Paris 17eme - le bonbon 02/2011

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme arrondissement du mois de février 2011.

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Stopperez-vous la cigarette ? Perdrez-vous vos 3 kilos en trop ? Lirez-vous les classiques de la littérature qui font défaut à votre culture

au lieu de vous attarder passionnément sur la vie sexuelle de starlettes adeptes des joueurs

de foot peu vertueux ? Laissez-moi en douter… On le sait, les bonnes résolutions de janvier représentent la plus grosse arnaque de l’année, ex æquo avec les amours de vacances. Donc j’annonce : février, le mois des mauvaises résolutions. À moi l’honneur.

De sport, je ne ferai pas : se faire brancher par des mecs en combi de Lycra au détour d’un rameur, ruiner son brushing en sortant de la piscine, très peu pour moi. J’assumerai ma peau d’orange, en hommage à ma mère spirituelle, Lova Moor.De cours de l’histoire de l’art, je ne prendrai pas : à quoi bon, vu que Cauet est de retour sur TF1 ?De sortir très tard, je ne me priverai pas : juste pour le plaisir de se coucher à 7h du mat’ en avalant une pizza surgelée devant les dessins animés.De shopping sur internet, j’abuserai gravement : c’est si bon ces histoires de paniers virtuels, de photos qui tournent à 360°, de carte bleue qui fonctionne tout le temps… et de colis qu’on déballe frénétiquement comme un 25 décembre.Une joueuse de poker je deviendrais: j’ai un don, je le sens, je le sais, il faut juste que j’apprenne, finalement.

Le Bonbon de février, loin de se laisser abattre par un mois gri-sâtre et tristâtre, affiche la mine ravie de ceux qui sentent déjà le printemps se pointer. Et un petit restau ! Et des super bons plans ! Et une délicieuse blogueuse ! Joli programme pour joli mois, mes Bonbons adorés. Camille Clance Rédactrice en chef

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 80 62 56 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

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Rédactrice en chef

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Tél. : 06 74 63 77 51

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Ada de Lita, Aude Sapere,

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Le Bonbon

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Dépôt légal : à parution

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février 2011 | 17— 3

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

-10%PouR tout AchAt

BOUCHERIE mEIssOnIER

Viande de haute de qualité.maison de confiance.Boucher de père en fils depuis 1927.8, rue Meissonier - Tél. : 01 47 63 00 19

-10%PouR tout AchAt

pOUR lEs

amOUREUx

-10%sUR

pRésEntatIOn dU BOnBOn

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sommairemiam miam !

Page 6. bon commercant

Page 34. isabella

Page 10. mohini geisweiller

Page 38. kindal

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février 2011 | 17— 5

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Pour être sur la liste gratuite et prioritaire

≥ Envoyez un mail à : [email protected]

6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle

tous les vendredisau Bus Palladium

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le Bon timingles événements à ne pas manquer

© D

DR

© D

DR

la CHandElEUR dEs VOIsIns Organisée par Téfal en partenariat avec l'association Voisins Solidaires (à l'origine de la Fête des Voisins), cette opération a pour but de réchauffer les liens sociaux et faire que la Chandeleur (re)devienne un événement convivial, propice à l'échange et à la bonne humeur entre voisins ! Venez donc déguster de fameuses crêpes, entre la place de la mairie, la Rotonde du parc Monceau, la place des Ternes… Le 02 février. Plus d’infos sur www.voisinssolidaires.fr

YEmanja QUIlOmBO chAnts PoPuLAiRes et sAcRés AfRo-bRésiLiens. À la fois enfant et vieux, féminin et masculin, joyeux et triste, c’est l’histoire d‘un être comme vous et moi qui traverse la ville en portant la vie. Allant d’un continent à l’autre, d’une ville à une autre, du métro à la rue, il crée des rencontres et des étonnements. www.myspace.com/assozefir Mercredi 9 février. L’Européen, 5, rue Biot. Tél. : 01 43 87 97 13 - www.leuropeen.info

OlGa dUpOntLa galerie Collectie est heureuse de vous présenter l'exposition consacrée à Olga Dupont.Olga Dupont utilise la gouache, entre le figuratif et l'abstraction, elle compose une peinture énergique et lumineuse, elle nous entraîne dans une sorte de tourbillon très plaisant et coloré.Jusqu’au 26 février. Galerie Collectie, 53, rue Lemercier.Tél. : 01 42 28 75 49 - www.collectie.fr

lE jEU dE l’amOUR Et dU HasaRdFaut-il épouser Dorante ? Silvia en aura le cœur net : elle se déguisera et laissera sa servante Lisette jouer son rôle, afin d’observer à sa guise. Mais Silvia ne sait pas tout… Ce Marivaux, l’un des sommets de la haute comédie, est l’un des plus étonnants que l’on a vu. Jusqu’au 6 février. Ateliers Berthier de l’Odéon,1, rue André-Suarès.Tél. : 01 44 85 40 40 - www.theatre-odeon.eu

eXposition

concert

événement

théâtre

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le Bon commerçant

« La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder », phrase d'Oscar Wilde fière-ment affichée sur les murs de ce ‘’resto-poto’’ (mot qui vient d’être inventé et qui signifie res-taurant idéal pour un dîner entre potes) tra-duisant bien la philosophie des propriétaires du bistro : convivialité, simplicité, bonne hu-meur…

Un soir. Il fait froid. Un angle entre les rues Legendre et Lemercier. De la lumière. Un sourire. Et une

soudaine impression de chaleur qui irradie tout le corps, la chaleur humaine d’un res-taurant : Les Puces des Batignolles, ouvert depuis quatre ans. Tout le monde a l'air heu-reux et paisible ici. On mange, on rit, on boit, on se sent chez soi. Le décor est un joli bordel organisé qui rappelle le home sweet home, chiné de brocante où tous les objets parlent, ont une âme et participent juste-ment à celle du resto ! Une paire de skis vin-tage dans un coin, des luminaires rétro, un hologramme d'horloge au plafond, des sels la Baleine partout… On ressent de bonnes énergies. Et particulièrement chez Antoine et Philippe, les deux associés, l'un en salle et

l'autre en cuisine. Un duo sur la même lon-gueur d'onde : satisfaire le client, faire qu'il se sente bien, sans se prendre au sérieux.

L'accueil est souriant et dynamique, « pour servir une table pendant plus d'une heure et de-mie, il faut qu'il se passe quelque chose, un fee-ling… », explique Antoine. Un petit mot, un clin d'œil, une bise, un sourire… Les clients sont à l'image du resto, ils sont cool, ce sont « des gens qui sortent », des gourmets fidèles qui apprécient de passer de bons moments entre amis, dans une ambiance chaleureuse et autour d'une assiette sympathique. «On a beaucoup donné pour ce quartier et les gens nous le rendent bien en appréciant ce qu'on fait », se réjouit Antoine. On aurait presque l'impression que c'est une grande famille…

Parlons-en de l'assiette justement ! Philippe propose une carte traditionnelle revisitée grâce à quelques touches d'exotisme. Les produits sont frais, et priorité est donnée au home-made… Attention, ne loupez pas la belle entrecôte ou les travers de porcs pour les amateurs de viande. Le meilleur étant pour la fin, (clin d'œil aux demoiselles et

teXte Juli e Falcoz / photo arnaud chai llou

Les Puces des BatignoLLesdu beau, du bon

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les puces des batignolles

damoiseaux gourmands), les desserts sont directement présentés à table et ça vaut le détour ! Mention spéciale pour le tiramisu au Nutella ou la tartelette au Daim… Voir les desserts défiler sous ses propres yeux, ça ressemble à de la torture, impossible de s’en priver.

Et si Philippe et Antoine ont décidé de se la faire Paaaaatrick en se la jouant ‘‘même jour, même heure, mêmes pommes’’ au nu-méro 83 de la même rue il y a deux mois, c'est justement pour satisfaire encore plus de clients venant de ce « petit village résidentiel » que sont les Batignolles. Donc, on prend les mêmes et on recommence, ou presque. La salle est plus grande, les tables plus espacées, plus pratique pour les grandes réunions, la déco est un chouïa plus classique mais dans le même esprit.

Donc, deux fois plus de place, deux fois plus de chaleur humaine, deux fois plus de bons plats, deux fois plus de desserts trop bons, deux fois Les Puces, ça donne ça !

les puces des batignolles 110, rue LegendreTél. : 01 42 26 62 2683, rue LegendreTél. : 01 42 26 09 09Ouverts 7/7 de de 8h à minuit (service continu de midi à minuit)

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la Bonne étoile

Évanescente Électro

Mohini Geisweiller

teXte cam i lle clance / photo J ean-Baptiste mond ino

Connaissez-vous Mohini Geisweiller ? Aussi frêle que douce, aussi pâle que mys-térieuse, elle crée l’événement du début de l’année en sortant le 28 mars prochain un album effleurant la vague électro-pop. Ren-contre avec un ovni dans les tons pastel.

Quand Mohini raconte son histoire, on a vite l’impression d’avoir atterri dans l’improbable feuilleton made in USA

du samedi après-midi… Née à Paris, elle gran-dit dans un village perdu, au milieu d’une secte où elle apprend la télékinésie, vénère un gou-rou et chante des mantras hypnotiques. Si, si. Mais du calme, ce n’est que le début. Sa passion pour la mu-sique se révèle à elle grâce à une compilation de synthétiseur gagnée dans une station-service. En 2004, de retour à Paris, elle monte un groupe, Sex In Dallas, dont on a tous noté l’élégant et fédérateur titre phare Everybody deserves to be fucked. Exilés à Londres puis à Berlin, le tourbillon du succès se trans-forme vite en enfer, entre drogue et concerts Mohini perd pied, rentre à Paris, sombre et réapparaît. Avec Event Horizon, un album soyeux, une voix ouatée et raffinée… On se croirait dans un loft new-yorkais avec vue sur les nuages.

Ta musique te ressemble, presque "physi-quement", comment l'expliques-tu ?Je fais tout moi-même, seule sur mon ordina-teur, la nuit. Je laisse la voix et les sons très bruts, sans effet. J’ai souvent des souvenirs et des impressions qui me reviennent quand je compose et je fais tout pour les garder intacts. Et puis la musique me sert à communiquer ; je crois qu’autrement j’ai un peu du mal.

Qu'est-ce que tu écoutes dans ta vie de tous les jours ?Des boucles, des nappes de synthé virtuel pen-

dant des heures en com-posant. Peu de musique sinon.

Tu vis à Paris, quelle est ton histoire avec la ville ?

J’ai grandi dans des coins paumés dans la na-ture, pour mes frères et moi c'était génial de vivre en quasi-autarcie, loin de tout, mais c'est aussi plus compliqué maintenant pour nous. Paris c'est surtout des appartements, des quar-tiers successifs… Quand je suis revenu ici, je vivais dans une espèce de chambre en bois que je surchauffais comme un sauna. À un mo-ment j'adorais aller dans le 16e où tout semble vide, calme avec beaucoup d'espace. J'ai com-posé une partie de l'album dans une chambre à Stalingrad qui donne sur le métro aérien, je

“JE fAiS TOuT MOi-MêME, SEuLE SuR MOn ORdinATEuR, LA nuiT.”

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regardais passer les gens depuis ma fenêtre, je traversais pour aller chercher des Granola dans la station Shell en face. Et puis maintenant c’est le 17e, son ambiance village et ses rues pleines de surprises.

Tes adresses dans le quartier ?J'aime surtout le boulevard Pereire qui longe la voie ferrée jusqu'à l'ancienne gare marchande et le square des Batignolles, aussi.

Pour finir, raconte-nous ce que tu aimes ?Mes chansons préférées sont la première instru de Mimi Majick sur l’EP Mimi's Utilities sor-tie sur le label Irdial, et Shoots de Neil Young. Et mon album préféré reste probablement Ra-dioactivity de Krafwerk.

Côté cinéma, je crois que je suis surtout mar-quée par des scènes dans des films de Night Shyamalan, Michael Cimino, Terence Malick, Michael Mann, et j'adore tous les films de science-fiction, les films catastrophes surtout.Mon livre ce serait peut-être Godel, Escher, Bach de Douglas Hofstadter, je l'ai eu au pied de mon lit toute mon enfance. À l'époque pour moi c'était la seule chose qui m'amenait un peu de rationalité je crois.

Event Horizon de Mohini Geisweiller.Sortie digitale le 7 février, sortie physique le 28 mars.

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les Bons planson a testé pour vous

Les fêtes sont passées, personne n'a failli aux traditionnels repas gargan-tuesques arrosés de champagne et de

vin, mais en attendant le jean ne se ferme plus…

Il est donc grand temps de se prendre en main. Oui mais sur Paris c'est compliqué de faire du sport. C'est cher, c'est loin et l'ambiance n'est pas toujours agréable. Que nenni ! Cette salle de sport, en plein cœur du 17e, est réservée aux femmes. Bonne ambiance garantie donc, et les prix sont carrément abordables. Mais la vraie bonne idée, c'est ce circuit minceur de 30 minutes qui comprend un échauffement, une to-nification musculaire, des exercices cardiovas-culaires et des étirements, le tout suivi par un coach diplômé d'État, pour éviter les erreurs et progresser plus vite. L'autre bonne idée, c'est la ceinture cardiaque personnalisée indiquant la fréquence cardiaque et l'efficacité de la perte de poids (zone de perte de poids ou de tonifica-tion). Et enfin mon dernier coup de cœur (déci-

dément !), c'est un accompagnement diététique combiné à des bilans morphologiques réguliers pour surveiller les progrès et faire évoluer le suivi si nécessaire. Les programmes sont per-sonnalisables grâce à des packages selon les besoins de chacune (fermeté, stop cellulite…). L'équipe est aux petits soins avec ces dames, le but étant de rester motivé sur la durée bien sûr…Le centre de 500 m² dispose d'un institut esthétique Maria Galland comprenant 5 cabines pour des soins du visage, corps, épilation, ma-nucure et pédicure, un sauna et un hammam…L'équipe a même pensé aux mamans qui vien-nent ou vont accoucher : le programme prénatal prépare en douceur jusqu'à 7 mois et le postna-tal renforce les abdominaux.Plus d'excuse pour ne pas y aller…

lady Fitness paris 17131, rue de Cardinet.Tél. : 01 43 18 00 12Ouvert du lundi de 9h à 21h, du mardi au vendredi de 9h à 20h30 et le samedi 9h à 13h.

lady Fitness Un truc de nanas… texte Julie Falcoz / photo Arnaud Chaillou

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les bons plans

Les cupcakes ? définitivement in. Les quar-tiers les plus branchés possèdent déjà leur spot pour déguster ces délicieux petits gâ-

teaux américains… il était temps qu’ils arrivent dans le 17e.

Et c’est aux bobos Batignolles qu’ils ont élu domicile, grâce à Ruthy, jeune maman gâteau qui a eu l’idée d’ouvrir son salon de thé suite au succès du gâteau d’anniversaire de son fils. Avant, elle bossait dans la musique, c’est aussi pour ça qu’on aime son lieu : les sons rétro s’accordent parfaitement avec la déco girly vintage et les cupcakes originaux. En effet, Ruthy préfère s’éloigner de la traditionnelle gourmandise, en n’utilisant que très peu de crème au beurre et en élaborant des pâtisseries légères. Elle les cuisine au fur et à mesure de la journée, si bien que vous n’au-rez pas toujours les mêmes saveurs et pourrez goûter des créations de saison (3,80 € à emporter et 4 € à table). Notre « permanent » préféré ? Le superca-lifragilisticexpialidocious qui contient toute l’espiègle-rie d’un goûter avec Marie Poppins et sa moelleuse base banane, son cœur de Nutella et son glaçage fondant ! Certes, il ne faut pas compter les calories,

mais un petit plaisir de temps à autre n’a jamais tué personne… Et puis, il y a toujours les mini (1,80 € à emporter et 2 € à table) ! Expliquons-nous : pour ceux et celles qui surveilleraient leur ligne, notre charmante commerçante fait de tout petits cupcakes. Une bonne idée, tout comme son brunch façon USA du dimanche à 18 €. Et son déjeuner du midi avec un étonnant cupcake salé, une soupe anglaise signé New Covent Garden et une salade jeune pousse (9,50 €). Sans oublier ses ateliers, qu’elle vient tout juste de lancer : Ruthy enseigne ses joyeuses sucreries aux adultes, mais aussi aux enfants… Une activité ludique, sym-pathique et dynamique. Oui, oui, dynamique, parce que faire des cupcakes ce n’est pas si facile qu’il n’y paraît, surtout quand il faut poser la crème et les dé-corations qui ont fait sa renommée ! Et puis si vous n’êtes pas doués, il vous restera toujours le salon de thé pour vous reposer et dévorer les « Jolis Cakes » de Ruthy, aussi mignons que bons.

Beauty cakes, 83, rue Nollet.Tél. : 09 81 65 45 61www.beautycakes.fr - Du mardi au samedi de 11h30 à 18h30 et le dimanche de 11h à 15h.

Beauty Cakes Fashion gourmandises texte et photo Marion Buiatti

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le Bon artteXte et photo auréli en p edrocch i

PONS PIC’ARTC’est en plein cœur de son quartier des Ternes que Stéphanie Pons Picard m’a pré-senté son parcours et les événements qui l’ont amenée à créer Pons Pic’Art ; Pons lui permettant d’être identifiée et Pic’Art pour le jeu de mots propre à son concept !

Née d’une double culture franco-véné-zuelienne, Stéphanie a toujours beau-coup voyagé et par la même occasion, vu grandir sa passion pour la photographie. Étudiante en école de com-merce, elle obtient un Master en marketing. C’est durant son dernier stage qu’elle met-tra à l’œuvre sa créativité en produisant différents visuels. Cette expérience ne fera qu’enrichir ses sou-haits de conception.

Elle commencera donc à mettre à profit sa passion pour la photographie en assemblant plusieurs clichés en vue de créer différents univers. L’idée lui est logiquement venue de les offrir lors d’anniversaires ou d’événe-ments. Au fur et à mesure du temps et des soirées, elle reçoit de plus en plus de félici-tations sur ses tableaux. Elle recueille même des propositions d’achat de particuliers, qui

s’enquièrent de savoir où admirer ses œuvres. Les compliments devenant fréquents, elle commence à se dire qu’il faut peut-être aller plus loin et exploiter le concept. Dans le cas de Stéphanie, nous pouvons effectivement parler de concept, car auparavant aucun artiste n’a décidé ou même pensé à créer ce type de ta-bleau.

Le principe est le suivant : elle représente un univers bien précis comme une ville, un ob-

jet, un thème ou encore une couleur à l’aide de ses clichés qu’elle va assembler et recoloriser. Le véritable point d’innovation réside dans les supports de créa-

tion qui sont au nombre de 4. L’alu brossé, qui donne une véritable touche design avec une impression à l’encre irisée ; le plexi transparent qui a la particularité de se confondre dans l’es-pace et de refléter les photos dans le mur pour au final donner un aspect beaucoup plus mo-derne. Il est également possible de présenter ses œuvres dans un cadre avec une impression sur papier photo qui donne un aspect plus brillant. Enfin, totalement novateur et précurseur : le cuir, tendance et qualitatif.

le cadre prÉcurseur

“SOn inSPiRATiOn? TOuT EST MOTif à évEiLLER SES SEnS”

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Son inspiration ? Tout est motif à éveiller ses sens. Qu’elle soit à la terrasse d’un café, dans le métro avec un voisin au style unique, elle sait très vite imaginer une nouvelle création. Son quotidien reste donc sa source d’inspiration principale. Rencontrant un public de plus en plus inté-ressé, elle décide de trouver des partenaires en vue d’exposer ses œuvres et les mettre à la portée de tous. Elle démarche seule nombre d’endroits publics, restaurants ou autres bars. Les gérants accepteront aisément au vu de l’originalité du produit. L’impact sera bien évidemment rapide et fructueux. À ce moment précis, elle comprend qu’une visibilité lui est nécessaire et profite de ses deux amis de Buttonize que vous connaissez déjà (Le bonbon 17 de décembre 2010) pour continuer à exposer. Qui mieux que ses amis pour présenter l’environnement de Stéphanie ?

Amateurs d’art, retenez bien son nom, vous entendrez parler de Stéphanie dans le quartier et au-delà. Pourquoi pas dans sa propre galerie d’ailleurs ?

Pour la croiser : Le Bistrot des dames,18, rue des DamesLe village, 22, rue de la Terrasse.

Pour retrouver ses œuvres : http://www.ponspicart.comChez Buttonize, 3, place des Ternes Au dS café, 25, avenue Niel.

Côté shopping :Stéphanie vous conseille la Chaise Longue, 43, avenue des Ternes.

février 2011 | 17— 17

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Bon en arriÈre

Parfois, aux aléas d’une de ces randonnées cita-dines sans but, un jour de off, on sent que nos pas nous ont mené là où le temps s’est un jour arrêté.

On est bien sûr toujours à Paris, toujours en 2011 et pourtant… le début du siècle précédent nous lorgne, embrassant qui se laissera tenter. C’est

ainsi qu’à la dérive d’une foulée indécise dans le quartier populaire des Épinettes, mes hardis petons me menè-rent là où mes yeux s’encanailleraient l’espace d’un contretemps. À flanc de l’avenue de Clichy, la surnaturelle bulle communé-ment apostrophée Cité des fleurs s’ouvrait timidement en mon coté gauche, me murmurant douce-ment des tas d’histoires.

Nous sommes en 1847 dans la commune de Batignolles-Monceau et, Jean-Edmé Lhenry ainsi qu’Adolphe Bacqueville de la Vasserie, riches propriétaires de multiples terrains, prennent la décision de regrouper leurs biens créant ainsi une voie privée. Banale histoire de commerce ? À ceci près que le fameux accord fut agrémenté par nos deux lurons de conventions pointilleuses posant la création d’un petit paradis dans les règles de l’art architectural à la française. À y déambuler, c’est tout d’abord une floraison de

façades stylisées qui nourrissent nos rétines en soif de beauté puis, au fil de l’artère que ponctuent trois placettes, ce sont des flopées de vases Médicis qui, hiératiques gardes de bronze, défendent chacun des magnifiques fiefs despotes d’un autre temps. Si d’une ouïe attentive vous leur faites grâce de quelques mur-mures, vous pourrez peut-être entendre qu’ici Sisley passa de nombreuses heures ébauchant la célèbre Vue de Montmartre depuis la Cité des Fleurs, que la

petite fabrique de caramels Valentin-Picards y avait élu domicile régalant tout un quartier, que

le numéro 25 servi de relais au réseau Plutus dans le cadre de la trans-

mission des faux papiers pour la Résistance par le mouvement de libération nationale, ou même de façon plus légère, qu’ici naquit Catherine Deneuve…

Avis aux acquéreurs potentiels : pour tout achat d’un petit bien

en ce lieu idyllique, ‘’l’obligation de planter un minimum de trois arbres à

fleurs est obligatoire’‘ dixit la fameuse conven-tion toujours en vigueur (mains peu vertes s’abstenir !). Auquel cas, vous pourrez toujours venir faire crisser vos semelles de tracker sur la voie pavée ouverte de 7h à 19h du lundi au samedi et de 7h à 13h les dimanches et jours fériés. vie en bouleversant plus d'une géné-ration…

La cité des fleursUn passage à contretemps

teXte corali e d i en is / photo dr

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le Bon écoloteXte et photo ada de l ita

Aux BOBOS BRiCOLOS

AlternAtive Bio Le bricolage est la première passion des français, devant la télé et le ciné. Mais bricoler c’est compli-qué. Passage obligé par l’immense magasin de bri-colage. voiture et banlieue à affronter. Perdu entre les rayons, le français s’énerve vite de ne pas trouver ce qu’il cherche, de ne pas être conseillé ni aidé. Et s’il cherche des produits écologiques, il doit être prêt à se délester de toute sa monnaie.

Ça, c’était avant. Dans le 17e, ça n’existe plus. Il

y a Alternative Bio.

Amis bricolos du dimanche, chers en-

trepreneurs en bâtiment, passion-

nés d’architecture, fanas de réno-

vation… plus d’excuses. Fini les

émanations toxiques et la pein-

ture qui pue. Les décapants qui

rongent et les produits nuisibles.

À tous les bobos, tous les bricolos.

À tous les Parisiens convaincus du

bio ou restant à convaincre. À tous

ceux qui sont las des travaux et de la

glycéro. Alternative Bio offre un renouveau.

Une solution écologique. Une nouveauté dans

le monde de la bâtisse. Grâce à Chaieb, il est enfin pos-

sible de rénover et créer sans polluer. Sans perdre ses

convictions, sans lâcher ses certitudes.

Faire un petit pas pour la planète tout en travaillant. Allier

deux passions. Le tout sans se ruiner.

C’est ce que propose ce magasin de 100 m² en plein

cœur du 17e. Un choix de produits et de matériaux bio.

Un service de travaux de rénovation. Le moins cher de

Paris. Des prix hyper compétitifs. Contrairement à ce que

pourraient croire les clients, il n’y a qu’une porte à franchir

pour trouver de quoi rénover son cocon tout en restant

environnementaliste. Il n’y a qu’une rue où aller pour ne

pas dépenser plus que pour des produits classiques. Pour

être bien conseillé et aiguillé.

Parce qu’après 12 ans à se casser le dos et à inhaler

des toxines, après avoir été rattrapé par des problèmes

de santé, Chaieb est bien déterminé à ne plus utiliser ces

produits trop souvent dangereux. Alors aujourd’hui, il en

connaît un rayon sur l’utilisation, la qualité des matériaux

et la rénovation. Et c’est pourquoi il a ouvert ses rayons

aux Parisiens bricoleurs. Pour leur donner le

choix. Ce choix qu’ils n’avaient pas ici. D’uti-

liser d’autres produits moins néfastes.

De construire autrement. De préser-

ver leur santé et celle de leurs en-

fants. De faire des maisons qui en

plus d’être jolies sont saines.

C’est un nouveau souffle pour

tout le quartier, dans lequel le bio

est déjà bien implanté. Alternative

Bio propose un univers de brico-

lage assorti d’un écolabel. Aucune

excuse ne sera acceptée. Vous trou-

verez ici une équipe prête à rénover votre

nid douillet. Ouvert aux professionnels comme

aux particuliers. Aux bobos citadins et aux individus qui

peuvent enfin être convaincus que bio ne rime plus avec

chérot. ou un petit plaisir à tout moment de la journée

Nature de Pain nous reçoit dans la bonne humeur !

alternative bioProduits et matériaux écolabel et bio14, rue nollet. Tél. : 01 42 93 10 50

Du lundi au samedi, de 9h30 a 13h30 et de 14h30 à

18h30.

février 2011 | 17— 19

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la Bonne femme

Plongez dans le monde délicat et girly de l’auteur de So Oh Cliché, un blog à fleur de peau qui n’a pas peur du ridicool…

Avec son blog rempli de miscellanées photographiques, décoratives, bijou-tées ou musicales, Isabella, mignonne

Parisienne un peu timide, raconte son univers. L’ambiance y est chaleureuse, fragile, douce : à son image. La jeune femme aime les jolies choses, simples… « Comme les gens du 17e », précise-t-elle. Car son sage, mais non moins espiègle tempérament se marie parfaitement avec l’ambiance du quar-tier. « Le 17e c’est comme un petit village, c’est très fami-lial. Et il y a plein de petites boutiques très dangereuses dans lesquelles je ne peux pas m’empêcher de rentrer… Et je n’en repars jamais bredouille, ce qui n’est pas raisonnable pour mon porte-monnaie », confie-t-elle.

Et le loisir de blogueuse de la jolie n’aide en rien puisque, contrairement à pas mal de blogs de nos jours, le sien n’est pas lucratif. « J’ai volontairement pris la tangente de faire quelque chose où, a priori, rien ne pouvait être acheté dessus. Pour avoir étudié le phénomène des

blogs pendant mes études, j’en connais l’essence, et ça se voulait être une voie indépendante qui se détache des médias traditionnels… J’ai donc décidé de faire quelque chose de purement créa-tif, ludique et cul-cul à souhait… Complètement assumé ! », explique cet attachant petit bout de femme franco-américaine.

Et pour faire le plein d’idées pour ses billets d’humeurs bilingues, elle a fait de certains com-merçants ses alliés. « Le vendeur, et galeriste à ses heures, de Création 13 m’a baptisée Mlle Feng Shui », parce qu’elle fait toujours attention à

shopper des pièces qui ne déchargeront pas d’ondes négatives dans son petit nid douillet (dont elle distille çà et là quelques photos sur

son blog). « Au hasard de mes balades, les Ba-tignolles ont tendance à m’inspirer… Parce que j’y déniche souvent un objet qui, non seulement, trouve sa place chez moi, mais aussi sur mon blog. Et c’est là ma chance : faire quelque chose qui soit inventif et qui, au final, me ressemble », se réjouit-elle. Et avoir une telle liberté, c’est précieux. Isabella le sait, et s’en félicite : « J’ai le loisir de pouvoir parler de presque tout… Certains diront que c’est

teXte et photo marion Bu iatti

Isabella

“MOn BLOG EST CRéATif, LudiQuE ET CuL-CuL : J'ASSuME !”

une blogueuse dans le 17e

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fourre-tout, moi je réponds que la ligne directrice de mon blog, c’est l’univers qui me ressemble et comme le 17e me ressemble, assez logiquement il y est présent, soit avec de bonnes adresses comme Le Club des 5 avec leurs croquettes de Babybel et les photos aux toilettes des potes qui ont créé le lieu, soit avec de bonnes trouvailles dans les ma-gasins comme un pull oiseaux chez Vicxite.A rue des Batignolles. »

Car une fringue, un objet ou un lieu suffisent à l’inspirer et à élaborer son espace web… Petite maison high-tech qu’elle construit et décore avec beaucoup d’attention pour préserver le « secteur très sain de la blogosphère où les filles se

parlent entre elles et se font des clins d’œil » au-quel elle a choisi d’adhérer. Isabella ? Une fille bien dans son quartier, dans ses coups de cœur, et dans ses subtilités.

retrouvez isabella sur So-oh-cliche.blogspot.com

et dans ses boutiques préféréesdésordre urbain, 96, rue NolletLe club des 5, 57, rue des BatignollesCréation 13, 46, rue des MoinesBo & bon, 82, rue LegendreLes Puces des Batignolles, 110, rue Legendre

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

madamE CHOsE bRic-à-bRAc bien oRDonné

Toute nouvelle, toute belle, Madame Chose a installé sa petite brocante per-manente dans notre cher arrondissement. Son dada ? La décoration pardi !

Et c’est dans toutes les contrées de France et de Navarre que la malicieuse chine des objets, des meubles et des curiosités prêts à être aimés et chaleureusement installé dans son chez-soi. Quelques uns bénéficient d’un petit rafraîchissement de type peinture, mais la majorité des trouvailles de Mélanie se passent du traditionnel coup de jeune pour garder leur jus, leur précieuse authenticité. C’est bien pour ça qu’on aime le vintage, non ? Si. Surtout si les prix pratiqués sont minis ! Madame Chose met un point d’honneur à vendre d’intéressants bocaux sixties, de ravissantes affiches années 50 siglées Nestlé et des flashy bureaux seventies pour pas grand chose (entre 3 et 200€ selon les pièces)… Un vrai piège pour les amateurs de babioles rétro qui trouveront toujours des patères provenant d’une ancienne école, armoires à pharmacie de mamies, lampes de chevet, chaises en formica, réveil, boîte d’apothicaire, moule à Madeleines en fer et autres vieux bouquins de cuisine et magazines d’époque pour donner du cachet

à leur intérieur. Mais aussi un bon plan pour les nostalgiques et fanatiques des temps jadis -comme dirait Rachel (alias Jennifer Aniston) dans Friends- qui ne jure que part un intérieur joliment désuet.

Et comme le client est toujours exigeant, notre petit bout de femme bien sympathique est toujours prête pour une découverte : demandez lui n’importe quoi (enfin presque) elle vous le trouvera ! Et son ego de chineuse fouineuse de merveilles n’en sera que renforcé. Un cadeau à faire ? Elle prend tout son temps pour vous conseiller et vous aider à choisir ce qui fera le plus plaisir à son destinataire. C’est là tout l’in-térêt de fréquenter les petites boutiques : leur âme est rafraîchissante et leur propriétaire est adorable, et tout à fait exalté par les éléments de son univers… Ah qu’il fait bon avoir des commerçants passionnés, et passionnants ! Texte et photo Marion Buiatti

94, rue nollet.Tél. : O6 87 11 76 86www.madamechose.fr/wordpressDu mardi au vendredi de 14h à 19h30 et le samedi de 11h à 19h30.

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les bons shops

la maIsOn aCUItIs tout nouveAu, tout beAu !

décrire la Maison Acuitis, c’est un peu comme être convié chez des amis. Tout d’abord, on est invité à pénétrer dans une belle boutique sur trois étages, pensée comme une maison avec des espaces dé-diés à chacun. L’accueil de la maîtresse de maison, Ghislaine Gasse, et de son équipe est chaleureux. J’en ai alors profité pour amener tous mes proches…

Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une proposition de montures de lunettes créées par Frédérique Beausoleil, directeur artistique de la Maison Acuitis. Le patriarche ouvre la marche dans un espace masculin décoré comme un bureau et opte pour les montures en corne véritable. Je le cite : « De l’allure et de l’histoire ; elles se patineront avec le temps. » Pour mon petit frère, je trouve (enfin !) des lunettes qu’il ne dépiautera pas le lendemain : avec le système GommeFlex© (création et innovation de la maison Acuitis) remplaçant les traditionnelles vis pour éviter de les casser ou de les avaler (situation déjà vécue). Le suivant de près dans une sorte de boudoir tout à fait féminin, ma maman craque pour une paire en acétate et copeaux de bois : élégante, responsable, à la texture et au design uniques. Ma sœur, fashio-

nista compulsive, grimpe rapidement l’escalier illuminé à la feuille d’or pour choisir une paire de solaires parmi les dernières tendances de la Maison et des grandes marques. Ma tante acariâtre retrouve le sourire sous les indica-tions avisées de nos hôtes et conseillers. À la place de son appareil auditif encombrant et de ses lunettes, il faut bien le dire peu seyantes, l’équipe lui a proposé une paire ravissante avec dispositif d’aide auditive très discret intégré à la monture ! Et à partir de 39 €, il est possible de s’offrir le luxe de pièces de bel ouvrage adap-tées à la vue et à la physionomie de chacun ; papa a souri jusqu’à la sortie. Quant à moi, je me demande si je ne vais pas retourner voir mon ophtalmo… L’équipe de la Maison Acuitis dépiste les troubles de la vue et de l’ouïe afin de conseiller au mieux mais ne dispense pas d’un examen spécialisé. À bon entendeur (et oui Tonton, tu devrais consulter et changer de lunettes : je n’écris pas pour le Bonton mais le Bonbon !). Texte Aude Sapere et photo DR

1, avenue des ternes. Tél. : 01 42 27 05 25www.acuitis.comDu lundi au vendredi de 10h à 20h et le samedi de 9h30 à 19h30.

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Kindalle Bon artisanteXte corali e d i en is / photo arnaud chai llou

L'histoire commence par des livres, rien de bien original me direz-vous ! de 7 à 77 ans on sait parfaitement que chaque histoire possède son best-seller que la main d'un inconnu étreindra un de ces quat' matins, qui vous font basculer toute une vie.

Et si dans notre conte on prenait la peine de balader nos lorgnettes avant toute ouverture hâtive ? D'en dessiner les

contours rejoignant la courbe qu'esquissent les maîtresses pages et surtout de distinguer ce pe-tit coutelas arrachant délicatement les feuilles tournées par un de ces lecteurs oisifs. Un cou-teau ? Et comment ! Oui Messieurs Dames, votre ouïe subtile et claire ne vous a pas fait défaut ! Tout est ici question de couteau, d'his-toire de famille et cela servi sans fond mélodra-matique. À bon entendeur lassé des sempiter-nelles séries outre-Atlantique… Kindal story, c’est ici.

Il était une fois, dans une contrée fort loin-taine nommée Suède, un libraire passionné ayant eu un fils qu'il avait appelé Magnus. Le chérubin grandi cerclé d'ouvrages par milliers jusqu'au jour où, jeune novice devenu, il ar-riva en un lieu bien connu du nom de Paris. Ni une ni deux pour que, patrimoine familial

oblige, il ouvrit : une librairie scandinave dans le quartier de l'Opéra. Nous sommes alors en 1900 et qui dit belle époque dit dandy, dandy dit hauts-de-forme feutrés, pipes fumantes et surtout, pas de parfait gentleman sans son couteau personnel. Objets qui, à défaut de trancher gorges chaudes et pommes à point, servaient à, le saviez-vous ? Délier la langue des précieux volumes. Pour ce, dans le souci de la plus ample satisfaction d'une clientèle aux exigences affutées, Kindal junior commença à vendre myriades de coutelets. Puis de pages en lames, il advint que la qualité de ses produits fut si fort prisée qu'il se résolut à une tran-chante reconversion acquérant par la même occasion une usine spécifique dans son grand nord natal.

Le temps passa, la concurrence se fit pressante, l’usine ferma et la boutique ? Sûrement pas ! May Kindal, fille du fier Magnus, en Calamity Jane du couteau reprit les rênes de l’échoppe, partant sillonner le monde en quête du graal de la lame bien faite, du must have du canif. Ainsi, revenue des États-Unis, elle ramena plé-thore de couperets, pièces uniques finement sélectionnées qui aiguisèrent autant l’attention des collectionneurs avertis que des amateurs de belles pièces, allant d’Ernest Hemingway

coutellerie suÉdoisedepuis 1898

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à l’intemporel Coluche. Les jours défilèrent, les pointes Kindal ne cessaient de cisailler aux quatre coins de la capitale jusqu’à un jour de 1999 où la boutique trouva repreneur en un jeune bout de femme plus à même que qui-conque de jouer du couteau : j’ai nommé Ca-roline Kindal évidemment !

Aujourd’hui l’épopée familiale se trouve en-core largement honorée du haut de sa 4e géné-ration. Ce commerce de tradition a su garder l’empreinte d’un savoir-faire centenaire tout en jouant sur la tendance. La boutique s’est simple-ment déplacée et vous accueille désormais dans

un espace intimiste aux allures de show-room cosy où vous sont présentés couteaux ouvragés de toute provenance, flottant au milieu de ta-bleaux et céramiques d’une grande finesse créés par Mackie Kindal, belle-fille de May, mère de Caroline… Il était une fois une famille, des couteaux régnant en rois, nous sommes à Paris, au 23 bis, rue de Constantinople, en 2011.

kindal 23 bis, rue de Constantinople, Paris 8e. Tél. : 01 42 61 70 78. www.kindal.frOuvert du mardi au samedi de 11h à 18h.

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les Bons petits diaBlesteXte et photo Juli e Falcoz

Après 9 mois d'attente, Se Eng et Christine sont heureuses de vous annoncer la nais-sance de leur dernière petite merveille, en octobre 2010. Elle a été baptisée du doux nom de Pestacle de Maëlou et se porte comme un charme !

L’idée a germé dans un sauna, au cours de l'une des nombreuses conversations où ces deux jolies mamans et amies d'en-

fance refont le monde. Elles voulaient une bou-tique de décoration mais que pour les enfants, na ! Pouvoir mettre en avant des jeunes créa-teurs et des petites marques. Se Eng a toujours voulu devenir commerçante et Christine connaît bien le métier d'acheteuse, les deux font la paire et le tour est joué ! C'est la commerçante dans l'âme qui a pensé aux Batignolles, « un quar-tier où les clientes sont averties et conscientes des problématiques de qualité », le concept collait avec le coin.C'est donc l'endroit idéal pour trouver des tré-sors de déco, des meubles Laurette à la marque

Pipoca, jeune créatrice débrouillarde, en pas-sant par les produits Rice ou cette nouvelle ligne américaine de produits bio de bien-être : Erbaviva… Le but étant de rester abordable, tout en privilégiant la qualité.Il y a même des articles qui peuvent largement plaire aux grandes, mais restons discrètes…

Au fait, pourquoi ce nom amusant ? « On a choisi le nom qui nous faisait rire, malgré de nombreux brainstorming avec les copains, et Maëlou est tout simplement la contraction des prénoms de nos filles ! », explique Se Eng.

Bienvenue dans la vie du Pestacle de Maëlou !

le pestacle de maëlou92, rue LegendreTél. : 01 83 95 92 10Ouvert du mardi au vendredi de 10h30 à 19h et jusqu'à 19h30 le samedi.

Le Pestaclede Maëlou

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les Bonnes petites têtespar cam i lle clance / photo marc rosemont

L'Hiver selon Elsa, 4 ans et demi. (influence "A Stairway to Heaven !")

Elsa aime la neige, Maman et Papa, les vacances.

Elsa déteste les souris, se laver les cheveux, le noir dans sa chambre le soir.

Envoyez-moi vos dessins à [email protected]

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les 2 ans du bonbon au trianon / marie antoinette partywww.leBonbon .fr

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© Matteo Pellegrinuzzi

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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le conte est Bon

la reine du 17e

teXte ada de l ita / photo arnaud chai llou

Dame BuBunedenise Hodeau de son vrai nom. Surnom-mée Bubune. une p’tite dame qui a consa-cré toute sa vie à nourrir les parisiens. Plus de douze ans à cuisiner pour tout le 17e.

Dame Bubune est une battante. Une bosseuse. Elle suinte d’une envie énorme d’apprendre depuis toute jeune. Autodidacte et gourmande. Elle fait chavirer les papilles parisiennes de-puis plus de trente-cinq années. Elle régale les hommes d’affaires comme les minettes des Ba-tignolles. Elle ouvre grand les portes de son salon. Vous invite comme à la maison pour partager une bonne bouffe. Le tout dans une ambiance familiale.

Son histoire, en plus d’être gloutonne, est friande de rencontres inopinées. Avec une per-sonnalité pareille, il était évident que Denise croise et sympathise avec les plus grands.

D’origine solognote, elle grandit à Paris entre des parents boulangers-pâtissiers. Mais la boutique ce n’est pas son truc. L’école hô-telière non plus. Voilà Denise est comme ça,

elle sait ce qu’elle ne veut pas. Alors avec sa mère, elles ouvrent un resto à Bastille. C’est en 1976 et Denise a 25 ans. Elle adore l’efferves-cence du quartier, sa mixité et sa vivacité. Elle aime bosser pour ce « bistrot roboratif ». On ne fait pas les choses à moitié chez Bubune, on consomme, on boit et on mange. C’est jo-vial et ça s’ambiance vite. Et c’est ça qu’aime Denise.

Sauf qu’il arrive un temps où sa mère se fa-tigue. Un temps ou la p’tite Denise se dit « Je ne sais rien faire. À part être à l’écoute des autres, les servir et leur faire plaisir ». C’est déjà pas mal. Mais ça ne

suffit pas. Alors elle prend son courage à deux mains, et son coup de fourchette en tête, elle part s’instruire auprès des grands chefs.

Elle entre dans le grand tourbillon des brigades. Tension nerveuse et chefs étoilés. Pression et Pierre Hermé comme mentor. Organisation et rapidité. Elle apprend sur le tard. Entre chez Fauchon et au Crillon. Elle fait ses armes et aiguise son couteau.

“SE REPLOnGER dAnS LE PASSé éLARGiT L'HORizOn”

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« L’expérience des grandes m’a affinée dans la cuisine. Mais je continue à faire des plats de tra-dition. La cuisine branlette ça ne m’a jamais en-thousiasmée, y a rien à y bouffer ! »

Bubune et son franc-parler. Bubune et ses qua-lités. C’est ce qui plaît. Elle ouvre son resto rue Jouffroy-d’Abbans et s’installe à Pereire. « Parce que c’est plus calme, il y a ce côté campagne et puis en vieillissant, on s’embourgeoise ». D’abord attirée par l’idée de créer un salon de thé, elle comprend vite que « c’est l’ambiance whisky » qui l’anime. Qu’elle préfère les décontractés aux guindés. Les éclats de rire et les bulles du champagne plutôt que le thé.

Bubune affectionne ce quartier. La rue de Levi et son poissonnier. Le marché et l’ambiance ‘’criée’’. Les commerçants d’antan comme dans les vieux quartiers. Elle regrette pourtant l’animation qui était due aux voies ferrées et les « pauvres » qu’on a retirés des wagons dans lesquels ils s’abritaient…

chez bubune16, rue Jouffroy-d’AbbansTél. : 01 42 67 60 10Ouvert le midi. Privatisé le soir.

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le Bon agendaagenda des manifestations culturelles

EXPOSITIONS

Jusqu’au 15 mars Le 17e : 150 ans de traditions et d’in-novations. À l’occasion de la célébration des 150 ans de la réunification des Ternes, de Villiers et de la commune des « Batignolles-Mon-ceaux », la mairie du 17e propose une ex-position qui explore l’âme de nos quartiers à travers les cartes postales anciennes et les photographies d’autrefois. Mairie du 17e, 16, rue des Batignolles. www.mairie17.paris.fr

Exposition permanente BRIGITTE ROCHAS. L’œuvre de Brigitte Rochas est une abstraction des formes faisant appel aux émotions de chacun. Galerie En Aparthé, 90, rue Legendre. Tél. : 01 42 63 77 13

SHOPPING

Imoni : le gant Iphone pour les gee-kettes frileuses !Un zip, et zip ! Le doigt est découvert et peut surfer sur les milliers d’applica-tions de notre téléphone préféré… Non seulement c’est glam, mais en plus c’est pratique. Plus possible de s’en passer !Gant Imoni en cuir, 295 €, en vente chez l’Éclaireur.

Amalia Mattaör : le sac nouvelle générationQuand on danse, on aime avoir du style mais pas les mains prises… Et c’est là

qu’Amalia Mattaör intervient. En créant ses Dancings Bag, elle réalise un fan-tasme tout féminin : avoir son nécessaire à disposition en toutes circonstances ! Ses créations se portent en bracelet, ceinture, manchette… De véritables pe-tites œuvres d’art !Dancing Bag by Amalia Mattaör, à partir de 590 €, en vente sur :amaliamattaor.com

CONFéRENCES

Ateliers Z 62, avenue de la Grande-Armée. Tél. : 01 42 74 32 53 www.ateliers-z.org

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le bon agenda

Mardi 1er février à 20 heures "Et si l'Église s'était trompée sur la nature de l'âme ?" par Jean Laudic, au-teur de pièces de théâtre et de nouvelles primées. Soirée suivie de la signature de son livre "Le Supplément d'Âme", premier tome d'une trilogie ésotérique dans la lignée de Dan Brown.

Mardi 15 février à 20 heures "Repenser l'ordinaire" par le docteur Bernard Troude, artiste, designer, ingé-nieur. L'artiste interprète et transforme l'ordinaire en œuvre d'art. Mais qu'est-ce que l'ordinaire ? Et le réel ?

SALONS PROFESSIONNELS

Palais des Congrès2, place de la Porte-MaillotTél. : 01 40 48 22 22

Les 2 et 3 février Le Salon des Entrepreneurs.

Du 24 au 26 janvier Forum E-Marketing

COURS

Arvitam : profession artiste.L'Atelier Z accueille un cycle de formation destiné aux artistes souhaitant rentrer dans une démarche de professionnalisa-tion. Quatre modules de cours : dévelop-per et diffuser son travail artistique, dis-poser d'un texte professionnel, exposer à l'étranger, créer et développer son réseau.

Cycle animé par Brigitte Camus et Sophie Blachet.Toutes informations sur dates, contenus, insicription sur :www.artvitam.com/Profession_Artiste/Accueil.html

MUSIQUE

L’Européen5, rue BiotTél. : 01 43 87 97 13www.leuropéen.info

Jeudi 3 février à 20h Nicolas Joseph + 3 minutes sur mer. Chanson.

Les vendredi 4 et samedi 5 février à 20h30Atila, Reine des Belges. Humour.

Lundi 7 février à 20h30 Valérie Barrier. Chanson.

Jeudi 10 février à 20h30Muicha Chante Vinicius. World.

Vendredi 11 février à 20h30Viva Baden.

Les lundis 14, 21 et 28 février à 20h30L’Oiseau Bleu ‘’The Battle of The War’’. One-man show.

Du 24 au 26 février à 20h30, le di-manche 27 à 16h Hélène Maurice, Gérard Pierron, Ber-nard Meulien. Chanson.

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 80 62 56 [email protected]

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ l e s pu c e s d e Bat i gn o l l e s

83, rue Legendre

Tél. : 01 42 26 09 09

2/ p l an et tha i

28, rue Truffaut

Tél. : 01 45 22 45 12

3/ k i n da l

23 bis, rue de Constantinople, 75008 Paris.

Tél. : 01 42 61 70 78

4/ a lte r nati v e B i o

14, rue Nollet.

Tél. : 01 42 93 10 50

5/ p Fm car

97, rue Lemercier

Tél. : 01 53 11 07 49 - 06 12 24 94 80

6/ tha ï cante e n

124, rue Legendre

Tél. : 01 42 28 93 20

7/ B o u c h e r i e m e i s s o n i e r

8, rue Meissonier

Tél. : 01 47 63 00 19

8/ e e ma Fran c e

55, rue Legendre

Tél. : 09 52 19 86 42 - 06 48 29 35 43

9/ anti ag i n g c e nte r

9, rue Alphonse-de-Neuville

Tél. : 01 40 54 47 68

10/ ste phan s o u i e d o pt i c i e n krys

94, rue Legendre

Tél. : 01 46 27 71 26

11/ B utto n iz e

3, place des Ternes

Tél. : 01 47 64 55 94

12/ F r o mag e r i e marti n e d uB o i s

80, rue de Tocqueville

Tél. : 01 42 27 11 38

13/ acu it i s

1, avenue des Ternes

Tél. : 01 42 27 05 25

14/ s eq uoïa

2, rue Lebon. Tél. : 01 45 72 14 89

47, rue des Moines. Tél. : 01 46 27 35 11

15/ r e stau rant n o oï

74, bd des Batignolles

Tél. : 01 55 06 19 86

16/ e s pac e rén o vati o n

37, rue Boursault

Tél. : 01 40 05 94 10

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