Magazine "Nord le Département" - N° 269 - Septembre 2013

ARTISANS DU NORD : ILS ONT DE L’OR DANS LES MAINS

DOSSIER

RENCONTREKADER NEMER :« LE THÉÂTREEST UNE THÉRAPIE »

ACTUSC’EST LA RENTRÉEPOUR 138 000COLLÉGIENS

N° 269 SEPTEMBRE 2013

ISSN : 2268-1396. Tirage : 1 125 126 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés.© 2009-2013. Imprimé sur papier certifié FSC®C015845.

LA PHOTO DU MOIS

2 Septembre 2013

DOSSIER p. 12Sécurité routière : on assure

Les chiffres de la sécuritéroutière sont encourageants.Nous sommes sur la bonnevoie, mais il faut continuer.

> La concertation à l’origine des projets

> L’État et le Département unissent leurs forces

> Conduire bien, une question de bon sens

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SOMMAIRE

La rentrée, c’est du sport !Non, ce n’est pas pour être à l’heure à leur première classe de l’année que ces enfants de Boeschèpe se précipitent ainsi ! Sur cette photo prise au cœurde l’été, ils participent à une séance d'initiation à l'athlétisme organisée par le Département et le comité départemental olympique et sportif.

Photo prise à Boeschèpe, le 17 juillet 2013 à 10 h 34, par Christophe Bonamis.

EngagementsTreize nouveaux engagementsen 2014 4

ACTUSUn bilan de mi-mandatsans demi-mots 5

Au naturelLa Sablière d’Hamel, un patrimoine naturel uniquepréservé 11

Magazine d’informationdu Conseil général du Nord51, rue Gustave-Delory 59047 Lille CedexTél. 03 59 73 83 98 / Courriel : [email protected] de la publication : Patrick Kanner, président du Conseil général du NordDirecteur de l’information et de la communication : Hubert Loppinet Rédacteur en chef :Franck Périgny Rédactrice en chef adjointe : Laurence Blondel Rédaction : Valérie Dassonville, Antoine Platteel, Alexandra Pigny, Françoise Poiret-Colonge, Arnaud Raes,avec la participation de Stéphanie Abjean, Fanny Janssens Secrétariat de rédaction :Laurence Blondel et Valérie Dassonville assistées d’Emmanuelle Lemaître Graphisme :David Hennion Responsables de production : Bertrand Leverd, Patrick Lenoble Responsable photo : Dominique Lampla Photographes : Christophe Bonamis, PhilippeHouzé, Emmanuel Watteau, Photothèque du Conseil général du Nord Service iconogra-phique : Barbara Bonny Conception éditoriale et graphique : Agence Cinquième colonneConseil en communication : R Com’ Rigaux Photogravure : Angelini Impression : LengletImprimeurs.

Rejoignez le Département sur Facebook :www.facebook.com/departement.du.nord

Le magazine est distribué gratuitement à tous les habitants du Nord. Si vous ne le recevez pas régulièrement ou pour le recevoir à partir d’un autredépartement contactez le service lecteurs-abonnement au 03 59 73 85 29 ou

par courriel : [email protected] Internet :

lenord.fr

Le mini-journal devotre arrondissement

Avesnois 18Cambrésis 22Douaisis 26Flandres 30Métropole 34Valenciennois 38

Septembre 2013 3

Ils font le Nord

Vivre la renaissanced’un bâtiment 43

Dans mon collège

Des collégiens en visite à la crypte romaine et à l’opéra de Paris 44À Mons-en-Barœul, jouer est lemeilleur moyen d’apprendre 45Un goûter presque parfait à Hellemmes 45

SportLe roller derby, des patins épatants 54

VOS SORTIES 55

L’expo du moisNos ancêtres, les Gaulois 58

La rencontreKader Nemer : « Le théâtre est une thérapie » 59

45 46 54

BALADE p. 46De l’or dans les mains

Tapissier, mosaïste, tailleur depierre, ils excellent dans leurmétier et ont remporté le titrede Meilleur Ouvrier de France.

La recetteLa tartine « Charlotte » 52

Histoire d’un jour8 septembre 1793 53

SEPTEMBRE 2013

EDITORIAL

La sécurité routière

est aussi et surtout

l’affaire des usagers

de la route,

qui sont

collectivement

appelés à

la prudence.

Agissons ensemble pour une route apaisée

• Pour le Département, la sécurité routièreest un objectif majeur et transversal de sapolitique d’entretien et de développementdu réseau routier départemental.

Le Département y concourt par la réalisa-tion des contournements, les aménage-ments de sécurité, l’entretien des voiries, lamise en place de radars pédagogiques ouencore le partenariat avec les associationsd’usagers.

Si, relativement à l’importance de son réseauroutier et de sa population, le Départementdu Nord enregistre depuis plusieurs annéesde bons résultats en matière de sécuritéroutière, nous souhaitons nous associer auxefforts de l’État et des autres collectivitéspour réduire encore le nombre de victimesde la route.

C’est un engagement de mandat de notrecollectivité sur lequel, sous l’impulsion dupremier vice-président Didier Manier, nousmettrons l’accent cette année, dans la suitedu Schéma départemental de mobilité« Liberté 2030 » adopté par le Conseil géné-ral le 25 juin dernier.

La sécurité routière est aussi et surtout l’af-faire des usagers de la route qui, au-delà durespect du code de la route, sont collective-ment appelés à la prudence et à la courtoi-sie au volant, afin que la route deviennechaque jour davantage un espace publicpartagé et sécurisé.

À l’occasion de cette rentrée, alors que denombreux écoliers et collégiens empruntentla voie publique sur le chemin de l’école, iln’est sans doute pas inutile de se rappelerainsi quelques règles de prudence et debonne conduite, et de prendre ensemble debonnes résolutions.

Patrick KANNERPrésident du Conseil général du Nord

[email protected]

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ENGAGEMENTSCHAQUE MOIS, LE CONSEIL GÉNÉRAL REND COMPTE DE L’AVANCÉE DE SON PROJET DE MANDAT

4 Septembre 2013

Qu’est-ce que c’est ?

Le 4 juilllet 2011, le Conseil général du Nord

a adopté à l’unanimité ses priorités

pour le mandat 2011-2015. Chaque année,

une série d’actions prioritaires est établie.

Vingt premiers engagements ont ainsi été

réalisés en 2011-2013.

Comment puis-je en savoir plus ?

Connectez-vous sur notre site internet :

lenord.fr/engagements

Et si je veux réagir, donner mon avis ?

Rejoignez-nous sur notre site participatif :

jeparticipe.lenord.fr ou sur

www.facebook.com/departement.du.nord

Adopter le Plan départemental

de l’habitat

Agir sur la précarité énergétique

en direction des publics les plus fragiles

Adopter un Plan départemental

santé - bien-être

Renforcer l’offre de service

départementale en matière de suivi

prénatal et de planification familiale et réduire

les inégalités territoriales de ressources

Favoriser la pratique de la natation

chez les collégiens

Renforcer la lutte

contre les discriminations

Organiser des Ateliers citoyens

départementaux sur le thème

de l’autonomie des personnes âgées

Renforcer la politique départementale

de sécurité routière (lire p. 12 à 17)

Approfondir et développer

le partenariat pour la protection

du territoire des wateringues

Améliorer la couverture numérique

des territoires

Participer aux commémorations 14-18

Soutenir le sport de haut niveau

(lire p. 8)

Approfondir et mutualiser l’accueil

touristique

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LE PROJET DU DÉPARTEMENT ET VOUS

Lors de son troisième Débat d’orientation politique, les 24 et 25 juin, le Conseil général a adopté les priorités pour l’année à venir. Voici les treize nouveaux engagements du Département.

NOUVELLE ÉTAPE

Treize nouveaux engagements en 2014

Les prochains ateliers citoyens seront consacrés à l’autonomie des personnes âgées. Un sujet qui nous concerne tous. PH. CB

Septembre 2013 5

Démocratie Patrick Kanner s’y était engagé : « Je veux rendre compte del’action du Département auprès des Nordistes. » Engagement tenu cet été.

• Élu à la présidence duConseil général le 31 mars2011, Patrick Kanner a profitéd’être arrivé à la moitié dumandat de l’exécutif départe-mental pour mener une sériede réunions dans les terri-toires, en juillet dernier. L’objectif était de partager etde débattre avec les Nordistesdes actions et des politiquesmises en œuvre depuis le pre-mier Débat d’orientation poli-tique du 4 juillet 2011. « Cesréunions ont été l’occasionde présenter aux forces vivesde chaque arrondissement,nos politiques publiques,selon les principes d’une nou-velle gouvernance que j’avaisappelée de mes vœux » , aexpliqué M. Kanner. Dans chaque territoire, lesgrands enjeux ont été débat-tus. Aménagement des com-

munes rurales, gestion deswateringues en Flandre, santédans le Valenciennois, poli-tique du logement et nou-veaux collèges dans le Douai-sis, reconversion de la baseaérienne 103 et réalisationdu canal Seine-Nord dans leCambrésis, insertion profes-sionnelle et transport dans lamétropole, développement

économique et culture dansl’Avesnois sont quelques-unsdes thèmes abordés de façontrès libre et sans langue debois, lors de ces rencontresqui ont mobilisé au total prèsde 500 personnes.

ARNAUD RAES

Retrouvez le compte rendu de chacune des réunionset le reportage vidéo sur lenord.fr

UN BILAN DE MI-MANDAT SANS DEMI-MOTS

Patrick Kanner a présenté les actions et politiques mises en œuvredepuis le début de son mandat. PH. DOMINIQUE LAMPLA

ACTUS

InnovationLES DÉPARTEMENTSDU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS RÉUNIS

• Le 4 juillet à Arras, la

première « convention

départementale »

réunissait les Conseils

généraux du Nord et du

Pas-de-Calais. Au

programme : des projets

communs dans les

domaines de la mobilité, de

la solidarité, de la gestion

de l’eau… Retrouvez nos

vidéos, le récit de la

journée et le détail des

délibérations sur le site

lenord.fr

Du 14 septembre au 5 octobreNAME FESTIVAL : LE GRAND MIX• Pour sa 9e édition, le

festival NAME (Nord art

musique électronique)

pose ses enceintes à

Dunkerque le 14 sep-

tembre et à Tourcoing

les 20 et 21 septembre.

Le NAME, c’est aussi des

masterclasses pour ini-

tier des collégiens et des élèves de l’École de la deuxième

chance aux musiques électroniques (à découvrir en vidéo

sur lenord.fr). Pour les familles, le « NAME version jour » pro-

pose des programmations spéciales du 20 au 22 septem-

bre à Lille. Un concert spécial aura lieu au planétarium du

Forum départemental des sciences à Villeneuve d’Ascq, le 27.

www.lenamefestival.com

SupplémentJOURNÉES DU PATRIMOINE : DEMANDEZ LE PROGRAMME !

• Le programme des Jour-nées européennes du patri-moine (qui auront lieu les 14et 15 septembre) est, cetteannée encore, joint à votremagazine. Si vous ne l’avezpas eu, contactez-nous partéléphone au 03 59 73 85 29 oupar courriel : [email protected] : l’Hôtel du Conseil général, en tra-vaux, sera exceptionnellement fermé lors de cesJournées du patrimoine.

Ce supplément est également disponible en téléchargement sur lenord.fr

Le mois prochainVotre nouveaumagazinearrive !

• Nous vous l’avions annoncéen juin dernier, nous tien-drons parole en octobre : lemagazine « Nord le Départe-ment » va changer… beau-coup changer !Si le passage à 60 pages au for-mat 19 x 25 cm se confirme,bien d’autres nouveautés vousattendent. Au-delà du néces-saire « dépoussiérage » de lamaquette et des rubriques,nous avons voulu vous offrirun magazine plus utile, pluspratique, plus attractif aussi. Et plus interactif : étroitementassocié à notre site lenord.fr,le magazine sera enrichi deliens et de renvois vers descompléments d’informationen ligne pour celles et ceux quivoudront en savoir plus, réa-gir ou commenter. Rendez-vous à partir du 7 octobredans vos boîtes aux lettres…

PH. EMMANUEL WATTEAU

6 Septembre 2013

Avec plus de 27 000 entreprises en activité, l’artisanat progresse dans le Nord.Le Département s’engage auprès de la Chambre de métiers pour soutenir ces emplois de proximité.

• La convention de partena-riat entre le Département etla Chambre de métiers et del’artisanat de région (CMAR)a été renouvelée cette année.Explications par Martine Fil-leul, vice-présidente duConseil général chargée del’Aménagement du territoire,du Développement écono-mique et du Développementrural, et Alain Griset, prési-dent de la CMAR.

Nord le Département : pourquoile Département s’engage-t-ilauprès des artisans ?

Martine Filleul : Parce que cesont des acteurs importants,dans les villes comme dans lessecteurs ruraux ! Pour luttercontre la désertification, ilfaut les soutenir et les encou-rager. Cela fait partie du tra-vail que nous menons pour

un développement équilibréde notre département.

Vous voulez aussi sensibiliser lesjeunes. Pourquoi, comment ?

Martine Filleul : Je compte surles chambres de métiers pourfaire connaître aux collégienset aux demandeurs d’emploiles nombreux et formidablesmétiers de l’artisanat.

Alain Griset : Nous voulonsexpliquer aux jeunes que semettre à son compte, c'est pos-sible. Une entreprise artisa-nale sur deux en France a étécréée par un ancien apprenti !

Vous créez également un fondsd’action sociale pour aider lesartisans en difficulté passagère.

Alain Griset : Nous avons un

fonds régional de 50 000 €

qui nous permet d'attribuerdes aides ponctuelles. Encontribuant à ce dispositif, leDépartement nous aidera àéviter que des entreprises fer-ment. Quand on intervientau début, dans 90 % des cas,on sauve l'entreprise. Martine Filleul : Au-delà del’aide financière, nous manda-tons l'association Arcade pourl'accompagnement et leconseil. Par ailleurs, JacquesParent, conseiller général délé-gué à l'économie sociale etsolidaire, a souhaité ajouterun volet de sensibilisation auxcoopératives, une forme inté-ressante qui peut permettrede passer des périodes éco-nomiquement difficiles.

Plus d’informations sur lenord.frLire également notre Balade « De l’or dans les mains », p. 46.

L’ARTISANAT DANS LE NORD : DES MÉTIERS ÀDÉCOUVRIR, DES ENTREPRISES À SOUTENIR

ON AVANCE !

Alain Griset et Martine Filleul. PH. EMMANUEL WATTEAU

ACTUS

EnfanceUN CONCOURS POUR LES 10ANS DE LA CDAJE• Pour célébrer

son 10e anniver-

saire, la Commis-

sion de l’accueil

des jeunes

enfants (CDAJE) du Nord organise

un concours. Trois catégories sont

proposées : accueil des enfants en

situation de handicap, accueil des

enfants dont les parents sont allo-

cataires du RSA ou en insertion et

accueil des enfants de 2 à 3 ans.

Chaque lauréat remportera un bon

de 1 300 ¤.www.cdaje59.fr

Transports scolairesSIMPLES COMME UN COUP DE FIL• Le Département a mis en

place deux numéros de

téléphone pour vous

renseigner sur les

transports scolaires.

Pour un transportclassique : 03 59 73 67 40,

ligne ouverte jusqu’au

18 octobre de 8 h à 13 h, du

lundi au vendredi.

Pour le transport d’unélève ou d’un étudiant ensituation de handicap :03 59 73 68 77, accessible

toute l’année scolaire.

Plus d’infos sur mobilite.lenord.fr

PH. PH

MobilitéDE NOUVEAUX TARIFS POUR LES JEUNES SUR LE RÉSEAU ARC-EN-CIEL• Le réseau de transport interurbain Arc-en-ciel met en placeune nouvelle tarification, approuvée en juin dernier lors del’adoption par le Conseil général du Schéma de mobilitéconstruit grâce aux réflexions des Nordistes recueillis lors desateliers citoyens, début 2013.• Pour les jeunes : maintien de la gratuité des transports sco-laires, création d’un titre de transport permettant aux jeunesqui ont déjà un titre de transport scolaire de se déplacer libre-ment pour 50 à 100 € par an, et d’un abonnement réservéaux moins de 26 ans pour une circulation illimitée sur le réseauau prix de 10 à 16 € par mois ou 100 à 160 € par an.• Pour les bénéficiaires du RSA socle, de l’ASS et de la CMU :un nouvel abonnement mensuel à 11 € permettant de cir-culer sur le réseau de manière illimitée.Pour plus d’informations : mobilite.lenord.fr

• Le vice-président chargédes Collèges, Bernard Bau-doux, répond à nos questionsà l’occasion de la rentrée.

Quelles sont les nouveautés decette rentrée 2013-2014 ?

Les collèges entrent réelle-ment dans l’ère numérique,avec la mise en place desespaces numériques de tra-vail et le projet d’installationde fibre optique qui va per-

mettre à tous les établisse-ments d’accéder au haut débit.Avec cet outil, les équipes édu-catives revisitent la pédagogieet l’enrichissent à nouveau.Par ailleurs, de nouveauxbarêmes sont entrés envigueur pour les bourses et lesaides à la demi-pension.

Quel bilan tirez-vous de la pre-mière année d’expérimentationdu projet éducatif global dépar-temental ?

Après une première annéeavec 30 collèges, 40 nouveauxétablissements ont été sélec-tionnés pour participer auPEGD. On sent les équipesmobilisées sur des projets quileur tiennent à cœur, en lienavec le monde associatif, desexpériences fortes qui nousprouvent que l’approche cor-respond à ce qui était attendu.

Toutes nos informations et la rentréeen images sur lenord.fr

Septembre 2013 7

CollégiensDES LOISIRS MOINS CHERS• Fort du succès des

deux premières édi-

tions, le Département

relance les chéquiers

Jeunes en Nord cette

année. Si vous avez des

enfants en classe de 3e,

n’hésitez pas à le

demander. D’une valeur

totale de 50 ¤, ce ché-

quier donne droit à des

réductions chez diffé-

rents partenaires pour

les loisirs.

jeunesennord.cg59.frrubrique « Tes sorties »

29 septembreLES CHIENS GUIDES D’AVEUGLE À L’HONNEUR• Le centre Paul-Corte-ville ouvrira ses portesle 29 septembre de10 h à 18 h, afin de sen-sibiliser le public à sonaction : la formation dechiens guides d’aveu-gle. Chaque année 200chiens sont ainsi for-més et remis gratuite-ment à des personnesdéficientes visuelles.

Centre Paul-Corteville295, rue de Lille à Roncq. Tél. 03 20 68 59 62.www.chien-guide.org

19 septembre« CAP CLIMAT », CE N’EST PAS POURPARLER DE LA PLUIE ET DU BEAU TEMPS• Le 19 septembre à Roubaix, on parlera du climat

mais aussi de précarité énergétique lors de la 6e ren-

contre « Cap climat », en présence de Jean Schepman,

vice-président du Conseil général. Depuis 2008, ces

rencontres rythment le partenariat entre les Dépar-

tements du Nord et du Pas-de-Calais, la Région, l’État

et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maî-

trise de l’énergie) pour « construire une transition

énergétique en Nord-Pas-de-Calais ». Autrement dit,

contribuer à enrayer un changement climatique de

plus en plus sensible.

www.cerdd.org/CAP-CLIMAT-2013

Natur’Sport Le 15 septembre, la troisième fêtedes sports de nature du Nord s’installe à Hergnies.

• La troisième édition deNatur’Sport, la fête des sportsde nature du Nord, aura lieule 15 septembre prochain àAmaury, site de nature à Her-gnies. Athlétisme, aviron,canoë kayak, course d’orien-tation, cyclotourisme, équita-tion, escalade, escalad’arbre,pêche au coup, randonnéepédestre, tir à l’arc, voile, vollibre, VTT… le Départementdu Nord, le Comité départe-mental olympique et sportif(CDOS) et le Parc naturelrégional Scarpe-Escaut vousinvitent à vous initier en

famille à de nombreux sportsde nature. Au programmeégalement, de surprenantesdémonstrations et expositions(kayak-polo, joutes nautiques,attelage, vol libre…). Mais cesera aussi l’occasion de décou-vrir ou de rédecouvrir la fauneet la flore présentes sur ce sitenaturel exceptionnel !

GRATUIT.Renseignements : 03 59 73 58 05.Prévoir une tenue adaptée.Matériel adapté aux personnes àmobilité réduite : joëlettes, handi bikes,fauteuils handisport pour certainesdisciplines.Retrouvez le programme complet et le plan d’accès sur lenord.fr

Venez vous initieraux sports de nature

Éducation En ce mois de septembre, quelque138 800 collégiens font leur rentrée dans le Nord.

UNE RENTRÉE TRÈSNUMÉRIQUE

PH. EMMANUEL WATTEAU

Du 10 au 27 septembreAGENDA 21 : DEUXIÈME ÉTAPE PARTICIPATIVE

• Du 10 au 27 septembre, Jean Schepman, vice-

président du Conseil général chargé du Développe-

ment durable, de l’Environnement, de la Politique

de l’eau, de l’Innovation et de la Recherche, prési-

dera les « rencontres territoriales de l’Agenda 21 ».

Objectif : préparer un nouveau programme d’ac-

tions pour succéder à l’Agenda 21 départemental

adopté en 2001. Il s’agit aussi de réaliser un état de

l’opinion sur cette thématique dans un esprit parti-

cipatif, d’expliquer les enjeux de la deuxième étape

de l’Agenda 21 et de susciter des candidatures

pour le « panel citoyen » du futur comité de pilo-

tage de l’Agenda 21.

Plus d’informations au 03 59 73 57 05 et sur lenord.fr

Du 16 au 18 septembre7e édition du salon Créer à Lille

• La 7e édition du salon Créera lieu du 16 au 18 septembre,à Lille Grand-Palais. Le thème :la création et la reprise d’en-treprises, le développementet l’innovation. Le Département, qui soutientce salon porté par la Régionet la Chambre de commerceet d’industrie Grand-Lille,anime, avec plusieurs parte-naires, un stand pour faciliterles échanges entre les pépi-nières des deux côtés de lafrontière et l’internationalisa-tion des jeunes entreprises. 170 structures seront pré-sentes à ce salon où sont atten-dus 20 000 visiteurs.www.saloncreer.com

Sport Douze clubs de haut niveau seront soutenus par le Département enéchange d’engagements en faveur de l’emploi et de l’égalité des chances.

« EXCELLENCE SPORTIVE » :BIENVENUE AUX CLUBS• Jusqu’à présent, le Dépar-tement du Nord soutenait lesathlètes de haut niveau grâceà des bourses auxquelles ilconsacre 330 000 € chaqueannée. Il manquait une poli-tique de soutien aux clubsqui portent haut les couleursdu Nord. C’est chose faitedepuis le 25 juin : le Conseilgénéral a adopté la politiqued’« aide aux clubs du Nord enmatière d’excellence spor-tive » proposée par LaurentCoulon, vice-président chargédu Sport, du Tourisme et dela Vie associative. « Avec le président PatrickKanner, nous avons surtoutvoulu éviter de créer une poli-tique de “guichet”, commenteM. Coulon. Nous allons nousengager avec les douze clubssoutenus dans des contratsde partenariat, dans le cadre

desquels ils s’engagent à res-pecter un certain nombred’engagements. »Parmi ceux-ci, des interven-tions en faveur des collégiensainsi qu’ en milieu carcéral,le développement du handi-sport et du sport féminin,l’accompagnement desjeunes… Et un volet auquell’élu tient « particulière-ment » : l’insertion profes-

sionnelle, la qualification etle tutorat. « Les emploisd’avenir peuvent et doiventêtre encouragés dans lesclubs sportifs, indique Lau-rent Coulon. Nous y avonsbeaucoup travaillé avec legroupement d’employeursProfession sport, afin de nesurtout pas créer des emplois“jetables”. »La liste des clubs sur lenord.fr

8 Septembre 2013

ACTUS

Du 24 au 26 septembreLES ACTEURS DE L’HABITAT SOCIAL RÉUNIS À LILLE• Durant trois jours, organismes HLM, élus,professionnels de l'habitat, industriels, jour-nalistes vont se retrouver à Lille pour échan-ger autour de la politique du logement et del'habitat social.Rassemblés par la volonté d’offrir un loge-ment de qualité à ceux qui peinent à se loger, les décideurs des organismes définissent avecleurs partenaires les grandes orientations etles priorités d’action pour l’année à venir.Environ 10 000 personnes vont ainsi se retrou-ver au Grand Palais, dont des représentants duDépartement du Nord qui exposeront la poli-tique de la collectivité en matière d’habitat.

www.union-habitat.org

DisparitionsMM. BIALSKI ETPROUVOST NOUSONT QUITTÉS

• Jacques Bialski est

décédé le 10 juin dernier,

à l’âge de 83 ans. Il a été

conseiller général du

canton de Grande-Synthe

de 1982 à 1985.

Pierre Prouvost est lui

décédé le 23 juillet à l’âge

de 81 ans.

Il a été conseiller général

du canton de Roubaix-est

de 1973 à 1979 et maire

de Roubaix de 1977 à

1983.

Laurent Coulon : « Un échange “gagnant-gagnant” avec les clubs du Nord. » PH. EW

La séance plénière du 12 juin était présidée par Didier Manier, premier vice-présidentdu Conseil général et par Alexandra Lechner, conseillère générale déléguée au CDJ. PH. PHILIPPE HOUZÉ

EngagementCONSEIL DÉPARTEMENTAL DES JEUNES :DES IDÉES PLEIN LES COLLÈGES

• Les jeunes élus du Conseil départemental desjeunes vont bientôt entamer la deuxième année deleur mandat. Réunis en séance plénière le 12 juindernier, ils ont décidé des projets sur lesquels ils vontdésormais travailler. Chacune des quatre commis-sions a le sien : réalisation d'une vidéo de sensibi-lisation à l'équilibre alimentaire, lutte contre les dis-criminations à travers un projet baptisé « Différents,et alors ? », organisation d'un concours de vidéosouvert à tous les collégiens sur les thèmes « Clichés,tolérance, prévention » et enfin, organisation dejournées mêlant sport et messages de prévention,notamment sur le thème de l'alimentation. Toute l’actu du CDJ sur le site jeunesennord.cg59.fr

Septembre 2013 9

• Diplômé de l’ICAM-Lille,Damien Abgrall a l’idée, avecTimothée Martin, ingénieuren informatique, de créer unréseau social pour mettre enrelation des commerciauxpendant leurs déplacementsprofessionnels. « Ça n’a pasmarché! Mais ça nous a donnéune autre idée, celle de lancerune société prestataire de ser-vices, spécialisée dans le déve-loppement de sites web pourles entreprises », raconte lejeune ingénieur. Damien et Timothée changentdonc leur fusil d’épaule etcréent, début 2010, Wid’op(pour « The world is wideopen » : le monde est grandouvert), qui s’installe à l’incu-bateur d’Euratechnologiespuis à celui de la Catho deLille, avant d’intégrer la ruchedépartementale d’entreprises

à Hellemmes, en janvier 2013.Depuis son lancement, l’en-treprise a embauché cinq déve-loppeurs webet espère encoregrossir grâce à la création d’unnouveau produit, Colisweb,un service qui permet de livreren deux heures des sites d’e-commerce ayant des chaînesde magasins. « Être en ruche, parmi desentreprises qui ont deux ou

trois années d’existence, nousa apporté de la maturité…Quand on voit la réussite decertaines entreprises qui sontpassées ici, ça motive : on sedit qu’on a les moyens de faireaussi bien qu’elles ! » , s’en-thousiasme Damien Abgrall.

ANTOINE PLATTEEL

Tél. O6 24 35 94 64 ou 09 83 88 03 98.www.widop.com

Bon départ Créée en 2010, installée à la ruche départementale d’entreprisesd’Hellemmes en 2013, Wid’op crée des sites web pour les entreprises.

« Voir le succès de certainesentreprises en ruche, ça motive »

• Du 9 au 11 octobre, le Nordaccueille la première Conven-tion des Départements deFrance. Dans le même temps, sedéroulera le 83e Congrès del’Assemblée des Départe-ments de France et lesAssises des conseillers dépar-tementaux qui réuniront lesconseillers généraux de l’en-semble des Départements.Jusqu’à 2 000 participants ysont attendus.Ces deux moments fortsseront, pour les élus, l’occa-sion de débattre des problé-matiques propres aux Dépar-tements, de poursuivre lesréflexions sur les grandsenjeux de ces collectivités ter-ritoriales.

www.departements.fr

ConventionCent deuxDépartementsse réunissentà Lille

Damien Abgrall et Thimothée Martin ont créé Wid’op. PH. PHILIPPE HOUZÉ

Le Nord Pas-de-Calais abrite lesdernières populations connuesen France de la Cinéraire desmarais, une plante de la familledes marguerites (Astéracées).

• Sa fleur jaune ressemble à celle du pis-senlit mais la comparaison s’arrête là.« La Cinéraire des marais est excep-tionnelle, très rare dans la région et enFrance, dit Bertille Valentin, chargéede mission conservation au Conserva-toire botanique national de Bailleul.Elle a été redécouverte en 2005, en deuxendroits : à Brebières, autour de bassinsde décantation, et à Rieulay-Pecquen-

court, sur le site des Argales. » La Ciné-raire des marais est une plante desmilieux humides, ouverts, que l’ontrouve sur les bords d’étangs, fossés,canaux. Elle pousse sur des pentesdouces, dans la vase. C’est une espèce pionnière (elle colonisedes sols nus) qui supporte mal la concur-rence d’autres espèces. « Sa préservationest un enjeu car, même si elle est obser-vée par ci par là de temps en temps, iln’existe plus qu’une seule station enFrance (Brebières) où elle est viable etse reproduit depuis plusieurs années »,indique Bertille Valentin.

VALÉRIE DASSONVILLE

Recherche L’université de Lille 1 a engagé un programme scientifique pour mieux connaître la diver-sité génétique des populations de crapauds calamites et de pélodytes ponctués de la région.

• Amphidiv est un programme derecherche initié par l’université deLille 1, avec le Conservatoire d’espacesnaturels (CEN) du Nord et du Pas-de-Calais, le Centre permanent d’iniativespour l’environnement (CPIE) Chaînedes terrils et le Groupe ornithologiqueet naturaliste du Nord et du Pas-de-Calais (GON). Il vise à réaliser des pré-lèvements d’ADN sur deux espècesd’amphibiens – le crapaud calamite etle pélodyte ponctué. Objectif : détermi-ner d’où viennent les populations quise sont installées dans la région. « Le cra-paud calamite et le pélodyte ponctuésont des espèces pionnières que l’ontrouve à l’origine sur le littoral et en bor-dure du Bassin minier, dans des zonesprairiales, explique Jean-FrançoisArnaud, enseignant chercheur à l’uni-versité de Lille 1 à l’origine du pro-gramme. Mais l’exploitation du charbon

puis l’arrêt des activités minières ontfavorisé la création de nouveaux habi-tats propices à leur arrivée dans desmilieux où il n’y avait pas grand chose.Le Bassin minier est le terrain de jeuidéal pour les étudier ! »

Tous les acteurs locaux, toutes les struc-tures gestionnaires de sites naturels,dont le Département, ont été sollicitéspour participer au programme Amphi-div. Pendant la période de reproduc-tion des amphibiens (mars à mai), desprélèvements de salive ont été réalisés.Ils permettront de déterminer l’identitégénétique des individus et donc les fluxde migration, de dispersion des popu-lations… Une deuxième phase d’échan-tillonnages sera réalisé l’an prochain.« L’approche génétique va nous donnerune idée de ce qui bloque ou aucontraire favorise la dispersion desindividus, indique Jean-FrançoisArnaud, et va avoir des applications pra-tiques, comme la mise en place demodes de gestion : création de corridorsspécifiques à ces espèces, restaurationdes anciens cavaliers, etc. »


Une étude pour savoir d’où viennent les populations d’amphibiens

AU NATUREL

La Cinéraire des marais, une espèce exceptionnelleZOOM SUR…

La Cinéraire des marais est une espèceprotégée nationalement. Elle est menacéecar les milieux humides sur lesquels elle poussele sont aussi. PH. GUILLAUME LEMOINE

Le crapaud calamite. PH. EMMANUEL WATTEAU

10 Septembre 2013

Récompense L’entreprise STB matériaux qui exploite le site a été distinguée par l’Union nationale desproducteurs de granulats pour sa démarche volontaire en faveur de la biodiversité.

Sablière d’Hamel : un patrimoine naturel unique préservé

SCARPE-ESCAUTDE NOUVEAUX ARBRES REMARQUABLES• En 1999, le Parc naturel régional Scarpe-Escaut avait répertorié 45 arbres remarqua-bles sur son territoire. Depuis, certains,malades ou ayant subi des dommages, ontdisparu. Un nouveau recensement vientd’être réalisé et une trentaine de nouveauxarbres ont été désignés remarquables, surdifférents critères (âge, taille, forme, essencerare, histoire ou croyance…).Ces arbres bénéficieront d’une attentionparticulière de la part du PNR : participa-tion aux travaux d’entretien ou de restau-ration par conventionnement avec les pro-priétaires, proposition de protection locale…

www.pnr-scarpe-escaut.fr

27 au 29 septembrePORTES OUVERTESDE LA BIO• Les portes ouvertes

de la bio auront lieu du

27 au 29 septembre.

Une cinquantaine de

manifestations sont

organisées dans le Nord

Pas-de-Calais : dégusta-

tions, visites de fermes,

ateliers cuisine…

Vous pouvez également

retrouver tous les

points de vente bio

de la région dans

le guide « La bio près

de chez moi ».

www.aprobio.fr

Les tilleuls de la chapelle Notre-Dame-des-Affligés, sur la commune de Saméon à la limite de Rumegies, font partie des nouveaux arbres remarquables du Parc naturel régional Sarpe-Escaut. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

• « Dans une carrière, il faut extraire laroche et préserver le reste », dit ÉricSapin, le directeur de la société STBMatériaux, qui exploite la sablière d’Ha-mel, dans le Douaisis. L’entreprise areçu, le 31 mai dernier, le grand prix duConcours du développement durable del’Union nationale des producteurs degranulats pour sa démarche de gestionet de remise en état du site. La sablièred’Hamel abrite un patrimoine naturelunique : d’importantes bourgadesd’abeilles sauvages (80 000 individusd’une cinquantaine d’espèces dont cer-taines très rares – Halicte à six bandes,Lasioglosse à pattes jaunes – ont étécomptabilisés), ainsi qu’une flore remar-quable. Conscientes de la richesse écologiquedu site, STB matériaux et la communed’Hamel, propriétaire des terrains, ontaccepté de modifier le projet initial deremise en état (un boisement) pour luipréférer la création de milieux ouverts,

avec des aplats sableux pour les abeilles,des plantations d’arbustes et des semisde fleurs nectarifères en périphérie,des talus pour les hirondelles de rivageou encore des dépressions humidespour les amphibiens et la flore…Le Département, au titre des Espacesnaturels sensibles, les accompagne dans

leur démarche en faveur de la biodiver-sité (participation aux inventaires etau suivi des opérations de renatura-tion…) et assurera la gestion écologiquedu site, en lien avec la commune, aprèssa remise en état.


La sablière d’Hamel abrite d’importantes bourgades d’abeilles sauvages et une flore remarquable.PH. EMMANUEL WATTEAU

Septembre 2013 11

n 1972, l’année la plus meurtrière,18 000 personnes en France ontperdu la vie suite à un accident dela route. En 2012, le chiffre des tuésde la route était tombé à 3 645. Lenombre de blessés avait baissé

dans les mêmes proportions, passant en 40 ans de500 000 à 80 000. De quoi se réjouir, même sichaque mort et chaque blessé sont toujours detrop. Comment expliquer cette évolution ? Les fac-teurs sont multiples : des véhicules plus sûrs (cein-tures de sécurité, airbags, ABS…), des routes moinsdangereuses et une législation plus stricte (contrôlesde vitesse, d’alcoolémie, etc.).Dans le Nord aussi, les chiffres sont encourageantspuisqu’on est passé d’environ 500 morts en 1972à 81 les deux dernières années. Il n’est pourtant pasquestion de s’en satisfaire et le Département, l’État,les collectivités territoriales et leurs partenairesassociatifs ont décidé d’unir leurs forces pour pour-suivre les efforts en faveur de la sécurité routière.

Des routes départementales plus sûres

Le Département du Nord gère 5 320 km de routesdépartementales dont il assure l’entretien (balayage,fauchage des bas-côtés, curage des fossés, salage,déneigement, travaux de remblais et renouvelle-ment des revêtements routiers) afin qu’elles soienten permanence praticables et sûres. Afin d’amélio-rer la sécurité de ces infrastructures, il réalise destravaux non seulement pour les réparer, mais aussipour aménager de nouveaux équipements. Ainsi,

DOSSIER RÉALISÉ PAR FRANÇOISE POIRET-COLONGEPHOTOS : PHILIPPE HOUZÉ

Les chiffres des accidents de la circulationsont plutôt encourageants : nous sommessur la bonne voie. Mais il faut continuer.

Sécurité routièr e

En couvertureUn radar pédagogique à Cassel (lire p. 17).PHOTOGRAPHIE : PHILIPPE HOUZÉ

CRÉATION GRAPHIQUE : D. HENNION

dossier

12 Septembre 2013

r e : on assure !

Didier ManierPremier vice-président du Conseil général, en charge des Transportset des InfrastructuresPH. DOMINIQUE LAMPLA

« La sécurité routière

est une préoccupation

de longue date de notre

collectivité. Notre

approche est à deux

niveaux : d’une part,

l’aménagement routier

d’équipements qui

contribuent à la sécurité

ainsi que l’incitation aux

transports en commun

pour réduire le trafic ;

d’autre part,

la prévention pour

intervenir sur le

comportement des

usagers, en soutenant

les initiatives de nos

partenaires. Car au-delà

de ce que nous pouvons

apporter, ce qui est

décisif, c’est la prise

de conscience et

le comportement des

usagers. »

90 %des accidents corporels sont dus

à une faute humaine.

Septembre 2013 13

Des équipements sécurisésSur certains axes (ici le long de la RD 208, rue Jules-Guesde à Lomme),

le Département aménage des voies réservées aux modes de déplacement « doux » : piétons et cyclistes.

PH. PHILIPPE HOUZÉ

• Lorsque le Département prévoit un nouvel amé-nagement, pour améliorer la sécurité ou rationali-ser le trafic, il consulte les élus locaux, les riverainsmais aussi les associations. Giuseppe Perrone est chefde projets à l’unité territoriale de Lille et il suitnotamment un projet de giratoire à Bouvines, pourremplacer un carrefour où a eulieu début 2011 un accident mor-tel impliquant un motard. « Pourla première fois, explique-t-il,nous avons travaillé en collaboration avec la Fédé-ration française des motards en colère (lire ci-contre).Ils nous ont conseillé par exemple de mettre des bor-dures à angle biaisé plutôt qu’à angles droit ainsiqu’une deuxième glissière pleine pour protéger lesmotards du mât d’éclairage prévu par la commune.Nous avons également travaillé, comme nous en

avons l’habitude depuis 2006, avec l’Associationdroit au vélo (ADAV) sur la transformation desbandes cyclables existantes en pistes cyclables entreCysoing et Bouvines (dans les deux sens) et de Bou-vines à Louvil. » « Contrairement à ce qu’on peut croire, créer une

bande cyclable n’est pas forcé-ment la meilleure solution, pour-suit Giuseppe Perrone. Dans cer-taines configurations, il vaut

mieux laisser les cyclistes dans la circulation pourqu’ils soient vus. L’important est de toujours s’adap-ter à la situation. Ainsi, sur une route non éclairée,il n’est pas forcément judicieux de prévoir un éclai-rage fort sur un giratoire. Les différences de lumi-nosité peuvent être finalement plus gênantes. Desplots lumineux peuvent parfois suffire. »

14 Septembre 2013

Des travaux bien pensés pour des routes plus sûresPour sécuriser la RD 952 entre Vendeville et Templemars, le Département crée notamment un îlot de 2 mètres de large pour séparer les deux voies de circulation. Une piste cyclable bidirectionnelle séparée de la chaussée, conçue en concertation avec l’Association droit au vélo, est aussi aménagée. PH. PHILIPPE HOUZÉ

La concertation à l’origine des projets

« L’important est de toujours s’adapter à la situation. »

Pierre ThoubenotMilitant à la Fédération française des motards en colère (FFMC)PH. PHILIPPE HOUZÉ

« Nous sommes partie

prenante de toutes les

actions de sécurité rou-

tière. Nous menons par

exemple des opérations

“reprise du guidon“, pour

aider les motards qui ont

“hiverné“ à retrouver les

bons réflexes, ou encore

des actions “motards

d’un jour“ où nous

emmenons à moto des

élus sur un parcours à

risque pour leurs mon-

trer les dangers des

infrastructures. Nous

demandons en particu-

lier le doublement des

rails de sécurité qui,

lorsqu’ils sont simples,

agissent comme une

guillotine si un conduc-

teur de deux-roues les

percute. Nous sommes

des motards citoyens,on

veut faire avancer la

machine dans le bon

sens. La vitesse est stig-

matisée. C’est certes un

facteur aggravant mais

pour nous le principal

problème sur les routes,

c’est l’alcool. Il ne faudrait

admettre aucun seuil. »

www.ffmc.fr

dossier

Jacky MaréchalDirecteur départementalde l’association Prévention routièrePH. PHILIPPE HOUZÉ

« Créée en 1949,

notre association

mène trois actions

prioritaires :

l’éducation routière

à l’école, la

sensibilisation dans les

entreprises et des

actions destinées aux

seniors, pour qu’ils

s’arrêtent de conduire

au bon moment. Nous

organisons aussi

d’autres opérations,

par exemple autour de

l’éclairage des vélos ou

pour récompenser les

meilleurs conducteurs.

Trop souvent, les gens

ne considèrent le code

de la route que comme

un ensemble de

contraintes, voire de

brimades. Or il est là

pour nous protéger

contre nos excès et

nos défaillances.

Sur la route, être

discipliné, c’est être

intelligent. »

16 bis rue Jeanne-d'Arc59000 LilleTél. 03 20 54 56 56. preventionroutiere.asso.fr

la création de contournements des agglomérationset de giratoires obligeant les conducteurs à ralen-tir permet de renforcer la sécurité. De même, dansles entrées d’agglomérations, différents systèmesadaptés aux conditions du site sont mis en placepour inciter automobilistes, motocyclistes et camion-neurs à réduire leur vitesse : un îlot central, uneécluse ou une chicane rétrécissant la chaussée oudes ralentisseurs (dos d’âne, plateaux ou coussinsberlinois) la surélevant par endroit rendent trèsinconfortable une conduite trop rapide. Mais il faut penser, lors de ces travaux, à tous lesusagers de la route pour que, du piéton au poids-lourd, tout le monde puisse trouver sa place en toutesécurité. Aussi le Département travaille-t-il en par-tenariat avec les associations d’usagers. Commel’explique Michel Anceau, directeur de l’Associationdroit au vélo (www.droitauvelo.org) : « Nous pou-vons faire des propositions quand nous relevonsdes “points noirs”, nous faisons remonter des besoinset nous sommes associés à l’élaboration de projets. »

Soyons conscients de notre responsabilité

La route est un espace public qui appartient à touset c’est donc tout naturellement que le Départementest à l’écoute des usagers pour améliorer son réseau. Qu’il s’agisse de petits défauts qui pourraient se révé-ler dangereux – de ceux qui causent régulièrementdes « presque accidents » – ou des points plus péril-leux, ils peuvent être signalés par tout un chacun,soit directement aux services départementaux parle biais du portail mobilite.lenord.fr (voir p. 17), soiten s’adressant au maire ou au conseiller général ouencore à une association spécialisée dans la préven-tion routière. Mais la route ne peut être sûre que si chacun estconscient de sa responsabilité. Ne pas conduirequand on a bu de l’alcool ou qu’on se sent trop fati-gué, respecter les vitesses imposées et la signalisa-tion, penser à utiliser le clignotant pour permettreaux autres d’anticiper, ne pas téléphoner ou envoyerde SMS lorsqu’on conduit, porter un casque pourles deux-roues, traverser prudemment quand on estpiéton… Tout le monde est concerné par la sécu-rité routière. L’erreur est humaine et il est sansdoute illusoire de penser qu’on puisse ne plus

compter un seul mort sur les routes du Nord. Maisil est de notre devoir à tous d’éviter autant que nousle pouvons les accidents.C’est pourquoi les forces de l’ordre et les associa-tions spécialisées mènent des actions de préven-tion. Le Département subventionne ces associa-tions, notamment pour leurs interventions auprèsdes collégiens. Le Pôle prévention des addictions- EPICéA, un service du Département, va lui aussià la rencontre des jeunes. « Chaque année, expliqueAbdelkader Behdad, accompagnateur pédagogiqueen prévention, je vais pendant deux jours avec unbus aménagé rencontrer des collégiens et lycéensde l’Avesnois pour leur expliquer les risques de laprise de produits lors de la conduite automobileou en scooter. On a pour cela différents outils,notamment un quiz et un jeu appelé “L’éléphantrose”. On part de leur propre expérience et on enparle sans tabou. C’est un sujet qui intéresse lesjeunes. »

Septembre 2013 15

Raccrochez !L’utilisation d’un téléphone en conduisant (pour téléphoner ou

envoyer des SMS) est une cause d’accident non négligeable.Le téléphone portable est lié à près d’un accident sur dix.

L’État et le Département unissent leurs forces • Le 15 avril dernier, le préfet de la région Nord-Pas

de Calais Dominique Bur et le président du Conseil

général du Nord Patrick Kanner ont signé le docu-

ment général d’orientation (DGO) de sécurité rou-

tière 2013-2017. C’est la première fois que le Dépar-

tement signe ce document pluri-annuel.

Le DGO définit de grandes orientations, autour de

la prévention, du contrôle et de la sanction. Il iden-

tifie sept enjeux : les jeunes, les deux-roues moto-

risés, l’alcool, la vitesse, les usagers vulnérables en

milieu urbain (piétons, cyclistes), le risque routier

professionnel et les « distracteurs » (le téléphone

notamment).

Le DGO a également été signé par les représen-

tants de Lille Métropole, de la Communauté urbaine

de Dunkerque, de l’Agglomération Maubeuge-Val

de Sambre, de l’Association des maires du Nord, du

ministère de la Justice, de l’Agence régionale de

santé, de l’Éducation nationale et de la Caisse d’as-

surance retraite et de santé au travail. Tous ces

partenaires s’engagent à mobiliser leurs efforts sur

les enjeux et les orientations définis en commun.

Conduire bien, une question de bon sens

16 Septembre 2013

Image choc Impressionnant, l’état d’une voiture après un accident grave ! Ici, lors d’une journée de prévention à Dunkerque, une association belge sensibilise des conducteurs aux dangers d’une conduite irresponsable. PH. PH

• Monter dans un véhicule-test qui simule destonneaux ou un choc frontal, rencontrer des vic-times d’accidents de la circulation (lire ci-contre),voir des images-choc de ces accidents, s’entendrerappeler des règles de sécurité routière essentielles,découvrir le matériel utilisé par les forces de l’or-dre et, si on est un enfant, appliquer le code de laroute en sillonnant à vélo une piste de maniabilité… Autant d’activités proposées parl’ADASARD (Association pour ledévelop pement des actions desécurité dans les agglomérationsde la région dunkerquoise) lorsde la journée transfrontalière qu’elle organisechaque année depuis cinq ans à Dunkerque en col-laboration avec la gendarmerie, la police nationaleet la police belge. Destinée d’abord aux personnesverbalisées dans le secteur – à la fois en France eten Belgique – pour de « petites » infractions (léger

excès de vitesse, usage du téléphone, défaut deceinture) afin de leur faire prendre conscience desrisques qu’ils courent et font courir aux autres,tout en leur permettant de récupérer leurs pointsperdus à moindre coût, cette journée est aussiouverte à tous. Le but est de sensibiliser le maximum de per-sonnes, adultes et enfants, à l’intérêt de conduire

prudemment et dans le respectdu code de la route. Plusieursassociations, soutenues par leDépartement et l’État, mettenten place des actions de ce type

ou d’autres qui visent un public particulier : sco-laires, personnes âgées, cyclistes, conducteurs dedeux-roues motorisés…

ADASARD43, rue du Magasin-Général à DunkerqueTél. 03 28 63 21 61.http://www.adasard.fr

Audrey WongermezMembre de la Ligue contrela violence routièrePH. PHILIPPE HOUZÉ

« Le 12 décembre 1999,

j’ai eu un accident en

rentrant d’une boîte de

nuit en Belgique. Nous

étions six dans une

petite voiture, le

conducteur avait beau-

coup bu mais il ne

paraissait pas saoûl.

Une d’entre nous est

morte sur le coup. Après

dix jours de coma, je

m’en suis sortie défigu-

rée et avec une hémiplé-

gie. J’estime que j’ai eu

de la chance. J’ai

accepté mon état, je

marche, je travaille, je

fais beaucoup de sport

notamment du parachu-

tisme, mais ce qui est

dur, c’est le regard des

autres. Depuis plus de

dix ans, je témoigne

dans des classes ou lors

d’actions de prévention.

Pour moi, c’est une mis-

sion. Je dis aux jeunes

que profiter de la vie, ce

n’est pas une excuse

pour faire des c… Au

contraire, il faut prendre

conscience que la vie

est importante. »

www.violenceroutiere.org

Le but : sensibiliser adultes et enfants à l’intérêt

de conduire prudemment

dossier

sans fonction répressive

(le véhicule n’est pas

« flashé »), ils informent

le conducteur de sa

vitesse, l’incitant si

nécessaire à ralentir.

Plus d’une vingtaine de

radars pédagogiques

ont été disposés près

des routes

départementales.

Un effet positif sur

la vitesse a déjà été

constaté sur ces axes.

ÉVALUATIONPOURQUOI ANALYSER L’ACCIDENTOLOGIE ?

Afin de connaître

les zones les plus

dangereuses,

les services de voirie du

Département étudient

attentivement

les données de

l’accidentologie (nombre

d’accidents corporels ou

non, nombre de tués,

etc.) afin de déterminer

les zones d’intervention

prioritaires sur les

routes départementales.

Ce processus fait partie

d’une démarche qualité,

évaluée depuis deux ans

par une certification

AFNOR. Le portail

mobilite.lenord.fr permet

d’affiner encore cette

connaissance, avec

une meilleure écoute

des usagers.

QUESTIONS & RÉPONSES

CHIFFRESY A -T-IL PLUS OU MOINSD’ACCIDENTSGRAVES CHEZNOUS QUE LA MOYENNENATIONALE ?

Il y en a moins.

L’an dernier, notre

département a compté

2 % des tués sur les

routes de France alors

que ses habitants

représentent 4 %

de la population totale

du pays. Par ailleurs,

au cours des cinq

dernières années,

le nombre d’accidents

corporels dans le Nord

a diminué de plus d’un

quart, soit nettement

plus que la moyenne

nationale.

CONTRÔLEÀ QUOI SERVENTLES RADARS PÉDAGOGIQUES ?

Nous connaissons tous

les radars, fixes ou

mobiles, déployés

le long des routes

par la police et

la gendarmerie, afin de

contrôler la vitesse des

véhicules et de punir

les conducteurs qui ne

respectent pas les

limitations. Mais depuis

deux ans environ,

on voit aussi fleurir

des radars

« pédagogiques » :

• Vous voulez connaîtreles horaires d’une lignedu réseau Arc-en-Ciel,savoir quelles routesdépartementales sonten travaux, en appren-dre plus sur la construc-tion d’un aménagementproche de chez vous ?Une seule adresse :mobilite.lenord.frCe portail Internet a étémis en ligne par les ser-vices du Départementafin de vous faciliter lavie mais aussi d’êtreplus facilement encontact avec les usagersde la route et des trans-ports. Sa page d’accueil donneaccès à plusieurs sitesdifférents, l’un concerneles transports scolaireset grands publics, les

autres sont consacrésaux routes. Les grandsprojets comme lescontournements duCateau-Cambrésis ou deBorre-Pradelles y sontdétaillés, plans et plan-nings à l’appui. Le site« Informations chan-tiers » permet quant àlui de savoir quotidien-nement quels sont lesévénements (chantiers,courses cyclistes oupédestres…) qui pertur-bent la circulation surles routes départemen-tales. Par ailleurs, les usagerssont invités à faire« remonter » touteinformation qui puisseaméliorer le trafic et sur-tout la sécurité sur lesroutes.

MOBILITE.LENORD.FRUn lien permanent avec les usagers

Septembre 2013 17

Un site pour être mobileL’objectif est de vous faciliter la vie et d’être plus facilement en contact avec les usagers de la route et des transports.

Ralentissez !Rarement cause principale d’accident, la vitesse en est toujours

un facteur aggravant. Depuis 5 ans en France, le déploiementde radars, même s’il fait grincer des dents, a permis de réduire

de façon significative la vitesse générale des véhicules.

De nouveauxradars pédagogiquessur nos routes

Le Département acommencé à installer desradars pédagogiques lelong des routesdépartementales en juin2012. Aujourd’hui près d’unetrentaine sont déployés. Lesévaluations menéesmontrent leur efficacité.Ainsi, une étude menée surla RD 957 à Rieulay a montréque 31 % des automobilistesen excès de vitesse enentrée de faisceau nel’étaient plus en sortie.Retrouvez la carte desradars pédagogiques duDépartement sur le sitelenord.fr

Ils travaillent pour nous… respectons-les

Les équipes chargées del’entretien des routes au quotidien ou des travauxplus importants se trouvent parfois en situation vulnérable. C’est à chaqueconducteur de veiller à ralentir et à rouler prudemment dans les zonesde travaux afin d’éviter l’accident.

AVESNES-SUR-HELPE A

tee-shirt arborant une cita-tion de Bakounine : « L’uni-formité c’est la mort, la diver-sité c’est la vie. » Pauline, elle,apprécie de se poser des ques-tions « que ne se posent pasforcément les autres » et saitdéjà qu’elle n’aura pas peurde la philo au lycée.« On nous présente souventla philosophie comme desgrands textes, des grandsauteurs. Or c’est un état d’es-prit, souligne Cyril Blondel.On part d’un exemple de vie,on voit le problème que celapose et on essaie de trouver

Avesnelles Au collège Renaud-Barrault, des ateliers ludiques permettent à des élèves de 3e

de s’initier à la philosophie.

Quand les collégiens se remuent les méninges et se mettent à philosopher

le concept pour le résoudre.J’aime bien présenter celasous forme d’énigmesludiques. Les élèves qui vien-nent ont une tendance àl’analyse assez innée. »Pourtant, Cyril ne proposepas ses ateliers qu’à des élèvesde troisième. Il intervientdans des écoles primaires etdes maternelles. « Et c’estquasiment les mêmes exer-cices. Il suffit de s’adapter àce que les enfants vousoffrent. » Au collège d’Aves-nelles, un atelier est aussi pro-posé aux élèves de 6e Segpa

La deuxième partie de l’atelier est toujours réservée à un jeu. Cette fois, il consiste à faire deviner aux autres un concept (la loi, la terre, Dieu, l’amour…) en posant juste une question. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

• Ce jour là, dans la sallepolyvalente du collègeRenaud-Barrault, ils sont unedemi-douzaine d’élèves avecdeux de leurs professeurs às’interroger sur la question«ça va ?». Qu’est-ce qui peutbien les pousser à pronon-cer ces mots presque machi-nalement alors que, la plu-part le reconnaissent, ilsn’écoutent même pas laréponse de leur interlocu-teur ? Si cette question-là estsans intérêt, alors quelles sontles questions intéressantes àposer ? Chacun réfléchit deson côté, muni d’une liste depropositions, puis on com-pare les réponses. «Où es-tu ?Que fais-tu ? Qui es-tu ? Oùvas-tu ?… » « La première fois, raconteMarine, on contournait lesproblèmes. On pensait quec’était de l’autodestructiondu cerveau, on s’était pasrendu compte que c’était toutune gymnastique. »Une dizaine d’élèves de 3e

participe volontairement àcet atelier, animé par CyrilBlondel de l’association InPhilo. Ils ont généralementchoisi de venir « pour savoirà quoi s’attendre, parce qu’onva faire ça plus tard », commel’explique Tristan, vêtu d’un

(section enseignement géné-ral et professionnel adapté).« Le but est aussi d’apprendreà s’exprimer, à argumenter.Avec tous, le cahier descharges est le même : stimu-ler la pensée. »

FRANÇOISE POIRET-COLONGE

LE FONDS D’APPUI AUX PROJETSCes ateliers, comme d’autres pro-jets menés par le collège, engagédans le Plan éducatif global dépar-temental (PEGD), sont financésnotamment par le Département autitre du fonds d’appui aux projetsqui lui verse 12 ¤ par élève.

18 Septembre 2013

CHEZ VOUSAVES

NO

IS

ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE

Des démonstrations de soufflagede verre seront proposées. PH. EW

E AVESNES-SUR-HELPE

Sars-PoteriesLE PATRIMOINE VERRIERÀ L’HONNEUR

• Pour les Journées euro-

péennes du patrimoine, les 14

et 15 septembre, le musée-

atelier départemental du

verre vous propose des

démonstrations de soufflage

(de 11 à 13 h et de 16 à 18 h)

à l’atelier et une visite contée

de l’exposition temporaire

consacrée aux bousillés

samedi après-midi. Il organise

également une balade en

charrette tirée par des traits

du Nord dans Sars-Poteries à

la découverte des épis de faî-

tage et des lieux de sociabilité

ouvrière. Toutes ces activités

sont gratuites.

Informations et réservations au 03 59 73 16 16.

LIESSIESDES JEUNES ÉLUS TRÈS SENSIBLESÀ LA NATURE

• Au printemps dernier, les membresdu Conseil départemental des jeunes sesont rendus dans différents sites afin demieux comprendre la politique départe-mentale de protection des espaces natu-rels sensibles. Ainsi, les jeunes élus de l’Avesnois et duCambrésis ont découvert le parc dépar-temental de l’abbaye de Liessies. Ils ontégalement participé à un chantier naturesur la voie verte de l’Avesnois, au côté desgardes départementaux qui ont appréciéleur implication.

Dans le parc départemental de l’abbaye de Liessies. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

Septembre2013 19

AVES

NO

IS

Cantons de :

Avesnes Nord • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont Landrecies • Maubeuge Nord • Maubeuge Sud • Le Quesnoy Est Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon

SARS-POTERIES

LIESSIES

MAUBEUGE

BAVAY

BavayLE SITE DU FORUMANTIQUE EST EN LIGNE

• Vous pouvez désormais

trouver toutes les informations

concernant les expositions et

les événements organisés

par le Forum antique de Bavay

sur un site Web :

http://forumantique.lenord.fr

AVESNELLES

MAROILLES

FÉRON

AVESNES-SUR-HELPE

• Trois équipements spor-tifs ont été récemment inau-gurés en Sambre-Avesnois.À Avesnes-sur-Helpe, le pla-teau sportif Yves-Croo a étéaménagé dans le quartier dela cité Verdun. Il n’y avaitdans ce quartier qu’un ter-rain de football en très mau-vais état et un petit plateausportif goudronné. Le nou-veau plateau permet la pra-tique de nombreuses activi-tés : basket, hockey, polo,mini-foot, handball, jeux deraquettes, sports de glisse,athlétisme… Utilisé en prio-rité par les écoles, il est ouverten dehors du temps scolairepour les centres sociaux eten libre accès pour les indi-viduels. À Maroilles, l’ancien terrainde foot était à l’origine unepâture devenue aire de jeuxmais infestée de taupes etsouvent boueuse. « Il a rendud’énormes services mais

n’était plus aux normes »,commente le maire Jean-Marie Sculfort. « Nous l’avonsremplacé par un terrain quipermet une utilisation inten-sive, notamment en prévi-sion de la modification desrythmes scolaires. » D’où lechoix d’un terrain synthé-tique, financé grâce à de nom-breuses aides, dont la plusimportante est celle duDépartement (240 000 € surun total d’1,5 M€). Le nou-veau terrain conserve le nomde stade Paul-Boutteau, enhommage à un ancien diri-geant du club de foot, poursouligner l’importance desbénévoles dans la vie de lacommune.Enfin, la ville de Maubeugea inauguré le terrain synthé-tique du stade Léo-Lagrange,(quartier de Sous-le-Bois),près du collège Vauban. Unesubvention de 440 000 € aété attribuée à la commune.

Avesnes-sur-Helpe, Maroilles et MaubeugeDe nouveaux équipements extérieurs pour les petits et les grands sportifs

À Avesnes-sur-Helpe, le plateau sportif Yves-Croo est situé dans le quartier dela cité Verdun. PH. EW

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Françoise Poiret-Colonge, tél. 03 59 73 84 04

• Les écoles primaire et maternelle, labibliothèque et la garderie de Féronétaient réparties sur quatre sites, séparéspar une rue et obligeant les enfants à desdéplacements dangereux. Tous ces équi-pements qui nécessitaient une mise auxnormes en termes d’accessibilité et deréglementation thermique sont désor-mais regroupés dans un bâtiment neuf,construit selon les méthodes de déve-loppement durable. « Nous voulions transmettre ce respectde l’environnement à nos enfants », sou-ligne Jean-François Baudry, le maire decette commune de 600 habitants. « Par

ailleurs, les quatre classes sont touteséquipées de tableaux informatiques et,dans les années qui viennent, chaqueélève sera doté d’un mini ordinateur por-table. Car ce n’est pas parce qu’un enfantvit à la campagne qu’il doit être moinsbien loti qu’en ville. » La bibliothèque,quant à elle, est devenue médiathèque.Plus vaste et mieux équipée avec l’aidede la Médiathèque départementale, elleest animée par une équipe bénévole.Afin de réaliser ces travaux d’un mon-tant d’un million et demi d’euros, le vil-lage a bénéficié d’un total de 363 000 �de subventions départementales.

Situé au cœur du village, le nouveau bâtiment aété inauguré début juin par le président duConseil général Patrick Kanner. PH. DOMINIQUE LAMPLA

FÉRONDÉVELOPPEMENT DURABLE ET MODERNITÉ CARACTÉRISENT LA NOUVELLE ÉCOLE ET LA MÉDIATHÈQUE

20 Septembre 2013

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AVESNES-SUR-HELPE A

À Maroilles, le nouveau terrain synthétique peut désormais être utilisé toutel’année. PH. EW

La culture pour mieuxvivre ensemble

Visites guidées• Cartignies

Les 14 et 15 septembre

L’association «C. dans l’art»

(voir ci-contre) a recensé 42

oratoires sur le territoire de

Cartignies. Elle vous propose

d’en découvrir quelques-uns

lors des journées du patri-

moine grâce à des parcours

guidés d’une heure.

ENFANTS : SAMEDI 11 H

TOUT PUBLIC : SAMEDI 15 H 30,

DIMANCHE 11 H ET 15 H 30

RV SUR LA PLACE

GRATUIT, SANS RÉSERVATION

Sorties nature• Preux-au-Bois

Samedi 7 septembre

L’arbre est un être vivant qui

interagit avec la flore et la

faune qui l’entourent.

RV 14 H 30, CAMPING

DE LA FORESTIÈRE

GROUPE ÉTUDE NATURE

TÉL. 03 27 57 94 49.

• Cousolre

Dimanche 8 septembre

Sur le chemin des Larrons, les

fleurs d’été offrent, au pied

des haies et des talus, une

véritable palette de couleurs.

RV 9 H 30 DEVANT L’OFFICE

DE TOURISME

OFFICE DE TOURISME DU SOLRÉZIS

TÉL. 03 27 59 32 90.

• Wignehies

Mercredi 11 septembre

Découvrez les baies et fruits

sauvages qui poussent sur

les arbres et arbustes du

bocage.

RV 14H DEVANT L’HÔTEL DE VILLE

OFFICE DE TOURISME DU SOLRÉZIS

TÉL. 03 27 59 32 90.

• Liessies

Samedi 14 septembre

Allons à la cueillette des

champignons le long de

la voie verte de l’Avesnois.

RV 14 H 30 DEVANT LE CHÂTEAU

DE LA MOTTE

LES FRANCAS

TÉL. 03 27 59 13 10.

• Fourmies


Apprenez à reconnaître les

différentes espèces fores-

tières.

RV 14 H DEVANT L’HÔTEL IBIS

ESAT CENTRE DE LOISIRS BOL VERT

TÉL. 03 27 60 84 84.

• Eppe-Sauvage

Samedi 21 septembre

Autour du ValJoly, une obser-

vation des oiseaux migra-

teurs et notamment du

Balbuzard pêcheur.

RV 14 H, PLACE DE L’ÉGLISE

AUBÉPINE

TÉL. 03 27 60 22 20.

• Locquignol


Une randonnée nocturne à

l’écoute des clameurs amou-

reuses d’un des plus grands

mammifères de nos forêts.

RV 19 H 30, PARKING DE LA PÂTURE

D’HAISNE

GARDE DÉPARTEMENTAL VOIES

VERTES

TÉL. 06 73 47 52 47.

• Bellignies

Dimanche 29 septembre

Une balade à la découverte

des plantes sauvages alimen-

taires qui nous entourent

RV 10 H AU KIOSQUE SUR LA PLACE

CPIE BOCAGE DE L’AVESNOIS

TÉL. 03 27 53 04 04.

RENDEZ-VOUSLE PORTRAIT DU MOIS

• Créée en juillet 2012, l’asso-ciation « C. dans l’art » s’est don-née pour missions de promou-voir la culture, le patrimoine, lesavoir-faire et de contribuer aumieux-vivre ensemble dans lacommune de Cartignies. MichelDevassine est son président.Originaire de Valenciennes, ilhabite depuis vingt ans à Car-tignies, le village de son épouse.Une fois en retraite, il a pro-posé son aide au maire qui luia demandé d’étudier commentpromouvoir la culture en milieurural. « Au début, on m’aregardé de travers et puis j’ai faitun inventaire des ressourceslocales, de façon quasi-profes-sionnelle », explique cet anciendirecteur d’une agence de pro-duits métallurgiques. « J’ai ren-contré plusieurs personnes quiavaient des projets qu’ilsn’avaient pas réussi à concréti-ser parce qu’ils étaient seuls .»D’où l’idée de créer une associa-tion. Parallèlement, Michelconstate « l’effritement » ducommerce et de l’artisanat dansla commune. Une première fête

du kiosque – monument emblé-matique du village – est organi-sée afin de permettre auxquelque 25 artisans et commer-çants qui existent encore deprésenter leurs produits. L’asso-ciation est créée dans la fouléeet démarre très vite ses activi-tés. Quatre ateliers différentsqui se réunissent à un rythmebimensuel permettent auxadultes et aux enfants de prati-quer la photographie, les tra-vaux manuels, la peinture etd’apprendre l’histoire locale.L’association organise égale-ment des voyages, un marchéde Noël, une exposition de pein-tures et photos, des ateliers avecPierre Dubois, un auteur spécia-liste des elfes qui vit à Carti-gnies… Pour les journées dupatrimoine, elle propose desvisites des oratoires (voir ci-contre). « La culture, conclutMichel, c’est d’abord un moyende se rencontrer, de se réinter-roger sur le vivre ensemble. »


Association « C. dans l’art »www.cdanslart.sitew.fr

« Chaque fois on proposera des choses nouvelles car on doit toujoursinnover », assure Michel Devassine, président de « C. dans l’art ». PH. CB

ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE

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AVESNES-SUR-HELPE

CAMBRAI

tion et associations jeunessedu Cambrésis ont assisté, etpour certains, participé, auspectacle donné au foyer cul-turel de Beauvois-en-Cambré-sis. « Il s’agit d’une opérationmontée en partenariat par leDépartement et les structuresjeunesse du Cambrésis », pré-cise Fabien Caulier, coordi-nateur Jeunesse au Départe-ment. « Elle fait suite à laremise de 80 billets, en avril

Beauvois-en-Cambrésis Après avoir assisté à Valenciennes à un match de Ligue 1, 80 jeunes des structures jeunesse du Cambrésis ont participé à un théâtre-forum sur le sport.

Les jeunes jouent les arbitres pour luttercontre la violence dans le sport amateur

dernier, pour le match Valen-ciennes - Saint-Étienne, parLaurent Coulon, vice-prési-dent du Conseil généralchargé des sports. Il nous asemblé intéressant d’associerà cette remise de places unedémarche citoyenne. »Mission parfaitement rem-plie, donc, avec le théâtre-forum de T’OP ! Théâtre del’Opprimé. Plusieurs jeunessont intervenus sur scène,avec une énergie et un certain

•« 250 euros d’amende pouravoir refusé de continuer lematch, et alors ?! Il n’y a pasque le fric dans le sport ! Onparle d’insultes racistes là,monsieur le président, je n’ac-cepte pas cela dans un matchde foot ! »Le jeune Clément estremonté comme un coucousuisse, aurait dit ThierryRoland. Il vient de grimpersur les planches au milieudes comédiens du T’OP !Théâtre de l’Opprimé pourrejouer, autrement, une scènedu spectacle Faute ! qui a traità la lutte contre le racisme etles violences dans le sportamateur.Cette pièce fonctionne sur lemode de l’interactivité avecle public. Elle illustre dessituations de tension, de vio-lence verbale, morale, baséessur des histoires vraies. Àcharge pour le spectateurd’intervenir et de proposerune solution différente. Lascène est alors rejouée entoute improvisation. C’est ceque l’on appelle le théâtre-forum.

Au stade puis au théâtre

Le 19 juin dernier, une cin-quantaine de jeunes des cen-tres sociaux, clubs de préven-

vécu des problèmes évoquéspar le spectacle : insultesracistes de spectateurs, nonrespect de l’adversaire, pres-sion de dirigeants, de parents,injustice, favoritisme... L’occa-sion était donnée aux jeunesde réfléchir ainsi sur leurspratiques sportives ou leurcomportement en tant quesupporter.

ARNAUD RAES

www.theatredelopprime.com

22 Septembre 2013

CHEZ VOUSCAM

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ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI

Les acteurs du Théâtre de l’opprimé ont mené une action de sensibilisation sur la violence dans le sport auprès desjeunes du Cambrésis qui ont été invités sur scène pour proposer leur propre scénario. PH. CB

AI CAMBRAI

• Tilloy-lez-Cambrai avait la

particularité de ne pas avoir

de cimetière. Cette anecdote

est à ranger au jardin des

souvenirs. Patrick Kanner,

président du Conseil général,

a en effet inauguré le nou-

veau cimetière, le 15 juin der-

nier. Cet équipement a été

subventionné par le Départe-

ment à hauteur de 30 % via

le Fonds départemental pour

l’aménagement du Nord.

Tilloy-lez-CambraiUN CIMETIÈRE TOUT NEUFEST SORTI DE TERRE !

Le premier cimetière de la commune.PH. CHRISTOPHE BONAMIS

SolesmesLA DÉCHETTERIE REMISE À NEUF• Réalisés par la Commu-

nauté de communes du pays

solesmois, les travaux d’amé-

nagement de la déchetterie

se sont achevés au prin-

temps. Le site a été réhabilité

pour accueillir huit bennes et

des containers spécifiques.

La surface est passée de 72 à

312 m2. Cette opération a été

menée avec l’aide du Départe-

ment qui a octroyé une sub-

vention de 100 000 euros au

titre du Fonds départemental

pour l’aménagement du Nord.

ORSRANDONNONS AVEC WILFRED OWEN • 120 ans après la naissance du poèteanglais Wilfred Owen, tombé le 4 novem-bre 1918 à Ors, un circuit pédestre a étécréé à sa mémoire. Développé par leComité régional de tourisme et Nord-Tourisme, il emmène les promeneurs dela Maison forestière de Bois-L’Évêque auxrives du canal de Saint-Quentin, en pas-sant par le cimetière d’Ors où repose Wil-fred Owen. Cette randonnée s’intègreaux parcours locaux des Chemins demémoire de la Grande guerre en Nord Pas-de-Calais. L’office de tourisme du Cambré-sis propose aussi un audio-guide pourdécouvrir l’histoire de Wilfred Owen. cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr

Bucolique et instructif, le chemin de randonnée vous invite àsuivre les pas de Wilfred Owen. PH. CB

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Cantons de :

Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • ClaryMarcoing • Solesmes

CAMBRAI

TILLOY-LEZ-CAMBRAI

SOLESMES

VERTAIN

QUIÉVY

BEAUVOIS-EN-CAMBRÉSIS

ORS

• Le 27 juin dernier, l’associa-tion Action et le centre socialMartin-Martine de Cambraiont organisé leur Forum per-manent de l’insertion sur lethème du logement, en pré-sence de Laurent Coulon, vice-président du Conseil généralet président de la Commis-sion territoriale d’insertion. Ce forum est un lieud’échanges qui favorise, dansune démarche participative,l’expression et l’implicationdes 7 000 allocataires du RSAque compte le Cambrésis.

Toute la journée, se sonttenues des tables rondes etdes rencontres avec unedizaine de partenaires, telsque la CAF, le Conseil géné-ral, l’Adil du Nord, l’associa-tion Prim’toit, etc. Les ques-tions ont tourné autour de laprécarité énergétique, de l’ac-cès au logement pour les plusdémunis ou les droits etdevoirs des propriétaires etlocataires. De nombreuxstands ont permis aux parti-cipants d’obtenir des réponsesà leurs questions.

CambraiLe Forum de l’insertion sur lethème du logement a fait le plein

• Le 24 juin dernier, leConseil général a approuvé lacréation d’un syndicat mixtedestiné à piloter la reconver-sion de la base aérienne 103,que les derniers militairesont quitté fin juillet. Pour Patrick Kanner, prési-dent du Conseil général duNord, « ce syndicat mixteserait composé des deuxDépartements et de laRégion, qui ont pris un enga-gement de principe ; j’appelle

les différentes intercommu-nalités à nous rejoindre... ». Lesyndicat mixte aurait deuxmissions : entretenir le site etétudier tous les projets dereconversion. Rappelons quel’ancienne BA 103 s’étend sur355 hectares, à cheval sur leNord et le Pas-de-Calais. Elleconstitue pour le développe-ment du Cambrésis, un enjeustratégique majeur, à deuxpas du futur canal Seine-NordEurope.

Cambrai-ÉpinoyBA 103 : un syndicat mixte pour lareconversion des 355 hectares

Beaucoup de monde et des débats riches en propositions au Forum de l’insertion du Cambrésis. PH. EMMANUEL WATTEAU

L’avenir du site de la BA 103 passe par la création d’un syndicat mixte porté parles institutions régionales, départementales et locales. PH. DOMINIQUE LAMPLA

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Arnaud Raes, tél. 03 59 73 84 01

• Titulaire d’un brevet de meneur accom-pagnateur en tourisme équestre, MarineOblin a fait de sa passion pour les chevaux,son métier. En 2011, la jeune femme a créél’association Attelages d’antan et propose desbalades en calèche tractée par un chevalTrait du Nord, qui répond au nom de Siroccodu Sart. « L’objectif est double : faire décou-vrir le patrimoine local, dont le cheval Traitdu Nord est un élément fort, et aller à la ren-contre de tous les publics », explique MarineOblin. Dans une démarche prioritairement péda-gogique, Marine va au devant des scolaires,bien sûr, mais propose aussi des balades aux

maisons de retraite, aux centres sociaux,comme le centre social Saint-Roch de Cam-brai, ou aux personnes en situation de han-dicap. « Nous avons aussi travaillé avec ungroupe de personnes atteintes de la mala-die d’Alzheimer, ce qui a été très enrichis-sant pour tous. » Grâce à une subventiondu Département, 5 640 euros sur trois ans,Marine Oblin a pu créer son propre emploiau sein de l’association. « Actuellement, jeforme aux techniques de l’attelage deuxjeunes, avec l’espoir de créer d’autresemplois à l’avenir », conclut Marine.

[email protected]él. 06 10 57 06 52.

Marine Oblin a créé son association pour fairedécouvrir l’attelage et le Trait du Nord à tous les publics. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

QUIÉVYLES ATTELAGES D’ANTAN, POUR DES BALADES ÉQUESTRES HORS DES SENTIERS BATTUS

24 Septembre 2013

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CAMBRAI C

Natacha Dorobisz,l’amour à mohair !

Spectacle• Les Rues-des-Vignes17e fête de la vigne.

Afin de commémorer le passé

viticole de la commune au

Moyen-âge, l’Archéo’site

organise une grande ven-

dange publique à l’ancienne.

Foulage au pied, pressurage

du raisin, combats de gladia-

teurs et artisanat gallo-

romain sont aussi au pro-

gramme.

LE 29 SEPTEMBRE À L’ARCHÉO-SITE,

882 RUE HAUTE.

TÉL. 03 27 78 99 42.

ARCHEO.RUESDESVIGNES.FREE.FR

Exposition• Le Cateau-CambrésisJackie Matisse, jeux d’espace.

Petite-fille d’Henri Matisse,

Jackie Matisse est aussi

artiste. L’exposition que lui

consacre le musée présente

ses œuvres joyeusement

colorées, composées de

matériaux légers et d’objets

de récupération hétéroclites.

Ses mobiles tournent, ses

cerfs-volants dessinent dans

l’air, flottent dans des bou-

teilles ou impriment des mou-

vements motorisés proches

de l’univers de ses amis du

mouvement des Nouveaux-

réalistes.

JUSQU’AU 22 SEPTEMBRE AU MUSÉE

DÉPARTEMENTAL MATISSETél. 03 59 73 38 05.

MUSEEMATISSE.CG59.FR

Sorties nature• Vendegies-sur-Écaillon

Circuit La Balade du menhir

Paysage d’automne : entre

méandres et vallons, profitez

des couleurs de l’automne

pour découvrir la vallée de

l’Écaillon.

MERCREDI 25 SEPTEMBRE.

RV À 15 H DEVANT LA SALLE

COMMUNALE, RUE BASSE.

Action sociale

Voici les coordonnées des

différentes Unités

territoriales de prévention et

d’action sociale du Cambrésis.

• UTPAS d’Avesnes-les-Aubert/Solesmes25, rue Paul-Vaillant-Couturier

BP 47,

59129 Avesnes-les-Aubert.

TÉL. 03 59 73 36 50.

• UTPAS de Cambrai/ Marcoing29, rue Saint-Georges,

BP 62, 59402 Cambrai.

TÉL. 03 59 73 37 00.

• UTPAS de Caudry / Le Cateau-Cambrésis80, rue du Maréchal-De-

Lattre-de-Tassigny, BP 19,

59541 Caudry.

TÉL. 03 59 73 39 20.

Antenne du Cateau 8 bis, Faubourg de Cambrai

BP 50063,

59360 Le Cateau-Cambrésis.

TÉL. 03 59 73 38 60.


• Pour Natacha Dorobisz,l’appel de la campagne a étéle plus fort. « Après mesétudes en protection de l’en-vironnement, j’ai travaillé auMuséum d’histoire naturelleà Paris. Mais mon village deVertain et la campagne memanquaient trop. »À 30 ans, Natacha voulaitvivre d’une passion « assezinavouable dans le milieuprofessionnel qui était lemien : le tricot ! ».C’est par hasard qu’elledécouvre en 2008, du côtéde Gap, l’élevage de chèvresangora. « Il n’y en avait pasdans le Nord, alors je me suislancée en achetant 17 chè-vres à un éleveur qui prenaitsa retraite, avec pour objec-tif la production de mohair,cette laine fine et douce pro-venant des chèvres angoraet qui constitue une spécia-lité française reconnue dansle monde. »C’est à Vertain, au sein de lapropriété familiale, que Nata-cha a démarré en 2009 sonactivité. Deux fois par an, elle

tond ses petites et agiles chè-vres rustiques. « Ensuite, ilfaut trier la laine en fonctionde l’épaisseur des poils puisexpédier la production, soitenviron 200 kg par an, dansune coopérative de Castres,dans le Tarn, qui s’occupe dela teinte et de la transforma-tion en pelotes. »

Tricoter main, tricoter cœur

Au retour de ses pelotes,Natacha saisit ses aiguilles àtricoter et active son réseaude tricoteuses, pour réaliserpulls, chaussettes, plaids...« J’adore créer des vêtementsselon mon inspiration ou surdemande, chaque modèle estunique », précise Natacha,totalement épanouie. Il luireste ensuite à vendre sa pro-duction, labellisée « Mohairdes fermes de France », surles marchés ou en ventedirecte chez elle.

ARNAUD RAES

Natacha Dorobisz organise des journées portes ouvertes les 21 et 22 septembre.

Tél. 06 76 25 48 43.www.natmohair.fr

Une chèvre angora produit 5 kg de laine par an, soit environ l’équivalentde 5 pulls en mohair. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI

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Septembre 2013 25

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DOUAI

tion, ils seront 80, peintres,céramistes, sculpteurs, duNord - Pas-de-Calais, de Bour-gogne, de Bretagne, de larégion parisienne et de Bel-gique. La règle du jeu est sim-ple : 20 % du montant desventes réalisées pendant lesalon sont versés à l’associa-tion pour des stages proposésà des déficients mentaux. En 2012-2013, des résidentsde huit établissements duNord ont ainsi travaillé sur lethème de l’arbre : ce sont leursœuvres qu’on pourra décou-vrir du 21 au 29 septembre,à Douai.L’année dernière, le salon

Douai Le 33e salon Tous dans la ronde, du 21 au 29 septembre, expose, dans un même lieu, desœuvres d’artistes confirmés et de personnes en situation de handicap mental.

Une grande « ronde » de solidarité pour lutter contre l’exclusion

avait attiré 3 000 visiteurs.Pour faire tourner cettegrosse machine, une ving-taine de bénévoles se dépen-sent sans compter, pendanttoute l’année. Mais cela envaut bien la peine : « Quandles personnes handicapéesarrivent au début du stage,elles sont souvent fermées.Mais, jour après jour, on lesvoit s’épanouir... Elles sonttrès spontanées. Quelquepart, elles sont vraies : parleur façon d’être, de vivre,elles nous apportent beau-coup. »

ANTOINE PLATTEEL

•C’est un événement qui n’apas son équivalent dans larégion, ni même dans toute laFrance : une exposition quiprésente, dans un même lieu,pendant une semaine, lesœuvres d’artistes reconnus etcelles réalisées par des per-sonnes handicapées mentales,lors d’ateliers « terre » et« peinture » organisés à l’écoled’Art de Douai.L’initiative en revient à Anne-Marie Tiechkiewitch-Podvin,qui, en 1980, lors de l’annéeinternationale du handicap,a créé l’association Tous dansla ronde. « Les personnes ensituation de handicap ont leurplace dans tout ce qui estexpression artistique. La créa-tivité, pour elles, c’est impor-tant... Mais je me suis dit quefaire une exposition seule-ment à leur intention, ce seraitencore les ostraciser : d’oùl’idée de ce coude-à-coude fra-ternel avec des artistes confir-més, qui est très valorisantpour eux », explique Anne-Marie Tiechkiewitch-Podvin,artiste elle-même et directricede l’École d’art de Douai pen-dant de nombreuses années.La formule, inédite, a d’em-blée rencontré le succès. Beau-coup d’artistes participent àl’aventure. Pour cette 33e édi-

Salles d’Anchin, rue Fortier à Douai,entrée gratuite. Vernissage le 20 sep-tembre à 19 h. Ouverture du 21 au 29septembre, de 14 à 19 h.

SOUTENIR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAPLe Département soutient le salonTous dans la ronde, en accordantune subvention de 3 900 ¤ par an àl’association.

26 Septembre 2013

CHEZ VOUSDO

UA

ISIS

ARRONDISSEMENT DE DOUAI

Lors d’une précédente édition dans les salles d’Anchin à Douai. PH. EMMANUEL WATTEAU

Anne-Marie Tiechkiewitch-Podvin.PH. EW

DOUAI

• Jacques Marissiaux, vice-

président du Conseil général en

charge des personnes âgées,

a inauguré en juin un nouvel

Établissement d’hébergement

pour personnes âgées dépen-

dantes (EHPAD) à Douai-Dori-

gnies. Cette nouvelle structure

est issue d’une transformation

de l’ancien logement-foyer Le

Nouvel Horizon en EHPAD. La

capacité de l’établissement est

de 60 places. Le projet a été

subventionné par le Départe-

ment à hauteur de 285 000 ¤

pour la réalisation de l’EHPAD

et 215 000 ¤ pour l’équipement

de la résidence.

• Le Département a pris en

charge à 90 % la réalisation,

sur le marais d’Arleux, d’un pon-

ton accessible aux personnes

à mobilité réduite. Au total,

5 000 ¤ ont été consacrés à ce

chantier réalisé sous maîtrise

d’ouvrage de la Fédération du

Nord pour la pêche et la pro-

tection du milieu aquatique.

Douai« LE NOUVEL HORIZON »SE REFAIT UN AVENIR

ArleuxUN PONTON DE PÊCHEACCESSIBLE À TOUS

Lors de l’inauguration en juin dernieravec les résidents et Jacques Maris-siaux. PH. PH

ARLEUXÀ LA GARE, UN PARKING DE 48 PLACESET UN ABRI POUR LES VÉLOS

• Seules une dizaine de places permet-taient de se garer près de la gare d’Arleux.La municipalité a fait construire un par-king de 48 places et réaménager le parvispour les piétons (nouveau mobilier) en lerendant accessible aux personnes ensituation de handicap. La SNCF a installéun abri vélos et un abri sécurisé. Enfin,Réseau ferré de France a prévu pour lespersonnes qui se déplacent en fauteuilroulant de mettre le quai à la bonne hau-teur. Le Département a accordé une sub-vention de 90 000 € pour ces travaux deréaménagement.

Le nouveau parking, aménagé à proximité de la gare. PH. EMMANUEL WATTEAU

Septembre 2013 27

DO

UA

ISIS

Cantons de :

Arleux - Douai Nord • Douai Nord-Est • Douai Sud • Douai Sud-OuestMarchiennes • Orchies

DOUAI

ARLEUX

AUBERCHICOURT

DECHY

BEUVRY-LA-FORÊT

AUBY

• Des élèves de 6e SEGPA etde l’ULIS(1) 6e/5e du collègeVictor-Hugo ont découvert enmai dernier la pelouse calami-maire du parc Péru, lors d’uneanimation mise en place pardes étudiants du lycée agro-environnemental de Tilloy-lès-Mofflaines, inscrits en BTSGestion et protection de lanature. Au printemps, l’Ara-bette de Haller, la Pensée cala-minaire et l’Arménie de Hal-ler composent dans ce parcmunicipal un joli tapis defleurs roses, jaunes et

blanches. Ces espèces spéci-fiques, rares ou protégées, sedéveloppent exclusivementdans des sols riches en zinc eten métaux lourds (plomb, cad-mium), lesquels ont été dépo-sés par l’usine qui se trouveà proximité. En France, iln’existe que neuf sites pro-pices à la flore métallicole,dont celui d’Auby, classéEspace naturel sensible (ENS)et qui bénéficie d’une exem-plaire co-gestion municipaleet départementale.

(1) Unité localisée pour l’inclusion scolaire

• Le maire, Thierry Bridault,avait invité beaucoup de per-sonnalités à l’inaugurationde la nouvelle mairie. L’opé-ration était indispensable, enraison d’un manque de placepour le personnel et les éluset d’un défaut d’accessibilitépour les personnes à mobilitéréduite. Le chantier a durédeux ans, pendant lesquelsles services ont continué defonctionner. Il a coûté 1 ME,pour la rénovation de la mai-rie et son extension dans unancien logement communalla jouxtant (ravalement de

façade, réfection de l’électri-cité et du chauffage, rempla-cement des menuiseries...).Parmi les financeurs figure leDépartement, pour près de100 000 € : « Avec le Fondsdépartemental de solidaritéterritoriale, nous accompa-gnons les petites communesdu Nord et nous contribuonsà l’égalité des territoires », asouligné Martine Filleul, vice-présidente en charge del’Aménagement du territoire,du Développement écono-mique et du développementdurable.

AubyDes collégiens au parc Péru

Beuvry-la-ForêtLa nouvelle mairie inaugurée

Lors de l’inauguration en mai, le maire présente les locaux à Martine Filleul, vice-présidente du Conseil général. PH. PH

Les élèves ont découvert la pelouse calaminaire du parc Péru. PH. EW

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Antoine Platteel, tél. 03 59 73 84 00

• Le 7 juin, les CP-CE1 d’Auberchicourtont passé une journée à Ghyvelde, pourdécouvrir la dune fossile, en présence desgardes départementaux Aurélien Gilar-det et Pierre-Jean Vanmarcke . Les enfantsont été accueillis par des CE2-CM1 del’école de Ghyvelde, qui leur ont pro-posé des jeux, pour appréhender l’éco-système de la dune, ses oiseaux, sesarbres... « Pendant l’année, une dizainede rencontres ont servi à préparer cettejournée, avec leur professeur DelphineMarcant... Par exemple, nous avons étéau lac des Moëres, pour une découvertedes oiseaux d’eau », explique Clarisse

Lepers, animatrice nature au service desEspaces naturels sensibles (ENS) duDépartement.De la même façon, le 25 juin, les écoliersd’Auberchicourt ont reçu leurs cama-rades de Ghyvelde et leur ont fait parta-ger leur connaissance de l’ENS du terrilSainte-Marie. Des échanges similairesont concerné des écoliers de Paillencourtet de Liessies, pour les ENS de l’étang dugrand Clair et de l’abbaye de Liessies.« C’est la deuxième édition de cette opé-ration qui vise à faire connaître le patri-moine des ENS et les missions des gardesdépartementaux », dit Clarisse Lepers.

Clarisse Lepers a présenté aux écoliers l’espace naturel de la dune fossile. PH. PHILIPPE HOUZÉ

AUBERCHICOURTDES ÉCOLIERS ONT DÉCOUVERT L’ESPACE NATUREL SENSIBLE DE LA DUNE FOSSILE À GHYVELDE

28 Septembre 2013

DO

UA

ISIS

DOUAI

Son roman de sociétéest devenu polar

Sorties nature• AuberchicourtLe 8 septembre, partez

à la découverte géologique

du terril Sainte-Marie, réserve

naturelle atypique, belvédère

naturel.

Vous serez accompagnés

d’un guide géologue repré-

sentant la Société géologique

du Nord et le Muséum de Lille.

RENDEZ-VOUS À 10 H, EN MAIRIE.

RENSEIGNEMENTS ET

RÉSERVATION : 03 28 55 30 80

OU 06 23 25 46 76.

• HamelLe 10 septembre, découverte

de la biologie et de l’écologie

de la chauve-souris de la val-

lée de la Sensée. Vidéoconfé-

rence en salle, suivie d’une

sortie nocturne d’observa-

tion des chauves-souris en

chasse sur l’étang de Lécluse.

RENDEZ-VOUS À 20 H 30

DEVANT L’ÉGLISE.

Le 14 septembre : le temps

d’un week-end, des volon-

taires peuvent agir pour la

protection de la nature.

C’est ce que propose l’asso-

ciation Les Blongios -La

nature en chantiers pour des

travaux de gestion de l’étang

de Lécluse.

Nourriture et hébergement

pris en charge.

HEURE ET LIEU DE RENDEZ-VOUS

INDIQUÉS LORS DE L’INSCRIPTION

OBLIGATOIRE AU 03 20 53 98 85.

• LécluseLe 11 septembre : tout ce que

vous avez toujours voulu

savoir sur les arbres... avec

des réponses apportées sur

le terrain, dans le bois de

Lécluse.

RENDEZ-VOUS À 10 H,

DEVANT LE TERRAIN DE BASKET,

RUE DU MOULIN.

• Flines-lez-RâchesLe 15 septembre, découverte

géologique du terril de Germi-

gnies Nord.

Un guide géologue représen-

tant la Société géologique du

Nord et le Muséum de Lille

accompagne la visite.

RENDEZ-VOUS À 10 H, PARKING AU

PIED DU TERRIL, CHEMIN DE

HALAGE DE LA SCARPE.

RENSEIGNEMENTS ET

RÉSERVATION : 03 28 55 30 80

OU 06 23 25 46 76.

• Montigny-en-OstreventLe 25 septembre, venez

découvrir la biodiversité qui

règne dans le bois Barrois.

Vous apprendrez à reconnaî-

tre quelques arbres et obser-

verez des insectes, des mam-

mifères, etc.

RENDEZ-VOUS À 10 H, EN FACE DU

BOIS, RUE DES LINIERS.

• RieulayLe 25 septembre, venez

découvrir les arbres du terril

des Argales.

RENDEZ-VOUS À 15 H,

À LA MAISON DU TERRIL.

Exposition• DouaiDu 14 au 29 septembre,

exposition d’art contempo-

rain, rassemblant une tren-

taine d’artistes.

OUVERTURE DE 14 À 19 H SAUF

LE LUNDI, À L’ANCIEN HOSPICE

GÉNÉRAL, RUE DU CANTELEU.


• Au lycée, Dalila Zouggarétait, dit-elle, « bonne élève,forte en biologie, en anglaisen sport... mais surtout, j’ado-rais la rédaction ». Élevée parses grands-parents, commer-çants à Dunkerque, elle estcontrainte d’arrêter les étudesà 16 ans. Ce qui ne l’empêchepas, plus tard, de passer unDAEU(1) et d’entretenir songoût pour l’écriture et la lec-ture. « J’ai lu les classiques,Hugo, Dumas ou Dostoïevski,mais aussi beaucoup depolars. Je suis une habituée dela médiathèque de Douai ! »Encouragée par son mari,Nourredine, elle entreprenden 2008 l’écriture d’un romansociétal de 500 pages, inspirépar un épisode de violencesurbaines à Maubeuge. « Jevoulais faire le portrait d’unjeune garçon à la dérive, dansun quartier où il n’y a pasgrand-chose, et qui s’acoquineavec des dealers. »Dalila et Nourredine se tour-nent d’abord vers des mai-sons d’édition à compte d’au-

teur. Ils y renoncent, « dis-suadés par le prix » . Tousdeux sont allocataires du RSAaprès une « galère profession-nelle » doublée d’un périplequi les a menés de Lille à Poi-tiers, Douai et Dechy. Parchance, ce gros « pavé » inté-resse un éditeur installé àDouai, Engelaere. Lequeldemande à Dalila de leréduire de moitié et d’en faireun polar. Dalila relève le défien deux mois de temps. Maisil lui faudra attendre un anavant d’avoir le feu vert del’éditeur. Compte à rebourssort finalement en mai 2013et connaît un certain succès.L’action se déroule à Sin-le-Noble, dans le quartier desÉpis. La jeune auteure s’est déjàattelée à l’écriture d’undeuxième ouvrage.

ANTOINE PLATTEEL(1)Diplôme d’accès aux études universi-taires.

Compte à rebours 10,50 ¤, Engelaere éditions. [email protected]

L’action de « Compte à rebours » de Dalila Zouggar se déroule à Sin-le-Noble. PH. EMMANUEL WATTEAU

ARRONDISSEMENT DE DOUAI

FLAN

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Septembre 2013 29

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AI DOUAI

sur Internet+Retrouvez toutes les sorties nature du Département sur : lenord.fr

DUNKERQUE D

rôle consiste juste à remettrede l’ordre et à cadrer les par-ticipations. » Dans un climatde confiance, chacun selâche, désarmant de sincé-rité. « C’est parce qu’on est àl’aise qu’on arrive à être créa-tif, explique Jacqueline, lethéâtre est notre thérapie. »Jocelyn adore jouer la comé-die, Sébastien préfère le syn-thétiseur et Frédo l’accor-déon. Laurent, présent depuis2006, compose des poèmesen quelques minutes, à lademande. Régis, récemmentarrivé, s’y met aussi. Édith,comme d’autres, s’émerveilled’oser lire en public ses pro-

Hazebrouck L’association Trait d’union organise des ateliers théâtraux composés etjoués par des personnes en insertion. Un moment plein de surprises, d’émotion et de poésie.

Musique, poésie, théâtre... auteurs etacteurs osent l’aventure

pres textes, « moi qui étais sitimide et renfermée ». Les responsables de Traitd’union ont imaginé en2006 ces ateliers théâtraux.L’association a pour objectifl’insertion professionnelleet sociale, à travers des ate-liers et des chantiers. « Maisl’épanouissement passeaussi par la pratique cultu-relle, d’où l’idée d’un ateliermêlant théâtre et courts-métrages, ouvert à tous » ,résume Bernard Monniez,vice-président de Traitd’Union. Il poursuit : « C’estune expérience créatrice etune école de formation, par

Que ce soit par la musique, la poésie ou le théâtre, chacun se sent ici à l’aise pour s’exprimer. PH. PHILIPPE HOUZÉ

• Ce jour-là, au centre socio-éducatif (CSE) d’Hazebrouck,Yoann a fait la surprise d’ap-porter sa guitare. « J’ai écritdans le temps une chansonqui pourrait rentrer dansnotre spectacle », expliquetimidement ce jeune hommeen insertion professionnelleà l’association Trait d’union.Sous les encouragements deses compagnons, Yoann selance. « Froid et chaud, lemonde nous ressemble / Ilest super beau, mais faut tra-vailler il me semble. » Lesartistes Serge Flamenbaumet Marcelle Fontaine, quiencadrent l’atelier, sont ravis :la chanson de Yoann trou-vera sa place dans le specta-cle qu’ils sont en traind’écrire tous ensemble. Cesera le sixième, joué en find’année au CSE et intégrantdes séquences vidéo tour-nées avec la compagnieTemps d’images.

Une expérience créatrice

« Nous avions juste un pointde départ, explique le duode la compagnie Serge etMarcelle. Cette année, c’étaitl’évocation d’un monde robo-tisé. L’histoire se construitau fur et à mesure, avec lesparticipations de tous. Notre

le développement de capaci-tés comme l’écoute, laconcentration, la ténacité etla patience. »

ÉLODIE DE VREYER

Trait d’Union9, rue du Biest à Hazebrouck. Tél. 03 28 49 59 67 et [email protected]

UN PROJET D’INSERTION PAR LA CULTUREL’atelier mis en place par Traitd’union a reçu dès son lance-ment, en 2006, le soutien duDépartement. Cette année, celui-ci cofinance le projet à hauteur de 7 760 euros, avec la Caisse d’épargne.

30 Septembre 2013

CHEZ VOUSFLA

ND

RES

ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE

E DUNKERQUE

• De nouveaux trottoirs et

abribus, des stationnements

repensés, des espaces verts

améliorés... La place de

Thiennes a désormais

un nouveau visage.

Inaugurée le 1er juin dernier, ces

travaux d’aménagement ont

en partie été réalisés grâce au

soutien financier du Départe-

ment (40 000 ¤) par le biais de

son Fonds départemental de

solidarité territoriale (FDST)

destiné aux communes de

moins de 5 000 habitants.

ThiennesUNE PLACE TOUTE NEUVE

Le nouveau visage de la place.PH. BAZIZ CHIBANE

Borre-PradellesCONSTRUCTIONS DE PONTS SUR LA RD 642• Le contournement de Borre-

Pradelles a franchi un nouveau

cap avec la construction de

ponts et la réalisation de tra-

vaux de terrassement.

Jusqu’à la fin de l’année, des

déviations sont ainsi mises en

place, notamment pour se ren-

dre à Vieux-Berquin en prove-

nance de la RD 642. Deux zones

de traversées sont également

aménagées pour les exploi-

tants agricoles.Suivre les travaux sur :http://contournementdeborrepradelles.lenord.fr

DUNKERQUEUNE PREMIÈRE PIERRE POUR LA RECHERCHE

• La première pierre du futur laboratoiredestiné à accueillir l’IRENI (Institut derecherche en environnement industriel)a été posée le 7 juin dernier à Dunkerque.Financée pour près d’1 Me par le Dépar-tement du Nord via le Fonds départemen-tal pour l’aménagement du Nord, ce labo-ratoire accueillera des chercheurs del’Université du littoral Côte d’Opale, deLille 1, de Lille 2, de l’Université d’Artois,de l’école des Mines de Douai, et du CNRS.Il effectuera des recherches, notammentautour de la qualité de l’air, sur la zoneindustrialo-portuaire de Dunkerque.

Martine Filleul, vice-présidente du Conseil général chargée de l’Aménagement du territoire, lors de la pose de la première pierre de l’IRENI à Dunkerque. PH. PHILIPPE HOUZÉ

CAPPELLE-LA-GRANDE

BORRE - PRADELLES

HAZEBROUCK

GRAVELINES

Septembre 2013 31

FLAN

DR

ESCantons de :

Bailleul Nord-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues • Bourbourg • Cassel• Coudekerque-Branche • Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines • Hazebrouck Nord • Hazebrouck Sud • Hondschoote• Merville • Steenvoorde • Wormhout

DUNKERQUE

THIENNES

• Depuis janvier dernier, lecanal d’Hazebrouck a entamésa métamorphose.Première étape achevée : ledésenvasement pour dépol-luer le canal sur une sectionde 4,5 km. Cette automnedémarrera la deuxième phasedes travaux avec la revégéta-lisation des berges. Celle-cipermettra de favoriser la bio-diversité (formations boisées,herbacées et buissonnantes),mais aussi de lutter contre lesinondations.

En juin dernier, Jean Schep-man, vice-président duConseil général chargé duDéveloppement durable, del’Environnement, de la Poli-tique de l’eau, de l’Innovationet de la Recherche, a visité lechantier de requalification ducanal d’Hazebrouck, financéspar le Département à hauteurde 409 000€ et labellisés parle ministère de l’Écologie et duDéveloppement durablecomme projet stratégiquepour la biodiversité.

HazebrouckLE CANAL DÉSENVASÉ ET BIENTÔT REVÉGÉTALISÉ

• Avocettes élégantes,tadornes de Belon, fuligulesmilouins, bergeronnettes deYarrell, vanneaux huppés...Les oiseaux ont déjà pris pos-session des 20 ha de laguned’eau douce créés à Grave-lines par Dunkerque LNG(filiale EDF), en contrepartiede la perte d’estran(1) géné-rée par le terminal métha-nier, dont la construction seraachevée en novembre 2015dans le port ouest de Dun-kerque.Cette zone d’accueil pour lesmigrateurs a été inaugurée le23 mai par Marc Girard, pré-sident de Dunkerque LNG(maître d’ouvrage), et Ber-trand Ringot, maire de Gra-velines, vice-président de laCommunauté urbaine deDunkerque et conseiller géné-ral. Une convention a étésignée entre Dunkerque LNGet le Département, qui va enassurer la gestion au titre desEspaces naturels sensibles.

« Nous allons d’abord faireun état des lieux faunistiqueet floristique avant d’établirun plan de gestion pour les5 ans à venir de cet ENS desHems Saint-Pol », expliqueVirginie Hélin, ingénieureécologue au Département.Un observatoire a été réalisésur le site ainsi qu’un chemi-nement qui permet d’en fairele tour.

ANTOINE PLATTEEL(1) zone de littoral entre marée haute etmarée basse.

GravelinesHems Saint-Pol : les migrateursprésents à l’inauguration

Jean Schepman, vice-président du Conseil général du Nord, a visité le chantierdu canal d’Hazebrouck en juin dernier. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

Un observatoire a été réalisé sur le site.PH. CHRISTOPHE BONAMIS

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Alexandra Pigny, tél. 03 59 73 83 99

• Une dizaine de jeunes de l’Institutmédico-éducatif de Dunkerque (IMED)a participé, au printemps dernier, à unchantier nature sur le site des Marais deCappelle-la-Grande, géré par le Dépar-tement. « L’objectif était de réaliser untressage, à l’aide de branches de saules,afin de soutenir un cheminement quiétait glissant en période de pluie » ,explique Pierre Vanmarcke, garde dépar-temental sur le littoral.Les matériaux utilisés (branchages,pieux…) sont tous issus du site et aucunengin n’est entré sur place. « Cette opé-ration a également permis de “rajeunir”

la mare, de rouvrir le milieu et d’y faireentrer la lumière », indique Pierre Van-marcke. De leur côté, les jeunes ont particulière-ment apprécié de participer à ce chan-tier. « Ils sont très demandeurs et volon-taires, précise Annie Seeten, éducatricespécialisée à l’IMED. Ils voient se concré-tiser leur travail. Et c’est pour eux l’oc-casion d’apprendre à observer la natureet à évaluer une situation (où et com-ment positionner les branches, etc.). »Une classe du collège voisin et une classede CM2 sont également intervenues aucours des cinq journées de travail.

Les jeunes ont réalisé un tressage afin de renforcer le cheminement qui longe le marais. PH. PHILIPPE HOUZÉ

CAPPELLE-LA-GRANDEUN CHANTIER NATURE POUR ÊTRE ENSEMBLE

32 Septembre 2013

FLA

ND

RES

DUNKERQUE

Justine Jotham selivre sans rémission

Sorties nature• Esquelbecq

Circuit des chênes au château,

dimanche 8 septembre. Sur le

parcours, nous rencontrerons

des chênes mais nous découvri-

rons sûrement d’autres arbres

avant de revenir au château.

RV 14 H 30

DEVANT L’OFFICE DE TOURISME.

• Saint-Jans-Cappel

Sentier des jacinthes, les

dimanches 8 et 22 septembre.

Marguerite Yourcenar vécut

jusqu’à l’âge de 10 ans dans la

propriété familiale du mont Noir.

Le sentier permet de marcher

sur les traces de son enfance et

de découvrir sa passion pour

la nature et les richesses floris-

tiques du mont Noir. L’occasion

aussi de découvrir quelques

arbres remarquables : hêtre

pourpre, gingko biloba, séquoia,

cyprès…

RV 9 H 30 DEVANT

LE MUSÉE MARGUERITE-YOURCENAR.

• Zuydcoote

Sentier botanique de la dune

Dewulf, reconnaissance des

fruits sauvages, mercredi 11

septembre. Découvrons

la mûre des sables, la groseille,

la cenelle, le sureau, les cynor-

rhodons, les argouses et leurs

vertus cachées.

RV 14 H 30 SUR LE PARKING À CÔTÉ

DE LA FERME NORD, CHEMIN PRIVÉ.

Sentier botanique de la dune

Dewulf, les plantes comestibles

et médicinales, mercredi 18

septembre. Aussi utiles

qu’agréables à observer,

les plantes sauvages recèlent

de nombreux secrets.

RV 14 H 30 SUR LE PARKING À CÔTÉ

DE LA FERME NORD, CHEMIN PRIVÉ.

• Coudekerque

Circuit du bois des forts, samedi

14 septembre. Initialement

planté par l’homme en 70,

le bois des Forts est maintenant

un riche coin de nature.

Des insectes aux plantes,

en passant par les oiseaux,

découvrons ensemble la

biodiversité qui s’est installée

au fil des années.

RV 14 H 30

SUR LE PARKING DE L’ÉGLISE.

• Watten

La vie autour du lac bleu,

samedi 21 septembre.

Découvrez cette ancienne argi-

lière devenue un lac. Aujourd’hui

protégé par le Département du

Nord, il abrite une faune et une

flore étonnantes.

RV 14 H 30 PARKING DU LAC BLEU

(RD 26) APRÈS WATTEN.

• Ghyvelde

Circuit de la dune fossile,

dimanche 29 septembre.

À travers une visite découverte

de la dune fossile, vous pourrez

mieux comprendre le rôle du

pâturage extensif et son inté-

rêt pour le maintien de la biodi-

versité.

RV 10 H PLACE DE L’ÉGLISE.


• À Dunkerque, des lettresvalsent au-dessus de la mai-son de Justine Jotham.« Petite, je lisais beaucoupd’histoires et les racontais àma grand-mère de manièrecroustillante pour lui don-ner envie d’ouvrir les livres. »Sur sa machine à écrire, sespetits doigts d’enfant piano-taient, des histoires magiquesse construisaient. JustineJotham a cheminé avec la lit-térature et en a fait son prin-cipal moteur de vie. Agrégéede lettres et enseignante, elleest l’auteur de Sans rémis-sion, « un livre sur les rela-tions humaines dix joursavant la fin du monde. L’apo-calypse est un arrière-planqui révèle la vraie nature del’Homme ». Depuis sa fenê-tre, un être rongé par la mala-die pose un regard critiquesur le spectacle qui se déroulesous ses yeux : la peur et l’ur-gence noient la civilitéhumaine.Elle est aussi la fondatricede Littoerales. Cette associa-tion organise des clubs de

lecture, des ateliers d’écri-ture, des conférences théma-tiques et des concours de dic-tion ouverts à tous. JustineJotham a cherché à rendreplus accessible le chemin lit-téraire : « Il fallait casser cettebulle qui cloisonne les uni-versitaires entre eux et for-mer une cohésion plus popu-laire autour de la culture. »Un jour, alors qu’elle orga-nise un club de lecture dansun café, des joueurs de billardlui confient « ne pas aimerlire mais avoir pris plaisir àentendre un peu de littéra-ture ». En juillet dernier, ellea commencé à parsemer lesrues de Dunkerque de « bibli-bertés » aux couleurs de laville : des librairies où chacunpeut cueillir des livres gratui-tement et les partager pourfaire fleurir la lecture pourtous.

FANNNY JANSSENS

« Sans rémission », Justine Jotham, éditions Airvey,jothamjustine.wordpress.comhttp://les-littoerales.over-blog.com/Début 2014, son nouveau roman jeu-nesse, L’héritage du clan Morgan, chezOskar Éditeur.

« La littérature, c’est avant tout l’ouverture sur l’autre, pour l’autre etvers l’autre. » PH. PHILIPPE HOUZÉ

ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE

FLAN

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Septembre 2013 33

FLAN

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E DUNKERQUE

sur Internet+Retrouvez toutes les sorties nature du département sur : lenord.fr

LILLE L

mobilité réduite. Chaquechambre sera équipée desanitaires. Des espaces de viecollectifs, des services supplé-mentaires comme la possibi-lité de se faire à manger offri-ront un meilleur confort ànotre public. »Et puis, la future maison setrouve au cœur du CHR, lesfamilles seront donc surplace pour rendre visite auxmalades.

Appel à bénévoles

« La MFH est ouverte 7 jourssur 7, poursuit M. Flipo. Ellefonctionne avec une respon-sable, Geneviève Chaumeil,

Lille Depuis 1969, la MFH accueille des personnes qui viennent de loin rendre visite à un prochehospitalisé. Une maison plus grande et plus confortable est en construction sur le site du CHRU.

Bientôt une nouvelle Maison familialehospitalière au CHRU

et deux salariés, mais aussiavec une équipe de 35 béné-voles qui se relaient auprèsdes résidants, notamment lesoir au moment du repas. Ilssont là pour écouter lesfamilles qui vivent desmoments parfois difficileset leur expliquer le fonction-nement de la maison. Maisnous recherchons des béné-voles supplémentaires pournotre futur emplacement,car les capacités d’accueilsont bien plus importantesque sur le site actuel. »Le nouveau bâtiment devraitêtre livré fin juin 2014 pourun déménagement dans la

•Il existe une soixantaine demaisons familiales hospita-lières (MFH) en France. Cellede Lille a pour particularitéd’être la doyenne : elle existedepuis 1969. Située rue deLoos, à Lille, elle s’installeradans le courant de l’été 2014sur le site du CHRU, à proxi-mité immédiate de l’hôpitalHuriez et du centre Oscar-Lambret.La MFH accueille en demi-pension les parents et lesproches des personnes hos-pitalisées et depuis quelquesannées des malades en soinsambulatoires. Grâce à uneconvention avec l’Assurancemaladie, elle pratique destarifs adaptés aux revenuset permet ainsi à de nom-breux malades de bénéficierdu réconfort de leur famille,qui parfois vit loin, le tempsde l’hospitalisation.« Les nouveaux locaux offri-ront de nombreux avantagespar rapport aux anciens,explique René Flipo, prési-dent de l’association Maisonfamiliale hospitalière de Lille.D’abord nous passons d’unecapacité de 13 chambres à35, dont 9 seront destinées àun accueil parent/enfant. Lesnouveaux locaux serontaccessibles aux personnes à

foulée. En attendant, la MFHcontinue d’accueillir lesfamilles rue de Loos.

LAURENCE BLONDEL

Maison familiale hospitalière59, rue de Loos à Lille.Tél. 03 20 93 94 76 ou 03 20 93 70 [email protected]

LE DÉPARTEMENT SOUTIENT LAMAISON FAMILIALE HOSPITALIÈRELe coût du projet s’élève à 3 M€. LeDépartement le soutient à hauteurde 150 000 €. Il a aussi apporté sagarantie en se portant caution pourle prêt contracté par la MFH auprèsdes banques pour la constructiondu bâtiment.

34 Septembre 2013

CHEZ VOUSMÉ

TRO

PO

LE

ARRONDISSEMENT DE LILLE

Depuis 1969, la MFH a accueilli 50 000 personnes. Les nouveaux locaux offriront plus de confort aux proches des malades.AGENCE MAES ARCHITECTES-URBANISTES

E LILLE

• Également connue sous le

nom de rue Eugène-Imbert-de-

la-Phalecque, la RD 208 voit

ses travaux se terminer. Le

Département a entrepris de la

réaménager sur 2 km (com-

munes de Lomme-Sequedin et

Ennetières-en-Weppes), un

chantier de près de 3 millions

d’euros. Les travaux ont permis

d’améliorer la sécurité des usa-

gers, et plus particulièrement

celle des piétons et des

cyclistes, en créant des amé-

nagements cyclables et en

sécurisant carrefours et circu-

lations piétonnes. La chaussée

a également été remise en état.

Lomme-SequedinLA RD 208 AMÉNAGÉE

Les travaux ont permis d’améliorerla sécurité, notamment des cyclisteset des piétons. PH. PH

Saint-AndréÉPAULER LES AIDANTS• Le CLIC Métropole Nord Ouest

propose d’octobre à décembre

un cycle de formations de 5

demi-journées sur la relation

d’aide, destiné à ceux qui

consacrent du temps à une per-

sonne âgée en perte d’autono-

mie et qui souhaitent s’informer

et échanger. Participation gra-

tuite, inscription obligatoire.

CLIC Métropole Nord OuestTél. 03 20 51 60 83. [email protected]

TEMPLEUVEUN PÔLE D’ÉCHANGES EN 2014

• Les travaux sont toujours en cours.Mais début 2014, la gare de Templeuvedeviendra un pôle d’échanges. L’objectifde ce genre de structure : augmenter l’uti-lisation des transports collectifs en fali-citant leur usage. À Templeuve, les travauxconsistent donc en l’accroissement dunombre de places de stationnement àproximité de la gare SNCF et en la réali-sation d’un site pour les autocars avecl’aménagement de quais en liaison directeavec les lignes ferroviaires. Le montantdes travaux est estimé à plus d’1,7 M€.Le Département participe au financementde l’opération à hauteur de 360 000 €.

Les travaux consistent notamment à accroître le nombre deplaces de stationnement à proximité de la gare. PH. PHILIPPE HOUZÉ

Septembre 2013 35

MÉ

TRO

PO

LECantons de :

Armentières • La Bassée • Cysoing • Haubourdin • Lannoy Lille Centre • Lille Est • Lille Nord • Lille Nord-Est • Lille Ouest • Lille SudLille Sud-Est • Lille Sud-Ouest • Lomme • Marcq-en-Barœul Pont-à-Marcq • Quesnoy-sur-Deûle • Roubaix Centre • Roubaix EstRoubaix Nord • Roubaix Ouest • Seclin Nord • Seclin Sud • TourcoingNord • Tourcoing Nord-Est • Tourcoing Sud • Villeneuve d’Ascq Nord Villeneuve d’Ascq Sud

LILLE

TEMPLEUVE

LOOS

TOURCOING

SAINT-ANDRÉ

HAUBOURDIN

ROUBAIX

SEQUEDIN

MARCQ-EN-BARŒUL

LOMME

• Le 7 juin dernier, le collègedu Lazaro à Marcq-en-Barœulétait en effervescence. L’ac-tion Ruban vert contre les dis-crimination, menée par lesélèves de 6e et de 5e, dans lecadre du projet éducatif glo-bal départemental (PEGD),prenait fin. L’occasion dedévoiler la fresque réaliséepar les 6es Éole et de lire lacharte contre les discrimina-tions, qui sera annexée auréglement intérieur du col-lège. « Nos différences sontune richesse » , déclament

Coline et Adelina. Lors decette journée les élèves ontégalement remis, à l’associa-tion des Chiens guides d’aveu-gles, un chèque de 1 472 €,récoltés lors d’un « marcha-thon ». De nombreuses activi-tés étaient au programmel’après-midi : des ateliers ani-més par le Comité régionalhandisports, une démonstra-tion d’handidanse et unereprésentation des saynètesjouées par les élèves pendantl’année avec la Ligue de l’en-seignement.

Marcq-en-BarœulLe collège du Lazaro se bouge contre les discriminations

• Le vieux bâtiment de l’hô-pital de Loos a fière allure,encadré de ses deux nou-velles ailes. Inauguré le 27 juin dernierpar Jacques Marissiaux,vice-président du Conseilgénéral chargé des per-sonnes âgées, le nouvelhôpital de Loos regroupel’ensemble de l’offre desoins de suite (unité de réha-bilitation respiratoireadulte, unité de soins pallia-tifs...) du Groupe hospita-lier Loos Haubourdin(GHLH), ainsi que la mai-son de retraite Les Magno-lias (38 lits). Les bâtiments ont étéconstruits selon les critèresdu développement durableavec par exemple, l’intégra-tion de panneaux solairespouvant produire jusqu'à50 % de l'eau chaude pourl'établissement.L’ancien bâtiment seraquant à lui rénové pour

2015 et comprendra des ser-vices techniques et logis-tiques. Le coût des travaux s’élèveà 40 millions d’euros et sontfinancés en partie par leDépartement.

ALEXANDRA PIGNY

Loos - HaubourdinLe nouvel hôpital inauguré

Lucienne Landais, de l’association des Chiens guides d’aveugle, remercie lesélèves pour l’argent récolté à un marchathon. PH. BAZIZ CHIBANE

Les bâtiments ont été construitsdans la logique du développementdurable, avec par exemple l’intégra-tion de panneaux solaires. PH. EMMANUEL WATTEAU

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Laurence Blondel, tél. 03 59 73 84 02

• L’association des Papillons-blancs deRoubaix-Tourcoing est la première aveclaquelle le Département signe un CPOM(Contrat pluriannuel d’objectifs et demoyens). Le président du Conseil géné-ral, Patrick Kanner, et la présidente del’association, Corynne Husse, ont para-phé le document le 27 mai dernier, à laMaison de l’Union, à Tourcoing.Le dispositif CPOM a été créé par lelégislateur pour simplifier la procédurebudgétaire de fixation des tarifs des éta-blissements ou des services médicauxou médico-sociaux et permettre unevisibilité sur plusieurs années, grâce à

des budgets garantis. Fruit d’une longueconcertation entre les deux partenaires,le CPOM a été élaboré pour cinq ans(2012 à 2016). Plus précisément, ilconcerne 13 établissements (sur les 50que compte l’association), financés parle Département à hauteur de 13,2 mil-lions d’euros pour l’année 2013. « Pour les Papillons-blancs, ce contratoffre une souplesse de gestion demoyens et une liberté d’affectation desrésultats », a souligné Patrick Kanner.Les Papillons-blancs de Roubaix Tour-coing ont fêté leurs 50 ans en 2012.

Patrick Kanner, président du Conseil général du Nord, et Corinne Husse, présidente de l’association, avec Renaud Tardy, vice-présidentdu Conseil général chargé des Personnes ensituation de handicap, et de Brigitte Lherbier,conseillère générale. PH. PHILIPPE HOUZÉ

ROUBAIX-TOURCOINGPAPILLONS-BLANCS ET DÉPARTEMENT LIÉS PAR UN CONTRAT PLURIANNUEL D’OBJECTIFS ET DE MOYENS

36 Septembre 2013

MÉ

TRO

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LE

LILLE

sur Internet+Retrouvez toutes les sorties naturedu département sur : lenord.fr

Elles tricotent pour les bébés

Course• Sainghin et Péronne-en-MélantoisDimanche 15 septembre,

4e édition des Chemins du

Mélantois, course à pied de

10 km entre les communes de

Sainghin-en-Mélantois et

Péronne-en-Mélantois. Anima-

tions diverses dans le cadre

des Journées du patrimoine.

WWW.LESCHEMINSDUMELANTOIS.FR

Marché• Quesnoy-sur-DeûleUne nouvelle AMAP (associa-

tion pour le maintien d’une

agriculture paysanne) a vu

récemment le jour à Quesnoy-

sur-Deûle. Quarante familles

se sont déjà engagées dans

l’aventure. Ainsi chaque

semaine, elles viennent cher-

cher un panier de légumes

frais bio chez Bruno Roche,

maraîcher et s’engagent ainsi

à pré-financer sa récolte.

Cette année, l’AMAP est com-

plète mais une liste d’attente

est d’ores et déjà ouverte

pour l’an prochain.

AMAP DU CŒUR JOYEUX,TÉL. 06 70 40 57 62.WWW.AMAP-COEURJOYEUX.FR

Sorties nature

Le Département vous pro-

pose des sorties guidées

gratuites tout au long

de la saison.

Ces rendez-vous sont

également consultables et

téléchargeables sur lenord.fr,

www.rando-nord.fr et

www.tourisme-nord.fr

• LeersSamedi 14 septembre, circuit

des deux Leers : venez décou-

vrir la biodiversité

sur le territoire leersois.

RV À 14 H 30 DEVANT LA GUINGUETTE RUE DE WATTRELOS.

• Villeneuve d’AscqDimanche 15 septembre,

découverte du bois du marais

d’Annappes et de la réserve

naturelle régionale du héron

RV À 9 H FERME DU HÉRON (FIN DE LA VISITE VERS MIDI).

• FretinVendredi 20 septembre,

observation des chauves-

souris au marais de la Marque

RV À 20 H 30, PARKING DU MARAIS. RÉSERVATION OBLIGATOIRE AU 06 29 91 77 20.

• FromellesMercredi 9 octobre, circuit de

la bataille de Fromelles.

Oiseaux des champs, oiseaux

des haies, oiseaux des

villages...

Trouve-t-on les mêmes

espèces dans des milieux

si différents ?

RV À 10 H À L’ÉGLISE


• Il y a de jolies histoires quicommencent par hasard. C’estle cas de l’aventure des trico-teuses de l’ENSAIT à Rou-baix. « On a créé le “mailleknitting club” à l’école pourapprendre à tricoter à descopines », débute BérangèreDelaby, initiatrice du projetavec Justine Griffon. Une de ses copines se met àtricoter une brassière pour unbébé né dans sa famille. « Ons’est dit que c’était une bonneidée de faire des layettes pourles maternités » , ajoute lajeune femme. Elles contac-tent alors la maternité Jeanne-de-Flandre qui leur demandede tricoter des layettes pourles bébés prématurés, celles-ci étant quasi introuvables. Les jeunes filles créent deslayettes sur mesure, adaptéesaux contraintes relevées parles équipes médicales. « Il nefaut pas mettre de boutonsmétalliques car les bébés pas-sent régulièrement des IRM.Et il ne faut pas que les bras-sières se boutonnent dans ledos pour éviter de manipuler

trop les bébés... », développeBérangère Delaby. En mai der-nier, elles livrent ainsi 21 bras-sières, 17 paires de chaussons,17 bonnets, un pyjama et 8pantalons. Touchées par leur initiative,les résidentes de l’EHPAD LaPotennerie à Roubaix contac-tent les tricoteuses pour sejoindre à elles. BérangèreDelaby passe tous les moisdans l’établissement pourrécupérer la production desmamies.« On a envie d’aller encoreplus loin. On travaille sur unprototype de body sans cou-ture et on réfléchit à des tis-sus qui par exemple pren-draient la température desbébés ou libéreraient de lacrème hydratante », explique-t-elle. En attendant, les mem-bres du maille knitting clubsont ouvertes aux dons delaine, aiguilles à tricoter,patrons... à envoyer à l’EN-SAIT.

ALEXANDRA PIGNYENSAIT 2, allée Louise-et-Victor-Champier, 59100 Roubaix.

Bérangère Delaby, à l’origine du « maille knitting club ». PH. PHILIPPE HOUZÉ

ARRONDISSEMENT DE LILLE

FLAN

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Septembre 2013 37

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sur Internet+Retrouvez toutes les sorties nature du département sur : lenord.fr

VALENCIENNES V

même site, en plein cœur deville.L’architecte Rudy Ricciotti,titulaire de nombreux prix, aété choisi à l’unanimité. « Ila pensé l’ossature de l’Imagi-naire comme la partition per-forée d’un orgue de Barba-rie, en privilégiant la matièrebrute comme le bétonblanc. » L’espace qu’il a ima-giné (2 900 m2) permettrad’accueillir toutes les formesd’art. Il comprend quatreniveaux et différentes salles :une salle de cinéma de 200places, un « atelier desimages », une grande scène

Douchy-les-Mines Le nouveau centre des arts et de la culture, avec ses différents espaces,va permettre de répondre aux besoins de la ville en matière de développement culturel.

L’IMaginaire, un espace moderne et lumineux pour tous les arts

(d’une capacité de 500 per-sonnes assises et 1 200 per-sonnes debout), deux studios(un grand pour la danse etl’harmonie et un petit pourles groupes amateurs), unespace accueil, un bar…« C’est un outil d’éducationpopulaire et de vivre ensem-ble dans la ville, qui fonction-nera de manière complémen-taire avec la médiathèque,l’école de musique et les dif-férentes associations du ter-ritoire douchynois », ajouteFrançois Derquenne. Aprèsles « Inaugurales » en juin,l’IMaginaire va prendre son

Les Douchynois sont venus nombreux, début juin, assister aux manifestations inaugurales de l’IMaginaire. PH. EMMANUEL WATTEAU

•Douchy-les-Mines était déjàconnue pour son Centrerégional de la photographie,l’association du Printempsculturel ou encore le cinémaJean-Renoir, seul cinéma d’artet d’essai du Valenciennois…« La mutation culturelle a étéengagée dès la fin des années70 et au début des années 80,avec le déclin de la sidérur-gie », raconte François Der-quenne, directeur des affairesculturelles de la Ville de Dou-chy-les-Mines.

Outil d’éducation populaire

Manquait un équipementculturel pour accueillir spec-tacles, expositions, projec-tions cinématographiques,grandes rencontres associa-tives… C’est aujourd’huichose faite. La ville vient eneffet de se doter d’un nou-veau centre des arts et de laculture, l’IMaginaire, qui apris la place de la salle Fer-nand-Léger. « Cette salle étaitune ancienne salle de sportaménagée ; elle n’était plusaux normes de sécurité etprésentait des problèmesd’acoustique », indique Fran-çois Derquenne. La décisiona donc été prise de démolirle bâtiment et d’en recons-truire un nouveau, sur le

rythme de croisière dès cemois de septembre, l’objectifétant « que la populations’empare du lieu ».


L’IMAginairePlace Paul-Éluard, Douchy-les-MinesTél. 03 27 22 22 [email protected]

COMBIEN ÇA A COÛTÉ ?Le coût total de la réalisation ducentre des arts et de la culturel’IMaginaire de Douchy-les-Miness’élève à 12,225 millions d’euros. Le Département y a participé à hauteur de 450 000 euros.

38 Septembre 2013

CHEZ VOUS

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OIS

ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES

S VALENCIENNES

• Le Département a construit

quatre logements de fonction

au collège Jean-Jaurès à

Vieux-Condé. Ils bénéficient

du label suisse Minergie-p,

qui est attribué aux construc-

tions passives performantes

d’un point de vue énergétique

Ces bâtiments, très isolés

(avec une forte étanchéité à

l’air), sont dotés d’une ventila-

tion double flux.

L’ancienne chaufferie a été

reconvertie et abrite

aujourd’hui des garages.

Vieux-CondéLES LOGEMENTS DE FONCTION DU COLLÈGEÉCONOMES EN ÉNERGIE

Les bâtiments bénéficient d’une trèsbonne isolation. PH. EMMANUEL WATTEAU

Denain-LourchesDES CHANGEMENTSDANS LES SERVICES DU DÉPARTEMENT• À compter du 1er septem-

bre, l’Unité territoriale de pré-

vention et d’action sociale

(UTPAS) de Denain-Wallers

devient UTPAS de Denain-

Lourches. La commune de

Wallers est désormais

rattachée à l’UTPAS de Saint-

Amand-les-Eaux.

UTPAS de Denain-Lourches : Tél. 03 59 73 27 50.UTPAS de Saint-Amand-les-Eaux :Tél. 03 59 73 29 00.

ROMBIES-ET-MARCHIPONTDES AMÉNAGEMENTS PAYSAGERS• La commune de Rombies-et-Mar-chipont a réalisé une plantation dehaie diversifiée avec des perches desaule, le long du terrain de foot et dusentier des Chapelles, un chemin ins-crit au Plan départemental des itiné-raires de promenade et de randonnée(PDIPR). Le projet a été mené en col-laboration avec le Parc naturel régio-nal Scarpe-Escaut et avec la participa-tion de l’école du village. LeDépartement a participé à cette réali-sation en attribuant une subventiond’équipement à la commune, au titredu PDIPR.

Une haie diversifiée, avec notamment des perches de saule, a été plantée le long du terrain de foot. PH. EMMANUEL WATTEAU

Septembre 2013 39

VALEN

CIENN

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Cantons de :

Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain • Saint-Amand RiveDroite • Saint-Amand Rive Gauche • Valenciennes Est • ValenciennesNord • Valenciennes Sud

VALENCIENNES

BOUCHAIN

LOURCHES

VIEUX-CONDÉ

CONDÉ-SUR-L’ESCAUT

ROMBIES-ET-MARCHIPONT

DOUCHY-LES-MINES

ANZIN

DENAIN

• Le Département a acquis, autitre des Espaces naturels sen-sibles, le terril du lavoir deLourches. Situé sur la com-mune de Bouchain dont il estséparé par le canal de l’Es-caut, ce terril de 11,2 ha estaccessible depuis Rœulx.Après exploitation, des pro-blèmes d’érosion sont appa-rus. Charbonnages de Francea donc engagé des travauxafin de le mettre en sécurité.D’où sa forme particulière depyramide aztèque, avec destalus progressifs.

Le site a ensuite été requali-fié et végétalisé par l’Établis-sement public foncier. Il pré-sente aujourd’hui une bellemosaïque d’habitats (rose-lières, pelouses à piloselle, mil-lepertuis et origan) et abritedes espèces patrimonialescomme le crapaud calamiteou l’alyte accoucheur, ainsique des oiseaux des roselières.Il est ouvert au public. La com-mune de Rœulx y organiseégalement, depuis plusieursannées, des opérations à des-tination du public scolaire.

BouchainLe terril du lavoir de Lourches,Espace naturel sensible

• Treize jeunes de 16 à 24 ans,licenciés au club de judo deCondé, ont participé à un pro-jet de coopération avec le clubde judo de Meknès au Maroc.« L’idée était de favoriser lesrencontres entre jeunes, deleur permettre d’échanger surleur pratique du judo et demettre en place une sectionéveil pour les 3-4 ans » ,explique Brigitte Duc, tréso-rière du club de Condé.Les jeunes sont donc allés à

Meknès en avril dernier. Ils yont apporté du matériel(kimonos, mannequin enmousse, balles…) et visité l’or-phelinat et l’école andalouseoù ils ont réalisé des démons-trations. Le projet, qui visaitaussi à favoriser leur autono-mie et la mobilité internatio-nale, a été primé lors duforum des initiatives jeunessedu Valenciennois, organisél’an dernier à Marly par leDépartement.

Condé-sur-l’EscautLa solidarité au cœur du projetdes jeunes du club de judo

Le terril a une forme particulière de « pyramide aztèque », avec des talus progressifs. PH. EMMANUEL WATTEAU

Une belle expérience pour les jeunes du club de judo de Condé, ici avec les enfantsde Meknès, lors de leur séjour au Maroc, en avril dernier. PH. DR

CHEZ VOUSJournaliste responsable du secteur : Valérie Dassonville, tél. 03 59 73 84 03

• Trente cinq personnes, pour la plu-part des familles d’Anzin, Beuvrages,Hérin et Trith, ont participé, le 12 juindernier, à la sortie organisée par l’Unitéterritoriale de prévention et d’actionsociale du Département à Anzin, aumusée du Louvre-Lens. « L’idée étaitd’amener les familles vers l’insertion cul-turelle et de favoriser la parentalité, le liensocial et le mieux vivre ensemble,explique Véronique Canon, chef du Ser-vice social départemental à l’UTPASd’Anzin. L’objectif était aussi de leverles peurs car certaines personnes ne sontjamais entrées dans un musée. Ça

apporte une ouverture d’esprit et ça per-met de lutter contre l’isolement. » « C’est magnifique, témoigne Jean-Jacques Picard, venu de Beuvrages avecsa famille. Je ne m’attendais pas à voirquelque chose d’aussi beau. Nous, quisommes passionnés par l’Égypte et quiavons en projet d’y aller un jour, avonspu voir des sarcophages de près ! »Aprèsla visite, les participants ont partagé desmoments conviviaux : pique-nique dansun parc à Olhain, jeux intergénération-nels… Devant le succès de cette visite,d’autres actions pourront être mises enplace par l’UTPAS d’Anzin.

L’objectif de cette sortie était, entre autres,d’amener les familles vers l’éveil culturel. PH. EMMANUEL WATTEAU

ANZINLES USAGERS DES SERVICES SOCIAUX DU DÉPARTEMENT EN VISITE AU LOUVRE-LENS

40 Septembre 2013

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VALENCIENNES V

Maîtres en Hakko, unart martial japonais

Natur’Sport

• Hergnies - Vieux-CondéNatur’Sport, troisième fête

des sports de nature, organi-

sée par le Département et

le Comité départemental

olympique et sportif.

Le dimanche 15 septembre,

à partir de 9 h. Gratuit.

BASE D’AMAURY.LENORD.FR

Sorties nature

• Saint-Amand-les-EauxCircuit de la mare à Goriaux,


Comme certaines espèces de

saules et de peupliers, l’aulne

croît dans les bois humides,

au bord des cours d’eau. Arbre

emblématique et typique de la

vallée de la Scarpe, partons à

la découverte de ses particu-

larités, de son histoire, de son

utilisation, au cours d’une

balade ludique ouverte à

toute la famille.

RV À 9 H 30 SUR LE PARKINGDE LA MARE À GORIAUX.

• RaismesCircuit du site Sabatier :

des arbres et des milieux,

le dimanche 15 septembre.

Une diversité de milieux aux

conditions et aux contraintes

particulières engendre une

diversité d’espèces d’arbres,

de plantes et leur adaptation.

À découvrir avec un animateur

et en parcourant le site minier

et forestier de Sabatier.

RENSEIGNEMENTS AU 03 27 36 72 72.RV 10 H À LA MAISON DE LA FORÊT.

Courses pédestres

• ValenciennesLes foulées du vignoble,


5 et 10 km sur les berges

de l’étang du vignoble et

dans les sous-bois.

RENSEIGNEMENTS AU 03 27 47 64 63.WWW.VALATHLE.FR

• PréseauLes quatre heures de Préseau,

samedi 14 septembre.

Distance : 1, 5 ou 10 km.

Départ à 16 h.

RENSEIGNEMENTS : [email protected]

• Raismes30e édition de la course des

terrils, les 28 et 29 septembre.

Courses de 0,7 à 67 km, avec

jusqu’à 6 terrils à gravir.

Nombreuses animations tout

au long du week-end.

WWW.COURSEDESTERRILS.ORGCOMITÉ@COURSEDESTER-RILS.ORG

Théâtre

• Onnaing et ValenciennesÀ l’occasion de la journée

mondiale de la maladie

d’Alzheimer, le groupe Alzhei-

mer du Centre local d’informa-

tion et de coordination du

Valenciennois propose, le 20

septembre, « Les sentiments

ça s’oublie pas ! », une petite

histoire humaine empreinte

d’humour et de tendresse.

À 14 H 30 À LA SALLE ARAGONÀ ONNAING ET À 20 H À LA SALLE PIERRE-RICHARD À VALENCIENNES. INSCRIPTIONS AU 03 27 27 59 52.


• Le Hakko Den Shin Ryuest un art martial de défensejaponais. « Le principe debase est l’utilisation de la sou-plesse, de la force de l’adver-saire et de toutes les “armes”naturelles du corps (poings,pieds, genoux, coudes), ainsique l’utilisation de clés –prises permettant de bloquerl’articulation –, projections,contrôles au sol… », expliqueBernard Thébault, présidentdu Goshindo club d’Haulchin.L’objectif est d’arriver à maî-triser une technique et, danscette discipline, elles sont trèsnombreuses (140), que ce soità mains nues ou en utilisantdifférentes armes comme lebâton, le couteau ou le sabre…

Une victoire sur soi-même

« Le Hakko Den Shin Ryu estun art martial de défense etnon d’attaque, précise M. Thé-bault. Il y a un grand respectentre les personnes. » Ici eneffet pas d’adversaires maisdes partenaires, pas de com-pétitions mais des rencontres.

« La victoire est sur soi-même. »Lors des entraînements, unegrande partie est consacrée àl’échauffement : endurance,souffle, tonicité musculaire,assouplissement des articula-tions, du dos, etc. Vientensuite, après un salut rituel,le travail des techniques quinécessite concentration,attention, maîtrise de soi,confiance, assurance…Le Hakko Den Shin Ryu peutse pratiquer à n’importe quelâge. Le Goshindo club d’Haul-chin compte 23 adultes et 18enfants (à partir de 7 ans). Ilest l’un des rares clubs auniveau national et régional(particularité du Valencien-nois : il existe 5 clubs). Sesdeux entraîneurs, BernardThébault et Christophe Car-ton, sont Shihan (5e Dan), leplus haut niveau en France.


Goshindo club d’Haulchinhttp://[email protected]

Bernard Thébault et Christophe Carton, entraîneurs du Gochindo clubd’Haulchin, sont tous deux Shihan, autrement dit 5e Dan. PH. EMMANUEL WATTEAU

ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES

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Septembre 2013 41

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VALENCIENNES

Frédéric MarchandPrésident du groupe « Socialiste et apparentés »

• Cette année encore, le groupe socia-liste sera vigilant à ce que nos collé-giens travaillent dans les meilleuresconditions possibles. Pour que nos col-légiens étudient dans un cadre agréable,nous engageons tous les ans d’impor-tants moyens pour la reconstructionou la réhabilitation de nos établisse-ments. Notre action pour l’éducation de nosjeunes va bien au-delà de l’entretiendes 200 collèges publics nordistes. Noussommes aux côtés des familles en dif-ficulté. La bourse départementale vientrenforcer la bourse nationale pour prèsde 27 000 collégiens du public et duprivé. L’aide à la restauration scolairepermet à chaque enfant d’avoir accès àun repas équilibré.Le Projet éducatif global que nous avonsmis en place vise à offrir les meilleureschances de réussite à chacun. Le groupesocialiste est convaincu que l’éducationse fait au-delà du temps scolaire.Apprendre à bien manger, faire dusport, se cultiver… Nous accompagnonsles collégiens dans tous les temps de lavie.Le Nord fort et solidaire que nous façon-nons un peu plus tous les ans com-mence par toutes ces politiques. C’estdans nos collèges que nous préparonsle Nord de demain. Il ne me reste qu’à souhaiter à tous lescollégiens et à leurs parents, une excel-lente année scolaire. Qu’elle soit mar-quée par la réussite bien sûr, mais aussipar la joie d’apprendre et de se formeren tant que citoyen.

Charles BeauchampPrésident du groupe Communiste -Front de gauche

• La convention des Départements 59 et62 du 4 juillet à Arras a permis au groupeCommuniste – Front de gauche d’affirmersa position quant au rapprochement desConseils généraux.

De nombreuses coopérations existent déjàentre nos deux Départements, elles doiventêtre enrichies mais nous refusons toutedémarche de pré-fusion et autre mutua-lisation des services et des moyens.

Nous refusons en effet d’éloigner davan-tage encore les populations du servicepublic, avec pour conséquence des sup-pressions d’emplois.

Les débats sur l’acte III de la décentrali-sation toujours en cours, les incertitudesquant aux dotations financières attribuéespar l’État aux Départements ne nous ontpas permis de voter les résolutions du4 juillet.

Les deux Conseils généraux doivent d’ail-leurs ne faire entendre qu’une seule etmême voix pour exiger du Gouvernementles moyens financiers nécessaires aux col-lectivités afin d’apporter des réponses auxproblèmes qui touchent le quotidien deshabitants du Nord et du Pas-de-Calais.

Le groupe Communiste – Front de gauchepoursuivra ce combat indispensable pourla solidarité, l’aménagement du territoire,la pérennité des départements mais aussides communes, l’équité territoriale, etessentiel pour la Nation française.

Jean-René LecerfPrésident du groupe « Union pour le Nord »

• La première année du quinquennat deFrançois Hollande prend des allures descène de théâtre. Après l’acte I « le chan-gement c’est maintenant » voici l’acte II « lareprise est là ». On frémit pour l’acte III.Tout se passe aujourd’hui comme si nosdirigeants politiques se montraient inca-pables, à partir d’un diagnostic partagé dela situation économique, de mettre enœuvre des réformes d’envergure pour faireface à l’envolée du chômage, l’effondre-ment de notre commerce extérieur ou noshandicaps de compétitivité. Bien sûr lesremèdes sont généralement amers et leséchéances électorales ponctuent notre che-min. Avec les municipales, les européenneset les sénatoriales, il serait bien surpre-nant que le courage monte en premièreligne en 2014.Alors on renonce à la baisse des effectifsde fonctionnaires, on supprime le conseil-ler territorial et l’on ressuscite conseillersdépartementaux et régionaux, on rétablitla compétence générale de toutes les col-lectivités, c’est-à-dire le droit pour chacunede se marcher tranquillement sur les pieds.Quant à la réforme des retraites, rendueindispensable par l’augmentation de l’es-pérance de vie, elle nous montre bientimides face à nos voisins partenaires etconcurrents allemands ou italiens parexemple. Pendant ce temps le nombre dedéfaillances d’entreprises dans notre régionatteint des sommets n’épargnant ni lesTPE ni les PME ni les entreprises de plusgrande taille. Parallèlement, la confianceenvers les élus s’amenuise tandis quemonte la tentation des extrêmes. Nous ne demandons pas à nos dirigeantsde nous promettre « du sang, de la sueuret des larmes » mais nos populations ontà la fois le droit à la vérité et le courage del’affronter.

C’est la rentrée ! Coopération : ouiFusion : non

Le courage c’est toutde suite

Conformément à la délibération du Conseil général en date du 16 décembre2002, en application de la Loi du 27 février 2002 relative à la démocratiede proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le Nord.

GROUPE SOCIALISTE GR. COMMUNISTE - FRONT DE GAUCHE GROUPE UNION POUR LE NORD

LIBRE EXPRESSION

42 Septembre 2013

Septembre 2013 43

Jean-Pierre Corigliano suit une vingtaine de projets touristiques par an, comme celui du camping des Pins à Ghyvelde. PH. CHRISTOPHE BONAMIS

« Vivre la renaissance d’un bâtiment »au bon moment. Mon travails’effectue en collaborationavec le CAUE*, les syndicatsprofessionnels, les labels tou-ristiques : Gîtes de France, Clé-vacances, Accueil paysan etBienvenue à la ferme ainsiqu’avec des partenairescomme l’Association des para-lysés de France. Le Départe-

ment subventionnant des mis-sions d’études et de réalisationde travaux, j’assure un rôled’interface, de moteur, degarant afin que les aidespubliques soient employéesà bon escient. J’encourage une vision patri-moniale : il faut veiller à ne pascasser le lien avec le passé, aurisque de produire des choses

Jean-Pierre Corigliano est architecte. Il suit les projets touristiquesde gîtes ruraux, cham-bres d’hôtes, campings et petite hôtellerie.

• « Je suis arrivé au Départe-ment il y a 10 ans, à la suitede la création de la politique“hébergement de pays” quivise à préserver le patrimoinerural remarquable. En 2008, leConseil général a innové envotant une nouvelle politiqued’aide à l’hébergement touris-tique durable. Grâce à celle-ci,on ne s’intéresse pas qu’à l’iso-lation du bâti, mais aussi auterritoire, aux hommes, à leurhistoire… Les critères d’attribu-tion des aides sont nombreuxet peuvent paraître contrai-gnants, mais ils sont surtoutlà pour guider et accompa-gner les porteurs, les aider àse poser les bonnes questions

sans âme, mais en parallèle ilne faut pas “mettre le tempssous cloche”, l’esprit des lieuxdoit rester vivant. Ma missionde conseil est au plus près duprojet des gens : ce qui mepassionne, c’est de vivre larenaissance d’un bâtimentalors qu’au départ son état nepermettait parfois même pas

d’y entrer. J’aime ce côtémagique de l’architecture etj’ai l’habitude de dire : “Venezdans le Nord, pour les gensbien sûr, mais aussi parce qu’ily a des lieux enchantés etenchanteurs ! »


* Conseil d’architecture, d’urbanisme etde l’environnement.lenord.fr/hebergement-touristique-durable

1 La politique d’aide àl’hébergement

touristique du Départementintègre les principes du développement durable.

2 Les porteurs de projetspeuvent bénéficier de

conseils (architecture etaccessibilité) et d’aides pourdes missions d’études etpour la création ou la trans-formation de bâtiments.

ILS FONT LE NORDÀ LA RENCONTRE DES AGENTS DU DÉPARTEMENT

EnthousiasteJean-Pierre Corigliano apporteson savoir-faireaux créateurs degîtes et les aideà réaliser leurs projets.

Lille

Venez dans le Nord, pour les gensbien sûr, mais aussi parce qu’il y ades lieux enchanteurs !

À la crypte romaine et à l’opéra de Paris, des collégiens reçus comme des VIP

Opéra Le 14 juin, les élèves latinistes du collège Jean-Lemaire-des-Belges à Bavay se sont rendusà Paris pour une journée exceptionnelle à la découverte de l’Antiquité.

• Le Concert d’Astrée, ensemble demusique baroque soutenu par le Dépar-tement, et le Forum antique de Bavayont collaboré pour proposer à des col-légiens une sortie exceptionnelle à Paris.Précédée la veille d’une rencontre dansle collège avec un légionnaire romainet un membre du chœur du Concertd’Astrée, le baryton Sidney Fierro, lajournée s’est terminée en apothéoseavec l’opéra de Haendel, Giulio Cesare.« On a été traités comme des rois, c’étaitune chance énorme et les élèves ensont conscients. Ils ont été parfaits ! »soulignent les professeurs qui les ontaccompagnés.

Sébastien Hecquet

Arrivés à Paris vers midi, on a pique-niqué dans un parc près de Notre-Dame.Puis on est allé visiter la crypte archéo-logique devant la cathédrale. Ensuiteon a goûté au bar du théâtre Édouard-VII avec deux artistes, puis on a visitéla scène et les coulisses de l’opéra Gar-nier, c’était une occasion unique ! J’ai sur-tout aimé l’échange avec les artistes.

Thomas BedhomCe jeune percussionnistea trouvé qu’il y avait « une bonne ambiancedès le matin » et il a particulièrement appréciéla mise en scène contemporaine de l’opéra de Haendel.

PH. CHRISTOPHE BONAMIS

Inès RakiInès a apprécié la visite

de la crypte – « bienpour découvrir l’ancien

Paris » – mais elle a surtout été très

impressionnée par la

découverte de l’opéra Garnier, des

coulisses au plateau.


Inès Raki

C’était une très bonne journée et je l’aibeaucoup appréciée, d’autant qu’onavait eu une préparation la veille. Undes chanteurs nous a expliqué com-ment l’opéra allait se dérouler, ça nousa permis de mieux le comprendre. Àl’opéra Garnier, nous avons eu la chanced’aller dans la salle de danse où s’échauf-fent les danseurs. Il y a de grands lus-tres, de grandes glaces, c’est impres-sionnant. On est même allé sur leplateau, au milieu des décors. Pour lespectacle, on était bien placés, on voyaitl’orchestre. Ça nous a paru un peu longparce qu’on est habitué à voir des chosesplus courtes, mais il y avait desmoments amusants.

Thomas Bedhom

La visite de la crypte était intéressante,avec à la fois des pierres et des recons-titutions en 3D. L’opéra c’était bien, ily avait des moments plus lassants maissinon c’était captivant. C’était l’histoirede Jules César en Égypte avec Cléopâ-tre. La mise en scène était originale,

Sébastien HecquetMême si les quatreheures de spectacle luiont paru un peu longuescar les sièges étaient« un peu inconfortables »,Sébastien a été très heureux de participer à cette bonne journée,« une occasion unique ».


DANS MON COLLÈGE

Le Concert d’Astrée a pris contact avecnous et, même si le forum de Bavay nedate pas de la période de Jules César, ons’est dit que ça pouvait être intéressant.On a relié ça avec l’activité « un légion-naire dans ta classe » et on a contacténos collègues du musée Carnavalet quigèrent la crypte. On a déjà des projetspour poursuivre notre collaboration.

L’avis de... Véronique Beirnaert-MaryDirectrice du Forum antique de Bavay

44 Septembre 2013

avec des personnages de l’Antiquité etdes personnages de maintenant quifaisaient semblant de ne pas se voir.

PROPOS RECUEILLIS PAR


Un goûterpresque parfait

1

2

Le collège Notre-Dame-de-la-Paix a pré-senté au jury un goûter composé de pan-cakes au caramel au beurre salé, d’unesalade de fruits africains, de macarons à laviolette et d’un mojito sans alcool. L’occa-sion pour les élèves de travailler dans desconditions réelles et de prendre la parole enpublic. PH. EW

1

La SEGPA du collège Saint-Exupéry à Hellemmesa accueilli, le 18 juin dernier, la deuxième éditiondu concours « Un goûter presque parfait »,auquel ont participé les SEGPA des collègesBoris-Vian, Notre-Dame de la Paix, Verlaine à Lille et Rabelais à Mons-en-Barœul. Chaque équipe, composée de trois élèves et deleur professeur, devait confectionner un goûteravec des produits frais, une boisson et unedécoration. Le premier prix du jury « élèves » a été attribué au collège Notre-Dame de la Paix.Celui du jury « adultes » au collège Verlaine.

La boisson concoctée par les élèves du collège Verlaine était un jus de menthe, à base de sirop de menthe, citron, menthefraîche et vergeoise. PH. EW

2

• Cet après-midi là, les 5es 1 SEGPA du col-

lège François-Rabelais, à Mons-en-Barœul,

reçoivent dans leur établisement une classe

de CE2 de l’école des Provinces, de cette

même commune de la métropole lilloise.

Ils vont partager avec eux un jeu qu’ils ont

mis au point, intitulé « Des origines à l’as-

siette ».

Sous la conduite de Céline Vanhoutte, leur

prof de HAS (hygiène-alimentation-santé),

les collégiens ont fabriqué des bols avec de

la pâte à papier, créé des cartes, des pions

de transport, des feuilles de route, ils ont

réalisé un plateau de jeu avec de la pein-

ture et un grand carton.

Auparavant, toujours avec leur ensei-

gnante, ils ont défini les règles du jeu. Vaut-

il mieux transporter des ananas en avion

ou en bateau ? Les artichauts, en train ou

en camion ? Vaut-il mieux faire ses courses

à pied ou en voiture ?

Les joueurs doivent choisir les produits les

plus sains possible, et les faire venir dans

leur assiette en utilisant les moyens de

transport les moins coûteux pour la planète

et son environnement...

Les élèves ont été mobilisés deux ans sur

ce jeu qu’ils ont fait découvrir, grâce à la

coordinatrice ÉCLAIR* Françoise-Dema-

rolle, à quatre classes des écoles des Pro-

vinces, Hélène-Boucher et Montaigne. À

chaque fois, la séance s’est achevée sur un

goûter aussi équilibré que délicieux, pré-

paré par les collégiens : salades de fruits,

milk-shakes, crêpes, compotes...

ANTOINE PLATTEEL

* ÉCLAIR : programme écoles, collèges, lycées, pour l’am-bition, l’innovation et la réussite.

Mons-en-BarœulJOUER, C’EST ENCORE LE MEILLEUR MOYEN D’APPRENDRE

Les joueurs doivent choisir les produits les plussains et les faire venir dans leur assiette en utilisant les moyens de transport les plusécologiques. PH. EW

Septembre 2013 45

• « Depuis combien de temps écrivez-

vous ? Qu’est-ce qui vous a poussé à deve-

nir écrivain ? Avez-vous des auteurs pré-

férés ? » ou – plus surprenant –

« Mangez-vous bio ? », autant de ques-

tions posées par les élèves de 4e du collège

de Flandre d’Hazebrouck à Frank Deroche,

lorsqu’ils l’ont rencontré à la Villa départe-

mentale Marguerite-Yourcenar où l’auteur

était en résidence. D’autres écrivains ont

ainsi rencontré d’autres collégiens.

Les 300 élèves de collèges de Flandre qui

ont été invités, les 23 et 24 mai, sur le mont

Noir ont également participé à des ate-

liers d’écriture, un atelier BD, un atelier

reliure. Ils ont découvert la flore du parc de

la Villa et ont assisté à un spectacle de La

Manivelle théâtre. Enfin, ils ont tous reçu

un chèque livre de 6 ¤.

LITTÉRATURE300 ÉLÈVES ACCUEILLIS À LA VILLA MARGUERITE-YOURCENAR

Les collégiens ont pu participer à des ateliersd’écriture, de BD et de reliure. PH. CB

Retrouvez un diaporama du concours surlenord.fr

Tapissier, mosaïste, tailleur de pierre... ces artisans excellent dans leur métier et ont

remporté le titre de Meilleur Ouvrier deFrance. Des hommes, des femmes qui ont...

46 Septembre 2013

DE L’OR DANS

LES MAINSous pensez tout connaître du Nord, mais ceterritoire a toujours une façon de vous sur-prendre. Il recèle des trésors comme ceshommes et ces femmes aux savoir-faire d’ex-ception. Ils sont plombier, coiffeuse, ébéniste,

couvreur, archetier, tapissier, mosaïste, maçon, pâtissier, orne-maniste, podo-orthésiste… Ils exercent des métiers diffé-rents, mais tous ont pour point commun la quête de la per-fection. On les distingue à leur col bleu-blanc-rouge, symbolede leur titre de Meilleur Ouvrier de France (MOF). Un titrepour lequel ils ont repoussé leurs limites pour atteindre l’ex-cellence. Dans le Nord, 67 médaillés ont entre 40 et 80 ans !Et si autrefois le département avait une prédilection pour les

métiers du textile, aujourd’hui c’est beaucoup plus varié : « Ily a des métiers qui disparaissent au profit de nouvelles pro-fessions, explique Jacques Fayolle, président de la Société desmeilleurs ouvriers de France du Nord. À sa création en 1924,le concours visait à relancer l’artisanat. Aujourd’hui, leschoses ont évolué, poursuit l’artisan tapissier-décorateur, éluMeilleur Ouvrier de France en 1993. On trouve par exem-ple des gens qui font la cartographie d’un tissu sur ordina-teur ou encore des experts en énergies renouvelables. Leconcours tient compte de l’avancée technologique et de l’uti-lisation de nouvelles techniques. » Pour découvrir leur uni-vers, n’hésitez pas à franchir la porte de leur atelier (voir notreencadré « Pratique » p.51) ou à surfer sur leur site Internet.

BALADE

v

UN TITRE CONVOITÉ

• Créée en 1929, la Société des Meil-leurs Ouvriers de France promeut« l’intelligence de la main ». Chaqueannée, ils sont plusieurs milliersd’hommes et de femmes, représen-tant plus de 200 métiers. PH. EW

À LA RENCONTRE DES MOF

• Près de 70 Meilleurs Ouvriers deFrance sont recensés dans le Nord.Pour savoir où les trouver, vous pouvez vous rapprocher de la Chambre de métiers et de l’Artisa-nat ou de la Société des MOF. PH. EW

Septembre 2013 47

LE BON ARTISAN A TOUJOURS LE BON OUTIL

• Burins, pointres, massettes enferraille, maches en bois, mailloches… La trousse à outils du tailleur depierre ne ressemble à aucune autreet lui permet de réaliser un travailtout en finesse. PH. EW

TAILLE DANS LE MOINDRE DÉTAIL

• Pierres dures, froides, calcaires,marbres, granits qui résistent le mieux aux intempéries… Daniel Bricout taille, gravelle, faitde la ciselure dans tout type de matériau. PH. EW

Précision du gesteArtisan tapissier-décorateur, Jacques Fayolle, Meilleur Ouvrier de France en 1993, est aussi le président de la Société départementale des MOF du Nord. PH. EMMANUEL WATTEAU

Histoire de famille Jacques Fayolle partage sa passion avec son épouse qui travaille à ses côtés dans son atelier de Cassel. Ensemble, ils ont aussi transmis leur amour du métier à leurs enfants, qui sont tous dans la profession. PH. EMMANUEL WATTEAU

Dans son antre perché sur les hauteurs de Cassel, JacquesFayolle coud à la main, à la machine, pique, tape, martèle,colle, dégarnit, regarnit, recouvre, coupe du tissu, tout typede tissus d’ameublement. Pour au final donner une seconde

jeunesse à une chaise, un fauteuil, un canapé. Ou donnervie à une commande : de la paire de rideaux au dessus-de-lit en passant par la moquette, le tissu sur les murs, les pla-fonds... À ses côtés, son épouse et sa fille qui, comme sesfrères, assure la relève. Elle s’apprête d’ailleurs à passer leconcours des MOF. « C’est une tradition familiale », com-

mente Jacques Fayolle. Lui a décroché le titre en 1993 grâceà la réalisation d’un confident Napoléon III. D’un morceaude bois, il a fallu faire « un élément accueillant », fidèle àl’époque, donc selon les techniques d’époque. « Le stylesuit la société : à l’époque de Napoléon III, on avait besoinde faire voir qu’on avait de l’argent. C’était un style très gras.Différent du style Empire par exemple, qui lui était très strict,très guerrier. » Jacques Fayolle maîtrise son sujet et pour-rait en parler des heures. Des heures, il lui en a fallu prèsde 800 pour mener à bien son ouvrage. Une expérience essen-tielle pour lui, « un objectif à un moment donné, un besoinde se jauger, de se retrouver face à des gens de sa corpora-tion et de se remettre en question ». Celui qui a trouvé savoie très jeune, à 14 ans, en marchant sur les pas de son chefd’atelier , a surmonté ses doutes et repoussé ses limitespour atteindre l’excellence. « Ce titre apporte une notoriétéet un devoir de réussite. Le client vous fait confiance, doncil faut que ce soit beau tout le temps », conclut l’artisan.

Un besoin de se retrouver face à des gens de sa corporation et de se remettre en question.

48 Septembre 2013

BALADE

Jacques Fayolle Meilleur Ouvrier de France 1993

Tapissier décorateur, une tradition familiale

Septembre 2013 49

DES HEURES DE TRAVAIL

• Il pique, tape, martèle, colle,dégarnit, regarnit, recouvre, coupe,coud... De ses doigts de fée JacquesFayolle peut restaurer un fauteuil,donner une seconde vie à un canapéet réveiller un intérieur. PH. EW

TOUS LES STYLES ET ÉPOQUES

• Sa spécialisation dans le mobilierSecond Empire a permis à JacquesFayolle de s’inscrire au concours deMOF avec un avantage : « C’était legenre de sujet que je maîtrisaiscomplètement. » PH. EW

DU SOL AU PLAFOND

• Passementerie ou fauteuil, abat-jours ou rideaux en soie brodée,plafond tendu ou simple coussin : le tapissier décorateur peut êtreamené à refaire un intérieur du solau plafond. PH. EW

SAVOIR-FAIRE RECONNU

• Après avoir mis la mosaïque decôté au profit des maths, PatriciaZygomalas a fini par se lancer. Pourelle qui n’avait pas de diplôme dansle métier, le titre lui a permis de« légitimer un savoir-faire ». PH. EW

Dans une autre vie, Patricia Zygomalas était maître auxi-liaire en mathématiques. Mais son « truc » c’était plutôtla création manuelle et artistique. « J’ai toujours fait destas de choses avec les mains, commente la mosaïste. Monpère était marbrier, j’ai donc grandi dans le revêtementdes sols et des murs. Et la technique de la mosaïque n’estpas si éloignée que ça du carrelage. »Après avoir longtemps œuvré à titre personnel, PatriciaZygomalas, encouragée par ses proches, a finalement faitle grand saut pour passer des maths au métier d’art. « J’aifini par faire ce dont j’avais envie. Dans mon métier pré-cédent il y avait une certaine redondance alors que dansla mosaïque je ne fais jamais deux fois la même chose,

précise-t-elle. Il y a un challenge artistique et technique,sans oublier la satisfaction du client. »Installée depuis 1995, Patricia Zygomalas a décroché leconcours de MOF en 2000. Un titre qui lui a permis delégitimer un savoir-faire « parce que je n’avais pas dediplôme », explique-t-elle. Un savoir-faire qu’elle appliquedans trois secteurs de la mosaïque : la décoration, la res-tauration et la création, « un créneau que j’essaie de déve-lopper ». Panneaux à déposer dans un jardin, restaurationd’un sol d’entrée, décoration d’un mur de salle de bain,frises, travaux personnalisés totalement créés pour l’oc-casion ou inspirés d’œuvres existantes, les projets sontvariés. Mais quand Patricia Zygomalas signe un chantierc’est toujours parce que ses clients veulent se faire plai-sir avec « quelque chose d’unique, qu’ils ne verront pasailleurs ».

FormationDans l’esprit de la Société des MOF, Patricia Zygomalas organise chaque année des stages ouverts au public. Une fois par an, elle met ses commandes entre parenthèses pour se consacrer entièrement à ses élèves et les former à son art. PH. EW

Passion du métierAutodidacte, Patricia Zygomalas a grandi dans l’univers de la pierre, celui de son père marbrier. La mosaïque s’est imposée naturellement dans sa vie, jusqu’à en faire son métier. PH. EW

J’ai fini par faire ce que j’avaisenvie. Dans la mosaïque, je ne faisjamais deux fois la même chose.

Patricia Zygomalas Meilleure Ouvrière de France 2000

L’art et la technique pour des pièces uniques

Tout en finesse« Je pourrais faire mes dessins

à la machine, mais je les fais à la main, je préfère :

c’est ce qui me fait avancer », dit Daniel Bricout, tailleur de pierre -

ornemaniste. PH. EMMANUEL WATTEAU

50 Septembre 2013

BALADE

Chaque année, la Société des meilleursouvriers de France organise le concoursdes meilleurs apprentis de France.Depuis cinq ans, Jean-Jacques Leclerc,plombier retraité et Meilleur Ouvrierde France (1979), en est le référent régio-nal. Il consacre beaucoup de temps etd’énergie pour « promouvoir le concours,mobiliser jeunes et formateurs, avoirun maximum de candidats et leur apporter quelques conseils »,explique-t-il. Pour participer, il faut être en apprentissage etavoir moins de 21 ans. Le concours nordiste a la particularitéd’être ouvert aussi aux adultes en apprentissage. Tous lesans, 180 apprentis représentant une quarantaine de métierss’inscrivent, une centaine arrive au terme de l’aventure et lamoitié décroche une médaille. Le cru 2013 comptait 17 médail-lés d’or et 26 d’argent. Tous sont inscrits dans la foulée auxOlympiades des métiers, mais seuls les médaillés d’or parti-ciperont à la finale nationale. « Participer à ce concours estune expérience riche professionnellement et humainement »,insiste l’organisateur. En 2014, la finale régionale se dérou-lera à Coudekerque-Branche.

Les meilleurs apprentis récompensés

« Pour se lancer dans le concours de Meilleur Ouvrierde France, il faut être passionné, être à fond et connaî-tre son métier sur le bout des doigts. » Après une pre-mière tentative avortée en 91 (son ouvrage s’est cassédans le transport), il a fallu sept ans à Daniel Bricoutpour repartir à la conquête du titre, « c’était toujoursen moi ». Et enchaîner les heures de travail pour don-ner corps à son nouveau sujet : l’arrière de voussure deSaint Antoine. « Il m’a fallu près de 700 heures pourréaliser cet ouvrage dans un calcaire dur », relate l’ar-tisan. Des heures qui s’ajoutent à celles consacrées à sonentreprise : une marbrerie familiale. Caveaux, monu-ments, gravures sur stèles, portraits, reproductions,décorations et ornements… Grâce à son savoir-faire detailleur de pierre, Daniel Bricout peut tout faire. Entreses mains, sous les coups de burin, un bloc de grès setransforme par exemple en évier. « Et tout est taillé àla main, même l’évidement », insiste l’artisan.

Daniel Bricout MOF 1997

« Connaître son métiersur le bout des doigts »

DÉMONSTRATIONSPUBLIQUES

• Avec ses mains, le tailleur de pierreréalise des merveilles. Un travail d’or-fèvre à découvrir lors de démonstra-tions organisées par l’association desmétiers d’art en Cambrésis à laquelleDaniel Bricout appartient. PH. EW

L’ESTHÉTISME EN PRIME

• L’image de la chaussure orthopé-dique a énormément évolué. « L’aspect esthétique est aujourd’hui primordial. » Résultat : il est très diffi-cile de repérer les pieds chaussés par un podo-orthésiste. PH. EW

Septembre 2013 51

À VUE ET À L’INSPIRATION

• Quand elle se lance dans unouvrage, Patricia Zygomalas résoutun problème à la fois. « Je travaille àvue, à l’inspiration. D’abord les lignesqui vont poser le détail. Ce n’estjamais ennuyeux ! ». PH. EW

LAISSER PARLER SON IMAGINATION

• La création artistique est l’un desvolets que souhaite développerPatricia Zygomalas. Elle ne répondplus à une commande mais peutdonner libre cours à son imagina-tion. PH. EW

Pratique Pour en savoir plus sur les motivations et découvrir le savoir-faire des Meilleurs Ouvriers de France du territoire, il suffit d’aller à leur rencontre ! Vous retrouverez par exemple Daniel Bricout dans son atelier de Ligny-en-Cambrésis, tél. 03 27 85 35 95.

Jacques Fayolle expose une partie de son travail dans son show-room situé sur la Grand-Place à Cassel, tél. 03 28 40 56 91 et aussi sur Facebook !

Patricia Zygomalas tient une galerie virtuelle visible à l’adresse suivante : http://mozaique.lille.free.fr/, tél. 03 20 37 85 38.

Tandis que les réalisations de Marc Wiel trônent dans son cabinet situé place Salengro à Dunkerque, tél. 03 28 66 66 21.

Pour obtenir une liste plus complète des Meilleurs Ouvriers du département, n’hésitez pas à vous rapprocher de la Chambre de métiers et de l’artisanat (antenne de Lille : 03 20 14 96 14) qui a participé à la réalisation de cette balade.

« Avoir des mains, une tête et du cœur, aimer son métier » :pour Jacques Feret, c’est le minimum requis pour partici-per au concours du Meilleur Ouvrier de France. Parmi les 183 métiers représentés en 2011, Jacques Feretconcourait dans la récente catégorie des métiers de servicesà l’énergie. Son sujet : faire le diagnostic énergétique dubâtiment de l’hôtel de Région (50 000 m2 chauffés et cli-matisés) et mettre en place des solutions visant à en amé-liorer la performance énergétique. « À l’époque de l’ins-cription, en 2009, j’avais décidé de faire une VAE (Validationdes acquis de l’expéience) pour obtenir mon BTS Énergie.Finalement j’ai choisi de me préparer pour le concours,relate l’intéressé. L’enjeu était différent, la pression et ladifficulté autres puisqu’il s’agit de démontrer son savoir-faire face à un jury composé de professionnels de labranche. Mais c’est aussi ce qui m’a motivé. » Formateurdans les métiers de l’énergie depuis quatre ans, il a d’abordété technicien puis responsable d’exploitation et chargéde travaux dans les métiers du froid et de la climatisationpendant vingt ans. Autant dire qu’il maîtrise tous lesmaillons de la chaîne. C’est sûrement ce qui lui a permisde décrocher le titre de Meilleur Ouvrier de France en 2011.Cela, et toutes les heures de travail qu’il a engrangéespour arriver à faire baisser de 24 % le poste chauffage, de11 % le froid et de 18 % la consommation électrique glo-bale, et ainsi convaincre le jury qu’il excelle dans le domaine.

Aujourd’hui, titre en poche, il a conservé sa casquette deformateur au sein d’une entreprise de service dans ledomaine de l’énergie mais il est aussi régulièrement mis-sionné aux quatre coins de la planète pour former lessalariés du groupe aux métiers de la performance énergé-tique. « Réussir le concours, c’est une reconnaissance deson travail, de ses compétences et ça ouvre des portespour de nouvelles expériences. Mais ça met aussi la pres-sion, on n’a pas le droit de décevoir. »

Textes de Stéphanie Abjean

Savoir-faireLa spécialité de Jacques Feret : la performance énergétique. PH. EW

Jacques Feret Meilleur Ouvrier de France 2011

Monsieur Énergie

La tartine « Charlotte »

Une recette de...Charlotte de BeerChez Charlotte*

RECETTE

Ingrédients(par personne)- 1 cuillère à café

de moutarde forte- 1 grande tartine de pain

« poilane »- 1 belle tomate bien mûre

tranchée- quelques tomates confites

maison- quelques tranches

de pavé du Nord- 1 belle tranche de jambon

de pays- des graines de cumin

52 Septembre 2013

BALADE

Réalisation de la tartine- Tartinez la tartine de la moutarde, disposez les tranches de tomates

fraiches,puis les morceaux de tomates confites maison. - Posez les tranches de Pavé du Nord en créant un croisillon.- Saupoudrez de cumin généreusement.- Ajoutez la tranche de jambon de pays coupée en 3.Passez le tout au four très chaud quelques minutesLe fromage doit être fondu et le jambon croustillant.Le pavé du Nord est un fromage de vache affiné dans des anciennescaves textile roubaisiennes. Il s’apparente à la mimolette demi-vieille.

Dressage- Coupez la tartine en tronçons pour la déguster du bout des doigts.Ajoutez quelques feuilles de salade croquantes.Pour confire vos tomates :choisissez des olivettes bien mûres, coupez-les en deux dans le sensde la longueur, pressez-les à la main pour enlever les pépins et la pulpe,saler, poivrer, saupoudrez d’un peu de cassonade et de romarin et hop,au four pour une heure à feu moyen.Vous pouvez les conserver quelques mois dans un bocal hermétique.

Chez Charlotte 74, rue de l’Alouette, 59100 Roubaix - Tél. 03 20 26 87 33.www.facebook.com/chez.charlotte.3. Ouvert lundi et mardi de 10 h à 16 h, mercredi à vendredi de 10 h à 17 h 30, le soir et le week-end lors des grands événements.


« Je n’ai pas eu un parcours classique, alors décrocher ceconcours et avoir une reconnaissance de l’Éducation natio-nale c’est quelque chose d’important. Mais ce n’est pas unefinalité : une fois qu’on l’a, on est très content, mais on sedoit ensuite d’être à la hauteur. C’est un challenge de tousles jours », résume Marc Wiel, podo-orthésiste, lauréat dela promotion MOF 2011. Pour décrocher son titre, il n’a pascompté le temps passé, ni l’énergie dépensée : « C’est uneexigence que j’ai en moi depuis tout gamin. C’est sans douteun état d’esprit commun à tous les Meilleurs Ouvriers deFrance car ce concours appelle l’excellence : il faut mettreen œuvre toutes ses connaissances, aller puiser dans lepassé pour faire quelque chose d’actuel. C’est ce qui rendce concours passionnant. » Marc Wiel est remonté à l’époquede son apprentissage dans les métiers d’art, quand il travail-lait aux côtés de son père, ancien cordonnier devenu créa-teur d’objets en cuir. Puis il s’est inspiré des techniquesapprises dans l’entreprise de son oncle où il a découvert lapodo-orthèse « et où je me suis pleinement épanoui ». Il s’estsurtout fié à son instinct et à son expérience pour présen-ter trois paires de chaussures alliant technique et esthétique.« L’image de la chaussure orthopédique est différente

aujourd’hui : on travaille beaucoup plus en finesse et l’as-pect esthétique est devenu primordial. » C’est même lechallenge de cette profession, reconnue profession de santé,qui apporte une solution sur-mesure aux personnes qui n’ar-rivent pas à se chausser dans le commerce. « Parce qu’il nesuffit pas d’être bien chaussé pour être bien dans sa peau »,résume Marc Wiel.

Excellence Pour décrocher son titre, Marc Weil n’a pas compté le temps passé, ni l’énergie dépensée. PH. EW

Marc Wiel Meilleur Ouvrier de France 2011

Des chaussures sur mesure

*

HISTOIRE D’UN JOUR

Une victoire qui donne des ailes à la République

8 SEPTEMBRE 1793

Ce jour-là, Hondschoote est au cœur d’une bataille où Républicains et coalisés tirent à boulets rouges pour ne pas hisser le drapeau blanc.

La bataille d’Hondschootepeinte par Joseph Louis Hippolyte Bellangé (1840)

« Il est des moments de l’Histoireoù une petite ville tranquilledevient par le fait du hasard le théâtre d’un événement exceptionnel qui la fera entrerdans la mémoire collective pourl’éternité. Hondschoote est de celles-ci. »

André Merck

OFFICE DE TOURISME DU PAYS DU LIN

VisitesTout beau, toutneuf depuis mareconstructionen 1993, je suisouvert au publicles mardis etvendredis de14 h à 17 h. Pourles autres jours,réservez auprèsde l’office de tourisme du Pays duLin, tél. 03 28 62 53 00.

Septembre 2013 53

• Je suis le moulin Spinne-wyn à Hondschoote. Je vaisvous conter l'histoire qui s'estdéroulée sous mes yeux. Aprèstout, je suis un vrai moulin àparoles.Tout commence lors de laRévolution française. Uneforce de coalition royaliste seforme en 1793 contre la juvé-nile France républicaine. Onze armées venues des qua-tre vents (anglaises, prus-siennes, autrichiennes...) encer-clent la France. Dunkerque, point de débar-quement stratégique pour l’en-nemi, est assiégé par 21 000 soldats de l'armée britanniquegouvernée par le duc d'York.Le général Houchard, à la têtede l’armée du Nord, décide derepousser l’ennemi pour libé-rer Dunkerque et protéger lafragile République. De loin, je

vois l’armée autrichienne deFreytag qui file vers Hond-schoote. À son arrivée, elle metransforme en redoute et rem-place mes grains de blé par dela poudre à canon. L’armée du Nord s’organisedepuis les villes de Bailleul etCassel et franchit l’Yser. Dansla nuit du 7 au 8 septembre, jel’aperçois qui forme un Vautour d’Hondschoote. Lefront droit, aux commandesde Vandamme, se situe entreKillem et Beveren. Le gauche,avec Leclaire, longe le canal deBergues tandis que le centre,dirigé par Jourdan et Hou-chard, avance vers Hond-schoote. Avant la bataille décisive, unsoldat français écrira être« resté toute la nuit dans lesprés en ordre de bataille, enarmes. Et périodiquement on

nous criait : “Aux armes !” decrainte que l’on s’endorme.Car nous souffrions d’épuise-ment, de faim et de soif ».

Le vent tourne

Le 8 septembre, la coalitionrésiste dans une nature dehaies et de marécages qui luiest favorable. Mais Houchardparvient à repousser les deuxbataillons Erbprinz. Les gen-darmes de la 32e division,quant à eux, combattent à labaïonnette et libèrent monami, le moulin des Anguilles.Je vois que l’ennemi recule.Hondschoote est désormaisaccessible. Je suis un cracheurde feu, un dragon qui obligel’armée française à répliquer.À mes pieds et au cœur de laville, la rencontre des deuxarmées est violente. C’est uncombat au corps à corps.

Joseph Dezitter dira dans Nosderniers moulins de Flandresque la lutte fut vive à mespieds et que mes charpentesfurent démolies à coups decanon. Le duc d’York décidede lever le siège de Dunkerque.Au cœur du brasier, je meursà petit feu mais j’entends déjàles hurlements de la victoirefrançaise et remarque que l’en-nemi a abandonné dans sacourse six drapeaux, sescanons et ses bagages.

FANNY JANSSENS

PH. PH

SPORTSSPORT

Roller derby Né aux États-Unis, ce sport, en majorité féminin, se pratique en patins. Et dans le Nord, ça marche plutôt comme sur des roulettes !

Des patins épatants !saugrenue et tenues bariolées. Trop sou-vent réduit à un « sport-spectacle » pra-tiqué par des filles sexy et tatouées, le rol-ler derby souffre d’une image quil’empêche d’être reconnu comme unediscipline à part entière. « Il y a ce côtécasse-cou, mais les entraînements sontendurants, on échafaude des stratégies »,déclare Kickass Belette, membre desSwitchblade RollerGrrrls, premier clubofficiel du Nord. À l’époque de sa créa-tion, ce sport était encore inconnu et il

fallait s’entraîner dehors. Malgré lemanque de moyens et de soutiens exté-rieurs, le roller derby attire et des équipesse créent (Lille, Arras, Valenciennes,Calais). Des entraînements collectifs s’or-ganisent et les équipes s’entraident pourentretenir cette grande famille qui sebat pour la reconnaissance. En projet, une équipe régionale devraitvoir le jour pour peser sur la scène natio-nale.

FANNY JANSSENS

• Depuis plusieurs années, le Nordaccueille un nouveau sport : le rollerderby. Non, ce n’est pas un « OSNI »,objet sportif non identifié, importé parles Martiens mais une invasion sportiveaméricaine, un sport de contact et devitesse. Clef plate à la main, les joueusesresserrent le frein de leur patin et c’estparti ! Dans chaque équipe, une joueusedoit dépasser ses adversaires sans sefaire éjecter de la piste ovale ni tomber.Chacune à son rituel : cri de guerre, danse

CONTACT

Sur la piste, deux équipes de 5 joueuses (une

jammeuse et quatre bloqueuses) s’affrontent.

Les deux jammeuses rivales doivent réussir à

dépasser le pack formé par les bloqueuses

ennemies. S’ensuit une course où stratégie, coup

d’épaule et de hanche sont permis pour sortir

la jammeuse adverse hors du rink. Le but pour

les jammeuses est de faire le plus de tours

possible pendant deux minutes (une bloqueuse

rivale dépassée rapporte un point).

Switchblade RollerGrrrls : www.rollerderbylille.fr

« Je ne m’attendais pas à un tel engoue-ment. Lors de notre recrutement, on aatteint les 200 candidatures ! Vous ven-dez votre équipement et il part en deuxjours ! Ce sport offre un exutoire, les fillessont comme des sœurs. Il ne faut pass’arrêter au côté Bad girls. Notre but estd’être reconnu au niveau des fédéra-tions. »

L’avis de... Marie alias Witch wolf, coach et fondatrice

de Switchblade Rollergrrrls

Au-delà de l’apparence, le roller derby est un sport carré où fairplay,

responsabilité et entraînement régulier sont les maîtres mots.


54 Septembre 2013

EXTRAVAGANTSplendeurs du maniérisme

en FlandreIssus de collections publiques et privées, 90 chefs-d’œuvre ont

été réunis pour vous faire découvrir ce qu’est le maniérisme, un courant artistique surprenant et méconnu qui traversa

la peinture flamande de 1500 à 1575.

CasselJusqu’au 29 septembre, au musée départemental de Flandre.

Tél. 03 59 73 45 60.

PRATIQUERendez-vous culturels

Ce petit guide vous permet de balayer d’un coup toute la programmation des structures culturelles gérées

par le Département ainsi que les événements qu’il soutient, pour la saison 2013-2014. On y trouve un descriptif des manifesta-

tions proposées ainsi que les informations générales (horaires, adresse, site internet, téléphone, etc.)

Disponible gratuitement dans l’ensemble des lieux culturels et touristiques du Nord.

INSOLITESing me a song

Après avoir métamorphosé les chansons du Nord sur lemode opéra, les Ch’ti Lyrics s’attaquent aux succès

populaires, avec des Flash songs (équivalent chanté desFlash mobs), des SMS de poche (concerts itinérants),

un « concert hétéroclite » et même un service de livraison de chansons à domicile en mobylette.

Au programme : rien que des tubes !

Hazebrouck et Flandre intérieureDu 18 au 28 septembre.

Tél. 03 27 99 66 66

NOSTALGIQUELes bousillés

Louis Mériaux a créé le musée du verre en rassemblant des bousillés, objetsfabriqués par les ouvriers verriers durant leurs heures de pause. Aujourd’huiconsacré en bonne partie à la création contemporaine, le musée n’oublie pas

ses origines et consacre une exposition à ces trésors d’art local.

Sars-PoteriesJusqu’au 25 novembre, au musée-atelier départemental du verre.

Tél. 03 59 73 16 16

EXPOSITIONS

JUSQU’AU 15SEPTEMBRELes contaminationsœuvres de 4 artistescontemporains (FrançoisGénot, Yeun-Kyung Kim, AlicePilastre et Coline Rosoux) Felleries, Fourmies, Sains-du-Nord, TrélonÉcomusée de l’AvesnoisTél. 03 27 60 66 11

JUSQU’AU 16SEPTEMBREHervé Robillardsérie photographique etvidéogrammeValenciennesMusée des Beaux-Artswww.herverobillard.fr

12 AU 18 SEPTEMBREPierre Doré dit ErodpeinturesGuesnainMédiathèqueTél. 03 27 08 20 40

21 AU 29 SEPTEMBRE37e salon des arts190 peintres et sculpteursCaudryPôle culturel, 15-19 hTél. 03 27 70 09 67

28 ET 29 SEPTEMBREPeintures et sculpturesHouplin-AncoisneSalle des fêtesTél. 03 20 32 05 57

JUSQU’AU 22SEPTEMBREJackie Matisse« Jeux d’espace »Le Cateau-CambrésisMusée départementalMatisseTél. 03 59 73 38 00

14 SEPTEMBRE AU 6 OCTOBREHybride 2exposition d’une trentained’artistesDouaiAncien hôpital généralhttp://caroledouay.wix.com/smachybride2

DU 5 SEPTEMBRE AU 15 OCTOBREL’AGENDA DE VOS SORTIES

PH

. DR

5, 6 ET 7 OCTOBRE17e salon des Arts etdes Lignes60 peintres, sculpteurs, artisans d’artAvesnellesSalle Francis-BarocheTél. 03 27 61 14 01

18 ET 19 OCTOBREJules César et la guerre des GaulesOrchiesGrange

PH. DR

PH

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LOU

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Septembre 2013 55

L’AGENDA DE VOS SORTIES

27 SEPTEMBREL’orchestre nationalde Lilledirection Andreas Spering,joue Spohr, Bruch et MendelssohnSeclinCollégiale St Piat, 20 hTél. 03 20 12 82 40

28 ET 29 SEPTEMBRETalents en Nordconcours international dechanson, sélection samediet dimanche de 10 à 16 h,finale le dimanche à 17 hAttichesSalle des fêtesTél. 06 27 83 77 47

4 OCTOBREChansons en volchansons de Nicolas Daquininterprétées par Claire Danjou et Zosime ÉtienneMons-en-BarœulTrait d’unionwww.clairedanjou.com

5, 7, 8 ET 11 OCTOBREL’orchestre nationalde Lilledirection Jean-Claude Casadesus, et le pianisteAldo Ciccolini jouent Lalo,Saint-Saëns et Rimski-KorsakovWattrelosSalle de sports Salengro,le 5 à 20 hLilleNouveau Siècle, les 7 et 8 à 20 hHazebrouckEspace Flandre, le 11 à 20 h 30Tél. 03 20 12 82 40

FÊTES / FESTIVALS

THÉÂTREMUSIQUE

29 SEPTEMBREFête de la marionnettespectacle « Le petit poucet »puis atelier de création demarionnettes et goûterRonchinCentre régional de la marionnette, 16 hTél. 03 20 53 48 79

5 OCTOBRECucurbi’Mômesspectacles, ateliers créatifs,contes et expositionsMarchiennesJardin des moines, 14-19 hTél. 03 27 90 58 54

6 OCTOBRELe bal des marmotsavec le magicien Faramus,au profit de l’enfance défavoriséeLambersartSalle André-MalrauxTél. 03 20 08 44 67

EXPOSITIONS FÊTES / FESTIVALS

8 AU 21 SEPTEMBREComédiales, acte IIfestival de théâtreAulnoy-lez-ValenciennesNymphéasTél. 03 27 23 30 51

27 SEPTEMBRELe Oliver St JohnGogertypar les Chiche Capon, et soirée d’ouverture de saison de La VirguleTourcoingThéâtre Raymond-Devos, 20 h 30Tél. 03 20 27 13 63

3 AU 19 OCTOBRELa comédie du paradoxed’après Denis Diderot, mise en scène Jean-Marc ChotteauTourcoingSalon de théâtreTél. 03 20 27 13 63

5 OCTOBREThéâtre en sériepar la cie DeZastrenouvo,au profit de l’enfance défavoriséeLambersartSalle André-MalrauxTél. 03 20 08 44 67

8 ET 9 OCTOBRESleeping Beautythéâtre, marionnettes,objets, ombres par Colette GarriganVilleneuve d’AscqRose des Vents, 19 hTél. 03 20 61 96 96

11 OCTOBRELa malle de Sophiepar la cie La Belle histoire,sensibilisation sur le regardface au cancer, suivie d’unéchange et de témoignagesFourmiesThéâtre Jean-Ferrat, 18 hTél. 03 27 57 47 33

6 OCTOBRELa Noyellaise4 randonnées VTT (15, 25, 35et 40 km) et un parcourspédestre de 10 kmNoyelles-sur-SambreTél. 03 27 66 68 67

PH. DR

SPORT

56 Septembre 2013

7 ET 8 SEPTEMBREBivouac révolutionnairereconstitution de la batailled’Hondschoote et marchéd’époqueHondschooteTél. 03 28 62 53 00

7 ET 8 SEPTEMBREFête de la Libérationexpositions, reconstitutiond’un camp US, baptêmes en véhicules d’époque…BauvinSalle Léopold-Dufour et parc Pierre-Bérégovoyhttp://bauvinliberation2013.e-monsite.com

14 ET 15 SEPTEMBRELes journées de la perle de verredémonstrations, conférences et le dimancheexposition-venteSars-PoteriesSalle des fêtes, 10-18 hTél. 03 27 59 35 61

15 SEPTEMBRE12e fête de la forêtmesse de St Hubert, rallyeéquestre et nombreusesanimationsLocquignolPâture d’Haisne

15 SEPTEMBREFête du laitconcours de vaches lai-tières, produits du terroir,exposition, spectacleéquestre…Le QuesnoyTél. 03 27 77 52 62

15 SEPTEMBREGrand défilé carnavalesqueMaingdans les rues, à partir de 15 h

20 SEPTEMBRE AU 13 OCTOBREJe cabane, tu cabanes, nous cabanonsspectacle, expositions,conte…BoeseghemTél. 03 28 41 76 46

JEUNE PUBLIC

27, 28, 29 SEPTEMBRE8es rencontresannuelles autour de Léo Ferréen présence de Marie-Christine Ferré, spectacles,montages vidéo, exposition,journée d’étudesAulnoye-AymeriesTél. 03 27 53 63 79

28 ET 29 SEPTEMBREFant’Ascqfestival de magie, avec pourparrain Jean-Claude DreyfusVilleneuve d’AscqEspace ConcordeTél. 03 20 43 55 75

5 ET 6 OCTOBRELes écos artistiquescomédie musicale d’art flo-ral, ateliers créatifs, envol decerfs-volants, démonstra-tion culinaire…MérigniesTél. 06 37 10 46 14

6 OCTOBRECucurbitadesspectacles de rue, artisans,expositions…MarchiennesAncienne abbaye, 9-21 hTél. 03 27 90 58 54

6 OCTOBREFête de la confitureHouplinesSalle des fêtes, 10-19 h

12 OCTOBRE3e fête des plantesinvitation gustative au jardinGenechInstitut de GenechTél. 03 20 84 57 08

12 ET 13 OCTOBRELes Journées du Poilureconstitution historique,visite du fort et de son musée, défilé…SeclinFortTél. 06 58 77 74 48

PH. DR

JUSQU’AU 20 OCTOBRECorps subtilsune traversée des collections d’art brut et d’artindien de Philippe MonsVilleneuve d’AscqLAMTél. 03 20 19 68 68

JUSQU’AU 15NOVEMBREFigures des Gayantphotos, films, objets, peintures…DouaiMusée de la ChartreuseTél. 03 27 71 38 91

PH. DR

SALONS /FOIRES

15 SEPTEMBRE26e foire de la Rhônellebrocante, produits du terroir,exposition, rassemblementde 2 CVVillereauToute la journéeTél. 06 83 60 83 47

22 SEPTEMBRE26e rencontre des collectionneursDenainSalle des fêtes, 8 h 30 - 17 hTél. 03 27 46 36 19

28 SEPTEMBRESalon du polarTemplemarsEspace Noël-Dejonhewww.templemars.mairie.com

28 ET 29 SEPTEMBREFestival de la biographieNeuville-en-FerrainSalle Malrauxwww.neuville-en-ferrain.fr

28 ET 29 SEPTEMBREVal Floralesfleurs et jardins, produits du terroir, art et décorationValenciennesComplexe sportif Vauban, 10 h - 19 hwww.val-florales.com

5 ET 6 OCTOBREBourse aux minia-tures et modélismeFaches-ThumesnilSalle Jacques-BrelTél. 03 21 66 88 77

6 OCTOBRESalon du livreNieppeSalle Line-Renaudwww.nieppe.fr

12 OCTOBRELes Halliennalessalon des littératures fan-tastiques sur le thème dutemps, dédicaces et nom-breuses animationsHallennes-lez-HaubourdinComplexe sportif, 10-18 hwww.halliennales.com

12 OCTOBREThe Goldlandbergschorégraphie EmmanuelGatRoubaixColisée, 20 h 30Tél. 03 20 24 66 66

13 OCTOBREGuinguette musettedansanteHellemmesAcacias, 15 h - 18 hTél. 03 20 04 82 95

22 SEPTEMBRELe rallye du patrimoine sud-Avesnoisautour du ValJoly et dans le canton de Trélon, avec de nombreux jeuxFéronDépart de la salle des fêteswww.ecomusee-avesnois.fr

22 SEPTEMBRE29e rallye touristique motosen Avesnois et Thiéracheparcours d’environ 110 km,découverte en énigmes etjeux diversAulnoye-AymeriesDépart dès 9 h de la Maisondes SyndicatsTél. 06 80 51 77 54

DANSE

LIVRES

Septembre 2013 57

TOURISME

Un département, une histoire :le Nordpar Christophe Drugy

Destiné avant tout à un

public « qui se passionne

pour la recherche de ses

ancêtres », ce guide rédigé

par un spécialiste de la

généalogie retrace l’histoire

du Nord de 1500 à nos jours. Des Celtes

à Charles Quint, de la Révolution (après

laquelle Saint-Amand perd son nom

pour devenir « Elnon-Libre » !) , à la

seconde guerre mondiale, Christophe

Drugy plonge dans les archives et nous

invite au voyage à travers l’Histoire.

Préface de Patrick Kanner, président du Conseilgénéral du Nord. Éditions Archives et culture,80 pages, 10 ¤.

À table ! En Picardie, Nord et Pas-de-Calaispar Marie Le Goaziou, photographies Franck Schmitt

L’originalité de ce livre de

recettes, c’est qu’elles

proviennent d’une dizaine

de maisons d’hôtes. Les

plats traditionnels s’enri-

chissent d’influences

diverses et les mariages sont délicieu-

sement audacieux. Philippe Collet, à

Valenciennes, propose ainsi des maca-

rons de foie gras au spéculoos et Mar-

tine Catry à Bousbecque, d’étonnants

nems à la Ch’ti.

Éditions Ouest-France, 16,50 ¤.

À chacun son vrai poidspar Jean-Michel Lecerf

En matière de régime, les

miracles n’existent pas. Le

surpoids, l’obésité, peuvent

même être pathologiques.

Voici un livre riche en

conseils et explications

pour se réconcilier avec soi-même.

Faire attention à ce que l’on mange,

d’accord, culpabiliser, non merci.

Éditions Odile Jacob, 160 pages, 17,90 ¤.

Maisons hantées et autres lieux étranges en Nord Pas-de-Calaispar Ludivine Fasseu

Si vous avez peur des fan-

tômes, passez votre che-

min. Le livre de Ludivine Fas-

seu, journaliste au magazine

Pays du Nord, donne la

parole à ceux et celles qui,

dans leur maison, ont vécu

des histoires extraordinaires peuplées

d’apparitions macabres, de déplace-

ments d’objets, d’odeurs pestilen-

tielles… Si le livre est rigoureux (nom-

breux témoignages, recherche

documentaire…), on regrette qu’il ne soit

pas illustré par des coupures de presse

ou des photos des lieux hantés.

Éditions Ouest-France, 190 pages, 15 ¤.

[nu][nu]

Très productif ces derniers

temps*, le label lillois Circum

démontre la versatilité de

ses artistes avec ce surpre-

nant trio poétique. Au sein de [nu] (pro-

noncer « nous ») se télescopent les

mots de Thomas Suel, la trompette de

Christian Pruvost et le Fender Rhodes

de Jérémie Ternoy. Une belle décharge

de poésie du quotidien… avec l’accent

d’ici !

www.circum-disc.com

* Parmi les parutions récentes : JérémieTernoyTrio - Bill ; La Pieuvre & Circum GrandOrchestra - Feldspath ; Kaze - Tornado.

CD

DÈS LE PROCHAIN NUMÉRO

Nouveau magazine,nouvel agendaAvec le prochain numéro seradévoilée la nouvelle formulede ce magazine (lire page 5).Cet agenda laissera la place à une nouvelle rubrique« Sorties » : quatre pages de culture et de loisirssélectionnées avec soin parnotre rédaction. Si vous avezdes événements à annoncer,pas d’inquiétude : dès ledébut du mois d’octobre,vous pourrez contribuer à l’agenda de notre siteinternet et y annoncer vospropres manifestations. Et là, il y a de la place pourtout le monde ! Rendez-vousen octobre sur lenord.fr

L’EXPO DU MOIS

• « À quoi ressemblait la vais-selle gauloise ? Mangeait-onavec les doigts ? En quellesmatières étaient les vête-ments ? Les hommes étaient-ils tous moustachus ?… »Avant de visiter l’exposition,les 4es latinistes du collège Paul-Duez de Cambrai se sont posétoutes ces questions, avec leursprofesseurs et les animatricesdu Forum départemental dessciences. À présent, il s’agitde trouver les réponses dansl’exposition. Les adolescents sedispersent dans les différentestentes. Chacune abrite un ate-

lier permettant d’en savoirplus sur les Gaulois et de com-prendre le travail des archéo-logues qui a permis d’acqué-rir ces connaissances.De l’étude du paysage, desgraines et du pollen, des osse-ments ou des tessons de céra-mique, l’on déduit des élé-ments qui confirment ouinfirment ce que l’on croyaitsavoir sur les gens qui vivaientici bien avant nous. On peutalors comparer avec la repré-sentation que l’on se faisaitautrefois des Gaulois, avec desreproductions de tableaux,

bandes dessinées, timbres-poste ou… paquets de ciga-rettes. On peut aussi s’imagi-ner leur vie quotidienne, grâceà un film d’aventures bur-lesques, la reconstitution deplusieurs tombes et une collec-tion d’objets authentiques quimontrent une maîtrise assuréedes techniques artisanales,avant la conquête romaine.« C’est une exposition trèsriche. Les démonstrations sontludiques, avec des petits jeuxsympathiques. On a été sur-pris d’apprendre qu’ils étaientorganisés en villages », com-

mentent Fabien et Mathieu.« Moi, je ne savais pas queParis s’appelait Lutèce. Et onne pensait pas qu’ils avaienttant d’objets pour se laver »,constatent Sarah et Charlotte.Et saviez-vous qu’à l’époque,pour chasser les rats, on nedomestiquait pas les chatsmais les belettes ?


Villeneuve d’AscqJusqu’au 9 mars 2014au Forum départemental des sciencesTél. 03 59 73 96 00.forumdepartementaldessciences.fr

Découvrez l’exposition en vidéo sur lenord.fr

« Nos ancêtres les Gaulois » :on ne nous a pas tout dit !

« Gaulois, une expo renversante » remet en cause tous les clichés et les idées reçues que nous avons sur la civilisation gauloise.

Eh non ! On ne trouve ni ailes ni cornes sur cet authentique casque gaulois, dont on remarque par ailleurs le grand raffinement. PH. PHILIPPE HOUZÉ

58 Septembre 2013

« Au-delà de l’humour, il y a dans mon spectacle cette valeur apprise dans le Nord, une humanité qui me tient àcœur. » PH. PHILIPPE HOUZÉ

Rire comme une

baleine au lieu d’être

muet comme une

carpe face au

chômage. C'est l'idée

du Nordiste KaderNemer, conseiller à

Pôle emploi, qui a fait

de son quotidien

professionnel une

véritable comédie.

« Le théâtre est une thérapie »

RENCONTRE

Pour lui, la comédie peuttraiter de sujets préoccu-pants et graves, car « le théâ-tre est une thérapie et l’hu-mour une force. » « En embauchant des usa-gers et des collègues, cela apermis de mieux appréhen-der l’avenir et de diminuerles arrêts-maladie par lerire ! » , confie-t-il en sou-riant.Kader Nemer rêve de venirjouer dans le Nord. Il pro-met qu’un projet se prépare.Après tout, il est « un enfantdu pays » : c’est ici qu’il acultivé la graine du théâtre. Le Nord, c’est d’abordDechy, la ville où il est né.Petit, il s’amusait déjà à met-tre en scène ses frères :« Nous étions, le tempsd’une journée, les Biomenou encore les Jackson 5 ! »Le Nord, c’est aussi Douai,l’endroit où il a rencontréHugues Duquesne, un ami

avec lequel il a débuté savie d’artiste. Ensemble, ilsforment les Goubéens (enl’honneur de M. Goube, unprofesseur de théâtre aulycée Châtelet de Douai).Ensemble, ils partent ten-

ter leur chance à Paris,mènent une vie de bohèmeet baladent leur universdans les cafés. Ensemble, ilsgagnent le prix de la meil-leure interprétation franco-phone au Fringe Festival deMontréal. Un jour, ils décident de seséparer pour « se poser, seretrouver intérieurement etfonder chacun une famille ».Depuis, Kader s’est installéà Paris mais retourne dansle Nord pour « se ressourcer,retrouver ses racines et

écouter l’accent ch’timi »(pour le plus grand plaisirde ses oreilles). Il dit du Nord qu’il est « samuse, son inspiration » .Dans son prochain specta-cle, One Man Emploi Show,

il lui rend hommage. Il parlede sa région, rit des noms deses villes, de son accent maisraconte aussi son histoire. « Je dois beaucoup au Nord :je ne serais pas ce que jesuis sans lui. Il y circule desvaleurs et de la convivialité.En cette période où Pôleemploi est le “super-hérosde la crise sans super-pou-voir”, il est très importantde savoir positiver. »

FANNY JANSSENS

http://chezpopole.wordpress.com/

Le Nord est en quelque sorte ma muse, une source d’inspiration.

• Si vous voulez rencontrerKader Nemer, vous devezsoit être au chômage – il estconseiller à Pôle emploi –,soit aimer le théâtre : il estaussi l’auteur et l’un desacteurs de Bienvenue chezPopole.Sous ce titre un brin provo-cateur se cache une comédieoù défilent vrais deman-deurs d’emploi, conseillerset direction de Pôle emploi.Ils se crêpent le chignon,ont le moral dans les chaus-settes ou en ont ras la cas-quette. Le but : « faire unecaricature de chaque acteurde Pôle emploi, une admi-nistration trop souventdécrite comme une machineinfernale où le côté humainest balayé. Il fallait deshommes à la place des chif-fres. Et il se trouve que, surles planches, tout le mondeest au même niveau »,explique Kader Nemer.

Septembre 2013 59

Magazine "Nord le Département" - N° 269 - Septembre 2013

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