2004.Je n’ai jamais eu à le regretter, car l’IMT est en constante évolution. Il se fixe des

challenges et se pose des réflexions sur la valeur ajoutée qu’il estime devoir apporter à ses clients, les laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques, ainsi qu’aux futurs professionnels qu’il accueille. C’est ce qui m’attire dans le rôle d’admi-nistrateur. Le conseil d’administration est un lieu où les idées sont débattues, où les décisions se prennent en collaboration avec l’équipe de direction.Le rôle d’administrateur est d’être actif dans le développement de l’IMT et de veiller à sa pérennité à travers son équilibre financier. Etre un ambassadeur de l’IMT c’est faire connaître à l’extérieur son professionnalisme ainsi que ses innovations et d’en accompagner leur mise en œuvre.L’IMT est indispensable aux industriels

pour qui il travaille, car il est unique par la diversité et le niveau de technicité des actions qu’il propose.L’IMT doit continuer à être un pas devant, dans ses réflexions, ce qui lui permettra de continuer à proposer des solutions innovantes aux problèmes de ressources humaines des laboratoires et d’apporter aux futurs professionnels une double approche technique et comportementale indispensable dans leur futur métier.Les diversifications en cours (internatio-nal, bioproduction, industrie cosmétique) doivent se poursuivre et se développer.Je ne doute pas que de nouvelles pistes d’évolution se feront jour car le savoir- faire de l’IMT est nourri par ses compétences et dans ses capacités à se remettre en cause.

L’IMT est indispensable parce qu’unique «

«

»

»Selon vous, en quoi l’IMT est-il devenu indispensable aux industriels de la pharmacie ?Je constate que le conseil d’adminis-tration replace toujours au centre de la réflexion les besoins des industriels d’une part, et les contraintes et souhaits du public formé d’autre part. C’est à mon sens l’une des clefs pour se rendre indispensable. J’ai également constaté les efforts de l’IMT en matière de communication et de sélection de candidatures, l’objectif étant de toujours tendre vers les profils les plus aptes et motivés pour cette industrie.

Comment voyez-vous l’IMT de demain ?L’équipe dirigeante a déjà posé quelques jalons pour son avenir avec l’ouverture à la cosmétique et aux biotechnologies, une palette d’offres de service forma-tion complète et une orientation vers les marchés internationaux. L’IMT doit continuer de s’appuyer sur ce qui a fait sa force : une équipe compétente et soudée à l’écoute des évolutions de son marché.

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paroles d’administrateurs I L T é M O I G N E

Du BEP au Master 1

comment Jérémy Leuliet s’est réconcilié avec les études

Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots votre parcours ?

Il y a quelques années, je n’avais pas un goût prononcé pour les études. Avec un BEP industries chimiques et un bac pro industries des procédés, j’ai pu suivre la formation de TPI organisée à Nice en 2004, en contrat de qualification avec les laboratoires Arkopharma. Finalement, j’ai poursuivi avec une formation de TSPI, en formation continue, à l’antenne de Paris. Là, grâce à mon stage chez EA-Pharma à Monaco, j’ai trouvé ma voie, le développement galénique. Une expérience de 7 mois chez Catalent (Osny - Val d’Oise) m’a conforté dans ce choix, et j’ai entamé, en 2007, une licence professionnelle développement du médicament, par apprentissage. Mon mémoire sur la transposition d’échelle industrielle et la validation des procédés de fabrication industrielle, et mon diplôme m’ont réconcilié avec les « études ». Aujourd’hui, je suis toujours sur les bancs de la fac, en l’occurrence celle de pharmacie de Strasbourg pour suivre le Master 1 en ingénierie pharmaceutique…

Quel retour avez-vous sur les formations IMT que vous avez suivies ?

Je constate que le Groupe IMT est particulièrement présent, connu et reconnu dans les laboratoires pharmaceutiques pour ses formations professionnelles, notamment en production et développement galénique.

Pourquoi avoir décidé de continuer après l’IMT ?

Soutenu par Marie-José Brochon, formatrice, et Florence Mangin, responsable de l’antenne parisienne, et motivé par ma première expérience professionnelle, j’ai voulu poursuivre mes études pour atteindre des objectifs personnels, mais aussi pour maîtriser les sciences galéniques. Enfin, c’est aussi pour accéder à des postes à responsabilités, comme chargé de projet.

Quel est votre projet professionnel aujourd’hui?

J’attends une réponse d’un laboratoire suisse pour un CDD d’un an comme junior formulation scientist (galéniste junior). Si je ne suis pas retenu, je poursuivrai en Master 2 à la rentrée 2009. Et si j’ai le plaisir de partir en Suisse, j’envisagerai le Master 2 à la rentrée 2010...

De Nice à Strasbourg, en passant par Paris et Monaco, Jérémy Leuliet, galéniste, fait rimer « IMT, motivé et mobilité. »

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Passerelles N°42 • Automne 2009 Passerelles N°42 • Automne 2009

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Priorités marocainesLe Groupe IMT est intervenu aux secondes Assises nationales de l’industrie pharmaceutique qui ont eu lieu à Casablanca en mai dernier. Organisées par l’Amip, Association marocaine de l’industrie pharmaceutique, elles portaient sur « La formation, une priorité pour le développement pharmaceutique ». Le Groupe IMT y a témoigné de son expérience internationale en présence de la ministre de la Santé et des représentants des organismes publics de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle, les universités de Casablanca et de Rabat, et bien entendu, devant les industriels de la pharmacie du pays. Le Groupe IMT a également été accueilli par Michel Pousin, directeur des affaires industrielles Maroc, pour une présentation et visite du site Maphar Sanofi Aventis de Aïn Sebaâ. L’IMT retournera au Maroc en octobre 2009 et l’Amip sera l’invitée d’honneur des prochains Printemps de la Production Pharmaceutique, le 6 mai 2010 à Tours.

Managers, techniciens de production et directeur de production… sept personnes de Sanofi Riells (une ville au nord de Barcelone) ont fréquenté l’Unité Technique et de développement de l’IMT pendant une semaine pour se former à la fabrication des formes sèches. Juan Casajuana, directeur de production, s’est réjoui de cet apprentissage : « Il était important d’avoir une vue d’ensemble de la production. Mais il était aussi très important de sortir de notre site, de changer d’environnement. Cette formation IMT est très satisfaisante. Un peu de théorie, beaucoup de pratique dans l’UTD. Nous n’avons pas cela en Espagne. Et puis, la philosophie IMT correspond tout à fait à ce que nous attendions ». Deux salariés de Sanofi Riells étaient déjà venus à Tours en 2008. Et les échanges ne s’arrêtent pas là : Sanofi Riells envisage d’accueillir des Léonardiens en janvier prochain.

Accords de partenariat • L’art de développer des partenariats

en milieu concurrentiel - N°39, p. 11• Travail temporaire : des partenariats

qui durent - N°39, p. 14• Signature d’une convention

avec l’Inspection académique d’Indre-et-Loire - N°40, p. 3

• Développer les compétences : Accords de partenariat avec la Cosmetic Valley et l’Escem - N°40, p. 3

Aide au recrutement• Sécuriser les recrutements définitifs

N°40, p. 7

Apprentissage• Investissez votre taxe d’apprentissage

dans l’IMT - N°40, p. 13• Prise en charge (logement - restauration)

des apprentis de l’IMT - N°40, p. 14

Ateliers d’experts• Ateliers d’experts Coating - N°40, p. 16• Ateliers d’experts Granulation

N°40, p. 16 - N°41, p. 20

Conseil et GPEC• Un exemple de gestion des emplois

et des compétences : les laboratoires Ethypharm investissent dans le capital humain - N°39, p. 15

Contrats de professionnalisation• Bayer Santé Familiale - Contrats

de professionnalisation et CQP : recrutement garanti - N°39, p. 2

• La solution pour recruter rapidement du personnel qualifié - N°40, p. 10

• Contrats de professionnalisation : trois nouvelles actions - N°41, p. 8

CQP• Bayer Santé Familiale - Contrats

de professionnalisation et CQP : recrutement garanti - N°39, p. 2

Culture IMT• Bonne pratiques de formation

L’art d’enseigner à l’IMT - N°39, p. 10• L’IMT s’associe à Action contre la faim

N°39, p. 16 - N°41, p. 3• L’IMT signe une charte sur le développement

durable - N°41, p. 7

• L’IMT met son savoir faire au service de patients atteints de VIH ou de l’hépatite - N°41, p. 14

Equipements• Unité Technique et de Développement -

N°39, p. 4 ; N°41, p. 10• Du nouveau matériel pédagogique à Tours

et à Paris - N°41, p. 19

Expertise galénique• L’UTD au service du développement

galénique - N°41, p. 19

Formations diplômantes• L’IMT Paris s’installe à Longjumeau

- N°39, p. 5• OTPI, TPI, TSPI : 20 promotions par an

- N°39, p. 7• Parcours d’Alexandra Pietrzak. « Mon

maître de stage est surpris par mon niveau de professionnalisme » - N°41, p. 17

Formations intra entreprises• Les managers de proximité gagnent

en efficacité - N°39, p. 6• Formations en entreprises : l’art du

sur mesure (Dossier) - N°40, p. 4• Former pour « mieux acheter » - N°40, p. 11• Parce que les industriels de la cosmétiques

le valent bien (Dossier) - N°41, p. 4

Formations qualifiantes• Un accompagnement réussi chez Galderma

N°40 - p. 6• Formation Parfums C. Dior « L’IMT

est plus qu’un prestataire : un partenaire » N°41, p. 6

• Formations Céva Santé Animale Loudéac et Polepharma Dreux - N°41, p. 8 et 9

IMTistes• Karim Yazid, nouveau président - N°39, p. 14

International• Actions en Hongrie - N°39, p. 12 ; N°41, p. 18• Actions en Syrie - N°39, p. 12 ; N°40, p. 15 ;

N°41, p. 18• Prospection en Espagne - N°41, p. 18• Présence de l’IMT au salon Cosmoprof Asia

de Hong Kong 2008 - N°40, p. 15• Participation de l’IMT au séminaire d’APV

sur la production de médicaments toxiques N°40, p. 15

Intégration des travailleurs handicapés• Un nouveau projet pour les travailleurs

handicapés - N°41, p. 15

Législatif• Réforme de la formation professionnelle -

N°39, p. 5 ; N°41, p. 7• Reach : prendre de nouvelles mesures

grâce à l’IMT - N°39, p. 11

Ouvrages et jeux pédagogiques• Parfums Givenchy : Cosmelud® :

une formation interactive - N°41, p. 5

Paroles d’administrateurs• Etienne David, Noël Hily,

Fabienne Perekrestow-Coly, Jean Lhoste N°39, p. 8, 9 et 10

• Xavier Monjanel, Michel Grisot - N°40, p. 12• Jean Luc Ansel, Alain Goudeau - N°41, p. 16

PPP• Cinq bonnes raisons de participer aux PPP

à Lyon - N°40, p. 8• Une greffe réussie à Lyon - N°41, p. 12

Programme Léonardo• Programme Leonardo

N°39, p. 13 - N°41, p. 18

Rencontres technologiques• Rencontres technologiques septembre 2009

N°41, p. 20

Tutorat• Du maître à l’apprenti - N°40, p. 3

Visiteurs • Commission industrielle de l’Afipral

N°39, p. 16• Conseillers du service orientation

professionnelle de l’Afpa - N°39, p. 16• Le luxe s’invite à l’IMT :

Parfums C. Dior - N°40, p. 7• De l’Alsace à la Touraine :

Laboratoires Lilly - N°40, p. 7• 50 jeunes venus de Chinon - N°40, p. 20• Une région à l’écoute : président

de la Région Centre - François Bonneau N°41, p. 3

• L’Ecureuil en viste : président du conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne Loire Centre - N°41, p. 3

Fructueux échanges franco-espagnols

De gauche à droite : Felix Gibert, Pilar Martinez, Mario Sabaté, Grégory Poujol, Joan Casajuana, Pere Iglesias et Joaquin Sanchez.

La syrie en beautéUn premier « Forum pour les sciences et la beauté » a été organisé avec succès par l’Université d’Al Hawash en août dernier, sous l’égide du ministre syrien de l’Enseignement supérieur et du gouverneur d’Homs. Partenaire invité, l’IMT a pu présenté ses prestations à l’occasion de deux conférences plénières qui ont réunit près de 200 personnes. Patrick Hibon de Frohen a pu aussi présenter un projet de recherche (associant la Cosmetic Valley, la Société Bio EC, l’université d’Al Hawash et l’IMT) sur « Les produits, plantes et essences de plantes du désert syrien utilisées ou non en cosmétique ». De nombreux contacts ont été pris avec les participants universitaires, industriels ou institutionnels syriens. L’IMT est d’ores et déjà convié pour le deuxième forum en 2010 !

En Méditerranée et en HongrieOctobre 2009 : la direction de l’IMT prévoit des déplacements au Maroc et en Algérie. Les 25 et 26 novembre, l’IMT participera aux premières Rencontres d’affaires avec l’industrie pharmaceutique en Hongrie, pays où l’IMT a déjà noué des partenariats étroits avec l’Université Semmelweis et l’Université de Debrecen (voir Passerelles N°41).

Patrick Hibon de Frohen et Michel Pousin.

Intervention de Patrick Hibon de Frohen aux Assises nationales de l’industrie pharmaceutique.

pratique

Dans quel numéro de Passerelles est paru cet article sur les formations sur-mesure ? Comment retrouver le compte-rendu des derniers Printemps de la production pharmaceutique ? Quand a-t-on parlé de biotechnologies pour la première fois ? Pour repérer un article qui vous a intéressé dans Passerelles, et visualiser en même temps l’ensemble de l’offre IMT, chaque numéro d’automne proposera cet index très pratique. La mise à jour détaillée sera disponible sur le site de l’IMT : www.groupe-imt.com dans la rubrique Publications (page d’accueil) - Magazine Passerelles. Bonne (re)lecture.

Passerelles à l’index

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Passerelles N°42 • Automne 2009

À noter20 15 9811

Le lien actif entre le Groupe IMT et vousGroupe IMt - Institut des Métiers et des technologies Industries Pharmaceutiques et Cosmétiques38-40, avenue Marcel Dassault - Quartier des 2 Lions - BP 600 - 37206 Tours Cedex 03Tél. 02 47 713 713 - Fax : 02 47 713 714 - E-mail : [email protected] - www.groupe-imt.comDirecteur de la publication : Patrick Bourdy - Responsable de l’édition : Patrick Hibon de FrohenRédactrice en chef : Emmanuelle Audoux - Direction éditoriale : Anne-Marie Jelonek Direction artistique : mille-et-une.fr - Photos : Groupe IMT, Image de Marc, Thomas Gogny, Millipore, Pall, Fotolia. Dépôt légal septembre 2009 - N° ISSN : 1283-4610

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octobre 2009A partir d’octobre, le Groupe IMT mettra en place Les Matinales. Un rendez-vous régional qui permettra aux industriels de la pharmacie et de la cosmétique d’échanger et de s’informer sur un thème d’actualité. Le premier rendez-vous est pris à Dreux le 6 octobre puis viendra Bordeaux. Au programme : tout savoir sur l’emploi des travailleurs handicapés. Suivront d’autres thèmes : l’audit de vos organismes de formation, les nouveaux outils pédagogiques, les CQP, la formation au management en cascade, la gestion des séniors.

3 000C’est le nombre d’abonnés à la nouvelle formule de Passerelles, le magazine de l’IMT dont vous pouvez retrouver tous les numéros sur le site de l’IMT, dans la rubrique Publications (page d’accueil) - Magazine Passerelles.

4 et 5 novembreDes travaux animés par des experts Glatt et IMT permettront d’approcher différentes problématiques du pelliculage : préparation des suspensions, conduite de process, maintenance des buses et nettoyage dans le cadre des Ateliers d’Experts «Coating».

6 maiUne date à noter déjà dans vos agendas : la cinquième édition des Printemps de la Production Pharmaceutique, se déroulera à Tours, le 6 mai 2010. Créé par l’IMT, ce rendez-vous annuel permet à toute une profession d’échanger, de réfléchir, d’innover.

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25 et 26 novembreL’Atelier d’Experts sur la formulation des orodispersibles sera organisé les 25 et 26 novembre prochains par l’IMT en partenariat avec le fabricant d’excipients Merck KGaA. Au programme : les fondamentaux, le retour d’expériences d’industriels, les technologies de transformation, la mise en pratique en ateliers pilotes de différentes formules d’orodispersibles.

Pour en savoir plus sur ces actions, consultez le site Internet www.groupe-imt.com

250C’est le nombre de personnes qui intègrent l’IMT cet automne. Chaque année, le Groupe IMT accueille au total 400 personnes en formation diplômante (OTPCI, TPI, TSPI, VM) et 100 étudiants dans le cadre de partenariats avec des universités et écoles d’enseignement supérieur.