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N’ 6 OCTOBRE 1933 Cinquième Année LE CHARIOT Revue Mensuelle de P sychologie E xpérimentale et d’ OCCULTISME Paul-Clément J aq OT R.-J. B ost Quelques livres Georges MüCHERY Charles ROUSSEAU J OLLIVET-Ca STELOT Georges MüqHERY Robert D ax . SOMMAIRE L’Arcariè muet nous dit... La Psvçholôgie de F Amour (fin). Astrologie Onomantiqûe : Les Révolutions Horaires. Les secrets du Zodiaque. Contribution àTHistûire de h Société Thëosôphique de France. Influencés Astrologiques pour Octobre 1935. La Fraude (suite). La vie des. minéraux et des végétaux (suite). Dictionnaire d'ÔccuItisme Expérimental. Le Psychisme et FAstrologie.

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N ’ 6 O C T O B R E 1 9 3 3 Cinquième Année

LE CHARIOTRevue Mensuelle

de

P s y c h o l o g ie Ex pé r ime n t a l eet d’

OCCULTISMEPaul-Clément Ja q OT

R .-J. Bo s tQuelques livres

Georges MüCHERYCharles ROUSSEAUJ OLLI VET-Ca STELOTGeorges MüqHERYRobert D a x .

SO M M AIREL’Arcariè muet nous dit...La Psvçholôgie de F Amour (fin).Astrologie Onomantiqûe : Les Révolutions Horaires.Les secrets du Zodiaque. Contribution àTHistûire de h

Société Thëosôphique de France.Influencés Astrologiques pour Octobre 1935.La Fraude (suite).La vie des. minéraux et des végétaux (suite).Dictionnaire d'ÔccuItisme Expérimental.Le Psychisme et FAstrologie.

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L ’ARCADE MUET NOUS OIT...Mon nom, chaque jour distraitement prononcé, nul ne l’évoque

sans malaise, nul ne le trace volontiers. Ainsi fut-il omis sous monimage ( i ) et ce, sagement, car il n’est véridique · qu’en sa complèteacception. Par moi, les formes périssables connaissent l’échéance quiles livre à llcreb, l’inéluctable dissociateur. Par moi également lonah,l’expansisn vitale, se trouve éternellement évertuée. Je ne fauche quel’éphémère édifice et ne détruis que pour libérer.

Ultime aboutissement d’un cycle, immédiatement suivi de l'accèsà la première étape du suivant, voilà ce que, vraiment, je symboliseet si l’on me prête un si terrifiant visage c’est qu’on m’identifie injus­tement aux luttes convulsives qui annoncent mon approche.

Bien avant ma rencontre, chacun doit élaguer de ldi-même millefantasmagoriques illusions, renoncer de multiples vies intérieures, voirs’anéantir les successives personnalités qu’il a ici-bas revêtues : Pour­quoi redouter l’abandon d’une vaine apparence.

Paul-Clémcnt JAGOT.

(i) La mort, treizième lame du tarot. Voir : La synthèse du Tarot par GeorgesMuchery

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I n flu e n c e s A s tr o lo g iq u e sp o u r O c to b r e 1 9 3 3

Mars et Jupilcr sont les planètes gou­vernantes de ce mois ; elles favorisentheureusement, en France, un gouverne­ment plus autoritaire cl plus énergiqueque ceux auxquels nous sommes soumishabituellement ; ces deux planètes doi­vent permettre aux dirigeants, commeaux particuliers, de voir les choses sousun angle plus exact, les uns d’imposer,et les autres de suivre, des directivesplus rigides, plus fermes devant con­duire à une reprise des affaires et àune diminution du chômage.

Jupiter depuis le 7 septembre est plusheureusement placé que par le passé, ildonne à notre pays son appui et sa pro­tection, il permet de pouvoir se défen­dre et de surmonter les épreuves quipeuvent encore nous toucher, il est net­tement favorable à l’amitié et jusqu'au16 novembre il sera un appoint pournos diplomates car certaines inimitiésencore existantes doivent se trouver at­ténuer.

La position de Jupiter dans le thèmede la France dispose à un revirement dupublic ou des électeurs, le retour aupouvoir de certains politiciens est pos­sible sur octobre-novembre.

Mars pendant tout le mois donne uneactivité plus grande à la métallurgie, àl’industrie, une reprise des affaires, desmouvements d’argent plus importants; ilfavorise les chefs, il peut encore causerdu désordre, de la rébellion, du mécon­tentement parmi les travailleurs, maisceci sera de courte durée. L’influencemarsicnne dispose, surtout pendant cemois d’octobre, à la mise en pratique decertaines conceptions hardies, souventbrutales mais non dénuées d'efficacité.

Jusqu’au 24 octobre, Vénus est par­ticulièrement favorable aux questions fi­nancières, c’est une époque à choisirpour des émissions, des emprunts, desaugmentations de capital; elle favorise

également les alliances politiques baséessur l’intérêt, les mariages, les associa­tions; sur la fin du mois, elle donneune entente meilleure dans l’intérieurde la Nation et avec les voisins; saposition, surtout sur le commencementdu mois de novembre, influence heu­reusement les littérateurs et quelquesbons livres doivent sortir de chez leséditeurs français.

Jusqu’au 15 octobre, Mercure gou­verne également, avec Mars et Jupiter,notre pays, il donne une tendance tropgrande aux gouvernants à faire passerles intérêts particuliers avant l'intérêtgénéral et cela ne va pas sans critiquede la part de la Presse (Mercure) ; versle 12/1*2 octobre le gouvernement. doitsubir un rude assaut, la quadrature deMercure avec Jupiter du thème de notrede notre pays peut marquer sa chuted’autant que dans le ciel, sur la mêmepériode, Mercure devient malicieux etméchant du fait de la quadrature qu’ilreçoit de Saturne, de plus Mars et Vé­nus se trouvent en conjonction ce quisignifie une fausse manœuvre de la partd’une partie du parlement.

A partir du 15 octobre, Saturne rede­vient direct, il se trouve dans un signeheureux, le Verseau, il donne plus decalme, plus de réserve, favorise le tra­vail, les sympathies, sa position en mai­son angulaire du thème de la Franceconfirme que nous devons remonter lemauvais courant et sortir de notre ma­rasme; il conseille l’économie, l’ordreet la prudence qu’il facilite également..

Uranus, toujours dangereux, toujoursinstable, fait planer des menaces suitle Monde et il faut attendre 1935 pourque sa brutalité s’atténue.

Neptune est redevenu direct, il faci­lite des bénéfices et des appuis inat­tendus, il marque également une reprisedes affaires d’exportation.

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Pendant tout le mois, Vénus est trèsclémente, elle augmente le mérite per­sonnel et facilite les gains commerciaux,une meilleure rentrée des impôts.

Mars favorise ’les gains rapides, lesappuis puissants, procès retentissant suroctobre-novembre devant toucher l’indus­trie ou l’armée.

Jupiter marque un gouvernement de­vant faire preuve de volonté, en équili­bre instable et qui doit remettre de l’or­dre dans la Maison, luttes nombreuses.

Mercure ne favorise guère le début dumois car il entraîne du criticisme etune nervosité excessive, par la suitedes idées heureuses, pratiques surtout,doivent entraîner un accroissement dansles transactions.

Saturne montre plus de raison, unretour vers le bon sens, une reprise dutravail.

En résumé, ce mois décèle des in­fluences, en général, plus satisfaisantesque pendant les mois précédents, aupoint de vue politique, pour notre pays,octobre sera peu calme, le renversementdu ministère actuel, tout au moins sonremaniement est probable, trop de mau­vais aspects viennent toucher Jupiterpour qu’il puisse soutenir le gouverne­ment, au point de vue général cela ap­paraît favorable et un gouvernement pluspuissant doit voir le jour, gouvernementassez inattendu niais fort et indépendants’il voit le jour vers le 21 (trigone.Mars cl Uranus).

Dimanche 1e r . — Mauvaise journéedonnant dos dispositions à la nervosité,possibilité de déceptions nombreuses d’or­dre moral; état d’âme singulier, évitertout ce qui n’est pas organisé sous unebonne direction, se méfier de ses nou­velles relations.

Lundi 2. — Dans la matinée le men­tal est disposé à la critique, à l’indépen­dance, les idées sont originales maisdangereuses à exécuter; à partir de 10heures moment propice pour toute de­mande de protection, d’emploi. La jour­née est très bonne dans son ensemble,l’imagination est inventive, il y a dol’activité dans tous les domaines, quel­ques instants de réflexion vers 17 heuresdoivent entraîner des décisions fécondes.Nuit difficile pour les pléthoriques.

Mardi 3. — Journée favorisant toutce qui est immobilier, la fréquentation,et la recherche d’appuis de personnesâgées, des hommes surtout ; à partii;de 17 heures ne plus rien entreprendre

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d'inhabituel, l’opposition des luminairesentraînant des difficultés de toutes sor­tes; pensées confuses ou exagérées dansla soirée, se coucher avant 22 heures,si possible, surveiller le rçpas du soir,possibilité de malaise inattendu dansla nuit. ·

Mercredi 4. — La matinée dispose àl’activité mentale,-à partir de 18 heuresl’heureux aspect du Soleil et de Neptuneraffine les sentiments et donne du goùt.iA 21 heures, venez au Club des Psy-chistes pour l’inauguration de la saison1933-1934.

Jeudi 5. — Toute la journée, Saturneentraîne une influence restrictive, cetteplanète est particulièrement dangereusepour ceux qui ont le Capricorne ou leVerseau à l’Ascendant i l ) , ne faire au­cune transaction immobilière, ne pasprendre de médicament inhabituel, nepas consulter ce jour, ni médecin, nipersonnes âgées. Nuit difficile pour lesmélancoliques.

Vendredi G. — Mars domine, il faut,donc savoir dominer ses impulsions, seméfier de ses instincts, de son cœur^de sa précipitation, attendre avant depasser à l’exécution d’idées nouvelles,les natifs du Scorpion peuvent commet­tre des fautes.

Samedi 7. — Memes conseils quepour le G, l’opposition do la Lune etde Mars entraîne des passions exces­sives, elle donne des risques de violence,de rixes, d.e querelles, éviter de fré­quenter le sexe opposé. Disposition àdes saules d’humeur. »

Dimanche 8. — Bonnes influences gé­nérales, la matinée favorise la médita­tion et les recherches scientifiques, elleest à choisir pour une réconciliation avecdes gens âgés, pour tout achat de pro­priété. Dans l’après-midi et jusqu’à 22heures les idées comme les sentimentssont troubles, risques d’ennuis par desfemmes.

Lundi 9. — Journée sans grande in­fluence astrologique. Quelques momentsde concentration vers 20 heures facili­teront la venue d’une idée permettantde libérer l’esprit de toute contrainte.

Mardi 10. — L’activité mentale setrouve à son maximum, l’esprit est li­bre, une dominante indépendante se ma­nifeste jusqu’à IG heures, les idées peu­vent être changeantes, il est préférablede ne pas signer d’engagement pendant

(I) Voir «Magic t vol. 272 p.

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420cette journée ; après 18 heures., l’indé­cision grandit, les diffcultés augmentent,les amis deviennent trompeurs; ennuisd’ordre général, se montrer prudent entout, tendance aux excès et à l’extra­vagance.

Mercredi 11. — La tendance auxexcès se poursuit, la journée conseillede ne rien faire d’important ou d’exces­sif, dans l'après-midi surtout, éviter derechercher des faveurs, risques d'af­fronts, de déceptions. Dans la soiréepossibilité dç discussion entre parents.A 21 heures, venez au Club des Psu-chislcs.

Jeudi 12. — Dans la matinée ne rienfaire d'excessif, les conceptions les meil­leures sont susceptibles d'être contra­riées. L'après-midi favorise tout ce quiest du domaine de Vénus : amour, art,plaisir. Dans la soirée et jusqu’à 23heures l'énergie et l’activité sont bienréglées, la force mentale est grande, lesconceptions sont hardies et larges, en­suite la dominante instinctive prendle dessus et il faut se méfier de sesimpulsions ; l'ensemble de la journée estpropice aux opérations financières.

Vendredi 13. — La mauvaise influencede Saturne domine sur ce jour : possi­bilités d'ennuis d’ordre domestique, soucipar subalternes, parents âgés. Le mentalest soupçonneux, les dispositions à ladispute sont en croissance, se méfierde ses relations, les risques de trom­perie, de vol, d’infidélité sont domi­nants. Dans la soirée ennuis d’amitiéprovenant d’imprudence, d’excès. Jour­née peu favorable à la popularité, re­virement d’opinion.

Samedi 14. — Le sextile des lumi­naires dans la matinée peut permettrel’entreprise de grandes choses et se mon­tre propice aux placements de fonds.L’influence de Neptune domine sur cellejournée, elle raffine les sentiments etcrée un changement dans les idées, del'intuition mais rend versátil.

Dimanche 15. — La matinée est dan­gereuse, les passions sont excessives,la conduite est inconsidérée, excès detoutes sortes, dispositions à l'indépen­dance; craindre les changements, lesnouveautés: tendance au désordre gé­néral, à la frivolité, à la dissipation, aucaprice; il est préférable de rester chezsoi* de tenir secret ce qu’on a l’intentiond’entreprendre, ne faire que des chosesd’ordre privé car il faut craindre lesfraudes et les déceptions. Réprimer sa

nervosité. La fin de la journée disposeaux études philosophiques cl morales.

Lundi IG. — L’influence modératricede ’Jupiter vient jouer.sur celte journéeet doit entraîner pour les natifs de laBalance, du Sagittaire et du Scorpion dessatisfactions sociales ou professionnelles.La soirée permet de commencer uneaffaire à début modeste. Journée favo­risant les placements de fonds.

Mardi 17. — Continuation de l’influxjupitérieu. Influences entraînant de l’ac­tivité, de l'énergie, de l’indépendance,de l'originalité et meme de l’excentricité.Quelques minutes de concentration aumoment de s’endormir doivent permet­tre la venue d’une idée favorisant laprospérité. Dans la nuit amélioration dela santé des malades.

Mercredi 18. — Continuation de l'in­fluence bénéfique de Jupiter jointe àcelle de Vénus ce qui favorise les af­faires financières, l’appui des autres, lachance pure, l’imagination, les sentimentssont purifiés et raffinés; il faut pen­dant toute cette journée se méfier, tou­tefois, des nouveautés et tenir secretce que l’on doit entreprendre. A 211heures, venez au Club des Psifchistes.

Jeudi 19. — La mauvaise influenceuranicnnc conseille la prudence en tout;l'après-midi favorise néanmoins les af­faires d’argent, quelques minutes de con­centration vers 15 h. 30, au momentdu sextile de Vénus et de Saturne doi­vent permettre de trouver une idée pro­pice à un habile placement de fonds.La nuit est dangereuse pour les maladeset les personnes âgées.

Vendredi 20. — Se méfier de sa sen­sibilité, dompter sa nervosité.

Samedi 21. — Mêmes indications quepour le jour précédent. La matinée estpropice aux affaires financières.

Dimanche 22. — Memes indications.Lundi 23. — L’ensemble de la jour­

née doit permettre d’apporter de profon­des modifications dans ce qui existe ;le sextile des luminaires favorise, pourla France, la diplomatie, les finances et,dans le thème d’un particulier, tout cequi est signifié par la maison solaiileoccupée par le Verseau (Voir «Magie»).Ce jour permet de rechercher des fa­veurs et de commencer une affaire degrande envergure.

Mardi 24. — La matinée dispose àl’extravagance et donne une tendance àexagérer scs possibilités, il est préféra­ble de s’occuper d’affaires du domaine

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de la pensée que celles d’ordre prati­que ; bonne journée dans l'ensemble maisconvenant surtout à ce qui est passif.Quelques minutes de concentration aumoment de s’endormir, vers 23 heuresfaciliteront la venue d’idées propices àl’accroissement financier.

Mercredi 25. — Ne rien promettrecl ne pas croire aux promesses qui se­ront laites dans la matinée de ce 25octobre, il y a disposition à ne pas pou­voir tenir ses engagements, la promp­titude d’action est trop grande, la do­minante instinctive peut faire commet­tre des erreurs grossières, tendance àla suffisance et à l’exagération. La soi­rée dispose à l’énergie mentale, aux étu­des philosophiques, aux comptes, auxaffaires commerciales. A 21 heures, ve­nez au Club des Psychisics.

Jeudi 2G. — Dans la matinée l’in­fluence restrictive de Saturne est com­pensée, au même moment, par l’influxmodérateur de Jupiter, néanmoins il estpréférable de ne pas solliciter de fa­veurs, d’éviter les supérieurs âgés, lesdémarches dans les administrations, lesactes d’ordre social, les opérations im­mobilières, les soins médicaux, les dé­placements inhabituels. A partir de 16heures l’activité peut suivre son librecours et le reste de la journée peut êtrechoisi pour toute action demandant dela hardiesse ou de l’énergie. Nuit trèsfavorable à la fécondation.

Vendredi 27. — L’activité mentale

421est très grande elle peut même, dans lasoirée, devenir excessive, désordonnéeet faire que l’on trompe ou que l’on soittrompé. Il faut savoir se taire et semontrer discret les risques d’infidélitéet de duperie sont en croissance. Jour­née favorisant les déplacements, les chan­gements.

Samedi 28. — Mauvaise influence deNeptune et d’Uranus susceptible d’en-! rainer des faits imprévisibles, violents.Risques de tromperie, d’erreur; dangeren déplacement. Réprimer sa nervosité,exagération de la personnalité.

Dimanche 29. — Mauvaise j ou niéedisposant au caprice, à la dissipation,au désordre. Eviter toute discussion aurepas du midi avec le sexe opposé..Dans la soirée, le semi-sextile de laLune et d’Uranus facilite les recherchesoriginales.

Lundi 30. — Le bon influx jupitérienaugmente les chances de réussite danstoute action d’ordre social, familial, ad­ministratif. Dans la nuit améliorationde la santé des malades.

Mardi 31. — Dans la matinée montrer,une grande prudence en tout, se méfierde tout ce qui est inhabituel; l’après-midi laisse une place plus grande aulibre arbitre et permet de commencer»une affaire nouvelle demandant de l’é­nergie. La nuit est propice à la fé-.fondation. Risques de refroidissement,d’accidents, d’explosion.

Georges MUCHERY.

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P S Y C H O L O G I E D E L ’A M O U R'(fin)3. Imprégnation, — En présence decertains, d'ans leur voisinage immé­diat, ne nous sentons-nous pas désa­gréablement alïcctés, alors que laproximité de tel autre s’accompagneautomatiquement d’un appréciablebicn-ètre? Ce bieh-étre peut prendre lecaractère d’une véritable euphoriedont le souvenir reste, souvenir quiengendre le besoin de retourner verssa source, de se maintenir dans sonfoyer d’action, hors duquel, désor­mais, on vivrait dans une sorte d’in­complétude angoissante. Et voilà com­ment, pour des raisons toutes biolo­giques, où le complexe électif n’a rienà voir, se nouent entre individus quenulle caractéristique ne paraissait in­cliner spécialement l ’un vers l ’autre,des liens d’une puissance étrange. Larésonance n’est aps toujours, tant s’enfaut, réciproque, mais par un curieuxeffet réflexe, il se produit assez sou­vent que celui des deux dont les ef­fluves épanouissent l’autre se laissegagner par le trouble qu’il a ainsi pro­voqué inconsciemment.Dans le même ordre d’idées, il con­vient de noter l ’envahissement que su­bissent tant de femmes aux sens cal­mes, à l ’esprit pondéré et d’une mo­ralité bien organisée, au fur et à me­sure d’une cour assez délicate pourne pas les hérisser dès le début maisdont 1’ardeur aussi vive qu’irrépro-chablement contenue, endort peu àpeu les résistances.Ce dernier cas prend toute sa va­leur démonstrative d’imprégnationquand l’intéressé manque de toute es­pèce d’agrément physique, de qualifi­cations estimables et du genre d’élo­quence propre à l’homme séduisant.4. Em prise. — L ’esquisse de théorieexplicative donnée par M. Méünand,

c’est-à-dire « même longueur d’on­des » (voir paragraphe 2), semble in­diquer une constante réciprocité duphénomène. Nous avons vu qu’il n’enn’est pas toujours ainsi.Mais, dans les cas précédents l’a­mour succède à un abandon consenti.L ’effluvation initiale agit comme unde ces alcaloïdes diffuseurs d’extasequ’un hasard vous a révélé et quivous gardent.O'r, que se passe-t-il quand un in­dividu subit, sans la moindre dilec-tion, les désirs d’un autre dont la per­sonnalité et le rayonnement le révul­sent? Comme l’oiseau fasciné quiavance malgré lui, vers la gueule duserpent, nous avons vu des hommesaussi bien que des femmes emprison­nés dans l’étreinte tentaculaire del’être qui les convoitait. Là, il n ’estplus question de synchronisme, de ré­sonance harmonieuse mais d’une pé­nible sujétion1. Le fait resterait inex­plicable si l’étude expérimentale desquestions psychiques n’avait établiqu’il se trouve une proportion d’émis-sifs aux vibrations exceptionnelle­ment énergiques et d’une fréquencerapide dont le ton de mouvement secommunique comme par effraction àtoute créature faiblement constituée,sans intensité vitale et sans vigueurvolitive.

(1) Ne pas lire « suggestion ».

Tout psychiatre voit d’emblée dansl’exposé d’une emprise de ce genre soitune monomanie de la persécution, soitplus simplement l ’interprétation déli­rante d’une réaction érotique — unefausse imputation. — Quatre-vingt-quinze fois sur cent, le psychiatre araison, pas toujours.5. Irradiation physiologique. —

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L ’expérimentation permet de vérifier(pic certaines manifestations de l’éner­gie émanent de l’individualité humai­ne : l’une paraît engendrée par lemouvement vibratoire purement phy­sique des atomes constitutifs du corps,l’autre prend le caractère d’une sub­séquence de l’activité psychique. Nousvoyons le rôle de la première dans ledéterminisme des sympathies misesen cause au paragraphe 3, et dans laseconde le truchement des emprisesdont nous venons de parler.L ’irradiation physiologique est sur­tout connue (sous cl nom de magné­tisme humain ou magnétisme animal)par scs ctfets thérapeutiques. Emiseavec intensité, projetée judicieuse­ment, elle supplée aux défaillancesfonctionnelles, elle accélère les proces­sus d’aulo-defense, les réactions in­ternes, elle transfuse le puissant dy­namisme de l’agent à l’organisme enétat de misère du patient dont l’équi­libre vital tend ainsi à se rétablir. Descures extraordinaires ont été réaliséesdans tous les temps par la magnéto-thérapie et il s’en effectue chaque jourencore un nombre imposant. Commel’action garde toute son efficacité surles enfants en bas âge, encore inca­pables de s’autosuggestionner, il fautbie nia différencier de celle donf l’ima­gination, habilement impressionnée,fait tous les frais.Cette meme irradiation déterminecertains états seconds qui diffèrentde ceux qu’obtiennent les procédés del’hypnotisme.D ’ailleurs, son essence sthénogèneet biophile se précise clairement quandl’on vérifie qu’elle peut être détectéepar des dispositifs matériels, qu’elleactive des pousses végétales et stéri­lise des foyers microbiens1.

(I) Lire du meme auteur : Méthode scien­tifique moderne.

6. L ’irradiation psychique. — Alorsque la précédente n’agit que dans unfaible rayon, l’action psychique a sur­tout* été mise en évidence par ses ré­percussions à longue distance : tcles-thésies, télépathies, suggestions men­tales, etc. Ce sont les émotions, lespensées, les voûtions qui se transmet­tent et vont affecter la ou les person­nes impliquées. A ce sujet, nous avonsécrit, d’autre part :

423 ·« Toute pensée s’extériorise et tendà affecter, conformément à ce qu’elleexprime, l’individu à qui l’on pense.Si l’on réitère longuement, ardem­ment, cette pensée, tout se passe com­me si l’on projetait sur le sujet uneimprégnante effluvation qui éveillegraduellement en lui et fait bientôtprédominer les dispositions suggérées.Ainsi, l’irradiation lélépsychique, sub­séquence inévitable de l’activité affec­tive et cérébrale, doit être considéréecomme une propriété normale de l’es­prit humain. Pour en user avec pro­fit, il convient d’en gouverner l’émis­sion et d’en proportionner l’énergie,la durée, la fréquence aux résistancesqu’opposent à son influx les caracté­ristiques psychologiques du sujet visé.« Inconsciemment, d’ailleurs, lesindividualités volontaires,, despoti­ques, violemment appétentes, se su­bordonnent... les débiles et les indé­cises. »Il peut y avoir, entre deux person­nes, auxquelles l’élude de ces ques­tions soit absolument étrangère uneénorme différence de potentiel émoti-vo-cérébral.Qu’un hasard les mette en présenceet que la mieux douée, la plus ardente,désire l’autre : ce sera l’emprise.7. Le jeu des impondérables. — Enmarge des éléments de sélection in­ventoriés au chapitre précédent et quitendent à informer une représenta­tion plus ou moins précise du complé­mentaire idéal, deux catégories d’in-lluences irradiantes semblent doncjouer un rôle dans le déterminisme del’amour. L ’une semble proportionnelleà la vigueur vitale de l’émetteur, l’au­tre à l’intensité de son ardeur convoi­tante. Ni l’une ni l’autre ne corres­pondent à un qualitatif quelconque,mais seulement à un potentiel. C’estpourquoi elles peuvent susciter d’ir­résistibles attirances alors que l’agentne présente aucune des caractéristi­ques postulées par les électivités dupatient. A l’aide de ces vues qui, quoi­que hypothétiques dans leur synthèse,reposent cependant sur des faits, nousnous expliquons la plupart des singu­larités dont nous avons été témoin.Un artiste, dont la vue s’afflige dela moindre inharmonie proportion­nelle, dont la pensée comme les yeuxtend vers l’impeccable beauté, et qui,

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4Mjusque-là, n’eût pas eu un regard pourdes plastiques médiocres, passe dansl ’orbe d'at tract d’une créature abso­lument dépourvue de toute aristocra­tie de formes, mais puissamment émis-sîve. Saturé de cet indésirable fluide,le voilà comme en état second. Sonsens sthélique parait s’obnubiler tan­dis que s’allume en lui la folie pas­sionnelle. D ’aucuns croiront que Fo­tingo intellectuel ou l’élévation mo­rale de la femme compensent ici sapénible morphologie : il n’en est rien.Ce ne serait pas, d’ailleurs, une expli­cation puisque le complexe électif denoire exemple l’orientait principale­ment vers un vivant spectacle d’hiéra­tisme sculptural. D ’autres songerontà cet asservissement sensuel dont unepsychologie primaire a vulgarisé lanotion, et qui ne soutient pas l’exa­men puisque, d’une part, dans le casen question, l’emprise fut antérieureù la conjonction et que, d’autre part,la répétition des mêmes sensations enémousse graduellement l’acuité et encorrode inévitablement le désir.La littérature prête au Don Juanconventionnel toutes sortes d’attraits.Or, on voit des hommes laids, dinor­mes, sans esprit ni délicatesse, s’im­poser parmi les femmes et obtenir nonpas seulement l'abandon de beaucoupmais l’amour de quelques-unes, qui,tour à tour repoussées, demeurent in­consolables. Ces formidables aimantssexuels semblent tirer leur paradoxalepuissance de la violence même deleurs avidités génésiques vraisembla­blement dues à quelque hypertrophieendocrinienne. La seule présence d’unpareil dynamisme menace plus effec­tivement les résistances les mieuxdouées que tout l’arsenal des séduc­tions masculines.L ’antithèse est plus démonstrativeencore entre ces types de femmes donton s’étonne qu’elles n’aient, malgréune splendide extériorité, un aimablecaractère et une envergure cérébraleremarquable, jam ais fixé les senti­ments ni même la dilection physiqued’aucun homme de goût, et ces téra-tologies grotesques, réputées irrésisti­bles, dont le sourire sème la folie etles dédains le désespoir. Le fameux

« scx-appeal » inventé pour les besoinspublicitaires du film émane plus in­tensément de certaines laideurs vio­lentes cl despotiques que des beautésdignes de l’écran ou la royauté mon­diale.Il n’y a pas uniquement de la dé­tresse imaginative, de la sensibilitémeurtrie et de la vanité outragée à labase de ces paniques qui succèdentparfois aux dissociations, aux ruptu­res. De même que le toxicomane brus­quement sevré de son chimique sus-tentateur s’épouvante de l’incomplc-lude grandissante qui, d’heure en heu­re, le désorganise plus effroyablement,l’homme ou la femme accoutuméslonguement au stimulus vivifiant queleur apportaient en s’intégrant en euxles ondes dans le champ desquelles ilsévoluaient, tombent dans un état psy­chique comparable à une asphyxieprogressive.S’il est de capiteux effluves, galva-nisatcurs uniquement de l’animalité,il en est d’autres qui semblent verserl'apaisement, dispenser une indicibleplénitude à la vie intérieure et con­forter la vie organisque elle-même.Ceux qui ont connu, ne fut-ce qu’uneheure, celte sorte d’extase lucide enconservent l’inextinguible nostalgie,nostalgie qui peut fort bien conduireà la désespérance et au suicide, carelle agit comme un puissant corrosifdu vouloir vivre. Le retour à la séré­nité nécessite alors des moyens d'ob­jectivité supérieurs.Mais il faut noter que la dépendan­ce, la subordination d’un individu àl’irradiai ion d’un autre n’implique pasinvariablement le caractère salutaireou simplement agréable de ce rayon­nement : on en voit, liés à un être enqui tout leur déplaît, qu’ils ont eu toutle temps d’évaluer et dont le moralcomme le physique leur est odieux. Ilsrestent cependant incapables de se dé-sorbiter de son influx. Si d’aventure,ils s’en libèrent pendant quelquesjours, ils en ressentent l ’absence pluspéniblement encore que toutes les ré­pulsions et les mépris que leur en ins­pire la source. Paul-Clémcnt J a g o t .

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L a V ie d e s M in é r a u x e t d e s V é g é t a u x (suite)

Les lois fondamentales des proportionschimiques, attribuant à chaque corps uneconstante de poids dans ses combinai­sons en proportions définies ou multi­ples, mettent en évidence le caractèreindividuel des atomes, nous montrenten quelque sorte la fonction invariantede leur type et sont ainsi la preuve dela vie propre à chaque espece atomi­que, se traduisant par une équivalence,par une constante pondérale, signe del’affinité des atomes entre eux et parrapport à l’hydrogène ou à l’oxygène.

Enfin, un nouvel état de la matière,auquel les physiciens ont donné le nomde radio-activité et à la découverte du­quel resteront attachés les noms illus-Ires de Gustave Le Bon et de PierreCurie, permet de constater de visu, c’estle cas de le dire, la vie et l’àme decertains métaux, absolument remarqua­bles. En effet, le polonium, le radium!l'actinium, pour ne citer que les prin­cipaux représentants de la série des mé­taux radioactifs, possèdent une radiationspontanée, une luminosité analogue àla phosphorescence, mais beaucoup plusintense cl d’une durée infiniment plusconsidérable ; radio-activité cent millefois plus puissante que celle de l’ura­nium (constatée en 189(P par Becque­rel), énergie lumineuse propre à ces mé­taux, qu’ils n’empruntent à aucun agentextérieur, et qui développe de l’élccHtlicite, impressionne les plaques photo­graphiques, traverse les corps opaques,exerce sur les êtres animés une actionphysiologique marquée, communique parinduction ses propriétés aux substancesavec lesquelles se trouvent en contactles particules de polonium, de radiumet d’actinium.

L’émission de ces corps radio-actifs .se compose : 1° d’une émanation ga­zeuse, arrêtée par le verre ; 2° d’unirayoimoment qui traverse le verre etles métaux ; ce rayonnement se diviselui-même en deux parties: l’une dévia­

ble par un aimant, l’autre non déviable.La recherche de ces corps est encore

très difficile et coûteuse : on retireenviron 1 decigramme de chlorure deradium d’une tonne de résidus des mi­nerais d’uranium.

On admet aujourd’hui que le radiummanifeste son énergie sous l’aspect de3 rayonnements : les rayons alpha, betaet gamma.

Les rayons alpha et beta, de naturecorpusculaire, sont électrisés, les pre­miers positivement, les seconds néga­tivement.

Les rayons alpha sont formés d’ato­mes d’hélium, les rayons bêla sont ana­logues aux rayons cathodiques. Quantaux rayons gamma, ils seraient corpus­culaires et constitués par un coupliede particules chargées, l’une positive­ment, l’autre négativement. On les con­sidère actuellement comme des radia­tions de la lumière invisible et analoguesaux rayons X, avec une longueur d’ondobeaucoup plus courte. (1)

Philosophiquement, le radium parspontanéité énergétique, démontrerait laréalité du Monisme, çi’est-à-dire l’iden­tité de la force et de la matière ou del'énergie et do la masse, formes essen­tielles de l’Etre, des êtres de l’Univers.

L’unité vivante du Cosmos apparaîtlà, dans sa beauté simple. >

Les savants ont été manifestement dé­concertés par la constatation de cetétrange phénomène physico-chimique quicontredit les « immuables et dogma­tiques » principes de la Science con­temporaine touchant la conservation dola Force et de la Matière. Qu’est-ce quiconstitue le foyer d’énergie spontanée,ce rayonnement quo rien ne vient ali­menter et qui ne fait pas perdre unatome de son poids à la substance, mal­gré les transmutations qu'elle subit flTelle est l’énigmo venant troubler la

(I) Le Hadiutn, par Honore. Paris 1926.

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quiétude de la Science officielle, ré­duite pour l’expliquer, aux hypothèsesdo la désintégration atomique.

L’âme de la Matière, la Vie des mé­taux sous sa w forme électro-magnétique,apparaît aux yeux des physiciens éton­nés, Ils constatent indéniablement, aumoyen du fait, de l’expérience irrécusa­ble rHyloso’feme. Là où ils croyaient,manipuler une substance inerte, ils tou­chent au contraire une matière animée,vivante, bizarre et mystérieuse qui ex­tériorise en quelque sorte son être cons­cient et immortel, nonobstant la com­plexité de ses transformations. « La Ma­tière est une, elle vit, elle pense, elleévolue et se transforme. » Cette for­mule résume les étapes à parcourir dela Physico-Chimie, condense les pré­ceptes de la Philosophie minérale qu’a­vaient développés et prouvés les Sagesde l'Egypte, de l’Inde et de la Chaldée.O vieux fous d’alchimistes, chercheursde quintessence, sublimes charlatans tra-I K E E K E E K I K 1 1 K K l i B S I l l K E l K H l K I f l l I I l l

qués par une foule ignorante. — turbastultoruni — c’est encore et toujoursvous qui aviez raison. Créateurs décriésd’abstractions et d’absconccs rêveries,faiseurs d’élixirs et de poudre de trans­mutation, voilà, le XX” siècle, cet or­gueilleux XXe siècle, qui retrouve —comme par hasard — la clef de vos se­crets travaux enfouis sous les ruinesdes sanctuaires ou cachés dans l’om­bre recueillie de vos collèges hermé­tiques...

Qu’est-ceci ? Quel vent de cyclone sou-fle donc à travers les idées ? 0 Adeptesne serait-ce point que vous inspirez laConnaissance, que vous conduisez, dansla mesure du possible — du plus pro­fond de vos solitudes inconnues des pro­fanes — l'Evolution des Ages — le Cy­cle des myriades d’ans 1

JOLLIVET-CASTELOTPrésident de la Société Alchimique

de 1: rance.M k & L L & E lE :£ £ iK k K K £ E K lK U R ··· ·

A s tro lo g ie O n om a n tiqu eLES RÉVOLUTIONS HORAIRES

Selon le but à atteindre et les ex­périences à tenter il est, en occultisme,deux façons d’envisager la’ répartitiondes heures.

En premier lieu et lorsqu'il s'agit delumière et de magnétisme comme enRadiesthésie, (ondes et radiations <: S »)ou de concrétisations fluidiques commeen Magie pratique, (talismans, chargeset condensateurs planétaires), on divisele temps en parties égales du lever aucoucher du soleil ; on obtient des heuresdeté de plus de soixante minutes, debeaucoup moins pour l’hiver et l’onà la première et comme Seigneur, leMaître du Jour.

Cette méthode basée sur le plus oumoins d’ampleur du magnétisme solaireest, aussi, celle de l’Astrologie Scienti­fique. L’appliquer à l’Onomantie seraitdésastreux pour la raison suivante : LaPlanète Maîtresse de l'Heure peut setrouver en chute, en exil, cadente et plusou moins puissante et il en résulteraitdes périodes en forme de creux ou deprotubérances dans la ligne temporaire.

Or, il est un axiome magique : c’estque la puissance d’un Génie est tou­

jours égale à elle-même; selon les diversaspects elle ne change que de couleuret d’influence, mais non de force. (Larobe brune de Saturne devient blanchepar son exaltation dans la Balance).

En Onomantie il ne s'agit plus demagnétisme, mais bien de Forces et deForces supra-psychiques aussi intensesla nuit que le jour, l’hiver que l’été, f

Toutes les Heures conservent donc unedurée égale de soixante minutes, maisla première part de midi; Comme Sei­gneur elle reçoit aussi le Maître du Jouret les autres Heures s’échelonnent jus­qu’au midi du lendemain en suivant,·l’ordre classique Planétaire.

Comme vingt-quatre est non divisiblepar sept, le lendemain à midi, le Gé­nie ne se trouve plus celui qui devraitsuivre, rigoureusement, le Maître du Jourprécédent, dans l’ordre septénaire. Cephénomène est providentiel; s’il n’exis­tait pas toutes les premières heures detous les jours auraient le même Génie.

D’autre part, il favorise et permet '

(1) Voir la collection du v Chariot ·> à partirdu n- *23 (1931).

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ki réalisation d’œuvres de Haute Magicgrâce à l'enchaînement qu’il détermine.

En effet : la semaine commence JeDimanche, jour du Soleil, puis c’estle Lundi, jour de la Lune et elle sepoursuit dans l’ordre que l’on sait, maisqui n’est, aucunement, celui des GéniesPlanétaires.

La première remarque qui s’imposeest que les dezix luminaires se suiventsans aucun intervalle. Cet enchaînementest, en effet, nécessaires aux œuvres Ma­giques de lumière: illumination, création,influence féconde du Logos Planétaire;( 0 ) puis sens psychique, intuition etimagination, ( <C ) car l’imagination estcréatrice et c’est un principe d’herme-lisnie. x

Mardi, ( cf ) et Mercredi ( 2 ) sont.,respectivement, à la base et au sommetde l’Arc Magique qui, de près ou deloin, obscurément ou clairement influesur toute destinée ; Mars donnera lapuissance active et la science du Geste;Mercure le mental directeur et la sciencedu Verbe. La courbe des deux Géniesdans le Cercle Zodiacal permet aux hu­mains le double exercice de la MagieCérémonielle et Personnelle.

Et voici les deux bénéfiques : Jeudi,( '/; ) et Vendredi ( 9 ). Jupiter vientprésider aux choses d’autorité, de pré­pondérance et de réalisation et Vénusabaisse jusqu’à nous les frontières dudomaine sentimental dans sa totalité etnous ouvre les portes de la Vie par lesens initiatique de la beauté.

Et sur les angélus de midi paraîtSaturnius le père des Dieux. C’est luiqui ouvre et ferme la marche du Cor­tège Sacré car il est le Maître du·Temps... Tout s’éteint, se ranime et pro­cède de l’inexorable Génie d’Oriphiël^son enseignement est un prodige. J ’ai ditque son exaltation de la Balance l’inondede blancheur; ce symbole indiqué que,lorsque nous arrivons à l’équilibre par­fait de nous-même, notre Karma s’estannulé par le jeu de ses réactions. Alorsla faux du Dieu reste immobile... Danssa dextre levée n’existe plus que laclepsydre d’or pour proclamer que lemétal rare du Futur appartient, ulti­mement, à celui qui paie et qui sait.

Les plus anciennes tribus du peupled’Israël ont tellement reconnu l’influencespirituelle de Saturne, pour la directiondes œuvres Magiques, que c’est le Sa­medi qu’elles lui ont consacré pour en

427faire le jour du repos, de la bienveil­lance et de l’adoration.

Après cette théorie un peu longue maisnécessaire et qui vient de me faineplaner coude à coude avec le Génie d’O-riphiel, je dois redescendre vers des ré­gions plus humaines, plus matérielles:celles des stylos et des machines à écrirepour donner, enfin, la clef des Révo­lutions Horaires.

Il s’agit donc de connaître, par exem­ple, les présages relatifs à notre aima­ble Colette à la date du Lundi 12 juinet de 15 à 16 heures. 1

Sur l’Horlogc Onomantique du N° 5,ce jour est caractérisé par une conjonc­tion de la C et du O dans le X enMais. VIH. (Voyez le graphique à lahauteur du nombre 12). Observons quecette conjonction ne nous intéresse quecomme point de départ, car elle estcelle de la première Heure Astrologiquedu Lundi, (midi à 13 heures) et c’estl’influence d’une heure postérieure quenous cherchons.

Avant d’aller plus loin, j ’ai la tris­tesse de faire remarquer que les GéniesPlanétaires ne tiennent aucun compte del’heure d’été; c’est fort regrettable carils ne savent pas ce qu’ils perdentl,...Mais passons et souvenons-nous, qu’enpratique, nous aurons à considérer undécalage légal de soixante minutes.

Pour les Heures suivantes leurs in­fluences successives vont procéder decelles des deux Cercles en observantl’ordre normal des Signes et Maisons.Donc, la deuxième Heure, (13 à 14) por­tera sur le D. I du æ en Mais. IX ;( ï) + 9 )· La troisième, (14 à 15) D. Hdu meme signe. ( $ ), enfin la qua­trième, celle qui nous occupe, de 15 à16, tiendra le D. III du (c f+ C i-

Que l’heure soit plus proche ou pluséloignée, le processus est le même ;.avant midi on opère en remontant et àcontre Signes et Maisons et après-midi,comme nous venons de la faire. A noterque je n’ai point trouvé d’Arcanes di­recteurs pour d’aussi courtes périodes.

La lecture va comprendre, comme tou­jours, des généralités et des particula­rités. Pour tout le monde, à cette heuremême, la conjonction signifiera : Visiteou déplacement ( ç f- |-( ) relatif au n eaide ( ~ ) extérieure; (Mais. IX) Pré­cautions à prendre contre danger ou ac­cident possible. (c/ t 'O -

La considération de Mars et de laLune sur la Mensuelle, qui se trouve

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428aussi cl par la même occasion, vire lapolaire, va donner les particularités re­latives à Colette, d* est dans la — enMais. V ; la C dans le * en Vlll ettous deux forment une mauvaise qua­drature dont l’influence pénible se trouvepermise par leur opposition dans le Na-tus. On pourra conclure à « De l’acti­vité relative à des engagements concer­nant liaison, plaisir ou enfant ; ( d* —en V) et à une réalisation tardive depaiement ou rémunération quelconque ausujet d’affaires instables cl embrouillées »( C X en Vlll). Puis, en arrondissant,par galanterie, les angles de la quadra­ture : « Accusation quelconque relativeà union ou liaison et influence financièreproblématique. » (d ’O C >·

Il est évident, qu’on peut aller encoreplus loin en se lançant à la poursuite desMaîtres des Signes : Ç. 1) et $ pours'arrêter à 77. C'est le plus souvent,fort inutile car la réalisation réduite àson minimum ne devient perceptible qu'àdes chercheurs méticuleux. Pour Colettela chose a très bien pu se borner à uneconversation avec une amie ; elle nes'en est fort probablement pas aperçue.

A seule fin de documenter, honnête­ment, le public, qu’on veuille me per­mettre un exemple personnel :

Un beau jour de juillet, je fus, avecun de- mes amis pour l'aider dans untravail fort pénible. L'énergie, l’activité,se projettaient autour de nous avec notresueur... Le ciel était haut sur nos tètes,c'était l’heure de Mars.

A celle, aimable, de la détente un ra­fraîchissement s’imposait ; il me fut of­fert enguirlandé de remerciements et debienveillance ; la terrasse d’un café sousaccueillit et le Génie Solaire nous jellades regards honnêtes.

Au bout d’un certain temps nouséchangeâmes, sur les femmes qui pas­saient, des propos et des appréciationsd’une telle retenue que, près d’eux, lesexpressions de Pantagruel se seraientavérées d ’une rigidité monacale... Vénus,en rougissant, passait au ciel profond.

Pour le retour, l’auto du camaradem’emporta, mais il trouva le moyen des’arrêter pas mal de temps à la ported’un client pour lui parler d’affaire ;indubitablement le caducée de Mercures’était engagé sous les pneus.

Enfin, rendu chez moi, je me trouvaisaux prises avec des affaires domestiquesembrouillées et des imbroglios de comp­tes instables dont j ’augurais de me dé­

lasser en promenant dans la chambretout en déclamant des vers... El, sour­noisement, Tan il vint se moquer de moipar la fenêtre.

Ceci pour bien montrer à quoi se ré­duisent les réalisations des présages Ho­raires. leur passage et leur enchaînementindéniable mais quelque peu discret. Parexemple, si l'on réussit, pour une heuredonnée à les percevoir, il n'y a plusqu'à observer les heures suivantes etcela prend, tout de suite, les propor­tions d'un spectacle inattendu.

Je ne conseille, pourtant pas d'en bro­der les événements sur un canevas pré­paré d'avance car on se trompe, régu­lièrement et au moins neuf fois sur dix.Je le prouve par un nouvel exemplenécessaire et suffisant :

Rentrant de voyage et avant l’arrivéeen gare, j’interrogeais une fois, l’HorlogeOnomanlique pour connaître les présagesrelatifs à l'Hcure qui allait sonner, soit :de 17 à 18 heures. '

Mes conclusions furent, qu’en arrivantchez-moi, je devais trouver la lettred'une Femme en situation difficile ou dé­savantageuse; je pensais à une corres­pondante- malade et en traitement dansun sanatorium éloigné. ( I) et Ç Mais.111 et IX). A tous les points de vue ceprésage était la logique même. Six réali­sation fut aussi contraire qu’inattendue.

A la gare d'arrivée et comme j’attei­gnais le passage souterrain, j’en tendisdes cris et le bruit d'une sorte d’ava­lanche ; Me retournant je vis une damequi accomplissait un atterrissage tumul­tueux dans l'escalier que je venais dedescendre... Elle progressait tout de sonlong, la tête en bas et en opérant avecle nez* et le menton un freinage savantou l’efficacité ne le disputait qu’à l’élé­gance. 11 était, exactement, 17 h. 5 m.

Donc le présage avait joué ( ?) mer­veilleusement... J’avais, seulement omisque la Mais. III si elle est celle desécrits est aussi celle des déplacementsassez courts. (La dame mesurait unmètre soixante, environ). Cependant, iln’en est pas moins vrai que je m’étaisabsolument trompé dans mes conclusions.

Il ressort de tout cela (pie l’objet desRévolutions Horaires au lieu d’être l'ob­tention de présages absolus doit se bor­ner à un contrôle plein de curiosité etd’intérêt, au fur et à mesure que sedéroulent les Heures. Je le redis : celàdevient uir spectacle, une série de scè-

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nos cl de tableaux pour lesquelles on setrouve au premier rang.

Pour finir, j’estime utile de parlerd'une possibilité qui «a du sauter auxyeux en lisant ce qui a Irait à l’en-chaincincnt des Génies Journaliers et Ho­raires. L’on pourra fort bien me dire :

« Connaissant le jeu de Forces pro- .cedant du Macrocosme au Microcosme eten tenant compte de l’influence et dupassage des Génies au coins des Jourset des Heures, il doit être possible, —à de certains moments,— de «commer­cer avec les Dieux... » En d’autres ter­mes : on doit pouvoir les invoquer, lesprier spécialement et, qui sait ? en re­cevoir des bénéfices profonds ou desaméliorations d’ordre vital. »

Je n’ai jamais dit le contraire.Seulement, il faut se pénétrer qu’il

y a certaines petites prescriptions à ob­server et quelques légères qualités mo­rales à posséder. Je n’ai point de motifà les taire ; il faut donc :

Astrologiquement. 1° Que l’Arc Ma­gique de cf à $ permette l’exerciceconscient et simultané des Magies Céré­monielles et Personnelles.

2° Pour l'opération de début, on doitchoisir l’époque ou le Signe de la MaisonVI, qui est aussi celle de la Magic Cé­rémonielle, passe à l’Asc. Solaire et œu­vrer sous son influence en évitant d’in­voquer, en premier, le Génie qui pour­rait s’y trouver en chute.

Magiquement. 11 est nécessaire de re­trouver, au fond de soi, et d'utilisercomme il se doit, les paroles et gestesil’un Rituel mystérieux qui ne se trans­met ni par documents ni verbe et de seconformer à l’orientation cardinale vou­lue.

Psychiquement. La clairvoyance et,surtout, la clairaudience consciente sontindispensables.

Moralement. 1° N’être affligé d’aucunvice et n’avoir que lé moins possible dedéfauts virulents.

2° Etre, totalement et pleinement, dé­sintéressé d’argent comme de gloire.

Pratiquement. 1° N’envisager que desgrands problèmes, des pensées altruistesou, — si personnelles, — dans un butfinal d’évolution générale.

2n Ne demander à chaque Génie queles possibilités se rapportant à sa naturetraditionnelle.

(D’ajlleurs, si cette clause n’est pasobservée, le Dieu ne se gêne, aucune­ment, pour faire remarquer que la dc-

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mande n’est pas dans scs attributions).Moyennant l’observation stricte et sans

échappatoires de ces prescriptions, onvoit, avec plus ou moins d’intensité, lavague de clarté Géniale ; on perçoit tou­jours nettement la Voix Divine ; onpeut obtenir le soulagement ou la gué­rison de certains troubles vitaux ; enun mot et pour employer l’expressionconsacrée : On commerce avec les Dieux.

Que si, lisant rémunération des possi­bilités et qualités requises, on concluaità une mauvaise plaisanterie : J’assureque je ne plaisante pas.

Que si l’on prétendait que pour réussirvictorieusement cette opération Magiqueil faut être presque parfait : Je diraique oui.

Que si l’on s’exclamait qu’il n’y a pasun humain sur cent mille qui remplisseces conditions, je répéterai, encore unefois :

Je n’ai jamais dit le contraire.J.-R. BOST.

C e r c le A p o llo n iu sNous avons le regret d'apprendre la

mort d’un Apollonien de la première-heure : M. Carrelle-Boiivet, Directeur du« Cri Marocain », Journal d’idées avan­cées de Casablanca.

Lors d’un voyage en France, en 1931,ij avait pris contact avec notre colla-raleur M. Bost, fondateur du CercleApollonius et par la suite tous deuxavaient échangé une correspondance sui­vie et intéressante au sujet des alpha­bets Magiques et Hébraïques, de Géma-trie et d’Hcrmétisme.

M. Caretlc-Bouvet. était en pourpar­lers avec M. Bost pour en obtenir leThème Onoinan tique du Maroc et sur­soit hebdomadaire, il n'hésitait aucune­ment, à parler du Chariot et de L’Ono-niant ie chaque fois qu'il en trouvait l’oc­casion.

Le Foyer d'Apollonius et ses diversrayons adresse à sa veuve et ses en­fants tout son respect et ses condoléan­ces occultes et fraternelles.

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NOTULES

LA FRAUDE (suite)p a r C h a r le s ROUSSEAU

Ceux dont l'autorité s'appuie sur unelongue expérience se rendent complicesd’un médium, chaque fois que par fai­blesse ils ne signalent pas un médiumpris en flagrant délit de fraude cons­ciente ou inconsciente ; ils sont natu­rellement tenus d'apporter autant de pru­dence dans l’accusation, qu’on en exigedans l’affirmation ; connaissant les pos­sibilités d'imposture de certains sujetsdopés de facultés incontestables, la pra­tique doit leur dicter les précautionssusceptibles de les prévenir ou les an­nihiler. Indépendamment de la techni­que pure, l'expérimentation requiert unappoint psychologique qu'on ne sauraitnégliger, un médium n’est pas un ins­trument mécanique de laboratoire, maisun être humain dont on doit respecterla dignité qui a droit à d’autant plusd’égards qu’il met son désintéressementau sendee de la science : instrumentoui, si l’on veut, mais d’un manie­ment délicat doué d’une extrême sensi­bilité, qui a besoin de se sentir entouré

-d’une ambiance de sympathie qu’on ne•doit pas lui mesurer, sans se départirde la vigilance qui s’impose. Un sujet,quelque développé qu’il soit, ne pro­duira jamais de phénomènes transcen­dants dans une ambiance de suspiscionou dans un milieu-hostile et incrédule,le facteur psychologique est d’une im­portance capitale, une confiance récipro­que doit s’établir entre l'observateur etson sujet, une chaude atmosphère d’in­timité et d’abandon n’est pas incom­patible avec l’observation la plus atten­tive et la plus inexorable. Point n’estbesoin d’emprunter le verbe affable et lelangage fleuri d’un adjudant de semainepour maintenir le sujet dans le droitchemin et lui enlever toute velléité d’in­dépendance, au cas où il lui prendraitfantaisie de s’égarer dans les sentiers

prohibés où l’irrésistible attrait du fruitdéfendu incite à l’école buissonnière.

Aksakoff, l'un des plus remarquablespionniers du spiritualisme, qui durantquarante années s’est consacré à l’étudede la mélapsychique, prétendait ne riensavoir ! belle leçon de modestie à pro­poser à quelques « chers maîtres » spé­cialistes en tous genres. Un tel aveuémanant d’un expérimentateur aussiaverti doit nous inciter à ne pas tirerune déduction trop hâtive d’expériencessouvent fastidieuses et décevantes, quipar cela même exigent une patience àtoute épreuve, mais qui porte en soi sarécompense quand le résultat couronnenos efforts.

L’usage délictueux qu’on peut faired’une chose ne peut rien faire préjugercontre la chose elle-même ; la super­cherie est de tous les temps, commetous les vilains penchants humains, onassure que les prêtres des Temples dela Grèce antique, qui cependant possé­daient une maîtrise incontestée, n’hé­sitaient pas à. recourir à certains subter­fuges pour compenser les facultés dé­faillantes des Pythies, le charlatanismen’est pas d’invention récente. Un ob­servateur sagace rompu à toutes les pra­tiques de l’expérimentation doit se pré­munir non seulement contre une défi­cience toujours possible de son sujet,mais aussi contre les mystifications desesprits, lesquelles sont parfois d’un goûtcontestable. Une telle affirmation expri­mée devant un sceptique peut Pinciter'à penser que les spirites se recrutent’spécialement dans cette catégorie d’êtresingénus auxquels le Çhrist promettaitie Royaume des Cieux; ceux qui n’ontpas adhéré à la doctrine réincamation-niste admettent difficilement l’existenced’esprits mystificateurs, par contre .iln’est personne qui mette en doute l’e-

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xistcnce de mystificateurs dénués d’es­prit. t’n adversaire de la thèse de lasurvivance, qu’il déclarait insoutenable,affirmait péremptoirement, (argumentqu’il estimait irréfutable), qu'il était im­possible que le ciel put héberger tousles désincarnés ayant quitté notre globedepuis (pie le monde existe ; dans sonjugement la crise du logement devaitsévir dans ce nouveau séjour plus in­tensément encore que sur notre planèteil ne pouvait se représenter la multituded’ex-terriens tassés, agglutinés commeles usagers du Métro aux heures d’af­fluence en se pilonnant consciensieuse-ment les extrémités pédestres dans unespace défiant toutes les lois de « l’in­compressibilité ;>. R. Bratchford a dé­montré l’inanité de celte objection enprouvant par un calcul rigoureusementvérifiable, (pie l’infini peut encore· dis­poser de quelques emplacements libresà l’usage des désincarnés appelés à vil­légiaturer dans l’espace. Depuis le pre­mier homme, en le prenant comme pointde départ, selon l’évaluation des stasti-ticiens, 280 billions d’êtres humains sontmorts : prenons également pour fixer nosidées la grande nébuleuse d’Orion parexemple, lacpiclle est distante de la terred’environ mille, années de lumière —or si les 280 billions de trépassés seplaçaient en file indienne de la terre àla nébuleuse en question, il y aurait en­tre chacun d’eux un vide d’environ 4kilomètres, espace suffisant on en con­viendra pour avoir ses coudées fran­ches et se libérer de toute servitude devoisinage si l’on est enclin à la misan­thropie. D’autre part les quelques mil­liards de planètes qui occupent l’espacepourraient sans doute à la rigueur hos­pitaliser un certain nombre d’âmes enétat <l’erra(icité. Le monde astral, commfele nôtre est composé de bons et demauvais éléments, de bons esprits ser­viables et d’entités hostiles dont il nousfût donné en quelques circonstances d’ap­précier les mauvais instincts, les dé­fauts et les vices inhérents à la naturehumaine ; dès qu’une de ces entitésmalfaisantes a jeté son dévolu sur unevictime, la vie de ce malheureux devientun enfer ; l’aboutissement est presqueinvariablement l’asile d’aliénés, c’est larançon de l’ignorance et de l’imprudence,quand on dénonce fort justement les dan­gers de l’expérimentation, on met en

'garde les novices contre la libération deforces inconnues qu’il leur est impo's-

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sible de maîtriser, nombreux égalementsont les médiums maltraités au couredes séances et même reçoivent des bles­sures assez graves, ceux là ne nient pasl’existence des esprits et pour cause..Crawfort, docteur ès-sciences de l’Uni-versitc de Belfast, déclarait qu’il étaitpersonnellement convaincu de la collabo­ration d’opérateurs invisibles, c’est-à-dired’esprits désincarnés, cette convictions’appuyait sur une hypothèse scientifi­que justifiée par l’expérience; à l’ex­clusion de toute préoccupation philo­sophique ou religieuse. A l’appui de cequi précède nous pouvons apporter untémoignage de la bienfaisante interven­tion d’aides invisibles qui ne peut êtrerévoqué en doute ; ces entités ont guidéet conseillé un homme qui grâce à sesprotecteurs de l’au-delà a pu acquérirune situation financière inespérée luiayant été permis de créer des œuvresphilanthropiques dont ses concitoyens ap­précient les bienfaits.

Cette histoire qui semble empruntéeà quelque conte de fées n’est pas isoléeelle eut des précédents, celle-ci a lemérite d’une indiscutable authenticité carelle est d’hier, la voici brièvement rap­portée ; 11 était une fois un modesteboulanger établi dans le quartier le plusdéshérité d’une ville d'Algérie dont nousnous sommes assuré la possession il ya un siècle, la comme partout, peutêtre plus que partout la misère s’étalaitcomme une lèpre hideuse, pris de pitiépour la marmaille indigène grouillantdans la rue, pauvres petites créaturesaussi peu pourvues de vêtements quecomblées de vermine, notre commerçants'oubliait lui-même pour donner chaquejour à ces gosses faméliques soit unesoupe, soit un quignon de pain; inutiled’ajouter qu’à ce prix, non seulementsa clientèle s'accrut rapidement, mais,que son indéfectible fidélité aggravaitses soucis. La précarité de ses ressourceslui interdisait des libéralités qui eussentabsorbé un budget de beaucoup supérieurau produit de son travail, la balance deson chiffre d ’affaires accusait un équi­libre instable et la détresse ambiantesemblait s ’accroître au point d’annihilerses efforts désespérés, c’est à ce moment,critique que se manifeste la providen­tielle intervention de l’invisible.

V... (nous nous inclinons devant sondésir formel de ne pas être désigné«;,plus clairement) V... spirite convaincusuivit aveuglément les directives de son

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4 P ’guide, il n’eut pas lieu tic la regretterrar la confiance qu’il lui accorda sansrestriction eut sa récompense. Un jouril reçoit une communication ainsi for­mulée : Tu vas le rendre acquéreurd’un terrain sis à tel endroit que lui;désignait son guide, la première penséequi fut venue à chacun en une telle,occurence s'imposa immédiatement à l’es-prit de V... qui envisagea une mystifica­tion possible, il objecta que la situationde sa trésorerie l’apparentait plus àJob qu'à Rothschild et qu’une opérationde ce genre ne lui paraissait guère réa­lisable ; — Je le sais aussi bien queloi, lui fut-il répondu, lu vas te rendreauprès du banquier X... qui te feral’avance nécessaire; plus par acquit deconscience que par conviction il tentaneanmoins la démarche après avoir ex­posé sa requête, le banquier sans lamoindre difficulté consentit l'avance defonds sollicitée et le terrain fut acquis,l’eu de temps la Ville fit exécuter destravaux de viabilité, des constructionss’édifièrent, un nouveau quartier surgitet le prix du terrain décupla.

Nouvelle intervention du guide lequeldéclara à V... : Je t’avais dit d’acquérirun lorrain, mais ce n’était pas celui làqui était envisagé. — Cependant cheresprit, je me suis conforme à vos ins­tructions. — C’est possible, mais nousne sommes pas parfaits et sommes aussisujets à erreur ; Je mal est réparable,lu vas revendre ce terrain et avec leproduit, acheter un coteau dont il luidésigna la position géographique; il fautavouer que malgré sa confiance, les con­ceptions dispendieuses de son protecteuret conseiller plongèrent V... dans unocéan de perpléxités et il se hasarda àfaire observer que ce coteau lépreux neproduisant que des cailloux, une chèvren'y trouverait pas sa subsistance, néan­moins il exécuta sans grand enthousias­me cette nouvelle opération; les indi­gènes anxieux se demandèrent si leurpatriote était atteint de la maladie dela pierre ou, si une déficience mentalen’avait pas altéré ses facultés (affectionassez commune comme l’on sait et par­ticulière aux spirites, si l'on en croitleurs détracteurs).

Ce nouvel achat conclu le guide inter­vint et dit : C’est bien, maintenant tuvas faire défricher ce désert et planterde la vigne, non pas horizontalement,mais verticalement en suivant la décli­vité du sol — docilement le nouveau

propriétaire acheta du plant et se con­forma aux instructions reçues ; en quel­ques années le coteau désertique grâceà l'aménagement des saignées d’irriga-lion se transforma en vignobles aujour­d'hui en pleine prospérité et c’est parcentaines que l’on peut dénombrer lespièces de vin généreux qui s’entassentdans les caves et les celliers du vi­gneron improvisé. Le produit de la venteest affecté intégralement aux œuvrescharitables maintenant palronécs et ad­ministrées par la Municipalité ; ellescomprennent des soupes populaiies et desabris pour les sans logis, les enfantssont recueillis et les vieillards soulagés,les aveugles sont également l’objet d’unesollicitude particulière, frères déshéritésdont les ténèbres ont voilé la lumièredo leur ombre éternelle; on les a aussidotés, comme dans la Métropole, de can­nes blanches qui les désigne à l’atten-lion de leurs semblables plus favorisés.Telle est l’œuvre réalisée par un hommede cœur, ce n’est pas do la littératuremais une succession de faits appuyés surdes témoignages tangibles, vérifiables;il est loisible aux incrédules do cons­tater de visu les résultats du magnifi­que apostolat d’un de nos compatriotes,car ces œuvres fonctionnent chez nous,et non comme on est trop enclin ànous le reprocher assez injustement soussous de vagues latitudes où la bonn'ofoi tient lieu de contrôle. Celte inter-,vent ion d’entités bienfaisantes apportela preuve de leur existence et que lesdésincarnés, selon leur nature, peuventexercer une influence bienfaisante oumalfaisante. Si les mystifications sontun des écueils du spiritisme pratique,il est relativement facile de les déceler,nous pouvons réduire le coefficient d’er­reurs d’appréciation au minimum, il suf­fit pour cela, sous quelque forme quese présente une manifestation de restermaître de la situation, le contrôle leplus efficace est celui qu’on exerce sursoi-même. Le spiritualisme moderne s’ap­puie sur des faits d'expérience recueil­lis sur tous les points du globfe pai?des observateurs indépendants et des sa­vants dont les travaux et les découvertesont consacré la réputation.

Comme contre partie il n’est pas rarede rencontrer des personnes disposéesd’avance à accepter les singularités lesplus invraisemblables et accorder un cré­dit illimité à des communications de dé­sincarnés dont ils eussent méprisé les

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conseils alors qu’ils étaient vivants, lopsychisme expérimental exige avant toutdes inductions fondées sur les faits etnon de nébuleuses argumentations philo-soques, le rôle de l'expérimentateur con­siste à recueillir le fruit des investiga­tions de son sujet dans l’invisible opé­rées dans des conditions excluant toutepossibilité de fraude; si ses affirmationsne peuvent être admises sans contrôle;elles apportent du moins certaines hy­pothèses plausibles qu’il appartient à lascience d’élucider, dans ce domaine lesinvestigations scientifiques sont des plusactives et il faut reconnaître que cer-^laines facultés intuitives rendent ce con­trôle particulièrement délicat. Des sa­vants, des hommes de laboratoire scep­tiques par tempérament, par snobismeou par formation intellectuelle, se sontfait une conviction après avoir franchitous les degrés de l’incrédulité, la valeurde leur témoignage se trouve accrue dece fait qu’ils ont observé et contrôlél'minutieusement tous les phénomènes sansindulgence et qu’après les avoir passésau crible, ils y ont apporté leur adhé­sion. 11 y a des gens cpii se disent es­pagnols et qui ne sont pas du tout es­pagnols — cette citation classique peuts’appliquer à de pseudo-médiums qui,simples sujets hypnotiques ne présententque des facultés limitées, c’est-à-dire tousles sujets réceptifs — et tout le mondel’est peu ou prou. Certains critiques ontrelaté le cas du médium créant de tou­tes pièces un être fictif enfanté par sonimagination et qui, agissant sous l’in-,fluence de celle personnalité interprètedes images puisées dans la pensée desassistants ; peut-on qualifier de fraudecette auto-suggestion ? une communica­tion donnée dans ces conditions est évi­demment sans valeur, il y a effective­ment fraude, mais fraude inconsciente.11 existe également une autre théorie,celle de la suggestion du médium parles assistants ; certains sujets au débutde la crise médiumnique, tant qu’ilsn’ont pas traversé la sphère de l’incons­cient sont particulièrement réceptifs àra suggestion mentale ; l’état d’esprit despersonnes présentes participant aux ex­périences exerce une influence parfoisconsidérable — il suffit qu’un ou plu­sieurs assistants suggèrent intensémentau médium l’idée d’un acte précis (unacte frauduleux par exemple) pour quecelle suggestion soit perçue par le sujetqui en devient l’exécuteur inconscient,

43?sans que cette faute puisse équitable­ment lui être imputée. Ce cas pourn’êtrc pas fréquent, a cependant été ob­servé assez rigoureusement pour avoirretenu l’attention d’cxpérimcnlateurspers-picaces — cette variété d’hypnose nedoit se produire que fort rarement endehors de l’action consciente d’un ma­gnétiseur. Tous les médiums à incar­nation notamment sont unanimes à dé­clarer qu’il leur faut parfois lutter éner­giquement contre les pensées égoïstes dede certains assistants qui concentrenttoute leur volonté dans le but d’obtenirdes communications personnelles, la fai­blesse de certaines séances n’a pas d’au­tres raisons, le désarroi du sujet s'ex­plique par la sollicitation d’appels con­tradictoires qui entravent le libre exer­cice de ses facultés; les assistants d’ungroupe dont les pensées sont en parfaitsynchronisme sont favorisés de commu­nications d’un ordre élevé, les entitéssupérieures étant attirées vers les cen­tres où régnent l'harmonie et le désin­téressement ; il est à noter que l’hos­tilité déclarée d’un seul assistant ou sonincrédulité ostensible suffit à annihilertoute production de phénomène.

On invoque fréquemment la transmis­sion de pensée pour expliquer le pro­cessus de certaines manifestations, quel­ques médiums paraissent doués en effetde la faculté de lire dans le cerveau desconsultants, ou des assistants quand ilsopèrent en public, la chose peut se con­cevoir si les questions sont puisées dansles connaissances que ces assistants peu­vent posséder, dans l’opinion qu’ils peu­vent avoir sur un sujet ; nous devonscependant remarquer que les communi­cations transmises par le médium, sontsouvent en contradiction formelle avecla pensée ou l'opinion des assistants.Loin de dénier cette faculté spéciale àcertains sujets particulièrement douésnous l'admettons un instant, (juste letemps de prévoir une question inévi­table) ; pourquoi, objectent quelques es­prits critiques, le médium parmi le flotde pensées tumultueuses qui s'agitent ettourbillonnent dans les cerveaux qui l'en­vironnent son choix s'arrête-t-il sur cel­le-ci plutôt que sur celle-là '? Quel mo­bile le détermine à opérer cette sélec­tion, va-t-il scruter les inépuisables ar­chives du subconscient de chaque as­sistant alors qu’il est fréquent que desfaits révélés par le médium soient to-<taleincnt ignorés et de ces derniers et

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434hji-jncnio, plusieurs hypothèses ont étéémises nous laissons à l’avenir le soinde les condamner ou de les ratifier. Desailleurs dont l'expérience en ces matièresest indiscutée parmi lesquels le docteurOchorowiez, Charles Lancelin, G. l)e-lanne pour ne citer que ceux-là, admet­tent la fraude des entités astrales; siparadoxale que paraisse cette affirma­tion à ceux qu’une élude persévérante

n’a pas familiarisés avec ces questions;nombreux et concordants sont les té­moignages venant appuyer ces affirma­tions corroborées par les observationsd’expérimentateurs qui pour ne pas jouirde la notoriété des savants qui se sontadonnés aux sciences psychiques, n’enapportent pas moins une contributionprécieuse à leur élude.

(.1 nui vie)

L E S L IV R E S

Parmi les récentes publications remues,signalons une « Contribution à ¡'histoirede tu Société Théosophique en France »,— l'auteur, M. Ch. Blech, Secrétairegénéral <le la Société, nous retrace d’a­pres les documents empruntés aux ar­chives d’Adyar, les débuts laborieux dola Théosophie en France et les polé­miques ardentes que son apparition sus­cita dans les milieux spiritualistes. Cetaperçu rétrospectif remet en lumière lapersonnalité de la fougueuse rénovatricemoderne de la Téosophie Orientale.

Madame H.-P. Blavatsky, dont le nomest inséparable de la doctrine dont ellefût l’apôtre enthousiaste, rompit forcelances, sinon force plumes en faveur dela S. T. laquelle connut une crise decroissance assez critique ; sa sincéritépourrait dans une certaine mesure, lé­gitimer son ardeur combative ; bienqu’elle prétendit ignorer notre langue,elle la maniait avec assez de dextéritépour fustiger cavalièrement ses adver­saires, sans ménager ses partisans, carbien peu furent à l’abri de ses criti-4ques acerbes, M. Tremeschini entre au­tres, peut témoigner qu’elle ne fût pro­digue à son égard, ni d’indulgence nide modération dans ses appréciations.

Occultistes, spiritualistes, spirites, netrouvèrent pas davantage grâce devantelle ; ces derniers surtout ne jouissaientpas de ses sympathies, tout en recon­naissant dans l’un de ses articles! ! I queles spirites français sont plus polis etmoins agressifs que les spiritualistes an­glais et américains, tout en haïssant nosdoctrines ». La sévérité des critiquesde JL-P. B. provoquèrent des contro­verses passionnées ; les coups reçus fu­rent rendus avec usure par des adver­saires aussi déterminés qu’elle-même. Leslumières d’une doctrine ne doivent pas

nous aveugler au point d’ignorer les au­tres ; chacune prétend ou aspire à lavérité, qui en somme est partout et entoutes choses, il est donc loisible à cha­cun d'ên recueillir une part sans pré­tendre la monopoliser au “seul profitd’une religion, d’une école ou d’unephilosophie, les véritables modeleurs de,¡’avenir sont les fondateurs de religionset notre globe en compte un certainnombre 1

Selon la doctrine théosophique, l’uni­vers est rempli de chaînes septénaires»le mondes, chaque chaîne étant com­posée de 7 globes, le nôtre étant le4e de sa chaîne et se trouvant justeau milieu. C’est après avoir passé partoutes les races, comme par toutes lessous-races et après être arrivés au « Pra-laya » (ou dissolution) planétaire, quenous irons sur une planète d’un inondesupérieur ; il est superflu d’ajouter quenous ne sommes pas à la veille de cottemutation.

D’autre part, la doctrine spirite fon­dée sur la stricte observation et loicontrôle des faits, est la conclusion d’ex­périences mille fois renouvelées ; sa psy­chologie affirme l’immortalité de l’àmcet selon la conception formulée par A.Kardec — Naître, mourir et se perfec­tionner sans cesse, telle est la loi. —·L’Eglise Catholique par l’organe de sesreprésentants affirme de son côté: Uneseule vie, close par le jugement paisticulier, cependant quelques théologiensmoins exclusifs admettent des réincar­nations exceptionnelles, soit pour cer­taines missions, ou autres causes quine nous sont pas révélées. Toutes lesécoles spiritualistes possédant leurs doc­trines propres, veulent s’ignorer,dant malgré leurs tendances séparatistoutes se complètent, car elles con*

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genl vers un but commun ; constatonsque l’esprit de synthèse n’est pas prèsde se substituer à l’esprit de clocher,l’heure n’a pas encore sonné où toutesles philosophies et toutes les écoles vien­dront se fondre en un creuset uniquepour réaliser un synthèse spiritualiste.

Swedenborg, Blavatsky, R. Steiner, Se-dir, Kardec, etc., toutes ces révélationsplus ou moins empreintes de particula­risme doctrinal revendiquent la supé­riorité de leurs enseignements, lesquelsne reflètent qu’une vérité limitée, dis­pensée parcimonieusement à chacuned’elles.

Le « Chariot » avec un éclectisme lar­ge et indépendant, respectueux de tou­tes les convictions expose les élémentsde la cause en s’interdisant d’arbitrerle débat; les documents mis en lumièrepar M. Ch. Blech nous révèlent quel’harmonie la plus parfaite ne régna pastoujours au sein de la Société Téoso-phique, pas plus qu’elle ne règne par­mi les petites chapelles spiritualistes quidispersent leurs efforts au lieu de coo­pérer à l’œuvre de solidarité si désira­ble, en vue de notre perfectionnementcommun. Quel bel exemple, dont cha­cun devrait s ’inspirer, nous est donnepar les constructeurs de cathédrales :maçons, peintres, sculpteurs, créateursanonymes de ces harmonieux poèines depierres qui reflètent l’àmc des sièclesde foi qui les ont inspirés 1 ces monu­ments traduisent l’effort concerté versun idéal commun que nous voudrions

'voir réaliser de nos jours dans le do­maine spirituel.

*♦♦

« Les Secrets du Zodiaque » par II.-J. Gouchon et Robert Dax. Un vol.in-8 jésus (28x21) de 262 pages. Editépar H. Gouchon (1).

Nos deux collaborateurs habituels ontmis sur pied un remarquable Couresd’Astrologie scientifique, tant au pointde vue présentation que documentation.

L’objectif principal de ce livre c’estde permettre à chacun de rechercher lesphases marquantes de sa vie, ' les

(!) En vente uux éditions du Chariot, üO fr.Notice détaillée sur demande.

43 5bonnes et mauvaises périodes tantau point de vue santé qu’au point devue affectif et financier. Ceci a obligéles auteurs à étudier en détail le .pro­blème des directions, les thèmes de Ré­volution Solaire, les Transits et l’éta­blissement synthétique du thème annuel.On doit dire qu’ils ont traité cette ques­tion avec maîtrise, on voit que cet ou­vrage n’est pas écrit par des théoriciensmais bien par des praticiens : on senten lisant chaque chapitre les enseigne­ments de l’expérience et le souci désimplifier, de se mettre à la portée detous. ■ ¡

Il est très aisé d’apprendre commenton calcule une direction, comment on’établit une Révolution Solaire annuelleet comment on interprète les diversesinfluences en suivant les démonstrationstrès claires et simples des auteurs ap­puyées sur des exemples puisés parmiles célébrités.

C’est incontestablement l’ouvrage leplus complet en langue française, trai­tant du thème annuel.

La partie consacrée à l’interprétationest également remarquable de concisionet de clarté. Bien que les auteurs s’ap­puient sur la tradition, ils se sont ef­forcés de simplifier celle-ci, d’y choisirles données les plus solides et cette par­tie comporte de nombreuses conceptionspersonnelles inspirées de l’expérience.

Il n’y a dans ce livre que l’essen­tiel pour interpréter un thème maijJcette sobriété est voulue elle nous .pa­raît préférable à un exposé trop com­plexe et impossible à appliquer prati­quement. D’ailleurs ceux qui possèdentdéjà une riche bibliothèque astrologique,pourront méditer sur les suggestions desauteurs car ils y trouveront des idéesfort utiles pour utiliser avec plus dwsuccès leur documentation. Quant auxdébutants ils pourront pendant longtempstravailler avec les éléments de ce livreet obtenir de très bons résultats car poureux il a l’avantage d’être aussi clai^et simple que possible.

Nous félicitons bien sincèrement MM.H. Gouchon et Robert Dax pour leurmagnifique effort et nous sommes cer­tains que tous les astrologues lirontleur livre avec le plus grand intérêt.

Georges MUCHERY.

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De Psyclîisme et l’AstroHogieVi.us bavez b «us combien il est déli­

cat de traiter un sujet comme celuide v Psychisme et Astrologie » d’autantplus que la majorité des gens, lorsquevous prononcez ces mots, haussent lesépaules et se permettent de sourire.

Oii'importe 1 après tout, puisque nousavons la consolation de nous considérercomme des chercheurs de la vérité, sanspréjugé, comme sans prétention.

C’est dans cet esprit que nous allonsessayer si vou> le voulez bien, d'envi­sager la question du Psychisme à tra­vers les Hayons X de l’Astrologic.

Sur la définition du psychisme lui-même. je n'insisterai pas : je dirai sim­plement que le psychisme est la sciencequi traite de l’ensemble des manifes­tations anormales des sens, de la sensi-sîbilité et de la pensée — je dis anor­males, c’est-à-dire qui sortent de la gé-néi alité.

Et j'en viens de suite à l’Aslrologie,puisqu il faut l’appeler par son nom.Vous avez certainement remarqué que¡’Astrologie était souvent considérée com­me une théorie plus ou moins accepta­ble — et surtout exploitée par des char­latans abusant de la crédulité publique.

Aussi me permettrez-vous de faire unemise au point : l’Astrologic est unescience, comme la médecine, et commetoute science, elle est basée sur l'ex­périmentation.

La raison pour laquelle j ’utilise l'As-frologie quand je parle du Psychismeest la suivante :

L’Astrologic emploie des symboles pourinterpréter des principes; ces symboles,par l’ampleur et par la profondeur deleurs significations, peuvent s ’adapter àl’examen de n’importe quelle manifes­tation de l’activité humaine — et mêmenon — humaine, puisqu’il s’agit de prin­cipes.

Par exemple : Saturne qui symbolisele principe de contraction,' signifie dans

le règne minéral : la cristallisation ; dansle règne végétal : la formation des fi­bres ligneuses de la lige; dans le rè­gne animal : l'ossification ; dans le rè­gne hominal : la vieillesse; de meme,sur le plan matériel : Saturne symbolise :l’inertie, l’obstacle, la souffrance ; surle plan affectif: l’isolement; sur le planmental : la concentration de pensée etainsi de suite.

En d'autres termes, vous compren­drez que l’Astrologic est une sciencesynthétique, comme l’algèbre par exem­ple, grâce à laquelle vous pouvez ré­soudre n ’importe quel problème au moyende mêmes symboles et de formules ra­tionnelles.

C’est pourquoi vous pouvez appliquerl’Astrologic au diagnostic des maladiescomme au calcul des probabilités d’évé­nements, aussi bien qu’au diagnostic desfacultés psychologiques, psychiques etmeme spirituelles, d’où la portée uti­litaire et philosophique de l’Astrologie...

Examinons donc quels sont, en Astro­logie, les significateurs cosmiques duPsychisme.

L’horoscope est une représentation as­tronomique du ciel à la naissance. Celtereprésentation consiste dans la projectionsur l ui plan, du zodiaque divisé endouze signes, puis en douze quartiers ap­pelés: Plaisons. A l'intérieur sont figurésles corps planétaires : à l’extérieur, s’ily a lieu, les constellations, les étoilesfixes, etc...

Reslons-cn au zodiaque, vous saveztous qu’il s’ouvre sur le signe du Bé­lier, puis viennent le Taureau, les Gé­meaux, etc... Oi’, on les divise en sériesparticulières, dont l’une est basée surla classification eu éléments : terre, eaufeu et air. .

Nous ne verrons, dans celte étude,que les signes de l’élément Eau et nousallons démontrer pourquoi nous les a]

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levons les signes psychiques du zodia­que.

Je sais bien que la vieille classifi­cation des anciens en quatre élémentspeut paraître, à priori, élémentaire etmême puérile ; sa portée est tout demême plus profonde.

Approchons-nous donc des signes d’eau— et tout d’abord voyons quelles ima­ges suggère logiquement — car la lo­gique est la base même de l’Astrolo-gic, l’idée de l’eau.

L’eau, de par sa nature est insaisis­sable, incompressible; elle épouse laforme du vase qui la contient; l’eauentretient la vie — comme elle provo­que la décomposition (un docteur ho­méopathe avec qui j’ai l’honneur decollaborer a constaté que la maladie ducancer se développait de préférence surun terrain dit : « hydrogénoïde », c’est-à-dire, lymphatique, lunaire, dont le tissucellulaire s infiltre facilement de sérosi-sité) — Enfin l’eau, c’est l’océan, larivière; c’est la pluie, le nuage etc...

Maintenant vous vous demandez àquelle partie de rétro humain l'élémentdit : « eau » peut-il bien correspondre?Eh bien! n’est-ce pas à nos émotionsà nos sentiments, à nos sensations quel’élément « eau » peut correspondre?

N’csl-ce pas celte partie de nous-même qui est fluidique, et changeante?incompressible (rappelez-vous le phéno­mène du « refoulement » des passionset ses conséquences révélées par la psy­chanalyse), plastique, qui épouse tou­tes les formes; n’est-cc pas le symbolede l’imagination, de la rêverie et desrêves ?

Ne vous êtes-vous jamais promenéle soir au bord de l’eau, sous la clartélunaire, et n’avez-vous point senti laparenté de l’eau et de la lune se reflétantdans votre rêverie ?

Tous les phénomènes de conscienceque la nomenclature psychologique ap­pelle, hallucination, suggestion, médium­nité, somnambulisme, etc... peuvent êtresymbolises par l’élément « eau », et sonreprésentant planétaire : la Lune.

En fait, dans le zodiaque, il y a troissignes d’eau : le Cancer, le Scorpion,les Poissons : ce sont des signes psychi­ques. Leur caractère commun est qu’ilsconfèrent aux natifs une nature émotiveparticulièrement intense, d’où une ré­ceptivité psychique très nette, variantpar ailleurs avec chacun des signes.

Le premier, le signe zodiacal du Can­

437cer est le plus réceptif des trois signes.Vous le saisirez lorsque vous saurezque le Cancer régit le plexus solaire,et que celui-ci est précisément le centreprincipal du système grand-sympathiquequi gouverne les fonctions vitales.

C’est ainsi que les natifs de ce signeressentent les émotions comme un «coupde poing dans l’estomac » (pardonnez-moi cette expression populaire mais sipittoresque). Le signe du « Cancer »fait centrer la sensibilité sur la régionde l’abdomen cl par suite sur tout cequi en provient : les enfants, la famille,le foyer et par extension le confort do­mestique, la tradition, le passé, le con­servatisme religieux etc...

Vous remarquerez, si vous êtes néssous le signe du Cancer, que vous nepourrez pénétrer dans une pièce sansressentir automatiquement l’ambiancesympathique ou antipathique des êtrescl des choses.

Ainsi le Cancer donne un psychismelunaire, maternel. Comme exemple, je-vous citerai : Tolstoï (Ascendant-Cancer,Soleil-Vierge). Monsieur le PrésidentEdouard Herriot (Ascendant-Capricorne,5 planètes dans le Cancer).

Le signe zodiacal du Scorpion renfermeun symbolisme particulièrement profond,qui pourrait à lui seul, expliquer le pro­blème de l’évolution humaine. Conten­tons-nous de signaler qu’il représente lagrande force primordiale, procréatrice desêtres et des choses; énergie intra-ato-mique, et qui se manifeste dans l’hom-’me sous forme d’énergie séminale. Voussavez peut-être que les Hindous ont ap­pelé ce dynamisme : « Koundalini », ouJe « feu-serpent », dont le siège, enl’homme, se trouve localisé dans uncentre éthérique situé au bas de la co­lonne vertébrale.

Lorsqu’elle est dirigée vers le bas,elle procrée sur le plan physique; diri­gée vers le haut, sublimée, elle régénèrela vitalité des cellules grises du cerveau:elle crée sur le plan intellectuel.

Et vous avez là l’explication des deuxreprésentations de ce signe zodiacal :d’un côté, le scorpion, qui rampe surle sol, et dont la piqûre est mortelle ;d’un autre côté, l’aigle, qui s’élève dansles cieux.

Vous saisirez maintenant la secrètesignification — l’une tout au moins caril y en a d’autres — contenue dans cesigne zodiacal et toute la valeur régé­nératrice qu’il exprime. C’est qu'en ef-

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4)8Têt, co signe est le tentateur du zodia­que ; il est la sirène dont l’appel ma­gique ensorcelle et attire le néophyte,afin de mettre sa nature morale à l’é­preuve.

Le disciple doit lutter contre sa pro­pre nature afin d’éprouver sa fermeté,et un fait curieux à signaler est queque le natif du Scorpion a toujours lapossibilité de se redresser. Lorsqu’il yparvient, il est plus fort que jamais,il est alors attire par toutes les chosesmystérieuses de la nature car sa deviseest « savoir, c’est pouvoir ».

C’est très souvent le signe des doc­teurs, des chirurgiens et des occultistes.En effet lorsque le natif a pû transmuerle dynamisme animal, il devient réceptifaux radiations plus subtiles ; mais sonpsychisme est de nature martienne, c’est--à-dire, combatif, investigateur et ana­lytique.

Comme exemples, je vous en citeraitrois qui sont éloquents par eux-mê-mes et parfaitement typiques : Goethe,Martin Luther et Mahatma Gandhi.

Quant au troisième signe d’eau, les« Poissons », il offre également un sym­bolisme complexe, d'autant plus qu’ilest le 12e et dernier signe du zodiaque,celui qui c lô t. un cycle d’évolution, serouvrant sur un nouveau signe : le Bé­lier, l’agneau...

« A priori », vous pouvez remarquerque les natifs de ce signe sont en gé­néral passifs, indolents, impressionna-

• blés, sensitifs, rêveurs; la vérité estqu'ils sont extrêmement sensibles à l’am­biance, très souvent sans le savoir. Enfait, ce signe produit la majorité des« médiums », c’est-à-dire, au sens éthy-mologique du mot, des canaux, desmoyens de transmission.

Tout de même, vous devez bien pen­ser que ce signe ne donne pas que des« médiums », et le type évolué des «Pois­sons » est capable des plus profondesaspirations religieuses et philosophiques,son psychisme appartient alors à un plansupérieur.

Laissez-moi d'ailleurs vous signaler enpassant que les premiers disciples deJésus n ’utilisaient pas la croix commesymbole de ralliement (la croix est d’ori­gine païenne, c’est-à-dire universelle)mais le signe des Poissons : vous pou­vez d'ailleurs rapprocher ce fait de laparabole du « pêcheur d’hommes » età d’autres allégories. La raison profondede ce symbolisme est intimement liée

au phénomène cosmique de la préces-. sien des équinoxes, mais ceci est uneautre question...

Comme exemples caractéristiques denatifs des « Poissons » je vous propo­serai :

Rudolf Steincr, avec le Scorpion àl’Ascendant et Soleil, Mercure, Neptunedans les Poissons.

Camille Flammarion:. Ascendant 29°Scorpion et 4 planètes dans les Pois­sons (Vénus, Soleil et Mercure en con­jonction avec Uranus).

Victor Hugo : Ascendant-Scorpion etSoleil-Vénus dans les Poissons.

Enfin Ramakrislma, celui qui a ré­veillé à la fin du xixc siècle, l’élan mys­tique aux Indes, et à qui Romain Rol­land a consacré un ouvrage, présenteun horoscope typique des « Poissons »»:

Ascendant, Soleil, Lune, Mercure dansles Poissons.

Vous avez pû ainsi vous rendre comp­te, quoique d’une façon approchée, dela réalité tangible des trois signes psy­chiques, avec leurs qualifications res­pectives.

Mais ce n’est pas tout. Les1 mani­festations d’ordre psychique sont fortnombreuses et sont indiquées dans l’ho­roscope scientifique par nombre d’au­tres significateurs planétaires que nousallons analyser maintenant.

“ Ptolémée, dans son « Tetrabiblos »« établit que les qualités psychiques sont« données par Mercure et la Lune —« Mercure se rapportant aux qualités« mentales et rationnelles — ’ tandis que« celles qui sont plus spécialement sen-« sitives et indépendantes de la raison« sont plutôt sous la domination de la« Lune et les planètes avec lesquelles« elle se trouve être en relation. » ·

Ptolémée a soin d’ajouter que le men­tal étant sujet à impulsions dans ungrand nombre de directions, l’investiga­tion dans ce domaine ne devait se fairequ’avec les plus grandes précautions.

Effectivement, ceux d’entre vous quiont étudié l’astrologie savent combienil est délicat de détecter la nature psy­chique d’un individu par le seul exa­men de la Lune et Mercure. Nous ver­rons tout à l’heure comment il est de­venu possible, depuis les découvertesd’Uranus et de Neptune, d’approfondir leproblème. .

Nous allons voir d’abord, si vousvoulez bien, quel est, en partie, le s>bol’sme de la Lune et Mercure, et a <

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t<»ut cc’.ui du Soleil, contre de notre sys­tème planétaire.

Le Soleil est représenté par une cir­conférence marqué, parfois, d’un pointau centre. Pour celui qui se donner lapeine de méditer sur la profondeur dece simple signe, il y a la matière à deremarquables réflexions. t

Disons simplement que la circonfé­rence — lieu géométrique de tous lespoints équidistants du centre, — peutêtre considérée comme le symbole del’univers sidéral (en accordant au cer­cle la tolérance de l’éclipse), commele symbole du système solaire, aussibien que comme celui de l’atome puis­qu’il n’csl qu'un système solaire en mi­niature.

Au point de vue humain, cette cir­conférence représenterait comme la som­me algébrique de toutes nos expérien­ces dans l’espace-leinps, la totalité denotre nature — la mesure de notrerayonnement intérieur, notre conscience.

Et en effet, le Soleil est « l’astre dujour » — celui qui donne la lumière— comme notre conscience est la lu­mière de notre monde subjectif.

Revenons-en maintenant à la Lune :son symbole est le croissant, formé parla juxtaposition de deux deini-cerclcsexcentriques. Et peut représenter un prin­cipe à demi-conscient — le subsconscient— et en fait la Lune n’a pas la lumino-

459

sité par elle-même, elle ne fait que ré­fléchir la lumière solaire. La Lune est« l’astre de la nuit », ce qui, méta­phoriquement, définirait bien le rôle dusubconscient en nous.

Sans vouloir insister par trop sur lerôle de la Lune remarquons en pas­sant combien elle influe puissammentsur la nature, sur le côté végétatif, in­conscient de la croissance. Si nous con­sidérons seulement l’être humain, nousvoyons que la gestation s’effectue enune période de neuf mois (-J-15) ou(-f- ou — 15 jours) c’est-à-dire enneuf fois la période de révolution sy-nodique ou dix fois la période si­dérale de la Lune ; qu’à l’âge de7 ans, l’enfant est entièrement formé,la dentition venant de se compléter (àce moment la Lune par progression, —il est bien entendu qu’il s’agit ici d’une-progression symbolique (1 jour équiva­lant à 1 an) n’ayant aucun rappoit avecles arcs de direction astronomique, — for­me un angle droit : 90° à sa positiondans l’horoscope) — A l’âge de 14 ans,période de nubilité, marquée par le chan­gement dans la voix: la Lune arrive justeà l’opposition de sa place radicale. — Età 21 ans, la majorité (croissance) —lorsque la Lune a parcouru les 3/4 deson cycle — c’est-à-dire la même pro­portion du temps de la gestation par rap­port aux 12 mois de l’année.

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Symboles d’Uranus!

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44<>Ceci pour bien faire saisir le rôle

prépondérant de ludion lunaire danstout ce qui est croissance, instinctif etinconscient dans la nature.

En ce qui touche le problème de cetarticle: «le psychisme», vous pouvezdéjà évaluer le rôle primordial que laLune peut jouer par rapport à l’horos­cope, dans le domaine immense du sub­conscient dont les réflexes et les instinctsélémentaires se partagent l’empire.

D'ailleurs, vous saisirez, davantage lerôle de la Lune lorsque vous saurezqu’elle régit le système du grand sym­pathique. Celui-ci est l'ensemble du sys­tème nerveux constitué par deux cordonsnerveux situés le long, de la colonnevertébrale et présentant sur leur trajetde nombreux ganglions.

Le point essentiel à retenir est queles fondions du grand sympathique serapportent exclusivement aux actes de lavie végétative ; cœur, poumons, appa­reil digestif, sans que nous en ayonsconscience. <

Vous avez vu que le pluxus solaire,régi par le signe zodiacal du « Cancer :·>était le centre principal du grand sympa­thique régi par la Lune — et commela Lune gouverne à son tour le signedu Cancer — vous voyez que ce sym­bolisme est logique.

Si nous analysons maintenant Mercurenous constaterons que, comme la Lune,il n’a pas d c nature fixe par lui-mème,mais qu’il réfléchit la nature des pla­nètes et des signes avec lesquels ilest en contact.

C’est la raison pour laquelle il estappelé le « Messager des Dieux » — etqu’il indique dans le thème la façondont la raison saura s’exprimer sur leplan physique.

Mercure régit le système cérébro-spinalet le système nerveux. 11 est le mes­sager, ou si vous voulez plus exac­tement l’intreprctc des facultés cérébra-’les, et sans lequel rien ne peut être ac­tualisé sur le plan matériel.

Vous comprenez maintenant les pa­roles de Ptoléméc au sujet du psychismequ’il déterminait par la Lune et Mercure.Toutefois depuis 1781, période où Ura-nus fut découvert — et depuis 1844-184G où Neptune le fut à son tour — l’é­tude du psychisme peut être approfondie.Et comme peu de manuels d’astrologie

en parlent — nous allons, si ce n'est pasabuser de votre attention, étudier rapi­dement le rôle de ces deux planètes.

J’entends quelqu’un me demander siavant la découverte d’Uranus et de Nep­tune, leurs effets n e se faisaient déjàpas sentir dans les horoscopes des an­ciens.

Uranus et Neptune — et toute autreplanète qui puisse encore être décou­verte, comme par exemple Plulon en1930 — ont toujours influencé la vieterrestre — Mais jusqu’au jour où lascience de l’homme les a reconnues com­me faisant partie de notre système so­laire — elles n’avaient surtout influencéque quelques individus de génie, commepar exemple, Léonard de Vinci... De­puis leur découverte elles semblent in­fluencer un plus grand nombre d’indi­vidus qui sont devenus assez évoluéspour répondre dans leur organisation ner­veuse, aux radiations d’Uranus et Nep­tune.

Il ne faut tout de même pas s’égarer :ces planètes n’influencent encore quecertains groupes d’individùs. — Vouscomprendrez ce fait par la lenteur dumouvement d’Uranus et Neptune : eneffet, pendant, disons un mois, ellesrestent à peu près au môme degré zodia­cal — en d’autres termes un grand nom­bre de personnes présenteront dans leurhoroscope la même position zodiacalepour Uranus et Neptune.

Ceci dit — nous sommes amenés àfaire une constatation pour la moins cu­rieuse : depuis 1781, époque de la re­connaissance d’Uranus par Herschell, leschangements radicaux se sont opérésdans l’humanité — plus précisément :dans sa conscience.

Nous sommes obligés de laisser decôté la partie historique de celte ques­tion — et nous allons aborder les effetspsychologiques d’Uranus sur l’humani­té. Nous retiendrons seulement qu’ils ontcoïncidé avec trois phénomènes nou­veaux : Vidée de progrès, révolution del'idéalisme démocratique — et ¡’excita­tion de la sensibilité nerveuse.

Pour l’instant limitons-nous à ce der­nier point, et voyons quelles sont lesqualifications d’Uranus.

(la ¡in au prochain numéro)·Robert DAX.

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