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RETROUVEZ TOUTE L’INFORMATION DE LA COLLECTIVITÉ SUR : DIRECTIONS 3 par Antoine Platteel Voirie Un service poids lourds Le Département a repris la gestion du service d’entretien des matériels de l’ancienne DDE. article RENCONTRE > 11 Benoît Naye Adepte du triple effort Mai 2016 - n° 187 FOCUS > 6-7 Services départementaux Une nouvelle organisation TERRITOIRES > 4 Collège d’Houplines Anita Desmedt reçoit les Palmes académiques Partenaires Le mensuel du personnel du Département AU SOMMAIRE

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RETROUVEZ TOUTE L’INFORMATION DE LA COLLECTIVITÉSUR :

DIRECTIONS

3par Antoine Platteel

VoirieUn servicepoids lourds

Le Département a repris la gestion du service d’entretien des matériels de l’ancienne DDE.

article

RENCONTRE > 11

Benoît NayeAdepte du triple effort

Mai 2016 - n° 187

AU

SO

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FOCUS > 6-7

Services départementaux

Une nouvelle organisation

TERRITOIRES > 4

Collège d’HouplinesAnita Desmedt reçoitles Palmes académiques

PartenairesLe mensuel du personnel du Département

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SO

MM

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ÉCHANGES POLITIQUE DE LA VILLE

Pour inaugurer sa nouvelle formule, les Midis de la Doc ont invité, le 24 mars,Jean-René Lecerf. Thème des discussions : l’avenir du Département.

C’est un président du Conseil départemental particulièrement en forme et en verve qui s’est prêté pendant une heure au jeu des questions réponses, en compagnie de Christophe Picard, directeur général des services. Après avoir refait l’histoire, celle des lois de décentralisation et des Départements, le président Lecerf a tenu à rassurer l’auditoire quant à l’avenir du Département du Nord : « Avec la création de très grandes régions, le maintien d’un échelon tel que le Département est assuré pour au moins une vingtaine d’années, car il demeure un élément très important de proximité. Cependant, nous aurons à l’avenir à travailler davantage avec tous les Départements qui composent la Région Hauts-de-France, dans le cadre de mutualisations. » Puis Jean-René Lecerf s’est longuement attardé sur les

questions de transferts de compétences et leur lot d’incertitudes en répondant à plusieurs interrogations d’agents un peu inquiets. « Il n’y a pas de décisions définitives même si des discussions existent avec la MEL, par exemple, au sujet de la voirie métropolitaine. » S’en est suivi une petite remarque, toujours en direction de la MEL : « Concernant nos politiques volontaristes comme le sport, le tourisme, la culture, la MEL souhaite choisir ses compétences ! » Mais il s’est voulu rassurant en précisant que « les transferts qui s’opéreront seront protégés par la loi, ce qui ne devrait pas poser de problèmes complexes. »

D’autres questions d’actualité très variées ont également été abordées par le public, comme la réorganisation de la DGSol ou le futur des Points relais services. À ce sujet, M. Lecerf a précisé qu’il s’agit davantage d’une réadaptation que d’une disparition : « J’aimerais qu’ils soient plus centraux et que l’on puisse développer des maisons de services publics en partenariat avec la Région. » En conclusion, le président Lecerf s’est dit prêt à renouveler ce type d’échanges dès que possible.

Depuis 2015, le Conseil départemental est partenaire de Nos quartiers ont des talents (NQT). Véritable facilitateur d’insertion professionnelle, cette association organise le parrainage de jeunes diplômés par des cadres.

Même avec un diplôme en poche, de très nombreux jeunes peinent à trouver un premier emploi durable. Ceux qui sont issus d’un quartier dit « prioritaire » ou d’un milieu social défavorisé ont encore plus de mal à réaliser leur projet professionnel et sont souvent victimes de discriminations. Fort de ce constat, NQT met en relation ces jeunes diplômés avec des cadres expérimentés, en activité, qui s’engagent à les accompagner dans leur recherche d’emploi.Au niveau du Département, l’élaboration des contrats de ville a permis de constater que de nombreux jeunes diplômés étaient

allocataires du RSA. Simon Boudry, chef de projets en charge de la politique de la ville à la mission Contrats de territoire explique : « Après une période de test en 2014 qui a permis de valider la pertinence d’un partenariat entre le Département et NQT, une convention a été signée en 2015. L’objectif fixé était de suivre 100 jeunes dont 50 allocataires du RSA. Il a été largement atteint puisque 136 jeunes diplômés nordistes ont pu être accompagnés dont 58 perçoivent le RSA. Nous souhaitons donc reconduire le partenariat en 2016 avec un objectif encore plus ambitieux. » À noter aussi que Max-André Pick, vice-président chargé de l’habitat, du logement et des politiques urbaines, propose que ce parrainage s’ouvre aux cadres du Département en 2016. Une information détaillée sera prochainement mise en ligne sur intranet.

www.nqt.fr

par Arnaud Raes par Gaëlle Leplat

Les Midis de la Doc : Jean-René Lecerf au menu ! Un partenariat pour l’emploi et l’égalité des chances

En 2011, suite au transfert de compétence, le Département a repris la gestion du service d’entretien des matériels d’exploitation de l’ancien parc routier de la DDE*.

Une vingtaine d’agents, dans les ateliers de Sequedin et de Cambrai, assurent l’entretien des véhicules de plus de 3,5 tonnes, soit, actuellement 52 camions, 72 fourgons, 29 tracteurs, deux balayeuses, quatre machines à peindre… « Ce service est stratégique pour les travaux en régie : il faut du matériel en état, performant, disponible », dit Ludovic Delestrez, responsable de la DVD-exploitation. En novembre 2015 un audit a été lancé pour tirer un bilan de l’intégration du service et fixer une stratégie pour les prochaines années. « Le haut niveau de compétence technique des agents de ce service a été reconnu », note Ludovic Delestrez. L’audit souligne aussi qu’il serait bénéfique « d’associer davantage les mécaniciens au choix des outils de pilotage et à la définition des indicateurs de suivi » et de « bâtir un plan de formation pour les mécaniciens et

l’encadrement afin de proposer des parcours professionnels prenant en compte la montée en expertise des agents ». L’étude conclut que la stratégie des réparations en régie est « pertinente : elle répond à la spécificité des engins à entretenir, elle est un gage de réactivité et s’avère efficace sur le plan financier ». D’où la décision « d’utiliser toute la capacité d’accueil en mécaniciens des sites de Sequedin et Cambrai, pour réduire la part des travaux externalisés, actuellement de 50 %, notamment sur les engins très spécialisés ».* Direction départementale de l’équipement.

VOIRIE par Antoine Platteel

Le haut niveau de compétence des agents du service (ici à l’atelier de Sequedin) a été reconnu par l’audit.

Pour l’entretien des poids lourds, un service qui tient la route

EN BREF

Agenda 21 : un label nationalLe Département du Nord est engagé depuis 2003 dans une démarche Agenda 21. En juin 2014, le Conseil départemental a adopté à l’unanimité la programmation sur 2014-2017 de 21 actions de développement durable. Ce projet a été soumis à la reconnaissance du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. En juin 2015, le vice-président Paul Christophe (environnement, développement durable, eau et assainissement) a été auditionné par les services du ministère en visioconférence depuis Lille et une délégation emmenée par Laurence Carbenay, responsable de la mission Agenda 21, est allée à Paris défendre ce projet. En octobre 2015, un label national (Agenda 21 local France) a été attribué à cette programmation 2014-2017. Les experts ont notamment souligné l’originalité de la gouvernance de l’Agenda 21 du Nord dont le comité de pilotage inclut un collège de citoyens. « Ils ont aussi fait des recommandations qui peuvent servir de base à une refondation de notre Agenda 21, à une troisième étape fondée, comme le souhaite Paul Christophe, sur la transition économique et énergétique, la troisième révolution industrielle », dit Laurence Carbenay. Mais pas question pour autant que nous relâchions tous nos efforts en faveur de l’éco-responsabilité !

TOUTE

L’ACTU DU DÉPARTEMENT SUR

lenord.frCe mois-ci : retrouvez toutes les informations sur

le vote du budget 2016.

Et toujours l’actualité des sorties et bons plans culturels.

Les Midis de la Doc, nouvelle formule

Cette année, les Midis de la Doc se sont renouvelés pour vous permettre d’être au plus près de l’actualité départementale. Désormais, les Midis de la Doc seront davantage présents dans les différents territoires. Après le premier Midi de la doc lancé à Lille par le Président du Département, ils feront chaque mois l’objet d’une session à Lille et d’une autre en territoire,pour permettre aux agents des services déconcentrés d’y participer. Pour celles et ceux qui ne peuvent y assister, un reportage complet ainsi qu’une vidéo sur les échanges seront publiés dans l’intranet quelques jours après.

Prochain rendez-vous le 19 mai avec comme thème « l’autonomie ».Plus de détails sur l’Intranet contact.

Jean-René Lecerf était l’invité des nouveaux Midis de la Doc.

D IREC TI ON S D IREC TI ON S

Département du Nord

3Partenaires - Mai 2016

DIRECTIONSp. 2 / 3

FOCUSp. 6 / 7

RESSOURCESp. 8 / 9

RENCONTREp. 11

COS / RECETTE p. 12

SOMMAIRE

TERRITOIRESp.4 / 5

2 3Partenaires - Mai 2016 Partenaires - Mai 2016

DOC EN STOCKp. 10

51, rue Gustave-Delory 59047 Lille Cedex. Tél. 03 59 73 83 98e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Jean-René Lecerf, président du Conseil départemental du Nord. Directrice de la communication : Valérie Menault. Rédacteur en chef : Franck Périgny. Rédactrice en chef adjointe : Laurence Blondel. Comité de rédaction : Françoise Colonge, Emmanuelle Lemaître, Gaëlle Leplat, Antoine Platteel, Arnaud Raes. Responsable de production : Patrick Lenoble. Conception graphique et réalisation : David Hennion, Coralie Lambriquet, Patricia Wissocq. Photographes : Christophe Bonamis, Philippe Houzé, Dominique Lampla, Emmanuel Watteau, photothèque du Département du Nord. Service iconographique : Barbara Bonny. Conseil en communication : R COM’ Rigaux. Photogravure : Angelini. Imprimeur : Monsoise. Tous droits de reproduction réservés.

Toute reproduction, même partielle, ne peut être faite sans l’accord exprès du support. Dépôt légal : mai 2016. Imprimé sur papier recyclé.

Le mensuel du personnel du Département du Nord

Mai 2016 - n° 187

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Projet innovant, initiative originale, faites-nous

part de l’actualité de votre territoire sur :

[email protected] Desmedt (à gauche) a reçu les Palmes académiques des mains de Catherine Chenu, principale du collège Roger-Salengro d’Houplines.

La DTPAS du Cambrésis organisait, le 7 mars dernier, en collaboration avec le Pays du Cambrésis, une réunion de présentation du dispositif Nord Énergie Solidarité (NES).« Il nous faut sensibiliser les acteurs locaux et les travailleurs sociaux à NES de façon à mieux repérer les ménages en situation de précarité énergétique et dont le revenu est inférieur à 1,6 RSA », explique Sophie Tilmant, chef de projet parc privé à la direction de l’Habitat et du Logement. Pour ce faire, une convention a été signée en 2015 entre le Département et le Pays du Cambrésis, porteur d’un programme d’intérêt général intitulé « Habiter mieux » et destiné à lutter contre l’habitat indigne. InHari, opérateur cambrésien et l’association intermédiaire Aril + qui réalise des travaux à domicile via des personnes en insertion, complètent le dispositif.

CAMBRAI par Arnaud Raes

NES : mobiliser les énergies

HOUPLINES

Anita Desmedt, « une adulte de référence »par Antoine Platteel CAUDRY

Le réseau MONALISA garde le sourirepar Arnaud Raes

Agent polyvalent au collège Roger-Salengro d’Houplines depuis 1998, Anita Desmedt a été élevée le 24 mars 2016 au grade de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques. Une distinction rare, et méritée, à deux ans de la retraite.

« Pour les Palmes académiques, on pense souvent aux personnels éducatifs, rarement aux agents techniques », explique Catherine Chenu, la principale. Promotions et nominations ont lieu deux fois par an : le 14 juillet pour les enseignants, le 1er janvier pour les non-enseignants. « J’ai proposé l’attribution des Palmes à Anita Desmedt, car c’est quelqu’un d’une grande conscience professionnelle, qui a le souci de l’intérêt général, dit Catherine Chenu. Elle s’implique dans la vie de l’établissement en plus de son travail d’agent d’entretien, notamment pour l’organisation d’événements dans le collège. » Aurélie Servier, la gestionnaire, note qu’Anita Desmedt est tutrice des contrats aidés destinés à

l’entretien (l’équipe est composée de 9 agents départementaux titulaires et de 4 contrats aidés), et « qu’elle est toujours volontaire pour encadrer les élèves placés en travaux d’intérêt général » (les élèves sanctionnés effectuent de menues tâches). « Élèves, parents, enseignants, agents : ce n’est pas toujours facile de travailler ensemble. Anita met du lien : toujours une pensée, un mot gentil pour ceux qui sont en difficulté. Elle a de l’empathie », dit Catherine Chenu. Depuis 1981, à l’EREA* puis au collège Jean-Jaurès à Lomme, maintenant à Houplines, Anita Desmedt dit « travailler avec du plaisir ». Avec les élèves, elle « essaie de leur faire comprendre quand ils ont fait une bêtise, de tirer la morale. C’est plus facile parce que je ne les ai pas en classe. » Catherine Chenu ajoute : « L’élève ne se sent pas humilié, pas jugé, donc il l’écoute. Pour eux, c’est une adulte de référence. » « C’est un rôle qui m’est naturel », confie Anita Desmedt.*Établissement régional d’enseignement adapté

Créée en janvier 2014, l’association MONALISA est un réseau national qui vise notamment à lutter contre l’isolement des personnes âgées. Les acteurs professionnels du Cambrésis y sont très impliqués.

Trois arrondissements sont concernés par le dispositif MONALISA (MObilisation NAtionale contre L’ISolement des Âgés) : le Valenciennois, la Flandre maritime et le Cambrésis. Le 18 mars dernier à Caudry, 70 professionnels de santé de ce territoire, mais aussi des représentants de CCAS, de centres sociaux, des CLIC du Cambrésis et des bénévoles de l’accompagnement des personnes âgées, se sont retrouvés pour débattre du travail en réseau et du bénévolat. « Il s’agissait de faire le point sur le fonctionnement du réseau et d’étudier les pistes de développement du bénévolat », commente Sylvie Pruvot, assistante sociale au pôle Autonomie du Cambrésis. « En ce domaine, il y a encore beaucoup à faire pour éviter l’usure des personnes qui aident de façon bénévole les personnes âgées isolées et développer leurs compétences. » À l’issue de cette journée, il a notamment été acté une session de formation pour les aidants, les 2 et 3 juin prochains.Rens : Sylvie Pruvot, 03 59 73 39 93.

Tous les partenaires du Département ont pu prendre connaissance du numéro unique d’information de NES : le 03 59 611 200.

AVESNOIS

L’équipe du musée du Verre s’active « hors les murs »par Françoise Colonge

En attendant l’ouverture fin septembre du tout nouveau musée du Verre, l’équipe de médiation poursuit ses activités auprès des publics scolaires.

« De septembre 2015 à février 2016 nous avons animé des ateliers hors les murs pour 805 enfants, dans sept écoles primaires et maternelles, deux centres de loisir et un lycée et, après mars, nous avons des réservations jusque mai, pour le moment, et nous toucherons 739  enfants : cinq écoles, deux collèges, un lycée et un institut médico-éducatif », explique Cécile Charniaux, médiatrice culturelle au musée du Verre. Avec son collègue Julien Beauboucher et trois vacataires en médiation, elle intervient sur place en proposant différents ateliers. « Selon les âges, on aborde différentes thématiques : la nature, le portrait, l’abstraction, les déformations optiques.

On peut aussi centrer sur l’histoire avec les bousillés » détaille Matthias Saletzky, un des vacataires, qui intervient ce jour-là auprès d’une classe de CP à Landrecies. Après leur avoir présenté un diaporama d’œuvres, il fait fabriquer aux enfants une main en argile qu’ils décoreront sur le thème de la nature. « Le but est de continuer à faire exister le musée et d’inciter les groupes à venir sur place quand il rouvrira », ajoute-t-il.

TOURCOINGpar Arnaud Raes

Une centaine de professionnels le matin et plusieurs centaines d’allocataires l’après-midi se sont pressés le jeudi 25 février au complexe sportif Léo-Lagrange afin de participer au deuxième Forum tourquennois de l’Insertion sociale et professionnelle.

Ce forum était co-organisé par la direction territoriale Métropole Roubaix-Tourcoing avec le CCAS, Pôle Emploi, la Mission locale et le Plan local pour l’insertion et l’emploi.« L’année dernière, il n’était ouvert qu’aux professionnels. Cette année, les allocataires du RSA et les demandeurs d’emploi y ont été invités par leurs référents. Nous avons aussi développé l’axe Emploi, en lien avec les nouveaux objectifs de la délibération-cadre du 17 décembre », explique Évelyne Séroude, responsable du pôle Lutte contre les exclusions et Promotion de la santé de la DT.D’une association d’assistantes maternelles aux Restos du cœur, en passant par les centres sociaux ou Transpole, le forum était constitué de 45 stands abordant de multiples thématiques

: formation, logement, santé, transport, culture… Le Département y animait trois stands pour présenter les aides au logement, le rôle du service de prévention-santé et les UTPAS de Tourcoing-Mouvaux et de Tourcoing-Neuville-en-Ferrain. « L’idée de ce forum est de permettre à l’usager de trouver les outils adaptés pour améliorer son insertion. On est là pour l’accompagner vers l’emploi et notamment pour lever les freins qui peuvent exister : accès aux droits, garde d’enfants, etc. Ce forum est l’occasion d’une première prise de contact », explique Halima Khiter, conseillère en économie sociale et familiale.

Trois stands étaient animés par le Département.

Un forum pour l’insertion professionnelle

CAMBRÉSIS

Ruralité et addictions,quelles spécificités ?Créé en 1999 par le service d’addictologie du centre hospitalier du Cateau-Cambrésis et l’association Croix bleue, le Réseau d’addictologie du Cambrésis (RAC) organise tous les deux ans une grande journée thématique. Ce fut le cas le 10 mars dernier à Cambrai. Une centaine de personnes, membres du RAC, professionnels de santé, ont planché sur le thème « ruralité et addiction ». Pour Anne-Françoise Collin, référente addictologie à la DTPAS du Cambrésis et coordinatrice du réseau, « il s’agit de favoriser la communication entre les partenaires du RAC, de façon à mieux connaître les ressources du territoire et ensuite monter des actions spécifiques ».Tables rondes et interventions de professionnels ont permis de bien appréhender les caractéristiques des comportements à risques en milieu rural, comme en a notamment témoigné Laurence Coache, assistante sociale au service de Prévention santé : « Entre Cambrai et les secteurs ruraux, le profil des publics est assez similaire, mais plus âgé, aux alentours de 45-50 ans, et l’isolement rend l’accès aux soins difficile. Mais l’accès aux produits y est tout aussi facile ! » À méditer...

Assistante sociale en secteur rural du Cambrésis, Laurence Coache est intervenue pour témoigner de son expérience.

Adrian Robert, un des médiateurs vacataires, lors d’un atelier à l’école Maurice-Carême de Landrecies.

par Françoise Colonge

Partenaires - Mai 20164 5Partenaires - Mai 2016

TERRI TOIRE S TERRI TOIRE S

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Partenaires - Mai 20166 7Partenaires - Mai 2016

F OC USF OC US

Quels sont les objectifs de cette réorganisation ?Elle a deux objectifs principaux.Le premier est de resserrer l’équipe de direction, afin de pouvoir la réunir plus régulièrement, ce qui est indispensable pour mettre rapidement en application nos politiques. Le second objectif est d’adapter notre organisation aux changements législatifs et réglementaires et de la faire évoluer en fonction des délibérations-cadres. Par exemple, l’organisation de la direction Lutte contre les exclusions et Promotion de la santé n’est pas adaptée à la mise en œuvre de la nouvelle politique d’insertion du Département.

Quelle méthode avez-vous adoptée pour élaborer le nouvel organigramme ?C’était un travail collaboratif. J’ai indiqué aux directeurs généraux adjoints quelle était la trajectoire à suivre : les deux grands objectifs et puis quelques éléments forts tels que le retour à une seule DGA Ressources, la création d’une grande direction des Solidarités territoriales ou le développement de projets transversaux. J’ai demandé aux DGA de travailler avec leurs directions pour proposer un organigramme.

Je n’ai pas souhaité confier cette tâche à un cabinet extérieur car je pense qu’une organisation doit être suffisamment mature pour savoir ce qui est bon pour elle. Le cabinet Ernst & Young s’est contenté d’apporter un accompagnement méthodologique. Il va aussi nous accompagner pour la mise en œuvre.

Comment va se passer cette mise en œuvre ?Elle sera progressive. Les directions déjà prêtes à évoluer le feront dans la foulée du comité technique, les autres auront le temps d’affiner leur nouvelle organisation jusqu’en juin. Je souhaite que tout cela se fasse dans la sérénité, de manière apaisée. Chacun doit y trouver sa place.

Certains postes cependant vont être supprimés ?Seule une minorité des 9 000 agents sera concernée dans son quotidien. Ainsi l’organisation territoriale n’est pas modifiée. La reconfiguration de certaines directions va impacter en particulier le nombre de postes de direction et d’encadrement. Je souhaite un comité de direction plus resserré et des processus décisionnels plus dynamiques et réactifs.

INTERVIEW

CHRISTOPHE PICARD

Directeur général des services

« Je souhaite que l’évolution se fasse dans la sérénité »

La nouvelle organisation des services départementaux

Présentée le 17 mars dernier en comité technique, la nouvelle organisation sera progressivement mise en place dans les services.

Organigramme

Direction du Service Intérieur

Direction de l’Information et de la

Documentation

Direction de la Communication

Direction de l’évaluation des politiques publiques et du

Contrôle Interne Délégation Ressources humaines et Management du

changement

Direction des Ressources humaines

Direction de l’Organisation et du Management du

changement

Inspection générale des Services Cabinet du Président

Président

Direction générale des services

8 Directions territoriales de Prévention et d’Action sociale

Secrétariat général

Direction Enfance, Famille, Jeunesse

Direction de l’Insertion professionnelle et de la Lutte

contre les exclusions

Direction de l’Accès à l’autonomie

Direction de l’offre de Service d’Aide à l’Autonomie

Secrétariat général

Direction des Solidarités territoriales et du

Développement local

Direction Éducation, Sports et Culture

Secrétariat général

Direction de la Voirie

Direction des Bâtiments

Direction des Affaires Immobilières

Direction des Transports

Direction des Finances et du Conseil en gestion

Direction des Affairesjuridiques et de l’Achat public

Direction des Systèmes d’information

Direction des Moyens généraux

DGA Solidarité DGA Développement territorial

DGA Aménagement durable

DGA Ressources

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FORMATION

Un diplôme universitaire sur les droits de l’enfant

Six agents viennent d’obtenir le diplôme universitaire « Droits et intérêt supérieur de l’enfant », récemment mis en place par l’Université catholique de Lille.

« La grande originalité de ce diplôme est d’allier des modules de droit et de psychologie », explique Caroline Vendeville, reponsable pédagogique du diplôme universitaire (DU). « Il existe très peu de choses sur les droits de l’enfant dans les cursus universitaires et il nous a semblé intéressant de proposer une formation transdiciplinaire. » Amélie Niemiec, responsable de l’équipe juridique du pôle Gestion de la direction de l’Autonomie, est aussi une spécialiste des droits de l’enfant puisqu’elle a consacré sa thèse à l’adoption. C’est à ce titre qu’elle fait partie des intervenants au DU, aux côtés d’universitaires, d’avocats, de magistrats et de psychologues.« Il s’agit d’une formation diplômante qui permet aux agents travaillant déjà dans le domaine de l’enfance de remettre à jour leurs connaissances, notamment en lien avec la délibération-cadre enfance et le projet de loi relatif à la protection de l’enfance, mais aussi d’élargir leur vision.

par Françoise Colonge

SERVICE HANDICAP ET MATÉRIEL ADAPTÉ

Accompagner les travailleurs en situation de handicappar Gaëlle Leplat

Le DU peut également intéresser des personnes qui souhaiteraient se réorienter. En 2016, il n’y a pas eu assez d’inscrits pour réitérer la formation, mais les agents peuvent s’y inscrire pour 2017. » Les 120 heures de formation, réparties sur 20 jours, permettent aux stagiaires d’aborder quatre modules : l’enfant et sa famille, l’enfant en détresse, l’enfant et la justice, l’enfant et son devenir. Les neuf stagiaires de 2015 ont tous obtenu leur diplôme, qui leur a été remis officiellement le 21 avril. Six d’entre eux sont agents du Département : Marie-Odile De Baermaker, Cécile Grenu, Nicole Laloux, Bérénice Mounet, Sylvie Pouvait, Élodie Sevestre.

Le service Handicap et Matériel adapté (SHMA) est composé de cinq agents et d’une responsable, Karima Hadjloum. « Notre service a pour mission de mettre en œuvre l’accompagnement, le suivi et l’insertion des agents reconnus travailleurs handicapés. Son action s’articule notamment autour des quatre axes de la convention signée avec le Fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) pour la période 2013-2016 : recrutement, intégration et mobilité des travailleurs handicapés, maintien dans l’emploi, sensibilisation et formation des acteurs et recours au secteur adapté et protégé. Le bilan de cette convention est très positif et nous travaillons actuellement à son renouvellement pour la période 2016-2019 », explique-t-elle.La loi de février 2005 pour l’égalité des

droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a rendu obligatoire l’emploi de 6% de travailleurs handicapés dans la fonction publique. Au Département, ce taux s’élève actuellement à 7,3% grâce à une politique volontariste. Des dispositifs spécifiques existent et le SHMA les met en œuvre au quotidien (allocation spécifique d’installation, prise en charge à 100% des abonnements de transport, participation au financement des prothèses orthèses, etc.).« Nous expliquons aux agents l’intérêt de se faire reconnaitre travailleur handicapé, notamment au regard de ces dispositifs particuliers, mais aussi des possibilités d’aménagements de leur poste de travail sur préconisation du médecin de prévention en lien avec nos collègues des autres directions. »En 2016, l’accent sera mis sur les actions

de sensibilisation des équipes sur les territoires, mais aussi à destination des cadres encadrants. • Contact > Nos ressources > Service handicap et matériel adapté• Contact > Nos ressources > Améliorer mon poste de travail

Caroline Vendeville et Amélie Niemiec.

35050LA RÉPONSE

à vos questions RH

JE SUIS LAURÉAT DE C ONC OUR S : QUELLES SONT MES OBLIGATIONS DE FORMATION ?

Depuis le 1er juillet 2008, tout agent recruté à la suite d’un concours ou d’un recrutement direct doit bénéficier d’une formation d’intégration.Cette formation est dispensée par le CNFPT dans l’année suivant la date de nomination, c’est à dire au cours du stage. Elle est d’une durée de 5 jours pour les agents de catégorie C et de 10 jours pour les agents des catégories A et B.Cette formation d’intégration est indispensable pour la titularisation de l’agent.Après titularisation, le fonctionnaire doit aussi suivre une formation de professionnalisation au 1er emploi d’une durée de 3 à 10 jours pour la catégorie C et de 5 à 10 jours pour les catégories A et B.

Le SHMA : Hélène Parra, Joseph Cocco, Nathalie Grember et Karima Hadjloum (Nathalie Dhalluin et Juliette Gruson, absentes sur cette photo).

Partenaires - Mai 20168 9Partenaires - Mai 2016

RE SSOURC E S RE SSOURC E S

TÉMOIGNAGES

FICHE MÉTIER

TÉMOIGNAGE

Dessinateur

par Gaëlle Leplat

INFOS STATUT

FILIÈRE :technique

STATUT :catégorie B ou C

GRADES :technicien territorial (B) ou agent de maîtrise territorial (C)

RÉMUNÉRATION :De 1 509 € à 2 602 €, plus une prime de grade.

OÙ SE RENSEIGNER ?www.cnfpt.frwww.npdc.cnfpt.fr

MISSIONS Réaliser, à l’aide de logiciels spécialisés, l’ensemble des documents graphiques relatifs à un projet, des études préalables aux plans d’exécution et aux dossiers d’ouvrages exécutés.

CONDITIONS D’ACCÈS• Concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emploi.• Concours troisième voie.

ACTIVITÉS PRINCIPALES• Élaborer et mettre à jour des plans.• Participer au chiffrage d’une étude, calculer des métrés (linéaires, surfaces, volumes) et réaliser des relevés sur site.• Répondre à des questions techniques des prestataires internes ou externes.• Gérer les archives graphiques et leurs supports.• Exploiter les informations disponibles dans les différentes couches (topographie, hydrologie, occupation du sol, etc.) d’un document issu d’un système d’information géographique (SIG).

TENDANCES D’ÉVOLUTION DU MÉTIER• Intégration croissante des outils informatiques de conception et de dessin assistés par ordinateur (CAO, DAO), ainsi que des systèmes d’information géographique (SIG).• Simulation informatique, virtualisation des projets.

PROFIL • Être rigoureux et minutieux.• Avoir une bonne capacité à respecter les délais.• Disposer d’un esprit d’analyse et de synthèse.• Faire preuve d’autonomie.

CONDITIONS D’EXERCICE • Travail en bureau d’études avec des horaires réguliers.• Déplacements possibles sur le terrain.• Risques liés au travail sur écran avec utilisation de la souris (fatigue visuelle, etc.).

par Gaëlle Leplat

Arrivé au Département en mai 2000, Olivier Senet est l’un des dessinateurs de la Direction opérationnelle des travaux (DOT). Il travaille à l’UT Lille Ouest qui a la charge d’une quarantaine de bâtiments départementaux, dont 28 collèges et 7 UTPAS.

« Pour définir précisément mon métier et sa réalité quotidienne, j’ai l’habitude de dire que je suis dessinateur chargé du patrimoine. Je fournis des informations pour des projets d’aménagements, je mets à jour les bases de données internes (par exemple la carte d’identité des bâtiments en lien avec la direction des Affaires immobilières) et j’ai contribué à l’élaboration d’une charte graphique pour tous nos plans. Mais je réalise aussi un important suivi historique des bâtiments pour avoir un maximum d’informations sur ce qu’on ne voit pas mais qu’il faut connaître, notamment si on entreprend des travaux. C’est un travail de recherche, de suivi et de vérification. Actuellement, je mets en conformité les dossiers techniques relatifs à l’amiante et je travaille également à l’amélioration de la gestion de nos archives numériques et papier. »

FICHE MÉTIER

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Partenaires : Le sport, c’est une passion ?Benoît Naye : Oui ! J’ai fait du foot dès l’âge de 6 ans, jusqu’à 35 ans, à l’association sportive de Steenvoorde, comme milieu défensif. C’est un poste où il faut être très endurant. À 35 ans, j’ai adhéré au Cassel VTT. On peut dire que j’ai toujours fait beaucoup de sport...

Et la natation ?J’ai appris la technique du crawl sur le tard, il y a seulement deux ans, quand j’ai intégré le club de triathlon d’Hazebrouck. Je m’entraîne en piscine trois heures environ par semaine, dans un bassin de 25 mètres. La natation, c’est mon point faible. Je ne suis pas très rapide, mais quand je nage en eau libre, je me sens en confiance, dans mon élément. Quand je sors de l’eau, je n’ai mal nulle part, je ne me sens pas fatigué. Je précise que si la température de l’eau est inférieure à 24°, on peut mettre une combinaison, ce qui facilite la glisse et améliore la flottabilité.

Vous avez déjà participé à des triathlons ?Grâce à mon adhésion à l’association sportive du Département du Nord, j’ai pu participer en juillet dernier au Chtriman 113 à Gravelines (c’est un demi Ironman) ainsi qu’à l’« Embrunman distances olympiques », c’est-à-dire 1,5 km de nage, 44 km de vélo et 10 km de course. C’est une épreuve plutôt rapide avec beaucoup de dénivelé autour du lac de Serre-Ponçon. J’ai terminé en moins de trois heures, j’étais dans la bonne moyenne, dans les 300es sur 860 concurrents.

Qu’est-ce qui vous fait « courir » ?Je dirais que c’est d’abord le plaisir d’être avec des amis : on est toujours un petit groupe à s’inscrire à un triathlon, un trail ou une cyclosportive, et la plupart des entraînements se font en groupe. Il y a aussi le plaisir de découvrir d’autres régions. Enfin, il y a le défi sportif, qui est de franchir la ligne d’arrivée. Ce n’est pas forcément le chrono que je recherche. Le but, c’est d’arriver dans de bonnes conditions, serein, dans une forme de bien-être.

Vous vous entraînez beaucoup ?Actuellement, une quinzaine d’heures par semaine : 8 heures de vélo, 4 heures de natation, 3 heures de course à pied... Il arrive que ma femme et mes enfants, Émilie et Florian, m’accompagnent à vélo quand je cours, ou bien qu’on se donne rendez-vous à la piscine d’Ypres ou en bord de mer du Nord, en partant d’Eecke, où nous habitons : ils y vont en voiture et moi à vélo.

Comment voyez-vous votre triathlon de Vichy ?Au niveau mental, ça ira. Mais on n’est jamais à l’abri d’un problème technique, avec le vélo notamment, ou d’une défaillance physique... On commence à 7 h du matin par la natation, il faut avoir tout bouclé en 16 heures, arriver avant 23 h, sinon c’est l’élimination. J’espère terminer en 15 heures, mais les meilleurs mettent entre 8 et 9 heures pour tout faire !

Pour préparer l’Ironman de Vichy, des entraînements dans les Flandres (notre photo), et les demi Ironman de Gravelines et de Deauville.

Benoît Naye

Responsable du Centre d’entretien routier de Bailleul, Benoît Naye s’est lancé un défi pour ses 40 ans : devenir un « Ironman », un « homme de fer », en participant au triathlon XXL de Vichy le 28 août 2016. Au programme du jour : 3,8 km de nage dans le lac d’Allier, 180 km de vélo sur les routes d’Auvergne et un marathon de 42 km dans Vichy !

Adepte du triple effort par Antoine Platteel

Partenaires - Mai 201610 11Partenaires - Mai 2016

RE NC ONTRE

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Centre de documentation EPICéA (38197)Centre de documentation DG Solidarité (37248)

LA VILLE QUI MANGEPour une gouvernance urbaine de notre alimentation Nicolas Krausz, Isabelle Lacourt,Mariani MaurizioÉditions Charles Léopold Mayer, 16/09/2014, 285 p. - Réf. 149945

Écoles, hôpitaux, maisons de retraite, restaurants d’entreprises... Aujourd’hui, dans le monde, plusieurs millions de repas sont servis chaque jour dans les collectivités et l’impact environnemental de la restauration collective est immense. Les auteurs s’appuient sur l’histoire de la restauration collective et de la filière alimentaire pour envisager les leviers du changement. Développement de l’agriculture péri-urbaine, création de nouveaux modèles de restauration durable, conscientisation des « mangeurs », adaptation du territoire et du cadre législatif sont autant de solutions à mettre en œuvre pour construire un système aussi durable que possible et revenir à une forme d’humanisme alimentaire.

REPENSER LE MAINTIEN À DOMICILEEnjeux, acteurs, organisationBernard EnnuyerÉditeur Dunod, 2014, 310 p. SOC 06 ENN - Réf. 154970

L’auteur, Bernard Ennuyer, propose une réflexion sur la place des personnes âgées dans la société, et plus particulièrement sur l’objectif de leur maintien à domicile. Plusieurs notions sont abordées, notamment le vieillissement et la vieillesse, l’incapacité et le handicap, l’aide professionnelle et le soutien familial.

DUOLOGUE : JOUONS À SE (RE)CONNAÎTRE (jeu)E. Aubert, F. Pourre Paris : Valoremis, 2013 - Réf. A.7058

Ce jeu est un support de médiation pour favoriser l’échange et la communication entre adultes sur les différents aspects de la vie de couple. Il comporte 210 questions ouvertes, chacune donnant aux participants l’occasion de

s’exprimer et de réfléchir sur différents sujets : communication, argent, choix de vie, entourage, imprévus, parentalité, quotidien, valeurs.

DIS-MOI POURQUOI Parler à hauteur d’enfant (ouvrage)Claude Halmos – Fayard, 2012, 190 p.Réf. JEU-PSY-218 / 40762 La psychanalyste a répondu à une centaine de questions posées par des enfants sur des thèmes aussi variés que la vie, la mort, la jalousie, la peur, l’autorité, l’amour… C’est l’occasion pour elle d’expliquer comment entendre la parole de l’enfant et comment trouver les mots pour lui apporter les réponses qu’il demande.

D’après une histoire vraie Delphine de Vigan - Éditions J.-C. Lattès

On ne présente plus Delphine de Vigan depuis son succès Rien ne

s’oppose à la nuit, un récit très personnel dans lequel elle évoque sa

mère et ses relations familiales avec ses joies et ses douleurs.

Avec son dernier ouvrage, D’après une histoire vraie, Delphine de

Vigan se livre une nouvelle fois mais de manière différente. Elle

raconte l’histoire d’une amitié destructrice entre l’auteur et une

autre femme. Grâce au style limpide et redoutablement efficace, on se laisse prendre

par cette histoire où se mêlent des éléments très personnels (l’auteur y évoque sa vie

avec François Busnel, le présentateur de l’émission La grande librairie sur France 5) mais

aussi une part de fiction sans doute. Une réussite !

Vous avez aimé

Laurence Blondel responsable adjointe du service Rédaction à la Direction de la Communication.

D OC E N STOC K

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Vous aussi, faites-nous part

de vos recettes en nous contactant

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Marie-Thérèse HubertChef de cuisine au collègeJean-Rostand à Loon-PlageAprès 13 années passées en métropole au collège Jules-Verne de Neuville-en-Ferrain, Marie-Thérèse Hubert arrive dans le Dunkerquois pour intégrer en août 2015 le collège Jean-Rostand.

« C’est un réel plaisir de préparer

chaque jour environ 200 repas,

surtout que nous cuisinons beaucoup

avec des produits frais. »

GRATIN DE MOULESDE DUNKERQUE

INGRÉDIENTS

• 2 litres de moules• 250 g de fromage blanc• 4 cuillères à soupe de crème épaisse• 1 cuillère de fécule• 1 cuillère à soupe d’huile• 3 échalotes, 4 éclats d’ail• 1 bouquet de persil, 1 tige de céléri vert• 1 cuillère à café de curry• chapelure, sel, poivre et beurre

PRÉPARATION

• Gratter et laver les moules.• Dans une marmite à couvert, les ouvrir à feu vif avec un peu de beurre, les remuer plusieurs fois pendant la cuisson.• Les retirer du feu puis enlever les coquilles, réserver.• Hâcher finement les échalotes, l’ail et le persil.• Mélanger le tout avec le fromage blanc, la fécule, l’huile, la crème et les épices.

• Y ajouter les moules délicatement.• Répartir la préparation dans un moule graissé, saupoudrer de chapelure.• Enfourner le tout à 200° pendant 10 mn (surveiller que la chapelure ne brûle pas).• Enfin, les laisser dans le four éteint pendant 10 mn, porte du four entrouverte.

LA RECETTE DE… MARIE-THÉRÈSE HUBERT

Assemblée générale

L’assemblée générale du COS aura lieu le jeudi 23 juin 2016 à la salle des fêtes de la Préfecture. Le premier rendez vous est à 8 h 30 pour émargement et à 9 h 30 pour le deuxième.

Afin de vous permettre de participer à ce moment important, vous recevrez à votre domicile une convocation qui fait office d’autorisation spéciale d’absence. Ce ras-semblement est l’occasion de vous présen-ter le bilan des activités du COS secteur par secteur mais également de vous exposer le bilan financier avec l’intervention de la commissaire aux comptes.

Ces différentes présentations vous permet-tront de vous positionner au niveau du vote des résolutions. C’est par cette participation que vous restez auteurs de l’évolution et de la vie du COS. Le temps du dépouillement et de la communication des résultats du vote, une loterie sera organisée. Elle est ou-verte aux adhérents présents et représentés.

Puis viendra le temps d’échanger. Les membres du bureau seront là pour répondre à toutes vos questions.

Pour terminer un pot de l’amitié clôturera cette assemblée. En ces temps difficiles pour le COS, nous comptons sur vous, ve-nez nombreux.

Main Square festival

Le Main Square est un festival de musique qui se déroule début juillet pendant 3 jours. Initialement programmé sur la Grand’Place d’Arras en 2004, il se déroule depuis 2010 à la citadelle.

Ce changement a permis d’augmenter la capacité d’accueil. Le groupe Placebo est le premier à s’y produire. Ensuite les têtes d’affiche internationales s’y sont succédé : Kyo, Depeche Mode, Indochine, Coldplay, The Black Eyed Peas et plus récemment Iron Maiden, Lenny Kravitz, Muse.

Cette année il y aura, entre autres, Iggy Pop, les Insus, Louise Attaque.

Le COS, loin d’être élitiste, vous offre tous les ans la possibilité d’y participer. Ainsi cette année encore 271 personnes auront la chance de dire « j’y étais ».

Paroles d’adhérents

Séjour au ski : « Hôtel parfait, chambres spacieuses, avons skié tous les jours. Prix abordables. » Florianne L. « Nous avons passé une excellente se-maine. » Sylvie B.

Chèque culture : « Suite annulation du cirque, très appré-ciable de recevoir ces chèques. » Claire D. « Agréablement surprise d’avoir reçu le chèque culture, j’en ferai bon usage. » Delphine D. « Je vous remercie vous et vos équipes. » Matthias F.

Culture : « J’ai assisté à la prestation de Bernard Pivot, quel talent ! Merci de mettre au catalogue du COS de telles offres, si le COS n’incitait pas à s’y déplacer, je n’aurais peut-être pas pris sur moi d’y aller. » Sylvie M.

12 Partenaires - Mai 2016

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