N · 9 D É C E M B R E 1 9 3 3 Cinquième Année

LE CHARIOTRevue Mensuelle

de

P SYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALEet d’

OCCULTISME

LES LIVRES. — Votre Etoile, votre Chance. Pour sauver Caïn. Le Symbolisme dela Vie Légendaire de Moïse. Portraits Astrologiques.

SOMMAIREPaul-Clément J a g o tM. J. Go ü c h o nDocteur DE ROFIAGeorges MucHERYMarc Ro m ïEUXDocteur Vi éR. J. BûSTGeorges MüCHERY

Le Diable nous dit.Manière simple de calculer les Directions.Le Gui et sa Philosophie.Influence Astrologique pour Décembre 1953.Le Sagittaire (fin),Hermès et Esculape,Le Point Solaire.Dictionnaire de l’Occultisme Expérimental (fin de la lettre C).Le T A R O T : Le Bateleur.

P r ix i T r o is fr a n c s ce F r îx 3 T r o is fr a n c *

sera

1334p a r G e o r g e » M U C H E R Y

A E m a n a c h A s t r o l o q i q u ed a

C H A R IO TRevue de Psychologie Expérimentale et ¿ ’Occultisme

S o m m a ir eP r é c is i o n s pour l'Angleterre, l’Allemagne, la Belgique,ritalie, l’Espagne, les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine, le Japon,la Chine, la Russie, etc...P r é c is i o n s générales pour la France.Ce t e m p s q u ’ i l f e r a , mois par mois.Ce q u e s e r a l a B o u r s e e n 1 9 3 4 .C a C h a n c e û l a L o t e r i e .T a b l e s d e s P o s i t io n s P l a n é t a i r e s p o u r 1 9 3 4 .

ÉDITIONS DU CHARIOT■ -■ 62» B o u le v a r d V o lta ir e P A R I S ·

A<l minisi rai in h· l)i ret* lionIH RECTI O N

62, Boulevard VoltairePARIS (XI·)

Les manuscrits ne sont pasrendus

Les auteurs soul responsablesmoralement de leurs articles

LE C H A R IO TRevue de Psychologie Expérimentale

et d’

O G C U D T I^ M B

ABONNEMENTSPar série de dix exemplaires

É dition ordinaireFrance...............30 francs

Etranger . . . . 40 francsLes abonnements partentde Mars ou de SeptembreTéléphone : Roq. 07-59

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Directeur : Georges MUCHERY

LE DIABLE NOUS DIT...Le Diable (i) nous dit: «Je suis l'indispensable et transitoire

auxiliaire de votre évolution. Tous les méfaits que l’on m’impute n’ontpas leur ultime source dans cette malignité que, gratuitement, l’on meprête, mais dans l’individuation dont je symbolise le principe. Cetteindividuation donne nécessairement lieu à l’excès, perturbateur desnormes, c’est-à-dire du mal.

En moi s’élabore l’étrange puissance dont, inconsciemment, chacunusa pour s’agréger les milliards de cellules et le potentiel vital dont ilse constitua.

En moi s’élabore le ferment de toutes les appropriations, dé toutesles avidités, de tous les despotismes.

En moi s’élabore l’aimantation, fille du désir et agent des phéno­ménismes banals ou prodigieux.

Je suis donc en vous.Il faut me subir à moins qu’on ne sache me subordonner... ».

P a u l -C l e m e n t JAGOT.

( i ) Le Diable, quinzième symbole du Tarot. Voir: « La Synthèse du T a ro t» parGeorges Muchery Editions du Chariot, 62, Bd Voltaire, Paris (X I·).

¿6o

In flu e n c e s A s tr o lo g iq u e sp o u r D é c e m b r e 1 9 3 3

Le dernier mois de l'année apparaîttrouble, la majorité des planètes, dansle ciel, envoient de mauvais rayons surles positions planétaires du thème dela France.

Jusqu’au 28, Mars est particulière­ment violent dans le signe du Capri­corne, il y a difficulté à réaliser, nom­breuses entraves pour les gouvernants;beaucoup de caprice et une tendanceaux procédés excessifs; cette planèteva à l’opposition du Soleil du thèmede notre pays, ce qui marque une pos­sibilité de montrer de la force, de lavigueur et de la détermination maisaussi un manque de prudence et de laprécipitation.

Les conflits sont nombreux à l’inté­rieur et les dissentiments avec le pu­blic. plus fréquents, ceci particulièrementautour du 13 décembre époque d’ex­travagance, d’imprudence et de témé­rité.

Pendant tout ce mois les opinionssont outrées, excessives, tendance auxexcès. Neptune laisse pourtant voir quele peuple est encore disposé à certai­nes concessions, il se montre plus im­pulsif que le mojs précédent et il sem­ble qu'il ail une tendance plus marquéeà réagir.

Vénus qui représente, vous le savez,la Chambre des Députés est en mauvaisaspect (quadrature) avec Neptune, dansle thème de notre pays pour ce mois’de décembre, ceci, montre encore unjugement faussé chez les représentants«lu peuple, le désappointement de cedernier va en grandissant et les mur­mures sont de plus en plus nombreux(Uranus passe à la quadrature du So­leil); le pouvoir rencontre des inimi­tiés; la révolte ou tout au moins lamauvaise humeur est manifeste, versle 13, Mcrcuic est à la quadrature de

Jupiter du thème de notre pays ce quimet le gouvernement dans de graves dif­ficultés, la presse se montre agressive,personne n'est satisfait, l’incertitude <s'.grande de tous côtés. .

Il faut une direction.Jupiter va à la quadrature du Soleil

de notre pays ceci marque des troubleset l’incertitude pour le pouvoir exécutifce dernier n ’a pas l'approbation du chefde la nation.

Venus est dans le Verseau positionqui dénote de la faiblesse de la part dupouvoir législatif, d'autre part la qua­drature avec Neptune, donne une mau­vaise manière de voir, de l’extravagance,des opinions outrées, un manque defranchise, de la duplicité, une téméritélâche; autour du 8 décembre l’oppo­sition avec Uranus doit amener desheurts ou des discussions graves.

Tout le mois de décembre reste sousla menace de l’opposition d’Uranus etdu Soleil, aspect entraînant un manqued’équilibre, des risques de révoltes, uneindépendance oulrancière; des décisionsbrutales sont susceptibles d'être prisessi elles ne l’ont pas été on novembre,mois pendant lequel le même aspect seremarquait, depuis deux mois Vénus estsi mal placée, qu’astrologiquemcnt par­lant la dissolution de la Chambre estpossible.

Vendredi 1e r. — Journée laissant unelarge place au libre-arbitre. 11 y a ten­dance à se montrer brusque, choquantvis à vis de son entourage, éviter toutedémarche demandant de la diplomatie.Nuit difficile pour les femmes.

Samedi 2. — Dans la matinée con­tinuation de la nervosité de la veille,les pensées sont confuses, attendre avantd’agir, ne commencer des choses im­portantes ou nouvelles qu’à partir de16 heures, le trígono de Jupiter et do

la lune favorise toute entreprise sociale,ion le rcclio.rchc de faveur ou d’omploi.Sensibilité ou sensiblerie dans la soi­rée, craindre son cœur ou ses nerfs.

Dimanche 3. — Peu d’influence sen­sible, loulcfois uncj bonne activité intel­lectuelle facilitera la venue de penséesd’ordre élevé et utilitaire en même temps.La soirée dispose à l’apathie, possibi­lité de se laisser influencer, de confierscs projets, savoir sc taire.

Lundi 4. — La matinée donne del’empire sur soi et peut être choisiepour toute discussion d’intérêt ou d’af­faires. A partir de 19 heures, Mars do­mine dans le ciel, il laisse une grandeplace à l’impulsion, à la passion ; ten­dance aux querelles, aux discussionssurtout dans son intérieur, que les con­joints y pensent et se fassent des con­cessions. Nervosisme’ en croissance jus­qu’à 23 heures.

Mardi 5. .— Continuation des influen­ces marsîennes dans un sens plus clé­ment, il y a besoin de dépenser et desc dépenser, générosité excessive. Crain­dre autant ses paroles que ses actes;l’activité intellectuelle est très grande,mais il faut éviter de passer à l’actionet surtout d’entreprendre des choses dan­gereuses ; accroissement des risquesd'accidents en voyages, danger de chu­te. Nuit difficile pour tous mais plusparticulièrement pour les femmes jeunes.

Mercredi 6. — Continuation des in­fluences de la veille sur le plan senti­mental, frivolité, exagération, dépensesinutiles, plaisirs coûteux ou dangereux;à partir de 15 heures amélioration, équi­libre .sentimental plus grand, vue plusjuste; quelques moments de concen­tration vers 16 heures permettront lavenue d’idée favorisant les amis, les so­ciétés, les arts, le commerce de luxeet en général toutes les personnes ayantla Balance ou le Taureau à l’ascendantde leur thème natal (Voir Magie). A21 heures, venez au Club des Psychisles.

Jeudi 7. — Le réveil ne se fera,pour peqsonne, sous des influences opti­mistes, aussi faut-il y prendre garde ets’efforcer de voir les choses sous leurbon côté, il est préférable de s’abste­nir de toute entreprise nouvelle pendantla matinée, elle paraît, astrologiquementparlant, vouée à l’insuccès ou devra,dans l’avenir entraîner une désillusion;ne faire que ce qui est une nécessité.L’après-midi, surtout à partir de 14 heu­res devient plus clémente, et doit être

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choisie pour tout ce qui touche lescomptes, les affaires d’ordre privé ousocial, la famille, l’argent, les arts; cetaprès-midi semble l’un des meilleursde ce mois.

Vendredi 8. — L’activité intellectuellemanque de précision, il y a tendance àvouloir aller trop vite, risque de trom-.perie par irréflexion, rapports possiblesavec des personnes fourbes; disposi­tion au vol, au mensonge, aux bavar­dages inutiles sinon dangereux, plus par­ticulièrement à partir de 19 heures.

Samedi 9. — Continuation de la jour­née précédente, grande activité intellec­tuelle-mais manque d’observation, mau­vaise manière de voir, sensibilité ex­cessive, tendance à admettre les raisonsd’autrui, éviter toute signature de con­trat ou do projets engageant l’avenir.Réprimer sa nervosité.

Dimanche 10. — Tendance à se mon­trer impertinent, désagréable avec sonentourage, les sanguins et les nerveuxdoivent faire un effort pour réprimerleur mauvaise humeur; après neuf heu­res du matin aucune influence con­trariante; dans la soirée, vers 19 heu­res quelques moments de concentrationfavoriseront ceux qui sont en rapportavec le public, de même que quelquesminutes de respiration profonde : aspi­rez par le nez en gonflant le ventre,expirez pas la bouche en rentrant leventre, revitaliseront ceux qui en ontbesoin.

Lundi 11. — Très bonne journée dansl’ensemble, heureuse influence de Vé­nus et de Jupiter: plaisir, joie, amélio­ration de situation, accroissement pé­cuniaire; les nerveux et les cardia­ques sont sujets à des malaises au coursde la nuit.

Mardi 12. — C’est encore une jour­née satisfaisante sous réserve de savoirfreiner ses impulsions, il y a risquesde discussions jusqu’à 14 heures; aprèsla bonne influence jupitérienne vientjouer entraînant une modération plusgrande, des satisfactions matérielles etcommerciales favorisant surtout les per­sonnes nées en septembre et octobre.Accroissement de la nervosité dans lasoiréee, se coucher avant 23 heures,risques inattendus.

Mercredi 13. — Très mauvaise jour­née dans .l’ensemble, n’entreprendre au­cune affaire nouvelle. A 21 heures, ve­nez au Club des Psychistes.

Jeudi 14. — La matinée dispose à

4ô8)a vigueur et à l’énergie physiques; ilfaut se méfier de sa précipitation, im­prudences, accidents, querelles en crois­sance, Savoir se taire, no faire que deschoses d’ordre privé; se coucher avant22 heures.

Vendredi 15. — Journée sans grandeinfluence astrologique; éviter toutefoistoute démarche ayant trait à une chosesociale; vers minuit l’esprit devient ac­tif et clair aussi il sera bon de s’en­dormir en se faisant quelques sugges­tions.

Samedi 16. — Matinée disposant à lasensiblerie, à l’erreur, à une mollesse decaractère qui conseillent de s’abstenirde toute signature de contrat ou de toutepromesse verbale. Ecouter et se taire,prendre conseil mais ne pas agir.

Dimanche 17. — Journée sans grandeinfluence, sur le libre arbitre, le réveildispose au pessimisme, le temps doits'y prêter.

Lundi 18. — Jusqu’à 17 h. 30, celtejournée laisse une large place au librearbitre, la matinée conseille la pru­dence dans ses décisions mais ne semontre pas contraire aux entreprisesmatérielles; le leste de la journée estdangereux, indécision ou extravagance ;se coucher avant 23 heures ou sur­veiller plus qu’à l’ordinaire, scs paro’es,les risques do discussions et de disputessont en croissance à partir de ce mo­ment. Nuit difficile pour les nerveuxet les sanguins.

Mardi 19. — Grande activité intellec­tuelle, originalité, mais disposition, sur­tout dans la soirée, à la rébellion, ac­tivité impulsive, irritabilité, manque d’é­quilibre dans le jugement. Nuit diffi­cile pour les nerveux âgées.

Mercredi 20. — Prudence necessaire,la réflexion est de rigueur. Dans lasoirée, à 19 heures, le trigone de lalune et de Jupiter est très favorableà tout ce qui est ordre familial ou so­cial. A 21 heures, venez au Club desPsychistes.

Jeudi 21. — Jusqu’à 20 heures, voicil ’une des meilleures journées de cemois. Elte doit favoriser tout place­ment de fonds et opération financièreà longue échéance pour les personnesnées dans Je Verseau, la Balance ou leSagittaire et permettre, à ceux quivoudront faire de la concentration entre16 et 19 heures, de trouver la solutionde maints problèmes compliqués. Lamoirée conseille de la prudence dans les

choses inhabituelles et dans les dé­placements, risques d’accidenis, d'explo­sion en croissance. Nervosisme.

Vendredi 22. La matinée est la con­tinuation de la soirée du 21, le nervo­sisme est excessif, tendance à l’erreur,sensiblerie, susceptibilité. Prudence entout. Dans l'après-midi se méfier desrelations nouvelles, risques de duperie;disposition à la moquerie, à la médi­sance, à la méchanceté, activité men­tale mal utilisée.

Samedi 23. — Activité physique, ener­gie, vitalité, choisir celle matinée pourtoute opération demandant du courage.L’après-midi est mal influencé, la soiréeest sévère, elle dispose aux discussionsentre conjoints, il faut que chacun ar­rondisse les angles pour avoir la paix.Nuit favorable aux malades.

Dimanche 24. — Jusqu’à 16 heures,il faut craindre les changements, lesmodifications imprévues, les accidentssont en croissance, risques de chutes.Après le coucher du soleil une bonneamélioration se produit qui doit permet­tre à tous de passer un heureux réveil­lon, le sextile de la Lune et de Vénus•dispose à la joie et aux plaisirs et dansla nuit le trigone avec Mercure entraî­ne des conversations amicales avec desgens qui plaisent.

Lundi 25. — Mauvaises influences as­trologiques pour ce Noël 1933. Risquesd’accidents en croissance. Dans la soi­rée se méfier de ses passions; appétitsgrossiers. Eviter les nouvelles relations.

Mardi 26. — Dans la matinée nefaire aucune démarche, ne demanderaucun conseil, ne rien entreprendre denouveau, prudence en tout. La journéefavorise les occupations mentales maisconseille d’attendre pour réaliser.

Mercredi 27. — Memes conseils quepour la journée précédente. Dans la soi­rée le parallèle de la Lune et de Mercure',augmente l’activité mentale. A 21 heu­res, venez au Club des Psychistes.

Jeudi 28. — Journée bonne pourtout ce qui demande un effort physiqueou corporel, augmentation de vitalité;quelque moracat de respiration profondevers 13 heures, en appelant à soi lesforces cosmiques auront une heureuserépercussion sur le moral et le physique.

Vendredi 29. — Dans la matinée dan­ger d’erreur, sensibilité excessive. Tou­te la journée conseille ime grande pru­dence en tout, les opérations demandant

<hi temps <·! de la patience sont toulc-fois heureusement influencées à partir<lc 17 lieu res.

Samedi 30. — L’activité mentale estgrande dans la matinée et quelquesmoments de concentration vers midi doi­vent permettre de trouver une idée ori­ginale. A partir de 19 heures, les men­songes, la calomnie et les scandalessont particulièrement dominants, se mé-

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fier des personnes que l’on ne connaîtpas.

Dimanche 31. — Ce dernier jour del’année jusqu’à 21 heures, laisse unelarge place au libre-arbitro; à partirdo ce moment la prudence est néces­saire, l’opposition des luminaires porteà l’orgueil et à l’arrogance; craindreles flatteurs et les escrocs.

Georges MUCHERY.

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C L U B D E S P S Y C H I S T E S1 8 4 , B o u le v a r d S a in t - G e r m a in , 1 8 4

T ous le s M ercredis à 21 h eu res e t le s Sam edis à 15 heu res

D ÉC E M B R E 1933Pendant les cinq samedi* de Décembre 1933, M. Henry GOUCIION fera cinq cours sur les

directions en astrologie scientifique ; lesmétbodes pour calculer la date des événements y serontexposées d’une ma· ière compréhensible pour tous ceux familiari.'és avec rétablissement du thèmeen astrologie judiciaire.

Après le cours d« M. Henry GOUCIION, M. Georges MUCHERY fera des causeries sur les mala" .(lies d’après les lignes de la main, il n’est nullement nécessaire d’être au courant de la sciencechiromanciquc pour suivre et comprendre celte étude des maladies d’après les mains

Vu l’importance du programme les séances commenceront ex a ctem en t à 15 h eures.Sam edi 2 Décem bre, à 15 h eures : Cours d’astrologie par M Henri GOUCIION. Causerie

sur les maladies nerveuses d’après les lignes de la main par M. Georges MUCHERY.Sam edi 9 Décem bre, à 15 h eures : Cours d’astrologie par M. Henry GOUCIION. Causerie

sur les maladies froides : cancer, rhumatismes, e tc ... d’après les lignes de la main par M. GeorgesMUCHERY.

Sam edi 16 D écem bre, à 15 h eu res : Cours d’astrologie par M. Henry GOUCIION, Causerie ,sur les maladies chaudes : apoplexie, congestion, e tc .. . d’après les lignes de la main t ar M. Geor­ges MUCHERY,

Sam edi 23 D écem bre, à 15 h eu res : Cours d’astrologie par M. Henry GOUCIION. Cause­rie sur les maladies chroniques, sur les blessures, les accidents d’après les lign s de la main parM. Georges MUCHERY.

Sam edi 30 D écem bre, à 15 h eu res : Cours d’astrologie par M. Henry GOUCHON. Causeriesur la durée de l’existence, la date des évènements, les cas de mort violente, d'après les lignes de’la main par M. Georges MUCHERY.

M ercredi, 6 D écem bre, à 21 h eu res : Les actualités du monde supra normal par M. L.LAVAL. Comment et dans quelles mesures rinlelligence et la volonté peuvent-elles empêcher lamaladie? par le Docteur de ROFIA.

M ercredi 13 D écem bre, à 21 h eu res : La destinée, le Tempérament, le Caractère desmains grande», l’iniclligcnce, le Parti-pris, le Pessimisme, la Méthode, P Analyse, la Longévité,Causerie et démonstrations par M. Georges MUCHERY.

M ercredi 20 Jécem bre, à 21 ‘h eu res : La Destinée, le Tempérament, le Caractère desmains longues, les Chefs, la Gloire, le Génie, les Mala lits du cœur, la Mort subite, Causerie etdémonstrations par M. Georges MUCHERY.

M ercredi 27 D écem bre, à 21 h eu res : Schuber t, sa vie, son œuvre par M. RaymondOFFNER. Vovancc sur plans et photographies au moyen de la baguette et du pendule par M. L.GOEPP.

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A s tr o lo g ie O n o m a n tiq u eL E POINT SO L A IK E

Dans mon premier arlic’e sur l’Ono-manlie Traditionnelle, (N° 23, 1931)je parlo die la grande horloge du Destin.

Envisagée au point de vue des pos­sibilités humaines nous en avons étu­dié les divers engrenages et des plusgrands aux plus petits, avec les divoisesRévolutions : Solaires, Mensuelles, Dé­cadaires, Journalières et Horaires; ilreste, encore, à en considérer deux par­ties fort curieuses.

L’une est comme une sorte de came,de déclic qui semble indépendant du resteet l’autre est une roue étrange et mo­deste quelque peu différente des autreset presque dissimulée par l'ensembledu mécanisme.

La came indépendante, le dé?lic mys­térieux : c’est le Point Solaire dontnous allons parler ; quant à la roueétrange et modeste, c'est celle qui as­sure la marche générale, qui règle tout,c’est le 10e5 Cercle de la Rose-J-Croixque je présenterai dans mon prochainarticle.

Après s’être familiarisé avec les di­verses Révolutions, une pensée se pré­sente, tout naturellement à l’esprit :« Nous voyons que tout cela forme com­me une suite, un enchaînement de pré­sages; mais, dans le cours d’une année,n ’y a-t-il pas un point plus spécial,plus important ? Une période plus par­ticulièrement évidente ou sensible?... »

L’établissement et l’interprétation duPoint Solaire répond à la question. Voicila clef, l’exemple et la figure.

Le sommet astrologique de Colette est1946; (No 26, page 407. fig. 2). Or:1+ 9+ 44-6= 20.

L’année proposée est 1933.Sous ce nombre additionnons théoso-

phiquement les chiffres de vingt : 1933+2+0=1935; ce total encore totalisé surlui-même va donner 18. (1 1 + 9 + 3 + 5 ).

Selon le procédé Traditionnel décom­posons ces deux nombres de 1935 et18; nous obtenons : 10—9—30—5, puis10 et 8. Cela va nous faire une petiteTable d’Orientation et au lieu de ré­partir ses nombres sur des Maisons,nous allons les répartir sur les six poin­tes du sceau de Salomon en commen­çant par code du haut et suivant parla gauche, (fig. 1).

Observation. — R y a des cas oùl'on n’obtient que cinq nombres. Parexemple quand au lieu de 18, de 15ou de 19 pour le nombre final, on netrouve que des dizaines justes : 10, 20,30, etc. Dans ce cas, qui se produitune fois . tous les dix ans, il n’y a quecinq pointes d’occupées ; la sixième restevide.

Autour du sceau de Salomon traçonsdeux cercles concentriques et occupons-nous de les peupler de Signes, Génieset Arcanes. La chose est simple :

Prenons le Cercle Astrologiques deMercure, (1933) et rappelons-nous ledépart de Colette; c’est le D. III du££,N° 26, fig. 3). Partent de ce Dé-can et de ce Signe nous n’avonsqu’à opérer comme pour une Na -livité, mais en tenant compte de tout :Génie, Signe et Arcane. Seulement com­me nous n’avons pas de Ciel pour lesplacer nous mettrons, momentanément eten face des pointes de l’Etoile les Gé­nies, Signes et Arcanes Majeurs dans lepremier cercle et les Mineurs dans lesecond.

Le nombre 10 donne : np D. III, Z10 de Sceptre. — 9 : ^¿D. III, 5 Com­battant de Coupe. — 30 : D. I,2" de Coupe. — 5 : »-* D. III, Q 5 deCoupe. — 10 : I>et 10 de Coupe. —8 : ©D. III, cf 8 de Glaive.

Quelques càlculs Hermétiques sont en­core nécessaires; les nombres 10 et 9

<ie iît prvnút.Tc cl deuxieme pointe sont,normalement, additionnés; ils donnent19, correspondant à l’Arcanc Majeur dumême nombre que nous plaçons dans lepremier ccrc.o et entre les po.n'.cs.

Ensuite le 9 répété cl le 30 de latroisième pointe donnent 39. Sur la Ta­ble des Arcanes Mineurs du 7, (1932)ce nombre est lié au Combattant dela Coupe qui existe déjà sur la pro­première pointe; il aura quand memesa place au second cercle et se trouvera-très spécifié comme influence. Retran­chant, ensuite, 22 de 39 on obtiendrale Majeur de base XVH, que l’on pla­cera entre les deuxièmes et troisièmespointes.

Le 30 répété, puis le 5 de la suivante,formeront encore un Majeur et un Mi­neur : le deux de Sceptre et l’ArcancXIII; mémo procédé de mise en placeet même façon d’opérer pour les au­tres pointes et les autres - Arcanes.

Tout ceci n’est pas une fantaisie per­sonnelle et se retrouve dans l’HommcJRouge, de Christian, aux pages 392 et393. Seulement la chose se gâte aumoment où l’auteur se propose de fixerla date du Point Solaire, car il se livreà des calculs trueques et destinés à lafaire cadrer, coûte que coûte, avec l’é­poque de la machine infernale qui me­naça le Premier Consul.

Ceux qui auront lu les interprétationsde Christian ne seront aucunement sur­pris lorsque je dirai que ses chiffresaffectant la même tendance à l’arbi­traire que les aspirations de son augusteconsultant. 11 saute des pointes passedés nombres sous silence pour aboutirà une conclusion qui cadre sous cesinexorables rigueurs, mais qui ne sauraitconvaincre un chercheur équitable.

Le qualificatif de « faux prophète »monte aux lèvres et si, lorsque j’aiétudié cette élucubration pour la pre­mière fois j ’avais été le fameux ana­baptiste des Ecritures, il m’aurait étéloisible, — en signe de protestation, —de grincer des dents en déchirant mes•habits.

Mais les anabaptistes n’exis’.ent plus...Il ne reste que des contribuables. Lesprix des étoffes sont, en outre, si mo­dérés que, lorsqu’il faut renouveler sagarde-robe on est tenté de s ’acheterdes chaussures en peau de balle et dede se Laisser glisser sur les pentesd’un nudisme aussi économique qu’in­tégral.

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Je ne me suis donc point livré à dessacrifices vestimentaires, j ’ai respectétout mon ivoire, n’ai pas refermé lelivre et j’ai bien fait. Après étude,observations et contrôles rétrospectifsj ’ai découvert la lèalisalion correcte.

Dans les nombres relatifs aux an­nées il faut observer que le premierdix, (d/a;-9-20-5), ne change que tousles mille ans et le second, (9) tous lessiècles. La considération du premier nese pose donc pas; il. y a trente troisans que le second est changé et j’aiassisté à ce changement avec pas malde mes contemporains. (Cela ne nousrajeunit ni les uns ni les autres).

Le nombre suivant, 30, celui des di­zaines, ne change que tous les dix ans;on ne doit le compter que dans le seulcas où il y Q. un changement de di­zaine, comme de 29 à 30, de 39 à 40,etc. Pour Colette et pour cette année ily a cinq ans qu’il est passé; nousn ’aurons donc à en faire état qu’aubout de cinq nouvelles années.

Pour celle-ci il ne nous restera doncque trois nombres à considérer : 5, 10et 8, des quatrième, cinquième et sixiè­me pointes.

• Leur total va représenter un nombredo Décans à compter à partir de celuide la naissance, inclus. C’est le Calen­drier Thébaïque du n° 25 qui sert àrésoudre cette question ; grâce à lui nousvoyons que, partant du D. II du^Z esvingt-trois décans qui suivront fixerontla date du Point Solaire au D. III desX c’est-à-dire du 11 au 20 mars.

Note. — Si, lors d’un changement dodizaine, ou par la force des nombres,le total dépasse 36, (nombre des Dé­cans), on en retranche ce nombre etl’on opère, ensuite, comme je viens dele dire.

Il est nécessaire, maintenant, de ré­partir judicieusement les documents ob­tenus pour en avoir l’interprétation.

Pour cela on dresse le Cercle Zodia­cal nu, de la Révolution Solaire danslequel on les place d’après l’indicationde la fig. 1; c’est-à-dire que le 10 deSceptre se trouvera dans le D. III déla np le Combattant de Coupe.au D.IIUdu Q, etc. etc...

Observation. — Les Génies non af­fectés à un Décan, (comme I) et 10 deSicle ou do Coupe), ou Directeurs d’Ar-canes Majeurs et sortant seuls, (commeZ5* ot Arc. IV ou $ et Arc. 111), seplacent dans leurs Signes diurnes ou

472nocturnes, selon la naissance. — L’Ar­cane XIII, toujours on Maison VIH, seraconsidéré connno droit ou renversé se­lon l'indication générale des présages.(No pas confondre avec co que j ’en aidit pour les Révolutions Mensuelles).Les Mineurs provenant d’un nombre danslequel est obtenu un Arcane Majeur, seplacent avec cct arcane et non aveccelui que leur assigne le Tableau duN« 7.

Exemple : Le nombre 35, produit parla somme des troisième et quatrièmepointes, indique le 2 do Sceptre quidoit se trouver, normalement, dirigé parl’Arcane Vlll ; Eh 1 bien, pour un pointpoint Solaire, c’est l’Arcane XII1 quil’a produit qui doit le diriger et c’estavec lui qu’il convient de le placer.(Deuxième exemple avec 39, l'Arc.XVII et le Combattant de Coupe).

Dans une période de dix jours laconsidération des Génies apporterait plusde complications que de clarté; on peutdonc se borner à ne les considérer quecomme indicateurs des positions et toutl’honneur do la question incombe auxArcanes Majeurs et, surtout, — Mineurs.

Avant de passer à l’interprétation, en­core une remarque : L’on sera tenterd’observer que, durant toute la vie dela consultante, les deux premiers chif­fres, (mille et centaines), se rapporte­ront toujours aux mêmes Arcanes etque leur signification ne changera doncjamais.

Elle changera bel et bien avec lesMaisons qui changent, elles, chaque an­née. Pour les cas Diurnes ou Nocturne,c’est la marche graduelle des GéniesDirecteurs qui permettra d’obtenir d’au­tres indications.

Interprétation. — On peut l’envisagerde deux manières :

1° Lecture de 1a figure 2 avec lasignification Rosicrucienne des Arcanes.(No 9, 1933).

Cette interprétation doit-être aussi sim­ple que possible et ne porter, en con­séquence, que sur les Maisons, Signeset Arcanes en observant qu’en Rose-{-Croix les lames procèdent d’une posi­tion mixte, à la fois droite et renver­sées.

Partant donc de ¡’Ascendant et suivantl’ordre des Maisons, nous aurons :

Asc : ~ Arc. XVIII et 10 de Coupe.—- Aide personnelle relative à des dé­placements; prépondérance de sentimentsou d’intentions premières.

Mais. 11 : V Arc. XIX. ·-- Renseigne­ments et tendances passionnelles au su­jet d'intérêts en retards.

Mais. VI : G cl. 8 de Glaive. — In­fluence ancienne ou passionnelle por­tant. sur services ou obligations et dé­terminant des inquiétudes et une périodepénible.

Mais. VII : Arc. XVlll et Combat­tant de Coupe. — Partage d’union :liaison, adultère, double amour.

Mais. Vlll : i * 10 de Sceptre. Arc.XIII et 2 do Sceptre. — Visites etdéplacements nécessités par intérêts desuccession, donation ou rémunérationquelconque, Aide et soutien pour cesentreprises.

Mais. IX : =* 2 de coupe. — Sympa­thie ou amour partagé dans zone exté­rieure et engagements sur ces points.

Mais. XI : Arc. XV, 5 de Coupe.— Projets avec les relations ou à leursujet ; contrainte et obligations déter­minées par des sentiments dangereux.Affaire de séduction ou de trahison.

Ces présages sont absolument suffi­sants pour obtenir un petit résumé pou­vant être fort utile à la consultante.Sans chercher à éviter des réalisationsinévitables il lui est permis d’envisa­ger d’utiles précautions à seule fin qu’ily ait le moins de casse possible et ens'arrageant pour que les événements,tout en donnant satisfaction au Ciel nesoient pas trop ennemis de la Terre.

2p Interprétation tarologiquc.Son nom l’indique : c’est un tirage

de Tarots au moyen de tous les Arca­nes obtenus et pas autre chose.

Ceux qui possèdent un jeu completet traditionnel, (Tarot de Marseille),n'auront qu’à ranger les lames du PointSolaire les unes à la suite des autres,en parlant de l’Asc. de la fig. 2 et enayant soin de commencer le rangementet la lecture par la droite. Comme si­gnification c’est, en l’occurence, celledu No 7, (1933) qui doit donner lesindications. Voici ce que l’on obtiendra:

« Pourparlers et conversations dansville ou résidence. Renseignements sur­venant d’une manière incidente ou for­tuite au sujet de promesses ou d’en­gagements irréguliers. Obstacles et dif­ficultés passionnelles mais terminaisonsurprenante o u . inattendue par une af­faire de donation ou rémunération quel­conque. »

11 est correct de tenir compte d’unedouble rencontre de lames : 2 Deuk,

qui signifie : Déiiancv cl 2 Dix quimarquent un changement plus ou moinséloigné.

Cette façon de traiter l'interprétationdu Point Solaire est, sans contredit, laplus rapide, la plus élégante et la plusconcise. Par contre, £llo demande unecertaine pratique de la Cartomancie né­cessitant pas mal d’intuition ainsi qu’unsens des adaptations qui s’éloigne unpeu de la signification rigoureuse deslames.

A noter que ces dernières doivent,indispensablement, être envisagées dans

figure 1

leurs positions droites ou renversées dé­terminées par les parties Ascendantesou Descendantes du Ciel de Révolution.Faute de celte précaution on tombe dansdes présages douteux ou inversés quin’amènent, à leur réalisation, qu’amer­tume ou que déceptions; témoin le cassuivant :

Au sujet de mon propre frère, j ’avais,une fois, laissé les lames droites et lesavais interprétées telles-quelles. J’eus leplaisir de noter une rentrée financièreimprévue et importante. Avec un pieuxdélire nous avions ella'boré un program­me de réjouissances gastronomiques aveclibations à la face du Soleil et pointavec de l’eau claire.

La période de réalisation venue cefut tout le contraire qui se produisit!...Oh I le présage joua parfaitement dansson entier, (qud trop, même...) L’Hom­me de finance, la question d’imprévu,les écrits, lettres et actes, le déplace­ment, etc. Tout y était, seulement... c é-

473lait une sortie d’argent au lieu d’unerentrée. Mon frère, après avoir dou­loureusement payé la somme qu’ilcroyait encaisser, se livra à quelquesréflexions désabusées puis conclut enme disant que lorsque je n’aurai quedes Points· Solaires dans ce genre àlui servir, je ferai mieux de les garderpour moi.

Pourtant, il faut reconnaître que lors­que leur étude est correcte et soignée,ils fournissent des renseignements non.seulement curieux, mais utiles.

Pour terminer, j ’indique un écueil

figure 2

qui est encore susceptible de dérouter:il est rare que la date du Point Solaireporte sur l’événèment le plus marquantou le plus important de l’année; il serapporte, le plus souvent, à ce qui luisert d-e base ou de point de départ.Voici deux exemples :

L’année dernière je fis un long voya-.ge qui revêtit, à mes yeux, une excep­tionnelle gravité. Pourtant la date duPoint Solaire ne concordait nullementavec celle où je le fis; elle portait surun ‘nîois et demi avant, moment où·j ’étais entré en rapport avec la person­ne qui fut la cause du voyage. Quandà cette dernière son Point Solaire bril­lait dix jours avant le mien, à l’heureoù elle m’avait parlé, plus spécialement,pour la première fois.

Le deuxième exemple est historique;c’est celui qui est relatif à Bonaparteet dont j’ai déjà parlé. Christian fut,manifestement, hypnotisé par la machineinfernale et canalisa ses calculs .pour

474leur faire indiquer, au 24 décembre1800, la date de ce tir de barrage.

Or, le Point Solaire correct porte auD. 11 du 555 soit du 31 janvier au 9février de la meme année. Connue onle voit, il y a un écart.

A mon tour je vais essayer de « fairecadrer ».

Lors des fameuses déportations deNivôse, en l’an IX, Bonaparte qui dé­testait la contradiction, offrit un voyaged’agrément aux principaux chefs duparti Jacobin. 11 commit, d'ailleurs, unelourde faute car les Jacobins faisaientbeaucoup plus de bruit que de besogneet se trouvaient le moins à craindre.Le Premier Consul, tant qu'à exercerune répression, aurait dû commencerpar le parti Royaliste, autrement re­doutable et qui le fit bien voir. Geor­ges Cadoudal devint le^chef secret desépaves do toutes les armées royales,des anciens Chouans, des amis parti­culiers et confidents de Monsieur, Com­

te d’Artois et même de quelques per­sonnalités Républicaines.

U est, en conséquence, plus que per­mis de conclure que c’est à la date duPoint Solaire Napoléonien de l’année1800 et, — je le répète, — du 31 jan­vier au 9 février, après les déportations,que les conspirateurs royalistes com­mencèrent à s'organiser sér.eusement. Larépression ne portant qne sur les Ja-conins ne pouvait que les remplir d’au­dace et de confiance en voyant qu’elleles épargnait. Le résultat de leur cons­piration longuement et savamment or­ganisée, nous le connaissons, du moinspour l’année en question : ce fut l’at­tentat du mois de décembre.

Donc la conclusion Astrologique estclaire et manifeste : le Point Solaireindiquait, incontestablement, une causedont l’Effet ne se produisit que beau­coup plus tard.

R.-J. BOST.

A s t r o l o g i e E x p é r i m e n t a l ep a r M a r c R O M IE U X

IÆ SAGITTAIRE (fin) ■

9u. — Esprit clairvoyant, nombreusespossibilités de parvenir par son mériteet son effort, mais absence de chancepure, ennuis provenant de la famille ouennuis pour la famille à laquelle cedegré vient en aide sans arrêt, diffi­cultés pécuniaires de ce fait ; sens dela critique, vue juste, sans mesquineriepour tout ce qui n’est pas du domaineintellectuel.

10°. — Ce degré donne des qualitéset des facultés multiples, meilleures lesunes que les autres, mais cela n’em­pêche pas les luttes, l’esprit est assimi­lateur et le caractère sait faire contremauvaise fortune bon cœur ce qui per­met d’être satisfait malgré l’adversité,particulièrement dans la première partiede l’existence, par la suite la continuitédans l’effort intelligent porte ses fruitset de bons aspects sur ce degré facili­teront l’élévation sinon dans un postehonorifique ou en vue, car ce degré estténébreux, tôut au’ moins dans un em­ploi lucratif, intellectuel, véritable si­nécure ou retraite.

D e u x iè m e D é c a nLes degrés de 250 à 260 sont traver­

sés par le Soleil pendant la périodecomprise du 1er décembre au 10 décem­bre ; il y a du courage, de la force, del’ambition mais aussi de la colère. Lespossibilités de réussite sont encore con­sidérables, elles doivent se réaliser parle travail, le mérite personnel et l’au-idace. La destinée, malgré ces bellespromesses, sera assez mouvementée, ily a luttes et jalousies assez fréquen­tes, on en triomphe souvent par la vio­lence, ou plus exactement en montrantde l’énergie et de la ténacité. Parfois, ily a un manque de discernement pourtout.ce qui est fourberie. Beaucoup deplaisir et de travail ce qui doit conduireà une déperdition de sève vitale versla cinquantaine.

La synthèse de ces dix degrés est :difficulté^ travail, réussite, stabilisation.

11”. ,— c e degré donne un savoir-faire et une souplesse permettant decontourner les difficultés, il y .a mêmede la ruse, elle facilite le triomphe

dans les luttes que l’on entreprend etqui sont généralement puissantes : laconfiance en soi est une bonne chose,mais ce degré entraîne souvent la té­mérité, l’imprudcnco car les premierssuccès ont déterminé un optimisme quiqui peut devenir dangereux.

12°. — Degré également dangereux,car il est encore très impulsif, le cœurgouverne la tête, qualités excentriques;besoin de dépenser et de se dépenser,absence de volonté, coups de tète, irré­flexion, manque de « cran » dans lemalheur ou devant un insuccès, besoinde chercher des * appuis, des conseils,des encouragements, moins dangereuxpour les femmes que pour les hommes.

13°. — Degré facilitant la venue dograndes et belles choses pour peu qu’ilreçoivent des aspects débarrassant dela contrainte qu’il entraîne avec lui,il oblige souvent à faire des choses quine plaisent pas, dans la jeunesse, parexemple, les parents s ’opposent à unevocation, à un mariage, le résultat n’enest pas toujours malheureux, mais ilblesse la personnalité; soucis par lafamille, obligations.

14°. — Degré favorisant l’étude, be­soin de connaître, de savoir continuelle­ment du nouveau : curiosité dans lesens de savoir. Favorise naturellementtoutes les situations intellectuelles : mé­decins, savants, ingénieurs, journalistes,écrivains, etc. L’imagination, la mémoiresont heureusement influencées, c’est undegré facilitant l’ascension honorifique;pour une femme il fait qu’on épouseun intellectuel.

15°. — Degré pouvant conduire àune situation très élevée, malheureuse­ment il peut également entraîner la chutequi sera d’autant plus douloureuse quele point atteint sera élevé ; il in­fluence surtout le plan matériel, la for­tune, les biens. Manque d’énergie, selaisse facilement manœuvrer par les genset les événements, la résistance moralefait défaut, elle peut faire qu’on selaissera facilement duper; un bon as­pect de Mercure ou de Mars est néces­saire pour pouvoir se défendre ou en­core un bon aspect de Jupiter ou deVénus qui permettra de .se maintenirau niveau atteint.

16°. — Beaucoup de similitude avecle onzième degré du Sagittaire, il rendprésomptueux et peut faire entrepren-

475dre des actes au-dessus de ses possibi­lités, irréflexion, tendance à se laisseraller à ses instincts, le cœur gouvernele cerveau ; nécessité de réfléchir avantd’agir, il faut un bon aspect de Saturnepour que ce degré ne conduise pas àla faute grave : accident, meurtre, acteillégal,, faillite.

17°. — Degré de vitalité, il donne dela santé ou de la résistance physiqueplutôt. Favorise plus les femmes queles hommes, nécessité de se montrer éco­nome, vie longue. Tendance à l’exagé­ration, troubles sentimentaux, ennuis defamille, veuvage probable; dispose auxdéplacements, à une situation les né­cessitant, bavardage.

18°. — Degré intellectuel mais fan­tasque, l’imagination prend souvent lepas sur la raison, fausse manière devoir, prend ses désirs pour la réalité,les désillusions sont nombreuses, maisles chagrins sont assez superficiels ;égoïsme, amour du bon et du beau, sen­sualisme ; quelques similitudes avec lesdegrés un, sept et huit, il est instable,incertain dans ce qu’il octroie et com­me eux il laisse prévoir la mort violenteiou rapide ; moins dangereux pour unefemme que pour un homme.

19°. — Similitude très marquée avecle degré précédent : irréflexion, impré­voyance, imagination excessive, desti­née tributaire de la chance, ou du maria­ge, pour une femme. Risques d'accidentscardiaques, par le fer ou par le feu,mort rapide ou violente. Craindre l’in­cendie.

20°. — Degré donnant un caractèresociable et sympathique ce qui entraînede nombreuses sympathies ; favorise lespoliticiens, les écrivains, les avocats ;appuis influents permettant de s’éleverà un poste en vue, c’est un degré ho­norifique ; considération, fortune, gloiresuivant le milieu social ; pour une fem­me permet d’épouser « un nom ».

T roisièm e B écan

Ces dix derniers degrés du Sagittairesont traversés par le Soleil pendant lapériode comprise du 11 décembre au 20décembre; ils donnent beaucoup de lo­gique et de clairvoyance, une certaineaustérité, de la spiritualité et une pru­dence qui est indispensable, sans celabeaucoup de choses troubles peuvent seproduire par l'influence de ces dix de-

4/6grés. Il faut continuellement se méfierd'autrui, ne pas s’endormir dans unesécurité qui tout en étant réelle sur lemoment peut être troublée, par une tropbelle confiance. Ces degrés (tonnent éga­lement une tendance à reculer devantle premier insuccès, si à ce moment iln’y a pas quelqu’un ou quelque chosequi vienne secouer. Esprit intransigeant,taquin, sensuel, mais serviable et bon.

Ce décan va du 25 l·· degré au 270·.21°. — Degré rendant autoritaire et

donnant une grande confiance en sa va­leur et dans son savoir ; l'intelligenceest puissante, elle a une vue claire surtout sujet ; degré de moralité pouvantpermettre une ascension très haute, faitles chefs écoulés, aimés et pour les­quels on se dévoue·; suivant le milieusocial natif, ce degré permet de régnerdans un milieu qui plait, entouré d'af­fection; souvent satisfactions intellectuel­les d’une essence rare, favorise les ar­tistes.

22°. — Degré disposant à la taqui-. nerie tout en ne l'aimant pas quand

elle touche le natif qui est d'une grande«susceptibilité ; peu favorable dans sonensemble, il entraîne des difficultés fi­nancières si Jupiter n’est pas puissantdans l’horoscope.

23°. — Comme le précédent il n'estpas bénéfique, il fait que l’on se dé-

• courage facilement devant l'insuccès, ilest nécessaire qu'il soit fortement appuyépour qu’il permette de remonter le cou­rant; il est moins mauvais pour unefemme que pour un homme, sous ré­serve que Vénus soit heureusement pla­cée dans. l'horoscope.

24°. — Tendance pessimiste pronon­cée, à l’ordinaire, suivie de joies follesde courte durée ; instabilité dans le ca­ractère plus que dans la situation; faitsouvent que le natif est blasé de bonneheure ; déplacements nombreux, divor­ce ou union double ; ne permet pasles travaux ou les efforts de longuehaleine ; Mercure sur ce degré peut en­traîner des troubles m en tauxam nésie ,perte de mémoire, neurasthénie, mélan­colie.

25<>. — Ce degré contrairement auprécédent fait aimer la vie, le sensua­

lisme est très prononcé, avec de mau­vaises influences fait les paillards, lescoureurs de cotillons, les débauches detoutes sortes; bien être, occupation lu­crative laissant des loisirs; pléthore,mort assez tôt, vers la cinquantaine.

26°. — Influence heureusement toutce qui est artistique, donne de l’habi­leté manuelle, imagination puissante, dis­pose à vivre au jour le jour, dépensesinutiles, prodigalité, manque de fixitédans les amours, union illégale, adul­tère.

27“. — Beaucoup de similitude avecle degré précédent ;* mais moins heu­reusement influencé au point de vueartistique, celui-ci est plus pratique maisla tendance à l'exagération et à l’imagi­nation est aussi grande ; il y a de plusune grande témérité qui n’est pas ap­puyé par une valeur suffisante, ce quifait qu’on entreprend des choses au-dessus de ses forces, les échecs sontnombreux par manque de connaissancede ses possibilités.

28°. — Degré favorisant la persévé­rance, rentétêtement ou le parti-pris par­fois ; la réussite doit venir par la con­tinuité et la fermeté dans l’effort in­telligent, généralement, avec un mauvaisaspect de Mars : actes dangereux, illé­gaux pouvant conduire en prison.

29°. — Degré entraînant de la frivo­lité et do la puérilité, manque de fixitédans les idées, caractère se complaisantà la vie de bohème, amour de la gai té,du jeu ou des jeux, vie agréable maisinutile avec de bons aspects, dangereu­se avec des mauvais. Degré moins dan­gereux pour une femme que pour unhomme, il entraîne pourtant, chez lapremière des risques de divorce, de sofaire juger d’après une conduite inconsé­quente mais nullement malhonnête.

30°. — Favorise tous ceux qui s’oc­cupent de mécanique ou d’industrie. Viede travail et de peines, mais réussite fi­nale due au labeur, à l’honnêteté, finde vie heureuse, retraite d’autant meil­leure qu’elle a été difficile à obtenir.Pour une femme mariage tardif ou re­mariage accordant l’aisance.

S S E R M E S E T E S C U L A P EC e q u e le M é d e c in p e u ta tte n d re d e l ’H e rm ê t is te

L'Hermétisme cl les Sciences moder­nes — et l’Art médical plus que toutautre — ont toujours vécu, jusqu’à cejour, en fort mauvaise intelligence, com­me deux frères rivaux qui se gênent.Leur antagonisme ne peut pas venird’une opposition essentielle. Il n’y ena guère dans l’ordre humain. Ils sontdeux formes de notre esprit et douxbranches de la connaissance. Pas plusque deux rayons d’une roue qui aboutis­sent à un même centre, on ne peut sou­tenir qu’ils se contrarient.

Qu’est-ce qui les aigrit donc ainsi enles dressant l’un contre l’autre? Deshostilités de personnes. Oh ! Ce n’estpas le premier exemple que de grandesconnaissances humaines soient arrêtéesdans leur essor par des sottises de cellenature. Toutes les luttes de la politi­que et même celles des sciences les pluspures (voyez le duel Pasteur-Wurtz,voyez le duel CaJmette-Lignères) pré­sentent et ont connu de ces heures oùdes êtres, dans leur propre espèce, sedressent contre la vérité au lieu de s’ef­forcer de la comprendre. Dans le dif­férend noté ici, il y a deux vices rhé-dibitoircs qui tiennent à la personnehumaine. Chez ceux qui professent l’oc­cultisme, par un curieux entraînementqui se répète de siècle. en siècle, il ya trop de gens à pratiquer ce qu’onnomme la médecine illégale. C’est l’éter­nelle lutte : le savoir, à qui le mondeentier court pourtant, donne-t-il plus dedroit que le savoir-fairc — de droitmoral, cela s’entend — ou même plusd’intelligence. L’intuition, qui court àl’action avant de s ’être enquise de sesraisons, est-elle au-dessus ou au-des­sous de ce qui prétend, en nous, n’agirqu’après avoir montré patte blanche,analysé et dit pourquoi et qui seraitseul la base de la Science. Nous re­

viendrons plus d’une fois là-dessus, 'quoique le problème soit enfantin.

Il faut en outre le reconnaître, laclientèle des occultistes a une granderesponsabilité : c’est elle qui les pres­sent le plus souvent : « Que faut-ilfaire pour m’abriter contre les maladies,qui me menacent? ». Et pour l’hon­neur et le profit, les sibylles ne peuventrester coites.

Le second vice, eh bien, le voici :c’est que par une autre fatalité — quientraîne beaucoup moins d’excuse —parmi les médecins diplômés qui onttenu à fiire de l’occultisme leur deuxiè­me cheval de bataille, il y a toujours-eu trop de filous. Ce qui n’a pas arrangéles choses.

Car, si les premiers ont pour ex­cuse leur présomption un peu puérile àl’endroit de leurs grands seconds et d’i­négalables habiletés pour le maniementdes âmes crédules; les autres, — ilsn’en font pas mystère —, ont toujourseu le bec et l’ongle durs pour défendreles prérogatives qu’ils avaient acquiscs-quises à grand prix. Car l’Etat ne donnepas ce qu’il nous vend, quoiqu’il n’aitrien qui ne vienne de nous, et c’estbien un peu leur pardon.

Les autres jurent, alors, vers le cielqu’on persécute le droit divin qu’ilsont reçu de la Nature; leurs ennemiscrient au charlatan, raillent, ameutentcontre euxi les forces claires. Cà faitun beau charivari, depuis et même avantMolière, qui finit souvent en justice.La masse n’y comprend pas grand chosesauf que c’est la dispute d’argent. Ainsidans les combats chinois : chacun s’ex­cite et se grandit pour effrayer son ad­versaire, parce que c’est dans l’essencedes hommes de hurler, de se jouer et.de rouicr* le peu qu’ils connaissent de

<!>

leur prochain cl Dieu sait si c<» peuest peu.

Au vrai, la grande Science de la Mé­decine et les branches de l’occultisme,les plus humaines, les moins nuageu­ses, ne sont pas nées pour se couper lenez comme do vrais voyous de bar­rière, mais pour s’aider et se compléter,si elles me permettent de leur dire sansleur faire jeter les hauts cris. Et pre­nez garde quelles se pénètrent déjàdepuis une couple d’années. On a puvoir, l’été dernier, exposé chez le li­braire Maloine, sans doute chez sescollègues aussi, ce qu’on n’y eut pasvu il y a dix ans : des études signéesde médecins .et même de cette jeune-génération qui n’est pas spécialementgobeusc : celle des internes des Hôpi­taux, sur certaines branches de l'occul­tisme.

Qu’on se soit inquiété de rechercherce que la Médecine peut s’annexer deces arts jadis ridicules : chirologic, gra­phologie, physiognomonie, magnétisme ;que la critique de certains de ses spé­cialistes se soit appesantie là-dessus,voilà bien de quoi nous étonner.

D’autre part, qui nierait que l'ho­méopathie ne fasse pas tous les joursdes adeptes à la tète du monde médical,depuis que le génial Auguste Lumièrea fait connaître les colloïdes et le rôlede l’infinitésimal dans le protoplasmacellulaire. Encore, la peur de s’aven­turer, la terreur de paraître ridiculequi se confondent pour tant de cer­veaux, paralysent-elles une grande par­tie des vastes effets de cette découverte.Aucune catégorie d’hommes, d’ailleurs,ne sait triompher discrètement, ce quiameute les oppositions.

Nul doute que l’Homéopathie dansson acte de la 'multidivision — efficacejusqu'en ses extrêmes — de sa molé­cule thérapeutique, n’ait reçu là unimmense appui et que ses cris de triom-.phe, aussitôt; n’aient rembruni bien desvisages, et réfreiné des enthousiastessur de nombreux bancs d’Académies.Car, aux yeux de beaucoup d’officiels,il reste toujours quelque chose d’oc­culte, un relent qui heurte la logiquedans les rites de l’homéopathie.

En dépit de ces médiocrités, ses ré­cents mouvements de la médecine versdes arts moqués hier encore, c’est unbel effort d ’éclectisme, une vraie ré­volution de Palais. Evidemment, son ana­lyse, ses raisonnements si successifs n ’en

retiendront pas tout, il s’en faut, et, cequ’elle gardera, devra se soumettre,avant de s’incorporer à elle, aux exi­gences de scs lois précises. Mais, toutce qui est humain se tenant, quand onrepasse que de fois dans l’Histoire, levaincu s’annexa le vainqueur, il ne faitpas de doute que de ces rapports entrela médecine et l’hermétisme qui resteson père, quoiqu’elle devienne, il nopourra pas ne rien sortir.

Qu’il résulte ceci ou cela de ces re­lations familiales, il semble qu’il y aitdans l’occultisme de quoi intéresser lamédecine et aider surtout le médecin.L’occultisme est riche ¿ ’intuition; onne peut nier que pour peindre dès l’a­bord le portrait psychologique d’un hom­me sur le vu seul de sa paume tendue,une empreinte, les formes du visage,les flcxosités de l’écriture, certains her-mélislcs ne soient très forts. Ce n’estpas ce qui intéresse ici; la sciencepourrait faire aussi bien, et elle faitd’ailleurs aussi bien chez certains dessiens les mieux doués, avec l’aide desa psychologie qui, pour être surtoutdidactique, n’a pas moins, il s’en faut,son prix. Mais ce qu’elle ne peut faire, 9

sans appeler à elle d’autres moyens de .clarté, c'est, non d’affecter une personnedans le cadre d’un tempérament com­portant des formes de réaction, çà, unmédecin peut le faire encore, fùt-ce 5par précaution commerciale; mais pré­voir à longue échéance, avant toute heu­re pathologique, sans autre arme d’in­vestigation que les maigres moyens citésci-dessus, augmentés peut-être d’un thè- .me astral, quelqu’ébouriffant que ça pa- Jraissc aux étrangers à la question; met- jtre en garde, ‘.avec des précisions, un !homme qui vient d’entrer, chez elle sur 'les dangers qui menacent sa vie etcette vie tout le long de son cours,fixer la durée de celui-ci — nous répé­tons comme tout à l’heure : avant l’é­clat pathologique, sinon ce serait tropfacile, — là, elle se montre beaucoupmoins armée.

L’occultiste par contre, lui, affirme :je puis prévoir le mal de loin, la gra-(vité qu’il affectera, sa durée, la régionqu’il vise, l’organe même, ce n’est pasimpossible. Je puis vous prédire si vo­tre malade se sauvera et à quel prix;les jours et les heures bénéfiques oùil pourra se sauver le mieux. Je puisdéterminer mieux que tout autre, sansles tâtonnements d’une expérience, les

rcssounes qu il lien! pour se défendre,qu’il inel. à voire disposition pour lesortir de son mauvais pas. Je puisvous prévenir do quels réflexes le ma­lade usera envers vous, s'il vous atta­chera sa confiance .ou s’il vous la re­tirera très tôt à moins que vous nofrappiez vite et fort. Je ne puis peut-êtrepas vous nommer toujours le remède(fui le guérira, mais je puis souventvous indiquer la catégorie galénique delaquelle sa nature relève et où vous de­vez aller choisir.

C’est tout cela que nous devrons pe­ser dans les chapitres de cette rubrique.Est-ce vrai; est-ce faux? Nous le re­chercherons. Et l’enquête vaut bien ceteffort, car l’occultiste ajoute ceci : endehors de ces possibilités, retencz-le,je suis incompétent. Tout le reste, c’estle rôle de la médecine. Diagnostiquer,intervenir, faire appel au laboratoire,lire des clichés radiographiques, des cou­pes histopathologiques, interpréter desréactions, suivre les taches de dégéné­rescences et leur marche dans les cel­lules nobles, — ce n’est pas du toutdans mes moyens.

Avouez qu’il y a lieu de réfléchir enface de ce langage modéré mais si sûrde soi dans sa sphère. Nier et rire à gorgedéployée, ce n'est ni se garer du ridi­cule, ni un procédé de critique.

479Toutefois, au cours de cette enquête,

nous n’avons Nullement le projet de re­prendre le problème de l’intuition bienque nous en parlerons plus d’un coup:de trancher si dans le monde moderneelle occupe la place que mérite ' cettecette primitive alliée de l’homme, sil’exigence si exclusive de nos sciencespour l’analyse claire ne les stérilise pasparfois, au lieu de les endiguer seule­ment et de leur servir de discipline.Cela nous entraînerait trop loin.

L’objet et le but de ces nouvellespages, ainsi suffisamment connus, nousn’y publierons désormais que des ob­servations probatives où l’occultisme etla médecine s’entremêlant, se complé­teront. A chaque fois que ce sera pos­sible, nous appellerons le laboratoire àconfirmer ou à détruire la double thèsesoutenue ici. On s’efforcera donc de con­vaincre, sachant toutefois qu’il est deshommes qu’aucune conviction n’atteint,qui limitent l’élan de leur esprit à quel­ques idées consacrées et qu’au sein dela science elle-même, contre l’évidencede l’expérience, il s’élève d’étranges né­gations. Vis-à-vis de cette classe d’hom­mes que leur personnalité seule préoccu­pe, nous saurons qu’on ne peut riententer et qu’il faut passer devant euxsous peine de n'aller jamais plus loin.

Docteur VIÉ.

Les Livres...

« Votre Etoile, Votre Chance » parRobert Dax, Paris 1933. Editions Dax,livre in-16, de .124 pages, 4 tableaux,br., couv. ill. 12 francs.

Bien des efforts ont été tentés par lesastrologues contemporains pour vulga­riser l’Astrologie. L’effort que réalisece nouveau livre, mérite une mentionspéciale tant par la synthèse qu’il ren-iferme que par la simplicité d’appli-.cation qui en découle.

‘ Oser définir — scientifiquement —‘sans autre utilisation que la positiondu Soleil et de l’Ascendant, les douzefois douze types de l’humanité, étaitpresque une gageure. Cependant R. Daxvient d ’élaborer cette synthèse avecclarté.

La première partie du livre, déter­mine, logiquement, les influences de la

position du Soleil sur l’homme, d’aprèscelles qu’elle provoque dans ’la nature.

Quoique les ayant précisées avec cir­conspection, l’auteur, les considérant tropgénérales — puisque le même influxsolaire dure un mois — a été amené àpolariser chacun de ces douze influxen. douze autres rayons zodiacaux, d’a­près la position de l’Ascdh lanl

Or. l’Ascendant, déterminé a la roispar la position géographique, par ladate et surtout par l’heure de nais­sance, cristallise toutes les tendances dutempérament et de la destinée de l’hom­me. Par conséquent, découvrir cet élé­ment du thème procurait la clé devoûte du déchiffrement des comp exeshumains.

Robert Dax, pour éviter au lecteurtout calcul, a pris soin d’établir un ta-

q8o

bleau en quatre pages, de tous les As­cendants possibles pour n’importe quelsjour, heure, lieu de naissance (Franco,Algérie, Belgique, Suisse, etc...) de sortequ’un enfant sachant lire peut trouverautomatiquement son Ascendant. Et sousle chapitre concernant ce dernier, lirela description physique et inorale destendances de son être, définies selon laméthode de la statistique expérimen-lale.

Livre sérieux, — et avant tout prati­que — écrit dans un langage clair etvivant, il met l’Aslrologie scientifiqueà la portée de tous et pennet à qui­conque non seulement de contrôler im­médiatement la véracité de l’Aslrologie,mais encore de se connaître et se re­connaître son entourage. Comme l'écritle Dr Allcndy, l’auteur du « Symbolismedes Nombres », etc. « Voilà enfin unesimplification très pratique et une des­cription très pittoresque et très frap­pante «les types. »

** ♦

Pour* sauver Caïn par Μ. Gabriel dola Gauguerie (Presses universitaires). Unvolume in-8 de 218 pages, 20 francs.

Démonstration de deux paradoxes :qu’un juriste n’est pas nécessairementennuyeux et que l’Etat ne se confondpas avec la Société.

Simple entreprise d’assurance contrele risque d’agression individuelle — « lecrime » — ou collective — « l’inva­sion », — l'Etat, assurance à primefixe, qu’on appelle « monarchie » ouMutuelle qu’on appelle «république»,garantit ses assurés en refoulant lesagresseurs à l’intérieur des prisons ouà l'extérieur des frontières. 11 s’ensuitque la guerre est de la nature mêmedes étals souverains.

Pour mettre fin à la guerre qui me-,nace de mettre fin à l’humanité, unseul remède, l’abolition des étals souve­rains, l’Etat Mtmtial. Solution efficaceet simple comme toute solution radi-dicale.

Bien n ’est plus facile à réaliser, rienn’est plus difficile à faire admettre.

Evangéliser les peuples et les rois,faire le plan .détaillé de l’Etat futursera la mission d’un Ordre à l’imagedes ordres religieux qui sauvera l’hu­manité fraticide du péché et du sort deCaïn.

< /.<· Symbolisme de la rie Légendairede Moïse, par A. Volguine. Une pla-«quelle 6 francs.

Le Symbolisme de la rie Légendairede Moïse, est une. contribution à l’étudedu fond astrologique des religions.

Les vies légendaires des prophètesjuifs ont conduit Volguine à rechercherles analogies astrologiques qu’elles pré­sentent, la légende de Moï̂ se illustreces correspondances astrologiques quifont l’objet tic celte étude analytique,c'est un des premiers pas dans la voiede la compréhension des symboles, leréalisme matérialiste ayant fait faillite,il nous faut logiquement retourner àla vérité éternelle du Symbolisme.

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Portraits Astrologiques, par ConradMoricand. Un volume in-4 écu (SansPareil), éditeur.

L'auteur de « Miroir Astrologique »donne dans ce nouvel ouvrage l’inter­prétation psychologique de l’horoscopede dix personnalités très représentativesde notre époque : Van Dongen, BiaiseCendrars, Paul Morand, Picasso, Aris­tide Briand, Jean Cocteau, Louis Jou­ve!, Georges Mandel, André Tardieu,Léon Daudet.

Cet ouvrage admirablement édite don­ne la carte du ciel, en trois couleurs,de chacun des portraits que l’auteurétudie.

J ’aime le style de Conrad Moricand àla fois sobre et imaginé, jugcz-cn, jeprends au hasard. « On songe.cn voyantce thème (c’est de celui de Van Don­gen) à quelque prince, de féerie amou­reux de la vie et des femmes dont legoût ardent pour le faste, les richesses,les belles choses serait la condition mê­me de son existence et l’on se demandela place que peut bien tenir aujour­d’hui dans notre société prosaïque, unpareil-fil de Roi. »

Conrad Moricand nous montre, dansson ouvrage, comment il établit sa «pa­lette» pour faire du portrait astrolo­gique ressemblant, cette leçon sera utileà tous les astrologues et, à elle seule,elle justifierait tout le bien que je»pense de « Portraits Astrologiques ».

- G. M.

48-1

I . - X.eLo Tarot que nous allons· étudier,

au point de vue uniquement expéri­mental, est le Tarol Ancien de Marseille,il se compose de 78 laines; 22 arcanesmajeurs numérotés de i à XXL plus unelame ne portant pas de nombre (leMal); 56 lames mineures (16 cartesportant des tètes, plus 40 caries portantdes points), ces arcanes mineurs sedivisent en quatre séries (14 bâtons,14 coupes, 14 deniers, 14 épées).

Voici la méthode de tirage que nouspréconisons, c’est celle qui nous a donnédepuis plus de 20 ans, des résultats pro­bants.

Sur une 'grande feuille de papier ousur une table on trace 12 cases repré­sentant, à l’esprit, les douze maisonssolaires, on peut même ne pas tracerces cases, il suffira de se souvenir del’ordre de sortie des cartes, sur ces 12cases, on place une carte que l’on tiredans le jeu, après avoir battu. On in-iterprète .la lame suivant son ordre desortie.

1. — La BateleurIl signifie les biens acquis par son

savoir-faire, il annonce les spéculationsheureuses, il marque les appuis puis­sants dans les moments difficiles. Aumoral, il signifie l’intelligence créatrice,l’habileté, la confiance en sa valeur, del’audace réfléchie, il octroie l’éloquence,des réparties promptes, des conceptionsphilosophiques, de l’intuition et de ladéduction, il permet de voir grand etsait se montrer plus apte à se défendrequ’à attaquer. Il ne se montre guèrefavorable aux questions sentimentaleset s’il influence heureusement les en­fants nés, sur un plan d’activité et detravail, il ne les rend généralement pastrès aimants, car il est toujours un si­gne d ’égoïsme.

Sa signification synthétique est le sa­voir-faire, mais cette influence subira,dans le détail, des modifications sen­sibles suivant la place occupée par leBateleur dans le tirage des lames.

I. Quand le Bateleur est la premièrecarte sortie, il indique que le consultantest tout d’abord bien portant ou en cas

B a t e l e u r

de maladie que sa santé se rétablira.C’est une indication que le savoir-faire-est à la base de la question à résou­dre et que lui seul peut permettre detriompher des choses mystérieuses quientoure celui qui consulte. Santé.

II. Sortant la deuxième, il annonceune amélioration de la situation pécu­niaire, il marque l'acquisition de bienspar le travail, par l’effort, il permet deremonter le courant des mauvaises af­faires, il est favorable à l’argent, per­met de réussir des affaires importantes-mais particulièrement quand elles onttrait aux transactions. Dans une ques­tion de mariage, le Bateleur indique,ici, une union riche ou un avantage<l’argent procuré par une femme. Cetarcane permet, à cette place, d’absorberfacilement les possibilités matériellesd’autrui sans effort apparent. Accrois­sement.

III. Sortant la troisième, le Bateleurindique avant tout autre chose qu’ilfaut savoir se taire, ne pas confier sesprojets sous risque de les voir échouer.L’habileté que l’on déploie permet ap­puis et protection de l’entourage, lesrelations sont nombreuses, les amis fi­dèles et- dévoués, il y a possibilité de-voyages lucratits. L’intelligence est iciassez superficielle, mais elle reste sou­ple et aide surtout ceux qui s’intéres­sent de choses multiples. Aide.

IV. Sortant la quatrième, le Bateleurapporte un appui des parents, il marque-l’augmentation du patrimoine, il signi­fie l’instinct de la famille et permetd’être le maître dans son intérieur. Parrapport à l’intérieur familial, il montrel’intérieur riche, mais susceptible de pré­senter une façade plus brillante qu’unfonds solide. L’arcane 1 ne favorise pasles enfants quand il sort le quatrième.Il peut également laisser envisager des­dissentiments dans l’intérieur au sujetde la descendance. Le Bateleur conseille,ici, la prudence, il demeure toutefoisune . heureuse indication pour le pèreou le mari. Contrôle.

V. Sortant la cinquième, cette pre­mière lame du Tàrot donne des satis­factions générales en dehors de la fa­mille, elle montre encore des difficultés

4” ’·nu sujet des enfants surtout pour leursanté, car elle les favorise pour ce quilouche leur situation matérielle, leuréducation, leur intelligence. Le Bateleursortant à cette place laisse envisagerdes •lé'T’ees d'argent, des jalousies, il ,marque une hésitation continuelle qu'ilest necessaire de vaincre pour être sa­tisfait de son sort, il favorise nettementles artistes, le commerce do luxe, lesjoies intellectuelles et tous les plaisirsd’un ordre élevé. Bon choix.

VI. Sortant la sixième, le Bateleurfavorise la santé et permet, dans la ma­ladie, de recouvrer la santé. U signifiela venue d’un médecin remarquable. 11indique de se méfier de ses subalter­nes, de ne pas leur laisser une troplarge liberté d’action, leur savoir faireest grand et ils sont susceptibles de nui­re. L’arcane I, à cette place du jeu, con­seille de prendre avis de scs supérieurs,d’agir avec p*rudence et, dans les af­faires commerciales, pour le compte d'untiers, de préférence. Guérison.

VII. Sortant la septième, le Bateleurvient rétablir l’équilibre uniquementdans le domaine pécuniaire, entre desassociés ou des conjoints; il favoriseles contrats d'affaires, de travail, il per­met de triompher dans les procès qu’ilfait nombreux, autant que les dissen­timents, les jalousies et les ennemis,ces derniers sont puissants, ils sontconnu du consultant qui les dominera¡»lus par la souplesse et le droit que parla violence et la malhonnêteté. L’arcane1 est encore, ici, une indication de sta­bilité matérielle et d’une situation aidéepar le conjoint ou l’associé. C’est encoreun signe de popularité et d’ascensionenvers et contre tous. Entente.

VIII. — Sortant la huitième, le Ba­teleur apporte des bénéfices occultes,commission, pots de vin, cadeaux, hé­ritages. Se montre peu favorable aupère. Favorise le mariage riche maisconseille la prudence dans tous les do­maines, il faut freiner ses impulsions,savoir se taire. L’arcane I est, ici, peufavorable à la question sentimentale, ilindique la solitude morale. Les refou­lements sont nombreux, les. dépenses<ie sève vitale sont faibles, c’est dans lamaladie, une indication de lymphatisme,de faiblesse cardiaque. Liberté.

IX. Sortant la neuvième, le Bateleurfavorise grandement le mental et le mo­ral du consultant, ses conceptions sm t

personnelles et hardies, elles ne sontpas toujours immuables et la persévé­rance est à conseiller. Los voyages s >ntheureux et profitables pécuniairementou intellectuellement. C’est souvent leretour d’une personne absente à laquellepense le consultant. Commercialementelle favorise toutes les transactions avecles étrangers, le commerce d’exportation,intellectuellement elle permet de rayon­ner sur son entourage, sentimentalement,elle ¡end volage. Déplacement.

X. Sortant la dixième, le Bateleurest un des signes les plus favorablesdu Tarot car il entraîne le triomphesur tout ce qui tend à contrarier ledésir, c’est l’assurance d’un succès plusou moins proche et qui sera mérité.C’est encore appui par la mère ou parune femme ou plus exactement protec­tion par le. sexe opposé au consultant,pour une femme c’est indication desatisfaction pécuniaire procurée par lemari ou l’amant. Tendance dominatricequi conseille de freiner ses impulsionspour éviter de nombreux dissentiments,querelles ou rixes au sujet du sexe op­posé à celui du consultant. Accroisse­ment de situation par le vote ou l’élec­tion, favorise la politique. Elévation.

XI. Sortant la onzième, le Bateleurfavorise les plaisirs, les succès sociaux,la politique, les arts, par contre il estsusceptible d’entraîner de graves déboi­res dans le domaine sentimental ou fa­milial; les amitiés sont nombreuses,mais elles sont plus en surface qu’enprofondeur, les amis sont versatils,changeants et jaloux, ils ne peuventqu’accorder un appui ou une protectionde courte durée, c’est au consultant desavoir en profiter. Réconciliation.

XII. Sortant la douzième, le Bateleurentraîne des inimitiés violentes tout com­me des amitiés puissantes ce qui peutdéterminer des transformations conti­nuelles dans la destinée, la vie senti­mentale est mal influencée, il y a so­litude morale; néanmoins, dans une pé­riode do trouble, l’Arcane I venant seplacer la douzième, dans un tirage deTarot, permet de redresser la situationcar elle indique la fin prochaine desépreuves. Amélioration.

G. M.

4->;

A S T R O L O G I E S C I E N T I F I Q U EM a n iè r e s im p le d e c a l c u l e r l e s D ir e c t io n s

p ar H.-J. GOUCHOK

Les directions primaires ?Ah ! ne m’en par'cz pas c’est trop long

et trop compliqué et puis les résultatslaissent à désirer comme clans les au­tres méthodes 1...

Telle est l’opinion d’un grand nombre(¡’Astrologues, même parmi ceux qui ontune certaine expérience.

Ici, dans une enquête récente, il m’estarrivé de défendre les directions primai­res car dans une étude portant sur 20cas de fin violente, seules les directionsprimaires expliquaient clairement la fintragique. Depuis j ’ai ajouté à cette sta­tistique 10 autres cas analogues et cellenouvelle expérience confirme les résul­tats précédents de sorte que jusqu’à nou­vel ordre vous me permettrez de penserque les directions primaires sont cellesqui cadrent le mieux avec · les événe-nemenls. Certes ces directions ne sontpas parfaites, l’événement marquant necadre pas toujours exactement avec ladirection (il faut en général prendre unorbe de six mois au moins) et très sou­vent une direction primaire importantene correspond à aucun événement sail­lant, mais cela se produit dans toutesles méthodes et cela provient certaine­ment de ce que nous no savons pas en­core tirer du thème radical toutes lesindications qu’il comporte, car si nousregardions de près nous verrions, biensouvent, qu’il est tout naturel que telledirection ne se réalise pas à cause desindications fondamentales du thème ra­dical.

Aujourd’hui je reviens sur cette ques­tion des directions primaires, pas pourvous infliger une nouvelle statistiquefastidieuse, mais bien pour vous indi­quer une méthode pratique et simplepour calculer ces directions. 11 est eneffet possible d’effectuer ce calcul (d’unefaçon approximative à 30’ ou 1° près)sans employer aucune méthode compli­quée, en utilisant tout simplement lestables des maisons.

Pour cela il ne faut que deux choses :Une table du Pôle des maisons que

nous publierons prochainement.Un recueil dé ' Tables ' des Masons. A

ce sujet un seul recueil peut satisfaire

à tous les cas, ce sont les Tables deRaphaël pour les Lat. Nord. Ces ta­bles sont en vente en Angleterre pourun prix raisonnable et le Chariot està la disposition des lecteurs qui vou­draient des renseignements à ce sujet.

Une fois que vous êtes en possessiondes tables appropriées vous pouvez desuite vous mettic au travail et commencerpar calculer, en premier lieu les di­rections du MC et de l’AS. en vousinspirant des indications suivantes :

Pour plus de clarté nous allons pren­dre un exemple dans le thème de Hin-demburg qui figure ci-après. Pour cal­culer les directions avec les tables ilnous faut tenir compte de la Lat. du lieude naissance et utiliser une table corres­pondante. Dans notre cas il nous fautune table pour 52n24’ Nord puisque lanaissance que nous étudions se situe àPosen. Vous ne trouverez pas dans lestables de Raphaël des tables pour toutesles latitudes (exactement) mais vousvous contenterez de prendre la table quise rapproche le plus de la Lat. du lieude naissance.

Je dois ajouter que Raphaël a publiédeux recueils de tables l’un pour les lat.de 0° à 50° et l’autre pour les lat. de50‘ 30’ à 59°. Dans notre cas c’est lesecond recueil qu’il nous faut et nousy trouvons une table pour 52® 28’ (LaLat. du lieu de naissance est 52°24’)que nous allons utiliser. La premièrechose à faire c’est de trouver le TSN(Temps Sidéral ou heure sidérale à lanaissance). Si vous avez dressé le thè­me vous-même vous avez certainementpris note du TSN et il vous suffit devous y reporter. Si vous avez devantles yeux un thème que vous ne con­naissez pas et où le TSN n’est pas in­diqué, comme c’est le cas pour la fig.ci-dessus il est très facile de trouver leTSN en utilisant la table des maisons.Pour cela vous regardez la position duMC (28° Scorpion) et vous regarde:dans la table le TS lorsque le MC setrouve sur ce degré (soit 15 h. 42 m.57 s.) ceci c’est le TSN qui vous ser­vira poûr calculer toutes les directionsdirectes ‘du MC et de l’AS; pour plus

4«4<le simplicité nous prendrons 15 h. 43m.par excès et nous inscrirons ce TSN¡»ion en évidence sur le thème ou surune feuille do papier : TSN 15 h. 43.

Nous allons maintenant calculer la di­rection MC trigone à Mars aspect quise place à 15'» du Capricorne. L’opé­ration est très simple : nous nous re­portons à la table des maisons et nousrelevons le TS lorsque le MC se trouveà 15« du Capricorne, soit 19 h. 5m. 8s.ou 19 h. 5 m. par défaut. De ce chif­fre nous retranchons le TSN :

19 h. 05 m.— 15 h. 43 m.= 3 h.- 22~m.~

<cci est 1’arc de direction cherché maisil nous faut le convertir en années etmois à raison de :

1 heure = 15 ans (1)4 m . 1 an1 m. 3 mois

«lans notre exemple nous avons : 3 heu­res—-45 ans 22 ni. = 5 ans 12 soit arc«de direction MC trigone Mars 50 ans 1/2.

Prenons un second exemple : MC tri­gone au Soleil, aspect qui se situe à10·»45 du Verseau. Nous relevons ànouveau dans notre tab’e le TS\sidereallime) lorsque le MC passe à 10» 15 Ver­seau, soit 20 h. 53 m. environ, à quel­ques secondes près. Nous effectuons unesoustraction analogue à la précédente :20 h. 53— 15 h. 43 (TSN)=5 h. 10 m.ou 5 h. = 75 ans, 10 m. = 2 ans 1/2 entout 77 ans 1/2 arc de direction MC tri­gone. au Soleil. C’est vers cette époqueque Hindemburg a dû être élu Prési­dent du Reich.

L’opération est tellement simple queje ne reproduirai pas d’autres exem­ples, je passe tout de suite à l’AS.

Nous allons calculer le trigone de l’ASavec la Lune, aspect qui se place à23«30 des Poissons. L’opération est trèssimple : nous consultons notre table desmaisons (bien avoir soin que la latitudesoit celle indiquée plus haut : 52"28)mais cette fois nous suivrons la mar­che de PAS dans les signes au lieu desuivre celle du -MC comme nous l’avonsfait jusqy’à présent. En effectuant celleopération nous voyons que PAS passeà 23°30 dès Poissons lorsque le TSest 17 .h. 50 à quelques secondes près.Nous soustrayons toujours de ce chif­fre le TSN indiqué plus haut et nousavons : 17 h. 50 — 15 h. 43 = 2 h.7 m. (2 h. = 30 ans, 7 ni. = 1 an et

9 mois) ou bien 31 ans et 9 mois arcde direction AS trigone Lune. Pour laconjonction AS Mars qui a lieu à 15«du Taureau nous avons : 19 h. 20 (TSlorsque PAS est à 15n Taureau) — 15h. 43 — 3 h. 57 ou 54 ans et 3 mois.

11 serait je crois inutile de multi­plier les exemples tellement le procédéest enfantin. Nous allons maintenantrésoudre un autre petit problème : Noussommes en 1932 et nous voulons savoirquelles sont les directions pour le Ma­réchal pour Pannée 1932-1933. Rien en­tendu nous ne pouvons pas calculer tou­tes les directions de sa vie sans perdreun temps considérable; il nous faudraitseulement connaître la position de cha­que planète « dirigée » pour Pannée1932 au jour anniversaire de sa nais-

sance soit le 2 octobre (1847). Pourcela nous allons faire comme suit :

Nous convertissons Page du sujet eij 'heures et minutes à raison de

15 ans = 1 heure1 an = 4 minutes (1)

Au 2 octobre 1932, Hindemburg avait85 ans révolus soit 5h. 40 m. (75 a. =5 h.; 10 a. = 40 m.) Pour trouver laposition de PAS et du MC au 2 octobre1932 il nous suffit d’ajouter cet « âge »du natif (5 h. 40 m.) au TSN que nousavons calculé au début, soit : 15 h. 43

( i) Votfs trouverez dans les·« S.rrels du Zo-dia'/w» des tables appropiic.s pour fairc celloconversion ninsi que tons rnnseigneinenls surle caleul p i6 .is des directions. En venlc auxEd. du Chariot, 30 ir.

-|- 5 h. -JO -- 21. h. 23. Reprenons no­tre table des maisons et voyons où seIrouvent le MC et l’AS à celte heure là.Le résultat est le suivant (à quelquesminutes près) :

MC 1 B" .20 du VerseauAS 25° 40 des Gémeaux

Le MC dirigé (18° 20 du Verseau) for­me-t-il des aspects à 1° près pour 1932-1933 ? Oui il vient à peine de dépasserle trigone de Mercure (lequel se trouveà 18” de la Balance). Si donc vous de­viez établir un thème annuel il fau­drait tenir compte de cet aspect dansvotre interprétation. Dans la pratique

c’est probablement à ce trigone que leMaréchal doit sa réélection au prin­temps 1932.

L’AS à 25°40 des Gémeaux ne for­me pas d’aspects pour 1932-33.

En vous inspirant du procédé ci-dessus vous pouvez aisément trouverla position du MC et AS (et aussi desplanètes, mais à ce sujet voir plus loin )pour une année quelconque de la vie.Par exemple pour 45 ans vous ajoutez3 heures au TSN ; pour 30 ans vousajoutez 2 heures, etc...

(.1 suivre)

X e G u i e t saL'histoire du gui comporte une signi­

fication occulte très importante ; diffé­rents auteurs en ont fait mention avecune compréhension plus ou moins exacteet plus ou moins approfondie. Nousavons relevé dans quelques-uns de cesouvrages et dans l’enseignement oral dePeter Davidson et de son duel Maître cequi nous a paru le plus intéressant pourvous le résumer.

Le mot Guy ou Gui vient de wy, d’oùen latin viscuin. Le monosyllabe Wi ouWy, d’où vient gui, est un radical puret primilf qui n’existe pas dans lesanscrit, mais qui dans la langue d’oùprovient le groupe cclto-kymrique, porteles idées d’amplification, de progrès, deprogressivité, d’évolution; de là sont dé­rivés le wir des Germains, le \ve desAnglais, le wei des Flamands, qui veu­lent dire « nous, plusieurs ».

Vous connaissez tous le gui, cetteplante parasite qui pousse sur le chêne,le pommier, le peuplier, etc.

Vous n’ignorez pas non plus que lesanciens mythes oraux, les vieilles allé­gories et les symboles antiques avaientpour objet de faire comprendre aux peu­ples les vérités qu’ils auraient dû connaî­tre. De simples paroles abstraites ne pou­vaient pas jadis toucher ni impressionnerles masses, trop frustes, trop peu intellec­tualisés ; elles* n’auraient été ni assez puis­santes, ni assez claires. Par contre com­me les peuples d’il y a plusieurs milliersd’années étaient tous beaucoup plus prèsque nous de la nature, il était non seu­lement convenable qu’un symbole fut

P h ilo so p h ieemployé, mais il était également néces­saire qu’il fût en harmonie avec lanature, qu’il fût simple, clair, bien connu,pour atteindre l’intelligence populaire,pour frapper non seulement l’intelligencede la masse mais aussi l’imaginationet les sens de ces multitudes qui ne sa­vaient ni lire ni écrire, mais seulementdéchiffrer quelque peu le grand livrede la Nature.

Du reste les symboles ont continué àêtre employés même dans des civilisa­tions et dans des.sciences plus avancées,et cela, pour des· motifs divers. Malheu­reusement, de tous temps les symbolesn’ont pas toujours été bien compris etnormalement interprétés; peu à peu lalettre s’est substituée à l’esprit, ‘ propa­geant ainsi des erreurs et meme des ab­surdités inimaginables.

« Entre toutes les légendes orales et fi­guratives dont l’histoire fait mention, ditle savant auteur américain Davidson,celle qui nous semble résumer d’unemanière admirable l’expression la plusélevée et la plus sublime d’une doctrine,d’une synthèse religieuse et philosophi­que autour de laquelle toutes les reli­gions semblent converger, c’est la lé­gende du gui. Nous voulons parler dela légende orale des sages de l’ancienneGaule, de la légende du Guy, ou Mist­letoe, figurée par une plante qui, en­core aujourd'hui, porte en France cemême nom de gui. Aucun arbrisseauexistant n ’éveille autant d’intérêt quecette plante bizarre. Son originalité s’af­firme de bien des manières : sa mys-

tique verdeur au milieu des neiges derhiver, ses baies pales annonçant les fê­tes de Noël, la valeur traditionnelle dubaiser donné sous les branches du gui,tout proclame ses propriétés profondé­ment symboliques et mystiques dont laréelle histoire n’a pas encore été écrite. »

Le marquis de Sant Yves d’Alvcy-dre, le grand occultiste bien connu etdont les ouvrages font autorité, a écritdans son gros livre sur « la mission desJuifs » :

« C’est de la période dilanoumann, lepremier disciple de Ram, que date l’em­ploi général du gui sacré extrêmementdifficile à discerner et dont l’efficacitécontre certaines épidémies épouvantablesdépend de l’heure astronomique préciseoù on le cueille et où on le prépare. »

Voici la légende de Ram.En ces temps reculés des femmes

visionnaires prophétisèrent sous des ar­bres. Chaque tribu avait sa grande pro-phélesse, telle que la Voluspa des Scan­dinaves, avec son collège des Druides­ses. Mais ces femmes, au commence­ment noblement inspirées devinrent am­bitieuses et cruelles; les bonnes prophé-tesses se changèrent en méchantes sor­cières ou magiciennes; celles-ci insti­tuèrent des sacrifices animaux et hu­mains. Le sang d’Hérolds coula sur lesDolmens, au sinistre accompagnement deschants des prêtres et des hurlements etacclamations des Scythes féroces. Parmices prêtres se trouvait un jeune hommeà la fleur de son âge, nommé Ram',qui fut naturellement destiné à la prê­trise mais dont l’âme se retirait en soiet dont l’esprit se révoltait contre ceculte sanguinaire. Ce jeune Druide étaitun homme savant et vertueux, doux etgrave. 11 se lamentait en secret sur leserreurs de ses compatriotes et il jugeaitavec bonnes raisons que leur culte, aulieu d’honorer la Divinité, ne faisaitque l’offenser. 11 connaissait les tradi­tions très pures de l’antiquité; il avaitbien étudié la nature. Il avait montréune aptitude spéciale dans l’étude desplantes, de leurs vertus merveilleuses,de leurs jus et sucs préparés et distil­lés, ainsi qu’en l’étude des étoiles etde leurs influences. Il semblait prédirebeaucoup de choses et voir les événe­ments éloignés. De là naquit son au­torité précoce sur les plus âgés desDruides. Son humilité et sa douceurle faisaient rechercher de tous. Unegrandeur et une puissance -magnétiques

accompagnaient ses paroles ol sa pré­sence même. Sa sagesse profonde etsa pondération en toutes choses con­trastaient avec la folie des pseudo-drui­desses, avec les clameurs et. malédic­tions qui profanaient leurs oracles dansles convulsions du délire. Los Druidesl’avaient appelé « Celui qui sait » ; lepeuple l’avait nommé « L’inspiration dela Paix ».

Il advint que le peuple de Ram futla proie d’une maladie terrible, qui n’é-tail autre que la peste. Les habitantsdes forêts et des rares agglomérationsmouraient par milliers et le fléau sepropageait sans relâche. Ram examinales malades avec le plus grand soin;il réfléchit beaucoup sur cette mala­die; mais il ne put en découvrir leremède.

Il avait l’habitude de méditer sousun chêne favori, plusieurs fois sécu­laire et dont la sève, riche en vitalité,abritait, disait-il les mânes d’un grandnombre de ses Ancêtres; or, un soirqu’il se promenait, comme de coutu­me, dans la forêt, il s’arrêta aupied de ce chêne, il s’y reposa enméditant longuement sur les malheursde ceux qui étaient siens.

Comme cela arrive fréquemment, dela méditation Ram passa aux repos, nonpas au repos de l’inconscience, maisd’un repos intellectualisé, vigilant et fé­cond à un repos plus profond et ainside suite, de repos en repos jusqu’aurepos de la . contemplation et · au som­meil de l’Arcana, ainsi que le prouvela suite du récit.

Pendant ce sommeil, alors que lesyeux de son corps .étaient tournés enhaut sous ses paupières fermées, maisque veillaient intensément son intelli­gence et son cœur, il lui sembla qu’unevoix l’appelait par son nom. Il cnits’éveiller et voir devant lui un hommed’une taille majestueuse, revêtu de larobe des Druides et portant à-la mainune baguette autour de laquelle s’enla­çait un serpent. Etonné de ce phéno­mène il allait demander à l’inconnu ceque cela voulait dire, lorsque celui-ci,le prenant par la main, le fit lever; et,lui montrant sur l’arbre même au piedduquel il était couché, une très belletouffe de gui, il lui dit : « O Ra-m 1 re­jeton de la pure race solaire, le remèdeque tu cherches, le voilà ». Puis, toutà coup, tirant de son sein une petiteserpette d’or, il en coupa la branche et

cl il la ¡ni Guiña. Ensuite, ayant ajoutéquelques mois sur la manière de pré­parer ce gui et de s’en servir, il dis­parut.

Le Druide se réveilla tout ému de lavision qu’il venait de percevoir; il pre­nait pour certain que c’était un rêveprophétique. Il se prosterna au piedde l’arbre sacré, habitation des degrésraréfiés et survivants de ses ancêtres;il les remercia du fonds de son cœurainsi, que les immortels et les divinitésprotectrices qui lui avaient envoyé cettevision.

Ensuite, ayant vu qu’en effet cet ar­bre portait une branche de gui, il ladétacha avec respect et il la porta danssa cellule, enveloppée d’un bout du voilequi lui servait de ceinture.

Après s être mis en ardente aspirationpour appeler sur son travail la béné­diction des puissances invisibles, amiesde la terre et de l’homme, il commençales opérations qui lui avaient été indi­quées et il réussit heureusement à lesterminer. Quand il crut son gui assezbien préparé, il s’approcha d’un maladedésespéré; et, lui ayant fait avaler quel­ques gouttes de son divin remède dansune liqueur fermentée, il vit avec uneémotion et une joie inexprimables, quela vie, prête à s’éteindre, se trouvaitranimée et que la mort, forcée d’aban­donner sa proie, avait été vaincue.

Toutes les expériences qu’il fit cu­rent le même succès, en sorte que lebruit de ses cures merveilleuses se ré­pandit au loin. Mais il conserva le se­cret de sa préparation pour la Hiérar­chie seule ;ct il déclara que cette pré­paration constituait un véritable sacer­doce.

Cette vénération pour le gui s’estconservée et se retrouve à diverses épo­ques cl dans divers pays.

Autrefois on suspendait des touffes degui au-dessus de la porte des maisonshospitalières ou ceux qui voyageaientpar nécessité pouvaient être généreuse­ment accueillis, restaurés et sustentés.Aujourd’hui on retrouve aussi ce sym­bole mais — encore un exemple où lalettre a remplacé l’esprit — c'est l’en­seigne des hostclleries ou des aubergesmercantiles.

Les Orientaux ont remplacé la potionfaite avec le gui (potion dont nous par­lerons plus loin) par le jus exprimédu Soma ou Barsoma, qu’ils ont appeléGuy lama, c’est-à-dire succédané du gui,

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lequel ne pousse pas dans les payschauds ou situés en dehors de la zonedes forêts.

Dans le poème de Virgile, où l’on peutretrouver tant et tant de débris initiati­ques, on rencontre Aine description decelte plante par la Sibylle qui conseilleà Enée de s’en pourvoir avant de des­cendre au lieu de la purification desâmes.

Dans les Flandres et en Hollande, oùles initiés druidiques florissaient avantd’être férocement extirpés par la mêmehiérarchie sanguinaire qui avait déjàopéré la disparition radicale des livressibyBiens, dans les Pays-Bas on a aban­donné les anciens mots wy et wiscus, eton les a remplacés par un équivalentmoderne, celui de « Marren-Takken »,qui désigne aujourd’hui le gui.

Dans les Iles Britanniques et enFrance, le gui est considéré maintenantcomme un porte-bonheur; Rappelez-vousles fêles célébrées dans toute 1 Angleterreà la Christmas, où le gui prend uneplace prépondérante (avec le pudding,bien entendu).

Ces diverses formes de vénération ontleur origine dans l’ancienne et augustereligion des Druides.

Après la conquête romaine, nos An­cêtres, volontairement et savammenttrompés et de plus en plus mal infor­més par les fils de la louve sur le véri­table caractère des Prêtres Gaulois, lescontraignirent d’abord à célébrer secrè­tement leurs mystères; puis on les ac­cusa de magie, de sortilèges et d’enchan­tements. Le préjugé a survécu et legui a été souvent désigné comme « ba­lai des sorcières », « rameau des spec­tres », etc.

Nous avons rencontré dans Peter Da­vidson celte citation initiatique dont noustrouvons un écho affaibli et combiendéformé dans l’épitre aux Ephésiens,chapitre 2 versets 13 à 17 : « De toutmon cœur je t’aime, je t’aimerai tou­jours, ò gui mystique évocateur de rê­ves des époques passées, des âges re­culés, annonciateur véridique et simpledu règne futur où Ra-m sur terre vien­dra tout unir, vous et moi, pour sontriomphal retour,’ ayant aboli en sa chairl’inimitié pour faire en lui de deux unhomme nouveau en faisant la paix. »

D’après la tradition vulgarisée, lesbois sacrés furent jadis les lieux des cé­lébrations religieuses. Abraham plantaun bois pour la méditation autour de la

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tour carrée et dit la Genèse, établit leculte dans une clairière. Josué écrivitle livre de la loi sur une. grande pierreélevée sous un chêne (deux symbolesdo la pérennité). Dans la profondeurdes anciennes et sombres forets, lesDruides avaient leurs retraites et leursprincipaux sanctuaires. Ils les consa­craient à Ce qu’ils appelaient « Suprê­me », ou « Omnipotent » et ils don­naient le nom de Dieu à ce moi internedont ils avaient intimement et natu­rellement connaissance. Us n'avaient qu’àse retirer en soi pour être conscients dela divinité, qu’ils appelaient la Lumièrede lame ou le Divin Habitant.

Ces bois sacrés étaient appelés « Fo­rêts vierges » car les peuples avaientreçu la défense de les tailler ou de lescouper.

Le chêne fut un symbole de Tara-nowy, qui veut dire exactement <; legui du tonnerre », nous dirions aujour­d’hui le Maître, ou le Seigneur, ou·même à tort lo dieu du tonnerre, Jupi­ter ; et le gui fut nommé « Pren purAur » l’Arbre de l’Or pur, l’Arbre élhéré’symbolisant l’essence. « Pren üchelvar »symbolise l’arbre au sommet élevé, cardans les langues bretonnes et gaéli­ques. Cet arbre d’or pur, l’Aurum fron-deus, ou lo rameau d'or, Ram us aurons,du poète latin ne pouvait pas fixer sesracines sur la terre; il devait être toutà fait d’origine celestc. Aussi, pour trou­ver un home agréable sur la terre, ils’enracinait sur ce qui était déjà de na­ture puissante et sacrée, le redoutableTaranowy, le chêne mystique.

Pline dit que le gui était regardé com­me un présent des cieux et que lesPrêtres qui en célébraient la consécra­tion étaient considérés comme les mé­diums de l’Etrc Suprême.

On composait avec le gui une po­tion mystique, à laquelle on attribuaitplusieurs vertus.

1°. Cette boisson déterminait un étatparticulier, provoqua une sorte de repossacré ou sommeil de transe.

« Ce sommeil sacré de l’initié dit Da­vidson révèle beaucoup de vérités et cemoyen do consulter l'oracle fut pra­tiqué dans la plus haute antiquité. Dans

les pays orientaux celte sublime stu­peur est appelée « le. sommeil sacréde Sialam ». C’est une espèce d’oubli,dans lequel le sujet est jeté par certainesopérations traditionnelles que complètel'absorption de certaines boissons, tellesque celles du Gui ou du Sonia. Le corpsdemeure en un état de transe et dégagétemporairement de sa terreslréilé, il de­vient, pour, un temps, conscient desraréfactions Esprits Divins qui sontdans l’homme et il entre en rapport aveceux ».

Voici maintenant ce que disent, les ou­vrages cosmiques.

« Selon l'ancienne tradition de tellespotions furent onployées seulement pouraider ceux qui étaient partiellement évo­lués à trouver le repos, et souvent aussipour les néophytes de sixième annéequi se préparaient à l’initiation et à en­trer dans le sommeil initiatique ».

2··. En dehors de ce pouvoir occulte,les breuvages au gui- étaient comme "Ca­pables d’assurer la santé et la longévité.(Pour le dire en passant, il est curieuxde constater que la science classiqueconfirme aujourd’hui ces assertions deschefs des peuples physiques qu’étaientnos ancêtres, puisqu’elle donne aujour­d’hui le gui pour abaisser la pressionartérielle trop élevée et pour purifier losang), il n ’est pas étonnant non plusqu’en ces temps là cette plante futconsidérée comme donnant la féconditéet comme un souverain remède général.

Aussi était-il investi d’un caractèred'une telle sainteté que le toucher dudoigt était considéré comme une pro­fanation. Il était appelé le sauveur uni­versel (All-heal). Nous retrouvons dansl’histoire naturelle de Pline la mêmeaffirmation : « Le gui du chêne estun symbole de protection contre toutesles difficultés et contre tous les dangersmentaux ou physiques. Les propriétésmédicinales étaient si hautement esti­mées qu’on lui donnait le nom signifi­catif de remède universel, « omnia sa-nans » le tout guérissant.

(La fin au prochain numéro)Docteur de RO Fl A.

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