ORGANE DES STATIONS HIVERNALES Seul journal quotidien...
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ORGANE DES STATIONS HIVERNALES
Seul journal quotidien de Cannes et de I 'arrondissement de Grasse
ABONNEMENTS
LE NUMÉRO :i CENTIMES
INSERTIONSFRANCE
ÉTRANGERUn ^n . .
i'n art 10
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Laligne : E, 4^'p~tgr liv .,-8. Ofr .25 ; .•r .3 'p,a•tr.0 50 ; en fin. . . . . . . .
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de chroni~ar,2Fr, ; Jaua•le corps de ln r'h rua~iq r,r .Saison ":i .r mois 7tb n
SIXIÈME ANNÉE
—a(~-
NUMÉRO 1577
de gré à gri._
ADMINISTRATION & RÉDACTION : 24, RUE HOCHE
MERCREDI 25 E RPTEMBRE 1889
Lee Annonces sont reçues eu Bureau du Journal, 24, rue Hoche.
Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus . Les Lettres non affranchies sont refusées .— Les Abonnements partent des l" et 16 de cheque mois.
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rail , ruila accus donruul '' ~In ' nnr partic de la rue Centrale f(u pan "•r. eu
buis (parlic cuutpliso eutc l'lh)lcl-de-Ville et le (.rand Cercle l'hilhar-
uuu ;itlnr).
Nous nous faisions l ' écho d, plain-te' lui fluta étaient adressées par
plusicnrs de nus Ili,tc ; ItaLu[Iv1s —dilcttauti — IeSI1ucIS suivent assidu-
tuent, toits les hices, les concertadollw''s par uotrc. musique uuulici .
pale sur le kiosque des M1(ée›.Ku effet lo bruit nssuurdisulut
crin>( parfois par le passage des uiu-uihils ou aut res véhicules sir veltepallie, rie la rue Centrale, ~ulperllc
absoluulent d'entendre une seulenote de musique.
Ju>fIu'it présent, notr e unulicipalilé
it :l dotrtlé aucune Suite à celle ques-ti*'u,cependalit des plus intrrrssaut~ -.
()fi reproche au pavage eu Fuis do1,n"seutrr des danger s Sérieux . Lee-quelS? Ses armt ;tges sont pourtant
rcculluus : propreté des cllaus>~"fis,absence de bruit, rnulenient deux de-
vuitures, I ,,~ductiou cous;dévahle dC
l'effort (le traction, etc.taus 1 état actuel de la circulation
de nos ,raudes villes, ou peut dire
flue la Solution du ploblèurr do lacha s•ée parfaite serait une chaus-
sI•c in)porm'ahle, rigide et iudestruc-tfhle, avec uu rev,îtcluel,t suflisaul-
lurut f•Iusti~lue, susCCptib!e rl ' ui eU-ltre tt peu Ares rI~guliire et don-
liant lieu tt un utiniuuuu de rrpura-
tIuI1S.\us chausse"eS, patres cu gris ou
granit Bout, un peul dire, l'iuvcrse de
cette chausS'c thcovitluo, la partierigide étant d la Surface assise sur
une Gu•nle de salle élastique, cutisuluhile.
Le, chan>sées empierrée,, dites
iliacadalllisèvs, ont été pourohvier à la dul'et(' des voles payees
et au br ;tit si Souvent iutu!ëi-able . Cr,chaussées se detériorcnt iuégalc-
Iuent, et avec une grande rapidité, litoit la circulation est active . I :11es exi-gcut (lu-, et
dispendieux, un entretien de saluhrit,'•et de propret( trè s pénibles et égale-
tuent très coûteux . KIIes d~ ccrscut eu
uut ro des quantités runsid~'~ralrlcs de
sable dans las égouts . Ces sables,
n'étant pas eut•ainrs par tics colt-.raits d'eau la plupart du temps trop
faibles, donnent lieu A des barragescuire lesquels séjournent des eaux
impures, dont ladreutnpusitiou dévc-
loppe des odeurs infecteset des nuits-ules dangereux.
Ise pavage en bois devait doux êt re
accuciI ' i avec ]aven•, et il l'a été le
jour oit s'est présenté un Système qui
rf'alisait presque contpl8tcutcnt, on
peut le dire, les desiderata de lavhauss~r parfaite j ndi, l uce Ci dessus.
\ Londres, l ' ext)nsinn dec lgc a élL iunua~dutlemcut t is rapide.
1 f;tit chaque jour des progrèsCuusidrrahlrS . La grande villecuu)ptedelà de GIIU à 700 mille mèt res Super-IicieLS rie p ;tt "S eu t.uis, dont iule nu-tahle partie élahlie là oit la oir ;ula-tiou est la 1,111, active et ail les chau .s-;des l'ati,uCnt Ir pins.
(IucoulpreudrafucilcnlCat lavalcur(h C s -li lnr, qui cunstitIIe le do1'-nicr prngri• ;, 1, ;u' cette dexct•ipliuu; I1~'a'Ilil4
I .'clisouthle de Li chaussée se, cum-p~~sr Tune forme Sul'fisauuneut~'pai>,~• ru brion fait atec ]e meilleur
chient Portland . Sul' cette forlueparfuitctnent rigide et iudcarurtihlo('a posé un revélcutcnt !6( .vtirl+u' et.pavés de bois, ajustés dans descon-
ditfous telles lino l'huulidit,'~ ne paisse.pouétel Iii c i ] de-soles Ili lat(valc-nieit . Lo bois, préparé d'aillcuraacre. des a~e,ta antiseptiques, set Ime ainsi a l'ahri de lu pourri-ture et n ' est plus sujet qu' y lltsnrcr~gulicrc r ."sultaut de la cirvulatiuli.
Le preluier spécimen de ce svsti•nlede p ;nagc a été établi a Paris, aurarrefonr AIuutnuutrc , L„ulevard
l'oisonuiiv'e et cut. (c e de la rue Alollt-martre . CeSt le point de 1',u is oit lacirculation est la plus active ; lesstatistiques accuscut itu .(J00 0ulliecspar jour . Ou coulpreutl que 1 opreuv'cd~ cari Pfre d~ ' Cisitr.
t'e pavage a été achevé en 1SS1.
], gus Ics l' ;trisicliS et les ~ ' tr :uigcrse1 nit va et ei voicut jouruellcuu•ute ; ris-ultaL . lis ue pouvaient i•t•eplus
satisl 'ai ;aüt. Lc Cou .;cil uuuiicilaall'a ju-- ,~ de même puisque, d( .,
l :t conCrtlé Il, nouvelles surfaces;i p :l~Cr e i l Lois it la Socirté auou .'Illedl, I :t one de Prucelrr, et (lue leslin > .
ainsi pav i e ; peu' c, ten9~
ire r ' a alcul
avtuclleucnldl,tnln uli ers carl"S rumprcnant les
cires lo .s plats helies et les ] glus fali -gu~ws de Paris.
Les !m~vcutionS exislaut autrl'oisfinie ce s\Sdélile de pacage ont élisrrl 'ut~cs pur Lrxp'lience . Ces pn'-nnliolis portaient principalemetlsur Ica puiuts suivants:
()i1 prutendait :t Que le pacage en bois s'iulpré-
guerait (les (b'ir itis et uriues desChevaux et deciru<Irait ainsi uu forer
d'il,fection ;
''' Que le pavage serait glissant;:S' Qu'il pourrait occasionner des
incendies ;-t• Qu'il n'était pas a],plirable aux
voies de tralima'S.
Une longue et dernière cxpérieurea maintenant prraluucé sur la valeur
de ces objections .
Les iugf~uieurs de l 'IUlnlinislratiouont . 1 I,Insirurs repri~cs, et sut' les
indicutious tain du Cuuseil unmicipal(Ive des cuuunissimw (l'h'giéue, fait
de nombreuse, cxpérici,ces qui ontdrnunitr(• (l'um' fat on absolue:
1' Que le_ ptvageen huis nrs ' itnpté-gunit pas des uriues drS cLevaux et,ne pouvait eu cons(gneccr, rare une
Cause d'iaSaluhritr, et qu'au ContraireIt ]~r~se. .uv~ (fun antiseptique commeLt r r~'o~~ ale dans le bois riait fave'ahle:
2' t ;u'apres le Inacadaln . c 'I'tait lepacage le moins gh sai .t . I .cS Statis-tilpler constatent que los accidents
ale vuitnrc Sont hcrntCOup plus fré-yuents sur Il p :nngr cil pierre et surl' ;IS],halte fille sur le pacage en bois
:i' (sue In craiule rl'iuceudie tuaitchien'-rique . Vil l ieu cutrlclnl sur lepavage en Luis au honlct,n'd Pois-snlnliére, pendant douze 1wlu•rs .n'rst.pnrn nu flu'ti rarhnuisrr le pan suronciron G"' 11_' de prol~,ndeuf M Seule-uu ut au contact ittnuédial des Ina-
n . ei i conlhu lion.
1 Que l'appl j CaGoli élu pavage eu-ils lo, Chnnssécs oit sont établis
d ' s rails poil , t•antwaçs est parlaite-ment 1'1i•a1de.
Ce , expériences sont cuucluanlos.1'uut s les craintes Iluivent Ilispa-vai t Ir e.
V\ idcttttuout ce ['est pas eu ee Ino-utr~~t, au d,'a hut de la saison, que laIuttuic:ipalit," duit ent•rprcndre, lepar,Ige eu bois de la rue Centrale,
dais, la pat•tie indiqué(, au contmcu-on)e : t de cotte chrui,i~lne, mats Ce
travail 5 iutptfae dés Ics Iuculie•sj nus dit uwis (le ju i n iS!Lo.
LES
I ht i•cr,t d ' , 11uua~ oU'cst demain tarir qu i:mruut lieu les
uLsègai s du pi inro l:hurl, S 111 de Monaco.Le palais du princO ( ." t oll%crt au
puhlil . da puis lundi, de 1 I coco ù G heuresdit s ;,ir.
Aplés avoir
ta,i I'v ' , di 1-m I luud de la g d -fie d ' i l rculr, S, trouvola chupeCe ardente où repos, sur un su-pelLe lit de parade la (PI ouille mortelleuu prince Charles 111.
l'ot~al~•mont r •couvert de velours noirang ., d ' argent, lbr,tloire des pinces
i r ;ut :l'urne'. vil chapelle ardl file t st visitaichnalue jours par des uv tarots J . per-sonnes.
An pied dit cercueil, récouvel t du dra-peau nnmégasque, se Irottveut I(S déco-ratiuu .a alit ']clout a Ue tous c6tés, de Super-be, cOnrontws.
Uonuain, le Casioo de lloo(e-C;rlo seraIel III, ' le tour rt le cuir.
1111 Gl6IT ;ll1 III'. L_1 VIII
SI: Ill
l'IIIIIIEIiI :E
Illwruurs tic IL 'rlrxrd11 septembre.
La R~nrse du Conuuerce a été inaugu-rée aujourd ' hui . IIII .'l'irard a prononcé acette occasion nu discouiS dans lequel il a