Partie b présentation

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TRAVAUX DE CONSERVATION DE LA FORÊT DU LITTORAL DANS LE SUD-EST DE MADAGASCAR AVEC RIO TINTO ET FAUNA & FLORA INTERNATIONAL. TRAVAIL PRÉSENTÉ PAR: PASCALE LAROUCHE Est-ce que les partenariats sont la clé pour la préservation de la biodiversité africaine? L’étude de cas de quatre partenariats entre des compagnies minières et des ONG de conservation.

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Page 1: Partie b présentation

T R AVA U X D E C O N S E RVAT I O N D E L A F O R Ê T D U L I T TO R A L D A N S L E S U D - E S T D E

M A D A G A S C A R AV E C R I O T I N TO E T FA U N A & F L O R A I N T E R N AT I O N A L .

T R AVA I L P R É S E N T É PA R :

PA S C A L E L A R O U C H E

Est-ce que les partenariats sont la clé pour la préservation de la biodiversité africaine? L’étude de cas de quatre partenariats entre des

compagnies minières et des ONG de conservation.

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Problématique

Exploitation de l’ilménite par Rio Tinto dans la forêt de Tsitongambarika, localisée dans le sud-ouest de Madagascar.

Trois sites exploités: Mandena, Petriky et Ste-Luce. La durée de l’exploitation est de 40 à 60 ans et la première mine à être mise en fonction, Mandena, a

commencé ses activités en 2009. Point chaud de la biodiversité selon le Conservation International. Plusieurs espèces d’animaux et de plantes sont endémiques à Madagascar. Étant donné la pauvreté présente dans ce pays, aucune base de données complète n’a pu être effectuée

pour connaître l’ensemble des espèces présentes à Madagascar. Il y a déjà un grave problème de déforestation dans la forêt de Tsitongambarika. Les populations locales

vivant dans cet espace génère une forte pression négative sur la forêt pour leurs besoins de base et de subsistance.

Une première évaluation des conséquences de l’exploitation de l’ilménite ne fera qu’aggraver la problématique de la déforestation.

Pour atténuer les effets de l’exploitation de l’ilménite, le gouvernement malgache a imposé à Rio Tinto de s’associer avec Fauna & Flora International pour compléter une base de données avec toutes les espèces présentes sur le territoire de la forêt de Tsitongambarika.

L’objectif de ce travail a donc consisté à évaluer la réussite d’une telle collaboration entre une entreprise privée et un organisme non-gouvernemental.

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Rio Tinto Fauna & Flora International

Chef de file dans l’exploitation de l’ilménite. Rôle de Rio Tinto:

1. Pour cette étude de cas, le principal rôle de la compagnie est d’exploiter l’ilménite.

2. Un rôle plus secondaire a été donné à la compagnie mais qui fût d’une grande importance. Il a été convenu que l’entreprise devait compléter une base de données des espèces présentes dans la forêt de Tsitongambarika avant d’entreprendre son projet d’exploitation de l’ilménite

Principales forces:

1. Soutien à des projets de grande envergure

2. Initiatrice d’ententes avec des ONG dans des programmes de protection de la biodiversité. Le Global Mining Initiative est un exemple.

Principales faiblesses:

1. Ne peut garantir la diminution de la pauvreté à Madagascar par l’implantation de son projet minier.

2. Il y aura des impacts négatifs de l’exploitation de l’ilménite dans la forêt de Tsitongambarika.

Organisme Non Gouvernemental qui est impliqué dans des projets à travers le monde. Ces projets sont principalement localisé dans les pays en développement.

Rôle de Fauna & Flora International:

1. Protéger la biodiversité à travers le monde

2. Travailler en collaboration avec des entreprises pour changer les pratiques et les mentalités pour diminuer les impacts négatifs de compagnies sur la biodiversité.

Principale force:

1. Le plus important organisme de protection de la biodiversité dans le monde.

Principales faiblesse:

1. L’organisme a dû s’affilier avec des agences engagées par Rio Tinto pour compléter les travaux de terrain lors de l’élaboration de la base de données.

Intervenants

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Conception du projet Conception du projet

Localisation du site et ses frontières: Premier site: Sites d’exploitation de l’ilménite:

Mandena Petriky Sainte-Luce

Superficie globale des trois site est de 6 000 hectares et 750 000 tonnes de minerai sont prévues être exploités d’ici 60 ans.

Deuxième site: Forêt de Tsitongambarika

Trois étages de forêt: basse, moyenne et haute altitude Océan Indien à l’est et montagne à l’Ouest qui lui confère un climat

humide.

Superficie globale de la forêt est de 60 509 hectares. Intervenants Deux principaux: Rio Tinto et Fauna & Flora International. Prélèvements de terrain: Asity Madagascar et Birdlife International. Octroi de permis: MEM (Ministère de l’environnement et des Mines) OMNIS (Office des mines nationales et des industries stratégiques) Ministères de l’Environnement et des Forêts QMM: Société anonyme de droit malaghe (80% Rio Tinto et 20%

gouvernement malgache) Missouri Botanical Garden et Museum National d’histoire

Naturelle de Paris: rôle de gardien spécimens espèces rares de Madagascar.

Besoins de restauration écologique:1. Création de la base de données pour connaître toutes les

espèces à réintégrer après l’exploitation de l’ilménite.

2. Connaissance approfondie de la culture malgache pour instaurer les bonnes essences de plants et d’arbres. Lien spirituel avec la nature important et qui tient également compte d’espèces spécifiques de plants lors de certains rituels.

Genre d’écosystème à restaurer La forêt de basse altitude est l’écosystème à restaurer.

Objectif de restauration La création de la base de données est le principal objectif de

restauration. Les objectifs qui concerne la restauration après l’exploitation

minière seront spécifiés dans les autres sections.

Stress qui ont besoin de régulation1. La culture du tavy

2. La déforestation pour le bois de chauffage et pour l’agriculture

3. La culture de la vanille.

Phases de restauration

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Conception du projet Conception du projet

Restrictions de la terre: Prélèvement de l’eau potable

Touche deux bassins versants: Manampanihy et Efaho. Alimente en eau potable la ville de Tolagnaro Protéger également pour la riziculture

Maintien de parcelles de terre pour l’agriculture. Rio Tinto ne doit pas empiéter trop sur les terres disponibles pour l’agriculture.

Sources de financement1. Avec aide de USAid, investissement 6 millons de dollars

américains pour reforestation et projets de conservation foretières

2. Organismes à but non lucratif, comme la Durrell Wildlife Conservation, finance des projets de conservation par des dons privés.

3. Imposition de taxes à Rio Tinto par le gouvernement malgache. Ce dernier le dépense dans des projets socio-culturels (exemple: amélioration du système scolaire).

Techniques de travail et besoins d’équipement Différents selon les espèces étudiées. Voici une brève liste des

équipements utilisés Lunettes d’approche, CD et MP3 pour les oiseaux; Filets japonais et observation directe pour les chauves-souris; Élaboration de lignes parallèles, lampes frontales , torches,

capture de relâchement avec pièges Sherman utilisés pour les lémuriens;

Pièges à fosses et observation directe pour les reptiles et les amphibiens;

Pièges Malais, pièges à plateau jaune, feuille de litière et des extracteur Winkler ont servis pour les fourmis.

Pour comportement des groupes locaux,: consultations, enquêtes, interviews, réunions et observation.

Besoins en ressources biotiques et leurs sources Deux besoins:

1. Protection et préservation des espèces déjà connues de la forêt de Tsitongambarika.

2. Description des espèces non-documentées.

Phases de restauration

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Conception du projet Conception du projet

Besoins d’obtention de permis par les agences gouvernementales.

1. Permis environnemental (PGE)

2. Permis d’exploration et d’exploitation de l’ilménite.

Spécifications des permis, les restrictions du propriétaire et les autres contraintes légales.

1. But du PGE: minimiser les impacts négatifs de la mine sur la biodiversité et créer un projet de compatibilité entre l’investissement et la conservation de la biodiversité.

2. Le permis d’exploration et d’exploitation permet à Rio Tinto de détruire la forêt de Tsitongambarika mais à la condition de restaurer les sites à la fin.

Durée du projet Le projet de connaissances des espèces fauniques et

floristiques a duré cinq ans. La durée de l’exploitation minière, qui a débuté en 2009, va

être de 40 à 60 ans.

Stratégies pour la gestion et la protection à long terme1. Après l’exploitation minière, il y aura plantation aux trois sites

exploités d’espèces autochtones et à croissance rapide (eucalyptus);

2. Création de nurseries pour la croissance intiale des plantes (strate arborée (premier étage), arbres discontinus (étage deux), sous-bois arbustif (étage trois);

3. Maintien des espèces floristiques utilisées par les populations locales;

4. Développement de la gestion locale des ressources;

5. Instauration du NPI (impact positif net): maintien d’une frange forestière aux abords des trois sites exploités durant les travaux d’exploitation.

Phases de restauration

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Tâches préliminaires Tâches préliminaires

Gestionnaires du projet qui sont en charge de tous les aspects de la restauration

1. Rio Tinto et Fauna & Flora International.

2. Pour ce qui est des travaux à plus petite échelle, il a été suggéré de faire affaire avec des organismes locaux.

Nommer les équipes de restauration1. La Direction Biodiversité (groupe international);

2. Deuxième groupe est composé de spécialistes nationaux qui exercent dans les domaines de la conservation et de la biodiversité;

3. Le dernier groupe est indépendant de Rio Tinto et du gouvernement malgache. Ce sont des organismes internationaux qui donnent leur avis sur les stratégies utilisées et sur l’évolution des travaux employés par Rio Tinto.

Déterminer les paramètres à surveiller avant le projet d’exploitation minière

1. Lémuriens: le lémur à collier roux , hapalémur gris, le aye-aye;

2. Chauve-souris: roussette ou renard volant de Madagascar;

3. Reptiles et amphibiens: 4 espèces de grenouilles (boophis sp., mantidactylus spp.), , un gecko diurne , un serpent (Liophidium sp.)

4. Croissance de la population qui a un impact sur la déforestation.

Établir l’écosystème de référence La forêt de référence est celle de Bermangidy-Ivohibe dans

Tsitongambarika III.

Établir une liaison avec la public et publiciser le projet Avec Asity Madagascar, des projets locaux ont été créés pour

impliquer la population et également leur faire connaître les différentes étapes du projet d’exploitation minière et de conservation de la biodiversité.

Par exemple, à chaque année, il y a un concours qui donne des prix à celui ou celle qui s’est le plus démarqué dans la connaissances d’espèces d’oiseaux.

Participation du public dans la planification du projet et implantation du projet

Association avec les écoles pour expliquer le projet aux enfants; Association avec des organismes comme CoBas (communautés

de base) dans la gestion de projets à petite échelle.

Installation de routes et d’infrastructures nécessaires pour faciliter l’implantation du projet

Le port d’Ehoala; Construction de routes pour le transport du minerai jusqu’au

port; Seuil déservoir pour ne pas contaminer l’eau douce.

Phases de restauration

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Planification du projet d’implantation Tâches d’implantation du projet en cours

Description des intervenants établis pour prélever les données de terrain

1. Pour le prélèvement des données de terrain, les intervenants les mieux placés sont les acteurs locaux de par leurs connaissances du terrain et des espèces présentes.

2. Pour ce qui est de la coordination, ce sont des organismes comme CoBas qui ont été mise en charge.

3. Pour ce qui est de la conservation des espèces, ce sont des organismes comme le Missouri Botanical Garden qui ont été impliqué dans le dossier du prélèvement des données.

Horaire des tâches nécessaires pour la cueillette des données de terrain

Une série de prélèvement fût effectuée entre 2005 et 2006. Selon les espèces, des prélèvements ont été faits soit de jour ou de nuit ou soit les deux. Selon certains besoins, à chaque plage horaire de la journée, différentes interventions eurent lieu. (3 interventions le matin et 2 la nuit).

Marquer les limites et l’aire de travail1. Dans une zone comprise entre 85 et 775 mètres d’altitude;

2. Les prélèvements ont pour la majorité eu lieu près de Tolagnaro

3. La forêt de Bernangidy-Ivohibe dans la zone Tsitongambarika III a servi comme site de prélèvement pour la plupart des espèces.

4. Pour la restauration et réhabilitation des trois sites miniers: environ 6000 hectares de terrain.

Installation des équipements permanents de surveillance

Voici une liste exhaustive qui permet d’avoir une idée générales des principaux endroits idéaux pour installer des équipements en permanence.

1. Des parois rocheuses et des caves (chauve-souris);

2. Des aires protégées (herpétofaune);

3. Des nids (oiseaux).

Phases de restauration

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Tâches d’implantation après le projet Évaluation et publicité

Implanter les procédures de gestion adaptées au projet1. Création d’aires protégées et de parcs nationaux;

2. Gestion de ces derniers par les populations locales

3. En ce qui a trait aux sites miniers, Rio Tinto peut se baser sur les travaux effectués pour la base de données pour surveiller l’évolution de la réintégration des espèces.

Voir la section sur les stratégies pour la gestion à long terme pour l’intégration des plantes.

Accès aux données de surveillance pour déterminer si les standards de performance du projet ont été atteints

1. En ce qui a trait à la base de données, les références utilisées pour ce travail ont bien démontrées que les standards ont été atteints.

2. En ce qui concerne les travaux de restauration et de réhabilitation, les standards ne peuvent être évalués en ce moment.

Déterminer quels buts culturels ont été rencontrés 4 communes interpelées:

Mahatalaky; Iabakoho; Manantenina; Ifarantsa

Enquêtes effectuées pour connaître les besoins de chaque communauté sur des sujets qui concernent, entre autres, l’éducation, la santé, le travail, la famille et l’environnement.

Phases de restauration

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Solutions alternatives

En ce qui a trait à la gestion des sites restaurés, elle pourrait être donnée à l’organisme CoBas;

Création de parcs nationaux et d’aires protégées;

Création de différents plans de restauration de sites miniers

PGEP (Project Environmental Management Plan);

PGES (Sector Environmental Management Plan);

BAP (Biodiversity Action Plan);

LUMP (Land Use ans Management);

IPD (Integrated Development Program).

Écotourisme