Nouveaux développements en matière d’épidémiologie et de contr ôle de la rage
Département d’épidémiologie et de santé publique Nord ... · épidémiologique du DESP Nord...
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Ministère de la Défense
Ecole du Val-de-GrâceDÉPARTEMENT D’ÉPIDEMIOLOGIE
ET DE SANTÉ PUBLIQUE NORD
Département d’épidémiologie et de santé publique Nord
Ecole du Val de Grâce
Rapport d’activité : année 2006
Rapport présenté par : MC Spiegel André
Professeur agrégé du Val-de-GrâceChef du DESP Nord
n° 128/EVDG/DESPN du 1er mars 2007
E.V.D.G. - Département d’épidémiologie et de santé publique Nord p. 1/67
Ilot Bégin - 00498 Armées - Tél. : 01 43 98 59 49 - Fax : 01.43.98.54.33 - Courriel : [email protected]
1. Introduction
Le Département d’épidémiologie et santé publique Nord (DESP Nord) de l’Ecole du Val-de-Grâce est situé
dans l’enceinte de l’Hôpital d’Instruction des Armées Bégin (Ilôt Bégin - 69, avenue de Paris, 94160 Saint-
Mandé).
Ses missions sont définies par la circulaire ministérielle n°527/DEF/DCSSA/AST/REC/2 du 18 février 2003.
La mission prioritaire est le soutien des forces armées dans le domaine de l’épidémiologie et la santé
publique et l’animation d’un secteur épidémiologique s’étendant sur les trois-quarts de la France
métropolitaine. Ces missions s’organisent autours des axes suivants :
- la surveillance épidémiologique
- l’appui aux médecins d’unités notamment par les investigations des phénomènes
survenant en unité
- le conseil en santé publique des médecins d’unité en matière d’hygiène, d’éducation
sanitaire, de prévention et de lutte anti-vectorielle
- la réalisation d’enquêtes épidémiologiques et d’essais cliniques et de prévention au sein
des forces
Le département doit être en mesure de réaliser l'ensemble des missions, et doit pouvoir maintenir et
développer un savoir-faire tant dans le champ des maladies transmissibles naturelles ou provoquées que dans
celui des maladies non transmissibles et des risques environnementaux.
2. Les moyens du DESP Nord en 2006
2.1. Le personnelLa liste du personnel en poste au DESP au cours de l’année 2005 figure ci-dessous. Au cours du dernier
trimestre 2005, les effectifs des médecins ont augmenté pour atteindre six à la fin de l’année. Deux agents
administratifs étaient affectés à temps plein au DESP en 2005.
Nom Fonction Titre militaire Titre civil Date d’affectation
Date de départ
MC Spiegel Chef de Département Professeur agrégé DES, Master 2 01/09/2003MC Deparis Adjoint Praticien certifié DES, Master2, HDR 01/08/2005MC Massit Adjoint Praticien confirmé 13/07/2005 01/11/2006MP Verret Adjointe Praticien certifié DES, Master 2 01/12/2005Méd Haus-Cheymol Adjointe Praticien certifié DES, Master 2 01/09/2003
MP Berger Assistant Praticien confirmé Master 2 01/09/2003Méd Mayet Assistant Praticien confirmé 01/09/2005
M. Sarcelet Adjoint administratif 01/10/2003Mlle Sainte-Clair Adjoint administratif 05/01/2005Le médecin Van Nifterik-Spiegel et le MP Jost ont effectué au cours de 2006 une période d’un mois en tant
qu’ESR.
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2.2. Les locauxEn 2006, le DESP occupe le bâtiment 18 de l’Ilot Bégin. Le DESP dispose de 10 bureaux, d’une salle
informatique équipée d’un accès Internet, et d’une salle de réunion..
2.3. Matériel informatique et bureautique2.3.1. Le matérielAu 31 décembre 2006, le DESP disposait de :
- 12 postes informatiques de fixes destinés :
- au travail de chaque personnel (8 postes),
- à Internet (1 poste)
- à la saisie automatisée (1 poste)
- à l’analyse statistique « pointue » (1 poste).
- à un stagiaire ou un étudiant (1poste).
- trois ordinateurs portables
- deux télécopieurs
- une photocopieuse
- un scanner.
2.3.2. Les logicielsLogiciels bureautiques
Tous les ordinateurs, à l’exception de celui dédié à Internet, sont équipés des logiciels : Word®, Excel®,
Power Point® et Access®.
Le DESP utilise le logiciel Teleform® qui est un logiciel d’acquisition de données. Il permet, couplé à un
scanner, la saisie automatique des données.
Le DESP dispose du logiciel EndNote® et du logiciel Acrobat Professionnel®.
Logiciels statistiques
SAS® : deux licences
EGRET® : une licence
Minitab : une licence
STATA® : une licence
Epi-Info®
Base de données sanitaires
Le DESP dispose d’une licence du logiciel EDISAN®. Ce logiciel, régulièrement mis à jour est une base de
données sanitaires qui permet de communiquer aux unités des renseignements sur les pays où elles doivent
projeter des personnels (risques épidémiologiques, températures, pluviométrie, hygrométrie…)
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2.4. Revues scientifiquesDepuis 2003, le DESP est abonné aux revues suivantes :
- Revue d’épidémiologie et de santé publique,
- Bulletin épidémiologique hebdomadaire,
- American Journal of Epidemiology,
- International Journal of Epidémiology,
- American Journal of Tropical medicine and hygiene.
De plus un accès aux revues via Science-direct est possible depuis le DESP.
2.5. VéhiculeLe DESP dispose d’un véhicule léger (Clio) récent pour effectuer les liaisons et les missions dans le secteur
épidémiologique..
3. Le secteur épidémiologique inter-armée métropolitain nord
Au total, 213 unités sont rattachées au DESP Nord pour un total d’environ 274 000 militaires. Le secteur
épidémiologique du DESP Nord comprend 72 départements (carte 1) et recouvre géographiquement la
moitié nord et sud-ouest de la France métropolitaine.
Carte 1 : limites géographiques du secteur épidémiologique nord
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Secteur métropolitain NordDESP Nord
Ecole du Val-de- Grâce
Secteur métropolitain Sud
DESP SudInstitut de médecine tropicale du SSA
4. Surveillance épidémiologiqueLes objectifs de la surveillance épidémiologique sont triples : (i) estimer l’importance épidémiologique des
affections surveillées, (ii) identifier les situations nécessitant une intervention urgente, notamment les
épidémies, (iii) évaluer les actions de prévention entreprises.
Pour répondre aux objectifs de la surveillance épidémiologique, le service de santé des armées s’appuie sur
un réseau hospitalier et sur un réseau des services médicaux d’unité.
4.1. Le réseau de surveillance des services médicaux d’unitéLa surveillance épidémiologique des unités comprend trois procédures : un système d’alerte, un système de
déclaration hebdomadaire, et enfin une procédure de déclaration spécifique selon la maladie : les fiches
spécifiques de déclaration.
4.1.1. Le message épidémiologique hebdomadaireChaque cabinet médical d’unité adresse un message épidémiologique hebdomadaire (MEH) au DESP le
lundi ou le mardi.
Ce message permet la déclaration hebdomadaire de l’ensemble des évènements soumis à surveillance chaque
semaine. En 2005, la surveillance épidémiologique prenait en compte une liste de 64 événements au 1er
décembre 2007 (annexe 1). Cette liste est soumise à une révision périodique selon l’évolution de la situation
épidémiologique. Elle comporte les maladies à déclaration obligatoire du Ministère de la Santé, certaines
maladies transmissibles intéressant les forces (en particulier outre-mer : le paludisme, la dengue, la
leishmaniose…), certaines maladies non transmissibles intéressant les armées (hémopathie, accident cardio-
vasculaire), certaines affections traumatiques (traumatisme sonore, accident de plongée, accident par arme à
feu…) et certaines conduites à risque (conduite auto-agressive…). S’il n’y a aucun événement à déclarer, le
MEH est adressé avec la mention « état néant ».
L’effectif soutenu par l’unité est également notifié sur le MEH. Il permet, au moment de l’analyse, de
disposer d’un dénominateur et en rapportant le nombre de cas déclarés aux effectifs de calculer des taux
d’incidence.
4.1.1.1. Collecte des MEH
Chaque semaine, l’exhaustivité de l’envoi des MEH par les unités est vérifiée. Dès le mercredi matin, le
secrétariat effectue une relance téléphonique des unités n’ayant pas adressé de MEH. Ainsi la proportion de
message reçu est généralement supérieure à 99%.
Dès réception, les messages sont traités par un secrétaire et un médecin. Certains éléments du MEH sont
vérifiés : évènements déclarés, effectifs soutenus… Si c’est nécessaire, les informations déclarées sont
validées en s’assurant par exemple que les cas déclarés vérifient bien les critères de déclaration. Le médecin
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vérifie également en fonction de la nature des évènements déclarés s’il est nécessaire de prendre contact avec
l’unité afin d’obtenir des renseignements complémentaires.
Les données du MEH sont ensuite saisies à l’aide du logiciel Epiarm®. Ce logiciel utilisé par la DCSSA et
les deux départements d’épidémiologie du service de santé permet une fusion des données au niveau central.
En 2006, le DESP Nord a réceptionné et analysé 10 943. Chaque unité aurait dû adresser 52 MEH. Fin
décembre 2006, parmi les 213 unités du secteur épidémiologique, 116 soit 54,5 % des unités ont adressé 52
MEH (figure 1).
Figure 1 : Nombre de MEH adressés par les services médicaux d’unités au DESP Nord en 2005
116
67
246 0 0 0
0
20
40
60
80
100120
140
52 51 50 49 48 47 46
Nombre de MEH envoyés durant l'année
Nom
bre
d'un
ités
Les MEH « état néant »
Pour chacune des unités ayant envoyé des MEH, le pourcentage de MEH « état néant » pour l’année 2006 a
été calculé. Au total, 7 unités (3,3%) ont envoyé 100 % de leur MEH en « MEH état néant » (3,3 % en 2005)
et 15 unités (8 %) ont envoyé moins de 50% de MEH « état néant » (8,9 % en 2005).
En 2006, 206 unités ont déclaré au moins un événement à la surveillance épidémiologique.
Tableau 1 : Proportion de MEH « état néant » adressées au DESP Nord en 2006% de MEH « état néant » Nombre d’unités % d’unités
0 - 24 3 1,425 - 49 12 5,650 - 74 56 26,375 - 99 135 63,4
100 7 3,3Total 213 100,0
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La proportion des messages portant la mention « état néant » selon la DRSSA d’appartenance est précisée à
la figure 2.
Figure 2 : Proportion de MEH « état néant » adressés au DESP Nord selon la DRSSA de rattachement
0,0%4,30%
63,0%
0,0%5,80%
80,8%
1,8%3,6%
25,00%69,60%
3,90%5,90%
29,40%60,70%
32,7%
13,5%
0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0%
DRSSA Bordeaux0%-24%25 - 49%
50%-74%75%-100%
DRSSA Brest0%-24%
25%-49%50%-74%
75%-100%
DRSSA Metz0%-24%
25%-49%50%-74%
75%-100%
DRSSA St Germain en Laye0%-24%
25%-49%50%-74%
75%-100%
Evènements déclarés au MEH
Les évènements les plus fréquemment déclarés dans le secteur épidémiologique métropolitain « Nord » sont
présentées au tableau 3. Plus de 80% (85,3%) des déclarations portent sur quatre évènements : infections
respiratoires aiguës fébriles, traumatismes sonores aigus, accidents d’exposition au sang et décès.
Les affections les plus déclarées sont les infections respiratoires aiguës fébriles qui constituent 48,7 % de
l’ensemble des affections déclarés en 2006 suivies des traumatismes sonores (n=988) et des accidents
d’exposition au sang (n=384). Parmi ces 384 cas, 173 (45 %) ont été déclarés par les 6 services de médecine
du personnel des hôpitaux d’instruction des armées (HIA Bégin : 45 cas, HIA Percy : 42 cas, HIA Val de
Grâce : 26 cas, HIA Clermont Tonnerre : 23 cas, HIA R. Picqué : 19 cas, HIA Legouest : 18 cas), 114
(29,6 %) par la Brigade des sapeurs pompiers de Paris et 65 (16,9 %) par les services de la gendarmerie.
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Tableau 3 : Liste des évènements déclarée par MEH au DESP Nord en 2006Code affection Affection Nombre %D 3 Infection respiratoire aiguë fébrile 2610 48,7G 4 Traumatisme sonore 988 18,4B 7 Accident d'exposition au sang 384 7,2I 1 Décès toutes causes 193 3,6C 5 Paludisme 174 3,2A12 TIAC (cas ou foyer) 170 3,2F 6 Conduite Auto Agressive 153 2,9F 2 Cancers et hémopathies malignes 147 2,7F 3 Hyperthermie maligne d'effort 77 1,4D 9 Varicelle 64 1,2F 1 Accidents cardio vasculaires 55 1,0H 1 Effets adverses des vaccins 54 1,0B 8 Exposition sexuelle au VIH 41 0,8B 5 MST 32 0,6F 4 Pathologie liée à l'environnement climatique 30 0,6D 2 Grippe 25 0,5G 3 Accident par arme à feu 23 0,4H 2 Effets indésirables d'une chimioprophylaxie 22 0,4G 2 Accident de montagne et de ski 20 0,4C 3 Autres fièvres hémorragiques et arboviroses 14 0,3F 5 Etat de stress post-traumatique 9 0,2D 8 Rubéole 9 0,2F 9 Affections démyélinisantes du SNC 8 0,1D10 Tuberculose 8 0,1G 1 Accident de plongée 7 0,1B 1 Hépatite virale B 7 0,1A 1 Amibiase 6 0,1B 3 Infection VIH 5 0,1H 3 Symptômes / maladies dans contexte particulier 4 0,1D 5 Infection invasive à méningocoque 4 0,1B 2 Hépatite virale C 3 0,1C 1 Dengue 3 0,1D 4 Légionellose 2 0,0A 7 Hépatite virale A 2 0,0A 5 Diarrhées OM où OPEX 2 0,0C 4 Leishmaniose cutanée 2 0,0D 7 Rougeole 1 0,0E 2 Exposition à la rage 1 0,0A 8 Autres hépatites 1 0,0E 3 Fièvre d'origine indéterminée OM et OPEX 1 0,0Total 5361 100,0
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Diversité des évènements déclarés au MEH
Parmi les 206 unités ayant déclaré au moins un cas d’un événement soumis à déclaration, le nombre
d’évènements différents utilisés pour effectuer la déclaration au cours de l’année 2006 a été calculé pour
chaque unité. Les résultats sont rapportés au tableau 4.
Cent quatre unités (50,7 %) ont utilisé dans la liste des évènements soumis à surveillance moins de cinq
entités différentes en 206. Cent deux unités (49,3 %) ont utilisé en 2006 plus de 4 évènements dont 8 unités
(3,9 %) ont utilisé au moins 10 évènements en 2006 (tableaux 4 et 5).
Tableau 4 : Distribution des 206 unités ayant déclaré au moins un événement par MEH en 2006 selon le nombre d’évènements différents déclarés
Nombre d’évènements différents déclarés au cours de l’année Nombre d’unités % % cumulé
1 19 9,2 9,22 19 9,2 18,43 32 15,5 33,94 34 16,5 50,45 27 13,1 63,56 34 16,5 80,07 16 7,8 87,88 10 4,9 92,79 7 3,4 96,1
10 2 1,0 97,111 4 1,9 99,012 2 1,0 100,0
Total 206 100,0
Les huit unités ayant déclaré au moins 10 évènements en 2006 sont présentées tableau 7.
Tableau 5 : Liste des 8 unités ayant utilisé plus de 9 évènements en 2006
Unité Nombre d’évènements différents déclarés en 2006
Légion de gendarmerie départementale de Lorraine, Metz 12Légion de gendarmerie mobile d’Ile de France, Versailles Satory 12501- 503ème Régiment de Chars de Combats, Mourmelon le Grand 1113ème RG, Valdahon 11Légion de gendarmerie départementale du Centre, Orléans 11Base aérienne 217, Brétigny 1135ème Régiment d’Infanterie, Belfort 10Centre médical de l’école militaire, Coetquidan 10
Le nombre moyen d’évènements différents utilisés par les unités en 2005 était de 4. Le nombre moyen
d’évènement utilisé était significativement différent selon l’armée d’appartenance (p<10-3) (tableau 6).
Tableau 6: Nombre moyen d’évènements utilisés selon l’armée d’appartenance en 2006Nombre d’unités Nb moyen d’évènements
différents utilisésMinimum Maximum
Air 27 5,3 0 11Terre 116 4,7 0 11Gendarmerie 46 4,6 0 12Marine 16 3,2 0 6
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Services communs 8 1,6 1 44.1.1.2. Analyse hebdomadaire des données du MEH
Une synthèse du nombre de cas déclaré durant la semaine et une détection d’une éventuelle augmentation
anormale de cas sont effectuées chaque semaine.
Cette détection repose sur la méthode du « Current Past Graph » (CPG) utilisée par les Centers for Disease
Control aux Etats Unis qui a été adaptée et appliquée aux données du MEH. Pour atteindre cet objectif, le
DESP a développé une application permettant de traiter automatiquement les données de la surveillance
issues du logiciel Epiarm® à l’aide des logiciels Access et Excel.
Le pourcentage d'augmentation ou de diminution est calculé en rapportant la différence entre le nombre de
cas durant les quatre dernières semaines et la moyenne historique, à la moyenne historique.
Par exemple, si pour un évènement, le nombre de cas déclarés durant les quatre dernières semaines était de
66, la moyenne historique était de 34,9 cas, le pourcentage d'augmentation serait de 89,1% [(66-34,9)/34,9].
Des intervalles de confiance à 95% sont calculés à partir de la moyenne et de la variance des données
historiques. Les hachures éventuelles correspondent à une augmentation ou une diminution significative du
nombre de cas déclarés supérieure à la moyenne historique (figure 2).
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Figure 2 : Baromètre des affections soumises à surveillance épidémiologique, DESP Nord, année 2006,
semaine 52.
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4.1.1.3. Rétro-information
Chaque semaine un rapport de synthèse conclut systématiquement l’analyse hebdomadaire. Une rétro-
information des données des MEH est diffusée par le DESP à l’attention des médecins participant à la
surveillance épidémiologique. Ce bulletin de rétro-information comporte la synthèse des données déclarées
par MEH durant la semaine dans le secteur épidémiologique (annexe 2), souligne les points de l’analyse et
fait connaître toutes les informations épidémiologiques. Ce document permet de redresser les erreurs, les
absences, les imperfections.
Ce bulletin est diffusé également aux autorités du service de santé des armées qui sont responsables des
programmes de lutte, de la supervision de ces programmes et de leur évaluation.
4.1.2 Les fiches spécifiques de déclaration Elles ont pour but de fournir un complément d’informations, en particulier sur les circonstances de survenue
et les facteurs de risque. Il s’agit d’une déclaration individuelle, pour chaque cas sous forme d’une fiche qui
complète la déclaration collective du MEH.
4.1.2.1 Collecte des fiches spécifiques
En 2006, le DESP Nord a réceptionné et contrôlé 2 527 fiches spécifiques.
Les évènements nécessitant la rédaction d’une fiche spécifique, les plus fréquemment déclarés au DESP
Nord sont présentés ci-dessous. Plus de 80 % des fiches de déclaration sont liés à 8 évènements :
traumatisme sonore, accident d’exposition au sang, décès toutes causes, paludisme, conduite auto-agressive,
cancers et hémopathies malignes et infection cutanée staphylococcique (tableau 8).
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Tableau 7 : Liste des fiches spécifiques les plus fréquemment reçues au DESP Nord hors fiches B7 et B8Code Evènements Nombre % % cumulé
G 4 Traumatisme sonore 974 38,5 38,5B 7 Accident d’exposition au sang 369 14,6 53,1I 1 Décès toutes causes 184 7,3 60,4C 5 Paludisme 168 6,6 67,1F 6 Conduite Auto Agressive 150 5,9 73,0F 2 Cancers et hémopathies malignes 144 5,7 78,7E11 Infection cutanée staphylococcique 105 4,2 82,9F 3 Hyperthermie maligne d'effort 72 2,8 85,7F 1 Accidents cardio vasculaires 54 2,1 87,9H 1 Effet adverse des vaccins 52 2,1 89,9B 8 Exposition sexuelle au VIH 41 1,6 91,5B 5 MST 32 1,3 92,8F 4 Pathologie liée à l'environnement climatique 30 1,2 94,0H 2 Effets indésirables d'une chimioprophylaxie 21 0,8 94,8G 3 Accident par arme à feu 21 0,8 95,6G 2 Accident de montagne et de ski 20 0,8 96,4C 3 Autres fièvres hémorragiques et arboviroses 14 0,6 97,0F9 Affections démyélinisantes du SNC 10 0,4 97,4D10 Tuberculose 9 0,4 97,7F 5 Etat de stress post traumatique 8 0,3 98,1G 1 Accident de plongée 7 0,3 98,3A12 TIAC (cas ou foyer) 7 0,3 98,6B 1 Hépatite virale B 7 0,3 98,9B 3 Infection VIH 5 0,2 99,1H 3 Sympt./maladies dans contexte environnemental particulier 4 0,2 99,2D 5 Infection invasive à méningocoque 4 0,2 99,4B 2 Hépatite virale C 3 0,1 99,5C 1 Dengue 3 0,1 99,6C 4 Leishmanioses cutanées 2 0,1 99,7D 4 Légionellose 2 0,1 99,8A 7 Hépatite virale A 2 0,1 99,9E 2 Exposition à la rage 1 0,0 99,9D 7 Rougeole 1 0,0 100,0A 8 Autres hépatites 1 0,0 100,0Total 2527 100
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4.1.2.2 Analyse des données des fiches spécifiques
L’analyse des informations portées sur les fiches spécifiques est centralisée. Les événements déclarés à
l’aide d’une fiche ont été répartis par la DCSSA entre les deux DESP.
Le DESP Nord est responsable de l’analyse des affections et évènements suivants : tuberculose,
hépatite A, B, hépatite C, méningite à méningocoque, coup de chaleur d’exercice, conduite auto-
agressive (tentative de suicide et suicide), traumatisme sonore aigu, cancer et hémopathie maligne,
effet indésirable des vaccins, décès. Le DESP Sud analyse les autres affections notamment, le
paludisme, les infections à VIH, les expositions sexuelles au VIH, les accidents d’exposition au sang.
Les fiches spécifiques relatives aux évènements analysés par le DESP Sud, reçues par le DESP Nord,
sont adressées au DESP Sud mensuellement. Réciproquement, le DESP Sud envoie chaque mois les
fiches dont le DESP Nord a la charge.
Des bases de données sont mises à jour régulièrement pour chacun des évènements dont le DESP Nord
a la charge en utilisant le logiciel Access®. Les données sont saisies par les médecins du DESP et par
les adjoints administratifs affectés au secrétariat.
En 2006, les rapports concernant les cancers et les hémopathies, les effets adverses des vaccins les
décès et les conduites auto- agressives pour l’année 2005 ont été effectués et diffusés.
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4.2. La surveillance épidémiologique hospitalière 4.2.1. Les moyens de la surveillance hospitalièreDepuis le 1er janvier 2005, les hôpitaux d’instruction des armées participent à la surveillance hospitalière. La
déclaration des cas utilise deux procédures de déclaration : message d’alerte et fiches spécifiques (pas de
MEH). Au 1er décembre 2006 deux évènements ont été ajoutés à la liste des évènements sous surveillance
(accident cardio-vasculaire et infection à chikungunya). La surveillance hospitalière concerne 40 évènements
dont les décès (annexe 3).
Un événement (cancer, paludisme…) survenu chez un militaire hospitalisé dans un HIA doit être déclaré par
les deux réseaux de surveillance : services médicaux d’unité et réseau hospitalier. Les DESP sont chargés de
détecter et d’éliminer les doubles déclaration.
Six hôpitaux d’instruction des armées : HIA Bégin (Saint-Mandé), HIA Percy (Clamart), HIA Val de Grâce
(Paris), HIA Robert Picqué (Bordeaux), HIA Clermont Tonnerre (Brest) et HIA Legouest (Metz) sont
stationnés sur le secteur épidémiologique nord.
Chaque semaine est adressée une rétro-information portant sur les cas déclarés par le réseau hospitalier
(annexe 4).
Figure 3. Répartition des différents HIA selon le secteur épidémiologiqueParis - EVDGDESP Nord
Marseille - IMTSSADESP Sud
H.I.A ClermontTonnerre
H.I.A Robert Picqué
H.I.A Laveran
H.I.A Sainte Anne
H.I.A Desgenettes
H.I.A Legouest
E.H.M.P.H.I.A. Val de Grâce
H.I.A. BeginH.I.A. Percy
Paris - EVDGDESP Nord
Marseille - IMTSSADESP Sud
H.I.A ClermontTonnerre
H.I.A Robert Picqué
H.I.A Laveran
H.I.A Sainte Anne
H.I.A Desgenettes
H.I.A Legouest
E.H.M.P.H.I.A. Val de Grâce
H.I.A. BeginH.I.A. Percy
H.I.A ClermontTonnerre
H.I.A Robert Picqué
H.I.A Laveran
H.I.A Sainte Anne
H.I.A Desgenettes
H.I.A Legouest
E.H.M.P.H.I.A. Val de Grâce
H.I.A. BeginH.I.A. Percy
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4.2.2. Principaux résultats de la surveillance hospitalièreEn 2006, 92 évènements ont été déclarés par fiches spécifiques au DESP Nord par les HIA du secteur
épidémiologique du DESP Nord.
Les affections les plus souvent déclarées par les HIA étaient le paludisme (33 cas) et les cancers et
hémopathies (29 cas) (figure 4).
Figure 4. Nombre de cas déclarés au DESP Nord en 2006
33
29
6
6
5
3
3
3
2
1
1
0 5 10 15 20 25 30 35
Paludisme
Cancers et hémopathies
Affections demyélinisantes du SNC
Infection cutanée staphylococcique
Tuberculose
Decès
Infection par le VIH
Accident d'exposition au sang
Leishmanioses cutanées
Exposition sexuelle au VIH
SIDA
Le tableau 8 présente pour différents évènements sous surveillance, le nombre d’HIA ayant déclaré au moins
une fois cet événement.
Tableau 8 : Nombre d’HIA ayant déclaré au moins un évènement au DESP Nord en 2006 selon le type
d’événement déclaré
Evènement sous surveillance Nombre d’HIA déclarant( / 6)
Paludisme 5Cancers et hémopathies malignes 4Tuberculose 3Accident d’exposition au sang 2Affections démyélinisantes du SNC 2Décès toutes causes 2Leishmaniose cutanée 2Exposition sexuelle au VIH 1Infection cutanée staphylococcique 1Infection par le VIH 1SIDA 1
Ainsi seulement deux hôpitaux ont déclaré un décès d’un militaire en 2006.
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4.2.3. Apport de la surveillance hospitalière à la surveillance épidémiologique des unitésParmi les 92 cas déclarés par les HIA, 37 soit 40% avaient été déclarés également par l’unité du patient
hospitalisé (figure 5). Parmi les 55 cas déclarés seulement par le réseau hospitalier, l’information concernant
l’unité relevée sur la fiche de déclaration hospitalière montrait qu’il s’agissait 39 fois d’une unité du DESP
Nord, 8 fois d’une unité du DESP Sud (qui devait déclarer à l’IMTSSA) et 11 fois d’une unité non précisée
(pour les 4 fiches relatives à une infection à VIH ou SIDA, l’information n’était pas disponible).
Figure 5. Répartition des cas déclarés par les HIA et par les unités en 2006
Fiches spécifiques (source : HIA)
N = 92
Cas déclarés par l’unité
N = 55N = 37
oui non
Secteur de l’unité d’appartenance
N = 39 N = 8
Nord Sud Inconnue
N = 11
Fiches spécifiques (source : HIA)
N = 92
Cas déclarés par l’unité
N = 55N = 37
oui non
Secteur de l’unité d’appartenance
N = 39 N = 8
Nord Sud Inconnue
N = 11
Le tableau 9 présente, par événement la proportion de cas déclarés par les SMU parmi les cas déclarés par les
HIA.
Figure 6 : Proportion de cas déclarés par les SMU parmi les cas déclarés par les HIA en 2006
66,7%
63,6%
40,0%
33,3%
0,0%
0,0%
66,7%
50,0%
24,1%
0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0%
Accident d’exposition au sang (n=3)
Décès toutes causes (n=3)
Paludisme (n=33)
Leishmaniose cutanée (n=2)
Tuberculose (n=5)
Affections démyélinisantes du SNC (n=6)
Cancers et hémopathies malignes (n=29)
Infection cutanée staphylococcique (n=6)
Exposition sexuelle au VIH (n=1)
Différents problèmes persistent depuis la mise en place de la surveillance hospitalière en janvier 2005.
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Le premier problème a résidé dans l’absence de disponibilité de la liste des évènements sous surveillance ou
des modèles de fiches spécifiques.
Le second problème était lié au délai parfois important entre :
- le diagnostic et la rédaction de la fiche (délai moyen = 34 jours ; extrêmes : 1 - 307 jours) et,
- la date de rédaction de la fiche et la date de réception au DESP Nord (moyenne = 18 jours ;
extrêmes : 1 - 189 jours).
Ces retards pouvaient entraîner des difficultés pour retrouver des informations manquantes sur la fiche, le
patient ayant alors quitté l’hôpital. Ainsi, les informations sur les mesures de prévention dans la fiche
spécifique paludisme ou les missions effectuées dans la fiche cancer étaient parfois incomplètes.
La surveillance hospitalière a été mise en place en 2005. Cette mise en place a nécessité une information et
une motivation des médecins hospitaliers. Après deux ans de surveillance, il serait souhaitable que soit mis
en place un correspondant hospitalier au sein de chaque HIA (à partir des services de biologie ou des
services d’information médicale) pour permettre un meilleur fonctionnement de ce système de surveillance.
4.3. Le réseau sentinelle de surveillance de la grippe (SMOG)
En France, la grippe est une affection à recrudescence saisonnière soumise à surveillance épidémiologique
hebdomadaire dans les armées. Il existe un réseau international de surveillance de la grippe dont l’émanation
française (Groupements Régionaux d’Observation de la Grippe-GROG) est activée chaque année à la fin du
mois de septembre. Des services médicaux d’unités militaires, répartis sur l’ensemble du territoire
métropolitain, participent à cette surveillance hebdomadaire spécifique au sein du Système Militaire
d’Observation de la Grippe (SMOG), parallèlement à leur activité de surveillance épidémiologique
habituelle. Le SMOG concerne les militaires et les personnels civils de la défense.
Les objectifs de ce réseau sont (i) détecter le plus rapidement possible la survenue d’épidémies, (ii) surveiller
les souches virales circulantes et (iii) évaluer la couverture vaccinale des cas.
La grippe est une affection sous surveillance dans les armées (affection D2). Chaque médecin d’unité doit
déclarer les cas de grippe diagnostiqués. Les médecins des unités sentinelles, en plus de la déclaration des
cas de grippe diagnostiqués, doivent adresser chaque semaine, une synthèse des indicateurs d’activité
médicale (nombre de consultants, nombre d’affections respiratoires d’allure virale…). Au total, 30 unités
sentinelles militaires du SMOG étaient réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain. Vingt unités
sentinelles étaient rattachées au DESP Nord et dix au DESP Sud (IMTSSA - Marseille). Chaque lundi, les
deux DESP recevaient les données collectées auprès des unités sentinelles et les transmettaient à leur
correspondant GROG civil. Chaque semaine le DESP Nord centralisait l’ensemble des données et en faisait
la synthèse. Les laboratoires de biologie médicale de sept H.I.A participaient à la surveillance de la grippe.
Ils devaient mettre à disposition de chaque unité le matériel nécessaire aux prélèvements virologiques et à
l’envoi sécurisé du matériel. Chaque laboratoire était responsable du traitement des prélèvements adressés
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par les unités qui lui étaient rattachées. Ils adressaient chaque semaine aux DESP les résultats virologiques
des prélèvements rhino-pharyngés analysés.
Au cours de la saison de surveillance 2006-2007 qui a débuté le 2 octobre 2007 (semaine 40), le DESP Nord
a assuré une analyse hebdomadaire et une rétroinformation (i) hebdomadaire par messagerie électronique
(Lotus) à la DCSSA, aux Hôpitaux d’Instruction des Armées et aux Directions régionales du service de santé
et (ii) mensuelle par courrier aux unités sentinelles (annexe 5).
5. Investigations Dans le cadre de ses missions le DESP Nord a réalisé ou participé à la réalisation d’investigation lors de la
survenue de phénomènes épidémiologiques inhabituels dans les unités du secteur épidémiologique.
5.1 Toxi-infections alimentaires collectives5.1.1. Centre d’essai des propulseurs, Saclay 91 Essonne
Une toxi-infection alimentaire collective est survenue le 7 mars 2006 au Centre d’essai des propulseurs de
Saclay. Quatre vingt treize personnels ont présenté des signes digestifs avec des nausées (83%) des douleurs
abdominales (76%) ou une sensation de fièvre (66%). Parmi eux, 62 ont présenté au moins un signe objectif.
Le pic épidémique se situait le 07 mars 2006 dans l’après-midi. L’enquête épidémiologique a mis en
évidence une différence significative concernant la fréquence de consommation des plats servis le 6 mars
entre les cas et les témoins : les malades avaient 235 fois plus de risque d’avoir consommé du rôti de bœuf et
5 fois plus de risque d’avoir consommé des pommes frites.
Cinq personnels de l’alimentation (RESTAUFRANCE) qui travaillent sur le CEP ont réalisé des
coprocultures. Clostridium perfringens a été mis en évidence dans les selles de l’un d’entre eux
L’enquête vétérinaire de terrain n’a pas permis de constater des défauts de maîtrise pouvant conduire à une
contamination ou à la prolifération de bactéries pathogènes. Toutefois, des personnels intérimaires travaillent
sans aptitude médicale et le refroidissement rapide n’est pas toujours maîtrisé en fonction des recettes. Il est
important de rappeler le principe suivant qui n’a pas été suivi par la société RESTAUFRANCE : tout
symptôme d’affection gastro-intestinale chez un personnel de cuisine doit conduire à une visite médicale
pour signifier un éventuel arrêt de travail et valider la reprise du travail. Malgré tout, l’analyse
microbiologique des aliments, pour les critères recherchés et en tenant compte des limites de cet outil
d’investigation, n’a pas permis de mettre en évidence la présence de bactéries pathogènes pouvant expliquer
la symptomatologie rencontrée.
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5.1.2. Toxi-infection alimentaire survenue au 12ème RA à Haguenau, 27-30 mars 2006
Une épidémie de gastro-entérite est survenue parmi des militaires au 12ème RA à Haguenau, 27- 30 mars
2006 en sortie cohésion (taux d’attaque : 46,3%). Les signes prédominants étaient des douleurs abdominales
(93,3%), des diarrhées (80%) et des vomissements (80%). La forme de la courbe épidémique orientait vers
une source commune ponctuelle et une durée d’incubation de l’ordre de 24 heures. La durée d’incubation
était compatible avec Clostridium perfringens, mais pas la symptomatologie (trop de vomissements). Une
étiologie virale en particulier de type Norovirus aurait pu être à l’origine de cette épidémie de gastro-
entérites. En effet, les Norovirus (virus Norwalk) sont souvent responsables de gastro-entérites aiguës avec
fièvre modérée dont le délai d’incubation est d’environ 12 à 48 heures. Une origine alimentaire ou hydrique
a été mise en évidence dans plusieurs épidémies de gastro-entérites à Norovirus. Dans l’épidémie étudiée ici,
les militaires n’ont bu que de l’eau en bouteille. Le réservoir principalement humain des Norovirus, le mode
de transmission oro-fécale associé à une faible dose infectante et une importante résistance dans
l’environnement, leur confère un potentiel épidémique important. L’analyse virologique des selles n’étant
réalisée que dans certains laboratoires spécialisés, il est souvent difficile de faire le diagnostic virologique
sur un échantillon de selles ou de vomissements. Au cours de cette investigation, aucune analyse virologique
des selles n’a pu être réalisée. D’après la durée d’incubation, les repas suspectés pourraient être ceux de la
journée du mardi 28 mars mais le taux d’attaque de la maladie n'était pas significativement différent entre les
consommateurs et les non-consommateurs des repas suspects. Du fait de l’absence de plats témoins, aucune
analyse bactériologique alimentaire n’a pu être effectuée.
5.1.3. Toxi-infection alimentaire survenue à la BA 110 de Creil, 5-7 avril 2006
Huit cas d’une symptomatologie digestive, associant nausées, diarrhées et vomissements, ont été recensés
chez des militaires appartenant à un même groupe de patrouille d’astreinte « Vigipirate » sur le site de
l’aéroport Roissy Charles de Gaulle entre le mercredi 5 avril et le vendredi 7 avril. Ces militaires, détachés à
la BA 110 pour la durée de l’astreinte, appartenaient à la Base aérienne 112 de Reims. Le premier cas s’est
déclaré le 5 avril vers 16h00 et le dernier cas le 7 avril vers 16h00, ce qui orientait a priori, dans l’hypothèse
d’une source commune ponctuelle, sur une durée d’incubation du germe de 48 heures. La présence de 2 cas
isolés rendait cependant toute interprétation difficile. L’enquête alimentaire a porté sur les repas pris au mess
et sur l’aéroport entre le 5 avril midi et le 7 avril soir. Devant l’importante diversité des plats consommés
(nombreuses sources d’approvisionnement sur l’aéroport, distributions de sandwichs entre les repas…), il
n’était pas possible de rechercher un plat contaminant. Les personnes ayant mangé à l’aéroport le 5 avril
avaient 150 fois plus de risque d’être malade que celles ayant mangé au mess de la base aérienne (p<0,001).
Cependant, l’effectif des témoins ayant mangé à l’aéroport étant de zéro, cet odds ratio n’a pu être qu’estimé.
Son interprétation est donc sujette à réserve. L’investigation microbiologique n’a pas permis d’identifier de
germe responsable chez les cas et dans les aliments. La courbe épidémique évoquait, en tenant compte de la
date du repas à risque, une durée d’incubation de 24-48 heures, compatible, de même que la
symptomatologie des cas, avec une infection à C. perfringens. Cependant, aucune donnée sur la préparation
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des repas sur le site de l’aéroport Charles de Gaulle ne permettait d’étayer cette hypothèse. Les repas
suspectés dans le rapport du Secteur vétérinaire de Paris (déjeuner du 6 avril au mess et dîner du 6 avril à
l’aéroport) ont été pris au moins 20 heures après la survenue du premier cas. La présence de ce premier cas
isolé, suivie d’un pic épidémique 24 heures après, pouvait aussi évoquer une contamination manu-portée à
partir d’un cas index. Une étiologie virale, type corona-virus, pouvait être compatible avec cette séquence
chronologique et les symptômes retrouvés chez les cas. Le rapport du Secteur vétérinaire soulignait enfin des
non-conformités concernant les conditions de conservation des denrées alimentaires (sandwiches conservés à
température ambiante plusieurs heures après délivrance…).
5.1.4. Toxi-infection alimentaire survenue au 501-503 Régiment de Chars de Combat de Mourmelon,
10 avril 2006
Le lundi 10 avril 2006, le médecin en chef Besses, médecin chef du 501-503ème Régiment de Chars de
Combat (RCC) de Mourmelon contacte le Département d’Epidémiologie et de Santé Publique Nord (DESP
Nord) pour la déclaration d’une suspicion de toxi-infection alimentaire collective (TIAC). La veille, six
militaires ont été transférés par les pompiers pour prise en charge aux urgences de Chalons en Champagne
pour des signes digestifs apparus dans la nuit de samedi à dimanche. Aucun prélèvement n’a pu être réalisée
devant l’amendement rapide de la symptomatologie. Une enquête alimentaire est alors décidée. L’étude
réalisée était une enquête descriptive dont les objectifs étaient de décrire la symptomatologie des malades et
les différents plats consommés les trois derniers jours. Le 10 avril, un questionnaire a été adressé par le
DESP Nord au médecin chef du 501-503ème RCC. Six militaires ont présenté des signes digestifs avec des
vomissements (100%) et de la diarrhée (83%) des douleurs abdominales (83%), qui se sont amendés très
rapidement. Les analyses biologiques de vomissements ou de selles n’ont pas été réalisées. La forme de la
courbe épidémique est en faveur d'une contamination par une même source commune. L’incubation très
rapide (incubation médiane : 1h20), la prédominance des vomissements sont en faveur d’un mécanisme
toxinique (S.aureus ou B.cereus). Il n'y a pas eu d'analyse microbiologique des denrées pouvant orienter sur
l'origine de cet épisode diarrhéique. La visite vétérinaire a conclu à une multiplication d’erreurs dans
l’application des règles d’hygiène applicables en restauration collective, sans aucun doute à l’origine de cette
toxi-infection alimentaire collective. Il faut souligner que le non-respect des bonnes pratiques d’hygiène sur
le terrain s’est traduit par la survenue d’un incident d’origine alimentaire, certes sans gravité, mais qui aurait
pu avoir des conséquences sanitaires plus importantes en situation opérationnelles sur un théâtre extérieur.
5.1.5. Toxi-infection alimentaire survenue au groupement de gendarmerie V/1 de Beynes, 1-2 juin 2006
Une TIAC est survenue les 1er et 2 juin 2006 au Groupement de gendarmerie mobile V/1 de Beynes. Dix-
neuf gendarmes ont présenté des signes digestifs associant principalement diarrhées (80,6%) et douleurs
abdominales (74,2%) sur un total de 86 convives (taux d’attaque de 22%). Le pic épidémique se situait dans
la nuit du 1er au 2 juin. Cette symptomatologie et les données issues de la courbe épidémique (durée
d’incubation de 12-24 heures) orientaient vers une TIAC à Clostridium perfringens. Les résultats positifs des
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coprocultures effectuées chez cinq malades et analysées par le laboratoire de biologie de l’HIA Percy
confirmaient cette hypothèse. L’enquête épidémiologique (cohorte rétrospective) n’a en revanche pas mis en
évidence de plat à risque, ce qui est sans doute due au biais de mémorisation important auquel ont été
confrontés les investigateurs du DESP lors de l’interrogatoire des sujets, des entrées et desserts de même
type étant servis à chaque repas. L’enquête vétérinaire concluait aussi à une TIAC à Clostridium perfringens,
bien que ce germe n’aie pas été retrouvé dans les échantillons alimentaires, et avançait l’hypothèse d’une
contamination des convives par la langue de bœuf servie au déjeuner du 1er juin 2006. Le fait que seuls les
échantillons de langue soient non conformes selon l’analyse microbiologique (excès de flore mésophile
totale, de coliformes thermorésistants et d’E. coli) rendait très probable la contamination de ces langues par
C. perfringens. L’historique thermique du plat pouvait en outre expliquer la sporulation, l’activation des
spores et/ou la multiplication préalable nécessaire à l’expression clinique constatée.
5.1.6. Toxi-infection alimentaire survenue à l’Ecole de gendarmerie du Mans, 16 octobre 2006
Le lundi 11 septembre 2006 à 17 h 00, le DESP Nord a été informé par le MC Crozemarie, médecin-chef de
l’Ecole des Sous Officiers de la Gendarmerie (ESOG) au Mans, de la possibilité d’une TIAC qui serait
survenue à partir du 6 septembre 2006 au soir parmi une compagnie d’instruction en bivouac sur le terrain
(effectif : 123 gendarmes) entre le 5 et le 10 septembre 2006. Les personnels de la compagnie de
gendarmerie ont dîné à l’ESOG le 4/09 au soir. Ils sont partis sur le terrain à partir du 5/09. Le repas du 5/09
midi était constitué par des rations de combat. Du 5/09 au soir au 8/09 au soir, les repas ont été servis par un
traiteur. Sur le terrain, le traiteur livrait les repas et six élèves sous officiers « popotiers » désignés pour la
durée du séjour distribuaient les repas aux personnels. L’épidémie a débuté le 6/09 au soir, et devant le
nombre croissant de malades jusqu’au 8/09, le capitaine commandant la compagnie a décidé de changer de
traiteur à compter du repas du 09/09 midi. Le 10/09, les personnels encore malades sont rentrés à l’ESOG
avant le repas du midi, alors que le restant de la compagnie rentrait dans l’après-midi. Parmi les autres
personnels restés à l’ESOG qui n’avaient pas participé au bivouac, aucun cas n’a été rapporté. L’alerte
téléphonique a été donnée auprès de la DRSSA à Brest et du DESP le 11/09, soit 6 jours après la survenue du
premier cas. Le service vétérinaire du secteur de Rennes avait été averti le 7/09. Le chef du secteur
vétérinaire a pu mener une investigation sur place le jeudi 14/09. Aucun plat témoin n’avait été conservé par
le traiteur ou par la compagnie en bivouac.
Au cours de l’enquête, la totalité des 123 gendarmes ayant participé à la mission (dont les 54 malades) ont
été interrogés. Parmi les 54 malades, 6 ont été considérés comme non-malades pour l’enquête
épidémiologique car ils ne répondaient pas aux critères de définition des cas. Les 48 malades restant
présentaient tous au moins un signe objectif (vomissement, diarrhée), associé ou non à une fièvre ≥ 38°C.
Le taux d’attaque de l’épidémie était donc de 48 cas pour 123 convives (39,0 p.100). Un prélèvement de
selles a été réalisé pour 9 cas. Parmi les 6 « popotiers », 5 étaient malades. Les symptômes présentés étaient
des diarrhées (79,2%), des douleurs abdominales (72,9%), des nausées (56,3%) et des vomissements
(22,9%). Une sensation de fièvre était présente pour 66,7 % (32/48) des cas. La température était renseignée
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pour 30 cas dont 29 présentaient une température ≥38°C. Le premier cas s’est déclaré le 06/09 vers 20h00 et
le dernier cas le 11/09/2005 vers 7h00 du matin. L’allure de la courbe évoque une première source de
contamination commune et ponctuelle suivie d’une transmission de personne à personne. Le nombre
maximum de cas (11 cas) se situait le 07/09/2006 de midi à minuit. Le premier cas de la courbe épidémique
n’était pas un « popotier ». L’enquête alimentaire n’a mis en évidence aucun aliment significativement à
risque. Des coprocultures ont été effectuées pour 9 personnes (dont 4 « popotiers » sur 6) et adressé au
laboratoire d’analyses médicales du centre Jean Bernard au Mans : 5 sont revenues positives à Salmonella,
dont deux chez des « popotiers ». Les souches ont été adressées au Centre National de Référence des
salmonelles à l’institut Pasteur à Paris pour typage. Les résultats identifient une Salmonella enterica
sérotype enteriditis pour les 5 cas. Cette investigation a donc confirmé la survenue d’une TIAC à
Salmonella enterica sérotype enteroditis chez des gendarmes de l’Ecole des sous officiers de la gendarmerie
du Mans en manœuvre entre le 6 et le 11 septembre 2006. Elle a montré notamment de mauvaises pratiques
d’approvisionnement en denrées et de constitution des plats témoins et un retard de déclaration de la TIAC
au DESP Nord entraînant des risques de biais de mémorisation non négligeables.
5.1.7. Toxi-infection alimentaire survenue à l’Ecole de gendarmerie de Tulle, 16 octobre 2006
Un foyer de TIAC, comportant 9 cas est survenu à l’Ecole de gendarmerie de Tulle dans les 3 heures suivant
le dîner du 16 octobre 2006. Deux cas sont survenus avant ce même dîner (respectivement à 8 heures et 16
heures). La symptomatologie était dominée par les nausées, les douleurs abdominales et les vomissements.
Ces symptômes et la structure de la courbe épidémique évoquaient une infection d’origine staphylococcique
à partir d’une source commune ponctuelle. La grande majorité des élèves de l’école étant retournés à leur
domicile durant le week-end, l’enquête cas-témoins n’a porté que sur le déjeuner et le dîner du lundi 16
octobre 2006. Un seul plat, parmi les fromages, apparaissait significativement à risque. Il s’agissait du Fol
épi servi le soir, conditionné industriellement en barquettes individuelles (OR=5,3 – [1,0 - 28,5]). Les
analyses sur les repas témoins sont cependant revenues négatives. Les deux cas précédents le dîner
pourraient faire évoquer une étiologie virale, type Norovirus, avec contamination manu portée. Le fait que
les cas soient tous regroupés sur deux compagnies étaye cette hypothèse. Aucun prélèvement n’a été réalisé
chez les malades, mais un examen clinique et une coproculture ont été réalisés chez les 9 personnels de
l’ordinaire, sans résultat.
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5.2. Tuberculose5.2.1. Tuberculose bacillifère chez un militaire du 2ème Gpt de la garde républicaine, janvier 2006
Vendredi 27 janvier 2006, un cas de tuberculose bacillifère chez un gendarme rattaché au 2ème Groupement
de la garde républicaine et travaillant au ministère de la défense (hôtel de Brienne) était signalé au DESP
Nord. Le malade faisait partie des contacts étroits identifiés autour d’un cas de tuberculose bacillifère
hospitalisé en octobre 2005 à l’HIA Bégin. Il s’agissait de sa compagne, travaillant au ministère de la
défense (employée civile). Le bilan à J0 (nov. 2005) était le suivant : IDR = 10 mm, RP et examen clinique
normaux, un bilan à 3 mois devait être réalisé. Mi-janvier, le sujet a noté l’apparition de sueurs, il a été
hospitalisé à l’HIA Bégin le 23 janvier, l’IDR pratiquée était de 11 mm (pas de virage). Les gendarmes
participant aux gardes au ministère de la défense ont tous été considérés comme des « contacts étroits »
(n=18). Sa compagne était encore sous traitement anti tuberculeux.
Bilan de l’investigation : 16 sujets ont bénéficié d’un dépistage à J0 comprenant un examen clinique, une
IDR et une RP. Deux sujets, affectés à l’étranger, un à l’ambassade de Tunis et l’autre, à celle de Kiev, n’ont
pas bénéficié du dépistage. Sur les 16 sujets, 3 ont été adressés en consultation spécialisée (MIT Bégin), 2
pour une IDR à 16 et 20 mm et un pour des images radiologiques (micronodule sous pleural apical droit).
Une bithérapie a été prescrite pour les 2 sujets ayant une IDR > 15 mm mais un sujet l’a refusé, un suivi
clinique a été mis en place. Un bilan a été réalisé à J90 chez 14 sujets, aucun virage tuberculinique n’a été
mis en évidence, les examens cliniques et radiologiques étaient sans anomalies.
Un sujet, dont la 1ère IDR était à 12 mm à J0 (IDR à 12 mm en 2001) sera suivi pendant 1 an.
5.2.2. Tuberculose non bacillifère chez un militaire de Djibouti, mars 2006
Message du 29/03/2006 émis par la DDIASS Djibouti sur la découverte d’un cas de tuberculose pulmonaire
non bacillifère chez un personnel militaire séjournant à Djibouti. Message de la DIASS demandant de bien
vouloir procéder à l’enquête épidémiologique (examen clinique + radio de thorax) à la recherche d’un
contaminateur (liste des noms fournie), 2ème GLCAT : 3 personnels étaient concernés et 1er GLCAT : 1
personnel concerné. L’investigation au 2ème GLCAT n’a retrouvé aucun contaminateur et celle au 1er GLCAT
n’a pas pu se faire car l’intéressé ne s’est pas présenté au service médical.
5.2.3. Tuberculose peu bacillifère chez un officier de l'ETAP Pau, mars 2006
Le 20 mars 2006, au retour d'un trekking, le patient consulte pour amaigrissement significatif, fatigue,
douleurs pulmonaire et du membre inférieur droit. Le médecin de l'ETAP l'adresse à l'hôpital de Pau pour
bilan complémentaire. Le bilan permet le diagnostic d'une tuberculose pulmonaire peu contagieuse (cultures
négatives, PCR positive) accompagnée d'une thrombose veineuse périphérique. Le traitement
antituberculeux permet une reprise du poids rapide ainsi que des activités physiques. L'hôpital a déclaré le
cas de tuberculose à la DRASS.
Le médecin de l'ETAP a déclaré le cas en semaine 17 après un contact au DESP nord le 20 avril. Il a réalisé
l'enquête épidémiologique autour des contacts étroits, soit la prise en charge de la famille (épouse + 2
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enfants) 5 militaires et 1 personnel civil de la défense. Il a demandé au malade de prévenir ses camarades de
trekking.
Les bilans à J0 et J90 par IDR et radiographies pulmonaires n'ont pas découvert de cas secondaire.
5.2.4. Tuberculose bacillifère chez un militaire de la BA 217, avril 2006
Le 25 avril 2006 a été diagnostiqué un cas de tuberculose pulmonaire chez un militaire présentant
une toux depuis un mois. Le diagnostic de tuberculose reposait sur la fibroscopie bronchique. Agent de
maintenance en communications, le cas travaillait en local fermé et venait d’effectuer un stage à
l’ESAT de Rennes deux semaines auparavant. L’investigation a porté auprès de 27 sujets- contacts à la
BA 217, dont 6 mis sous bi- thérapie, et sur 6 contacts rencontrés durant le stage (2 instructeurs de
l’ESAT, 2 militaires du 48ème RT d’Agen, 1 militaire du 8ème RT de Suresnes et 1 civil de Toulon).
5.2.5. Tuberculose rénale chez un personnel civil du 42ème RT de Laval, mai 2006
Le 22/05/2006, appel du Méd. Gagnon du 42ème RT de Laval pour une suspicion de tuberculose rénale isolée
chez un personnel civil présentant une altération de l’état général avec insuffisance rénale. Le personnel est
hospitalisé pour bilan au CH de Laval. La ponction biopsie rénale évoquait fortement une tuberculose. Le
sujet vit seul et travaille dans un local isolé du camp avec 2 personnels. Une enquête par radio de thorax à la
recherche d’un contaminateur a été réalisée auprès de ces 2 personnels : enquête négative. Le cas n’a pas été
confirmé par la culture mais d’après les néphrologues, la ponction biopsie rénale et l’amélioration sous
traitement sont en faveur du diagnostic.
5.2.6. Enquête autour d’un cas de tuberculose bacillifère chez des pompiers de la BSPP, mai 2006
Le 29/05/2006, le Méd Boccalon sollicitait le DESP Nord pour un avis sur une CAT devant une investigation
autour d’un cas de tuberculose. En mai 2006, la BSPP a été prévenu par le SAMU du décès par tuberculose
en février 2006 d’un civil dont les pompiers avaient réalisé le transport à l’hôpital (45 mn) en janvier 2006.
Les pompiers avaient réalisé des gestes d’urgence (O2, scope …). D’après les médecins du SAMU, le
malade avait une tuberculose ganglionnaire mais il est décédé à l’hôpital en février 2006 (tuberculose
pulmonaire associée probable). Le risque de transmission du BK aux pompiers lors de l’intervention était
faible voire nulle mais, du fait de l’atmosphère confinée du camion et de la demande des pompiers, un bilan
a été effectué. Les 6 pompiers ont donc bénéficié d’une IDR (1 seule a été effectuée vu le délai tardif avec
lequel la BSPP avait été prévenu). L’enquête n’a mis en évidence aucun virage tuberculinique par rapport à
une IDR de référence.
5.2.7. Tuberculose bacillifère chez un militaire du 402ème RA, mai 2006
Ce cas résulte probablement d’une contamination par un des deux cas précédemment investigués dans cette
même unité : un premier cas de tuberculose pulmonaire, diagnostiqué en décembre 2003, avait entraîné une
investigation auprès de 52 sujets-contacts, dont 2 avaient bénéficié d’une consultation en pneumologie et 1
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d’une chimioprophylaxie. Une rechute de la maladie chez le cas index a été diagnostiquée en août 2004 et
une seconde investigation a été menée auprès de 57 sujets contacts . Cinq ont bénéficié d’une consultation en
pneumologie et 5 ont été mis sous bi-thérapie.
Le 22 juillet 2005 a été diagnostiqué un deuxième cas de tuberculose pulmonaire bacillifère, chez un
personnel militaire de la restauration qui avait eu des contacts occasionnels avec le cas diagnostiqué en août
2004. L’investigation a porté sur 20 sujets contacts, dont 6 ont bénéficié d’une consultation en pneumologie
et 5 ont été mis sous bi-thérapie.
Le 15 mai 2006, un militaire du 402ème RA a été hospitalisé pour un pneumothorax spontané. Le diagnostic
de tuberculose reposait sur la fibroscopie bronchique ayant mis en évidence des cavernes avec coagulum
spécifique. Au 16 juin, les cultures pratiquées sur les prélèvements sont restées stériles.
Le militaire travaillait au mess de la garnison de Chalons en Champagne, et il travaillait jusqu’en début 2004
à l’ordinaire. Ce 3ème cas, lors d’une mission courte durée, avait été contact-étroit d’un cas de tuberculose
diagnostiqué en mai 2001 à Djibouti. A son retour de Djibouti, l’IDR pratiquée au SMU était à 15 mm,
sachant qu’elle était négative à l’incorporation en 1995. Pourtant, aucun suivi n’a été mis en place à
l’époque. Ce cas figurait aussi parmi les contacts investigués autour du premier cas en 2003. Deux
hypothèses ont été formulées :
- soit le contaminateur du premier cas était le 3ème cas,
- soit le contaminateur du 3ème cas était le premier cas.
Les faits semblaient conforter la deuxième hypothèse. En effet, la consultation du dossier médical du 3ème cas
a montré qu’il avait développé dès 2002 des épisodes d’hématurie macroscopique avec irritation vésicale et
prostatique à la cystoscopie pouvant faire évoquer une tuberculose de l’appareil urinaire. L’exploration
fonctionnelle et morphologique rénale n’avait rien montré à l’époque et les ECBU étaient restés stériles.
L’infection tuberculeuse n’avait pas été recherchée. L’investigation autour de ce 3ème cas a porté sur 27 sujets
contacts, dont 4 ont été mis sous bi-thérapie.
5.2.8. Tuberculose non bacillifère chez un militaire du 57ème RA, août 2006
Le diagnostic a été porté au vu de l’histologie d’une biopsie ganglionnaire réalisée dans un contexte de poly-
adénopathie évoluant depuis juin 2006 chez un homme de 29 ans, dont la dernière OPEX remontait à 2004
(République de Côte d’Ivoire). Jugé non bacillifère par le pneumologue de l’hôpital de Hautepierre, le
patient a été traité en ambulatoire par quadrithérapie. La recherche d’un contaminateur, portant sur 2 sujets
contacts étroits, s’est avérée négative.
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5.2.9. Enquête autour d’un cas de tuberculose bacillifère chez des gendarmes de la Région de
Gendarmerie de Picardie, août 2006
Le 18/08/2006, le MC Redon sollicitait le DESP Nord pour un avis sur une CAT devant une investigation
autour d’un cas de tuberculose. Des gendarmes ont été en contact avec un prisonnier civil, hospitalisé dans
les suites de son emprisonnement à Creil pour une tuberculose bacillifère. Seuls les 5 gendarmes ayant
conduit le prisonnier au tribunal ont été considérés comme contacts étroits, le risque pour les gendarmes
ayant interrogé le délinquant étant considéré comme négligeable. Parmi les 5 « contacts étroits », 1 virage
tuberculinique a été constaté (IDR passant de 0 à 10mm entre les deux suivis, sans symptomatologie clinique
ni anomalie radiologique). Une consultation auprès d’un pneumologue militaire a été réalisée. En raison de la
disponibilité des gendarmes, le suivi a été effectué à J60 et J180 (au lieu de J0 et J90).
5.2.10. Tuberculose ganglionnaire chez un militaire du 43ème RI, septembre 2006
Le 19/09/2006, appel du MC Frayssinet du 43 RI pour une suspicion de tuberculose ganglionnaire isolée
chez un personnel militaire. Le personnel a été hospitalisé en août 2006 pour bilan dans le service de
maladies infectieuses à Bégin. Résurgence d’une tuberculose dans l’enfance probable. Patient originaire
Wallis et Futuna. Le sujet vit seul. En novembre 2006, le MC Frayssinet a adressé au DESP Nord le dossier
médical du patient(provenance de Wallis et Futuna).Le dossier confirmait l’existence d’une tuberculose
pulmonaire dans l’enfance traitée en 1988. Il n’y a donc pas eu de recherche de contaminateur dans la
collectivité militaire.
5.3. Légionellose5.3.1. Légionellose à l’EOGN, juin 2006
Le 8 juin 2006, le MP Esnault de l’EOGN signale au DESP Nord, 1 cas de légionellose chez un militaire
hospitalisé dans le service de pneumologie de l'hôpital de Melun (77) Le diagnostic a été fait sur la présence
d'antigènes solubles urinaires. Chez ce patient jeune et fumeur l’évolution clinique a été favorable. La date
de début des symptômes remonte au 2 juin 2006. Durant les 10 jours précédents le début des signes le
militaire a fréquenté plusieurs lieux (gendarme mobile). Il a participé à une escorte de camions de la banque
de France du 30 mai ai 1er juin ce qui l’a fait fréquenter plusieurs hôtels. L’hôtel fréquenté à Mulhouse le
31/05/2006 avait déjà été notifié au réseau européen de surveillance de la légionellose. Des prélèvements
d’eau vont donc être effectués dans cet hôtel par la DDASS. De plus, il a participé le dimanche 28 mai à un
match de foot puis a pris une douche dans les vestiaires. La mairie du village ou se situe le stade a été
prévenue et des prélèvements d’eau vont être effectués. Des prélèvements d’eau n’ont pas été effectués au
domicile du cas car il s’agit d’eau chaude individuelle au gaz sans ballon de stockage.
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5.3.1. Légionellose à la légion de gendarmerie du Limousin, octobre 2006
Par fax du 23 octobre 2006, le médecin-chef de la légion de gendarmerie de Limoges nous déclarait un cas de
légionellose survenu chez d’un gendarme de la brigade motorisé de Gueret (Creuse) hospitalisé le 16 octobre
2006 au CHG de Sainte Feyre dans la Creuse (23). Le début des symptômes remonte au 12 octobre 2006.
Dans les 12 jours précédents les signes, le cas n’a pas voyagé en dehors du département de la Creuse, n’a pas
fréquenté d’hôtel, de centre commercial avec fontaines, de piscine, de station de nettoyage de voiture. Durant
la période à risque, le sujet s’est douché uniquement dans sa résidence secondaire située à Guéret
(alimentation en eau chaude par ballon électrique installé depuis 1 an). Le cas ne prend pas de douches dans
son logement de fonction à la caserne (caserne où loge également un escadron de la gendarmerie mobile)
mais utilise de l’eau chaude régulièrement (brossage de dents …). Le cas a signalé également utilisé
régulièrement de l’eau chaude pour faire son café à partir d’un robinet de la salle de repos situé a coté de son
bureau à la caserne. Le Dr Gilles, médecin inspecteur de santé publique de la DDASS de la Creuse contacté
ce jour a indiqué que la DDASS ne ferait pas de prélèvement au domicile du cas ni dans la caserne. Le Dr
Gilles a été en contact téléphonique avec le chef de corps du régiment et lui a donné quelques conseils sur la
prévention du risque « légionelles » en unité. Le médecin-chef de la légion de gendarmerie s’est rendu à
Gueret afin de faire le point sur le réseau d’eau chaude du casernement (type de réseau …). Compte tenu de
l’absence de cas groupés, aucun prélèvement d’eau n’a été effectué.
5.4. Infections invasives à méningocoque5.4.1 BA 101 Toulouse, janvier 2006
Le 5 janvier 2006, le médecin en chef ROUL, médecin-chef de la base aérienne de Toulouse contactait le
DESP Nord pour signaler un cas de méningite de type B chez un militaire travaillant à la station hertzienne
de Lacaune. Ce patient était hospitalisé depuis le 5 janvier au Centre hospitalier de Montauban et les
symptômes avaient débuté la veille. Le cas avait été vacciné contre les sérogroupes A et C en juin 2001 et
travaillait en milieu confiné dans un poste de relais de transmission (vie en groupe, partage des repas,
fréquentation de la salle de loisirs). Il était rentré de congés le 2 janvier 2006. Les investigations
épidémiologiques se sont faites conjointement avec les médecins inspecteurs des DDASS du Tarn et du Tarn
qui ont pris en charge l’entourage familial. Le médecin de la DDASS du Tarn (Albi) n'a pas souhaité mettre
le personnel sous traitement préventif estimant que les contacts n'étaient pas assez étroits. Les médecins
épidémiologistes du DESP Nord ont cependant estimé que les conditions de confinement et de vie lors de la
garde dans ce poste devaient faire considérer les 14 militaires travaillant avec le malade comme des sujets
contacts et que ceux-ci devaient donc bénéficier d’une antibioprophylaxie. Des problèmes logistiques liés à
l’éloignement de ce site enneigé ont compliqué la distribution de la chimioprophylaxie. Le patient a guéri
sans séquelles. Quinze personnes ont bénéficié d’une chimioprophylaxie en milieu familial et 14 au niveau
militaire.
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5.4.2 2ème RIMA Le Mans, avril 2006
Le 28 avril 2006, le Médecin en chef Emerit contactait le DESP Nord pour une suspicion de
méningoccocémie chronique chez un militaire du régiment. Le médecin avait été prévenu le jour même par
le service de dermatologie du CHU du Mans, service dans lequel le patient était hospitalisé depuis le 18 avril
2006 pour fièvre et pétéchies sans raideur de nuque depuis le 14 avril 2006, après avoir consulté le médecin
d’unité. La suspicion (diagnostic incertain) de méningoccocémie chronique a été faite le 28 avril par le CHU
par la mise en évidence de diplocoque gram négatif a l’examen direct sur le sang. Le sérogroupe B a été
déterminé par la suite. Ce patient avait été vacciné (A+C) en 2004. Sa section d’appartenance était en
manœuvre en Corse au moment du diagnostic. Compte tenu du délai écoulé (J+11 du dernier contact du cas
avec le personnel du 2ème RIMA), une chimioprophylaxie par antibiotique n’a pas été recommandée pour les
militaires appartenant à la section du cas hospitalisé. Le chef de section a reçu la consigne de surveiller ses
hommes pendant la manœuvre : si un personnel présentait de la fièvre durant la manœuvre, il devait
impérativement consulter un médecin dès la survenue de la fièvre en signalant au médecin la survenue d’une
suspicion de méningoccocémie chez un personnel de son unité. De plus, il a été demandé que la section ne
s’éloigne pas trop géographiquement d’une zone disposant de services médicaux. Pour les militaires présents
à l’unité, tout militaire fébrile devait consulter le médecin d’unité. Le patient a guéri sans séquelles. Quatre
personnes ont bénéficié d’une chimioprophylaxie en milieu familial.
5.4.3 CIEC Mourmelon, août 2006
Un cas d’infection invasive à méningocoque du groupe B est survenu le 29 juillet 2006 chez un militaire du
402ème Régiment d’artillerie en stage au CIEC de Mourmelon. Le patient est sorti de l’hôpital, sans séquelle,
le 11 août 2006. L’investigation autour de ce cas a été émaillée d’un certain nombre de difficultés pratiques,
majorées par le contexte urgent des actions à mener. En premier lieu, le cas est survenu à la fin d’un stage de
10 jours, ce qui a simplifié l’identification des sujets-contacts. Ce stage réunissait cependant des militaires
de nombreuses unités du Nord-Est. L’alerte donnée, les stagiaires avaient déjà tous rejoint leurs unités
d’appartenance, apportant autant de ramifications à l’enquête. La recherche des sujets contacts a ainsi
monopolisé 8 journées médecin au DESP Nord (les sujets contacts étaient nombreux et certains ont été
difficiles à joindre), en sus de l’enquête de terrain menée par le médecin du 501-503ème RCC et des actions
menées par les médecins des différentes unités concernées par les mesures préventives ainsi que par le
Bureau Médecine d’armée de la DRSSA de Metz. Le second problème soulevé était celui du diagnostic de
laboratoire. Dans le cas présent, une erreur initiale dans le groupage du méningocoque (groupe Y ou W135
au lieu de B) a abouti à une campagne de vaccination des contacts non justifiée à posteriori. La grande
majorité de ces contacts, ayant été incorporée récemment, était toutefois à jour de vaccination tétravalente.
Très peu de vaccins ont donc été administrés en pratique.
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5.4.4 Groupe de camp - Mailly le camp, octobre 2006
Le 23/10/2006, un cas de méningite à méningocoque a été diagnostiqué (isolement et PCR) chez un militaire
en formation au Groupement de camp de Mailly (Aube). Ce cas a été hospitalisé dans le service de
réanimation du CHG de Troyes dans l’Aube dans la nuit de dimanche à lundi 23 octobre 2006. Le
sérogroupe n’a pas encore été déterminé. Le sujet a été vacciné contre le méningocoque A, C,Y,W135 par le
vaccin Mencevax le 5 octobre 2006. Ce sujet appartient à un groupe de 30 personnes en formation depuis
début octobre. Ils ont tous été incorporés et vaccinés contre la méningite par Mencevax début octobre 2006
et sont à l’écart des autres militaires du régiment. Ces 30 militaires passent beaucoup de temps ensemble
depuis le début du stage. Le Dr Fur, médecin inspecteur à la DDASS de l’Aube a été contacté par nos
services; elle avait été prévenue par le service de réanimation de l’hôpital de Troyes et s’occupe de la
chimioprophylaxie des personnes civiles (famille et amis proches du cas : 7 personnes ont bénéficié de la
chimioprophylaxie par rifampicine). Etant donné la proximité des stagiaires durant plusieurs semaines les 29
autres stagiaires et les 8 cadres ont eu une chimioprophylaxie par rifampicine. Sur les 29 stagiaires, 2 avaient
des céphalées le 24 octobre 2006. Ces 2 personnes ont été aux urgences de Troyes et ont bénéficié d’une PL
qui était normale. Les militaires et encadrant de cette formation ont été surveillés sur le plan médical. La
consigne de consulter un médecin dès la survenue d’une fièvre et de lui signaler qu’un cas de méningite à
méningocoque a été diagnostiqué à l’unité a été donnée. Ces militaires avaient pour consigne de ne pas partir
dans les 2 semaines prochaines dans des lieux isolés loin de tout système médical. Le 27/10/2006, l’hôpital
prévenait que le méningocoque était de sérogroupe B. Au total, milieu militaire : 35 chimioprophylaxies et
milieu civil : 7 personnes.
5.5. Coqueluche5.5.1 Prytanée national militaire, janvier 2006
Le mardi 17 janvier 2006, vers 16h00, le MP Minaberry du Prytanée national militaire (la Flèche, 72) signale
le Département d’épidémiologie et santé publique nord 3 cas de coqueluche (un cas confirmé
biologiquement et 2 cas confirmés épidémiologiquement). Le lycée héberge 777 élèves de la seconde aux
classes préparatoires aux grandes écoles. La plupart des élèves sont internes. Les lycéens dorment dans des
chambres de 6 et les classes préparatoires dans des chambres doubles. Devant la survenue de 14 nouveaux
cas lundi 23 janvier et de 15 autres le lendemain, une investigation a été décidée. Deux missions ont été
réalisées, la première le 27 et 28 janvier et la seconde le 2 février. Une 3ème mission s’est déroulée du 28 au
30 mars afin d’évaluer la couverture vaccinale de l’ensemble des élèves.
L’épidémie de coqueluche a touché 207 sujets, 178 élèves, et 29 personnels (cadres, professeurs…). Parmi
l’ensemble des cas, 28 ont été confirmés biologiquement (sérologie ou PCR). La toux en quinte était le
principal symptôme (80,7%), 63,3% des cas étaient de sexe masculin, 27,9% étaient en classe préparatoire
aux grandes écoles. L’âge moyen des 207 malades était de 20,5 ans. Les classes de 1ère (4ème compagnie)
étaient les plus touchées, le taux d’attaque était compris entre 8,0% (1ère S3) et 58,1% (1ère ES).
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L’isolement des élèves ainsi que la prise d’une chimioprophylaxie (macrolides) étaient les principales
mesures prises pour essayer de stopper l’épidémie. Une vaccination des élèves non à jour (absence de rappel
à l’âge de 11-13 ans sans rappel ultérieur) et en contact avec un nouveau-né dans leur famille proche a été
conseillée. Étant donné l’absence de vaccin anticoquelucheux monovalent, un vaccin combiné faiblement
dosé en anatoxine diphtérique (type Repevax®) a été utilisé. Un délai minimum de 2 ans entre la vaccination
par Repevax® et la dernière vaccination DTP devait être respecté.
6. Etudes en cours ou réalisées en 20066.1. Persistance des anticorps anti-hépatite A chez des sujets vaccinés : intérêt
du rappel à 10 ans au sein des Armées. Les militaires sont, comme toute population, exposés au risque de contracter l’hépatite A. Cette pathologie
du péril fécal, provoque des complications plus fréquentes lors de la survenue de la maladie à l'âge adulte.
Au sein des Armées, la vaccination contre l'hépatite A a été introduite en 1994 pour les personnels désignés à
servir outre-mer (séjour, Opex…) et s'est généralisée à tout le personnel en 1999. Le calendrier vaccinal
prévoit, pour les non vaccinés, une première injection au 1er mois après l’incorporation suivi d’une deuxième
injection au 2ème mois uniquement si le vaccin initial utilisé est le vaccin combiné avec l’hépatite B
(Twinrix®). Un rappel est nécessaire à un an, puis tous les 10 ans.
Douze ans après l'introduction de la vaccination anti-hépatite A dans les Armées, les premiers militaires
vaccinés vont devoir recevoir leur 2ème rappel. Cette période est donc favorable à une étude épidémiologique
sur la protection individuelle résiduelle au seuil du rappel. L'OMS recommande d'ailleurs des études pour
évaluer la protection à long terme induite par le vaccin notamment dans les pays à faible endémicité où le
système immunitaire n'est pas stimulé naturellement. Un projet commun de recherche clinique (Centre de
transfusion sanguine des armées (CTSA) - Département d’épidémiologie et de santé publique Nord) intitulé
"Persistance des anticorps anti-hépatite A chez des sujets vaccinés ; intérêt du rappel à 10 ans au sein des
Armées. Constitution d'une sérothèque pour études ultérieures en vaccinologie" a été accepté en 2006 par le
bureau "Recherche" de la sous-direction AST de la Direction Centrale du Service de santé des Armées.
Objectifs de l’étude
- Mesurer le titre en anticorps anti-hépatite A au sein de sujets vaccinés contre l’hépatite A.
- Analyser ces données en fonction du délai entre le 1er rappel et le prélèvement sanguin. Estimer, après
modélisation des données, la durée de validité de la protection vaccinale résiduelle.
- Obtenir de ces observations des arguments en faveur du maintien du rappel à 10 ans ou plus généralement
de la nécessité d'effectuer un 2ème rappel.
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Résultats
L’enquête a débuté à la BSPP le 5 mai 2006 (recul de 9 mois). Depuis cette date, 15 séances de dons du sang
ont été organisées par le CTSA dans les centres de secours de la BSPP : Grenelle, Créteil (2 séances),
Champerret, Courbevoie (2 séances), Noisy le Grand, Clamart (2 séances), Ménilmontant (2 séances),
Massena (2 séances), Rungis et Voluceau. A ce jour, 219 pompiers ont été inclus dans l’enquête soit un
nombre moyen de donneurs par collecte de 15 (médiane : 15 donneurs, extrêmes : 2 à 31 donneurs).
Le recueil des dates de vaccination sur les livrets médicaux des donneurs de sang a été effectué pour 77,1%
des pompiers inclus (169/219). Le complément de recueil des dates de vaccination sera réalisé au cours des
prochaines semaines. Parmi les 169 pompiers pour lesquels les antécédents vaccinaux ont été recueillis, 160
(94,7%) étaient des hommes, 21 militaires (12,4%) appartenaient au 1er groupement d’incendie, 74 (43,8%)
au 2ème groupement, 55 (32,5%) au 3ème groupement et 19 (11,2%) au groupement des services. La moyenne
d’âge des donneurs était de 27,7 ans (médiane : 26 ans ; extrêmes : 19,1 ans - 50,9 ans) et 97% d’entre eux
étaient nés en France métropolitaine. Parmi les 169 pompiers, 65 (38,5%) avaient effectué des séjours de 15
jours ou plus hors de France métropolitaine. Les pays les plus fréquemment cités étaient les Etats-Unis (8
fois), le Royaume Uni (7 fois) et la Réunion (7 fois). Les délais vaccinaux pour la vaccination hépatite A
figurent dans le tableau 1. Deux militaires n’étaient pas vaccinés contre l’hépatite A, un militaire avait des
antécédents d’hépatite A et 80,5% des pompiers étaient vaccinés contre l’hépatite A depuis moins de 2 ans
(tableau 1).
Tableau 1 : Délais vaccinaux pour la vaccination hépatite A parmi les pompiers inclus dans l’étude.Délai vaccinal hépatite A n %[0 - 1 an[ 106 62,7[1 - 2 ans[ 30 17,8[2 - 3 ans[ 1 0,6[3 - 4 ans[ 4 2,4[4 - 5 ans[ 8 4,7[5 - 6 ans[ 4 2,4[6 - 7 ans[ 5 3,0[7 - 8 ans[ 0 0,0[8 - 9 ans[ 2 1,2[9 - 10 ans[ 3 1,8≥ 10 ans 3 1,8Non vacciné 2 1,2Hépatite A « naturelle » 1 0,6Total 169 100,0
Commentaires
Ces premiers résultats montrent que i) le nombre moyen de donneurs de sang par collecte à la BSPP n’est pas
très élevé (15 donneurs par collecte en moyenne) et ii) la vaccination contre l’hépatite A a été instaurée
récemment à la BSPP puisque plus de 80% des pompiers inclus dans l’étude sont vaccinés contre l’hépatite
A depuis moins de 2 ans.
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Il apparaît donc nécessaire pour répondre aux objectifs d’élargir l’étude à d’autres populations de militaires.
Dans le protocole d’étude, les militaires à inclure devaient s’être peu déplacés dans les pays à moyenne ou
forte endémicité d’hépatite A afin d’éviter une éventuelle stimulation naturelle des anticorps après rencontre
avec le virus sauvage. Cette condition d’inclusion limite donc fortement les unités militaires pouvant
participer à l’étude.
Devant la faible proportion de pompiers vaccinés contre l’hépatite A depuis 5 ans ou plus (9,8%), il a été
décidé en novembre 2006 d’étendre l’étude à la Garde Républicaine, population en majorité sédentaire.
L’étude a donc démarré le 4 décembre 2006 à la Garde Républicaine. Depuis cette date, 2 collectes (1 à la
caserne Dugny et l’autre à la caserne des Célestins) ont été réalisées. A ce jour, 14 gendarmes ont été inclus
dans l’étude. Parmi ces 14 gendarmes :
- 2 avaient des antécédents de sérologie hépatite A positive
- 2 étaient non vaccinés contre l’hépatite A
- 10 étaient vaccinés contre l’hépatite A dont 3 depuis plus de 4 ans.
Le nombre de donneurs de sang ne semble donc également pas très élevé à la Garde Républicaine et le profil
de vaccination semble comparable à celui de la BSPP.Une réunion de travail est programmée le 20 février
2007 entre le DESP Nord et deux médecins du CTSA (Dr Kerleguer biologiste et un médecin de collecte)
afin d’envisager des solutions permettant d’augmenter l’inclusion de militaires vaccinés contre l’hépatite A
depuis 5 ans ou plus.
6.2. Etude descriptive des cas d’hémopathies malignes chez les militaires
français en activité (2001-2006)Différents médias européens ont fait état de la survenue chez des militaires de pathologies néoplasiques
notamment de leucémies. Ces maladies ont été attribuées à une hypothétique exposition de certains
personnels à l'uranium appauvri (UA) au cours de séjour dans les Balkans. Le Service de santé des armées
(SSA) a décidé de en 2002 de mettre en place une étude visant à recueillir une information sur les facteurs
d’exposition des militaires en activité atteints d’hémopathies malignes
L’objectif de cette étude est de décrire les facteurs d’exposition des militaires en activité présentant une
hémopathie maligne.
Le protocole de l’étude est présenté dans le détail dans la note n°641/DEF/DCSSA/AST/TEC/2 du 25 février
2004. Seuls quelques éléments sont rappelés ici. Le DESP nord est chargé du volet épidémiologique de cette
étude.
Définition d'un cas
Pathologies concernées :
Leucémie aiguë lymphoblastique (LAL)
Leucémie aiguë myéloblastique (LAM)
Leucémie myéloïde chronique (LMC)
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Myélodysplasie
Population cible :
militaires professionnels en activité au moment du diagnostic,
âgés de 18 à 59 ans au moment du diagnostic
Années du diagnostic : janvier 2001 à décembre 2005
Contact des cas
Pour tous les cas identifiés en milieu militaire (hôpitaux militaires, unité, CLD), le contact est pris
par un médecin militaire (hospitalier, d'unité etc.)
Confirmation diagnostique
par MG Nedellec à partir du dossier médical, puis MC de Revel depuis 2004.
La synthèse des inclusions au 31 décembre 2006 est présentée au tableau 11
Tableau 11 : Synthèse des inclusions par année – étude « hémopathies » 2001-2005 Années de diagnostic 2001 2002 2003 2004 2005 2006 TotalCas signalés (a) 12 8 12 8 5 4 49Cas exclus (b) 0 3 1 0 0 0 4Cas éligibles pour l'étude (c=a-b) 12 5 11 8 5 4 45
Consentements non obtenusRefus (d) 1 0 1 1 0 0 3Décès (e) 5 0 2 1 0 1 9
Consentements obtenus ou à obtenir (f = c-d-e) 6 5 8 6 5 3 33Consentements obtenus 6 5 8 6 4 1 30En cours (g) 0 0 0 0 1 2 3
Questionnaires obtenus (h=c-g) 6 5 8 6 4 1 30Confirmation diagnostique en cours 0 0 0 0 3 2 5
Inclus et dossiers clos 6 5 8 6 0 0 25
Au 31 décembre 2006, 49 cas avaient été signalés comme présentant une hémopathie et 45 étaient éligibles.
Dans 67% des cas (30/45), le consentement du sujet pour participer à l’étude a pu être obtenu. Seuls trois
sujets ont refusé de participer (5%) et neufs étaient décédés avant la prise de contact pour consentement (cinq
décès sont survenus chez des sujets dont le diagnostic remontait à 2001, période couverte par la partie
rétrospective de l’étude).
Les premiers résultats ont montré que 12 sujets sur les 45 éligibles avaient participé aux opérations dans les
Balkans. Cette information était disponible pour l’ensemble des sujets éligibles, notamment par le
renseignement de la fiche F2.
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Enfin ces premiers résultats sont à considérer avec prudence, l’étude n’étant pas terminée et certains
diagnostics sont encore en cours de validation.
6.3. Etude du Portage nasal de Staphylococcus aureus chez des jeunes incorporés Il s’agissait d’une étude effectuée en collaboration avec l’IMTSSA (MC Todesco, VP Roman, MP Texier,
MC Migliani), le service médical du Centre d'Instruction Naval de Brest (MC Lucas), le service médical du
Centre d'Instruction Naval de Toulon, (MC Marsan, MC Calatayud), les services de biologie médicale des
HIA Clermont-Tonnerre à Brest (MC Le Guen, MC Rouby, MC Chapalain), St Anne à Toulon (PP Gaillard,
MC Brisou) et Bégin à St Mandé (MC Garrabé, MCS Cavallo)
ContexteA la fin de l’année 2003 et au début de l’année 2004, des médecins d’unité ont signalé aux départements
d’épidémiologie et de santé publique une augmentation de l’incidence des infections cutanées (pyodermites,
furonculoses, anthrax…) chez le personnel de retour d’opérations extérieures. Dans au moins deux cas, les
médecins avaient fait pratiquer des isolements et antibiogrammes qui identifiaient des souches de
Staphylococcus aureus (S. aureus) résistantes aux tétracyclines. En 2005, la Direction centrale du service de
santé des armées a mis en place un groupe de travail multidisciplinaire chargé de surveiller et d’étudier la
survenue de lésions cutanées chez les militaires lors de missions extérieures et au retour de mission. Une
étude sur le portage nasal de Staphylococcus aureus avant la vie en collectivité et les opérations extérieures a
été décidée..
ObjectifsL'objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence du portage nasal du S. aureus au sein d'une population
de jeunes incorporés, issus du milieu civil, dont le milieu de vie habituel se situe en dehors d'une collectivité.
Sujets et méthodesL’étude a été réalisée au sein de 2 unités, l'une dans le secteur épidémiologique du DESP Nord et l'autre dans
celui du DESP Sud. Deux écoles de formation de la marine nationale y ont participé : les centres
d'instruction navale de Brest (Finistère) et Toulon (St Mandrier, Var).
Les opérations d'incorporation de janvier à mars 2006 ont été choisies pour effectuer l’enquête.
L'étude comprenait un interrogatoire par questionnaire et un prélèvement nasal au moment de l'incorporation
médicale.
Les analyses bactériologiques ont permis d’isoler les S. aureus, de tester leur résistance aux antibiotiques
incluant la doxycycline et de rechercher la présence d'un clone virulent produisant la leucocidine de Panton-
Valentine (PVL+).
L’analyse statistique a permis de décrire les fréquences de portage de S. aureus, de S. aureus résistant à la
doxycycline, de S. aureus PVL+ ainsi que l’étude des facteurs associés à ce portage.
RésultatsDans les deux centres, 512 sujets ont été inclus dans l'étude, 265 au CIN de Brest et 247 au CIN de Toulon.
Aucun refus de participation n’a été enregistré.
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Les principaux résultats bactériologiques sont résumés ci-dessous :
Prévalence du portage % parmi les S. aureus% I.C 95% % I.C 95%
S. aureus (n=169)
33,0 %(169/512)
28,9 % 37,3 %
S. aureus doxyR I/R (n= 6)
1,2%(6/512)
0,4 % 2,5% 3,6%(6/169)
1,3 % 7,6 %
S. aureus PVL + (n= 3) 0,6 %(3/512)
0,1 % 1,7% 1,8 %(3/169)
0,4 % 5,1%
Les incorporés présentant une acné au moment de l’étude ou dans les deux ans précédents avaient une
prévalence du portage de S. aureus significativement supérieure à ceux qui ne présentaient pas d’acné
(42,5% vs 29,2%, p<0,001)
Parmi les souches isolées, les résistances aux antibiotiques habituellement efficaces sont rares :
respectivement 3,6% de résistance à la doxycycline et à l’acide fusidique et 0,6% de résistance à la
méthicilline (1 souche méthi R, Doxy R et PVL+). Le gène de la leucocidine de Panton-Valentine n’est
produit que par 3 souches (1,8% des S. aureus).
Discussion-conclusionLa prévalence du portage nasal de S. aureus (33%) est très comparable à celle estimée en population générale
en France par le CNR en 2005 (30%). En l’absence de tirage au sort, la population ne peut pas être
considérée comme représentative de la population générale mais elle se rapproche de celle des jeunes
militaires tout en différant de celle-ci par deux facteurs de risque importants : la vie en collectivité et les
missions outre-mer.
La prévalence du portage nasal de S. aureus résistant à la doxycycline (1,2%) était significativement
inférieure à celle observée lors de l’étude "avant-après" dans une population de militaires partant en
opération extérieure (67/403 soit 16,6%) (p<10-5). La proportion de souches résistantes à la doxycycline
parmi les S. aureus (3,6%) était significativement inférieure à celle de l’étude avant-après (67/154 soit
43,5%) (p<10-5).
La prévalence du portage nasal de S. aureus PVL+, fréquemment associées à des formes graves, était de
0,6%, significativement inférieure à celle observée dans l’étude "avant-après" (14/403 soit 3,5% au départ,
23/403 soit 5,7% au retour) (p<0,01). La proportion de souches PVL+ parmi les S. aureus était de 1,8%
voisine de celle observée en population générale en Angleterre (1,6%) (3) mais très inférieure à celle
observée dans l’étude « avant-après » (14/154 soit 9,1% au départ, 23/154 soit 14,9% au retour) (p<0,01).
Les faibles prévalences de souches résistantes correspondent aux données de la littérature relevées dans la
population générale et confirment que ce type de souches est rare dans la population générale. Les S. aureus
retrouvés dans cette étude n'ont globalement pas subi de pression antibiotique significative.
Ces données provenant d’un groupe d’adultes jeunes sont très différentes de celles relevées dans les autres
études épidémiologiques menées dans les armées sur les infections et le portage des S. aureus. Elles peuvent
servir de base de comparaison à ces études. Le typage ultérieur des souches permettra de mieux appréhender
la répartition et la circulation des clones de S. aureus dans le portage asymptomatique nasal en France et de
faire une comparaison avec les clones circulants dans les armées.
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6.4. Impact d’une mission opérationnelle de quatre mois en zone tropicale sur le
portage nasal de S.aureus dans une collectivité militaire. Il s’agissait d’une étude réalisée en collaboration avec l’HIA Robert Picqué (MC JL Koeck, MC P Dubrous),
le Service médical du 126ème Régiment d’Infanterie (MC P Nicolazic, Méd JC Beauvir, Méd F Munoz, MP
Rual), le Service médical du 1er Régiment d’Infanterie Marine (MP RC Berthellot, MP C Marchand) et le
Service médical du 2ème Régiment d’Infanterie Marine (MP E Bayle )
Contexte Une augmentation de la fréquence des infections cutanées d’allure staphylococcique (furoncles, anthrax,
pyodermites…) chez des personnels de retour d’opération extérieure a été suspectée fin 2003. Plusieurs
médecins ont relié ces manifestations à la chimioprophylaxie antipaludique par doxycycline et les ont
déclarées au moyen de la fiche H2 de déclaration d’un effet indésirable du à une chimioprophylaxie. Des
souches de Staphylococcus aureus résistantes à la doxycycline ont été isolées dans plusieurs cas. Dans ce
contexte, la Direction centrale du Service de santé des armées a mis en place en 2005 un groupe de travail
multidisciplinaire chargé de surveiller et d’étudier la survenue de lésions cutanées chez les militaires lors de
missions extérieures et au retour de mission. En particulier, une étude de portage « avant-après » une mission
en opération extérieure permettant de documenter l’impact d’une mission opérationnelle sur le portage nasal
de S. aureus au sein d’une collectivité a été mise en œuvre.
Objectifs
Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’impact d’une mission opérationnelle en zone d’endémie
palustre (conditions de la mission et chimioprophylaxie antipaludique) sur le portage nasal de S. aureus dans
une population de militaires et de documenter, lors d’une mission opérationnelle en zone d’endémie palustre,
la survenue d’infections dues à S. aureus au cours ou au décours de la mission.
Sujets et méthodes
La population étudiée comprenait trois compagnies du 126e RI, devant partir en mission en RCI
(chimioprophylaxie antipaludique par doxycycline). Une compagnie du 1er RIMa et deux compagnies du 2e
RIMa devant se rendre en mission au Tchad (chimioprophylaxie antipaludique par GAPSSA) ont été
choisies comme groupe contrôle.
L’étude comprenait un interrogatoire par questionnaire et un prélèvement nasal avant et après la mission et le
suivi des infections cutanées pendant la mission outre-mer et durant 6 mois après le retour. Les analyses
bactériologiques effectuées comprenaient l’isolement des souches de portage nasal de S. aureus, et la
caractérisation phénotypique (détermination de la sensibilité aux antibiotiques, présence des gènes codant la
leucocidine de Panton-Valentine (LPV) et d’autres facteurs de virulence) et génotypique (typage moléculaire
par multilocus séquence typing, étude du polymorphisme des minisatellites d’ADN et du locus agr).
L’analyse statistique a consisté en une description des fréquences de portage de S. aureus, S. aureus résistant
à la doxycycline (SARD), S. aureus sensible à la doxycycline (SASD), S. aureus résistant à la méticilline
(SARM), des souches résistantes à d’autres antibiotiques ou hébergeant des gènes de virulence et de certains
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clones. L’étude des facteurs associés au portage et à l’acquisition a été réalisée par un modèle de régression
logistique marginal. La diversité génétique a été étudiée à l’aide du logiciel bioNumerics (construction de «
minimum spanning trees », paramètre categorical).
RésultatsParmi les 457 sujets prélevés avant le départ en mission, 403 (88%) ont été inclus dans l’enquête après le
retour de mission (126e RI : 244 ; 1er RIMA : 82 ; 2e RIMA : 77). L’âge moyen des participants était de 26,1
ans (extrêmes : 18,7-55,2).
Avant la mission, la fréquence du portage de S. aureus s’élevait à 38,2 % ; les proportions de SARM et de
SARD parmi les SA étaient respectivement de 9,7% et 43,5 %. La diversité génétique des SARD était plus
faible que celle des SASD ; 37 % des SARD appartenaient à un clone virulent (clone virulent 1) (40 % de
souches LPV+), présent dans toutes les compagnies (type agr 3, séquence-type MLST 1, gènes codant les
entérotoxines sea, seh et sek). Parmi les 14 souches LPV+ identifiées avant le départ, 12 étaient des SARD
dont 10 appartenaient au clone virulent 1.
Si l’exposition à la doxycycline a concerné tous les militaires partis en RCI (n=244), elle a également été
observée pour 35 militaires ayant séjourné au Tchad. Les conditions d’hygiène semblaient moins favorables
en RCI.
Au retour, les prévalences du portage de SA et SARD étaient significativement supérieures (49% versus 38%
et 38% versus 17%). En revanche la prévalence de portage du SA LPV+ n’augmentait pas significativement
(3,5% à 5,7%).
Au retour de RCI, aucune souche de SASD et 110 souches de SARD étaient isolées (prévalence du portage :
45,1% versus 36,5% avant). Les SARD étaient répartis en trois clones préexistants avant le départ. Les 15
SA LPV+ isolés (soit 13,6% des porteurs) appartenaient tous au clone virulent 1. Au retour du Tchad, 46
SASD et 44 SARD étaient isolés (prévalence du portage : 56,6% versus 40,9 % avant). Globalement, la
diversité génétique de ces souches est restée importante. Les 8 SA LPV+ (soit 8,9 % des porteurs) étaient des
SARD, dont 5 du clone virulent 1 et un SARM. Comme en RCI, les sujets exposés à la doxycycline au
Tchad sont devenus non porteurs ou porteurs d’un SARD. Les militaires ont acquis davantage de souches
non virulentes (LPV-) au Tchad qu’en RCI. Quel que soit le lieu de la mission, il n’a pas été observé
d’augmentation de la fréquence de la résistance à la méticilline. Parmi les 402 militaires ayant répondu à la
question, 9% ont déclaré avoir présenté au moins une infection cutanée durant la mission. La moitié des cas
sont survenus entre 1 mois ½ et 3 mois après le début du séjour. Les facteurs de risque d’infection cutanée
étaient la conservation de serviette de toilette de plus de deux jours et la prise alternée de Gapssa puis
doxycycline durant le séjour au Tchad.
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DiscussionLes contraintes de l’étude étaient (i) la difficulté d’étudier le rôle propre de la chimioprophylaxie, ce rôle ne
pouvant être dissocié de celui du pays, (ii) l’importance de l’effet groupe, pris en compte par une analyse
statistique appropriée et (iii) le fait que la plupart des militaires inclus dans cette étude aient effectué des
séjours outre-mer et avaient pu bénéficier d’une chimioprophylaxie par doxycycline. Les limites de l’étude
tenaient au schéma d’étude utilisé (études transversales sur interrogatoire) et aux limites de sensibilité des
techniques microbiologiques utilisées.
Trois clones de SARM ont réussi à diffuser dans les hôpitaux du monde entier. Deux autres clones de SARM
producteurs de la LPV sont responsables d’infections communautaires émergentes dont la fréquence croit de
manière inquiétante dans différents pays. Un facteur de risque régulièrement identifié dans la diffusion de
ces clones est la prise d’antibiotiques. Il est donc légitime de s’interroger sur le rôle éventuel de la
chimioprophylaxie antipaludique de masse par la doxycycline dans l’augmentation suspectée de l’incidence
des infections staphylococciques dans les armées françaises. Avant le départ en mission, les fréquences du
portage de SA LPV+, SARD et SARM chez les militaires étudiés étaient respectivement 6 fois, 14 fois et 18
fois plus élevées que dans une population de jeunes adultes issus du milieu civil et nouvellement incorporés.
De plus, la plupart des souches virulentes identifiées dans cette étude appartenaient à un seul et même clone
virulent, par ailleurs exceptionnellement identifié dans la population générale (clone virulent 1). La
chimioprophylaxie de masse par doxycycline semble i) augmenter le nombre de sujets non porteurs, ii)
sélectionner des souches de S. aureus résistantes à la doxycycline, iii) restreindre la diversité génétique à
certains clones de SARD préexistants dans la collectivité, et iv) augmenter la proportion de sujets porteurs de
souches virulentes au sein des porteurs de S. aureus. Plusieurs études ont montré i) qu’une colonisation par
une souche de SA protégeait contre l’acquisition d’une autre souche SA et ii) qu’une colonisation par un SA
virulent était un facteur de risque d’infection. Le risque de rencontrer un porteur de SA non virulent LPV-, a
priori protecteur, lors d’un premier contact avec un porteur de SA était plus élevé dans le groupe revenant du
Tchad que dans celui revenant de RCI. Le risque de rencontrer un SA LPV+ lors d’un premier contact avec
un porteur de SA était au contraire plus élevé dans le groupe revenant de RCI. La doxycycline augmente la
réceptivité des militaires dont la flore barrière commensale est réduite par l’élimination des SASD.
L’antibiotique élimine le portage de SASD : es sujets perdant cette protection relative peuvent acquérir, au
contact des autres militaires, un SARD. Le risque semble particulièrement élevé dans les groupes de
militaires nouvellement incorporés, qui comportent une forte proportion de porteurs de SASD. La
chimioprophylaxie de masse est à l’origine de la sélection dans la collectivité militaire d’un nombre limité de
clones, tous SARD. Seuls ces clones pourront ensuite être transmis de personne à personne. Les souches
virulentes étant plus fréquentes parmi les SARD, la doxycycline majore le risque d’acquérir une souche
virulente. Les souches virulentes portées au retour ne sont donc pas des souches autochtones acquises sur
place mais des souches acquises au contact de la collectivité militaire. Les conditions d’hygiène précaires au
cours de la mission favorisent la transmission des clones de SARD dans la collectivité relativement fermée
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des militaires.. Le risque de diffusion en dehors de la collectivité militaire, notamment dans l’entourage
familial du militaire, doit donc être pris en compte.
Recommandations La lutte contre la diffusion de souches virulentes devrait associer plusieurs mesures :
1) Prévention
Renforcer les mesures d’hygiène en mission afin de diminuer le risque de transmission. La première de ces
mesures concerne le lavage simple des mains plusieurs fois par jour. Des solutions hydroalcooliques pour le
lavage antiseptique des mains devraient être disponibles outre-mer et utilisées régulièrement dans une
situation à risque. Il faut veiller au changement régulier des treillis et des serviettes de toilette. Le lavage à
haute température des treillis, des serviettes de toilette et du linge en général permettra d’éliminer S. aureus
de ces objets. Les partages de linge, d’affaires de toilette, de matériel de sport ou d’autres équipements
doivent être interdits. Les surfaces, particulièrement celles qui entrent en contact avec les mains, doivent être
régulièrement nettoyées et désinfectées.
Réaliser des séances d’éducation sanitaire orientées vers la prévention des infections staphylococciques. Un
diaporama pourrait être préparé à cet effet par des dermatologues et des hygiénistes.
2) Prise en charge des cas
Une prise en charge standardisée des cas d’infection cutanée doit être effectuée. Etant donné le fort potentiel
de diffusion épidémique des souches incriminées, il ne faut pas attendre la récidive pour prendre en charge
un patient. Toutes les précautions devront être prises pour éviter la transmission de souches virulentes à des
proches, notamment lorsque le militaire vit en famille. Les principales mesures de lutte contre la
transmission sont : traitement de l’infection, couverture de la lésion par un pansement, décontamination
nasale (acide fusidique ou mupirocine) et cutanée (douche antiseptique corps entier avec un produit à base de
chlorhexidine ou de polyvidone iodée). Les cas les plus sévères feront l’objet d’un isolement géographique et
technique à l’infirmerie ou à l’hôpital selon les cas. L’utilisation des antibiotiques doit être prudente et
raisonnée. Les patients présentant de l’acné ou des lésions cutanées doivent être particulièrement surveillés.
Dépistage et décontamination autour d’un cas d’infection cutanée. Les souches pathogènes circulant de
manière occulte dans la collectivité chez des porteurs asymptomatiques doivent être identifiées et éliminées
lorsque c’est possible, par la mise en place d’une stratégie de dépistage nasal des porteurs de S. aureus LPV
+, suivi de la décontamination nasale par l’acide fusidique ou la mupirocine des sujets positifs.
Mesures à prendre en cas d’épidémie
Le dépistage nasal de toute la collectivité militaire est préconisé, suivi de la décontamination des porteurs de
S. aureus. Il est recommandé de rassembler dans une même zone d’hébergement les sujets atteints et d’éviter
les brassages de population tant que l’épidémie n’a pas été maîtrisée. Dans une telle situation, il faut
impérativement renforcer les mesures d’hygiène et de désinfection de l’environnement.
3) Evaluation des interventions
Il est nécessaire de renforcer la surveillance des infections cutanées, tant sur le plan clinique que biologique.
L’émergence de souches de S. aureus virulentes et résistantes à la méticilline doit être surveillée.
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4) Chimioprophylaxie antipaludique
Une alternative à la doxycycline utilisée pour la chimioprophylaxie du paludisme ne pourrait être envisagée
qu’après une étude du rapport bénéfice/risque de cette molécule et des chimioprophylaxies alternatives.
7. Conseils aux médecins des Services médicaux d’unité
Au cours de l’année 2006, les médecins des services médicaux des unités stationnées sur le secteur
épidémiologique Nord ont contacté le DESP pour obtenir des conseils. Parmi les 96 demandes colligées, les
plus fréquentes concernaient la chimioprophylaxie antipalustre, les vaccinations, et la demande
d’informations sur les risques sanitaires de pays où les militaires devaient se rendre en mission.
8. Autres missions
8.1. Conseils méthodologiquesUne aide méthodologique a été apportée à différents praticiens de l’Ensemble Hospitalier Parisien et à
certains élèves de l’Ecole du Val-de-Grâce. Pour certains, il s’est agi d’une véritable collaboration
scientifique avec prise en charge de l’analyse des données par le DESP. Cette collaboration se développe
également avec les médecins hospitaliers (annexe 6).
8.2. Enseignements8.2.1. Préparation au concours du Service de santé des armées8.2.1.1. Pour le recrutement de praticien confirmé
Six séances de préparation ont été organisées (Médecins Pommier de Santi et de l’Interne des HIA De
Laval).
8.2.1.2. Pour le recrutement de praticien professeur agrégé
Douze séances de préparation ont été organisées au profit des MC Deparis et Viance.
8.2.2. Enseignements magistrauxLes enseignements magistraux (135 heures) effectués par le personnel affecté dans le DESP figurent en
annexe 7.
Ils ont été effectués dans le cadre militaire (EVDG, IMTSSA., IMASSA.) au profit des internes et résidents
mais aussi au profit des étudiants de l’Institut Pasteur (Cours : « Circulation des Agents Infectieux et
Maîtrise du Risque ») ainsi que dans le cadre du DIU. « Démarche épidémiologique et maladies
infectieuses », du master II de « Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires » à l’université de
Montpellier I, du D.U. de Lutte anti-paludique à Marseille, et du DIU Décision de santé pour la mère et
l’enfant de l’Université numérique francophone mondiale.
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Enseignement destiné aux médecins du SMOP
Dans le cadre du plan de lutte contre une pandémie grippale, la Direction centrale du service de santé des
armées (DCSSA) a prévu de s’appuyer sur un réseau élargi de surveillance épidémiologique et de prise en
charge des cas de grippe pandémique qui viendra renforcer le réseau actuel mis en place tous les ans, de
septembre à avril, dans le cadre du réseau national de surveillance clinique et virologique de la grippe
(GROG).
Ce réseau de surveillance, appelé réseau de surveillance militaire d’observation d’une pandémie (SMOP),
serait constitué au total d’une soixantaine d’unités (régiments, bases aériennes, unités de la marine) réparties
sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine et de la Corse.
Son rôle serait, en cas de pandémie de (i) prendre en charge des cas de grippe pandémique survenant au sein
de la population militaire (prise en charge à domicile, évacuation vers un hôpital…) et (ii) de participer à la
surveillance épidémiologique (déclaration des cas, prélèvement d’échantillon rhino-pharyngé à des fins
d’analyse virologique).
Une formation est proposée depuis janvier 2006 à l’ensemble des médecins des unités SMOP ainsi qu’aux
personnels des DRSSA, des CSS et des deux Départements d épidémiologie et de santé publique appelés à
encadrer et superviser le déroulement du plan « pandémie grippale ».
Cette formation est organisée par l’Ecole du Val-de-Grâce. Elle se déroule sur une journée. Les thèmes
abordés sont virologiques, cliniques, épidémiologiques et d’ordre organisationnel. Les équipes impliquées
dans l’enseignement sont issues du laboratoire de biologie médicale de l’HIA Val-de-Grâce, des services de
maladies infectieuses des HIA Begin et Laveran, la DCSSA, les DESP de l’Ecole du Val-de-Grâce et du
Pharo à Marseille.
En 2006,
En 2006, six journées de formation ont été organisées au bénéficie d’environ 350 médecins.
8.2.3. Jury de thèse, d’examens ou de concoursLes jurys auxquels ont participé les personnels sont précisés en annexe 8.
9. Missions et déplacements (hors missions d’enseignement)
Les missions effectuées par le personnel dans le cadre d’investigation et d’enquêtes sont listées en annexe 9.
10. Travaux scientifiquesLes travaux scientifiques : publications, communications, rapports techniques effectués sont rapportés en
annexe 10. Au total en 2006, le DESP Nord a participé à la rédaction de 12 publications, à la présentation de
5 communications orales, de12 communications affichées et a rédigé 18 rapports techniques.
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11. Formations suivies en 2005Les formations suivies par le personnel du DESP sont présentées en annexe 112.
12. Conclusion et perspectives
L’année 2006 a permis au DESP Nord de développer ses missions dans le cadre de la surveillance
épidémiologique et du conseil en santé publique au profit des unités situées sur le secteur épidémiologique
Nord. Ainsi une investigation systématique par les équipes du DESP des phénomènes épidémiologiques
survenant sur le secteur a pu être réalisée.
De nombreuses missions en unité ont été réalisées dans le cadre d’investigations ou de l’enquête sur la
prévalence des conduites addictives dans la Marine et dans l’armée de Terre..
Les collaborations avec les cliniciens de l’hôpital se sont développées comme en témoigne les publications
sur des thèmes cliniques auxquelles ont été associés les personnels du DESP. Les activités de conseil
méthodologiques auprès des élèves de l’Ecole du Val-de-Grâce se sont également renforcées.
Le développement des activités de soutien aux unités (investigation, supervision des dépistages réalisés
autours des cas de tuberculose…) a été possible grâce à la présence de 5 médecins seniors et 2 juniors en
épidémiologie et santé publique. La pérennisation de ses activités est rendue difficile du fait de la mutation
sans remplacement d’un des médecins (MC Massit). Le développement des différentes activités nécessitera à
terme l’affectation de personnel supplémentaire : six ou sept médecins du niveau au moins de praticien
certifié seraient nécessaires aux missions envisagées.
. Annexes
Annexe 1 : Liste des évènements sous surveillance (services médicaux d’unité)
Annexe 2 : Situation épidémiologique des SMU en 2006
Annexe 3 : Liste des « maladies » sous surveillance dans les hôpitaux des armées en 2006
Annexe 4 : Situation épidémiologique des hôpitaux des armées en 2006
Annexe 5 : Bulletin de rétro-information hebdomadaire du S.M.O.G.Système militaire d’observation de la
grippe. Saison 2006-2007 : semaine 52
Annexe 6 :Soutien méthodologique et collaboration scientifique en 2006
Annexe 7 : Enseignements réalisés en 2006
Annexe 8 : Jury de thèse, d’examens ou de concours en 2006
Annexe 9 : Missions et déplacements hors missions d’enseignement en 2006
Annexe 10 : Publications et communications en 2006
Annexe 11 : Formations suivies en 2006
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Annexe 1Liste des évènements sous surveillance par les Services
médicaux d’unité au 1er décembre 2006N°
SSAEvènements sous surveillance Maladies à
D.O .Fiches Alerte
A : Maladies du péril fécal et à transmission par voie alimentaireA1 AmibiaseA2 Botulisme x x XA3 Brucellose x x xA4 Choléra x x xA5 Diarrhées en OPEX et OMA6 Fièvre typhoïde et paratyphoïdes x xA7 Hépatite A xA8 Autres hépatites virales xA9 Listériose x x xA10 Poliomyélite x x xA11 ShigelloseA12 TIAC (Foyer et cas) x x xB : Maladies transmissibles ou expositions sexuelles et/ou sanguinesB1 Hépatite B x xB2 Hépatite C xB3 Infection par le VIH xB4 SIDA x xB5 MST xB6 Exposition au VIH par partage de matériel d’injection xB7 Accident d'exposition au sang xB8 Exposition sexuelle au VIH x
C : Maladies transmissibles essentiellement par vecteurC1 Dengue xC2 Fièvre jaune x x xC3 Arboviroses x xC4 Leishmanioses cutanées XC5 Paludisme XC6 Peste x X xC7 Typhus exanthématique x X xC8 Fièvre Q xC9 Fièvres hémorragiques virales x X xC10 Chikungunya x X xD : Maladies transmissibles essentiellement par voie aérogèneD1 Diphtérie x X xD2 GrippeD3 Infections Respiratoires Aiguës fébrilesD4 Légionellose x X xD5 Infection invasive à méningocoque x X xD6 OreillonsD7 RougeoleD8 RubéoleD9 VaricelleD10 Tuberculose x xD11 Coqueluche
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Annexe 1 (suite)
Liste des évènements sous surveillance par les Services médicaux d’unité au 1er décembre 2006
N° SSA Evènements sous surveillance Maladies à D.O .
Fiches Alerte
E : Autres maladies transmissiblesE1 Charbon x x xE2 Exposition à la rage x xE3 Fièvre d'origine indéterminée en OPEX et OME4 GaleE5 LeptospiroseE6 Suspicion de Maladie de Creutzfeld Jacob et apparentés x xE7 Tétanos x xE8 Tularémie x xE9 Orthopoxviroses dont la variole x x xE10 Rage x xE11 Infection d’allure staphylococciqueF : Pathologies non transmissibles
F1 Accidents cardiovasculaires xF2 Cancers et hémopathies malignes xF3 Coup de chaleur d’exercice xF4 Pathologie liée à l’environnement climatique xF5 Etat de stress post traumatique xF6 Conduite Auto Agressive xF9 Affections démyélinisantes du SNC
G : Pathologies d’origine accidentelle liées au serviceG1 Accident de plongée xG3 Blessures par armes à feu xG4 Traumatisme sonore aigu x
H : Autres évènements sous surveillanceH1 Effets adverses des vaccins xH2 Effets indésirables d’une chimioprophylaxie xH3 Symptômes ou maladies survenus dans un contexte de
risque environnemental particulierx
I : DécèsI1 Décès toutes causes x
R : Maladies d’intérêt régionalR1
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Annexe 2 : Situation épidémiologique des SMU en 2006
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Annexe 3LISTE DES « MALADIES » SOUS SURVEILLANCE DANS LES HÔPITAUX DES ARMEES - 2006N° SSAnouveau
AFFECTIONS SOUS SURVEILLANCE Maladies à D.O .
Fiches Alerte
A : Maladies du péril fécal et à transmission par voie alimentaireA2 Botulisme x x xA3 Brucellose x x xA4 Choléra x x xA6 Fièvre typhoïde et paratyphoïdes x x A7 Hépatite A x A8 Autres hépatites virales x A9 Listériose x x xA10 Poliomyélite x x xA12 TIAC (Foyer et cas) x x x
B : Maladies transmissibles ou expositions sexuelles et/ou sanguinesB1 Hépatite B x x B2 Hépatite C x B3 Infection par le VIH x x B4 SIDA x x B5 IST x B7 Accident d'exposition au sang x B8 Exposition sexuelle au VIH x
C : Maladies transmissibles essentiellement par vecteurC1 Dengue x C2 Fièvre jaune x x xC3 Arboviroses x xC4 Leishmanioses cutanées x C5 Paludisme x x C6 Peste x x xC7 Typhus exanthématique x x xC9 Fièvres hémorragiques virales x x xC10 Chikungunya x x x
D : Maladies transmissibles essentiellement par voie aérogèneD1 Diphtérie x x xD4 Légionellose x x xD5 Infections invasives à méningocoques x x xD7 Rougeole x x D10 Tuberculose x x
E : Autres maladies transmissiblesE1 Charbon x x xE6 Suspicion de Maladie de Creutzfeld Jakob et
apparentésx x
E7 Tétanos x x E8 Tularémie x xE9 Orthopoxviroses dont la variole x x xE10 Rage x x
F : Pathologies non transmissiblesF1 Accidents cardiso-vasculaires x F2 Cancers et hémopathies malignes x F9 Affections démyélinisantes du SNC x
I : DécèsI1 Décès toutes causes x
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Annexe 4 : Situation épidémiologique des hôpitaux des armées en 2006
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Annexe 5
Bulletin de rétro-information hebdomadaire du S.M.O.G.Système militaire d’observation de la grippe
Saison 2006-2007 : semaine 52Départements d’épidémiologie et de santé publique (EVDG - Paris et IMTSSA - Marseille) :Méd Mayet, MP Berger, MP Verret, Med Haus-Cheymol, Méd Pommier de Santi, VP Romand, MP Ollivier, MC Todesco, MC Spiegel.Laboratoires des Hôpitaux d’instruction des armées :MC Chapalain, MC Dubrous, PCP Drouillard, MC Puyhardy, MP Trueba, MC Muzellec, MC Hance, MC Nicand.Services médicaux d’unité du réseau SMOG (figure 1).
Figure 1 : Répartition géographique des 30 unités sentinelles, saison grippale 2006-2007 6 è me RCS
DOUAI
1 er RAMa Laon Couvron
1 ere BSC Paris
ESAM Bourges
LGD Centre
CMAM Manche et Mer du Nord Cherbourg
Co ê tquidan Guer
CIN Brest
Base Fusco Lorient
1 er RMed Metz
BA 133 Nancy Ochey
1 er RHC Phalsbourg
13 eme RG Valdahon
53 eme RT Lun é ville
511 eme RT Auxonne
13 eme BCA
1 er RS Valence
ESOG Montlu ç on
EAA Draguignan
BAN N î mes
BA 701 Salon de Provence
4 è me RE Castelnaudary
4 è me RC Gap
Base navale Pole ouest Toulon
EETAA Saintes
ENSOA Saint - Maixent
è me RHC
48 è me RT Agen
BA 120 Cazaux
6 è me RCS DOUAI
1 er RAMa Laon Couvron
1 ere BSC Paris
ESAM Bourges
LGD Centre
CMAM Manche et Mer du Nord Cherbourg
Co ê tquidan Guer
CIN Brest
Base Fusco Lorient
1 er RMed Metz
BA 133 Nancy Ochey
1 er RHC Phalsbourg
13 eme RG Valdahon
53 eme RT Lun é ville
511 eme RT Auxonne
13 eme BCA Chambéry
93ème RAM Varces
ESOG Montlu ç on
BA 126 Solenzara
EAA Draguignan
BAN N î mes
BA 701 Salon de Provence
4 è me RE Castelnaudary
4 è me RCH Gap
Base navale Pole ouest Toulon
EETAA Saintes
ENSOA Saint - Maixent
EAALAT Dax
48 è me RT Agen
BA 120 Cazaux
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Orléans
Figure 2 : Distribution des indicateurs d’activité des 30 unités sentinelles, saison grippale 2006-2007
0
50
100
150
200
250
300
40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
semaines
500
1000
1500
2000
2500
3000
nom
bre
de c
onsu
ltatio
ns
nombre d'IRAF nombre de prélèvementsnombre d'exemptions nombre de consultations
Figure 3 : Taux d’incidence (pour 1000 personnes-semaines) des infections respiratoires aiguës fébriles (IRAF) parmi les 30 unités sentinelles (semaines 40 à 52-2006)
5,00,8
2,6
0,41,4
20,50,5
4,10,5
1,3
0,2
2,2
1,1
0,20,00,00,00,20,6
0,10,3
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,2
0,60,2
0,0
0 5 10 15 20 25
53ème Régim ent de T ransmission - Lunéville1er Rég. Médical - Metz
Base Aérienne 133 - Ochey1er Rég. Hélico . Combat - P halsbourg
511 Rég. T rain - Auxonne13ème Rég. Génie - Valdahon
6ème Rég. Cdt et sout ien - Douai1er Régim ent d'Art illerie de Marine - Laon
1ère Base de Sout ien au Com. - P arisEcole Sup. Applic. Matériel - Bourges
Cent re Inst ruct . Navale - BrestLég. de Gend. Dép. du Cent re - Orléans
Ct re Méd. Arrond. Marit ime - CherbourgCoetquidan - Rennes
Base Fusilliers Commandos - LorientEcole Nat . Sous Off. Act ive - Sain t Maixent
Ecole Ens. T echn. Armée Air - Sain t es48 Rég. T ransmission - AgenBase Aérienne 120 - Cazaux
Ec. d'applicat ion de l'ALAT - DaxEcole gendarmerie - Mont luçon
13ème Bataillon Chasseurs Alpins - ChambéryBase Aéronavale Nîmes-Garons - Nîmes
93ème Rég. Art illerie de Montagne - Varces4ème Rég. Chas - Gap
Ecole d'Appli. De l'Art illerie - DraguignanBase Aérienne 701 - Salon de P rovence
4ème Rég. Et ranger - Cast elnaudaryBase Aérienne 126 - Solenzara
Base Navale de T oulon - T oulon
Taux d'incidence pour 1000 personnes.sem aines
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Figure 4 : Nombre de prélèvements effectués par les 30 unités sentinelles (semaines 40 à 52-2006)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
53ème Régiment de T ransmission - Lunéville1er Rég. Médical - Metz
Base Aérienne 133 - Ochey1er Rég. Hélico. Combat - P halsbourg
511 Rég. T rain - Auxonne13ème Rég. Génie - Valdahon
6ème Rég. Cdt et sout ien - Douai1er Régiment d'Art illerie de Marine - Laon
1ère Base de Sout ien au Com. - P arisEcole Sup. Applic. Matériel - Bourges
Cent re Inst ruct . Navale - BrestLég. de Gend. Dép. du Cent re - Orléans
Ct re Méd. Arrond. Marit ime - CherbourgCoetquidan - Rennes
Base Fusilliers Commandos - LorientEcole Nat . Sous Off. Act ive - Saint Maixent
Ecole Ens. T echn. Armée Air - Saint es48 Rég. T ransmission - AgenBase Aérienne 120 - Cazaux
Ec. d'applicat ion de l'ALAT - DaxEcole gendarmerie - Mont luçon
13ème Bataillon Chasseurs Alpins -Base Aéronavale Nîmes-Garons - Nîmes
93ème Rég. Art illerie de Montagne - Varces4ème Rég. Chas - Gap
Ecole d'Appli. De l'Art illerie - DraguignanBase Aérienne 701 - Salon de P rovence
4ème Rég. Et ranger - Cast elnaudaryBase Aérienne 126 - Solenzara
Base Navale de T oulon - T oulon
Nb de pré lè vem ents effectués
nb de prélèvements négatifs
nb de prélèvements positifs
Données du SMOG :Cette semaine, les médecins des unités sentinelles ont vu en consultation 225 militaires et ont diagnostiqué une IRAF. Soixante-huit prélèvements rhinopharyngés ont été effectués chez des militaires depuis le début de la saison par 18 unités sentinelles, et 3 virus grippaux de type A ont été isolés.
Du côté des GROG…
Des cas de grippe sont confirmés maintenant dans la majorité des régions de France métropolitaine. Parmi les virus grippaux déjà détectés dans les échantillons GROG, 62% l’ont été au cours des 3 dernières semaines. L’activité grippale s ‘est particulièrement intensifiée dans 4 régions : Basse-Normandie, Ile- de- France, Pays de la Loire et Rhône- Alpes.
Actualités grippe aviaire :
Trois cas, tous mortels, de virose H5N1 sont survenus fin décembre 2006 dans une même famille en Egypte, suite à des contacts avec un même foyer aviaire. Le bilan des cas humains en Egypte se porte à 18 cas, dont 10 mortels, tous survenus en 2006.
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Annexe 6
Soutien méthodologique et collaboration scientifique (2006)
Janvier-juillet 2006 Article scientifique, MCS Rousseau (HIA Bégin)Évaluation de la pénibilité des différentes tâches de travail exercées par un groupe de médecins anesthésistes réanimateursSoutien méthodologique, analyse statistiqueMP C. Verret
Janvier-décembre 2006 Thèse de médecine (S Larrèche, Médecin lieutenant)Envenimations ophidiennes prises en charge au CHA Bouffard Méd A. Mayet, MP C. Verret
Janvier-décembre 2006 Projet de recherche, article scientifique, MCS Rousseau (HIA Bégin)Mise en place d’indicateurs de suivi de mortalité en réanimationSoutien méthodologique, analyse statistiqueMP C. Verret
Janvier-décembre 2006 Thèse de médecine (Méd. J Stockli, Médecine lieutenant).Etude des lombalgies à la BSPPMP C Verret
Janvier-décembre 2006 Projet de recherche : Analyse de l’activité d’anesthésie, HIA Bégin (MCS Rousseau)Mise en place et analyse de la base de donnéesMP C. Verret
Janvier-décembre 2006 Projet de recherche : Analyse de l’activité de l’unité d’analgésie péri-opératoire, HIA Bégin (MCS Rousseau)Mise en place et analyse de la base de donnéesMP C. Verret
Mars 2006 Thèse de médecine (F. Bazile, Médecin lieutenant)Mise en place d’un robot chirurgical dans un service de chirurgie Méd A. Mayet, MP C. Verret
Juillet 2006 Master M2 Santé Publique et Management de la Santé, «Spécialité Epidémiologie», (MC Rapp, HIA Bégin)Pronostic fonctionnel des infections cutanées à Mycobacterium ulcerans (ulcère de Buruli) traitées : Etude des facteurs de risque de séquelles en Côte d’IvoireSoutien méthodologique, analyse statistiqueMP C. Verret
Juillet-décembre 2006 Thèse de médecine (Méd. P Mornand, Médecine lieutenant).Paludisme grave d’importation de l’enfant en France. Etude rétrospective de 1996 à 2003Méd A. Mayet, MP C. Verret
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Annexe 7
Enseignements réalisés par le personnel du DESP en 2006
11 janvier11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC SpiegelStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
16 janvier09h00-12h0014h30-17h30
Université Victor Segalen Bordeaux 2. MC SpiegelMaster biologie santé 2ème année. Complexes pathogènes tropicaux. Module d’épidémiologieIndicateurs de morbidité et de mortalité. Intervalle de confianced’une proportion et d’une moyenne. Sondage aléatoire simple.Différents types d’enquête épidémiologique, mesures d’association.
18 janvier11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC DeparisStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
19 janvier09h00-12h00
Université Victor Segalen Bordeaux 2. MP VerretMaster biologie santé 2ème année. Complexes pathogènes tropicaux. Module d’épidémiologieBases théoriques et interprétation des test statistiques
20 janvier09h00-12h00
Université Victor Segalen Bordeaux 2. MC SpiegelMaster biologie santé 2ème année. Complexes pathogènes tropicaux. Module d’épidémiologieMesures d’impact.
25 janvier11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC DeparisStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
1 février11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC Deparis MP BergerStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
3 février12h00-17h00
Institut Pasteur à Paris MC SpiegelCours « Circulation des Agents Infectieux et Maîtrise du Risque »Epidémiologie du paludisme
8 février11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC Deparis MP BergerStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
15 février11h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC Deparis MP BergerStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
E.V.D.G. - Département d’épidémiologie et de santé publique Nord p. 53/67
Ilot Bégin - 00498 Armées - Tél. : 01 43 98 59 49 - Fax : 01.43.98.54.33 - Courriel : [email protected]
28 février08h30-12h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MC DeparisCours « MSPT, Module de santé publique »Indicateurs centraux et indicateurs de dispersion de la distribution des variables. Notion d’intervalle de confiance.
Annexe 7 (suite)
Enseignements réalisés par le personnel du DESP en 2006 (suite)
3 mars08h30-12h00
I.M.T.S.S.A., Marseille Méd Haus-CheymolCours « MSPT, Module de santé publique »Comparaisons de deux proportions
7 mars08h30-12h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MC SpiegelCours « MSPT, Module de santé publique »Mesures de la force de l’association en épidémiologieMesures d’impact en santé publique
6 mars08h00-12h00
14h00-18h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MC SpiegelCours « MSPT, Module de santé publique »Communication écrite Communication orale en santé publique.
9 mars14h00-18h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MC DeparisCours « MSPT, Module de santé publique »Evaluation des stratégies de santé.
14 mars
08h30-12h0014h00-18h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MP Michel, MP Verret, MP Queyriaux, MP OllivierCours « MSPT, Module de santé publique »Epi Info, présentation et création de masque de saisie Epi Info, contrôles et saisie
15 mars
08h30-12h0014h00-18h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MP Michel, MP Verret, MP QueyriauxCours « MSPT, Module de santé publique »Epi Info, contrôles et saisie II Epi Info, analyse des données
16 mars
08h30-12h0014h00-18h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MP Michel, MP Verret, MP QueyriauxCours « MSPT, Module de santé publique »Epi Info, gestion de base et création de rapports automatisés Epi Data, présentation et prise en main
20 mars14h00-18h00
Ecole du Val-de-Grâce MC DeparisInternes des hôpitaux des armées (ECN 2004)Module « Epidémiologie et prévention appliquée aux armées »La lutte antivectorielle dans les armées.
21 mars08h30-11h30
Ecole du Val-de-Grâce MC Spiegel, MC Cavallo, VC BornertInternes des hôpitaux des armées (ECN 2004)Module « Epidémiologie et prévention appliquée aux armées »C.A.T. devant une T.I.A.C. dans les armées
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Annexe 7
Enseignements réalisés par le personnel du DESP en 2006 (suite)
21 mars15h45-16h45
Ecole du Val-de-Grâce MC Spiegel, MC VianceInternes des hôpitaux des armées (ECN 2004)Module « Epidémiologie et prévention appliquée aux armées »Prévention de la légionellose dans les armées
22 mars10h30-12h30
Ecole du Val-de-Grâce MC Spiegel, MC KoeckInternes des hôpitaux des armées (ECN 2004)Module « Epidémiologie et prévention appliquée aux armées »Prévention de la grippe
23 mars09h00-10h00
Ecole du Val-de-Grâce MC SpiegelD.I.U. Démarche Épidémiologique et Maladies InfectieusesCritères de causalité appliqués aux maladies infectieuses
24 mars09h00-12h30
Ecole du Val-de-Grâce MC SpiegelD.I.U. Démarche Épidémiologique et Maladies InfectieusesMesures de contrôle dans la collectivité
28 mars29 mars08h30-17h00
I.M.T.S.S.A., Marseille MC Spiegel, MC RogierCours « D.U. de Lutte anti-paludique »Stratégie de lutte contre le paludisme
19 avril19h30-22h00
Ecole du service de santé des armées de Bordeaux MC Spiegel Séance de préparation à l’examen national classant (DCEM 4)Principes des essais cliniques.
3 mai 200614h00-17h00
Université de Bordeaux 2 – Victor Segalen MC Spiegel Capacité de médecine tropicale, UE organisation des soins et Santé communautaire en milieu tropicalConduite à tenir en cas d’épidémie.
4 mai 200610h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce MC DeparisStage de formation des médecins du SMOPEpidémiologie et surveillance épidémiologique de la grippe
15 mai 200613h30-16h00
ESSA de Bordeaux MC SpiegelD.U. de vaccinologie, Université de Bordeaux 2 – Victor SegalenApport de l’épidémiologie à la vaccinologie
29 juin13h30-17h30
CISAT, Metz Méd Haus-CheymolSurveillance épidémiologique dans les armées.
5 septembre 09h00-11h00
Centre de Santé Humanitaire, Ecole du Val de Grâce MC SpiegelInternes des Hôpitaux des armées (2004) Humanitaire et coopération civilo-militaireSurveillance épidémiologique en situation d’urgence humanitaire
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Annexe 7
Enseignements réalisés par le personnel du DESP en 2006 (suite)
27 septembre10h15-12h15
Ecole du Val-de-Grâce, Paris MC Spiegel, MC DubrousInternes des Hôpitaux des armées (2005) Module épidémiologie, hygiène et médecine de préventionPrévention de la grippe dans les armées.
20 octobre09h00-09h30
HIA Begin, Saint-Mandé MC SpiegelMédecin-lieutenant, Institut de Médecine aéronautique du SSAStage de formation sur les bonnes pratiques des vaccinations internationalesLa vaccination anti-amarile : aspects réglementaires et Règlement sanitaire international
20 octobre14h30-15h00
HIA Begin, Saint-Mandé MC SpiegelMédecin Lieutenant, Institut de Médecine aéronautique du SSAStage de formation sur les bonnes pratiques des vaccinations internationalesLa vaccination anti-amarile : surveillance des effets indésirables
6 novembre 200613h30 – 17h00
Institut de Médecine Tropicale du S.S.A., Marseille MC DeparisStage de spécialisation des médecins de l’armée de terre, capacité de médecine tropicaleConduite de l’investigation d’une épidémie en zone tropicaleInvestigation d’une épidémie de fièvre hémorragique
8 novembre 200613h30 – 17h00
Institut de Médecine Tropicale du S.S.A., Marseille MC DeparisStage de spécialisation des médecins de l’armée de terre, capacité de médecine tropicaleConduite de l’investigation d’une épidémie en zone tropicaleInvestigation d’une épidémie de fièvre hémorragique
16 novembre09h00-12h00
Ecole du Val-de-Grâce, Paris MC SpiegelDIU Démarche épidémiologique et maladies infectieusesOutils de mesure en épidémiologie
16 novembre13h00-17h00
Ecole du Val-de-Grâce, Paris MC SpiegelDIU Démarche épidémiologique et maladies infectieusesMesures d’association et mesures d’impact.
30 novembre et1 décembre 2006
Université de Montpellier I MC DeparisMaster II Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires Prise en charge des maladies émergentes dans les systèmes de santé.
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Annexe 8Jury de thèse, d’examens ou de concours auxquels a
participé le personnel du DESP en 2006
19 janvier 2006 Jury de thèse d’université de Mlle GUERNIER Vanina à l’université d’Orléans, discipline, géographie de la santéUniversité d’OrléansMC Deparis
7 février - 2 mars 2006 Jury de concours pour le recrutement de praticien confirmé. Discipline « Médecine des Collectivités » IMTSSA, MarseilleMC Spiegel
4 au 6 avril 2006 Jury de concours pour le recrutement de chargé de recherche de niveau 1. Institut de Recherche pour le Développement.ParisMC Deparis
16 et 17 mai 2006 Jury de concours pour le recrutement de praticien certifié. Discipline « Médecine des Collectivités »HIA Desgenette, LyonMC Deparis
10 octobre Jury de concours pour la soutenance du mémoire pour l’obtention du diplôme technique des officiers du corps technique et administratif.Ecole du Val-de-Grâce, Paris MC Spiegel
13 au 17 novembre 2006 Jury de concours pour le recrutement de professeur agrégé du service de santé. Epidémiologie et santé publiqueInstitut de médecine tropicale du Service de santé des armées , Marseille MC Spiegel
21 au 24 novembre 2006 Jury de concours pour le recrutement de professeur agrégé du service de santé. Médecine de préventionInstitut de médecine tropicale du Service de santé des armées , Marseille MC Spiegel
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Annexe 9 (suite)Missions et déplacement (hors missions d’enseignement) en 2006
9 – 15 janvier 2006 CIN Brest – incorporation volontaires marineEnquête de portage nasal du staphylocoque aureus chez de jeunes recruesMC MASSIT
26 – 27 janvier 2006 Prytanée national militaire de La FlècheInvestigation d'une épidémie de coquelucheMP Berger, MC MASSIT
30 janvier – 05 février 2006
CIN Brest – incorporation maistranceEnquête de portage nasal du staphylocoque aureus chez de jeunes recruesMC MASSIT
02 février 2006 Prytanée national militaire de La FlècheInvestigation d'une épidémie de coquelucheMP Berger, Méd. Mayet
28 février 2006 IMTSSA MarseilleRéunion pour la surveillance épidémiologique avec les médecins de la CNMSSMC Deparis, MP Verret
8 mars 2006 Centre d’essais des propulseurs - SaclayInvestigation d'une toxi-infection alimentaire collectiveMP Berger, MP Verret
27 mars – 30 mars 2006 Prytanée national militaire de La FlècheEpidémie de coqueluche : détermination de la couverture vaccinale coqueluche. Etude de tolérance de la chimioprophylaxie anti-coqueluche.MP Berger, MC MASSIT
5 mai 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMC Massit et Méd Haus-Cheymol
11 mai 2006 14ème journée de médecine d'armée de l'Ouest DSS Brestparticipation à la journée où a été présentée l'épidémie de coqueluche au PNM La Flèche par le MP Minaberry. MC MASSIT
12 mai 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol et Méd Mayet
11 -12 mai 2006 IMTSSA-Le Pharo Arrangement franco-britannique sur un projet de surveillance en temps réel.MC Deparis
24 mai 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
29 mai 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMC Massit et Méd Haus-Cheymol
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Annexe 9 (suite)Missions et déplacement (hors missions d’enseignement) en 2006
2 juin 2006 Camp d’entraînement de la gendarmerie de BeynesInvestigation d’une toxi-infection alimentaire collectiveMP Verret, Méd Mayet
8 juin 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
9 juin 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
15 juin 2006 402 RA à Chalon en ChampagneInvestigation autour de 3 cas groupés de tuberculoseMC Deparis
15 juin 2006 1er Régiment d’Infanterie à SarrebourgMission dans le cadre de l’étude Impact Vector de l’IMTSSAMC Massit
28-29 juin 2006 1/2ème Bataillon de chasseurs – ThiervilleMission dans le cadre de l’étude Impact Vector de l’IMTSSAMéd Mayet
4 juillet 2006 Mailly-Le-Camp / EMF4Conférence sur les risques sanitaires en Côte d’Ivoire au profit de l’état major LICORNE pour le 13ème mandat MC Deparis
6 juillet 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Mayet
17 juillet 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Mayet
24 juillet 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Mayet
21 août 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
27 au 29 septembre 2006 Institut de recherche pour le développement, ParisRéunion plénière de la commission sectorielle de spécialité n°2MC Deparis
30 octobre 2006 Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, ParisRéunion du comité d’expertise sur l’évaluation bénéfice/risque des moustiquaires imprégnées en prévention de l’infection par le virus chikungunya à l’île de la RéunionMC Deparis
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Annexe 9 (suite)Missions et déplacement (hors missions d’enseignement) en 2006
2 novembre 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Mayet
10 novembre 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
13 novembre 2006 Enquête hépatite A à la BSPPMéd Haus-Cheymol
28 novembre 2006 Direction régionale du Service de santé, MetzParticipation aux journées médicales MC Deparis
4 décembre 2006 Enquête hépatite A , Garde Républicaine DugnyMéd Mayet
11 décembre 2006 Enquête hépatite A , Garde Républicaine CélestinsMéd Haus-Cheymol
15 décembre 2006 Enquête hépatite A , BSPPMéd Haus-Cheymol
11 - 15 décembre 2006 Enquête sur les conduites addictives dans l’armée de terre152ème RI Colmar, 1er RI Sarrebourg et 1er RMed MetzMC Deparis et MP Verret
20-21 décembre 2006 Enquête sur les conduites addictives dans l’armée de terre, 1er Rama - LaonMC Deparis et Méd Mayet
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Annexe 10Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
Publications1. Health consequences of the First Persian Gulf War on French troops
Salamon R, Verret C, Jutand MA, Bégassat M, Laoudj F, Conso F, Brochard PInt J Epidemiol 2006 ;35 :479-87
2. Intérêts et limites des études séro-épidémiologiques en vaccinologieHaus-Cheymol R, Mayet A, Koeck J-L, Berger F, Massit B, Deparis X, Verret C, Buisson Y, Spiegel A.Rev Francoph Lab 2006 ; 381 : 53-6
3. An evaluation of real tuberculosis incidence in French Guiana using capture-recapture modeling.Guernier V, Guegan JF, Deparis X. Microbes and infections 2006 ; 13.
4. Epidémie de dengue en Afghanistan : une fausse alerte.Meynard JB, Summers RH, Faulde M, Texier G, Deparis X, Macdonald P, Snow A, Tuka A, Heyl G, Duffy K, Queriaux B, Decam C, Green AD.Med Trop 2006 ; 66 : 98-9.
5 Impact et modélisation des effets attendus de la stratégie de vaccination contre les hépatites A chez les militaires français, 19990-2004.Richard V, Haus R, Verret C, Molinier S, Hugard L, Nicand E, Spiegel A, Buisson Y.. Rev Epidemiol Sante publique 2006 ; 54(5) : 433-41
6 Contact tracing in a case of tuberculosis in a health care worker. Trueba F, Haus-Cheymol R, Koeck JL, Nombalier Y, Ceyriac A Boiron S Le Barbu M, Nicand E. Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 339-42
7 In vitro activity of iron-binding compounds against Senegalese of Plasmodium falciparum.Pradines B, Tall A, F Ramiandrasoa, Spiegel A, Sokhna C, Fusai T, Mosnier J, Daries W, Trape JF, Kunesch G, Parzy D, Rogier CJ Antimicrob Agents Chemother 2006; 57(6 ):1093-9.
8 In vitro activity of Tafenoquine against the asexual blood stages of Plasmodium falciparum isolates from Gabon, Sdenegal, and Djibouti.Pradines B, Mamfoumbi MM, Tall A, Sokhna C , Koeck JL, Fusai T, Mosnier J, Czarnecki E, Spiegel A, Trape JF, M Kombila Rogier CAntimicrobial agents and chemotherapy 2006 ;,50(9) : 3225-3226.
9 Epidémie de leishmaniose cutanée chez des militaires de retour de mission en Guyane.Berger F, Rolmary P, Brachet D, Rapp C, Imbert P, Garrabe E, Debord T, Spiegel A , Rev Epidemiol Sante publique, 2006 ; 54 : 213-221.
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Annexe 10 (suite)Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
10. Malaria outbreak in troops returning from French Guiana.Verret C, Cabiance B, Haus-Cheymol R, Lafille JJ, Loran-Haranqui G, Spiegel A.Emerging infectious diseases 2006; 12 (11) : 1795-96.
11. Traumatismes sonores aigus dans les armées. Résultats de la surveillance épidémiologique de 2002 à 2004.Verret C, Matras-Maslin V, Haus-Cheymol R, Berger F, Texier G, Mayet A, Decam C, Richard V, Viance P, Poncet JL, Spiegel A.Médecine et Armées 2006 ; 34 (5) : 431-436.
12. Rapid dissemination of Plasmodium falciparum drug resistance despite strictly controlled antimalarial use.Noranate N, Durand R, Tall A, Marrama L, Spiegel A, Sokhna C, Pradines B, Cojean S, Guillote M, Bischoff E, Ekala MT, Bouchier C, Fandeur T, Ariey F, Patarapotikul J, Bras JL, Trape JF, Rogier C, Mercereau-Puijalon O.PLoS 2007 Jan 3 ;2 :e139
Communications orales1. Infections à VIH et SIDA dans les armées : résultats de la surveillance épidémiologique.
Spiegel A, Romand O, Haus- Cheymol R, Decam C, Berger F, Mayet A, Todesco A, Desjeux G, Richard V, Boutin JPJournée Forces- Hôpital. H.I.A. Bégin le 16 mars 2006
2. Système de surveillance syndromique en temps réel pour l’alerte précoce au sein des forces armées : l’expérience 2SEFAG en Guyane.Chaudet H, Meynard JB, Texier G, Pellegrin L, Tournebize O, Moine G, Queyriaux B, Deparis X , Migliani R, Spiegel A, Boutin P.Congrès ADELF, Dijon, 30- 31 août et 1er septembre 2006.
3. Durée de prise et facteurs associés à un arrêt prématuré de la chimioprophylaxie antipaludique chez des militaires français au retour d’une mission en Afrique intertropicale.Ollivier L, Michel R, Rogier C, Pages F, Orlandi- Pradines E, Verret C, Texier G, Boutin JP.XII° actualités du Pharo, 7- 9 septembre 2006
4. Epidémie de coqueluche dans un lycée militaireBerger F, Massit B, Mayet A, Minaberry S, Verret C, Haus- Cheymol R, Deparis X, Richard V, Guiso N, Spiegel AJournées de Veille Sanitaire 29- 30 novembre 2006.
5. Dissémination d’un clone hautement virulent de Staphylococcus aureus meticilline sensible (SAMS) mais doxycycline résistant 5doxyR) chez des militaires au retour de République de Côte d’Ivoire 5RCI).Lesens O, Haus-Cheymol R, Dubrous P, Spiegel A, Etienne J, Migliani R, Koeck J-L.7èmes Journées Nationales d’Infectiologie, Bordeaux, 7-9 juin 2006.
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Annexe 10 (suite)Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
Communications affichées1. Évaluation du nouveau tonomètre à contour dynamique
Gueyeseck NN, Renard JP, Giraud JM, Verret C, May I, Reda K, Crochelet O, Rigal- Sastourne JC, Maurin JF.112e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie, Paris. 06- 10 mai 2006
2. Sang capillaire sur papier buvard pour le diagnostic d’infection par le virus de la dengue par RT-PCR Matheus S, Moua D, Labeau B, Morvan J, Deparis X. Journée de virologie de l’institut Pasteur. Paris, novembre 2005.
3. Évaluation du test de dépistage FDT MATRIX (Test 24- 2- 1 FDT Screening)dans le glaucome débutantCrochelet Carfantan O, Giraud JM, Reda K, Verret C, Gueyeseck NN, May F, May I, Oubaaz A, Rigal- Sastourne JC, Maurin JF, Renard JP.112e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie, Paris. 06- 10 mai 2006
4. Enquête française sur la Guerre du Golfe et ses conséquences sur la Santé : résultats du bilan médical réalisé chez 1008 vétérans.Bensefa L, Causse E, Verret C, Choudat D, Brochard P, Jutand M-A, Salamon R, Conso F. 29° congrès national de Médecine et Santé au Travail, Lyon, 30 mai- 2 juin 2006
5. Dosage radio- biologique de l’uranium appauvri chez les vétérans français de la guerre du GolfeCastagnet X, Bensefa L, Causse E, Verret C, Conso F, Salamon R, Choudat D. 29° congrès national de Médecine et Santé au Travail, Lyon, 30 mai- 2 juin 2006
6. Mise en place d’indicateurs de suivi de mortalité en réanimation : résultats préliminairesRousseau JM, Koulmann P, Verret C, Gnaho A, Ott D, Pelletier C48° congrès national d’anesthésie réanimation, Paris, 27- 30 septembre 2006
7. Evaluation de la pénibilité des différentes tâches de travail exercées par un groupe de médecins anesthésistes réanimateursRousseau JM, De Rudnicki S, Verret C, Thevenot A, Le Noel A, Vincenti- Rouquette I48° congrès national d’anesthésie réanimation, Paris, 27- 30 septembre 2006
8. Comment réduire la mortalité du choc septique en réanimation ? Rousseau JM, Pelletier C, Raynaud L, Libert N, Mayet A, Le Noël A48° congrès national d’anesthésie réanimation, Paris, 27- 30 septembre 2006
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Annexe 10 (suite)Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
Communications affichées9. Impact d’une mission de quatre mois an République de Côte d’Ivoire sur le portage nasal de
Staphylococcus aureus chez des militaires français.P Dubrous, R Haus, Spiegel A, Migliani R, Koeck J- L.7èmes Journées Nationales d’Infectiologie, Bordeaux, 7- 9 juin 2006.
10. Etude séro- épidémiologique de la rougeole, des oreillons et de la rubéole au sein des candidats à l’engagement de l’armée française.F simon, F De Laval, J- Y Nizou, J- L Soares, R Haus, Spiegel A7èmes Journées Nationales d’Infectiologie, Bordeaux, 7- 9 juin 2006.
Rapports1. Cas groupés de coqueluche au Prytanée national militaire de la Flèche : Situation au 18
février 2006Berger F, Massit B, Mayet A, Minaberry S, Thureau JJ, Deparis X, Spiegel ADoc technique n°128 /EVDG/DESP du 27 février 2006
2. Cas groupés de paludisme au retour de Côte d’Ivoire - 16ème Bataillon de chasseurs – Saarburg - 13 février – 23 avril 2006Mayet A, Lacassagne P, Juzan N, Deparis X, Spiegel ADoc. Technique n° 260/EVDG/DESPN du 26 avril 2006
3. Toxi-infection alimentaire survenue au 12ème RA à Haguenau (27-30 mars 2006). Rapport d’investigation.Haus-Cheymol R, Mayet A, Chal D, Agostini CDoc. technique n°237/EVDG/DESPN du 18 avril 2006 (7pages)
4. Toxi-infection alimentaire survenue à Mourmelon au 501-503ème Régiment de Chars de Combat (6 - 9 avril 2006). Rapport d'investigation.Verret C, Leroux D, Besses R, Spiegel A.Doc. technique n° 287/EVDG/DESPN du 4 mai 2006 (8 pages)
5. Toxi- infection alimentaire survenue à Saclay au Centre d’essai des propulseurs (7- 8 mars 2006). Rapport d'investigation.Verret C, Berger F, Mayet A, Portelli C, Tiburce, Andrès, Buisson Spiegel A.Doc. technique n° 310/EVDG/DESPN du 15 mai 2006 (12 pages)
6. Toxi- infection alimentaire survenue à la Base aérienne 110 de Creil (5 avril – 7 avril 2006). Rapport d'investigation.Mayet A, Verret C, Lamand R, Mugnier S, Djian JP, Spiegel A.Doc. technique n°322/EVDG/DESPN du 22 mai 2006 (5pages)
7. Décès dans les armées. Résultats de la surveillance épidémiologique en 2003- 2005.
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Haus- Cheymol R, Mayet A, Berger F, Deparis X, Romand O, Todesco A, Decam C, Spiegel A.1
Doc. technique n°332/EVDG/DESPN/ du 13 juin 2006 (25 pages)
Annexe 10 (suite)Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
8. Conduites auto-agressives dans les armées : tentatives de suicides et suicides. Résultats de la surveillance épidémiologique (2001-2005).Van Nifterik-Spiegel F, Haus-Cheymol R, Roman O, Berger F, Mayet A, Massit B, Deparis X, Decam C, Todesco A, Favre JD, Spiegel A
Doc. technique n° 412 /EVDG/DESP du 23 juin 2006 (39 pages)
10. Portage nasal de Staphylococcus aureus chez des jeunes incorporés de deux centres d’instruction de la Marine Nationale.Massit B et les membres du groupe de travail S aureus dans les armées.Doc. Technique n° 466/EVDG/DESP/ juin 2006 (27 pages)
11. Toxi-infection alimentaire survenue au camp d’entraînement de Beynes (Groupement de gendarmerie mobile V/1) - 1 - 2 juin 2006Verret C, Mayet A, Mérigaud JP, Chai M, Spiegel ADoc. Technique n° 469/EVDG/DESPN du 3 août 2006 (12 pages)
12. Surveillance épidémiologique de la grippe – réseau SMOG – 2005-2006. Mayet A, Berger F, Verret C, Romand O, Trueba D, Todesco A, Nicand E, Spiegel A.Doc. Technique n°508/EVDG/DESPN du 29 août 2006 (28 pages)
13. Effets indésirables des vaccins dans les armées. Résultats de la surveillance épidémiologique : année 2005Mayet A, Verret C, Berger F, Haus-cheymol R, Romand O, Decam C, Massit B, Deparis X, Todesco A, Spiegel A.Doc. technique n° 633/EVDG/DESPN du 26 octobre 2006 (24 pages)
14. Légionellose dans les armées : résultats de la surveillance épidémiologique en 1992-2005Berger F, Massit B, Deparis X, Verret C, Haus-Cheymol R, Mayet A, Romand O, Todesco A, Cavallo JD Spiegel ADoc. technique n°635/EVDG/DESP du 30 octobre 2006.
15. Toxi-infection alimentaire survenue à l’Ecole de gendarmerie de Tulle (16 octobre 2006). Rapport d’investiagtionMayet A, Haus R, Deparis X, Dubois P, Rebière C, Spiegel ADoc. technique n° 649/EVDG/DESPN du 7 novembre 2006 (8 pages)
16. Toxi-infection alimentaire survenue à l’école des sous officiers de la gendarmerie du Mans (6 - 11 septembre 2006). Rapport d’investigation.Haus-Cheymol R, Deparis X, Mauriezi L, Crozemarie R, Spiegel A.Doc. technique n°618/EVDG/DESPN du 6 novembre 2006 (11 pages)
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Ilot Bégin - 00498 Armées - Tél. : 01 43 98 59 49 - Fax : 01.43.98.54.33 - Courriel : [email protected]
Annexe 10 (suite)Publications et communications en 2006
des personnes affectés dans le département
17. Impact d’une mission opérationnelle de quatre mois en zone tropicale sur le portage nasal de S.aureus dans une collectivité militaire. « Enquête avant-après » : rapport d’analyse.Verret C, Dubrous P, Koeck JL, Spiegel A. et les membres du groupe de travail S aureus dans les arméesDoc. technique n°710/EVDG/DESPN/ du 18r décembre 2006 (138 pages).
18. Cancers et hémopathies dans les armées. Résultats de la surveillance épidémiologique 2002 – 2005. Verret C, Haus-Cheymol R, Berger F, Ollivier L, Decam C, Du Perron de Revel T, Ceccaldi B, Nedellec G, Spiegel ADoc. technique n° 13/EVDG/DESPN du 8 janvier 2007 (39 pages)
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Annexe 11Formations suivies en 2006
par le personnel affecté dans le Département
Nom Fonction FormationsMéd Haus- Cheymol Adjoint au chef de département Cours circulation des agents infectieux.
Institut Pasteur à Paris ( 9 janvier au 21 février 2006)
MP Berger Praticien confirmé Cours d’entomologie de l’Institut pasteur (18 avril au 16 juin 2006)
Méd Mayet Praticien confirmé Master M1 Santé publique Université Paris XIDIU Economie de la santé Université Paris VII
Melle Sainte- Clair Adjoint administratif Initiation Internet
Mr Sarcelet Adjoint administratif Initiation Acces
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