PAGE 3 POUDRE DE LAIT L’Algérie importe · production, malgré la dégringolade des cours à...

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Photo : DR Photo : Samir Sid VEND. 28 - SAM. 29 NOVEMBRE 2014 - 5-6 SAFAR 1437 - N° 7342 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l L’ANRH ET L’ABSENCE DE PLUIE : «La situation n’est pas alarmante» PAGE 4 l BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE, SURABONDANCE DE L’OFFRE... L’Opep sous pression saoudienne l L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu, jeudi dernier, son plafond de production, malgré la dégringolade des cours à moins de 70 dollars le baril. Dans un marché où l’offre reste surabondante, l’organisation pétrolière peine à se libérer de ses appréhensions et de ses inhibitions. PAGE 3 l BIENS À L’ÉTRANGER Ennahda exige une commission d’enquête PAGE 5 l PRÉSIDENCE DU FCE Ali Haddad élu sans surprise PAGE 5 L’Algérie importe 17% de la... production mondiale l POUDRE DE LAIT PAGE 3 l HOMMAGE Boualem Oussedik : un intellectuel au maquis PAGE 6 l SOFIANE FEGHOULI À FRANCE FOOTBALL : «Le Ballon d’Or ? Je préfère gagner la CAN ou la Liga PAGE 17

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l L’ANRH ET L’ABSENCEDE PLUIE :

«La situationn’est pasalarmante»

PAGE 4

l BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE, SURABONDANCE DE L’OFFRE...

L’Opep sous pressionsaoudienne

l L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu, jeudi dernier, son plafond deproduction, malgré la dégringolade des cours à moins de 70 dollars le baril. Dans un marché où l’offre reste

surabondante, l’organisation pétrolière peine à se libérer de ses appréhensions et de ses inhibitions.PAGE 3

l BIENS À L’ÉTRANGEREnnahda exige une

commission d’enquêtePAGE 5

l PRÉSIDENCE DU FCE

Ali Haddad élusans surprise

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L’Algérie importe17% de la...

production mondiale

l POUDRE DE LAIT

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l HOMMAGEBoualem

Oussedik : unintellectuelau maquis

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l SOFIANE FEGHOULIÀ FRANCE FOOTBALL :«Le Ballon d’Or ?

Je préfèregagner la CANou la Liga PAGE 17

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 16,13%

Non : 78,27%

Sans opinion :5,6%

Pensez-vous queles autorités vontêtre obligées de

geler les augmentationsde salaire ?

Résultat sondage

Pensez-vous que la réunion de l’Opep qui setient aujourd’hui arrivera à faire baisser la

production de pétrole ?

Je n’ai pas suivi quelest vraiment son program-me, sa viabilité, sa fiabilité,son enracinement poli-tique, mais je trouve queRachid Nekkaz a, aumoins, le sens de la com-munication. Avec troismorceaux de bois, il arriveà te faire un buzz de tousles diables. C’est un peude l’écume médiatiquecomme on sait en fabri-quer dans la médiacratiemais l’essentiel, souvent,dans ces cas, c’est de sor-tir des oubliettes de l’ano-nymat. Pour cela, il faitfort.

Sa dernière mésaventu-re en date est un mélangede coup de pub de génieet d’action de provocationqui pourrait tourner aufolklore. Cette longuemarche de la protestationqui aboutit dans l’impassed’un prétoire, ça ne pou-vait pas mieux finir.Imaginons qu’il arrivesans anicroches ? Oùserait la résonance ? J’aibeaucoup d’empathie pourcette agitation car elle per-met que quelque chosequelque part bouge.

A. [email protected]

DIGOUTAGELa longue marche

de Rachid N.

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Au niveau de la clinique de chirurgie cardio-vasculaire Abderrahmani (Alger), l’admi-nistration vient d’autoriser le personnel à faire du sport deux fois par semaine. Uneinterruption de travail qui s’étale de 11h30 à presque 14h. Entre-temps, le blocopératoire reste sans contact avec les autres services puisque son personnelest au… sport.

Le point noir de l’autorouteCe jeudi, vers 14 heures, des centainesCe jeudi, vers 14 heures, des centaines

d’automobilistes étaient bloquésd’automobilistes étaient bloquéssur l’autoroute Est-Ouest dusur l’autoroute Est-Ouest ducôté de Lakhdaria, l ieu oùcôté de Lakhdaria, l ieu oùs’éternisent les travaux des’éternisent les travaux demise à niveau de cet temise à niveau de cet teautoroute.autoroute.

A u c u n e i n f o r m a t i o nA u c u n e i n f o r m a t i o nn’était disponible pour lesn’était disponible pour lesusagers. Fallait-il attendreusagers. Fallait-il attendree t p e n d a n t c o m b i e n d ee t p e n d a n t c o m b i e n d etemps ?temps ?

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - Page 2

RajeunissementLes effectifs des enseignants ont connu ces dernières

années un changement radical.Actuellement, 70% des enseignants destrois paliers ont moins de 45 ans, selonles statistiques du ministère del’Education. Les départs à la retraite ont

privé le secteur d’un capital expérienceimportant. Pour tenter de retenir davantage

les enseignants, les départs à la retraite anti-cipée seront soumis, à l’avenir, à une

demande préalable d’au moins uneannée.

Largesse administrative

En cessation de paiementLa société française de transport maritime SNCM vient d’être déclarée par la justice en cessation de

paiement et un ultimatum lui a été fixé au mois de mai pour un éventuel repreneur.Rappelons que la SNCM réalisait un important chiffre d’affaires sur la ligne Marseille-Alger-Marseille,

mais depuis quelques années, l’entreprise algérienne ENTMV s’est rattrapée et a même pureprendre la plus grande part de marché sur cette ligne.

Une situation qui a aggravé le cas de la SNCM.

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Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -L’Algérie est l’un des principaux marchésd’exportation de poudre de lait dans lemonde et est appelée à jouer un importantrôle dans le soutien des prix des produitsde base laitiers. C’est ce que notent desexperts de l’association des producteurslaitiers britanniques DairyCo, cités par lesite d’informations spécialisé irlandaisAgriland. Selon cette expertise, la demande

algérienne est estimée aux environs de17% du marché global de la poudre de laitdurant les cinq dernières années. Voire, lademande algérienne pour les 8 premiersmois de 2014 a déjà excédé le volume deses importations de 2013 selon la mêmesource. Certes, DairyCo constate quel’Office national interprofessionnel du lait(Onil) s’est procuré des volumes suffisantspour répondre à la demande nationale jus-qu’à juillet 2015, disposant en ce sens decapacités de stockage idoines. Notons que les importations de poudre

de lait ont atteint 1,45 milliard de dollarsdurant les 8 premiers mois de 2014,contre 1,13 milliard de dollars durant toutel’année 2013. Durant les 8 premiers mois de 2013,

les importations ont atteint les 704,25 mil-lions de dollars, indiquaient récemmentles Douanes algériennes. Ce faisant, l’Onilprofite de la diminution des prix des pro-duits de base laitiers et reconstitue ainsides stocks, note DairyCo qui relève toute-fois que l’augmentation des achats algé-riens est simplement un changement decalendrier plutôt qu’une hausse soutenuede la demande. De même, l’on note que l’Algérie en

tant qu’un des acheteurs mondiaux depoudre de lait contribue à la régulation dumarché en profitant de la décrue des prixmondiaux et en contribuant à la stabilisa-tion des cours de cet intrant. De fait, lesproducteurs laitiers britanniques, voireeuropéens, comptent sur une augmenta-tion des achats algériens en vue d’arriverà un prix plancher de la poudre de lait. Toutefois, le fait que l’Algérie importe

17% de la production mondiale de poudrede lait reste assez troublant, effarant. Unchiffre qui démontre que l’Algérie n’a puou su encore développer une industrie lai-tière locale, celle-ci demeurant au stadeuniquement de la transformation. Certes, diverses politiques et mesures

de soutien ont été initiées ces dernières

années pour assister le développementd’une production laitière domestique, d’im-portantes enveloppes financières consa-crées et une large rhétorique gouverne-mentale développée. Néanmoins, l’Algérie continue d’impor-

ter encore la poudre de lait pour la trans-formation en lait et la fabrication de déri-vés laitiers, tout en subventionnant le prixdu lait. Et une importation qui devra se pour-

suivre, impactant négativement sur la

balance commerciale et les financespubliques, dans ce contexte de dégringo-lade des prix du pétrole, nonobstant le dis-cours voulu rassurant de l’exécutif. Maissans pouvoir produire localement lapoudre de lait, peinant à bien valoriser lesdispositifs de soutien en œuvre, l’Algériese retrouve contrainte de servir davantageles intérêts des producteurs étrangers,voire de les subventionner indirectement.

C. B.

Le Soird’Algérie Actualité

Chiffre effarant. L’Algérie importe quelque 17% de la production mon-diale de poudre de lait. Une donne qui éclaire sur l’inanité des différentespolitiques de soutien à la filière laitière.

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POUDRE DE LAIT

L’Algérie importe 17% de la production mondiale

L’Algérie n’a pas pu encore développer une industrie laitière locale.

BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE, SURABONDANCE DE L’OFFRE...

L’Opep sous pression saoudienneL’Organisation des pays

exportateurs de pétrole(Opep) a maintenu, jeudidernier, son plafond de pro-duction, malgré la dégrin-golade des cours à moinsde 70 dollars le baril. Dansun marché où l’offre restesurabondante,l’Organisation pétrolièrepeine à se libérer de sesappréhensions et de sesinhibitions.La décision était au demeu-

rant prévisible. L’Organisationdes pays exportateurs de pétrole(Opep), réunie jeudi à Vienne enAutriche, a en effet décidé demaintenir inchangé son plafondde production (30 millions debarils par jour), en vigueur depuis2011.«Nous avons débattu et à la

fin, nous avons décidé de mainte-nir les 30 millions (de barils parjour) comme niveau (de produc-tion) pour les six prochainsmois», annoncera lors d'uneconférence de presse le secrétai-re général de l'organisation,Abdallah El-Badri. «Pas de chan-gement», confirmera le ministrekoweïtien du Pétrole, Ali al-Omari. Une «bonne décision», esti-

mait de son côté le ministre saou-dien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi,dont le pays était rétif à accepterune baisse du plafond collectif.Une option prévisible dans lamesure où l’organisation man-quait de consensus en faveurd’une baisse, prônée notammentpar le Venezuela mais rejetée parles pays du Golfe et notammentl’Arabie Saoudite et le Koweït. Dans un marché marqué par

une dégringolade des cours dubrut, de l’ordre de 30% depuisjuin 2014, une offre surabondan-te venant notamment de paysnon membres de l’Opep, et unedemande en repli, il était attenduque l’organisation de pétrole quiassure quelque 30% de la pro-duction mondiale agisse pourenrayer cette chute des prix. Toutefois, l’Organisation

pétrolière a opté pour le statuquo, peut-être par crainte deperdre sa part de marché. Uneappréhension que le ministrekoweïtien du Pétrole, Ali al-Omari, a confirmée jeudi.Considérant qu’«aujourd'hui, il ya beaucoup de concurrents, etl'Opep pompe seulement 30% dela production mondiale», le res-ponsable koweïtien estimeraqu’«il était inévitable de prendrela bonne décision de ne pasréduire la production, car uneréduction peut être compenséepar d'autres (producteurs) pré-sents sur le marché». «En consé-

quence, nous avons décidé queles prix allaient se réajuster enfonction de l'offre et de la deman-de et que l'Opep était censéepréserver sa part de marché pourne pas perdre ses clients», ajou-tera Ali al-Omari. Evoquant tacitement la

concurrence américaine maisaussi russe, le ministre koweïtienassure que l’Opep «n’accepteraplus de supporter le fardeau sup-plémentaire d'une réduction dela production tandis que d'autresse précipitent pour augmenterleur production». Ce faisant, l’organisation

pétrolière et même si elle semontre soucieuse de la stabilité àlong terme et d’une certaine pru-dence, n’a pu que céder auxpressions de l’un de ses plusimportants membres, l’ArabieSaoudite. Ce pays est en effet réputé

soucieux de préserver les inté-rets des pays consommateurs etproducteurs mais aussi de main-

tenir ses parts de marché auxEtats-Unis. Or, et dans la mesureoù l’offre pétrolière américaine,notamment celle tirée par leshydrocarbures de schiste, s’ac-croît, la capacité de l’ArabieSaoudite à renforcer ses posi-tions sur le marché américain,mais aussi celle des pays Opep àaffronter cette concurrence ainsique celle de la Russie, s’avèreincertaine pour ne pas la qualifierd’impossible. Et cela même si laRussie semble adopter une atti-tude assez convergeante aveccelle de l’organisation pétrolière,disposée à contribuer à la régula-tion du marché et à réduire saproduction. Néanmoins, la déci-sion de l’Opep a suscité uneréaction irritée du Venezuela dontle ministre des Affaires étran-gères, Rafael Ramirez, qui mili-tait pour une importante réduc-tion, a quitté la réunion le visagefermé, en refusant de répondre àla presse. Ainsi l’Opep s’avère inhibée

par les pressions saoudiennes,incapable au demeurant de fairerespecter ses propres décisionsdepuis des années, le plafondayant été à maintes fois dépasséet en particulier par l’ArabieSaoudite, assez passive par rap-port à l’activisme productif desnon-Opep et incapable de lesmotiver à réduire leur production.A moins que la baisse continuedes prix ne s’avère à moyenterme préjudiable aux intérêtsdes producteurs d’hydrocarburesde schiste, tant américainsqu’autres, comme l’escomptentles pays du Golfe selon les ana-lystes. Censée contribuer à la dégin-

golade des cours du pétrole, ladécision de Vienne n’a contribuéqu’à accentuer cette chute, aumoins à court terme. Dès l’annonce de la décision,

les marchés affrontaient une tem-pête. Le baril de brent de la merdu Nord échangé à Londres achuté jusqu'à 71,25 dollars, sonplus bas depuis le 7 juillet 2010,perdant 6,5 dollars depuis la clô-ture de la veille. De son côté, le baril de light

sweet crude (WTI) côté à NewYork est passé sous la barresymbolique des 70 dollars dansles échanges électroniques,atteignant même 67,75 dollars,un minimum depuis le 25 mai2010. Une tempête au demeurant

passagère, les marchés hési-taient hier vendredi à poursuivrela glissade des prix du pétrole.Vers 10h45 GMT, le brent valait72,80 dollars (+22 cents) et leWTI 69,03 (-4,66 USD par rap-port à la clôture de mercredi).

C. B.

Réunion des pays membres de l’Opep, à Vienne.

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F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les responsables du secteur desressources en eau comptent rat-traper le retard dans l’alimentationde la ressource mobilisée avecles pluies annoncées pour lesprochaines semaines. Ces conditions climatiques

exceptionnelles, avec des tempé-ratures largement au-dessus desnormales saisonnières et l’absen-ce de pluies laissent craindre lapoursuite d’une période de séche-resse. Les précipitations annoncées

par les services de la météodevraient toutefois venir renflouer

la ressource et permettre à cer-tains agriculteurs pratiquant laculture des céréales d’achever leslabours. Par ailleurs et pour les respon-

sables de l’Agence nationale desressources hydriques, les apportsdes mois de décembre et de jan-vier permettront de combler ledéficit de la ressource qu’ils vien-dront renflouer. Par ailleurs et pour ce qui est

du secteur de l’agriculture,M. Zeghouane, spécialiste desgrandes cultures et directeur del’Institut des techniques desgrandes cultures (IPGC), avait

déjà déclaré que les effets de l’ab-sence de précipitations n’ont pasle même effet pour tous les agri-culteurs. Ainsi et ceux n’ayant pas

effectué les labours devrontattendre les pluies pour pouvoirtravailler leurs terres. Ils ne pour-ront donc semer qu’au-delà de ce

mois de novembre. Les expertsexpliquent, néanmoins, que sil’absence de pluies persiste, unretard sera enregistré pour larécolte. Ceci alors que le ministère des

Ressources en eau a annoncé untaux de remplissage des barragesdépassant les 80% en ce mois denovembre au niveau des 65 bar-rages du territoire national. Pour leur part, les spécialistes

de l’Office national de la météoro-logie précisent qu’il n’est pas pos-sible de prévoir une situation desécheresse pour toute une sai-son. Ils noteront que la rareté des

pluies peut s’expliquer par le cli-mat méditerranéen de l’Algérie.Ce dernier étant caractérisé parune certaine variabilité au fil desannées, ont-ils précisé.

F.-Z. B.

Le Soird’Algérie Actualité

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L’absence de pluies depuis plusieurs semaines, encette saison automnale est préoccupante mais non alar-mante selon l’Agence nationale des ressources hydriques(ANRH). Des pluies sont ainsi attendues pour les mois dedécembre et janvier et viendront renflouer les ressourcesmobilisées.

Ven. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE4L’ANRH ET L’ABSENCE DE PLUIE :

«La situation n’est pas alarmante»

La récolte connaîtra un retard.

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SELON LES INSTRUCTIONS DE LA BANQUE D’ALGÉRIE

Les banques sommées d’étoffer leur réseau

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Les banques serontsommées d’ouvrir davantage deguichets dans les zones ruraleset les centres urbains non pour-vus de guichets bancaires. Le gouverneur de la Banque

d’Algérie explique que l’instruc-tion en question permettra d’as-surer à tous les usagers unmeilleur accès aux services. Ils’exprimait à l’occasion d’uneconférence sur le financementdes PME et l'inclusion financièredans le Maghreb, organisée parl'Association des banques et desétablissements financiers (Abef)et l'Union des banques maghré-bines (UBM). A cette occasion, les partici-

pants ont mis l’accent sur lanécessité du système financieralgérien de déployer plus d'ef-forts pour le financement del’économie nationale. Impossiblecependant d’y arriver sansmodernisation du système depaiement et la densification desréseaux des banques. Laksaciconsidère que beaucoup restait àfaire pour le développement del’activité des crédits aux PME auniveau des banques et établisse-ments financiers. Statistiques à l’appui, il a fait

savoir que les années 2012 et2013 avaient été marquées par lamise en œuvre des mesures desoutien financier de l'Etat auxPME. Les crédits alloués par lesbanques algériennes ont repré-senté 44,2% du PIB hors-hydro-carbures en 2013 contre 40,6%en 2012 et 2011. Le montant des crédits accor-

dés par les banques publiquesaux PME et aux très petitesentreprises (TPE) dans le cadredes dispositifs Ansej, Angem etCnac, a atteint 499,7 milliards deDA en 2013 contre 362,4 mil-liards de DA en 2012, soit uneprogression de 380%.

D’un autre côté, le nombre deguichets de banque a connu unelégère progression passant à13,1 agences par population de100 000 personnes en 2013contre 12,7 en 2010. En dépit de cette progression,

le président du conseil d'adminis-tration de l'UBM estime quel'Algérie devait intensifier sonréseau bancaire pour couvrir les

grands centres urbains mais éga-lement les régions les moinsfavorisées. Il plaide égalementpour la mise en place de modesde financement et des microcré-dits pour les petites activités pourpermettre aux petits investis-seurs d'accéder à la sphère éco-nomique. Une analyse partagée par le

président de l'Abef, BoualemDjebbar, qui considère que ledéveloppement du réseau ban-caire comme un outil pour favori-ser et promouvoir l'inclusionfinancière.

N. I. Objectif, assurer aux usagers un meilleur accès aux services.

ELLE ACCUEILLERA JUSQU’À 20 MILLIONS DE VOYAGEURS PAR AN

Lancement des travaux d’une gare routière à Bir-Mourad-Raïs

Les travaux de la nouvel-le gare routière à Bir-Mourad-Raïs, à Alger ontété lancés jeudi par leministre des Transports etle wali d’Alger. Offrant unecapacité d’accueil de 20millions de passagers paran, la réception de cettegare routière est prévuepour décembre 2016.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - La future gare routière des-servira les wilayas de l’ouest et dusud du pays, a indiqué AmarGhoul, qui a procédé en compa-gnie du wali d’Alger, à la pose,jeudi, de la première pierre pour laréalisation de ce projet.

Plus qu’un endroit de transit,la gare qui donne accès sur l’auto-route de Ben Aknoun et Dar El-Beida, disposera d’un parkingoffrant une capacité de 916places, d’une station de taxis, de45 quais d’embarquement et detransit, des aires d’attente et d’unegrande surface commerciale.La nouvelle gare routière dont

les travaux de réalisation ont étéconfiés à un groupement algéro-

espagnol pour un montant de plusde 6 milliards de dinars permettraainsi de soulager le trafic de lagare de Caroubier. Selon Amar Ghoul, cette nou-

velle gare permettra de limiterl’accès au centre-ville des véhi-cules de transport collectif en pro-venance de l’ouest et le sud dupays et de la région algéroise. La gare qui sera réceptionnée

dans un délai de 26 mois soit endécembre 2016, a souligné le

ministre des Transports, va êtrereliée au tramway après l’exten-sion de la ligne des Fusillés versBir-Mourad-Raïs dont l’appeld'offres sera lancé en février2015.

Toujours dans l’espoir de trou-ver une solution à la congestiondu trafic routier dans la capitale, lawilaya d'Alger compte lancer éga-lement deux autres projets degares multimodales, actuellementà l’étude. L’une sera implantée à

Zéralda et l’autre à Semar pourdesservir les wilayas de l’est dupays. Amar Ghoul a rappelé que la

wilaya d’Alger dispose d’un pro-gramme de réalisation de septparkings en cours de réalisationd’une capacité de 5 000 véhi-cules. Dix autres projets de par-kings sont aussi à l’étude. Le ministre des Transports a

également inspecté le projet duparking à étages de 900 places etde la gare routière à Garidi dansla commune de Kouba. Ce projet confié à une entrepri-

se portugaise et qui sera livré enmai 2015 abritera le centre derégulation de la circulation. A ce sujet, le premier respon-

sable du secteur des transports aindiqué avoir relancé la procédurede l’avis d’appel d’offres pour laréalisation de ce centre qui seraen mesure de donner la tempéra-ture en temps réel de la circulationdans la capitale. Un appel a été aussi lancé

pour l’installation des feux trico-lores au niveau de 100 carrefours.Un projet de longue date qui n’ar-rive toujours pas à voir le jour.

S. A.

La Banque d’Algérie prépare une instruction exigeantdes banques d’étoffer leur réseau. Laksaci explique quecette directive vise l’amélioration de l’accès aux servicesbancaires. Il sera également demandé aux banques depromouvoir de nouveaux produits d'épargne et des cré-dits.

Ghoul annonce la réalisation de sept parkings à Alger.

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - En effet, les participants, dontdes juges et des enquêteurs de lapolice judiciaire, de la Gendarmerienationale, de la police et de l’ANP ontsuivi avec beaucoup d’attention lesdifférents intervenants qui ont plaidépour la révision des dispositions rela-tives à l'incrimination de la personnemorale. Selon eux, «la loi actuellecomporte, selon eux, des ambiguïtésquant à la définition de la responsa-bilité pénale de ces parties». A cetitre, l'ancien conseiller à la Coursuprême Ahcène Bouskiaâ a indiquéque la responsabilité pénale introdui-te dans le code de procédure pénalealgérien depuis 2004, comporte desambiguïtés, précisant qu'«il n'y a pasde textes clairs identifiant clairementla personne concernée». Le directeur général du centre de

recherches juridiques et judiciairesAhmed Chafiï a souligné, pour sapart, que la solution est de clarifier

les textes existants pour faciliter lamission du juge. L'Algérie a introduit le principe de

la responsabilité pénale de la per-sonne morale dans le code de pro-cédure pénale le 10 novembre 2004,conformément à l'article 51 bis decette loi. Cette disposition intervient suite

aux développements qu'a connus lasociété algérienne notamment dansle domaine économique après uneintensification de l'activité des entre-prises économiques et commer-ciales. Mais il ressort nettement decette conférence que les conféren-ciers ont jugé utile que le juge doit«situer clairement la responsabilitéen définissant l’implication de toutesles parties et non la situer à la seulepersonne morale». Autrement dit, les intervenants

ont plaidé à ce que la personne phy-sique soit poursuivie au même titreque la personne morale. Ces propos

sont tenus au moment où des voixse sont élevées pour plaider l’abro-gation de la loi portant pénalisationde l’acte de gestion. Pour rappel, le projet de loi relatif

à la dépénalisation de l'acte de ges-tion a suscité la satisfaction desorganisations patronales et desdéfenseurs des droits de l’Hommequi considèrent que ce dispositifcontribuerait à «débrider» les initia-tives des gestionnaires et leur prise

de décision. Les entreprises «nepeuvent que se réjouir de ce projetde texte qui libérera le gestionnaireet stimulera son implication dansune gestion efficiente», avait déclaréà l'APS le président de l’Union natio-nale des entrepreneurs publics(Unep), Mustapha Merzouk. Selon lui, le recours aux lois en

vigueur (code du commerce, codedes marchés publics...) et le dégage-ment de la responsabilité pénale dugestionnaire pour ce qui concerne lafaute de gestion ainsi que le non-recours systématique à la détentionpréventive sont d’autres points favo-rables à l'actif de ce projet de loi. Citant également la question de

la non-prise en charge des lettresanonymes et la formation des jugesainsi que l’appel à des auxiliairesspécialisés dans les affaires écono-miques, le même responsable sou-tient que toutes ces mesures pré-vues par le nouveau texte sont denature «à protéger et à rassurer lescadres gestionnaires pour améliorerles performances de l’entreprise». Il s'agit d'une «avancée considé-

rable» pour la mise en œuvre desconclusions des travaux du groupede travail issu de la 16e tripartite,s'est-il réjoui. Le même souci de pro-

tection des gestionnaires des entre-prises est partagé par le président duCercle de réflexion autour de l’entre-prise (Care), M. Slim Othmani. Mêmeson de cloche chez des avocats. Hier l’avocat Farouk Ksentini a

réagi à cette information considérantque les juges se trompent de juge-ment sur la question, alors qu’auniveau politique le projet de dépéna-lisation a connu une avancée consi-dérable» A rappeler que le ministre de la

Justice, Tayeb Louh, avait présenté,en début octobre en cours, le projetde loi relatif à la dépénalisation del’acte de gestion lors d’une réuniondu gouvernement présidée par lePremier ministre, Abdelmalek Sellal. Pour rappel, l’Etat vise, à travers

les mesures prévues par ce projetde texte, à garantir l’équilibre entrela préservation de l’argent public etdes intérêts économiques de l’Etat,d’une part, et la protection du ges-tionnaire intègre de façon qu’il puis-se prendre les initiatives dans unenvironnement juridique sûr et unenvironnement économique mar-qué par la transparence dans lagestion et la concurrence loyale,d’autre part.

A. B.

Le Soird’Algérie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 5Actualité

DÉPÉNALISATION DE L’ACTE DE GESTION

La polémique s’installe

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - «La rencontre des par-tis d’opposition avec la délé-gation de l’UE a eu lieu sur lademande de la délégation ets’est déroulée dans la trans-parence absolue», a soulignéle secrétaire générald'Ennahda, Mohamed Douibi.Intervenant, hier, lors de

la tenue de la conférencedes cadres de la wilayad’Alger, Douibi a rappelé la

détermination de son parti àappliquer les revendicationsde la plateforme du projetdes libertés et de la transi-tion démocratique. Il citeentre autre la mise en placed’une instance permanenteet indépendante chargée del’organisation des élections.Selon lui, l’ère où l’adminis-tration s’occupait de la pré-paration des élections estrévolue. Autre revendication

: des élections présiden-tielles anticipées. «Le prési-dent actuel ne peut plusassurer ses fonctions», dit-il. Pour lui, ce projet est

venu pour ouvrir l’initiativepolitique fermée depuis l’in-dépendance. «Le pouvoir atout monopolisé : la pratiquepolitique, les ressourcesfinancières du pays, …», a-t-il ajouté. Le SG d’Ennahda assure

que le pouvoir en place n’aaucune volonté politiquepour améliorer la situation enAlgérie. «C’est un pouvoirqui s’accroche à ses idéeséculées. Un pouvoir qui vitdans le passé». Le comble,souligne-t-il, «c’est que per-sonne ne prend la responsa-

bilité. Même le président dela République ne peut plusassurer sa responsabilité. Saprésence à ce poste est miseà profit uniquement pour desavantages personnels».D’ailleurs, poursuit-il,

«nous avons refusé de parti-ciper aux consultations pourla révision de la Constitutionen raison de ce pouvoir qui aperdu de sa crédibilité». Toutefois, Mohamed

Douibi a déploré quel’Algérie soit donnée enmauvais exemple dans lemonde. Il cite ainsi le cas duBurkina Faso où «l’Algérie aété donnée en exemple parrapport à la non-limitationdes mandats présidentiels».

Ry. N.

BIENS À L’ÉTRANGER

Ennahda exige une commission d’enquêteLe mouvement Ennahda exige une commission

d’enquête pour faire la lumière sur des contacts«douteux» de certains responsables avec l’étran-ger et sur ceux qui détiennent des biens à l’étran-ger. Le parti répond ainsi à ceux qui n’ont eu decesse de critiquer la rencontre de l’oppositionavec la délégation de l’Union européenne (UE).

Sans surprise, le seul candi-dat en lice à la présidence duprestigieux Forum des chefsd’entreprises (FCE), a été élu àl’unanimité, ce jeudi, à Alger. Le patron de l’ETRHB, Haddad, a

ainsi été porté à la tête du FCE, à lafaveur d’une séance de vote à mainlevée, lors d’une assemblée généraleélective de la plus importante organisa-tion patronale algérienne. Celui qui suc-cédera à Réda Hamiani devra êtreassisté par un conseil exécutif composéde 22 membres dont six vice-présidents,deux trésoriers et treize assesseurs. Tout juste après son plébiscite, le

nouveau président du FCE a affirméque son programme est axé sur la pré-servation des intérêts de l’entreprisetout en renforçant la contribution dusecteur privé dans l’économie nationa-le. «Nos objectifs les plus prioritaires duFCE sont le développement de l'entre-prise et notamment du secteur privépourvoyeur d'emploi et de richessepour arriver à une meilleure contributiondans le développement économique dupays», a-t-il souligné, tout en précisant

au passage que «le secteur privé enAlgérie jouait un rôle très importantdans le développement du pays en vou-lant pour preuve les 20 milliards de dol-lars de chiffre d'affaires des entreprisesaffiliées à l’organisation et qui emploientplus de 200 000 salariés».Par ailleurs, Ali Haddad a signifié

que son organisation «continuerait àtravailler étroitement avec les autoritéspubliques mais tout en défendant l'en-treprise». Il a même assuré : «Nousallons dire toute la vérité et nous n’al-lons pas nous taire sur les choses quin’arrangeraient pas l’entreprise».

Haddad contre la règle 51/49% S’agissant de la règle 51/49%, régis-

sant l’investissement étranger en Algérie,le nouveau patron du FCE a indiqué qu’ilcontinuerait à défendre la position duForum sur cette disposition. A savoir,l’abandonner pour une autre option quidéfinit les secteurs stratégiques où lapartie algérienne doit être majoritaire.Citant ainsi l'une des cinquante proposi-tions du Forum, formulées en 2012 pourle Pacte national économique et socialde croissance, Ali Haddad estime

qu’«en matière d’investissement directétranger (IDE), il est préférable d’aban-donner la règle des 51/49 appliquée sys-tématiquement, mais afficher lesbranches ou filières considérées commestratégiques et où la partie algérienneest obligatoirement majoritaire, tellesque: l’énergie, les hydrocarbures, lesTIC, l’eau, les banques, les assuranceset le transport».Pour rappel, la présidence du FCE

était assurée, par intérim, depuis le 17septembre dernier par Ahmed Tibaoui,vice-président de cette organisation,conformément aux dispositions durèglement intérieur de l’organisation,après la démission du poste de prési-dence de Réda Hamiani (2007-2014)qui avait évoqué des «soucis de santé». Créé en 2001, le FCE revendique

quelque 360 chefs d’entreprise, repré-sentant plus de 700 entreprises exer-çant dans différents secteurs d’activitésproductives (biens et services). Crééen 2001, le FCE revendique quelque360 chefs d’entreprise, représentantprès de 800 entreprises exerçant dansdifférents secteurs d’activité.

R. N.

La problématique de l’acte de gestion risque de nejamais connaître son épilogue. Les intervenants à la confé-rence sur «la responsabilité pénale des personnesmorales» qui s'est tenue jeudi à Alger, ont relancé le débatde nouveau. Ils ont appelé à la révision des dispositionsjuridiques relatives à l'incrimination de la personne morale.

LES DIPLÔMÉS EN ARCHITECTUREET EN SCIENCES INFIRMIÈRES

La fin des malentendusLes étudiants en architecture formés dans le cadre du système

LMD viennent de trouver réponse à leurs soucis de se faire admettreen tant qu’architectes à part entière. Depuis quelques semaines, ils observent des arrêts de cours

pour attirer l’attention quant à leur avenir professionnel. Il était ques-tion en fait de faire reconnaître «le master en architecture», commedonnant droit à l’accès à la fonction d’architecte, au même titre quele diplôme du système classique, qui est «le diplôme d’architecte». Des réponses se sont succédé par les différents intervenants

mais n’avaient pas rassuré totalement les étudiants. D’abord l’Ordredes architectes avait appelé les titulaires du diplôme de master àentamer la démarche pour leurs stages pratiques, conformément àun communiqué rendu public, par le Conseil national de l’Ordre desarchitectes (CNOA), qui considère que «le diplôme de master enarchitecture confère au même titre que le diplôme d’architecte, ledroit à l’exercice de la profession». Ce communiqué paru en date du 17 novembre 2014 invite les

«diplômés de master en architecture, désirant exercer la professiond’architecte à titre privé, à déposer leurs dossiers auprès des Conseilslocaux de l’Ordre des architectes territorialement compétents». Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

scientifique a aussi, à travers des écrits et des déclarations, affirméque dans le cadre de la réforme LMD, c’est le master en architecturequi confère le droit à devenir architecte.Mais en réalité, c’est la circulaire émanant du ministre de

l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, datée du26 novembre 2014, qui a totalement rassuré les étudiants sur leuravenir. Elle fait part de la demande exprimée auprès du ministère del’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville pour préciser que «le stagepour l’inscription au tableau national des architectes est ouvert auxtitulaires du diplôme de master en architecture». Par cette note, le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la

Ville introduit un projet de modification du décret 98-153 du 13 mai1998 et notamment en son article 2, dont la nouvelle mouture énon-cera que «le stage a pour objet d’assurer au titulaire d’un diplômed’architecte ou d’un diplôme de master en architecture délivré par lesétablissements supérieurs ou d’un diplôme reconnu équivalent, l’ac-quisition d’une expérience pratique dans le domaine de la maîtrise». Les cycles de formation supérieure issus de la réforme étant

consacrés par la loi d’orientation de l’enseignement supérieur de2008, la demande d’amendement dudit décret consiste à mettre àniveau ces diplômes LMD, avec les conditions d’accès aux profes-sions, et dissipera ainsi toute équivoque. Avec ce dispositif mis en place par les acteurs concernés, les étu-

diants devraient être tranquillisés quant à leur avenir professionnel.Sur un autre registre, les étudiants en sciences infirmières ont

exprimé leur inquiétude quant à la reconnaissance de leur diplômepar le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hos-pitalière. Celui-ci vient d’exprimer officiellement sa disponibilité àrecruter les diplômés de cette filière en qualité de cadres supérieursde la santé.Toutes ces dispositions mettent fin aux polémiques suscitées au

sujet de l’employabilité des diplômés des universités algériennes.R. N.

C’est le gouvernement de Sellalqui a présenté le projet de dépénalisation.

PRÉSIDENCE DU FCE

Ali Haddad élu sans surprise

Phot

o : S

amir

Sid

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ContributionLe Soird’Algérie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - Page 6

Le regretté Boualem Oussedik nous aquittés le 27 novembre 2013 à l'âge de85 ans et rejoint sa dernière demeure à

El Alia. «L’intello, le poète combattant, le journa-liste-maquisard, la plume de Bouzegza, de Zbar-bar, de Tiberguent, a quitté, en une froide et plu-vieuse journée de novembre, sa famille et sesamis.» Il s’en est allé rejoindre ses nombreuxcompagnons et frères maquisards de l’«époquehéroïque» dont chacun retrace une page glorieu-se de la Révolution de novembre 1954 : Ali Lou-nici, Si M’hamed, Si Sadek, Ouamrane, son amiFrantz Fanon, ses cousins Omar Oussedik, Mou-rad, Tahar, Sadek et tant d’autres.

Rappeler, aujourd’hui, le souvenir de Boua-lem Oussedik c’est retracer le parcours héroïqued’un officier de l’ALN dont le nom de guerre étaitBoualem Taibi. C’est perpétuer l'engagementque portait ce patriote à l'Algérie dans son cœuret son corps jusqu'à son dernier souffle.

En ce premier anniversaire de sa disparition,l’hommage qui lui est rendu est également l’ex-pression mémorielle inaliénable et inoubliable denotre reconnaissance et de notre gratitude pournos vaillants martyrs et tous les hommes qui ontchoisi de servir sincèrement leur patrie.

Boualem Oussedik fait partie de ces hérosordinaires qui représentent ce qu'il y a de remar-quable dans notre culture ancestrale, dans notresociété : l’humilité, la sincérité, le courage, la soli-darité, et le respect des autres. En ce premieranniversaire de sa mort, joignons à notrerecueillement, à notre émotion, le rappel d’unepartie du chemin de cet homme hors du com-mun. Au milieu de tant d’ombres de glorieuxMartyrs ! De sœurs et frères d’armes, dePatriotes ! De familiers et d’ami(e))s de divershorizons, n’attendez pas qu’il vous soit restituétel que vous avez pu le connaître : sa silhouettelongue et racée, son front soucieux qu’illumineun doux regard, ses longs et lisses cheveux quifaisaient penser beaucoup plus à un hérosromantique qu’à un guerrier, tout à tour ironiqueou cordial, un homme qui aimait plaisanter maispar moment brusque, entraîné qu'il était par savivacité. Tel fut cet esprit brillant qui ne laissaitjamais indifférents tous ceux qui l’ont approché.Homme du devoir exigeant, éveilleur d'esprit,militant rigoureux et désintéressé, ami fidèle etdiscret, généreux et disponible : tel a toujours étéBoualem Oussedik. Nul ne peut oublier ses qua-lités de cœur. Cela lui vaudra et lui vaut toujoursestime et respect de tous ceux qui l’ont connu.L’histoire de Boualem Oussedik commence àSidi Namane, à quelques kilomètres de Tizi-Ouzou, où il est né le 29-09-1929. Homme devaleur et infatigable militant, il rejoint les rangsdes combattants de la liberté, bien avant l’Appelde l’UGEMA du 19 mai 1956.

Étudiant brillant et titulaire de plusieursdiplômes, il participe activement à la lutte de libé-ration au sein de la Zone autonome d’Alger. Cer-tains étudiants furent très tôt en contact avec l’or-ganisation du FLN. À partir de mars 1955, AbaneRamdane constitue à Alger une sorte de «brain-trust» de la révolution. Il fait appel à certains étu-diants déjà engagés dans la lutte. L’on retrouveBoualem Oussedik, Mohamed Rachid Amara,homme de confiance de Abane, Mohammed

Benya-hia, président de la Section UGEMA d’Alger,Allaoua Benbatouche, Lamine Khène et SaïdHermouche. Responsable de la Zone autonomed’Alger, Ben M’hidi s’appuie sur les groupesAction et le réseau Bombes. Boualem Oussedik,puis Taleb Abderrahmane furent des membresimportants de ce réseau, le premier comme ani-mateur politique du groupe de chimistes commu-nistes, dont Daniel Timsilt, le second en tant quetechnicien des explosifs. Activement recherchépar les services de sécurité français auxquels ilréussit à échapper, Boualem quitte l'université àvingt-deux ans, pour rejoindre le maquis. Dèsson arrivée en Wilaya IV, le colonel Si Sadek lecharge du Service propagande. A l’exemple deBoualem et de ses compagnons, «convaincusqu’avec un diplôme en poche, ils ne feront pasde meilleurs cadavres», des centaines delycéens et d’étudiants quittent, le 19 mai 1956,les bancs des lycées et des amphithéâtres pourprendre le chemin du maquis.

Le capitaine Boualem (Taibi) Oussedik vaassurer durant la guerre de Libération nationalela direction du Service propagande et informationde la Wilaya IV aux côtés du colonel M’hamedBougara. Il sera par la suite responsable dumême service à la Zone autonome d’Alger avecle commandant Azzedine. Blessé sérieusementet à de nombreuses reprises, il gardera toujoursune totale discrétion sur ses pénibles ethéroïques épreuves. C’était un caractère sûr, unhomme dévoué aux causes qu'il entendaitdéfendre comme à ses amis. A l’occasion de lacélébration de la Journée de l’étudiant en mai2014, soit six mois avant sa mort, le Forum de laMémoire, en coordination avec l’associationMachaâl Echahid, lui rendra un vibrant hommageainsi qu’à son compagnon Tewfik Abdelaoui aveclequel il a mis sur pied le Service propagande etinformation (SPI) de la Wilaya IV. Zohra Drif-Bitat, Lamine Khane, Omar Boudaoud, AliHaroun, Mustapha Cherchali, Mustapha Blidi, onttenu à souligner par leurs témoignages lesmérites de la branche propagande et informationdu FLN. Invité à prendre la parole lors cettemanifestation, Boualem Oussedik préfère, duranttoute son intervention, parler de martyrs ano-nymes : «Comme cet infirmier qui prenait soindes moudjahidine blessés. Il lui arrivait même de

pratiquer des opérations chirurgicales. Lors d’unratissage, il avait reçu l’ordre de quitter l’infirme-rie. Il avait refusé d’appliquer cette directive. Ilétait, pour lui, hors de question d’abandonner«ses» blessés. Lors du bombardement, il fut tué,les armes à la main. Les soldats français avaientdécouvert dans sa poche un papier, l’ordre luiintimant de quitter les lieux. Un des officiers fran-çais, en admiration devant cet homme, dira à sessoldats : «Voilà un exemple. Cet homme a préfé-ré mourir plutôt que d’abandonner ses blessés.»Ce genre de souvenir, Boualem Oussedik en aplein la tête. Il ajoute : «Je me rappelle encore cedjoundi, que nous avons rencontré au pied d’unarbre. Il se tenait en position de prière. Nousétions étonnés de le voir dans cette posturedevant un grand arbre. C’est après que nousavons su, que sous l’arbre était enterré un moud-jahid tombé au champ d’honneur.» Cette anec-dote qui a fait pleurer Boualem Oussedik et sescompagnons nous rappelle que sous chaquearbre est enterré un chahid, et chaque parcelle aété irriguée par le sang de millions d’Algériens.

Lors de cet hommage, Zohra Drif, moudjahi-da et vice-présidente du Conseil de la nation,rappelle de façon poignante et avec émotion :«Je veux rendre un hommage à Boualem Ousse-dik en tant que moudjahid et en tant qu’étudiant.Personnellement, je me sens redevable enverslui, car c’est grâce à lui que j’ai pu avoir lecontact, à l’époque, avec le Front de libérationnationale. Il faut dire que j’étais très jeune. C’étaitma première année à la Faculté d’Alger, et je neconnaissais personne. En fait, la Révolutionvenait d’éclater et je cherchais le contact,

sachant que c’était un mouvement secret, voireclandestin et que personne ne me connaissait.

Par ailleurs, je savais que pour le FLN, il fal-lait des critères rigoureux. Donc, il me fallait unparrain. J’ai eu la chance, un jour, de rencontrerBoualem Oussedik. A la faculté, il m’a abordée.

Il s’est présenté.... Et c’est ainsi qu’on a eunotre premier contact avec le FLN, grâce à Boua-lem Oussedik. Le défunt mérite l’hommage detous les Algériens.»

Le Dr Lamine Khane, ancien ministre etancien responsable de la Wilaya IV avant de par-tir pour la Wilaya II, rendra, de son côté, unvibrant hommage à toute la famille Oussedik. LeProfesseur Omar Zemirli souligne dans un autretémoignage : «Citer les hauts faits d'armes de SiBoualem requiert un immense travail derecherche. Certains de ses actes ne peuvent êtreoubliés, car grâce à la vigilance du Service depropagande et d'information (SPI), qu'il dirigeait,grâce à son intelligence, sa clairvoyance, sonesprit critique, ses renseignements sur lesméthodes des services psychologiques de l'en-nemi, à leur tête le capitaine Léger, l'extension ausein de la Wilaya IV de l'une des plus grandespurges de la révolution, “la bleuite”, a été frei-née.» Boukhalfa Amazit nous rapporte que, lorsd’un entretien qu’il avait accordé à El Watan, encompagnie du défunt capitaine Ali Lounici, Boua-lem Oussedik se souvenait de cette période queSi Ali qualifiait de «romantique» : «Te souviens-tu, lui disait-il, de la création des commandos ?Te souviens-tu de Si Abdelaziz ? C’est le premierà avoir réuni sa katiba (compagnie de 110hommes, ndlr) et qui leur a dit qu’il fallait qu’ilss’organisent comme un Etat.» «Je veux, leur a-t-il dit, que vous choisissiez parmi vous un com-missaire politique qui soit suffisamment formé.»C’est la katiba qui a choisi son commissaire poli-tique, tout comme elle a choisi son responsabledes renseignements et liaisons, son intendant ettoutes les structures ont ainsi été démocratique-ment désignées, jusqu’au nom de la katiba.Celle-ci s’est appelée Zoubiria du nom du chahidSi Zoubir. Puis c’est devenu une tradition, les

commandos prenaient les noms de martyrs. Il yavait une tolérance extraordinaire. Y compris leRamadhan, qui était parfois interdit en raison del’âpreté des combats.» Cette katiba sera com-mandée plus tard par son ami de toujours, SiLakhdar Bouregaâ.

Si Azzedine rapporte dans son ouvrage Lesfellaghas : «Fin 1958, notre responsable de l’in-formation et de la propagande, Boualem Ousse-dik, désira informer de notre lutte les Pèresblancs de la ferme Lodi. Nous les pensionsouverts à notre cause et leur orientation n’avaitpas manqué de braquer contre eux la populationeuropéenne. Un groupe de moudjahidine enlevadonc le frère Jean-Luc et un autre moine... Boua-lem Oussedik se joignit au groupe et rencontrales Pères blancs. La discussion fut orageuse.Boualem évoqua le napalm, le génocide, lesinjustices, les tortures. Non, l’Eglise ne pouvaitpas rester neutre... L’Evangile n’allait pas dans lesens du colonialisme...» «Après bien des péripé-ties et au bout de sept jours, raconte le comman-dant Azzedine, nous libérâmes les Pères blancs.Devenus nos amis, ils nous fournirent des médi-caments et plaidèrent notre cause.» Il ajoute :«Dans cet ordre d’idées et pour montrer le géniede l’ALN dans le domaine de la contre-propagan-de, je cite un exemple de tract diffusé par le Ser-vice de presse et d’information (SPI) de la WilayaIV, dirigée à l’époque par le moudjahid BoualemOussedik, lors de la prise du pouvoir par le géné-ral de Gaulle. Le contenu de ce tract disait ceci :«Avec un Goal ou de Gaulle (deux goal), le butsera marqué», avec un dessin montrant le ballonavec le sigle FLN, pénétrant et déchirant les filetsdes bois gardés par le général de Gaulle, encuissette et képi.

En 1959, Boualem Oussedik se rend en Tuni-sie où il rencontre le docteur Frantz Fanon. Ilssillonnent ensemble l’Afrique. Il dira de Fanon :«J’ai personnellement été sauvé par FrantzFanon qui m’a prodigué conseils et soins. Il m’arequinqué car psychologiquement, une fois àl’extérieur, comme beaucoup, j’étais totalementdéglingué.» L’épouse du docteur Fanon, Josie,dira en parlant de son mari : «Il avait le culte del’amitié et des Algériens comme Omar et Boua-lem Oussedik, le commandant Azzedine et beau-coup d’autres pourraient vous parler de l’amitiéqui les unissait à mon mari.»

Boualem Oussedik sera ambassadeur duGouvernement provisoire de la République algé-rienne (GPRA) au Mali et en Suède. Après l’indé-pendance nationale, il occupera de nombreuxpostes dont celui de secrétaire général du minis-tère du Travail. Il sera également député à la pre-mière assemblée constituante. Cet infatigablemilitant au service d’une seule cause que tousses compagnons lui connaissent : l’Algérie ; cethomme dont la vie se confond avec l'histoire del'Algérie dont il incarne la longue lutte pour l'indé-pendance et la dignité sera arrêté en juillet 1964et mis en résidence surveillée à Timimoune, mal-gré son immunité parlementaire. Il aura pourcompagnons d’infortune l’ancien Président duGPRA, Ferhat Abbes, l’ex-président de l’Exécu-tif, Fares Abderahmane, l’ancien ministre de laJustice Bentoumi, le commandant Berredjem dela Wilaya II et le député Mezhoudi.N’est-ce paslui qui a écrit, sur les monts de Zbarbar, à lalumière d’une bougie : «Sur les sentiers de nosmontagnes, dans les sombres profondeurs denos forêts, dans les rues bruyantes de nos cités,il y a des millions de femmes et d’hommes etd’enfants ! Et tous luttent et préparent les lende-mains radieux !» il a ajouté : «Frère ! Lève lesyeux au ciel bleu d’Algérie ! Et rends-toi comptequ’il y manque une étoile et qu’il faudra l’y mettredemain...»

L’Algérie, tes compagnons et tes amis n’ou-blieront jamais que tu as été un patriote intègreet un vaillant moudjahid qui a sacrifié sa vie pourque nos enfants vivent dans l’honneur et la digni-té. La force de ton engagement au service de laliberté, de la justice, de la paix et du développe-ment des damnés de la terre demeure exemplai-re. Puissent ta vie et ton action militante être pourla jeunesse un exemple et une source d’inspira-tion, particulièrement en ces temps difficiles.L’histoire a gravé à jamais ton nom au temple denotre mémoire. Repose en paix Boualem Taibi,nous te gardons pour toujours, dans nos espritset dans nos cœurs ! Nul besoin de t’ajouter queton souvenir accompagne chacun de tes compa-gnons, chacun de tes amis, à chaque instant :Allah yerham chouhada !

La famille Oussedik

HOMMAGE

Boualem Oussedik : un intellectuel au maquis

Ceux qui ont su mourirLorsque sonna l’heureCeux qui ont su partirSans changer de couleurIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirDans les sombres cachotsCeux qui ont su partirLe front ceint d’un haloIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirPour les cités futuresCeux qui ont su partirEn riant des torturesIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirAu milieu des bataillesCeux qui ont su partirDebout dans la mitrailleIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirAu milieu des tempêtes

Ceux qui ont su partirSans détourner la têteIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirDe l’orphelin les yeuxCeux qui ont su partirLe regard dans les cieuxIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirL’espoir à la mainCeux qui ont su partirAu détour d’un cheminIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirTransfigurés, sereinsCeux qui ont su partirSans regret ni chagrinIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirUn hymne sur les lèvresCeux qui ont su partirEn chantant leur fièvre

Ils étaient les meilleursCeux qui ont su mourirEn brisant les geôlesCeux qui ont su partirPour que les fleurs éclosentIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirPour une juste causeCeux qui ont su partirPour que les fleurs éclosentIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirPour l’Algérie martyreCeux qui ont su partirAvec beau sourireIls étaient les meilleursCeux qui ont su mourirNe doivent pas partirCeux qui ont su partirNe doivent pas mourirGardons leur souvenir.

(poème de Boualem Oussedik écrit en 1958)

Ceux qui ont su mourir

Le moudjahed capitaine Si Taibi ( BoualemOussedik), en compagnie du moudjahedcommandant Si Slimane (Kaïd Ahmed).

Le capitaine Si Taïbi ( Boualem Oussedik), en compagnie du commandant Si Tayeb

(Omar Oussedik) et du commandant Azzedine(chef de la Zone autonome d`Alger).

Photos : DR

Page 7: PAGE 3 POUDRE DE LAIT L’Algérie importe · production, malgré la dégringolade des cours à moins de 70 dollars le baril. Dans un marché où l’offre reste surabondante, l’organisation

Yazid Yahiaoui - Bouira (LeSoir) - Ainsi, depuis 2012 et aprèsle changement du cadre juridiquede cette zone qui était jusque-làpropriété de l’URBAB de Blida, etqui est rattachée désormais auxdomaines de Bouira, les autoritésde la wilaya de Bouira sont pas-sées à la vitesse supérieure.D’abord en récupérant les terrainsqui étaient jusque-là occupés pardes propriétaires qui étaient làdepuis les années 1980, alors quel’Etat leur avait proposé desindemnisations.

Ainsi, après l’expropriation deces propriétaires, dont certainsétaient évacués par la force, lesautorités de la wilaya sont pas-sées aux choses sérieuses.

Des rencontres se sont multi-pliées avec les investisseurs et demultiples réunions du Calpiref(Comité d’assistance et de locali-sation des projets d’investisse-ment et de la régulation du fon-cier) pour étudier les dossiers d’in-vestissement et leur donner desagréments, ont été organisées. Etc’est parce que le problème des

investissements dans la wilaya deBouira ont toujours été liés auxlenteurs bureaucratiques, un gui-chet unique a été installé et unsuivi permanent est assuré par ladirection de la PMI/PME.

Cela a eu de l’effet ; puisquedepuis juillet 2013, la zone indus-trielle de Sidi-Khaled qui s’étendsur une superficie de 225 hec-tares, enregistre actuellement unecadence jamais égalée avecquelque 33 projets d’investisse-ment en cours de réalisation, 9autres sont en cours de lancementet 11 autres sont à l’arrêt pour demultiples raisons, alors que mal-gré son existence depuis 1984,seulement 14 projets sont opéra-tionnels.

Ce mercredi, lors de son éniè-me sortie sur terrain, le wali NacerMaskri a invité tous les investis-seurs sur les lieux pour discuteravec eux de tous les problèmesrencontrés et essayer ensemblede les régler.

Ainsi, le wali a eu à prendreplusieurs décisions qui sont denature à rassurer et encourager

ces investisseurs à aller del’avant.

Cela va des problèmes d’élec-tricité et du gaz dont les respon-sables de la Sonelgaz présentssur place étaient sommés deprendre en charge, aux problèmesde l’eau industrielle confiés audirecteur des ressources en eau,au téléphone avec les respon-sables d’Algérie Télécom, en pas-sant par la main-d’œuvre localesur laquelle le wali a insisté à cequ'elle soit recrutée en prioritéavec obligation de passer parl’Anem, instruction donnée surplace au directeur de wilaya del’Anem et à l’inspecteur du travailqui était également là ; la main-d’œuvre étrangère qui a été égale-ment soulevée puisque desChinois étaient là dans un projetd’investissement de véhicules.

Le problème de viabilisation dela zone, viabilisation qui a bénéfi-cié d'une enveloppe conséquentede 24 milliards centimes mais cen-tralisée au niveau du ministère, aété également abordé.

En somme, le wali et tout eninspectant les différents projets unà un, a eu à s’entretenir individuel-lement avec chacun des investis-seurs , dont certains ayant soule-vé des problèmes techniques oud'ordre bureaucratique avec cer-taines banques ou directions,étaient invités par le wali à le voiren personne au courant de la

semaine prochaine pour essayerde les aider à surmonter cescontraintes.

Des initiatives qui sont denature à rassurer vraiment lesinvestisseurs dont la plupart ontdéjà injecté beaucoup d’argentdans leurs projets et qui se retrou-vent otages de certaines pratiquesbureaucratiques.

Aussi, la sortie du wali et lesdécisions qu'il a prises sur place,sont venues à point nommé pources investisseurs honnêtes. Car,en parallèle, le wali a eu égale-ment des mots sévères enverscertains investisseurs qui étaientle moins qu’on puisse dire, mal-honnêtes car, ayant abandonnédes projets au milieu ou parfoisdès le début mais en faisantperdre à la wilaya du temps et del’argent, car d’autres investisseursautrement plus honnêtes et biendécidés et motivés, sont là àattendre encore des mois avant devoir la parcelle du projet résilié,récupérée par l’Etat pour la leurréaffecter.

Rappelons que la zone indus-trielle de Sidi-Khaled qui est situéeà moins d’un quart d’heure d’auto-route, est déjà saturée mais, uneextension de 190 hectares estdéjà prévue pour cette zone quidevra atteindre à terme quelque415 hectares.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGe 7Régions

BOUIRA

Les autorités mettent la pressionsur les investisseurs

ANNABA

Le wali transféré à ParisÂgé de 60 ans, le wali de

Annaba a eu dans les premièresheures de la journée de mercrediun malaise lui provoquant des diffi-cultés respiratoires. Il a immédiate-ment été évacué à l’hôpital Ibn-Sinarelevant du Centre hospitalier uni-versitaire (CHU) de Annaba.

Dirigé vers l’unité de coronaro-graphie du service cardiologie, il aété pris en charge par l’équipe du

professeur Aït Athmane. Aprèsavoir subi une coronarographiepour un infarctus du myocarde(IDM), le chef de l’exécutif de lawilaya de Annaba a été transféré auservice réanimation dans le mêmehôpital.

Son état était stationnaire, selonune source médicale. Il a séjournédans ce service jusqu’à son trans-fert jeudi vers 13 h par ambulance

médicalisée vers l’aéroport Raba-Bitat. De là, il s’est envolé à bordd’un avion de transport sanitairepour la capitale française. Lors deson embarquement, il était toujoursmal en point.

Le wali de Annaba, un grandfumeur, laissait apparaître ces der-niers temps des signes de fatiguegénérale due à un surmenage,conséquence d’une charge de tra-vail éreintante.

Lors de la toute récente sessionde l’Assemblée populaire de wilaya,il avait piqué une grande colère

devant les retards pris par de nom-breux projets de développement.

S’adressant aux présents, il aestimé que Annaba ne méritait passa situation actuelle, marquée parplusieurs dysfonctionnementsayant causé beaucoup de retarddans la réalisation des projets, alorsque les besoins de la populationsont énormes.

Devant cet état de fait, Il a affir-mé qu’ «on ne pouvait pas conti-nuer comme ça et que chacun doitprendre ses responsabilités».

A. Bouacha

GUELMA

Encore un piéton mortellement fauché sur une route nationale

Un quinquagénaire a été mortelle-ment fauché par un car de transporten commun, jeudi près d'un arrêt debus, alors qu’il était sur le bord de laroute.

Le drame est survenu vers 6h30, sur le tron-çon de la RN 21 reliant Guelma et Annaba, quitraverse la commune de Guelaât Bousbaâ, dis-

tante d'une douzaine de kilomètres du chef-lieude wilaya. Percuté de plein fouet, l'homme estmort sur le coup, a-t-on appris auprès de la cel-lule de communication de la Protection civile dela wilaya. La dépouille de la victime a été trans-férée par les secouristes, à la morgue de l’hôpitalOkbi de Guelma et une enquête a été ouvertepar les services de sécurité pour déterminer lescirconstances exactes de ce drame. C'est le

énième accident grave entre un véhicule et unpiéton en peu de temps et le deuxième mortel,après celui survenu le 16 novembre dernier, surla RN 20 reliant Guelma et Constantine.

Une voiture a percuté un sexagénaire qui gui-dait un troupeau de moutons au lieu-dit KaryetSerfani, dans la commune de M'djez Ammar(daïra de Aïn Hssaïnia).

Noureddine Guergour

Les autorités de la wilaya de Bouira sont décidées àbooster l’investissement et mettre fin à certaines men-talités qui ont cours jusque-là dans la wilaya. Cela acommencé d’abord par le changement de la nature juri-dique de la zone industrielle de Sidi-Khaled, dans lacommune d’Oued-El-Berdi, pourtant promise à un belavenir au lendemain de sa création en 1982.

Le wali de Annaba, Mohamed Mounib Sandid, a ététransféré à Paris, jeudi dernier, pour soins dans un éta-blissement sanitaire spécialisé de la capitale française.

RELIZANE

Au secours des SDF

Dans le cadre d'une action desolidarité envers les SDF et les sinis-trés affectés par les intempéries, laDirection des affaires sociales deRelizane a lancé, depuis plusieursjours, un programme spécial en cettepériode de vague froide rigoureuse,a-t-on appris de M. Rahim, directeurde l’action sociale de la wilaya deRelizane. Ce sont en général desadultes issus d'un milieu défavoriséet qui se sont retrouvés sans abrisuite à des conflits familiaux.

Les opérations de sorties sontmenées conjointement avec les ser-vices de la Protection civile et de laGendarmerie nationale, ciblant leslieux touchés par le mauvais temps.«Au cours de nos dernières sorties,on a distribué des couvertures etautres effets en plus de denrées ali-mentaires aux SDF, au niveau del’association des personnes âgéesainsi que des repas chauds àd'autres familles démunies. Les SDFtrouvés dans les quartiers ont étéplacés au centre des vieillards. Denouvelles sorties sont prévues selonle programme», a souligné le respon-sable du service social.

L'on nous indique que tous lesmoyens sont mis en place pour laréussite de ces actions humanitaires.

A. Rahmane

SIDI-BEL-ABBÈS

Un éleveurassassiné

dans la forêt de Dhaya

Tard dans la soirée de jeudi der-nier, les services de sécurité ontdécouvert, lors d’une opération deratissage déclenchée après l’alerted’une famille au sujet de la dispari-tion d’un des leurs, le corps d’un éle-veur assassiné dans la forêt dans lalocalité de Dhaya dans le sud de lawilaya de Sidi-Bel-Abbès qui est sou-vent émaillée d’actes terroristes.

En effet, la famille en question aalerté les services de sécurité ausujet de leur fils âgé d’une trentained’années, éleveur de profession partifaire paître ses moutons dans unezone forestière et qui n’a plus donnésigne de vie.

Aussitôt alertés, les services desécurité ont déclenché une opérationde ratissage dans la région indiquée.Son corps a été retrouvé gisant dansun lieu très boisé de la forêt. Les ser-vices de sécurité ont aussi constatéqu’une partie de son troupeau avaitdisparu en se basant sur les dires dela famille. Une enquête a été ouverte.

A. M.

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Le Soird’Algérie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAge 9Monde

La question de la reconnaissan-ce de l’Etat palestinien a investi hierl’Assemblée nationale et sera sou-mise, mardi 2 décembre, au votedes députés. L’initiative est venuede députés socialistes qui ont pro-posé une résolution qui «invite legouvernement à reconnaître l’Etatde Palestine en vue d’obtenir unrèglement définitif du conflit». Letexte considère que «la solutiondes deux Etats, promue avecconstance par la France et l’Unioneuropéenne, suppose la reconnais-sance de l’Etat de Palestine auxcôtés de celui d’Israël». Ça auraitpu être une évidence, mais jusque-

là peu le relevaient, en dehors descommunistes, des Verts et de l’ex-trême gauche. L’on s’attend à ceque ce texte soit voté sans difficultémardi, même si, beaucoup dedéputés de droite (pas tous) n’ysont pas favorables.

Le Sénat examinera à son tourun texte dans les tout prochainsjours. A relever d’ailleurs que l’ini-tiative d’un texte interpellant le gou-vernement pour cette reconnais-sance est venue en premier lieu de9 sénateurs Verts, conduits parEsther Benbassa et des commu-nistes qui ont présenté un texte derésolution dans lequel le Sénat

exprime «le souhait que la Francereconnaisse sans délai l’Etat pales-tinien souverain et démocratiquesur la base des lignes de 1967,avec Jérusalem comme capitaledes deux Etats». Chacune desdeux résolutions sera très proba-blement, selon ce qui se dessine,votée. Si ces votes n’engendrentaucune contrainte ni aucune obli-gation pour le gouvernement, ilsconstitueront cependant un signaltrès fort et viendront agrandir lecercle de reconnaissances. L’Etatpalestinien est, faut-il le rappeler,reconnu à ce jour par 135 pays et lemouvement s’accentue et s’élargit.Après la reconnaissance officiellerécente par le gouvernement sué-dois de l’Etat palestinien, c’était autour du Parlement britannique et decelui d’Espagne de suivre. Et dansl’attente, que pense le gouverne-ment français de cette initiative par-lementaire ? Interrogé par France24, le chef de l’Etat a d’aborddéclaré «qu’il n’avait pas à se pro-noncer sur cette résolution qui estune initiative de l’Assemblée».

François Hollande rajoute toutefoisdans la foulée : «Je pense qu’il yaura à prendre une initiative pourque nous puissions faire reprendreles négociations entre Israéliens etPalestiniens».

Une initiative, complète le prési-dent, «qui pourrait faire reprendreles négociations et organiser uneconférence internationale».

Autrement dit, il n’y aura proba-blement pas de reconnaissanceofficielle par l’Etat français maisune initiative de sa part pour uneconférence internationale qui met-trait l’Etat israélien dans l’obligationd’y participer, eu égard au mouve-ment croissant de reconnais-sances.

Khedidja Baba-Ahmed

LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE EN DÉBATÀ L’ASSEMBLÉE FRANÇAISE

Votée, ce sera un signal fort Si le texte de proposition de reconnaissance de l’Etat

palestinien par le gouvernement français, examiné depuishier (vendredi 28 novembre) est voté mardi prochain, celaviendra renforcer davantage le nombre important de paysdont les représentants du peuple (députés) disent stop àl’injustice faite au peuple palestinien. Face à l’accélérationdu nombre de reconnaissances par les députés de nom-breux pays de l’Etat palestinien, les autorités israélienness’affolent.

Phot

o : D

R

A Bruxelles - Strasbourg, le papeFrançois a plus défendu les musul-mans que n’importe quel charlatande chez nous. Dieu reconnaîtra lessiens.

On ne peut tolérer que la merMéditerranée devienne un grand cimetière»(pape François).

Devant des euro-députés pris de court parla hardiesse vaticane, le pape François,Argentin connaissant un «bout» de la misèredu monde, a tenu un discours politique, trèspolitique.

Les europarlementaires de Bruxelles-Strasbourg ont été, en définitive, rappelés àl’ordre… européen. Il est vrai que l’Europe estune construction née du rapprochement fran-co-allemand tant économique, mariage del’acier des deux voisins du Rhin qu’institution-nel, l’axe Berlin-Paris ayant été le premierfondement de l’UE.

Pourtant, l’Europe est aussi et largementune idée chrétienne. Le pape le relève intelli-gemment. Les valeurs que le Vieux Continentvend à l’international sont un mixage entre les

bonnes écritures de la Bible — des Bibles—et les acquis des citoyens. Egalité, indépen-dance de la justice, lutte contre toutes formesde discrimination, liberté, sexes reconnuségaux, femme égale de l’homme ou vice-versa…

Il n’est pas un hasard que les Européensles plus convaincus, les plus acharnés, sontceux issus des mouvements sociaux-chré-tiens, démocrates-chrétiens, chrétiens-libé-raux. Les eurosceptiques les désignent sousle vocable de «fédéralistes» qui sacrifient lasouveraineté au pouvoir de Bruxelles.

Pourtant, depuis quelques années, l’Unioneuropéenne a évolué en dehors de «sesvaleurs». Les mandats, longs et médiocres,de l’ex-président de la Commission, lePortugais Barroso ont transformé le rêveeuropéen en cauchemar.

D’un idéal humaniste, l’Union-européenneest devenue, sous les assauts des marchéset d’une «élite inféodée à la Bourse», uncapharnaum. Lourd à défendre, imbuvable,pas sortable. Il est même arrivé, plusieurs foisplutôt qu’une, que les commissaires euro-péens affichent, ouvertement, des positions àla limite de ce qui est accepté dans les traitésfondateurs.

L’immigration est le domaine dans lequel

s’est exprimé le plus, le sentiment le plusinjuste, le plus sale et le plus détestable chezl’être humain : l’exclusion de l’autre, le barri-cadage contre l’assaillant, l’Africain, l’Arabe,le Levantin et même contre le Roumain, leBulgare ou le Polonais. Shengen, espace delibre-échange entre les 28 de l’UE, est régu-lièrement rogné, déplumé, parfois même pié-tiné.

Reconduite de Roms chez eux à partir dela France, alors même qu’ils sont «chez eux»en France, la Roumanie étant membre à partentière de l’Union… propos vexants et discri-minatoires envers les pauvres clandestinsarrivant des autres rives de la mer d’Ulysse…

Depuis Barroso, tous les dispositifs enMéditerranée ont été rudes, policiers, mili-taires, de renoncement aux «valeurs»…Frontex, Marnostrum, depuis remplacé par unautre mécanisme encore pluscontraignant.Le pape François a pris la parolepour remettre un peu d’ordre dans la missiondes 28, très abîmée et très dégradée, mora-lement.

Rien à voir avec nos chouyoukhs et lesbavards s’exprimant au nom de l’Islam. Et,aucun télé-imam algérien n’a pris la parolepour dénoncer le sort fait aux Maliens, auxSyriens et autres Africains qui ont eu le

Malheur, l’autre après celui d’avoir quitté leurspays, de se réfugier en Algérie. Ces oulémasde pacotille et d’opportunisme passent mêmesous silence les propos racistes de certainscitoyens ou écrits de journalistes concernantces catégories de population. Les mots «kah-louche», «Ebolien» (pour désigner lesSubsahariens) ou «Tlalba taâ souria» (lesmendiants de Syrie)…

Rien, les Chemsou et Hamadache regar-dent toujours ailleurs, vers le non-port duvoile, les tenues vestimentaires des jeunesfilles, les gorgées de whisky ou les chopes debière que des Agériens ou Algériennes sontsommés de ne pas consommer.

Le pape en ce qui le concerne, a discourusur l’accueil des migrants, pour beaucoupd’entre eux des musulmans, les morts enMéditerranée des harraga, les centres d’ac-cueil des réfugiés. François du Vatican a plusdéfendu l’Islam que les charlatans de cheznous.

Les grands hommes de la Méditerranéeont dû apprécier. D’Ulysse à Guerrouabi enpassant par Ibn Arabi, Mustapha Lacheraf,Ibn Khaldoun, Ibn Khafadja, Kateb Yacine,Mohamed Darwich, Didouche Mourad,Fadéla D’ziria, Jean Ferrat, Louis Aragon ouReinette l’Oranaise.

EL HADJ FRANÇOIS ET LES CHARLATANS ALGÉRIENS

Dieu reconnaîtra les siens

De notre bureau de Bruxelles, AziouzMokhtari

DES GORGES PROFONDES BRUXELLOISES DISENT LEURS «INQUIÉTUDES» FACEAUX ÉTRANGES COMPORTEMENTS DE MOHAMMED VI

Vigilance exigée

Mohammed VI devient étran-ge. Imprévisible, colérique. Iln’écoute plus guère que trois ouquatre proches conseillers qui luidisent ce qu’il a envie d’entendre.

C’est dangereux. En à peineun mois, le monarque marocain apris quatre décisions insensées,incroyables, indignes d’un chefd’Etat normal. Il prétexte Ebolapour faire capoter la Couped’Afrique des nations, à la veillemême de l’organisation de l’évé-nement. Lors du 39e anniversaire

de la colonisation du Sahara occi-dental, il se livre comme un vul-gaire individu à des insultescontre l’Algérie. Ensuite,quelques jours après, il «offre» legîte et le couvert à BlaiseCompaoré.

Après que son plus procheamis et complice, AllassaneOuattara de Côte d’Ivoire, lui eutsignifié l’ordre de quitter le terri-toire. Ouattara, ex-cadre de laBanque mondiale, homme depaille et de main de l’ex-président

français, N. Sarkozy, aussi filouque calculateur, savait très bienque son ami Compaoré traînaittrop de casseroles et que le nou-veau pouvoir au Burkina Faso nele lâcherait pas.

Visé juste. Pile. Les nouveauxresponsables à Ouagadougouannoncent, déjà, clairement leurvolonté de juger Compaoré, dic-tateur, pilleur de richesses etassassin de Thomas Sankara, le«Che africain», ami des causesjustes, dont celle du Sahara occi-dental, très proche de l’Algériequ’il aimait beaucoup. Rabat seretrouve avec un encombrantinvité. Le report-annulation de savisite en Chine, sans doute la

faute la plus grave commise parle fils de Hassan II. Prétextantune grippe, Mohammed VI boudedonc la Chine et renvoie auxcalendes grecques, sinon arabes,ce qui serait pire, son voyage enEmpire du Milieu. La vérité decette bourde est liée, l’on s’endoute fort, à la question sah-raouie. Les Chinois ayant signifiélors des préparatifs protocolairesde la rencontre au Sommet entrePékin et Rabat qu’ils ne bouge-raient pas d’un pouce sur le dos-sier. Soutien des résolutions del’ONU, confiance en ChristopherRoss, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon. La Chine qui n’a pas pourhabitude de changer de position

à la légère, ne voulait pasqu’autre chose soit dit ou écritdans le communiqué final. Ce quimit hors de lui Mohammed VI.

A peine quelques minutesd’entretien avec son cabinet etvoilà la «trouvaille».

Annulation du voyage pour«raison médicale».

Ainsi vont les affaires diploma-tiques au royaume du Maroc...

Les gorges profondes bruxel-loises n’excluent plus du toutd’autres gestes inconsidérés deMohammed VI et envisagent desprovocations de sa part.

Envers, notamment, son voi-sin de l’Est. L’Algérie...

A. M.

Refus d’organiser la CAN, accueil de Blaise Compaoré,insultes vulgaires envers l’Algérie et, dernièrement, fautediplomatique grave, annulation d’un voyage en Chine.Mohammed VI «est rentré dans son dedans» (d’khal baâd-hah). Ça peut être dangereux.

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Le Soird’Algérie Culture

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Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 10

Sorti en 1989, le long métrage La cita-delle de Mohamed Chouikh est uneœuvre atypique qui appréhende unaspect de la société algérienne del’époque à travers un petit village del’Ouest où se cristallise de manièreaussi brutale qu’éloquente les atrocitéscommises contre les femmes. AhmedBedjaoui dira à ce propos : «Nousavons choisi ce film pour ce qu’il ad’instructif et de quasiment visionnaire: le poids des traditions et du marabou-tisme dont souffre la femme algérienneet notamment celle vivant à l’intérieurdu pays. C’est un film qui annonce, enquelque sorte, ce qu’il adviendra plustard de l’Algérie avec l’explosion de l’in-tégrisme meurtrier durant la décennienoire.» En effet, Mohamed Chouikh pose

un regard sans concession sur le traite-ment réservé à la femme dans de nom-breuses régions d’Algérie en cette findes années 1980. Sur fond de polyga-mie, de frustration sexuelle et affective,d’hypocrisie et de tyrannie religieuse,le réalisateur reconstitue un microcos-me sociétal où sont condensés nombrede pratiques aussi moyenâgeuses queterriblement mortifères où la femme està la fois objet, esclave et incubatrice àbébés ! Kaddour, pudiquement mais

superbement campé par Khaled Bar-kat, vit dans ce village où il rumine satrentaine entamée, sa solitude et sondésir dément pour une femme mariée(Nawel Zaâtar). Son père adoptif, Sidi(Djilali Aïn Tedles), un polygame rustreet malsain, passe ses journées àasservir ses quatre épouses et à fairele coq devant les villageois. Le film s’ouvre sur une procession

nocturne célébrant un mariage collectif.Les convives encerclent les différentesbaraques des époux dans l’attente devoir la chemise ensanglantée etapplaudir la virilité du mari. C’est ainsique Chouikh nous met, dès le début,dans le bain de ce film infernal quin’emprunte pas les chemins détournéspour jeter à la face du spectateur l’atro-ce réalité. C’est donc pour ces raisonsque le réalisateur verse parfois dans ledocumentaire ethnographique en insis-tant sur les moindres détails de la viequotidienne du village, ce qui impliqueune mise en scène rudimentaire et uneconstruction dramatique parfois cou-sue de fil blanc. Mais au-delà de cesmaladresses, il y a dans La citadelle unesprit lucide et révolté qui, tout en évi-tant le discours direct, offre une lecturefulgurante de la condition de la femmeen Algérie mais aussi celle de l’homme

! Kaddour, amoureux naïf et étrange,soulève l’ire du village à cause de sesatteintes répétées à la «horma» d’unefemme mariée qui, elle, n’hésite pas àfaire des galipettes derrière le dos deson mari (campé par l’impayable SiratBoumediene). Il ira même consulter unmarabout pour conquérir le cœur, etsurtout le corps, de sa dulcinée. S’ensuit alors une série de rituels

où on verra également des person-nages secondaires mendier l’aide duSaint Patron. La scène où une jeunefemme se traîne par terre à l’intérieurdu mausolée est particulièrement puis-sante d’autant qu’elle est filmée enalternance avec la course frénétiqueexécutée par Kaddour à l’extérieur.

Lorsque tous ses espoirs s’éteindront,il acceptera alors un mariage forcéimposé par son père pour sauver l’hon-neur ; un mariage qui s’avèrera êtreune farce quasiment surréaliste. Chouikh parvient à donner forme à

l’errance de ces âmes tourmentées etprisonnières d’un carcan traditionalisteoppressant et inhumain. La beauté de La citadelle réside

sans doute dans la force de l’image etla volonté du réalisateur de transformerchaque plan en sentence sans appel,même si on peut lui reprocherquelques dérapages dans le pathos,voire le misérabilisme. Mais celademeure infime comparé au courage età l’insolence du ton général car mêmes’il bannit brillamment le manichéisme,Mohammed Chouikh n’hésite pas àpointer les coupables : ces traditions etces versets coraniques invoqués parles personnages chaque fois qu’il fauthumilier une femme ; cette sacralisa-tion de la misogynie et de la soumis-sion aveugle, etc. Pour autant, le réali-sateur filme ces hommes et cesfemmes avec une tendresse infinie etsemble davantage les interroger queles juger. Quant à la séquence finale,elle est la quintessence à la fois esthé-tique et dramaturgique de cette histoirebrute et brutale : Kaddour, découvrantle mannequin en plastique que sonpère a fait passer pour une jeunemariée, chorégraphie son ultime erran-ce avant de sombrer dans le vide.

Sarah Haidar

CENTRE DES ARTS ET DE LA CuLTuREDu BASTION 23 ( BD AMARA-RACHID,BAB EL-OuED, ALGER) Du 30 novembre au 20 décembre :Exposition de photographies «Algérie,1963», par Pablo Volta, organisée encollaboration avec l’Institut culturel italiend’Alger à l’occasion du 60e anniversaire du1er Novembre 1954.

MuSéE NATIONAL DES BEAux- ARTS(EL HAMMA, ALGER) Samedi 29 novembre à 15h : Al’occasion de son premier anniversaire,l’association «Nawafedh Thakafia»organise une soirée poétique (poésiepopulaire) en présence des poètesDjamel Bougharne dit Djamel elBahdjaoui, Yacine Bouchareb, MazariNourredine et Tata Abdenour, suivied’une vente-dédicace du roman Matahetounthawiya du président de l’association,le romancier et journaliste Riad Ouettar,ainsi que du roman Nabadhat akher ellilde la deuxième vice-présidente del’association «Nassima Bouloufa».

LIBRAIRIE GéNéRALE D’EL-BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 29 novembre à 14h30 :Mohand Sebkhi signera son livreSouvenirs d’un rescapé de la wilaya III,paru aux Editions Barzakh.

AuDITORIuM DE LA RADIO ALGéRIENNE (21, BD DESMARTYRS, ALGER) Samedi 29 novembre : Sous ladirection du mastro Amine Kouider,l’Orchestre symphonique nationaldonne un concert éducatif à 15h etun concert de musique classique à19h.

SALLE IBN ZEYDOuN DE RIADHEL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Du 5 au 10 décembre : 8e édition duFestival national de la musiqueandalouse çanaa.Dimanche 7 décembre à 18h30 :Concert de la troupe musicale del’association Biban El Andalous deBordj Bou-Arréridj.

LIBRAIRIE OMEGA AuRASSI (HôTELAuRASSI, ALGER) Samedi 29 novembre de 14h à 18h :Séance de vente-dédicace avec SorayaBouamama, journaliste à l'ENTV, autourde son livre/témoignage Des papiers quiétaient non publiables paru aux éditionsAnep.

COMPLExE CuLTuREL LAÂDI-FLICI(BD FRANTZ- FANON, ALGER)Samedi 29 novembre à 15h : Concert degnawi par le groupe Diwan El-Bahdja.

CAFé LITTéRAIRE DE BéJAÏA Samedi 29 novembre à 14h : Aomar AïtAïder sera l’invité au café littéraire deBéjaïa, au Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa, pour présenter son livre Université, le chaos.

CAFé LITTéRAIRE ETPHILOSOPHIquE DE LARBAÂ-NATH-IRATHEN (WILAYA DE TIZI-OuZOu) Samedi 29 novembre à 14h : Emev,l’Entreprise d’organisation des

événements culturels économiques etscientifiques, organise un café littéraire etphilosophique à la bibliothèquecommunale de Larbaâ-Nath-Irathen.Thème : «Algérie : jeunesse et politique».Auteur invité : Nacer Djabi, sociologue.

ESPACE DE LOISIRS ET DE DéTENTEPOuR ENFANTS KIDZLAND(CHéRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

CENTRE CuLTuREL MuSTAPHA-KATEB (5, RuE DIDOuCHE-MOuRAD,ALGER)Jusqu’au 4 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Karim Tebaïla.PALAIS DE LA CuLTuREMOuFDI- ZAKARIA (KOuBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du«Salon d’automne» des arts plastiques.GALERIE BOuFéE D’ART (RéSIDENCESAHRAOuI, LES DEux-BASSINS, BEN-AKNOuN, ALGER)Jusqu’au 6 décembre : Exposition de

peinture de l’artiste NoureddineChegrane.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RuE DIDOuCHE-MOuRAD, ALGER)Jusqu’au 2 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Hakim Akhenak.

GALERIE SIRIuS (139, BOuLEVARDKRIM-BELKACEM (TELEMLY, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture «Reflets d’Alger» (collection2013-2014), par l’artiste ValentinaGhanem Pavlovskaya.

GALERIE D’ART DAR EL KENZ(LOTISSEMENT BOuCHAOuI 2, N °325 (CHéRAGA, ALGER)Du 29 novembre au 19 décembre 2014 :Exposition «Les femmes de monimaginaire» de Mizo, photographe d'artet de mode, vidéaste et designergraphique. Le vernissage de l’expo estprévu le samedi 29 novembre 2014 àpartir de 14h.

LE CINÉMA ALGÉRIEN EN 10 LEÇONS

La citadelle ou la beauté brutale d’un drame

L a wilaya de la ville desRoses a été l’hôte de lawilaya de Naâma, pour

une semaine culturelle quis’est étalée du 22 au 27novembre courant, et ce, dansle cadre des échanges cultu-rels. Une occasion pour les Bli-déens de faire connaître leursavoir-faire et de dévoiler lavitrine du patrimoine culturel etnaturel de cette vallée qui recè-le les gorges de la Chiffa, le

ruisseau des singes ou encorela station de ski de Chréa.Composée d’éminents artistesdes différentes associationsculturelles, la caravane a étéaccueillie au centre culturel deAïn-Séfra, où le coup d’envoide la manifestation a été donnépar le représentant du wali, enla personne du chef de daïrade Aïn-Séfra. Un riche pro-gramme portant un large éven-tail d’activités diverses, dont

une panoplie d’expositions dephotos et de tableaux d’histoi-re, d’art traditionnel du terroir,de documentations et detableaux reflétant l’histoire et lapréhistoire de cette wilaya quigarde toujours l’aspect mémo-rial de la musique andalouse,les objets d’art traditionnel duterroir, la vannerie, l’art culinai-re de fabrication locale, l’artplastique, des tableaux peints,des habits traditionnels, la

poterie, ainsi que des troupesd’animations folkloriques etartistiques.

La wilaya de Blida est éga-lement connue pour avoirenfanté de valeureux propresfils et fils adoptifs, écrivains,romanciers, footballeurs, chan-teurs, poètes, médecins, àl’exemple du psychiatre marti-niquais/algérien Frantz Fanon ;le romancier et auteur drama-tique français, Victor Marguerit-te, natif de Blida ; Elissa Rhaïs,romancière et nouvelliste, nati-ve de Blida ; Henri Salvano,footballeur international fran-çais, natif de Blida ; HenriAtlan, médecin biologiste, phi-losophe et écrivain français,natif de Blida ; AbdelkaderMaïdi, écrivain, poète, natif deBlida ; Shmuel Trigano, socio-

logue français, philosophe etprofesseur des universités,natif de Blida ; Frédéric Pieretti,réalisateur, producteur, acteur,éditeur et traducteur français,natif de Blida ; ou encore leschanteurs Rabah Driassa etAbderrahmane Aziz, pour neciter que ceux-là. Après la villede Aïn-Séfra qui a abrité la soi-rée d’ouverture, les enfants dela Mitidja ont animé des soi-rées musicales similaires àMécheria et Naâma.

Notons enfin qu’une viréetouristique a conduit les hôtesde la wilaya à visiter cettecontrée du sud-ouest du pays,à l’exemple de l’oasis de Tiout(ksar amazigh et gravuresrupestres), ou encore la stationthermale de Aïn-Ouarka.

B. Henine

SEMAINE CULTURELLE DE LA WILAYA DE BLIDA À NAÂMA

Les monts des ksour en rose

Rencontre avec Badr’Eddine MiliBadr’Eddine Mili présentera à

la presse et au public son essaipolitique  Les présidents algériens

à l’épreuve du pouvoir, préfacépar Rédha Malek, à la librairie

du Tiers-Monde, place de l’Emir-Abdelkader, à Alger,

aujourd’hui à 14h30. La cérémonie sera suivie d’une

vente-dédicace.

«Non Violence» est une sculptureen bronze réalisée par l'artiste suédoisCarl Fredrik Reuterswärd, après lamort de John Lennon. Cette sculptureen hommage à l’ex-Beatle, montre unrevolver au canon noué. Elle existe enplusieurs versions. Il y a aussi troisexemplaires originaux de la sculpture.Le premier, installé en 1985, se trouvedevant la gare de Malmö, à BagerPlace, en Suède. Le deuxième a étéoffert par le gouvernement du Luxem-bourg au siège de l'Organisation desNations unies et se trouve à New Yorkdepuis le 30 septembre 1987. Le troi-sième exemplaire original se trouve ausiège de la Commission européenne,dans le quartier de Kirchberg, àLuxembourg. Par ailleurs, une esquis-se de taille réduite se trouve dans leparc du Musée des esquisses deLund, en Suède (1985). De manièregénérale, il existerait plus de 30répliques de cette sculpture de tailleset de matières différentes. L'image durevolver au canon noué est devenu lelogo de l'ONG The Non-Violence Pro-ject fondée en 1993. Cette même ONGa lancé en 2003 un projet, avec le sou-tien des prix Nobel de la paix, visant àinstaller progressivement desrépliques de la sculpture dans tous lespays du monde (bientôt en Algérie ?).L'image de cette sculpture a fait l'objetde timbres-postaux, couvertures delivres, brochures et programmes deconférences, en général en lien avecles questions de la guerre et de la vio-lence en général.

John Lennon, fondateur desBeatles, né en 1940 à Liverpool, enAngleterre, est un militant de la paix,auteur de célèbres chansons commeImagine, Give peace a chance ou Idon’t want to be a soldier Mama. Il estmort assassiné par balle le 8décembre 1981 à New York. JohnLennon a dit un jour : «Si tout lemonde demandait la paix au lieu d'unautre poste de télévision, alors il yaurait la paix.»

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Non violence !Par Kader Bakou

L e rituel de la S’beiba, une pratique ances-trale de la région de Djanet (Illizi), a étéinscrit, mercredi, sur la liste représentative

du patrimoine immatériel de l’humanité, aannoncé l’Organisation des nations unies pourles sciences et la culture (Unesco) dans uncommuniqué transmis à l'APS. Le comité del’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine cul-turel immatériel, réuni lundi au siège de l’orga-nisation onusienne à Paris (France), a décidéd’inscrire la S’beiba sur la liste du patrimoineimmatériel de l’humanité, en plus de septautres éléments proposés par plusieurs pays.La fête de la S’beiba, célébrée chaque Achourapar la population de Djanet (wilaya d’Illizi), estune fête traditionnelle puisant son origine dansl’histoire ancienne d’une guerre que se livraient

les deux principales tribus touaregs du Tassilin’Adjjers et le pacte de paix qu’elles signerontaprès des années d’affrontements. Cette mani-festation, riche en rythme, en mouvements eten couleurs, regroupe les deux ksours domi-nant la ville de Djanet. Elle est marquée pardes joutes amicales entre leurs habitants etdes danses sur le rythme des tambourins. Desguerriers en grand apparat reproduisent lesguerres que se livraient, il y a des siècles decela, les tribus de la région. La paix est instau-rée après l’intervention des sages.

En septembre dernier, le directeur duCentre national de recherches préhistoriques,anthropologiques et historiques (CNRPAH),Slimane Hachi, avait indiqué à l’APS que ledossier proposé par l’Algérie en vue du classe-

ment par l’Unesco de cette manifestation popu-laire millénaire comme patrimoine culturelimmatériel de l’humanité «devrait connaîtreune issue positive». «Le CNRPAH a été chargé par le ministère

de la Culture du suivi du dossier du patrimoineculturel immatériel algérien remis l’année der-nière à l’Unesco, un dossier complet sur laS’beiba qui a été étudié par cette agence spé-cialisée relevant de l’ONU. Il est attendu uneréponse positive qui sera annoncée ennovembre prochain», avait expliqué M. Hachi.aDepuis 2008, l’Algérie a réussi à classerquatre éléments de son patrimoine immatérielsur la liste représentative de l’Unesco : l’ahellil,le costume nuptial de Tlemcen, l’imzad et lerakb de Ouled Sidi Cheikh.

UNESCO

La S’beiba de Djanet au patrimoine immatériel de l’humanité

Un cycle intitulé «Le cinéma algérien en dix leçons», présen-té par le critique Ahmed Bedjaoui, s’est tenu à la Cinémathèqued’Alger du 23 au 27 novembre. Mardi dernier, un certain cinémaféministe fut proposé au public avec La citadelle de Moham-med Chouikh, suivi de Rachida de Yamina Bachir Chouikh.

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A présent, c’est plutôt basket, cas-quette, permis de conduire dans lesac et sac à dos dans la voiture. Lacitadinité a changé la configuration etles ambitions de la famille.

La grande famille disparaît et avecelle son corollaire de valeurs et sasolidarité. Une nouvelle générationde grands-parents apparaît : «lespapys et mamys 2.0». Il n’y a qu’àvoir l’explosion du business des gar-deries, des crèches et des écoles pri-vées avec condition de cantine pours’en rendre compte : les grands-parents d’antan sont morts de leurplus belle mort. Subsiste-t-il encoredes grands-parents à l’ancienne ?Nous en avons rencontré et ce futbien laborieux de les trouver.

Quels rôles jouent les grands-parents d’aujourd’hui au sein de lafamille? Et quelles relations construi-sent-ils avec les parents et petits-enfants ? Nous en avons fait parlerquelques-uns et donné la parole auxnouveaux parents. Le moins qu’onpuisse conclure c’est que la famillealgérienne, la citadine essentielle-ment, traverse une profonde crisedue à un processus de mutation desmentalités et des besoins.

Fatima, grand-mère retraitée del’éducation : «J’ai trop travaillé.

J’ai le droit de vivre»Aussi paradoxal que cela puisse

paraître, Fatima, puéricultrice demétier, autrement retraitée de l’édu-cation, se refuse à toute idée de pro-longer sa carrière à travers son statutde grand-mère que lui a conféré sonfils. Elle qui a passé toute sa vie àdorloter les enfants des autres et dontelle est fière de rappeler que telmédecin ou ingénieur du quartier estpassé par son établissement, n’envi-sage pas d’en faire autant. «J’ai troptravaillé, je me suis sacrifiée pourmes enfants en me privant de tout.Maintenant, c’est à mon tour de profi-ter des quelques années qui me res-tent à vivre avec ma modeste pen-

sion de la Fonction publique».Compréhensible ? Certainement.Mais attendons d’écouter le fils.

Karim, fils de Fatima et cadre supérieurdans une administration publique : «Mesgrands-parents étaient tout pour moi»

«Je n’ai rien contre le fait que lesgrands-parents de mes enfants puis-sent profiter de leur vie. Je suismême très heureux pour eux. Parcontre, il y a quelque chose commeune vague de fond qui travaille lasociété et qui donne l’allure d’unetransition générationnelle mal assu-mée. Les grands-parents d’antan

étaient illettrés, mais par contre d’unedisponibilité inégalable. Moi, person-nellement et bien que ma mère tra-vaillait dans une crèche publique, lagrand-mère paternelle refusait caté-goriquement à ce qui j’y sois. Il y avaitla tradition de l’aîné et j’ai ouvert mesyeux sur le monde par le regard demes défunts grands-parents. J’aipassé chez eux toute mon enfance etune partie de la scolarité primaire.Mes oncles sont comme des grands-frères. Aujourd’hui, mon fils réclamesouvent sa grand-mère mais elle estcomplètement absente, du moinsdans l’idée que je me fais d’unegrand-mère. Les seuls souvenirs quiexistent sont ceux des fêtes reli-gieuses. Alors que moi, je garde demes grands-parents toutes leurs atti-

tudes, habitudes, réflexes etréflexions, odeurs… ils étaient là àmon premier jour d’école. La premiè-re à qui j’ai annoncé mon succès aubaccalauréat était ma grand-mère. Avrai dire, je l’ai croisée sur le chemindu retour alors qu’elle courait avecmon oncle vers le lycée pour avoir lerésultat. Pendant ce temps ma mèreétait à la maison. Mon père aussi.Cette année, mon fils a fait sa pre-mière rentrée des classes. Lesgrands-parents étaient ailleurs…dans une station thermale à millelieux de l’évènement. Cela en dit longsur le nouvel état d’esprit de la nou-velle génération de grands-parents»

Nardjes, employé de bureau : «Ma mère m’aide beaucoup»

Nardjes, employé de bureau, aconclu un deal avec sa maman. Au

lieu de débourser des milliers dedinars et autant de stress dans unétablissement privé, elle les reversedirectement à sa mère qui à son tourn’hésite pas à le consacrer aux deuxpetites-filles qu’elle garde pendant lasemaine. «La grand-mère de mesfilles est une vraie femme de foyer.S’occuper des enfants est pour ellequelque chose de très naturel. Pasque des miens mais aussi ceux demon frère aîné et mes sœurs. Elle atoujours rêvé d’une famille nombreu-se et franchement cela est d’une aideinestimable pour moi. Je me rappelleque lorsque nous étions encore étu-diantes, elle se projetait déjà à tra-vers nos enfants et ce qu’elle allaitpouvoir faire avec eux. Cela n’em-pêche pas la grand-mère de mesfilles d’être à la page. Il n’y a riend’antinomique. Elle a son comptefacebook comme toutes ses amies,sa voiture, ses activités et de temps àautre pratique même du sport.»

Salima, femme au foyer et mère deNardjes : «Il faut donner pour recevoir»

Depuis que son défunt mari aquitté ce monde prématurément,Salima n’a d’yeux que pour sesenfants. Pour elle, la vie se résume àun échange : «Donner pour recevoir.Je donne de mon temps et j’ai encontrepartie un bonheur qui comblema vie. Aujourd’hui mes petits-enfants exigent que je parte avec euxen vacances. Je m’y refuse car ilsdoivent vivre au sein de leur petitefamille, mais j’avoue que cela merend très heureuse de me savoirautant aimée.» Et comme le disaitplus haut sa fille Nardjes, il n’y a riende contradictoire à profiter de la viemême en ayant toute la journée deuxou trois petits-enfants.

«En quoi, dit-elle, cela gênerait-ilque je les emmène chez une amie ouqu’ils m’accompagnent au marché ?Si vous voyez mon compte facebook,c’est une compilation de souvenirsavec mes petits-enfants». Commequoi, la modernité est conciliableavec la tradition. n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 11

Assise sur le siège d’un bus, Fatima al’air inquiet. Une circulation monstre para-lyse l’engin. Elle regarde sa montre. Ellerisque de ne pas arriver à temps pour ser-vir le déjeuner à son époux. Elle sait ce quil’attend. Une dame qui vient de monters’installe à ses côtés. Visiblement nerveu-se, parler semblait pour elle une thérapie.Elle entame tout de go la conversationaprès un long soupir.

- Mon Dieu, avant de sortir, c’est unvéritable branle-bas de combat. Mesmains sentent encore l’eau de Javel. J’ai

tout nettoyé, préparé à manger et changéla couche de ma mère qui est alitée depuisun an. Je m’en occupe toute seule. C’est lesort de la vieille fille. A 48 ans quand onn’est pas marié, on fait la boniche et onprend en charge tout le monde.

- Il ne faut pas désespérer.- Vous êtes mariée ?- Oui, cela fait 10 ans, j’ai trois enfants.

Mon aîné a 8 ans, son frère en a 6 et latoute dernière 3.

- Vous êtes heureuse? Votre mari nevous bat pas ?

- Quand ce n’est pas des gifles, ce sontdes coups de pied, et parfois même descoups de poing.

- Ils sont tous pareils ces hommes. Ilsne savent même plus parler. Ils tapent.

- Souvent c’est pour rien du tout. Hierpar exemple, il est rentré énervé du travailet parce que je n’ai pas posé le sel sur la

table, il m’a tirée par les cheveux en mesecouant la tête.

- C’est pareil à la maison. Moi, c’estmon jeune frère. Le benjamin, mon cadetde 10 ans, célibataire et chômeur, il sedéfoule sur moi. Quand je n’ai pas letemps de lui repasser sa chemise, il mecogne et je n’ai pas le droit de rouspéter.

- C’est notre triste destin. Avec troisenfants, que veux-tu que je fasse? Mesparents sont clairs. Pour eux, il n’est pasquestion que je revienne à la maison. Mamère me répète toujours que je dois toutsupporter pour préserver mon foyer, elleme rappelle sans cesse qu’elle aussisubissait les coups que lui assénait monpère sans se plaindre et sans jamais souf-fler mot à personne. «Tu vois bien, je n’ensuis pas morte», me disait-elle

- Les hommes chez nous font la loi.Moi, quand je me plains à mes frères

mariés, personne ne veut s’en mêler. Ilsme disent que c’est à moi de le ménager,parce qu’à son âge il n’est toujours pasmarié, il n’a pas de boulot, pour eux c’estnormal qu’il soit nerveux et qu’il ne secontrôle pas.

- Ma belle-mère également trouvetoutes les excuses du monde à son fils. «Iltravaille dur, et il a besoin de se reposerquand il rentre chez lui. Toi tu es à la mai-son, tu as tout le temps de te relaxer.»Alors je me tais et j’encaisse.

Pour moi, le plus difficile c’est quand ille fait devant les enfants. Ils sont terrori-sés, et cela me fend le cœur. Il y a desmoments où j’ai envie de les prendre etpartir. Hélas, j’ai les poings liés.

Une station avant le terminus, Fatimas’empresse de descendre. Elle aura justele temps de dire au revoir à sa compagnede voyage. n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

«Trouver sa place est difficile»

Zoulikha est grand-mèredepuis peu. Avec son

mari, elle a accueilli sonpetit-fils. Un événementpour leur petite famille.Mais pour elle, il n’estpas question de changer

ni sa vie ni sontrain-train quotidien. Dans cet entretien,

cette mémé, ancienneemployée dans laFonction publique,explique les limites

qu’elle s’est imposéeset qu'elle impose auxnouveaux parents.

Lire en page 12...........

C’EST MA VIEHadj Zoubir, une relique

du Vieil AlgerPrès du musée de Dar

Khdaoudj Elâmia, il lèveses yeux vers une bâtissemitoyenne en ruine quilaisse apparaître un pande voûte d’une anciennesqifa. Hadj Zoubir, unerelique aussiimportanteque le patrimoine classé,ne peut s’empêcher demaugréer contre les

occupants de «ces lieuxsquattés dix fois et

déménagés cent fois»............

VOYAGE CULINAIRELes épinards,

mythe ou réalité ?Nous allons découvrirc

cette semaine lesépinards, un plat duterroir cuisiné dans

beaucoup de régions denotre pays, mais dont larecette la plus répandue serait celle du Centre.

Lire en page 13

Par Naïma Yachir [email protected]

[email protected]éro 149

oirmagazineSAnimé par Naïma Yachir

ATTITUDES

«Je me suis sacrifiéepour mes enfants enme privant de tout.Maintenant, c’est à

mon tour de profiter desquelques années qui

me restent à vivre avecma modeste pension dela Fonction publique».

Silence

Foulard noué au coin de la tête, chevelure flamboyante au henné, lunettessuspendues au bout du nez, canne en bois à la main, et la main toujours sur lecœur prête à secourir le petit-fils ou la petite-fille au grand dam des parents, unplacard aux allures de cache au trésor avec bonbons et autres gâteaux secs…l’image est tristement bien lointaine. Les grands-parents des temps modernes

veulent rattraper le temps perdu et vivre une seconde jeunesse.

Grands-parents d’aujourd’hui : un statut

à réinventer

Par Souad Mahiche

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Le Soird’Algérie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 12

Zoulikha est grand-mère depuis peu. Avec sonmari, elle a accueilli lefils de son fils aîné.Tout un évènement

pour leur petite famille.Mais pour elle, il n’est pasquestion de changer ni savie ni son train-train

quotidien. Dans cet entre-tien, cette mémé, employée

dans la Fonctionpublique, explique leslimites qu’elle s’est imposées et a imposé

aux nouveaux parents.

Soirmagazine : Comment avez-vous accompagné la grossesse devotre belle-fille ?

Zoulikha : Pour être honnête avecvous, je ne l’ai pas accompagnée à pro-prement dit. Lors de l’annonce de sagrossesse, nous avons été trèscontents et excités à l’idée d’accueillirun petit bout de chou et devenir par lamême occasion grands-parents. J’aiété, personnellement, très attendrie. Jeme suis projetée très vite. Nous l’avonssu au troisième mois de grossesse.Mon fils et ma belle-fille me l’ont annon-cé ensemble.

L’excitation passée, notre train-traina repris le dessus. Je n’appelais pastous les jours pour avoir des nouvellesde la future maman ou de son enfant.Mon mari et moi travaillons toujours,donc nous n’avons pas vu défiler lesmois. On se voyait les week-ends etlorsque ma belle-fille avait besoinde conseils cela se passaitgénéralement au téléphone.Pour les achats du bébé, j’ai pré-féré ne pas trop m’immiscer pourque les futurs parents ne se sen-tent pas frustrés. J’ai appris par lasuite que ma belle-fille a fait lesachats avec mon fils et sa maman.

Cela m’a un peu touché mais jen’ai pas fait de scène. C’est vraique, moi non plus, je n’ai pas chan-gé mon emploi du temps et je n’aipas senti nécessaire de m’investirautant. C’est la même chose pour lecadeau du bébé, nous n’avons pasposé de questions sur les besoinsdes parents mais nous avons achetéselon nos envies.

Mon fils nous a annoncé que l’ac-couhement était imminent. Nous noussommes déplacés à l’hôpital et lorsquenous avons vu que cela durait trop long-temps, j’ai trouvé que c’était stupide derester à attendre des heures pour rien.

La nuit venue, nous sommes rentréschez nous et dans la matinée, nousavons appris la naissance de notrepetit-fils. Là, j’ai décidé de ne pas partirtravailler, et, munis d’un thermos de thé

et de tamina, nous nous sommes ren-dus à la maternité. Je n’oublieraisjamais la joie que j’ai ressentie lorsquej’ai vu mon petit-fils. Nous avonsappris sur place que mon fils l’a pré-nommé Nassim. C’est vrai que mon filset son épouse nous ont demandé de lesaider dans le choix du prénom maisnous nous sommes abstenus pourqu’ils ne se sentent pas obligés de rete-nir notre proposition.

Je pense que je me suis senti telle-ment frustrée que ma belle-mère choi-sissait pour nous les prénoms de nosenfants, que je ne voulais pas lesmettre dans la même situation mais jepense que cela a été senti comme unmanque d’implication. J’en ai été unpeu peinée mais peut-être que compa-rativement à d’autres futurs grands-parents, cela peut paraître vrai.

Y a-t-il eu un changement dansvotre statut social ?

Je ne me suis pas sentie vieilledans ma tête. Mais bizarrement auxyeux des autres, j’avais l’impressionqu’ils me regardaient comme une petitevieille grand-mère.

Pour moi, rien n’a changé. Commeje suis autonome financièrement et queje me déplace seule sans aucun pro-

blème, je n’ai pas vu mon rythme de viechanger. Pendant un moment, j’ai sentiun petit passage à vide, une pressionsociale. Mais je ne voulais pas changermon train de vie.

Mon statut social n’a pas vraimentchangé. Maintenant que mon petit-fils agrandi, je suis heureuse de le sortir detemps en temps. Je suis aussi fière del’emmener à quelques fêtes.

Il reste mon petit-fils et c’est grâce àsa venue au monde que j’ai pu goûter àla différence d’être grand-mère et nonpas mère. Cela veut dire pas de res-ponsabilités mais que du plaisir.

Quelle relation avez-vous éta-blie aujourd’hui avec les parentset les enfants ? Vous impliquez-

vous dans l’éducation dupetit Nassim ?

Sincèrement, jevais être très claire.Je ne suis pas lanourrice. Je ne suispas une baby-sitter.Jeune, j’ai dû arrêterde travailler pendantquelques annéesparce qu’il n’y avaitpas de nourrice etque ma mère et mabelle-mère n’ont pasvoulu garder mesenfants. Pour elles,une mère se doitd’être à la maisonpour s’occuper de

ses enfants. Si mabelle-fille veut tra-

vailler, elle n’a qu’àfaire des choix. Aujourd’hui, il y a lesnourrices et les crèches. Je ne vois paspourquoi je me sentirais obligée de lesaider. Ils n’ont qu’à gérer seuls.J’estime avoir assez donné.

Votre belle-fille a-t-elle repris letravail dès la fin de son congé dematernité ?

Durant son congé de maternité, jeme suis rendue chez elle, de temps entemps. Je ne l’ai pas vraiment aidée à

part les premiers jours où nous rece-vions les invités venus les féliciter. A cemoment-là, traditions obligent, j’ai prisquelques jours de congé. Par la suite,j’ai essayé d’y aller le week-end pourpasser quelques heures en leur com-pagnie. Comme j’ai programmé deprendre ma retraite, mon fils et mabelle-fille m’ont demandé si je voulaism’occuper de leur fils à la reprise dutravail de ma belle-fille, surtout du faitque je n’habitais pas loin.

Ma réponse a été claire : non, dès ledépart. Ils n’avaient qu’à se débrouiller.Je leur ai fait comprendre que pourmoi, la retraite est synonyme de repos,cela signifie profiter des voyages et loi-sirs de toutes sortes.

Par la suite, je n’ai même pas cher-ché à savoir comment ils allaient faire.Plus tard mon fils m’apprit que sonépouse reprendrait le travail aprèsavoir prolongé sa maternité d’une miseen disponibilité de trois mois. Cela lui apermis de trouver une nourrice qui l’agardé jusqu’à un an. Ensuite, il a étéinscrit dans une crèche.

Comment vous projetez votreplace ?

Je vous le concède, on est bousculépar cette nouvelle situation et il n’estpas du tout évident de se trouver uneplace. Dans mon entourage, je passepour une égoïste qui ne veut pas s’im-pliquer dans la vie de son petit-fils et deson fils. Je n’ai jamais voulu assumer lerôle de grand-mère traditionnelle quiest là, tout le temps disponible pour sespetits-enfants.

Je préfère jouer le rôle de mamygâteau, qui embrasse de temps entemps et peut offrir des cadeaux. Iln’est pas aussi question de sacrifierchaque fin de semaine à attendre mespetits-enfants.

Si je programme un voyage ou unesortie le week-end, il n’est pas questionpour moi de chambouler mon pro-gramme. C’est un choix que j’assumeavec mon époux. n

L’entretien de la semaine

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Par Souad Mahiche

«Trouver sa place est difficile»ZOULIKHA, GRAND-MÈRE NEW-WAVE, RETRAITÉE DE L’ÉDUCATION, AU SOIRMAGAZINE :

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Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 13

«Ici, à la Casbah d’Alger, depuisquelques décennies, les squatteurs n’hé-sitent pas comme beaucoup d’autres per-sonnes à ronger, tels des rats, les murs,pour s’y installer dans l’espoir d’acquérir unlogement après avoir été volontairementaidées à détruire leurs logis précaires»,fustigera Hadj Zoubir.Il y a quelques années, ça ne gênait

personne de remplacer de telles doui-rettes par un terrain de jeu. Aujourd’huices méthodes semblent être ignorées.Aux environs de dar Essouf, de largesmurs de soutènement en brique pleinecallent de chaque côté des maisons chan-celantes. La porte entrouverte de l’uned’elles laisse apparaître une dizaine decasques de chantier accrochés. Un desouvriers qui s’affairait sur ce chantierdepuis plusieurs mois venait à peine de serétablir d’une chute qui lui a brisé deuxcôtes. Il serrait à l’aide de boulons unenchevêtrement. Le vieux Hadj Zoubir nepouvait s’empêcher de soupirer : «Celame désole et me fend le cœur de voir ainsila Casbah s’en aller dans des sacs qu’onentassait dans chaque coin de rue.» Un peu plus loin, une ancienne pisso-

tière a été transformée en logement. Son

squatteur, qui roulait dans une belle voitu-re, était convaincu qu’il finirait par décro-cher un appartement.Hadj Zoubir, dans sa balade quotidien-

ne, croise un «dinosaure» comme lui, etdont la présence remonte à de nom-breuses générations. Lui, c’est le gérantdu cimetière d’El-Kettar. «De nos jours onpeut se promener du matin au soir dansles dédales de la Casbah sans rencontrerdix de ses vieux de la vieille. Les véri-tables enfants de la médina ont tous foutule camp. Ne restent que des arrivistes

irrespectueux, transitaires installés en vued’être relogés.» Nos deux nostalgiquesévoquent l’ordre vécu et les dernièresnouvelles de leur ami Moh Cayenneavant que l’eau qui dégouline d’unefenêtre ne les sépare. Le tableau noir dela Casbah a connu son assombrissementmaximum lors de la décennie noire.

Aujourd’hui, des bâtisses enbéton et parpaings, parfois àplusieurs étages, ont été éri-gées. Aux environs de Aïn BirChbana, Sid-Ali, une autrerelique tirée à quatre épingles,surgit. Lui aussi en a gros sur lecœur. «Ailleurs, sous d’autrescieux, lorsqu’on tombe sur despierres et des vestiges commeles nôtres, on les fait passer auscanner en vue de les hissertrès haut.» Il ajuste son béretblanc sur ses longs cheveux ets’en va lire son journal audétour d’un ancien et beau cafémaure transformé en fabriquede produits contrefaits. Ces lieuxde productions répandus ont pris le relaisdes nombreux métiers anciens qui ontdonné leurs noms aux venelles. Le cafédu Maroc de Aïn Elâtache n’a pas connuune meilleure destinée après son effon-drement. Un vaste gourbi avec une courl’a remplacé. Même les locaux de SidiBoulgdour n’ont pas échappé au rapt.Mais la cité respire encore, heureusementdu reste, «l’ancien», elle le respire partous ses pores. L’encadrement originel des portes

d’entrée des maisons est en marbre. Dessymboles y sont sculptés. L’une d’elles estfrappée d’un croissant et d’une étoile.«Elle appartenait jadis à un astronome»,nous a précisé Redouane, son propriétai-re, qui pour l’histoire s’est donné la peinede fouiller dans les archives du cadastre.Dans une impasse bien entretenue sedresse l’ancienne maison de la famille deDjamila Bouhired. Marquée par la guerrede libération, la rue N’fissa évoque en pre-

mier lieu pour Hadj Zoubir les deux pre-miers martyrs de la grève des 8 Jours,l’épicier surnommé «le sergent» et sonfils. Chez Aziz qui habite avec ses frères,près du café Gourari, même si le lit en bal-daquin orne la chambre à coucher, on pré-fère en revanche la dalle de sol et lesfaux plafonds. Et la découverte récented’une cave renfermant un stock de viellestomettes et autres carrelages ne fera enrien changer le choix de Aziz.Dans les ruelles, les ouvriers qui vien-

nent pour la plupart de l’intérieur du payspréparent leur mortier à base de chaux,car le ciment est proscrit. «Si ces bâtis-seurs ont été tolérés, il y a quelque temps,ils arrivaient difficilement à exécuter cetravail de titans à cause de l’hostilité desjeunes résidants.» Ainsi, Hadj Zoubir bou-clera tristement sa tournée dans lesruelles très familières de ce que sesancêtres appelaient El Mahroussa, «Algerla bien gardée». n

A travers notre voyageculinaire de cette

semaine, nous allonsdécouvrir un plat duterroir cuisiné dans

beaucoup de régions denotre pays, mais dont larecette la plus répandueserait celle du centre.

Pour beaucoup de gens, lesépinards restent un mauvais sou-venir d’enfance lorsque les parentsnous forçaient à manger ce légumepas très appétissant. J’en ai faitmon expérience et à vrai dire, cen’est qu’adulte que j’ai fini parapprécier ce légume si riche et sidélicat que ma mère préparait pournos déjeuners d’enfants. Lorsque nous grimacions

devant un plat d’épinards, elle necessait de nous répéter qu’on neconnaissait pas les multiples bien-faits de ce légume pour notre santéet nous obligeait ainsi à finir notreassiette. Elle évoquait le plein devitamines et de fer que contient celégume symbole de force et elleavait mille fois raison. Elle disaitque c’était un allié majeur pournotre croissance et je me rappellequ’elle-même en consommait de

pleines assiettes pendant ses grossesses.Il faut dire qu’elle savait y faire et sa recet-te favorite était les épinards en saucerouge qu’elle agrémentait de quelquespommes de terre. Elle faisait mijoter celégume délicat pendant quelques minutesà peine sans trop le «brusquer», juste enfaisant bouger d’un mouvement de va-et-vient la poêle qui le contenait. Elle savaitqu’il était fin prêt rien qu’à son odeur quiembaumait toute la maisonnée.Aujourd’hui que j’ai grandi, je prépare

avec tendresse le plat de ma mère et jedis à mes enfants les mêmes parolesqu’elle ne cessait de me répéter. Si la

réputation de ce légume n’était qu’unmythe, il n’en reste pas moins que les épi-nards gardent de véritables atouts santéaussi bien pour les grands que les petits.

La recette :Ingrédients- 2 à 3 bottes d’épinards- 2 tomates fraîches- 1 poignée de pois chiches préalablementcuits- 3 à 4 gousses d’ail- 2 c. à s. de beurre ou 3 c. à s. d’huilevégétale

- 1 œuf- Sel, poivre, paprika- 1 filet d’huile d’olive

PréparationEqueuter, laver les épinards à grande

eau et les faire blanchir dans 3 litresd’eau bouillante pendant 5 à 7 minutes.Les retirer de l’eau avec une écumoire,les tremper dans de l’eau glacéequelques minutes puis les égoutter aumaximum. Les hacher grossièrement etréserver. Dans une poêle, mettre le beur-re (ou l’huile), ajouter les tomates écra-sées à la fourchette, l’ail écrasé, le sel, lepoivre, le paprika et laisser mijoter à feudoux. Lorsque la sauce devient homogè-ne, ajouter les épinards ainsi que les poischiches et les imprégner de la sauce.Mouiller avec ½ verre d’eau et laissercuire pendant 5 à 10 minutes à couvert.Pendant ce temps, prendre un petit

bol et y battre l’œuf puis le verser sur lesépinards. Laisser prendre l’œuf puis cou-per le feu. Au moment de servir, arroserd’un filet d’huile d’olive.On peut ajouter à la recette quelques

pommes de terre coupées en dés et lesfaire cuire dans la dersa avant de mettreles épinards.Ce plat se mange volontairement avec

du pain fait maison type galette. n

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«De nos jours on peut sepromener du matin au soirdans les dédales de laCasbah sans rencontrer dixde ses vieux de la vieille.Les véritables enfants de lamédina ont tous foutu lecamp. Ne restent que desarrivistes irrespectueux,transitaires installés envue d’être relogés.»

Près du musée de Dar KhdaoudjElâmia, il lève ses yeux vers unebâtisse mitoyenne en ruine quilaisse apparaître un pan de voûted’une ancienne sqifa. HadjZoubir, une relique aussi

importante que le patrimoineclassé , ne peut s’empêcher demaugréer contre les occupantsde «ces lieux squattés dix fois et

déménagés cent fois».

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Hadj Zoubir, une reliquedu Vieil Alger

Les épinards, mythe ou réalité ? Par H. Belkadi

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Par Rachid Safou

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FOOTBALL

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L’EUROPA LEAGUE CONNAÎT LES 13 PREMIERS QUALIFIÉS AUX SEIZIÈMES

Premier but de Belkalem, Bentaleb rejoue

Cette journée a connu le retourà la compétition de l'autre interna-tional algérien, Nabil Bentaleb(Tottenham), après plus de sixsemaines d'absence pour blessu-

re. Belkalem a ouvert la marquepour sa formation où évolue soncompatriote international, CarlMedjani. Celui-ci a été toutefoisexpulsé à la 77e minute, aprèsavoir pris deux cartons jaunes,alors que le score était de parité(1-1). Ses coéquipiers ont réussipar la suite à reprendre l'avantageen inscrivant deux autres butsdans les dix dernières minutes dela rencontre. Les Turcs, qui vien-nent de se séparer de leur entraî-neur bosnien Vahid Halilhodzic,ex-sélectionneur d'Algérie, sontdéjà assurés de participer au pro-chain tour. Pour sa part, le milieude terrain Nabil Bentaleb a renouéavec la compétition en faisant sonentrée à la 56’ minute de la ren-contre gagnée à domicile par sonéquipe Tottenham (Angleterre)face aux Serbes du Partizan deBelgrade (1-0). Les «Spurs» ont

déjà validé leur billet pour le tour àvenir.

Bentaleb (20 ans) n'avait plusjoué depuis le 15 octobre dernier,à l'occasion du match de la sélec-tion algérienne face au Malawi(victoire 3-0), pour le compte de la4e journée des éliminatoires de laCoupe d'Afrique des nations(CAN-2015), à cause d'une bles-sure à une cheville.

Pour sa part, Hilal Soudani etson équipe croate, DynamoZagreb, ont essuyé une nouvelledéfaite, cette fois sur le terraind'Astra (Roumanie) (1-0). Soudania joué toute la partie. Le championde Croatie, déjà éliminé avantcette journée, a reculé à la derniè-re place de son groupe. Quant àFawzi Ghoulam, il a commencésur le banc de touche le match deson équipe italienne Naples sur leterrain des Tchèques de SpartaPrague (0-0). Il a fait son entrée àla 77e minute. Le club du sud ita-lien est déjà assuré de sa qualifi-cation au prochain tour avant unejournée de la fin de la phase despoules.

HANDBALL : APRÈSUNE LONGUE ATTENTE

L’AGO de laFAHB ce matin

au COADevant se tenir initialement à

la fin du mois de juin derniermais reportée à cause de l’em-pêchement de son président, M.Bouamra Saïd pour cause demaladie, l’assemblée généraleordinaire de la fédération algé-rienne de handball (FAHB) auralieu f inalement ce matin ausiège du Comité olympiquealgérien COA dès 10h. Ceconclave sera celui de la norma-lisation du bilan de l’année spor-tive 2012-2013. Les travauxseront axés sur l’étude et l’adop-tion du bilan moral et financierde la période du 18 août au 31décembre 2013, c'est-à-diredepuis l’élection de l’actuel pré-sident de la FAHB, M. SaïdBouamra et du bureau exécutif.

En outre, les congressistesdébattront du bilan financier del’exercice 2013 ainsi que du rap-port et audit du commissaire auxcomptes. Probablement, lesmembres de cette assembléeaborderont des points relatifs àla période allant de janvier 2014à ce mois de novembre. Unpoint qui n’est pas prévu àl’ordre du jour. Pour beaucoupd’observateurs, une telle inertietrouve son origine du fait que leministère des Sports exigedésormais des présidents decette instance à effectuer lanécessaire passation deconsignes. Il est inconcevablequ’un président arrive à gérerune fédération sportive sansconnaître la réalité du terrain oùil active surtout sur le plan finan-cier. Cette reconnaissance sefait lors de la passation deconsignes. Or, dans la situationde la FAHB, les ex-présidentsélus de cette instance à savoirM. Djaâfar Aït Mouloud,Mohamed-Aziz Derouaz ainsique Bouarifi Mustapha( prési-dent désigné par l’ex-ministèrede la Jeunesse et des Sports àla tête de la cellule transitoire dela FAHB) ont géré cette instanceet ont quitté leurs fonctions sansqu’une passation de consignesne soit effectuée.

L’actuel ministère des Sportsdirigé par le Pr Tahmi ainsi queson prédécesseur si prompt àréclamer des comptes aux fédé-rations ne l’ont pas demandé.Le directeur général de sportsqui était en place ne l’a fait quede manière «protocolaire» sansprendre de mesures draco-niennes et coercitives.

H. C.

l Le défenseur international algérien, Essaid Belkalem, a inscritson premier but en Ligue Europa de football lors de la victoire àdomicile de son équipe turque Trabzonspor face aux Ukrainiens deMetalist Kharkiv (3-1), jeudi soir pour le compte de la 5e journée de laphase des poules.

ATTRIBUTION DES LICENCES FIFA

L’USMA, l’ESS, le MCA et le MCEE priorisésl L'USM Alger, l'ES Sétif, le MC

Alger et le MC El-Eulma, seront lespremières formations algériennes àdisposer de licences de la Fédérationinternationale de football (Fifa),devenues indispensables pour la par-ticipation dans les compétitionsinternationales dès l'année 2015, aindiqué le président de la Ligue dufootball professionnel (LFP) MahfoudKerbadj.

«Les dossiers des quatre clubsen question sont à l'étude. Nousleur avons accordé la priorité en

raison de leur participation pro-chaine dans les compétitions de laConfédération africaine de football(CAF)», a déclaré Kerbadj à l'APS.

L'USMA, championne d'Algérieen titre, et l'ESS, détentrice de laLigue des champions, participerontdans la prestigieuse compétitioncontinentale des clubs, alors quele MCA, vainqueur de la dernièreédition de la coupe d'Algérie et leMCEE, quatrième au classementdu dernier championnat de Ligue1, seront engagés dans la Coupe

de la Confédération. «Ces quatreclubs devront se conformer aucahier des charges du profession-nalisme pour se faire attribuer deslicences Fifa», a précisé le patronde la LFP. Le football algérien étaitentré dans l'ère du professionnalis-me en 2010. L'opération avaitdémarré avec 32 clubs, après quela Fifa ait décidé d'interdire auxclubs amateurs de participer auxcompétitions internationales à par-tir de 2015. Seulement, l'expérien-ce algérienne est confrontée

jusque-là à beaucoup d'obstacles,notamment sur le double plan definances et d'infrastructures.

La FAF a déjà commencé àaccueil l ir les demandes delicences Fifa, et seuls les clubsrépondant au cahier des chargesétabli pour la circonstance se ver-ront attribuer lesdites licences,selon Kerbadj. «Ceux ne remplis-sant pas les conditions serontdans l'obligation de retrouver leurstatut de club amateur», a conclule président de la LFP.

MC EL-EULMA

Ne pas sous-estimer les «Lions»l Les Vert et Rouge après leur dernière sortie

face à la Mekerra où ils ont laissé des plumes etbeaucoup de regrets se doivent de se reprendre enfaisant seulement leur boulot de façon profession-nelle et de ne pas se fier aux déclarations toni-truantes de leur président qui s’est vu déjà en hautdu podium alors que l’équipe n’est pas à l’aise sur-tout en dehors de ses bases où elle perd pratique-ment dans le dernier quart d’heure de chaque ren-contre.

Les camarades de Hemami qui alternent lebon et le moins bon ces derniers temps doiventse reprendre et apprendre surtout à mieux gérer

leurs rencontres. Il est vrai que la défense com-mence à donner des soucis surtout au staff tech-nique et là intervient le rôle de Aït-Djoudi qui doittrouver les remèdes tant en défense qu’en attaqueoù hormis Chénihi et Derardja, les autres élé-ments n’ont rien démontré jusqu’à présent et évi-ter de faire du social aux dépens des intérêts del’équipe qui peut et doit retrouver ses repères etrenouer par là avec les succès comme la saisonprécédente. Avec un effectif très riche, le coachdoit puiser surtout parmi les jeunes qui ne deman-dent qu’à participer et démontrer qu’ils peuventêtre utiles au lieu de chauffer le banc durant toute

la saison pour certains. Et à l’approche du merca-to, les responsables seraient mieux inspirés à gar-der l’ossature de l’équipe et c’est au staff tech-nique d’apporter les correctifs nécessaires pourune meilleure production du groupe. Avec lavenue des Lions du Cheliff, qui ne sont pas aumieux de leur forme, Derardja et consorts doiventsortir le grand jeu tout en restant vigilants face àleur adversaire du jour qui est capable de leurposer beaucoup de problèmes au vu de sa situa-tion. Les supporters entendent apporter leurcontribution et jugeront sur le résultat.

Mostefa Djafar

MC ORAN

30 millions DA pour éviterl'interdiction de recrutement

l La direction du MC Oran devradébourser la somme de trente mil-lions de dinars pour éviter l'interdic-tion de recrutement lors du prochainmercato d'hiver, annonce le clubd’El-Hamri.

Cette somme représente lessalaires impayés d'anciens joueursde cette formation ayant recouru àla commission de règlement deslitiges de la Fédération algérienne(FAF) pour être rétablis dans leursdroits. Le président de la Ligue de

football professionnel (LFP) avaitindiqué jeudi que trois clubs deLigue 1, dont le MCO, risquentd'être interdits de recrutement lorsdu prochain mercato d'hiver s'ilsne règlent pas leurs dettes enversleurs anciens joueurs. Les deuxautres sont le MC Alger et le RCArbaâ. L'actuelle direction de laformation de la capitale de l'ouestalgérien impute la responsabilitéde cette situation à l'ex-présidentdu club, Youcef Djebbari, qui a

cédé son poste à Ahmed Belhadj,lors de l'intersaison, indique-t-onde même source.

Récemment, l 'ex-entraîneurdes Rouge et Blanc, l'Italien GianniSolinas, s'est manifesté à son tourpour réclamer ses salairesimpayés lors de la période qu'il aentraînée le club, en début d'exer-cice précédent. Contrairement auxsaisons dernières, les «gars d'El-Hamri» jouent les premiers rôlesaprès 11 journées de champion-

nat. I ls occupent la 5e placeconjointement avec l 'ES Sétif,avec 17 points, mais les Sétifienscomptent un match en moins.

Ce parcours a ouvert l'appétitaux dirigeants mouloudéens quis'activent d'ores et déjà pour ren-forcer leur effectif lors du prochainmercato d'hiver (15 décembre2014/15 janvier 2015). Mais leursdettes envers des anciens joueursrisquent de chambouler leur planen la matière.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE17

FOOTBALL

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SOFIANE FEGHOULI (INTERNATIONAL ALGÉRIEN DU FC VALENCE)À FRANCE FOOTBALL :

«Le Ballon d’Or ?Je préfère gagnerla CAN ou la Liga»

l D’habituderéservée, peu expo-sée, moins média-tique, la vedette desVerts du club Che multi-

plie ces dernières semainesles sorties publiques. Actionsde solidarité avec la Palestine,les enfants malades et lesdémunis, interviews aux médiasnationaux etinternationauxet, par-des-sus tout,q u e l q u e sprestationsde bonne fac-ture aussi bienen sélectionqu’au sein du FCValence. Sofiane Feghouli est partout.

L’approche du tournoi final de la CAN-2015, pour laquelle l’Algérie est favorite, etquelques challenges personnels symboliques(le Ballon d’Or africain entre autres) sont desévénements suffisamment d’importance pourque certains médias s’intéressent à l’ancienjoueur de Grenoble. Hier, France Football apublié la première partie d’un long entretienavec Soso. Celle où il raconte son vécudepuis qu’il a rejoint l’EN algérienne, seschoix et défis… Extraits. L’histoire commencepar la fin, l’avenir que constitue la prochainephase finale de la CAN de football, à partir du17 janvier prochain en Guinée équatoriale. Untournoi menacé par l’annulation suite à lademande marocaine de renvoyer l’épreuveaux calendes grecques. Feghouli sensible àce que pourrait engendrer la menace Ebolapense que l’Algérie est la plus grande perdan-te dans cette délocalisation. « Le plus dom-

mageable est le t iming.Dans nos têtes, on s'étaitpréparé pour jouer auMaroc dans un pays voisinet frère avec des conditionssimilaires, et la possibilitéd'avoir nos supporters enmasse. Il est vrai aussi queles conditions climatiques et la

qualité des pelouses auraientété un plus certain pour notre stylede jeu», a-t-il confié. Un autre pays,

d’autres conditions, plus difficiles àsurmonter, mais avec la même ambi-tion. Feghouli est persuadé que l’Algérie

est capable de réussir un grand coup àMalabo, au soir du 8 février prochain.«On ira en Guinée équatoriale avec unétat d'esprit de conquérant pour pouvoiraller jusqu'au bout. Je ne cherche pasd’excuse. Les di f f icul tés seront les

mêmes pour tout le monde. Maintenant, onest un groupe de joueurs chevronnés etqui sait à quoi s'attendre ?». Le milieu

droit de Valence est conscient, par ailleurs,que «le contexte africain est très différentde l ’environnement mondial ou euro-péen». «Je ne nous considère pas comme

les favoris de cette CAN», dit-il évoquant laprésence cet hiver en Guinée équatoriale«des équipes plus expérimentées et qui ontla capacité de mieux réussir que nous dansce contexte». Feghouli, à qui l’intervieweurdemandait si cette réplique est une manièred’évacuer la pression qui pèse habituelle-ment sur les favoris, expliquera pourquoil’équipe algérienne n’est pas cet ogre quel’Afrique doit redouter sur le sol équato-guinéen. «Je me doute bien qu’avec notreMondial, tout le monde nous imaginecomme favoris en puissance. Mais lesgens ne connaissent pas vraiment cetteautre réalité. Nous, les joueurs, on sait dequoi il s'agit, on sait aussi que cela seratrès di f f ic i le. Quand on va jouer enAfrique subsaharienne, ces dernièresannées, on a gagné avec beaucoup dedifficultés. Je sais que dans ce groupe, ily a des joueurs qui n'ont pas peur de lapression. On se sait déjà attendu par notrepropre public qui est très fervent. On tâche-ra de réaliser une bonne CAN, de ne pasrefaire les mêmes erreurs qu'à la précé-dente». Une campagne sud-africainequi a marqué les esprits des joueursalgériens qui, selon Feghouli, avaient«produit du beau jeu» mais ont«manqué d'efficacité.»

«L'hymne national françaisne me fait pas le même effet»Une telle prudence, Feghouli la tient de sa

propre expérience dans le monde du football.Un environnement qu’il a découvert durant saprime jeunesse. Une époque où malgré lessollicitations, ce footballeur qui se définitcomme franco-algérien n’a jamais renié sesorigines. «Je suivais les résultats de la sélec-tion (celle d’Algérie, ndlr) dès que je pouvais.C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'années dedisette. Mais avec l'image de Djamel Belmadi,qui portait les couleurs de l'OM et qu'onappréciait, on soutenait vraiment l'Algérie, etce choix s'est fait très naturellement. Par mesorigines, et mon cœur, je me suis toujourssenti algérien. L'hymne national a fait la diffé-rence», avoue l’enfant de Levallois-Perret quiprécise que son choix n’avait rien de sportifdans la mesure où, en 2012, l’Algérie venaitde manquer sa qualification à la CAN organi-sée conjointement par le Gabon et la Guinéeéquatoriale. Ceci au moment où, du côté desBleus, un certain Didier Deschamps pensait leconvoquer en EDF. «Tout d'abord, Monsieur

Deschamps est un grand entraîneur avec unénorme palmarès. C'est bien de recevoir deséloges, et cela fait toujours plaisir. Mais pourma part, la question ne s'est jamais posée.Même si quand j'étais plus jeune, j'étais fande Zidane car il était le symbole de «notre»réussite. Il était un exemple en termes d'humi-lité. L'Algérie, c'est l'Algérie. Avec le temps,ce genre d’échos est revenu à mes oreilles,cela ne m'a pas perturbé. C'est l'Algérie, etcela a toujours été mon choix numéro 1.»

Altruiste, Feghouli l’est dans ses choix etses ambitions. Comme de devenir championd’Afrique avec l’EN algérienne ou remporter letitre de la Liga avec Valence, deux challengesautrement plus importants aux yeux del’Algérien qu’un Ballon d’Or africain, trophéepour lequel il est nominé. «Cela fait quelquesannées que je suis dans cette liste. Il y a desgrands joueurs. Ce serait vraiment la grandeclasse de gagner un jour. Si je devais choisir,je prendrais un trophée collectif avec l'Algérie,comme une Coupe d'Afrique ou un titre avecmon club», répond-il non sans expliquer quepour remporter ce titre, le jury tient compteplus des statistiques individuelles que du par-cours du postulant avec son club ou sa sélec-tion. «Il faut faire une saison à 15 buts et 15passes décisives. Il faut le répéter sur le longterme. C'est ça que je dois faire ! Là, je suis à150 matches en Liga sous les couleurs deValence. Je commence à avoir pas mal d'ex-périence, j 'a i des bases sol ides, je meconnais mieux. Je ne suis plus le mêmehomme qu'il y a quelques années. Côtoyer lehaut niveau me fait progresser (...) C'est auniveau des statistiques qu'on juge les joueurs.Il faut être régulier. On regarde aussi si lejoueur se blesse ou pas. C'est là-dessusqu'on juge les tout meilleurs», assure celuiqui, en 2014, a, sous le maillot de Valence,inscrit 7 buts, fait 13 passes décisives et pro-voqué 5 penalties. Un palmarès valorisé parune demi-finale en Europa League et une par-ticipation de premier ordre au Mondial brési-lien. Une Coupe du monde durant laquelle lesVerts avaient ressenti «une fierté exception-nelle», reconnaît Feghouli. «En entamantcette compétition, on avait vraiment à cœurde démontrer que nous étions une nation quiméritait du respect (…) On a joué avec lecœur, l'amour du maillot, et cela n'a pas deprix dans le football. Cela faisait longtempsqu'on n'avait pas vu une équipe aussi atta-chante. On l’a senti dans les réactions desautres peuples.» Mais, c’est avec un goûtd’inachevé que le Valencien a quitté le Brésil,manifestation pendant laquelle Feghouli adébloqué, grâce au penalty marqué face à laBelgique, le compteur but de l’Algérie avantde déverser de chaudes larmes au sortir d’unmémorable Allemagne- Algérie, le 30 juin der-nier à Curitiba. «C'était un match exception-nel. On était à deux doigts de passer contreles futurs champions du monde. La Coupe dumonde, depuis que je suis petit, c'est un rêve.C’est une pression incroyable de la jouer.Cela a été le meilleur moment de ma carrière.Et puis se dire que c’est terminé… Je suisquelqu'un qui intériorise beaucoup, et là, jen'ai pas pu me retenir. Je suis un homme... Lefait qu'il existe la possibilité que l'on ne rejouepas un autre Mondial, c'est ça qui a fait quej’ai pleuré», se souvient-il.

«Si Fékir ne se sent pas algérien, onlui souhaite le meilleur»

Le feu follet de Valence, arrivé en 2012chez les Verts, fait désormais partie descadres de la sélection. Avec la retraite annon-cée de Bougherra, et cel le probable deLacen, il sera le leader naturel de cette équi-pe recomposée sous l’ère Halilhodzic. Un sta-tut construit avec beaucoup d’humilité, faut-il

le souligner. «Dans cette équipe, il y a beau-coup de joueurs qui sont honnêtes avec lemaillot, qui sont déterminés et qui méritent cebrassard. Si un jour je dois le porter, ça seravraiment, vraiment ( i l insiste) une f iertéincroyable. Je respecterai cet honneur», affir-me-t-il.

Et malgré ce rôle, Feghouli ne compteexercer aucun pouvoir, aucune pression.Surtout pas sur Nabil Fékir, l’attaquant lyon-nais qui tergiverse à donner suite aux sollici-tations de Gourcuff et de la fédération algé-rienne. Le sage Feghouli, lui, ne remet rien encause et insiste sur la difficulté du choix queFékir, qu’il n’a ni vu ni entendu, doit faire. «Sij'ai un conseil à lui donner, c'est de gagner saplace dans son club. Et s'il se sent algériende cœur, il sera le bienvenu parmi nous. Ilsera alors accueilli comme nous l'avons tousété. Bougherra et d'autres anciens nous ontouvert les portes. Si maintenant il ne se sentpas algérien, on lui souhaitera le meilleur».

Lui, en tout cas, retient implicitement queles places en sélection sont chères. Avecl’avènement d’une génération talentueuse etfière de son appartenance aux couleurs algé-riennes. Une portée humaine que Feghouli adéjà appréciée quand il a eu à travailler sousles ordres de Christian Gourcuff. Un coachqui n’a rien à voir avec son prédécesseur,tranche l ’ancien Grenoblois. «VahidHalilhodzic, il gérait tout lui-même, et dans lesmoindres détails. Il avait la main sur tout.Avec Christian Gourcuff, c'est tout le contrai-re, c'est de l'autogestion de la part du groupe.Il y a plus de collaboration dans certainesdécisions», assure-t-il. Et cette sentence metfin à la polémique entretenue lors du règne duBosnien qui, souvent, trouvait à redire quandil était interrogé sur l’absence non autoriséedu Valencien lors du match amical face à laSlovénie. Soulagé, Feghouli pense que larelation entre le Bosnien et l’équipe d’Algériedevait se terminer ainsi. «Je pense qu’on arri-vait à la fin d'un cycle, c'était le bon momentpour tous de voir autre chose. Pour lui, qui aaccompli de belles choses avec l'Algérie, etpour nous aussi. Lui et nous on était arrivés àsaturation», lâche celui qui trouve bizarre lamanière de motiver de Halilhodzic. L’anecdotelivrée aux lecteurs de FF est sans ambages.«C'est ma première sélect ion contre laGambie en février 2012. Il m'a mis une pres-sion de fou. Je venais d'arriver. Je ne m'atten-dais pas à ça. Je me disais qu’il allait memettre à l'aise. Au contraire, il m'a pris seul, etm'a répété : «I l ne faut pas que tu medéçoives. Je t'ai mis à la place de certains.»Cela n’a pas été facile. J'avais vraiment àcœur de lui démontrer que si j'étais là, c'étaitpour mon pays, et pas pour lui faire plaisir»,se rappelle-t-il. Et comme pour prouver quel’humain est quelque chose de sacré chez lui,Feghouli ne se départit pas de son amourpour la Palestine. «La Palestine, oui j'y tiens.De par ma religion et ma communauté, c'estquelque chose qui me touche énormément.La position de beaucoup de gouvernementsest honteuse vis-à-vis de ce peuple. Ce sontles plus démunis que l’on laisse à l'abandon(…). Donc, si je peux donner le sourire à cePalestinien qui me voit comme un grandjoueur, je le fais avec plaisir. C'est quelquechose de normal. Je l'ai déjà fait avec desjeunes Algériens ou une petite Espagnole.Dès que j'en ai l'opportunité, je le fais, et toutle monde devrait le faire.» Avant de conclurepar un poignant aveu d’incrédulité face auxmaladies et les malheurs qu’elle génère.«C'est aussi vrai pour Ebola, qui existe depuislongtemps, et qui aurait pu être traité enamont. Cela me touche. Il n'y a pas que lefootball dans la vie…»

M. B.

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SNS LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 18SHARING

Quelques notionsCombien de clients peuvent

se connecter à un serveur ? Trop de critères entrent en jeu. * La vitesse de la ligne du

réseau internet en débit montant(upload).

Généralement les providersd'accès internet donnent seule-ment 1 mo/s de bande. (Bandepublique) réduite à ~ 800 kb/smax.

* De la vitesse d'accès du lec-teur de carte du serveur(Omnikey, smargo, Infinity)

* De la vitesse du micropro-cesseur de l'ordinateur ou dumicroprocesseur du récepteursatellite mis en sharing serveur.

* Des vitesses des réseauxinternet des clients

* Des délais d'attente (ou delatence) du récepteur avant quela chaîne ne passe en mode cryp-té (dépend du récepteur satellitedu client) (généralement il y acryptage de la chaîne après 9 sd'interr uption de la demande).

* De la LB Value/ Reader outemps de lecture/transmissiondes infos du serveur vers lerécepteur client

* Du type de carte cryptée.Entre 200 ms à 400 ms (LBValue/ Reader) pour tous lesclients par exemple cela donneenviron : 45 à 22 clients connec-

tés (9 000ms/200 ou 400).Calcul de rêve mais cela est

seulement pour un calcul théo-rique. On peut aussi installer plu-sieurs cartes d'abonnements quiseront mises en partage de char-ge(Loadbalancer).

Il faudra aussi ajuster le«Loadbalancer» (oscam) parexpérience on visera entre 16 à30 clients max pour les meilleursrécepteurs (Dreambox, Vu+duo,Azbox me, Pc linux oscam) etplus vous avez une ligne internetrapide en upload (fibre optique ouun débit supérieur à 700 kb/s), unlecteur de carte rapide plus vouspourrez avoir de clients connec-tés!

Nota : si vous avez un boxpour toute la famille, c’est sûr queles freezes images seront plusnombreux pour les clients vu queles membres de votre famille seconnectent aussi sur la mêmeligne internet.

Lors de l'installation d'unmodule Clone+ ou smartWi quidistribue les informations de lacarte originale vers 3 à 4 autrescartes clonées. Si vous avez unecarte clonée qui est mise dans unlecteur de carte (smargo, infinityetc.) les Ecm (message desdroits cryptés) seront retransmisavec au moins 300 à 400 ms de

plus que les infos retransmisesavec une carte originale installéedans un lecteur (smargoOmnikey etc.) sans smartwi ouclone+. Il y aura de ce fait moinsde clients connectés et l'appari-tion de coupures de transmissionplus fréquentes.

Le temps des ECMQuand vous faites un serveur,

il est important de comprendre ceque signifie Ecm (Entitlement

Control Message). C'est lecontrôle des droits d’accès de lachaîne que vous allez regarder.Quand vous voulez regarder unechaîne cryptée en tant que client,vous demandez l'autorisation auserveur. Le message contient leCaid (0100 seca ,0500 (viacess),(N° d'identité provider canalsat,orange) le sid (service identité dela chaîne). Le serveur vérifie dansses «fichiers» vos élémentsdemandés via les lecteurs decartes (smargo, omnikey, ou lec-

teur intégré au récepteur) et vousenvoie la réponse.

Voilà en gros le temps del'ECM. Etant donné que vousn'êtes pas le seul à faire unedemande et que les demandesse font en série, premier arrivé,premier servi.

Vous imaginez déjà les difficul-tés que vous allez rencontrerquand vous avez des temps Ecmqui sont élevés.

Pourquoi ? Parce que chaquerécepteur a un temps de latencede la réponse qui est d'environ 7à 9 secondes selon les récep-teurs et aussi de la carte du lec-teur.

Du type de codage de la chaî-ne (mpeg 2, mpeg4, seca, via-cess, Nds, nagra).

Comment faire? En réglant leloadbalancer (oscam), jouant surla vitesse (upclocking) du reader(pas trop car on peut la griller)changer de modèle de lecteur, oude mettre une carte intégré au PC(si vous êtes en mode serveursous Pc linux), réduire vos câblesentre box internet et appareil lec-teur, nettoyer vos connexions…

Réduire les resharing ou jouersur l'anticasding (certains clients– qui sont en mode serveur/ client– peuvent redistribuer vos clés(Emm) vers d'autres clients), sup-primez vos smartII ou clone+,mettez la carte d'origine directe-ment dans le lecteur !

N. A.

SAT NEWSLes chaînes beIN Sports arriventsur les téléviseurs Samsung

Les chaînes beIN Sports vont pouvoirêtre visionnées directement via l’applica-tion beIN Sports sur les téléviseursSamsung sans passer par un box ou undécodeur. Grâce à un abonnement à beINSports Connect, les abonnés pourrontprofiter des chaînes et services beINSports (Vidéos, Replay, Guide TV) surPC/Mobile/Tablette/Xbox 360 et mainte-nant Smart TV Samsung.

Deux types d’abonnement sont dispo-nibles : sans engagement à 12€/mois ouavec engagement d’un an à 11€/mois.Dans les deux cas, les deux premiersmois sont à moitié prix.

Sur PC, la qualité de la vidéo s’adapteen fonction du débit. Sur TV on n’a pastrouvé d’infos à ce sujet. La pagehttp://www.beinsportsconnect.fr/samsung/ne semble pas encore ouverte. Il n’est pasfait mention si d’autres marques de télévi-seurs pourront profiter de beIN Sports viaune application dédiée sur Smart TV.

Téléviseurs HDR, la véritable révolution dans l'affichage ?

Après la 3D, l'Ultra HD et les télévi-seurs incurvés, la prochaine technologie àêtre mise en avant par les fabricantsdevrait venir de l'univers de la photo et dela vidéo : le HDR (High Dynamic Range)est déjà annoncé comme à l'origine d'unerévolution sur le secteur.

Si vous n'êtes pas encore passé àl'Ultra HD (et on le comprend compte tenudu manque cruel de contenu compatible),peut-être devriez-vous attendre encore unpeu, le temps de voir ce que peuvent don-ner les premiers écrans annoncés commerévolutionnaires et misant sur la technolo-

gie HDR pour proposer une image à laluminosité et aux couleurs éclatantes.

Les fabricants sont nombreux à tra-vailler sur un format capable de gérercette technologie issue de la photo et de lavidéo, et des prototypes sont déjà produitsavec un constat : tous gagnent énormé-ment en luminosité.

Pour permettre d'afficher des imagesde type HDR, l'écran doit dégager uneforte luminosité. Philips serait ainsicapable d'atteindre 4 000 cd/m² avec sonprototype (450 cd/m² en moyenne), grâceà des LED puissants.

Grâce à cette luminosité, il devient pos-sible de travailler certains effets, commeles reflets sur une carrosserie, sur l'eau,les étoiles... L'image se veut ainsi plusprécise, plus éclatante.

Pour profiter de ces avantages, la tech-nologie pourra s'adapter aux ancienscontenus, avec un rendu en demi-teinte.Pour véritablement exploiter ces capaci-tés, il faudra que la source soit spéciale-ment conçue en HDR. Dolby prépare déjàun format standard avec une partie desfabricants, mais Philips optera égalementpour son format propriétaire, de quoiposer quelques problèmes alors mêmeque la question de la diffusion des conte-nus n'est pas encore abordée.

Reste à savoir si cette luminosité nesera pas trop fatigante pour les yeux, l'ob-jectif fixé étant d'atteindre 10 000 cd/m²dans les zones les plus lumineuses desimages.

La chaîne turque TurkShow diffusée en clair sur 19,2° Est

SES annonce que la chaîne turqueTurkShow a débuté sa diffusion en clairpar satellite sur la position 19,2° Est, cou-vrant toute l'Europe.

TurkShow diffuse des films, des séries et des programmeslifestyle reflétant la cultureturque

Diffusée depuis Cologne, enAllemagne, elle ambitionne de toucher les6,5 millions de Turcs vivant en Europe.

TurkShow émet sur la fréquence 11612mHz, polarisation horizontale avec lesparamètres SR : 22 000 FEC 5/6 via Astrasur la position orbitale à 19,2 degrés Est.

Zahra DZ : première chaîne algérienne à diffuser les films etles séries

Dans cette interview au site on line deson journal, le directeur général d’Ennaharlève le voile sur plusieurs nouveautés,notamment la naissance d’une nouvellechaîne dédiée à la famille algérienne, qui

diffusera exclusivement des films etdes séries en langue arabe.

Cette nouvelle chaîne sera lancée cesamedi. Elle diffusera les films et lesséries arabes les plus populaires, ainsique des pièces théâtrales, la chaîne seranommée «Zahra DZ», pour que le peuplealgérien puisse vivre les années d’or ducinéma. Elle sera en premier lieu la chaînede la famille algérienne, et tout ce qu’ellediffusera, se fera de manière légale, ayantreçu en exclusivité le droit de retransmis-sion. Cette chaîne diffusera, entre autres,les plus importantes émissions socialesparues sur Ennahar TV. Le but de cetteaction est de réaffirmer que nous mainte-nons «Ennahar TV» comme chaîne d’in-formation en son caractère sérieux.

Fréquence de Zahra DZSur Nilesat - Eutelsat (7 degrés Ouest)

: début des émissions de Zahra Ennahar

TV en DVB-S Clair sur 12417.96mHz,pol.H SR:27500 FEC:3/4 SID:4722PID:4821/4822 Arabe.

Fin de la PéritelDans les années 1980, la Péritel, must

de la connectique évoluée, remplissait lavieille fiche télé. Apportant une améliora-tion sensible dans l'image et le son, elle aété rendue obligatoire sur les postes téléet a connu une seconde jeunesse avec lesdémodulateurs satellite.

Selon les dernières recommandations,la Péritel ne sera plus obligatoire sur lesnouvelles télévisions

FRANCE : les chaînes TNT en HD en 2016

L'Agence française des fréquences etle Conseil supérieur de l'audiovisuel fran-çais s'apprêtent à annoncer le passage del'ensemble des chaînes de la TNT en HDà l'horizon 2016, rapporte le site online dela revue Télésatellite.

Alors que le déploiement des 6 nou-velles chaînes HD de la TNT gratuite tou-chera à son terme le 2 juin 2015 prochain,le gouvernement pourrait enchaîner surune généralisation du Mpeg-4 et de l'ex-tinction du Mpeg-2. C'est en tout cas unedes propositions que le CSA avait faitedans un rapport remis au gouvernementdébut 2013.

Cet arrêt de la diffusion en Mpeg-2 libé-rerait des ressources sur les multiplex etpermettrait ainsi le passage en HD detoutes les chaînes de la TNT et d'en aug-menter la qualité de diffusion. De plus, lesgains de compression sur le Mpeg-4 per-mettront d'ici 2016, sans perte de qualité,de faire cohabiter 4 chaînes HD dans unmême multiplex au lieu de 3 actuellement.

Nous vous livrons aujourd'hui quelques notions quipourront vous aider à comprendre le fonctionnement desserveurs sharing auxquels vous êtes abonnés.

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 19

Robots----------------

Gag

Poissons----------------Couleur

Fortes----------------Consonnedouble

Drame----------------

Foot àBiskra

Queue desouris

----------------Substance

Arsenic----------------Epluchées----------------CoucheQuartier

d’Alger (in)----------------

Hardie

Dans le cadre----------------Entrée deRome----------------Issue

Article----------------Calcium----------------Durées

Attache----------------Ceinture

Malice----------------Coupé court----------------Jeunes

Ouvertes----------------Rassembla----------------TraînaTouffues

----------------Diplôme

Mou----------------Traverses----------------ObligeasTamis

----------------Règle

Sabotais----------------Ville deFrance----------------Eculé

Conjonction----------------

Dansl’arène

Pénétras----------------En vogue

Atténué----------------Diabolique

Iranien----------------Dévoile

Vol----------------Décodés

Dinar----------------Astate----------------Clair

Terre----------------Revoie----------------Diversifiée

Article----------------Fut apte

Loue----------------Mauvaisélève

Ville d’Italie----------------Liquide

Peint----------------Vieux----------------Coiffures

Se racle lagorge

----------------Trou

Article----------------

Gueux

Piège (ph)----------------Plantées

Semoule----------------Règle----------------Trempé

Gaz----------------Césium

Fou----------------Note inv)

Boule----------------Douleur----------------Gonflement

Démonstratif----------------Coutumes

Formations----------------Endormie

Veste----------------Roulettes

Rhodium----------------Génitrice

Misés----------------Courroux

Louper

Périmer----------------Plus encore

saison----------------Possessif

Maux dedents

----------------Perforés

Bloquées----------------

Caché

Monnaie----------------

Joua àNaples

Exprimées----------------Pour rire

Commérages----------------Wilaya----------------PaysMesures----------------Propulseur----------------Pays

Joués----------------Heurta----------------PiégeasPars

----------------Dotera

Alarme----------------Pronom----------------Cassée

Erbium----------------

Iridium

Crack----------------

Arme

Clubanglais----------------Police----------------Manche

Achévera----------------Agréable

Détesteras----------------Gagnés

Prise----------------Poussa

Louer----------------Sommets

Extases----------------

FatalMontagne----------------

CobaltDansl’arôme

----------------Institut

Conduits----------------Calcium

Bruit----------------

Gravit

Jamais----------------Empester

Impliqua----------------Pointe----------------MusiqueAlla enjustice

----------------Fête

Ville d’Italie----------------

TamisRenvoi

----------------Expert

Possessif----------------Sélénium

Article----------------Baryum

Possessif----------------

RigoleRestrictif

----------------Ile

Liaison

Grecque----------------Condition

Boisson----------------Kidnapping

Manches----------------

Infinitif

Chaussures----------------Instrument

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PENSÉEDans l’après-midi du 26octobre, nous a quittésnotre chère et regrettée

Mme Fatiha AÏCHAOUI née KAIDI

laissant derrière elle un grand et doulou-reux vide. Ton époux, ta fille et ton gendre, tes fils ettes belles-filles, tes dix petits-enfants ettes amies ne t’oublieront jamais. Tu resteras dans nos cœurs pour toujourset ton souvenir demeurera dans nos pen-sées. Nous invitons tous ceux qui l’ont connueet aimée à avoir une pieuse pensée en samémoire et que Dieu l’accueille dans SonVaste Paradis.

Repose en paix, très chère maman. 139034

PENSÉEIl y a des dates que nul ne peutoublier, il y a des êtres que nul ne peutoublier comme le 27 novembre 2013où nous quittait à jamais pour unmonde meilleur notre très chère épou-se et mère Mme BOUARAB Fatiha àl’âge de 63 ans. En ce douloureux souvenir, sonépoux, ses enfants Adem, Nabil,Feriel et Hana ainsi que toute la famil-le Bouarab demandent à tous ceux quil’ont connue d’avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons»Repose en paix, très chère épouse

et mère.X-Matrix

REMERCIEMENTSTrès touchés par les nombreusesmarques de sympathie et d’affec-tion qui leur ont été témoignéeslors du décès de leur très cher etregretté

Tewfik BENSEMMAN

Son épouse, ses enfants et leursconjoints, ses petits-enfants, sesnièces et ses neveux, ses belles-sœurs et ses beaux-frères ettoute la famille, remercient sincè-rement toutes les personnes qui,par leur présence, leurs écrits,leurs appels, se sont associées àleur immense douleur.

Acom

PENSÉE28/11/2001 - 28/11/2014

A la mémoire de notre cher etregretté fils, que nous avons

tendrement aiméHASSENAOUI Lotfi

dit Bachirnous a quittés à la fleur de l’âge «27 ans»

Les années s’égrènent les unes après les autres, et voilàdéjà 13 ans, le 28 novembre 2001, jour pour jour, que tues parti suite à cette maladie foudroyante, qui a eu rai-son de toi, telle une faucheuse, elle t’a arraché à ceuxqui t’aimaient, te chérissaient. Rien ni personne nepourra combler le vide que tu as laissé, on pleure tou-jours ton absence. C’est la volonté de Dieu, mais notredouleur est immense. Ton image radieuse et angélique,tes qualités exceptionnelles et tes souvenirs resterontgravés dans nos cœurs.En ce jour de triste anniversaire, nous demandons àtous ceux qui t’ont connu de près ou de loin d’avoir unepieuse pensée en ta mémoire et prier Dieu Tout-Clémentde t’accorder une place en Son Vaste Paradis. Telle estSa Volonté.«A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Toute ta famille, qui ne cesse de penser à toi.Repose en paix, très cher fils.

Tes parents, ta sœur et toute la famille.139039

PenséeA notre très chère,regrettée et inoubliablemère et grand-mèrehadjaBoukhalfa née

LaouadjiFatma-Zohra

C’est en silence le 29 novembre 2012,cela fait deux années que tu nous as quit-tés à jamais pour un monde meilleur, tesqualités dont ta bonté, ta générosité, toncourage, tes sacrifices, ta foi en Dieu fontde toi une femme exemplaire dont noussommes fiers. Nous demandons à ceuxqui t’ont connue d’avoir une pieuse pen-sée en ta mémoire.

«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

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PenséeTrois ans déjàdepuis le 28novembre 2011que nous a quit-tés notre cherépoux et père

EL-HADI KHEDIRIlaissant un vide immense.En ce triste souvenir, sa familledemande à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire et prierpour lui.

Que Dieu l’accueilleen Son Vaste Paradis

AZ/B1

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29 novembre 2013 quandnous a quittés à jamaisnotre cher père et grand-père

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Que Dieu t'accueille en Son VasteParadis. Repose en paix, papa.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Tes enfants qui t'aiment. F119234/B13

NECROLOGIE

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -021 67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femmeVend. 28 - Sam. 29 novembre 2014 - PAGE 23

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Feuilletésau poulet

Des feuilles de diouls, 2 œufs battus Pour la farce : Poulet désossé, 100 g riz, 1 œuf, 1

bouquet de persil, Des feuilles de menthe, 1 cuillèreà café de sel, 1 cuillère à soupe de poivre

Pour la sauce : 3 cuillères à soupe d'huile, 1bouquet de coriandre, 1 bouquet de menthe, 1

cuillère à café de piment doux, 1/2 cuillère à café depiment fort, 1/2 cuillère à café de cumin en poudre,1/2 cuillère à café de sel, de l'huile pour la friture

Dans une cocotte, faites cuire le poulet désossé 20minutes à feumoyen. Faitesbouillir le riz 5minutes dansde l'eau.Egouttez-le.Lavez ethachez lepersil et lamenthe.Hachezgrossièrementla chair depoulet, le riz,les finesherbes, l'œuf, le poivre et le sel. Remplissez les feuilles de diouls comme pour desboureks classiques. Préparez la sauce avec l'huile, lamenthe et la coriandre hachées, le piment, le cumin etle sel. Dressez les feuilletés sur un lit de feuilles de saladeverte, présentez la sauce à part.

Masque amincissant au marcde café La caféine est idéale pourlutter contre la cellulite. On la retrouve d’ailleursdans de nombreusescrèmes amincissantes. Pour créer soi-même sonmasque minceuranticapitons, on essaiedonc sans hésiter cetterecette ultrasimple. La recette : Verser unecuillère à soupe de marc decafé dans un bol et ajouterune cuillère à café d’huiled’olive. Mélanger etappliquer cette préparation

sur les zones concernées.Enrouler ensuite dans ducellophane et laisser poser20 minutes. Pour un maximumd’efficacité, on renouvellel’application 2 fois parsemaine.

Masque au lierre grimpant Rien de tel que le lierregrimpant pour lisser la peauet chasser la cellulite.La recette : Nettoyer desfeuilles de lierre grimpant etles réduire en poudre àl’aide d’un mixeur. Ajouter un peu d’eau de

façon à obtenir une pâtehomogène. Appliquer surles zones concernées,

enrouler dans ducellophane et laisserreposer 20 minutes. Pour un résultat optimal, onrenouvelle l’application 2fois par semaine.

Lotion citron-caféine Savez-vous que le citronaide à déstocker lesgraisses et à raffermir lapeau ? Associé à la caféineanticellulite, voilà uncocktail explosif pourgommer la cellulite. La recette : Préparer uncafé très fort et en verser50 cl dans une bouteille.Ajouter le jus d’un citron etsecouer vigoureusement.Laisser reposer 24h etconserver au réfrigérateurdurant 1 semaine aumaximum. On frictionne ses cuissesvigoureusement, matin etsoir, chaque jour durant 3semaines pour de vraisrésultats !

Recettes maison anti-cellulite

Mauvaise haleine :10 astuces naturelles

Quelles sont les solut ionspour stopper la mauvaisehaleine ?Beaucoup de personnes seplaignent d’avoir mauvaisehaleine. Les causespeuvent être multiples :caries, gencives, problèmesde digestion … La bouchecontient des millions debactéries qu’il faut éliminerpour retrouver une bonnehaleine.10 astuces de grand-mèrepour garder une haleinefraîcheSe brosser les dents aprèschaque repasPour combattre les germesprésents dans la bouche, ilest important de se brosserles dents. A faire aprèschaque repas si possible,pour éliminer les résidusd’aliments coincés entre lesdents qui sontresponsables de lamauvaise haleine.Nettoyer sa langueOn l’oublie souvent, mais lalangue aussi contient desbactéries ! Brossez-vousdélicatement la surfacerugueuse de la langue pourvous débarrasser descellules mortes. Utilisezvotre brosse à dents.Boire beaucoupIl est important de boirechaque jour au moins 1,5litre d’eau pour lutter contre

la mauvaise haleine.S’hydrater estindispensable pour garderune haleine fraîche. Parexemple, la mauvaisehaleine du matin est due àun manque d’hydratation.Faire régulièrement des bainsde boucheLes bains de bouche sontefficaces pour réduire lamauvaise haleine etcombattre les bactéries.Faites des bains de bouchenaturels, plusieurs fois parjour si nécessaire : bain debouche au bicarbonate de

soude, bain de bouche auxclous de girofle …Utiliser du fil dentaire, quiest utile aussi.Le citronCet antiseptique natureléliminera les bactéries devotre bouche. Croquer uncitron ou boire son jus vousaidera à vous débarrasserde la mauvaise haleine.Le persilMâcher du persil aprèschaque repas rafraîchitl’haleine ! Surtout si vousavez consommé de l’ailavant…

Cependant, vous aurezcertainement du persilcoincé entre les dents !Autre alternative : se rincer labouche avec une infusion depersil :1- Portez un grand verred’eau à ébullition dans unecasserole.2- Mettez-y 3 brins depersil, 3 clous de girofle etune pincée de cannelle.3- Filtrez et rincez-vous labouche avec l’eau.Mordre un clou de girofleLe clou de girofle estexcellent pour vous donnerune bonne haleine. Vouspouvez mordiller un clou degirofle en fin de repas.La mentheFinir le repas avec unetisane ou un thé à lamenthe vous aidera àgarder une haleine fraîche.Le bâton de cannelleLa cannelle a despropriétés naturelles pourstopper la mauvaisehaleine. Sucez un bâton de cannellepour avoir une bonnehaleine.Les conseils de nos grands-mèresÉviter l’excès de tabac etune alimentation tropépicée qui sont souvent lacause d’une mauvaisehaleine.

Mousse aux pommes 6 pommes, 2 cuillères à soupe de jus de citron,

1 verre d'eau, 100 g de sucre, 1dl de crème fraîche,1 blanc d'œuf

Pelez et évidez les pommes, mettez-les dans unecasserole avec un verre d'eau et 2 cuillères à soupe dejus de citron. Faites-les cuire à couvert, à feu moyen,pendant 10 minutes. Ecrasez-les au mixer pour obtenirune purée très fine. Ajoutez le sucre, faites cuire encore4 minutes et laissez refroidir. Incorporez délicatement lacrème fraîche mélangée au blanc d'œuf battu en neigeferme, juste avant de répartir dans des coupes. Servez très frais.

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En marge du sommet de la fran-cophonie, que Dakar abrite à partirde ce samedi, l’écrivain algérienKamel Daoud recevra le prestigieuxprix «des 4 continents» exclusive-ment décerné à une œuvre majeurepubliée dans cette langue. La dis-tinction est doublement significati-ve pour ce qui nous concerne engénéral. Tout en mettant dans lalumière un auteur talentueux ellelaisse, cependant, entendre quecelui-ci est originaire d’un pays quine se reconnaît pas dans ce com-munautarisme linguistique qui n’ar-ticule son fonctionnement que surdes arrière-pensées politiques.Lesquelles sont souvent prises endéfaut lorsque le politique devientpesant. C’est que cette «internatio-nale», souvent présentée comme unforum de locuteurs est, en définiti-ve, bien plus que cela. Très tôt,l’Algérie avait, pour cette raison, faitle choix de décliner les sollicita-tions à son adhésion excipant ducaractère néocolonialiste de cetteentreprise opérant justementcomme une doublure de la «frança-frique». De sommet en sommet, la suspi-

cion se vérifia chaque fois. Au coursde leurs tenus, ceux-là débattaientmoins des rayonnements de l’ins-trument linguistique que de straté-gie d’intégration des jeunes nationsaux objectifs de Paris. Car si, aucommencement de l’aventure, l’onavait prétendu qu’il n’y avait que leverbe en partage, nul n’ignorait parcontre que l’esprit de l’Empire yétait pesamment prégnant.Indiscutablement, la francophoniedemeure, malgré le temps et l’usuredu concept, la boîte à outils de laFrance dans son souci de conser-ver une zone d’influence. C’est

parce que l’équation culturelle estson alibi originel que la messe fran-cophone continue à diffuser à tra-vers celle-ci, la doctrine de lalangue en partage, instaurant ainsiune hégémonie exceptionnelle (ah !l’exception culturelle française) quel’on accorde comme un refuge àtoutes les identités poreuses ducontinent africain. Pourtant, malgréle prétexte commode d’une langueusitée communément, cela ne peutdédouaner l’ex-tutelle coloniale deses inavouables objectifs. Celuid’un tutorat rampant. Or plus d’undemi-siècle après la décolonisation,cette langue française, qui sert ana-chroniquement de cheval de Troie àdes desseins politiques, s’est elle-même émancipée de l’héritageancestral. Non seulement elle n’ap-partient qu’en partie au territoiregéographique qui l’a forgée mais desurcroît elle a conquis de nouvellessonorités sous d’autres tropiques

L’illustration de son regain deflamboyance n’est-elle pas juste-ment le produit d’un croisementheureux avec d’autres cultures ?C'est-à-dire d’autres idiomes.Qu’elle continue à être dénomméepar son origine finira bien un jourpar devenir, un tant soit peu,inexact. L’Algérie, statistiquement pre-

mier pays de la francophonie entermes de locuteurs, ne fait singu-lièrement pas partie de ce club desnations qui y ont adhéré. Loin detout ostracisme vis-à-vis de l’usagerépandu de la langue de Molière,l’on affirmait jadis que l’Algérie nedevait en aucun cas altérer un deses référents identitaires en partici-pant à ce cénacle. Chez nous, cetteoption chirurgicale s’expliquait

alors objectivement par le lourdcontentieux colonial d’une part etd’autre part en vue du vaste chan-tier de réappropriation de notrefonds culturel. Dans le contexte desannées 1970, ce discours était toutà fait audible et ne suscitait guèrede l’amertume intellectuelle tant ilcoïncidait avec les vertueux objec-tifs qu’il esquissait. Celui, entreautres, d’inverser en l’espace d’unegénération la courbe des chiffres auprofit de la langue nationale. Or,quarante années plus tard, la pro-messe n’a pas été tenue. En effet,l’arabisation victime des pédago-gies au rabais et de l’empressementidéologique à l’imposer comme lacharpente exclusive du savoir n’apas permis évidemment l’émergen-ce d’une classe d’âge brillante. Etc’est au tournant de la décennie1990 que le débat sur le bilinguismedevint une véritable pomme de dis-corde. Au nom de la «constante»identitaire, qu’est la langue ensei-gnée, des campagnes de culpabili-sation s’attaquèrent à ceux quiappelaient à plus de réalisme et prô-naient le retour à une école bilingue.Des maîtres-censeurs aux compé-tences douteuses s’acharnèrent surtous les bastions de la langue fran-çaise. Ce «butin de guerre» si cherà la génération du mouvementnational connaîtra alors le bûcherdu fondamentalisme linguistique.Idiome contre idiome. L’un étaitdésigné comme le sceau sans par-tage de la nation quand l’autre étaitdiabolisé en tant que venin de notreseconde aliénation. Du premierémanait l’encens de la personnalitéalgérienne alors que du second il sedisait qu’il était la 5e colonne de«HizbFrança». Mais cette guéguerredes langues, confinée à des dia-

tribes de polémistes, prit fin aucœur du désastre des années 1990-2000.Rattrapée par ses inconsé-

quences, l’Algérie n’a plus désor-mais d’autres choix que d’amenderla totalité de ces certitudes dupassé. Parmi elles, la question denotre rapport à la langue françaisedans le système éducatif et dans lesmoyens de transmission du savoiren général. Une interrogationmajeure qui mériterait une attentionparticulière. C’est ainsi que, sansrien céder sur l’appréciation négati-ve concernant les institutions de lafrancophonie, l’Algérie pourrait toutde même s’en rapprocher sereine-ment sans la crainte d’être satelli-sée politiquement ni de perdre sonidentité.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

L’Algérie, la langue française et… la francophoniePANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Malaise à la tête du FLN. Quoi ? Saâdani a eu unmalaise ? Vite ! Vite ! Il faut lui mettre une clé au creuxde la main. Oui ! Mais laquelle ?

Il en a tellement !

Tu la veux ma télé ? C’est une affaire à ne surtoutpas rater ! Elle est comme neuve. Ecran plasmagrand angle. Plusieurs entrées HDMI. Possibilité denavigation internet. La totale ou presque ! Je te la faisà un prix d’ami. Il faut qu’elle parte de la maison, etvite. Et la radio, tu la veux ? Attention, il ne s’agit pasde n’importe quelle radio ! C’est une radio numériquedirectement reliée au satellite par géolocalisation.C’est le top en matière de radios. Tu peux te connec-ter à toutes les stations du monde qui diffusent parsatellite. Là aussi, prix d’ami, avec une ristourne ensus si tu prends le pack télé et radio le même jour.Des journaux, ça t’intéresse ? J’ai un tas de journauxà la maison ! Dans les trois langues. En langue arabe,en langue française et même en langue lèche-bot-tines. Je te les fais au kilo. Le transport est à ma char-ge, c’est imbattable ça, comme proposition. Ta bour-geoise sera aux anges. Fini le casse-tête des vitres ànettoyer. Ou de la cage du chardonneret à tapisser.Oui, bon d’accord, j’entends d’ici les femmes outréesparce que je considère que ces tâches leur incom-bent. Vous avez entièrement raison, mesdames, c’estde la misogynie. Et donc, les journaux, si tu les

prends, te serviront à nettoyer les vitres et la cage deton chardonneret en compagnie de ton épouse, cou-sin ! Voilà ! parité respectée. Alors ? Qu’en dis-tu ?Une télé. Une radio. Des journaux. Elle est pas bellela vie quand on commence sa journée par autant debonnes affaires ? Pourquoi je bazarde ainsi tout cebastringue ? Non ! Non ! Il ne s’agit pas de problèmesd’argent. C’est juste que j’ai des enfants. Et depuisquelques heures, j’ai une peur bleue que mes gaminstombent sur un journal télé, un flash radio ou uneUne de canard avec dessus «celle-là, elle ferait mieuxde fermer sa gueule !». Ou encore «vous êtes unminable vendeur de bagnoles !». Ou encore «vousêtes un voleur !» Ou encore «vous êtes un voyou». Tut’imagines ? Toi, tu passes ton temps et ta vie à bienélever tes mioches, à leur apprendre les bonnesmanières et tout le toutim, et hop ! Comme ça, sansavoir l’air d’y toucher, dans le «débat politique» tu teprends un «ferme ta gueule» dans la tronche. C’estviolent ! Ils vont finir par s’entretuer en vidéo-liveregardable en streaming sur Netflix ! Ça va se termi-ner par des Unes papier-gras laissant sur les doigtsdes traînées d’hémoglobine ! Tu comprends mainte-nant pourquoi je vends tout ça ? Dis, j’ai égalementune petite télé portative noir et blanc dans la cuisine.Si tu la prends aussi, je t’offre le chardonneret qui vaavec les journaux. Tout en fumant du thé pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Protégez vos enfants !