OPÉRA-3D - download.pro.arte.tvdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul16.pdf · socialiste...

1 6DU 16 AVRILAU22 AVRIL 2005

OPÉRA-3DLe rossignol de Stravinsky : une féerie numérique couronnée par un Fipa d’or, avec Natalie DessaySamedi 16 avril à 22.40

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DIMANCHE 17/4THEMA L’empire des MongolsL’arrivée des Mongols, au XIIIe s i è cl e ,terrifia l’Occident. Po u r t a n t , entre leX I Ie et le XIVe s i è cle… (suite page 13)

LUNDI 18/4 CINÉMA La classe de neigeAprès l’adolescence de la petite Lili,Claude Miller se penche surl’enfance et sur ses cauchemars…(suite page 15)

LES PRIME TIMESAMEDI 16/4L’AVENTURE HUMAINE Évolution (3)En usant et abusant d’antibiotiquestoujours plus puissants, l’homme apoussé les microbes… (suite page 6)

Les Mongolsd’André De To t h ,Leopoldo Savona et Riccardo Fr e d aDimanche 17 avril à 20.45

Sciusciàde Vittorio De SicaLundi 18 avril à 15.15

La classe de neigede Claude MillerLundi 18 avril à 20.45 et jeudi 21 avril à 0.55

Frissonsde David CronenbergLundi 18 avril à 0.10

Riz amerde Giuseppe De SantisMardi 19 avril à 15.15

Zéro de conduitede Jean V i g oMardi 19 avril à 1.00

Le voleur de bicyclettede Vittorio De SicaJeudi 21 avril à 20.45

Aventures nocturnes d’Urszula A n t o n i a kVendredi 22 avril à 15.15

Nanade Jean RenoirVendredi 22 avril à 0.25

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

16 AVRIL | 22 AVRIL 2005

S21, LA MACHINE DE MORT KHMÈRE ROUGEIl y a trente ans, les Khmers rouges prenaient le pouvoir à Phnom Penh. Aujourd’hui, Rithy Panh réunit bourreauxet rescapés du régime de Pol Pot. Implacable.“Grand format”, lundi 18 avril à 22.15

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 19/4THEMA Passagers clandestinsTrois Roumains froidement jetés à lam e r, un enfant de 15 ans tombé d’unavion reliant le Cameroun à laSuisse… (suite page 19)

MERCREDI 20/4 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les kamikazes de HitlerÀ la fin de la Seconde Guerremondiale… (suite page 23)

JEUDI 21/4CINÉMALe voleur de bicy c l e t t eChômeur depuis deux ans, A n t o n i o ,père de deux enfants, t r o u v emiraculeusement une placed’afficheur… (suite page 27)

VENDREDI 22/4 FICTIONSa mère, la puteC atherine ne croit pas à la mort desa fille par overdose. Pour trouverson assassin… (suite page 31)

SALE TEMPS SUR LA PLANÈTEÀ la manière d’une enquête scientifique,une série documentaire qui fait le point

sur la santé de la planète et essaie de déchiffrer ses énigmes.

“ARTE Découverte”, du lundi 18 au jeudi 21avril à 19.00

LE ROSSIGNOLLa musique de Stravinsky,le conte d’Andersen, la voix de NatalieDessay, des images en 3D… Un film rarecouronné par le Fipa d’or 2005.“Musica”, samedi 16 avril à 22.40

L’INTRUSLe nouveau film de Claire Denis : d’un Nord

glacé aux îles luxuriantes de Polynésie,le voyage initiatique d’un homme tout

juste greffé du cœur…“Fiction”, mardi 19 avril à 22.45

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8.00 MAESTROMusiques tziganes

8.45Le dessous des cartes

8.55Les carnets d’Histoire parallèle

9.25 SCIENCEÀ la conquête du ciel

10.10 (PDC : 10.00)Un œil sur le monde

10.40 (PDC : 10.30)

NATURELa bataille de l’eau en Espagne

11.25 (PDC : 11.15)360° le reportage GÉO

12.20 (PDC : 12.15)Évolution (2)

13.15Les grands duels du sport

14.00Biographie

14.45L’art et la manière (11)

15.15 FICTIONDrôle de genre

16.45 (PDC : 16.50)Kaléidoscope

17.15 (PDC : 17.20)Capté !

17.50Tracks

18.45Le dessous des cartes

19.00Forum des Européens19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15 ART ET CULTUREArchitectures (8)

20.45 L’AVENTURE HUMAINEÉvolution (3)

21.40360° le reportage GÉO22.40 MUSICALe rossignol23.30 (PDC : 23.25)Metropolis0.20 (PDC : 00.15)

LA LUCARNEMadeleine1.20 (PDC : 01.15)Strip de velours(Multidiffusion du 1er avril)

2.15 (PDC : 02.10)Strip-o-scope(Multidiffusion du 1er avril)

arte magazine n° 16 du 16|04|05 au 22|04|054

8.00 | MAESTRO

MusiquestziganesR é a l i s ation : Hannes Rossacher ( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 4 3 m n )S R( M u l t i d i ffusion du 10 av r i l )

Moisson de musique classique et de sonorités tziganes, par le violoniste Joszef Lendvay.

8.45Le dessous des cartesM agazine de Jean-Christophe V i c t o rR é a l i s ation : Alain Jomier (2005, 1 0 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 13 av r i l )

Des origines à unedéfinition du terrorisme (1)Aucune période de l’histoire,aucune société n’a le monopolede cette forme de lutte. . .Comment définir le terrorisme ?Multidiffusion ce samedi à 18.45

8.55 Les carnetsd’HistoireparallèleUne émission de Louisette NeilR é a l i s ation : Didier Deleskiewicz ( F r a n c e , 1 9 9 9 / 2 0 0 4 , 2 5 m n )Production : A RTE France, A RTE FranceD é v e l o p p e m e n tA RTE FRANCE

Les moments forts de l’émissionH i s t o i re para l l è l e. Cette semaine :M a rc Ferro et Rudolf von T h a d d e ns ’ e n t retiennent avec le ch a n c e l i e rG e r h a rd Sch r ö d e r.O c t o b re 1998. Neuf ans après lachute du mur de Berlin, une nou-velle génération accède au pou-vo i r. Après seize années de règnesans partage de la CDU, le partides démocra t e s - c h r é t i e n s, c’est unsocialiste du SPD qui s’installe àBonn. En mars 1999, Marc Fe r roet Rudolf von Thadden s’entre t e-naient avec le chancelier GerhardS c h r ö d e r.

9.25 | SCIENCE

À la conquête du ciel Documentaire de Steve Nichols et Alfred Vendl (Royaume-Uni, 2 0 0 3 , 43mn) A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 1e r av r i l )

Un siècle après le premier vol desf r è res Wright, rev i vez la gra n d eh i s t o i re de l’aviation… et celle del ’ é volution animale.

10.10 Un œil sur le monde( F r a n c e , 2 0 0 5 , 2 6 m n )C o p r o d u c t i o n : A RTE France, Point du JourA RTE FRANCE

Qui est le Po i v re d’A r vor indoné-sien ? Qu’est-ce qui fait rire lesInuits ? Po u rquoi les baisers télévisés scandalisent-ils lesIndiens ? Chaque semaine, Un œilsur le monde s’invite dans un paysé t ranger pour re g a rder la télé desa u t re s. Un zapping ludique, pleinde surprises. Cette semaine : leL i b a n .

10.40 | NATURE

La bataille del’eau en EspagneDocumentaire de Sascha Adamek et Martin Hahn( A l l e m ag n e , 2 0 0 2 , 4 1 m n )O R B( M u l t i d i ffusion du 11 av r i l )

En Espagne, le problème de l’eauet de l’irrigation divise les régions.Le Nord craint d’être sacrifié auxbesoins croissants du Sud pour letourisme et l’agriculture intensive.

11.25360° le reportage GÉOLes Indiens contreles rois du pétrole R é a l i s ation : Holger Riedel( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )A RTE G.E.I.E.( M u l t i d i ffusion du 9 av r i l )

Dans l’est de l’Équateur, la forêtt ro p i c a l e, qui abrite une fauned’une infinie dive rsité, est polluéepar le pétro l e. Seule une poignéed’indigènes ose pro t e s t e r.

1 2 . 2 0 |L’ AVENTURE HUMAINE

Évolution (2)Série documentaire( É t at s - U n i s , 2 0 0 1 , 5 x 5 6 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 9 av r i l )

Ce deuxième épisode de la séries ’ a t t a rde sur la disparition desd i n o s a u re s, préambule au règnedes mammifère s, pour ex p l i q u e rque la prochaine grande ex t i n c-tion pourrait bien être la nôtre. . .

13.15Les grands duels du sportUne collection dirigée par Serge Laget et Max Urbini ( F r a n c e , 2 0 0 1 , 41mn) A RTE FRANCE ( M u l t i d i ffusion du 29 mars)

Basketball :Duke/North CarolinaLe 31 janvier 20 02, l’équipe deb a s ket de l’unive rsité de NorthC a rolina reçoit sa voisine de l’u-n i ve rsité de Duke pour le FinalFo u r, la fameuse finale du tournoiu n i ve rs i t a i re américain…

s a m e d i16/4 8.00 - 19.00

TNT, câble et satellite

NOUVEAU

NOUVEAU

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5arte magazine n° 16 du 16|04|05 au 22|04|05

14.00 | BIOGRAPHIE

MargareteMitscherlichDocumentaire de Birgit Schulz( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 4 4 m n )W D R

Po r t rait de la psyc h a n a l ys t eM a rg a rete Mitscherlich, auteureavec son mari d’un livre qui fitscandale à la fin des années 60 :il analysait le refoulement collec-tif des souve n i rs du IIIe Reich enA l l e m a g n e. Le deuil impossiblevient d’être réédité chez Payo t .

1 4 . 4 5L’art et la manièreMode 2R é a l i s ation : Julie Bonan (2004, 2 6 m n )Coproduction : A RTE France,I m age et Compag n i eA RTE FRANCE

Artiste gra f f i t e u r, Mode 2 a été l’assistant de Jean-BaptisteMondino, porte-parole du mou-vement hip hop et organisateur àpartir des années 90 de nombre u xa t e l i e rs “graff” entre Pa r i s,L o n d res et Belfast. Re n c o n t re.L’art et la manière est projeté chaquemardi dans les FNAC. R e n s e i g n e m e n t set horaires à l’accueil des magasins.

15.15 | FICTION

Drôle de genreTéléfilm de Jean-Michel Carré( F r a n c e , 2 0 0 2 , 1 h 3 1 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 12 av r i l )

Et si c’était les femmes qui diri-geaient les entreprises et les hom-mes qui s’occupaient des enfants ?À partir de ce postulat iconoclaste,Jean-Michel Carré imagine unefable sociale hilarante et engagée.

16.45KaléidoscopeR é a l i s ation : G e r ry Maudre ( F r a n c e , 2 0 0 3 , 2 6 m n )A RTE FRANCE( R e d i ffusion du 21 février 2004)

Le cirque American Togni,ItalieUn cirq u e, c’est une famille. C’estaussi une entreprise avec sa hié-ra rc h i e, ses codes, ses tra d i t i o n s.Plongée dans les coulisses de l’undes plus grands chapiteauxd ’ E u ro p e.

17.15Capté !( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 2 6 m n )N D R( M u l t i d i ffusion du 13 av r i l )

Le magazine de reportages quidonne la parole à de jeunesE u ropéens engagés.

17.50TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe( F r a n c e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 14 av r i l )

S o n s, look, création tous azi-muts… le baro m è t re des nouve l-les tendances. Au sommaire : la scouse music de Liverpool, le G-Funk et le cinéma belge.

s a m e d i16/419.00 - 20.45

20.15 | A RT ET CULT U R E

Architectures (8)Le bâtiment administratif JohnsonDocumentaire de Frédéric Compain (France, 2 0 0 1 , 2 8 m n )Coproduction : A RTE France, Les Films d’Ici, Centre Georges-Pompidou, Musée d’Orsay et direction de l’ArchitectureA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 17 mars 2001)

Le bâtiment administratif Johnson est une cathédrale vouée au travail et l’une des œuvres maîtresses de Frank Lloyd Wright.

19.00Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Astrid Emerit-Le FicherR é a l i s ation : Guy Saguez (France, 2 0 0 4 , 4 3 m n )Coproduction : A RTE France, C o m p agnie des Phares et BalisesA RTE FRANCE

Néo-nazis : que se passe-t-il ?Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann reçoivent W i l h e l mH e i t m e ye r, d i recteur de l’Institut de re ch e rches sur les conflits, àl’université de Bielefeld.

On croyait l’Europe va c c i n é ec o n t re le nazisme. Commentexpliquer le récent succès du partiNPD en Allemagne et, de façonplus généra l e, celui des néonazisdans l’ensemble de l’Euro p e ?Peut-on parler de re c r u d e s c e n c e

ou s’agit-il seulement d’épiphé-nomènes ? Y a-t-il un lien entreles skinheads britanniques, lesnéonazis des pays de l’Est et ceuxde Scandinav i e ?

Multidiffusion le 18 avril à 17.00

De prime abord, le bâtiment sur-prend : pas de fenêtres mais desfaçades de Pyrex, de longs mursde brique, des courbes. Pa r t o u til se déro b e, on ne sait par oùentrer. Vu d’en haut, il a ce pro-fil caréné comme le fuselage d’unavion ou la coque d’un bateau.Vu d’en bas, il cache et il pro t è g e.

Fermé aux sollicitations dumonde extérieur, il est le monde– un lieu qui incite à la concen-tration et au travail…Multidiffusion le 17 avril à 9.00 et le 24 avril à 2.00Sous-titrage pour sourds et malentendants

En partenariat avec

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21.40360 ° le reportage GÉOA RTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Les derniers bisonsR é a l i s ation : Peter Moers et Jörg DanielHissen (Allemag n e , 2 0 0 1 , 2 6 m n )( R e d i ffusion du 4 septembre 2001)

Chaque hive r, dans le parc deYe l l ows t o n e, Mike Mease et sesamis bravent le froid pour sauve rles derniers bisons d’A m é r i q u e.Leur mission : les empêcher des ’ ave n t u rer hors des limites dup a rc. Car à l’ex t é r i e u r, les bisonssont chassés par les pro p r i é t a i re sde ranch qui prétendent qu’unanimal sur deux est atteint de bru-c e l l o s e, ce qui représente un dan-ger pour leurs pâtura g e s.

Quand les rennes passent…R é a l i s ation : Michael Hutchinson( A l l e m ag n e , 2 0 0 0 , 2 6 m n )( R e d i ffusion du 5 décembre 2000)

Dans le nord de la Scandinav i e,les immenses troupeaux de re n-nes et leurs pasteurs sami ontnoué des liens très étroits au fildes millénaire s. Mais aujourd ’ h u i ,c’est juchés sur leurs motoneigesque les Sami sillonnent la toun-d ra pour garder leur bétail. Multidiffusion le 17 avril à 15.00 et le 23 avril à 11.20En partenariat avec


s a m e d i16/4 20.45 - 22.35

3. Les armes de l’évolutionEn usant et abusant d’antibiotiques toujours plusp u i s s a n t s, l’homme a poussé les microbes à évo l u e rà toute vitesse et se trouve aujourd’hui confrontéà des organismes mutants extrêmement résistants.Or, dans cette bataille contre l’évolution, il est for-cément perdant. Comment ro m p re le cycle infer-nal ? En utilisant un des mécanismes de l’évo l u-tion : la coopération entre les espèces. Les fourmiscoupe-feuilles d’Amazonie l’ont compris il y a plusde 50 millions d’années. Au cœur de la fourmilière,elles cultivent des champignons et les préservent desp a rasites grâce aux bactéries qui tapissent leur dos.Fourmi, champignon, bactérie : trois org a n i s m e squi profitent mutuellement de la symbiose danslaquelle ils vivent…

On a toujours besoin d’un plus petit que soiLe combat du crapaud contre son ennemi juré, le ser-pent, est une spirale sans fin : plus le serpent semithridatise contre la toxicité du crapaud, plus celui-ci devient toxique. Des prisons russes où sévit la tuber-culose aux forêts de Taiwan ravagées par les espècesa l l o g è n e s, le documentaire nous emmène d’abord aucœur de la bataille. Mais l’évolution ne se réduit pasà cette lutte à mort décrite par Darwin. L’étude desécosystèmes montre combien les interactions entrel e u rs membres sont essentielles. Et si, au lieu deconcevoir sans cesse de nouvelles armes contre lesm i c ro b e s, on cherchait dans la nature de nouveauxalliés pour s’en protéger ? Multidiffusion le 17 avril à 14.00 et le 23 avril à 12.15Sous-titrage pour sourds et malentendants

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Évolution (3)Cinq grandes extinctions ont marqué le cours de la vie surTerre. Ce troisième volet réhabilite une vision “pacifiée”del’évolution, fondée sur la coopération entre espèces.

Série documentaire de Joël Olicker, K ate Churchill, Noël Buckner,Gail W i l l u m s e n , Robert W h i t t l e s ey, Richard Hutton et John Heminway( É t at s - U n i s , 2 0 0 1 , 5 x 5 6 m n )A RTE FRANCE( R e d i ffusion du 1e r mars 2003)

Une prison russe, foyer de tuberc u l o s e .

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Un petit rossignol gris et insignifiant chante la nuitpour les pêcheurs d’un mara i s, au pied d’une hautemontagne chinoise. Repéré grâce aux webcams duChambellan, il est ramené sous bonne escorte aupalais de Po rc e l a i n e, sorte de Cité interdite tra n s-formée en plateau de va r i é t é s. Mais l’oiseau re f u s ede devenir un “phénomène de prime time” et il lais-s e ra finalement les applaudissements et rires enre-gistrés à un rossignol mécanique…

Faire voir la musiqueIl y a tout d’abord l’opéra de Stra v i n s k y. À partir dela musique enregistrée et éditée par EMI Classics avecNatalie Dessay et James Conlon en 1999, ChristianChaudet, formé à la télé de Jean-Christophe Av e r t y,p rolonge chaque son avec des images et des décors tra-vaillés en 3D. Ici, point de volonté de sublimer la

R é a l i s ation : Christian Chaudet( F r a n c e , 2 0 0 4 , 5 0 m n )Sur un opéra d’Igor Strav i n s k y,d ’ après H. C . A n d e r s e nAv e c : N atalie Dessay, Marie McLaughlin,Violeta Urmana, Vsevolod Grivnov, A l b e r tS c h agi d u l l i n , Laurent Naouri, M a x i m eM i k h a i l o v, l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra national de Paris dirigés parJames ConlonCoproduction : A RTE France, A g at Films et Cie, Mikros Imag eA RTE FRANCEF I PA D’OR 2005( C ATÉGORIE MUSIQUE ET SPECTA C L E )MEILLEUR FILM, VIENNA TV AWARDS 2005

t e c h n i q u e, mais simple et ambitieux souci de “ f a i revoir la musique”. “J’ai composé ce film image pari m a g e, mesure par mesure, comme si Monsieur IgorS t ravinsky m’avait laissé quelques portées supplé-m e n t a i res pour l’image, au bas de la partition”,explique Christian Chaudet, qui se veut passeur de lamusique à l’écran et de l’écran au conte. Car le sensp rofond de cette fable poétique et ironique “tra v a i l l e ”aussi le cinéaste… Récompensé d’un Fipa d’or àBiarritz, ce film est un hommage à la musique, au pou-voir du chant et à la liberté.Multidiffusion le 5 mai à 1.40Le rossignol est édité en DVD par Virgin Classics.Sortie le 12 avril.

Lire également pages suivantes nos entretiens avec Christian Chaudet et Natalie Dessay >>>


s a m e d i16/422.40 - 3.00

22.40 | MUSICA

Le rossignolLa musique de Stravinsky, le conte d’Andersen, la voix de Natalie Dessay, des imagesen 3D… Un objet rare, un film exceptionnel (Fipa d’or 2005) et un très bel hommage à Andersen à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.

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Après Les leçons de ténèbre s sur une musiquede Marcel Landowski, Le ro s s i g n o l est vo t resecond film musical. Qu’est-ce qui vous lie à ceg e n re si difficile ?S t ravinsky disait : “Il ne suffit pas d’entendre lam u s i q u e, il faut encore la voir. ” M e t t re de lamusique en images et l’entendre comme un scé-nario avec des thèmes, des dialogues, des gro sp l a n s, c’est quelque chose qui me poursuit depuisl ’ e n f a n c e. À 10 ans déjà, j’écoutais Ravel ouBerlioz en laissant venir les impressions et lesi m a g e s. Ensuite, grâce à Jacques Demy dont lesfilms m’ont bouleve rsé, et grâce aussi à MichelL e g rand, j’en ai fait un métier : inventer des ima-ges en écoutant “e n t re les notes”.

Quelles sont les contraintes qu’impose le trava i lavec les techniques d’animation virtuelle ?Je n’ai jamais considéré la musique de Strav i n s k ycomme la bande originale de mon film. En reva n-c h e, je voulais que sa musique se voie danschaque plan et qu’elle soit la cause et la matricedes images. J’ai donc travaillé chaque cadra g e,chaque lumière, chaque couleur, et déterminé letempo (montage et mouvements) à la double cro-che près, sans possibilité d’improvisation puisquetout était écrit directement sur la partition. J’ai

mis un an pour écrire et dessiner chaque plan !Tout l’art de l’infographie a consisté à épouser lamusique et à se “caler” sur la partition dans lesm o i n d res effets visuels conformément au story-b o a rd. Une dizaine d’infographistes ont trava i l l épendant un an et demi à re t ro u ver les cadra g e s,les axe s, les mouve m e n t s, et bien sûr, à re c o n s-t r u i re (à l’échelle !) la Cité interdite ve rsion “ p o rc e l a i n e ”. On n’avait pas le droit à l’erre u r …

Po u rquoi avoir choisi la télé et les plateaux de prime time pour planter le décor de la fabled ’A n d e rs e n ?J’ai commencé à écrire le story-board du film en2000 quand quelqu’un a dit : “Il est temps de met-t re un terme à l’exception culturelle fra n ç a i s e. ” E tje l’ai terminé au moment où un autre ajoutait :“La télévision, c’est vendre à Coca Cola du tempsde cerveau disponible. ” L’ u n i ve rs de la télévisionest obsédé par l’idée du clonage : une vo i xcomme celle du rossignol est étouffée par cellesdes “rossignols mécaniques”, qui ont monopoliséle prime-time. Or seul le chant incomparable durossignol est capable de provoquer les larmes del ’ E m p e reur… On peut imaginer que dans cec o n t e, tout comme dans Le vilain petit canard,A n d e rsen se soit mis en scène dans l’apparence de

Le rossignol

Un opéra en 3D

Assistant de Jacques Demy, disciple de Jean-Christophe Averty dans les studios des Buttes-Chaumont, Christian Chaudet est un homme d’images et de musiques.De l’écriture au tournage, Le rossignol lui a demandé quatre ans de travail.Rencontre avec un jusqu’au-boutiste passionné.

Il faut trouver d’autres pistes que de filmer la musique comme lesséances de l’Assemblée nationale !

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Quelle a été vo t re réaction à la lecture du pro j e t ?Quand Christian m’a parlé deson film, je dois dire que je n’yc o m p renais rien. Tourner surfond bleu par toutes petitesséquences de vingt secondes,re g a rder des cibles sur le sol,ê t re entourée de présences v i r t u e l l e s, c’est tellement loin de notre travail au théâtre !Mais son énergie et sa passionm’ont fait accepter de me jeterdans le vide.

Comment ave z - vous vécu cest rois jours de tournage ?Je suis habituée à un long p a rc o u rs avec une œuvre, à une continuité de travail ave cun metteur en scène et à de longues répétitions. J’ai horre u rde l’improvisation. Or là, nousn ’ avons pas du tout répété : la musique partait et on y allait !Pour nous, qui ne chantonsjamais deux fois de la mêmem a n i è re, le travail de l i p p i n g(la sy n c h ronisation exacte dum o u vement des lèvres sur let exte chanté et déjà enre g i s t r é )

est très difficile. J’aimerais p o u voir m’améliorer dans cedomaine comme une vra i echanteuse de variétés (rire s ) .

Ê t e s - vous sensible à l’esthé-tique du film et au thème de lafable transposé par Chaudet :la société du spectacle danslaquelle le rossignol se tro u vep r i s o n n i e r ?Ce film est un très bel objet. Et je tro u ve que Christian pro-pose une voie originale dans cesn o u velles façons de faire desfilms d’opéra. Même si l’opéra ,pour moi, cela reste avant toutla magie d’une voix dans un t h é â t re… Un peu comme le ro s-signol aveuglé par les éclaira g e sa g ressifs des plateaux de prime-t i m e. Est-ce vraiment sa place ?Nous sommes tous des “ro s s i-gnols” pris dans la société deconsommation. À titre pro f e s-sionnel, les artistes classiquesont peut-être encore la chancede chanter pour chanter.

P ropos recueillis par Claire Liagre

ce petit rossignol “de rien du tout” dont le chantinimitable – entendez la poésie – pouvait susciterdes rivalités et des jalousies de la part de confrère splus “c o m m e rc i a u x ”. Le film se veut l’écho decette morale unive rs e l l e.

Pe rc eve z - vous un intérêt croissant pour desfilms musicaux comme les vôtre s, à la fois per-sonnels et fantastiques ?Mon film est un ovni, surtout pour la télévision !Cinquante minutes de trucages, tout un opéra misen scène dans des décors virtuels, c’est une ave n-t u re colossale et rarissime pour une production. Il faut avant tout créer de nouveaux langages de l’image quand on est confronté à la musique.Tant qu’on se limitera à des captations, aussi réus-sies soient-elles, on n’ava n c e ra pas. Je ne re g a rd epas tous les pro g rammes musicaux, mais l’essentielde ce que je vois est souvent décevant : les caméra ssont toujours de face ou de trois-quarts ; elles re s-tent ex t é r i e u res à l’action, sans l’inve s t i r. Le specta-t e u r, lui, reste à distance, comme au dernier balcon.La musique mérite une écriture de l’image ; c’estune question élémentaire d’harmonie. Il faut tro u-ver d’autres pistes que de filmer la musique commeles séances de l’Assemblée nationale !P ropos recueillis par Claire Liagre

En 1997, la soprano colora t u re incarnait déjà lerossignol sur la scène du Châtelet. À la demandede Christian Chaudet, elle a repris son rôle et s’estlaissé embarquer dans cette av e n t u re en 3D.

Natalie Dessay : le rossignol, c’est elle

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arte magazine n° 16 du 16|04|05 au 22|04|051 0

23.30MetropolisM agazine culturel européen( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )N D R

L’art à BeyrouthÀ Bey routh, ça bouge aussi dansle monde de l’art contempora i n .A n d ree Sfeir-Semler, une galeristede Hambourg, vient d’ouvrir unen o u velle galerie dans la zone por-t u a i re.

90e anniversaire dugénocide arménienLe 24 avril marq u e ra le 90e a n n i-ve rs a i re du début du génocidearménien en Tu rq u i e. Des arc h i-ves du ministère allemand desA f f a i res étra n g è res montrent quel ’Allemagne de Guillaume II, alorsalliée de l’empire ottoman, nep o u vait ignorer ces massacre s.Certains officiers allemands ya u raient même pris part…E n q u ê t e.

James RosenquistBien qu’il ait toujours été un peudans l’ombre d’Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, JamesRosenquist compte parmi leschefs de file du pop art américain.Le Kunstmuseum de Wo l f s b u rglui consacre une rétro s p e c t i ve jus-qu’au 5 juin.

Les enfants de l’OccupationLes enfants nés en France d’unp è re allemand pendant la guerreont souvent grandi dans l’humi-liation. Depuis, certains de cesFrançais ont pris contact ave cl e u rs familles allemandes. Le 11 avril se tiendra à Berlin unec o n f é rence intitulée “Les enfantsde la guerre ”.Multidiffusion le 17 avril à 18.05

Madeleine est comédienne. Unj o u r, elle a été victime d’un terri-ble accident qui l’a défigurée.D u rant trois ans et demi, elle alutté tous les jours contre la dou-l e u r, le désespoir, la peur d’êtreseule et de devoir renoncer à sonm é t i e r. Thaddäus Zech l’a suivietout au long de ces épre u ve s. Iln’est pas question ici d’ex p o s e rdans le détail les interventions chi-r u rgicales subies par l’héroïne :c’est le visage de Madeleine qui“parle”, qui exprime les différe n-

tes phases de sa reconstruction ettémoigne de son retour à la vie.C’est aussi Madeleine qui com-mente et interprète, en un éton-nant one-wo m a n - s h ow, les actesdu dra m e. Elle joue sur tous lesre g i s t res : tour à tour proche et distante, sentimentale etcy n i q u e, pragmatique et enthou-s i a s t e. Ave c, en guise de dénoue-ment, une Madeleine toute neuve,qui est tout à la fois la même et une autre, qui a mûri, qui esth e u re u s e.

22.35 - 3.00

00.20 | LA LUCARNE

MadeleineDocumentaire de Thaddäus Zech( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 5 8 m n )R B

Le difficile et spectaculaire retour à la vie d’unecomédienne défigurée dans un accident.

Madeleine tour à tour proche et distante, sentimentale et cynique, pragmatique,

enthousiaste, et enfin heure u s e .

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1 1arte magazine n° 16 du 16|04|05 au 22|04|05

8.00Album de famille ( F r a n c e , 2 0 0 2 , 2 6 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 14 av r i l )

Comment nos voisins euro p é e n sse débrouillent-ils avec le quoti-dien ? Au j o u rd’hui : l’enfant, unea f f a i re de femmes.

8.30Lola( F r a n c e / A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 2 6 m n )A RTE G.E.I.E.( M u l t i d i ffusion du 11 av r i l )

Le magazine féminin d’A RTE pré-senté par Isabelle Giord a n o .Au j o u rd’hui : les femmes médecins.

9.00 | ART ET CULTURE

Architectures (8)Le bâtimentadministratif JohnsonR é a l i s ation : Frédéric Compain( F r a n c e , 2 0 0 1 , 2 8 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 16 av r i l )

Le bâtiment administratif Johnsonest une cathédrale vouée au tra-vail et l’une des œuvres maître s-ses de Frank Lloyd Wr i g h t .Sous-titrage pour sourds et malentendants

9.30Le spectacle du dimancheCinq hommesPièce de Daniel KeeneMise en scène : Stéphane MühR é a l i s ation : Michael Hav e n i t h( F r a n c e , 2 0 0 3 , 1 h 5 0 m n )Coproduction : A RTE France, C o p at , T h é â t r edu Rond-PointA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 6 mars 2004)

Cinq immigrés clandestins réunispar le hasard voyagent ensembleet espèrent un jour faire fortune,c ’ e s t - à - d i re tro u ver un trava i lr é g u l i e r. . .

11.25Les têtes d’affich eIsabelle HuppertDocumentaire de Serge To u b i a n a( F r a n c e , 2 0 0 1 , 1 h )A RTE FRANCE( R e d i ffusion du 20 mai 2001)

Un an de la vie d’Isabelle Huppert,des tournages de films aux répé-titions de théâtre en passant parles studios d’enre g i s t re m e n t .Po r t rait d’une actrice à plein tempsqui se définit elle-même commeune “machine à jouer”.

13.30ARTE Europa( 2 0 0 5 , 2 6 m n )A RTE G.E.I.E.( M u l t i d i ffusion du 15 av r i l )

Des reportages consacrés à l’his-t o i re de nos voisins euro p é e n s, àleur vie quotidienne et aux évo-lutions en cours : politique, éco-n o m i e, société…

1 4 . 0 0 |L’ AVENTURE HUMAINE

Évolution (3)Série documentaire (État s - U n i s , 2 0 0 1 , 5 x 5 6 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 16 av r i l )

Cinq grandes extinctions ont mar-qué le cours de la vie sur Te r re.Ce troisième volet de la série réha-bilite une vision “pacifiée”de l’é-volution, fondée sur la coopéra-tion entre les espèces.

d i m a n c h e17/420.45 - 00.00

8.00Album de famille

8.30Lola

9.00Architectures (8)

9.30Le spectacle du dimanche

11.25 (PDC : 11.30)Les têtes d’afficheIsabelle Huppert

12.35 (PDC : 12.25)Toute l’histoireCorpus Christi

13.30ARTE Europa

14.00 L’AVENTURE HUMAINEÉvolution (3)

15.00 (PDC : 14.55)360° le reportage GÉO

15.55 (PDC : 15.50)

FICTIONRue Oberkampf

17.35Cuisines des terroirs

18.05Metropolis

19.00MAESTROEsa-Pekka Salonen et Sergei Leiferkus19.45ARTE Info20.00Karambolage20.10ARTE Météo20.15DANSE Ma mère l’oye20.45>0.25THEMAL’empire des Mongols20.45 FilmLes Mongols22.40 (PDC : 22.45)Le royaume de Gengis Khan23.30 (PDC : 23.35)L’héritage de Gengis Khan0.25 (PDC : 00.30)Le mur du silence(Multidiffusion du 15 avril)

2.05La colère des dieux(Multidiffusion du 15 avril)

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

d i m a n c h e17/4 8.00 - 19.00


12.35Toute l’histoireCorpus ChristiSérie documentaire de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur (1997 et 1998, 1 2 x 5 2 m n )Coproduction : A RTE France, Archipel 33 ( R e d i ffusion du 7 avril 1998)

Chaque dimanche, du 3 avril au 19 juin, les plus grands chercheursinternationaux explorent de façon minutieuse la Passion du Christtelle que la relate l’Évangile selon Jean.

Temple

Rectificatif : revoici, dans un ordre différent de celui de la première diffusion,les épisodes de Corpus Christi prévus pour les cinq premières semaines derediffusion : Crucifixion le 3 avril ; Jean le Baptiste le 10 avril (et non Procès,comme indiqué par erreur dans notre précédent numéro) ; Temple le 17 avril ;Procès le 24 avril ; Barrabas le 1er mai.

Pour Jésus comme pour tous lesJuifs de son temps, le temple deJérusalem est l’endroit le plussacré de la terre d’Israël : c’est làque Dieu manifeste sa présence.Mais l’occupation par les Ro m a i n sde la Palestine force les gra n d sp r ê t res à accepter un marché : leTemple demeure une enclave où ilssont libres de pratiquer leur re l i g i o n ,

tandis que le reste du pays passesous l’autorité impériale. Cela est-il acceptable par les Judéens, parles Galiléens ? Qui sont les gra n d sp r ê t res : des juifs religieux ? Desc o l l a b o ra t e u rs ? Qu’est ce quioppose les pharisiens et les sad-ducéens ? Comment Jésus sesitue-t-il face à ces deux gro u p e sreligieux ?

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15.00360° le reportage GÉOA RTE G.E.I.E.( M u l t i d i ffusion du 16 av r i l )

Le re n d e z - vous du grand re p o r-tage présenté par Sandrine Mörc h .Au j o u rd’hui : les derniers bisonsd ’Amérique et les immenses tro u-peaux de rennes de Scandinav i e.

15.55 | FICTION

Rue OberkampfTéléfilm de Gilles A d r i e n( F r a n c e , 1 9 9 9 , 1 h 3 0 m n )A RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 9 av r i l )

C a m b r i o l a g e s, filature s, séductionet coups fourrés : des pers o n n a-ges pittoresques et un suspensepolicier dans le quartier le plusb ranché de Pa r i s.

17.35Cuisines des terroirsChypreDocumentaire d’Elke Sasse ( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Z D F( R e d i ffusion du 12 août 2004)

À Koilineia, dans les montagnesde la partie grecque de l’île, lesfamilles se re t ro u vent autour d’ung ratin de légumes (b o u re k i), dem a c a ronis au four, de k o u p e p i a(feuilles de vigne farcies) oue n c o re de k l e f t i k o, morceaux d’a-gneau cuits dans un plat en arg i l e.Multidiffusion le 20 avril à 17.20En partenariat avec

18.05Metropolis( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )H R( M u l t i d i ffusion du 16 av r i l )

Le magazine culturel européen.L’art à Bey routh ; le 90e a n n i ve r-s a i re du génocide arménien ;James Rosenquist ; les enfants de l’Occupation.

19.00 | MAESTRO

Concert Esa-Pekka Salonen et SergeiLeiferkusDirection musicale : Esa-Pekka SalonenAvec : Sergei Leiferkus (baryton) etl’Orchestre national de la radio finlandaiseR é a l i s ation : Anna-Kaarina Kiviniemi( F i n l a n d e , 2 0 0 4 , 4 3 m n )Coproduction : A RT E , Y L EA RTE G.E.I.E.

Avec le baryton Sergei Leiferkus,le chef d’orch e s t re Esa-PekkaSalonen dirige l’une de ses com-p o s i t i o n s , F o reign bodies, et unepièce de Moussorgsky.

Depuis 1992, en tant que dire c-teur musical du Los AngelesPhilharmonic Orc h e s t ra, leFinlandais Esa-Pe k ka Salonenconçoit des pro g rammes alliant leg rand répertoire symphonique etla musique contempora i n e.“ M a e s t ro” présente un concertdonné au Finlandia Hall deHelsinki le 22 septembre dernier,avec l’Orc h e s t re national de laradio finlandaise : Salonen y dirigel’une de ses compositions, Fo re i g nb o d i e s, ainsi que Chant et danse dela mort de Modest Moussorg s k y.Il est épaulé par le baryton Serg e iL e i f e r k u s, qui se produit sur lascène lyrique internationaledepuis les années 1980.Multidiffusion le 23 avril à 8.00Le CD wing on wind d’Esa PekkaSalonen est disponible chez Decca

20.00KarambolageM agazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2 0 0 4 , 1 1 m n )A RTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,K a ra m b o l a g e d é c rypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Au sommaire : le meilleur dugâteau français ; les méandres dumot “salopette” ; l’A s s e m b l é enationale française et leBundestag allemand…> www.arte-tv.com/karambolage


En 1908, Ravel compose Ma mèrel ’ o y e, ballet féerique peuplé denymphes endormies, d’elfes sau-tillants et de lutins maladro i t s. Unsiècle plus tard, le chorégraphe etcinéaste belge Thierry de Meyp ropose sa ve rsion du conte, fil-mée dans les forêts des alentoursde Bruxe l l e s. Plus d’une soixa n-

taine de danseurs se sont choisiun personnage de légende ; for-mant solos, duos ou scènes deg ro u p e, ils surgissent de nullepart, marchent à quatre pattes,fendent l’eau ou se laissent tom-ber des arbre s …

d i m a n c h e17/4 19.00 - 20.45

20.15 | DANSE

Ma mère l’oyeMusique : Maurice Rav e lC h o r é gr aphie et réalisation : T h i e r ry de Mey (Belgi q u e , 2 0 0 4 , 2 8 m n )Avec : Anne Teresa de Keersmaeker, J o n athan Burrows, Iris Bouche, Erna Omasdottir, S i d iLarbi Cherkaoui, Damien Jalet, Samir A k i k a , Michèle Anne de Mey, Marco Paccag n e l l a …Production : Eroica ProductionsZ D F

Une magnifique ch o r é graphie de T h i e r ry de Mey sur la musique de Ravel, filmée en forêt.

En partenariat avec

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Z D F

20.45 FilmLes Mongols(I Mongoli)Film d’André De To t h , Leopoldo Savona etRiccardo Freda( F r a n c e / I t a l i e , 1 9 6 1 , 1 h 5 5 m n , V F )Avec : Jack Palance (Ogotai), Anita Ekberg( H u l u n a ) , Franco Silva (Étienne de Cracovie),Gianni Garko (Henri de Va l o i s ) , Roldano Lupi(Genghis Khan), Pierre Cressoy (Igor),Antonella Lualdi (Amina)I m age : Aldo GiordaniM o n t age : Otello ColangeliMusique : Mario NascimbeneProduction : R o y a l , France Cinema, F i l m s o n o r

Ogotai (Jack Palance), le fils deGengis Khan,et sa favorite Huluna(Anita Ekberg) veulent soumettrel ’ E u r o p e... Un somptueux film d’a-v e n t u res partiellement tourné enYo u g o s l av i e, avec le renfort de lac avalerie de Tito pour incarner lesh o rdes mongoles.Au début du XIIIe s i è c l e, lesMongols menacent l’est del ’ E u ro p e. Le Polonais Étienne deC ra c ovie et le Français Henri deValois tentent de négocier une trêveavec leur chef, Gengis Khan. Maisson fils Ogotai et la favorite de ce der-n i e r, Huluna, chauds partisans dela guerre, s’emparent des émissai-res de paix. Étienne s’éva d e, aidépar Igor, un patriote polonais, etson amie Amina. Les deux hom-mes se disputent bientôt le cœurde la belle et se re t ro u vent prison-n i e rs d’Ogotai, qui les force à s’af-f ronter en duel...Multidiffusion le 25 avril à 0.45 et le 1er mai à 0.45

1 . L e r oy a u m eLe premier volet se penche sur lasupériorité militaire des Mongols,c ava l i e rs hors pair et arc h e rsi m b a t t a b l e s. Il évoque la jeunesseet l’ascension de Gengis Khan,chef de guerre mais aussi hommed’État avisé qui dota son roya u m ed’un système juridique unifié etd’une administration efficace. En1220, il fonda la ville deKa ra korum, dont les fondationssont explorées aujourd’hui par lesa rc h é o l o g u e s. . .Multidiffusion le 19 avril à 1.45

2. L’ h é r i t a g eLe second volet suit le moine fra n-ciscain Willem von Rubruk, partien 1253 christianiser les Mongols.Le récit qu’il fit de son voya g econstitue un témoignage précieux,puisqu’il fut le seul Européen àvoir de ses yeux Ka ra korum, dontil décrivit le splendide palais. Ill i v ra aussi une description précisedu quotidien des nomades, dont lemode de vie n’a quasiment paschangé depuis.Multidiffusion le 20 avril à 1.20


d i m a n c h e17/420.45 - 0.25

20.45>0.25 | THEMA

L’empire des MongolsL’arrivée des Mongols, au XIIIe siècle, terrifia l’Occident. Pourtant, entre les XIIe et XIVe

siècles, l’empire fondé par Gengis Khan permit d’établir un lien pacifique entre l’Asieet l’Europe... “Thema” revient sur l’histoire des nomades des steppes.

Le Mongol Temüjin (1167-1227)régna sous le nom de Gengis Khan (du chinois chêng-sze, guerrierprécieux, et du turc khan, seigneur)sur un immense empire allant des confins orientaux de la Chine à la mer Caspienne.

22.40Gengis Khan, le royaume et l’héritageDocumentaire de Christian Twente (Allemag n e / A u t r i c h e , 2 0 0 5 , 2 x 5 3 m n )

Des barbares sanguinaires : l’image a longtemps collé aux basquesdes Mongols. Ce documentaire part des récentes découvertesa rchéologiques pour montrer l’empire nomade sous un jour différe n t .Et reconstitue de façon stupéfiante sa capitale, Karakorum.

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14.00Les mystères de l’évolution (1)

14.45Lola(Multidiffusion du 4 avril)

15.15 CINÉMASciuscià(Multidiffusion du 13 avril)

17.00Forum des Européens(Multidiffusion du 16 avril)

17.45Bons baisers des tropiques (1)(Multidiffusion du 11 avril)

18.15Les trésors de la Sibérie (1)(Multidiffusion du 11 avril)

19.00 ARTE DÉCOUVERTESale temps sur la planète (1)

19.45ARTE Info

20.00 Le journal de la culture

20.10 ARTE Météo

20.15 LE FEUILLETON DOCUMENTAIRECordons bleus (1)

20.45CINÉMALa classe de neige

22.15 (PDC : 22.20)

GRAND FORMATS21, la machine de mort khmère rouge

0.00ARTE Info

0.10Frissons(Multidiffusion du 8 avril)

1.40Billie Holiday(Multidiffusion du 9 avril)

2.35Embrasser les tigres(Multidiffusion du 13 avril)


14.00Les mystères de l’évolution (1)Documentaire de Volker A r z t( A l l e m ag n e / A u t r i c h e , 2 0 0 5 , 5 x 4 3 m n )Z D F

Toute la semaine, un voyage fas-cinant en cinq étapes à trav e r sl ’ h i s t o i re de l’évolution, re t ra ç a n tles 500 millions d’années qui ontforgé la vie sur notre planète.

1. Les nouvelles aventuresde GulliverLes re n c o n t res de Gulliver ave cles Lilliputiens et les Géants serve n tde prétexte à une présentation deso rganismes viva n t s, des plusminuscules – bactéries, insectes,plancton – aux plus énormes – lesbaleines par exe m p l e. Étapes dansla forêt tropicale du Costa Rica etsur l’île indonésienne de Flore s,où ont été découve r t s, en 20 03 ,les restes d’homo flore s i e n s i sdatant de - 95 000 à - 12 000 ans.Il mesurait seulement 1 mètre. . .Multidiffusion le 25 avril à 19.00

14.45LolaFrères et sœurs( F r a n c e / A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 2 6 m n )Coproduction : A RT E , L i c h t b l i c k , AMIP A RTE G.E.I.E.( M u l t i d i ffusion du 4 av r i l )

Présenté par Isabelle Giordano

Quelle fille n’a pas rêvé d’ung rand frère, quel garçon n’a passouhaité une petite sœur ? L o l aaccueille ceux et celles qui ont eu cette chance : Christina etWilliam, champions de danse surglace ; Daniela, qui a filmé la luttede son frère contre son handicapet l’exclusion ; Oksana, qui se batc o n t re l’expulsion de son frère enRussie ; et Christian, qui a re ç ule rein de sa sœur.Multidiffusion le 24 avril à 8.30

1. Les envahisseursAu cœur de l’A f r i q u e, des peursque l’on croyait dépassées sont dere t o u r, certaines maladies réappa-raissent et les crocodiles attaquentde plus en plus souvent lesp ê c h e u rs du lac Victoria. De l’au-

t re côté de l’At l a n t i q u e, à laN o u velle Orléans, les maisons s’é-c roulent, prises d’assaut par lest e r m i t e s... Indice après indice,Mark Shelley perce les mys t è re sd’une mère nature en état de siège.Multidiffusion le 2 mai à 18.15


l u n d i18/4 14.00 - 20.45

TNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Sale temps sur la planète (1)Série documentaire de Mark Shelley (État s - U n i s , 2 0 0 4 , 4 x 4 3 m n )A RTE FRANCE

Tous les jours, des chercheurs surveillent la santé de la planète. Oùl’on voit que des petits changements peuvent provoquer de gra n d e scatastrophes... Radiographie de notre écosystème, chaque soir à19.00 jusqu’au 21 avril.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Cordons bleus (1)Feuilleton documentaire de Marie Agostini (France, 2 0 0 4 , 5 x 2 6 m n )Coproduction : A RTE G.E.I.E, Télé Images Nat u r eA RTE G.E.I.E.

Des cuisiniers en herbe viennent des quatre coins du monde pour sui-v re les cours de la très réputée académie culinaire de Paris : le Cord o nbleu. Retrouvez leurs sav o u reuses av e n t u res à 20.15 jusqu’à vendre d i .

1. La recette du succèsJanvier 2004. Cinquante étudiantsdu monde entier font leur entrée àl’école du Cordon bleu poura p p re n d re à maîtriser, en huit mois,les subtilités de la cuisine fra n ç a i s e.Chacun a déboursé 50 000 euro spour pénétrer ce temple de l’artc u l i n a i re. José le Po r t u g a i s, A l exl ’Anglais et Stéphanie la Fra n ç a i s evont devoir s’accrocher : le rythmeest soutenu et la discipline des cui-sines inflexible !Multidiffusion le 25 avril à 17.45

Philippine, Alex, Cherry et Stéphanie, apprentis cuisiniers.

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Film de Claude Miller( F r a n c e , 1 9 9 8 , 1 h 3 6 m n )Scénario : Claude Miller et Emmanuel Carrère,d ’ après le roman d’Emmanuel CarrèreAvec : Clément van den Bergh (Nicolas),Lokman Nalcakan (Hodkann), François Roy(le père), Yves Verhoeren (Pat r i c k ) ,Emanuelle Bercot (Miss Grimm),Tina Sportolaro (la mère)I m age : Guillaume Schiff m a nM o n t age : Anne LafargeMusique : Henri Te x i e rProduction : Centre national de lac i n é m at o gr ap h i e , France 3 Cinéma, L eStudio Canal+, Les Films de la Boissière,P E C F, Rhône-Alpes Cinéma, Warner BrosA RTE FRANCE/ZDFPRIX DU JURY, CANNES 1998

20.45 | CINÉMA

La classe de neigeAprès l’adolescence de la petite Lili, Claude Miller se penche sur l’enfance et sur ses cauchemars, réels ou fantasmés. Une étude psychologique hyperréaliste mâtinée de fantastique, un conte horrifique lové dans la normalité du quotidien.

l u n d i18/420.45 - 22.20

Nicolas est un garçon en souffra n c e, fils d’une mèreinsensible et d’un père dépressif et suicidaire, quip rend un plaisir sadique à lui raconter des histoire sde trafiquants d’organes mutilant les enfants. Pa r t ien classe de neige, cet enfant fragile est assailli des o u ve n i rs douloureux et de fantasmes parfois angois-s a n t s. Il se réveille en proie à d’affreux cauchemars,redoutant d’avoir mouillé son lit. Il réussit à entra î-ner le turbulent Hodkann dans sa dérive mentale enlui racontant ses histoire s. Mais la réalité se révé-l e ra plus effrayante encore. . .

C a u c h e m a rs d’enfantAdapté du livre éponyme d’Emmanuel Carrère, lefilm de Claude Miller décrit l’univers psychique du jeuneN i c o l a s, parti en classe de neige – bulle de normalitét ranquille investie par les rêves épouvantables duh é ro s. Le réalisateur explore une nouvelle fois magis-t ralement les angoisses et les fantasmes d’un enfant,t ransmis par l’interprétation sans faute de Clément

van den Bergh. Les terre u rs de Nicolas s’étendent ets’entendent comme un écho du monde réel dont lesadultes – les deux moniteurs – tentent de cacher lesd a n g e rs. Pour peindre ce théâtre des cruautés para-sitant la terre vierge de l’enfance, Claude Millerrecourt à diverses formes visuelles. Des images s’en-t rechoquent dans l’imaginaire de Nicolas, qui re c y-cle inconsciemment les dangers ressassés par les jour-naux télévisés – actes pédophiles, enlèvementsd ’ e n f a n t s, trafics d’org a n e s, accidents de la ro u t e. . .L’onirisme des images puise de nombreuses référe n-ces dans le cinéma fantastique, de S h i n i n g aux filmsde vampire s. Mais si La classe de neige fait monterla tension, puis l’effroi, le film terrifie plus encorep a rce qu’il place le spectateur dans la position del’enfant, avec sa prescience de la perversité du mondedes gra n d s. Une connaissance superbement expri-mée dans cette scène vertigineuse, à la fois enfan-tine et vaguement éro t i q u e, où Nicolas raconte l’his-t o i re de la petite sirène à son moniteur.

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l u n d i18/4 22.15 - 3.00

Documentaire de Rithy Panh( F r a n c e / C a m b o d g e , 2 0 0 3 , 1 h 4 1 m n )Coproduction : A RTE France, I N AA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 2 juin 2003)Sélection officielle (hors compétition),Cannes 2003PRIX FRANÇOIS CHALAIS, CANNES 2003PRIX DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE EUROPÉEN,BERLIN 2003PRIX ITALIA DU DOCUMENTA I R E , 2 0 0 3PRIX A L B E RT LONDRES DE L’ A U D I OVISUEL 2004

17 avril 1975. L’ extension de la guerre du Viêt-Nam,les bombardements américains et une guerre civilede cinq ans ont eu raison de la neutralité duC a m b o d g e. Sous la direction de Pol Pot, les Khmersrouges accèdent au pouvo i r. Populations déplacées,habitants chassés des villes, religion interdite… lep ays devient un gigantesque camp de travail. Descombattants adolescents deviennent les “matons” ducamp d’extermination S21, Tuol Sleng, à Phnom Pe n h .Ils ex t o rquent des aveux, torturent, exécutent ceuxqu’on leur désigne comme les ennemis du parti : desh o m m e s, mais aussi des femmes et des enfants. Surquelque 16 000 prisonniers détenus à Tuol Sleng entre1975 et 1979, sept survivront. Vingt-cinq ans plust a rd, Van Nath, un peintre qui doit sa survie au faitqu’il réalisait des portraits de Pol Pot, tente de déve r-rouiller les mémoires en interrogeant ses anciens bour-reaux. La confrontation a lieu dans l’ancien campS 21, transformé en musée du génocide…

L’humain et l’inhumainAuteur de nombreux documentaires sur le Cambodge– notamment La terre des âmes erra n t e s, Grand Prixau Cinéma du réel en 2000 – et de longs métra g e sde fiction (Les gens de la rizière, Un soir après lag u e r re ), Rithy Panh poursuit son travail de mémoiresur le génocide qui a eu lieu dans son pays. Pe n d a n t

plus de deux ans, avec l’aide de Van Nath, il a pro-voqué re n c o n t res et discussions entre victimes et bour-reaux (commandants de sécurité, tortionnaire s, infir-m i e rs…), interrogeant inlassablement les arc h i v e sdu camp. En réactivant les mémoire s, il fait peu àpeu émerger tous les mécanismes de l’horreur : lesgestes inhumains jusqu’à l’absurde – “rejoués” parles bourreaux dans tout leur cara c t è re répétitif et vio-lent –, les aveux inventés, la machine totalitaire del’endoctrinement et de la terre u r. L’ h o r reur n’estjamais montrée directement, sauf peut-être dans lesp e i n t u res de Van Nath. Elle est suggérée, de manièrep e rs i s t a n t e, par l’expression d’un re g a rd, les photo-g raphies des victimes fichées par le régime, les lita-nies du parti débitées sans hésitation, vingt-cinq ansplus tard, comme si le passé refaisait irruption. Auplus près de l’humain et de l’inhumain, ce qui a poureffet d’accentuer notre malaise. Avec ce film qui sai-sit aux tripes, Rithy Panh réussit non seulement àm o n t rer une mémoire douloureuse en train de sec o n s t r u i re, mais nous pousse également à nous for-ger une conscience active de l’expérience du géno-cide et du totalitarisme. Il parvient en même tempsà établir, sans aucun doute possible, des faits quicontinuent d’être niés ou atténués. Son film re s t e raune référe n c e.Multidiffusion le 24 avril à 15.55

22.15 | GRAND FORMAT

S21, la machine de mort khmère rouge

Bourreaux etrescapés du régimede Pol Pot seretrouvent vingt-cinq ans aprèsdevant la camérade Rithy Panh, dansl’ancien campd’exterminationS21. Une réflexionimplacable sur la mécaniquetotalitaire.

Van Nath, rescapé de S21, n’a dû sasurvie qu’à ses portraits de Pol Pot.

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Applaudi comme uner é f l exion sur la “banalitédu mal” et les mécanis-

mes du meurtre de masse, S 21 ,la machine de mort khmèrero u g e de Rithy Panh a égalementété reçu, au Cambodge, commeune percée inespérée ve rs lavérité. D’abord parce qu’il arra-che aux anciens gardiens desinformations inédites sur lefonctionnement du centre d’ex-termination S21. Ensuite parc equ’aucun des responsables de lamort, entre 1975 et 1979, dequelque deux millions deCambodgiens n’a été véritable-ment jugé, ni même confro n t épubliquement à sa culpabilité.Aussitôt après l’interve n t i o nvietnamienne de 1979, le régimep ro-Hanoï avait organisé un pre-mier pro c è s, qui avait condamnéà mort par contumace les diri-geants du Kampuchea démocra-tique et expédié en prison une

minorité d’ex é c u t a n t s. Mais cejugement, instrumentalisé parl’occupant dans un pays ex s a n-gue et isolé, n’avait pas puapporter aux victimes la re c o n-n a i s s a n c e, par le monde ex t é-r i e u r, de la réalité du malaccompli ; et il a laissé impunisles principaux décisionnaire s.

Un procès sous l’égide de l’ONUCette re c o n n a i s s a n c e, avec l ’ é m e rgence d’une mémoirere c o u verte par le silence et let e m p s, est l’un des enjeux dup rocès international qui se pré-p a re à Phnom Penh. Aux termesd’un traité conclu avec l’ONU, ilne doit juger que “les plus hautsdirigeants” khmers ro u g e s,exc l u s i vement pour des faitscommis entre 1975 et 1979.Seuls deux d’entre eux sonta u j o u rd’hui incarcérés : le chefm i l i t a i re Ta Mok, dit “le boucher”,

et Douch, directeur du camp S21 .Pol Pot est mort de maladie en1998 sans avoir exprimé le moin-d re re g ret, et les autres vieillard ss u r v i vants du régime continuentde couler des jours paisibles dansle nord-ouest du pays, leur ancienfief : Ieng Sary, ex - m i n i s t re desA f f a i res étra n g è re s, et sa femmeIeng Tirith ; Nuon Chea, ex -n u m é ro deux ; Khieu Samphan,ex - p r é s i d e n t …Il a fallu des années de négocia-tions pour aboutir, en 20 03, à un accord sur la compositiondes chambres ex t ra o rd i n a i re smixtes (une majorité de jugesc a m b o d g i e n s, une minorité deblocage pour les magistra t sinternationaux). L’ONU entendmaintenant réunir la totalité dubudget nécessaire, estimé à 56millions de dollars, avant d’allerde l’ava n t . À ce jour, 39 millionsont été promis par les donateurs.


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Il y a 30 ans, les Khmers rougesprenaient le pouvoir à Phnom Penh• S 2 1 , la machine de mort khmèrer o u g e, lundi 18 avril à 22.15• D e r r i è re le portail,jeudi 21 avril à 00.05

Le livre La machine khmère rouge, d eRithy Panh et Christine Chaumeau, e s tdisponible chez Flammarion.

Vers un procès des dirigeants khmers rougesLes victimes du génocide cambodgien obtiendront-elles enfin justice ? Ceux qui l’org a n i s è re n t

s e r o n t - i l s , t rente ans après, confrontés à leurs re s p o n s a b i l i t é s , comme les anciens gardiens de

S21 face au rescapé Van Nath dans le film de Rithy Panh ? Le procès des ex-dirigeants khmers

rouges devrait s’ouvrir prochainement à Phnom Penh.

F r è res n°1, 2 et 3 : Pol Pot, Nuon Chea, Ieng Sary à Phnom Penh entre 1975 et 1979.

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14.45Hippocrate

15.15CINÉMARiz amer(Multidiffusion du 14 avril)

17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 16 avril)


18.10 (PDC : 18.15)Les trésors de la Sibérie (2)(Multidiffusion du 12 avril)

19.00ARTE DÉCOUVERTESale temps sur la planète (2)

19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRECordons bleus (2)

20.45>22.45THEMAPassagers clandestins20.45Par-dessus bord21.40Le garçon qui tomba du ciel22.25Jamais hors jeu22.45FICTIONL’intrus0.50ARTE Info1.00 MEDIUMZéro de conduite1.45 (PDC : 01.40)Les Mongols (1)(Multidiffusion du 17 avril)

2.35Embrasser les tigres(Multidiffusion du 13 avril)


14.00Les mystères de l’évolution (2)Documentaire de Volker A r z t ,Heinz von Mat t h ey, S i grist Schnitzker et Immanuel Irmelin( A l l e m ag n e / A u t r i c h e , 2 0 0 5 , 4 3 m n )Z D F

Du lundi au vendredi à 14.00,cinq étapes d’un voyage fasci-nant à travers l’histoire de l’évo-lution.

2. Je mange, donc je suisSi le cerveau du premier h o m oe re c t u s qui vivait dans la savane afri-caine il y a 1,9 million d’annéesétait trois fois plus gros que celuides chimpanzés, c’est sans doutep a rce qu’il fut le premier homi-nidé à avoir découvert le feu. Cequi lui a permis de cuire les ali-ments qui lui pro c u r è rent ainsiplus d’énerg i e. . .Multidiffusion le 26 avril à 19.00

14.45Hippocrate( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Z D F( R e d i ffusion du 18 mai 2004)

Dans H i p p o c ra t e cette semaine :où en est la re c h e rche sur l’autisme ? Le bec-de-lièvre estl’une des malformations les plusfréquentes chez les nouve a u -nés ; H i p p o c ra t e explique com-ment la corriger. L’injection d’unp roduit chimique brûleur deg raisse : une nouvelle méthode de chirurgie esthétique qui nesemble pas sans dangers. 2. N’est pas chef qui veut !

Jeune diplômée du Cordon bleu,Juliana va devoir prouver que la cuisine française n’a plus de s e c rets pour elle. Son stage dansles cuisines du prestigieux Jules-Verne, le restaurant de la tourEiffel, vient de commencer et ça

sent déjà le roussi ! Re n d e z - vo u sà l’école, convocation chez le dire c-teur. Lui donnera-t-on unedeuxième chance ? Karim, lui, doitf a i re un stage au Stella Maris, prèsdes Champs-Élys é e s. . .

Multidiffusion le 26 avril à 17.45Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

m a rd i19/4 14.00 - 20.45



Cordons bleus (2)Feuilleton documentaire de Marie Agostini (France, 2 0 0 4 , 5 x 2 6 m n )Coproduction : A RT E , Télé Images Nat u r eA RTE G.E.I.E.

Des cuisiniers en herbe viennent des quatre coins du monde pours u i v re les cours de la très réputée académie culinaire de Paris :le Cordon bleu... À suivre jusqu’à vendredi.

2. Pour 1 degré de plusDes nuages de poussière s’élè-vent au-dessus de l’At l a n t i q u e, lapopulation des caribous déclinei n exo rablement, des espècesaquatiques peinent à survivredans les océans : ces mystérieux

événements conduisent les scien-tifiques sur la piste d’une nou-velle et sombre hypothèse : l’augmentation globale des tem-p é ra t u res menace fortemementles écosystèmes...Multidiffusion le 3 mai à 18.15

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE


Tous les jours, la série qui radiographie notre écosystème et prendle pouls de la planète.

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R B

L’ensemble de la “Thema” estmultidiffusé le 20 avril à 15.15

20.45Par-dessus bordDocumentaire de Rainer Kahrs (Allemag n e , 2 0 0 4 , 5 5 m n )

Un film militant basé sur les témoignages de l’as-sassinat de trois clandestins, jetés à la mer par lecapitaine d’un porte-conteneurs.En mars 1996, le Dubaï Mare s k, porte-conteneursgéant battant pavillon taiwa n a i s, quitte le port espa-gnol d’A l g é s i ra s. Il est commandé par un capitainede 34 ans, Cheng Shiou. Au larg e, l’équipage décou-v re trois Roumains montés clandestinement dura n tl ’ e s c a l e, que le capitaine ordonne de jeter à la mer.Des marins philippins parviennent à sauver un qua-trième clandestin en le cachant et alertent un aumô-nier de la marine à Halifax, au Canada. À l’arrivéedu nav i re dans ce port, le capitaine et ses officierssont arrêtés. C’est le début d’un incroyable imbro-glio judiciaire entre les différents pays impliqués. Àpartir des témoignages du clandestin survivant, desmarins courageux et des parties au pro c è s, Ra i n e rKa h rs signe un film engagé, dans lequel on décou-v re les relations de pouvoir et de dépendance quilient les nav i res à des armateurs av i d e s.

Trois Roumains froidement jetés à la mer, un enfant de 15 ans tombé d’un avion reliant le Cameroun à la Suisse : “Thema” enquête sur deux tragédies de notre temps, où les frontières qui séparent riches et pauvres sont toujours plus périlleuses à franchir.

m a rd i19/420.45 - 22.45

20.45>22.45 |THEMA

Passagers clandestins

21.40Le garçon qui tomba du cielDocumentaire d’Ulrike Westermann (Allemag n e , 2 0 0 3 , 4 2 m n )

Solomon Mforbei Fusi est mort en tombant du tra i nd’atterrissage d’un avion qui l’emmenait versl’Europe. Enquête et témoignages.En 1998, on re t ro u ve dans le sud de l’Allemagne lec a d av re d’un adolescent. L’impact de son corps alaissé une empreinte profonde dans le sol. Un sac devoyage noir et une peau de banane re t rouvés dans lecompartiment du train d‘atterrissage d’un Airbusreliant Douala à Zurich permettent ensuite de com-p re n d re que Solomon Mforbei Fusi, un Camero u n a i sde 15 ans, est tombé de l’avion. Des villageois viva n tnon loin de là décident alors de l’enterrer dignementet lui érigent une pierre tombale. Puis on appre n d raque le garçon n’en était pas à sa pre m i è re tentative :q u a t re mois auparavant, il avait été découvert surune piste d’atterrissage, à Ro i s sy, et re n voyé auC a m e roun. La réalisatrice a mené une enquête minu-tieuse en Allemagne, en France et au Cameroun. Ellea recueilli des témoignages bouleve rsants sur ce quesubissent les réfugiés “économiques”.

S o i r é eprésentée par A n n i e - C l a u d eE l k a ï m

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assimiler ce coeur nouveau, corps étranger qui peutpâtir à chaque instant d’un rejet, son voyage luirévèle peu à peu sa quête : re t ro u ver le fils perd u ,chair de sa chair, qu’il avait commencé par re j e t e rt rente ans plus tôt…

Un film à contemplerCinéaste nomade, Claire Denis se tourne inlassable-ment vers l’étra n g e r, figure récurrente de sa filmo-g ra p h i e, qui la conduit à creuser les mêmes obses-sions : le voyageur, l’immigré, le déra c i n e m e n t ,l’inconnu. Après C h o c o l a t (1988), J’ai pas sommeil(1994), Beau trava i l (1999) et Trouble every day( 20 01), entre autre s, L’ i n t r u s témoigne à nouveau desa fascination pour le choc des univers, le déplace-ment, l’expérience des limites, le grain du temps

22.45 - 3.00


m a rd i19/4

22.25Jamais hors jeuDocumentaire de Stephan Lacant et Insa Onken( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 2 0 m n )

Göteborg, juillet 2004, Coupe dumonde de foot des sans-abri : u nmoment où l’exclusion a faitplace à l’intégration.Le nombre de sans-abri, “c l a n-destins” des sociétés riches qui lesabandonnent à leur sort, aug-mente partout. À l’été 2004 s’esttenue à Göteborg, en Suède, une“coupe du monde” de football dessans-abri qui a réuni des participantsvenus de vingt-huit pays. Les ve n-d e u rs de journaux de rue, commeMarkus et Vo l ke r, basés àDüsseldorf et héros de ce docu-m e n t a i re, y étaient particulière-ment bien re p r é s e n t é s. Le tempsde quelques matchs, ils ont étém e m b res à part entière d’unev raie communauté, solidaire etj oye u s e, alors qu’ils souffrent auquotidien d’un sentiment d’ex-c l u s i o n .

Téléfilm de Claire Denis (France, 2 0 0 4 , 2 h )S c é n a r i o : Claire Denis et Jean-Pol Fargeau,d ’ après le livre de Jean-Luc NancyAvec : Michel Subor (Louis Tr e b o r ) , K atia Golubeva (la jeune femme russe), Bambou (la pharmacienne), B é atrice Dalle(la reine de l’hémisphère Nord), Grégoire Colin (Sidney ) ,Florence Loiret-Caille (la douanière)I m age : Agnès GodardM o n t age : N e l ly QuettierSon : Jean-Louis UghettoMusique : Stuart A . S t ap l e sCoproduction : A RTE France, Ognon PicturesA RTE FRANCE

Après avoir subi une transplantation card i a q u e, LouisTrebor décide de quitter son “hémisphère Nord”, leJ u ra fra n ç a i s, où il mène une existence solitaire aumilieu de vastes étendues glacées, pour re j o i n d re lep a radis perdu des îles du Sud. Alors même qu’il doit

22.45 | FICTION

L’intrus

D’un Nord glacé aux îles luxuriantes de Polynésie, le voyageinitiatique d’un homme tout juste greffé du cœur. Le nouveaufilm de Claire Denis (Nénette et Boni, Trouble every day…),à découvrir sur ARTE avant sa sortie en salles.

20.45>22.45THEMA

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qui passe, perçus grâce à la sensualité des corps etla contemplation des lieux. Ce film presque sansp a roles s’inspire directement d’un texte du philo-sophe français Jean-Luc Nancy (L’ i n t r u s, ÉditionsGalilée), dans lequel celui-ci témoigne de son expé-rience de greffé du cœur, cœur d’un autre qu’il s’in-c o r p o re pro g ressivement. Épousant les méandres decette réflexion, Claire Denis conduit le spectateurdans un monde où il doit accepter de s’enfoncersans certitude. Ici encore, le récit compte moins quel’harmonie des images et des sons, qui tra n s m e t-tent toute l’émotion de la quête. Ce film sensitif bou-leverse nos repères de l’espace et du temps. Étran-g e rs à leur environnement ou étra n g e rs àe u x - m ê m e s, les personnages se fondent dans desu n i v e rs presque déréalisés. Les paysages d’automneet d’hiver dans le Jura comme les rivages irradiés desoleil de la Corée ou de Tahiti semblent devenir à leurtour pers o n n a g e s. Il s’agit moins de compre n d re quede ressentir, jusqu’à l’éblouissement.L’intrus sort en salles le 4 mai.

C’est la re n t r é e. La vie du collègere p rend ses dro i t s, avec son lotd ’ a m i t i é s, de chahuts et de puni-t i o n s. Les enfants re t ro u vent leprincipal, aussi petit que har-gneux, le surveillant général (dit“Bec de Gaz”) qui fouille et vo l edans leurs affaires pendant lesr é c r é a t i o n s, et le sinistre “Pète-Sec” qui fait tout pour mériter sonnom. “ Z é ro de conduite, consignédimanche !” est leur re f rain favo r i .Seul le nouveau surveillant jouevo l o n t i e rs avec les élève s. Tro i sd ’ e n t re eux, Caussat, Bruel etColin, organisent un complot dansle grenier du collège…

La chambre des garçonsJean Vigo avait 26 ans quand iltourna ce film, interdit par la com-mission de censure dès 1933 et jus-qu’en 1945. Subversif, poétique etl i b e r t a i re, sans aucun doute.Ra rement le cinéma avait su mon-t rer l’enfance emprisonnée sous lejoug de l’école avec une telle

authenticité. Comme le sabotagede la fête du collège par les mutinsen herbe, qui clôt le film, deux a u t res scènes clés illustrent à merveille l’esprit d’invention et de révolte porté par Z é ro dec o n d u i t e : la bataille de polochonsque le cinéaste filme au ra l e n t i ,magnifiant avec une sensualiténon dissimulée les corps des jeu-nes garçons ; et les détonants“ J ’ vous dis merd e ! ” de l’élèveTa b a rd, en butte aux tra c a s s e r i e sde ses supérieurs. Une rébellionsans réplique, venue du fond duc œ u r, qui permet à l’enfant timideet à son jeune père cinéaste d’en-t rer de plain-pied dans la cour desg ra n d s.Multidiffusion le 29 avril à 15.55Sous-titrage pour sourds et malentendants

ARTE continue de fêter Jean Vigo, quiaurait eu 100 ans cette année, avecL’Atalante le mardi 26 avril à 22.45.


m a rd i19/4

1.00 | MEDIUM

Zéro de conduiteFilm de Jean Vigo (France, 1 9 3 3 , 4 4 m n )Avec : Jean Dasté (le surveillant Huguet), Robert Le Flon (“Pète-Sec”),le nain Delphin (le Principal), Blanchar (le surveillant général “Bec de Gaz”),Léon Larive (le professeur de chimie), L o u i s - d e - G o n z ague Frick (le préfet), Henri Storck (le curé), Mme Émile (la mère Haricot), Louis Lefebvre (l’élève Caussat ) , Gilbert Pruchon(l’élève Colin), Gérard de Bedarieux (l’élève Tab a r d ) , Coco Goldstein-Kehler (l’élève Bruel)I m age : Boris Kaufman et Louis BergerM o n t age : Jean V i g oProduction : A r g u i - F i l m , G a u m o n t , Jacques-Louis NounezA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 2 avril 1996)

Copie restaurée

Un message trop subversif pour son époque, une invention visuellef o i s o n n a n t e : le film de Jean Vigo subit les foudres de la censure etresta invisible pendant plus de dix ans.

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14.45Capté !(Rediffusion du 10 mars 2004)

15.15>17.20THEMAPassagers clandestins (Multidiffusion du 19 avril)

17.20Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 17 avril)


18.15Les trésors de Sibérie (3)(Multidiffusion du 13 avril)



20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes kamikazes de Hitler21.35ARTE Reportage22.25 (PDC : 22.30)Le dessous des cartes22.40COMEDIAL’une et l’autre00.40ARTE Info00.55 (PDC : 0.50)Court-circuit (le magazine) n° 2211.20Les Mongols (2)(Multidiffusion du 17 avril)


14.00Les mystères de l’évolution (3)Documentaire de Volker A r z t( A l l e m ag n e , 2 0 0 1 , 5 x 4 1 m n )Z D F( R e d i ffusion du 9 janvier 2002)

Un voyage fascinant à trav e r sl ’ h i s t o i re de l’évolution, re t ra ç a n tles 500 millions d’années qui ontforgé la vie sur notre planète.

3. La progression au galopLe cheval a été un facteur de déve-loppement déterminant. On sup-pose que sa domestication a com-mencé dans le nord du Caucase,e n t re 3 000 et 2 000 avant J.-C.,mais c’est sans doute enAmérique du Nord qu’il estapparu... Petite histoire du cheva lavec pour fil conducteur le quoti-dien d’une famille des steppesm o n g o l e s, où cet animal re s t ei n d i s p e n s a b l e.Multidiffusion le 27 avril à 19.00

14.45Capté!Rédaction en chef : Valérie Inizan( F r a n c e , 2 0 0 4 , 2 6 m n )Coproduction : A RTE France,Morgane ProductionsA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 10 mars 2004)

Cette semaine dans Capté ! : dejeunes Britanniques mettent lamain à la pâte dans un orphelinaten Thaïlande ; un ancien élèved’HEC se lance dans le commerc eéquitable ; trois frères sillonnentl ’ E u rope avec leur groupe de ro c kcatholique ; de jeunes Fra n ç a i ss u i vent une formation d’arbitre sde football.


m e rc re d i20/4 14.00 - 20.45


3. La soupe à la grimaceAprès avoir abandonné, au bout det rois jours, le re s t a u rant de la tourEiffel, Juliana se voit offrir unedeuxième chance. Elle est affec-tée à La Régalade, un bistrot dont

la cuisine égale les plus gra n d e st a b l e s. Karim, de son côté, necompte plus ses heures au StellaM a r i s. Il encaisse et s’accro c h e.R é u s s i ra-t-il à tenir le rythme ?Multidiffusion le 27 avril à 17.45



Des cuisiniers en herbe se forment au Cordon bleu. Suivez leurssavoureuses aventures jusqu’à vendredi.



Où l’on voit que des petits changements peuvent provoquer de gra n-des catastrophes... Radiographie de notre écosystème, chaque soirà 19.00 jusqu’au 21 avril.

3. Chasseurs chassésAu fin fond du Venezuela, la terrene tourne plus rond. Des hectare sde forêt disparaissent, réduits à desimples oasis peuplées par desarmées de singes, une pro f u s i o nd’iguanes et des nuages de four-

m i s. Pour une équipe de scienti-f i q u e s, cette métamorphose del ’ e n v i ronnement tro u ve son ori-gine dans la disparition despumas et des jaguars. Enquête.

Multidiffusion le 4 mai à 18.15

José (à droite) inquiète son chef…

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Documentaire de Christoph We b e r( A l l e m ag n e , 2 0 0 4 , 5 2 m n )W D R

Il y a 60 ans, la fin de la Secondeg u e r re mondiale

• Les kamikazes de Hitler,mercredi 20 avril• Opération Sunrise - Les secretsd’une capitulation, mercredi 27 avril• Allemagne 45 - suicides collectifs,mercredi 1er mai

En octobre 1944, Hitler et son état-major envisagentde larguer des bombes humaines sur certains objec-t i f s. Peu après, Goering lance un appel solennel auxécoles de pilotage de la Luftwa f f e, offrant à de jeu-nes recrues une formation pour des “opérations spé-c i a l e s ”. Les apprentis pilotes, qui rêvent de vo l e rpour de bon, s’inscrivent avec enthousiasme. Dansun premier temps, ils re ç o i vent d’ailleurs un tra i t e-ment privilégié. On leur projette par ailleurs desfilms comme Le juif Süss, des documentaires dénon-çant le capitalisme américain ou les bombard e m e n t sanglais sur Dre s d e. Mais pro g re s s i vement, les pilo-tes comprennent la vérité : les techniques d’attaquequi leur sont enseignées entraînent une mort cer-t a i n e. Officiellement, il s’agit de “percuter” les appa-reils des escadrilles ennemies pour les détruire ou met-

t re leurs équipements hors service. Les avions utili-sés lors de ces missions ne sont pas armés et ne peu-vent pas communiquer entre eux. Seul contact ava n tl’attaque : la radio au sol qui donne les ord res et dif-fuse l’hymne national, ainsi que des ex h o r t a t i o n senflammées lancées par des voix féminines. L’une desp re m i è res opérations a lieu début janvier 1945 surl ’ O d e r, où l’Armée rouge a installé des ponts flot-tants que les pilotes doivent détruire… Les récitsdes survivants servent de trame à ce documentairesaisissant qui décrit la pro p a g a n d e, les manipula-tions et les intimidations, grâce à des arc h i ves inédi-t e s, des photos et documents privés.Multidiffusion le 22 avril à 16.50

En partenariat avec

20.45 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Les kamikazes de HitlerÀ la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Reich décide d’envoyer des avions-suicidessur des cibles ennemies et recrute des pilotes à grands coups de propagande. Plusd’une centaine de jeunes se portent volontaires. Six survivants témoignent.

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21.35ARTE ReportageM agazine de l’actualité internationale ( 2 0 0 5 , 5 2 m n )A RTE G.E.I.E.

Chaque merc re d i , Vladimir Va s a kprésente A RTE Reportage, l ’ é-mission qui re g a rde le monde enface.A RTE Re p o r t a g e, un des ra re smagazines télévisuels consacrés àl’actualité internationale, se re f u s eà toute concession aux phénomè-nes de société spectaculaires ouau p e o p l e. Son champ d’inve s t i-gation est la planète, à l’exc l u s i o n ,la plupart du temps, de l’Euro p e– celle-ci faisant déjà l’objet de plu-s i e u rs émissions sur ART E .Composée de trois reportages enm oye n n e, cette émission hebdo-m a d a i re de 52 minutes aborde lesquestions géopolitiques les plusa rd u e s, mais toujours à trave rs leprisme de l’humain, du concret. Multidiffusion le 21 avril à 16.50

22.25Le dessous des cartesM agazine géopolitique de Jean-Christophe V i c t o rR é a l i s ation : Alain Jomier( F r a n c e , 2 0 0 5 , 1 0 m n )A RTE FRANCE

Terrorisme :un essai de classement (2) Y a-t-il “un” ou “des” terrorismes ?Le terrorisme a-t-il changé avec lafin de la guerre froide ou depuis sep-t e m b re 20 01 ? Pour le savo i r, L edessous des cartes examine lesn o m b reuses cibles et les métho-des dive rses utilisées par les ter-roristes dans les attentats récents.Et propose ainsi un classement etune clarification des objectifs. Multidiffusion le 23 avril à 8.45 et 18.45 En partenariat avec

(Die eine und die andere)Pièce de Botho StraussMise en scène : Dieter DornAvec : Cornelia Froboess (Insa), Gisela Stein( L i s s i e ) , Juliane Köhler (Elaine), Jens Harzer( Ti m m ) , Stefan Wilkening (un vendeur),K atharina Gebauer (Schwamm), S t e f a nWilkening (Nag e l ) , Burchard Dabinnus (un homme maigr e ) , Thomas Holtzmann( H e n r i k , le père de Timm et d’Elaine),Berivan Kaya (une jeune femme)Décors et costumes : Jürgen RoseMusique : Rudolf Gregor Knab lA d ap t ation : Hans-Joachim Ruckhäberle,Jörg SchröderR é a l i s ation : Hannes Rossacher( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 2 h , V O S T F )C o p r o d u c t i o n : Z D F t h e at e r k a n a l , A RT E , 3 S atZ D F

Enregistré au BayerischesStaatsschauspiel de Munich en février 2005

Insa, une femme qui n’a pas été gâtée par la vie,dirige une pension de famille dans l’Oderbruch, àl’est de Berlin. Un jour, elle accueille Lissie, journa-liste de radio qui vient d’être licenciée et ancienner i va l e. La cohabitation forcée rav i ve l’inimitié entreles deux femmes, lesquelles attendent l’arrivée deleur dernier galant – que Lissie parviendra une foisde plus à piquer à sa riva l e. Quant à leurs enfants re s p e c-t i f s, Timm et Elaine, ils ignorent qu’ils ont en fait lemême père …

Un cœur pour deuxL’une et l’autre est une œuvre divertissante et légèreen appare n c e. La pièce raconte l’histoire de deux fem-mes d’une soixantaine d’années qui ont aimé lemême homme et ont chacune un enfant de lui.Comme dans toutes les pièces de Botho Stra u s s, lessituations donnent lieu à de multiples interprétations

22.40 |COMEDIA

L’une et l’autreDeux femmes qui ont aimé le même homme se

retrouvent à nouveau rivales… Une pièce acide dugrand dramaturge allemand Botho Strauss,

interprétée avec beaucoup d’entrain.Présenté par Vladimir Vasak

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et les personnages apparaissent comme des arc h é t y-p e s. Cornelia Froboess (Insa), la logeuse pours u i v i epar la guigne, se laisse emporter par son élan lors q u ’ e l l ec roit son heure enfin venue : elle se lance dans unejoute verbale avec son ennemie, tout en descendantsa fille en flammes… Gisela Stein (Lissie), quant àe l l e, donne à son personnage de para s i t e, mélangede diva lascive et de briseuse de mariage, une éner-gie débord a n t e. Autant les deux rivales jouent cartessur table, autant le frère et la sœur paraissent mys-térieux. Jens Harzer (Timm) campe un rêveur aure g a rd perpétuellement étonné, qui n’arrête pas dec h e rcher son père. Juliane Köhler (Elaine), elle, estune sorte de poupée hystérique qui court après las o u f f ra n c e. C’est sans doute le personnage le plusdéconcertant de la pièce, capable d’exiger soudainqu’on la crucifie sur le chambranle de la porte.Multidiffusion le 24 avril à 9.30

00.55Court-circuit (le magazine) n° 221Le rendez-vous du court métrag e( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 1 h 2 5 m n )Z D F

Hors zone( G r a u z o n e )Court métrage de Karl Bretschneider( A u t r i c h e , 2 0 0 3 , 1 8 m n , V O S T F )Production : Filmakademie W i e nPREMIER PRIX, SARREBRUCK 2004 ; LUNE D’ARGENT, VALENCE 2004

Un garçon mort gît sur une petitero u t e. Georg passe par là avec sonf r è re et leur vo i t u re heurte lec o r p s. Ils veulent pre n d re la fuite,mais la police les ra t t ra p e. . .Suivi d’une rencontre avec leréalisateur.

Tout et rienCourt métrage d’animation de Flavie Darchen( F r a n c e , 2 0 0 3 , 6 m n )Production : Les Films de l’ArlequinA RTE FRANCE

Un élément insolite vient boule-ve rser l’unive rs de quelques éner-g u m è n e s. Ils observent cettechose inconnue, l’analysent, et s’interrogent… Vont-ils résou-d re l’énigme ?

L’homme le plus beau du mondeCourt métrage d’Alicia Duff y( R o y a u m e - U n i , 2 0 0 2 , 5 m n , V O S T F )Production : Breakthru Films, C N C

Le re n c o n t re entre une petite filleet un homme par une belle jour-née d’été...

Les quarante ans du Super- 8En 1965, Eastman Kodak révo l u-tionne le cinéma en inventant leSuper-8. Contra i rement à sesc o n c u r re n t s, le nouveau formatest très maniable. Il devient à lam o d e. Les réalisateurs ne tard e n tpas à le découvrir et ne le lâche-ront plus. Courts métra g e s, pre-m i e rs films, clips, films ex p é r i-mentaux sont tournés en Super-8,un format que les techniquesvidéo et numériques n’ont pasd é t r ô n é .

Court-circuit (le magazine) estrediffusé le vendredi à 15.15.À découvrir également le vendredi 22 avril : Le château des autres,court métrage d’animation de Pierre-Luc Granjon, et Aventures nocturnes,moyen métrage d’Urszula Antoniak.

En liaison avec www.arte-tv.com


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14.45Album de famille

15.15 (PDC : 15.10)Coup de colère(Multidiffusion du 15 avril)

16.05Amok !(Multidiffusion du 15 avril)

16.50 (PDC : 16.55)ARTE Reportage(Multidiffusion du 20 avril)

17.45 (PDC : 17.50)Bons baisers des tropiques (4)(Multidiffusion du 14 avril)




20.45CINÉMALe voleur de bicyclette22.10LA VIE EN FACESonia

22.55Tracks23.50ARTE Info0.05 (PDC : 00.00)Derrière le portail0.55La classe de neige(Multidiffusion du 18 avril)

2.20 (PDC : 02.15)Architectures (7) (Multidiffusion du 9 avril)


14.00Les mystères de l’évolution (4)Documentaire de Volker A r z t ,Heinz von Mat t h ey, S i grist Schnitzker et Immanuel Irmelin( A l l e m ag n e , 2 0 0 1 , 5 x 4 1 m n )Z D F( R e d i ffusion du 19 décembre 2001)

Du lundi au vendredi à 14.00,cinq étapes d’un voyage fasci-nant à travers l’histoire de l’évo-lution.

4. Le pouvoir des mèresDans le règne animal, l’éducationdes petits recèle bien des mys t è re s.La différence est énorme entre le limule, animal aquatiquea r t h ropode qui abandonne sa pro-g é n i t u re dès la naissance, et lesespèces dont les mères sed é vouent pour protéger et éleve rl e u rs rejetons pendant un tempsparfois considéra b l e. . .Multidiffusion le 28 avril à 19.00

14.45Album de familleLutter contrela violence à l’écoleRédactrice en chef : Laure Siaud( F r a n c e , 2 0 0 2 , 2 6 m n )Coproduction : A RTE France, G é d é o nP r o gr a m m e sA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 15 janvier 2003)

À Montreuil, le principal d’unétablissement scolaire ve u tr é d u i re la violence en réconci-liant les élèves avec l’école. AuxPays-Bas, le gouvernement misesur la prévention et les pare n t ssont accueillis au sein de l’insti-tution scolaire. En Gra n d e -B re t a g n e, la lutte contre le“school-bullying” (la violenceentre enfants) débute dès le pri-m a i re : exemple à l’école deHighfield qui se bat depuis dixans.Multidiffusion le 24 avril à 8.00


j e u d i21/4 14.00 - 20.45




Des cuisiniers en herbe se forment au Cordon bleu. Suivez leurssavoureuses aventures jusqu’à vendredi.

4. Chaud devant !Trois semaines se sont écouléesà La Régalade. Juliana constateque la douce époque des coursau Cordon bleu est vra i m e n tr é vo l u e. Elle négocie un tro i s i è m es t a g e, cette fois-ci chez un tra i-

t e u r. Mais son comportementd é s i n volte ne joue pas en saf ave u r. Karim, lui, est passé del’épluchage au dressage des plats.Une belle progression !Multidiffusion le 28 avril à 17.45

4. Recherches en eauxtroubles Au cœur de l’A m é r i q u e, uneespèce de grenouille disparaît sanslaisser de tra c e s. Au Canada, desbaleines blanches se laissent mou-rir le long de la côte. Des événe-m e n t s, sans lien apparent, qui

p o u r raient tro u ver leur ex p l i c a t i o ndans le fait que la survie de cesespèces dépend de l’eau. Ce docu-m e n t a i re révèle comment lan a t u re réagit aux toxines pro p a-gées par les réseaux hyd ra u l i q u e sdu monde entier. . .Multidiffusion le 5 mai à 18.15



Des chercheurs surveillent la santé de la planète. Où l’on voit quedes petits changements peuvent provoquer de grandes catastrophes.Dernier volet.

Les chefs Bern a rdet et Chantefort font la leçon.

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(Ladri di biciclette)Film de Vittorio De Sica( I t a l i e , 1 9 4 8 , 1 h 4 0 m n , V O S T F )Avec : Lamberto Maggiorani (Antonio), E n z oStaiola (Bruno), Lianella Carell (Maria)I m age : Carlo et Mario MontuoriM o n t age : Eraldo da RomaMusique : Alessandro CicogniniProduction : Produzioni De SicaA RTE FRANCE

Chômeur depuis deux ans, Antonio tro u ve mira-culeusement une place d’afficheur. Problème : cet ravail requiert l’utilisation d’une bicyc l e t t e. Lafemme d’Antonio porte à ve n d re les draps du foye rafin que son mari puisse racheter le vélo qu’il ava i tmis en gage chez un marchand. Le soir, le père etson fils bichonnent la bicyclette. Le matin, débor-dant de joie, fier dans son uniforme, Antonio colleses pre m i è res affiches. Mais la bicyclette poséec o n t re le mur est volée par un jeune homme aprèslequel Antonio court vainement…

Voir justeL’ e x p ression chef-d’œuvre est tellement galvaudéequ’elle desservirait cette œuvre de De Sica portéepar un enthousiasme lyrique, une sensibilité touteen nuances. Dans ses H i s t o i res du cinéma, Jean-Luc Godard remarquait que le mouvement néoréa-liste italien, nourri par une histoire et une culturep i c t u rales également riches, passé par l’humiliationdes fascistes au pouvoir, nous a appris à voir. Voirla réalité, d’abord, puisque les néoréalistes partagenttous le même intérêt pour les problèmes immédiats

de la société. Voir juste, ensuite. Le néoréalisme estl’école du bon regard. Se plonger aujourd’hui dansLe voleur de bicyc l e t t e permet de s’apercevoir com-bien la mise en scène pudique des rapports entre lepère et le fils l’emporte sur la réalité documentaire.Loin de se résumer à une expérience élitiste, lesœ u v res du néoréalisme italien ont privilégié les dra-m a t u rgies poignantes afin de toucher un public trèsl a rg e. Troublé par une clique de mauvais garçonsp r é f i g u rant les V i t e l l o n i de Fellini, ponctué par unechanson gaie et un plat de mozarella in corrozza,Le voleur de bicyc l e t t e se voit comme le gra n ddrame de l’errance de la paternité. Dans ce voyageimmobile, nos larmes ne coulent pas à la dispari-tion du deux-ro u e s, mais à l’irruption de l’injusticedu père envers son fils et surtout à la sépara t i o ndes deux pro t a g o n i s t e s. Un vélo a besoin de deux ro u e spour rouler : De Sica, lui, a réuni deux acteurs nonp rofessionnels (mais qui le deviendront) et signéune perle rare de l’histoire du cinéma.Multidiffusion le 26 avril à 15.15

En partenariat avec

Immense succès populaire à sa sortie, j oyau du néoréalisme, Le voleur de bicy c l e t t ec o n s e rve intactes sa poésie et son intensité dra m a t i q u e. Ce classique parmi lesclassiques est une fable de l’errance et une magnifique histoire entre un père et son fils.

j e u d i21/420.45 - 22.00

20.45 | CINÉMA

Le voleur de bicyclette

chefs-d’œuvre dunéoréalisme italien

• S c i u s c i à, de Vittorio De Sica,mercredi 13 avril à 22.40• Riz amer, de Giuseppe De Santis,jeudi 14 avril à 20.45• Le voleur de bicyclette,de Vittorio De Sica,jeudi 21 avril à 20.45

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Documentaire de Nathalie Delaunoy( B e l gi q u e , 2 0 0 4 , 5 2 m n )Coproduction : Need Production, RT B F,Wallonie Image Productions, avec lap a r t i c i p ation d’ART EA RTE G.E.I.E.

Portrait d’une femme de 52 ans qui aime son métier et ses clients.

Issue de la petite bourgeoisie bruxe l l o i s e, Sonia estentrée dans le monde de la prostitution “parh a s a rd”, à 21 ans. Au départ, derrière la caissed’une maison close, elle brasse de grandes som-mes d’argent, entend les flatteries des clients,s avo u re la gaieté qui règne la nuit et surtout admirel’humanité de sa patro n n e, qui prend soin des fillescomme de ses propres enfants. C’est tout naturel-lement qu’elle décide de franchir le pas. Trente ansplus tard, elle ne regrette pas. Bien dans sa peau –sa mère et son fils connaissent la vérité –, elle aimet roquer ses Doc Marteen’s, jeans et gros pulls pourun visage parfaitement maquillé, de fins escarpinset une robe noire attra c t i ve. Puis, elle s’installe dansson grand fauteuil en osier, allume une cigarette etattend, exposée derrière sa vitrine…

Prendre et donner de l’amourLa jeune réalisatrice Nathalie Delaunoy a vouludépasser la prévention ordinaire à l’encontre de lap rostitution, généralement envisagée comme un

asservissement et un enfer. Pour cela, sa caméra ,d i s c r è t e, s’est trouvé une petite place près du fauteuiloù se love Sonia, derrière sa vitrine. C’est dans cettea t m o s p h è re, intime et ra s s u ra n t e, que celle-ci se livreà cœur ouvert sur sa longue expérience – confiden-ces interrompues par les visites des clients. Eux nesont pas filmés, la caméra restant alors fixée sur lefauteuil vide. Au fil de leurs rencontres, la réalisa-trice prend conscience que chez Sonia, la frontièreentre vie privée et vie professionnelle est mince. Lap rostituée veut pouvoir re n t rer chez elle sans se sen-tir ni “pute” ni “sale”. C’est pourquoi elle ne reçoitque des clients triés sur le volet, choisis selon sesc r i t è res de beauté et de séduction. Elle en oublie l’idée de travail pour prendre du plaisir et surtouten donner. Connaissant les hommes comme p e rs o n n e, elle répond tous les jours à un besoin d’amour et de tendresse grandissant. Pour elle, son métier relève d’une nécessité et d’un dro i t ,qu’elle revendique haut et fort.Multidiffusion le 27 avril à 2.00

22.10 | LA VIE EN FACE

SoniaPortrait intime de Sonia, prostituée à Bruxelles. Dans l’atmosphère feutrée de sonréduit, elle se livre devant la caméra discrète de Nathalie Delaunoy.

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22.55TracksM ag a z i n e( A l l e m ag n e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )W D R

Des acteurs qui chantentKevin Spacey, Robert Dow n ey Jr. ,Minnie Drive r, Kate Winslet…pourquoi des comédiens accom-plis s’ave n t u rent-ils sur le terra i nde la chanson, frôlant souvent leridicule ?

The very best of BerlinEminem, The Stre e t s, Queens of the Sone Ag e, Sean Paul, The Darkness, Pe a c h e s, Fra n zFe rdinand... : tous ces artistes sesont produits à Berlin et Tra c k sétait de la partie.

HousegymnasticEn Gra n d e - B re t a g n e, la h o u s e-g y m n a s t i c est on ne peut plustendance : on fait de l’aérobic surle rebord de la fenêtre, des trac-tions dans le garde-manger et dela va rappe dans les escaliers.Vive le sport !

Multidiffusion le 23 avril à 17.50> www.arte-tv.com/tracks

Au centre de ce documentaire,l ’ é c r i vain et ethnologue Fra n ç o i sBizot, auteur du livre à succès L ep o r t a i l (Éd. La Table ro n d e,2000), revient sur ses traces dansle Cambodge contemporain. En1971, comme il l’a raconté danscet ouvrage autobiographique, ilest fait prisonnier par les Khmersro u g e s, alors en guérilla pourconquérir le pouvo i r. Le cher-c h e u r, accusé d’espionnage, aurala vie sauve et sera libéré au boutde trois mois grâce au chef ducamp, un jeune révo l u t i o n n a i reque l’on appelle Douch. En 1975,à la chute de Phnom Pe n h ,François Bizot quitte le pays dansle convoi qui expulse tous lesétrangers. Et Douch, de son vrainom Kang Kek Ieu, devient, entant que directeur du camp d’ex-termination S21, le bourreau enchef du régime ultra-maoïste ets a n g u i n a i re qui s’installe pourplus de trois ans. Re t rouvé en1999 près de la fro n t i è re thaïlan-daise par deux journalistes,Douch est, avec Ta Mok dit “leboucher”, le seul ex - d i r i g e a n t

khmer rouge à être incarc é r éaujourd’hui au Cambodge.A l o rs que leur procès doit s’ouvrirp rochainement, François Bizotrevient dans ce film sur les lieux décrits dans son livre, commen-çant par une halte devant le fragile portail qui protégeait du chaos, en 1975, les étrangersrassemblés à l’ambassade deFra n c e. Mais il cherche aussi àenquêter sur Douch, au fil debrefs entretiens avec certains deceux qui l’ont connu ou côtoyé,puis avec le prisonnier lui-même,détenu au secret mais qu’il a étéautorisé à voir – cinq minutesseulement. Sollicité par ladéfense pour témoigner au procès, l’écrivain réaffirme ici laconviction, déjà martelée dansson livre, que lui a inspirée soné t range re n c o n t re avec un meur-trier de masse : pour lui, le malpeut sommeiller dans le cœur de chaque homme pour sortir aug rand jour dans certaines circonstances.


j e u d i21/422.00 - 3.00

0.05

Derrière le portailDocumentaire de Jean Baronnet (France, 2 0 0 3 , 5 0 m n )Coproduction : Gloria Films, A RTE FranceA RTE FRANCE( M u l t i d i ffusion du 15 av r i l )

L’écrivain François Bizot, auteur du livre Le Portail, revient sur sespas au Cambodge à la re n c o n t re de Douch , le bourreau khmer rougequi lui sauva la vie et attend aujourd’hui son procès en prison.

Il y a 30 ans, les Khmers rougesprenaient le pouvoir à Phnom Penh...• S 2 1 , la machine de mort khmèrer o u g e, lundi 18 avril à 22.20• D e r r i è re le portail,jeudi 21 avril à 00.05

Franz Ferd i n a n d

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14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 221

16.50Les kamikazes de Hitler(Multidiffusion du 20 avril)



19.00ARTE DÉCOUVERTELe front des cerisiers19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRECordons bleus (5)

20.45FICTIONSa mère, la pute22.20 (PDC : 22.25)

PORTRAITL’architecte Frei Otto23.20 (PDC : 23.15)Permis de penserInvité : Youssef Seddik

00.15 (PDC : 00.10)ARTE Info00.25 (PDC : 00.20)LE MUET DU MOISNana


14.00Les mystères de l’évolution (5)Documentaire de Volker Arzt et Heinz von Mat t h ey (2001, 4 1 m n )Z D F( R e d i ffusion du 8 octobre 2003)

5. Les yeux des animauxCe dernier volet ex p l o re la gra n d eh i s t o i re de la vue animale. De fas-cinantes images nous permettentde nous re n d re compte de ce quevoient les différentes espèces, pro u-esse scientifique à la clé : unec a m é ra a pu enre g i s t rer à trave rsles yeux d’une araignée vivante etre t ra n s m e t t re sa vision du monde. . .Multidiffusion le 29 avril à 19.00

15.15Court-circuit (le magazine) n° 221Z D F

Rediffusion de l’émission dum e rc redi 20 avril enrichie d’uncourt et d’un moyen métrage.

Le château des autresCourt métrage d’animation de Pierre Luc Granjon (France, 2 0 0 4 , 6 m n )Production : F o l i m age ProductionA RTE G.E.I.E.

Une visite scolaire a lieu dans unchâteau. L’un des enfants s’attard eet perd son gro u p e …

Aventures nocturnes(Bijlmer odyssey )Moyen métrage d’Urszula A n t o n i a k( P ay s - B a s , 2 0 0 4 , 4 0 m n , V O S T F )Production : Reiner Seelen for Rinkel FilmProductions BV, V P R O

Un garçon et une fille se re n c o n-t rent dans une discothèque. Il lareconduit chez elle et l’idylle sen o u e. Alors que le garçon sortacheter quelque chose à manger,il se perd dans ce quartier où toutse re s s e m b l e …

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Cordons bleus (5)Feuilleton documentaire de Marie A g o s t i n i( F r a n c e , 2 0 0 4 , 5 x 2 6 m n )Coproduction : A RTE G.E.I.E, Télé Imag e sN at u r eA RTE A RTE G.E.I.E.

Des cuisiniers en herbe se for-ment au Cordon bleu. Dern i e répisode.

5. La cerise sur le gâteauKarim s’apprête à re n t rer auxÉtats-Unis pour souffler un peu.Juliana, elle, attend, confiante,qu’on lui confirme son tro i s i è m estage chez un tra i t e u r. Mais coupde théâtre : le directeur de l’école

la convoque et finit par lui re f u-ser la place ! Fu r i e u s e, elle décidede quitter Paris et de tenter sachance à Lisbonne. José, lui,d é c roche un stage au ministèredes Affaires étra n g è res !Multidiffusion le 29 avril à 17.45Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

v e n d re d i22/4 14.00 - 20.45



Le front des cerisiersDocumentaire de Kenichi Wat a n abe (France/Jap o n , 2 0 0 5 , 4 3 m n )A RTE FRANCE

Voyage printanier sous les cerisiers du Japon.

À chaque printemps, au mois d ’ avril, le peuple japonais a re n d e z -vous avec ses cerisiers, dont lafleur symbolise la beauté et l’im-permanence de toute chose.Depuis 1955, à la télévision, lesbulletins météo décrivent quoti-diennement l’avancée des éclo-sions : bourg e o n s, fleurs fermées,

s e m i - o u ve r t e s, complètementé c l o s e s. Et les foules de pro m e-n e u rs suivent à la trace la pro-g ression des flora i s o n s. À To k yo ,e n t re amis ou en famille, on seréunit sous les arbres sacrés pourc h a n t e r, danser et manger…Multidiffusion le 6 mai à 18.15Sous-titrage pour sourds et malentendants

Le chef Bern a rdet et Cherry.

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Téléfilm de Brigitte RoüanDans la collection “ Petites caméras”( Fr a n c e , 2 0 0 0 , 1 h 3 8 m n )Scénario : Brigitte Roüan, Marc V i l l a r dAvec : Brigitte Roüan (Cat h e r i n e ) , R e m oGirone (Pa o l o ) , D r agan Nicolic (Boksic),Christine Murillo (We n dy ) , Yolande Moreau( A n n e ) , Marcel Bozonnet (Fr a n c i s ) ,R aphaël Krepser (Keller), S t é p h a n i eDurand (Josy), C athy Guetta (Ebene),Éric Bonicatto (Rimbaud)I m age : Jimmy Glasberg, Céline Pag nySon : Dominique V i e i l l a r d , Renaud MichelM o n t age : Laurent Roüan, Franck NakacheCoproduction : A RTE Fr a n c e , T é l é c i pA RTE FRANCE(Rediffusion du 30 novembre 2001)

C o ra l i e, 20 ans, a été re t rouvée Porte de Pantin. Lapolice dit qu’elle est morte d’une ove rdose et classel ’ a f f a i re. Coralie était étudiante en médecine et musi-c i e n n e. Sa mère, Catherine, qui travaille dans unatelier de couture pour le théâtre, l’a élevée seule.Sa mort chamboule toutes ses certitudes : Catherined é c o u v re que sa fille était toxicomane et qu’elle tra î-nait dans les milieux où elle pouvait se pro c u rer dela dro g u e. Elle infiltre alors ce monde de la nuit etses soupçons se confirment : sa fille a été battue,d roguée de force et assassinée. Catherine se fait pas-ser pour une prostituée afin de mener son enquête,prête à re f a i re le chemin de croix de son enfant...

Une expérience vraieLe tournage du film fut aussi éprouvant que l’his-t o i re qu’il ra c o n t e. Pour tourner ce scénario, coécritavec l’auteur de romans policiers Marc Villard, gra n darpenteur du quartier de la Goutte d’or, BrigitteRoüan s’est installée plusieurs nuits d’affilée sur lest ro t t o i rs du 18e a r rondissement de Pa r i s. Mala c c u e i l l i e, elle s’est heurtée à la violence de la vien o c t u r n e, à la méfiance de ceux qui la hantent :“ B a r re-toi, tu nous empêches de travailler !” To u r n éen caméra numérique, son téléfilm emprunte lestechniques du reportage afin de ne pas trahir la véra-cité de l’expérience. Au début, Catherine placard edes affiches, puis elle fait la tournée des bars dePigalle ; mais sa seule piste, celle d’un homme avecune queue de cheval, ne suffit plus. Alors, elle sedéguise en pute : “Je sais ce que je fa i s. Je veux sapeau.” L’ h é roïne affronte le monde codé et impi-toyable de la rue, et prend le risque d’être démas-quée plutôt que de devoir renoncer à coincer le meur-t r i e r. Le spectateur pénètre dans les centres d’accueilpour toxicomanes, découvre le circuit local de la dro-gue et ne cesse de trembler pour la petite couturière(Brigitte Roüan joue elle-même le rôle) qui se pro s t i t u e,se drogue et réussit finalement à ra t t raper le bour-reau de sa fille – junkie punie de mort pour avoirrefusé de tapiner.Multidiffusion le 4 mai à 1.05Sous-titrage pour sourds et malentendants

En partenariat avec

20.45 | FICTION

Sa mère, la puteCatherine ne croit pas à la mort de sa fille par overdose. Afin de trouver son assassin, elle se fait passer pour une prostituée… Une fiction nourrie par un reportage sur les trottoirs du 18e arrondissement.

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Né en Saxe en 1925, Frei Otto faitses pre m i è res armes de bâtisseursur les maquettes de planeursqu’à dix ans, il bricole ave ca m o u r. Tout jeune soldat quandla Seconde Guerre mondialep rend fin, il se re t ro u ve prisonnierde guerre en Fra n c e. Il aide alorsà re c o n s t r u i re des ponts, en s’in-géniant à utiliser des structure sl é g è res et en économisant sur levolume des matériaux mis enœ u v re. L’autodidacte fait ensuitedes études d’arc h i t e c t u re. Alorsque le béton est roi dans lesannées 50, Frei Otto re c h e rche desformes épurées qui s’inspirent dela nature : il étudie les règnes ani-mal et végétal, observe le com-portement des bulles de savon, eté l a b o re ensuite des toits suspen-dus ou des bâtiments conçus

comme des tentes. Ce révo l u t i o n-n a i re, adepte des “surfaces mini-males”, s’assure très vite la re c o n-naissance de ses pairs, de Miesvan der Rohe à Ero Saarinen enpassant par Walter Gro p i u s. L’ a rc h i t e c t e - i n g é n i e u r, rompu auxd e r n i è res découvertes de la bio-nique et de la statique, présenteici plusieurs de ses réalisations les plus marq u a n t e s, notammentle pavillon de l’Allemagne à l’Exposition unive rselle deMontréal de 1967, le célèbre toit dustade olympique de Munich crééavec Günther Benisch pour les J. O. de 1972, et le pavillon duJapon à l’Exposition unive rs e l l ede Hanov re en 2000. To u j o u rs enactivité, il travaille actuellement àla re s t r u c t u ration de la gare deS t u t t g a r t .

23.20Permis de penserÉmission proposée et animée par Laure A d l e rR é a l i s ation : Sylvain Bergère( F r a n c e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )Coproduction : MK2 T V, A RTE FranceA RTE FRANCE

L i v re aprèsl i v re, Yo u s s e fSeddik invite àredécouvrir ladimension uni-ve rselle d’unC o ran qui, à sesyeux, fait uneplace de choixà la liberté de l’homme.Né à To z e u r, en Tu n i s i e, en1943, autre f o i séditeur et gra n dreporter aujournal fra n c o-phone La presse de Tu n i s i e,a u j o u rd’hui chargé de confére n-ces à l’EHESS après avoir ensei-gné la pensée islamique moderneà la Sorbonne, il est agrégé de phi-losophie et anthro p o l o g u e. Face àla montée des intégrismes, il estun passeur de culture et d’intelli-g e n c e, à la source de textes fré-quentés et aimés depuis l’enfance.“Il faut lire le Cora n ”, souligne-t-il à nouveau dans son dernierl i v re, pour s’approprier une pen-sée constamment caricaturée etn i é e, mais aussi se laisser éblouir

par la beauté etle souffle poé-tique du plussacré et du plus complexedes textes del ’ i s l a m .Il est notam-ment l’auteurd e : Nous n’a-vons jamais lule Cora n ( É d .de l’Au b e,2004) ; C o ra n ,a u t re lecture,a u t re tra d u c-t i o n (Éd. de

l ’Aube et Al- Barzach, 20 02) ; D i t sdu Prophète Muhamad, choix et traduction de Hadîth-s(Sindbad / Actes Sud, 2e é d i t i o n20 02), Les dits de l’imam ‘A l i,( Actes Sud, 20 01), Brins de chi-c a n e, la vie quotidienne à Bagdadau Xe s i è c l e (Sindbad / Actes Sud,2000), D i c t i o n n a i re historique dela pensée économique arabe etm u s u l m a n e, (Mediacom, Tu n i s,1998). Par ailleurs, il a collaboré àla série en cinq épisodes s u rMahomet diffusée par ARTE enjanvier 20 02 .

22.20 | PORTRAIT

L’architecte Frei Otto :bulles de savon et chapiteaux À l’occasion de ses 80 ans, p o r t rait de l’architecte Fre iO t t o, adepte des “surfaces minimales” dans lesannées 50, bâtisseur infatigable toujours en activité.

Documentaire de Louis Saul (Allemag n e , 2 0 0 5 , 5 2 m n )S W R

P e rmis de penser, c’est le rendez-vous de tous ceux qui considère n tque la télévision peut aussi être un stimulant pour l’esprit. Ce soir,L a u re Adler et ses jeunes chroniqueurs reçoivent Youssef Seddik,exégète du Coran et passeur de cultures.

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Film de Jean Renoir( F r a n c e , 1 9 2 6 , 2 h 2 0 m n , Noir et blanc)Scénario : Jean Renoir et PierreL e s t r i n g u e z , d ’ après le roman d’Émile ZolaAvec : C atherine Hessling (Nana),Jean Angelo (le comte de Va n d e u v r e s ) ,Werner Krauss (le comte Muff at ) ,R aymond Guérin-Catelain (Georges Hugon),Pierre Lestringuez (Bordenav e ) ,Claude Autant-Lara (Léon Fauchery )I m age : Jean Bachelet, Edmund Corwin,Paul Holsky M o n t age : Jean RenoirCostumes : Claude A u t a n t - L a r aProduction : Les Films Jean Renoir,avec la participation de Delog-Film KGA RTE FRANCE( R e d i ffusion du 27 septembre 2002)

Version restauréeRestauration : Cinéteca Comunale,L’Immagine Ritrovata (Bologne) pour Studio Canal Image,avec la participation d’ARTE FranceMusique : Marc-Olivier Dupin (2002)

À Pa r i s, sous le Second Empire, Nana est une petiteactrice sans enve rg u re au Théâtre des Va r i é t é s.Malgré l’appui financier du comte Muffat, qui s’estépris de la jeune femme, elle n’obtient aucun suc-c è s. En reva n c h e, elle comprend vite qu’avec sonp o u voir de séduction, elle a tout intérêt à jouer lesfemmes entre t e n u e s. Devenue l’une des courtisanesles plus en vue de la capitale, elle tourne la têted’hommes influents prêts à se damner pour elle.E n t re Muffat, bientôt réduit au désespoir, etVa n d e u v re s, qui perd jusqu’à son honneur, Nanabrise les cœurs et sème la mort…

Splendeur et misère d’une courtisaneDeuxième long métrage de Jean Re n o i r, N a n a tient par-t i c u l i è rement au cœur du cinéaste qui n’hésite pas àengloutir un million de francs de sa fortune pers o n-nelle pour pro d u i re le film. Fasciné par l’œuvreb a roque d’Erich von Stroheim, il ose reconstituer leParis du Second Empire avec un luxe de détails quen ’ a u rait pas renié le réalisateur autrichien. Tout yest, des intérieurs fastueux de l’hôtel particulier auxséquences de course hippique et aux riches décorsd’un théâtre à l’italienne. Dans la peinture qu’il livre

de cette époque, Renoir s’est souvenu des tableauxde son père et de To u l o u s e - L a u t rec – par exempledans la scène époustouflante du french cancan. Maisau-delà d’une œuvre très pictura l e, le cinéaste s’in-t é resse – déjà – aux clivages sociaux et à l’hypocrisiedes conventions bourg e o i s e s. Comme dans laséquence d’ouverture au Théâtre des Va r i é t é s, où laclasse dominante affiche son mépris pour l’un dessiens qui s’est pris à applaudir Nana sur scène, à l’u-nisson avec le peuple. Un moment d’une force dra-matique exceptionnelle qui préfigure les thèmes deLa grande illusion et de La règle du jeu. CatherineHessling, épouse de Renoir à la ville, fait de l’héro ï n ede Zola une femme fatale aussi rouée qu’impitoya-b l e, refusant d’être la victime d’une société foncière-ment sexiste. On n’est pas près d’oublier la fière cour-tisane obligeant l’aristocrate à sem e t t re à quatre pattes pour sin-ger le chien. Mention particulièreà la re s t a u ration de la copie et àla partition de Marc - O l i v i e rDupin, constamment inventive.


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0.25 |LE MUET DU MOIS

NanaUne version restaurée du chef-d’œuvre de Renoir, fidèle aux volontés initiales ducinéaste : un splendide hommage à Zola et à son inoubliable héroïne.

Nana en version restaurée est édité en DVD par ARTE Vidéo.

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F A XARTE au festival Némo

Carte blanche à arte-tv.com

Pour sa 7e édition, le festival Némo donne c a r t eblanche au site Internet arte-tv. c o m. A up rogramme :• “Les parcours interactifs”, navigations aléatoire sdans des mondes imaginaires ;• Sur terre de Grégory Chatonsky, la pre m i è refiction “variable”.• L’oracle de Shepperton : dans une fiction baséesur l’univers de l’écrivain J. G. Ballard, l’intern a u t edialogue avec un personnage virtuel pourdécouvrir son secre t …Soirée arte-tv.com au festival Némo : le 5 avril à 19.00 au Forum des images à Pa r i s .

Contact presse Julien Bidet / Clémence Fléchard01 55 00 70 47 / 73 43

Deux films d’ARTE au programmePar ailleurs, ARTE est de nouveau partenaire dufestival Némo et propose deux projections :• Gambling, gods and LSD, documentaire dePetter Mettler, le jeudi 7 avril à 20.45 ;• Obras, court métrage d’animation de HendrickD u s o l l i e r, le dimanche 10 avril à 18.15.Entrée libre dans la limite des places disponibles

Contact presse Martina Bangert, 01 55 00 72 90

Peau d’âne restauré sur ARTELe jeudi 31 mars à 20.45, ARTE diffuse la versionrestaurée, inédite à la télévision, de Peau d’âne deJacques Demy. À l’origine du travail derestauration : la société Ciné-Tamaris, dirigée parAgnès Va rda. Mathieu Demy, le fils du réalisateur, asuivi les restaurations de l’image.


Sur ARTE, un film par moisen audiovisionEn 2005, ARTE propose au public français etallemand un film par mois en audiov i s i o n. Deplus, grâce à la TNT, les publics concernés( a v e u g l e s , m a l v o yants et leur entourage) peuventsuivre l’audiovision sans récepteur additionnel.A RTE est actuellement la seule chaîne à pro p o s e rdes films en audiovision. Le premier date du 1e r

mai 2000 (Marius et Jeannette de RobertGuédiguian) et, à ce jour, 53 films ont été diff u s é sen audiovision française.P rochain film en audiovision sur la chaîne :L’Atalante de Jean Vigo, le mardi 26 avril à 22.45.P rochaines productions prévues : J’embrasse pasd’André Téchiné, Un cœur en hiver de ClaudeSautet et Head-on de Fatih Akin.

En audiovision le 26 avril sur ARTE : L’Atalante de Jean Vi g o .


W E BSur arteradio.comUne BO re t rouvée de Nino RotaStéphane Lerouge re s t a u re et édite de vieillesbandes originales de film. On l’écoute travailler surcelle de Plein soleil, signée Nino Rota.

Le re g a rd moderne, libraire culteBandes dessinées, fanzines, livres cultes… LeR e g a rd moderne propose les trésors de la contre -c u l t u re. Visite guidée avec le dessinateur Pierre laP o l i c e .

En ligne à partir du 23 mars sur arteradio.com

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A RTE G.E.I.E.4, quai du chanoine Wintere rBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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A RTE DEUTSCHLAND(00 49) 7221 93690

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Rédactrices Barbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

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Scanneriste Armelle “Sissi” Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationRoselyne Devichi, Esther Lehoczky,Donald James,Charlotte Petit,Claire Liagre

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

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Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 16 jeudi 24 mars 2005Impression STIPA, Montreuil

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