LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE - archivesjournaux.ville...

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iaaces pour l'Europe, nous avons donné au désastre naval russe le nom de n bataille de Tsoushinta ,, les japo- nais l'ont cfficiellement intitulé : « bataille de la mer du japon U, ce qui indique intentionnellement de leur part possession effective et exclusive de la inter en question. L'Hurnanité, à propos dit congrès de la mulitalité à o9no, xelles . C'est toufe l'humanité que, selon l'expression de Millerand au congrès international, la mutualité veut em- brasser maintenant dans la ma ternelle étreinte. Et ce n'est pas une vaine for- knule. Le C,31igzès a constitué un comité international, dont le président est ce wuêrne M. Mabilleau qui un moment essaya d'articuler contre la loi des re- traites ouvrières les instincts nationalis- tes en la qualifiant oo d'assurance à la prussienne o, C'est ce même homme qui, entraîné par la logique du déve- loppement humain, va donner mainte- nant à l'institution mutualiste un ca- ractère et un objet internationiux . Le comité, en effet, a reçu mandat de pré- parer des statuts universels qui permet- traient à tout mutualiste de bénéficier, dans n'importe quel pays, des aNanta- ges acquis par lui dans son pays d'o- rigine. C'e s t l'application de la utérin- alité de la pensée qui s'exprime déjà dans les premiers traités du travail et iqui tend à assurer réciproquement à tous les citoyens des Etats contractants le bénéfice des lois sur les accidents, les retraites, et en général _e toutes loi-, de solid~irité sociale . C'est une patrie de ~lidirité hirinime qui se crce, cest une patrie sociale universelle qui se furnie iu-deIstis des patries ria- t1nnales, et &nit la substance est f~ii1e de ce que l'humanité, en toutes les pa- tries, a de plus noble : l'idée de justice. RIVIERA PALACE HOTEL PRINCE DE GALLE$ R~~u.r ..t à 1 . —to, dire le Jiolon . d 'tiroi., ~Luouo fir-to, oov- -éo & rilbuil. - -- - o . tu LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE LA SITUATION On discute toujours à Portsmouth, et ce n'est pas fini. On discutera encore quelque temp,, c'est certain . FinLra-1- ou par s'entendre > Ça c'est autre cho- se. Nous le souhaitons en tous cas. Si la diplomatie européenne pouvait intervenir dune manière utile, nul ne tigerait à s'en plaindre. Nous avons pris le sage parti d'ai- oindre les évènements en prenant quel- que congé , .a rubrique de cette guerre va chî,- mer durant . quelques jours. T-e repos est indispensable, et il sera peut-être aussi utile à nos lecteurs assi- dits qu'il l'est pour le réclacteur, chargé de triturer quotidiennement cette aride et trompeuse matière, P S, AUTOUR DU CONSERVATOIRE Il ne faudrait pas que les candidats mal- heureux du Conservatoire désespérassent de réussir dans la carrière artistique- En corsultaut l'annuaire du théâtre, on a relevé Une sé rie de noms très connus, d'ar- tistes de premier plan, d'étoiles de première grandeur, et qui ne passêrent point par la maison du faubour g Poissonnière. Citons : Antoine, Gémier (qui fut refusé deux fois au co-rours d'ad~nission), Hugue- net, Legrafid, Bousclot (mort récemment), Arquilliêre, Decoui, Paul Monnet, Guy, Du- mêny, janvier, Noblet, Fugére de l'Opéra- Comique, Chevalier de la Légion d'honneur, qui débuta à Ba-Ta-Clan), le ténor Alvarez, Dubosc, etc. Parmi lm comiques des théâtres de genre, mentionnons : Raimond (qui resta vingt- quatre heures an Conservatoire), Germain, Lamy, Torin, Baron, Brasseur. Pour les femmes, la liste est encore plus longue ; Jeanne Cranier, Marie Laurent, Tessandici . Sorel, Yahne, Thormorassin, Cora, Laparcerie, Emma Calvé, Jeanne Hading, Lecomte (de la Comédie-Française, qui fut refusée au Conservatoire), Marcelle Lender, Marguente De, al. Grand Hûtai dU Favillon A~. .gÉ — ~ ou Je ~ ..t.a ..d~i. .. lou. Si .dirh . P . »~ p ropriétaire. F= Li E3 L_ i c i -r Personne lie met plus en doute les bienfaits de la publicité . Tous les com- merçants savent que leur prospérité est en raison directe du carré de leur récla- nie et que, de toutes les annonces , les plus profitables sont celles qu'on fait dans les journaux du soir. Mais la pu- blicité n' est pas seulement une corne d'abondance ; c ' est un art, et qui exige de ses professionnels de l 'esprit, de l ' é- loquence, de l'ingéniosité et même de la psychologie . On ne sera jamais qu oun médiocre agent de publicité si i on ne cornait le cœur humain . Témoin l ' anec- dcote suivante, que rapporte la Monthly P,vf~ez, ,. Un Londonien avait perdu à l ' ~-glisc, pendant le prêche de dimanche, son parapluie tout neuf auquel fafia- chaient par surcroit, des raisons d'or- dre sentimentat. Il publia dans un journal t annonce que voici : oi Perdu dans le vestibule de l'église Saint-Pier- re, dimanche dernier, Un beau parapluie de soie première qualité . La personne qui le rapportera à son propriétaire, io, High Street, recevra une bonne récom- pense. o Quelques jours se passèrent notre homme retouMa au journal oi J'ai décidément ierdu, dit-il ma foi dans la publicité . J ai vainemen ~ dépen- sé en annonces deux fois la valeur de mon parapluie, En voilà assez . — Par- don, fit l'agent ne publicité ; c'est votre faute . Vous Nous y êtes mal pris, Es- sayez encore une fois, mais laissez-moi libeller votre annonce, o, Ut il écrivit - o, Si l'individu qui a été aperçu, diman- che dernier, enlevant, dans le vestibule de l'église Saint-Pierre, nu parapluie qui ne lui appartenait pas désire éviter de graves ennuis et garder la réputa- tion de chrétien à laquelle il atîache un si grand prix il restituera immédiate- ment ledit parapluie au numéro io du High Street~ Son nom est parfaitement connu . o, Cette fois la publicité produi- sit lui effet foudroyant . Une heure après que la nouvelle annonce eut paru notre homme trouvait sous le porche de sa maison nue douzaine de parapluies avec de petites notes épinglées dans la soie, oit on le suppliait de lie lias ébrui- ter Fallaire. .. GRANDS AMIRAUX D'ANGLETERRE Rappelons . à l'occasion des fêtes de Ports- mouillé, quels furent, au cours des derniers siècles, les chefs les plus marquants de la marine britanniqqe, Drake, le vainqueur de ] 'invincible Ar- mada ; Blake, l ' adversaire souvent heureux des amiraux hollandais Tromp et Ruyter Russell, qui, grâce à l 'écrasante supériorité numérique de ses vaisseaux, eut raison, ait combat de la Hogue, de notre grand Tourville ; Byng le conquérant de Gibraltar; John Byng, son fils, qui, vaincu à Minor- que par l ' amiral La Galissonnière, fut pour ce fait traduit devant un conseil de g~ierre et fusillé ; Bodney, qui se signala pendant la guerre de l 'indépendance amércame ; Howe et Flood, vainqueurs de Villaret- joyeuse à la bataille de File d 'Ouessant, où sombra le Vengeur ; Neige, le trient- phateur facile, en sonome d ' Aboukiret de Trafalgar, dont on célèbrera justement le centenaire cette année ; Codington, un des combattant . de Navarin ; sir Charles Napier, enfin, qui commandait en Crimée. Sauf ces deux derniers, dont les vaisseaux étaient alliés des nôtres . tous eurent à se mesurer avec des adversaires dignes d'eux ' les jean Bart, les Dugay-Trouin, les Du- quesne, les Labourdonnaye, les Suffren, et ce fut de ce même Portsmouth, où le vice- amiral Douglas préside aujourd'hui à la ré- ception de nos marins — que partirent la plupart des escadres qui, sur tous les océans luttèrent contre les escadres fran- çaises, aux temps de la mésentente cordiale. HOTEL DES PINS S—1— de 1 . 11W — A proi imité de l ' Etii,e Le gouverneur de Madagascar Il se confirme que le général Gallié- lit, gouverneur général de Madagascar, ne retournera pas à Tananarive, Il quit- tera ses fonctions à la fin de son congé, c'est-à-dire dans 4 mois et demi. buivant des renseignements puisés ï) la meilleu- te source, soit successeur ne serait autre que M. Augagneur, maire de Lyon, mal- gré le démenti officieux qui en a été donné, Les tirs contre la grêle On liens écgit d 'Auch (Gers) : Les renseignements recueillis par la Fer- mc-Ecolc de la Houvre sur les résultats des tirs contre la grêle dans le département du Gers, permettent d'attester la réelle effica- cité des fusées paragrêles> Dans la dernière semaine de juin, les ora- ges éclataient peu après midi . Partout oit la défense s'est exercée, la grêle a été évitée, tandis qu 'elle est tombée en trois points non défendus ; dans la haute vallée du Gers dans la région de Simorre et de l ' Isle-jourd~in. Le , juin, un orage violent venu des Land-, s'étendant sur une largeur de ri à 7 kilomètres, pénétrait dans le département par la région du Houga ; la grêle tombait dans les environs de Nogaro . Aux environs d'Aignan, l 'orage, recevait les vibrations de l'éclat de fusées des treize postes installés dans cette région . Au bout de ici minutes, les gros nuages menaçants étaient dispersés. Les fusées Utilisées éclataient à 5oo et même 7 00 mètres Le même jour, un orage aussi violent s ' a- battait sur Auch . Le poste de Lucante lui . lança trois fusées. La première ne produisit pas il , effet apparent ; la deuxième ouvrit le nuage attaqué ; la troisième arrêta sa mat- che et le disloqua. L.c 29, des orages éclataient,également dis- persés sur plusieurs pointsdu département, à l'aide de fusées, tandis que la région de Simorre, non défendue, était ravagée . Au hameau de La,sseubc, plusieurs douzai . tics de vieux arbres étaient abattus, une maison et plusieurs toits furent renversés. La grêle hacha lm rêcoltm sur une lar- geur de t kilomètres et un pat-cuurs de dou- ze kilomètres. Ce fut un désmtre. Le 4 juillet, de nombreux 'rages venant de directions diverses se concentraient sur Auch. Leur réunion menaçait de produire la grêle et de ravager les récolt— Vigoureuse- ment attaqués par tous les "tes établis à la Ferme-Escole, à Lucante, et par le soins de la municipalité, sur lm points culminants de la commune, les orages changèrent de direction et se dispersèrent. Cette série d ' expéiiences, qui s 'est depuis poursuivie avec le même succès, est à peu près concluante. La défense contre la grêle à . l'aide de foi- s~cs . bien organ i sée . peut disloquer les ora- ges les plus menaçants et empêcher la for- mation des grêlons . Quoiqu'encore à l'état rudimentaire, cette organisation dans le département a sauvé peut-être cette année la moitié de la récolte du froment. Il est permis d'espérer, dans un avenir peu éloigné ' par l'organisation de Syndicats de défense, une protection à peu près coin- plète. Hôtel BEA IU-SEJO'UR 0—rt dU 1- 0,:t.b,e .. l-, Ytoir, U . Rooa.r _ o Chronique Locale C .oncoiirs .— Un concours sera ouvert le 11 octobre au ministère du Commerce, de l'In- dustrie, des Postes et Télégraphes pour huit places de commissaires contrôleurs de SociC- tês d'assurances sur la vie. Les demandes d'admission au concours établies sur papier timbré devront être adres- sées ou remises avant le ter septembre pro- chain au plus tard, avec pièces réglementai- res au ministère du Commerce (direction de Y assurance et de la prévoyance sociale, ze bureau, So . cul de Varennes), qui remettra ou e— erra sur demande les conditions et programme du concours. — Un concours sera Ouvert le 25 octobre prochain au mouistére du Commerce et de l'industrie pour dix places de vérificateurs- calculateurs au service du contrôle central des Sociétés d'assurances sur la vie. Les demandes d'admission au concours. établies sur papier timbré, devront être adressées avant le ler septembre prochain au plus tard, av- les pièces réglementaires au ministère du Commerce qui enverra, sur demande . les conditions et programme du c ..coo~". Hvp~i?e . - -Nous cr-ons de%oir aviser le service de la voiril sur l'état où se trouve LUI 'égard du tout à l'égout, ut% coin des rues H .c ho, et Saint-Nicolas, près de l'agence Va- ist . Les trovan-, -oit ou ob,trLoés et L' lentlul, Il r1e1u,~ ~,i le trottoir, déga- geant des odeurs peu agréables. Nous nous faisons l'écho dus nombreux lia- filants de cette lie pour qu'il soit mis au plus té)t an terme à Un pareil état de choses. P,uy ies P,éii ;)es . — Les tolites faites aux mariages célébrés, hier, à la mairie, ont proc- duit la somme de (~ fr . , o prier les pauvres. Unicn des Le se- crétaire-général fi, 1't7nion des syndicats ouvriers invite les svndicats qui, il y a quel- ques années . --rot quitté l'Union, à faire leu, demandé 'l' Il c'pet, q,." 11, 'vrifficat, tnut récemment to-um,~, ,, tà,de,r,it pas à lui remettre le, pièce., ,éce,,ai,cs à leur ad- -sien. -~r . le s,crêt,,ire-,,èné,,l lierre à la ccutousits- sance des corporations ouvrières non svoudi- quées qu'il se tient à leur disposition ilour les fr,riner Le bureau de l'Union, si en, n. 2", est Ouvert Le— les jours de 6 heures du matin à 6 heures du soir . de ca", . .. C'est dimanche par une magnifique matinée qu'a en lieu le r . cours de bosiol,s anoloill de l'A. S C . au _grand boulodrome des Palmiers, à 7 heure,. Huit parties étaient engagées . Après une lutte acharnée dans les éliminatoires les par- tie, cul gagnées par ~nL Giraud et Zanzi Lanibert et Bouilli. La finale étant très disputée la victorire revient facilement à l'équipe Goraud-Zanzi qui (le beaucoup supérieurs laissent leurs ad% ersaire, de t ; a , Doints. Une mule nombo'u- était venue assister au% di%cr,~cs pocritoutils du concours. Remarqué parmi les officiels : 2NINI . Lowe, le svolopathique piésident : Barralis, tréso- rier ; Xa%ier Bourcl~ et François Stévénino, secrétaire,, et S . etc. Après le concours la commission a décidé d'eii%,over j'équipe ui%ante au concours de bord- qui ltlj outil fini 15 courant. aula lieu ' à Nice, organisé par la jeunesse Sportive. -NIM . Giraud . Zauzi . Lambert et 'Ketvier Bo .rél,. Nous à notre active société souhaitons cannoise le plus -and succès. Les Chasseuis . — _',~,uo, recevons d'un groupe de chasseurs une, réclamation qui nous parait très juste . A la veille de l'cuver- titre de la chasse . le directeur de l'entrepôt de Grasse a déclaré à plusieurs de ros cooaci- tovens qLi*il n'avait ni plomb ni poudre. C'est là ut, lait exceptionnel . nous daignons le croire, mais qui . nouS en sommes persua- dé, ne se renouvellera pas. Sur nos Marché,. — L'inspecteur des mat- chés a saisi, hier, une certaine quantité de fruits et légumes avariés qu'il a fait jeter à la voirie, pour être détruits . Nous félicitons MM . les vétérinaires ponsonne et Calvy pour leur vigilance inc~~nte, qui n'a qu'un but, celui de la santé publique. Le dipart de - Choéolot Nous ap~ prenons que le petit relu: de i tonneau Chocolat, appartenant NI. Serraillier a été vendu à M . A . Jacq. Le Chocolat va quitter Cannes pour se rociedre, à Brest. Clo4b de la Pédal, . Lm membres de cette sociêtè sont priés ci. bien veudoir as- sister à la réunion générale qui aura lieu le te, août, à 3 b . ir2 du soir, Brassene du Lion. Ordre du jour : Inscription pour l'excur- sion dit 2,~ aOÙt ; Championnats de la société ; questions diverses . Prèsence indispensable. Fête La fête du quartier de Notre-Dame des Pions sera cél6- brée cette année, les Q, 10 et 11 septembre prochain, Le bal sera drmsè, dans les ter- rains de M . Tripet,boute~~ard Alexandre 111. côte de t'égli~ russe. Cette fête sera donnée sous le patronag de MM . Maurice Rcovieor, sénateur des Alpes-Mariti mes' président du Conseil des Ministres, Ministre des Affaires étrangères, François Arago, député de la circonsc . rop- tien Cannes-Antibes, officier de la Légion d'honneur, André Capron, maire de Cannes, chevalier de la Légion d'honneur. La Comi~aission a bien fait lm choses et sous l'intelligente présidence de M . Clau- de Duvaille, un programme des plus attra- yants a été élaboré. . Nous le pubLierons,du reste, en entier. Le S.iwl-Hono,at .— Lundi 14. août, le feu s'est déclaré dan, le sud-ouest de toile Saint-Honorat et a brûlé une parcelle plan- tée de petits pins, de Soo mètres carrés. Le feu à été Promptement éteint par les soins des moines et des enfants de l'orphie- ficat. Il,serait à . désirer que les promeneu rs qui reçu vent l'hospitalité à l'lit, Saint-Honorat se montrent plus prudents, et qu'ils n'filin- ment pas des feux pouvant occesionner un plus grave —votre. Au P-1 . — Le vapeur Anéphion, venant de Marseille, est arrivé, hier, au port, avec 130 tonnes de marchandises pour divers si gociants de notre ville. M Réclauzalion . — Les habitants de l'i m- passe Ferry ~ plaignent avec juste rais"". du sans-gêne de certains locatairés, qui, le soir venu, déposent ou jettent, dans cette im- passe, toutes sortes d'ordures nuisibles à la santé publique, Ils osent espérer que les services de la po- lice ci de l'hygiène mettront bientôt un ter- me à un pareil état de choses. tri" 10~t-i-e qlli 11, coule Pois. — Les ha- bitants du quai Saint-Pierre et les marins se. plaignent, avec juste raison, que la fontaine placée sur le quai , en face'du poste des doua- nes, ne donne qu'un filet d'eau imperceptible. Ils espèrent que 1 . Compagnie des Eau,, voudra bien faire clsser un tel état de chosse. qui leur est . en tous points, préjudiciable. Ternéé d',,,, figuie, . — Le brigadier p.se Ur de la voie B... . était, ce matin, en train ci' cueillir des ligues sur un fignier situé à p- -imité 'lu passage à ilivlun ci, la tu, 'o,,h,,d. le long du vallon de la Feux. Tout à coup, une branche cassa et le b -rocher alla donner de la tête dans le vall .0 d'une hauteur de 4 mètres . Relevé aussitôt par la femme du garde barrière, il a pu re- gagner son domicile, où des soins empressés lui ont été donnés. Le docteur n'a pas encore établi le . carac- tère de gravité de la blessure qu'on ne croit cependant pas dangereuse. Accident . — Un accident de voiture s'est produit, hier, à 3 heures et demie, entre Un tramway et une voiture de place allant au Golfe-Juan . C'cIt la voiture oqui n'était pas placée à sa main qui a été endommagée- Pas d' .~cid~ .t de pe .. . n .c,. Police dé, roulae. — Une contravention a été dressée, hier, au nommé A L pour avoir circulé sur la retire nationale nu mère 97, monté sur son %élucide, sans gqd~ et dans l'impossibilté de diriger son attelage. — Une contravention à la police du rou- lage a été dressée, hier au nommé B L pour avoir été rencontré, route de FiéjUs. circulant sur la dite route -sans avoir allumé la lanterne ré,,Icni,~ritairc. Voies de fait et voolteoces . — Une contra- vention a été dressée hier, au nommé A ... L pour violences et voies de fait récipro- ques. — Un ch,, .l loi, ' .b,t . — U. cite, .1, ai- telé à une voiture de place, s'est abattu, hier, à midi, route de Fréjus, en facede la villa La Rochefoucauld . En tombant, l'animal s'est blessé aux jambes de devant . Il n'y a eu, heureusement, aucun accident de per- sonne. — Un cheval attelé à Une voiture de place s'est abattu, hier, route de Fréjus, à i i li~ 2~ du matin. Il n'y a eu aucun accident de personne, mais le phaéton a été fort endommagé. VUI de — La p .lice . ouvert une enquête au sujet du vol de fruits ut noarau- dages commis dans la banlieue . Les auteurs sont connus, et ne tarderont pas à être cul . 1 à la disposition de la justice. — jes ont été dressées, hier matin, contre le nommé R pour ouverture bruyante de la devant - toure métallique de se . établissement, et contre la femme P ... R . .. . pour avoir fouillé dans les tas d'ordures déposés sur la voie pu- blique. Coups et blessures . Dans sa dernière audience, le Tribunal correctionnel de Gras- se a condamné le nommé D G notre concitoyen, à trois mois de prison, pour coups et blessures, avec application de la loi de sursis. Mordit par un rhieu~ — Le petit garçon de notre ami M . Desoucouraux de Givray a été mordu . samedi dernier, par un grand levier . La morsure est insignifiante, les cracs n'ont laissé qu'un petit bleu. Oit ferait bien de prendre quelques pré- cautions avec ces toutous. Poivrot— Le nommé C . E .... a été écroué, hier, au violon municipal, sous l'inculpation d'ivresse et scandale sur la voie publique. Il a été remis ensuite, en liberté, et procès-ver- bal lui si été dressé. ,P,é,o... — Le, jeunes A H . . .. et M P âgés de ou et l i ans, ont été —ë- tés, hier, et conduits devant M . Anfossi, coin- missaire de police, pour vol de tabac et allu- mettes dani les proches d'un employé des tramways. Après admonestation, ils ont été rendus à leurs parents, et, ceux-ci ont été avertis d'a- voir à mieux surveiller leur progéniture, à l'avenir. Arrestation . — Le nommé Cervitti Char- lm, a été arrêté hier sous l'inculpation de mendicité et vagabondage. Les Le inutilité Chiotti Eticro- ne a été, arrêtê . hier, sous l'inculpation d'i- vresse et scandale sur la ~ oie publique . Après enquête, procès-verbal lui a Cté dres- sé et il a été lais~ê en liberté proviso4~. Acigelica Liqueur stimulante partout. Ar,est .ti".s. — La nuit dernière, à la la Croisette, la police a mis en état d'ar- restation les nommés Victor joseph et Dutto Barithélémy, qui causaient du scandale à la fête de ce quartier. Victor a tiré sur les agents deux coups de revolver, sans les atteindre, mais blea- sant légèrement à la main droite, un nom- mé Chianéa. I~ agents ont eu beaucoup de peine à maîtriser ces malfaiteurs, qui sort des ce- pris de justice dangereux, et quie après en- quête, seront déférés au ~arquet. Entre tioê-1- - Le, nommés NI . Michel -et NI .. . Fruniçous, demeurant a,, p .tit-J .a" .ai- . Taàland, êtaient quelque peu gris, hier, après-midi, et après s'être disputés, François M.. . a lance une boule à la tête de son frère, lui faisant une blessure assez grave- Les bievclistes .— Une contravention a été drmséc, hier, au'nommé T.. . N .. . de Nice, pour avoir circulé en ville avec une bicyclet- te dépourvue de la plaque réglementaire. AUX DAMES. tGE~ FRANCE fROUSSEAUX il, "' LAYETTES CANNES NOUVEAUTÉS, AMEUBLEMENTS ARTICLES OE PARIS T A 1 L L E U R pour HommEs et pour DAMES EXPOSITION PERMANENTE — Entrête Libre — ffle `IOTEL DES ]PALMIER» ET DIES PRINCE» V . . elle ..., le . Là. et — P .,1111.11 t1ooh- Coi-fool- 0 .—1 de C .0~ GOLFE-JUAN Non,, chef de g .,e. — Nous ap- prenons avec plaisir que M. Laurent, sous- chef do gare à Nice a été nommé chef de gare à Gcolfe-juan, en remplacement de M. Mitirtin, décédé. Nous sommes heureux de féliciter loi. Laurent pour cet avan—rient bien mérité. la THOIZLNC Passage de Tr—pes . — Mardi dernier, le passugo, à Thorcnc du 27e Chasseurs alpins a donné lieu à une cérémonie particulièrement impressionnante . Dans l'après-midi, alors que la musique militaire jouait sur la ter- rasse de la villa Cronstadt et que MM . les officiers russes blessés, conviés par leurs ca- marad~ français à un champugsol d'honneur, é langeaient de nombreux toats avec leurs h~t-,-~1- le 'lu 27', 0 prenant alo~ la parole a, dans une allocution vibrante, rendu hommage à la vaillance des héros d'une guerre particulièrement meur- trière, les assurant de la fidélité de l'armée française aux jours d'épreu\u comme aux jours hetireu,~ . <, Votre infortune, s'est écri6 le commandant, n'a pnint modifié nos sert- timents ; frères dévoués hier, nous restons aujourd'hui frères d'autant plus dévoués que vous étes malheureux, aussi je lève mon verre en votre honneur, je salue votre lié- roisonte et bois à v,)tre gu,mson et à la pro - chaire, grandeur de la Russie . .> La musique avant entonné l'hymne russe, toits les estivants et tous ]~ hommes du 27', c'est-à-dire un millier de personnes se découvrirent spontanément et écoutèrent dans un respectueux recueillement l'air lis- ticonal de nos alliés. A son tour, le Dl Worobieff directeur mé- dical de la villa Cronstadt, en réponse au commandant 'tlarjolet déclara que les parc- les que -s malades et lui venaient d'élite .- drU ~ ahitient pour les officiers blessés tous les soins matériels qu'il pouvait lent donnei : « il n'est point — dit leD, \Voro~,-bieti — pour des soldats à peine relevés du champ de ba- taille de pansement plus efficace que, des mots affectueux, consolants, fraternels et ceux que vous venez de prononcer, mon comman- dant, ont été tout droit ~ notre cœur. Ils font oublier les souffrances plivsiquea et réconfor- tent nos frites en détresse . La France, nous le constatons une fois de plus, est une gran- de nation qui nous apparait, en vous les officiers du 27", magnifique de force et de vaillance et superbe de cœur et de sentiments élcvts . A mon tour, au nom de tous mes ma- tartes, je bois à vous toits M~L les Officiers, à vous mon commandant . à l'Arméo, et à. la République Française, à la nation la plus hospitalière et la plus levait, (lu monde . Vive 1 . France ! ~ A son tour, le colonel Ouspenski, le plus haut en grade de tous les officiers de la villa Cronstadt, se lève et saisissant les mains du commandant Alarjoulet lui dit en russe : « Frère d'arme, mon égal, acceptez le meil- leur de mon cœur de vrai russe et laissez-moi vous exprimer, ainsi qu'à tous les officiers de votre bataillon combien nous sommes tou- chés de la fidélité que vous nous témoignez dans le malheur ; vous êtes grands dans vos sentiments comme dans votre force, vous digne fils d'une nation puissante et cheva- leresque> , De toutes parts éclatent les cris répétés de v vive la France, vive la Russie o et ce ri'est que lorsque la fanfare du 27o, attaque la Marseillaise que les clameurs enthousiastm prennent fin ;. A,yant de se séparer, M . Esmonet, admi- nistrateur délégué de la Société de Thorenc, remercie M . le Commandant ainsi que tous 1' . officiers du 2 ;7o, d'avoir bien voulu faim un détour par la vallée de Thorenc . Il est heureux, dit-il, de constater que ce passage inattendu des chasseurs a apporté,à Thorenc et à la région des heures d'animation, de joie véritable et de patriotiques émotions et aussi des heures précieuses d'oubli et pérance aux hôtt,, de la villa Cronstadt. Il espère que l'hospitalité cordiale de la PoPu- lion et que les bonnes intentions de tous ren- dra Thorene assez sympathique à MM. les officiers pour que le Batailloa prenne sOu- vent, même au prix d'une étape un peu plus longue, le chemin de la vallée . Enfin il se réjouit de voir cette cordiale manifestation franco-russe se prooduire dans la station de Tancent, et il assume dans Un même toast lm officiers français ; et russes et acclame —

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iaaces pour l'Europe, nous avons donnéau désastre naval russe le nom den bataille de Tsoushinta ,, les japo-nais l'ont cfficiellement intitulé :« bataille de la mer du japon U, ce quiindique intentionnellement de leur partpossession effective et exclusive de lainter en question.

L'Hurnanité, à propos dit congrès dela mulitalité à o9no, xelles .

C'est toufe l'humanité que, selonl'expression de Millerand au congrèsinternational, la mutualité veut em-brasser maintenant dans la ma ternelleétreinte. Et ce n'est pas une vaine for-knule. Le C,31igzès a constitué

un comité

international, dont le président est cewuêrne M. Mabilleau qui un momentessaya d'articuler contre la loi des re-traites ouvrières les instincts nationalis-tes en la qualifiant oo d'assurance à laprussienne o, C'est ce même hommequi, entraîné par la logique du déve-loppement humain, va donner mainte-nant à l'institution mutualiste un ca-ractère et un objet internationiux . Lecomité, en effet, a reçu mandat de pré-parer des statuts universels qui permet-traient à tout mutualiste de bénéficier,dans n'importe quel pays, des aNanta-ges acquis par lui dans son pays d'o-rigine. C'e st l'application de la utérin-alité de la pensée qui s'exprime déjàdans les premiers traités du travail etiqui tend à assurer réciproquement àtous les citoyens des Etats contractantsle bénéfice des lois sur les accidents,

les retraites, et en général _e toutesloi-, de solid~irité sociale. C'est une

patrie de ~lidirité hirinime qui secrce, cest une patrie sociale universellequi se furnie iu-deIstis des patries ria-t1nnales, et &nit la substance est f~ii1ede ce que l'humanité, en toutes les pa-tries, a de plus noble : l'idée de justice.

RIVIERA PALACEHOTEL PRINCE DE GALLE$

R~~u.r ..t à 1 . —to, dire le Jiolon . d 'tiroi.,~Luouo fir-to, oov- -éo & rilbuil.

- -- - o . tu

LA GUERRERUSSO-JAPONAISE

LA SITUATION

On discute toujours à Portsmouth, etce n'est pas fini. On discutera encorequelque temp,, c'est certain . FinLra-1-ou par s'entendre > Ça c'est autre cho-se. Nous le souhaitons en tous cas.

Si la diplomatie européenne pouvaitintervenir dune manière utile, nul ne

tigerait à s'en plaindre.Nous avons pris le sage parti d'ai-

oindre les évènements en prenant quel-que congé

, .a rubrique de cette guerre va chî,-mer durant . quelques jours.

T-e repos est indispensable, et il serapeut-être aussi utile à nos lecteurs assi-dits qu'il l'est pour le réclacteur, chargéde triturer quotidiennement cette arideet trompeuse matière,

P S,

AUTOUR DU CONSERVATOIRE

Il ne faudrait pas que les candidats mal-heureux du Conservatoire désespérassent deréussir dans la carrière artistique-

En corsultaut l'annuaire du théâtre, on arelevé Une sé rie de noms très connus, d'ar-tistes de premier plan, d'étoiles de premièregrandeur, et qui ne passêrent point par lamaison du faubourg Poissonnière.

Citons : Antoine, Gémier (qui fut refusédeux fois au co-rours d'ad~nission), Hugue-net, Legrafid, Bousclot (mort récemment),Arquilliêre, Decoui, Paul Monnet, Guy, Du-mêny, janvier, Noblet, Fugére de l'Opéra-Comique, Chevalier de la Légion d'honneur,qui débuta à Ba-Ta-Clan), le ténor Alvarez,Dubosc, etc.

Parmi lm comiques des théâtres de genre,mentionnons : Raimond (qui resta vingt-quatre heures an Conservatoire), Germain,Lamy, Torin, Baron, Brasseur.

Pour les femmes, la liste est encore pluslongue ; Jeanne Cranier, Marie Laurent,Tessandici. Sorel, Yahne, Thormorassin, Cora,Laparcerie, Emma Calvé, Jeanne Hading,Lecomte (de la Comédie-Française, qui futrefusée au Conservatoire), Marcelle Lender,Marguente De, al.

Grand Hûtai dU FavillonA~. .gÉ — ~ ou Je ~ ..t.a ..d~i.

.. lou.Si

.dirh . P . »~ propriétaire.

F= Li E3 L_ i c i -rPersonne lie met plus en doute les

bienfaits de la publicité. Tous les com-merçants savent que leur prospérité esten raison directe du carré de leur récla-nie et que, de toutes les annonces , lesplus profitables sont celles qu'on faitdans les journaux du soir. Mais la pu-blicité n'est pas seulement une corned'abondance ; c 'est un art, et qui exige

de ses professionnels de l 'esprit, de l ' é-loquence, de l'ingéniosité et même de la

psychologie . On ne sera jamais qu ounmédiocre agent de publicité si i on necornait le cœur humain . Témoin l ' anec-dcote suivante, que rapporte la MonthlyP,vf~ez,, . Un Londonien avait perdu àl ' ~-glisc, pendant le prêche de dimanche,

son parapluie tout neuf auquel fafia-chaient par surcroit, des raisons d'or-dre sentimentat. Il publia dans unjournal t annonce que voici : oi Perdudans le vestibule de l'église Saint-Pier-re, dimanche dernier, Un beau parapluiede soie première qualité . La personnequi le rapportera à son propriétaire, io,High Street, recevra une bonne récom-pense. o Quelques jours se passèrentnotre homme retouMa au journaloi J'ai décidément ierdu, dit-il ma foidans la publicité. J ai vainemen ~ dépen-sé en annonces deux fois la valeur demon parapluie, En voilà assez. — Par-don, fit l'agent ne publicité ; c'est votrefaute . Vous Nous y êtes mal pris, Es-sayez encore une fois, mais laissez-moilibeller votre annonce, o, Ut il écrivit -o, Si l'individu qui a été aperçu, diman-che dernier, enlevant, dans le vestibulede l'église Saint-Pierre, nu parapluiequi ne lui appartenait pas désire éviterde graves ennuis et garder la réputa-tion de chrétien à laquelle il atîache unsi grand prix il restituera immédiate-ment ledit parapluie au numéro io duHigh Street~ Son nom est parfaitementconnu . o, Cette fois la publicité produi-sit lui effet foudroyant . Une heureaprès que la nouvelle annonce eut parunotre homme trouvait sous le porche desa maison nue douzaine de parapluiesavec de petites notes épinglées dans lasoie, oit on le suppliait de lie lias ébrui-ter Fallaire. ..

GRANDS AMIRAUX D'ANGLETERRE

Rappelons . à l'occasion des fêtes de Ports-mouillé, quels furent, au cours des dernierssiècles, les chefs les plus marquants de lamarine britanniqqe,

Drake, le vainqueur de ] 'invincible Ar-mada ; Blake, l 'adversaire souvent heureuxdes amiraux hollandais Tromp et RuyterRussell, qui, grâce à l 'écrasante supérioriténumérique de ses vaisseaux, eut raison, aitcombat de la Hogue, de notre grandTourville ; Byng le conquérant de Gibraltar;John Byng, son fils, qui, vaincu à Minor-que par l ' amiral La Galissonnière, fut pource fait traduit devant un conseil de g~ierreet fusillé ; Bodney, qui se signala pendantla guerre de l 'indépendance amércame ;Howe et Flood, vainqueurs de Villaret-joyeuse à la bataille de File d 'Ouessant,où sombra le Vengeur ; Neige, le trient-phateur facile, en sonome d ' Aboukiret deTrafalgar, dont on célèbrera justement lecentenaire cette année ; Codington, undes combattant. de Navarin ; sir CharlesNapier, enfin, qui commandait en Crimée.

Sauf ces deux derniers, dont les vaisseauxétaient alliés des nôtres. tous eurent à semesurer avec des adversaires dignes d'eux 'les jean Bart, les Dugay-Trouin, les Du-quesne, les Labourdonnaye, les Suffren, etce fut de ce même Portsmouth, où le vice-amiral Douglas préside aujourd'hui à la ré-ception de nos marins — que partirent laplupart des escadres qui, sur tous lesocéans luttèrent contre les escadres fran-çaises, aux temps de la mésentente cordiale.

HOTEL DES PINSS—1—

de

1 . 11W —A proi imité de l 'Etii,e

Le gouverneur de Madagascar

Il se confirme que le général Gallié-lit, gouverneur général de Madagascar,ne retournera pas à Tananarive, Il quit-tera ses fonctions à la fin de son congé,c'est-à-dire dans 4 mois et demi. buivantdes renseignements puisés ï) la meilleu-te source, soit successeur ne serait autreque M. Augagneur, maire de Lyon, mal-gré le démenti officieux qui en a étédonné,

Les tirs contre la grêle

On liens écgit d 'Auch (Gers) :Les renseignements recueillis par la Fer-

mc-Ecolc de la Houvre sur les résultats destirs contre la grêle dans le département duGers, permettent d'attester la réelle effica-cité des fusées paragrêles>

Dans la dernière semaine de juin, les ora-ges éclataient peu après midi . Partout oit ladéfense s'est exercée, la grêle a été évitée,tandis qu 'elle est tombée en trois points nondéfendus ; dans la haute vallée du Gers dansla région de Simorre et de l ' Isle-jourd~in.

Le , juin, un orage violent venu desLand-, s'étendant sur une largeur de ri à 7kilomètres, pénétrait dans le départementpar la région du Houga ; la grêle tombaitdans les environs de Nogaro . Aux environsd'Aignan, l 'orage, recevait les vibrations del'éclat de fusées des treize postes installésdans cette région . Au bout de ici minutes, lesgros nuages menaçants étaient dispersés.Les fusées Utilisées éclataient à 5oo et même7 00 mètres

Le même jour, un orage aussi violent s 'a-battait sur Auch . Le poste de Lucante lui .lança trois fusées. La première ne produisitpas il , effet apparent ; la deuxième ouvrit lenuage attaqué ; la troisième arrêta sa mat-che et le disloqua.

L.c 29, des orages éclataient,également dis-persés sur plusieurs pointsdu département,à l'aide de fusées, tandis que la région deSimorre, non défendue, était ravagée . Auhameau de La,sseubc, plusieurs douzai. ticsde vieux arbres étaient abattus, une maisonet plusieurs toits furent renversés.

La grêle hacha lm rêcoltm sur une lar-geur de t kilomètres et un pat-cuurs de dou-ze kilomètres. Ce fut un désmtre.

Le 4 juillet, de nombreux 'rages venantde directions diverses se concentraient surAuch. Leur réunion menaçait de produire lagrêle et de ravager les récolt— Vigoureuse-ment attaqués par tous les "tes établis àla Ferme-Escole, à Lucante, et par le soinsde la municipalité, sur lm points culminants

de la commune, les orages changèrent dedirection et se dispersèrent.

Cette série d 'expéiiences, qui s 'est depuispoursuivie avec le même succès, est à peuprès concluante.

La défense contre la grêle à. l'aide de foi-s~cs . bien organ i sée . peut disloquer les ora-ges les plus menaçants et empêcher la for-mation des grêlons .

Quoiqu'encore à l'état rudimentaire, cetteorganisation dans le département a sauvépeut-être cette année la moitié de la récoltedu froment.

Il est permis d'espérer, dans un avenirpeu éloigné ' par l'organisation de Syndicatsde défense, une protection à peu près coin-plète.

Hôtel BEA IU-SEJO'UR0—rt dU 1- 0,:t.b,e .. l-, Ytoir,U . Rooa.r _ o

Chronique Locale

C.oncoiirs .— Un concours sera ouvert le 11octobre au ministère du Commerce, de l'In-dustrie, des Postes et Télégraphes pour huitplaces de commissaires contrôleurs de SociC-tês d'assurances sur la vie.

Les demandes d'admission au concoursétablies sur papier timbré devront être adres-sées ou remises avant le ter septembre pro-chain au plus tard, avec pièces réglementai-res au ministère du Commerce (direction deY assurance et de la prévoyance sociale, zebureau, So . cul de Varennes), qui remettraou e— erra sur demande les conditions etprogramme du concours.

— Un concours sera Ouvert le 25 octobreprochain au mouistére du Commerce et del'industrie pour dix places de vérificateurs-calculateurs au service du contrôle centraldes Sociétés d'assurances sur la vie.

Les demandes d'admission au concours.établies sur papier timbré, devront êtreadressées avant le ler septembre prochainau plus tard, av- les pièces réglementairesau ministère du Commerce qui enverra, surdemande . les conditions et programme duc ..coo~".

Hvp~i?e . - -Nous cr-ons de%oir aviserle service de la voiril sur l'état où se trouveLUI 'égard du tout à l'égout, ut% coin des ruesH .c ho, et Saint-Nicolas, près de l'agence Va-ist . Les trovan-, -oit ou ob,trLoéset L' lentlul, Il r1e1u,~ ~,i le trottoir, déga-geant des odeurs peu agréables.

Nous nous faisons l'écho dus nombreux lia-filants de cette lie pour qu'il soit mis auplus té)t an terme à Un pareil état de choses.

P,uy ies P,éii ;)es . — Les tolites faites auxmariages célébrés, hier, à la mairie, ont proc-duit la somme de (~ fr . , o prier les pauvres.

Unicn des Le se-crétaire-général fi, 1't7nion des syndicatsouvriers invite les svndicats qui, il y a quel-ques années . --rot quitté l'Union, à faireleu, demandé 'l'

Il c'pet, q,." 11, 'vrifficat, tnutrécemment to-um,~, ,, tà,de,r,it pas à luiremettre le, pièce., ,éce,,ai,cs à leur ad--sien.

-~r . le s,crêt,,ire-,,èné,,l lierre à la ccutousits-sance des corporations ouvrières non svoudi-quées qu'il se tient à leur disposition ilour lesfr,riner

Le bureau de l'Union,si en, n. 2", est Ouvert Le—les jours de 6 heures du matin à 6 heures dusoir .

de ca", . ..

C'estdimanche par une magnifique matinée qu'aen lieu le r . cours de bosiol,s anoloill de l'A.S C . au _grand boulodrome des Palmiers, à7 heure,.

Huit parties étaient engagées . Après unelutte acharnée dans les éliminatoires les par-tie, cul gagnées par ~nL Giraud et ZanziLanibert et Bouilli.

La finale étant très disputée la victorirerevient facilement à l'équipe Goraud-Zanziqui (le beaucoup supérieurs laissent leursad% ersaire, de t ; a , Doints.

Une mule nombo'u- était venue assisterau% di%cr,~cs pocritoutils du concours.

Remarqué parmi les officiels : 2NINI . Lowe,le svolopathique piésident : Barralis, tréso-rier ; Xa%ier Bourcl~ et François Stévénino,secrétaire,, et S .

etc.Après le concours la commission a décidé

d'eii%,over j'équipe ui%ante au concours debord- qui

ltlj outil fini 15 courant.aula lieu 'à Nice, organisé par la jeunesse Sportive.

-NIM . Giraud . Zauzi . Lambert et 'KetvierBo .rél,.

Nous

à notre active sociétésouhaitonscannoise le plus -and succès.

Les Chasseuis . — _',~,uo, recevons d'ungroupe de chasseurs une, réclamation quinous parait très juste . A la veille de l'cuver-titre de la chasse . le directeur de l'entrepôtde Grasse a déclaré à plusieurs de ros cooaci-tovens qLi*il n'avait ni plomb ni poudre.C'est là ut, lait exceptionnel . nous daignonsle croire, mais qui . nouS en sommes persua-dé, ne se renouvellera pas.

Sur nos Marché,. — L'inspecteur des mat-chés a saisi, hier, une certaine quantité defruits et légumes avariés qu'il a fait jeterà la voirie, pour être détruits . Nous félicitonsMM. les vétérinaires ponsonne et Calvy pourleur vigilance inc~~nte, qui n'a qu'un but,celui de la santé publique.

Le dipart de - Choéolot

Nous ap~prenons que le petit relu: de i tonneauChocolat, appartenant

NI. Serraillier a étévendu à M . A . Jacq.

Le Chocolat va quitter Cannes pour serociedre, à Brest.

Clo4b de la Pédal,. Lm membres decette sociêtè sont priés ci. bien veudoir as-sister à la réunion générale qui aura lieu lete, août, à 3 b . ir2 du soir, Brassene duLion.

Ordre du jour : Inscription pour l'excur-sion dit 2,~ aOÙt ;

Championnats de la société ; questionsdiverses . Prèsence indispensable.

Fête La fête duquartier de Notre-Dame des Pions sera cél6-brée cette année, les Q, 10 et 11 septembreprochain, Le bal sera drmsè, dans les ter-rains de M . Tripet,boute~~ard Alexandre 111.côte de t'égli~ russe.

Cette fête sera donnée sous le patronagde MM . Maurice Rcovieor, sénateur desAlpes-Mariti mes' président du Conseil desMinistres, Ministre des Affaires étrangères,François Arago, député de la circonsc .rop-tien Cannes-Antibes, officier de la Légiond'honneur, André Capron, maire de Cannes,chevalier de la Légion d'honneur.

La Comi~aission a bien fait lm choseset sous l'intelligente présidence de M . Clau-de Duvaille, un programme des plus attra-yants a été élaboré.

.Nous le pubLierons,du reste, en entier.

Le S.iwl-Hono,at .— Lundi 14. août,le feu s'est déclaré dan, le sud-ouest de toileSaint-Honorat et a brûlé une parcelle plan-tée de petits pins, de Soo mètres carrés.Le feu à été Promptement éteint par lessoins des moines et des enfants de l'orphie-ficat.

Il,serait à. désirer que les promeneu rs quireçu vent l'hospitalité à l'lit, Saint-Honoratse montrent plus prudents, et qu'ils n'filin-ment pas des feux pouvant occesionner unplus grave —votre.

Au P-1 . — Le vapeur Anéphion, venantde Marseille, est arrivé, hier, au port, avec130 tonnes de marchandises pour divers sigociants de notre ville.

MRéclauzalion. — Les habitants de l'i m-

passe Ferry ~ plaignent avec juste rais"".du sans-gêne de certains locatairés, qui, lesoir venu, déposent ou jettent, dans cette im-passe, toutes sortes d'ordures nuisibles à lasanté publique,

Ils osent espérer que les services de la po-lice ci de l'hygiène mettront bientôt un ter-me à un pareil état de choses.

tri" 10~t-i-e qlli 11, coule Pois. — Les ha-bitants du quai Saint-Pierre et les marins se.plaignent, avec juste raison, que la fontaineplacée sur le quai , en face'du poste des doua-nes, ne donne qu'un filet d'eau imperceptible.

Ils espèrent que 1 . Compagnie des Eau,,voudra bien faire clsser un tel état de chosse.qui leur est . en tous points, préjudiciable.

Ternéé d',,,, figuie, . — Le brigadier p.se Urde la voie B. . . . était, ce matin, en train ci'cueillir des ligues sur un fignier situé à p--imité 'lu passage à ilivlun ci, la tu, 'o,,h,,d.le long du vallon de la Feux.

Tout à coup, une branche cassa et le b-rocher alla donner de la tête dans le vall.0d'une hauteur de 4 mètres. Relevé aussitôtpar la femme du garde barrière, il a pu re-gagner son domicile, où des soins empresséslui ont été donnés.

Le docteur n'a pas encore établi le. carac-tère de gravité de la blessure qu'on ne croitcependant pas dangereuse.

Accident . — Un accident de voiture s'estproduit, hier, à 3 heures et demie, entre Untramway et une voiture de place allant auGolfe-Juan . C'cIt la voiture oqui n'était pasplacée à sa main qui a été endommagée- Pasd' .~cid~ .t de pe .. . n .c,.

Police dé, roulae. — Une contraventiona été dressée, hier, au nommé A L pouravoir circulé sur la retire nationale nu mère97, monté sur son %élucide, sans gqd~ etdans l'impossibilté de diriger son attelage.

— Une contravention à la police du rou-lage a été dressée, hier au nommé B Lpour avoir été rencontré, route de FiéjUs.circulant sur la dite route -sans avoir alluméla lanterne ré,,Icni,~ritairc.

Voies de fait et voolteoces . — Une contra-vention a été dressée hier, au nommé A ...L pour violences et voies de fait récipro-ques.

— Un ch,, .l loi, ' .b,t . — U. cite, .1, ai-telé à une voiture de place, s'est abattu, hier,à midi, route de Fréjus, en facede la villaLa Rochefoucauld . En tombant, l'animals'est blessé aux jambes de devant . Il n'y aeu, heureusement, aucun accident de per-sonne.

— Un cheval attelé à Une voiture de places'est abattu, hier, route de Fréjus, à i i li~ 2~du matin.

Il n'y a eu aucun accident de personne,mais le phaéton a été fort endommagé.

VUI de — La p.lice . ouvert uneenquête au sujet du vol de fruits ut noarau-dages commis dans la banlieue . Les auteurssont connus, et ne tarderont pas à être cul. 1à la disposition de la justice.

— jes ontété dressées, hier matin, contre le nomméR pour ouverture bruyante de la devant -toure métallique de se . établissement, etcontre la femme P . .. R . .. . pour avoir fouillédans les tas d'ordures déposés sur la voie pu-blique.

Coups et blessures .

Dans sa dernièreaudience, le Tribunal correctionnel de Gras-

se a condamné le nommé D G

notreconcitoyen, à trois mois de prison, pourcoups et blessures, avec

application dela loi de sursis.

Mordit par un rhieu~ — Le petit garçonde notre ami M . Desoucouraux de Givray aété mordu . samedi dernier, par un grandlevier . La morsure est insignifiante, les cracsn'ont laissé qu'un petit bleu.

Oit ferait bien de prendre quelques pré-cautions avec ces toutous.

Poivrot— Le nommé C . E . . .. a été écroué,hier, au violon municipal, sous l'inculpationd'ivresse et scandale sur la voie publique. Ila été remis ensuite, en liberté, et procès-ver-bal lui si été dressé.

,P,é,o. .. — Le, jeunes A H . . ..et M P âgés de ou et l i ans, ont été —ë-tés, hier, et conduits devant M . Anfossi, coin-missaire de police, pour vol de tabac et allu-mettes dani les proches d'un employé destramways.

Après admonestation, ils ont été rendus àleurs parents, et, ceux-ci ont été avertis d'a-voir à mieux surveiller leur progéniture, àl'avenir.

Arrestation . — Le nommé Cervitti Char-lm, a été arrêté hier sous l'inculpation demendicité et vagabondage.

Les Le inutilité Chiotti Eticro-ne a été, arrêtê . hier, sous l'inculpation d'i-vresse et scandale sur la ~ oie publique .

Après enquête, procès-verbal lui a Cté dres-sé et il a été lais~ê en liberté proviso4~.

Acigelica Liqueur stimulante partout.

Ar,est .ti".s. — La nuit dernière, à lala Croisette, la police a mis en état d'ar-restation les nommés Victor joseph et DuttoBarithélémy, qui causaient du scandale à lafête de ce quartier.

Victor a tiré sur les agents deux coupsde revolver, sans les atteindre, mais blea-sant légèrement à la main droite, un nom-mé Chianéa.

I~ agents ont eu beaucoup de peine àmaîtriser ces malfaiteurs, qui sort des ce-pris de justice dangereux, et quie après en-quête, seront déférés au ~arquet.

Entre tioê-1- - Le, nommés NI . Michel -etNI .. . Fruniçous, demeurant a,, p .tit-J .a".ai- . Taàland, êtaient quelque peu gris,hier, après-midi, et après s'être disputés,François M. . . a lance une boule à la tête deson frère, lui faisant une blessure assezgrave-

Les bievclistes .— Une contravention a étédrmséc, hier, au'nommé T. . . N . . . de Nice,pour avoir circulé en ville avec une bicyclet-te dépourvue de la plaque réglementaire.

AUX DAMES. tGE~ FRANCE

fROUSSEAUX il, "'

LAYETTESCANNESNOUVEAUTÉS, AMEUBLEMENTS

ARTICLES OE PARIST A 1 L L E U R pour HommEs et pour DAMES

EXPOSITION PERMANENTE— Entrête Libre — ffle

`IOTEL DES ]PALMIER»ET DIES PRINCE»

V . . elle . .., le . Là. et

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GOLFE-JUANNon,, chef de g .,e. — Nous ap-

prenons avec plaisir que M. Laurent, sous-chef do gare à Nice a été nommé chef degare à Gcolfe-juan, en remplacement de M.Mitirtin, décédé.

Nous sommes heureux de féliciter loi.Laurent pour cet avan—rient bien mérité.

laTHOIZLNC

Passage de Tr—pes . — Mardi dernier, lepassugo, à Thorcnc du 27e Chasseurs alpins adonné lieu à une cérémonie particulièrementimpressionnante. Dans l'après-midi, alorsque la musique militaire jouait sur la ter-rasse de la villa Cronstadt et que MM . lesofficiers russes blessés, conviés par leurs ca-marad~ français à un champugsol d'honneur,é langeaient de nombreux toats avec leursh~t-,-~1- le

'lu 27',0prenant alo~ la parole a, dans une allocution

vibrante, rendu hommage à la vaillance deshéros d'une guerre particulièrement meur-trière, les assurant de la fidélité de l'arméefrançaise aux jours d'épreu\u comme auxjours hetireu,~ . <, Votre infortune, s'est écri6le commandant, n'a pnint modifié nos sert-timents ; frères dévoués hier, nous restonsaujourd'hui frères d'autant plus dévoués quevous étes malheureux, aussi je lève monverre en votre honneur, je salue votre lié-roisonte et bois à v,)tre gu,mson et à la pro -chaire, grandeur de la Russie . .>

La musique avant entonné l'hymne russe,toits les estivants et tous ]~ hommes du27', c'est-à-dire un millier de personnes sedécouvrirent spontanément et écoutèrentdans un respectueux recueillement l'air lis-ticonal de nos alliés.

A son tour, le Dl Worobieff directeur mé-dical de la villa Cronstadt, en réponse aucommandant 'tlarjolet déclara que les parc-les que -s malades et lui venaient d'élite .-drU ~ ahitient pour les officiers blessés tous lessoins matériels qu'il pouvait lent donnei :« il n'est point — dit leD, \Voro~,-bieti — pourdes soldats à peine relevés du champ de ba-taille de pansement plus efficace que, des motsaffectueux, consolants, fraternels et ceux quevous venez de prononcer, mon comman-dant, ont été tout droit ~ notre cœur. Ils fontoublier les souffrances plivsiquea et réconfor-tent nos frites en détresse . La France, nousle constatons une fois de plus, est une gran-de nation qui nous apparait, en vousles officiers du 27", magnifique de force et devaillance et superbe de cœur et de sentimentsélcvts . A mon tour, au nom de tous mes ma-tartes, je bois à vous toits M~L les Officiers, àvous mon commandant . à l'Arméo, et à. laRépublique Française, à la nation la plushospitalière et la plus levait, (lu monde . Vive1 . France ! ~

A son tour, le colonel Ouspenski, le plushaut en grade de tous les officiers de la villaCronstadt, se lève et saisissant les mains ducommandant Alarjoulet lui dit en russe :« Frère d'arme, mon égal, acceptez le meil-leur de mon cœur de vrai russe et laissez-moivous exprimer, ainsi qu'à tous les officiersde votre bataillon combien nous sommes tou-chés de la fidélité que vous nous témoignezdans le malheur ; vous êtes grands dans vossentiments comme dans votre force, vousdigne fils d'une nation puissante et cheva-leresque> ,

De toutes parts éclatent les cris répétés dev vive la France, vive la Russie o et ce ri'estque lorsque la fanfare du 27o, attaque laMarseillaise que les clameurs enthousiastmprennent fin ;.

A,yant de se séparer, M . Esmonet, admi-nistrateur délégué de la Société de Thorenc,remercie M . le Commandant ainsi que tous1'

. officiers du 2 ;7o, d'avoir bien voulu faimun détour par la vallée de Thorenc . Il estheureux, dit-il, de constater que ce passageinattendu des chasseurs a apporté,à Thorencet à la région des heures d'animation, dejoie véritable et de patriotiques émotionset aussi des heures précieuses d'oubli etpérance aux hôtt,, de la villa Cronstadt. Ilespère que l'hospitalité cordiale de la PoPu-lion et que les bonnes intentions de tous ren-dra Thorene assez sympathique à MM. lesofficiers pour que le Batailloa prenne sOu-vent, même au prix d'une étape un peu pluslongue, le chemin de la vallée. Enfin il seréjouit de voir cette cordiale manifestationfranco-russe se prooduire dans la station deTancent, et il assume dans Un même toastlm officiers français; et russes et acclame —