Panorama de l'Artisanat haut-savoyard - édition 2013

de l’Artisanat

www.cma-74.frUne publication de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie

haut-savoyard

PANORAMAi

E D I T I O N

2013

Avec, en moyenne, 203 établissements pour 10 000 habitants,l’artisanat assoit sa présence territoriale et sa place de première entreprise de proximité du département.

L’ArtisanatUne référence de la Haute-Savoie

L’A

RTIS

ANAT HAUT-SAVOYARD - PANORAMA - EDIT

ION 2013

Une entreprise est artisanale si elle

répond à 2 critères :

• l’activité : l’entreprise exerce une acti-

vité, à titre principal ou secondaire, sous une

forme sédentaire, foraine ou ambulante, relevant

du secteur des Métiers : travail de fabrication, de

transformation, de réparation ou de prestation de

service. La NAFA (Nomenclature d'Activités

Française de l'Artisanat) répertorie et classifie 512activités artisanales.

• la taille : l’entreprise a moins de 10

salariés au jour de son inscription au Répertoire

des Métiers.

Depuis avril 2010, les auto-entrepreneurs exer-çant une activité artisanale à titre principalsont tenus de s’immatriculer au Répertoire des

Métiers.

L’immatriculation correspond à la création d’une

nouvelle entreprise, à la reprise d’une entreprise

existante ou à la réactivation d’une entreprise qui

avait cessé son activité.

La radiation correspond à la fin de l’immatricula-

tion d’une entreprise au Répertoire des Métiers.

Cela peut signifier la fin de l’activité de l’entreprise

ou sa vente ou sa transformation en une autre

personne juridique.

Nombre d’établissements artisanaux par territoire

Densité des établissements artisanaux pour 10 000 habitants

Le Répertoire desMétiers est un fichiertenu par les Chambresde Métiers et del’Artisanat, auquel doitêtre immatriculé toutartisan, personne physique ou morale.D

EFIN

ITIO

NS

3

Les deux territoires les plus urbains du département regroupent une forte proportion des établissements artisanaux : leBassin Annécien représente 26,6 % de l’artisanat haut-savoyard et le territoire du Genevois, 22,9 %. Néanmoins, cesont les territoires ruraux qui enregistrent la plus forte progression d’établissements artisanaux : +15,5 %en 3 ans pour le territoire de l’Albanais et + 12,8 % pour celui des Usses et Bornes. Le Faucigny est le seul territoire où l’artisanat perd de la vitesse ces dernières années, avec une diminution de 4,5 % dunombre d‘établissements.Concernant la densité d’établissements artisanaux, le Genevois haut-savoyard a une faible densité avec une moyennede 161 établissements pour 10 000 habitants, alors que la moyenne départementale est de 203.A l’inverse, les territoires ruraux et de montagne ont une densité élevée, avec notamment une moyenne de 309établissements pour 10 000 habitants dans le Pays du Mont-Blanc. Cette densité était de 265 en 2011 : cette forte crois-sance s’explique par une augmentation de 6 % du volume des établissements conjuguée à une baisse de 0,55 % de lapopulation sur ce territoire.

Bâtiment 45,5 %

Fabrication17,3 %

Services28,8 %

Alimentation8,4 %

Au 1er janvier 2013, 16 156 entreprisesétaient immatriculées au Répertoire desMétiers.

Parmi elles, 1 336 sont classées en « PSA » (Partie

Sans Adresse) dans le fichier.

Il s’agit de :

- 604 entreprises qui n’ont pas mis à jour leurs

coordonnées,

- 732 entreprises en cours de jugement (liquidation

judiciaire, redressement…).

Dans ce document, afin d’avoir une vision écono-

mique réaliste de l’artisanat, nous baserons nos ana-

lyses sur les 14 820 entreprises actives, hors PSA.

A noter qu’une entreprise peut avoir un ou plu-sieurs établissements (principaux et secondaires).

Un établissement est une unité de production géogra-

phiquement individualisée, mais juridiquement

dépendante de l'entreprise.

Répartition des entreprises par secteur d’activité

Evolution du nombre

d’établissements artisanaux :

+ 3,9 % entre 2012 et 2013

+ 8,8 % entre 2009 et 2013

Répartition des entreprises par ancienneté

Jusqu’à 3 ans36 %

11 ans et plus34 %

Entre 4 et 5 ans12 %

Entreprise individuelle

Artisan auto-entrepreneur

SARL / EURL

Autres sociétés

45 %

40 %

5 %

10 %

La composition du tissu artisanal haut-savoyard a évolué en une année avec une forte progression des entreprises dubâtiment (+ 5 points : 40,2 % en 2011, contre 45,5 % en 2012) et une forte baisse de l’artisanat de fabrication (- 5 pointsavec 23,2 % en 2011 contre 17,3 % en 2012). Cette différence est expliquée par le reclassement des électriciens de la catégorie « fabrication » à celle du « bâtiment ».34 % des entreprises artisanales ont 11 ans ou plus d’ancienneté, ce qui est moins qu’il y a 5 ans où ce taux s’élevait à 40 %.Au contraire, les très jeunes entreprises (moins de 3 ans) représentent 36 % du tissu et sont en progression de 6 pointspar rapport à 2009. 50 % des entreprises artisanales sont exploitées sous forme de société, principalement de Société A Responsabilité Limitée(SARL). 40 % sont exploitées sous forme d’entreprises individuelles et 10 % sous le régime de l’auto-entrepreneur. Ce régime poursuit sa progression fulgurante en 2012, puisqu’il représente 10 % des entreprises, alors qu’en 2010 il ne repré-sentait que 2 %. Les artisans auto-entrepreneurs représentent 39 % des entreprises immatriculées en 2012.

L’Artisanat maintient son cap16 156 entreprises artisanales au 1er janvier 2013.Une progression due au statut d’auto-entrepreneur (+ 59 % sur une année).

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Répartition des entreprises actives par forme juridique au 1er janvier 2013

Entre 6 et 10 ans18 %

Répartition des immatriculationspar forme juridique en 2012

4

39 %

32 %

24 %

5 %

Depuis 2010, la création d’entreprise est en augmentation. 2 004 immatriculations ont été enregistrées auRépertoire des Métiers en 2012, pour 1 333 radiations. Lesolde annuel d’entreprises s’élève donc à + 671 entreprises, cequi est très supérieur aux + 349 entreprises de 2011. Cependant,sans les 740 créations sous forme d’auto-entrepreneur, le soldeserait négatif. L’année est également marquée par une baissesignificative du nombre de radiations, - 16,4 % entre 2011 et2012. Si le secteur de la fabrication attire encore moins les por-teurs de projets qu’en 2011, le secteur du bâtiment connait aucontraire un fort taux de création d’entreprises, avec 47,2 % descréations totales.

Concernant les territoires, le Bassin Annécien et le Genevoishaut-savoyard attirent respectivement 28 % et 26 % des implan-tations. Enfin, on note que les jeunes entreprises ont toujoursdes difficultés, avec 29,3 % des entreprises radiées en 2012 quin’avaient pas plus de 3 ans et 47,1 %, pas plus de 5 ans d’an-cienneté.

Des projets de création qui évoluent

En 2012, la CMA 74 a informé 1 585 porteurs de projets surles principaux enjeux d’une création ou d’une reprise d’entre-prise, soit 85 de moins qu’en 2011. Parmi eux, 468 étaient inté-ressés par le statut d’auto-entrepreneur, soit 6 % de plus qu’en2011. Les porteurs de projets « classiques » sont jeunes : 55 %ont moins de 35 ans et ce sont surtout des hommes (78 %).

Si les futurs artisans sont plus de 67 % à avoir plus de 3ans d’expérience dans leur futur métier, ce n’est le cas quede 58 % des auto-entrepreneurs. Concernant leur situation professionnelle d’avant-projet, 39 %des futurs auto-entrepreneurs sont demandeurs d’emploisdepuis moins d’un an et 38 % ont une activité salariée.Seulement 30 % des futurs artisans sont demandeurs d’emploisde moins d’un an et pour la majorité, ils sont salariés ou chefsd’entreprise / indépendants (50 %).Sur le projet en lui-même : 83 % des futurs artisans ne sou-haitent pas exercer une autre activité, alors que les auto-entrepreneurs sont 52 % à souhaiter cumuler avec une activitésalariée. 47 % des futurs artisans s’installeront au démarrage dans unlocal professionnel, alors que du côté des auto-entrepreneurs,53 % souhaitent exercer à domicile.Les seuls points de réelle convergence entre ces deux profilssont les motivations qui les poussent vers leur projet d’entrepre-nariat, où l’on retrouve en 1er lieu l’envie d’être indépendant,puis la volonté d’exploiter un savoir-faire.

En 2012, seulement 13 % des porteursde projets envisagent une reprise

d’entreprise

5

Bâtiment47,2 %

Services31,3 % Fabrication

16,5 %

Alimentation8,6 %

Durée de vie des entreprises radiées en 2012

La création d’entreprise en faible augmentationLe nombre de créations d’entreprises artisanales a progressé de 3,2 % entre 2011 et 2012.

Evolution des immatriculationset radiations depuis 2000

Nombre d’immatriculations en 2012 par secteur et par territoire

Répartition des immatriculations 2012par activité

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ION 2013

En France, plus de 380 000 jeunes ont aujourd’hui choisi l’apprentissage pour

apprendre un métier.

L’apprentissage est une formation en alternance qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de préparer un diplôme ou un titre à finalité

professionnelle, du CAP au diplôme d’ingénieur. Il associe une formation en entreprise et en centre de

formation d’apprentis (CFA).

80 % des jeunes trouvent un emploi à l'issue de leur formation.

Les organismes consulaires et les Centres de Formation d’Apprentis (CFA) organisent chaque

année Prep’A, le salon de l’apprentissage et de l’alternance qui se déroule à la Roche-sur-Foron.

Toutes les infos : www.apprentissage74.fr et : www.facebook.com/apprentissage74

Bâtiment38 %

Alimentation12 %

Services26 %

Fabrication24 %

Parmi ces contrats, 41 % sont en coursdans le bâtiment, 28 % dans les services et21 % dans les métiers de bouches.Les diplômes préparés sont pour 60 % desCAP, 15 % des Brevets Professionnels, 13 %des Baccalauréats professionnels et 7 %des BTS ou DUT.

2 421 contrats d’apprentissage

en cours au 1er janvier 2013

L’URSSAF dénombrait 32 154 salariés dans l’artisanat haut-savoyardau 01/01/2012, comprenant les apprentis et les gérants salariés.S’ajoute à ces actifs, près de 12 000 artisans ayant le statut d’indépen-dant et 530 conjoints collaborateurs. A noter que les emplois salariésont augmenté de 1,5 % en 2011, ce qui est moins qu’en 2010 (2,4 %). Le secteur de l’alimentaire représente 12 % des effectifs salariés alorsqu’il ne représente que 8,4 % des entreprises.

Les femmes sont toujours assez présentes mais la féminisation del’Artisanat ralentit en 2012, avec 19,5 % de dirigeantes. Elles étaient 21 %en 2011, 18 % en 2010 et seulement 16,5 % en 2006. Ces chefs d’entreprises femmes sont toujours un peu plus jeunes queleurs homologues masculins : 23,5 % ont moins de 35 ans (20 % en2011) contre 17 % des hommes. Sur l’ensemble des dirigeants artisa-naux, 19,7 % ont plus de 55 ans et 37,5 % ont plus de 50 ans.

Bâtiment

Bois et ameublement

Travail des métaux

Autres fabrications

Services

Alimentation

Femmes Hommes Ensemble des dirigeants

Plus de 55 ans

De 50 à 55 ans

De 35 à 49 ans

Moins de 35 ans

L’APPRENTISSAGE :VOIE ROYALE VERS L’EMPLOI

Contrats d’apprentissage par territoire

Pyramide des âges des dirigeants

Répartition des salariés par activité

Répartition des contrats d’apprentissage par activité

L’Artisanat, générateur d’emploisPlus de 44 684 actifs au 1er janvier 2012.

23,5 %

44,4 %

14,6 %

17,5 % 20,3 %

18,6 %

43,8 %

17,3 %

19,7 %

17,8 %

43,9 %

18,5 %

41 %

21 %

28 % 3 %5 %

2 %

6

Les données de conjoncture sont issues du

Baromètre de conjoncture de l’artisanat du réseau

des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de

Rhône-Alpes. Des enquêtes trimestrielles sont

menées auprès d’un panel de 4 500 entreprises arti-

sanales rhônalpines, dont 900 entreprises haut-

savoyardes.

Niveau d’activité au 4ème trimestre 2012par territoire

Depuis début 2012, la situation ne cesse dese dégrader au niveau des indicateurs dechiffre d’affaires et de trésorerie.

L’investissement, qui est resté à un niveauextrêmement bas depuis 2009, a connuune sensible amélioration lors du 4ème tri-mestre 2012, avec 31 % des entreprisesayant investi.

Les effectifs se sont globalement mainte-nus en 2012. Après un milieu d’annéeencourageant, avec 13 % d’entreprisesayant augmenté leurs effectifs au 3ème tri-mestre, la situation s’est de nouveau ten-due en fin de période.

Les niveaux d’activité des entreprises diffèrent également selonleur territoire d’implantation.Ainsi, au dernier trimestre 2012, le territoire du Genevois a uneactivité économique plutôt favorable, avec 21 % des entreprisesen sur-activité. L’ Albanais connait également une activité cor-recte, avec seulement 19 % d’entreprises en sous-activité.A l’inverse, le territoire du Faucigny, en lien avec le secteur de lafabrication, est en plus grande difficulté avec 43 % d’entreprisesen sous-activité.

Des perspectives 2013 pessimistes

Les chefs d’entreprises artisanales sont inquiets pour 2013. Ilsanticipent un nouveau ralentissement de l’activité, avec unebaisse de l’ensemble des indicateurs au 1er trimestre. Ils sontnotamment 39 % à prévoir une sous-activité. L’investissementdevrait reculer de nouveau à un niveau très bas.

2012, une situation économique tendueUne dégradation progressive des indicateurs économiques au cours de l’année.

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Evolution des indicateurs économiques depuis 2009

Evolution du chiffre d’affairespar secteur d’activité

Les situations sont contrastées selon les secteursd’activité. Le bâtiment est le secteur où l’activité est laplus favorable. L’alimentaire est dans une tendanceplutôt positive, alors que la situation se dégradeencore pour les secteurs de la fabrication et des ser-vices. Depuis fin 2011, ces deux secteurs ont un chiffred’affaires en constante diminution. Le secteur de lafabrication est particulièrement en difficulté. Pour lebâtiment et l’alimentation, l’évolution du chiffre d’af-faires est moins marquée : les deux secteurs termi-nent la période avec un solde d’opinion neutre sur cetindicateur, mais inférieur au niveau d’il y a un an.

7

Sous-activité Activité normale Sur-activité

31 % 43 %19 % 28 %

41 %19 %

35 %

57 % 44 %77 % 51 %

46 %70 %

52 %

12 % 13 % 4 %21 % 13 % 11 % 13 %

Bass

inan

néci

en

Faic

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Pays

du

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L’alimentaireUn secteur clé de l’économie de proximité

Avec 1 247 entreprises, ce secteur représente 8,4 % desentreprises artisanales du département, une proportion stabledepuis 2009.

8

Le nombre d’entreprises a très légèrement augmenté enun an : on en dénombre 47 de plus. Il s’agit principalementd’entreprises de vente à emporter. En parallèle, le nombrede dirigeants a baissé de 4 % en un an. La part des femmes dans ce secteur a particulièrementdiminué : elle tombe à 22 %. Il s’agit d’une premièredepuis 2006 car la féminisation était jusqu’à présent enhausse régulière (18,2 % de dirigeantes en 2006, 22 % en2009 et 27 % en 2011).La répartition géographique des entreprises en activité estidentique aux trois années précédentes. D’année en année,les immatriculations d’entreprises sont de plus enplus des créations pures (60 %). Cela se fait au détrimentdes reprises, dont la part est passée de 45 %, en 2009 et2010, à 36 % en 2012.Le nombre d’immatriculations est stable, sur les troisdernières années. Les territoires de l’Albanais et du Pays duMont-Blanc connaissent un solde de mouvement négatif.Les formes juridiques en société sont majoritaires et leurpart augmente : 62 % des entreprises sont des sociétéscontre 60 % en 2011. 5 % des entreprises ont le statutd'auto-entrepreneurs, contre 4 % en 2011.43 % des entreprises ont moins de 3 ans et près de 29 % ont11 ans et plus. Ces données sont quasi identiques à l’annéeprécédente. La 3ème année constitue toujours une périodedécisive : près de 4 entreprises sur 10 radiées en 2012avaient moins de 3 ans.

2012, année de consolidation

Le chiffre d’affaires des entreprises a connu son plus hautniveau en 4 ans aux 3ème et 4ème trimestres 2011, ainsiqu’au 1er trimestre 2012. Malgré la baisse qu’il connaîtdepuis, il se maintient toutefois à un niveau supérieur àceux de 2009 et 2010. La trésorerie suit la même tendancede détérioration au cours de l’année 2012.Les entreprises maintiennent leurs effectifs. Au dernier tri-mestre 2012, 21 % des entreprises ont même embauché.Les investissements sont à leur plus haut niveau depuis2009, en particulier au 4ème trimestre 2012 où 40 % desentreprises ont investi. Cette tendance est commune auxautres secteurs de l’artisanat.

La France compte près de 48 millions d’internautes.

Parmi eux, plus de 30 millions effectuent des achats en ligne et 4,3

millions ont déjà acheté à partir d’un appareil mobile. De fait, la

mobilité (smartphone, tablette) prend véritablement son essor. La

vente en ligne prend différentes formes : e-commerce, m-com-

merce (via smartphone ou tablette), s-commerce (par l’intermé-

diaire des médias sociaux), t-commerce (via la télévision). Ces 2

dernières formes sont encore très peu développées.

Sur les six premiers mois de l’année 2012, 16 % des pro-duits achetés en ligne étaient des produits alimentaireset de grande consommation.La vente en ligne de produits alimentaires est possible qu’il

s’agisse de produits frais ou non. Elle peut constituer un canalde vente unique ou compléter un autre mode de vente : une

vente en magasin, un drive, une commercialisation itinérante.

Attention de bien choisir le lieu d’implantation et de bien définir la

zone de chalandise !

Les drives ne sont pas réservés aux grandes surfaces. Un

drive est « un magasin de détail sans surface de vente ».

Cette forme de vente permet de répondre aux attentes des clients

de gagner du temps, tout en conservant le lien avec l’artisan local

et bénéficier de son savoir-faire et de ses conseils.

Pour le consomm’acteur, il s’agit aussi d’une manière de soutenir

l’économie locale.

Répartition des entreprises par activité

Agroalimentaire16 %

A emporter 33 %

Répartition et mouvements des entreprises

Viande35 %

Farine : 57 %

Autre 8 %Traditionnel 51 %

LA VENTE EN LIGNE,UN CANAL DE DISTRIBUTION

COMPLEMENTAIRE

Indicateurs de conjoncture 2011 / 2012en soldes d’opinion

9

La part des entreprises de vente à emporter

a progressé de 11 points en 4 ans,

passant de 22 % à 33 % des entreprises alimentaires

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Avec 6 743 entreprises, il représente 45,5 % des entreprises artisanales.

Le bâtiment1er secteur d’activité artisanal

12 % d’installateurs électriquesA noter que depuis 2012, les entreprises

d’installation électrique sont représentées dans le bâtiment

10

La qualité de l’air dans nos intérieurs est une préoccupation

constante. Un observatoire de la qualité de l’air intérieur a été

créé en 2001. La loi « Grenelle II » a rendu obligatoire la surveil-

lance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements

recevant du public sensible jeune. L’entrée en vigueur de cette

nouvelle obligation est progressive (2015-2023). Les substances

mesurées seront : le formaldéhyde, le benzène, le dioxyde decarbone (CO2).

La qualité de l’air extérieur : le Plan de Protection del’Atmosphère.Par arrêté du 16/02/2012, le Préfet de la Haute-Savoie a approuvé

le plan de protection de l’atmosphère (PPA) de la vallée de l’Arve.

Sur un périmètre qui englobe 41 communes de la vallée del’Arve, le PPA vise à dynamiser les efforts des collectivitéspubliques en faveur de l'amélioration de la qualité de l'air. QUI EST CONCERNÉ ?

- les transports : poids lourds, véhicules légers, voiture individuelle

- l’écobuage : interdiction de tout brûlage extérieur

- les chaufferies industrielles - les chaudières individuelles

De jeunes entreprises qui attirent

Au 1er janvier 2012, 37 % des emplois salariés en Haute-Savoie sont liés au bâtiment. L’apprentissage, quant à lui,attire toujours les jeunes : en 2012, ce sont 1 004 contratssignés soit 41 % de l’artisanat haut-savoyard.94 % des entreprises du bâtiment sont des créationspures. 50 % des entreprises du bâtiment ontmoins de 5 ans et 33 % ont 11 ans et plus.

2012, amélioration conjoncturelle

La situation économique dans le bâtiment s’estaméliorée en 2012. Après une baisse d’activité au 1er trimestre 2012, les diri-geants ont ensuite su rebondir.

Depuis 2009, la création d’entreprises dans le bâtimentest dynamique. Le bassin du Genevois connait la plusforte augmentation avec une évolution de + 27 % dans lacréation d’entreprises ; à contrario, le Faucigny connaîtun solde de mouvement négatif.

A noter que les investissements au 2ème trimestre 2012sont au plus bas depuis 2 ans, mais sont bien répartisen fin d’année. Les aléas météorologiques et laconjoncture économique peuvent être une réponse àcette dégradation. 29 % des dirigeants prévoient unesous-activité pour le 1er trimestre 2013.


Répartitions des entreprises par activité

11

LA QUALITE DE L’AIRINTERIEUR ET EXTERIEUR

Indicateurs de conjoncture 2011/2012en soldes d’opinion

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MenuiserieSerrurerie 24 %

Aménagementfinitions 25 %

Maçonnerie18 %

CouverturePlomberie

Chauffage 13 %

Inst.électrique12 %

Terrassement8 %

Avec 2 568 établissements en Haute-Savoie, la fabrication est un secteur essentiel pour l’emploi.

La fabricationtente de résister aux aléas de la conjoncture

12

Un secteur dont le profil reste stable

Les entreprises du secteur fabrication sont plutôtconcentrées sur le Bassin Annécien. L’artisanat de fabrication emploie 24 % des effectifs sala-riés, selon l’URSSAF au 01/01/2012.

47 % des entreprises ont plus de 11 ans avec des diri-geants qui ont majoritairement entre 35 et 49 ans. Lapart des femmes reste stable en 2012, puisqu’elles repré-sentent 20 % des dirigeants. Elles étaient 21 % en 2011contre seulement 15 % en 2010.

Malgré les efforts des pouvoirs publics pour intéresserles jeunes aux métiers de fabrication, seulement 11 %des dirigeants d’entreprises de ce secteur ont moins de35 ans.

Le travail des métaux représente la plus grande part desactivités du secteur de la fabrication (36 %). Il s’agit làd’une particularité de la Haute-Savoie avec une forteconcentration d’entreprises travaillant dans le décolle-tage et la mécanique industrielle (53 %).



Décolletage et mécaniqueindustrielle 53 %

Fabrication d’équipements47 %

16 %

Travail des métaux

Fab. d’articles divers

Bois et ameublement

Imprimerie

Matériaux

Textile et habillement

Cuir et chaussures

24 %

36 %

9 %7 %

7 %1 %

Une conjoncture marquée parune contraction de l’activité

2012 aura été marquée par une forte baisse duchiffre d’affaires. Les indicateurs d’activité ontété orientés à la baisse sur l’ensemble des tri-mestres 2012, s’inscrivant dans une conjonctureéconomique globale difficile.

Si les investissements, bien que dans le négatif,étaient repartis à la hausse entre le 1er et le2ème trimestre, la chute n’a été que plus vertigi-neuse entre le 2ème et le 3ème trimestre.Néanmoins, cet indicateur repart à la hausse surla fin de l’année, tout comme l’indicateur de tré-sorerie. L’emploi quant à lui se contracte defaçon significative sur le dernier trimestre.


13

+50 : solde positif entre les immatriculationset radiations en 2012

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Avec 4 262 entreprises, les services représentent 28,8 % de l’Artisanat haut-savoyard.

Les servicesUn secteur diversifié dans un virage délicat

+60 % d’auto-entrepreneurs de serviceentre le 01/01/2012 et 01/01/2013

14

Les services sont le secteur le plus hétérogène etdiversifié de l’Artisanat. Il regroupe à titre d’exemples :coiffeurs, fleuristes, chauffeurs de taxi, blanchisseurs,garagistes, photographes…et également des services auxentreprises. L’Artisanat de services est principalement composé par lesservices à la personne (29 %), qui regroupent majori-tairement coiffeurs et esthéticiennes (en salons et horssalons). Viennent ensuite le secteur de la réparation desauto-moto-cycle (19 %) et les services de nettoyage(16 %). S’agissant des services à la personne, près de 18 %sont des auto-entreprises, dont 84 % effectuent uneactivité hors salons. Le secteur du nettoyage comporteprès de 27 % d’auto-entrepreneurs. Ces 2 secteurs représentant 63 % de la totalité desauto-entrepreneurs du secteur des services.

Une offre de services de proximitéà valoriser sur les territoires

L’activité des services nécessite une forte proxi-mité à la fois des habitants et des entreprises. C’estsans surprise que l’on constate une forte concentrationde ce secteur dans le Bassin Annécien et leGenevois avec près de 50 % de l’offre des entreprises.

La moitié de l’offre des entreprises artisanales deservices se concentre sur les 20 communes lesplus peuplées de Haute-Savoie.



Services de nettoyage

Photographie

Activités administratives

Soins aux animaux

Transports

Auto-moto-cycle

Autres réparations

Services aux ménages

Autres services

Services à la personne

29 %19 %

3 %

13 % 4 %

16 %2 %

4 %

9 %

1 %

L’auto-entrepreneuriat, un voilesur une conjoncture difficile ?

En 2009, nous comptions, pour le secteur du service, 309immatriculations pour 333 radiations, alors qu’en2012 nous avons constaté 627 immatriculations pour372 radiations. Ce constat pourrait paraître très positif s’iln’était pas mis en relation avec le nombre d’immatricula-tions issues des auto-entrepreneurs, soit près de 56 %des nouvelles entreprises de services créées en2012. Le secteur des services a connu une hausse deprès de 20 % du nombre d’entreprises en 3 ans. Toutefois,si l’on soustrait les auto-entrepreneurs, nous constatonsune hausse théorique de seulement 3 %. Aujourd’hui, l’auto-entrepreneuriat représente 15 % dusecteur contre 10 % en 2011.Concernant la conjoncture, le chiffre d’affaires desentreprises artisanales de services, après avoir atteint unsolde d’opinion très légèrement positif au 4ème trimestre2011, se retrouve au 4ème trimestre 2012 à un solde nette-ment négatif. Cette nette dégradation est un fait marquantdu secteur sur l’année 2012. Les perspectives sont pessi-mistes pour 2013.


15

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ION 2013

Caroline MONDANGEResponsable du service | Projet AviséTél. : 04 50 23 12 [email protected]

Muriel LAPERRIERE Secrétariat | Assistance du serviceAménagement du territoireTél. : 04 50 23 92 [email protected]

Maxime BEJUITAménagement du territoire | UrbanismeEtudes économiquesTél. : 04 50 23 92 [email protected]

Alicia DUFOURNET-CHAMOTChristophe NEURelation avec les collectivités | FISACZones d’activités artisanalesTél. : 04 50 23 92 [email protected]@cma-74.fr

Conception et réalisation : service Com

munication de la CMA 74 - S

ylvain POULLET

- février 2013 - Crédits photos : Fotolia.com

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Panorama de l'Artisanat haut-savoyard - édition 2013

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