VILLA MARGUERITE YOURCENAR - lenord.fr

VILLA MARGUERITE YOURCENARRÉSIDENCE D’ÉCRIVAINS

FÉVRIER / NOVEMBRE 2021

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Entre 2020 qui fut une année d’incertitudes et de bouleversements permanents et 2022 qui sera l’année de nécessaires travaux de rénovation à la Villa Marguerite Yourcenar, il y a 2021. 2021 pour se retrouver, parce que la littérature est une fête éternellement renouvelée, un bien commun dont nous devons prendre soin, un terrain d’ap-prentissage, d’expression, d’imagination, d’expérimen-tation à transmettre à nos enfants. Par sa présence singulière et pugnace, la Villa Marguerite Yourcenar instille dans le paysage culturel cette proximité enthousiasmante avec celles

et ceux qui contribuent aux écritures contemporaines : autrices, auteurs, traductrices, traducteurs, éditrices, éditeurs. Toutes et tous y sont les bienve-nu.e.s. Et nous sommes là pour vous les faire rencontrer. 2021 sera une année au féminin, dix-sept autrices et onze auteurs représente-ront vingt maisons d’édition. Au féminin, puisque la Villa ouvrira ses portes dès février à Olga Tokarczuk, prix Nobel de littérature 2018, à sa traductrice Maryla Laurent et à l’illustratrice de l’un de ses ouvrages, Joanna Concejo. Cette grande autrice « revient » en résidence à la Villa, car elle y est déjà venue en 1998, bien avant son prix Nobel, et s’est elle-même engagée depuis dans la constitution d’une fondation pour le soutien de la création littéraire et de la traduction en Pologne, son pays. Romancière polonaise la plus célèbre de sa génération, elle jouit désormais d’une reconnaissance internationale. En mai, les « journées collégiennes » nous permettront de retrouver notre jeunesse, scellant avec l’Éducation nationale ce partenariat si fondamental, ce rendez-vous joyeux fait de découvertes littéraires et artistiques et d’un véritable retour à la nature grâce à ce temps privilégié dans le parc du Mont-Noir. Les quatre expositions programmées seront l’occasion d’ouvrir les portes de la Villa les week-ends, offrant ainsi aux visiteurs – promeneurs familiers ou occasionnels – une raison de plus pour revenir dans ce lieu qui fut la terre d’enfance de Marguerite Yourcenar. Béatrice Descamps-Plouvier, vice-présidente du Conseil départemental du Nord chargée de la culture, et moi-même sommes impatients de vous accueillir dans ce site où nature et culture cohabitent avec tant d’évidence. Ce qui nous laisse entrevoir un peu de ce que l’on appelle... le bonheur... ?

Jean-René LecerfPrésident du Département du Nord

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RÉSIDENCE D’ÉCRIVAINS

Une résidence d’écriture est un espace-temps privilégié dans la vie des autrices et des auteurs.Son enjeu est double pour les organisateurs : leur permettre de pour-suivre en toute quiétude leur travail de création, favoriser la rencontre avec les publics du territoire lors de diverses interventions (rencontres, lectures publiques, ateliers d’écriture) et aller au-devant des publics scolaires et, plus largement, de tous les publics.La Villa accueille trois auteurs par mois, de février à novembre, en organi-sant la programmation qui accompagne leur résidence.Nichée au cœur du parc du Mont-Noir (Espace naturel sensible) qui fut la terre d’enfance de Marguerite Yourcenar (1903-1987), la Villa offre à ses résidents et ses publics un site exceptionnel façonné par l’attachement à la nature et à la création littéraire.

Compte tenu de ce lien naturel avec Marguerite Yourcenar, la Villa a reçu le label Maisons des illustres et a intégré le Réseau des maisons d’écrivain et patrimoines littéraires des Hauts-de-France.

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« Essayant de donner, on voit qu’on n’a rien. Voyant qu’on n’a rien, on essaye de donner. Essayant de donner, on voit qu’on n’est rien. Voyant qu’on n’est rien, on désire devenir. Désirant devenir, on vit. » René Daumal

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AUTRICES AUTEURS 2021

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DERNIÈRES PARUTIONS ET TRADUCTIONS D’OLGA TOKARCZUK

> Histoires bizarroïdes,

Noir sur Blanc, 2020

> Discours de réception

du prix Nobel et

autres textes, Noir sur Blanc, 2020

> Les Livres de Jakób, Noir sur Blanc, 2018

Maryla Laurent est professeur et responsable des Études polonaises à l’Université de Lille jusqu’en 2019. Elle est membre de l’Acadé-mie des sciences et des arts de Pologne et a publié de nombreux travaux sur la littéra-ture et sur la traduction littéraire comme moyen de communication interculturelle. Pour son plaisir, elle est traductrice de philo-sophes, d’essayistes, de romanciers et de poètes polonais, d’une trentaine de livres, dont notamment le roman d’Olga Tokarczuk (prix Nobel de littérature 2018) Les Livres de Jakób et ses nouvelles Histoires bizarroïdes et le Discours de réception du prix Nobel et autres

textes. Pour Les Livres de Jakób, Maryla Laurent a reçu le prix Laure-Bataillon, meil-leure œuvre de fiction traduite en langue française 2018, le prix Jan-Michalski pour une œuvre de littérature mondiale 2018 et le prix Transfuge 2018.

MARYLA LAURENTFRANCE

DERNIÈRES PARUTIONS

> Loch Ness (roman), Karbel, 2020

> Présentation et cotraduction : Le Journal de Kathe

Kollwitz, L’Atelier contemporain, 2018

> Préface et dossier : Ajoie, Jean-Claude Pirotte, Poésie/Gallimard, 2018

> Préface et traduction : Birthday Letters,

Ted Hughes, Poésie/Gallimard, 2015

> Le voyageur attardé

(Kubin / Moore /

Barlach), Le temps qu’il fait, 2012

Née à Lyon en mai 1959, Sylvie Doizelet publie en alternance romans, portraits d’artistes ou d’écrivains et traductions. Elle dit d’elle-même qu’elle dispose d’un double imaginaire, d’un côté « l’excentricité » du domaine anglais et écossais, de l’autre « l’inquiétante étrangeté » d’une certaine Europe, centrale et nordique. Elle se sent à l’étroit en France, aime les confins.En ce moment, elle est plongée dans la traduction d’une romancière et poète améri-caine contemporaine et se promet d’écrire un court lexique des mots anglais qui l’in-citent au doute et à la rêverie.Elle est lauréate de la bourse SGDL / Sarane Alexandrian 2017.

SYLVIE DOIZELETFRANCE

Résidence en février

Résidence en février

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Résidence en février/mars


> Antigone à

Molenbeek, Le Castor Astral, 2019

> Entre villes, Le Castor Astral, 2019

> Le cœur converti, Gallimard, 2018

> Guerre et

Térébenthine, Gallimard, 2015, théâtre

STEFAN HERTMANS BELGIQUE

DERNIÈRES PARUTIONS EN FRANÇAIS

> Histoires bizarroïdes, Noir sur Blanc, 2020

> Le tendre narrateur.

Discours du Nobel, Noir sur Blanc, 2020

> Les livres de Jakób,

Noir sur Blanc, 2014

> Sur les ossements

des morts, Noir sur Blanc, 2009

> Les Pérégrins, Noir sur Blanc, 2007

> Récits ultimes, Noir sur Blanc, 2007

> Maison de jour, maison de nuit, Robert Laffont, 2001

> Dieu, le temps,

les hommes et

les anges, Robert Laffont, 1998

Prix Nobel de littérature en 2018, Olga Tokarczuk est l’autrice polonaise la plus connue, la plus lue et la plus traduite de son pays (en plus de quarante-cinq langues). Née en Pologne en 1962, ses premiers textes et poèmes sont publiés dans différents journaux pendant ses études de psychologie à l’Univer-sité de Varsovie. Elle se consacre entièrement à l’écriture depuis 1997. Ses œuvres ont été nominées et récompensées par de nombreux prix, dont le prix Nike en Pologne pour Les

Pérégrins en 2008 et Les Livres de Jakób en 2015. Elle puise son inspiration dans l’histoire de son pays et de l’Europe, dans un imaginaire poétique, spirituel sensible, et explore des genres différents.Olga Tokarczuk vit à Wroclaw en Pologne où elle a créé une fondation offrant des formations destinées aux écrivains et aux traducteurs ainsi que des programmes éducatifs sur la littérature.

OLGA TOKARCZUKPOLOGNE

Résidence en mars

Écrivain prolixe en langue néerlandaise, Stefan Hertmans est l’héritier d’une tradition venue d’une Flandre porteuse d’un humanisme euro-péen où s’expriment la littérature, l’art et la pensée. Né en 1951, il vit et travaille à Bruxelles et dans le Vaucluse. Il a publié plusieurs ouvrages de prose, essais, textes de théâtre et de poésie, avant de connaître la consécration avec Guerre et Térébenthine, roman traduit en vingt-neuf langues qui a figuré dans la liste des dix meilleurs livres de l’année du New York

Times et a été nominé aux prestigieux Booker Prize International et Premio Strega. Son roman Le cœur converti, qui a connu un grand succès en France, a été nominé au prix Femina étranger et a obtenu le prix des Littératures européennes de Cognac. Il a également publié Entre villes, histoires en chemin (prix La Ville à lire de France Culture) et le volume de poésie Le

paradoxe de Francesco. Sa pièce de théâtre Antigone

à Molenbeek sera jouée en France en juin 2021.

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> Les fantômes d’Issa, L’École des loisirs, 2020

> Là où les chiens

aboient par la queue, Liana Levi, coll. « Piccolo », 2019

> Là où les chiens

aboient par la queue, Liana Levi, 2018

Estelle-Sarah Bulle est née à Créteil (Val-de-Marne) en 1974. Après une vie profession-nelle passée dans divers secteurs, du conseil aux entreprises à l’administration culturelle, elle écoute enfin le seul désir qui la taraude depuis l’enfance : écrire. Elle publie ainsi en 2018 son premier roman Là où les chiens

aboient par la queue, aux éditions Liana Levi. Couronné de nombreux prix (prix Carbet de la Caraïbe, prix Stanislas, prix Eugène-Dabit, prix Libraires en Seine 2019, etc.), le roman aborde la vie et la condition des Antillais dans la seconde moitié du xxe siècle en France. Il est en cours de traduction pour une parution prochaine aux États-Unis.En 2019, elle publie son premier roman pour la jeunesse Les fantômes d’Issa, à L’École des loisirs, qui met en scène une jeune adolescente en proie au sentiment de culpabilité. Entre-temps, elle écrit des nouvelles pour différents magazines locaux et nationaux ainsi que pour des publications caribéennes. Son second roman de littérature classique, dont l’intrigue se déroulera principalement au Brésil, sortira prochainement chez Liana Levi.

Résidence en alternance

mars/avril

ESTELLE-SARAH BULLE FRANCE


Poésie :

> La gestion des espaces

communs, Lanskine, 2019

> Revers, Flammarion, 2018

> Avers, Louise Bottu, 2017

Collaborations

musicales :

> Ça va bien avec

comment tu vis, Mathieu Corajod, IRCAM, 2019

> Contrées, Aurélien Dumont, Villa Médicis, 2018

> Têtes, Misato Mochizuki, Donaueschinger Musiktage, 2017

Né en 1962 dans un milieu ouvrier, Dominique Quélen vit d’abord à Vitry-sur-Seine, puis à Lille où il enseigne en lycée pendant une vingtaine d’années. Sa poésie se présente souvent en séries fondées sur la répé-tition et les dysfonctionnements du corps et de la langue. Il arrive que des contraintes for-melles structurent ses livres, c’est le cas pour le triptyque des « oiseaux » : Basses contraintes (Le Théâtre Typographique), Avers (Louise Bottu) et Revers (Flammarion). D’autres en sont exempts, par exemple Loque et Câble à

âmes multiples (Fissile). Il travaille aussi avec des compositeurs, comme librettiste ou pour des pièces brèves, dans des genres qui vont de la toy music à l’opéra de chambre en passant par la musique improvisée. Écrire commence toujours pour lui par la définition d’une forme, ce qui fait qu’il s’intéresse au vide (qui ne l’est jamais) et au rien (qui est quelque chose).

DOMINIQUE QUÉLENFRANCE

Résidence en alternance mars/avril

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> Voguer, P.O.L, 2019> John Wayne est sous

mon lit, cipM, 2018> Gommage de tête,

Éric Pesty Éditeur, 2017

> La vie moins

une minute, Lanskine, 2014

> Les pères fouettards

me hantent toujours, Lanskine, 2012

Marie de Quatrebarbes est l’autrice de livres de poésie et de récits. Elle a notamment publié Voguer (P.O.L, 2019), Gommage de tête (Éric Pesty Éditeur, 2017) et La vie moins une

minute (Lanskine, 2014). Elle traduit des poètes américains et coanime la revue de poésie et de traduction La tête et les cornes avec Maël Guesdon, Y.-My Nguyen et Benoît Berthelier. Attachée à la transmission du texte par la voix, elle se produit réguliè-rement dans des festivals en France et à l’étranger. Son prochain livre paraîtra en 2021 aux éditions P.O.L.

MARIE DE QUATREBARBES FRANCE


> Comme elle l’imagine, Mercure de France, 2019

> Brillante, Mercure de France, 2016, J’ai lu, 2017

Stéphanie Dupays est l’autrice de deux romans. Le premier, qui a reçu le prix Exbrayat, explore la violence des rapports au travail. Le second interroge la façon dont les réseaux sociaux bouleversent nos manières de penser, de se parler et d’aimer. Ses textes questionnent l’expérience de l’homme (et de la femme) contemporain(e) confronté(e) à un monde qui change. Après avoir donné dans le genre didactique (notes et rapports ministériels, manuels), Stéphanie Dupays a fait le choix de la fiction pour s’approcher de zones auxquelles l’écriture analytique ne donne pas accès : celles de la vie psychique et de l’intériorité.En plus de son activité d’écrivain, elle colla-bore depuis une dizaine d’années au supplé-ment littéraire du Monde et travaille comme haut fonctionnaire dans le domaine de la santé, de l’emploi et des affaires sociales.

STÉPHANIE DUPAYSFRANCE

Résidence en avril

Résidence en avril

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Résidence en mai


> Écorces vives, Actes Sud, octobre 2018

> Neil Young, l’enfant

roi, dans NRF, n° 612, avril 2015

> Saveur Bitume (réalisé par Adrien Pavillard, coécrit avec Adrien Pavillard et Rocé, produit par Bridges) : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017361/saveur-bitume/

Le premier roman d’Alexandre Lenot Écorces

vives est paru aux éditions Actes Sud dans la collection Actes noirs en octobre 2018. Il est le lauréat du prix La Première / RTBF 2019 et a figuré dans les sélections des prix Vialatte et Roblès. Également scénariste et documentariste, il a à la fois travaillé sur le documentaire Saveur Bitume traitant de l’his-toire du rap français et sur une adaptation de Sans famille d’Hector Malot par le metteur en scène Jonathan Capdevielle. Écorces vives fait se croiser au sein du Massif central les destins de cinq personnages en quête de renouveau et de réinvention. Il y est très largement question de « nature », ce qui lui a valu de nombreuses analogies avec par exemple le courant américain du nature writing. Inspiré du western et de ses codes, c’est un conte noir et une mélopée incantatoire, une fable et un long poème en prose. Un critique a écrit que Écorces vives était « un livre pré-apocalyptique », un roman d’avant la chute, un roman de lutte et pas de renoncement.

ALEXANDRE LENOTFRANCE

« Nos livres ne sont pas des boîtes où nous enfermons les papillons, ils sont les cocons où s’agitent et s’affairent les chenilles, et nos mots, nos phrases, sont faits de soie vivante. Ils sont cet espace étroit dans lequel deux chenilles tissent, chaque jour, chaque heure. Elles tapissent les parois par la bouche de baisers de mots, de caresses, de corps à corps. »

Emmanuelle Pagano

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> Vivre (si vous sauriez

comme j’avions), Esperluète, 2020

> La Théo des fleuves, roman, Esperluète, 2017

> Peauaime, FeniXX 2016

> Liên de Mê Linh, récit, Esperluète, 2014

> Terre noire. Lettres

des Comores,

Métropolis, 2008 > 5, rue Saint-Benoît,

3e

étage gauche.

Marguerite Duras, Métropolis, 2006

Jean-Marc Turine a travaillé comme produc-teur à France Culture de 1993 à 2002. Il a réalisé des films dont Les Enfants, coréalisé avec Marguerite Duras et Jean Mascolo (1984), Monsieur S. et Madame V. (1987), coréalisé avec Violaine de Villers, témoignage de deux rescapés des camps nazis, Liên de Mê

Linh (2014), sur et avec des victimes de l’agent orange au Viêt Nam, ou encore La

solitude Anjouan (2019) qui rappelle le diffé-rend qui oppose les Comores à la France au sujet de l’île comorienne de Mayotte. Il a écrit trois romans dont La Théo des

fleuves (2017) qui a obtenu le prix des Cinq Continents de la Francophonie (2018). Il a consacré un livre à la situation des Tsiganes en Europe : Le crime d’être Roms (2005) et un livre en hommage à Marguerite Duras : 5, rue

Saint-Benoît, 3e

étage gauche. Marguerite Duras (2006). Jean-Marc Turine s’applique à donner la parole à ceux qui ne la prennent pas ou qui n’en n’ont pas la capacité.

Résidence en mai

JEAN-MARC TURINE BELGIQUE


> Gustave Courbet.

Non au conformisme, (avec B. Doucey, E. Solal, M. Szac), Actes Sud junior, coll. « Ceux qui ont dit non », 2019

> La dictature nous

avait jetés là, Actes Sud junior, octobre 2018

> Célestin Freinet.

Non à l’ennui à

l’école, Actes Sud junior, coll. « Ceux qui ont dit non », 2018

> L’abominable Docteur

Schaefer (avec Frédéric Ploquin), Mécanique Générale, 2017

> Femmes hors-la-loi.

Le banditisme au

féminin en France (avec Frédéric Ploquin), Fayard, 2016

Maria Poblete est née au Chili. Elle a vécu à Lyon où elle et sa famille ont trouvé refuge fuyant la dictature militaire du général Pinochet. Elle vit aujourd’hui à Paris. Après des études de sociologie-ethnologie et de journalisme, elle a exercé comme journaliste pendant vingt-cinq ans, en Amérique latine et en France. Elle se consacre désormais plei-nement à l’écriture. Elle a publié une quin-zaine d’ouvrages, des romans, des essais et des nouvelles. Ses livres pour la jeunesse sont des romans, des biographies et des récits de vie. Elle est l’autrice de quatre titres dans la célèbre collection « Ceux qui ont dit non » (Actes Sud junior) qui a reçu la mention spéciale « Livre jeunesse et droits de l’homme ».

MARIA POBLETEFRANCE

Résidence en mai

2120


> Un bon rabbin, Mercure de France, 2019

> Un tableau neigeux, Mercure de France, 2018

> Un collectionneur

allemand, Mercure de France, 2017

Manuel Benguigui est né en 1976 à Paris. Traducteur de l’anglais, il a longtemps travail-lé dans une galerie d’art tribal. Son premier ouvrage Un collectionneur allemand a figuré sur la liste du Goncourt du Premier Roman en 2017. Le troisième Un bon rabbin a été couronné par le prix du Roman TMV de la ville de Tours en 2019.L’art est souvent le ferment, le liant des sujets qu’il aborde. L’action motive les mots, fondant un récit d’où remontent des enjeux et des questionnements. Ses romans ont parfois des allures de contes, où l’improbable côtoie la plus tranchante réalité.

Résidence en juin

MANUEL BENGUIGUI FRANCE


> L’avancée de

la nuit, Éditions de l’Olivier, 2017

> Corps volatils, Éditions de l’Olivier, 2008

Jakuta Alikavazovic est l’autrice de plusieurs romans, dont Corps volatils (Goncourt du Premier Roman en 2008) et L’avancée de la

nuit (2017) qui a figuré sur les listes des prix Femina et Médicis et est en cours de traduc-tion dans plusieurs pays. En 2013-2104, elle a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. Contributrice régulière à Libération, elle interroge les émotions passées et celles à venir dans un monde en constante mutation politique, technologique et climatique. Ces questionnements irriguent le roman auquel elle travaille actuellement. Ses livres sont tous disponibles aux Éditions de l’Olivier et chez Points.

JAKUTA ALIKAVAZOVIC FRANCE

Résidence en juin

2322


> Ichaa, Karuppu Piradhigal, 2019 Roman à paraître en 2021 aux éditions Zulma Traduction de Leticia Ibanez

> Friday et Friday, Zulma, 2018 Traduction du tamoul (Sri Lanka) par Faustine Imbert-Vier, Élisabeth Sethupathy et Farhaan Wahab

> Shoba, itinéraire

d’un réfugié, Le Livre de Poche, 2017

> Box, Karuppu Piradhigal, 2015

> Kandy Veeran, Karuppu Piradhigal, 2014

Si l’on connaît son visage grâce au film Dheepan de Jacques Audiard (Palme d’or à Cannes en 2015) dont il est l’acteur principal, on sait moins qu’Antonythasan Jesuthasan est aussi l’auteur de quatre romans, de plusieurs recueils de nouvelles et de nombreux essais, pièces de théâtre et scénarios.Il est né en 1967 à Allaipiddy, un village à l’extrême nord du Sri Lanka. Ancien enfant soldat du Mouvement de libération des Tigres tamouls, il arrive en France en 1993 où il obtient l’asile politique après un long périple depuis sa région natale. Il vit désor-mais à Paris.Ses ouvrages, publiés de longue date en tamoul et partiellement en anglais, sont traduits aux éditions Zulma en France. Après la parution du recueil de nouvelles Friday et Friday en 2018, le public francophone découvre son œuvre, extraordinairement novatrice. En 2021 paraîtra un nouveau roman aux éditions Zulma, Ichaa,

traduit par Leticia Ibanez.

ANTONYTHASAN JESUTHASAN FRANCE


> La petite fille sur

la banquise, Grasset, 2018, Le Livre de Poche, 2019

> La Photo de famille, recueil Noces, L’avant-scène théâtre, 2019

Née en 1981, Adélaïde Bon est autrice, comé-dienne et lectrice à voix haute. Après une classe préparatoire et une licence de lettres à la Sorbonne, elle intègre l’École supérieure d’art dramatique de Paris.Comédienne dans le théâtre public et à la télévision, elle a également conçu et interpré-té de nombreuses lectures spectacles dans des usines, des trains, des écoles ou des musées. En 2019, avec Ariane Dionyssopoulos et Hélène Francisci, elle fonde la compagnie Une chambre à soi.Formée aux principes de l’éducation populaire au Théâtre de l’Opprimé et aux questions de l’égalité femme/homme, elle a animé nombre d’ateliers auprès de personnes en situation précaire.La petite fille sur la banquise est son premier livre, un récit publié chez Grasset en mars 2018, puis au Livre de Poche où il a reçu le prix des lecteurs. Il a été traduit en sept langues.Aujourd’hui, elle consacre l’essentiel de son temps à l’écriture et joue de la trompette dans une fanfare de filles, Les Josettes Noires.

ADÉLAÏDE BON FRANCE

Résidence en juin

Résidence en juin

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> Deux jours de vertige, Notabilia, 2016

> L’amour au cinéma, Les Allusifs, 2011

Eveline Mailhot est née en 1979 à Montréal. Après des études de philosophie à Paris, elle occupe divers emplois de rédaction avant de se consacrer à l’écriture et à l’animation de dialogues philosophiques avec les enfants. Elle publie un recueil de nouvelles L’amour

au cinéma aux éditions Les Allusifs en 2011 et un roman Deux jours de vertige aux éditions Notabilia en 2016. Ses textes s’intéressent à la complexité des affects qui façonnent les relations intimes et aux rêves qui nour-rissent et entravent les parcours individuels et collectifs. Boursière depuis l’automne 2020, elle prépare à l’Université de Montréal une thèse de philosophie inspirée par son acti-vité littéraire et philosophique sur le rôle du récit dans la coconstruction de sens au sein des expériences dialogiques.

Résidence en juillet

Résidence en juillet

EVELINE MAILHOT CANADA


> Extrêmes et lumineux,

Tome 2 : Pâture de

vent, Verdier, 2019> Pâture de vent,

Verdier, 2019> Au nord du futur,

Nous, 2016> Vie & opinions

de Gottfried

Gröll, Dernier Télégramme, 2017

> Testament, d’après

François Villon,

avec un CD, musique Thierry Müller, Dernier Télégramme / Bisou, 2017

« Christophe Manon écrit des livres de poésie et de singuliers romans, abouchant lyrisme contenu et expérimentations formelles, dode-linant d’une veine grotesque et fantaisiste à une autre plus concentrée et sombre, mais toujours parsemée d’épiphanies furtives et baignant tout entière dans une forme de grâce patiemment conquise. Un monde entier s’y dessine au travers de récits d’enfance plus ou moins cauchemardesques, de plaisante-ries métaphysiques, d’odes chaleureuses à la camaraderie, affirmant le désir comme une méthode d’appréhension du réel et l’amour comme une page à réécrire chaque jour. » (Florian Caschera) Il a publié une quinzaine de livres de poésie, accueillis notamment par les éditions Nous et Dernier Télégramme, et deux romans parus aux éditions Verdier. En 2015, il reçoit le prix Révélation de la Société des Gens de Lettres pour Extrêmes et

lumineux (Verdier).

CHRISTOPHE MANONFRANCE

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> Chimère, Éditions de l’Olivier, 2019

> Féerie générale, Éditions de l’Olivier, 2012, Points Seuil, 2013 Prix Médicis 2012

> Comment faire

disparaître la terre ?

Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2006

> Mes vêtements ne sont

pas des draps de lit, Maurice Nadeau, 2001

Emmanuelle Pireyre, née en 1969 en Auvergne, vit à Lyon. Depuis 2000, elle alterne, dans son travail d’écriture, la publication de livres et les lectures performances scéniques. Ses textes s’inté-ressent aux évolutions du monde contem-porain, science, religion, sexualité, dont elle s’attache, par la fiction, à voir ce qu’elles trans-forment dans nos vies intimes. Elle a écrit des fictions radiophoniques pour France Culture et collabore régulièrement avec d’autres artistes. Elle a obtenu en 2012 le prix Médicis pour Féerie générale. Ayant vécu quelque temps dans le Nord, à Lille, au début des années 2000, juste le temps d’y mettre au monde une petite fille, elle s’était promenée un dimanche dans le beau parc de la Villa du Mont-Noir, rêvant d’y être un jour résidente.

EMMANUELLE PIREYREFRANCE

Résidence en août

« Faire des cabanes alors : jardiner des possibles. Prendre soin de ce qui se murmure, de ce qui se tente, de ce qui pourrait venir et qui vient déjà : l’écouter venir, le laisser pousser, le soutenir. » Marielle Macé

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> César, texte sur le site de Rotpunkt Verlag, 2020

> Antonia. Journal

1965-1966, Éditions Zoé, 2019, traduit en allemand, Rotpunkt Verlag, 2020

> « Roma Termini », dans La Nouvelle

Revue Française, n° 636, Gallimard, 2019

> « Trois petits verres », dans Objets de/en

migration, sujets en exil, Presses de l’Université de Paris Nanterre, coll. « Chemins Croisés », 2017

Gabriella Zalapì, née à Milan, vit depuis dix ans à Paris. Elle a grandi en Italie et à Genève où elle a obtenu un diplôme de peinture de la Haute école d’art et de design. Les sujets qui nourrissent son travail de peinture comme d’écriture sont l’archive (photographies et documents), la famille et la construction de l’identité. Ces thèmes ont étayé son premier roman Antonia. Journal 1965-1966, qui a été sélection-né pour le prix Cazes (Paris), le prix du public du Salon du livre de Genève (Suisse) ainsi que pour le prix Orange du Livre (Paris). Avec ce roman, Gabriella Zalapì a été, en 2019, fina-liste de la 6e édition du Prix littéraire SPG.Antonia a obtenu de nombreux prix dont le prix Bibliomédia en 2020 à Lausanne (Suisse) ; le prix de l’Héroïne « Madame Figaro », prix du roman français, en 2019 ; le prix des lecteurs de la librairie « Le Silence de la Mer » à Vannes en 2019, ex æquo avec À la

ligne de Joseph Ponthus-Le Gurun et L’Appel de Fanny Wallendorf, France.

Résidence en août

GABRIELLA ZALAPÌ FRANCE

DERNIÈRE PARUTION

> Un père à la plancha, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2019

SAMUEL POISSON-QUINTON FRANCE

Résidence en août

Samuel Poisson-Quinton est né à Paris en 1980. Auteur et vidéaste, il vit aujourd’hui en Bretagne. Après des études de littérature, il se forme à l’image et réalise plusieurs courts- métrages autoproduits ainsi qu’un premier film documentaire Le jeune homme et la mort sur les résidents d’une maison de retraite où vit sa grand-mère paternelle. Le film est récompensé en 2012 par le prix Qualité du CNC et obtient une mention spéciale du jury au Festival du film d’éducation d’Évreux. Pour gagner sa vie, il exerce différents métiers, comme commis de cuisine, ouvrier ovin ou agricole. En 2016, il intègre le master Création littéraire de l’Université Paris 8. Son premier texte, Un père à la plancha, est paru aux éditions Gallimard dans la collec-tion « L’Arbalète » (2019). Parallèlement à ses travaux d’écriture, au printemps 2019 il commence un journal filmé relatant les mésa-ventures d’un auteur en panne d’inspiration.

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DERNIÈRE PARUTION

> L’Odeur de chlore, La Contre Allée, 2019

IRMA PELATAN FRANCE

DERNIÈRE PARUTION

> Avant que j’oublie, Verdier, 2019

Anne Pauly vit et travaille à Paris. Elle est journaliste et correctrice dans la presse. Elle publie en août 2019, après un passage par le master Création littéraire de l’Uni-versité Paris 8, son premier roman Avant que

j’oublie (éditions Verdier), un roman triste et drôle qui parle du deuil et de la relation père-fille. Avant que j’oublie, après avoir figuré sur les listes du Goncourt, du Médicis et du Femina, reçoit le prix du Livre Inter 2020. Le travail d’Anne Pauly mêle plusieurs territoires d’écriture : l’intime, l’émotion, la collusion des univers fictionnels, mais aussi la fanfiction et les univers de la contre-culture. Ses recherches actuelles s’orientent sur la référence, le hors-texte et le rapport entre « culture légitime » et « culture illégitime ».

ANNE PAULYFRANCE

Résidence en septembre

Irma Pelatan a beaucoup nagé. Entre 4 et 18 ans, elle fréquente deux à trois soirs par semaine la piscine du site Le Corbusier à Firminy, dans la Loire. Cette fréquentation fonde en elle un certain rapport au corps et un certain rapport au rythme. Depuis, partout, elle poursuit la grande poétique de l’eau.Ainsi, son premier texte L’Odeur de chlore

paraît en 2019 aux éditions La Contre Allée et reçoit le prix Hors Concours et le prix Lucioles des lecteurs. Cette chronique d’un corps qui fait ses longueurs cherche à traduire au féminin – et donc à déplacer – le canon du Modulor corbuséen. Irma travaille maintenant sur Lettres à Clip-

perton, une aventure épistolaire en forme de bouteille à la mer à l’envers. L’île de Clipperton pose en effet singulièrement la question de la destination littéraire : c’est une île déserte néanmoins pourvue d’un code postal… Comment résister à cette authentique provocation à écrire ? Comment se retenir d’engager une correspondance quotidienne vers l’île ?


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> Les corps insolubles, Gallimard, 2021

> La douleur fantôme,

Fayard, 2018> Une famille normale,

Fayard, 2016

GARANCE MEILLON FRANCE

DERNIÈRES RÉALISATIONS

> Translation, installation vidéo, 2020

> Les Sentinelles,

exposition

Le Fresnoy - Studio national, Tourcoing, du 15.10.20 au 03.01.21

> Depuis ces épaules, nouvelle, Cinabre éditions, décembre 2020

Étudiants du Fresnoy (Studio national des arts contemporains) à Tourcoing, Camille Zisswiller (née en 1989) et Nicolas Lefebvre (né en 1986) construisent un travail commun et interrogent le mythe à travers des modes de récits oscillant entre réalité et fiction, par le biais de la vidéo, de la photographie et de l’écri-ture. Leur recherche questionne le rapport texte-image au moyen de réalisations allant de l’objet livre à l’installation d’art contemporain. Ces dispositifs tentent d’approcher le réel « par surprise » dans un intervalle entre l’écri-ture et ce qui est formulé au-delà du langage. Chacun de leurs projets prend place dans un environnement spécifique ; des territoires en marge où les images apparaissent en secret,

comme des chroniques vernaculaires.

CAMILLE ZISSWILLER ET NICOLAS LEFEBVRE FRANCE Résidence

en octobre


Après des études littéraires, Garance Meillon s’envole pour la Californie, où elle décroche un Bachelor’s en scénario et réalisation à l’Univer-sité Chapman. Rentrée en France, elle effec-tue des missions de développement auprès de sociétés de production de longs-métrages. En janvier 2016, elle publie son premier roman Une famille normale (Fayard), qui paraît en Folio l’année suivante et remporte le prix de soutien à la création littéraire de la Fondation Simone et Cino del Duca (Institut de France). Elle poursuit en parallèle ses projets cinéma- tographiques et coécrit le scénario du long- métrage J’arrive avec Romain Compingt, tout en développant des projets de séries.En 2018 paraît son deuxième roman, La douleur

fantôme (Fayard), un livre à la frontière du fantastique inspiré de ses souvenirs à Los Angeles. Elle est lauréate du prix de la Résidence d’auteur de la Fondation des Treilles 2021.

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> Pour parler, avec des dessins de Julien Serve, Créaphis, 2019

> Un film à jamais, Plaine page, 2019

> Vingt-quatre états

du corps par seconde, Jean-Philippe Cazier et Frank Smith, Lanskine, 2018

Né en 1968, Frank Smith est écrivain, poète, vidéaste et réalisateur. Il vit entre Paris et Los Angeles. Créateur du Bureau d’Investigations Poétiques depuis lequel il explore les jonctions / disjonctions actuelles s’exerçant entre poésie, politique et image – au moyen de livres, de films, d’installations, d’expositions et de performances, Frank Smith pose des dispositifs mettant en scène la question de l’émergence de la parole ou de l’image. Il a publié à ce jour une vingtaine de livres ainsi que de nombreux textes en revues. Guantanamo (Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2010, et Les Figues Press, Praise by Avital Ronell, Los Angeles, 2014) a été sacré meilleur livre de l’année 2014 par The Huffington Post aux États-Unis. Dans le prolongement de ses publica-tions (dont certaines sont traduites en anglais, espagnol, italien, persan, tchèque, turc), Frank Smith réalise des films et des installations vidéo à partir desquels est notamment mis en pratique le non-rapport (qui est un nouveau rapport) entre voir et parler et sont développés les arcanes d’un nouveau « cinéma de poésie ».

Résidence en octobre

FRANK SMITH FRANCE


> Les Funérailles de

Roberto Bolaño, nouvelle, La Guêpine, 2020

> L’Œil d’Artemisia,

nouvelle, Malo Quirvane, 2020

> Virginia, roman, Albin Michel, 2019

> Le courage qu’il faut

aux rivières, roman, Albin Michel, 2017 rééd. Le Livre de Poche, 2019

Emmanuelle Favier est née en 1980 à Paris. Elle a publié deux romans chez Albin Michel dont le premier Le courage qu’il faut aux

rivières a reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix Révélation de la SGDL 2017 ainsi que le Coup de cœur des lycéens de la Fondation Prince Pierre de Monaco 2018. Ses livres sont traduits en plusieurs langues.Elle a également publié trois livres de poèmes, un recueil de nouvelles et plusieurs nouvelles en plaquette. Elle publie régulière-ment dans des revues, blogs ou anthologies. Sa poésie a été primée à deux reprises. Elle est aussi l’autrice de trois pièces de théâtre, dont la deuxième Laissons les citatrices a été récompensée par le premier prix de la Manufacture des Abbesses en 2013. Elle rédige régulièrement des chroniques sur la littérature et le théâtre pour Mediapart ou Alternatives théâtrales. Entre 2008 et 2014, elle interprète sur scène ses textes poétiques avec le guitariste Fabien Montes, dans le cadre du duo « Proses électriques ».

EMMANUELLE FAVIERFRANCE

Résidence en octobre

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> Les bleus étaient

verts, Héloïse d’Ormesson, 2020

> Pleurer des

rivières, Héloïse d’Ormesson, 2018

> Florent Fels ou

l’amour de l’art,

L’Harmattan, 2013

Après avoir adapté pour la télévision Pierre Gripari, Marcel Aymé, Mark Twain ou encore les inénarrables Tom-Tom et Nana, Alain Jaspard, réalisateur et scénariste depuis toujours, s’est attelé durant deux ans à l’écriture d’un premier roman publié chez Héloïse d’Ormesson, Pleurer des rivières, dans un style très cinéma, très Audiard, et pour cause. Entre humour et émotion, ce livre a reçu un chaleureux accueil, de la critique comme des lecteurs.Il a été lauréat de quatre prix littéraires, dont le prestigieux prix du premier roman de la Société des Gens de Lettres, et est en cours d’adaptation pour le cinéma par la société de production Épithète Films.

ALAIN JASPARDFRANCE

Résidence en novembre

« Le talent, c’est la hardiesse, l’esprit libre, les idées larges. »

Anton Tchekhov

39

LES RENDEZ-VOUS DE LA VILLAGRATUITÉ DE L’ENSEMBLE DES ÉVÉNEMENTS

Pour cause de crise sanitaire… l’avenir est incertain et la programmation ajustable aux contraintes qui nous seraient imposées.

N’hésitez pas à nous transmettre vos coordonnées pour que nous puissions vous intégrer au fichier public de la Villa… et ainsi vous prévenir de tous les éventuels changements !

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LECTURE MUSICALE

À MAINS NUESTEXTE D’AMANDINE DHÉE ÉDITIONS LA CONTRE ALLÉE

AVEC : AMANDINE DHÉE ET TIMOTHÉE COUTEAU (VIOLONCELLE)

À mains nues évoque un combat, un corps-à-corps, et fait entendre une certaine urgence : celle de se réconcilier avec nous-mêmes, de distinguer son propre désir et de trouver ce qui nous fait libres. Ce sont les réflexions d’une femme qui se bat avec son héritage familial, mais aussi avec une éduca-tion et un paysage culturel qui fabriquent des petites filles désarmées.

FÉVRIER

Dimanche 14 février 16 h

Villa

Dimanche 14 février 16hVilla

RENCONTRE DES AUTEURS EN RÉSIDENCE

OLGA TOKARCZUK MARYLA LAURENT SYLVIE DOIZELET

RENCONTRE AVEC OLGA TOKARCZUKDans le cadre des Rencontres Recherche

et Création organisées par le Phénix, scène nationale de Valenciennes, et l’ANR (Agence nationale de la recherche), le Cabaret de curiosités propose un dialogue entre Olga Tokarczuk et un chercheur.Programme en cours.

Jeudi 18 février 18 h 30

Saint-Jans-Cappel Salle Flauw

Jeudi 18 février 18h30

MARS

Jeudi 11 mars 10 h / 13 h

Phénix de Valenciennes

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LECTURE / THÉÂTRE

UNE VESTE DE PYJAMA TEXTE DE DOMINIQUE THOMAS ÉDITIONS ALAIN ADIJES

AVEC : DOMINIQUE THOMAS ET LÉONIE KERCKAERT

Béthune, 1975. Une ville de province dans une France en pleine mutation, un monde propice à l’imaginaire exacerbé de Denis et Éric qui n’ont finalement qu’une seule chose en tête : se faire remarquer de leurs pères.La mort d’Éric sur la piste du stade viendra bouleverser à jamais la couleur de la mémoire.Dominique Thomas, acteur et metteur en scène, est bien connu du grand public pour ses rôles au cinéma et à la télévision, dont celui du commissaire Tricard dans la série Les petits meurtres d’Agatha Christie.Il est l’auteur de plusieurs « seul en scène ».Une veste de pyjama est son premier roman.

Dimanche 21mars 16h

Dimanche 21 mars 16 h

Villa


STEFAN HERTMANS ESTELLE-SARAH BULLE DOMINIQUE QUÉLEN

PERFORMANCES POÉTIQUES ET GRAPHIQUES

LES TROIS FONT LA PAIRE !RETOURS DE RÉSIDENCE DE NATHALIE YOT, FLORENTINE REY ET ANNE SIMON

Accueillies toutes les trois en juin 2020, elles reviennent nous raconter, par exemple, Le Nord du Monde dessiné et nous faire entendre leurs poésies joyeuses, fantaisistes et tendres.

Jeudi 25 mars 18 h 30

Villa

AVRIL

Vendredi 2 avril 18 h 30

Villa

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ATELIERS D’ÉCRITURE OU DE LECTURE PAR ARPENTAGE (À DÉCOUVRIR !)

LES PARLEUSES : SÉANCE 17VIOLETTE LEDUC PAR ESTELLE-SARAH BULLE

Violette Leduc, née à Arras en 1907 et morte en 1972, n’a été révélée au grand public qu’en 1964 avec le succès de La Bâtarde. Mais elle avait publié auparavant des livres qui lui avaient valu l’estime de Jean Genet, Jean-Paul Sartre et surtout Simone de Beauvoir.

Les Parleuses, projet itinérant à l’initiative de l’association Littérature, etc., mettent en lumière des autrices du « matrimoine » littéraire, en proposant à une autrice contemporaine de se faire passeuse de l’œuvre d’une autrice historique. Pour écouter les podcasts des Parleuses : www.litterature-etc.com.Inscriptions pour les ateliers : [email protected].

Samedi 10 avril 16h et 19h

THÉÂTRE

TRÉZÈNE MÉLODIES L’HISTOIRE DE PHÈDRE EN CHANSONSPRODUCTION THÉÂTRE DU NORD

AVEC : CÉCILE GARCIA FOGEL MÉLANIE MENU, JEU ET CHANT IVAN QUINTERO, GUITARE ET VOIX

Cécile Garcia Fogel a réalisé une adaptation musicale de la tragédie de Racine qu’elle a nourrie de poèmes de Yannis Ritsos, de chansons qu’elle a composées et d’airs d’ins-piration espagnole, jazz ou grecque.Un trio pour évoquer, suggérer, redécouvrir ou découvrir tout simplement cette belle histoire.

Dimanche 18 avril 16h

Samedi 10 avril 16 h et 19 h

Villa

Dimanche 18 avril 16 h

Villa

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MARIE DE QUATREBARBES STÉPHANIE DUPAYS ESTELLE-SARAH BULLE


MARIA POBLETE JEAN-MARC TURINE ALEXANDRE LENOT

À CHACUN SA MARGUERITE (YOURCENAR)

Carte blanche à une personnalité du monde des lettres pour nous parler des liens qu’elle entretient avec l’œuvre et la person-nalité de Marguerite Yourcenar.Pour cette première fois, nous accueillons Thierry Gillyboeuf.Thierry Gillyboeuf, entomologiste de formation, écrivain et traducteur d’anglais et d’italien, spécialiste de Henry David Thoreau, est né à Lille.Il vient de traduire l’intégralité des Nouvelles d’Edgar Allan Poe.

Jeudi 22 avril 18 h 30

Villa

Jeudi 22 avril 18H30

MAI

Jeudi 20 mai 18h30Villa

Jeudi 20 mai 18 h 30

Villa

JUIN

Dimanche 20 juin 16 h

Villa

Jeudi 24 juin 18h30Villa

RENCONTRE DES AUTEURS EN RÉSIDENCEMANUEL BENGUIGUI ADÉLAЇDE BON JAKUTA ALIKAVAZOVIC

RENCONTRE DES AUTEURS EN RÉSIDENCEANTONYTHASAN JESUTHASAN EVELINE MAILHOT CHRISTOPHE MANON

La rencontre sera suivie d’un concert de TempoDrama pour fêter l’été ensemble.Entre réalisme, nostalgie et romantisme, Mathilde Braure et Gaspard Furlan forment ce duo transgénérationnel élégant : claviers vintage, moogs, puissance des mots et voix qui déchirent. Sans complexe, ils donnent le sou-rire et appellent à lâcher prise sur le dance

floor ou… l’herbe verte !


GABRIELLA ZALAPÌ SAMUEL POISSON-QUINTON EMMANUELLE PIREYRE

À l’issue de la rencontre, Emmanuelle Pireyre proposera une lecture performance accompagnée de musique autour de son écrit en cours sur le musicien Franz Liszt et la musique bohémienne en Hongrie.

Jeudi 24 juin 18h30Villa

Jeudi 24 juin 18 h 30

Villa

JUILLET

Vendredi 9 juillet 18 h 30

Villa

Vendredi 9 juillet 18h30

AOÛT

Jeudi 26 août 18 h 30

Villa

Jeudi 26 août 18h30

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FABLE ÉCOLOGIQUE EN BALADE AUDIOGUIDÉE

DANS MON VENTRE IL Y A UNE FORÊTDE ET PAR STÉPHANIE LEMONNIER COMPAGNIE LR

Le récit d’une expérience, d’une quête spiri-tuelle et de la métamorphose d’une femme après plusieurs voyages à la rencontre des forêts et des peuples premiers.De la forêt amazonienne à la mangrove du Gabon en passant par la jungle de Rio, un parcours initiatique où les rêves, l’introspection et le partage sont de mise.Pendant une heure quinze, un temps de marche et d’écoute à travers le parc pour le questionner autrement.

Vendredi 27 août Départs à 10h,16h, 20h

Vendredi 27 août Départs à 10 h,16 h, 20 h

Villa Parc

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JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE


IRMA PELATAN CAMILLE ZISSWILLER / NICOLAS LEFEBVRE ANNE PAULY

Dimanche 19 septembre

Villa

Dimanche 19 septembre

• 14 h 30

14 h 30

THÉÂTRE RADIOVISUEL

CLARISSE (UNE HISTOIRE DE L’ART DE PERDRE)

COMPAGNIE FILIGRANE 111 D’APRÈS LE ROMAN D’ALICE ZENITER L’ART DE PERDRE – ÉDITIONS FLAMMARION AVEC : CÉLINE DUPUIS, CYRIL BRISSE ET FRANCK RENAUD

Comment faire ressurgir un pays du silence ?Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin entre la France et l’Algérie d’une famille prisonnière d’un passé… qui ne passe pas. Elle en fait aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales. Il sera question dans ce spectacle de suivre plus particulièrement un des personnages, Clarisse, femme de Hamid et mère de Naïma.

Alice Zeniter est née en 1986.Elle a publié quatre romans : Jusque dans

nos bras (Albin Michel, 2010) ; Sombre

dimanche (Albin Michel, 2013) qui a reçu le prix du Livre Inter, le prix des lecteurs de L’Express et le prix de la Closerie des Lilas ; Juste avant l’oubli (Flammarion, 2015), prix Renaudot des lycéens ; et L’Art de perdre (Flammarion, 2017), prix Goncourt des lycéens et prix littéraire du Monde.Elle est aussi dramaturge et metteuse en scène, et met en scène et dit ses propres textes. Elle fut résidente de la Villa en 2014.

17 h

Céline Dupuis

SEPTEMBRE

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LECTURE MUSICALE

CHÔMAGE MONSTRED’APRÈS L’ŒUVRE D’ANTOINE MOUTON - ÉDITIONS LA CONTRE ALLÉE AVEC : DÉBORAH ARVERS, MATHILDE BRAURE ET CHRISTOPHE CARASSOU COMPAGNIE CES CHAMPS SONT LÀ

Avec Chômage monstre, l’incroyable souffle de l’écriture musicale d’Antoine Mouton (venu en résidence en 2018) est au service d’une traversée poétique et visionnaire de notre époque. Avec la fantaisie, le rythme et la profondeur de sa langue, il dépeint l’humain face aux autres et à lui-même, plongé au cœur d’un système régi par les impitoyables lois du monde du travail ou, à l’inverse, du monde sans travail.Le chômage, cette chose « monstrueuse », est venu jeter sournoisement une cape d’invisibilité sur les richesses intérieures. Dès lors que la personne est « sans emploi », elle devient « sans intérêt », mise de côté, dévalorisée, privée de certaines interactions sociales, comme si les autres aspects de la vie ne comptaient pas.

Dimanche 10 octobre 16 h

Villa

Autoportrait parfois, Antoine Mouton

OCTOBRE

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FRANK SMITH GARANCE MEILLON EMMANUELLE FAVIER

THÉÂTRE

LA PLACEANNIE ERNAUX - ÉDITIONS GALLIMARD LES FOUS À RÉACTION [ASSOCIÉS] AVEC : GAËLLE FRAYSSE, OLIVIER MENU MISE EN SCÈNE : VINCENT DHELIN

Devant une petite assemblée, une femme, peut-être l’autrice Annie Ernaux elle-même, se confie : elle convoque, évoque, raconte très simplement l’existence de son père et comment il a passé sa vie à essayer… de tenir sa place. Elle est accompagnée, épaulée d’un passeur-régisseur, tout à la fois le père et d’autres personnages de son histoire.La Place (prix Renaudot 1984) est un livre sur le père, sur les pères et sur leur place. Ce sont des paroles qui résonnent long-temps dans la tête de chacun.e.

Jeudi 21 octobre 18 h 30

Villa

NOVEMBRE

Dimanche 28 novembre 16 h

Villa

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EXPOSITIONSENTRÉE LIBRE LES SAMEDIS ET DIMANCHES – 14 H / 18 H (ET SUR RENDEZ-VOUS AU 03 59 73 48 90)

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DESSINS DE JOANNA CONCEJO, ILLUSTRANT UNE ÂME ÉGARÉE D’OLGA TOKARCZUKÉDITIONS FORMAT

Joanna Concejo est née le 22 mars 1971 à Slupsk en Pologne. Elle vit en France depuis 2000 et a été sélectionnée et invitée dans de nombreux événements. Elle a remporté le prix Calabria Incantata à Altomonte (Italie) en 2004, et IBBY Pologne lui attri-bue en 2013 son prix Book of Year dans la catégorie de l’illustration. En 2018, Bologna Ragazzi Award remarque ses illustrations d’Une âme égarée et lui attribue une mention spéciale en catégorie Fiction. « Je porte en moi la campagne. Toutes les histoires merveilleuses racontées par ma grand-mère les soirs d’hiver, toutes les nappes et serviettes brodées de fleurs, les écharpes, les chaussettes, les pulls tricotés sous la lumière de la lampe du salon de mes grands-parents. Toutes les pommes de terre ramassées dans les champs à l’au-tomne, les groseilles, les poires, les pommes mûres et sucrées. Toutes les forêts, les cueillettes des champignons et des myr-tilles… Les couchers de soleil sur les cimes des arbres et les gelées matinales blan-chissant l’herbe à mes pieds. La poussière dans les cheveux et la terre sous les ongles. C’est moi, fille de la campagne polonaise. J’aime ça. » (Joanna Concejo)

14 février au 25 avril

Villa

6160

VAZY MADAME ! (POUR FAIRE LE PORTRAIT D’UN ADO…)EVA TORNOW

Artiste originaire des États-Unis et d’Alle- magne, Eva Tornow enseigne aujourd’hui dans un collège de Roubaix. Dans sa der-nière exposition Vazy Madame ! présentée au musée de la Piscine à Roubaix, elle a choisi de mettre en valeur les jeunes qu’elle rencontre. Avec bienveillance, intelligence et humour, l’artiste écoute et entend les paroles qui cernent, dans ses œuvres subtiles, les visages de ces êtres en transition entre l’enfance et l’âge adulte. Ces portraits mêlent textes et images. Les contours des visages des ado-lescents fictifs sont composés par les propos entendus par Eva.

1er mai au 27 juin

Villa

6362

ILS DISENT EN PASSANTDES MOTS, DES DESSINS DE SERGE FLAMENBAUM

Ils parlent comme ça... en passant... ces gens-là, on ne connaît rien de leur histoire. Ils disent en passant, presque rien et c’est déjà beaucoup. Autant de petites bulles qui racontent la vie.Serge Flamenbaum est un artiste plasti-cien, comédien, diseur et faiseur de bulles. Il vit à Roubaix et ne sait pas toujours qu’il est plein de vies.

3 juillet au 29 août

Villa

6564

CODEXLIRE, ÉCRIRE, PHOTOGRAPHIERBRUNO DEWAELE

« Comme une main courante d’images et de mots pour raconter et partager une troi-sième année de compagnonnage photogra-phique avec la Villa Yourcenar, unité de lieu d’une archive fluide et sensible. Au fil des saisons et des rencontres, ce bloc-notes tisse calmement un fragile entrelacs de visages et de paysages, herbier de branches et de nuages, portraits, détails, instants, sourires. Dès l’arrivée dans chaque chambre scripto-rium, le même petit nécessaire que chacune chacun s’appropriera à sa guise : draps-dunes du lit désert, établi à mots, bol et théière, dictionnaire, corbeille à brouillards, fenêtres cadrant les infinies variations de la lumière sur des lointains comme dessinés. Un mois durant, selon leurs propres rythmes et rituels, les écritures se cherchent, s’amorcent ou se finalisent, se décantent, s’activent, se cognent ou s’abandonnent à chaque ligne neuve d’une œuvre encore pour un temps ici en devenir.La photographie donc, comme une lente alchimie qui affine notre trop brève présence au monde. Son œil de verre y questionne en silence la tenace énigme des visages et des corps, la peau des choses. Puisse ce nouveau bloc-notes visuel célébrer l’étrange métier d’écrire et les précieuses lois de l’hospitalité. » (Bruno Dewaele)

4 septembre au 28 novembre

Villa

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ACTIONS SCOLAIRES ET MÉDIATION

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ACTIONS SCOLAIRES ET MÉDIATIONTout au long de leur résidence, les auteurs de la Villa peuvent être sollicités pour des rencontres, lectures, ateliers d’écriture auprès des publics scolaires et universitaires. Un programme spécifique est construit au regard des projets des établissements et des dispo-nibilités des auteurs.Les ressources documentaires et fiches pédagogiques pour préparer ces rencontres sont disponibles auprès de l’enseignante missionnée Anne Marquant et de la médiatrice culturelle Françoise Bultez.Anne Marquant ([email protected])Françoise Bultez ([email protected])

La Villa Marguerite Yourcenar organise aussi en partenariat

avec l’Éducation nationale deux temps forts dédiés aux

collégiens :

JOURNÉES COLLÉGIENNES : ENTRE PARC ET VILLAPendant quatre jours, différentes classes sont accueillies pour des rencontres avec des auteurs de littérature jeunesse, des ateliers nature menés par les animateurs du Parc départemental du Mont-Noir, des spectacles, des expositions.

JOURNÉE PROFESSIONNELLE ET PÉDAGOGIQUEDestinée aux enseignants, professionnels du livre et de la vie littéraire, bibliothécaires, libraires, lecteurs..., pour une présentation de la programmation 2022.

Les images des pages 39, 66, 67, 70 sont issues des ateliers des journées collégiennes 2020, menés par deux plasticiens, Hugo Mairelle pour les masques végétaux et Sherley Freudenreich pour la fresque.

Jeudi 27 et vendredi 28 maiLundi 31 mai et mardi 1er juin

Jeudi 18 novembre

« Alors, est-ce que lire de la poésie, des romans, des traités, des correspondances, des aphorismes, des livres d’histoire, d’histoire de l’art, d’éthologie, d’astrophysique, de cosmologie, est-ce que lire, c’est vivre plus, je n’en sais rien. Mais c’est probablement, parfois, vivre un peu plus haut. »

Christian Garcin

Gratuité de l’ensemble des événements

2266, route du Parc – 59270 Saint-Jans-Cappel

03 59 73 48 90

[email protected]

lenord.fr/villayourcenar

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Accès par l’A25 – Lille/Dunkerque – Sortie n°12 – Direction Mont-NoirSuivre Méteren centre

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