Catalogue hivernales 2013

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2013

Du 19 janvier au 3 février 2013Commissaires d’exposition : Y. Neuville - C. Houques

Graphisme : Pierre Magnin

Les années se suivent et se ressemblent puisque c'est toujours avec un grand plaisir que je vous présente le catalogue des Hivernales. Une manifestation d'envergure qui constitue un temps fort dans la vie culturelle de Bonsecours et au-delà.

Un temps fort où s'exprime l'art qui ne connaît pas de frontières dans les représentations et les créations. Les procédés des artistes qui nous font l'honneur de présenter leurs œuvres se caractérisent par une grande diversité qui laisse place à des styles

riches de chefs-d’oeuvre, à des thématiques parfois surprenantes mais constituant toujours le reflet du talent, un talent qui est affaire de corps et d'esprit. Et si chacun se fait une idée de l'art c'est parce que l'art lui même déclenche subtilement l'imaginaire qui permet d'interpréter et de décrypter. Il est alors un langage muet qui accompagne pendant des jours, des semaines, voire des années l'imagination et la contemplation.Cela, tout simplement parce qu'un artiste est libre et qu'il invite à en faire autant, c'est-à-dire à couper les chaînes qui limitent l'individu.L'artiste fait alors de sa toile un miroir sur lequel tout devient possible, jusqu'aux rêves les plus ambitieux.

Cette année encore, c'est à ce voyage culturel que nous invitent les artistes auxquels j'adresse mes plus chaleureux remerciements.

Laurent GRELAUDMaire de Bonsecours

Vice-président de la CREA

ALLANO« Nu montant l’escalier ». Quel programme ! penseront certains…Mais aux plus avertis ce titre rappellera sans doute celui d’uneœuvre célèbre de Marcel Duchamp, « Nu descendant un escalier », qui fit scandale voici tout juste un siècle ! Ce n’est pastant le sujet que son traitement qui déconcerta, la mécanique du mouvement y étant traduite par un enchevêtrement de lignes,de plans, d’angles et de courbes décomposant-recomposant la« machinerie anatomique » de la femme…La découverte de ce tableau fut une révélation dans ma jeunessede « peintre du mouvement » (de même que la production du grandfrère Duchamp, Jacques Villon…), et je me promis de m’attaquerun jour à ce sujet du nu se déplaçant dans l’escalier. Quelquesquarante années plus tard, c’est fait ! Et ce beau sujet n’a sansdoute pas fini de m’inspirer…Dans mes recherches actuelles, le mouvement est décomposéen un grand nombre de séquences, et je m’efforce par là de traduire un véritable « phénomène de persistance rétinienne » :ce qui se produit quand l’œil, et le cerveau, sont tellement

impressionnés par la vue du sujetque l’image de celui-ci persiste surla rétine quelques instants après sadisparition du champ de vision.Finalement, c’est peut-être plus unhommage au « modèle » qu’unhommage à Duchamp… PardonMarcel !

G. ALLANO

2, rue de l'Eglise27190 BEAUBRAY

Tél. : 09 63 20 06 56E-mail : [email protected]

27 allée Daniel Lavallée 76000 ROUEN


ARRIETA« Karem Arrieta est une artiste qui, après plusieurs annéesau Venezuela, et spécialement à Maracaibo, sa ville natale,décide de s’établir en France où elle vit et travaille depuisde nombreuses années. Elle s’est établie à Rouen depuis2 ans maintenant.Suite à un long apprentissage dans différentes écoles etacadémies d’art, elle garde avec une grande constance sonintérêt pour la peinture. Peinture comme expression d’unalphabet visuel dans lequel les éléments formels connus,tels que la forme, la couleur, le dessin et la composition,répondent au plus approprié de la modalité. Sans stridenceni hurlement, elle parait s’obstiner à continuer dans la plus pure tradition de la bonne peinture, sans cesser d’expérimenter et transgresser les recours plastiquesdont elle fait usage.Sa jeunesse, le fait de posséder déjà un langage plastiquepropre et la certitude de savoir ce qu’elle veut, lui donnent

la possibilité de suivre sérieusement une vocationpour la peinture. »

Belgica Rodriguez39, impasse Marie De Beaumont76230 BOIS GUILLAUME


ACHERDe la source à l’imageJ’ai plongé l’œil et la mainDans la lumière, dans la matière,Frotté mes pensées, à la Culture,A ma Culture, à ma Nature,A mon humaine condition.

Voici ma démarche, mon horizon et mon combat.Serge ACHER

BRESSANCarole Bressan est une artiste peintre française.Elle vit et travaille en Ile de France et expose depuis 2004." Un portulan (dans beaucoup de langues portolan), au XIVe

siècle ou plus tard, était une sorte de carte nautique servantessentiellement à repérer les ports et connaître les dangers quipouvaient les entourer : courants, hauts-fonds... Des angleset des orientations précises permettaient de tenir le cap.La carte de Tendre est la carte d’un pays imaginaire appelé « Tendre » On retrouve tracée, sous forme de villages et de chemins, dans cette « représentation topographique et allé-gorique », une sorte de géographie amoureuse, avec ses fleuves,ses lacs, ses obstacles où passion et ressentiments se font unetendre guerre.Dans le travail soigné de Carole Bressan, portulan et carte deTendre semblent s’accaparer la surface tendue : la géométrieavec ses axes, ses droites, ses angles donne un cadre à l’expression spontanée des mouvements de couleur ou peut-

être, est-ce l’inverse : ce sont les émotions colorées, les mou-vements d’énergie qui viennenthumaniser et dévier ces tracés linéaires rigoureux nous balisantdes chemins tout au long de la vie. "

Jean-Claude Savi

Atelier à Vitry Sur Seine 94200 IVRY SUR SEINE


Site : www.carole-bressan.com

6 chemin des Angles27930 SAINT GERMAIN DES ANGLES


BRIETAVIS DE PASSAGEDes épines de l’aube aux fientes du crépusculeDéroulez vos pas vides sous les yeux impavides des cieux !Devis de jour ajourné,Sans délai,Gué, à ne pas trépasser…Passeurs à toutes lueurs avides et pas sages,amasseurs d’âge, lâchez, ménagez vos entrains !Bulles des limbes déboulant jusqu’aux sombres éboulis du soir,mâchant l’ombre, libres boulets, marchez, déambulez !

Lapez goulûment le lait de vos étoiles,Détalez, galopezAvancez vers la lente pente des années,vous laissant pantelants, haletants,aux portes de l’éther…

Passagers du temps, locatairesd’espace,Roulez dans le roulis des nuitsvos belles étincelles,sous l’aile de l’ange qui vousgarde,Etalez, dépliez vos carcasses,Prenez un passe pour l’éternité.

Eric Lemière

103, route Nationale 32700 LECTOURE

Tél. : 05 62 68 57 45Site : am.boucher.free.fr

BOUCHERPas souvent à Paris, je ne fais pas de Salon, ET ALORS ?!!C’est ici que je crée, c’est ici que je vis. A l’aurore de tousles matins du monde tout recommence et rien n’est jamaiscependant comme avant, comme hier. A chacun de polirà sa manière sa pierre de la vie, de s’améliorer pour offrirau monde les plus beaux arcs en ciel de lumière, vivre toutsimplement, parler de son imaginaire.En conclusion je dirai que je ne pourrais pas vivre autre choseque cela. Déjà à l’âge de deux ans j’en avais décidé ainsi,je serai « dessinateur » disais-je à cette époque (je neconnaissais pas encore le terme d’artiste peintre). Petit àpetit les éléments de la vie m’ont porté vers cela et à vingtans, inéluctablement, je suis rentré en peinture comme Rimbaud en poésie. Quelques fois j’ai failli renoncer, toutplaquer, mais les couleurs de chaque lendemain m’ont dissuadé du contraire. Puis de fil en aiguille, le soleil est entré dans la couleur et le trait s’est mis à parler de lui-

même, à raconter l’humain, lescouleurs, ce sont des senti-ments des femmes et deshommes de la rue.L’art n’est pas un luxe, l’art estaux gens qui passent et qui regardent.

A.M. BOUCHER

CHEVALLIERJ'essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire c'est ainsique j'espère apprendre à le faire.

56, rue Jean Jaurès76410 SAINT AUBIN LES ELBEUF

Tél. : 02 35 81 37 71

128, rue Hervé Leguillon14990 BERNIERES SUR MER


Site : www.dominique-choumiloff.fr

CHOUMILOFF

58 rue Alfred Duthil76160 DARNETAL


Site : www.art.culture.france.com

CAUDRONFrancis Caudron votre œuvre est sincère, elle donne l’impression d’aller au bout de ce que vous avez en vous.Vous explorez continuellement. Le mélange de culture quevous nous proposez est un damier sur lequel chaque pavéest imprégné d’un imaginaire puisé dans les cultures ancestrales. Il y a de l’émotion, de la spiritualité et surtoutbeaucoup de simplicité dans ce que vous nous proposez.Le peintre affirme sa fonction symbolique en réinventantla mythologie...

Michel Toulouzan conservateur du Musée d’Harfleur

Dominique Choumiloff fait siens les grands genres de la peinture. Longtemps fidèle aux Natures mortes, elle travailleà présent le Paysage qu’elle traite de façon synthétique.L’artiste se plaît à découper l’espace en le divisant de lignesfranches et contradictoires, ainsi que de juxtapositions, destrates, par aplats colorés. Le geste large, rapide, s’ouvre à de nouveaux horizons, quine sont autres que sa propre perception du monde paysagerqui l’entoure ; et si les incisions ou les effets de matièresur la toile évoquent une certaine rudesse, c’est que la nature n’en est pas exempte. Pourtant l’artiste parvient aufinal à apprivoiser sa vision en proposant au spectateur unéquilibre des formes, résultat d’une âpre recherche.Le regardeur au premier coup d’oeil l’ignore encore, toutà l’émotion, il est serein ; puis il enfouit son regard dans les interstices des masses colorées, et réalise la profondeur de l’oeuvre.

Jean Marc Léger

DA SILVAInès da Silva confronte un outil de construction (la tuile) à lapeinture, celle-ci révélant ainsi la géographie que le temps adéveloppé à son égard. Elle utilise la matérialité de la pierrepour explorer sa mémoire, révélant ainsi un ensemble de silhouettes qui font partie de l’histoire de l’artiste. Cette recherchepersonnelle vient s’entremêler avec la recherche de la matièreque ce soit sur les tuiles ou la toile. Chaque matière a sa propre histoire. L’artiste utilise ces médiums pour questionnerle temps de chacun. Nous sommes tous traversés par desrythmes différents qu’ils soient en nous ou autour de nous.

Matthieu Blond

6 chemin des Millerus78790 TILLY


5 rue de la Planche94120 FONTENAY/BOIS


DEHAISIl y a 2000 ans le pliage du papier était élevé au rang d’artau Japon où il a pris le nom d’Origami. Pourquoi ne pas essayer de l’appliquer à l’acier ? La transformation s’opèreà partir d’une plaque ou tube d’acier : par pliage, éclatement, compression, déchirement jusqu’ à obtentionde la forme recherchée. De l’opposition du métal brut et poli jaillissent alors puissance et énergie.

Travailler l'acier est un moment extraordinaire où sans cesseles forces sont en lutte.En effet, malgré ma détermination d'aboutir à un projet longuement pensé, l'acier m'impose ses règles ; prend placealors une conversation intime avec le matériau.Il me faut donc trouver accord et équilibre.J'aime cette confrontation où je me donne pleinement avecmes peines, mes joies et mes émotions.

7 rue Eugène Lecoq 76420 BIHOREL


Site : [email protected]

COLLIARDLe valseurAlain Colliard, le voyageur, l’humaniste, le coloriste, l’architecte, quand on lit la biographie d’Alain les qualificatifs ne manquent pas. Mais pour moi Alain est un valseur, en effet toute son œuvre est marquée par troistemps.

Le premier temps : le voyage. Chaque collection prend sagenèse dans un voyage. Avec Colette son épouse, il va àla rencontre d’un pays et de ses habitants, il communie aveceux. Mais il ne ramène que des croquis, il laisse son cœurmémoriser le reste.

Le second temps : la création. C’est dans son atelier quele peintre réunit son croquis et son âme pour composer sontableau.

Le troisième temps : vous ! Alain vous présente sa création, vous vivez le pays, la scène, les couleurs.

Vous vous imprégnez de la spiritualité de l’œuvre...

Mais le valseur vous laisse lesoin d’imaginer les caractèreset de dessiner les visages, ainsi vous communiez avecl’artiste.

Jean-Paul Rivière

DELARUE"Les nuages se déchirèrent enfin.Une lune apparut...C'était la lune jaune et solitaire, celle de toujours.La lune qui flottait en silence au-dessus des champs de miscanthes,qui laissait refléter sa blême silhouette arrondie à la surfaceétale des lacs,qui éclairait paisiblement les toits des maisons endormies.La lune qui poussait la marée haute sur les rivages,qui illuminait tendrement la fourrure des bêtes sauvages,qui veillait sur les voyageurs la nuit.La lune éternelle. Qui en phase de croissant aiguisé, rognaitla peau de l'âme....La vieille lune familière...La lune... avant même la mémoire humaine..."

Haruki Murakami

38 route de Pau64800 SAINT-ABIT

Tél. : 05 59 71 28 14E-mail : [email protected] : http://delarue.a.free.fr

15 avenue Gaugé78220 VIROFLAY

Tél. : 06 32 68 83 86E-mail : [email protected] : http://www.sylviedemay.com

DEMAYAu temps d’automne, feuilles rouilles roulottées de bouegadoue on rêve d’anarchies colorées, de vagues hirsuteset luxuriantes pour ne rien savoir des froids frimas. Le gestes’affole et palpite au cœur de gemme et de tendresses lesplus folles comme une mer qui déborde sur les sables dela vie.

S. Demay

5 Domaine du Lieupin - Le Bois Isambert76710 BOSC-GUERARD


Site : http://chrisdel.com

DELACROIX"L'artiste en pleine possession de son art, emportée par sa gestuelle, témoigne d'une énergie créative qui apportebeaucoup de vitalité à son œuvre. A l’évidence le traitementde l'espace résulte d'une aptitude à s'inspirer des ambiancesavec une éloquence qui, véritablement, stimule la composition. Chris Del retranscrit des significations émotionnelles en jouant sur les possibilités infinies de lacouleur pour interpréter avec poésie des variations subtiles."

Thierry SZNYTKA de Art Actualités Magazine

DERZOUMa carrière de danseuse ayant été interrompue par un grave accident,c'est à la sculpture que je dois, aujourd'hui, d'être debout. Autodidacte, je suis en quête depuis des années, d'espace, de volume,de relief, je cherche et livre mes interrogations, mes observations, messentiments à travers la matière telle que le bois, la pierre, le cuivre, leverre. Union et accord des matières entre elles, où le verre résiste à la puissance de la roche, la résine à celle du bois, le cuivre au verre, oùles contrastes s'associent avec amour et respect pour un métissage, telcelui qui m'habite et s'impose à moi, en toute harmonie. Passionnée de sculpture en taille directe, d'oeuvres du moyen âge et de culture égyptienne, mes inspirations me poussent à manipuler, assembler, mélanger, fusionner les volumes et les matières pour repré-senter des bustes, des enlacements de corps, des animaux réels ou imaginaires. J'aime créer des vitraux, tout comme en faire de la copie,ou les restaurer. Je réalise toutes restaurations d'objets d'ornement. Ouverture sur le monde et ses différentes facettes, dans lequel je

ne cherche pas à dénoncer pour bousculer, mais à montrer pour informer, pour mettre en « étend'art »la beauté, l'esthétisme, la diversité quinous entoure encore et que l'on se doitde conserver.La peinture et le vitrail sont aussi présents dans ma vie artistique.

41 bis quai de Loire75019 PARIS


Site : www.artistescontemporains.org

148 bd de la République92210 SAINT CLOUDTél. : 01 47 71 07 27

E-mail : [email protected]

DORÉHorizons"Certaines journées commencent curieusement. On se lèvela tête encore emplie d'un rêve improbable, déjà en partie effacé. Le goût du vent sur les lèvres et la résonanced'une musique ancienne pervertie par la distance… Comme en enfance, les distances sont perçues comme absolues, gigantesques, engouffrantes mais paradoxalementtendres et intérieures. Un monde de formes fuyantes, decouleurs et d'odeurs dans lequel la réflexion n'a plus sa placeet ne l'a jamais eu. C'était bien avant, et tellement plus vaste !Peut-être, un jour, oser revenir vers ces terres profondes,subjugué, abandonner toute histoire personnelle, oublierjusqu'à son propre nom.Se retrouver empli du vide de la plaine, à peine conscientde sa propre existence et plonger, enfin, sans aucune craintevers un Réel impossible à décrire."

Daniel Goldschmidt

1 rue de la Madeleine61300 L'AIGLE


Site : olivierderivaz.fr

DE RIVAZPyle, Wyeth, Delano, Frazetta, Boris, Basil Gogo, Carlo Jacono et tant d'autres… qui connaît leur nom ?Ces peintres américains, espagnols ou italiens qu'on évacue sous le qualificatif "d'illustrateurs" — une sous-catégorie "d'Artistes" — travaillaient pour l'affiche de cinéma, le livre, le disque, et surtout pour les pulps, ces magazines populaires dédiés au polar, à la SF, au fantastique, au western. L'image numérique, dans les années 80-90 a détrôné ces maîtres du crayon en fournissant de nouveaux outils pour de nouveaux effets. Leur technique était néanmoins époustouflante. Elle le reste.Dans mon adolescence, ils étaient une source d'émerveillement. Je renoue ici avec cette passion. Puis-je, un jour, leur arriver à la cheville.

DUBREUILLa peinture est pour moi un espace de liberté. Bâtie dans l’optimisme de mes origines Antillaises, habillée aujourd’huides lumières de la métropole, mon inspiration teintée d’humanisme, est en droite ligne issue de mes années soleil. Heureuses, chaleureuses, rieuses, exubérantes, les couleurssont pour moi de la joie de vivre en tube et si j’en use sans compter c’est pour exprimer, en reflets, mes envies de rêver.En recherche constante de mes horizons idéaux, si le sable,le papier en collage, la peinture acrylique ou la peinture à l’huileaccompagnent mes prospections incertaines, ce ne sont que des moyens pour stimuler, activer et servir mes désirs créatifs. J'ai vendu tous mes mots contre des couleurs, les plus vives,les plus belles, les plus chères. Inlassablement couche aprèscouche à la recherche de la fraction d'équilibre où tout se tient ; fragilité des couleurs, gestuelle, traces de vie profondestigmatisées dans la matière où j’ai jeté mes cris silencieux.

Je les donne à ceux qui broient du noir et ne s'habillent que degris.... couleurs je suis, couleursje vis.

Patricia Dubreuil 57 rue Principale

27790 ROSAY SUR LIEURETél. : 06 85 86 54 71


14 rue de l'Armorique75015 PARIS


Site : esti-levy.com

ESTI-LEVY« Au bonheur de peindre aussi... Pas de douleur, en effet,pour nourrir l’œuvre d’Esti Levy, qui semble être d’abordl’expression d’une ’’allégresse’’ car c’est le mot qu’elle emploie - d’une joie de vivre qu’elle semble vouloir communiquer avec la peinture. Le bonheur est ici - cas exceptionnel - mis en forme. Une leçon d’optimisme naturel et sans calcul.

Pierre Souchaud (artension, extrait)

10 rue Pasteur Baires10410 ST PARRES AUX TERTRES


DOUÉFonction messagère du P’tikon.Ce petit être allochtone asexué peut être considérécomme une sorte d’ange messager, dans le sens où l’emploie Michel Serres.En investissant un lieu de sa présence terre à terre, il jouele rôle de trait d’union social. Avec son allure brute mais sympa, il entre en relation avectoutes sortes de gens, dans des milieux divers, artistiquesou non.Qu’il soit tout seul ou en groupe, porteur ou non d’une pancarte, il agit comme un mot de passe, suscitant une interrogation immédiate chez celle ou celui avec qui il croisele regard.Les P’tikons sont des colporteurs de message, c’est unequestion d’emprosticité !

FILLASTRELa peinture est une porte ouverte sur des mondes différents.Abstraction pure toujours à la recherche d’un équilibreconstruit Entre les vides et les pleins, les formes et les couleurs,Monde extérieur où remodelé et retravaillé en larges aplats, Mais aussi monde intérieur ou la sensibilité s’exprime En petites touches légères, fragments de souvenirs gris ou lumineux Qui laissent leurs empreintes sur la toile

C Fillastre

1640 route des Andelys76520 LA NEUVILLE CHANT D'OISEL


26 rue des Murets76130 MONT SAINT AIGNAN


Site : www.joel-fliecx.fr

FLIECXFliecx montre ce qu'il y a de durable dans l'émotion. Sestoiles semblent issues de la terre, de la matière même dela terre, du sable, de l'eau. On pourra dire que sa syntaxeest naturelle parce que ses constructions - très libres, elleséchappent à toute analyse logique - sont évidentes, lisiblesou discernables au niveau de l'émotion, sans que l'intelligence n'ait à intervenir. Fliecx voit la peinture de haut :il vise l'essentiel sans souci de "faire joli", même si certainesencres révèlent une recherche plastique orientée d'une manière différente. Dans l'harmonie - ou la disharmonie -des couleurs, Fliecx agit aussi : le dialogue entre la formeet la couleur engage ainsi d'autres émotions, toujours viscérales.On "sent" cette peinture sans avoir le moindre besoin de l'expliquer. On la subit telle qu'elle existe dans son trouble évident, dans les doutes qu'elle transporte depuisle fond de l'imaginaire jusqu'au réalisme de la toile

peinte. Cette peinture engage lespectateur à fond : elle pèse la densité propre, la présence réelled'un pouvoir d'expression incon-testable. En cela, elle constituel'une des formes d'action directequ'on appelle l'art...

Roger Balavoine

52 rue Grand Pont 76000 ROUEN


Site : www.uapser.org

FÉRETFrançois Féret, né en 1942 à Petit-Quevilly, vit et travaille enNormandie. Ses oeuvres « sont porteuses d'un universd'emblée reconnaissable, sillonnées de champs de forces quitiennent autant d'une sorte de géométrie asymétrique dansl'espace que d'un appétit d'enfer pour le seul fait de vivre, oupeindre, ce qui est du pareil au même.François Féret ne s'empoisse jamais dans l'anecdote, maiscourt à l'essentiel, et l'on sent que sa main hésite peu, ou pas,tout à la dictée d'une urgence impérieuse. Abstraction ? Sansdoute mais, comment dire, furieusement concrète, de par leseul fait de la peinture en mouvement. A la fois, il y va carrément d'une ascèse, d'un contrôle de soi, dans ces tubulures ou entrailles comme mises à vif, où la courbe estsouvent traversée, transpercée, pas forcément mise à mal, maisdonnant parfaitement à penser à l'union brutale des contrairespar excellence, principes féminins et masculins, dans une espèce d'enchevêtrement spatial où le bleu du ciel est souvent métallique et que du rouge, ici et là, ensanglante. Impression d'un assaut d'ordre sexuel sur le territoire du ta-bleau et pourtant cela apparaît construit, prémédité. Quelque

chose d’un arpenteur qui s’enverrait en l’air, d'un timide,néanmoins bouillonnant, quirefait le monde à tout momentdu tableau et qui ainsi crée duneuf à tout coup. Devant la pein-ture de François Féret, on se ditque la vieille dichotomie entretripe et cerveau n'a plus lieu. »

JEAN-PIERRE LEONARDINI

GARINPascal Garin, artiste Français, est né en 1958 à Draguignan (Var 83). Il est diplômé de la faculté d'Arts Plastiques de Paris1La Sorbonne. Il vit et travaille à Saint Sulpice de Royan en France.La peinture est sa première passion qu'il n'a plus jamais quittée.Artiste plasticien curieux de tout il explore de nombreux domainestels : La peinture, la sculpture, la fresque, la gravure, la vidéo, laphotographie, l'infographie. Il pratique également l'Art de la performance, crée des spectacles d'Art numérique où il associele son et l'image. Il organise plusieurs collectifs artistiques et expose depuis de nombreuses années, expositions personnellesou de groupe, en France comme à l'étranger. Pascal Garin est avant tout un créateur, en trente ans de travailpictural sa peinture a toujours été résolument tournée vers l'abstrait et le non figuratif. Son style, bien que toujours novateur,a donc logiquement varié en plusieurs époques. L'intention del'artiste est avant tout d'ordre iconographique et non iconologique.Même si il y a un message, parfois inconscient, c'est avant toutla vision plastique et le ressenti de l'artiste qui comptent. Ceci permet au spectateur la plus grande liberté d'interprétation touten étant pénétré de l'univers dégagé et induit par l'oeuvre.

Techniquement, la peinture acry-lique associée à divers médiums estla base des moyens plastiquesmis en oeuvre. Elle est parfois utilisée en technique mixte avec del'aquarelle, du pastel, des encres etdivers matériaux comme le bois, le papier, le carton... Elle peut être aussi associée à d'autres productions tels la photographie,l'infographie...

1 chemin du Bosquet17200 SAINT SULPICE DE ROYAN


Site : pascal-garin.over-blog.com

17 rue de Saint Nazaire44600 SAINT MARCTél. : 06 84 36 24 41


GRAY"Peindre est un aveu, une émotion sincère".Eprise de couleur, de mouvement, de rythme, de forme, dematière, GRAY utilise toutes les techniques : collage, marouflage, acrylique, huile, technique mixte, tout ce quipermet de s'exprimer, de laisser une trace.Depuis 14 ans elle s'est lancé le défi de créer aussi desinstallations.Comme dans ses toiles, les formes nous guident vers desbribes de réalité et des pans de rêves sensuels."J'ai toujours été intéressée de travailler sur des volumesimportants".

GRAY

1 chemin de la Pertuisière27580 BOURTH

Tél. : 06 34 29 97 24E-mail : [email protected] : www.ericdebuncey.com

FORTIER DE BUNCEYMon travail n’a pas pour ambition de plaire. Issues d’un vécu,mes sculptures sont le fruit d’une intégration des mondeshumains et mécaniques. Leur dessin synthétique, tiré dumodèle vivant initial mais mêlé d’imaginaire est rapide, spontané, voir inattendu. Pour reprendre Luis Porquet, critique d’art dans les affiches de Normandie : « Éric De Buncey explore la dimension symbolique voire métaphysique ».

E. De Buncey

KEIPMA MÉTHODE DE TRAVAIL : J’ai décidé de m'approprier lesstructures de visuelles horizontales et verticales formées parl'écriture rythmique des partitions dans mes tableaux pour utiliser l’existence intrinsèque de cette ossature rythmique sur laquelle les masses de couleurs vont se poser telles l’harmonie des accords en musique sur le rythme .

L’articulation des silences sur les champs rythmiques c'est l'ouverture et la fermeture d'espaces à partir des masses (ditesonores). Elle draine dans leurs applications le temps, la texture, et crée le mouvement, les tensions et détentes de lacomposition,Cela me permet de créer une vision élastique et d'élaborer lesdifférentes étapes de ma propre écriture. Je m'inspire de l'esthétique des masses harmoniques musicales et des mouvements de notes qui sur la partition décrivent déjà desformes très explicites sur la structure même de l'idée

musicale que je visualise avec ma technique de peintre.Alors que la musique n’est pas visible, sauf si on observe la partition où toutes ces formes apparaissent, ces mêmes concep-tions d’ossatures apparaissenten elle sous forme émotionnelle.

18 rue Henry Barbusse93410 VAUJOURS


Site : brunokeip.livegalerie.com

285 rue Thiers27130 VERNEUIL SUR AVRE

Tél. : 06 78 02 89 20E-mail : [email protected] : www.marthakolodziej.com

KOLODZIEJ... Quant à ces sujets, ils traduisent la richesse de son mondeintérieur et acquièrent du même coup une portée plus allégorique, voire symbolique. Derrière ses personnages réels ou imaginaires, on devinel'impatience d'un être soucieux de son accomplissement.Sa peinture, plus énigmatique, prend une dimension spirituelle, illustrant la complexité des sentiments humains...

Louis Porquet

« Ce n'est pas moi qui peins, c'est quelque chose au boutde ma main »...

Henri Rousseau

23 rue de la Cure27320 MARCILLY LA CAMPAGNE

Tél. : 06 12 66 14 13E-mail : [email protected] : www.francois-halie.org

HALIEEXQUISE MELANCOLIEChaque tableau est un voyage dans la jeunesse éternelleSituée quelque part dans les vieux villages de Paris.Le style narratif et structuré s'aventure jusqu'aux portesd'un univers étrange, où dans un espace saturé de volumes,les Lignes nous guident vers des paysages intérieurs.Entre bruns ardents et gris flegmatiques François Halie ydécline une poésie aux couleurs intemporelles.

Jean Louis AVRILUnivers Des Arts

LANDTHALERDEMARCHE D’UN CHASSEUR DE TÊTES, EN QUATRE ETAPES : 1. Recherche de matériaux naturels au hasard de mes errances :Des bois (résidus de coupes d’arbres, bois flottés, racines …)et des cailloux (galets volcaniques, galets de rivière ou de mer).2. Appariement: Le jeu consiste à trouver l’union harmonieuseen exploitant les formes, jeu de construction pour marier lesmondes minéral, végétal, et parfois animal ; ainsi une histoirese construit, guidée par le dessin, l’écriture ; la réflexion porteaussi sur l’adjonction d’autres matières (acier, mortier coloré,débris de plages, limaille de fonte oxydée, corde, cire à cacheter,verre, os …). Quoi qu’il en soit ce sont les matériaux qui décident du sujet, mais presque toujours sur le thème de lafigure humaine (car c’est l’humain qui m’intéresse, avec lesgrandes questions qu’il pose, et qu’il se pose).3. Réalisation : Epuration des matériaux, sculpture, taille du métal, soudure, assemblage, finitions (ponçage, teintures,

peintures, patines, vernis, cires…) ;parfois un texte explicitera la démarche créative, de préférenceavec humour ; il est impératif de nepas se prendre au sérieux, surtoutquand le sujet est grave.4. Exposition… Sachant qu’enexposant on s’expose !

8 Square de la Pie76240 BONSECOURSTél. : 02 35 80 06 86


17 rue de l'Acqueduc27930 LE VIEIL EVREUX


LE GUILLYC’est la découverte de l’abstraction lyrique qui m’a révéléun visage nouveau de la peinture. Elle exercera une influencedécisive sur ma propre démarche en ce sens que je n’aijamais oublié cette leçon de liberté et aujourd’hui, mes œuvres portent encore l’empreinte héritée de ces aînés. Letrait emporte avec lui la couleur comme véhicule des sentiments où se fondent des accords complexes riches demusicalité.

36 chemin de Duquesne76940 LA MAILLERAYE SUR SEINE

Tél. : 02 35 37 12 39

LAINÉDevant le granit, le bois, l'acier, être en état de réceptivitéactive, saisir le moment où le matériau impose la particule,le morceau essentiel qui deviendra l'élément de base, le départ d'un travail à petits pas où le premier geste déterminera, imposera volume après volume la suite desévènements...

Mon travail aujourd'hui est une expression directe, spontanée qui ne passe pas par le cheminement des esquisses et autres phases en plâtre ou en terre. J'abordela matière déjà chargée de particularités essentielles (volume, le graphisme laissé par les coups d'hermi-nette...). La sculpture est déjà commencée, mais il faut agir, percer une ouverture, voilà que s'impose, sans penser, ledevenir de l'oeuvre.A chaque volule, après chaque action, la même question :s’arrêter ou continuer.

Patrick Laine

LEGOYNi abstraite, ni figurative, la peinture de Janou LEGOY réaliseune brillante synthèse, éliminant l’anecdote pour aboutir à cesjeux très subtils de formes et de couleurs avec la lumière. Sapeinture est mouvement. On sent une artiste en quête perpétuellede perfection dans des compositions d’une impeccable rigueur,mais jamais froide grâce à un talent époustouflant de coloriste.Dans sa recherche de l’essentiel, Janou LEGOY ne conserveque lignes, volumes, rythmes dans une peinture nerveuse et pour tout dire racée qui à la limite de l’abstraction sait merveilleusement mêler la géométrie au lyrisme.

2 impasse du Bac27380 AMFREVILLE SOUS LES MONTS

Tél. : 02 32 49 05 32

12 rue du Docteur Fauvel76600 LE HAVRE

Tél. : 06 11 16 76 42E-mail : [email protected] : http://www.nathalie-letulle.fr

LETULLEDe tous temps, le bestiaire et le portrait ont superbementinspiré les artistes, et les peintres en particulier, telle la Havraise Nathalie LETULLE qui s'affirme ainsi avec des peintures puissantes et dynamiques issues de son pinceaufranc dont les larges touches et les valeurs chromatiquesdes compositions forment un ensemble remarquablementséduisant où certains détails sont à la fois surprenants et convaincants tant l'expression animale ou humaine estassujettie à la volonté, à la découverte et au talent d'uneartiste sans concession et d'une force de conviction peubanale et même imaginative pour certaines oeuvres. Elledéconcerte Nathalie LETULLE : en plus de son bestiaire, ellecapture aussi la nature, l'être humain, le sportif, le militaire...et d'un aspect neutre, incisif, son regard déclenche laparticularité essentielle de son talent et métamorphose le motif en compositions étonnantes de vitalité, parfois inquiétantes ou cruelles par le brio d'une peinture sans

compromis qui déclenche toujours l'intérêt et la singu-larité en formats souvent imposants et d'autant plusimpressionnants.

André RUELLAN, critique d'art

193 allée des Saules76530 LA BOUILLETél. : 06 20 84 45 15

LEBOUTEILLERNous pénétrons dans un univers d'un érotisme sulfureuxet parfois inquiétant.On peut difficilement se montrer plus original dans la façon de traduire et d'interpréter les visions jaillies du sommeil ou des rêves éveillés.Jérémy paraît explorer les arcanes de la transgénèse...

Luis Porquet.

M'inspirer et cultiver mes rêves et visions pour les interpréter dans l'exactitude la plus parfaite ou pour y ajouter mes émotions au fur et à mesure que ce bout debois poilu trace des formes sur la toile...

Jérémy Lebouteiller.

MALLETExpérimenter les différentes formes (contours, surfaces,épaisseurs) que peut prendre un fluide variable à base de peinture à l'huile sur une toile posée à même le sol.

Composer avec tous les possibles résultant de la mécaniquedes fluides et des forces en présence (gravité, inertie, pression, tension superficielle, viscosité) pour parvenir au résultat recherché.

Peindre à la rencontre de deux infinis : le corporel et le spirituel. Pouvoir inscrire la volonté dans le hasard et trouverl'ordre dans le chaos.

Le monochrome noir et l'encaustique à la cire d'abeille permettent à la lumière naturelle ou artificielle de révéler lesmystères et la beauté des lois de la nature.

5 rue d'Harcourt76000 ROUEN


Site : www.malletfabien.fr

8 place François Quesnay78490 MÉRÉ


Site : www.marchesini-arnal.com

MARCHESINI-ARNALUn peuple insolite : de longs corps d’humains vieillissants,décharnés et effilés, transpercés de part en part, se dressent, dérangeants, inquiétants, poétiques et touchants tout à la fois, parfois même drôles… Une peauridée, torturée, presque momifiée, une peau à l’image dela vie : rien n’y est lisse.

Mon peuple porte en lui les blessures de l’âme, mes blessures.

Pascale MARCHESINI-ARNAL

5 rue de la Mare76240 BONSECOURSTél. : 06 82 39 16 70

E-mail : [email protected] : mallard.over-blog.com

MALLARDCette voûte céleste sous laquelle nous errons, je la compare à une lanterne magique dont le soleil est la lampe.Et le monde est le rideau où passent nos images.

Omar Khayam

Robaiyat, ou Quatrains / Omar Ibn Ibrahim El Khayyâm(vers 1050-vers 1123)

MELANE« Mon corps n’est pas seulement un perçu parmi les perçus, il estmesurant de tous ». Lutte des corps qui émergent de cette matière,mon travail exprime le besoin pour moi de me confronter physiquementà la toile, de le ressentir. Les inscriptions, les déchirures, les collages,les cicatrices, les coutures, sous-tendent la notion de surface pulsionnelle, la toile comme surface d’inscription des sensations,comme relais, lieu où l’on accède à son propre corps dans l’acteplastique, où l’on se réapproprie, où l’on se mesure, où l’on recomposepar l’intermédiaire des sensations chaque parcelle de son corps aprèss’être abandonné, oublié dans un instant très court, où l’on glissecomme le disait Willem De Kooning. N’est-ce pas là, la véritable respiration ?Du corps féminin, du fragment et de la déchirure, mon travail avance.Les axes sont multiples mais se recoupent. Toujours en recherche,peut être pas encore reliés, mais justement, le cordon, le nœud m’interpellent. Cordon ombilical qui, en bambara représente la racine par laquelle l’être humain en gestation est relié à la Terre-Mère (la Terre-Mère, la matrice sont mes points de départ il y a presque14 ans). Nœud, fil, chemin, spirale, le nœud d’Isis chez les égyptiens signe de vie. Il faut couper le cordon, il faut se séparer pour

se structurer, la coupure chez Osirispour renaître ou chez Méduse, on estjamais loin de l’idée de fragment.Mes peintures s’orientent vers denouveaux fragments, les mains.Les mains qui se rencontrent, senouent, s’affrontent, racontent lecorps et les corps, les émotions, lesrapports humains.

Melane

8 bd Isambard 27200 VERNON


Site : www.arthib.net

25 rue du Moulin27320 COURDEMANCHE


Site : http://claire.montoya.free.fr

MONTOYAEtant peintre et sculpteur, la découverte du matériau « verre »m’a permis de réunir les deux disciplines.Le verre étant une matière sculpturale complète, celui-cipermet une création dans laquelle la lumière irradie les couleurs et accompagne le rythme de la composition.L’abstraction existant dans la nature est le point de départde chaque nouvelle création.

Claire MONTOYA

14 rue des Pavillons92800 PUTEAUX


MATHIEUAux côtés des Artistes de la création dite contemporaine,témoins de leur époque, dénonciateurs de ses drames etdérives qui par leurs œuvres parviennent à choquer, il enest d'autres, dont je fais partie, tout aussi témoins, tout aussien colère mais non en désespérance, en quête constanted’harmonie, de rêve et d’apaisement. Le monde n’est pas que laideur... et l’on se doit d’envisager et de construirel’avenir avec optimisme.L’Art Abstrait évolue avec la société. Ma crainte est que sa représentation devienne purement virtuelle, l’ordinateurprenant le pouvoir. Selon mon sentiment, notre société enperte de repères va devoir retrouver des fondamentaux. Pourmoi rien ne remplacera jamais toiles et pinceaux afin nonseulement de donner à voir mais aussi à toucher et à sentir en direct. La science repousse en permanence noslimites. Maintenant nous arrivons a capturer les images du cerveau. Allons-nous nous restreindre aux formes

engendrées et retenues par lesmachines capables d’explorernotre cerveau ?

NAZEMa démarche artistique s’inscrit comme un carnet de voyagedans un univers parallèle à la réalité, avec la liberté commeprincipale motivation.

10 rue Félix-Faure76560 DOUDEVILLETél. : 02 35 96 50 32

E-mail : [email protected] : www.michelnaze.com

59 rue Saint Thomas27000 EVREUX


Site : www.pictura.org

NEUVILLESon atelier, lieu d’incertitudes et d’errances, est à Evreux.Neuville est un peintre non figuratif. Ses peintures sont célestes, vastes. Des énergies puissantes, évanescentes,répétitives, néanmoins délicates et sensibles, y circulent enun mouvement perpétuel.« Il y a de la magie dans le pouvoir de ces étirages sanslimite, de ces volutes en bulles éclatées, de ces aspirationsirrégulières comme des respirations dyspnéiques. Celle d’uneunité cosmique aux effets ionisants, vitalisant une unité originelle. La peinture de Neuville est véritablement une peinture des origines, enveloppée dans une aura de douceur avec des bleus délicats et des gris moelleux de cielnormand. Jamais triste, jamais violente. Il n’empêche quele courant est irrésistible et nous entraîne, dans un remousensorceleur, vers un ailleurs. »

(Alexandre Vernon, extrait)

296 rue Marie Samson76320 SAINT PIERRE LES ELBEUF


MOTTE... Laurent Motte enrichit son travail de jour en jour.Ses compositions se renouvellent sans renier le terreau dontelles sont issues.Motte est lié à la terre. Ce n'est pas qu'un simple jeu demots.Il aime la végétation, les offrandes nourricières, les fruitssi délectables.La facture est contemporaine, mais la patine, la nostalgieenvahissent fréquemment le sujet, le plonge dans une ambiance souvent énigmatique.

Journal d'Elbeuf - Luis PORQUET

PETITHONEt puis, c'est toujours avec un profond intérêt que l'on découvreles œuvres de Jean-Marie PETITHON, intelligemment construites,subtilement étagées en séduction et en mystères, en craintesou en apaisement, grâce à ses couleurs profondes sur une matière magistralement travaillée par laquelle s'opère la magie du charme et l'aboutissement de la compétenceartistique.

André RUELLAN

12 allée des Parquets76520 FRANQUEVILLE ST PIERRE

Tél. : 02 35 80 47 07

12 rue du Maréchal Foch - Résidence de Lorris45000 ORLÉANS


Site : http://www.pierron.odexpo.com

PIERRON" (…) Bernard-Christian PIERRON nous offre une peinture"vivante". Toujours amoureux de l'espace, il en explore les rythmes cosmiques, les structures minutieuses, mais avec de tendres accents, des glacis nuageux, des taches d'ombre. La vie ne serait-elle pas sur le pointd'apparaître, dans une indécise émotion ? Au théâtre del'imaginaire, Bc.PIERRON manipule désordre et harmonie.Il gère l'implosion de la matière et produit du rêve, au-delàdu système."

Ariane GRENON

" (…) Peintre de l'intuition et de l'imaginaire, BC.PIERRONs'inspire de l'Univers dont il explore les dimensions à l’infini pour finalement nous restituer l’image d'un mondeétrange et minéral, moléculaire, sans frontières, chaotiqueet pourtant structuré. Entre rêve et réel, dans une écriturelibre et dynamique, il peint la vie, les sources de la vie,

la matière, les atomes, lesplanètes, révélant au passagela part d’essence divine qui esten nous. La tête dans lesétoiles, on respire la musiquede notre humanité, on entendle parfum de notre éternité.

Francis Aubert

376 rue du Carmel76230 BOIS GUILLAUME


PALIOTTIM : A quoi pensez-vous quand vous peignez ?Q : Quand je peins, je ne pense qu'au tableau et à moi.M : Que faites-vous là ?Q : Je peins.M : Non, vous ne peignez pas. Vous voyez le tableau

progresser. Vous ne faites que regarder, tout le reste arrive.........La conscience est le plus grand des peintres. Le mondeentier est un tableau.

(Extrait de « I am that » de Sri Nisargadatta Maharaj)

PRISCHEDKO V.Aquarelle.Une trame mouvante cohérente et solide, comparable auxgouttes qui forment un fleuve.Je cherche à retenir un instant de ce tout et de le comprendre.Láquarelle est un instantané dúne émotion inscrite dans lefleuve de la vie. Léau et les couleurs glissent sur le papier tout en donnant lapossibilité de les bouger, de les diriger et de jouer avec elles. Cést précisément cette communication sur le papier qui mefascine en aquarelle. Jusqu´à ce que le papier sèche et quele terrain soit abandonné au spectateur.

Kaiserstr.43D-54290 TRIER - ALLEMAGNE


Site : www.prischedko.de

39 rue de Lozère91400 ORSAY

Tél. : 06 59 29 60 61E-mail : perrine-rabouin.odexpo.com

Site : [email protected]

RABOUIN" J’invente ma route pas à pas,

explorant tous les possibles.Signes, lignes, traces et silences...... presque tout dans presque rien."

" Aller de trouvailles en trouvailles, sans formule.Silencieuse, j’écoute et laisse éclore mes émotions...

Les lignes dansent,la main navigue révélant des espaces

insoupçonnables...les couleurs qui déferlent en vagues généreuses portent

l’aventure, m’enivrent d’accords inattendus...Ne rien protéger...

être attentive, porter les incertitudes...Aller vers... sur les chemins de traverse."

Perrine Rabouin

Kaiserstr.43D-54290 TRIER - ALLEMAGNE


Site : www.prischedko.de

PRISCHEDKO S.Je recherche le mode déxpression le plus significatif à láidede très faibles moyens.Láquarelle porte en elle, à la fois force et légèreté, telle larespiration qui est fluide, comme le sont également les pigments, vecteurs d´émotion et évocateurs dímages.Le papier translucide organise ces informations et matérialise nos émotions sous forme de pensées logiques.Je máttache dans mes travaux au jeu captivant descontrastes de notre réflexion.

ROLDETelle une géobiologiste, Olivia Rolde libère par gisements les couleurs incrustées comme des cauris dans les formes figées et tisse au fil du geste les strates de l’œuvre de motifsorientaux abstraits, comme pour en souligner les ressorts culturels. Dans ses tableaux la lumière reflète l’improbable etle hasard qui se dissimulent en toute possibilité comme desémanations providentielles. Les frontières dans son œuvre suivent l’impulsion du mouvement impermanent de toute chosepour s’isoler ou se fondre aux sensations résonnantes à l’esprit, éveillant ainsi la conscience par le geyser des formeset la suprématie lyrique des tonalités. Elle sillage et sillonnede couleurs les marbrures du temps et de l’espace qui paventl’existence et ses tracés finissent par former l'essence d’idéesfondamentales, tels des glyphes polychromes symbolisant l’unitésource des peuples. Son travail est un langage qui touche auxvaleurs universelles humanistes ; comme un écho, il rappelleles tables ancestrales des lois de la nature et les devoirs

de l’humain envers cet écrin sublime et mystérieux que représente le monde, renfermanttant d’offrandes et dont nous savons encore si peu de choses…

Virginie Gauthier, février 2011

7 rue du Docteur Guérin37000 TOURS


Site : olivia-rolde.com

7 rue de la République76190 YVETOT


ROQUIGNYDe l’ère primaire à l’ère numérique l’homme porte toujoursen lui une incroyable complexité, l’artiste par ses créationsen est le témoin.

J Roquigny

70 rue Jeanne d’Arc76000 ROUEN


ROBERTLa peinture est, pour moi, une façon de voir le monde d’aujourd’hui, la représentation de ce monde sensible quej’aimerais montrer de l’intérieur.Afin de m’affranchir de la fidélité de la réalité visuelle et aprèsavoir revisité mes sources d’inspiration, je cherche à jouer avec le temps sur l’éphémère des choses de la vieet la subjectivité pour aller à l’essentiel.Je construis une architecture avec des matières, sable, poudre de marbre, empâtements de pigments colorés naturels, qui constituent le volume afin d’organiser la surface de la toile. Le jeu des couleurs, des ombres, de lalumière compose l’ensemble pour créer un espace. Lasynthèse se fait alors par le dépouillement de la forme, ce qui reste après le regard, alors commence l’aventure enespérant le partage.

Monique ROBERT

SEVERAC"… univers poétique, fait de mystères et d'une invitation à l'émotionnel."

Tritsch

33 rue du Buisson45130 LE BARDONTél. : 06 88 20 26 08

E-mail : [email protected] : catherineseverac.fr

Le Petit Poissevin44350 GUERANDE

Tél. : 02 40 24 91 05

TIFFOCHEÀ 33 ans, après des années en tant que dessinateur-projeteur aux chantiers navals de Saint-Nazaire, il décidede tout abandonner pour se consacrer à la poterie. « Il s'ennuyait aux chantiers et, de tout temps, s'adonnait audessin et à la peinture. Quand il a pris sa décision, j'ai ditpourquoi pas ! Allons-y. Nous avons acheté une chaumièrebriéronne à Guérande et il a construit lui-même les fourspour la poterie. Je m'occupais de la production, de l'émaillage, de l'enfournement. La cuisson au bois, pouratteindre 1 300 degrés nécessitait que nous alimentionstoute la nuit le four. Nous nous relayions ».En parallèle, il peignait et sculptait. Il faisait également des fontaines, des murs pour les villes. Il était devenu professeur en arts plastiques et en 1990, quand le jour de la retraite fut venu, il a abandonné la poterie et s'estconsacré entièrement à sa peinture et sa sculpture. Il a euune dizaine de périodes dans sa peinture. De ses premierstableaux retraçant les décors des bateaux qu'il a créés, enpassant par diverses inspirations, Braque, Vasarely, Picasso,

il a toujours laissé son gesteguider son inspiration.Aucune obsession dans sesœuvres, juste des envies.Lorsqu'il sentait que ses tableaux risquaient de devenirrépétitifs, il changeait.

1 impasse du Petit Hêtre76270 SAINT BEUVE EN RIVIERE


Site : christiansauvepeintre.overblog.com

SAUVÉ" Caresser l’Huile avec Rigueur, Hanter l’Iris Salutaire dansla Terre Irrésistible, Accueillir la Nuit, Seul, au plus profondd’une Attitude Unique la Véracité de l’Estime de soi, c’estbien lui : Christian Sauvé."

Marie Ange Rialland

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THIERRYA partir d'un vocabulaire parfois géométrique que je soumetsaux caprices de mes recherches, je n'exclus aucune investigation pour tenter d'approcher les qualités intrinsèques des choses.Mes dernières œuvres s'inspirent souvent de lieux ou d'atmosphères (Les Madragues, Les Hammam, les douchesou bains...), ou encore de Natures Mortes, que je revisite defaçon synthétique.L'introduction des matières m'aide souvent à transcrire les aspects physiques, organiques, géologiques, archéologiquesmême. L'idée de la strate, de la trace, du fragment, plus quede la forme, imprègne l'évolution de mon travail.

Danièle THIERRY

121 bis rue Claude Monet27620 GIVERNY


55 route de l'Etang78160 MARLY-LE-ROITél. : 06 63 51 95 49

E-mail : [email protected] : www.valverde.fr

VALVERDE-GALBRUNLors de mes études artistiques (Beaux-Arts, Penninghen,Professorat d’Arts Plastiques), j’ai été confrontée à toutesles disciplines, dessin, graphisme, sculpture, photo, design…. Ayant enseigné 20 ans en lycées et collèges, cetéventail de techniques m’a amenée à exercer ce métier dansla diversité.Après une dizaine d’années passées en Espagne et en Turquie, je travaille maintenant à Marly depuis 2000, déterminée à travailler les trois dimensions. Mes volumes tentent d’échapper à l’éphémère par le choixdes matériaux, et évoluent vers la simplification, vers l’envie de « dire » avec sobriété, structure et solidité. Lesformes sont abstraites mais s’attachent à parler, à exprimer des moments de vie, à donner des impressions.

2 rue Mouchard76320 SAINT PIERRE LES ELBEUF


Site : www.arthib.net

THIBOUT" Je crois que l'art est la seule forme d'activité par laquellel'homme en tant que tel se manifeste comme véritable individu. Par elle seule, il peut dépasser le stade animal, parceque l'art est un débouché sur des régions où ne domineni le temps, ni l'espace ".

Marcel Duchamp

13 bd Pasteur27000 EVREUX


Site : http://vanruy.free.fr

VAN-RUYMon travail consiste principalement à interroger le mondequi nous entoure, afin d’en extirper une représentation quij’espère suscitera la réflexion du spectateur. Pour cela je dois faire en sorte de me surprendre moi-même. Monapproche consiste à me créer des règles de jeu différentes.Que j’explore, et parfois quelque chose d’intéressantémerge.

Van Ruy

CENTRE CULTUREL LE CASINO, AVENUE NUMA SERVIN 76240 BONSECOURS - TÉL. 02 32 86 52 00

www.bonsecours.fr

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Catalogue hivernales 2013

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