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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 1ER MARS 2018 - N°4808 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com AOKAS Page 3. ISSN 1112-3842 Page 6. TIZI-OUZOU C LÔTURE HIER DU F ESTIVAL NATIONAL DU FILM AMAZIGH «72 projets d’internet FTTH à lancer cette année» Page 4. BOUIRA D ÉCOUVERTE D ABRIS DE TERRORISTES Des munitions et des portables piégés récupérés Page 2. La crise perdure à l’APC Page 2. REPRISE DES COURS AUJOURD’HUI ÉDUCATION L E C NAPEST -E LARGI SUSPEND SA GRÈVE MUSTAPHA DIDICHE, DIRECTEUR DES PTT DE B OUIRA COUPE D’ALGÉRIE (1/4 DE FINALE ) MCA - MOB DEMAIN À 16 HEURES Rééditer l’exploit de 2015 Page 21. Pas d’Olivier d’or pour le long-métrage Pub

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 1ER MARS 2018 - N°4808 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

AOKAS

Page 3.

ISS

N 1

112-

3842

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TIZI-OUZOU CLÔTURE HIER DU FESTIVAL NATIONAL DU FILM AMAZIGH

«72 projetsd’internet FTTHà lancer cetteannée» Page 4.

BOUIRA DÉCOUVERTED’ABRIS DE TERRORISTES

Des munitionset des portablespiégés récupérés

Page 2.

La crise perdure à l’APC

Page 2.

REPRISE DES COURS AUJOURD’HUIÉDUCATION LE CNAPEST-ELARGI SUSPEND SA GRÈVE

MUSTAPHADIDICHE, DIRECTEURDES PTT DE BOUIRA

COUPE D’ALGÉRIE (1/4 DE FINALE)MCA - MOB DEMAIN À 16 HEURES

Rééditer l’exploit de 2015

Page 21.

Pas d’Olivier d’or pour le long-métrage

Pub

Les membres de la commissionétaient accompagnés du pré-sident de la J SK, Cher if

Mellal, du directeur génér al duclub, Nassim Benabdar rahmane, etde Khelifa Chioukh, entre autres.Lor s d’une première mesure lacommission a conclue à une capa-cité de 19 600 places avant de refai-re une autre ou il a été établi que lestade pouvait bien contenir plus de20 000 places. Sauf que la décisiond’homologation du stade pour abr i-ter le match de coupe des quar ts definale J SK - USMB ne ser aannoncée que demain, la commis-sion n’étant pas habilitée à le faire.Très probablement le match seradécalé et ne se jouera pas vendredi.

Pour rappel, la DJS de Tizi-Ouzouavait déjà envoyé à la FAF la fichetechnique du stade signifiant quecelui-ci peut contenir plus de 21 000spectateur s. Cependant, la

Fédération a décidé d’envoyer cettecommission pour vér ification. Surun autre plan, les entraîneurs de laJSK, Bouzidi, Karouf et Raho, ontété présentés, hier après-midi, à la

presse, dans les locaux d’une écolepr ivée. Lors de leur pr ise de paro-le, les trois entraîneurs ont expr iméleur joie de rejoindre la JSK. C’estle coach en chef Bouzidi qui a pr is laparole en premier. Il dira : «Je suistr ès heureux d’être parmi vous.C’est un honneur pour n’impor tequel entraineur de dr iver la JSK.Cer tes, la JSK est dans une situa-tion difficile, mais revenir en forceavec la par ticipation de tout lemonde n’est pas impossible. Lamain dans la main, inchaalah laJSK s’en sor tira». Raho iradans le même sens : «Je remercie lesdir igeants pour leur confiance. Jene peux pas tourner le dos à la JSK.Le club se trouve dans une passedifficile et on est là pour chercherles solutions. On compte sur tout le

monde, y compr is les suppor ters,pour aider la JSK à retrouver savraie place», a-t-il déclaré.

Une Radio web

pour le club

Le club kabyle a, officiellement,lancé, hier après-midi, sa Radio-web. Et l’on apprend que la JSKaura également sa Télé-web dansune vingtaine de jour s. Le clubpossède par ailleurs une page offi-ciel (JSK le club) et un site officiel(JSK dz). Les responsables kabylesveillent ainsi à ce que le club ait tousses moyens de communication, afind’informer, régulièrement, les sup-por ter s sur l’actualité de leuréquipe. M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 22 Max : 23 Max : 22 Max : 17

Min : 13 Min : 16 Min : 09 Min : 08QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION JEUDI 1ER MARS 2018 N°4808

Comme prévu, unecommission de la

FAF a inspecté hieraprès-midi,le stade du

1er novembre deTizi-Ouzou, pour

vérifier sa capacitéd’accueil.

COUPE D’ALGÉRIE La commission a homologué hier le stade du 1er novembre

LE MATCH JSK - USMBSE JOUERA À TIZI-OUZOU

DDK/01/03/2018 ANEP N°804 456

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BÉJAÏA La fédération des APEsalue la «sage décision» du Cnapeste

Se disant confiant quant auxdécisions qui seront pr ises dèsaujourd’hui, jour de la repr ise

des cours, pour rattraper le tempsperdu, Djoudi Touazi a fait savoirque «des mesures pédagogiquesefficaces seront mises en route parun collège d’inspecteurs spécialisés,notamment la régulation des conte-

nus d’enseignement et l’utilisationdes créneaux disponibles». Il estimeque ces mesures «permettront auxélèves de passer les examens de finde cycle sans por ter atteinte à leurcrédibilité (des examens)». Selonlui, toutes les par ties seront mises à

contr ibution, y compr is l’adminis-tration de wilaya, afin de rattraperle retard induit par la grève duCnapeste. «Quant à notre organisa-tion, nous allons sensibiliser etmobiliser tous les parents d’élèvespour accompagner toutes les

bonnes décisions qui seront pr isesdans les prochains jours par les res-ponsables locaux du secteur de l’é-ducation», a-t-il assur é. «Noussommes contents de constater queles enseignants grévistes sont avanttout des éducateurs qui n’accepte-ront pas de sacr ifier leurs élèves»,commente un parent d’élève. De soncôté, le directeur de l’éducation dela wilaya de Béjaïa, tout en souli-gnant que la région figure parmi leswilayas les plus touchées par lagrève du Cnapeste, indique que letemps perdu, soit plus de 2 mois,sera rattrapé. «Nous pouvons rat-traper le retard accumulé», a-t-ilassuré. Le Cnapeste-Béjaïa s’étaitdit «compréhensif et soucieux del’inquiétude des élèves et de leursparents», tout en assurant ces der -nier s «de sa totale disponibilitépour répondre à leurs attentes légi-times apr ès le dénouement duconflit». C’est désormais chose faite!

F.A.B.

Le président de lafédération des

associations desparents d’élèves

de la wilaya deBéjaïa a qualifié,hier, le gel de la

grève du Cnapestede «sage

décision».

Jeudi 1er mars 2018L’ÉVÉNEMENT2

Soulagement chez les parents d’élèves

APC d’Aokas

Aucune issue à la crisePour la deuxième fois depuis

son installation, le maired’Aokas a convoqué ses pair s àl’APC pour une session ordinairequ’ils ont tenue hier matin. Aulieu d’inscr ire l’installation del’exécutif à l’ordre du jour,l’édile communal a préférépr ior iser l’adoption desdifférents chapitres relatifs àla gestion financière de lacollectivité. Ceci n’a pas influésur la position des élus formantle groupe de l’opposition qui ontrejeté dès le dépar t l’ordre dujour. Toutefois, malgré ce rejet,il y a eu un débat entre tousles élus qui ont opté,major itairement, pour uneréunion extraordinaire afinde débattre de l’éventualitéd’installer l’exécutif, les déléguéset les présidents de commissionsen vue d’aboutir à une gestioncollégiale. Ce à quoi le maire a répondu favorablement enpromettant de provoquer uneréunion à cet effet dans lesmeilleurs délais. Est-ce le débutd’une solution à la cr ise quetraverse l’assemblée communaled’Aokas?A Gana.

BOUIRADécouverte d’abrisde terroristes

Des munitionset des portablespiégésrécupérésDeux caches contenants des

armes, des explosifs, destéléphones por tables piégés etdes substances utilisées dans lafabr ication d’explosifs ont étédécouver ts et détruits, par undétachement de l’arméenationale populaire à Bouira,mardi dernier, a annoncé, hier, leministère de la Défense nationale(MDN), dans un communiquépublié sur son site internet. LeMDN précise que c’est suite àl’exploitation d’informations et àdes renseignements que cettedécouver te a été faite. En plusdes munitions et des armesdécouver tes dans ces abr is pourter ror istes, des vivres et desmédicaments ont été aussirécupérés par l’ANP. «Dans lecadre de la lutte antiter ror iste etgrâce à l'exploitation efficientede renseignements, undétachement de l'Arméenationale populaire a découver tet détruit, le 27 févr ier 2018 àBouira/1e RM, deux cachettescontenant 29 téléphonespor tables piégés, 3 grenades, 16mines de confection ar tisanale,33 détonateurs, 350 grammes dematières explosives, des outils dedétonation, ainsi que des vivres,des médicaments et diversobjets» lit-on dans lecommuniqué du MDN, qui neprécise pas cependant, le lieuexact de cette découver te.Bachir A.

AHMED TESSA, en conférence à Béjaïa

Àl’invitation de l’association desjournalistes et des cor respon-

dants de la wilaya de Bejaia(AJCB), le pédagogue Ahmed Tessa,auteur de quatre ouvrages sur l’é-ducation et ex conseiller au ministè-re de l’Education nationale, aanimé, dans l’après-midi d’avant-hier, mar di, à la maison de laCulture de Bejaia, une conférence-débat sur le thème « l’école algé-r ienne entre modernité et fatalité del’archaïsme.» D’emblée, le confé-rencier compare l’école algér ienneactuelle aux entrepr ises écono-miques publiques de fin des années80 où, suite à des grèves à répétitionde longues durées, ces entrepr isesjadis rentables ont per du leur sclients et sont devenues subitementdéficitaires au point de ne plus assu-

rer les salaires des tr availleur s.L’Etat a fini par les brader presqueau dinar symbolique. Les opéra-teur s pr ivés qui ont acquis cesentrepr ises pour une bouchée depain se sont tout de suite mis àlicencier par fois plus de la moitié dupersonnel pour les rendre à nou-veau rentables. L’école algér iennequi a commencé sa dégr ingoladedans les années 80 et 90 r isque deconnaitre le même sor t. Les élèveset les enseignants r isquent de trou-ver un jour au por tail d’entrée del’établissement, non pas un provi-seur ou un directeur, mais unpatron avec un fouet à la main. « Etce jour n’est pas loin », dramatiseun tantinet l’orateur pour attirerl’attention de son auditoire. Leconférencier impute l’or igine de cet

archaïsme à l’or ientation politiquede l’éducation en 1962 et au systèmecolonial maintenu dans ce qu’il a deplus mauvais qui s’est ajouté auxchoix pédagogiques décidés. Quefaire alors ? s’inter roge l’interve-nant. L’antidote, prescr it-il, seraitd’appliquer les normes internatio-nales en matière de gestion pédago-gique d’une école concer nantnotamment le recrutement du per -sonnel, la formation de ce person-nel, les programmes, les méthodesd’enseignement et l’évaluation. Uneréforme du système éducatif a étéinitiée en 2003 mais, comme aucunemesure concrète n’a été pr ise, l’éco-le a continué à naviguer à vue jus-qu’en 2015 où une conférence natio-nale sur l’éducation a été organiséeà Alger. Des recommandations

pour une école algér ienne de qualitéont été formulées. Mais ceux qui ontpour mission de tirer l’école algé-r ienne vers le bas, les par tisans del’arabisation à outrance, qui, eux,ont leurs enfants scolar isés à l’é-tranger ou dans des écoles pr ivéesoù l’on enseigne sur tout Voltaire etRabelais, ceux-là même qui sontcontre la généralisation de la languetamazight, ont empêché l’applica-tion de ces recommandations. Dansson élan, le conférencier a fini parreprocher à la société civile, auxassociations, aux syndicats, à lapresse et même aux par tis poli-tiques de ne pas s’être suffisammentengagés pour contrecar rer lesassauts de ces amateurs de l’obscu-rantisme.

B Mouhoub.

«Contrecarrer les assauts des obscurantistes»

BOUIRA Reprise des cours aujourd’hui après un mois de grève

La repr ise des cours aujourd’hui est différem-ment accueillie par les élèves, leurs parents et

les enseignants. Le coordinateur du Cnapeste dubureau de Bouira, M. Benyoucef, a déclaré : «Ilne faut pas se réjouir trop vite du gel de la grèveen l’absence de mesures concrètes de la par t duministère de tutelle». Expliquant son pessimisme,il dira : «Nous ne sommes sor tis du ConseilNational que mercredi à 2h30 du matin. Même sila ministre de l’Education nationale n’a pasaccepté de dialoguer de manière officielle avec leCNAPESTE, elle a quand même, de manièreofficieuse, ouver t les por tes du dialogue.Toutefois, le Conseil National du CNAPESTE seréunira au cours de la semaine prochaine pourtrancher sur la levée de la grève ou si nous nousdir igeons ver s la repr ise du mouvement dedébrayage». Inter rogé quant au rattrapage descours, M. Benyoucef se dira néanmoins confiant,affirmant que tous les effor ts seront déployéspour récupérer le retard enregistré au cours dumois de janvier. «Nos enseignants accompagne-ront tous les élèves comme il se doit conformé-

ment aux règles pédagogiques, nous avons le sensdes responsabilités, sur tout envers les élèvesconcernés par les examens du BEM et du BAC,mais également tous les autres. Notre engage-ment pour récupérer le retard et accompagnerles élèves demeure entier», assurera le coordina-teur du CNAPESTE de Bouira. Un engagementqui n’efface, toutefois, pas les appréhensions desélèves qui se disent «désor ientés», à l’image deceux du lycée Mira du chef-lieu de wilaya, quiont refusé de rejoindre leurs classes avant-hier,où les examens du 2ème tr imestre étaient prévus.Les forces de police ont même dû intervenir pourdisperser ces lycéens qui voulaient organiser unemarche à travers les ar tères de la ville. Pour sapar t, l’Association Nationale des Parentsd’Elèves, par la voix de M. Rabah Tebbal, prési-dent du bureau de Bouira, estime qu’il s’agit làd’un début de sor tie de cr ise : «Nous nousréjouissons de la repr ise des cours pour ce jeudi,car les élèves ont été réellement malmenés aucour s des der nières semaines», dir a-t-il. M.Tebbal émet toutefois le vœu que les élèves puis-

sent reprendre leur cursus scolaire sereinement,appelant le dépar tement de Benghabr it à réamé-nager les dates des examens de fin d’année :«Nous souhaitons que Mme la Ministre del’Education repousse les dates des examens de find’année après le mois de Ramadhan pour éviterle scénar io de la deuxième session de l’année der -nière, mais aussi pour ne pas imposer une surdo-se de cours aux élèves», dira-t-il. Le président dubureau de Bouira de l’ANPE exhor te par ailleursle ministère à être magnanime envers les ensei-gnants suspendus : «Il se peut que cer tainsd’entre eux aient été manipulés par des gens quin’ont r ien à voir avec l’éducation. Nous deman-dons au ministère de faire preuve d’indulgenceen les réhabilitant», appellera-t-il de ses vœux.M. Tebbal estimera par ailleurs que les élèvessont «les boucs émissaires d’un conflit qui ne lesser t nullement» et que «la vigilance doit être der igueur».

Hafidh Bessaoudi.

Entre réjouissance et appréhension

ÉDUCATION Le Cnapest-Elargi suspend sa grève

Jeudi 1er mars 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Reprise des cours aujourd’hui

Les enseignants grévistes ontr épondu favor ablement àl’appel de leur organisation

syndicale, de geler leur mouve-ment de contestation. En grèveillimitée depuis le 30 janvier der -nier, le conseil national autonomedes professeurs de l’enseignementsecondaire et technique(Cnapeste) a finalement abdiqué,en mettant fin à son mouvementde protestation. La décision a étépr ise à l' issue des travaux de lasession extr aor dinaire de sonconseil national tenue le lundi etmar di der nier s à Alger et àBoumer dès. Néanmoins, « leCnapeste a décidé de maintenirson conseil national en sessionouver te, une manière de mainte-nir la pression sur les pouvoirspublics en faisant planer la possi-bilité d’un retour à la grève», nousa signifié le chargé de communica-tion du Cnapest-Elargi, Messaoud

Boudiba. Le syndicaliste a insistésur le fait que «la décision de sus-pension de la grève a été pr isesuite aux garanties données parles hauts responsables quant à lapr ise en charge de notre plate-forme de revendications». Celui-ciestime que la balle est dans lecamp du ministère de la tutelle,qui n’a encore prévu aucune ren-

contre avec le Cnapeste. «Onattend de la par t de la ministrequ’elle s’assoie à la table des négo-ciations, afin qu’on puissereprendre le dialogue à propos desrevendications des enseignants», asouligné M. Boudiba. Il convientde souligner que le gel de cettegrève intervient suite à la déclara-tion faite par la ministre de

l'Education nationale, annonçantque les por tes sont ouver tes pourtous les enseignants désireux dedéposer un recours auprès desdirections de l’éducation, pourleur réintégration. Il faut rappelerque le ministère de l'Educationnationale et celui du travail, del’emploi et de la sécur ité sociales’étaient r éunis avec le bureau

national du Cnapset-Elargi, envue d’apaiser les espr its, mais envain. Ni la décision de justicedéclarant sa grève d’illégale, ni lesmenaces de ponctions sur salaires,ni encore moins les menaces der adiation des enseignants gr é-vistes n’ont dissuadé le Cnapestede poursuivre son mouvement degrève qui a paralysé la major itédes établissements scolairesdur ant plusieur s semaines. Anoter que cette entité syndicale arecouru à ce mouvement de grèveafin d’exiger «le respect des enga-gements contenus dans les procès-verbaux signés par le syndicat etla tutelle au niveau national et dewilaya, notamment en ce quiconcerne la régular isation de lasituation des personnels occupantdes postes en voie de dispar ition,la médecine du travail, l'actualisa-tion de la pr ime de zone pour letravail dans le sud, le logement etles promotions». Il réclame égale-ment «la concrétisation des procèsverbaux des wilayas de Blida etBéjaïa, outre l' annulation desmesures de ponction arbitraires etabusives des jours de grève». Ilfaut dire que le problème de rat-trapage des cours se pose sér ieuse-ment après plusieurs semaines degrève. Et l’on s’inter roge com-ment les enseignants et la tutellecomptent rattraper un retard deplus d’un mois.

L.O.Challal

Après plusieurssemaines de grève

des enseignantsdes trois paliers

scolaires, les cours reprendront

aujourd’hui.

M. MESSAOUD BOUDIBA, secrétaire général du CNAPESTE

«La lettre du Président y est pour beaucoup dans l’apaisement»

La Dépêche de Kabylie : Le conseilnational du CNAPESTE a tranché pourla suspension de la grève. Pourriez-vousexpliquer dans quels climat et conditionsa été prise cette décision ?

M. Messaoud Boudiba : Le Conseil nationala été ouver t lundi der nier. Les débatsétaient sereins et dans le respect. La pre-mière journée, on n’a pas pu trancher. Depar t et d’autre, les arguments ne man-quaient pas. C’est au bout de la deuxièmejournée (hier ) que le CN a décidé la suspen-sion de la grève et la repr ise des cours à par -tir de demain (Ndlr aujourd’hui). Le CN estsouverain.

Qu’est-ce qui a motivécette décision justement ?

Beaucoup de paramètres ont motivé cettedécision. Vous avez vécu la grève avec nous.Cette dernière a pr is une dimension sociale.Elle a pr is une trajectoire à laquelle nous nenous attendions pas. On a été soutenus, dèsle dépar t, par les parents d’élèves, ce qui estnormal du fait que nous le sommes aussi. Ils

ont compr is nos revendications et saventque c’est notre droit de recour ir à la grève.La sor tie des élèves dans la rue était aussiun paramètre déterminant. Les parents ontperdu le contrôle de la situation et, à ça,nous ne pouvions rester indifférents ouinsensibles. La position même des autor itésnous a encouragés. Leur démarche d’apai-sement et notamment la lettre du présidentde la République appelant à pr ivilégier ledialogue, tout comme les initiatives promet-tant d’accompagner nos revendications.Tous ces paramètres, entre autres, ont faitque notre conseil national tranche pourl’apaisement et le dialogue.

Quelles sont donc vos attentes pour la prochaine étape ?

On a laissé la session du conseil nationalouver te pour que le public et vous, puissiez

suivre le déroulement des choses. Notrepr ior ité actuellement est d’assurer la repr i-se des enseignants dans les meilleuresconditions, dans la sérénité et l’efficacité. Ilya plusieurs situations que nous devonssuivre à tous les niveaux. Concernant lesenseignants radiés, on a donné des instruc-tions à ne pas introduire de recours. Nousne reconnaissons pas la légitimité de cettedécision, on ne peut donc suivre les procé-dures de recours. Le CNAPESTE s’attend àune réintégration de l’ensemble des ensei-gnants sans recours. La prochaine étape àlaquelle attendue est justement l’ouver turedu dialogue pour discuter des différentessituations. On a toujours nos revendicationset nous espérons trouver une oreille tendue.C’est là notre souhait à ce stade.

Propos recueillis parKamela Haddoum.

Rejoignons les classes, c’est une bonne choseS. Ait Hamouda

Restons calmes, zens, et neversons pas dans la

provocation. Laissons le tempsfaire ce qu’il a à faire, sans mettrele nez là où il ne faut pas.Questionnons-nous sur le retour àla normale, à la raison duCNAPESTE, comment ça s’estdégoupillé ? D’abord, une choseest sûre, le dialogue s’est emparéde tout le monde, tutelle etsyndicat, et il a réussi que lessyndicats et la tutelle rejoignentles classes. Et c’est tant mieuxpour tous, surtout pour les élèves

qui ont passé plusieurs semainessans n’avoir rien à se mettre dansla jugeote. Comment rattraper tousces jours perdus sans scolarité ?Ça, c’est une autre histoire. Celan’est utile pour personne, encoremoins pour la population scolairequi devra bucher sec pour espéreravoir les examens de 5e, BEM etbaccalauréat. Et aussi pour lesenseignants qui devront redoublerd’effort pour gagner la confiancedes apprenants, de leurs parents etde la tutelle. Il est sûr que lagarantie à cet égard n’est pasassurée. Demain, ils seront auxportes de l’école, maîtres et élèves.

Ils se mettront tous ensemble àreprendre le programme là où ilsl’ont laissé. Que ce qui est arrivénous serve de leçon pour l’avenir !Malgré les doutes, nous lescréditerons d’une volonté delaisser l’école hors des tendancespoliticiennes, d’éloigner les espritstordus des parages desétablissements et de faire en sorteque les élèves ne soient manipuléspar personne. C’est à cette seulecondition que nous aurons uneécole vivant loin des turbulenceset concentrée sur son rôleprimordial, cardinal. C’est strictosensu ce que nous attendons d’elle.

L’enseignement, c’est le garant duprésent et de l’avenir de bien desgénérations et il est impératif quenous sachions ce qu’apprennentnos enfants, ce que l’on leur metdans la tête. Tout comme il estindispensable de voir comment ona enseigné, il n’y a pas longtemps,à nos pauvres apprenants la toilettedu mort, avant les maths, laphysique, les lettres et tout ce quileur montre le monde tel qu’il est,pas tel que l’on le veut…S. A. H.

Par Sadak AÏT HAMOUDA

Le point du jeudi

Après plusieurs semaines degrève, le conseil national du

CNAPESTE, réuni avant-hier àBoumerdès, a décidé la

suspension de la grève généraleet la reprise des cours à partir

d’aujourd’hui (Jeudi).Dans ce court entretien,

M. Messaoud Boudiba, SG duCNAPESTE, livre ses motivations

et les attentes des enseignantspour la prochaine étape.

MUSTAPHA DIDICHE, directeur des PTT de Bouira

La Dépêche de Kabylie :Pouvez-vous présenterbrièvement votre direction ?

Mustapha Didiche : Notre directionexiste depuis 2003, date de la réfor -me du secteur avec comme pourpr incipale mission de veiller à l’ap-plication de la législation et de laréglementation relative à la poste etaux télécommunications. Après laréforme du secteur, plusieurs autresentités ont vu le jour, telles Algér iePoste (EPIC), Algér ie Télécom(SPA), ATS (filiale d’Algér ieTélécom SPA). La direction de lawilaya est leur inter face, ce qui luidonne un droit de regard sur le bondéroulement de ces services publics.

Quelles sont les principales missions de la directionpour les deux secteurs des télécommunications et dela poste ?

Elles se r ésument à évaluer lesbesoins de la population dans ledomaine. Nous sommes aussichargés de recenser les appor ts desopérateurs publics du secteur, telqu’Algér ie Télécom et Algér iePoste, et essayer de travailler en col-laboration avec les autor ités locales.

Quelle est la nature de vos rapports avec les directionsd’Algérie Télécom etd’Algérie Poste à Bouira ?

Nous travaillions en étroite collabo-ration et en communication perma-nente. Nos rappor ts sont très bonset bien plus que des rappor ts admi-nistratifs et techniques. Notre rela-tion est très amicale et profession-nelle. Les responsables locaux desdeux opérateurs ne lésinent pas surles effor ts pour concr étiser nosobjectifs et répondre favorablementaux doléances et exigence de lapopulation locale. D’ailleurs, sur leter rain, nous tr availlons tous enétroite collaboration avec la sociétécivile de chaque commune, en utili-sant même les moyens technolo-giques de communication avec lesassociations locales. Nous avonsréussi grâce à ces outils et grâce ànotre politique d’ouver ture sur lasociété de récolter et de recenser lesbesoins des citoyens de notre com-mune, et même d’aller sur le ter rain

pour r égler cer taines situationsdélicates et difficiles.

Quel est l’apport de votredirection à la concrétisation desprogrammes de modernisationdes deux secteurs ?

Pour l’instant, nous avons réaliséune grande avancée en matière demodernisation des deux secteur sdans la wilaya de Bouira. Nousavons, en effet, bénéficié d’impor-tants projets pour la modernisation,pour l’amélioration de nos serviceset le rapprochement vers le client.Par exemple et depuis 2012 à cejour, nous avons réalisé plus de 800km de fibre optique, sachant quec’est le double de ce qui a été réalisépendant 50 ans dans la wilaya deBouira. Actuellement, notre réseauen fibre optique est composé de plusde 1 283 km. Entre temps, nousavons procédé à la suppression detous les équipements anciens ou«caduc», comme le WLL et l’AXE,et nous les avons remplacés par deséquipements d’actualité en ligne etde haute technologie, qui peuventassurer des services améliorés etavec une grande qualité comme lesMSAN (Multi-Service Access Nodeou le Noeud d'Accès Multi-Service),qui sont de l’ordre de 136 équipe-ments installés sur tout le ter r itoirede la wilaya de Bouira. Nous avons,aussi, par ticipé dans les pro-grammes de l’amélioration du ser -vice public directe, notamment parle biais du r accor dement desantennes administratives au réseaude la fibre optique, qui sont del’ordre de 50 opérations pour lemoment. Il faut juste préciser que leraccordement des antennes admi-nistr atives génér alement situéesdans des zones isolées et éloignées,permet aux citoyens un accès direc-te au logiciel moderne de l’état civilet permet aussi d’effectuer d’im-por tantes opérations juste à côté dechez soi, sans devoir se déplacer. Enplus de nos effor ts pour l’éradica-tion de la fracture numér ique, entreles sociétés locales urbaines et lessociétés locales rurales, notamment

à tr aver s l’installation de 30antennes relais BTS 4G-LTE, et cecipour fournir les mêmes avantagesaux citoyens installés dans les zonesrurales ou isolées. Je ne dirais pasqu’on a abouti à 100 % de notreobjectif, car notre travail est enperpétuelle continuation, mais nousallons continuer à travailler dans lecadre d’une feuille de route bientracée et étudiée, et nous allonspour suivre nos effor ts pourr épondre favor ablement à lademande de la population de l’en-semble des localités de la wilaya.

Le placement et la réalisationde nouvelles technologies decommunication nécessitent desbudgets considérables. Votre secteur a-t-il été affecté par lesnouvelles mesures économiquesdu gouvernement ?

Je ne dirais pas que notre secteurn’a pas été affecté. Effectivementnous avons été obligés de conduireune nouvelle approche de dépenses,et je dirais que c’est une approcheraisonnable. Actuellement et grâcenotamment à notre nouvelle visionéconomique, nos fonds sont injectésd’une manière très étudiées et là oùle besoin est enregistré. C’est uneapproche de r ationalisation desdépenses qui ne pénalise pas noseffor ts pour le développement dusecteur, bien au contraire le résultatest plus palpable. Par exemple etpour installer une antenne BTS,nous calculons désormais même ladistance d’électr ification. D’autrespar ts, nos ressources financières nese limitent pas uniquement aux sub-ventions de la tutelle, nous avonsaussi le fond de la wilaya, le fonddes hauts plateaux, les budgetscommunaux, les PCD et le fond spé-cial du service universel. D’ailleurs,la wilaya de Bouir a a bénéficiéénormément de ce dernier fond, vuque nous avons adopté une feuillede route bien étudiée.

Avez-vous programmé laréalisation de nouveaux bureauxde postes dans la wilaya, et

qu’avez-vous prévu pour ceuxfermés durant la décennie noire ?

J e pr écise que nous avons déjàeffectué des études techniques pourla réouver ture de l’ensemble desbureaux de poste fermés, sur toutque ces structures nécessitent desopérations de réhabilitation. Nousavons conclu que ces opérations deréhabilitation sont plus coûteusesque des opérations de réalisation denouveaux bureaux de poste, doncnous avons éliminé cette option.Actuellement et en fonction de l’in-dice national, nous avons dans lawilaya de Bouira, 7 963 personnespar bureau de poste, alors qu’à l’é-chelle nationale, l’indice est àl’ordre de 10 000 personnes parbureau de poste. Notre indice estparmi les meilleures en Algér ie.Maintenant ce qu’il faut faire, c’estd’améliorer les prestations, notam-ment en plaçant des GAB (guichetsautomatiques des billets), qui vontrenforcer les capacités des bureauxexistants. Dans un autre registre,nous essayons, en collabor ationavec les autor ités communales, derécupérer des locaux vacants et deles r éaménager en bureaux deposte. L’utilisation des car tes depaiement électronique s’inscr itaussi dans le cadre de cette poli-tique. Récemment, nous avonsréceptionné plus de 83 000 nou-velles car tes Edahabia. Donc, notrepolitique pour ce point est d’utiliserau maximum les capacités exis-tantes, r ationaliser nos dépenses,améliorer et rapprocher nos ser -vices du citoyen.

Avez-vous prévu l’installationde nouveaux GABpour l’année 2018 ?

Il s’agit d’un programme nationalgéré par la Direction générale de laPoste et l’installation se fait en fonc-tion des achats de ces équipements.Chaque année, nous bénéficions denotre quotta qui peut var ier entre 3et 4 nouveaux GAB. Actuellement,nous avons 29 GAB installés auniveau de la wilaya. Notre program-me pour ces installations se pour -suit d’une manière graduelle. Nousavons commencé par les chefs-lieuxde daïras, ensuite vers les chefs-lieux de communes, et dès que çasera généralisé pour toutes les 45communes, on peut aller vers lesagglomérations et les localités. Nousavons aussi un programme pourl’installation de GAB au niveau desadministr ations publiques de lawilaya, même en dehor s desbureaux de poste. D’ailleurs, nousallons installer deux GAB au niveaudu centre national des spor ts et loi-sir s de Tikjda (CNSLT), qui vontsûrement rendre un grand serviceaux amateurs de ce centre ainsiqu’à tous les tour istes qui côtoientce centre et le Djurdjura.

La ministre desTélécommunications a lancé, lors de sa dernière visite dans lawilaya, le service internet FTTH.Avez-vous déjà enregistré desdemandes d’abonnementspour ce nouveau service ?

Je précise d’abord que la wilaya deBouira dispose des atouts néces-

saires pour la réalisation de cettetechnologie très moderne. Le servi-ce FTTH ou FTTX est justement lapropagation de la fibre optique,avec un réseau très long et fiablequi peut véhiculer n’impor te queltype d’infor mation, téléphonie,internet et DATA avec une énormevitesse. C’est un réseau de passe-relles en giga. Notre réseau de fibreoptique peut véhiculer cette techno-logie qui offre un service d’excellen-te qualité, car l’information peutêtre véhiculée en vitesse de lumière.Pour sa réalisation, la fibre optiquepeut atteindre la cité en modeFTTC, elle peut atteindre le bâti-ment en mode FTTB et, enfin, lamaison en mode FTTH. Cette tech-nologie offre une panoplie de ser -vices et non seulement internet àtrès haut débat. Comme un servicede caméra et la télévision électro-nique TNT…, les équipements peu-vent être installés au niveau desbâtiments et les dér angementsseront automatiquement signalés.Ce genre de technologie peut nousamener à la concr étisation duconcept de ville intelligente. Nousavons déjà enregistré des abonne-ments pour cette technologie,notamment au niveau de la cité des140 logements de la commune deBouira. Nous avons huit projets deFTTH pour l’année 2018, dont cinqsont achevés et trois mis en exploi-tation. Les abonnés ont adhéré àcette offre et ils sont très satisfaitsdes services. Nous lancerons inces-samment 72 projets de la FTTH,pour toucher toutes les communesde la wilaya.

Et pour le paiement électronique ?

Nous avons déjà une première expé-r ience pour la vulgar isation de cemode de paiement, au niveau dupr incipal bureau de poste deM’Chedallah. C’est la G-boutique.C’est-à-dire, le client peut effectuertoutes les prestations de paiementpar internet au niveau de ce gui-chet, à l’image du paiement des fac-tures d’électr icité, de l’internet etles rechar gements de téléphonemobile. C’est une bonne expér ienceque nous allons généraliser prochai-nement.

Un dernier mot pour conclure…Je tiens à rendre hommage auxcitoyens de la wilaya de Bouira quim’ont marqué par leur respect etleur espr it de solidar ité. Je rendshommage, également, au mouve-ment associatif local, très engagépour le développement des com-munes. C’est ce même engagementsur le ter rain qui nous a aidés etencouragés à concrétiser nos projetset à répondre favorablement auxdoléances des citoyens. D’ailleurs,ces associations ont réalisé des pro-jets en entiers avec leurs propresfonds. Ceci nous a aidés à ratissertoute la wilaya et à recenser lesdemandes des populations et deconcrétiser des projets dans cer -taines localités, qu’on avait omises àun cer tain moment.

Entretien réalisé par Oussama Khitouche

Le premierresponsable de

la Poste, destechnologies de

télécommunicationet du numérique

(PTTN) de lawilaya de Bouira,

M. MustaphaDidiche, dresse,

dans cet entretien,l’état des lieux

dans son secteuret fait part des

projets retenus.

Jeudi 1er mars 2018ACTUALITÉ4

«72 projets d’internet FTTH à lancer cette année»

Taureau

Vierge

Scorpion

Balance

Bélier

Sagittaire

Maison à vendreGémeaux

Cancer

Lion

Capricorne

Verseau

Poissons

BÉJAÏA 32 milliards pour restaurer la porte des Etendards

Jeudi 1er mars 2018 ACTUALITÉ 5

C’est ce qu’indique le prési-dent de l’association pour laSauvegar de du patr imoine

culturel de la ville de Bejaia. Uneenveloppe financière conséquente aété dégagée par l’APC de Bejaiapour cette opération tant attenduepar les associations locales œuvrantpour la réhabilitation et la protec-tion des vestiges histor iques et cul-turels de cette ville. Ces associationsn’ont pas cessé de tirer la sonnetted’alarme quant à la dégradationavancée de ces monuments millé-naires. Le projet de confor tement etde consolidation de la por te ElFouka a été inscr it par l’APC deBejaia en 2017 pour un montant de

32 millions de dinars. Les travauxde restauration de ce monument,construit entre 1067 et 1071, sous lerègne du sultan En Nacer, ont étélancés, selon des membres de cetteassociation « suite au rappor t établipar la commission technique del’APC, qui s’est déplacée sur leslieux le 17 janvier 2018, et celui duCTC datant du 22 janvier 2018 ».Ces rappor ts, affirme-t-on, ont sou-ligné avec insistance « les graves fis-surations au niveau de plusieurspar ties de la por te, ce qui peutengendrer un effondrement immi-nent.» Un bureau d'étude spécialisé

dans le patr imoine s’est chargé del’étude de r éhabilitation de cemonument pour préserver sa formeinitiale. L'entrepr ise désignée pourla réalisation de ces travaux a undélai d’un peu plus d’un an poursauver de la ruine ce monument quimeur t à petit feu. Il est à noter quecette opération a été initialementinscr ite à l’indicatif de la directionde la culture de la wilaya, mais leprojet a été gelé dans le cadre de lapolitique d’austér ité instaurée parl’Etat dans le sillage de la chute despr ix du pétrole. Par ailleurs, le pré-sident de l’association pour la

Sauvegarde du patr imoine culturelde la ville de Bejaia informe lescitoyens que le chemin traversant cemonument vers le marché Philippeser a fer mé aux usager s jusqu’àl’achèvement des dits travaux deréhabilitation. Faisant par tie desanciennes for tifications de la villede Bejaia, Bab El Fouka est flan-quée de deux gr andes tour s degarde d’où les sentinelles pouvaient,autrefois, surveiller les alentourspour pr évenir d’éventuelsassaillants et protéger le palaisroyal de tout danger.

B. S.

Les travaux derestauration du

monument historique Bab El Bounoud ouBab El Fouka,

appelé la portedes Etendards,viennent d’être

officiellementlancés.

Les travaux lancés ! Timezrit

Une rixe tourne au drameUn jeune, répondant aux ini-

tiales C N, âgé de 25 ans, a étépoignardé mor tellement, lorsd’une r ixe, samedi dernier, àTimezr it, à une quarantaine dekilomètres du chef-lieu de wilayade Béjaïa, a-t-on appr is de sourcehospitalière. Une simple alterca-tion verbale entre deux jeunes per -sonnes a vite tourné au vinaigre.Tout a commencé par un viféchange entre les deux jeunes quien sont très vite ar r ivés aux mains,avant que l'un d'eux ne poignardel'autre, mor tellement, avec unearme blanche. Le blessé a été éva-cué dans un état cr itique vers l’hô-pital de Sidi Aïch avant de suc-comber quelques jours après à sesblessures, a précisé notre source.Une enquête a été ouver te par lesservices de la gendarmer ie natio-nale en vue de déterminer les cir -constances exactes de ce drame qui vient de plonger la populationlocale dans un climat de conster -nation générale.Rachid Z.

UNIVERSITÉAbderrahmane MiraSemainemaghrébine de lasanté universitaire

En hommage auDocteur Kessas L'université Abder rahmane

Mira de Béjaïa, les directionsdes œuvres universitaires de Béjaïaet d'El-Kseur, la direction de lasanté publique et le centre hospita-lo-universitaire célèbrent laSemaine maghrébine de la santéuniversitaire 2018, dédiée cetteannée en hommage à Dr Kessas,défunt coordinateur de la santéuniversitaire de Béjaïa. Cettemanifestation scientifique auralieu aujourd’hui, 1er mars, aucampus Aboudaw, sous le thème«Santé bucco-dentaire et maladiestransmissibles par les mains».Outre l’hommage qui sera rendu à feu Dr Kessas, le programme decette journée compor te plusieurscommunications présentées pardes médecins de la DSP et ducentre universitaire. Le DocteurHamici Belkacem traitera le thème«La promotion de l’hygiène desmains», Docteur Souami Nadiatraitera «La prévention de la car iedentaire», Docteur BouraouiKamel abordera la problématiquede «La santé universitaire : orga-nisation, gestion, objectifs et mis-sions», et enfin Docteur BensaadiHakima par lera de «L’hygiène desaliments et prévention des toxi-infections alimentaires». Pour rap-pel, le Dr Laâziz Kessas exerçait lafonction de médecin généraliste àl'université de Béjaïa depuis 1992.Il fut médecin coordinateur à laDirection des œuvres universitaires(DOU) de Béjaïa et élu à l'APW. Ila assuré deux mandats successifs àl'APW de Béjaïa (2005-2007, 2007-2012), avant de se présenter, àdeux repr ises, aux élections sénato-r iales de 2006 et 2009. Il a été vic-time d'un malaise cardiaque, lemardi 20 févr ier dernier. Evacuéaux urgences de la polycliniquede Chemini, il rendit l'âme avantmême son admission au pavillondes urgences. R. Z.

SANTÉ Ils ont marché hier à Constantine

Les médecins résidents, en grèvedepuis quatre mois, " maintien-

nent l'option de la grève jusqu'àsatisfaction de leur s revendica-tions" , a soutenu, mercredi, àConstantine, un membre du bureaunational du collectif autonome desmédecins r ésidents algér iens(CAMRA), Abdelmoumen Hadibi.Lors d’une conférence de presse,tenue à l’avenue Aouati Mustapha(route de Sétif) au centre ville, enmarge de la marche nationale orga-nisée par les médecins r ésidentsaujour d'hui à Constantine, M.Hadibi a affir mé " qu' à défautd’avoir obtenu des r ésultatsconcrets avec le ministère de tutelle,les médecins résidents poursuiventleur grève, entamée il y a 4 mois" . Il

a également r éitér é " l’attache-ment" des protestataires à leur srevendications por tant pr incipale-ment sur " la suppression du servicecivil obligatoire et le service militai-re, l’amendement des lois spéci-fiques aux médecins, en plus de lafor mation" . Le repr ésentant deCAMRA a rappelé également quedes marches de protestation ont étéantér ieurement organisées à Oranet Alger, indiquant qu’il était donc" logique d'or ganiser une autremarche, aujour d'hui, àConstantine, la capitale de l'Est dupays" . Dans ce contexte, il a évoquéla par ticipation, à cette marchenationale, de pas moins de " 17 000médecins r ésidents provenant dedifférentes wilayas" , annonçant la

tenue " prochaine" d’une réuniondes membres du bureau national ducollectif autonome des médecinsrésidents qui devrait se solder parplusieurs décisions concernant, a-t-il dit, les éventuels futurs mouve-ments de protestation de cette caté-gor ie de médecins. Les médecinsrésidents ont organisé, hier matin,une marche nationale à Constantinedepuis le centre hospitalo-universi-taire Benbadis, en passant par lastation Zaâmouche, le pont SalahBey, surplombant l’oued Rhummeljusqu'à l’avenue Aouati Mustapha,au centre-ville, et ce, au milieu d’unimpor tant dispositif sécur itaire, a-t-on constaté. Le ministre de la Santé,de la Population et de la RéformeHospitalière, Mokhtar Hasbellaoui,

avait reçu mardi une délégation del'Union nationale de santé publique(UNSP) relevant du Syndicat natio-nal autonome des per sonnels del' administr ation publique (SNA-PAP) conduite par son président,Lakhal Amar, au titr e d’uneaudience entrant dans le cadre ducycle de rencontres du ministre avecl’ensemble des par tenaires sociaux.Durant cette rencontre, tenue enmarge de la séance de travail avecla commission centrale de dialogueavec les par tenaires sociaux, lespar ticipants ont abordé un cer tainnombre de points en rappor t avec lasituation socioprofessionnelle despersonnels de la santé, notammentcelle concer nant les tr availleur scontractuels.

Les médecins-résidents maintiennent leur grève

BOUALEM DJEBBAR, président de l’Abef,

à propos de la note de la Banque d’Algérie

Selon le président de l’Association des banqueset établissements financier s (ABEF),

Boualem Djebbar, la directive de la Banqued’Algér ie concernant la flexibilité en matièred’ouver ture de compte, n’est pas en contradic-tion avec le dispositif de lutte contre le blanchi-ment d’argent. «La note de la Banque d’Algér ien’est pas en contradiction avec le dispositif natio-nal de lutte contre le blanchiment. C’est le rôledes autres organes d’assurer le contrôle. Auniveau de la banque, on travaille sur la base deconnaissance du client, lui réserver le meilleuraccueil, recevoir son argent et le faire transiterdans le circuit économique», a affir mé M.Djebbar lors de son intervention, hier, sur lesondes de la chaine III de la radio nationale.Ladite note permettra aux banque, a-t-il soute-nu, «de capter le maximum de capitaux afin

d’alimenter l’économie nationale». Quant à lasous-bancar isation, il a souligné que les banquesont tracé un plan afin de capter l’argent qui esthors circuit bancaire. Il s’agit de cibler l’argentdes ménages, «où le meilleur moyens de capterces fonds est le développement des instrumentsd’épargne, et les instruments de paiement quirassurent plus les gens», soutient M. Djebbar.Cette stratégie touche également l’octroi de cré-dits, le processus d’inclusion économique et lapromotion des projets. Selon lui, suite auxmesures pr ises par le gouvernement par rappor tau paiement électronique et la généralisation desTPE, «une bonne par tie de l’argent qui est auniveau des banques restera dans le circuit ban-caire». Questionné sur la liquidité au niveau desbanques, M. Djebbar a fait savoir que «celle-ci abaissé par rappor t aux années précédentes, suite

à la consommation impor tante de crédits». Il aprécisé que le taux de crédits est de 8 800 mil-liards de dinars en 2017 contre 7 800 milliards dedinars en 2016. Quant au non-recouvrement, leprésident de l’Abef a indiqué que les crédits à l’é-conomie qui sont estimés à 75% sont or ientésvers le moyen et long terme. «Ce qui fait que laremboursabilité des crédits ne peut pas se sentirdans l’immédiat», a-t-il précisé. Par ailleurs, il afait état des crédits impayés, qui sont estimés àenviron 10% , «cumulés depuis l’existence desbanques et ils sont de tous types confondus», a-t-il dit. Le même responsable a affirmé que laconformité fiscale qui a été clôtur ée au 31décembre 2017 «a réussi à drainer un peu plus de100 milliards de dinars».

Samira Saïdj

«Elle permettra de capter le maximum de capitaux»

du jourCOMMUNICATION Djamel Kaouane annonce la délivrancede près de 4 500 cartes de journaliste professionnel

C’était à l'occasion de l'élec-tion du Conseil supér ieur del'éthique et de la déontologie

de la profession de journaliste. Dansson intervention devant la commis-sion de la culture, de la communica-tion et du tour isme de l'Assembléepopulaire nationale (APN) M.Kaouane a précisé que depuis l' ins-tallation de la commission provisoi-re chargée de la délivrance de lacar te de journaliste professionnel(2014), 4.479 car tes ont été déli-vrées, soulignant qu'" il s'agit d'unacquis majeur pour le journalisteprofessionnel" . Cette démarches' inscr it dans le cadre de la consoli-dation du pr incipe d' indépendancequi est " tr ibutaire de la réunion desconditions à même de permettre aujournaliste d'accomplir sa missionpleinement" , a-t-il soutenu, préci-sant que cela passait par l'encadre-ment de la profession et la créationdu Conseil supér ieur de l'éthique etde la déontologie de la profession dejour naliste. Evoquant les nou-veautés introduites par la loi orga-nique relative à l' information, dont

l'Autor ité de régulation de la presseécr ite (ARPE) et l'Autor ité de régu-lation de l'audiovisuel (ARAV), M.Kaouane a r éaffir mé " l' attache-ment des hautes autor ités de l'Etatau pr incipe d' indépendance de lapresse écr ite et audiovisuelle" . Lanomination par le président de laRépublique des membres del'ARAV en 2016 " confirme sa déter -

mination à aller de l'avant dans laconsécration et le renforcement dela liber té d'expression en tant quefondement et pr incipe constitution-nel" , a soutenu le ministre.Concernant l'Autor ité de régulationde la presse écr ite, M. Kaouane arappelé qu'elle appor tera un plusau paysage médiatique dès la finali-sation des aspects réglementairesqui lui permettront de mener à biensa mission. Le ministre a indiquéque l'ar senal législatif et réglemen-taire du secteur de la communica-tion demeurait un chantier ouver t,précisant que son dépar tement s'at-telait à l'élaboration d'une sér ie deprojets de loi et de décrets liés à lapublicité, aux sondages d'opinion età l' or ganisation de l' activité deconseil en communication, outre lesprojets de textes d'application de laloi organique relative à l' informa-tion, notamment ceux afférents à lacommunication électronique et ins-titutionnel. Kaouane a, par ailleurs,salué la décision du Premierministre relative à la relance duFonds de soutien à la presse qui" contr ibuer a sans nul doute aur ayonnement de la presse enAlgér ie" , a-t-il dit. Estimant que lanécessaire adaptation à l'évolution

du monde de la communicationétait un défi à relever, le ministres'est dit convaincu de la capacité deson secteur à réussir ce défi grâce àses compétences et moyens techno-logiques, concrétisées à la faveurd'une politique de modernisation etde renouvellement constante desmoyens de communication, adoptéedepuis plus d'une décennie.Kaouane a rappelé, dans ce sens,que la politique de son dépar tement" s' inspirait du programme du pré-sident de la République" , qui aplacé le secteur de la communica-tion, depuis 1999, au centre de sespréoccupations et en a fait un axeimpor tant et essentiel dans sa visiond'une Algér ie où règnent paix, sécu-r ité, stabilité, développement etessor. Abordant la consécration du

droit d'accès du citoyen à l' informa-tion, M. Kaouane a indiqué que cetélément a été concrétisé à travers lacr éation de plusieur s jour nauxpr ivés ayant bénéficié du soutiendirect et indirect de l'Etat qui a, a-t-il dit, " accompagné ces nouveauxtitres dans leur parcours au pointoù cer tains d'entre eux r ivalisentaujourd'hui avec les plus grandstitres au niveau r égional" . Lenombre de journaux est passé deprès de 50 titres dans les années 90à 300 titres en 2018, a-t-il fait savoir.En dépit de la dispar ition de cer -tains journaux durant les deux der -nières années pour des r aisonsfinancières, la scène médiatique avu l'appar ition de plus de 100 sitesélectroniques d' infor mations, aconclu le ministre.

Le ministre de laCommunication,

Djamel Kaouane, aindiqué avant-hier

à Alger que prèsde 4 500 cartes

de journalisteprofessionnel

avaient étédélivrées dans

le cadre del'organisation

de la profession.

Jeudi 1er mars 2018ACTUALITÉ6

«Renforcer la libertéd’expression»

Les avancées réalisées par l'Algérie mises en avantGENÈVE 37e session du Conseil des Droits de l'Homme

Les avancées r éalisées par l'Algér ie enmatière de promotion et de protection des

droits de l’homme ont été évoquées par lesecrétaire général du ministère des Affairesétr angères, Noureddine Ayadi, lor s de la37ème session du Conseil des Droits del'Homme de l'ONU qui se tient mercredi àGenève. " L’exercice d’évaluation desavancées réalisées en matière de promotion etde protection des droits de l’homme et desdéfis auxquels chacun de nos pays estconfronté, m’amène à évoquer les avancéesréalisées par l’Algér ie, qui comme vous lesavez a honoré son engagement en présentant,en mai dernier, son troisième rappor t devantle mécanisme d’examen par les pair s :l'UPR" , a indiqué M. Ayadi, qui dir ige ladélégation algér ienne aux travaux de cettesession qui a débuté lundi dernier. Il a affirméque " cet exercice a été productif puisqu' ilnous a permis, de faire le point sur les enga-gements contractés lors de notre second pas-sage en 2012" , ajoutant que " les engagementsont été dans leur tr ès gr ande major itéacceptées et l’Algér ie s’emploie, à traversl’approfondissement du processus démocra-tique, à la réalisation de toutes les recomman-dations, à l’exception de celles qui, claire-ment, ne sont pas en phase avec laConstitution du pays, avec les choix souve-rains du peuple algér ien ou avec les valeursde la société algér ienne" . " Pour l'heure, nouspoursuivons la réforme législative consécutiveà la révision constitutionnelle, en vue d’adap-ter notre arsenal jur idique por tant sur lesliber tés d’association, de réunion, de manifes-tation, d’opinion et d’expression, de démocra-tie par ticipative ainsi que sur la gouvernancelocale à travers des amendements aux codesde la commune et de la wilaya" , a-t-il dit. Il aaffirmé que des consultations élargies, impli-quant tous les acteurs y compr is la sociétécivile, ont permis la mise en œuvre des textesd’application de la révision constitutionnelle

de févr ier 2016 et ont permis l’adoption deplusieurs lois. Il s'agit, a-t-il cité, de la loi por -tant organisation et fonctionnement des deuxchambres du Par lement et de leur relationavec le Gouvernement, de la loi organiquerelative à la Haute instance indépendante desurveillance des élections, de la loi por tantrégime électoral, de la loi instituant le Conseilnational des droits de l’homme et la loi amen-dant le code de procédure pénal et le Codepénal : double degré de jur idiction, peines desubstitution, empreinte génétique. Le diplo-mate algér ien a indiqué avoir évoqué cestextes, à titre indicatif, pour souligner " l’ir ré-ver sibilité du processus démocratique, del’option pluraliste et de la démarche par tici-pative que l’Etat mène, sous l’impulsion duPrésident Bouteflika" . " C’est dans le mêmeespr it que le pays a enregistré des avancéesdécisives en matière de réappropr iation, parle peuple algér ien, d’une par tie de son identiténationale en inscr ivant dans la Constitution lalangue Tamazight comme langue nationale,puis récemment comme langue officielle, touten consacrant Yannayer, premier jour ducalendr ier amazigh, première décision dugenre dans notre région d’appar tenance cul-turelle et civilisationnelle et mettant ainsi enrelief tout à la fois la diversité et la r ichesse deson patr imoine millénaire" , a-t-il ajouté. M.Ayadi a déclaré que " toutes ces initiativess’inscr ivent en droite ligne des engagementsfigurant au programme du Président de laRépublique, programme qui a pour objectif,d’une par t, le rétablissement de la paix, de lasécur ité et de la concorde civile, après unedécennie de violence ter ror iste et, d’autrepar t, la relance de l’économie sur une baseassainie" . " L’offre de paix et la politique deréconciliation nationale ont été le catalyseurde cette démarche qui a produit des résultatstangibles et permis le retour de la paix civile" ,a-t-il pour suivi. Il a expliqué que " cettedémarche d’apaisement est accompagnée et

confor tée par une politique de dé-radicalisa-tion et de prévention de l’extrémisme violent" se caractér isant par notamment le renforce-ment de l’expression démocratique, la réap-propr iation de l’espace religieux, la formationdes hommes de cultes aux référents nationauxet au discours de tolérance et la réforme del’école, son interaction avec les valeurs de laRépublique et de la citoyenneté, la refonte deslivres et des contenus pédagogiques et l’ou-ver ture sur l’universel" . " La promotion durôle de la femme dans les institutions élues etla lutte contre toutes les formes de discr imi-nations dont elle peut faire l’objet, l'emploides jeunes à travers des dispositifs d’aide etde facilité d’accès au crédit bonifié, les facili-tations et l’encouragement de l’investisse-ment dans la sphère médiatique et la valor isa-tion de la diversité culturelle et la promotion

des festivals et des activités ar tistiques" figu-rent aussi dans cette démarche d'apaisement,a-t-il ajouté. Il a estimé que " cette politique,innovante et hautement salutaire, a grande-ment contr ibué au rétrécissement des espacesde la propagande djihadiste qui ne trouveplus d’écho auprès de la jeunesse algér ienne" ." Le vivre ensemble en paix, qui est la matr icede la politique de la réconciliation nationale, aeu un prolongement au plan internationalpuisqu’à l’initiative de mon pays, l’Assembléegénérale des Nations Unies a adopté parconsensus, le 8 Décembre 2017, le projet derésolution proclamant le 16 Mai : journéeinternationale du vivre ensemble en paix" , ar appelé le SG du ministère des Affairesétrangères.

Autorisation de création d'un servicede communication audiovisuelle

L'arrêté ministériel retiré

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a affirmé, mardi àAlger, que l'arrêté ministériel relatif à la candidature pour l'octroi de

l'autorisation de création d'un service de communication audiovisuelle thématique, a été retiré, certaines de ses dispositions n'étant pas parvenuesà maturité.

TIZI-OUZOU Clôture de la 16ème édition du FCNAFA

L’Olivier d’or du long-métrage non attribué

La 16e édition du Festival culturel national du film amazigh s’est clôturée, hier, au niveau de lagrande salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. La cérémonie de

clôture s’est déroulée en présence du wali de Tizi Ouzou, du président de l’APW et d’autres per-sonnalités du monde culturel et artistique. Contrairement aux éditions précédentes, l’Olivier d’or,le plus convoité de cette manifestation, en l’occurrence «l’Olivier d’or du film long-métrage», n’apas été attribué. « Aucun film ne mérite cette distinction. Nous ne pouvons cautionner des produc-tions qui ne répondent pas aux critères universels d’un film digne de ce nom. J’ai le regret devous annoncer que quelques productions sont des OVNI (Objet vidéo non identifié)», justifie M. Boukella, président du jury de ce festival. Par contre, les membres du jury se sont félicités dela qualité des films documentaires et des courts-métrages. D’ailleurs, un prix spécial du jury ducourt-métrage a été décerné au film ‘’Taâekkemt n tudert’’ de OmarAmroun, en plus de l’olivierd’or d’un autre court-métrage «Lmuja» de Omar Belkacemi. Quant aux meilleurs rôles féminin etmasculin, ils ont été attribués, respectivement à Djedjiga Makhloukhène et Salah Ouamar pour leurinterprétation dans le film ‘’Amendil’’ de Hakim Rahim. Enfin, le film documentaire ‘’Izmulen nIgraren’’ d’Oussama Rai, il a, quant à lui, remporté l’olivier d’or. «Une super production qui méri-te sa place dans des grandes chaines de télévision de par le monde, comme Arte, par exemple»,déclarera le président du jury. Pour développer le cinéma amazigh, les membres du jury recom-mandent un plan et un fonds spéciaux dans les plus brefs délais. Ils préconisent également latransformation de ce festival national en un festival international, entre autres. Far ida El Harani

«La progression y esttr ès délicate»,explique dans une

déclaration à l'APS le directeurdu projet Abdenour Afir, qui esti-me que les travaux y sont menésde façon manuelle, de sor te àgarantir la stabilité du ter rain et,

par conséquent, la sécur ité et laqualité de l’ouvrage ultér ieure-ment, notant que seulement unepor tion d’une quar antaine demètres pose problème sur unlinéaire de l’ouvrage qui en comp-te 1700 mètres. «Une fois cettepor tion traitée et achevée, les tra-vaux reprendront de plus belleavec la cadence requise», assure-t-

il, indiquant que pour parer àcette situation, et stabiliser l’ou-vrage, «il a fallu creuser quatresous-tunnel dont la réalisation nonprévue a impacté imparablementet négativement la progression duchantier ». La sor tie du tunnelconditionne en fait les délais delivraison de tout le projet, notam-ment dans sa section allant de

Taker ietz à Oued-Amizour, surune distance de 22 km que d’au-cuns jugent str atégiques pourlever la congestion des routesnationales 12 (Béjaïa-Tizi-Ouzou)et 26 (El-kseur-Bouir a), quiploient sous le poids d’un traficestimé à plus de 30.000 véhi-cules/jour. L’ouver ture des sec-tions antér ieures sur 52 km, entre

Ahnif (Bouir a) et Akbou, puisAkbou-Taker ietz, sur une distancecumulée de quelque 52 km, a déjàproduit ses effets sur le dégorge-ment de la RN26, mais reste pro-blématique sur l’axe Taker ietz-Sidi-Aïch, sujet à d’inextr icablesbouchons, notamment durant lesheures ouvrables. Aussi, la livrai-son de la section restante entreTaker ietz et Amizour, est attendueavec impatience et enthousiasme,sur tout avant l’avènement de lasaison estivale qui, à chaque fois,exacerbe les difficultés de mouve-ment et de circulation entrel’ouest et l’est de la wilaya. Enfait, l’ultime section à r éaliserentre Amizour et le por t de Béjaïa,bien qu’elle soit tout aussi impor-tante, reste moins stratégique, carle dédoublement existant déjà dela voie entre El-kseur et Béjaïa,sur la RN12, parallèle au tracé dela pénétrante, en assure temporai-rement l’alternative. Le projet dela pénétr ante autoroutière,entamé en avr il 2013, a connu,dans sa conduite, plusieur scontrar iétés, dont la conjonction aimparablement refréné sa mise enœuvre. Aux problèmes de la dispo-nibilité d’agrégats, à l’or igine, ysont venus se greffer plusieur sautres facteurs limitatifs, dont lalibération de l’empr ise de la voie,les indemnisations des r iverains,le déplacement des réseaux, la fer -meture récur rente des routes pardes mouvements sociaux, et enfinles contr aintes financières.L’ouvr age, éminemment str até-gique, n’est pas non plus faciledans sa concrétisation, sa compo-sition au-delà de la longueur de sadistance, plus de 100 km d’auto-route, compor te, la réalisation de60 ouvrages d’ar t dont 13 viaducs,un tunnel de 1700 mètres, 7 échan-geurs et 3 aires de stationnements,le tout confié à un groupementd’entrepr ises Algéro-Chinois(CRCC et Sapta).

Jeudi 1er mars 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09

AÏT YAHIA MOUSSA M’CHEDALLAHEL KELAÂ

Page 10

Enfin du transportpour le village !

34 millions de dinars pour les PCD

Plusieursservices publicsmal logés

Page 08

Le chantier dela pénétranteBéjaïa-Ahnif

(Bouira), dont lamoitié a déjà étélivrée et mise en

service, bloquecependant à

hauteur du tunnelen réalisation,

devant assurerl’évitement de la

ville de Sidi-Aïch,à cause del’apparition

inattendue dedifficultés

techniques àl’intérieur de

l’ouvrage et enrapport avec la

nature de ses solsboueux, indiquent

les promoteurs du projet.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:41 12:57 16:10 18:43 20:02FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:37 12:53 16:05 18:38 19:58Bouira 05:50 12:57 16:10 18:42 19:59

Le chantier bloque au tunnel de Sidi-Aïch

Pénétrante Béjaïa-Ahnif

Créances de l’ADE

Les nouvelles assemblées com-munales sont à peine ins-

tallées, dont cer taines n’ont mêmepas leurs exécutifs, qu’elles sontdéjà confrontées aux problèmesde dettes laissées par leurs prédé-cesseurs. Hormis la société de dis-tr ibution de l’électr icité qui récla-me son dû, c’est au tour de lasociété de distr ibution des eaux(ADE) de faire par t de son inquié-tude quant à l’impor tance du

montant de la dette détenue surles communes et les administra-tions, par ticulièrement. Selon lepremier responsable de la société,qui s’est expr imé sur les ondes dela radio locale, l’unité de Béjaïadétient une dette de 56 milliardsde centimes sur les administra-tions publiques, 39 milliards surles APC et 25 milliards sur lesménages. D’ailleurs, les servicesdu ministère de l’Intér ieur vien-

nent de saisir les APC pour leurintimer l’ordre d’apurer la situa-tion des dettes vis-à-vis de l’ADE.Comme il a tenu à le souligner, leministre de l’Intér ieur impute ceretard de payement à une mauvai-se gestion car dans le budget com-munal, rappellera-t-il, il y a unchapitre destiné aux dépensesobligatoires dont font par tie lesfactures de l’électr icité et de l’eau.De son côté, le ministre des

Ressources en eau a estimé lemontant total des facturesimpayées par les APC et les entre-pr ises publiques à l’ADE, à 14milliards de dinars, montant équi-valent à la dette de cette dernièrevis-à-vis de la SDE. Au lieu qu’il yait un mouvement des liquidités,c’est plutôt le mouvement desdettes qui l’empor te en cettepér iode de vaches maigres.

A. Gana

95 milliards détenus par les APC et les administrations

Jeudi 1er mars 2018BÉJAÏA8

Absence d’entretien, agressions naturelles�

Les routes et pistes de plusieurs villages dégradées

Déjà sér ieusementendommagées par lesintempér ies des années

précédentes et la pose des cana-lisations du gaz de ville, et soitdit en passant pour la major itédes villages de l’ar r ière pays deBéjaïa, il n’y a eu ni remise enl’état des routes ni ar r ivée degaz de ville. Le ruissellementdes impor tantes pluies de l’hi-ver qui s’achève ont creusé deprofonde r igoles sur les accote-ments des routes et même sur legoudron. En effet, comme la

r éfection en tr i-couches desroutes remonte à plusieur sannées pour beaucoup de vil-lages, en ce sens que toute latexture du goudron qui ser t deliant pour le gravier a disparusous l’effet des éléments natu-rels comme la pluie et le soleil.Donc les pr écipitations ontdécollé et empor té de grandesplaques de bitume. Ajoutez àcela, faute d’entretien régulier,les ronces, les genets et autresvégétations qui ont gr ignotébien des empans de chaque côtédes routes pour les rendre tota-

lement impraticables à cer tainsendroits. Sur ces routescreusées souvent à flancs demontagnes la pr udence doitêtre de mise. Et sur tout, mêmesi elle donne une impression desécur ité, ne pas se fier à la haiede végétation qui pousse ducôté du ravin, parce qu’au-delàdes tiges de sar r iette ou degenets, c’est souvent le vide.Par fois aussi, à cer tainsendroits, pour faire les canali-sations, le bitume est coupé à latronçonneuse, ainsi ces arêtestr ès aiguisées amochent les

pneus et les gentes des voitures,bien souvent des automobilistesont eu à le constater à leursdépens. Les villageois sedemandent d’ailleurs pourquoiceux qui attr ibuent des mar-chés aux entrepreneur s, quileur font signer des cahiers descharges où il est mentionné queles routes doivent être remisesen l’état à la fin des travaux,n’exigent pas de ces entrepre-neurs de respecter toutes lesclauses des marchés. Il y va dela sécur ité des villageois.

B. Mouhoub

Les grandes précipitations quise sont abattues

cet hiver surBéjaïa et sa

région ont occasionné

d’importantsdégâts sur les

pistes agricoleset les routes des villages.

Besoin de réfection du stade communal En matière d' infrastructures

spor tives la commune d'AïtR'zine, située à 85 kms au sud-ouest de Béjaïa, enregistre desinsuffisances palpables. Si l'onprend le cas du chef-lieu commu-nal, celui-ci ne possède qu'unstade et une voûte. Deux maigreséquipements publics dédiés auspor t qui sont loin de répondre àla demande des spor tifs de lar égion. Cette insuffisance estd'autant constatable avec le clubde boxe local dont la " salle deboxe" se trouve à l' ancienneusine de cér amique située auchef-lieu d'Aït R'zine. Cette salle,exiguë de surcroît, n'offre aucune

commodité aux athlètes, pour lasimple raison qu'elle n'est pasadaptée à ce genre de spor t. Ler ing se trouve dans un étatlamentable, alors que la structu-re menace ruine avec une toiturequi s'effr ite. Des " vestiaires" defor tune y ont été aménagés maisqui sont loin de répondre aux exi-gences des spor tifs. Pour sa par t,le stade communal, bien qu'ho-mologué depuis des années, n'estpas logé, lui non plus, en meilleu-re enseigne puisqu' il y estconstaté des carences cr iardes.Les joueurs du club spor tif defootball, le CRBAR en l'occur -rence, lequel est pensionnaire de

la division Honneur cette année,trouvent toutes les difficultés às'y entraîner et à développer unbeau jeu, car le ter rain ne le leurpermet pas, étant donné qu' il estrevêtu en tuf. Ce matér iau n'estplus adapté de nos jours à la pra-tique du football, car il devientcollant et se dégrade vite à latombée de la pluie. Les respon-sables, les joueurs et les incondi-tionnels du club phare de la com-mune attendent avec impatiencele revêtement de leur stade engazon synthétique, d' autantqu'une note des pouvoirs publicspréconise la dotation en gazonsynthétique de tous les stades

communaux. De leur côtés, lesautor ités communales ont saisi laDJS de Béjaïa à ce sujet en luiprésentant une fiche techniquepour la réfection et l'améliora-tion du stade communal deGuendouz, le chef-lieu commu-nal d'Aït R'Zine. «Nous avonsremis une fiche technique à laDJS de Béjaïa pour la réhabilita-tion du stade communal. Nous yavons inscr it les opérations sui-vantes: le revêtement du stade engazon synthétique, la réalisationdes gradins et la réfection desvestiaires», indique le P/APCd'Aït R'Zine. Syphax Y.

Aït R'zine

Une ardoise de 266 milliards à recouvrerLes créances détenues par la société de dis-

tr ibution de l’Est (SDE) de Bgayet sur sesclients s’élèvent à 266 milliards de centimes.C’est ce qu’a révélé, ces jours-ci, un respon-sable local de cette filiale de Sonelgaz. Lagrosse par t de cette ardoise, a-t-il fait savoir,est détenue sur les usagers de la basse tension,en l’occur rence les ménages. Elle s’élève à109 milliards. Pour leur par t, les collectivitéslocales et les administrations publiques sontredevables de 95 milliards. Les responsablesde la SDE révèlent que les créances restantes,soit 62 milliards, représentent les consomma-tions non honorées par les usagers de lamoyenne tension, à l’image du secteur indus-

tr iel et des operateurs économiques en géné-ral. «Ces enveloppes recouvrent plusieursannées d’ar r iérés. Nous avons des clientsrécalcitrants qui cumulent d’innombrablesfacteur s impayées et repr ésentant dessommes d’ar gent considér ables», a-t-onexpliqué. Le responsable de la SDE qualified’alarmante la situation financière de l’entre-pr ise. «Ces créances impayées pèsent de toutleur poids sur la trésorer ie de la SDE. C’estun vér itable fardeau qui rend difficile leseffor ts d’investissement visant à améliorer laqualité des services et à assurer sa pérennité»,aler te-t-il, tout en faisant un appel du pied endirection des clients, afin d’honorer leurs

échéances. «Nous avons mis en place toutesles facilités et diversifié les modes de paye-ments pour permettre à tout un chacun derégler ses dettes, selon ses possibilités finan-cières et en fonction d’un échéancier conve-nu», souligne-t-il. En dernière instance, infor -me-t-on, la SDE recour t aux coupures d’é-nergie et verse les dossiers dans le conten-tieux. «La coupure et la coercition légale sontdes solutions ultimes. Nous continuons à pr i-vilégier la sensibilisation et la communicationet à pr ior iser les solutions à l’amiables avecnos clients», assure le responsable de la SDE.

N. M.

Dettes de la SDE détenues par les clients

El Kelaâ

Le village historique d'El Kelâa, situé à25 kms du chef-lieu communal d'Ighil

Ali, vient tout récemment de bénéficierd'une ligne de transport de voyageurs quiva de ce village vers le chef-lieu de com-mune et de daïra d'Ighil Ali. L'informationa été communiquée, récemment, par unvice-président de l'APC. C'est un transpor-teur de ce village qui a bénéficié de laditeligne de transport de voyageurs. Ce villagevoit, ainsi donc, le problème du transportréglé même si partiellement, car, toutcompte fait, un seul fourgon ne suffit pasréellement à désenclaver tout un villagepeuplé d'environ 300 âmes. Le transporteurfait quelques rotations dans la journée cequi permet aux villageois non véhiculés dejoindre le chef-lieu communal d'Ighil Ali,et par là-même, d'autres localités commeAkbou ou Tazmalt. Le village d'El Kelâa,jadis la capitale du royaume des Ath Abbas,l'un des centres de rayonnement culturel etcivilisationnel en Afrique du Nord, esttombé de nos jours dans un isolement"assassin". Ce village, perché sur un énor-me rocher aux strates de roches de schistesvisibles de loin, a toutes les potentialités dedevenir un lieu de tourisme de montagnepar excellence. «Je me souviens de ces tou-ristes Autrichiens qui sont venus vers lamoitié des années 2000 dans notre villageet qui sont restés émerveillés devant lepanorama et les sites pittoresques et histo-riques de notre village. C'est dire toute l'au-ra et l'estime qu'a notre village aux yeuxdes étrangers, mais pas chez nous malheu-reusement», se désole l'un des villageois. S. Y.

Enfin du transportpour le village !

Souk El Ténine

Sous le slogan «Tous ensembles pour unenvironnement sain et durable», les

habitants de la commune de Souk ElTénine, située à 35 Km à l’est de la wilayade Béjaïa, encadrés par leur association«Les amis du milieu vert» et en collabora-tion avec l’APC de ladite commune, ontprocédé, dernièrement, à plusieurs actionsécologiques qui consistent en le nettoyageet l’éradication des décharges illicites à cielouvert. «Cette action écologique rentre dansle cadre du plan d’action de l’association.Nous avons pu éradiquer trois déchargesillicites situées au niveau de la déviationcontournant le centre-ville de notre commu-ne du côté de oued Agrioune, et nous avonsimplanté à leurs place plus de 200 arbustesde sapin», informera M. AbdelhakimLakbal, président de l’association Les amisdu milieu vert. Pour réussir et assurer lebon fonctionnement de cette action écolo-gique, l’APC de Souk El Ténine a mis à ladisposition des organisateurs le matérielnécessaire tel que les pioches et les pellesainsi que un rétro-chargeur et un camion.Cette louable initiative ne s’est pas limitéeseulement à l’éradication de ces déchargespuisque les organisateurs ont procédé ensui-te à l’opération de reboisement et d’embel-lissement des cités 18, 60,48 Logements au grand bonheur et satisfaction descitoyens qui ont salué cette action de civis-me. Cette jeune association a déjà organisédes actions similaires ainsi que des ran-données pédestres. Les organisateurs lan-cent un appel aux citoyens pour prendrepart à une autre journée d’aménagement des espaces verts et installation de mobilierurbain (poubelles), qui aura lieu demain au niveau de la polyclanique Bouras Akli.Aziz Khentous

Les actions écologiques se multiplient

Jeudi 1er mars 2018 TIZI-OUZOU 9

DRAÂ BEN KHEDDA Cité AADL 2

Les résidents soulagés mais...

En novembre der nier, lesacquéreurs ont procédé à denombreuses actions, dont

un grand rassemblement devant

leur cité. Suite à cela, ils ont puobtenir quelques solutions à leursproblèmes. «Cela s'améliore dejour en jour. Depuis nos actions denovembre dernier, les ascen-seurs et quelques fuites ont étér épar és», confier a un r ésident,

membre du collectif d'habitants.Cependant, le même inter locuteurinfor mer a que les tr avaux deréfection de l'étanchéité n’ont pasencore été lancés. «Les respon-sables nous ont promis de lesréparer. Peut-être qu’ils attendent

la fin de l'hiver parce qu' il n'estpas aisé de réparer l'étanchéitéquand il pleut. De toute façon,

dans le PV que nous avons signésensemble, il était écr it que l'étan-chéité allait être pr ise en charge»,soulignera le même inter locuteur.En attendant une solution définiti-ve aux carences soulevées, les rési-dents, eux, s'organisent afin dedonner un beau visage à leur cité :«Nous menons des actions de sen-sibilisation aupr ès de tous leshabitants afin de respecter l'envi-ronnement immédiat. Ainsi, nousprocédons aussi à des journées denettoyage. En tout cas, notrecadre de vie devient de plus enplus vivable. Il faudrait que tout lemonde s' implique pour que la vieen communauté soit agréable»,explique le même membre. Il y alieu de noter que, dans cer tainssites, une fois les logements livrés,les bénéficiaires ne par ticipent pasà l'organisation des cités, c' estpourquoi des dégradations sontrelevées au quotidien. Au finish,ceux de la cité «Larbi Boukhar i»souhaitent que les promessesdonnées soient respectées.

Amar Ouramdane

Depuis des mois,les résidents de

la cité AADL 2,baptisée du nomdu Chahid Larbi

Boukhari, necessent deréclamer la

réparation del'étanchéité desimmeubles, qui

laissent les eauxpluviales s'infiltrer

dans leslogements,

notamment ceuxsitués dans les

derniers étages.

Aït Yahia Moussa

34 millions de dinars pour les PCD Après plusieurs réunions tenues par l'assemblée

issue des élections de novembre dernier, dans lacommune de Ait Yahia Moussa, ayant donné la majo-r ité au RND qui avait composé avec le RCD, le FLN,le FFS et le MPA, la liste des opérations à réaliserdans le cadre du programme de développement locala été établie en prenant en compte tous les villages dela commune. «Nous avons d'abord recensé toutes lesopérations non achevées et non encore lancées etavons mené un suivi de celles en cours», confiera M.Rabah Hamitouche en sa qualité de maire. Pour cetédile communal, les opérations à venir sont essentiel-lement consacrées aux travaux et aménagement de lavoir ie et cer taines réparations des réseaux d'assainis-sement ainsi que les travaux de restauration à l'écolepr imaire d'Ath Attella. «Au total, nous avons envi-ron 26 opérations. Maintenant, c'est le moment delancer les consultations», soulignera-t-il. Inter rogé sila commission d'arbitrage de la wilaya avait décidédu montant de la cagnotte réservé à ces opérations, ilrépondra que celle-ci est de 34 millions de dinars.Cer tes, elle est en légère hausse par rappor t à celle deces deux dernières années, mais elle reste insuffisan-te pour une commune déficitaire qui n'a aucune

rente ni aucune ressource financière. Toutefois, lesresponsables locaux estiment qu’il est impor tant dedémar rer avec cette cagnotte d'autant plus qued'autres opérations seront concrétisées dans le cadredu FCCL (Fonds commun des collectivités locales).Car, dans cette municipalité, cer taines opérationsexigent beaucoup d'argent. Il y a lieu de soulignerque de nombreux projets ont été concrétisés ces der -nières années. Le réseau routier a été amélioré et leproblème d'eau potable a été réglé dans les villagesde Tafoughalt, Imzoughène et d'Ath Moh Kacidepuis leur raccordement à par tir de Draâ El-Mizanau bar rage de Koudiet Acerdoune (Bouira). Pour lesinfrastructures de base, les habitants de cette com-mune souhaitent que le projet de gaz de ville repren-ne dans les plus brefs délais. «Concernant les petitesopérations, l'APC les prend en charge dans les PCD.Mais pour le gaz naturel et la ligne de transpor t,nous attendons que le wali intervienne pour régler ceproblème. Cette conduite est à l'ar rêt depuis 2015.Nous sommes peut-être la seule commune de lawilaya où aucun foyer n'est encore alimenté en gaznaturel», fera savoir un membre d'un comité de vil-lage. A. O.

Des hardes de sangliers signalées Il a été constaté, ces derniers temps, des hardes de sangliers qui pénètrent

dans les champs des agriculteurs de la région de Maâtkas. Les paysans ontfait le constat amer de voir leurs cultures régulièrement ravagées par des com-pagnies de sangliers, à travers plusieurs villages des communes de Maâtkaset de Souk El Ténine. Si autrefois ces bêtes sauvages se contentaient unique-ment de chercher leur alimentation en zone boisée et dans les forêts, depuisquelques années, elles arrivent à même les jardins dans les villages ethameaux de la localité. Des témoignages parvenus des villages de Tala Meda,Ighil-Aouène, Iferhaten, Takblit, Ait-Izid, font état de plusieurs descentes noc-turnes de troupes de sangliers tout près de ces villages où ils ont détruit desdizaines de potagers des villageois. «J’ai planté un sac de 50 kilogrammes de pomme de terre que ces bêtes ont déterré pour les manger en l’espace dequelques minutes», dira avec une certaine colère un paysan de Tala Meda,avant que son voisin témoigne de la même mésaventure : «Pis, ils ont mêmedéterré des fèves et endommagé de jeunes oliviers que j’ai planté récem-ment». C’est dire que les ravages sont multiples, particulièrement depuis lapénurie de munitions dont se plaignent les chasseurs. Des battues sont orga-nisées régulièrement, mais les propriétaires de fusils de chasse se plaignent dela cherté des cartouches de calibre 12 et 16 dont les prix oscillent entre 300et 400 pour une unité sur le marché noir, dit-on. Car il n’y a tout bonnementpas d’armureries comme autrefois. Celles-ci ont été toutes fermées, durant ladécennie noire. Qu’à cela ne tienne, certains jeunes dans d’autres villages onttrouvé des astuces en piégeant ces animaux dans de sortes de souricières (avecdu câble à vélo), et cela commence à faire des émules un peu partout. Voilàune alternative à la chasse avec armes à feu. Cependant, la colère des cultiva-teurs n’est pas près de s’estomper avec cette prolifération de sangliers oùquelques fois, on en rencontre un peu partout de ces laies avec des dizaines demarcassins en files indiennes non loin des villages et hameaux de la région.Amayas Idir

Aïn El Hammam

MAÂTKAS Ils s’introduisent jusqu’aux jardins

Des apiculteurs en formationL’Association pour la promo-

tion de l’agr iculture de mon-tagne a regroupé en son siège,mardi dernier, une cinquantained’apiculteurs pour un stage deper fectionnement. D’une durée detrois jour s, cette for mation aregroupé, outre des éleveur sd’abeilles venus des quatre coinsde la wilaya, et même de Béjaïa,des responsables de l’agr icultureet des représentants de plusieursAPC de la région. Mme Madi,présidente de la commission agr i-culture au niveau de l’APW deTizi-Ouzou, a, elle aussi, visité leslieux lundi après-midi. C’est M.

Jean Claude Moes, un spécialistede la région d’Alsace (France), quia été sollicité pour s’adresser àl’auditoire formé, selon OuamerOuld Br aham, pr ésident del’APAM, exceptionnellementd’anciens producteur s de miel«confirmés» et de formateurs auniveau de la wilaya de Tizi-Ouzou.Selon M. Jean Claude Moes, lesapiculteurs «doivent maintenantpasser au professionnalisme», uneétape que ces paysans, qui doiventse dépar tir de cer taines habitudesarchaïques, doivent franchir. Leformateur français, dont le pro-gramme s’étale jusqu’ à jeudi pro-

chain, abordera les thèmes de «ladéfinition des besoins et améliora-tion de la productivité desruches», «la maîtr ise de l’élevageroyal, l’essaimage, la multiplica-tion du cheptel» et «la session pra-tique et le débr iefing». L’objectifpremier assigné à cette manifesta-tion reste l’amélioration de la pro-duction, pour atteindre une dou-zaine de kilos par ruche, sachantque les ruches locales ne produi-sent, présentement, que cinq kilo-grammes par ruche. Ce rende-ment est considéré comme trèsfaible, comparé à la France où levolume de production dépasse 25

kg/ruche. «Il reste beaucoup dechoses à améliorer pour prétendreà expor ter le miel de la région»,dit le Français qui insiste sur l’im-por tance de «la mise en place delabor atoires d’analyse», «lapureté du miel débar r assé detoute impureté», «l’étiquetage»...Les stagiaires n’ont pas attendud’être dans la salle pour «harce-ler» de questions le formateur,connu maintenant dans la régionpour y avoir animé de nombreuxstages de formation depuis 2003.M. Ouamer dira que ce profes-seur, enseignant à l’université à laretraite, «appor tera un éclairage,

une motivation, un encour age-ment… à cette filière, indispen-sable au développement de l’agr i-culture de montagne». Les frais depar ticipation s’élèvent à 1 500dinars, alors que ceux qui ontémis le souhait d’être hébergésdans les environs de la ville doi-vent s’acquitter de 800 dinars sup-plémentaires en frais de nuitée àl’auberge de jeunesse. Avant sonséjour à Aïn El Hammam, le spé-cialiste fr ançais était, il y aquelques jours, dans la wilaya deBouira, où il a animé une ren-contre avec les apiculteurs locaux.

A.O.T.

Jeudi 1er mars 2018BOUIRA10

Des habitants ayant inter -pellé le wali récemment, àl’occasion d’un conseil de

wilaya tenu à Bouira, évoquentune faille hor izontale de deux km.Selon eux, le glissement est trèsimpor tant et a touché le lycée deDjabahia, une école pr imaire, leCFPA et plusieur s habitations.Sur les lieux, nous apprenons quedes dizaines de maisons sont fis-surées et des routes affaissées.Selon les habitants de Djabahia,ce sont les travaux de réalisationd’une station de péage sur l’auto-route Est-Ouest qui sont à l’or igi-ne de cet impor tant glissement de

ter rain. Les habitants indiquentque des travaux de confor tementont été entrepr is, mais ils demeu-rent insuffisants. Un géologue or i-ginaire de la commune deDjebahia, présent à la rencontredédiée au développement, ademandé que le r isque soit définiet une étude géologique pousséesoit entrepr ise. Répondant à cettepr éoccupation, la directr ice del’urbanisme et de l’aménagementet de la construction (DUAC) aindiqué qu’une nouvelle étudegéotechnique a été lancée toutr écemment, au niveau d’unedeuxième par tie du chef-lieu com-munal, pour faire un état des lieuxet tenter d’y remédier. Pour rap-pel, au lendemain de l’appar ition

du glissement de ter rain, les ser -vices de la wilaya avaient dépêchésur les lieux une commission d’en-quête composée d’ingénieurs duCTC, de l’urbanisme, des géo-logues de l’agence nationale desautoroutes (ANA)... En attendantles résultats de l’étude géotech-nique, les autor ités ont rassuréqu’il y a aucun r isque qui pèse surles populations. Au sujet du tasse-ment de ter rain survenu au niveaudu CFPA de la localité, le direc-teur de la formation profession-nelle (DFP) de Bouira a soulignéqu’il n’existe aucun r isque surl’activité pédagogique. Selon lui,les cours se déroulent le plus nor -malement du monde. Il est utile designaler que Djebahia est connue

pour être une région à glissementsde ter rain. Ces derniers mois, destr avaux ont été entrepr is auniveau du tronçon de l’autorouteEst-Ouest, passant par la localitépour confor ter la chaussée. Despor tions de l’autoroute ont étésévèrement touchées par les nom-breux affaissements sur venusdans la région. D’autres ont étéégalement signalés dans la com-mune d’Aïn-Turk où des travauxde confor tement du sol sontactuellement en cours au niveaude l’autoroute Est Ouest. Il fautpréciser que le phénomène de glis-sement de ter rain est aussi visibledans les communes d’Aghbalou,Taghzout et Sahar idj.

Djamel M.

Des habitantsde Djebahia ont,encore une fois,

exprimé leurinquiétude quant

au danger quereprésentel’importantglissement

survenu sur une bonne partie

du chef-lieucommunal,

en 2017.

DJEBAHIA Glissement de terrain menaçant

Une nouvelle étudegéotechnique lancée

M'Chedallah

Plusieur s or ganismes des plus str até-giques relevant du secteur étatique dans

la daïra de M’Chedallah ont été recasésdans des locaux inadéquats. A commencerpar la subdivision du logement et des équi-pements publics (SLEP) et la subdivision del’urbanisme et de la construction (SUC),deux services techniques des plus sollicitéstant par les citoyens que par d'autres orga-nismes de l'État. Après avoir été délogés durez-de-chaussée du siège de la daïra en 2009pour céder les bureaux au service de labiométr ie, ces deux services ont été, une pre-mière fois, recasés dans un sous-sol au

niveau de l'ancienne ville où ils ont végétédurant plusieurs années, avant qu’ils nesoient transférés, une seconde fois, dans devieux appar tements du quar tier 42 loge-ments CNEP/APC à Vouaklane, en pér iphé-r ie de la nouvelle ville. Les services de laSUC ont occupé le deuxième étage et laSLEP le quatr ième étage. En plus de l’in-adéquation de ces locaux, les va-et-vient descentaines de citoyens qui sollicitent les ser -vices de ces deux organismes dérangenténormément les résidents du même bloc. Ilconvient de rappeler que l'APC a tenté deremédier à cette situation en dégageant une

assiette de ter rain en 2011 au niveau de lanouvelle ville, devant le siège de la BMPG.Malheureusement, la dite assiette a été,selon une source proche des services tech-niques, amputée d'une par tie qui a été cédéeà l'agence locale de l’emploi (ALEM). Leprojet de réalisation d'un siège pour cesdeux organismes est, pour ainsi dire, tombéà l'eau. Autre organisme mal logé : lebureau de poste de Raffour. Ce dernier estopérationnel depuis 1995, mais il n'est, enréalité, qu'une salle séparée en trois par tiesaménagées en bureaux du receveur, un gui-chet et une salle d'archives, où il est prati-

quement impossible de mettre de l'ordre. Enplus de son extrême exiguïté, sachant qu'el-le ser t une population de 12 000 habitants,outre les usagers de la RN15 M'Chedallah/Béjaïa qui y marquent un ar rêt pour effec-tuer diverses opérations, l' infrastructure enquestion affiche une dégradation for t appa-rente. En sus, ses installations intér ieuressont vétustes, telle celle de l’électr icité réa-lisée d'une manière bâclée. Il était questiond'une opération de restauration et d'exten-sion pour ce service non moins névralgiquedepuis 2015. Mais r ien n’a été entrepr is à cejour. O. Soualah.

Plusieurs services publics mal logés

OUED EL-BERDI Absence d’une aire de jeu à Fraksa

Le village de Fraksa, relevant de la communed’Oued El-Berdi, au sud de la wilaya de

Bouira, accuse un manque flagrant en matière destructures culturelles et spor tives. Des villageoisont interpellé le wali Mustapha Limani récem-ment sur cet état de fait, en lui faisant par t del’absence d’un foyer de jeunes, d’un centre cul-turel et d’un ter rain de spor t. Un des villageoisde Fraksa, présent lors du conseil de wilaya dédiéau développement dans la daïra d’El Hachimia,a expr imé le souhait d’inscr ire un projet d’uneaire de jeu dans la bourgade, pour permettre auxjeunes de pr atiquer des activités spor tives.Réagissant à cette doléance, le premier magistrat

a regretté le fait qu’aucune infrastructure juvé-nile n’existe dans cette localité. Il a demandé surle champ qu’un ter rain soit dégagé pour pouvoirinscr ire un projet d’une aire de jeu à Fraksa. Uneassiette appar tenant aux forêts a été proposéepar le maire et des citoyens de Fr aksa.Seulement, le conservateur des forêts a expr imédes réticences quant au recours au domaineforestier pour implanter un projet dans ce sens.Le même responsable a expliqué que plusieursdemandes d’autor isation pour l’exploitation dester rains forestiers sont sur son bureau en attentede validation. Selon lui, la conservation refuse dedonner son accord car la moindre autor isation

qu’accorderaient ses services «ouvr irait la voie àune exploitation effrénée du patr imoine fores-tier». D’où son opposition à accorder des ter -rains. Cet argument n’était pas du goût du waliqui a demandé plus de flexibilité et sur tout decompréhension de la par t des services des forets.Pour le wali, accorder une assiette de ter rainpour la réalisation d’une aire de jeu ne veut enaucun cas dire massacrer le tissu forestier, sur -tout quand il s’agit d’un ter rain nu. Renouvelantsa demande à l’endroit des forêts, MustaphaLimani a insisté à ce qu’une assiette de ter rainsoit dégagée pour permettre l’inscr iption d’unprojet d’une aire de jeu à Fraksa. D. M.

L’instruction de Limani

Souscription àl’assurance sociale

Les artisanssensibilisés

Des ar tisans de la wilaya ontpr is par t, samedi dernier au

niveau de la chambre d’ar tisanatde la ville de Bouira, à unejournée de sensibilisation surl’impor tance de la régular isationde leurs situations vis-à-vis desassurances de travail et des ser -vices des impôts. Cette journéed’information, initiée par ladirection locale du tour isme et del’ar tisanat et de la chambre d’ar -tisanat de Bouira (CAB), a vu lapar ticipation de cadres de diffé-rentes sociétés d’assurance, àl’image de la CNAS, la CASNOS,la CRMA et la SAA, en plusd’une dizaine d’ar tisans et decommerçants adhérents à laCAB. Ces derniers ont étéd’ailleurs initiés aux démarchesréglementaires et nécessairespour la régular isation de leurssituations vis-à-vis des assuranceset des impôts, en plus des diffé-rents dispositifs adoptés parl’Etat à par tir de 2015 visant àfaciliter la régular isation de leurssituations et le paiement de leurscotisations, sachant qu’ils pour -ront bénéficier d'un échéancierde paiement pour la mise à jourde leur cotisation antér ieure et del'exonération de majoration et depénalité de retard. Les anima-teurs de cette journée d’étude ontaussi lancé un appel à l’ensembledes ar tisans de la wilaya, notam-ment ceux non-encore affiliés,pour profiter «des avantages d'af-filiation proposés par les caissesnationales d'assurance des non-salar iés». Une affiliation qui per -met aux ar tisans d'ouvr ir droitaux indemnités liées aux congésmaternité, aux accidents de tra-vail et à la retraite avec possibi-lité d'avancer, à l'avenir, l'âge dedépar t à 60 ans, au lieu de 65 ansactuellement. Par ailleurs, les ani-mateurs se sont aussi étalés surl’impor tance de la régular isationde la situation des ar tisans vis-à-vis de la direction des impôts.Une procédure allégée et facilitée,par ticulièrement pour les nou-velles petites entrepr ises crééesdans le cadre des différents dis-positifs d’aide à l’emploi. Larégular isation et le paiementcor rect des impôts permettentaussi aux ar tisans de développerleurs activités. A noter, enfin,qu’une journée de sensibilisationsimilaire sera tenue la semaineprochaine au niveau de lachambre d’ar tisanat de Bouira.Massinissa. A

Inter venant, avant-hier, dansune conférence ayant pourthème «Quand le documentai-

re est au service de la promotionde la culture amazighe», M. SalimAggar, réalisateur, journaliste etcr itique de cinéma, évoque l’im-por tance des films-documentaires,en général, dans la sauvegarde etla promotion de la culture amazi-ghe : «Même si nous n’avons pasun modèle d’écr iture pour ledocumentaire, force est de consta-ter que cette production s’imposecomme un genre cinématogr a-phique qui a r évolutionné lemonde, et que le document défendtoujour s une cause, une situa-tion», soutient l’or ateur, enn’omettant pas de citer «la vér itéqui dérange dans le r échauffe-ment climatique, ou la dénoncia-tion ouver te de l’immigration enEurope » véhiculées par ces pro-ductions. Abordant le thème dujour, l’intervenant avouera que lespremier s documentaires ayanttrait à la culture amazighe sontl’œuvre des Français pendant lacolonisation. «Plus de 200 docu-mentaires ont été réalisés par les

Français. Ils évoquent la cultureber bère dans ses différentesfacettes que ce soit en kabyle,touareg ou chleuh…», dira M.Aggar. Toujours dans cet aperçuhistor ique, l’or ateur souligner aque le cinéma amateur était lapremière étape dans la réalisationde films-documentaires. «Cegenre de cinéma a l’avantage de laliber té de création, néanmoins, ilsbutent à des inconvénients demoyens financier s et autres»,explique-t-il. Pour mettre enexergue le rôle de la télévision, les

salles de cinéma et les DVD dansla promotion de la culture, leconférencier citera quelques pro-ductions qui ont marqué de leursempreintes le monde cinémato-gr aphique amazigh. Il évoque,entre autres, les films «La collineoubliée», «La montagne de Baya»,«Macahu», ou les documentaires«Le voyage kabyle», «Mon nomest lumière», «Le retour à la mon-tagne», «La voix de Matoub»…Pour l’orateur, le document estégalement un excellent moyen demédiatiser des figures histor iques.

Il cite, entre autres, les documen-taires tr aitant des parcour s deSlimane Azem et Cheikh ElHasnaoui. «Imaginons si cesgrands chanteurs sont revenus unjour pour chanter chez nous,comme il a fait Idir après 40 ansd’absence sur scène», se désoleraM. Aggar. Par contre, le manqued’aspect technique dans une pro-duction restera toujours un handi-cap pour la transmission du mes-sage voulu, selon ce réalisateur.

Six films programméspour la dernièrejournée decompétitionPour le troisième et dernier jourdu Festival culturel national dufilm amazigh (avant-hier, mardi),six films étaient au manu. Il s’agitde deux films-documentaires«Asalay» et «Imeksawen Igenni»,trois films cour t-métr ages«Lexsas», «Taɛekkemt n tuder t etHuman» et, enfin, un film long-

métr age «Tuder t». Le premierfilm-documentaire à être présentéavant-hier en début de matinée,est «Asalay», œuvre du réalisateurDjamel Bacha, dans il évoque uncollectionneur d’objets d’ar ts tra-ditionnels, des objets ver nacu-laires, jar res et autre. À la longue,la maison de ce passionné de l’ar ttraditionnel kabyle est devenue unmusée. Une manière à lui de lier lajeune génération à leurs aïeux etde leur transmettre cette cultureancestr ale. Dans le sillage ducour t-métrage, Issam Taachit apr ésenté son film intitulé«Human». Le film raconte desévénements qui se sont déroulésdans un stade de football entre lacatégor ie d’enfants tr isomiques(mongoliens) et un enfant naturel.Pour clore la projection de cette16e édition du festival culturelnational du film amazigh, lesorganisateurs ont programmé lefilm long-métr age «Tuder t» deRabah Dichou, qui se r ésumecomme suit : «Les parents d’AmiRabah, son fils Mohand et leurspetits enfants vivent dans un cli-mat de joie et de bonheur. Un évé-nement changea le parcours deleur vie quand Mohand fait unaccident de voiture, en se rendantà son lieu de travail à Béjaïa. Lavictime est une étudiante qui acontracté de légères blessures. Aufil du temps et avec la complicitéde Soussou, sa tante, Mohanddemanda sa main au mar iage.Cette décision fut rejetée par sonpère, Ami Rabah. Mais même lepère, Ami Rabah, décida de seremar ier avec cette tante, laissantleur famille, le fils et son pèrevivent dans le luxe et la joie». Pourrappel, la cérémonie de clôture duFestival a été organisée, hier mer-credi, à 15 h, à la grande salle de laMaison de la culture MouloudMammer i de Tizi Ouzou.

Farida El Harani

Jeudi 1er mars 2018 CULTURE 11

SALIM AGGAR, réalisateur, journaliste et critique de cinéma

«Le documentaire sert le cinéma…»

Même si lamajorité des films-

documentairesréalisés sur

Tamazight sont enlangue française,

rien n’empêcheque leur rôle dansla promotion de laculture amazigheest prépondérant,

reconnait-on.

Dans le cadre du Festival national du film amazigh,qui se déroule du 24 au 28 février à Tizi-Ouzou,

trois films sont projetés au centre culturel MatoubLounes de Aïn El Hammam.. À raison d’une projectionpar jour, la salle de cinéma a été ouverte au public quine s’est, finalement, pas déplacé en masse. Même si cer-tains cinéphiles ne s’en lassent pas, les films projetés,«L’opium et le bâton» d’Ahmed Rachedi, ou «La collineoubliée» d’Abderrahmane Bouguermouh, ne pouvaientpas attirer la grande foule, surtout en cette période où leséventuels spectateurs sont accaparés par les travaux deschamps. Il aurait été souhaitable que la projection aitlieu à partir de dix sept heures à la sortie des travailleurs

et des lycéens qui aimeraient passer deux heures ailleursque dans un café. Notons qu’aujourd’hui, mercredi, c’estle film de Chérif Aggoune «L’héroïne» que les organisa-teurs ont programmé pour clôturer la série de projec-tions. Le centre culturel Matoub Lounes fermera à nou-veau ses portes en attendant un autre national ou local.Pour casser la léthargie ambiante, la Maison de la cultu-re serait inspirée de tracer un programme de projectionde films ou de pièces théâtrales durant les fins de semai-ne à des heures où le public pourrait remplir la salle. La quinzaine de films en compétitions lors du Festivalseraient les bienvenus.A.O.T.

AÏN EL HAMMAM Centre culturel Matoub LounesProjection gratuite de films

La revue littéraire " TamazightTura" du Haut Commissar iat

à l’Amazighité (HCA) vient d'édi-ter un numéro spécial MouloudMammer i, exclusivement en tama-zight. Dir igé par le Secr étairegénéral du HCA, Si El HachemiAssad, et coor donné par SaïdChemakh, docteur en linguistique,le numéro 14 de cette revue ras-semble un flor ilège de textes écr its,exclusivement en tamazight, surMouloud Mammer i (1917-1989)par des universitaires, des écr i-vains, des poètes et des anonymes.Le contenu de ce numéro tourneautour de six rubr iques représen-tant les pr incipaux axes traités parles intervenants: étude, tr aduc-

tion, hommage, interview, préfaceet divers textes. Ainsi, on trouvedans la première r ubr ique desanalyses thématiques concernantcer tains sujets traités dans l’œuvrede Mammer i à l’image de lafemme, l’oralité, la cr itique, la col-lecte du patr imoine et le savoirséculaire (Tamussni). La seconderubr ique contient trois extraits destraductions en tamazight de " LeBanquet" , " Le sommeil du juste"et " La traversée" , réalisées dans lecadre du Centenaire de la naissan-ce de Mouloud Mammer i, orga-nisé par le HCA sous le haut patro-nage du Pr ésident de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika,durant l’année 2017, ainsi que la

traduction de deux autres textes, àsavoir " L’olivier" et " Le Zèbre" .Un hommage est rendu à DdaLmulud " L’Amussnaw" , à traversdes poèmes et des textes en prosed’éminents écr ivains et poètescontempor ains de l’Amussnawainsi que des anonymes qui l’ontcôtoyé. Le numéro compor te aussides entretiens ainsi que trois pré-faces signés par Mammer i, parusdans des revues et des ouvragesqu’il a édités. En outre, deux textesen référence à sa " passion dessables" et son attachement audéser t d’où il a extirpé de l’oubli" L’Ahellil de Gourara" .

Le Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (Tna) lance lapremière édition du Prix Mustapha Kateb d’études sur le Théâtre

algérien, annoncent les organisateurs sur le site internet du Tna. Ce prix"annuel" s’adresse aux chercheurs et à celles et ceux qui s’intéressentau Théâtre algérien de "toutes les nationalités", visant ainsi à "soutenirla recherche" et ouvrir le champ aux scientifiques pour "observer latransformation" de la dramaturgie algérienne, "rassembler et vérifier"l’œuvre et la pratique du théâtre en Algérie. Trois prix, dotés dessommes de 500.000 DA pour le premier prix, 300.000DA pour ledeuxième et 200.000 DA pour le troisième, sanctionneront lesmeilleures études sur le Théâtre algérien. La date limite de dépôt desdossiers de participation au concours de la première édition de ce prixa été fixée au 31 juillet 2018 et la liste des lauréats sera annoncée lorsdu prochain Festival national du théâtre professionnel (Fntp). Considérécomme l’un des symboles du Théâtre algérien, Mustapha Kateb (1920-1989) a voué sa vie au 4 art, comme comédien et metteur en scène deplusieurs pièces à succès, avant d’occuper le poste de directeur du Tnadurant les années 1980.

Théâtre national algérien Mahieddine BachtarziPrix Mustapha Kateb pour lesétudes sur le Théâtre algérien

REVUE DU HCA Tamazight Tura Exclusivement en tamazight

Un numéro spécial consacré à l’œuvre de Mammeri

Coin cuisine

Après un quar t d’heured’attente, Djamel se levaet dit à Djamila :

- Je vais sor tir un moment.- Où ? Mon père va ar r iver d’unmoment à un autre.- Je sais, je ne vais pas loin. Jevais juste acheter quelquechose.- Que vas-tu acheter ? Si c’estquelque chose à manger de chezle pâtissier se trouvant en facede note atelier, je te le décon-seille. Il ne s’entend pas avecl’hygiène.Djamel fut à deux doigts de luirépliquer qu’il n’était pas le seulen pensant aux deux chambresde l’atelier transformé en dépo-toir s.- Je vais acheter une lampe et uninter rupteur pour la sonner ie de

la por te.- Laisse ça pour demain.- Non, c’est maintenant que jevais les acheter. Je ne peux pasrester les bras croisés et j’ai tou-jours appr is à ne jamais repor -ter au lendemain ce que je peuxfaire le jour-même.- Attends au moins que je tedonne de l’argent.Djamel haussa les épaules ets’en alla. Il y avait dans le quar -tier à quelques cent mètres de làun magasin d’électr icité où enplus d’une lampe et d’un inter -rupteur, Djamel acheta égale-ment une pince et un tournevispour électr icien, de telle sor tequ’il puisse procéder aux petitstravaux qu’il avait en tête sansqu’il n’ait besoin de couper lecompteur et d’inter rompre le

travail des coutur ières. Djamelqui était br icoleur à sesmoments perdus avait fini letravail en un quar t d’heure.Ce n’est qu’une heure et demieplus tard que Merzak, le père deDjamila ar r iva. En le voyant,Djamel s’étonna : Il ne ressem-blait pas du tout à sa fille !Djamila avait la classe et labeauté des star s d’Hollywoodalors que son père ressemblaitaux personnages négatifs des filsindiens : grand de taille, gros,tr ès br un avec des sourcilspoivre et sel très épais. Sa mous-tache aussi était poivre et sel etsi épaisse qu’on ne voyaitpresque pas ses lèvres.Le sexagénaire ser ra la main deDjamel, lui souhaita bienvenuepuis se tourna vers sa fille.

- C’est une bonne chose qued’avoir installé une lampe etréparé la sonner ie, Djamila. Tuas ramené un électr icien ?- Non. C’est Djamel qui a toutfait.- Ah ! Mais c’est tr ès bien.Yaatik Essaha ya wlidi.- Il n’y a pas de quoi, monsieur.J ’ai vu qu’il y avait un petit pro-blème et je l’ai réglé du mieuxque j’ai pu. C’est mille fois r ien.- Et il y a plein de petits pro-blèmes qu’il veut régler papa,intervint Djamila presque aveccrainte.- Lesquels ? Ce sont des pro-blèmes qui ne nécessiteront pasde frais impor tants j’espère.

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous(10ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesLes trois prétendants

Jeudi 1er mars 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (47ème partie)

La vieille femme se mit à r icaner :- Non,je ne suis pas en train de plaisanter. Je

ne vais pas te donner d’objet magique etunique pour la bonne et simple raison queje ne possède r ien de tel. Je ne suis qu’unepauvre vieille veuve.- Tu t’es moqué de moi alors ?- Non, je ne me suis pas moqué de toi, j’aijuste utilisé une r use vieille comme lemonde : promettre quelque chose de fabu-leux pour obtenir ce que l’on désire. Uneruse qui marche toujours parce qu’elles’adresse à la cupidité innée chez l’êtrehumain. Si je ne t’avais pas promis cet objet

magique, jamais tu n’aurais accepté dem’aider et de construire cette clôture.Hassan regarda encore la vieille femmeespérant que celle-ci finisse par lui direqu’elle plaisantait et qu’elle allait lui don-ner ce qu’elle lui avait promis. Mais au lieude cela, elle lui dit :- Bon, je te remercie pour ce que tu as fait,brave étranger. Maintenant, si tu n’y voispas d’inconvénient, j’aimerai bien fermer lapor te de ma clôture.- Tu veux que je m’en aille ? S’étonnaHassan.- Oui. Je ne peux pas t’accorder d’hospita-

lité parce que je n’ai pas de nour r iture àt’offr ir. A-t-on idée de donner l’hospitalité àquelqu’un sans lui offr ir le couver t ?Hassan la regarda un moment puis s’enalla.À peine eut-il parcouru quelques pas qu’ilvit sautillant autour de lui le petit génie.- Alors, mon ami, lui dit le génie. Qu’est-cequi ne va pas ? Le travail que mes frères etmoi avons accompli laisse à désirer ?- Non, non, le travail est par fait. Tout cequ’il y a de plus par fait.- Mais pourquoi es-tu tr iste alors ?- Euh, juste comme ça. Nous les humainssommes compliqués. De temps en temps,nous nous laissons submerger par la mélan-colie sans raison.- Vous les humains êtes effectivement com-pliqués au point où vous cachez ce que cequ’il vous chagr ine à ceux qui peuvent vousaider. Je sais que ton chagr in a une relationavec cette vieille femme que tout le mondedéteste.- Ah ! Oui, celle-là. Finalement, les gens ontraison de la détester.- Tu vois que j’ai raison de penser que c’estelle qui t’a chagr iné. Allez, dis-moi ce qui ne

va pas.Hassan raconta au génie toute l’histoire encommençant bien sûr par la belle Yakoutqu’il voulait épouser et dont le père avaitimposé une épreuve presque impossible àréaliser.Le génie sautilla autour de Hassan un bonmoment puis lui dit :- Tu es un brave homme. C’est moi qui vaiste donner un objet magique. Quant à cettevieille femme méchante, je sais comment lapunir.- Non, non, ne lui fais pas de mal. Si tu luifais quoi que ce soit de mauvais, je me sen-tirai responsable.- Non, je ne lui ferai pas de mal, rassure-toi.Allons-nous-en.- Où ?- Ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas.À un moment donné, le petit génie ramassaune pier re plate et la donna à Hassan.- Prends ceci, mon ami.- Une pier re plate ?- Oui, mais une pier re plate pas comme leautres.

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un Salon

professionnel. À Chlef, l’un des pneus de sa voiture

éclate et il n’a pas de rouede secours. Alors qu’il se

demandait ce qu’il y avait lieu de faire pour

poursuivre sa routevers Alger où il habite,

quelqu’un d’inattendu sepropose de l’aider : une

jeune et très belleautomobiliste. Celle-ci lui

offre un pneu avec une janteneuve et lui apprend que son

père vend des pneus et despièces détachées

automobiles. Elle lui offreune roue neuve complète et

en contrepartie,elle compte sur lui pour

lui communiquerrégulièrement l’état de son

usure pour les besoins d’uneétude qu’elle mène sur les

produits que son pèrecommercialise. Par la suite,

Djamel découvre que Djamilaest une voisine de sa sœuret que c’est son beau-frère

qui lui tient sa comptabilité.Comme il est loin d’être

ignorant dansle domaine des affaires,

et à la faveur d’autresrencontre, Djamila lui

demande de l’aider à gérerses affaires en contrepartie

d’un très gros salaire.

Résumé

Aicha et Salhi, un couple de paysans, ont une fille, Yakout, qui est tellementbelle que plusieurs familles veulent demander sa main.Au lieu d’être comblé de joie, le père est inquiet parce qu’il appréhendel’animosité des familles à qui il n’aura pas accordé sa main. Il demandeconseil à un vieux sage qui lui suggère de ne marier sa fille qu’à celui qui luiaura offert un cadeau unique. Un défi que trois frères décident de relever.Tous les trois entreprennent un long voyage dans l’espoir de trouver l’objetfabuleux qui permettra à l’un d’entre eux d’épouser la belle Yakout.

Résumé(Un conte de l’Est algér ien)

Jeudi 1er mars 2018 SPORT 21

Rééditer l’exploit de 2015COUPE D’ALGÉRIE (Quarts de finale) MCA - MOB, demain à 16h

Ayant réalisé jusqu’ici untr ès bon parcour s enchampionnat Ligue 2

Mobilis, avec une br illante deuxiè-me place au classement général,les Béjaouis veulent aller le plusloin possible dans cette compéti-tion populaire. Ils sont conscients,toutefois, de la qualité de l’adver -saire qui n’est plus à présenter et,par tant, de la difficulté de la mis-sion qui les attend. Sachant que levolet psychologue est très impor-

tant pour bien aborder ce genred’échéances, le coach Bouarata apr épar é son groupe pour bien

gérer la pression des Chnaoua austade mythique du 5 Juillet. Lesjoueurs étaient très attentifs au

discour s du staff technique.D’après les éléments inter rogés,l’effectif est armé d’une volontéd’acier de passer le cap mou-loudéen et de réaliser une bellepar tie. Mais pour cela, il va falloirjouer à fond ses chances et ne r ienlaisser au hasard, car, en face,l’adversaire est une grosse cylin-drée jouant les premiers rôles en

Ligue 1 Mobilis, lui qui est logé àla troisième place du champion-nat, à quatre unités du dauphin, leMC Oran. Concernant l’effectif,ce match ver ra le retour dansl’axe de Maâmar Youcef, qui apurgé, ainsi que de Salhi qui pour -ra rejouer après une légère blessu-re. Concernant Boucher it, celui-cia été traduit en conseil discipline.En sus d’avoir été sanctionnéfinancièrement, il devra, désor -mais, s’entraîner avec les U21.Pour revenir à ce choc des quar ts,les camar ades de Soltane necomptent pas faire de la configu-r ation, même si beaucoup dejeunes éléments vont découvr ir ceniveau de la compétition pour lapremière fois. C’est là une occa-sion de démontrer de quoi ils sontcapables devant un adversaire quirenferme des joueurs chevronnéset talentueux. Côté suppor ters, lesBéjaouis comptent envahir lestade du 5 juillet pour donner dela voix Crabes, afin de passer l’é-cueil mouloudeén.

Z. H.Le programmeMC Alger - MO BéjaïaCR Zaouia - AS Aïn M’LilaUSMB Abbes - JS SaouraJS Kabylie - USM Blida

Le MOB seraen appel demain

à 16 heuresau stade

du 5 Juillet pour affronterle MCA, dansle cadre des

quarts de finalede la coupe

d’Algérie.

FAWZI RAHAL, capitaine d’équipe

En marge de l’avant-dernierentraînement à Béjaïa, lecapitaine d’équipe, FawziRahal, est revenu sur les

conditions de la préparation du MOB pour le match de

demain contre le MCA.

La Dépêche de Kabylie :Comment s’est déroulée lapréparation pour le match duMCA aprèsla brillante victoirecontre le GCM en championnat ?

Fawzi Rahal : Honnêtement, cette victoire contreMascara nous a fait beaucoup de bien après la diffi-cile semaine qu’on a passée et le nul devant leCABBA. Nous avons commencé à nous préparerdepuis lundi passé, comme on a l’habitude de le fairemalgré l’impor tance du match et de l’adversaire. LeMCA n’est pas une équipe quelconque, elle mér ited’être pr ise très au sér ieux si on veut passer ce tour.

Le MCA carbure bien en championnat eten coupe d’Afrique. Appréhendez-vous ce match ?Pour être claire avec vous, aucune équipe ne nousfait peur car il n’y a que le ter rain qui pour radépar tager les deux équipes. Cer tes, le MCA

qui renferme une armada de bons joueursmér ite du respect. Toutefois, on dispose

d’un bon groupe capable de tenir tête àn’impor te quelle for mation.Concer nant le match en lui-même, on va jouer dans le seulbut de décrocher le billet quali-ficatif pour le car ré d’as.

Les supporters seront au rendez-vous vendredi au stade du 5 Juilletpour vous soutenir. Un message à leur lancer…

J ’espère qu’ils seront nombreux pour nous soutenir.Et de notre par t, on ne lésinera pas sur les effor tspour faire un grand match et dérocher le billet qua-lificatif. Personnellement, je rêve d’aller le plus loinpossible et pourquoi pas atteindre la finale pour ladeuxième fois de l’histoire du club.

Propos recueillis par Z. H.

HONNEUR BÉJAÏA (17e journée)

RC Seddouk - SS Sidi-Aïch

L’heure de vér ité a sonné pour le duo de tête, composé du RCSeddouk et du SS Sidi Aïch, qui va s’affronter, demain après-midi,

dans un match qui s’annonce plus que décisif. Le stade de Seddouks’avérera, sans doute, exigu pour contenir toute la foule qui s’apprêteà envahir cette enceinte demain vendredi, le théâtre d’une intéressanteempoignade entre deux voisins qui se connaissent depuis belle lurette.Le derby a toujours suscité l’intérêt des villes de Seddouk et Sidi Aïch.Les observateurs prédisent un match à chances égales, même si leslocaux bénéficieront de l’avantage du ter rain. Sur le plan moral, toutbaigne dans l’huile chez les Ver ts de Seddouk, sur tout depuis qu’ilssont leaders l’entame de cet exercice. Mais les Diables rouges n’ontpas encore dit leur dernier mot. Ils iront cer tainement à Seddouk avecle désir de bousculer la hiérarchie. A cet effet, les poulains du coachAmaouche tablent sur un succès leur permettant de réduire l’écar t àdeux points avec le leader. En somme, le choc au sommet RCS - SSSAs’annonce très ser ré. Ça se jouera, sans doute, sur de petits détails, oùl’engagement physique sera de mise. Les camarades de Boubalou veu-lent coûte que coûte la victoire. Mais ils sont conscients que leuradversaire du jour n’est pas n’impor te qui.Samy H.

L’heure de vérité !

RÉGIONALE 2 Zine Mohamed, entraîneur de l’US Auzia

L’US Auzia, dont les joueurs nese sont pas entrainés la semai-

ne dernière à cause des problèmesd’ar gent, (indemnité et autrepr imes non octroyées depuis ledébut de la saison), a créé la sur -pr ise en allant battre l’ES Draâ El-Mizan chez ce dernier sur le scorede 2 - 1. Malgré cela, l’équipe del’antique Sour El Ghozlane occupetoujours la dernière place avec 17points, une place qu’elle par tageavec le Gouraya de Béjaïa. Pourrappel, l’USA a perdu son matchnon disputé face à l’ES BirGhbalou sur tapis ver t avec ladéfalcation de deux points et uneamende de 30 000 DA.L’entraîneur Zine Mohamed quenous avons contacté reste pessimis-te en disant «s’il n’y aura pas dechangement dans l’immédiat, l’é-quipe sera reléguée en division dewilaya». Le club, dira-t-il, «est plusque jamais délaissé. Lors du der -nier match, je me suis déplacé seul

avec l’équipe à Draâ El-Mizan,alors qu’il m’a fallu faire le por te àpor te pour réunir quelques joueurspour faire le déplacement.D’ailleurs, plusieurs ont refusé denous rejoindre». Heureusement,enchaine le coach d’Auzia, «l’équi-pe compte plusieurs jeunes joueursdont la major ité sont dans leurpremière année sénior.Sincèrement, il faut que ça bouge,tout seul, je n’y peux r ien. Il fautque ça change, sinon c’est la dispa-r ition du club». J ’ai longuement,dira encore M. Zine, «discuté avecles joueurs qui ont exigé le mini-mum, au moins une avance pourpouvoir bouger. Le président deCSA s’est dit dépassé mais il s’estengagé à tout faire pour trouver lesfonds nécessaires pour essayer desauver l’équipe». Cette semaine,conclut le coach d’Auzia, «c’estmalheureusement le même scéna-r io. Quelque sept à huit joueursqui se sont entrainés avec nous en

prévision du prochain match faceau CR Zemmour i, un match à nepas perdre, quoi que les joueursont une nouvelle fois menacé deboycotter le match, les dir igeantsdoivent être présents en force, c’esttout le monde qui doit assumer saresponsabilité jusqu’au bout».

M’hena A

«Je me suis déplacé seul avec l’équipe»Le programmeRC Seddouk - SS Sidi AïchJSB Amizour - ARB BarbachaCRB Aokas - CPC BéjaïaNC Béjaïa - AS Oued GhirCRB Aït R’zine - JS Ighil Ouazzoug NB Taskr iout - O Akbou

«On jouera à fond nos chances»

PRÉ-HONNEUR (15e journée) JS Béjaïa - O Feraoun

C' est un vér itable duel desextrêmes, entre une équipe de

la JS Béjaïa qui cherche à se réha-biliter devant ses suppor ters aprèsla dernière défaite devant à l’OMCisna, et qui occupe l’avant der -nière place et le leader, à savoirl’Olympique de Feraoun qui sedéplacera au stade Nacer ia deBéjaïa pour glaner les trois pointspour consolider son fauteuil. Au

match aller, l'OF l' avait tr an-quillement empor té sur le score de3 buts à 0 Feraoun aura à cœur devaincre encore, sur tout que l’USBéni Mansour qui jouera chez luisamedi prochain n’a pas perduespoir de revenir dans la course àl’accession. Dans l’autre match, leWRBO est tenu par l'obligationdu résultat sur ses ter res afin derester en contact du haut face au

NRB Semaoun qui aspirent à seremettre en selle après son derniernaufrage à domicile face à BéniMansour.

S. H.

Le programmeJS Béjaïa - O FeraounWRB Ouzellaguen - NRBSema ou n

Entre les deux extrêmes

Le leader, l’USM Béjaïa, nedevrait pas avoir la par tiefacile chez le voisin de l’OS El

Kseur, même si la rencontre se dis-putera à huis clos, en application dela sanction infligée par la commis-sion de discipline au club d’ElKseur. Les deux poursuivants, la JSBordj Menaïel et l’ES Bir Ghbalouseront, également, mis à r udeépreuve, respectivement devant leCM Tidjelabine et l’OSMouldiouene. L’US Soummam, quitalonne de près ce tr io de tête, iracroiser le fer à Bordj Menaïel avecune accrocheuse équipe du Widadde Bordj Menaïel, auteure d’uneprécieuse victoire à Zemmour i faceau CRZ. Le CRB Kherrata devra,en revanche, faire preuve de pru-dence lors de la réception du MC

Bouira, en verve depuis quelquesjournées. En bas du tableau, la JSM’Chedallah accueiller a l’ESTimezr it avec un seul mot d’ordre :la victoire. Seule issue permettantde s’éloigner de la zone rouge.

Draâ El-Mizan en périlchez la lanterne rouge Pour sa par t, l’ES Draâ El-Mizan,qui pointe à la 12e place (20 points),

effectuera un pér illeux déplacementà Béjaïa, pour donner la réplique auGouraya local (17 points). Cettedernière reste sur une défaite face àl’ES Timezr it (0 - 2), tout commel’équipe visiteuse, défaite à domicile

par l’US Auzia (1 – 2). Les deuxadversaires du jour tenteront, donc,tous les deux de rectifier le tir, enengr angeant les trois points dusuccès, demain après-midi au stadeBenallouache de Béjaïa, sur toutqu’ils luttent pour un objectif, àsavoir la survie de Régionale 2. Lamission des Sudistes s’annonce, tou-tefois, difficile face à un onze deGouraya Béjaïa qui fera son pos-sible pour garder les trois points quiseront mis en jeu à la maison. Lescoéquipiers d’Issoulah sont, donc,appelés à faire de leur mieux sor tir,pour espérer revenir à Draâ El-Mizan avec un meilleur r ésultatpossible, sinon ils r isquent de laisserdes plumes et de se retrouver parmiles relégables. Le staff technique etles dir igeants ont, en tout cas, mobi-lisé les joueurs pour qu’ils se trans-cendent et se surpassent de for tbelle manière, demain après-midi.Une mission cer tes difficile pourl’ESDEM, mais pas impossible.Notons que le match US Auzia - CRZemmour i, dans le choc à six pointsdes mal-classés, se jouera avec unenjeu de taille. Il donnera, en effet,qui l’avant-dernier au classement.A signaler, enfin, que toutes les ren-contres débuteront à 15 heures.

Samy H. et Massi Boufatis

Le programmeCRB Kherrata - MC BouiraJS M’Chedallah - ES Timezr itGouraya - ESD El-MizanUS Auzia - CR Zemmour iOS Moulediouane - ES Bir GhbalouWR Bordj Ménaïel - US SoummamOS El Kseur - USM Béjaïa(huis clos)CM Tidjelabine - JS Bordj Ménaïel

Jeudi 1er mars 2018SPORT22

RÉGIONALE 2 (20e journée)

Le trio de tête en dangerLa 20e journée

du championnatRégionale 2 revêt,

inéluctablement,une importancecapitale pour legroupe de tête

qui évoluera endéplacement.

HONNEUR TIZI-OUZOU (21e journée)

La 21e journée de la division Honneur Tizi-Ouzou sera dominée par le choc qui oppose-

ra, demain, la JS Boukhalfa qui pointe à la 3eplace au leader, le FC Tadmaït, au stade OukilRamdane de Tizi-Ouzou. Un match déterminantpour les deux équipes dans la course à l’acces-sion. Les gars de Tadmaït qui comptent cinqpoints d’avance sur leur adversaire du jour ettrois unités sur leur dauphin, l’O Tizi Gheniffsont condamnés à gagner afin de garder à dis-tance leurs poursuivants et accroître leur chanced’accession. De son côté, la JS Boukhalfa nel’entendra sans doute pas de cette oreille. Lesbanlieusards de Tizi-Ouzou ne comptent pas lais-

ser filer l’aubaine de se remettre en selle enréduisant l’écar t à l’occasion de la réception duleader, le FC Tadmaït. C’est dire tout l’enjeu quicaractér isera cette empoignade qui drainera àcoup sur la grande foule. Toujours dans le hautdu tableau, le RC Betrouna accueillera sur lemême ter rain d’Oukil Ramdane, en match d’ou-ver ture, l’AC Yakourene. Une rencontre qui nemanquera pas d’intérêt et qui s’annonce des plusplaisantes entre deux antagonistes qui renfer -ment un r iche effectif et qui pratiquent un foot-ball de qualité. Aux Ouadhias, le FCO local quireste sur une défaite hors de ses bases ne devraitpas éprouver trop de mal à se racheter, lors de la

r éception de la lanter ne rouge, l’ES SikhOumeddour. Un invité qui a presque les pieds endivision Pré-Honneur et qui semble résigné à sebattre. Pour sa par t, le CRB Mekla recevra l’ESTigzir t dans un match où les locaux par tirontavec les faveurs des pronostics face aux jeunotsde la ville balnéaire qu’il faudra néanmoinsprendre très au sér ieux. S. K.

Le programmeJS Boukhalfa - FC TadmaïtRC Betrouna - AC YakoureneFC Ouadhias - ES Sikh OumeddourCRB Mekla - ES Tigzir t

Boukhalfa et Tadmaït jouent leur match de la saison

Pré-honneur

En se déplaçant chez la JS Boumhani, leleader de la division pré-honneur (groupe

A), le DC Boghni, semble bien par ti pours’adjuger le sacre. Comptant cinq points surson dauphin avec un match en mois, lesMontagnards ne devraient pas laisser filerl’occasion d’ajouter trois points à leur besace.L’autre match de cette 17e journée qui s’an-nonce plaisant, c’est celui qui opposera la JSAït Yahia Moussa à la JS Tadmaït. Deux for -mations du haut du tableau qui ne se ferontsans doute pas de cadeau sur le rectangle ver t,même si l’accession semble relever d’unmiracle pour les deux équipes. Toujours dansle groupe A, le stade de Mechtras abr itera unbeau derby entre l’IRB Souk El Tenine et le

FC Aït Zaïm. Un match qui promet uneconfrontation des plus musclées au vu de lar ivalité entre les deux teams. Dans le GroupeB, le leader, l’O Taour ir t Mokrane, ira rendrevisite à l’O Makouda. Une sor tie des plusimpor tantes pour les visiteurs qui doiventimpérativement s’imposer pour éviter de sefaire r attr aper par leur dauphin, l’USBouhinoun, qui affrontera, au même moment,la JS Djurdjura au stade de Tizi Rached. Ilfaut dire que le chef de file et son dauphinn’auront pas la mission facile face à desadversaires qui n’auront r ien à perdre. Celadit, les gars de Larbaâ Nath Irathen et ceuxde Bouhinoun ont intérêt à éviter tout excèsde confiance. Enfin, le troisième match mettra

aux pr ises l’ES Nath Irathen avec la JS AïtAnnane, dans une rencontre qui s’annonceéquilibrée. Dans le groupe C, la 17e journéesera marquée par le déplacement du leader, laJS Tala Tegana, à Tikobaïne où il aura àaffronter une bonne formation du CS DjeblaOuaguenoun. Une cour te virée à r isque queles gars d’Ath Djennad devraient impérative-ment bien négocier pour rester aux com-mandes. Un par i qui s’annonce cer tes diffici-le, mais pas impossible pour les visiteurs quine sont pas sans savoir l’impor tance de reve-nir avec la totalité du gain. Pour sa par t, la JSEl Kelaâ accueillera sur son stade de Tigzir tle voisin, l’US Mizrana, dans un derby quis’annone palpitant. De son côté, l’USK Aït

Aïssa Mimoun affrontera sur son ter rain leHC Azazga avec la grosse envie de s’offr ir lestrois points.

S. K.

Le programmeJS Boumhani - DC BoghniJS Aït Yahia Moussa - JS TadmaïtIRB Souk El Tenine - FC Aït ZaïmO Makouda - O Taour ir t MokraneUS Bouhinoun - JS DjurdjuraES Nath Irathen - JS Aït AnnaneCSD Ouaguenoun - JS Tala TeganaJS El Kelaâ - US MizranaUSK Aït Aïssa Mimoun - HC Azazga

Le DC Boghni sur du velours

HONNEUR BOUIRA Groupe A (16e journée)

Explication entre les deuxéquipes en tête du classement.

En effet, le leader, le NMLakhdar ia, se rendra chez son dau-phin, l’Olympique Adjiba, dans unerencontre à six points. Le Nedjm,qui a rempor té son dernier matchcomptant pour la mise à jour de la15e journée, disputé mardi dernierface à l’ASC El Hachimia, n’aurapas la tâche facile face à l’équipechère au président Kheddis Kamelqui reste sur une belle victoireramenée en dehors de ses bases. LesOlympiens ne jurent que par lestrois points, pour réduire l’écar t qui

les sépare du leader. Suivant justeder r ière, le FC Thamelaht se rendraà Lakhdar ia en concurrent pouressayer de s’offr ir la lanterne rouge,le CR Bouderbala, afin de restercollé au peloton en tête. De son côté,l’ASC El Hachimia, qui a été lour -dement battue par le leader mardider nier, r ecevr a le CR Bor djOkhr iss pour se r acheter de sadéconvenue. Pareil pourl’Olympique de Raffour qui essaye-r a de se r acheter devant l’UBMesdour. De son côté, le Widad AthVouali, toujours sans stade, recevral’A Guelta zer ga au stade d’El

Hachimia. Dans le groupe B, c’est ledeuxième match de suite à l’exté-r ieur pour le leader, le CRThameur. Ainsi, après avoir réussi àtenir en échec le DRB Kadir ia chezce der nier, les Banlieusar ds deBouira effectueront un autre dépla-cement tout aussi difficile. Cettefois-ci à Aïn Bessem pour y croiserle fer avec le Hamzaouia local.Invaincus depuis l’ar r ivée de l’en-tr aîneur Khelifa Abdeslem à labar re technique, les gar s d’AïnBessem essayeront de faire tomberle leader et le rejoindre aux com-mandes. Le co-leader, le RC Haïzer,

évoluera, lui aussi, en dehors de sesbases, face à la JS Adjiba. Un résul-tat positif est impératif pour labande de l’entraîneur HamadacheBoualem pour rester en course. Lajournée s’annonce toutefois favo-rable pour l’Affak Bordj Okhr issqui affrontera l’avant-dernière auclassement, l’ABR Djebahia, austade de Lakhdar ia. Même chosepour la JS Bouaklane qui se rendraà Haïzer pour défier la lanternerouge, l’IRB Esnam. Enfin, le DRBKadir ia fera le voyage au chef-lieude la wilaya pour défier l’USMBouira. M’hena A

Le programmeVendredi

HC Aïn Bessam - CR ThameurIRB Esnam - JS BouaklaneOC Adjiba - NM Lakhdar iaCR Bouderbala - FC Thamelaht ASC El Hachimia - CRB Okhr iss

Samedi

JS Adjiba - RC HaïzerABR Djebahia - A Bordj Okhr iss USM Bouira - DRB Kadir iaW Ath Vouali - A Guelta ZergaO Raffour - UB MesdourExempt : WR Dirah

Le leader chez son dauphin

Ce qui constituerait indénia-blement une bonne boufféed’oxygène pour la forma-

tion phare de la Soummam quiaspire à retrouver l’élite, cette sai-son, au vu de son parcours plus

que positif réalisé jusque-là sousla houlette du coach MounirZeghdoud. Ceci dit, cette impor-tante somme d’argent qui vien-drait renflouer prochainement latrésorer ie du club, servirait sansaucun doute à la régular isationdes ar r iér és de salaires desjoueur s et du staff technique,comme le leur avait promis le pré-sident Boualem Tiab, à l’issue dudernier match joué et gagné àdomicile contre le CA Batna (3-2).De ce fait, cet assainissementannoncé de la situation financièredes par tenaires d’AbdelouahidBelgherbi, ne fera que les galvani-ser davantage et les inciter à seconcentrer uniquement sur lesprochaines échéances qui atten-dent leur équipe durant cette der -nière ligne droite du championnatde Ligue 2. Soit une phase crucia-le où les choses seront encore pluscompliquées pour les hommes deMounir Zeghdoud qui auront,pour ainsi dire, à disputer encore

neuf autres rencontres de cham-pionnat avant le spr int final.

Coupe d’Algériejeunes, les dates du prochain tourconnuesAprès la dernière réunion de lacommission d’organisation de lacoupe d’Algér ie des jeunes catégo-r ies, il a été ar rêté les dates duprochain tour. Ainsi donc, les U17de la JSM Béjaïa qui ont sor ti leSA Mohammadia au tour précé-dent, accueilleront l’Entente deSouk Ahras, samedi 3 mars, austade de l’UMA de Béjaïa, pour lecompte des 8es de finale de cetteépreuve populaire, à compter de11 heures, pendant que la catégo-r ie U16 qui a déjà éliminé l’équipede Hamra Annaba, rencontrerasur la même pelouse, son homo-logue du MC Saida à par tir de 10heures. B Ouari.

L’on croit savoird’une source

proche dela direction du

club que lasubvention del’ordre de six

milliards decentimes, votée

dernièrement par l’APC

de Béjaïa enfaveur dela JSMB,

serait bientôt dans les caisses.

Jeudi 1er mars 2018 SPORT 23

JSM Béjaïa La subvention de l’APC arrive

Six milliards bientôt dans les caisses !

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MOUNIR ZEGHDOUD, coach du JSMB

Après avoir bénéficié de trois joursde repos au lendemain de leur

victoire sur le CA Batna (3 - 2), lesjoueurs de la JSMB ont repr is le che-min du travail avant-hier sous lahoulette du staff technique, pourentamer les pr épar atifs duprochain choc de la 22ejour née en déplacementcontre la JSMS, prévu le 9mars au stade du 20 Août55 de la ville de Skikda.Cela dit, cette mêmeséance de repr ise qui a connu la présence detout le contingent, s’est déroulée notammentdans une ambiance sereine et une for te déter -mination se lisait également sur les visages deBelgherbi et Cie. Pour sa par t, le coach enchef, Mounir Zeghdoud, qui a r éuni sesjoueurs dans le vestiaire pour les féliciter unenouvelle fois pour le dernier succès signé àdomicile au dépens du CAB, leur a tenu aussiun discours motivant, les invitant à garder lespieds sur ter re et à fournir plus d’effor ts auxentr ainements pour aspirer encore au

meilleur lors des prochaines échéances.Inter rogé à l’issue de ladite séance,Zeghdoud dira : «Nous venons d’en-tamer (avant-hier après-midi, Ndlr )la préparation de ce match qu’il vafalloir assurer de la meilleure des

manières sur tout que nous dispo-sons encore de beaucoup de

temps pour recharger les bat-ter ies. Sur ce, je dois dire

que cet ar r êt du cham-pionnat tombe aussi au

bon moment pour nouséloigner de la pression avant la repr ise de lacompétition officielle. En outre, le fait d’ac-corder aux joueurs trois jours de relâche étaitsuffisant pour pouvoir souffler après tout cetenchainement de matchs dans les jambes». Àpropos du retour en force de son équipedurant cette seconde manche du championnatlaquelle a signé cinq victoires sur les six ren-contres disputées, notre inter locuteurexplique : «Je crois qu’on est en train decueillir le fruit d’un dur labeur entamé depuisl’intersaison, ajoutons à cela la disponibilité

de la quasi totalité des éléments dont nous dis-posons. Aussi, il convient de rappeler quec’est tout le monde qui est en train de contr i-buer à sa manière à cette embellie en matièrede résultats techniques car, il faut savoir quela motivation financière aide beaucoup lesjoueurs à se transcender sur le ter rain et ladirection du club qui veille bien au grain, està féliciter. Bref, disons que toutes les condi-tions sont réunies pour mener à bien notremission et, comme vous le savez, le chalengede l’accession requier t beaucoup de sacr ifices.Ce faisant, le chemin de l’accession ne serapas facile et pour cela, il va falloir continuer àgérer match par match, avec pour objectifessentiel celui de demeurer sur le podium jus-qu’en fin de saison.» Sur ce choc de la pro-chaine journée contre un r ival direct pourl’accession, Zeghdoud conclura : “La JSMSkikda qui aspire à reprendre sa place sur lepodium fera tout pour y parvenir. À nousdonc de bien préparer ce rendez-vous avecpour mot d’ordre, celui de tenter de mainte-nir encore cette belle dynamique de résultatspositifs”.

Bensaha et Benmansour out face à la JSMSLa CD de la LFP qui s’est réunie avant-hieren session hebdomadaire, a infligé une sanc-tion d’un match ferme au défenseur latéral,Farouk Benmansour, pour une contestationde décision lors du match JSMB-CAB (3-2),assor tie d’une amende de trente mille dinarsdont le joueur devra s’acquitter. Idem pourl’attaquant Bilal Bensaha qui a écopé d’unmatch automatique pour avoir reçu un qua-tr ième car ton jaune lors de ladite rencontre.Ainsi donc, ces deux défections de taille face àla JSM Skikda, constitueront cer tainementun autre souci pour l’entraineur Zeghdoudqui devra, ainsi, trouver la meilleure formulepour le remplacement de ces deux élémentsclés dans son onze-type. Ceci dit, il va sansdire enfin que le coach Béjaoui fera sansdoute appel à l’expér ience de Hamza Ouaneset de Takfar inas Ouchène pour tenir leursrôles respectifs face aux cor iaces Skikdis.

B. O.

«Notre objectif est de rester sur le podium»

INTER-RÉGIONS (21e journée) JS Azazga - CRB Aïn Djasser, demain

Le stade Tir satine d’Azazga abr iter ademain après-midi le match de la 21e

journée de la division Inter-Régions (groupecentre-est). Une rencontre qui mettra auxpr ises la JSA locale avec le CRB Ain Djasser.Les deux équipes occupent respectivementles 12e (JSA) et 13e places (CRBAD). Lesgars d’Azazga qui ont laissé des plumes lasemaine passée en s’inclinant 1 à 0 devantl’OMR El Annasser, sont dans l’obligationde gagner ce match face à un adversairedirect pour la lutte au maintien. L’er reurn’est pas permise pour les coéquipiers deBenmokhtar qui sont appelés à faire trèsattention, car les visiteurs ne se présenteront

pas sur le ter rain en victimes expiatoires. Lavigilance doit être de mise du côté de l’équi-pe locale pour éviter de se retrouver relé-gable. L’on attend des joueurs qu’ils provo-quent le déclic tant espéré par les suppor tersqui seront au rendez-vous pour les encoura-ger et les pousser à s’offr ir les trois pointsqui seront mis en jeu.

Le MB Bouira ne jure que par la victoire

Ayant subi un naufrage la semaine passée austade 8 Mai 45 en s’inclinant lourdement sur

le score de 5 buts à 1 devant le leader, leStade Sétifien, le MB Bouira attend de piedferme l’avant dernier de la classe, le FC BirEl Arch. Les gars de Bouira qui jouerontchez eux au stade Said Bourouba, sontdécidés à rafler la mise et à renouer avec lavictoire ce week-end pour se réconcilier avecleurs suppor ters. Un succès va rapprocher leMB Bouira du maintien en division Inter-Régions. Totalisant 28 points à son actif, lafor mation de Bouir a est déter minée àengranger les trois points du match face auFC Bir El Arch et gagner quelques marchesau classement. Mais, sans léser l’équipe deBir El Arch qui tentera de jouer le coup, du

moment que ses chances pour le maintienrestent intactes malgré sa position de relé-gable au classement. Massi Boufatis

Le programmeJS Azazga - CRB Ain DjasserIRB Berhoum - OMR El AnnasserAS Bir Ghbalou - SA SétifDRB Baraki - Hydra ACMB Bouira - FC Bir El ArchIRBA Lahdjar - CRB Ouled DjellalCA Kouba - MB Hassi MessaoudSamedi à 15 heuresUSM Sétif - NRB Ouled Derradj

Le match à ne pas perdre