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Affilié à Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 Éditorial Garder le cap sur l’essentiel en ce temps de réforme du réseau de la santé Dossier Des conseillères qui accompagnent les équipes dans une nouvelle démarche d’amélioration continue Chuchoter… sur tous les toits Nos chercheurs au palmarès du Soleil La Fondation en action ! Les chercheurs financent des bourses aux étudiants pages 1 et 3 pages 15 et 16 page 3 page 2 L’écho de la recherche Le centre de recherche du CHU de Québec toujours au sommet des centre de recherche francophone pages 12 Lire la suite en page 3... DÉFI Gravir à 60 reprises, en équipe, les 487 marches de l’escalier du Parc de la Chute-Montmorency, soit la hauteur du Kilimandjaro (5 892 mètres) Formez votre équipe pour affronter les marches du Parc de la Chute-Montmorency C’est l’occasion de mettre vos collègues au défi! L’équipe de neurochirurgie a besoin de vous pour faire avancer la recherche ! DEUX VOLETS Sportif ou amical OBJECTIF 1 500 $ en dons par équipe ÉQUIPE Entre 6 et 10 membres Téléphone : 418 525-4385 fondationduchudequebec.ca INSCRIPTION : fondationduchudequebec.ca Le samedi 30 mai, c’est le Kilimandjaro à Québec ! Quand l’amélioration des soins est vivante Des conseillères en soins infirmiers qui suivent les équipes au pas-à- pas pour scruter les moindres faits et gestes des infirmières, des infirmières auxiliaires et des préposés, tout ça peut sembler dérangeant. Or, le devis d’optimisation de la pratique infirmière, le nom donné à cette analyse de l’organisation des soins, est plutôt bien accueilli par les équipes soignantes. Le Chuchoteur est allé jeter un œil au travail des observatrices lors de leur passage aux soins palliatifs et en hémato-oncologie à L’Hôtel-Dieu de Québec, le mois dernier. Les conseillères en soins spécialisés Geneviève Lepage et Johanne Roy échangent avec l’infirmière Sabrina Charbonneau. Cette méthode d’analyse et d’amélio- ration des soins a été mise en place par la Direction des soins infirmiers, depuis près de deux ans. L’équipe d’observatrices en est à sa quatorzième visite d’unité, des visites d’une semaine. On y analyse la pratique clinique, notamment la prestation des soins, les plans d’effectifs avec une revue de statistiques et une observation de l’intensité des soins à l’aide du support applicatif PRNVisuel. Il y a aussi un volet portant sur la per- ception des patients quant aux soins reçus, réalisé par la conseillère en soins spécialisés Marie-Claude Gauvin. L’exercice est un peu comme prendre une multitude de photos de plusieurs aspects spécifiques des soins sur l’unité pour composer une mosaïque de l’orga- nisation des soins. Toutes ces observations permettent d’identifier les forces d’une équipe et les pistes d’amélioration. « Toute l’information recueillie est par la suite analysée et synthétisée sous forme de rapport. Le tout est discuté avec le chef d’unité et son directeur, présen- té et discuté à nouveau avec l’équipe. Ces discussions servent à faire un cer- tain nombre de recommandations et à mettre en place un plan d’action.», ex- plique la conseillère en soins spécialisés, Johanne Roy. « Les équipes sont encouragées à trouver leurs propres solutions et à mettre sur pied leurs propres dé- marches pour régler les difficultés, précise Johanne Roy. Pour faciliter le processus, une partie de l’équipe est li- bérée pour se rencontrer et discuter des outils ou des méthodes à adopter afin d’optimiser la pratique. Elles peuvent avoir accès à différents ateliers ou des activités de pratique réflexive. Tout ça est d’ailleurs soutenu par la Direction des ressources humaines. » Déployer les changements Dans certaines unités visitées par le passé, des activités de pratique réflexive ont été menées avec la contribution de la conseillère en soins spécialisés du secteur. « Dans une unité, par exemple, un des objectifs était d’améliorer l’évaluation du patient au début du quart de travail. Ils ont consolidé leur pratique ensemble et cela se traduit par des changements sur l’unité, notamment quant à la prise du rapport interservices, l’évaluation du patient ou le circuit du médicament. L’équipe a aussi réussi à régler les problèmes immédiats le plus rapidement pos- sible », poursuit la conseillère en soins spéciali- sés, Johanne Roy. « Si on prend l’exemple de la néphrologie notamment, ils ont travaillé sur l’optimisation de la communication entre l’équipe soignante et l’équipe d’un service partenaire afin d’arriver à ce que les éléments pertinents au suivi de la condi- tion du patient soient communiqués de façon effi- ciente », ajoute la conseillère en soins spécialisés Marie-Claude Gauvin. La méthode d’observation permet aux conseillères de voir et de comprendre comment s’organisent les journées et les interactions entre les membres de l’équipe. « Les gens sont volontaires et répondent facile- ment aux questions, affirme la conseillère-cadre Marie-Josée Huot. Ils nous en donnent davantage et nous expliquent certaines situations auxquelles nous n’assistons pas le jour de notre passage, mais qui peuvent survenir et engendrer des diffi- cultés. Ce sont des livres ouverts. » Sabrina Charbonneau, infirmière clinicienne qui partage son temps entre les deux unités, relate son expérience. « Cela s’est plutôt bien passé, même s’il faut répondre à beaucoup de questions en même temps que l’on travaille. Les observatrices cherchent à comprendre la répartition des activi- tés de soins entre les infirmières, les infirmières auxiliaires et les préposés. Elles cherchent à voir si nous sommes bien organisés dans l’ensemble, même au niveau de la disposition des lieux. Elles observent aussi le partage que l’on fait entre les soins et la relation thérapeutique auprès du patient. Elles vont aussi regarder le temps qu’on passe à assurer un suivi global du patient, de sa tra- jectoire de soins, comment on le fait aussi dans nos rapports. » « L’évaluatrice nous observait sans trop ralentir notre travail, raconte Kathy Saint-Pierre, infirmière auxiliaire au 4400. Elle nous posait des ques- tions sur ce que l’on faisait, les pourquoi des gestes posés. »

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Affilié à

Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 3, numéro 2 | Février 2015

ÉditorialGarder le cap sur l’essentiel en ce temps de réforme du réseau de la santé

DossierDes conseillères qui accompagnent les équipes dans une nouvelle démarche d’amélioration continue

Chuchoter… sur tous les toitsNos chercheurs au palmarès du Soleil

La Fondation en action !Les chercheurs financent des bourses aux étudiants

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L’écho de la rechercheLe centre de recherche du CHU de Québec toujours au sommet des centre de recherche francophone

pages 12

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DÉFIGravir à 60 reprises, en équipe, les 487 marches de l’escalier du Parc dela Chute-Montmorency, soit la hauteur du Kilimandjaro (5 892 mètres)

Formez votre équipe pour affronter les marchesdu Parc de la Chute-Montmorency

C’est l’occasion de mettre vos collègues au défi!

L’équipe de neurochirurgiea besoin de vous pour faire

avancer la recherche !

DEUX VOLETSSportif ou amical

OBJECTIF1 500 $ en dons par équipe

ÉQUIPEEntre 6 et 10 membres

Téléphone : 418 525-4385fondationduchudequebec.ca

INSCRIPTION : fondationduchudequebec.ca

Le samedi 30 mai, c’est le Kilimandjaro à Québec !

Quand l’amélioration des soins est vivanteDes conseillères en soins infirmiers qui suivent les équipes au pas-à-pas pour scruter les moindres faits et gestes des infirmières, des infirmières auxiliaires et des préposés, tout ça peut sembler dérangeant. Or, le devis d’optimisation de la pratique infirmière, le nom donné à cette analyse de l’organisation des soins, est plutôt bien accueilli par les équipes soignantes. Le Chuchoteur est allé jeter un œil au travail des observatrices lors de leur passage aux soins palliatifs et en hémato-oncologie à L’Hôtel-Dieu de Québec, le mois dernier. Les conseillères en soins spécialisés Geneviève Lepage et Johanne Roy échangent avec l’infirmière Sabrina Charbonneau.

Cette méthode d’analyse et d’amélio-ration des soins a été mise en place par la Direction des soins infirmiers, depuis près de deux ans. L’équipe d’observatrices en est à sa quatorzième visite d’unité, des visites d’une semaine. On y analyse la pratique clinique, notamment la prestation des soins, les plans d’effectifs avec une revue de statistiques et une observation de l’intensité des soins à l’aide du support applicatif PRNVisuel. Il y a aussi un volet portant sur la per-ception des patients quant aux soins reçus, réalisé par la conseillère en

soins spécialisés Marie-Claude Gauvin. L’exercice est un peu comme prendre une multitude de photos de plusieurs aspects spécifiques des soins sur l’unité pour composer une mosaïque de l’orga-nisation des soins. Toutes ces observations permettent d’identifier les forces d’une équipe et les pistes d’amélioration.

« Toute l’information recueillie est par la suite analysée et synthétisée sous forme de rapport. Le tout est discuté avec le chef d’unité et son directeur, présen-té et discuté à nouveau avec l’équipe. Ces discussions servent à faire un cer-

tain nombre de recommandations et à mettre en place un plan d’action.», ex-plique la conseillère en soins spécialisés, Johanne Roy.

« Les équipes sont encouragées à trouver leurs propres solutions et à mettre sur pied leurs propres dé-marches pour régler les difficultés, précise Johanne Roy. Pour faciliter le processus, une partie de l’équipe est li-bérée pour se rencontrer et discuter des outils ou des méthodes à adopter afin d’optimiser la pratique. Elles peuvent avoir accès à différents ateliers ou des

activités de pratique réflexive. Tout ça est d’ailleurs soutenu par la Direction des ressources humaines. »

Déployer les changementsDans certaines unités visitées par le

passé, des activités de pratique réflexive ont été menées avec la contribution de la conseillère en soins spécialisés du secteur.

« Dans une unité, par exemple, un des objectifs était d’améliorer l’évaluation du patient au début du quart de travail. Ils ont consolidé leur pratique ensemble et cela se traduit par des changements

sur l’unité, notamment quant à la prise du rapport interservices, l’évaluation du patient ou le circuit du médicament. L’équipe a aussi réussi à régler les problèmes immédiats le plus rapidement pos-sible », poursuit la conseillère en soins spéciali-sés, Johanne Roy.

« Si on prend l’exemple de la néphrologie notamment, ils ont travaillé sur l’optimisation de la communication entre l’équipe soignante et l’équipe d’un service partenaire afin d’arriver à ce que les éléments pertinents au suivi de la condi-tion du patient soient communiqués de façon effi-ciente », ajoute la conseillère en soins spécialisés Marie-Claude Gauvin.

La méthode d’observation permet aux conseillères de voir et de comprendre comment s’organisent les journées et les interactions entre les membres de l’équipe.

« Les gens sont volontaires et répondent facile-ment aux questions, affirme la conseillère-cadre Marie-Josée Huot. Ils nous en donnent davantage et nous expliquent certaines situations auxquelles nous n’assistons pas le jour de notre passage, mais qui peuvent survenir et engendrer des diffi-cultés. Ce sont des livres ouverts. »

Sabrina Charbonneau, infirmière clinicienne qui partage son temps entre les deux unités, relate son expérience.

« Cela s’est plutôt bien passé, même s’il faut répondre à beaucoup de questions en même temps que l’on travaille. Les observatrices cherchent à comprendre la répartition des activi-tés de soins entre les infirmières, les infirmières auxiliaires et les préposés. Elles cherchent à voir si nous sommes bien organisés dans l’ensemble, même au niveau de la disposition des lieux. Elles observent aussi le partage que l’on fait entre les soins et la relation thérapeutique auprès du patient. Elles vont aussi regarder le temps qu’on passe à assurer un suivi global du patient, de sa tra-jectoire de soins, comment on le fait aussi dans nos rapports. »

« L’évaluatrice nous observait sans trop ralentir notre travail, raconte Kathy Saint-Pierre, infirmière auxiliaire au 4400. Elle nous posait des ques-tions sur ce que l’on faisait, les pourquoi des gestes posés. »

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 20152

Garder le cap sur l’essentiel

Éditorial

NominationsNous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes :

Nous avons le plaisir de vous informer de la nomination de Simon Tardif à titre de chef d’unité de soins spécialisés aux Îlots parents-enfants, accueil obstétrical et évaluation périnatale pour la Direction clientèle – mère-enfant et santé de la femme à l’Hôpital Saint-François d’Assise.

Il a occupé les fonctions d’infirmier clinicien à l’unité des Îlots parents-enfants et de GARE au CHUL du CHU de Québec de 2005 à 2011. Il devient par la suite assistant-infirmier-chef clinicien à l’unité de soins GARE de 2011 à 2013. De plus, il assume, depuis mai 2013, la fonction de chef d’unité de soins en chirurgie cardiovasculaire, urologie et générale à l’Hôpital Saint-François d’Assise.

Il est en fonction depuis le 9 février 2015. Nous le félicitons et lui souhaitons une heureuse poursuite de sa carrière au CHU de Québec.

Nous avons le plaisir de vous informer de la nomination d’Hélène Bernard à titre de chef de service de la rémunération à la Direction des finances.

Elle possède une expérience de plus de 24 ans à la Direction des finances du CHU de Québec. Elle a occupé les fonctions de technicienne en administration, de chef d’équipe et depuis mai 2014, elle est chef de service intérimaire au service de la rémunération. Sur le plan de la formation, madame Bernard possède un certificat en administration des affaires.

Elle est officiellement entrée en fonction à ce poste le 12 janvier 2015. Nous la félicitons et lui souhaitons une heureuse poursuite de sa carrière au CHU de Québec.

Nous avons le plaisir de vous informer de la nomination de Caroline Pouliot à titre de chef de service de la centrale d’accueil et des rendez-vous au CHUL pour la Direction clientèle ophtalmologie et services ambulatoires spécialisés.

Mme Pouliot, actuellement inhalothérapeute au CHUL du CHU de Québec, a assumé, depuis 2005, différentes fonctions à titre d’assistante-chef en inhalothérapie au CHUL, de chargée de projet – Logiciel gestion des formulaires pour le CHU de Québec ainsi que celles de chef de service par intérim aux archives médicales de L’HDQ en 2012 et en début 2014.

Elle est en fonction à ce poste depuis le 26 janvier 2015. Nous la félicitons et lui souhaitons une heureuse poursuite de sa carrière au CHU de Québec.

Caroline Pouliot

Éclosion d’InfluenzaNos urgences à la hauteur

L’ année 2015 sera une année difficile et exigeante. Le projet de loi 10 induit une réforme majeure du réseau de la santé. Il aura un impact certain sur nos activités, car les changements qu’il propose nous interpellent toutes et tous, et à différents niveaux de notre organisation. Comme toujours et comme nous l’avons déjà démontré à maintes reprises, nous saurons trouver à travers ces changements qui semblent de prime abord essentiellement structurels, la réelle valeur ajoutée pour nos patients. C’est le sens profond de toute réforme.

Nous le savons, nos processus sont souvent trop complexes, nos trajectoires trop floues, nos outils trop mal adaptés aux nouveaux besoins, nos pratiques de gestion trop centralisées, nos services trop inéquitables et je pourrais continuer ainsi... Il y a donc besoin d’une réforme, nous en convenons tous. Mais lorsque nous nous sentons nous-mêmes menacés comme professionnels, comme travailleurs, comme gestionnaires, comme médecins, il est sain et normal que notre motivation baisse, que notre engagement chancelle, que notre mobilisation ralentisse, que notre concentration se perde un peu...

Alors ENSEMBLE, il nous faut porter à notre conscience ce vécu pour ne pas le vivre isolément. Il faut se rappeler collectivement à quel point notre cause est belle et essentielle pour la population et donc pour nos patients. Il faut savoir se regarder et se reconnaître mutuellement dans cette force qui nous caractérise et qui fera la différence pour réussir cette grande réforme.

C’est pourquoi nous poursuivons avec autant de passion et de constance nos activités courantes. Notre grand projet du NCH tient le cap sur les échéanciers sans négliger les consultations. Dans l’ensemble, nos projets avancent bien malgré certains ra-lentissements. Fait à souligner, nous parvenons à respecter nos cibles budgétaires. Nous y parvenons grâce à des efforts soutenus au quotidien. Nous intensifions par ailleurs nos projets LEAN parce que nous savons que vous y puisez du sens pour offrir un meilleur accès au service à nos patients. Aussi, l’équipe de direction continue les visites patient, car cette prise de contact avec vous et la clientèle nous garde orientés vers l’essentiel de notre travail, soit la qualité et la sécurité des soins et des services.

Oui, dans la turbulence, il faut se serrer les coudes, être attentifs l’un à l’autre, ne pas faire porter à l’autre nos inquiétudes et surtout prendre le temps chaque jour de se remémorer individuellement et collectivement ce que nous avons accompli de bien et de mieux. Notre quête de l’excellence se manifeste par la qualité des soins et des services que nous offrons sans relâche. Cette quête devient plus révélatrice de notre détermination en des temps difficiles et la période des fêtes nous l’a dé-montré. Je tiens d’ailleurs de nouveau à vous souligner toute mon admiration et ma reconnaissance pour tout ce que vous avez accompli pendant l’intense épisode d’activité grippale auquel nous avons dû faire face.

Lorsque j’ai le bonheur de vous croiser, de vous voir travailler, de vous lire ou de vous entendre, alors j’ai l’assurance que nous réussirons et je me répète à quel point je suis choyée d’être là !

Votre directrice générale, Gertrude Bourdon

Durant toute la période des Fêtes, l’éclosion de grippe au CHU de Québec a fait la manchette en raison des débordements causés à nos urgences. Pour les équipes qui se sont dévouées auprès de patients aux symptômes sévères, un tel épisode d’achalandage était du jamais vu pour cette période de l’année.

Dès novembre, des signes avant-coureurs de la sévérité de cette souche d’influenza s’étaient manifestés. Plus de 600 patients se sont présentés à l’urgence avec des symptômes d’allure grippale, une centaine de plus que l’an dernier. L’HDQ a particulièrement écopé avec 137 admissions de plus que l’an dernier à la même période. Dans tous nos hôpitaux, une bonne part des patients était d’ailleurs admise pour pneumonie, surtout chez les personnes âgées. Le nombre d’hospitalisations chez les 75 ans et plus a notamment bondi de 10 %.

« Ces gens qui venaient aux urgences pour l’influenza n’auraient pas pu se rendre dans une clinique médicale. Ils étaient pour la plupart très malades. La grande majorité devait être alitée. Certains d’entre eux étaient tellement mal en point qu’ils nous arrivaient par ambulance. La gravité des symptômes et l’intensité de l’affluence en plein temps des Fêtes ont obligé plu-sieurs médecins à revoir leurs congés et à être plus présents. Cela a bien sûr obligé les équipes soignantes à faire des heures supplémentaires, dont une certaine partie, il faut le souligner, sur une base volontaire », explique la directrice de la Direction clien-tèle – urgences, Mme Danielle Émond.

Hausse marquée des patients en isolement

Le nombre de patients isolés pour influenza en majorité, mais aussi pour d’autres pathogènes a rendu la répartition des patients et l’attribution de civières très difficile. Selon les jours et les urgences, de 30 à 50 % des patients devaient être placés en isolement.

« Les équipes soignantes ont relevé le

défi avec brio durant toute cette période crise. Nous avons fait face tous ensemble et il faut en être fier. Les urgentologues étaient aux fronts. Nous avons eu le sou-tien de certaines équipes spécialisées en médecines familiales qui ont accueilli beaucoup plus de patients qu’à l’habitude. Les médecins se rendaient à l’urgence tôt le matin pour prendre les décisions médi-cales qui s’imposaient le plus rapidement possible », raconte la directrice.

« Nous avons eu aussi une très bonne col-laboration de l’équipe des services multi-disciplinaires. Elle a ajouté des ressources que ce soit des travailleurs sociaux ou des physiothérapeutes pour les patients qui étaient prêts à partir. Nos partenaires de première ligne nous ont aussi prêté main-forte. Nous avons pu placer une vingtaine de patients en CHSLD », souligne Mme Émond.

Cette affluence hors du commun a donné lieu à une forte augmentation du triage dans toutes les urgences, avec une moyenne de 80 patients de plus à accueillir et à trier chaque jour. C’est le CHUL qui a subi la plus forte hausse des triages avec une moyenne de 220 triages par jour. La veille et le jour de Noël ont donné lieu à deux journées records avec 300 triages par jour au CHUL seulement.

« Il faut souligner que nous avons eu très peu de cas nosocomiaux, car les équipes d’hygiène et salubrité ont fait un boulot fantastique. Les laboratoires ont aussi très bien répondu à l’augmentation de la cadence des analyses. Il faut dire aussi que les coordonnateurs de soins et les chefs d’unité ont appuyé les équipes de façon re-marquable », conclut Danielle Émond.

Mille mercis pour une réponse aussi exceptionnelle !Vous avez été très nombreux à contribuer aux efforts exceptionnels mis

en place pour faire face à l’activité grippale « record » au sein de la population que nous avons connue à partir de décembre dernier. Le temps des Fêtes a été particulièrement ardu pour celles et pour ceux qui ont eu à garder le fort.

Ce fut le cas aux urgences, bien évidemment, mais aussi dans plusieurs secteurs de l’organisation. Nous tenons à vous témoigner toute notre gratitude, ainsi que celle de nos collègues membres du conseil d’administration et du comité de direction, pour le dévouement dont nous avons été témoins. Votre réponse a été à la hauteur de cette situation exceptionnelle.

Nous avons pu constater encore une fois toute la force de notre orga-nisation lorsque nous concentrons tous nos efforts vers le mieux-être de nos patients. Tous ont mis l’épaule à la roue pour offrir les meilleurs soins possible dans les circonstances et pour soutenir ceux qui devaient donner ces soins. Plusieurs personnes se sont portées volontaires pour contribuer d’une manière ou d’une autre, malgré la situation difficile. De nouvelles collaborations ont même émergé de la situation !

Il va sans dire que nous nous considérons choyés de pouvoir compter sur votre professionnalisme et votre engagement.

Nous vous prions par ailleurs de transmettre nos remerciements à vos proches qui ont certainement eu à subir, eux aussi, quelques désagréments liés à la situation, particulièrement en cette période où les rassemblements sont nombreux.

Au nom de nos patients, veuillez accepter notre profonde reconnaissance.

Gaston BédardPrésident du conseil d’administration

Gertrude BourdonDirectrice générale

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 3

Suite de Une planification stratégique...

Chuchoter… sur tous les toitsDeux autres prix en cancérologie

Le mois dernier, nous faisions état d’un prix remporté en cancérologie par une équipe du CHU de Québec. La liste était loin d’être complète puisque deux autres prix ont été remportés par nos équipes.

Un prix québécois en cancérologie pour l’excellence dans l’organisation des services a été décerné à la Clinique multidisciplinaire des nodules thyroïdiens et d’oncologie thyroïdienne du CHU de Québec en novembre dernier. Le prix a été décerné par la Direction québécoise du cancer à l’équipe menée par la Dre Danielle Beaudoin.

Compte tenu d’une nette augmentation de l’incidence des pathologies thyroï-diennes et, de façon plus spécifique, des cancers de la glande thyroïde, cette équipe a réussi à améliorer l’accessibilité des patients aux différentes modalités diagnostiques. Une prise en charge plus rapide et efficace par les différentes spécialités médicales et chirurgicales a aussi été mise en place. La trajectoire du patient est ainsi beaucoup mieux structurée tant sur le plan médical, social que psychologique.

La Direction québécoise de cancérologie a décerné au même moment à France P. Belleau, à la Dre Jocelyne Chiquette et à leur équipe un Prix cancérologie 2014 dans la catégorie Soutien aux personnes pour le développement du site internet www.depistagesein.ca. Ce site est devenu une référence pour des milliers de femmes et d’intervenants provenant de plus de 116 pays sur les cinq continents. Actuellement, il recense plus de 28 312 visites par mois

L’équipe interdisciplinaire de la mémoire reçoit 10 000 $

Des hockeyeurs font plaisir à nos jeunes patients

De gauche à droite : Anne-Marie Martel, directrice du Centre, le Dr Robert Laforce, Nathalie Paré, le Dr Rémi Bouchard et Jocelyn Cloutier, membre du conseil d’administration.

Le CHU de Québec au palmarès du Soleil

Chaque année, le quotidien Le Soleil présente ses 10 percées les plus marquantes de l’année. En 2014, trois de celles-ci étaient des travaux menés par les chercheurs du CHU de Québec.Mieux comprendre la maladie de Huntington

C’est dans l’espoir de contrer la maladie d’Huntington que l’équipe de Francesca Cicchetti, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec, découvre que les tissus sains, greffés au cerveau de personnes atteintes de la maladie de Huntington, développent eux aussi des signes de la maladie plusieurs années suivant la greffe.

Bien que cette découverte n’ait pas mené au résultat attendu initialement, elle a de profondes implications sur la compréhension de la maladie et la façon de la traiter et pourrait aussi conduire au développement de nouvelles thérapies contre divers troubles neurodégénératifs. Ces résultats pourraient même conduire au dé-veloppement de nouvelles thérapies contre d’autres maladies neurodégénératives du système nerveux central et celles liées à la propagation de protéines patholo-giques, notamment le Parkinson et l’Alzheimer.Les plaquettes : des suspectes inattendues

De 2 à 4 % des patients qui reçoivent une transfusion de plaquettes sanguines ont des réactions inflammatoires. Jusqu’à tout récemment la communauté médicale croyait que cette réponse immunitaire était causée par des bactéries ou des vi-rus ayant survécu à la stérilisation. Toutefois, les travaux de chercheurs du CHU de Québec et de la Faculté de médecine de l’Université Laval avancent que cette réponse immunitaire serait plutôt due à des mitochondries – des structures microscopiques faisant office de centrale énergétique dans la cellule – qui pro-viennent des plaquettes elles-mêmes et qui ont de nombreux points communs avec les bactéries.Des bactéries capables de se vacciner ?

Saviez-vous que les bactéries sont capables de se vacciner ? C’est la conclusion surprenante à laquelle en arrivent le chercheur Sylvain Moineau et les chercheurs postdoctoraux Alex Hynes et Manuela Villion. Tout comme chez l’humain, les bac-téries ont des mécanismes de défense afin de faire face aux attaques de virus. Elles utilisent un principe similaire à celui de la vaccination humaine qui consiste à exposer la bactérie à un des virus amoindris afin de se pratiquer à le combattre.

Le Centre d’intégration de la recherche et des technologies sur les maladies cognitives (CIRTMC) est fier de contribuer à un impor-tant projet de recherche sur les démences atypiques. Un don de 10 000 $ pour l’équipe de la Clinique interdisciplinaire de mémoire du CHU de Québec (www.cliniquedeme-moire.ca), dirigée par le Dr Robert Laforce.

« L’objectif ultime de notre recherche est d’utiliser l’imagerie pour fournir un diagnostic plus précis, car trop souvent le délai entre l’apparition des symptômes et le diagnostic des démences atypiques peut s’échelonner sur plusieurs années. En mi-sant sur un diagnostic plus précoce, nous pourrons ainsi soigner les patients plus rapidement », indique le Dr Robert Laforce Jr, neurologue et neuropsychologue à la Clinique interdisciplinaire de mémoire du CHU de Québec et professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval.

Contrairement à la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise par l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, les démences atypiques sont causées par une autre forme d’accumulation pathologique (non amyloïde) dans le cerveau. Le projet de recherche visera à valider si l’utilisation de l’imagerie amyloïde permet d’identifier ra-pidement les cas d’Alzheimer et de dépister les cas de démence atypique sans amyloïde. « L’imagerie amyloïde est une technique révolutionnaire qui est appelée à devenir un test crucial dans notre domaine d’ici quelques années », ajoute le Dr Laforce. Au total, trente patients, recrutés selon des critères précis par les neurologues de la Clinique interdisciplinaire de mémoire du CHU de Québec, participent à cette recherche qui est déjà en cours.

Le 12 janvier 2015, les Remparts de Québec ont poursuivi la tradition et sont venus rendre visite aux patients du Centre mère-enfant Soleil. La signature d’autographes, ainsi que la remise de carte des joueurs et de cadeaux ont été fort appréciées : les sourires sur les visages des jeunes patients et des joueurs en témoignaient éloquemment. Un moment de pure joie.

Dossier – (suite de la une)« C’est sûr qu’au départ quand on nous a annoncé ça, on a eu une petite réaction

de panique. L’être humain étant ce qu’il est on se demandait si elles allaient regar-der ce qu’on fait individuellement. Puis non, ce n’est pas ça. C’est plus large que le travail d’une seule personne. Moi, je vois que ça peut aller dans les deux sens. Elles peuvent se rendre compte que c’est notre organisation du travail qui a des manques. Puis, elles peuvent aussi se rendre compte qu’il nous manque de res-sources, que ce soit du matériel ou du personnel », explique l’infirmière auxiliaire.

Nathalie Gravel, chef d’unité de ces deux unités au destin lié, constate que les craintes se dissipent vite.

« Il y a peut-être eu certaines craintes, mais le professionnalisme et la façon d’amener les choses ont fait en sorte que les gens se sont sentis en confiance. Les gens ont aussi été rassurés du fait de l’ouverture de l’équipe d’évaluatrices de recevoir tous les commentaires, même sur des points qui ne font pas partie de leur mandat d’évaluation. Je sens que nous avons la même vision des choses. Je sens une volonté de s’éloigner de la théorie et de faire atterrir les choses dans le concret. Je sens que la Direction veut que les choses bougent. Et, je sens que les questions soulevées par la démarche correspondent à ce que j’avais déjà perçu comme problème. »

Précision Contrairement à ce que nous affirmions dans notre numéro de décembre, dans l’article

Réduire les risques mêmes lorsqu’ils sont minimes (p.4), le Tylenol® (acétaminophène) ne fait pas partie des analgésiques de type AINS (anti-inflammatoire non-stéroïdien. Il est au contraire utilisé de manière régulière comme co analgésique dans la chirurgie diges-tive pour diminuer les effets secondaires des narcotiques.

Par ailleurs, la question du risque posé par les AINS dans la chirurgie digestive a été soulevée par le Dr Sébastien Drolet de l’HSFA lors de réunions du comité de travail sur l’établissement du protocole ERAS (soins péri-opératoire en chirurgie digestive) regrou-pant différents spécialistes des anciens CHUQ et CHA.

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 20154

Depuis la mi-janvier au CHUL, l’équipe de l’intégration des technologies informatiques de la Direction des soins infirmiers a entrepris une autre phase de l’implantation du iPlan, ce qui constitue un pas de plus vers la conti-nuité informationnelle.

Facile d’utilisation, la fonctionnalité iPlan du logiciel Cristal Net permet en quelques clics d’obtenir une vision globale de la pla-nification des soins pour un patient, d’im-primer des feuilles de travail pour le per-sonnel et d’aller consulter les méthodes de soins. « Ainsi, à partir d’une seule inscrip-tion dans le logiciel, toute l’équipe de soins peut savoir si le patient de la chambre 212 est diabétique, s’il est allergique à l’iode et quel type de soins il doit recevoir, nous dit Francine Gauvin, conseillère-cadre à l’inté-gration des technologies informatiques à la DSI. « Il est même possible d’y intégrer un mémo pour l’infirmière du prochain quart de

travail », ajoutent Josée Charbonneau et Cédric Bergeron, responsable de la formation et du déploiement du iPlan au CHUL.

« iPlan remplace le cardex, outil de plani-fication des soins », fait valoir Mario Bolduc. Tout comme le cardex papier, iPlan doit être mis à jour selon l’évolution de la situation de santé du patient et les modifications au plan thérapeutique, l’informatique facilitant cette mise à jour. Contrairement au format papier qui est détruit au départ du patient, ce n’est pas le cas avec la version électronique. De plus, certaines données que l’on qualifie de liées au patient (exemples : les allergies, les antécédents, etc…) restent attachées de visite en visite une fois saisies dans le iPlan, évitant ainsi des oublis et de la duplication.

De plus, iPlan contient des valises virtuelles comprenant un regroupement d’inter-ventions ( valise bleue ), d’examens de labo-ratoire (valise jaune) en lien avec un soin

standardisé, qui permettent une saisie plus rapide. « L’impression du plan de travail se génère à partir des interventions d’un pa-tient selon les responsabilités des différents intervenants tels que les infirmières, les infirmières auxiliaires et les préposés aux bénéficiaires », souligne Richard Blanchette, infirmier formateur pour iPlan au CHUL.

« iPlan est simple à utiliser et toutes les informations pertinentes sur nos patients s'y retrouvent en un seul et même endroit, ce qui nous permet d'avoir une vue d'ensemble rapide sur ceux-ci », dit Simon Tardif, chef d’unité au A6 ouest à l'Hôpital Saint-François d'Assise. « On ne peut plus s’en passer », nous dit Mélanie Duchaine, chef d’unité au 10500 à L’Hôtel-Dieu de Québec, qui connaît le logi-ciel comme le fond de sa poche pour l’avoir implanté il y a déjà quelques années.

Les médecins et professionnels peuvent avoir accès à iPlan en mode lecture, ce qui

leur permet de suivre l’évolution de leurs patients. « Apprendre à travailler avec l’in-formatique peut nous déstabiliser et sem-bler ardu au début, mais après quelque temps, on ne peut plus s’en passer, s’enthou-siasme Mario Bolduc. « Même que des idées nous viennent afin d’améliorer le logiciel », conclut M Bolduc.

L'implantation du iPlan s'effectuera pro-gressivement au CHUL au cours des prochains mois. Les chefs d'unité de soins des secteurs hospitalisés visés par l’implantation seront contactés au fur et à mesure du déploiement du logiciel afin d'évaluer et de préparer les activités de formation et de soutien qui seront offertes aux membres des différentes équipes pendant les semaines que dure l’implantation.

Mois de la nutrition 2015 au CHU de Québec

Préparez chez vous, emportez avec vousPréparez chez vous, emportez avec vous est le thème proposé par les Diététistes du Canada pour la campagne 2015. Le mois de la nutrition vise à vous faire décou-vrir des trucs et astuces pour bien manger de 9 à 5. Surveillez la programmation ainsi que les capsules dans l’intranet ou sur les écrans d’affichage. Vous pourrez ainsi découvrir que bien manger de 9 à 5 est un jeu d’enfant.

Mercredi le 18 mars, L’OPDQ offrira à la population une ligne télé-phonique gratuite le temps d’une journée pour discuter avec une diététiste/nutritionniste. Le public pourra aussi obtenir de l’information en se rendant au kiosque de l’OPDQ à Place de la Cité Québec. Cette journée a pour objectif de faire connaître davantage la profession auprès du public. Vous avez des questions sur la nutrition ? Nous avons les réponses ! Jetez un œil au site de l’Ordre pro-fessionnel des diététistes du Québec pour obtenir le numéro.

iPlan en cours d’implantation au CHUL !

Un pas de plus vers la continuité informationnelle !

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 5

L’initiative générera des économies annuelles de 3 M $ et réduira les émissions de gaz à effet de serre de 11 300 tonnes de CO2, ce qui est comparable au retrait de 3 500 voitures de la circula-tion. Pour obtenir de telles performances, il a fallu moderniser les systèmes de chauffage, de climatisation, de ventilation et d’éclairage ainsi que les contrôles centralisés qui gèrent ces systèmes.

En plus de ses bénéfices environnementaux, le projet permet l’atteinte de nombreux objectifs tant sociaux qu’économiques : baisse des coûts d’exploitation, modernisation des systèmes et maintien de la fiabilité des services pour les patients et le per-sonnel. La particularité du modèle d’affaires préconisé réside dans le fait que les améliorations sont majoritairement financées par les économies d’énergie obtenues.

Milieu de vie

Mode de vie Nivea

u de

vie

Environnemental

Social

Économ

iqu

e

ViableV

ivab

le

Équitable

Durable

Engagé envers le développement durable, le CHU de Québec a investi plus de 40 M$ afin de réaliser l’un des plus vastes projets d’efficacité énergétique au Québec. Débuté en 2011, ce projet exécuté en collaboration avec la firme Ecosystem est en voie d’être complété à chacun des hôpitaux qui en ont bénéficié, à savoir le CHUL, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et l’Hôpital du Saint-Sacrement.

11 300 tonnes de gaz à effet de serre en moins au CHU de Québec

Sur les trois hôpitaux touchés, le chauffage était souvent assuré par d’immenses chaudières à vapeur. Il a donc fallu procéder à une réingénierie complète des systèmes. Une conversion vapeur-eau chaude des réseaux de chauf-fage permet maintenant une modulation selon la température extérieure et les besoins des occupants. Dans les centrales thermiques, plusieurs chaudières vieillissantes ont pour leur part fait place à de nouvelles unités plus performantes. Toutefois, ces changements impliquent des ajustements et correctifs dans certains secteurs. Des rectifications sont en cours afin d’améliorer le confort et la collaboration des occupants est précieuse

Il a aussi été possible de réduire efficacement les coûts de chauffage en réutilisant la chaleur excédentaire que l’on retrouve, même en hiver, dans certaines zones des bâtiments. Plutôt que d’évacuer cette chaleur, des thermo-pompes la récupèrent, par les réseaux de climatisation, pour la réinjecter dans les nouveaux réseaux de chauffage à l’eau chaude.

La géothermie tire quant à elle profit de l’énergie gratuite et renouvelable du sol. Le principe est simple : une solution d’eau et d’antigel se réchauffe de quelques degrés en circulant dans des tuyaux enfouis dans le sol. Des thermopompes captent ce gain de chaleur et le retransmettent au réseau de chauffage. Pour l’ensemble des trois sites, plus de 50 km de tuyaux ont été enfouis dans le sol à une profondeur allant jusqu’à 500 pieds !

Pour plus d’information : [email protected]

Des améliorations novatrices pour réduire les coûts de chauffage

CHUL - Conversion eau chaude HSS - Chaudières

CHUL - Mur solaire

Des mesures spécifiques aux trois sites

Comme le CHUL loge un imposant pavillon de laboratoires, il importait de mieux contrôler la ventilation pour réaliser des économies tout en assurant une saine qualité d’air pour les chercheurs. Pour ce faire, il a fallu installer plu-sieurs équipements, notamment des détecteurs de pré-sence sur 43 hottes et un système unique d’échantillonnage d’air incluant une centrale de sondes. Ces sondes analysent plusieurs paramètres de la qualité de l’air et ajustent auto-matiquement le débit et l’apport d’air extérieur du système de ventilation.

Un mur solaire de 230 m2 utilise maintenant le rayon-nement solaire pour préchauffer l’air de la ventilation de certains systèmes des blocs E et F en période hivernale. Le gain de température peut atteindre jusqu’à 12 °C dans des conditions idéales.

L’optimisation du réseau de chauffage s’est aussi traduite par le remplacement de plus de 1 000 radiateurs.

À l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, il fallait remplacer un refroi-disseur et une tour d’eau en fonction depuis plus de 30 ans. Le nouveau refroidisseur choisi est beaucoup plus efficace et la nouvelle tour d’eau offre une capacité de refroidissement supérieure. Elle est aussi munie de dispositifs automatiques de traitement d’eau conformes aux nouvelles réglementa-tions de la Régie du bâtiment du Québec.

La centrale thermique a été le théâtre d’un important chantier visant le remplacement de trois imposantes chau-dières à vapeur au profit de six chaudières à eau chaude et de deux à la vapeur, toutes beaucoup plus efficaces. Une chau-dière électrique à vapeur a aussi fait place à un équipement fonctionnant au gaz naturel et au mazout.

À l’Hôpital du Saint-Sacrement, le projet impliquait une vaste conversion vapeur-eau chaude du réseau de chauffage et le remplacement de deux chaudières au mazout par trois à l’eau chaude.

La récupération de chaleur interne a été maximisée en unifiant plusieurs réseaux d’eau refroidie destinés à la clima-tisation. Ceux-ci ont été optimisés pour réduire les pertes de charge et les coûts de pompage. La chaleur des gaz de com-bustion des chaudières est également récupérée de façon plus efficace.

La ventilation a aussi subi des modifications pour réduire les pertes de chaleur inutiles évacuées par les systèmes et les hottes.

Le projet d’efficacité énergétique fait du CHU de Québec une organisation performante sur les plans financier, envi-ronnemental et opérationnel. Il s’inscrit également dans la volonté de l’établissement de constamment améliorer la qualité de ses services. Afin de poursuivre sur cette belle lancée, un projet d’efficacité énergétique est à l’étude pour l’Hôpital Saint-François d’Assise.

En tenant compte des économies garanties générées, ce projet est complètement financé sur une période de sept ans. Ce projet est rendu possible grâce à la contribution fi-nancière du ministère de la Santé et des Services sociaux, mais également d’Hydro-Québec, de Gaz Métropolitain, de l’Agence d’efficacité énergétique et de l’établissement.

Cette initiative démontre l’engagement du CHU de Québec à agir comme organisation responsable en minimisant les impacts environnementaux de ses activités tout en augmen-tant les bénéfices pour le personnel et les usagers.

Ce projet s’inscrit la stratégie de développement durable du CHU de Québec, qui touche notamment des enjeux de mobilité durable, de qualité de vie, de gestion des matières résiduelles, etc.

CHUL Hôpital de l’Enfant-Jésus Hôpital du Saint-Sacrement

HEJ_Tour d’eau

HEJ_Centrale

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 20156

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Le 27 janvier dernier, notre directrice générale Mme Gertrude Bourdon est venue assister au lancement de la phase 2 du projet de l’URFI en mode LEAN, lors du SCRUM de 16h. Elle est entourée de quelques directrices, des deux co-leaders du projet de même qu’une partie de l’équipe de jour et de soir. L’objectif de la phase 2 consiste à améliorer l’accès des patients à l’expertise en réadaptation gériatrique et d’en faire bénéficier le plus de gens possibles. L’implication de tous les employés est essentielle à la réussite d’un tel projet : de l’infirmière à la nutritionniste, au préposé, en passant par la commis ou le préposé à l’entretien ménager, toutes ces personnes ont un rôle primordial à jouer ans l’optimisation de nos services.

Lancement de la phase 2 à l’URFI de HSS

Semaine nationale de l’éthique de la santé

Explorer l'éthique aux quatre coins du paysLe CHU de Québec participe à

la première Semaine nationale de l’éthique de la santé, qui aura lieu du 2 au 8 mars 2015, coordonnée par la Société canadienne de bioé-thique. Pendant cette semaine, les établissements de santé et d’ensei-gnement, les professionnels de la santé, les organismes communau-taires, les entreprises et le grand public pourront organiser ou par-ticiper à des événements qui ex-plorent les enjeux de l’éthique de la santé.

L’éthique au CHU de QuébecL’éthique nous concerne tous

que ce soit dans nos rapports avec les patients, avec nos collègues, voire avec nos proches. On la vit au quotidien à travers nos hésita-tions, nos questionnements, nos réflexions, nos discussions.

Le propre de l’éthique est qu’il y a rarement des réponses prêtes à appliquer, pouvant répondre à nos questionnements. La réflexion, le moment d’arrêt pour formuler le

problème et distinguer ce qui entre en conflit (valeurs, principes), per-met de faire un bon pas en avant vers la réponse ou la solution au problème. Parfois, cela peut se faire individuellement, d’autres fois, un appel à un collègue en qui on a confiance peut être très utile.

Afin de donner certaines balises à ses employés, de la documentation (code de déontologie, cadre régle-mentaire, politiques, règlements) est disponible au CHU de Québec. Certains documents sont déjà dis-ponibles sur intranet, comme par exemple la Politique du CHU de Québec sur l’utilisation des médias sociaux, certains autres sont en préparation actuellement et vous en serez informés au fur et à mesure lors de leur parution.

Comités d’éthique au CHU de Québec

La semaine Explorer l’éthique aux quatre coins du pays vise avant tout l’éthique de la santé qui couvre deux grands domaines, la

clinique et la recherche. À l’intérieur de notre organisation, nous avons deux comités d’éthique, qui re-lèvent du conseil d’administration pour répondre aux enjeux qui sont propres à ces deux domaines. Ces deux comités sont composés de membres possédant une expertise variée, ce qui permet une discus-sion enrichissante pour ensuite chercher le consensus entre des personnes provenant d’univers différents et défendant des inté-rêts distincts.

Comité d’éthique clinique (CEC)Ce comité a pour mandat d’amé-

liorer la qualité des soins de santé en facilitant la résolution des pro-blèmes éthiques dans le cadre de la pratique clinique. Ces enjeux éthiques peuvent provenir de pa-tients, de familles, de professionnels de la santé, de gestionnaires et d’administrateurs du CHU de Qué-bec. Consultez le Règlement sur les règles de fonctionnement du comité d’éthique clinique du CHU de Qué-bec disponible dans l’intranet.

Comité d’éthique de la recherche (CER)

Ce comité a pour mandat d’éva-luer de façon indépendante, avant sa mise en œuvre et au cours de sa réalisation, tout projet de recherche faisant appel à des participants humains vivants ou portant sur du matériel biologique humain (personnes vivantes ou décédées), des embryons, des fœtus, des tis-sus fœtaux, du matériel reproductif humain ou des cellules souches humaines, et ce, sous l’autorité du conseil d’administration. Ce comité veille à sauvegarder les droits et les intérêts des participants. Pour plus d’information, vous pouvez consulter la section 4. du Cadre réglementaire sur l’organisation et les bonnes pratiques de la re-cherche au CHU de Québec.

CoordonnéesLe bureau d’éthique de la recherche

représente l’unité administrative en soutien aux comités d’éthique.

N’hésitez pas à communiquer avec [email protected] ou au 418 525-4444, poste 52715 ;

CEC [email protected] ou au 418 525-4444, poste 47633. Nous sommes là pour vous.

Activités éthiques au CHU de Québec

Une table de présentation des deux comités d’éthiquesera en place à l’heure du midi près de la cafété-ria de chaque hôpital, selon l’horaire suivant :

Lundi 2 mars 2015 : HEJ

Mardi 3 mars 2015 : CHULMercredi 4 mars 2015 : L’HDQ

Jeudi 5 mars 2015 : HSFAVendredi 6 mars 2015 : HSS

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 7

Le nouveau complexe hospitalierBien planifier pour partir sur des bases solides

L’approche collaborative privilégiée est primordiale dans cet exercice de planification. Elle donne la parole aux experts, à ceux qui donnent des soins et des services tous les jours, qui sont auprès ou autour du patient, ceux qui enseignent et font de la recherche, de l’éva-luation et aussi à ceux qui sont en soutien et qui sont essentiels à la vie quotidienne d’un hôpital : l’hygiène et salubrité, la logistique de transport, les laboratoires, les secteurs administratifs. Cette approche permet également à des patients de participer aux activités et de s’exprimer sur leurs besoins et leurs attentes. Des experts sont donc interpellés à chaque étape de la planification du projet à travers les sept activités lean qui sont prévues dans la démarche.

Quelles sont ces activités lean ?Les activités lean diffèrent l’une de l’autre, mais ont en commun, de se dérouler sur plusieurs jours, de proposer un enchaînement d’activités très intenses, de faire appel à un groupe d’ex-perts représentatifs de tous les secteurs des deux hôpitaux. La majorité des activités incluent la participation d’un ou de plusieurs patients. À ce jour, trois activités sont complétées sur les sept prévues.

L’exercice de vision a été la première de la série. Contrairement aux suivantes, celle-ci s’est déroulée en une seule journée. Le 15 mai 2014, plus de 150 experts ont relevé le défi de se projeter dans l’hôpital du futur et de dégager une vision commune qui servira de guide pour éclairer la prise de décision à chaque étape de réalisation du NCH. Il en résulte six énoncés de vision et 25 principes directeurs (disponibles dans l’intranet).

En automne, la seconde activité a réuni un total de 80 experts incluant cinq patients pour apprendre à Se connaître et à se reconnaître. Deux activités successives complémentaires de quatre jours ont été réalisées pour analyser la situation actuelle que vivent les patients dans les deux hôpitaux, développer une compréhension commune des réalités de chacun et identifier les principaux enjeux. Cette réflexion a permis de livrer une vision unifiée de ce que seraient les trajectoires des soins et des services du futur hôpital et de proposer une organi-sation de soutien clinique et logistique complémentaire.

Et le plan clinique dans tout ça ? En fait, l’information recueillie pour documenter les services actuels des deux hôpitaux a servi à élaborer l’activité. En retour, la vision unifiée qui émerge de l’exercice se réflète dans le dernier chapitre du plan clinique qui traite de la vision des soins et services d’avenir. La complémentarité des activités est une des forces qui caractérise la démarche en cours.

En janvier 2015, la réflexion a porté sur la meilleure façon de Mettre en commun nos forces. Pour cette troisième activité, il était question des liens de proximité entre les secteurs. Partant des résultats de l’activité précédente et des projections du plan clinique, les partici-pants ont réussi à proposer quatre hypothèses d’organisation où les partenaires essentiels aux soins et aux services se retrouvent au meilleur emplacement possible. Quel est cet empla-cement ? Celui où les patients font le moins de déplacements, où l’attente est diminuée, où les équipements sont pleinement utilisés et partagés, où la sécurité est prise en compte, bref, là où se trouve la plus grande valeur pour notre clientèle.

En quoi consiste ce projet ?Le nouveau complexe hospitalier (NCH) qui sera situé sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus comprend les activités de L’Hôtel-Dieu de Québec incluant le CRCEO, la cancérologie et l’hôtellerie hospitalière, les activités d’enseignement et de recherche, la consolidation de la radio-oncologie et les activités du Centre de neurosciences. Une équipe dédiée composée en très grande majorité du personnel du CHU de Québec travaille à la réalisation des différentes étapes de planification du projet, et ce, en collaboration étroite avec les partenaires qui sont la Société québécoise des infrastructures (SQI), l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale (ASSSCN) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

On évoque souvent le plan clinique. Est-ce une étape obligatoire ?Oui, le plan clinique est exigé par le MSSS pour tout projet immobilier. Pour un projet de la dimension du NCH, on comprend qu’il s’agit d’un travail imposant. Le guide d’élaboration d’un plan clinique du MSSS prévoit les principaux chapitres suivants : le premier décrit le CHU de Québec et dresse un portrait démographique de la région, les projections, l’évolution de la santé de la population. Le second est consacré à décrire les soins et les services actuels offerts dans les deux hôpitaux et le troisième présente une projection des soins et des services que l’on souhaite offrir en 2031 au NCH.

Pour accomplir ce travail colossal, l’établissement a convenu de mettre à contribution les experts cliniciens des deux hôpitaux en créant 15 groupes de travail. Au total, ce sont près de 400 personnes qui ont été consultées pour alimenter le plan clinique. Plus de 90 rencontres ont été nécessaires pour couvrir tous les sujets, et ce, dans un très court délai puisque les équipes ne disposaient que de trois mois. Il en résulte 20 portfolios incluant les directions transversales et totalisant 2500 pages. C’est à partir de ce précieux contenu que le plan clinique de 250 pages a été rédigé et déposé dans les délais prévus, le 22 décembre 2014. Le MSSS doit se prononcer en février sur ce plan clinique en émettant un avis de reconnaissance. Il faut également mentionner qu’un premier plan clinique en radio-oncologie a été livré en septembre 2014 et qu’il a reçu un avis de reconnaissance favorable.

On parle souvent de l’approche lean. En quoi est-ce avantageux pour le projet ?Le choix de l’approche lean s’explique par plusieurs raisons, mais les plus importantes sont que cette approche place le patient au centre des décisions et suggère, par différents outils, une amélioration de l’organisation des soins et services, une élimination du gaspillage et, aussi, une approche collaborative où les experts sont mis à contribution. Ce qu’on souhaite, c’est la meilleure organisation possible des soins et des services pour les patients et ensuite, bâtir des murs autour. Il n’est donc pas question pour le moment d’architecture, sinon pour illustrer les contraintes actuelles de ces murs sur l’organisation du travail.

L’organisation des soins et des services passe, entre autres, par une analyse critique de ce qui se fait maintenant, l’identification des améliorations possibles, l’ajout des meilleures pratiques à celles existantes et des technologies de pointe pertinentes.

Le gaspillage fait référence au temps (attente), aux déplacements, à l’utilisation judicieuse des ressources (humaines, matérielles, financières) pour ne nommer que celles-là. Encore une fois, en analysant attentivement ce qui se fait, on peut identifier des opportunités et des solutions réalistes.

Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous en faire part en communiquant avec la Direction clinique du nouveau complexe hospitalier :

418 525-4444, poste 16209 !

Le nouveau complexe hospitalier est un sujet d’actualité qui alimente bien des discussions. Et pour cause puisque c’est un projet majeur non seulement pour le CHU de Québec, mais pour toute la région et la population. Qu’en est-il vraiment de ce projet qui emprunte la voie de l’innovation ? Voici quelques réponses aux questions les plus fréquentes pour mieux comprendre les réalisations et les prochaines étapes de planification.

Avec des maquettes, les équipes analysent les déplacements des patients pour concevoir un hôpital où l’expérience patient sera améliorée.

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 20158

Le Diamant InnovationCe Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui ont mis en place un projet, une pratique, une mesure à caractère novateur ou une nouvelle façon de faire démontrant un bénéfice tangible pour la clientèle visée.

LES pRoJEtS FInALIStES

COP (critères d’orientation des patients à l’urgence) : pour que les bons soins soient donnés au bon patient et au bon moment dans les cinq urgences du CHU de Québec

Optimisation des processus de travail en imagerie ophtalmique du CUO

Implantation de techniques d’imagerie fonctionnelle cérébrale de fine pointe au bloc opératoire

Le Diamant RayonnementCe Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui ont contribué au rayonnement du CHU de Québec (ex. : conférences, publications, organisation d’un événe-ment). L’envergure et la nature de la réalisation ainsi que le niveau de visibilité seront considérés.

LES pRoJEtS FInALIStES

3e colloque québécois sur l’implant cochléaire - 30 ans d’expertise à partager

Programme québécois de dépistage néonatal sanguin : un programme réinventé !

Implantation de la téléthrombolyse au CHU de Québec

Le Diamant Développement durableCe Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui ont contribué à la mise en place de mesures destinées à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Ces projets s’appuient sur une vision à long terme et tiennent compte du caractère indissociable des dimensions envi-ronnementale, sociale et économique.

LES pRoJEtS FInALIStES

Récupération de bidons : faire sa part en hémodialyse

Un partenariat gagnant pour la récupération de la pellicule plastique

Nouvelle offre du comptoir à salades et du menu patient végétarien

Les Diamants Services cliniques (2 distinctions)Ces Diamants s’adressent aux individus et aux groupes qui ont mis en place un processus, une méthode, une techno-logie ou tout autre moyen éprouvé visant l’amélioration continue de la qualité des soins ou des services dispensés.

1RE DIStInCtIon - LES pRoJEtS FInALIStES

Le programme alliance du CHU de Québec

Programme québécois de dépistage du cancer colorectal (PQDCCR) HSS et HSFA

L’unité de curiethérapie Jean-Roy; une nouvelle référence dans le domaine

2E DIStInCtIon - LES pRoJEtS FInALIStES

La surveillance du patient

L’équipe de la clinique neuromusculaire et neurogénétique - partenaire avec la clientèle ayant la sclérose latérale amyotrophique (SLA)

Installation de cathéter de dialyse péritonéale en salle d’imagerie d’intervention de L’HDQ

Les Diamants Recherche (2 distinctions)Le premier Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui se sont démarqués dans le domaine de la recherche clinique, par leur contribution exceptionnelle au transfert et à l’application clinique des connaissances, grâce à des activités de recherche dans un cadre scientifique.

1RE DIStInCtIon - LES pRoJEtS FInALIStES

Le navigateur interactif Lupus érythémateux (NILE) - la technologie électronique au service de l’engagement du patient atteint de lupus

Création du Centre de ressources en oncogénétique pour le soutien et l’éducation des familles à risque de cancer du sein (Centre Rose)

Une nouvelle méthode non invasive de diagnostic prénatal

Le second Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui se sont démarqués dans le domaine de la recherche fondamentale, par leur contribution exceptionnelle à l’avancement de la science et des connaissances, grâce à des activités de recherche dans un cadre scientifique.

2E DIStInCtIon - LES pRoJEtS FInALIStES

Avancement de nos connaissances dans le domaine du VIH/SIDA

Un nouveau dosimètre utilisant la fibre optique

Maladie de Parkinson : de la neuroprotection aux traitements des dyskinésies induites par la lévodopa

Le Diamant EnseignementCe Diamant s’adresse aux individus et aux groupes qui se sont démarqués par l’élaboration, la mise sur pied d’un programme d’enseignement, d’outils ou d’une approche novatrice ayant permis d’améliorer, de façon remarquable, la qualité des services aux étudiants.

LES FInALIStES

Former les psychologues de demain, un défi relevé avec passion !

Un site d’enseignement pour tous : centredesmaladiesdusein.ca

Mme Beauséjour…au cœur de la formation d’une relève infirmière professionnelle et leader !

Le Diamant Administration et organisation du travailCe Diamant reconnaît les individus ou les groupes qui ont amélioré de façon significative ou instaurée de nouvelles façons de faire visant la qualité de l’administration et de la gestion de nos ressources humaines, matérielles, finan-cières ou informationnelles de même que l’intégration des bons procédés dans le cadre de la fusion.

LES pRoJEtS FInALIStES

Unification des services des approvisionnements et de leurs bases de données

Planification du congé des patients hospitalisés à L’HDQ

«Oxychef» : optimisation du processus de gestion opérationnelle d’une unité de soins selon l’approche Lean Service

Le Diamant Soutien à l’ensemble des missionsCe Diamant souligne la coopération marquante d’indivi-dus ou de groupes qui ont amélioré de façon significative ou instaurée de nouvelles façons de faire visant la qualité des services du CHU de Québec, en soutien aux soins et services.

LES pRoJEtS FInALIStES

Cohorte SARM multiclientèle au B5000

Processus d’analyse de nos pratiques de retraitement des dispositifs médicaux

Le guichet unique des ordonnances collectives

Le Diamant RelèveCe Diamant s’adresse à toute personne, tout étudiant ou tout employé qui, au cours de son stage ou de son début de carrière, a su dépasser les objectifs de son stage ou les attentes signifiées tout en permettant d’améliorer l’offre de soins ou de services.

LES FInALIStES

M Patrick Carrier

Mme Laurence Beaupré

Mme Annie Boucher

Des mises en nomination étincelantes !Le Chuchoteur a le plaisir de vous présenter les noms des finalistes en nomination pour la seconde édition de la soirée des Diamants du CHU de Québec ! Les lauréats seront dévoilés au cours d’une soirée qui se tiendra le jeudi 28 mai 2015, au Théâtre Le Capitole de Québec. La qualité exceptionnelle et le grand nombre de candidatures soumis démontrent la vitalité de notre milieu et l’implication des personnes qui contribuent de manière exceptionnelle à la réalisation d’un ou des volets de la mission du CHU de Québec, à son rayonnement et à ses grandes orientations stratégiques.

Les finalistes sont...

La Soirée des

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 9

Date de tombée . . . . . . . . Publication25 février 2015 . . . . . . . . . . . mi-mars 201525 mars . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-avril22 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-mai27 mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-juin2 septembre . . . . . . . . . . . . . mi-septembre23 septembre . . . . . . . . . . . . mi-octobre21 octobre . . . . . . . . . . . . . . . mi novembre25 novembre . . . . . . . . . . . . . mi-décembre

Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié par la Direction des communications et du rayonnement au milieu de chaque mois, de septembre à juin.Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes.

L’équiPe Du CHuCHOTeuRRichard Fournier Directeur des communications et du rayonnement Justin Boucher Rédacteur en chefGraphistes : Nancy Beauregard, Josée Dombrowski, Julie Labrie, Marjolaine RondeauCollaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne, Michel Dumas, Geneviève Dupuis, éric etter, emilie Raymond, Fabienne Racine, Pascale St-Pierre, Josianne VignolaPhotographes : Service de photographie médicale et de l’audiovisuel

Pour joindre la rédaction : T 418 525-4444, poste 54387 [email protected]é : 418 649-5989Tirage : 5 000 exemplairesProchaine parution : Mi-mars 2015Dates limites à retenir Réservation d’espace : 23 février 2015 Tombée des textes : 25 février 2015

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Nouveau bloc opératoire à l’HSSRénover sans négliger l’activité chirurgical

De nouveaux labos grandement appréciés

« Et des épreuves, il y en a eu, confie Luc Gagnon, directeur associé à la direc-tion clinique du nouveau complexe hos-pitalier. Il fallait maintenir les activités du bloc opératoire pendant les travaux, minimiser l’impact sur la clientèle et susciter la collaboration de tous », souligne-t-il.

Après trois ans de travaux et un inves-tissement de plus de 6 M $, les patients peuvent désormais être opérés dans un lieu grandement rehaussé.

Pour Patrick Gaudreau Wong, ingé-nieur et chargé de projet, ainsi que pour toute l’équipe de projets immobi-liers, les travaux dans un bloc opératoire représentent un défi colossal de séquen-çage, de logistique et de précautions à prendre pour préserver la qualité et la sécurité des patients tout en assurant le maintien des activités quotidiennes du bloc opératoire.

Afin de réduire l’impact sur la clientèle sans interrompre l’accès à la chirurgie, les travaux ont été effectués en trois phases. Une première phase, réalisée en été 2012, consistait à exécuter des travaux préparatoires dans les tours de l’hôpital en vue de poursuivre les autres phases du projet les années subséquentes. Les travaux ont repris en été 2013 pour rendre aux normes le secteur tout en poursuivant les activités du côté ouest réparties dans trois salles d’opération au bloc général, une salle

au Centre universitaire d’ophtalmologie (CUO) et une salle à l’HEJ. Les travaux de la phase 3 ont repris en été 2014 du côté ouest pour compléter le projet.

Ces travaux ont nécessité le déména-gement d’équipements médicaux dans des locaux en dehors du bloc opératoire, le transfert de la salle des employés, de la salle de dictée des chirurgiens, le déplacement de patients à l’unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) et celui des vestiaires en dehors du bloc opératoire.

Les dernières rénovations remontant à plus de 30 ans, ces travaux de rehaus-sement étaient nécessaires pour la mise aux normes des infrastructures telles que le réseau électrique, la ventilation, la plomberie, les revêtements de plan-chers ainsi que des murs et des plafonds. Des comptoirs de travail des différents locaux incluant les salles d’opération, les utilités d’entretien, ainsi que tous les espaces de rangement, les bureaux, les corridors et les vestiaires ont également été mis aux normes.

Salles d’opération plus grandesTrois salles d’opération ont été agran-

dies et deux salles ont été intégrées pour répondre aux besoins cliniques des interventions endoscopiques en chirurgie générale et en ORL. Une troi-sième salle sera intégrée à l’été 2015. Ces salles sont maintenant dotées

d’équipements d’intégration, d’équipements pour la chirurgie endoscopique et d’une configuration qui permet de minimiser voire d’éliminer les câbles électriques au plancher. Cela facilite la circulation autour du site opératoire en plus d’assurer une plus grande flexibilité dans le positionnement des équipements.

La réserve de matériel stérile a été aménagée de façon à répondre aux normes strictes d’entreposage de fournitures stériles et l’utilité souillée a été complètement réaménagée pour s’assurer de respecter la norme de circulation des dispositifs mé-dicaux souillés.

« Le personnel travaille désormais dans un environnement moderne, accueillant et qui répond aux normes d’Agrément Canada », signale Martine Ostiguy, architecte au projet de rehaussement.

« L’implication et la collaboration de toute l’équipe médicale, de même que l’équipe du bloc opératoire de HSS et celle de HEJ, du CUO pour le prêt de locaux pendant les travaux ont été des facteurs déterminants dans la réussite des travaux », souligne Johanne Tremblay, coordonnatrice du bloc opératoire et à l’unité de retrai-tement des dispositifs médicaux (URDM).

« De plus, ce défi n’aurait jamais été relevé sans la collaboration étroite et soutenue de la Direction des services techniques (DST), du CUO, de l’équipe de prévention des infections, de l’imagerie médicale, de la pathologie, de l’échographie, des labo-ratoires, de l’URFI, de l’unité d’accueil et d’admission, de l’entretien ménager et du génie biomédical », ajoute Annie Bergeron, adjointe à la directrice de la Direction clientèle périopératoire.

« Aucun cas de chirurgie n’a été reporté, les ententes de gestion ont été respectées de même que l’échéancier. Le personnel, les équipes chirurgicales et même les patients ont dû faire beaucoup de sacrifices pendant les travaux et nous leur en sommes très reconnaissants », conclut Luc Gagnon.

Merci aux partenaires de cette grande rénoAnnie Bergeron, adjointe à la directrice DCCHP ; Johanne Tremblay, coordonnatrice du

bloc opératoire et de l’URDM ; Claire Gaudreault, directrice DCCH ; Luc Gagnon, directeur associé à la direction clinique du nouveau complexe hospitalier ; Patrick Gaudreau Wong ; l’équipe de la DST de l’HSS ; l’équipe de prévention des infections ; le CUO ; l’imagerie médicale de HSS ; la pathologie de l’HSS ; les laboratoires de l’HSS ; l’URFI de l’HSS ; l’unité d’accueil et d’admission de HSS ; l’entretien ménager de l’HSS ; le GBM de l’HSS; l’équipe du bloc opératoire de l’HEJ

Nommé Centre de référence pour le cancer du sein en 2009, l’Hôpital du Saint-Sacrement a pu compter sur l’aide financière du ministère de la Santé et des Services sociaux pour effectuer l’agrandissement et le réaménagement du laboratoire de pathologie.

Hôpital de l’Enfant-Jésus et Hôpital du Saint-SacrementDès le 2 mars, le 5555, nouveau numéro pour les codes d’urgence

C’est le 2 mars 2015 à 8 heures qu’entrera en fonction le numéro 5555 pour signaler les codes d’urgence à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et à l’Hôpital du Saint-Sacrement.

Le personnel des deux sites devra composer dorénavant le 5555 au lieu du 8888 pour signaler les situations d’urgence suivantes :

Avec son implantation à l’HEJ et à l’HSSS, le 5555 devient donc le numéro unique à composer pour signaler les codes d’urgence dans tous les hôpitaux du CHU de Québec.

NB : pour les codes, on les traitera graphiquement en utilisant les couleurs comme sur les cartes d’employés

code bleu — arrêt cardiaque ;

code jaune — recherche de patient ;

code blanc — patient violent ;

code rouge — incendie ;

code noir — alerte à la bombe ;

code brun — déversement de produits chimiques ;

code orange — désastre externe ;

code gris — fuite toxique ;

code vert — évacuation.

(Le code rose – arrêt cardiaque pédiatrique fait également partie des codes d’urgence en vigueur au CHU de Québec, en particulier au CHUL et à l’Hôpital

Saint-François d’Assise)

La désuétude de ce laboratoire et les nou-veaux besoins reliés à sa mission exigeaient de procéder au réaménagement des locaux. Cette situation avait d’ailleurs été relevée lors du dernier passage des visiteurs d’Agré-ment Canada. Depuis mars 2014, les activités s’y déroulent dans de nouveaux espaces plus ergonomiques et plus fonctionnels dotés des équipements les plus récents.

Cet investissement de l’ordre de cinq mil-lions de dollars a permis l’occupation de locaux dont la désuétude avait été soulignée lors du passage des visiteurs d’Agrément Canada.

Le laboratoire de pathologie traite plus de 25 000 cas annuellement. Environ 75 % du travail qui découle du traitement de ces échantillons a trait au cancer du sein. Dans ce pourcentage se retrouvent de nombreux spécimens en provenance d’autres régions. Ces derniers nous sont acheminés pour des analyses plus poussées (marqueurs tumoraux) pour lesquelles nous avons été désignés.

Un travail d’équipeChristiane Lemay, coordonnatrice du ser-

vice de biologie médicale – secteur patholo-gie, et le Dr Mohib Morcos, adjoint au chef de service clinique de pathologie, tiennent à souligner le travail des membres de la Direc-tion des services techniques, de la Direction

des technologies de l’information, de la Direction des finances, ainsi que des services du génie biomédical, de l’hygiène et salubrité et des approvisionnements. Ceux-ci ont permis de surmonter les difficultés rencontrées en cours de chantier, de déménager dans les nouveaux espaces sans rupture de service et de restreindre les impacts de la transition.

Les dirigeants du service insistent également sur le dévouement du personnel du laboratoire qui, sous la supervision de Julie Bouchard et Céline Plourde, assistantes-chefs, ont démontré leur grande capacité d’adaptation et ont fait preuve de professionnalisme tout au long du processus.

Activité de reconnaissanceLe 6 novembre dernier s’est tenu un 5 à 7 rassem-

blant les divers intervenants du projet afin de souligner les efforts de chacun.

Francine Tremblay, adjointe au directeur à l’organisa-tion et à l’exploitation a pris la parole à titre de maître de cérémonie. Le Dr Jean-Claude Forest, directeur général adjoint aux affaires médicales et universitaires, le Dr André Garon, directeur médical des services hospi-taliers, le Dr Mohib Morcos et Christiane Lemay se sont adressés aux personnes présentes afin de mettre en valeur le travail accompli.

Soulignons que la tenue de cet événement a été rendue possible grâce à la générosité des compagnies Hoffman-Roche, Somagen, Dako, ainsi que celle des pathologistes.

« Les rénovations d’une cuisine constituent l’un des tests les plus difficiles à passer pour mettre à l’épreuve la vie de couple. J’ai peine à imaginer les épreuves que vous avez franchies lors des travaux de rehaussement au bloc opératoire de l’Hôpital du Saint-Sacrement », a déclaré Mme Gertrude Bourdon lors de sa visite auprès du personnel du bloc opératoire de l’HSS, le 16 décembre dernier.

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Le Centre de recherche du CHU de Québec toujours en tête

L’Écho de la recherche

Planificationstratégique

2014-2020

C’est à Québec que se trouve le plus important centre francophone de recherche en santé en Amérique du Nord selon la firme torontoise Research Infosource qui compile annuellement les revenus de recherche de 40 hôpitaux canadiens. Avec ses revenus de recherche de 84 M$, le Centre de recherche du

CHU de Québec conserve son titre du plus important centre francophone de recherche en santé en Amérique du Nord. Le Canada’s Top 40 Research Hospitals 2014 le positionne au deuxième rang québécois à la suite du Centre universitaire de santé McGill (170 M$) et devant le Centre de recherche du CHUM (66 M$). Du côté canadien, l’analyse classe le Centre de recherche du CHU de Québec au dixième rang. Les revenus de recherche comprennent les fonds qui appuient la recherche sous forme de subvention, de contribution ou de contrat.

« Nos équipes de recherche sont complémentaires et les travaux que nous menons sont très variés. L’an dernier nous avons réalisé plus de 3 000 communications lors de congrès et de publications avec comité de lecture. Nous travaillons également à des projets de recherche en collaboration avec des équipes de partout dans le monde. Nous sommes fiers de contribuer à améliorer la santé de la population, à une meilleure compréhension du corps humain et au développement de nouveaux traitements », souligne le directeur du Centre de recherche du CHU de Québec, Monsieur Serge Rivest.

Quelques exemples de récentes réalisations :• Pour la première fois au Canada, des chercheurs du CHU de Québec annoncent la réussite

des premières greffes de cornée reconstruite en laboratoire par génie tissulaire. • Des chercheurs du CHU de Québec sont les premiers au Québec à proposer un service

de production de cellules souches induites à la pluripotence à partir de petits frag-ments de peau, de muscle ou de cellules du sang. Les cellules souches induites à la plu-ripotence sont des cellules capables de reproduire n’importe quelle cellule du corps humain. La création de cette plateforme répond à un besoin urgent des cliniciens et chercheurs puisque, seulement à Québec, les travaux d’une douzaine de groupe de recherche travaillant sur le cerveau et les maladies neuromusculaires vont nécessiter l’utilisation de cellules souches humaines durant les 3 prochaines années.

• Des chercheurs du Centre mère-enfant Soleil du CHU de Québec et du CHU Sainte-Jus-tine identifient une nouvelle maladie du cœur et de l’intestin. Nommée la « dysrythmie intestinale et auriculaire chronique » (DIAC), cette maladie rare affecte le fonctionne-ment électrique des cellules musculaires responsables du fonctionnement automa-tique du cœur et des intestins.

• Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Vieille-Capitale, centre affilié universitaire, et le CHU de Québec unissent leurs efforts afin d’accélérer le développe-

ment de la recherche sur les soins et les services de première ligne pour la population de l’est du Québec.

• Un projet de recherche utilise pour la première fois au Canada, une nouvelle tech-nique d’imagerie de médecine nucléaire pour détecter les démences atypiques, une problématique touchant 20 % des patients atteints de démence.

• Une étude rapporte que des tissus sains, greffés au cerveau de personnes atteintes de la maladie de Huntington dans l’espoir de contrer ce trouble neurologique, déve-loppent eux aussi des signes de la maladie plusieurs années suivant la greffe. Cette découverte aura non seulement de profondes implications sur notre compréhension de la maladie et la façon de la traiter, mais pourrait aussi mener au développement de nouvelles thérapies contre divers troubles neurodégénératifs.

• Un chercheur souhaite améliorer le choix et l’efficacité des traitements contre le can-cer de la prostate par l’élaboration d’une technologie d’imagerie moléculaire pour dé-terminer quels patients réagiront le mieux aux traitements hormonaux de deuxième ligne. Ses travaux ont pour objectifs d’améliorer le choix et l’efficacité des traitements en utilisant l’imagerie des cellules tumorales circulantes et en analysant leur réaction aux traitements hormonaux.

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MD

Visite de surveillance générale de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ)L’oIIAQ effectuera du 9 au 20 mars 2015 la visite de surveillance générale pour l’exercice professionnel des infirmières et infirmiers auxiliaires du CHU de Québec.

À la suite d’une rencontre préalable avec les professionnels concernés, la visite se déroulera :

Cet exercice sera réalisé par l’équipe d’inspectrices de l’OIIAQ directement sur les unités de soins et services, et ce, sur tous les quarts de travail. Les inspectrices consulteront les documents via l’intranet et feront des observations cliniques en regard des activités de soins autorisées et réservées aux infirmières et infirmiers auxiliaires du CHU de Québec. Marie-Claude Gauvin, inf., M. Sc.Conseillère en soins spécialisés, volet évaluation de la qualité des soins et gestion des risques (DSI) Téléphone: 525-4444, poste: 54061 • Téléavertisseur: 684-8418

du 9 au 13 mars, au CHUL, à L’HDQ, à l’HSFA et à l’HSS;

du 16 au 20 mars, à l’HEJ et à la Maison Paul-Triquet,

Février est le mois du cœur, connaissez-vous le CCIISC ?Le CCIISC est le Conseil canadien des infirmières et infirmiers en soins cardiovas-culaires. Sa mission est de faire progresser les soins infirmiers cardiovasculaires grâce au leadership, aux interventions de sensibilisation à la recherche et à l’application des connaissances.

Le CCIISC représente les infirmières et les infirmiers canadiens qui s’intéressent à la santé car-diovasculaire ou qui exerce dans le domaine cardiovasculaire. Le CCIISC s’associe fièrement à l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC), à la Fondation des maladies du cœur du Canada et à la Société canadienne de cardiologie.

Les avantages d’être membre :• accès à une revue canadienne de soins infirmiers cardiovasculaires

publiée 4 fois par année. Elle propose des articles au sujet de questions liées aux soins de santé et à la maladie cardiovasculaire, une chronique sur les soins cliniques et des présentations sur la recherche ;

• accès à des normes pour les soins infirmiers cardiovasculaires par le CCIISC ;• accès à des bourses de recherches et d’amélioration clinique ;• accès à un programme de formation continue et à la certification

en soins infirmiers cardiovasculaires liée à l’AIIC ;• accès à une série d’apprentissages éducatifs à l’échelle nationale

tous les jeudis du mois sous forme de webinaire.

Pour plus d’information : www.cccn.ca

En ce début d’année, l’exécutif du conseil des infirmières et infirmiers auxiliaires du CHU de Québec

Souhaite à tous ses membres une belle et heureuse année 2015 !

Prix et Bourses de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de Québec (ORIIQ)

pRIX RACHEL-BUREAU

pRIX InFIRMIÈRE EnSEIGnAntE DE L’AnnÉE

pRIX InFIRMIÈRE SoIGnAntE DE L’AnnÉE

REConnAISSAnCE AUX SUpERVISEURS

BoURSE DEnISE LÉVESQUE-BoUDREAU

BoURSES GEnEVIÈVE-LAMARRE Et LoUISE-DESMARAIS

Vous connaissez sûrement une infirmière qui :• s’est distinguée ;• fait l’objet de votre admiration ;• a reçu un hommage ;• fait la différence dans votre équipe ;• a du leadership professionnel ;• est une source d’inspiration professionnelle.Envoyez sa candidature afin de souligner sa contribution à la santé de la population !Date limite de réception des candidatures à l’ORIIQ : 1er mars 2015. D’autres catégories de prix et bourses sont aussi disponibles.

Critères de mise en candidature :• être membre de l’ORIIQ (résider sur le territoire de la région de la Capitale-Nationale) ;• enseigner l’exercice infirmier dans un établissement collégial ou universitaire ;• enseigner depuis au moins 5 ans ;• utiliser des méthodes d’enseignement créatives, novatrices et efficaces ;• se distinguer dans son rôle d’enseignement ;• être reconnue par ses pairs ou ses étudiants.Date limite de réception des candidatures à l’ORIIQ : 1er mars 2015

Critères de mise en candidature :• être membre de l’ORIIQ (résider sur le territoire de la région de la Capitale-Nationale) ;• dispenser des soins auprès des usagers dans une proportion

égale ou supérieure à 70 % de son temps ;• se distinguer professionnellement.Les infirmières intéressées à présenter leur candidature ou celle d’une collègue doivent faire parvenir le formulaire d’inscription dûment complété avant le 1er mars 2015 au CECII de leur établissement. Ce dernier déterminera une finaliste parmi l’ensemble des candidatures reçues et transmettra celle-ci à l’ORIIQ avant le 7 mai 2015.

Critères de mise en candidature :• être membre de l’ORIIQ (résider sur le territoire de la région de la Capitale-Nationale) ;• Être impliqué à titre de superviseurs lors :

- du programme d’externat en soins infirmiers ou ; - du programme d’orientation (à un nouveau poste d’infirmière ou CEPI) ou ;- d’un stage universitaire en lien avec la profession infirmière.

Joindre une lettre d’appui signée par le supérieur immédiat au formulaire d’inscription. Date limite de réception des mises en candidature à l’ORIIQ pour TOUS les prix : 1er mars 2015Les formulaires de mise en candidature sont disponibles sur le site web de l’OIIQ : http://www.oiiq.org/lordre/ordres-regionaux/quebec/prix

1 bourse d’études à temps complet de 2e ou 3e cycle en lien avec la profession infirmière

2 bourses d’études à temps partiel de 2e et 3e cycle en lien avec la profession infirmière

Le formulaire de demande de bourse est disponible par :• courriel : [email protected]• téléphone : 418 525-2507• sur le site web de l’OIIQ : www.oiiq.org/lordre ordres-régionaux/quebec/prix-et-boursesDate limite de réception des mises en candidature à l’ORIIQ : 1er mars 2015

Également, nous vous rappelons l’importance de compléter le nombre d’heures exigé d’activi-tés de formation continue liées à votre pratique professionnelle pour le renouvellement de votre permis. Nous vous suggérons de vous inscrire aux formations offertes par l’employeur et l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires.

Lise Boucher, Présidente du CIIA du CHU de Québec

La page des soins

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 201514

Qui sont ces autres professionnels ?Brièvement, en quoi consiste votre travail ? Notre travail en cytologie consiste à signaler la présence de cellules atypiques (anormales) ou cancéreuses sur un échantillon prélevé sur le corps humain, afin d’orienter le clinicien vers le meilleur traitement. C’est un travail d’observation des détails morphologiques des cellules qui nous amène à l’établissement d’un cytodiagnostic et ainsi identifier de façon précoce le cancer.La cytologie se réalise au microscope sur des liquides biologiques (liquide articulaire, urine, liquide de lavage bronchoalvéolaire, épanchement pleural…), sur des frottis après étalement du produit d’une cytoponction à l’aiguille fine, d’un carottage à l’aiguille, d’un écouvillonnage, par cytobrossage et sur les PAP tests

Donnez-moi un exemple concret de votre impact sur le patient. L’impact majeur que nous avons sur le patient est que nous avons une influence directe sur le type de traitement, de chirurgie ou de suivi que le patient recevra à la suite d’un diagnostic.

Dans votre secteur, de quelle manière les activités de qualité se concrétisent-elles ? 

Nous avons l’opportunité de participer à divers congrès durant l’année. C’est l’occasion idéale de mettre ses connaissances à jour et de se faire des contacts afin de partager nos expériences de travail. Nous avons également

la chance de travailler étroitement avec l’équipe de pathologistes. Ceux-ci nous guident afin de maintenir et d’améliorer la qualité des diagnostics faits.

À l’interne, nous comparons, lorsque c’est possible, le résultat de cytologie à celui de la biopsie afin de voir si les résultats sont cohérents. En cytologie gynécologique, chaque lame normale est revue avant la validation du rapport.

Celles qui sont anormales ainsi que toute la cytologie non gynécologique sont revues par les pathologistes. Nous nous assurons ainsi d’offrir un service de

cytodiagnostic de haute qualité.

Quel serait un rêve que vous voudriez que votre secteur réalise, sur le plan professionnel ou technique ou en terme d’expertise ?Mon rêve serait d’être le premier laboratoire public de cytologie à offrir la cytologie en milieu liquide à l’ensemble de sa clientèle et de devenir le centre de référence pour cette technologie.

Fiche descriptive

NomDanièle Tremblay

Formation professionnelle D.E.C. en technologie d’analyses biomédicales et A.E.C. en cytologie

Fonction au chU de QuébecAssistante chef du laboratoire de cytologie

siteHôpital de l’Enfant-Jésus

Le CHU de Québec compte 14 000 employés, dont 5 000 infirmiers et infirmières et plusieurs milliers d’autres professionnels, en plus de ses 1 700 méde-cins, dentistes et pharmaciens et de ses 500 chercheurs.

Le conseil multidisciplinaire vous propose de partir à la découverte de ces professionnels dont le travail est indispensable à la vie de notre institution et à la qualité des soins et des services. Pour cet article, le conseil vous présente Danièle Tremblay, assistante chef du laboratoire de cytologie.

de la continuité informationnelleSymposium

Pour une vision commune de la continuité informationnelle

Le jeudi 23 avril 2015, de 8 h à 16 h 30Auditorium de l’IRDPQ

La bonne information, concernant le bon patient, au bon moment et adressée au bon intervenant sont au nombre des éléments déterminants pour assurer la continuité informationnelle au sein des établissements de santé.

Pour en savoir davantage, faire le point et discuter entre nous de la continuité informationnelle, nous vous donnons rendez-vous,le jeudi 23 avril à l’auditorium de l’IRDPQ, 525, boulevard Wilfrid-Hamel à Québec.

Ce premier symposium s’adresse à toutes les personnes(gestionnaires, cliniciens, médecins, in�rmières et professionnels de la santé) préoccupées par la continuité de l’information clinique dans une logique patient où celui-ci est considéré comme la principale source d’information.

Tous les détails dans l’intranet et dans Le Chuchoteurdu mois de mars. Surveillez vos courriels

Élections au CMDes élections au sein de l’exécutif du Conseil multidisciplinaire du CHU de Québec se

tiendront le 14 avril 2015 dans les cinq établissements du CHU de Québec. Pour poser votre candidature ou pour exercer votre droit de vote, votre nom doit apparaître sur la liste des membres du Conseil multidisciplinaire du CHU de Québec. Conformément aux nou-veaux règlements, cinq postes seront à comblés, un par établissement.

Si votre nom n’est pas sur la liste, vous devez vous inscrire en remplissant le formulaire « Demande de modification à la liste électorale du conseil multidisciplinaire du CHU de Québec ».

En conformité avec nos règlements, vous avez jusqu’au 4 avril 2015, 16 heures, pour inscrire votre nom sur la liste électorale afin d’exercer votre droit de vote ainsi que pour poser votre candidature comme membre de l’exécutif du CM. Envoyer votre candidature à : Nathalie Robert, poste 53016, [email protected] au courrier interne : L’HDQ local K2-28

Dès le 15 mars 2015, vous pourrez consulter la liste électorale sur l’intranet du CM.

Midi-conférence du conseil multidisciplinaire

Le CM favorise le partage des connaissances des professionnels ayant participé à une formation grâce aux bourses offertes par la Fondation du CHU de Québec et la Banque TD. Nous convions ainsi l’ensemble du personnel du CHU de Québec intéressé à venir assister à la conférence : Clinique de la médecine de l’adolescence offerte par Annie Rousseau, M.A. psychologue en pédiatrie.

Annie Rousseau a assisté à la formation en hypnose clinique — Atelier de base présenté par la Société québécoise d’Hypnose, les 20 et 21 septembre ainsi que les 4 et 5 octobre 2014. Lors de la présentation CM, Madame Rousseau abordera la pratique de l’hypnose dans le traitement de la douleur et de l’anxiété. Elle parlera également des recherches actuelles en neuropsychologie et en médecine.

Apportez votre lunch et venez profiter d’un partage d’expertise!** Des certificats de

participation vous seront remis sur demande

Le 9 mars à 12 h

HSFA • Amphithéâtre (visioconférence)CHUL • Local 1124 (visioconférence)L’HDQ • CRCEO, Local 3899-3 (visioconférence)HEJ • Local P-0132 (visioconférence)HSS • Local E2-03 (visioconférence)CPP • Local 422 Ouest

Le 31 mai prochain se tiendra le Dé� Entreprises de Québecà Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.Joignez l’équipe du CHU et surpassez-vous dans ce programme d’activité qui vous offre un pland’entraînement semi-personnalisé de 12 semaines consécutive pour vous préparer au défi de votre choix :

Participez au Défi Entreprises 2015

5 kmMarche ou course

10 kmMarche ou course

1 hZumba ou Yoga

Inscrivez-vous d’icile 9 mars et débutez

votre entraînement !

Information : [email protected] • 418 525-4444, poste 54675Inscription : www.de�entreprises.com

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 2015 15

La campagne auprès des chercheurs permettra de remettre plusieurs bourses aux étudiants

La campagne auprès des chercheurs, des étudiants et du personnel du Centre de recherche du CHU de Québec a connu un grand succès cette année. La nou-velle formule, axée sur le soutien à la relève, a porté ses fruits : 219 donateurs ont généreusement contri-bué pour un total de 76 144 $ amassés. Grâce aux dons reçus, la Fondation pourra octroyer plusieurs bourses aux étudiants de l’Université Laval qui réalisent leurs projets au Centre de recherche du CHU de Québec.

Fière d’encourager les chercheurs prometteurs, la Fondation s’est engagée à verser jusqu’à dix fois le montant amassé par axe de recherche.

Ainsi, pour l’année 2015, un montant de 243 175 $ sera consacré à des bourses aux

étudiants pour leur projet de recherche.

Les bourses seront octroyées par axe de recherche à l’automne 2015 dans le cadre d’un concours. Le nombre de bourses offertes, les montants de celles-ci et tous les détails seront dévoilés plus tard en cours d’année.

L’équipe de la Fondation tient à remercier tous les donateurs pour leur engagement envers la relève ainsi que le Dr Serge Rivest, Ph. D., directeur du Centre de recherche du CHU de Québec, pour sa grande collabo-ration à cette campagne.

La minute linguistiqueÉlaine Langlais, B. A.Spécialiste en procédés administratifs

Le Chuchoteur en collaboration avec l’Unité de gestion intégrée de la documentation de la DEQPS, vous présente cette rubrique consacrée aux petites et grandes questions que le bon usage de la langue française suscite régu-lièrement lorsque vient le temps de rédiger lettres, rapports ou autres documents. Cette chronique est sans prétention et vous donnera quelques trucs et conseils pratiques qui, nous l’espérons, vous aideront en cours de rédaction.

Notre Fondation en action !

AnGLICISME à ÉVItERQu’est-ce qu’un anglicisme ? Il s’agit d’un emprunt linguistique à l’anglais, c’est-à-dire que les utilisateurs d’une langue adoptent un mot ou un trait linguistique d’une autre langue, par exemple un sens, une forme, une prononciation ou une structure syntaxique.Voici un exemple d’anglicisme morphologique ( forme étrangère littéralement traduite pour créer un équivalent français ) que l’on voit ou entend fréquemment et dont l’usage est à éviter.

tECHnICALItÉLe mot technicalité n’existe pas en français. Il s’agit d’un calque de l’anglais « technicality ». L’usage de ce mot est donc à éviter.On remplacera le mot technicalité, selon le contexte, par l’une ou l’autre des différentes expressions suivantes : considération d’ordre technique, détail technique, détail d’ordre pratique, détail de procédure, détail sans importance, formalité, simple formalité, formalité technique, modalité technique, point technique, point de détail, question de forme, subtilité, etc.

L'ensemble des chroniques La minute linguistique publiées depuis 2009 sont regroupées en un document unique accompagné d'un index alphabétique dynamique. Ce document est disponible dans l'intranet :

• Ex-CHA : Documentation/Documents et publications/La Minute linguistique–Index et articles.pdf• Ex-CHUQ : Dépôt de documents/DEQIPP/La Minute linguistique–Index et articles.pdf

Phot

o : Th

inksto

ckExemples :

EMpLoIS FAUtIFS EMpLoIS CoRRECtS

Avez-vous bien examiné les technicalités de ce projet?

Avez-vous bien examiné les détails techniques de ce projet?

Il ne faut surtout pas croire que cette entrevue n’est qu’une simple technicalité.

Il ne faut surtout pas croire que cette entrevue n’est qu’une simple formalité.

Il prétend connaître toutes les technicalités de cet art.

Il prétend connaître toutes les subtilités de cet art.

Il ne nous reste plus qu’à régler quelques technicalités avant de procéder à la signature du contrat.

Il ne nous reste plus qu’à régler quelques détails d’ordre pratique avant de procéder à la signature du contrat.

L’anglicisme technicalité se rencontre en particulier dans le langage juridique qui, pourtant, dispose de nombreux équivalents : point de droit, point de procédure, question de forme, question de procédure, vice de forme, vice de procédure, argument de droit, etc.

Exemple :Le procès a dû être reporté sur une technicalité.

Le procès a dû être reporté pour une question de procédure.

tECHnICItÉIl est à noter que l’emploi du nom technicité, dérivé de l’adjectif « technique » et signifiant « caractère de ce qui est technique, propre à un domaine spécialisé », est tout à fait correct en français. Il ne peut remplacer l’anglicisme technicalité que dans certains contextes, et ce, malgré la ressemblance entre les deux mots.

Exemples :La technicalité de ce devis en rend sa lecture très difficile.La technicité de ce devis en rend sa lecture très difficile.

Cette allocution est incompréhensible à cause de la technicalité des termes employés.Cette allocution est incompréhensible à cause de la technicité des termes employés.

Ce morceau d’un haut niveau de technicalité a été brillamment exécuté.Ce morceau d’un haut niveau de technicité a été brillamment exécuté.

*SoURCES :• CARDINAL, Pierre. Le VocabulAIDE. Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 2009.• DELISLE, Yvon. Mieux dire, mieux écrire : petit corrigé des 2500 énoncés les plus malmenés au Québec, 5e

édition, Québec, Septembre Éditeur, 2011.• DE VILLERS, Marie-Éva. Multidictionnaire des difficultés de la langue française, 4e édition, Montréal,

Québec Amérique, 2006.• DRUIDE. Points de langue, novembre 2013, [https://www.druide.com].• FOREST, Constance, et Denise BOUDREAU. Le Colpron : dictionnaire des anglicismes, 4e édition,

Montréal, Les Éditions Beauchemin, 2007.• GUILLOTON, Noëlle et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE. Le français au bureau, 6e édition, Québec,

Les Publications du Québec, 2005.• OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Banque de dépannage linguistique, [http://www.oqlf.

gouv.qc.ca/ressources/bdl.html].• OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Grand dictionnaire terminologique, [http://www.oqlf.

gouv.qc.ca/ressources/gdt.html].Visitez la page Facebook de la Fondation !

Nous vous invitons à nous suivre et à partager les histoires de nos donateurs, partenaires, médecins, membres du personnel soignant. Surtout, n’hésitez pas à nous raconter la vôtre ! Rendez-vous au www.facebook.com/fondationduchudequebec !

Rangée arrière à gauche : Mme Nathalie Noël, coordonnatrice du développement en milieu hospitalier à la Fondation du CHU de Québec, le Dr Robert Sullivan, directeur de l’axe de recherche reproduction, santé de la mère et de l’enfant, le Dr Pierre Julien, directeur de l’axe endocrinologie et néphrologie Rangée avant à gauche : le Dr Serge Rivest, directeur du Centre de recherche du CHU de Québec, et le Dr Guy Drolet, directeur de l’axe neurosciences.

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Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 2 | Février 201516

Notre Fondation en action !

Du 2 février au 2 mars 2015, participez au Quiz payant REER-CELI et accumulez vos chances de gagner jusqu’à 5 000 $ en cotisation REER-CELI de Desjardins.

Pour participer, visitez le site QuizReerCeli.com

Le concours se déroule du 2 février au 2 mars 2015 et s’adresse aux résidents du Québec ou de l’Ontario majeurs dans leur province de résidence au 2 février 2015. Aucun achat ou contrepartie requis. Détails et conditions disponibles dans le règlement à QuizReerCeli.com/reglement. Valeur totale des prix : 9 000 $ en cotisations REER et CELI de Desjardins. Le tirage de 4 prix en REER-CELI d’une valeur de 1 000 $ chacun et du grand prix d’une valeur de 5 000 $ aura lieu le 18 mars 2015.

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Caisse Desjardins de Limoilou418 628-0155desjardins.com/caisselimoilou

2 maRS 2015Date limite pour cotiser au REER. Rencontrez votre conseiller.

COurez la ChanCe de gagner jusqu’à 5 000 $ en reer Ou en Celi!qui z

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Deux équipes de canot sur glace braveront le froid pour la santé !La Fondation du CHU de Québec est fière de vous présenter ses deux équipes de canot sur glace qui affrontent les eaux glacées du fleuve Saint-Laurent cet hiver. Tous les membres d’équipage sont des professionnels du CHU de Québec engagés et déterminés à se dépasser pour leur cause respective. Pour les encourager, visitez le www.fondationduchudequebec.ca

Événements cyclistes de l’été 2015 Pédaler pour la cause !Mordus de vélo, choisissez votre défi ! La Fondation vous propose trois événements cyclistes d’envergure, tous au bénéfice d’une cause santé au CHU de Québec. Pédalons pour la cause!Défi Roulons pour nos hommes Instersport, 20-21 juin 2015 Un événement grandiose et le panorama incomparable de la GaspésieL’un des défis vélo le plus intense au Québec se déroulera les 20 et 21 juin prochain : un marathon cycliste de 600 km, en équipe, dans un paysage à couper le souffle sur les légen-daires routes gaspésiennes! Plus de 300 cyclistes pédaleront sans relâche afin de soutenir la recherche sur le cancer de la prostate au CHU de Québec. L’ambiance amicale, l’accueil chaleureux des Gaspésiens et l’importance de la cause font de cet événement sportif un défi unique. En trois ans, plus de 237 000 $ ont été amassés pour la cause ! Prendrez-vous part à la 4e édition?

Ces cyclistes ont complété le Défi Roulons pour nos hommes Intersport 2014. 20e édition du tour CIBC Charles-Bruneau, 9-10 juillet 2015Pierre Jobin, chef d’antenne à TVA Québec et porte-parole du Parcours de la Guérison, périple de 300 km entre Québec et Boucherville, invite les cyclistes de la région de Québec à se joindre à lui les 9 et 10 juillet prochain. Une trentaine de cyclistes de Québec, dont des membres du personnel du CHU de Québec et de la Fondation, rouleront en soutien au combat que livrent les enfants atteints de cancer. Cet événement de la Fondation du Centre de cancérologie Charles-Bruneau regroupera plus de 250 personnes qui enfourcheront leur vélo pour rouler 1 600 km sur divers parcours à travers le Québec, du 7 au 10 juillet 2015. Rappelons que la Fondation Charles-Bruneau s’est engagée à verser la somme de cinq millions de dollars à la Fondation du CHU de Québec pour l’aménagement d’une nouvelle unité d’oncologie pédiatrique au Centre mère-enfant Soleil.

Inscriptions : https://tourcibc.charlesbruneau.qc.ca/le-tour/

7e Cyclo-défi Endbridge contre le cancer, 11-12 juillet 2015 Le Cyclo-défi est un événement à vélo qui se tiendra les 11 et 12 juillet prochains sur les routes pittoresques du Québec. Cette activité-bénéfice de la Fondation de l’Hôpital général juif de Montréal vise à amasser des fonds pour la recherche sur le cancer au Québec. L’an dernier, une trentaine de résidents de la région de Québec ont récolté 105 518 $ pour l’avancement de la recherche au Centre de recherche clinique et évaluative en oncologie (CRCEO) du CHU de Québec. Faites partie dès maintenant de l’équipe du CHU de Québec ! http://mo15.conquercancer.ca

Le Défi CancerL’équipe Défi Cancer est composée de six spécialistes en radio-oncologie œuvrant à L’Hôtel-Dieu de Québec : le Dr Éric Vigneault, radiooncologue spécialisé dans les implants de la prostate, le Dr William Foster, radiooncologue, Cédric Fiset, technicien en radio-oncologie, Mario Chrétien, physicien, chef du service de physique médicale, Mathieu Bergeron, technicien en radio-oncologie et Carl Côté, physicien médical. Ensemble, ils affronteront le froid et la glace pour l’avancement de la recherche en radio-oncologie au CHU de Québec et pour que les traitements offerts aux patients atteints de cancer soient toujours plus efficaces.

Les épreuves : vaincre le froid et la glace!La saison de nos deux équipes de canot sur glace a débuté par la course de la Banquise le samedi 24 janvier dernier à Portneuf. La course du Carnaval de Québec, la plus populaire, a mis au défi nos sportifs le dimanche 8 février. L’équipe Défi mère-enfant Nemaska Lithium prendra également part à deux autres courses soit le 28 février à Sorel et finalement le 7 mars à Québec pour le Grand Défi Chez Victor. Venez les encourager !

Le Défi mère-enfant, propulsé par nemaska LithiumKarine Bernier, Caroline Gaudreau, Cynthia Grégoire, Isabelle Leblanc, Lucie Maheux et Audrey Paquet, six infirmières dynamiques travaillant en obstétrique au Centre mère-enfant Soleil, forment cette équipe féminine élite de canot sur glace. En plus de compétitionner dans cette discipline hors du commun, elles contribuent à l’amélioration du bien-être de la future maman et du bébé lors de leur séjour à l’hôpital à l’unité des grossesses à risques élevés (GARE). L’appui de leur partenaire majeur, Nemaska Lithium, combiné à leurs efforts de souscription, leur permet de concrétiser trois projets pour les patientes de l’unité GARE.

L’aménagement du salon Le Havre a été réalisé au cours des derniers mois et sera inauguré sous peu. Ce lieu est destiné aux familles vivant un deuil périnatal, leur permettant de vivre leur chagrin en toute intimité. La restauration du salon familial de l’unité GARE, lieu de rassemblement pour les femmes enceintes hospitalisées et leur famille, se poursuit et sera bientôt terminée. Des cours prénataux pour les patientes hospitalisées devraient y être mis en place au cours de la prochaine année également.

INFORMATION : www.defi-rphi.com

INSCRIPTION : www.fondationduchudequebec.ca